POPULARITY
durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis son retour au pouvoir en 2023, Donald Tusk tente de rétablir l'ordre constitutionnel et juridique polonais, mis à mal par 8 années de gouvernance du parti Droit et Justice (PiS). Mais le Premier ministre se heurte aux nombreux alliés du PiS placés au sein des institutions polonaises. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Jérôme Heurtaux Maître de conférences en sciences politiques à l'Université Paris-Dauphine, ancien directeur du Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES) à Prague; Jaroslaw Kuisz Rédacteur en chef de l'hebdomadaire polonais "Kultura Liberalna"; Dorota Dakowska Professeure des universités en sciences politiques à Sciences Po Aix et spécialiste d'Europe centrale
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:03:40 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Quand la confiance est brisée, dans un couple, une société, une nation, comment la reconstruire ? Ni les sentiments ni la foi n'y suffisent. Ce défi intime et collectif nous oblige à repenser nos fondations : faut-il refonder des institutions solides pour restaurer la confiance entre les humains ? - réalisation : Riyad Cairat
« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».
« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».
durée : 00:14:12 - Reflets de Loire, ici Orléans - Pour une association de mariniers de Loire, c'est toujours une bonne nouvelle d'annoncer des projets pour réhabiliter un bateau et pour en finaliser un qui accueillera des passagers depuis le port d'Orléans pour la saison estivale comme le confirme Paul Denizot, Patrick Blondeau et Michel Guérin.
durée : 00:03:07 - L'info d'ici, ici Maine - Les quatre bustes antiques de la cour du château de Courtanvaux, à Bessé-sur-Braye, vont bénéficier de 10 000 euros pour leur restauration. Un don de la région des Pays de la Loire et de la fondation "La Sauvegarde de l'art français", effectué dans le cadre d'un concours de plaidoirie de lycéens
Au sommaire du Sous-Marin aujourd'hui On va parler de Life Revers'eau. Un projet qui a pour objectif de restaurer les… The post Life Revers'eau : un programme pour restaurer les cours d'eau en Pays de la Loire first appeared on Radio Campus Angers.
durée : 00:04:28 - Le Zoom de France Inter - La défiance des Français envers le monde politique atteint des niveaux inquiétants. D'après le Cevipof, seuls 26% ont confiance dans la politique. Comment renouer le lien brisé entre les électeurs et ceux qui les représentent ? À Cergy, dans le Val-d'Oise, la mairie tente d'innover.
Le secret d'une relation qui dure ? Ce n'est pas de ne jamais se disputer, mais plutôt de savoir comment bien se disputer.Une dispute qui dégénère en règlement de compte peut abîmer la relation. À l'inverse, une dispute bien menée la renforce et améliore la compréhension mutuelle. Encore faut-il savoir comment faire.Dans cet épisode, je vous confie 3 clés essentielles à comprendre et intégrer pour transformer vos disputes en opportunités de dialogue.Écoutez l'épisode 361 pour :
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 13/02/2025, il est question de la commission parentalité qui émet 40 propositions, notamment la restauration d'une « autorité bienveillante ». Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
"Restaurer l'autorité" : voici le message martelé sur RTL par Gabriel Attal. Sa proposition de loi sur la justice des mineurs arrive à l'Assemblée nationale. Le texte doit reprendre une série de mesure annoncées au printemps dernier par celui qui était alors Premier ministre. Parmi les points clés, la création d'une procédure de comparution immédiate pour les mineurs de 16 ans, mais aussi une réévaluation de l'excuse de minorité afin qu'elle ne soit plus automatique pour les faits particulièrement graves. Écoutez le sentiment de Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 12 février 2025.
"Restaurer l'autorité" : voici le message martelé sur RTL par Gabriel Attal. Sa proposition de loi sur la justice des mineurs arrive à l'Assemblée nationale. Le texte doit reprendre une série de mesure annoncées au printemps dernier par celui qui était alors Premier ministre. Parmi les points clés, la création d'une procédure de comparution immédiate pour les mineurs de 16 ans, mais aussi une réévaluation de l'excuse de minorité afin qu'elle ne soit plus automatique pour les faits particulièrement graves. Écoutez le sentiment de Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 12 février 2025.
durée : 00:38:08 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Dans l'affaire des viols de Mazan, Gisèle Pélicot a témoigné “pour que la honte change de camp”, mettant en lumière combien ce sont souvent les victimes qui se sentent coupables. En France un enfant est victime de viol ou d'agression sexuelle toutes les trois minutes, comment lever le tabou ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Aude Doumenge Chargée de plaidoyer et de communication de l'association Face à l'inceste. ; Antoine Garapon Magistrat honoraire, Président de la Commission reconnaissance et réparation (CRR)
Dans cette deuxième partie, je vous partage à la fois mon expérience personnelle et des outils concrets pour mieux comprendre et utiliser les énergies positives. Après plusieurs recherches et expérimentations, je vous explique comment :•Restaurer votre énergie lorsque vous vous sentez à plat ;•La fortifier pour qu'elle devienne un véritable moteur ;•Et surtout, la maintenir au quotidien pour une vie plus alignée et équilibrée.L'objectif n'est pas de vous imposer une méthode, mais de vous inviter à tester, adapter, et trouver ce qui fonctionne pour vous. Chaque parcours est unique, et c'est en expérimentant que vous découvrirez ce qui correspond à votre hygiène de vie.Un épisode pour apprendre à écouter vos énergies, les transformer, et les utiliser au service de votre bien-être. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dieu veut restaurer ton âme endommagée - Stève RIVIERE by Eglise Destinée
Saviez-vous que 62 % des salariés expriment une forme de défiance envers leur service RH lorsqu'il s'agit de résoudre un problème ? Pourtant, selon une étude de Breasy et de mon partenaire Great Place To Work, 76 % reconnaissent l'importance capitale de leur rôle dans le bon fonctionnement de l'entreprise. Un paradoxe qui reflète la complexité de leurs missions
Une fois que les blessures du rejet se sont produites, des efforts doivent être faits pour soulager les blessures et trouver des moyens de satisfaire le besoin d'amour dans sa vie. Il cherche à se réadapter aux blessures du rejet et à trouver des moyens de compenser ses blessures. Les paragraphes suivants identifient et commentent les méthodes courantes que les gens emploient pour se réadapter aux blessures du rejet. Je prie pour que vous preniez la décision de vouloir guérir le plus rapidement possible frères et soeurs. Votre serviteur Salvatore Gentile depuis la Belgique dans la région de Charleroi. +32 489 676 132 Dons sur l'IBAN ou le RIB : BE06 3632 0289 3122 PayPal : sagentile74@hotmail.com
Une fois que les blessures du rejet se sont produites, des efforts doivent être faits pour soulager les blessures et trouver des moyens de satisfaire le besoin d'amour dans sa vie. Il cherche à se réadapter aux blessures du rejet et à trouver des moyens de compenser ses blessures. Les paragraphes suivants identifient et commentent les méthodes courantes que les gens emploient pour se réadapter aux blessures du rejet. Je prie pour que vous preniez la décision de vouloir guérir le plus rapidement possible frères et soeurs. Votre serviteur Salvatore Gentile depuis la Belgique dans la région de Charleroi. +32 489 676 132 Dons sur l'IBAN ou le RIB : BE06 3632 0289 3122 PayPal : sagentile74@hotmail.com
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une grave épidémie de peste porcine africaine (peste porcine africaine) sévit parmi les quelque deux millions de sangliers présents en Italie. Ce virus, incurable, hautement contagieux et souvent fatal pour les suidés, progresse particulièrement dans le nord du pays et notamment en Émilie-Romagne, berceau du célébrissime jambon de Parme. Pour éradiquer la maladie, les militaires ont reçu une mission inhabituelle : faire baisser la population de sangliers. Bien que le virus soit inoffensif pour l'homme, enrayer l'épidémie de PPA est crucial pour sauver la filière de la charcuterie, un joyau du made in Italie. Les premiers cas de peste porcine africaine, autrement appelée la PPA, ont été détectés dans le Piémont en 2022. Depuis, l'épidémie se propage surtout dans le nord-ouest de l'Italie, et les acteurs de la filière porcine redoutent son développement, incontrôlable, dans le pays qui compte environ 10 millions de cochons d'élevage.Selon Stefano Masini, de la Confédération des agriculteurs (Coldiretti), la PPA risque effectivement d'avoir un impact considérable sur les éleveurs de cochons et les producteurs de charcuterie. « Si l'on retrouve une carcasse de sanglier infecté, il faut abattre tous les suidés présents dans un rayon de 12 kilomètres autour de cette zone, pour prévenir d'éventuelles contaminations. Donc même des élevages de cochons sains. Mais actuellement, en Italie, pas un seul cochon domestique n'est infecté. On agit avec une approche de précaution extrême. L'industrie porcine a une valeur globale de 20 milliards d'euros. Si la PPA envahissait totalement l'Italie, il faudrait abattre dix millions de cochons et on perdait 20 milliards d'euros ! »Concernant les ventes à l'étranger, quelques pays tiers comme la Chine ont placé sous embargo tous les produits à base de porc. D'autres, notamment les États-Unis, continuent d'importer des spécialités, dont le précieux jambon de Parme, mais à une condition, précise Stefano Masini : « Si l'on respecte 400 jours de maturation pour le jambon cru, la sécurité alimentaire est garantie. En Italie, on produit 12 millions de jambons de Parme et 3 millions de jambons de San Daniele par an, dont 30% sont exportés surtout vers les États-Unis. Nous avons 42 spécialités ayant obtenu les labels de qualité européenne AOP ou IGP. C'est un patrimoine identitaire extraordinaire ! Donc Coldiretti soutient la nécessité d'intervenir pour restaurer les écosystèmes. »Restaurer les écosystèmes cela signifie, avant tout, accroître la régulation de la population de sangliers, estimée à près de 2 millions. Pour cela, le gouvernement vient de muscler son plan d'éradication de la PPA, coordonné par un commissaire extraordinaire, Vincenzo Caputo : « Ces 177 hommes seront déployés essentiellement dans les régions de la Lombardie, du Piémont et de l'Émilie-Romagne, où se situe le plus grand district porcin d'Europe pour la transformation. Nous avons mis au point une technique novatrice, avec des drones pour dénombrer précisément les cochons sauvages sur le territoire. Les soldats nous aideront aussi pour la recherche des ongulés morts, et ils pourront supprimer sélectivement les sangliers avec des armes à feu. » Certains s'opposent à l'abattage des sangliersLes militaires seront soutenus par des « chasseurs-régulateurs ». Ils sont 15 000 à avoir été formés en matière de biosécurité et de connaissance de la peste porcine africaine. Depuis le début de l'épidémie, Rome a débloqué 45 millions d'euros pour les activités de lutte contre la PPA et les aides à l'industrie porcine. Mais les associations écologistes fustigent le plan d'action des autorités gouvernementales. Annamaria Procacci, de l'Institution nationale pour la protection des animaux (Enpa), s'insurge :« Nous sommes opposés à l'abattage des sangliers, parce qu'il engendre le déplacement des meutes terrorisées vers d'autres zones. Or, il faut éviter leur dispersion si l'on veut limiter le risque de contamination dans d'autres lieux. Cela frappe certainement les esprits de dire ''maintenant, on envoie l'armée sur le terrain'', mais ce n'est pas la solution à la PPA ! »L'Enpa mise beaucoup sur le contrôle de la fertilité pour réguler, de manière non cruelle, la population de sangliers. Le GonaCon, un vaccin immuno-contraceptif développé aux États-Unis, dont l'effet dure environ cinq ans, est actuellement testé grâce à une autorisation du ministère de la Santé. Mais avant même la publication des résultats des expérimentations, les controverses se multiplient.Alors, l'espoir d'éradiquer la PPA en Italie repose surtout sur les épaules du commissaire extraordinaire : « Si nous poursuivons le modèle que nous avons mis en place, je pense que d'ici trois ans, nous en aurons fini avec la peste porcine africaine. »À lire aussiPeste porcine africaine: cauchemar à la frontière franco-belge
Une grave épidémie de peste porcine africaine (peste porcine africaine) sévit parmi les quelque deux millions de sangliers présents en Italie. Ce virus, incurable, hautement contagieux et souvent fatal pour les suidés, progresse particulièrement dans le nord du pays et notamment en Émilie-Romagne, berceau du célébrissime jambon de Parme. Pour éradiquer la maladie, les militaires ont reçu une mission inhabituelle : faire baisser la population de sangliers. Bien que le virus soit inoffensif pour l'homme, enrayer l'épidémie de PPA est crucial pour sauver la filière de la charcuterie, un joyau du made in Italie. Les premiers cas de peste porcine africaine, autrement appelée la PPA, ont été détectés dans le Piémont en 2022. Depuis, l'épidémie se propage surtout dans le nord-ouest de l'Italie, et les acteurs de la filière porcine redoutent son développement, incontrôlable, dans le pays qui compte environ 10 millions de cochons d'élevage.Selon Stefano Masini, de la Confédération des agriculteurs (Coldiretti), la PPA risque effectivement d'avoir un impact considérable sur les éleveurs de cochons et les producteurs de charcuterie. « Si l'on retrouve une carcasse de sanglier infecté, il faut abattre tous les suidés présents dans un rayon de 12 kilomètres autour de cette zone, pour prévenir d'éventuelles contaminations. Donc même des élevages de cochons sains. Mais actuellement, en Italie, pas un seul cochon domestique n'est infecté. On agit avec une approche de précaution extrême. L'industrie porcine a une valeur globale de 20 milliards d'euros. Si la PPA envahissait totalement l'Italie, il faudrait abattre dix millions de cochons et on perdait 20 milliards d'euros ! »Concernant les ventes à l'étranger, quelques pays tiers comme la Chine ont placé sous embargo tous les produits à base de porc. D'autres, notamment les États-Unis, continuent d'importer des spécialités, dont le précieux jambon de Parme, mais à une condition, précise Stefano Masini : « Si l'on respecte 400 jours de maturation pour le jambon cru, la sécurité alimentaire est garantie. En Italie, on produit 12 millions de jambons de Parme et 3 millions de jambons de San Daniele par an, dont 30% sont exportés surtout vers les États-Unis. Nous avons 42 spécialités ayant obtenu les labels de qualité européenne AOP ou IGP. C'est un patrimoine identitaire extraordinaire ! Donc Coldiretti soutient la nécessité d'intervenir pour restaurer les écosystèmes. »Restaurer les écosystèmes cela signifie, avant tout, accroître la régulation de la population de sangliers, estimée à près de 2 millions. Pour cela, le gouvernement vient de muscler son plan d'éradication de la PPA, coordonné par un commissaire extraordinaire, Vincenzo Caputo : « Ces 177 hommes seront déployés essentiellement dans les régions de la Lombardie, du Piémont et de l'Émilie-Romagne, où se situe le plus grand district porcin d'Europe pour la transformation. Nous avons mis au point une technique novatrice, avec des drones pour dénombrer précisément les cochons sauvages sur le territoire. Les soldats nous aideront aussi pour la recherche des ongulés morts, et ils pourront supprimer sélectivement les sangliers avec des armes à feu. » Certains s'opposent à l'abattage des sangliersLes militaires seront soutenus par des « chasseurs-régulateurs ». Ils sont 15 000 à avoir été formés en matière de biosécurité et de connaissance de la peste porcine africaine. Depuis le début de l'épidémie, Rome a débloqué 45 millions d'euros pour les activités de lutte contre la PPA et les aides à l'industrie porcine. Mais les associations écologistes fustigent le plan d'action des autorités gouvernementales. Annamaria Procacci, de l'Institution nationale pour la protection des animaux (Enpa), s'insurge :« Nous sommes opposés à l'abattage des sangliers, parce qu'il engendre le déplacement des meutes terrorisées vers d'autres zones. Or, il faut éviter leur dispersion si l'on veut limiter le risque de contamination dans d'autres lieux. Cela frappe certainement les esprits de dire ''maintenant, on envoie l'armée sur le terrain'', mais ce n'est pas la solution à la PPA ! »L'Enpa mise beaucoup sur le contrôle de la fertilité pour réguler, de manière non cruelle, la population de sangliers. Le GonaCon, un vaccin immuno-contraceptif développé aux États-Unis, dont l'effet dure environ cinq ans, est actuellement testé grâce à une autorisation du ministère de la Santé. Mais avant même la publication des résultats des expérimentations, les controverses se multiplient.Alors, l'espoir d'éradiquer la PPA en Italie repose surtout sur les épaules du commissaire extraordinaire : « Si nous poursuivons le modèle que nous avons mis en place, je pense que d'ici trois ans, nous en aurons fini avec la peste porcine africaine. »À lire aussiPeste porcine africaine: cauchemar à la frontière franco-belge
L'ÉDITORIAL DU FIGARO - Notre pays doit voter un budget, c'est essentiel ; il doit rendre aux Français la possibilité d'une vie tranquille, c'est existentiel.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Julien Pasquet et ses invités débattent des émeutes au Royaume-Uni.
En Drôme, pour la première fois en France et grâce à l'impulsion de Baptiste Morizot, des "ouvrages castors" ont été réalisés sur la rivière Lierne. Une méthode low tech aux résultats surprenants : d'un lit de 4 mètres, la Lierne occupe aujourd'hui un espace de 40m de large. Des zones humides ont été recréés et la nappe phréatique se recharge mieux.
Juillet et l'Euro de foot ... mais il n'y a pas que les 24 équipes de professionnels qui sont en lice. Au début du mois, c'est un autre Euro de foot qui s'est tenu dans la ville de Hambourg. Celui des sans-abri. Le sport, la compétition comme outil de réparation individuel et social. C'est le reportage de Delphine Nerbollier. Restaurer le delta du DanubeDirection la Roumanie et l'embouchure du Danube à la frontière avec l'Ukraine... c'est ici au bord de la mer Noire que se trouve une des plus riches réserves naturelles d'Europe, royaume des pélicans et cormorans. Une zone humide, aussi, essentielle pour capter le dioxyde de carbone... Mais la région a été dévastée par des décennies de productivisme agricole. Aujourd'hui, il faut donc faire machine arrière. C'est le reportage de Léonard Vincent. Les Arméniens, artisans d'IstanbulIls sont joailliers, couturiers, marqueteurs, chapeliers... les Arméniens d'Istanbul qui ne sont plus que quelques dizaines de milliers, sont aussi les maîtres de ces métiers en voie de disparition... Double regard nostalgique pour cette grande exposition photo du centre culturel Depo, avec notre correspondante en Turquie Anne Andlauer.
Juillet et l'Euro de foot ... mais il n'y a pas que les 24 équipes de professionnels qui sont en lice. Au début du mois, c'est un autre Euro de foot qui s'est tenu dans la ville de Hambourg. Celui des sans-abri. Le sport, la compétition comme outil de réparation individuel et social. C'est le reportage de Delphine Nerbollier. Restaurer le delta du DanubeDirection la Roumanie et l'embouchure du Danube à la frontière avec l'Ukraine... c'est ici au bord de la mer Noire que se trouve une des plus riches réserves naturelles d'Europe, royaume des pélicans et cormorans. Une zone humide, aussi, essentielle pour capter le dioxyde de carbone... Mais la région a été dévastée par des décennies de productivisme agricole. Aujourd'hui, il faut donc faire machine arrière. C'est le reportage de Léonard Vincent. Les Arméniens, artisans d'IstanbulIls sont joailliers, couturiers, marqueteurs, chapeliers... les Arméniens d'Istanbul qui ne sont plus que quelques dizaines de milliers, sont aussi les maîtres de ces métiers en voie de disparition... Double regard nostalgique pour cette grande exposition photo du centre culturel Depo, avec notre correspondante en Turquie Anne Andlauer.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reçoivent la magistrate et secrétaire générale Unité Magistrats Béatrice Brugère pour débattre de la justice des mineurs.
Journée de souvenir ce jeudi (6 juin 2024) sur les côtes nord-ouest de la France, 80 ans après le Débarquement des alliés venus libérer la France et l'Europe du régime nazi. Une série d'hommages leur sont rendus ce jeudi (6 juin 2024), en présence de vétérans aujourd'hui âgés d'une centaine d'années, affaiblis mais émus. Le président Joe Biden est arrivé mercredi (5 juin) en France pour les cérémonies. Ce jeudi, il a salué leur engagement et leur sacrifice. Le président des États-Unis a aussi lancé un appel à la défense de la démocratie : « Nous vivons une époque où la démocratie est plus en danger qu'elle ne l'a jamais été depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale », a insisté le président : « Maintenant, nous devons nous poser ces questions : allons-nous nous élever contre la tyrannie, contre le mal, contre la brutalité pure de la poigne de fer ? (…) Il y a eu des héros ici, mais ce qu'il s'est passé ce jour-là ne nous absout pas de nos obligations d'aujourd'hui. La démocratie n'est jamais garantie. Chaque génération doit la préserver. »Aux États-Unis, la presse suit de près le déplacement du président américain. Selon Politico, pour la venue de Joe Biden en Normandie, son équipe s'inspire de celle de son prédécesseur, le républicain Ronald Reagan, en 1984, pour les 40 ans du Débarquement – une photo publiée par Politico le montre d'ailleurs aux côtés du président français de l'époque, François Mitterrand. Ronald Reagan avait prononcé deux discours : le second, celui qui a « immortalisé ‘les soldats de la Pointe du Hoc', avait fait forte impression aux États-Unis, augmenté le soutien à sa politique étrangère et a été abondamment utilisé dans la vidéo l'annonçant lors de la convention républicaine », rappelle le site d'information. Un discours qui l'a, au final, aidé pour obtenir un second mandat, affirme l'article. Joe Biden veut très clairement faire écho à cette visite, non seulement dans ses discours, mais en se tenant là où Ronald Reagan les a prononcés, « sur ces falaises iconiques où la guerre a basculé ».Aux États-Unis, la presse met aussi à l'honneur les vétérans.« Un dernier Hourra pour les héros du D-Day », titre en Une l'édition internationale du New York Times, sous la photo de vétérans en fauteuils roulants salués par des jeunes à Deauville. Et au-dessus d'une autre photo : celle d'une armée de fauteuils roulants attendant les vétérans, âgés en moyenne de 100 ans. Le quotidien écrit d'ailleurs que l'un d'eux, Robert Persichitti, âgé de 102 ans, est mort vendredi dernier (31 mai 2024) dans un hôpital allemand alors qu'il se rendait aux commémorations françaises. Le quotidien précise que ce vétéran avait vu, à la fin de la guerre, le drapeau américain hissé lors de la célèbre bataille d'Iwo Jima, au Japon.Les Canadiens de Juno BeachOn évoque régulièrement, au sujet du 6 juin 1944, Omaha Beach et Utah Beach, sur lesquelles ont débarqué des soldats des États-Unis. On connaît moins le sacrifice de milliers de jeunes Canadiens : ils étaient 14 000 à arriver à Juno beach ce jour-là, plus nombreux que l'ensemble des soldats de l'armée canadienne qui ne comptait à l'époque que 8 000 hommes. Leur engagement s'est soldé par un nombre de décès considérable, rarement évoqué lors des commémorations nationales.Marie Normand s'est rendue en Normandie, où ce lourd tribut est encore dans les esprits, et certains habitants entretiennent la mémoire des héros de guerre canadiens. Dans le cimetière de Bény-sur-Mer, l'un des deux cimetières de guerre canadiens, reposent ainsi plus de 2 000 hommes, tombés pour la plupart dans les premiers jours de la bataille de Normandie. Les stèles à la feuille d'érable s'alignent dans un jardin fleuri, à l'ombre de pins et d'érables. « J'ai la chair de poule à chaque fois que je rentre ici. La mémoire, il faut la perpétuer ici, avec ce qu'il se passe à quelques milliers de kilomètres de chez nous. Cela va être le défi du siècle », estime Hubert Delalonde, le maire de Bény-sur-Mer. Cette année, des milliers de bougies ont illuminé chaque tombe, avec le concours des écoliers du département. Il s'agit de transmettre aux jeunes générations cet effort de guerre canadien resté dans l'ombre de celui des Britanniques ou des Américains : il a ainsi fallu attendre plusieurs dizaines d'années pour que des commémorations officielles soient organisées pour les Canadiens. Aujourd'hui, en Normandie, à Courseulles-sur-Mer, on peut visiter le Centre Juno Beach, le seul musée canadien de la Seconde Guerre mondiale en Europe, créé en 2003 à l'initiative de vétérans canadiens. Un visiteur sur quatre a moins de 18 ans, un parcours ludique leur est dédié. Manœuvres militaires russes dans les CaraïbesPas de commémoration du D-Day pour la Russie, elle n'était pas invitée en Normandie cette année pour cause de guerre contre l'Ukraine. La Russie qui, selon les informations du Miami Herald, « se prépare à déployer des avions et des navires de combat dans les Caraïbes pour y mener des exercices militaires dans les semaines à venir », avec probablement des escales à Cuba et peut-être au Venezuela.Ces exercices seraient les premiers du genre menés par la Russie dans l'hémisphère occidental depuis cinq ans. Réaction de l'administration Biden : nous ne sommes pas inquiets, ce n'est pas une menace directe pour les États-Unis. Mais pour l'administration américaine, Moscou veut envoyer un message au président américain, après son autorisation donnée à l'Ukraine de tirer des missiles américains en territoire russe. En Haïti, on attend toujours le nouveau gouvernement Le quotidien Le Nouvelliste publie la feuille de route du Premier ministre Garry Conille, qui était incluse dans l'accord du 3 avril qui a donné naissance au Conseil présidentiel de transition. Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, explique que pour le moment, les discussions se font entre autres sur la réduction de la taille du gouvernement – moins de ministres. « Garry Conille ne dispose que de 600 jours pour faire les élections – c'est le but final, rétablir la sécurité – c'est la chose essentielle, mais aussi tenir une conférence nationale et changer de Constitution, et redresser l'économie », rappelle Frantz Duval : « ça fait beaucoup. On ne sait pas si le gouvernement Conille aura le temps d'implémenter la feuille de route au complet, en tous cas c'est le cap qui est tracé par le Conseil présidentiel de transition. » Haïti et la Journée mondiale de l'environnement À lire aussi dans la presse haïtienne, l'appel lancé ce mercredi (5 juin) à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement. Restaurer les terres, réduire la désertification et améliorer la résilience du pays à la sécheresse, c'était le thème mondial de cette journée. En Haïti, écrit Le National, l'Association des citoyens protecteurs de l'Environnement tire particulièrement la sonnette d'alarme sur la dégradation des sols. De son côté, le collectif Défenseurs Plus dénonce « l'absence d'un système de traitement des déchets ménagers, la pollution des usines de sous-traitance et la situation d'insalubrité », qui détériorent la qualité de vie de la population et l'environnement. Le collectif exhorte les nouvelles autorités, écrit le National, à prendre des mesures concrètes. Le journal de La 1èreBasse saison, haute saison… Le CMT, Comité Martiniquais du Tourisme voudrait en fait accueillir de nombreux touristes toute l'année.
L'économie de l'UE au menu d'un Conseil européen extraordinaire ce jeudi (18 avril 2024). Et le sujet va grandement occuper les dirigeants du continent tant il les préoccupe. Puisque le constat est implacable. L'Union européenne est en voie de déclassement face à la Chine et aux États-Unis. Elle peine à être compétitive. L'UE doit donc réagir vite pour exploiter son marché face à ces deux puissances. Les chefs d'États et de gouvernements qui en discutent afin de trouver les solutions pour éviter un décrochage de l'économie du Vieux continent. Avec notre invitée : Catherine Mathieu, économiste à l'OFCE, présidente de l'AIECE (Association d'instituts européens de conjoncture économique).
Aymeric Maudous est CEO et fondateur de Lord of the Trees, une entreprise de restauration des écosystèmes grâce aux technologies de pointe comme l'intelligence artificielle, les drones et la robotique. Il nous explique comment son entreprise fonctionne, en collaboration directe avec les Peuples Premiers australiens et comment, selon lui, la nature est résiliente.
Pour ce début d'année 2024, Sur le Grill d'Écotable laisse le micro une semaine sur deux à La Communauté Écotable, l'association qui travaille main dans la main avec la société Écotable pour que la restauration durable devienne une réalité. L'association organise notamment des rencontres engagées à Paris, Marseille et Lyon, à destination des professionnel.le.s de la restauration. Cet hors-série intitulé « Rencontres » vous fait vivre ces moments d'échange passionnant et stimulant. Aujourd'hui, face à leurs difficultés à recruter, les restaurateur.ice.s tirent la sonnette d'alarme. La faute aux salaires et aux conditions de travail, les Françaises et les Français sont de moins en moins nombreux à vouloir travailler le soir, le week-end et en coupure. L'image stressante du “coup de feu” en cuisine et le manque de bienveillance de certain.e.s chef.fes ne rendent pas service… et encore moins lorsque l'on est une femme. Alors, comment repense-t-on collectivement la place des femmes dans les métiers de bouche ? Face à la crise du recrutement dans la restauration, comment renouvelle-t-on les imaginaires autant que les vocations ? Cuisinier.e.s nomades et restaurants réinventés : quelles sont les nouvelles manières d'exercer le métier ? Découvrez dans cet épisode les pistes de réflexion des invités à Paris et à Marseille. *** Un épisode présenté par Laurène Petit, Monté et mixé par Justine Nerini Générique d'Antoine de Boutray
La compagnie du baluchon explore l'antique forêt Upasantin avec leur guide Aquila pour lui donner un second souffle de vie et d'espoir.Merci à NordVPN de nous soutenir pour cet épisode, retrouvez les offres du VPN le plus rapide du monde avec notre lien partenaire - https://nordvpn.com/lba Yzéir de Thesar Detar - Max Mammouth - https://www.instagram.com/maxmammouth/Mina Bajrami - Lisa Villaret - https://www.instagram.com/lisavillaret/Aquila - Lila Lacombe - https://www.instagram.com/lilalacombe/Birzim Scantius - Adrien Ménielle - https://www.instagram.com/adrienmenielle/Corb Murphy - Pénélope Bagieu - https://www.instagram.com/penelopeb/DM - Lucien Maine - https://www.instagram.com/lucienmaine/ ----------------------------------------Twitch - https://www.twitch.tv/labonneaubergejdrInstagram - https://www.instagram.com/labonneaubergejdr/Twitter - https://twitter.com/BonneAubergeJDRDiscord - https://discord.gg/k3G3jkBYRPFacebook - https://www.facebook.com/La-Bonne-Auberge-101455647879425/----------------------------------------Production - Studio17Réalisation - Jean-Baptiste BalliéLumière - Flo De MagSon - Erwan JametMaquillage - Emilee Bak----------------------------------------Graphisme - Ann&SebIllustration - Tiffanie UldryMusique Générique - Max Mammouth & Luciano StirlingMusiques d'ambiance - artlist.io Musique de combat - Lucas LambertImpressions 3D - Altra ResinaPeinture Figurines - Julien Mindel, JB Ballié, Lucien MaineRéseaux sociaux - Kevane Bouchart, Aline Griet Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 janvier 2024. Avec cette semaine : Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique. François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. UN REMANIEMENT, POUR QUOI FAIRE ? Mardi, le président de la République a fait le choix de Gabriel Attal pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon. Comme elle, issu du Parti socialiste, ce macroniste de la première heure a effectué une trajectoire gouvernementale fulgurante et, en moins de six mois Rue de Grenelle, une impressionnante ascension dans l'opinion. Sa nomination est un pari pour tenter de retrouver, avant les européennes, « l'audace » et le « mouvement » du début du premier quinquennat. Sur X (anciennement Twitter), Emmanuel Macron a défendu « la fidélité à l'esprit de 2017 : dépassement et audace ». Cette nomination s'inscrit dans la ligne de ses vœux aux Français, dans lesquels il insistait sur la nécessité d'un « réarmement » dans un certain nombre de domaines, « civique » notamment. L'Élysée précise qu'il s'agit d'« un choix de fond pour une nouvelle phase du quinquennat ». Gabriel Attal est attendu l'arme au pied par les oppositions qui n'ont vu en lui qu'un fac-similé du Président. Éric Ciotti (LR) dénonce « la communication permanente », Jean-Luc Mélenchon (LFI) moque un simple « porte-parole », le communiste Ian Brossat « un clone » et Olivier Faure (PS) juge qu'« Emmanuel Macron se succède à lui-même. » Dans la majorité, nombre de députés ont salué « l'élan » espéré via cette nomination. D'autres, tout en lui reconnaissant un grand sens politique et un « art consommé de la communication », estiment qu'il incarne le « désidéologisation de la politique ». Dans son discours d'arrivée à Matignon, Gabriel Attal a tenu à reprendre son thème fétiche des classes moyennes, de ceux « qui travaillent et qui financent nos services publics et notre modèle social » et qui « ne s'y retrouvent plus ». Le quotidien L'Opinion liste les douze travaux du tout nouveau chef du gouvernement : Vaincre le chômage ; Rembourser la dette ; Restaurer l'autorité ; Sauver la planète ; Réussir les Jeux Olympiques ; Assurer la survie du macronisme ; Vaincre le Rassemblement national ; Convaincre la droite ; Calmer l'aile gauche ; Relever le niveau à l'école ; Faire face aux urgences ; Apprivoiser les poids lourds. Le défi le plus proche est celui des élections européennes de juin prochain qui s'annoncent difficiles pour la majorité face au Rassemblement national et qui seront une étape majeure avant la présidentielle de 2027 et la succession d'Emmanuel Macron. *** ISRAËL, TOUJOURS PLUS LA GUERRE ? Trois mois après l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre, Israël est toujours plongé dans la guerre et rien ne semble indiquer une prochaine sortie de crise. Le conflit pourrait même entrer dans une nouvelle phase. L'assassinat ciblé le 2 janvier, à Beyrouth, de Saleh al-Arouri, numéro deux de la branche politique du Hamas, réveille la crainte qu'il ne prenne une dimension régionale avec l'ouverture d'un nouveau front au nord d'Israël. « Le crime que constitue l'assassinat de Saleh Al-Arouri au cœur de la banlieue sud de Beyrouth est une grave agression contre le Liban (…) et ne restera pas sans riposte ou impuni », a promis le Hezbollah. Le ministère iranien des affaires étrangères a déclaré que l'assassinat de Saleh Al-Arouri allait donner encore plus de motivation à l'« axe de résistance » contre Israël. Un porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que « Tsahal est prête à faire face à tous les scénarios », autrement dit à une guerre sur plusieurs fronts au sud à Gaza, au nord au Liban et en Syrie, sans compter de possibles tirs de missiles des Houthis yéménites alliés de Téhéran ou de milices pro-iraniennes depuis l'Irak. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant a rappelé les objectifs des forces de défense israéliennes : le retour des otages israéliens, le démantèlement militaire et opérationnel du Hamas, la suppression de la menace sécuritaire dans la bande de Gaza. Cependant, l'armée a besoin de clarifications, afin de réduire le nombre de ses troupes au sol. Un redéploiement attendu en janvier est déjà signalé. Tsahal souhaite préserver ses réservistes pour une guerre longue, qui coûte quelque 100 millions d'euros par jour, et préparer une éventuelle poursuite de la guerre au nord du pays, contre le Hezbollah libanais. D'importants renforts militaires ont été déployés en Cisjordanie ainsi qu'à la frontière avec le Liban. Le 6 janvier, l'armée israélienne annonçait avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza » : seules des bandes de miliciens isolés y agiraient encore. Plus de 80% de la population dans la bande de Gaza a dû abandonner ses foyers, plus de 22.000 personnes, civils et combattants, ont été tuées et 7.000 sont portées disparues, selon le ministère de la santé de Gaza. L'armée israélienne reconnaît implicitement que les deux tiers d'entre eux sont des civils, et non des combattants ennemis. De son côté, elle a perdu 175 soldats depuis le début de son offensive terrestre, le 27 octobre. En amont de la visite du secrétaire d'État américain Anthony Blinken dans la région, le ministre israélien de la Défense a présenté pour la première fois depuis le 7 octobre des pistes pour l'après-guerre. Dans son scénario, pas de retour des colons israéliens dans la bande de Gaza mais une administration locale validée par Israël, qui garderait le contrôle militaire du territoire. Ce plan est contesté au sein même du gouvernement israélien, dont les ministres ultra-nationalistes sont favorables à l'implantation de colonies. Benyamin Netanyahou, qui a besoin de leur soutien pour garder la majorité à la Knesset, ne s'est pas encore prononcé clairement.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Les résultats du dernier rapport de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification sont alarmants : les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus graves. Le Chili est l'un des pays les plus affectés et tente de répondre à cet immense défi en investissant massivement dans le recyclage des eaux usées et dans l'économie circulaire. À Santiago, visite dans la bio-usine de La Farfana. De notre correspondante à Santiago,Santiago recycle aujourd'hui 100% de ses eaux usées, contre 3,6% en 2005. Le mérite revient aux trois bio-usines de la capitale, des stations d'épuration qui ne font pas que nettoyer les eaux usées : elles reconvertissent aussi tous les déchets en biogaz et en fertilisants. La première du genre est celle du quartier de La Farfana, créée en 2017, et appartenant à l'entreprise Aguas Andinas.« Nous avons réussi, progressivement, à diminuer la combustion de biogaz, afin de produire de l'énergie pour notre propre consommation et aussi produire du biométhane pour l'injecter dans le réseau de gaz naturel. Ce que nous générons, aujourd'hui, cela couvre les besoins d'environ 25 000 foyers, ce qui représente près de 100 000 habitants », détaille Edinson Caceres, responsable des opérations du site.Des eaux redevenues propresCe système a radicalement changé la gestion des eaux usées, qui étaient auparavant rejetées dans la rivière Mapocho, au-milieu de la capitale. Toute vie y avait alors progressivement disparu, mais depuis que ce sont des eaux traitées qui y sont déversées, certains poissons sont à nouveau détectés. Cela a également permis de réguler des maladies infectieuses dans la région, en évitant la consommation de légumes irrigués avec des eaux impropres.La responsable de l'association des voisins de La Farfana, Patricia Bravo, reconnaît que l'entreprise Aguas Andinas s'est aussi investie sur le plan social : « Lorsque l'entreprise est arrivée ici, elle a accaparé l'eau. De nombreuses années ont passé, le système a complètement changé, et maintenant, on peut dire que nous sommes en paix. L'entreprise a commencé à faire des dons à la communauté pour compenser les inconvénients et couvrir les dépenses de chacun. »Un modèle économique séduisantLa bio-usine a reçu lors de la COP24, en septembre 2018, le Prix Momentum for Change. Il récompense une solution permettant de faire face au changement climatique et pouvant être répliquée partout sur la planète. Edinson Caceres constate depuis l'intérêt porté au lieu, devant un parterre d'étudiants en agronomie : « Nous recevons constamment des visites, notamment depuis les pays voisins, où ils souhaitent en savoir plus sur notre modèle économique. Les gens veulent savoir comment on a développé ce concept de bio-usine, pour pouvoir le reproduire. »Cette initiative réussie n'est pas isolée dans le pays. Selon le rapport de Statista concernant les actions de chaque État pour protéger l'environnement, le Chili se hisse à la troisième place en 2023, derrière la Suède et le Danemark. À lire aussiL'agriculture bio peut-elle tenir ses promesses?
durée : 00:02:15 - Le monde est à nous - Une page s'est tournée en Pologne, après huit ans au pouvoir du parti national populiste PiS. La victoire électorale du camp progressiste, mardi 12 décembre, a porté Donald Tusk au poste de Premier ministre. Le nouvel homme fort vient de s'emparer des médias nationaux, au nom d'une restauration démocratique.
Georges Buse Faley, ancien directeur de cabinet de l'ex-président Laurent-Désiré Kabila, est candidat à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain, en République démocratique du Congo. À quelques jours des élections générales en RDC, RFI donne la parole aux candidats. Georges Buse Faley répond aux questions de Laurent Correau. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Je suis candidat à l'élection présidentielle pour un but unique : être le défenseur de la majorité silencieuse congolaise qui est dans une totale détérioration de vie, sanitaire, alimentaire, sécurité physique. Il y a un besoin urgent à l'intérieur du pays de décourager le tribalisme. Mais je vous dis, la cause réelle du tribalisme, c'est la pauvreté. Parce que dans une société pauvre, les gens se replient sur leur famille et sur leur tribu. Avec le développement envisagé d'une économie forte et prospère, avec la collaboration de l'Europe et d'autres choses bien entendu, en changeant les mentalités dans la négociation, nous visons une répartition équitable des ressources dans le respect mutuel. Et là, je crois que nous allons sécuriser le Congo par rapport à ce qui se passe en Afrique de l'Ouest. Nous ne voulons pas de coup d'État, nous ne voulons pas un anti-européanisme qui n'a plus de place dans le monde moderne.Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain président ?Restaurer la paix à l'Est de la RDC en attaquant la cause de ce qui se passe de ce côté-là de notre pays. Et cette cause, on sait que ce sont les multinationales qui font tout pour brouiller les cartes et piller les richesses du Congo, qui sèment la panique depuis plus de vingt ans en causant des millions de morts pour lesquels le monde civilisé n'a pas l'air de payer l'attention comme il le fait en Ukraine ou en Israël. La deuxième priorité, mettre fin immédiatement au coulage des recettes de l'État, l'argent qui sort par des voies irrégulières, afin de maximiser toutes les catégories de recettes financières publiques.Pour vous, la lutte contre la corruption est donc un dossier essentiel auquel doit s'attaquer le prochain président ?Le dossier central, inévitable, c'est celui-là : comment faire à très court terme pour mettre en place un audit qui ne va pas durer longtemps pour restructurer la Banque centrale, restructurer les douanes, restructurer les entreprises des économistes et les entreprises publiques qui sont des portefeuilles de l'État. De là, proviendra cet argent qui doit arriver à destination à la Caisse centrale. J'ai l'expérience à la Gécamines [Société générale des carrières et des mines] où j'ai travaillé pendant 22 ans. Nous avons restructuré la Gécamines à l'époque pour résoudre ce genre de problèmes. On peut restructurer ces grandes entités, très vite mettre en place des gens compétents. Très vite, trois mois après, les coulages sont stoppés.
En Algérie, Abdelmadjid Tebboune a changé de Premier ministre le 11 novembre. Nadir Larbaoui a remplacé à Aymen Benabderrahmane qui était en poste depuis juin 2021. Discret, ce dernier était la cible de critiques à peine voilées de la part du chef de l'État. Son successeur est un ancien diplomate, âgé de 74 ans, proche d'Abdelmadjid Tebboune. Il était jusque-là son directeur de cabinet au palais El-Mouradia. Ce revirement ministériel intervient à treize mois de l'élection présidentielle. Comment analyser ce changement ? Entretien avec Dalia Ghanem, analyste à l'European Union Institute for Security Studies (EUISS). RFI : Dalia Ghanem, la nomination de Nadir Larbaoui au poste de Premier ministre marque-t-elle le coup d'envoi de la campagne du président Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection ?Dalia Ghanem : Oui, absolument. Ce n'est pas une surprise parce que cela fait déjà quelques mois que le président Abdelmadjid Tebboune n'était pas très content avec son ancien ministre Aymen Benabderrahmane. Par contre, il y a une surprise sur le profil du nouveau Premier ministre. Il a une grande et belle carrière de diplomate. Avant cela, il a été directeur du cabinet. On dit que c'est l'homme de confiance du président Abdelmadjid Tebboune. Donc, il n'a pas le profil qu'on peut attendre. Certains lui reprochent déjà de ne pas connaître assez bien les dossiers de la politique algérienne intérieure. Mais je pense qu'il faut donner quand même sa chance à Nadir Larbaoui.Vous le disiez, Nadir Larbaoui était jusque-là directeur de cabinet du président. Il était perçu comme un Premier ministre bis. Son arrivée à la primature signifie-t-elle qu'Abdelmadjid Tebboune souhaite désormais s'appuyer sur son clan à un an de la présidentielle ?Oui, je pense qu'on peut faire aussi cette lecture. Il n'a pas encore annoncé sa candidature, cela ne saurait tarder. Les élections présidentielles sont toujours des moments charnières en Algérie, surtout là un peu plus qu'avant. Il faut rappeler aussi qu'il y a eu le Hirak en 2019 [Mouvement populaire opposé à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat à la présidence], que Abdelmadjid Tebboune a été mal élu si j'ose dire. Depuis, la rue a changé d'opinion, mais il y a quand même encore la peur du renouveau de la contestation. Donc, effectivement, l'élection présidentielle est dans tous les esprits.Est-ce à dire que le nouveau Premier ministre va mettre l'accent sur l'économie et le social ?Absolument ! Je pense que la question sociale n'était pas au cœur du Hirak lorsqu'il a commencé. Mais si le Hirak devait revenir, la question sociale va être au cœur de ce Hirak. Et donc, Nadir Larbaoui a plusieurs dossiers qui l'attendent, notamment le pouvoir d'achat des Algériens, les investissements, les exportations et aussi ce qu'on appelle maintenant la raréfaction suspecte de certains produits. On a vu quand même beaucoup de produits alimentaires disparaître pour des raisons qu'on ignore. Et donc, il va falloir aussi restaurer la confiance notamment avec les entrepreneurs et les opérateurs économiques qui souffrent d'une bureaucratie très lourde. Il va falloir aussi rassurer les investisseurs étrangers. Mais la première mission sera de restaurer la confiance avec le citoyen algérien concernant surtout le pouvoir d'achat.Sur les événements à Gaza, l'Algérie a pris fait et cause pour le Hamas. Ce positionnement très marqué peut-il évoluer avec l'arrivée de cet ancien diplomate Nadir Larbaoui ?On entend dire de Larbaoui qu'il a une ligne très nationaliste. Je pense qu'il y a deux questions sur lesquelles Alger ne changera pas d'avis : c'est la cause palestinienne et la cause sahraouie [soutien au Front Polisario, mouvement de libération du Sahara occidental]. La politique étrangère de l'Algérie vis-à-vis de ces deux questions a toujours été très cohérente. Donc, il y aura un soutien inconditionnel à la cause palestinienne. Maintenant, quelle forme il va prendre ? Tout dépendra aussi de l'évolution de la situation à Gaza, mais aussi de la position des voisins arabes sur la question.Mais est-ce que cette position radicale de l'Algérie sur ce sujet ne fragilise-t-elle pas le pays sur un plan international ?Je pense que ce n'est pas une question que le leadership algérien se pose, c'est-à-dire comment va être perçu notre soutien inconditionnel à la Palestine. Il peut être, oui, effectivement comme vous avez employé le mot « radical ». Je pense qu'ils vont garder cette ligne, même si cela doit mettre mal à l'aise ou mettre en péril leur relation avec d'autres pays occidentaux, mais pas que. Il y a d'autres pays arabes aussi qui n'ont pas la même ligne, en tout cas pas aussi radicale. Mais je pense qu'Alger ne changera pas d'avis sur cette question palestinienne.
durée : 00:03:48 - Demain l'éco - par : Annabelle Grelier - La loi Climat et Résilience prévoit de limiter les surfaces construites, à travers le dispositif Zéro Artificialisation Nette. Mal compris par les élus, ce dispositif peine parfois à se mettre en place. L'ONG Bleu Versant, basée à la Rochelle, les aide depuis 10 ans à désimperméabiliser les sols.
Un texte qu'on pourrait dénommer « restauration de la nature » provoque des tensions entre eurodéputés. D'un côté, ce texte souhaite instaurer l'obligation de restaurer les surfaces terrestres et les fonds marins dégradés. L'idée de base de ce texte législatif est de conclure que les technologies à elles seules ne pourront pas lutter contre les dégâts du réchauffement climatique et que donc nos écosystèmes et nos habitats naturels, comme des tourbières ou encore des dunes, sont et resteront nos principaux remparts contre le réchauffement climatique. Mais comme le constate la Commission européenne, 60 % des sols de l'Union européenne et 80 % des habitats naturels sont dégradés. Face à ce constat amer et chiffré, un certain nombre de pays, notamment du côté de l'Europe de l'Est, mais aussi des partis plutôt à droite, estiment que s'il faut évidemment restaurer la nature, cela ne doit pas se faire au prix d'un arrêt de mort de toute production économique, industrielle, forestière ou agricole en Europe. Le débat qui a lieu donc en ce moment au sein du Parlement européen montre qu'il y a un clivage politique entre ceux et celles qui estiment qu'il est 0 h -5 et qu'il ne faut donc pas procrastiner avec des mesures drastiques à prendre pour lutter contre ce réchauffement climatique. Et puis, de l'autre côté, ceux et celles qui estiment que cette avalanche de textes va trop vite, va trop fort. Donc, oui, les deux camps se regardent en ce moment en chiens de faïence. En fait, ce débat sur le climat est extrêmement intéressant aussi sur le plan du clivage politique, car jusqu'à présent, en Europe, la voie du compromis était la voie habituelle pour voter ce genre de texte. Or, ici, on est parti sur la voie de la polarisation entre les extrêmes de droite et de gauche, exactement comme aux États-Unis, avec les dégâts que l'on connaît sur la qualité de la vie démocratique. Et d'ailleurs, la preuve de cette radicalisation des extrêmes, c'est que certains députés européens de gauche ne se privent pas déjà d'annoncer par médias interposés que si le texte sur la restauration de la nature n'est pas voté, c'est simple, la gauche barrera la route aux textes portant sur, par exemple, la réduction des pesticides. Et donc le résultat du vote nous dira si le beau mot de la langue française « compromis » aura eu gain de cause ou pas. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
durée : 00:38:43 - Le Temps du débat d'été - par : Emmanuel Laurentin - La proposition de règlement sur la restauration de la nature, présentée en juin 2022 par la Commission, fixe comme ambition la restauration de tous les écosystèmes dégradés d'ici à 2050. Mais la bataille dans les institutions est difficile. Comment parvenir à un consensus ambitieux pour la nature ? - invités : Saskia Bricmont Eurodéputée belge Les Verts/ALE; Pierrick Horel Secrétaire Général des Jeunes agriculteurs, éleveur bovin et cultivateur de blé tendre et de foin dans les Alpes de Haute-Provence; Gilles Bœuf Biologiste, professeur à Sorbonne Université, président du Centre d'études et d'expertise en biomimétisme (CEEBIOS) et professeur invité au Collège de France.
Dans cet extrait, Florent Loyseau de Grandmaison analyse le fonctionnement de la procédure disciplinaire ordinale, à partir de son expérience d'instructeur.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Tout le monde peut-il restaurer un objet ou une œuvre d'art ? Eh bien non ! Mais ça, on en parlera plus en détail dans quelques jours dans un entretien en compagnie de Sigi de l'Operatorium, une conservatrice-restauratrice des arts graphiques. En attendant, je vous propose de voir avec elle en détail comment fait-on pour faire restaurer un objet par un restaurateur-conservateur, avec un cas pratique : le journal intime de Jedusor, alias Voldemort dans Harry Potter ! Bonne écoute ! Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
{REDIFFUSION} de l'épisode du 17 septembre 2021ATTENTION : ces informations ne remplacent en aucun cas une consultation chez le médecin. ***Série Best-Of***Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Coaching Respiration Jean-Marie Defossez, expert en physiologie, initiateur de la coach-respiration® et auteur.Le nerf vague qui est au cœur de la communication entre le cerveau et nos organes internes est doté d'un incroyable pouvoir et s'étend depuis le crâne à de nombreux organes du corps. Il contrôle tous les systèmes d'auto-réparation, de guérison et de protection du corps.Nous avions déjà fait avec Jean-Marie Defossez le podcast #114 sur le nerf vague comme anti-inflammatoire naturel que je vous conseille de réécouter si vous le souhaitez.Passons à la pratique avec la coach-respiration® et ses outils anti-stress. Les bénéfices sont nombreux et notamment pour se sentir puissamment en lien et de manière sereine à soi, aux autres et au monde.Episode #3 Série RespirationAvec cette deuxième séance d'exercices pour vous permettre d'accéder à la libération respiratoire avec des effets anti-stress et anti-inflammatoire, découvrez la coach-respiration du chat ! Écoutez les trois prochains épisodes pour profiter de l'ensemble de la technique coach-respiration®.Installez-vous confortablement et c'est parti pour la pratique !Qui est mon invité de la semaine, Jean-Marie Defossez ?Jean-Marie Desfossez est expert en physiologie, initiateur de la coach-respiration® et auteur de plusieurs livres sur le sujet dont le dernier aux Éditions Jouvence : «Être en bonne santé grâce au nerf vague» Retrouvez le sur son site : www.coach-respiration.comInscrivez-vous à la merveilleuse Newsletter Métamorphose ici pour rester en lien https://www.metamorphosepodcast.com/ Soutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu MétamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify /Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et des surprises ;-)InstagramFacebookPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Décrié et pourtant indétrônable, Gianni Infantino a entamé jeudi 16 mars un nouveau mandat à la tête de la Fifa, qu'il dirige depuis 2016, multipliant les chantiers au risque d'agacer et parfois de renoncer. "Restaurer l'image de la Fifa" et "rendre le football réellement mondial": l'ambition de l'Italo-Suisse de 52 ans tient dans ces deux phrases, martelées depuis des années et par lesquelles il se pose en garant de l'intégrité comme de l'égalité des chances dans le sport le plus populaire au monde. Sans les scandales qui ont emporté fin 2015 son prédécesseur Sepp Blatter, puis l'ancien président de l'UEFA Michel Platini, qui semblait assuré de lui succéder, peu d'observateurs auraient misé sur ce juriste sans passé sportif pour diriger l'instance de Zurich. Sur le Fil dresse le portrait devenu l'un des hommes les plus puissants de la planète foot. Sur le terrain: Coralie Febvre, journaliste à l'AFP à Lausanne (Suisse), chargée de la couverture des instances sportives internationales. Réalisation: Mario Lawson Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez ce genre de sujet, n'hésitez pas à écouter notre playlist "Sport" . Et pour nous encourager, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée
A l'instar du cinéma et du musée, le restaurant est un lieu culturel. Culturel car il s'y joue à chaque service l'expression d'une créativité, la représentation d'un monde à travers un langage codifié et la transmission sensible de partis pris. Mais être un lieu culturel n'empêche pas au restaurant d'être également un lieu de transactions économiques sous haute tension. Et c'est bien en cela que le restaurant est aussi, un grand décor à maintenir en place, un environnement soumis à une grande pression, pour celles et ceux qui travaillent en coulisses.Dans des lieux souvent exigus où une mise en place en chasse une autre, les services se succèdent, au rythme du coup de feu et de la brigade, le tout en horaires décalés et dans des conditions physiques difficiles. Pour couronner le tout, comme on a pu le voir dans le premier épisode : la starification des chefs dans un secteur historiquement majoritairement masculin renforce un système patriarcal dans lequel règne encore une ambiance viriliste et tyrannique. Ces violences en cuisine ont longtemps été présentées comme un horizon indépassable dans le métier. Mais de cet état d'esprit “c'est comme ça et pas autrement”, une jeune garde de cuisiniers et cuisinières n'en veut plus. Pour en savoir plus, Émilie Laystary a tendu le micro à Justine Pruvot, cheffe indépendante qui fait partie de Bondir.e, une association de femmes cheffes qui œuvre à faire du secteur de la restauration un environnement plus sain, ainsi qu'à Camille Guillaud, restauratrice qui a ouvert, avec son compagnon Alessandro Candido, le restaurant Candide (Paris), qui a choisi de réduire son nombre de services pour améliorer la qualité de vie au travail de ses équipes.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.