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Revue de presse Afrique
À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

Revue de presse Afrique
À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Niger: 2 ans après le putsch, où va le pays?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 20:00


2 ans après le coup d'État au Niger. Quel bilan pour les militaires au pouvoir ? Comment percevez-vous la situation de l'ancien président Mohamed Bazoum toujours détenu ? Que vous inspire la trajectoire actuelle du pays ?

L'entretien de Sonia Mabrouk
Reconnaissance d'un État palestinien : «Il ne faudrait pas que la France apparaisse comme le pays des idiots utiles», estime David Lisnard

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 11:51


Invité : -David Lisnard, maire de Cannes et président de Nouvelle Énergie Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Israël: face au contexte politique, de plus en plus d'Israéliens décident de quitter le pays

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:30


Près de 80 000 Israéliens ont quitté leur pays l'an dernier. Un record, alors que le sujet a longtemps été tabou en Israël. Guerre à Gaza, atteintes à la démocratie et plus récemment la guerre de 12 jours contre l'Iran poussent de plus en plus d'habitants à déménager à l'étranger. De notre envoyée spéciale de retour de Tel Aviv, Justine Fontaine Hanna Kahana va avoir 90 ans dans quelques jours. Elle est née ici, avant même la création de l'État d'Israël. Une fois adulte, elle a travaillé dans des ministères, a fait l'armée et fondé une famille. Mais depuis quelques années, elle n'est plus du tout d'accord avec la politique menée par le gouvernement actuel. Et maintenant, elle en est sûre, elle veut partir : « ​​​​​​Je déteste ce que je crois savoir des actions de l'armée israélienne à Gaza et dans les territoires occupés ». Elle ne veut pas participer à cela, dit-elle, alors Hanna est en train de faire les démarches pour déménager : « Au Portugal, à Porto ». « Y aller quand ici c'est trop dangereux » Elle a des amis là-bas. Elle a obtenu un passeport européen, autrichien plus précisément, il y a deux mois, parce que c'était le pays de ses parents. Elle a convaincu son fils, un jeune retraité, mais certains de ses petits-enfants hésitent encore. « Je ne peux pas faire ça seule. Et mon fils est lié à ses enfants, alors ce n'est pas facile. Je ne sais pas si je vais déménager, car je suis peut-être trop vieille et je n'aurai peut-être pas le temps de le faire. Nous allons acheter une maison ou un appartement pour nous tous, pour y aller quand ici c'est trop dangereux. Ou pour déménager tout à fait. Moi, je voudrais vraiment déménager, quitter le pays. On va le faire. Je le crois, j'espère. » Elle et son fils doivent décider la semaine prochaine quel appartement ils vont acheter. Le contexte politique comme déclencheur Hanna Kahana n'est pas à la seule à vouloir partir. Silvia Brand est notaire à Tel Aviv, spécialisée dans les démarches entre Israël et le Portugal : « Les Israéliens ont toujours aimé avoir une deuxième nationalité. Pour avoir le choix. Puis le 7-Octobre et ensuite la guerre avec l'Iran ont agi comme des déclencheurs : cela a poussé plus de gens à s'intéresser à l'émigration vers le Portugal ». Ses clients ont généralement moins de 40 ou 50 ans et sont surtout des gens aisés et diplômés. Son propre fils, lui, est beaucoup plus jeune, mais il a décidé de partir lui aussi : « Il habite Madrid. Il a 19 ans. Et il est très content là-bas, il n'a pas envie de rentrer ». L'an dernier, les gens qui ont quitté Israël ont été plus nombreux que ceux qui ont décidé de s'y installer. À lire aussiIsraël: pourquoi les ultraorthodoxes refusent toujours le service militaire après deux ans de guerre à Gaza

Revue de presse Afrique
À la Une: des candidats à la présidentielle du Cameroun à ne plus savoir qu'en faire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:25


Pas moins de 81 candidatures enregistrées pour la présidentielle d'octobre : une « inflation record », pour Jeune Afrique, une « pluie de candidatures », selon Cameroon Tribune, ou une « augmentation inédite », chez le Journal du Cameroun. Quel que soit le terme choisi, tous s'accordent à le dire : un nombre particulièrement élevé de personnalités se verraient bien sûr le fauteuil présidentiel. Et des vocations se sont révélées jusqu'à la dernière minute ou presque : Cameroon Tribune raconte ainsi comment la direction générale des élections a vibré toute la journée de lundi au rythme des dépôts, dans « une véritable ambiance de ruche », alors que « pas moins d'une vingtaine de personnalités, candidats et mandataires de candidats, ont pris d'assaut les lieux ».  Face à ce nombre qu'il juge carrément « exorbitant », Aujourd'hui au Faso s'interroge : « Faut-il en rire, ou se lamenter ? ». Et surtout, « tous sont-ils vraiment présidentiables ? ». À cette question, JA a une réponse toute trouvée, puisque pour le magazine, il y a « une certitude : très peu [de dossiers] seront validés ». Et le Journal du Cameroun rappelle ainsi qu'en 2018, sur « 28 candidatures déposées à l'étape initiale, (…) neuf ont été » approuvées. Or, cette année, le couperet pourrait être encore plus tranchant : « le législateur camerounais a multiplié les mesures visant à faire disparaître les candidatures fantaisistes », rappelle ainsi JA, grâce notamment à de strictes conditions financières. À lire aussiCameroun: le nombre record de candidatures à la présidentielle fait débat Des profils extrêmement variés  « Ancien chef de gouvernement, ex-ministres, hommes ou femmes d'affaires, pour certains de jeunes loups de la politique, d'autre des dinosaures bien installés », comme Paul Biya, Maurice Kamto ou Cabral Libii, énumère Jeune Afrique, c'est bien simple : « jamais, au Cameroun, pareille diversité n'avait été observée dans les dossiers de candidature déposés devant les instances électorales » pour la présidentielle. Une seule constante relie l'immense majorité de ces personnalités : ce sont quasiment tous des hommes, puisque, note le Journal du Cameroun, « les candidatures masculines dominent, avec 74 figures au compteur » pour seulement sept femmes, dont six tentent leur chance pour la première fois.  Comment analyser cette flambée ? Le titre camerounais estime qu'on pourrait y voir « l'impatience de certains citoyens à voir enfin une alternance au sommet de l'État », après plus de quatre décennies sous la houlette d'un Paul Biya allant sur son 93ème anniversaire. Mais cette explosion indique surtout « l'instabilité et les fissures de la démocratie camerounaise », juge le journal. D'autant qu'on observe de multiples candidatures au sein de plusieurs partis, qui « dévoilent leurs discordances ». Voilà, ironise Aujourd'hui au Faso, « une opposition en désordre de bataille ». Mais qui pourrait rentrer dans les rangs après le passage au « tamis » de l'Elecam : rendez-vous le 2 août pour connaître la liste provisoire des candidatures officiellement reconnues. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: près de 80 dossiers de candidatures ont été déposés Nouveau retrait d'une instance internationale pour les États-Unis Du Donald « Trump tout craché » soupire Le Pays : Washington se retire de l'Unesco, comme elle l'avait déjà fait en 2018, lors du précédent mandat du magnat. Pourquoi ? En raison d'un « prétendu parti pris contre Israël » et d'une « orientation idéologique jugée incompatible avec [la] politique étrangère » américaine, dénonce Actu Cameroun. « Tout le monde est donc prévenu », s'agace Le Pays : l'administration Trump « ne cautionne pas toute mesure ou décision qui va à l'encontre de [son] chouchou Israël, (…) et tous ceux qui l'ont osé en ont pris pour leur grade ».  C'est aussi une attaque de plus contre les instances internationales, après le démantèlement en début d'année de l'USAID et ses conséquences dramatiques. Le Monde Afrique se penche mercredi matin sur le cas de Madagascar où, dans l'ouest, écrit le quotidien, « un millier de paysans » ont été « abandonnés, après le retrait de l'aide américaine ». Une décision politique, administrative, mais bien concrète pour la population, comme ce paysan qui, raconte le journal, « ignore qui est Donald Trump, mais sait qu'au mois de février, tout, pour lui, s'est arrêté : la promesse d'une maison en dur, des semences pour cinq ans, des engrais, du matériel agricole » mais aussi « le centre de santé et l'école pour ses enfants ». Des promesses qui l'ont attiré, lui et des centaines d'autres paysans, dans cette province malgache. Le deal était simple : quitter l'aire protégée où il était installé, grâce à une opération de relocalisation financée par USAID, pour mettre fin à la déforestation. Les déménagements ont eu lieu, la sensibilisation aussi, puis plus rien, conclut, amer, ce paysan : « ils nous ont annoncé la coupure des financements. Et ils ont disparu ». À lire aussiLes États-Unis annoncent leur retrait de l'Unesco, une décision «regrettable» pour l'organisation

Reportage international
Israël: face au contexte politique, de plus en plus d'Israéliens décident de quitter le pays

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:30


Près de 80 000 Israéliens ont quitté leur pays l'an dernier. Un record, alors que le sujet a longtemps été tabou en Israël. Guerre à Gaza, atteintes à la démocratie et plus récemment la guerre de 12 jours contre l'Iran poussent de plus en plus d'habitants à déménager à l'étranger. De notre envoyée spéciale de retour de Tel Aviv, Justine Fontaine Hanna Kahana va avoir 90 ans dans quelques jours. Elle est née ici, avant même la création de l'État d'Israël. Une fois adulte, elle a travaillé dans des ministères, a fait l'armée et fondé une famille. Mais depuis quelques années, elle n'est plus du tout d'accord avec la politique menée par le gouvernement actuel. Et maintenant, elle en est sûre, elle veut partir : « ​​​​​​Je déteste ce que je crois savoir des actions de l'armée israélienne à Gaza et dans les territoires occupés ». Elle ne veut pas participer à cela, dit-elle, alors Hanna est en train de faire les démarches pour déménager : « Au Portugal, à Porto ». « Y aller quand ici c'est trop dangereux » Elle a des amis là-bas. Elle a obtenu un passeport européen, autrichien plus précisément, il y a deux mois, parce que c'était le pays de ses parents. Elle a convaincu son fils, un jeune retraité, mais certains de ses petits-enfants hésitent encore. « Je ne peux pas faire ça seule. Et mon fils est lié à ses enfants, alors ce n'est pas facile. Je ne sais pas si je vais déménager, car je suis peut-être trop vieille et je n'aurai peut-être pas le temps de le faire. Nous allons acheter une maison ou un appartement pour nous tous, pour y aller quand ici c'est trop dangereux. Ou pour déménager tout à fait. Moi, je voudrais vraiment déménager, quitter le pays. On va le faire. Je le crois, j'espère. » Elle et son fils doivent décider la semaine prochaine quel appartement ils vont acheter. Le contexte politique comme déclencheur Hanna Kahana n'est pas à la seule à vouloir partir. Silvia Brand est notaire à Tel Aviv, spécialisée dans les démarches entre Israël et le Portugal : « Les Israéliens ont toujours aimé avoir une deuxième nationalité. Pour avoir le choix. Puis le 7-Octobre et ensuite la guerre avec l'Iran ont agi comme des déclencheurs : cela a poussé plus de gens à s'intéresser à l'émigration vers le Portugal ». Ses clients ont généralement moins de 40 ou 50 ans et sont surtout des gens aisés et diplômés. Son propre fils, lui, est beaucoup plus jeune, mais il a décidé de partir lui aussi : « Il habite Madrid. Il a 19 ans. Et il est très content là-bas, il n'a pas envie de rentrer ». L'an dernier, les gens qui ont quitté Israël ont été plus nombreux que ceux qui ont décidé de s'y installer. À lire aussiIsraël: pourquoi les ultraorthodoxes refusent toujours le service militaire après deux ans de guerre à Gaza

Revue de presse Afrique
À la Une: des candidats à la présidentielle du Cameroun à ne plus savoir qu'en faire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:25


Pas moins de 81 candidatures enregistrées pour la présidentielle d'octobre : une « inflation record », pour Jeune Afrique, une « pluie de candidatures », selon Cameroon Tribune, ou une « augmentation inédite », chez le Journal du Cameroun. Quel que soit le terme choisi, tous s'accordent à le dire : un nombre particulièrement élevé de personnalités se verraient bien sûr le fauteuil présidentiel. Et des vocations se sont révélées jusqu'à la dernière minute ou presque : Cameroon Tribune raconte ainsi comment la direction générale des élections a vibré toute la journée de lundi au rythme des dépôts, dans « une véritable ambiance de ruche », alors que « pas moins d'une vingtaine de personnalités, candidats et mandataires de candidats, ont pris d'assaut les lieux ».  Face à ce nombre qu'il juge carrément « exorbitant », Aujourd'hui au Faso s'interroge : « Faut-il en rire, ou se lamenter ? ». Et surtout, « tous sont-ils vraiment présidentiables ? ». À cette question, JA a une réponse toute trouvée, puisque pour le magazine, il y a « une certitude : très peu [de dossiers] seront validés ». Et le Journal du Cameroun rappelle ainsi qu'en 2018, sur « 28 candidatures déposées à l'étape initiale, (…) neuf ont été » approuvées. Or, cette année, le couperet pourrait être encore plus tranchant : « le législateur camerounais a multiplié les mesures visant à faire disparaître les candidatures fantaisistes », rappelle ainsi JA, grâce notamment à de strictes conditions financières. À lire aussiCameroun: le nombre record de candidatures à la présidentielle fait débat Des profils extrêmement variés  « Ancien chef de gouvernement, ex-ministres, hommes ou femmes d'affaires, pour certains de jeunes loups de la politique, d'autre des dinosaures bien installés », comme Paul Biya, Maurice Kamto ou Cabral Libii, énumère Jeune Afrique, c'est bien simple : « jamais, au Cameroun, pareille diversité n'avait été observée dans les dossiers de candidature déposés devant les instances électorales » pour la présidentielle. Une seule constante relie l'immense majorité de ces personnalités : ce sont quasiment tous des hommes, puisque, note le Journal du Cameroun, « les candidatures masculines dominent, avec 74 figures au compteur » pour seulement sept femmes, dont six tentent leur chance pour la première fois.  Comment analyser cette flambée ? Le titre camerounais estime qu'on pourrait y voir « l'impatience de certains citoyens à voir enfin une alternance au sommet de l'État », après plus de quatre décennies sous la houlette d'un Paul Biya allant sur son 93ème anniversaire. Mais cette explosion indique surtout « l'instabilité et les fissures de la démocratie camerounaise », juge le journal. D'autant qu'on observe de multiples candidatures au sein de plusieurs partis, qui « dévoilent leurs discordances ». Voilà, ironise Aujourd'hui au Faso, « une opposition en désordre de bataille ». Mais qui pourrait rentrer dans les rangs après le passage au « tamis » de l'Elecam : rendez-vous le 2 août pour connaître la liste provisoire des candidatures officiellement reconnues. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: près de 80 dossiers de candidatures ont été déposés Nouveau retrait d'une instance internationale pour les États-Unis Du Donald « Trump tout craché » soupire Le Pays : Washington se retire de l'Unesco, comme elle l'avait déjà fait en 2018, lors du précédent mandat du magnat. Pourquoi ? En raison d'un « prétendu parti pris contre Israël » et d'une « orientation idéologique jugée incompatible avec [la] politique étrangère » américaine, dénonce Actu Cameroun. « Tout le monde est donc prévenu », s'agace Le Pays : l'administration Trump « ne cautionne pas toute mesure ou décision qui va à l'encontre de [son] chouchou Israël, (…) et tous ceux qui l'ont osé en ont pris pour leur grade ».  C'est aussi une attaque de plus contre les instances internationales, après le démantèlement en début d'année de l'USAID et ses conséquences dramatiques. Le Monde Afrique se penche mercredi matin sur le cas de Madagascar où, dans l'ouest, écrit le quotidien, « un millier de paysans » ont été « abandonnés, après le retrait de l'aide américaine ». Une décision politique, administrative, mais bien concrète pour la population, comme ce paysan qui, raconte le journal, « ignore qui est Donald Trump, mais sait qu'au mois de février, tout, pour lui, s'est arrêté : la promesse d'une maison en dur, des semences pour cinq ans, des engrais, du matériel agricole » mais aussi « le centre de santé et l'école pour ses enfants ». Des promesses qui l'ont attiré, lui et des centaines d'autres paysans, dans cette province malgache. Le deal était simple : quitter l'aire protégée où il était installé, grâce à une opération de relocalisation financée par USAID, pour mettre fin à la déforestation. Les déménagements ont eu lieu, la sensibilisation aussi, puis plus rien, conclut, amer, ce paysan : « ils nous ont annoncé la coupure des financements. Et ils ont disparu ». À lire aussiLes États-Unis annoncent leur retrait de l'Unesco, une décision «regrettable» pour l'organisation

Revue de presse Afrique
À la Une: turbulences au sein du Parti démocratique gabonais

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 3:45


Ce lundi 21 juillet aurait pourtant dû être un jour de fête, ou au moins à marquer d'une pierre blanche, pour le Parti démocratique gabonais de l'ancien président Ali Bongo : une véritable « réunion stratégique » était prévue, rappelle Gabon Media Time, « visant à relancer la dynamique interne » de la formation, « en prélude aux échéances électorales à venir ». Dit plus clairement, abonde Le Pays, l'ex-parti au pouvoir « tente de se réorganiser pour son grand retour dans une arène politique en pleine recomposition ». Affaibli par le coup d'État à l'encontre d'Ali Bongo en 2023, la formation ambitionne de revenir sur la scène politique, bon an mal an. Mais elle n'est pas la seule, note Gabon Review : « l'homme que l'on croyait politiquement défait, effacé, exilé à jamais dans les marges de l'histoire nationale, revient. » Car Ali Bongo a annoncé, en fin de semaine dernière, reprendre la présidence du parti, de Londres, où il vit désormais. À lire aussiGabon: les cadres pro-Bongo et la nouvelle direction du parti se disputent le contrôle du siège du PDG Les crispations éclatent au grand jour  Les crispations se sont alors éclatées au grand jour et cela s'est particulièrement vu ce lundi, lorsque les fidèles d'Ali Bongo, dirigés par son dauphin désigné Ali Akbar Onanga, ont été empêchés de se réunir au siège du parti par la nouvelle direction du PDG, élue lors d'un congrès en janvier dernier et emmenée par Blaise Louembé. L'Union a beau minimiser en parlant d'une « situation (…) incertaine », pour Le Pays, c'est justement certain : la formation est « miné[e] par des luttes intestines qui amènent » même le journal à « s'interroger sur son avenir. » Et Gabon Actu va dans le même sens : le parti « apparaît plus que jamais divisé. »  Or, le PDG ne peut pas vraiment se permettre de telles querelles internes : à ce stade, il « joue sa survie », martèle Gabon Media Time. Il faut dire, rappelle Le Pays, que la formation a déjà été « beaucoup fragilisé[e] » par l'après coup d'État, lorsqu'elle a subi « une véritable saignée avec des démissions en cascades. » Plusieurs cadres, « et pas des moindres », insiste encore le titre burkinabè, « n'ont pas hésité à quitter le navire, en le laissant dans le creux de la vague. » En plus de ces défections, « les positions divergentes », les « exclusions réciproques, les réunions concurrentes, les déclarations antagonistes » continuent « d'affaiblir » ce parti historique, opine Gabon Review. À lire aussiGabon: bataille de succession au sein du Parti démocratique gabonais Jusqu'où l'escalade peut-elle aller ?  Du Pays à Gabon Review, on emploie le même terme : celui d'une possible « implosion » dont les actuelles tensions ne seraient que les premiers symptômes. Même analyse pour Gabon Actu pour qui « la bataille du siège » lundi « semble à s'y méprendre n'être que la face visible de l'iceberg », qui pourrait bien « préfigure[r] une autre bataille, sur le terrain judiciaire cette fois-ci, au bout de laquelle l'ancien parti au pouvoir pourrait sortir complètement exsangue et groggy ». Pour le journal, ce contexte « hypothèque toutes chances de participation du PDG aux prochaines échéances électorales », prévues cette année.  Mais en réalité, analyse Gabon Review, l'enjeu est ailleurs : « il se situe dans le temps long ». Et c'est peut-être le fruit d'une tactique mûrement réfléchie par Ali Bongo : s'agirait-il, s'interroge le journal, d'une « stratégie pour peser à nouveau sur le destin national ? » Pour Le Pays, il y a lieu de le penser : « la volonté de Bongo-fils de garder la haute main sur son parti dans l'espoir de maintenir son influence sur la scène politique gabonaise » est « la preuve (…) qu'il est loin d'avoir digéré sa perte de pouvoir, encore moins d'en avoir fait le deuil », diagnostique le titre. Car parmi les multiples scénarios possibles, il y en a un, imagine Gabon Review, dans lequel, « à la faveur d'un affaiblissement du pouvoir central, d'une faille institutionnelle, ou d'un retournement d'alliances, l'ancien président pourra redevenir acteur, sinon roi ». Faute d'avoir conservé le pouvoir, Ali Bongo tente au moins « d'en garder la matrice », croit savoir le journal, qui conclut : « Ali Bongo n'a peut-être pas dit son dernier mot ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: turbulences au sein du Parti démocratique gabonais

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 3:45


Ce lundi 21 juillet aurait pourtant dû être un jour de fête, ou au moins à marquer d'une pierre blanche, pour le Parti démocratique gabonais de l'ancien président Ali Bongo : une véritable « réunion stratégique » était prévue, rappelle Gabon Media Time, « visant à relancer la dynamique interne » de la formation, « en prélude aux échéances électorales à venir ». Dit plus clairement, abonde Le Pays, l'ex-parti au pouvoir « tente de se réorganiser pour son grand retour dans une arène politique en pleine recomposition ». Affaibli par le coup d'État à l'encontre d'Ali Bongo en 2023, la formation ambitionne de revenir sur la scène politique, bon an mal an. Mais elle n'est pas la seule, note Gabon Review : « l'homme que l'on croyait politiquement défait, effacé, exilé à jamais dans les marges de l'histoire nationale, revient. » Car Ali Bongo a annoncé, en fin de semaine dernière, reprendre la présidence du parti, de Londres, où il vit désormais. À lire aussiGabon: les cadres pro-Bongo et la nouvelle direction du parti se disputent le contrôle du siège du PDG Les crispations éclatent au grand jour  Les crispations se sont alors éclatées au grand jour et cela s'est particulièrement vu ce lundi, lorsque les fidèles d'Ali Bongo, dirigés par son dauphin désigné Ali Akbar Onanga, ont été empêchés de se réunir au siège du parti par la nouvelle direction du PDG, élue lors d'un congrès en janvier dernier et emmenée par Blaise Louembé. L'Union a beau minimiser en parlant d'une « situation (…) incertaine », pour Le Pays, c'est justement certain : la formation est « miné[e] par des luttes intestines qui amènent » même le journal à « s'interroger sur son avenir. » Et Gabon Actu va dans le même sens : le parti « apparaît plus que jamais divisé. »  Or, le PDG ne peut pas vraiment se permettre de telles querelles internes : à ce stade, il « joue sa survie », martèle Gabon Media Time. Il faut dire, rappelle Le Pays, que la formation a déjà été « beaucoup fragilisé[e] » par l'après coup d'État, lorsqu'elle a subi « une véritable saignée avec des démissions en cascades. » Plusieurs cadres, « et pas des moindres », insiste encore le titre burkinabè, « n'ont pas hésité à quitter le navire, en le laissant dans le creux de la vague. » En plus de ces défections, « les positions divergentes », les « exclusions réciproques, les réunions concurrentes, les déclarations antagonistes » continuent « d'affaiblir » ce parti historique, opine Gabon Review. À lire aussiGabon: bataille de succession au sein du Parti démocratique gabonais Jusqu'où l'escalade peut-elle aller ?  Du Pays à Gabon Review, on emploie le même terme : celui d'une possible « implosion » dont les actuelles tensions ne seraient que les premiers symptômes. Même analyse pour Gabon Actu pour qui « la bataille du siège » lundi « semble à s'y méprendre n'être que la face visible de l'iceberg », qui pourrait bien « préfigure[r] une autre bataille, sur le terrain judiciaire cette fois-ci, au bout de laquelle l'ancien parti au pouvoir pourrait sortir complètement exsangue et groggy ». Pour le journal, ce contexte « hypothèque toutes chances de participation du PDG aux prochaines échéances électorales », prévues cette année.  Mais en réalité, analyse Gabon Review, l'enjeu est ailleurs : « il se situe dans le temps long ». Et c'est peut-être le fruit d'une tactique mûrement réfléchie par Ali Bongo : s'agirait-il, s'interroge le journal, d'une « stratégie pour peser à nouveau sur le destin national ? » Pour Le Pays, il y a lieu de le penser : « la volonté de Bongo-fils de garder la haute main sur son parti dans l'espoir de maintenir son influence sur la scène politique gabonaise » est « la preuve (…) qu'il est loin d'avoir digéré sa perte de pouvoir, encore moins d'en avoir fait le deuil », diagnostique le titre. Car parmi les multiples scénarios possibles, il y en a un, imagine Gabon Review, dans lequel, « à la faveur d'un affaiblissement du pouvoir central, d'une faille institutionnelle, ou d'un retournement d'alliances, l'ancien président pourra redevenir acteur, sinon roi ». Faute d'avoir conservé le pouvoir, Ali Bongo tente au moins « d'en garder la matrice », croit savoir le journal, qui conclut : « Ali Bongo n'a peut-être pas dit son dernier mot ». 

HVF - Histoires Vraies et Flippantes
la VÉRITÉ derrière cette DISPARITION a HORRIFIÉ le pays : Le cas Catalina Gutierrez

HVF - Histoires Vraies et Flippantes

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 43:36


En Juillet 2024, Catalina Gutierrez disparaît alors qu'elle se rend au Bowling. Rapidement, sa disparition mystérieuse devient une affaire criminelle qui va horrifier le pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: espoirs de paix et doutes persistants après la déclaration de principe signée par la RDC et l'AFC/M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 3:32


Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ».  « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays.    Un accord à transposer sur le terrain   Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ».  D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa.  La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune  Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA.  Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région.    Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine   El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers.  Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.  

L'invité politique
États-Unis : « La liberté d'enseignement est menacée et le pays semble évoluer vers un régime autoritaire », affirme Brian Sandberg

L'invité politique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 12:24


À la rentrée, l'université d'Aix-Marseille accueillera 31 chercheurs américains. Face aux menaces de suppression de milliards de dollars de subventions de recherche par l'administration Trump, les chercheurs américains ont postulé au programme Safe Place For Science pour bénéficier de la liberté académique de l'université du sud de la France. Invité de la matinale, Brian Sandberg, enseignant dans une université publique du Midwest, témoigne des effets de la politique antiscience de Donald Trump.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: espoirs de paix et doutes persistants après la déclaration de principe signée par la RDC et l'AFC/M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 3:32


Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ».  « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays.    Un accord à transposer sur le terrain   Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ».  D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa.  La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune  Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA.  Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région.    Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine   El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers.  Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.  

L'info en intégrale - Europe 1
Couvre-feu pour les mineurs : «La violence s'est répandue dans tout le pays», estime Jules Torres

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 11:15


Invités : - Jules Torres, journaliste politique au JDD - Georges Fenech, ancien magistrat, député honoraire du Rhône Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules du Sport
Les GG "contre-attaque" : Le Tour pourrait partir en Slovénie, le pays de Pogacar ! - 20/07

Les Grandes Gueules du Sport

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 7:36


La nouvelle séquence des Grandes Gueules du Sport ! Mises dans les cordes pendant toute l'émission, les GG prennent la main : ce sont eux qui choisissent leur débat !

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Aurore Bergé déterminé à combattre l'antisémitisme, qu'elle juge en «explosion» dans le pays

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 12:09


Chroniqueurs : - Gilles-William Goldnadel, avocat - Raphael Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'indéboulonnable Paul Biya au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 4:25


Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ».   Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ».  Des inquiétudes sur son état de santé  Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ».  En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC.  Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC   C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site.  La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ».  Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'indéboulonnable Paul Biya au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 4:25


Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ».   Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ».  Des inquiétudes sur son état de santé  Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ».  En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC.  Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC   C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site.  La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ».  Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».

L'invité politique
Budget 2026 : « La France est le pays avec le pire déficit de toute la zone euro », alerte Philippe Dessertine

L'invité politique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 12:38


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Emploi Rhénan - FB Elsass
GéoVino : neuf balades entre vignes, géologie et savoir-faire dans le pays de Ribeauvillé

Emploi Rhénan - FB Elsass

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 3:38


durée : 00:03:38 - Sentier Géovino avec l'OT Ribeauvillé-Riquewhir - Avec les sentiers GéoVino, le pays de Ribeauvillé propose une immersion unique au cœur du vignoble. Neuf parcours répartis dans onze communes invitent les promeneurs à découvrir les terroirs, la faune, la flore… Daniel Klack nous présente le projet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Grand reportage
Kerala: le «pays des dieux» englouti par les eaux

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 19:30


En Inde, le Kerala est appelé le « pays de Dieu lui-même » pour ses sublimes paysages aquatiques tropicaux. Il est aussi en première ligne face au changement climatique. Symbole de cette menace : Munroe Island, un archipel intérieur inexorablement englouti par les eaux. (Rediffusion) Premiers réfugiés climatiques du Kerala, plusieurs milliers d'habitants ont déjà quitté l'île qui se noie, comme on la surnomme ici. Ceux qui restent, cernés par les eaux, vivent dans des conditions de plus en plus éprouvantes. Le destin de ce bout de paradis est un avertissement. Cochin, la plus grande ville du Kerala, est, elle aussi, menacée par l'océan. Pour s'adapter à cette nouvelle donne climatique, beaucoup reste à faire. « Kerala : le "pays des dieux" englouti par les eaux », un Grand reportage de Côme Bastin. 

Prière du matin
« Au jour du Jugement, Tyr et Sidon et le pays de Sodome...» (Mt 11, 20-24)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 8:31


« Au jour du Jugement, Tyr et Sidon et le pays de Sodome seront traités moins sévèrement que vous » (Mt 11, 20-24)Médtation par Père Jean-Marie Petitclerc Chant Final : "Dona nobis pacem" de Messe en si BachRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participer à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Prière du matin : https://audmns.com/DwJysxvHalte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Le tour de France des régions : le pays basque vu par Olivier Guennec

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 6:00


Chaque jour, de 11 heures à 13 heures, Jean-Pierre Foucault reçoit des invités et des auditeurs pour débattre des sujets qui font la Une de l'actualité.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Israël: comment le pays en guerre bat des records sur les marchés financiers

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 3:28


Malgré un contexte géopolitique sous haute tension, l'économie israélienne affiche des résultats spectaculaires sur les marchés financiers. Portée par un secteur bancaire solide, une industrie de la défense en plein essor et un écosystème technologique résilient, Israël étonne les investisseurs du monde entier. Décryptage. Alors qu'Israël est engagé dans un conflit depuis près de deux ans, la bourse de Tel-Aviv connaît une dynamique sans précédent. L'indice TA-125 a atteint un record historique de 3138 points, avec une progression de 22 % depuis le début de l'année. Le shekel, la monnaie nationale, connaît lui aussi une performance remarquable, sa meilleure depuis plus de vingt ans. Une envolée qui contraste nettement avec la prudence observée sur les places financières européennes ou américaines. Selon Bloomberg, Tel-Aviv affiche une relative sérénité, preuve que les investisseurs font preuve d'une confiance inattendue envers l'économie israélienne. Banques, défense et technologie en ordre de marche Trois secteurs majeurs expliquent en partie cette dynamique. D'abord, le secteur bancaire. Les cinq principales banques israéliennes voient leurs actions bondir de 30 %, dopées par des taux d'intérêt élevés autour de 4,5 %, qui boostent leurs marges et attirent les investisseurs à la recherche de dividendes élevés. Bank Hapoalim, par exemple, vient d'annoncer un bénéfice record de 2,7 milliards de shekels. Ensuite, l'industrie de la défense connaît une croissance fulgurante, avec une hausse de 130 % en un an. Les exportations d'armement israéliennes battent des records, et les récents conflits ont servi de vitrine à des systèmes technologiques éprouvés, comme les boucliers antimissiles qui ont intercepté la quasi-totalité des attaques iraniennes. Enfin, le secteur technologique reste l'un des moteurs de l'économie israélienne. Rien que sur les six premiers mois de 2025, la « start-up nation » a levé 9,3 milliards de dollars, une hausse de 54 % par rapport au semestre précédent. Intelligence artificielle, cybersécurité : les innovations israéliennes, souvent testées en conditions réelles, séduisent les investisseurs internationaux. Une résilience fondée sur la diversification et l'habitude des crises Au-delà des chiffres, la performance de l'économie israélienne s'explique aussi par une résilience structurelle. Les investisseurs locaux, habitués aux tensions géopolitiques depuis des décennies, continuent de miser sur le long terme, convaincus que les chocs sont temporaires et que les fondamentaux économiques restent solides. L'économie israélienne s'est aussi diversifiée. Si la technologie reste un pilier, les secteurs bancaire, de la défense, des assurances et de l'immobilier contribuent, eux aussi, à la croissance. Enfin, paradoxalement, le contexte conflictuel a renforcé la position stratégique du pays. La destruction des capacités nucléaires iraniennes et l'affaiblissement des groupes hostiles ont, aux yeux des investisseurs, rendu Israël plus stable et plus attractif.

Revue de presse Afrique
À la Une: le président américain Donald Trump se tourne vers l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 4:04


« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ».  Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ».  Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ».  Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ».  De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique  L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: le Kenya partagé entre deuil et colère après la journée de Saba Saba

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 3:53


Cela fait 35 ans que, tous les 7 juillet, le pays commémore ce jour de 1990, durant lequel une foule immense s'est réunie contre le président Daniel Arap Moï. Plus de trois décennies plus tard, « l'esprit intrépide et sans tribu de Saba Saba a été ravivé chez les jeunes » écrit The Standard, et ce, malgré les tentatives des policiers « qui ont utilisé tout ce sur quoi ils ont pu mettre les mains – fil barbelé, herses, ruban de scène de crime – pour (…) paralyser le mouvement dans la capitale ». Il faut dire que cette année, la date anniversaire intervenait dans un contexte particulier, voire « brûlant et violent, » estime Aujourd'hui au Faso, marqué « depuis un mois » par l'agacement grandissant de « manifestants qui sont vent debout contre le pouvoir (…) qui a imposé des taxes drastiques, et dont les sécurocrates ont multiplié (…) les brutalités contre la population ».  Pour le Daily Nation, c'est simple : ce Saba Saba aura été « un rappel brutal du niveau de régression sous la férule de William Ruto ». Le journal kényan s'insurge particulièrement de l'alliance, selon lui « très visible » entre l'appareil de sécurité nationale et « des gangs criminels embauchés » par le pouvoir, une « incursion inquiétante, pointe le quotidien, dans le règne de la terreur et de l'anarchie, antithétiques de la démocratie et du respect des droits de l'Homme ». Accusées, aussi, par la commission kényane des droits humains, les autorités nient fermement d'avoir eu recours à des bandes armées.  Le fossé se creuse entre pouvoir et population C'est l'avis du Pays qui pointe que « les manifestations récurrentes » depuis un an, et la mise en place de nouvelles taxes, « sont le signe de la rupture de confiance » entre le peuple et ses dirigeants ; et le Standard renchérit : « la confiance entre les citoyens kényans et les policiers a été totalement épuisée par les récents événements, qui ont attiré la honte sur le pays au niveau international ». Car chaque manifestation, y compris le Saba Saba d'hier, est endeuillée par des dizaines de victimes… Dix morts au moins hier lundi… 19 fin juin… or, tance Le Pays, « la violence aveugle n'a jamais arrêté un peuple déterminé, bien au contraire ». Plutôt que de s'épuiser en dispositifs sécuritaires sophistiqués et en répressions meurtrières, le pouvoir ferait mieux de changer de stratégie et de « trouver des réponses adéquates aux préoccupations » de la population. Et le Daily Nation enfonce le clou : « un jour, ceux dont les mains sont tachées de sang apprendront que le crime ne paie pas ».  Des évolutions pour le football féminin sur le continent  C'est un article du Monde Afrique qui s'intéresse à cette discipline, à l'occasion de la CAN féminine au Maroc ! « Pas homogène sur l'ensemble du continent », le foot féminin connaît néanmoins « un essor spectaculaire, » s'enthousiasme le quotidien. Et, principal témoignage de cet essor, le nerf de la guerre : l'argent… avec des primes qui ont, raconte le Monde, « augmenté de manière substantielle » puisque l'équipe gagnante « empochera un million de dollars, soit le double de ce qu'avait perçu l'Afrique du Sud » lors de la précédente édition, en 2022.  On reste tout de même encore loin des chiffres côté masculin : pour 12 équipes féminines, la CAF distribuera près de trois millions et demi de dollars ; chez les hommes, pour 24 sélections, ce sont 21 millions de dollars distribués. À cela, il faut ajouter un autre problème, pointe le quotidien : « en Afrique, de nombreuses fédérations dépendent plus ou moins, économiquement, des États » - en clair, « le développement du football féminin (…) repose en partie sur les aides publiques ». Or, dans certains pays de culture patriarcale, « il n'est pas rare que (…) la pratique du football par les femmes ne soit pas toujours bien acceptée ». Il n'empêche : le mouvement est enclenché, « sur les 54 fédérations affiliées à la CAF, 47 ont aujourd'hui une sélection nationale 'A' féminine ». La balle est désormais dans le camp des États. 

Estelle Midi
Le dépit du jour – Jérôme Lavrilleux, chroniqueur : "On est le pays le plus taxé" - 04/07

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 2:44


Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Périco Légasse, journaliste. - Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.

Revue de presse Afrique
À la Une: le projet de nouvelle Constitution en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 2:53


« Le flou entourant les conditions d'éligibilité à la présidence de la République de Guinée se dissipe, peu à peu », écrit Guinéenews. Le mandat présidentiel sera fixé à sept ans, renouvelable une seule fois. Une « avancée majeure », selon Oyé Béavogui, ancien secrétaire général par intérim du Parti démocratique de Guinée – Rassemblement démocratique africain (PDG-RDA), proche du pouvoir. Selon lui, cet allongement du mandat présidentiel « offre aux dirigeants le temps nécessaire pour se consacrer aux vraies priorités du pays », rapporte Guinéematin. « Un mandat de cinq ans ne sert pas à grand-chose », renchérit Alhoussein Maganera Kaké, le coordinateur général de la Synergie GDM 2025, lui aussi proche du pouvoir. « Vous avez deux ans de campagne, puis, une fois élu, un an pour identifier les cadres et les nommer. Il vous reste à peine deux ans pour travailler. Et en deux ans, on ne peut rien faire », précise-t-il dans le Djely. Africaguinée retient, de son côté, que l'un des aspects cruciaux de ces dispositions réside « dans l'immunité civile et pénale accordée aux anciens présidents pour les actes commis durant l'exercice régulier de leurs fonctions ». Mamadi Doumbouya, candidat ? Il s'était engagé à ne pas se représenter, mais la perspective inquiète Ibrahima Diallo, membre du Front national pour la défense de la Constitution. Elle remettrait « en cause la crédibilité et la légitimité de tout le processus, quelle que soit la qualité du texte proposé. Notre énergie collective doit désormais être dirigée vers un seul objectif : empêcher la candidature » du président de la transition, explique-t-il dans un entretien à Guinée7. Dans son éditorial, le site d'informations burkinabè Wakat Sera ironise : « Ainsi donc, sauf tsunami, Mamadi Doumbouya se présentera à la prochaine élection présidentielle », tout en rappelant que le président de la transition s'est engagé à ne pas se présenter. Jeune Afrique se montre tout aussi dubitatif sur la position qu'adoptera le général, « ce mandat allongé servira-t-il à Mamadi Doumbouya, très probable candidat », s'interroge le magazine. Inquiétude après la disparition de l'USAID « Le désengagement américain fait craindre une résurgence des épidémies » au Libéria. Reportage dans le Point dans ce pays qui détient « désormais le titre de pays africain le plus touché par ces coupes budgétaires liées à la disparition de l'Agence américaine pour le développement. Tous financements confondus, elles représentaient 3% du revenu national brut, « les professionnels de santé redoutent en l'état une détérioration de la situation épidémique ». Et le VIH est « loin de constituer le seul objet de préoccupation », précise le Point, le Mpox est « en arrière-plan ». « Bien que le centre épidémique de la variole du singe demeure en Afrique centrale, la transmission du virus s'est récemment accélérée au Liberia, où les autorités publiques ont recensé près de 900 cas suspectés depuis janvier 2025. » « Les Africains sommés d'être des grands garçons responsables », titre Aujourd'hui au Faso dans son éditorial. L'avenir de l'aide humanitaire en Afrique s'écrit en pointillé, selon Le Pays qui met en exergue cette citation de Cicéron qui « a traversé les âges depuis la Rome antique » : « L'argent est le nerf de la guerre. » Le site rappelle que faute d'argent, le Programme alimentaire mondial « menace de fermer des camps de réfugiés au Soudan où l'organisation onusienne est très active en raison du conflit armé qui déchire le pays depuis plus de deux ans ». Mais le Pays appelle « l'Afrique à prendre ses responsabilités en travaillant à éviter les situations de conflit qui contribuent à retarder le développement du continent, en plus de plonger les populations dans la précarité et la tourmente », conclut le site burkinabè.

Les Nuits de France Culture
Le pays d'ici - Ambert 3/3 : Paysages et mystères d'Auvergne (1ère diffusion : 08/05/1987)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 51:02


durée : 00:51:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Christian Nève - Avec Yolande Cuzin (directrice d'école à Marsac), Jeanne Convert (habitante d'Ambert), Luc Brouillé (du conservatoire régional de l'habitat et des paysages), Anne Courtillé (professeure d'histoire de l'art) et Jean-Paul Mulier (organisateur de randonnées à dos d'âne) - Réalisation Philippe Sibille - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar

Les Nuits de France Culture
Le pays d'ici - Ambert 2/3 : "Ceux d'Auvergne", l'imaginaire fantasque (1ère diffusion : 06/05/1987)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 51:16


durée : 00:51:16 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Christian Nève - Avec les enseignants Pierre Rimbaud et Raoul Ollier, Pierre Bonnaud (linguiste et auteur), Claude Dallet (conservateur du centre Henri Pourrat de Clermont-Ferrand), Joseph Allard (prêtre), Jeanne Convert (habitante d'Ambert), Marguerite Gras (fabricante de chapelets à Escalon) - Réalisation Philippe Sibille - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar

Les Grandes Gueules
La fermeté du jour - Antoine Diers : "Il ne peut pas y avoir un autre drapeau que celui de la France sur les mairies. Et dans les manifestations, on devrait aussi interdire les drapeaux étrangers. Ça fracture le pays." - 27/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 1:19


Aujourd'hui, Bruno Poncet, Joëlle Dago-Serry et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Un jeune garçon de 12 ans est décédé lors d'une tempête violente qui a frappé le pays hier

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 1:32


Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Un jeune garçon de 12 ans est décédé lors d'une tempête violente qui a frappé le pays hier

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 1:32


Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une : Alassane Ouattara fait durer le suspense

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 4:22


Ira ? Ira pas ? Les spéculations vont bon train en Côte d'Ivoire quant à la volonté du président Ouattara, 83 ans, de briguer un 4e mandat. « Le parti présidentiel, le RHDP, a tenu le week-end dernier son 2ᵉ congrès ordinaire, constate le site Presse Côte d'Ivoire. Congrès au cours duquel les congressistes ont demandé avec insistance que le président du parti, Alassane Ouattara soit leur porte-flambeau à l'élection présidentielle d'octobre de cette année. Pour la cérémonie de clôture tenue avant-hier dimanche au stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé, le discours du président était très attendu par les militants qui espéraient qu'il répondrait favorablement à cette requête. Mais au finish, ils sont restés sur leur faim. » Fraternité Matin, notamment, rapporte les propos d'Alassane Ouattara : « s'agissant de ma candidature à l'élection présidentielle, je vous ai écoutés et compris. Je prendrai, dans les prochains jours, une décision après mûre réflexion. » Flou calculé Ce qui fait dire au site ivoirien Le Point Sur que « Ouattara entretient le flou sur un 4e mandat contesté. » En effet, précise-t-il, « cette stratégie de flou calculé, Ouattara l'avait déjà employée en 2020. Après avoir affirmé qu'il ne se représenterait pas, il avait finalement annoncé sa candidature, invoquant des circonstances exceptionnelles. Cette fois encore, relève Le Point Sur, l'opinion publique soupçonne une manœuvre orchestrée, destinée à créer l'illusion d'une décision attendue ou réclamée par les bases du RHDP. Mais le climat sociopolitique a changé. Ce qui pouvait passer en 2020 ne semble plus audible en 2025. La lassitude est palpable, l'économie souffre, le chômage progresse, et les tensions sociales persistent. Dans les quartiers populaires comme dans les cercles intellectuels, le mot d'ordre est le même : non à un quatrième mandat. » L'opposition en ordre dispersé... Alassane Ouattara fait donc durer le suspense dans un contexte politique tendu. En effet, relève Le Monde Afrique, « face au parti au pouvoir, la scène politique a été purgée de tout opposant sérieux. L'ancien président Laurent Gbagbo est inéligible à cause de condamnations, comme son ex-ministre, Charles Blé Goudé. L'ancien rebelle Guillaume Soro s'est exilé, sous peine sinon de se retrouver derrière les barreaux en Côte d'Ivoire où l'attend une peine de prison à vie. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, l'ancien patron du Crédit suisse, Tidjane Thiam, il ne peut se présenter à la présidentielle, car il a renoncé trop tardivement à sa nationalité française – le code électoral exclut les binationaux. » Résultat, constate Le Point Afrique, « l'action de l'opposition reste entravée par l'inéligibilité de la plupart de ses candidats. Après avoir entretenu le doute sur la qualité de leur relation, le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, et le leader du PPA-CI, Laurent Gbagbo, ont fini par se rencontrer à Bruxelles. De cet échange a découlé un accord, officialisant la naissance d'un front commun entre ces deux partis aux réserves de voix non négligeables. » Mais, souligne encore Le Point Afrique, « l'avènement de cette nouvelle formule vient quelque peu marcher sur les plates-bandes de la CAP-CI ; coalition de l'opposition née quelques mois auparavant. » Bref, une opposition amoindrie et divisée… … ou en ordre de bataille ? Non, estime pour sa part le site Afrik.com : « l'opposition ivoirienne s'organise. Le récent accord politique entre le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI de Tidjane Thiam a redéfini le paysage électoral, en créant une force d'alternance crédible pour la présidentielle de cette année. » En effet, renchérit Le Pays au Burkina Faso, « c'est connu, la stratégie du vide est une terre fertile pour ceux qui cherchent à occuper l'espace, et l'attente prolongée de la réponse du président Ouattara à la requête de son parti d'être candidat, pourrait offrir un boulevard à l'opposition en mal de structuration pour se poser désormais en véritable alternative à quelques mois de l'une des élections les plus ouvertes de l'histoire du pays. » En tout cas, l'horloge tourne, souligne encore Afrik.com : « le calendrier électoral ajoute à la pression : la collecte officielle des parrainages démarre le 1er juillet et les candidats ont jusqu'au 26 août pour déposer leur dossier. Si Alassane Ouattara veut se présenter, il doit se conformer (rapidement) aux exigences de la Commission électorale indépendante, à moins d'un éventuel assouplissement ou réinterprétation des délais. »

HVF - Histoires Vraies et Flippantes
L'ATROCE VÉRITÉ derrière cette DISPARITION a horrifié le pays : Le cas Annie Kasprzak

HVF - Histoires Vraies et Flippantes

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 61:01


Mars 2012, Annie Kasprzak disparaît. Elle dit partir pour la Californie mais rapidement ses parents s'inquiètent et l'enquête débute. Dés le lendemain de sa disparition, l'horreur éclate. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'opinion de Nicolas Beytout
«Depuis la mort de Mahsa Amini, le pays est en pleine contre-révolution, l'aspiration à la démocratie vient directement du peuple iranien et bien avant les frappes israéliennes»

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 3:06


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
«Depuis la mort de Mahsa Amini, le pays est en pleine contre-révolution, l'aspiration à la démocratie vient directement du peuple iranien et bien avant les frappes israéliennes»

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 3:06


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Jérôme Marty : "Ce régime doit disparaître. Ce pays est le pays qui lapide les femmes, qui balance les homosexuels des toits d'immeubles, qui pend les étudiants opposés au régime. Il n'y a pas plus terrible." - 17/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 1:04


Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Revue de presse Afrique
La solidarité maghrébine pour Gaza en marche vers l'Égypte

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:35


Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. »  Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes.  À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. »  Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. »  Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya  « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang.  Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes.  The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang

HVF - Histoires Vraies et Flippantes
PSYCHOPATHE, ses MEURTRES ont HORRIFIÉ tout le pays: Le cas Claude Dubois

HVF - Histoires Vraies et Flippantes

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 61:25


L'histoire complète de Claude Dubois, qui a le profil d'un tueur en série et qui a horrifié tout un pays après avoir été libéré de prison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Vacarme - La 1ere
Sexe et tourisme 1/5 - L'amour à la plage

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 25:16


Dans son livre "Fils de joie" (éd. Le Pays), le Jurassien Sébastien Jubin raconte son lien avec la Thaïlande, qui a commencé avec l'histoire de son père, décédé il y a dix ans. Parti en vacances à Phuket, ce dernier y a épousé une entraîneuse de bar de dix-neuf ans sa cadette. Sur place, ces couples mixtes sont visibles partout. Qu'est-ce qui retient le cœur de ces hommes blancs hétérosexuels parfois très âgés? Reportages : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Production : Laurence Difélix

Un jour dans le monde
"Le principal défi de Lee Jae-myung est d'apaiser le pays", affirme Nicolas Rocca, ancien correspondant en Corée du Sud

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 11:47


durée : 00:11:47 - L'invité d'un jour dans le monde - Le progressiste Lee Jae-myung, 61 ans, a remporté l'élection présidentielle sud-coréenne, mardi 3 juin. Après six mois de crise politique sans précédent, la Corée du Sud va-t-elle enfin tourner la page de ses divisions ? Décryptage avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de présidentielle pour Tidjane Thiam en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:25


La liste électorale a été publiée mercredi 4 juin, et c'est officiel : le nom de l'opposant Tidjane Thiam y est introuvable. En réalité, seule « la confirmation était attendue, » pointe Jeune Afrique, et c'est donc « sans grande surprise » qu'elle a été annoncée, admet Africanews. Sur ce point, la presse est unanime, et L'Observateur Paalga conclut : « on ne voyait pas très bien comment les indésirables d'Abidjan auraient pu se tirer d'affaire. » « Les » indésirables, au pluriel, car Tidjane Thiam n'est pas le seul exclu : ni Laurent Gbagbo, ni Guillaume Soro, ni Charles Blé Goudé n'ont obtenu leur ticket – ces derniers « en raison de leur condamnation judiciaire », rappelle Jeune Afrique. Et quand bien même, ils ont bénéficié d'une grâce présidentielle, seule « une amnistie pleine et entière » les aurait « remis en selle, » précise encore L'Observateur Paalga. Dans le cas de Tidjane Thiam, leader du PDCI, c'est encore un peu différent : lui aussi a « fait face à la rigueur de la justice, » raconte Africanews, cette fois en raison d'une « décision judiciaire qui remet en question sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription » sur les listes – puisqu'il disposait à l'époque de la nationalité française.Quelles réactions des intéressés ?Du côté du PDCI, cela ne fait pas un pli, raconte Fraternité Matin : « le parti septuagénaire conteste cette décision, et exige la réintégration immédiate des personnalités concernées. » Mais en réalité, au-delà des prises de parole, la formation n'a plus beaucoup d'options et est même dans « l'impasse judiciaire nationale, » estime JA ; le Pays au Burkina Faso juge carrément que « les carottes sont cuites pour les leaders de l'opposition ». Une révision de la liste électorale étant exclue, un « revirement spectaculaire » du pouvoir étant improbable puisque, tance le journal, le pouvoir « se claquemure dans un silence assourdissant », ne reste qu'une option pointée par Jeune Afrique : « le droit international » et « la saisine du comité des droits humains des Nations unies », déjà annoncée. En plus, bien sûr, des appels à la mobilisation, qui risquent d'aggraver encore « la tension politique croissante » pointée par le magazine.Bref, s'inquiète L'Observateur Paalga, « on se demande si l'on s'achemine une fois de plus vers des élections tumultueuses. » Or, juge Le Pays : « il faut éviter à tout prix de réveiller les vieux démons. La Côte d'Ivoire (…) n'a pas besoin de ça. » Conclusion : « le président Alassane Ouattara doit savoir se montrer bon prince en calmant le jeu. » Le Sénégal s'intéresse à la situation ivoirienneEn témoigne la visite il y a quelques jours du Premier ministre Ousmane Sonko, sur laquelle revient Jeune Afrique. Deux jours de déplacement fin mai, au cours desquels, raconte le magazine, le chef du gouvernement sénégalais a « rend[u] visite à Laurent Gbagbo », avec qui il partage « les mêmes idées souverainistes et panafricanistes » et « estime que les années passées en prison les rapprochent. »En revanche, pointe JA toujours, « le cas de Tidjane Thiam (…) n'a pas été évoqué officiellement ».Il faut dire que le dirigeant sénégalais ne souhaitait pas ternir ses relations avec Alassane Ouattara, « avec lequel il a évoqué le renforcement de l'axe Abidjan-Dakar ». Ce souhait a été répété auprès du premier ministre Robert Beugré Mambé avec qui il a, cette fois, évoqué les nombreux accords de coopération entre les deux pays, et surtout avec qui il a convenu « d'organiser un forum afin de promouvoir les opportunités d'investissements dans leurs pays respectifs ».Chantiers politiques aussi au Sénégal Les chantiers politiques sont également sur le calendrier au Sénégal, avec cinq jours consacrés à un dialogue national sur le système politique. Soit « plusieurs jours d'intenses concertations », qui ont permis, s'enthousiasme Dakar Matin, « d'ouvrir une voie nouvelle pour la refondation du système politique. »À quelques milliers de kilomètres de là, Le Pays est moins dithyrambique, et rappelle que plusieurs partis politiques ont boycotté le dialogue, « dont ils remettent en cause la sincérité » et jugent que « l'organisation est biaisée ». Alors le titre s'interroge : cette initiative « répond-elle à des calculs politiques » ou traduit-elle véritablement « une volonté d'assainir le système » ? Quoi qu'il en soit, toutes les bonnes volontés du monde ne sauraient compenser « l'absence d'acteurs majeurs » qui, déplore Le Pays, « pourrait impacter négativement la portée de ce dialogue qui se voulait (…) celui de la refondation ». Il y a pourtant urgence, s'agace un éditorialiste de Dakar Matin : « les principaux adversaires de la République sont la corruption, l'enrichissement illicite, la haute trahison », contre lesquels la population souhaite que des mesures soient prises. « Jusqu'ici le soutien est immense », mais, prévient cet auteur, c'est un soutien sous conditions : « que les nouveaux gouvernants sachent que le peuple écoute et entend. » 

Choses à Savoir
Quel est le pays comptant le plus d'infidèles ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 3:06


Selon une étude menée par le Bebdible Research Center en septembre 2022 et publiée en 2023 par Insider Monkey, la Thaïlande arrive en tête du classement mondial de l'infidélité, avec 51 % des personnes interrogées reconnaissant avoir trompé leur partenaire. Cette enquête, réalisée à partir de plus de 1,9 million de données et 23 872 répondants issus de divers pays, fournit une photographie saisissante des comportements conjugaux à l'échelle planétaire.La prévalence élevée de l'infidélité en Thaïlande s'explique en partie par des facteurs culturels profondément ancrés. L'existence du concept de "Mia Noi" – littéralement "petite épouse" – désigne des relations extraconjugales que certains hommes entretiennent de manière plus ou moins assumée. Cette pratique, bien que controversée, est socialement tolérée dans certains milieux, particulièrement chez les classes aisées.Les autres champions de l'infidélitéDans le classement établi par l'étude, plusieurs pays européens figurent également parmi les plus "infidèles". Le Danemark (46 %), l'Allemagne (45 %), l'Italie (45 %) et la France (43 %) illustrent des sociétés dans lesquelles les normes sociales plus libérales vis-à-vis de la sexualité pourraient jouer un rôle. Toutefois, il est difficile de savoir si ces chiffres traduisent une réalité objective ou simplement une plus grande honnêteté dans les réponses.Voici le classement des 10 premiers pays selon l'étude :1. Thaïlande – 51 %2. Danemark – 46 %3. Allemagne – 45 %4. Italie – 45 %5. France – 43 %6. Norvège – 41 %7. Belgique – 40 %8. Espagne – 39 %9. Finlande – 36 %10. Royaume-Uni – 36 %L'infidélité : un phénomène universel… aux multiples visagesLoin d'être un simple "écart de conduite", l'infidélité peut répondre à des logiques très variées : recherche d'aventure, manque de communication, insatisfaction affective ou sexuelle, ou encore besoin de se sentir désiré(e). Elle peut aussi être un symptôme d'une crise plus profonde dans la relation de couple.Une lecture anthropologique de l'infidélitéSur le plan anthropologique, l'infidélité existe dans presque toutes les sociétés humaines, passées et présentes, ce qui pousse de nombreux chercheurs à y voir un comportement universel. Pour certains biologistes évolutionnistes, il s'agirait d'une stratégie adaptative. Chez les hommes, l'infidélité permettrait théoriquement de maximiser les chances de reproduction en diversifiant les partenaires. Chez les femmes, elle pourrait être un moyen d'accéder à des ressources ou à de meilleurs gènes pour leur progéniture, tout en maintenant une relation stable avec un partenaire "officiel".Des anthropologues comme Helen Fisher ont montré que l'espèce humaine combine souvent attachement à long terme et désir de nouveauté sexuelle, ce qui explique en partie le conflit entre fidélité sociale et infidélité biologique. D'autres, comme David Barash, évoquent le concept de "monogamie imparfaite", selon lequel la fidélité exclusive ne correspond pas toujours à nos instincts les plus profonds, même si elle reste socialement valorisée.Il faut également considérer les modèles culturels dans lesquels ces comportements s'inscrivent : certaines sociétés tolèrent ou ritualisent l'infidélité, d'autres la punissent sévèrement. Cette variation extrême entre cultures souligne que si le désir d'infidélité peut être universel, sa gestion est toujours culturelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

HVF - Histoires Vraies et Flippantes
22 MEURTRES en une NUIT, ce PSYCHOPATHE a horrifié le pays : Le cas Wortman

HVF - Histoires Vraies et Flippantes

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 61:37


2020, Gabriel Wortman plonge le Canada dans l'horreur. Voici son histoire complète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Théâtre et compagnie
"Le pays innocent" de Samuel Gallet

Théâtre et compagnie

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 91:56


durée : 01:31:56 - Fictions / Théâtre et Cie - Une femme habille son petit garçon de 5 ans d'une combinaison de spationaute afin de le faire passer de l'autre côté d'un trou noir pour qu'il rejoigne un pays où il fait bon vivre, sur une planète aux forêts épaisses.

Théâtre
"Le pays innocent" de Samuel Gallet

Théâtre

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 91:56


durée : 01:31:56 - Fictions / Théâtre et Cie - Une femme habille son petit garçon de 5 ans d'une combinaison de spationaute afin de le faire passer de l'autre côté d'un trou noir pour qu'il rejoigne un pays où il fait bon vivre, sur une planète aux forêts épaisses.

Parle français - Le podcast Fluidité
200 : Apprendre le français en ligne ou en immersion dans le pays ? Mes conseils pour progresser

Parle français - Le podcast Fluidité

Play Episode Listen Later May 30, 2025 14:03


Apprendre le français par internet est assez différent de quand on l'apprend en vivant dans le pays où elle est parlée. Alors on va voir les différences entre les deux façons d'apprendre, les conséquences que ça implique et les conseils que j'ai à vous donner en tant que professeur et apprenant pour que vous progressiez comme il faut. ▶ Rejoins notre club VIP : https://francaisavecfluidite.com/aboclubvip/ 

HVF - Histoires Vraies et Flippantes
la vérité derrière ce MASSACRE FAMILIAL a HORRIFIÉ le pays : Le cas Van Breda

HVF - Histoires Vraies et Flippantes

Play Episode Listen Later May 26, 2025 46:31


Un massacre en pleine nuit, des survivants…mais un seul coupable. Qui a organisé le massacre de la famille Van Breda ?Mon cahier d'enquête spécial tueurs en série est disponible en librairie et en ligne (Amazon, Fnac, Cultura...) il vous suffit de taper "mcskyz enquête" pour le trouver ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.