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L'événement musical est bien sûr la sortie du nouveau single de notre ami Jean-Baptiste Guégan, sosie vocal de Johnny Hallyday, intitulé Le Pays d'Armor un hymne d'amour à la Bretagne. À cette occasion, l'actrice Jeanne Moreau l'accompagne le temps d'une chanson.
durée : 00:04:25 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - En Grèce, les manifestations se succèdent après la catastrophe ferroviaire qui a fait au moins 57 morts dans le centre du pays. La population dénonce l'incurie des dirigeants. La Grèce ne s'est pas vraiment relevée des années de crise.
durée : 00:04:25 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - En Grèce, les manifestations se succèdent après la catastrophe ferroviaire qui a fait au moins 57 morts dans le centre du pays. La population dénonce l'incurie des dirigeants. La Grèce ne s'est pas vraiment relevée des années de crise.
De nouvelles armes Un an après son désarmement, l'organisation ETA s'est officiellement auto-dissoute le 4 mai 2018. C'est Josu Urrutikoetxea qui a lu le communiqué, depuis sa nouvelle vie cachée, quelque part dans les Alpes françaises. Sa longue cavale clandestine prend fin le 16 mai 2019, lors d'une consultation à l'hôpital de Sallanches. Il est alors dénoncé et arrêté par la police française. Aujourd'hui, il risque encore de la prison en France et la justice espagnole l'attend de pied ferme pour le juger et le condamner. Qu'est ce qui va se passer maintenant pour Josu et tous les autres indépendantistes incarcérés, alors qu'ETA n'existe plus ? Est-ce que le désarmement à permis d'avancer dans le processus ? Le Pays basque est-il enfin en paix ? Avec Josu Urrutikoetxea, militant indépendantiste et ancien membre d'ETA, Laure Heinich, avocate de Josu Urrutikoetxea, Caroline Guibet Lafaye, chercheuse en sciences sociales, spécialiste de la question de la violence politique et Véronique Dudouet, médiatrice internationale dans une ONG allemande, spécialiste de la transformation des conflits violents en conflit non violents. Ressources- Interview de David Pla du 20 février 2017 Sur Josu Urrutikoetxea :- « À partir de maintenant, rien n'est tracé, vous êtes les acteurs »- Toute une vie dans ETA Caroline Guibet Lafaye :- Violence stratégique et autodéfense au Pays basque.- ETA Euskadi Ta Askatasuna ; témoignage de quatre générations de militantes et militants, avec Alexandra Frénod. Véronique Dudouet, La société civile, un acteur moteur du processus de paix au Pays basque.Prisonniers basquesAssociation Etxerat Sur le processus de paix :- De la fin de la lutte armée au défit de la réconciliation, Interview de Jean-Pierre Massias.- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste. Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basqueEn 2011, après plus de 50 ans de conflit, l'organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c'est une page qui se tourne, et l'espoir qu'une paix durable puisse enfin s'installer. Mais la route est encore longue. D'abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d'armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d'en face, afin qu'elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d'un côté, les États espagnols et français de l'autre – autour d'une même table. S'écouter et se confronter. S'accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d'ingrédients pour bien finir une guerre.Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d'ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d'ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d'avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties. Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d'autres sont aujourd'hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu'ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l'Espagne. Qu'est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu'à prendre les armes pour cette terre ? Et qu'est-ce qui les a poussés à les rendre ?Et puis c'est qui d'abord, ces basques ? Est-ce qu'on naît basque ou est-ce qu'on le devient ? "Comment finir une guerre" peut s'écouter même – et surtout – si on n'y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. RemerciementsMerci à tou·te·s celles et ceux qui ont pris le temps de me raconter, d'expliquer, de répondre à mes questions :Anais Funosas de Bake Bidea, Argi Perurena dont le père, Bixente Perurena, a été assassiné par les GAL en 1984 à Hendaye, Anita Lopepe militante à EH Bai, Agus Hernan pour le forum social permanent, Xantiana Cachenaut avocate, Françoise Sironi chercheuse en psychologie, Christian Aguerre paysan gourmet, Gabi Mouesca ancien prisonnier et travailleur social, Giuliano Cavaterra, pour son livre « Au cœur du conflit basque », Kristiane Etchalus militante indépendantiste, Nekane Txapartegi ancienne prisonnière et victime de torture, militante indépendantiste, Olatz Retegi chercheuse, Olivier Peter avocat, Maritxu Paulus Basurco avocate, Denis O'Kelly sympathisant de la cause basque, les membres de l'association Harrera, Sophie Wahnich chercheuse en histoire, Egoitz Urrutikoetxea chercheur en histoire, Olivia Ipharraguerre, chanteuse. Merci aussi à Jean-François Lefort, Thomas Lacoste, Christian Borde, Joana Pochelu, Kristof Hiriart et Maite Garra de la compagnie Lagunarte, Arnaud Sauvage et la compagnie La Fabrique Affamée et à Floriane Miny.Enfin, un merci spécial à Jenofa Berhokoirigoin. Enregistrements : février, juin à septembre 21 et avril 22 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai
Un clandestin sur la route de la paix Automne 2011. Le Pays basque attendait ça depuis longtemps : l'organisation armée ETA (Euskadi Ta Askatasuna, soit Pays basque et Liberté en basque) annonce un cessez-le-feu définitif. La communauté internationale demande aux États espagnols et français de saisir cette main tendue et d'entamer un processus de paix. Ce n'est pas la première fois que des négociations ont lieu dans l'histoire du conflit basque, mais cette fois-ci, tout indique que c'est la bonne. Parallèlement à ces évènements officiels, à l'autre bout de la chaîne pyrénéenne, dans un petit village d'Ariège, vit un homme connu sous le nom de Daniel. Cet homme a un accent espagnol, il est venu vivre là il y a déjà plusieurs années, pour sa retraite. Lors de cet automne 2011, alors que la société basque guette les réactions des gouvernements français et espagnol, Daniel reçoit une visite discrète et étonnante. « On » vient le chercher parce qu'« on » a besoin de lui pour faire la paix au Pays basque. Ce n'est en réalité pas Daniel que ces visiteurs mystérieux viennent voir, mais une des figures les plus influentes du groupe ETA, volatilisé dix ans auparavant et activement recherché par les polices espagnoles et françaises : Josu Urrutikoetxea. Avec Josu Urrutikoetxea, ancien militant d'ETA. Ressources- Josu Urrutikoetxea sur les négociations de 2005.- La conférence internationale d'Aiete.- Center for Humanitarian Dialogue (anciennement Centre Henri Dunant). Sur le processus de paix :- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basqueEn 2011, après plus de 50 ans de conflit, l'organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c'est une page qui se tourne, et l'espoir qu'une paix durable puisse enfin s'installer. Mais la route est encore longue. D'abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d'armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d'en face, afin qu'elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d'un côté, les États espagnols et français de l'autre – autour d'une même table. S'écouter et se confronter. S'accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d'ingrédients pour bien finir une guerre.Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d'ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d'ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d'avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties. Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d'autres sont aujourd'hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu'ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l'Espagne. Qu'est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu'à prendre les armes pour cette terre ? Et qu'est-ce qui les a poussés à les rendre ?Et puis c'est qui d'abord, ces basques ? Est-ce qu'on naît basque ou est-ce qu'on le devient ? "Comment finir une guerre" peut s'écouter même – et surtout – si on n'y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. Enregistrements : février, juin à septembre 21 et avril 22 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai
Tout commence en 1812, lors de la Seconde Guerre d'Indépendance qui oppose les Américains aux Anglais. Un boucher de Troy, dans l'État de New-York, a réussi à obtenir un contrat juteux avec le gouvernement américain. Il est chargé de fournir les troupes yankees en viande. Le nom de cet heureux élu est Samuel Wilson. Il se retrouve donc à livrer sur le front des barils remplis de bœuf salé, qu'on appelle là-bas "corned beef", qui se conserve mieux comme ça. Comme ces barils sont la propriété du gouvernement, ils sont siglés "US". Sauf que les soldats, pour remercier ce bienfaiteur qui les nourrit, détournent le sigle avec humour. US n'est plus United States mais devient Uncle Sam, Oncle Sam ! Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
En Tunisie, une vague d'arrestations a touché plusieurs personnalités, des politiques comme des hommes d'affaires. Tous sont accusés de complot contre la sûreté de l'État. Le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l'Homme dénonce "l'aggravation de la répression" dans le pays.
durée : 00:02:12 - Le vrai du faux - La députée écologiste Sandrine Rousseau a indiqué que l'Hexagone avait des chiffres bien supérieurs à nos voisins. Toutefois, si elle a raison sur les accidents, elle se trompe sur les accidents mortels, même s'ils restent à un niveau élevé.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Avec : Bruno Poncet, cheminot. Sarah Saldmann, avocate. Et Stéphane Manigold, restaurateur. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
Avec : Bruno Pomart, ex-policier du Raid et maire.Thomas Porcher, professeur d'économie. Et Sarah Saldmann, avocate. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
Chaque jour, les invités des GG se divisent en deux équipes pour débattre sur un sujet d'actualité en présentant leur plaidoyer. - Avec : Kaouther Ben Mohamed, présidente de l'association Marseille en colère. Didier Giraud, agriculteur. Et Charles Consigny, avocat. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
durée : 00:24:12 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), encourage les Français "qui craignent pour cette réforme" des retraites à manifester "dès jeudi" 19 janvier.
durée : 00:41:49 - Un jour dans le monde - L'ancien Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a menacé vendredi 23 décembre de dissoudre deux des quatres assemblées régionales, enfonçant davantage le Pakistan dans la crise. Comment reconstruire le pays en proie à une crise économique, écologique, politique et sécuritaire ?
durée : 00:41:49 - Un jour dans le monde - L'ancien Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a menacé vendredi 23 décembre de dissoudre deux des quatres assemblées régionales, enfonçant davantage le Pakistan dans la crise. Comment reconstruire le pays en proie à une crise économique, écologique, politique et sécuritaire ?
Chaque jour, les invités des GG se divisent en deux équipes pour débattre sur un sujet d'actualité en présentant leur plaidoyer. Avec : Marie-Anne Soubré, avocate. Bruno Poncet, cheminot. Et Stéphane Manigold, restaurateur. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
J-2 avant les élections législatives au Bénin. C'est aujourd'hui que prend fin la campagne électorale. Et en effet, ce scrutin se veut inclusif car, sur sept partis en lice, pas moins de trois formations se réclamant de l'opposition y participent, le parti Les Démocrates, de l'ancien président Thomas Boni Yayi notamment. Sur place, les agents électoraux sont « prêts », clame La Nation. Reportage à l'appui, le journal gouvernemental béninois assure que les jeunes assesseurs qui, dans les bureaux de vote, veilleront, dimanche, au bon déroulement des élections, ont été dûment formés. « Il leur faut une formation pour qu'ils puissent remplir leur cahier des charges, avant et pendant le scrutin, souligne La Nation. Il y a plusieurs modules prévus pour cette formation. Un accent sera mis sur le rôle des agents électoraux avant et pendant le scrutin, les infractions et les sanctions prévues par la loi », explique à ce quotidien un responsable de ladite formation. Le déroulement du scrutin, donc, mais pas que… Dernières déclarations politiques ici ou là dans la presse béninoise, comme celle, par exemple, de Thomas Boni Yayi reprise par le site de La Nouvelle Tribune. Le président d'honneur du parti Les Démocrates y lance un syllogisme de campagne électorale : « si c'est la rupture de la rupture, je suis preneur, donc je suis démocrate. » Au-delà des seules frontières du Bénin, ces législatives de dimanche retiennent aussi l'attention du journal Mourya, La voix du Niger. Lequel salue « la première élection pluraliste de l'ère Talon […] Car grande fut la rupture démocratique sous le régime de Talon. Le Bénin a fait un grand pas en arrière, perdant ainsi tous les acquis démocratiques, fruits de la conférence nationale souveraine ». Et Mourya de s'interroger sur « la carte que voudrait jouer Talon » qui se retrouve, selon ce quotidien nigérien, « face à son propre "Talon d'Achille" ». Les 46 Ivoiriens du Mali toujours sous les verrous L'affaire des 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali. Soupçonnés d'être des « mercenaires » par Bamako… Ils y sont toujours sous les verrous. Le président du Mali Assimi Goïta « dribble Alassane Ouattara », le président ivoirien, formule, en Côte d'Ivoire, le quotidien L'Héritage, proche du PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié. Et comme le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a dit qu'il n'y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l'immédiat malgré l'ultimatum de ladite Cédéao, pour laisser la médiation togolaise travailler à la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet, le quotidien Le Temps, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, estime que « c'est à croire que l'organisation abandonne Ouattara dans ses démêlés avec son voisin du Nord ». « Qu'est-ce qui coince pour que le dossier continue de traîner en longueur, se demande, au Burkina Faso, le quotidien Le Pays ? Qu'est-ce qui coince pour que le médiateur en chef, le président togolais, Faure Gnassingbé, prenne son avion… de pèlerin pour rallier Lomé-Bamako-Abidjan en une journée ? Est-ce pour s'assurer d'éventuelles garanties quant à la parole donnée de part et d'autre dans le cadre du mémorandum secret censé résoudre l'équation ? Ou bien y a-t-il d'autres points d'achoppement ? L'histoire le dira sans doute », soupire Le Pays. Son confrère ouagalais WakatSera s'impatiente et trouve lui aussi que « le suspense n'a que trop duré dans cette affaire que certains trouvent comme un malin plaisir à laisser s'éterniser, alors que d'autres souffrent de l'absence des leurs auprès de leurs familles. Le court séjour du médiateur attitré du Mali, ressemble, à s'y méprendre à la fin du calvaire pour les 46. En tout cas, il souffle comme un air de secret de confessionnal, dans lequel les acteurs de la crise semblent peaufiner la stratégie de libération des 46 soldats ivoiriens, un plan qui, a priori n'humiliera aucune des parties en négociation », estime ce quotidien ouagalais.
durée : 00:02:50 - En direct du monde - Le film "Kurak Günler" ("Burning days" à l'international) a beau avoir été sélectionné au festival de Cannes et reçu de nombreux prix, il est accusé par le gouvernement turc de “propagande LGBT”. Malgré ça, le film rencontre un grand succès dans les salles.
La question est sur toutes les lèvres alors que Faure Gnassingbé était hier à Bamako « pour une visite de travail de 24 heures, essentiellement consacrée au sort des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant près de six mois. Selon Jeune Afrique, le chef de l'État togolais prendra ensuite la direction de la Côte d'Ivoire, où il doit rencontrer Alassane Ouattara. Depuis leur condamnation, le 30 décembre, à vingt ans de prison pour, entre autres, "attentat et complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté extérieure de l'État", l'enjeu est désormais de savoir si le président de la transition malienne, Assimi Goïta, acceptera de leur accorder une grâce ». Abidjan échaudé et prudent… Et Jeune Afrique de rappeler qu'un « mémorandum d'entente entre les deux pays avait été signé courant décembre » pour la libération des 46 soldats. Et « si personne, à Abidjan, n'a été surpris de voir les soldats comparaître le 29 décembre devant la Cour d'assises de Bamako, les autorités ivoiriennes sont tombées des nues en découvrant son lourd verdict, et tout particulièrement le sort réservé aux trois femmes », qui avaient été libérées en septembre et qui ont été condamnées à mort par contumace. « Alassane Ouattara aurait été particulièrement affecté par le non-respect de la promesse malienne, croit encore savoir le site panafricain. Échaudé par ce nouveau contretemps, Abidjan se montre désormais extrêmement prudent. Certaines sources caressent tout de même l'espoir de voir les soldats libérés dans les prochains jours, peut-être même d'ici à la fin de la semaine. » ► À lire aussi : Affaire des 46 soldats ivoiriens: à Bamako, Gnassingbé plaide pour la grâce présidentielle « Chou blanc ou fumée blanche ? » « Vers une grâce présidentielle pour les soldats ivoiriens ? », s'interroge en écho Maliweb à Bamako. « Face à ce qui ressemble fort à un blocage, la grâce présidentielle reste le seul espoir des partisans d'une solution négociée », pointe le site malien. « Chou blanc ou fumée blanche ? », s'interroge également le journal en ligne Malikilé. « La visite, au Mali, du président de la République du Togo est un indice qui nourrit beaucoup d'espoir du côté de la lagune Ebrié et dans certains palais présidentiels de l'espace Cédéao. » Malikilé qui reste dans l'expectative : « La visite de Faure Gnassingbé est-elle une chance pour un dénouement heureux de cette crise Mali-Côte d'Ivoire ? Va-t-elle accélérer la décision du président de la transition d'accorder la grâce présidentielle aux militaires ivoiriens ? Ou au contraire faudra-t-il encore attendre longtemps ? » La presse ivoirienne en est réduite également aux conjectures… « Faure Gnassingbé séjourne de nouveau à Bamako pour tenter de débloquer le dossier », constate le site Abidjan.net, qui précise aussi que « plusieurs sources diplomatiques en Afrique de l'Ouest tablent sur une grâce d'Assimi Goïta pour clôturer cette affaire ». Y croire ? Le Pays au Burkina se veut optimiste. « L'espoir de voir les 46 soldats ivoiriens retrouver leurs familles respectives dans un bref délai est plus que permis. On peut même se risquer à dire que si le Mali a mis autant de temps avant de se décider, c'est qu'il ne veut pas donner l'impression de se plier aux diktats de la Cédéao, qui avait bandé les muscles en le menaçant de sanctions s'il ne libérait pas les soldats au plus tard le 1er janvier dernier. En tout état de cause, le feuilleton a assez duré et il serait plus sage pour les deux parties d'enterrer définitivement ce dossier. Cela est d'autant plus nécessaire qu'il y va de la préservation des liens séculaires qui existent entre le Mali et la Côte d'Ivoire. » Aujourd'hui toujours à Ouaga veut également y croire. « Tous ceux qui ont vu les deux présidents émerger après leur cénacle hier, ont constaté deux visages déridés, signe qu'enfin, les 46 militaires prisonniers respireront l'air de la liberté et qu'ils pourront rejoindre les leurs d'ici là ? Rien n'a filtré, et le médiateur Faure Gnassingbé n'a rien laissé paraître. Sous réserve de faire d'abord le point avec Alassane Ouattara, qui se chargera d'annoncer la bonne nouvelle, si c'est le cas. En attendant, c'est avec expectative et angoisse que les familles regardent et tendent l'oreille à la moindre info relative à leurs parents perclus dans une prison bamakoise. »
Tu veux que je te raconte l'histoire du pays imaginaire ? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti ! 3 min c'est la durée recommandée pour le brossage de dents, 3 min c'est aussi la durée du podcast "Les dents et dodo" destiné aux enfants pour les accompagner de manière ludique et éducative dans le brossage de dents, en leur faisant découvrir une histoire vraie intemporelle qui s'est passée près ou loin de chez eux.
« Il va être de plus en plus difficile pour le Rwanda, constate Le Monde Afrique, de camper sur son déni d'ingérence dans l'est de la République démocratique du Congo après la diffusion, hier [28 décembre, NDLR], du dernier rapport des experts des Nations unies. Ses conclusions sont en effet sans équivoques, pointe Le Monde Afrique. Les cinq enquêteurs assurent avoir "trouvé des preuves substantielles de l'intervention directe des forces de défense rwandaises sur le territoire de la RDC, soit pour renforcer le M23, soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda" établies en RDC, d'origine rwandaises et opposées au régime de Kigali. Dans leur précédent rapport du mois de juin, précise encore Le Monde Afrique, les experts de l'ONU se montraient beaucoup moins affirmatifs concernant l'implication du pays voisin. Ils se contentaient alors de reprendre des déclarations "des autorités" de la RDC affirmant que les rebelles du M23 opéraient avec le soutien des forces armées rwandaises. Ce que le président rwandais, Paul Kagame, niait avec force. » Sur le terrain, « la situation se détériore chaque jour un peu plus entre le Rwanda et la RDC, relève La Libre Afrique. Hier, les autorités congolaises annonçaient l'arrestation de "plusieurs espions" œuvrant pour les services rwandais. Kinshasa accuse aussi le Rwanda d'avoir cherché à préparer une attaque contre le président de la République. Et en début de soirée, Kigali annonçait qu'un avion de chasse Sukhoi-25 de la RDC avait violé l'espace aérien rwandais le long du lac Kivu dans la province occidentale du Rwanda. » Burkina Faso : le lieutenant-colonel Zoungrana putschiste invétéré ? Au Burkina Faso, retour à la case prison pour le lieutenant-colonel Zoungrana. « L'ex-patron du 12e régiment d'infanterie commando est-il un putschiste indécrottable ? », s'interroge le quotidien Aujourd'hui. « Que reproche-t-on au truculent lieutenant-colonel qui avait été arrêté le 10 janvier dernier et qui avait bénéficié il y a deux semaines d'une liberté provisoire ? On a depuis hier soir la réponse, pointe le quotidien ouagalais, par le biais du procureur militaire : une enquête dûment diligentée a mis à nu que des militaires, dont forcément Zoungrana, de mèche avec des civils, étaient en train de préparer une déstabilisation des institutions de l'État… » Étrange affaire tout de même, estime Le Pays : « cet officier constituerait une menace pour le pouvoir. Il reste cependant à faire la preuve que cette menace est réelle, affirme le journal, et savoir sur quoi elle repose réellement. Et si ce n'est pas le cas, que la justice le réhabilite et explique au peuple burkinabè pourquoi on chercherait à réduire au silence ce militaire qui, du fond de son cachot, n'a cessé de proclamer sa volonté d'aller au front pour défendre sa patrie en danger. » Les 46 militaires ivoiriens retenus au Mali libérés aujourd'hui ? Enfin, suite et peut-être fin ce jeudi du feuilleton des 46 militaires ivoiriens retenus au Mali depuis juillet. « Les Ivoiriens prient pour que le président Assimi Goïta décide de leur faire le plus beau cadeau de fin d'année », s'exclame Le National à Bamako, qui, à l'instar des autorités, maintient que ces militaires étaient des mercenaires et non des soldats destinés à la relève du contingent ivoirien de la Minusma. En tout cas, la justice malienne doit se prononcer sur leur sort, ce jeudi 29 décembre. Et d'après le quotidien 24 Heures, à Dakar, les soldats ivoiriens, accusés de tentative d'atteinte à la sureté extérieure de l'État, pourraient voir les faits requalifiés de sorte à obtenir une peine couvrant la durée de leur détention préventive. Autre hypothèse : les soldats ivoiriens pourraient bénéficier d'une grâce de la part du président de la transition malienne, Assimi Goïta. Juste avant Noël, les autorités ivoiriennes et maliennes avaient conclu un accord dont les termes n'ont pas été rendus publics. « Le procès de ce jeudi intervient, rappelle Jeune Afrique, alors que la Cédéao a fixé début décembre un ultimatum aux autorités de la transition malienne : la junte a jusqu'à la fin de l'année pour libérer les soldats ivoiriens, sous peine de nouvelles sanctions. »
À un an de l'élection présidentielle, l'ancien Premier ministre Augustin Matata, l'opposant Martin Fayulu et le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, ont publié le 27 décembre, une déclaration commune contre l'actuel président et son gouvernement. Les trois personnalités dépeignent un sombre tableau de la situation en RDC. « "Il n'est jamais trop tard pour bien faire", clament les trois signataires, rapporte la Libre Afrique. Cette déclaration commune n'est pas passée inaperçue au lendemain du début chaotique de la première vague des enregistrements des électeurs dans la perspective du scrutin du 20 décembre 2023. Cette charge contre le régime de Félix Tshisekedi, pointe la Libre Afrique, épingle aussi bien le manque de leadership du président, que les innombrables atteintes aux libertés individuelles, le non-respect fréquent de la Constitution par la présidence congolaise, l'échec de l'état de siège dans le Nord-Kivu et l'Ituri, l'externalisation de la sécurisation du pays ou les dérives de la Commission électorale nationale indépendante. […] Si les deux premiers signataires, Augustin Matata et Martin Fayulu, ont annoncé leur intention de se présenter à la présidentielle, la position de Denis Mukwege ne semble pas encore arrêtée », précise encore la Libre Afrique. Un attelage troublant ? Le site congolais Actu CD n'est guère convaincu par l'initiative des trois personnalités : « en République démocratique du Congo, le ridicule ne tue pas, affirme Actu CD. Les politiques congolais sont capables de tout jusqu'à descendre leurs culottes au nom du ventre. L'Alliance Mukwege-Fayulu-Matata vise à faire bloc contre Tshisekedi. […] Question : le rideau de fer formé par les trois hommes saura-t-il tenir devant la machine de l'actuel chef de l'État ? » « Fayulu–Matata–Mukwege : un attelage troublant ! », renchérit Le Phare à Kinshasa. Le Phare qui passe en revue le passé des trois hommes et qui s'attarde surtout sur celui l'ancien Premier ministre kabiliste. « Il est surprenant, affirme le quotidien kinois, que Matata puisse pointer un doigt accusateur sur l'actuel pouvoir dans le dossier de l'insécurité récurrente à l'est du pays […]. Qu'il plaise à l'opinion de rappeler à ce sénateur qu'il était Premier ministre, lors de la prise et de l'occupation de la ville de Goma en novembre 2012. […] Et s'agissant du secteur des droits de l'homme, c'est sous Matata que des dizaines des manifestants avaient été massacrés en janvier 2015 pour avoir protesté contre la révision constitutionnelle et le recensement préalable avant les élections qui auraient dû avoir lieu en décembre 2016. Et s'il y a un autre rappel à faire sous le mandat de Matata, rapporte encore Le Phare, c'est la tentative d'assassinat du docteur Denis Mukwege, dans sa résidence de Bukavu, un certain 25 octobre 2012. » Situations anormales ? En tout cas, remarque WakatSéra au Burkina, « le chapelet des récriminations égrené contre le président de la RD Congo par les trois leaders est des plus longs, notamment la rupture des relations avec le Rwanda, accusé de porter à bout de bras les rebelles du M23. Si Denis Mukwege se défend, en toute logique, de s'associer à une candidature commune contre Tshisekedi, il n'en demeure pas moins que sa détermination est grande dans ce combat commun contre "des situations anormales par rapport aux institutions de la république". Matata et Fayulu, les deux hommes politiques, sont encore loin de cette candidature unique qu'ils évitent cependant d'écarter. S'il faut ajouter à ces deux probables challengers du président actuel, le richissime homme d'affaires Moïse Katumbi, candidat déclaré et d'autres, on peut dire, sans aucun risque de se tromper, conclut WakatSéra, que "Fatshi" va se taper bien des nuits blanches jusqu'au 20 décembre 2023, date de la prochaine présidentielle. » Tshisekedi doit-il se remettre en cause ? Et justement, pour Le Pays, toujours au Burkina, « Félix Tshisekedi doit se remettre en cause. […] Et cela passe par un examen minutieux des questions soulevées par l'opposition. Et la première de ces questions, c'est la construction d'une armée nationale efficace et performante en mesure de reconquérir le territoire national. […] La seconde revendication est la mise en œuvre d'un processus électoral inclusif et transparent qui puisse accoucher d'un scrutin apaisé et accepté de tous. Il y va de la paix sociale dans le pays. Car, tous gardent encore en mémoire les violences meurtrières qui ont précédé les élections qui ont porté Félix Tshisekedi lui-même au pouvoir. »
Le Gondwana est le premier producteur mondial d'hommes forts. Chaque matin, quand tu te réveilles, dès que tu mets la radio, tu entends qu'il y a un nouvel homme fort au pays. C'est une spécificité de la très très démocratique république. (Rediffusion)
Elle a franchi le pas, sans circonlocutions diplomatiques. Et le journal Le Pays, au Burkina parle aussi d'une sortie calculée mais risquée. C'est calculé d'abord, puisque Le Pays rappelle qu'un nouveau rapport de l'ONU devrait à nouveau accuser Kigali de soutenir directement la rébellion du M23 dans les heures qui viennent. Condamner maintenant, c'est donc simplement prendre les devants. Mais c'est risqué aussi, rappelle Le Pays, qui regarde quelques années en arrière. Cela peut provoquer une brouille entre Paris et Kigali, alors que les relations sont en voie de normalisation. Le journal se souvient qu'Emmanuel Macron avait soutenu la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie, en rappelant que tout cela avait « favorisé » le déploiement de troupes rwandaises au Mozambique, où la France a des intérêts dans un projet d'exploitation gazière. Paris prend un risque en jetant cette pierre dans le jardin de Paul Kagamé, qui n'hésite pas parfois à répondre du tac au tac. En Afrique du Sud, la victoire de Cyril Ramaphosa au Congrès de l'ANC L'éditorialiste du Mail & Guardian qui reconnaît son erreur, d'abord, et qui prie pour la suite. « Quand Cyril Ramaphosa a finalement remporté son siège tant convoité à la tête du parti il y a cinq ans, j'ai cru, écrit Ron Derby, j'ai cru qu'il se comporterait comme un homme qui n'est là que pour un seul mandat. Un homme que sa courte victoire contraindrait à prendre des décisions difficiles et uniques, les seules qui lui permettraient de léguer un héritage convenable à l'ANC. Mais au lieu de ça, il a joué sa réélection. Il a tenu la barre même quand le monde s'effondrait autour de nous, une pandémie de Covid et un cancer de corruption. Et il a eu raison, admet le journal, il a eu raison puisqu'il a été réélu. Au mieux, il lui reste donc cinq ans à la tête du pays. Qu'allez-vous faire, demande le Mail & Guardian, pour sauver votre héritage ? » « L'élu de Neslon Mandela » a beaucoup, beaucoup de travail à faire s'il veut se racheter aux yeux de celles et ceux qui ont cru en lui. « Le président sud-africain a même une chance de pendu, écrit le site Wakat Séra. Le ciel ne lui tombera pas sur la tête... pas dans l'immédiat ». Wakat Séra se demande si cette réélection n'est pas une manière pour les affidés de l'actuel chef de l'État de mettre des barrières autour de Cyril Ramaphosa, qui est dans le viseur de la justice. Mais le site regarde les chiffres : Ramaphosa 2 476 voix, Zweli Mkizhe 1 897. L'écart est loin d'être abyssal, « preuve que l'opération sauvetage du soldat Cyril n'a pas été des plus simples ». Le président demeure embarrassé par ce scandale au parfum de corruption, ramenant à la surface les mêmes causes qui ont produit les mêmes effets ayant emporté le vieux Zuma. Katumbi sur la ligne de départ en RDC Une caricature signée Cash sur le site Actualite.CD. Des sprinteurs, de dos, mais on lit leur nom sur leur maillot. Entre autres : Fatshi, le diminutif du président congolais Félix Tshisekedi ; Muzito, et un homme, chapeau à large bord, MKC floqué sur le torse, qui les rejoint en levant les bras... Moïse Katumbi en candidat déclaré. Et puis sur le bord de la piste, on voit un homme qui gratte sa chevelure blanche. On lit « Panzi / Nobel » sur son dossard et le speaker de la course qui hurle dans son mégaphone : « Le docteur Mukwege hésite ! Il dit attendre la réponse de son marabout ! Le peuple ! » Au Maroc, une trentaine de visages tout sourire Au milieu de l'image, l'hôte de ces lieux, le roi du Maroc Mohammed VI. Dans la salle du trône du palais royal à Rabat, le prince héritier et le prince Moulay Rachid à ses côtés, tous les trois en costume noir. Et une trentaine de costumes bleu nuit, ce sont bien sûr les joueurs de la sélection nationale. Ils ont tous au revers de leur veste le Ouissam, la décoration dont le roi vient de les affubler. Les joueurs, mais aussi le coach Walid Regragui, le président de la Fédération, le staff technique et médical, tout est à lire dans le journal Le Matin. Des Lions demi-finalistes du dernier Mondial, acclamés à leur retour mardi par des dizaines de milliers de fans.
« Massacre de 2009 : des preuves accablantes exhumées contre Dadis », titre Africaguinée.com. Le site d'information rappelle que c'est la troisième comparution du capitaine à la barre du tribunal. Ledjely.com relaie de son côté les propos de l'ancien chef de la junte interrogé hier par le procureur Algassimou Diallo sur le massacre perpétré il y a treize ans au stade de Conakry : « Je n'ai jamais envoyé d'éléments au stade », assure Camara. S'il continue à nier toute implication, il pourrait s'excuser, selon Guinéenews qui cite l'ancien dirigeant : « Je vais demander pardon aux victimes si… ». Il y a un si en effet. La semaine dernière, relaie Ledjely.com, Moussa Dadis Camara a « donné des noms de militaires qui se sont rendus au stade de Conakry » le jour du massacre. Et notamment celui de Toumba Diakité, son ancien aide de camp, et du général Sékouba Konaté. Pour lui, c'est à ses hommes de s'excuser. Cité par Guinéenews, l'ancien chef de la junte persiste et signe : « Une fois qu'ils reconnaissent leurs actes, je serai le premier à demander pardon ». Et le capitaine Camara de donner les conditions d'éventuelles excuses au tribunal : « Si je suis acquitté, et j'estime que je serai acquitté, je serai le premier à demander pardon aux victimes ». Moussa Dadis Camara en colère lundi, selon Guinée7. Selon le pure player, « l'ancien président du CNDD s'est enflammé à la suite d'une question d'une procureure qui a insinué que les gens sur les réseaux sociaux qualifient son pouvoir de l'époque de dictatorial ». En colère, Dadis a décidé de ne plus répondre aux questions, raconte Guinée7, qui précise que « la tension étant vive », l'audience a été suspendue. Au Sénégal, nouvelle arrestation de Pape Alé Niang Le directeur de publication de Dakar Matin a été « accueilli par des éléments du groupe de recherches et d'interpellations », assure SenePlus qui rappelle que le journaliste bénéficiait « d'une liberté provisoire assortie d'un contrôle judiciaire ». Pape Alé Niang a été conduit au siège de la division des investigations criminelles, selon le site Rewmi.com. SenePlus relaye les propos de l'avocat du journaliste, selon qui « on connaîtra les raisons de cette arrestation dans la journée ». Mais Dakaractu affirme en « savoir un peu plus sur les raisons » de cette nouvelle interpellation. Le pure player pour qui la justice reproche au journaliste « ses propos dès sa sortie de prison dans un live » sur internet. Pour Dakar Matin, Pape Alé Niang y aurait effectué une « sortie jugée tendancieuse à propos du directeur général de la police nationale ». Selon SenePlus, le journaliste sera « présenté dans la matinée à un juge d'instruction ». Pour Dakar Matin, cette arrestation sera suivie d'une mise sous mandat de dépôt. Le quotidien de conclure : « Les droits de la défense étant absolus, l'espoir est permis ». Abstention record lors des législatives en Tunisie Les journaux tentent d'expliquer les raisons de l'abstention record lors de ce scrutin. Le taux de participation s'élève à un tout petit 11,22 %, rappelle Webdo. Réalités Online relaie les propos du président de l'instance des élections, Farouk Bouasker, qui assure que « l'absence de l'argent politique sale et le changement de la loi électorale sont à l'origine de ces résultats ». Mais Le Pays interprète différemment les propos du président de l'instance électorale. Le journal burkinabè selon qui Farouk Bouasker avance comme première cause du désintérêt des Tunisiens « la vie chère qui préoccupe les populations ». Deuxième raison avancée par Le Pays : l'appel au boycott du scrutin par les principaux partis de l'opposition. Le quotidien de conclure qu'aux partis politiques coalisés contre le scrutin, il faut aussi associer la puissante centrale syndicale UGTT, devenue récemment très critique vis-à-vis de la politique du président et qui juge le scrutin inutile. Après ce qui apparaît comme un échec électoral, Le Pays se pose clairement la question : « Peut-on éviter une autre crise en Tunisie ? »
Des milliers de personnes ont manifesté leur joie dans les rues de Buenos-Aires après la victoire de l'Argentine, en finale de la Coupe du Monde de football face à la France. Le retour des héros est attendu la nuit prochaine dans la capitale argentine, et une cérémonie qui devrait réunir une foule immense est prévue mardi (20 décembre 2022) à l'Obélisque. Une victoire en Coupe du monde dépasse largement le cadre du sport : qu'est-ce que cela apporte au pays concerné ? L'impact économique est-il réel ? Qu'en est-il de l'inquantifiable : les conséquences sur le moral de la population ? Comment cela se traduit-il, comment l'expliquer et combien de temps cela dure-t-il ? Pour en débattre : - Jean-Philippe Bouchard, journaliste sportif, éditeur de sport - Seghir Lazri, sociologue du sport à l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Laboratoire de recherche rattaché au CNRS/EHESS - Vincent Chaudel, économiste du sport, fondateur de l'Observatoire du sport business.
« Messi gagne la guerre des étoiles », titre Wakat Séra au Burkina Faso. « Lionel… messie de l'Argentine », ose de son côté Fraternité Matin en Côte d'Ivoire. Fraternité Matin qui parle d'une « finale palpitante ». « Somptueuse, renversante, incroyable, magique… Rien ne semble suffire pour décrire cette finale légendaire », assure Maliweb. Au Burkina Faso, Le Pays parle d'un « match dantesque ». « Quelle finale ! », s'exclame même Banouto qui parle d'une Argentine « emmenée par son lutin Lionel Messi ». « Messi et l'Argentine sacrés 36 ans après », constate L'Événement précis au Bénin. « 3-3 en finale de Coupe du monde au terme d'un scénario improbable, un suspense haletant, des occasions jusqu'à la dernière seconde, des stars au rendez-vous avec respectivement un doublé et un triplé… Vraiment, désolé, mais on ne peut faire mieux », martèle Maliweb, pour qui « on peut donner la note maximale » à cette rencontre. Wakat Séra parle « d'apothéose d'une Coupe du monde de première ». Le pure player les cite : « Première Coupe du monde dans un pays musulman, premier Mondial avec un représentant africain, le Maroc, en demi-finale, première finale mettant aux prises deux stars du Paris Saint-Germain, l'un meilleur buteur du Mondial et l'autre meilleur joueur ». Une finale à rebondissement Comme le rappelle Guinée News, c'est en première période que l'Argentine a été particulièrement dangereuse avec un « Ángel Di María remuant ». « On a vu des Bleus à la rue, bouffés par le milieu argentin, surpris par la titularisation à gauche de Di María », ajoute Banouto. Mais le quotidien en ligne note que c'est la deuxième mi-temps qui a été complètement folle avec le sursaut de la France et un « Emmanuel Macron debout dans la loge officielle pour soutenir son équipe ». Pour Maliweb, « absents, transparents, inexistants pendant 80 minutes, les Bleus sont revenus de nulle part ». En Guinée, Aminata parle de scénario à « rebondissement » avec une équipe de France qui « revient trois fois au score ». Pour L'Événement précis, les Français ont été « métamorphosés par les nombreux changements » opérés par Didier Deschamps. Et c'est la 79ème minute de jeu qui aura été le tournant de ce match, constate Le Journal du Pays. Le quotidien sénégalais parle de ce moment comme de celui où les « Sud-Américains ont remis en jeu leur adversaire » avec un penalty. Il aura fallu 95 secondes seulement après son 1er but pour que Mbappé égalise, souligne Le Journal du Pays. Un scénario que Maliweb qualifie « d'encore impensable 180 secondes plus tôt ». Le site d'information qui parle de « prolongations marquées par des nouveaux buts de Messi et de Mbappé, et une séance de tirs au but irrespirable ». Et au final, « la délivrance pour l'Argentine qui n'a jamais renoncé ». Et Le Pays constate que « les Français repartent chez eux… le bleu à l'âme », malgré « un football chatoyant en deuxième période ». Un succès argentin qui s'appelle Lionel Messi « Messi au firmament », écrit en majuscules Seneplus. Au Burkina Faso, Le Pays l'affirme : « Tout est accompli pour Lionel Messi ». Le « football a sacré son roi », renchérit Banouto. Le pure player béninois qui constate que l'ancien Barcelonais a « rayonné sur la compétition ». Et sur ce dernier match, souligne Seneplus qui parle de « finale de légende pour un joueur de légende ». Le pure player pour qui ce match Argentine-France « restera peut-être comme la plus grande finale de tous les temps ». « Il l'a finalement fait », écrit Le Journal du Pays. Le quotidien sénégalais qui décrit un Lionel Messi « les larmes aux yeux sur la pelouse du stade Lusail de Doha ». Pour Wakat Séra, « il mérite ce trophée, et pour le parcours exceptionnel au cours de ce tournoi, mais sans doute aussi en raison de tout ce qu'il a démontré tout le long de sa carrière de footballeur ». Désormais, ajoute le site d'information burkinabé, « tout est accompli pour le messie argentin ! Chapeau bas l'artiste ! » « Lionel Messi a le seul trophée qui lui manquait et rejoint Maradona au milieu des étoiles. Il est seul sur sa planète », conclut Banouto.
Un important mouvement de grève paralyse la Grande-Bretagne. L'armée a même été appelée à la rescousse.
Un important mouvement de grève paralyse la Grande-Bretagne. L'armée a même été appelée à la rescousse.
Des milliers de personnes ont manifesté leur joie dans les rues de Buenos-Aires après la victoire de l'Argentine, en finale de la Coupe du Monde de football face à la France. Le retour des héros est attendu la nuit prochaine dans la capitale argentine, et une cérémonie qui devrait réunir une foule immense est prévue mardi (20 décembre 2022) à l'Obélisque. Une victoire en Coupe du monde dépasse largement le cadre du sport : qu'est-ce que cela apporte au pays concerné ? L'impact économique est-il réel ? Qu'en est-il de l'inquantifiable : les conséquences sur le moral de la population ? Comment cela se traduit-il, comment l'expliquer et combien de temps cela dure-t-il ? Pour en débattre : - Jean-Philippe Bouchard, journaliste sportif, éditeur de sport - Seghir Lazri, sociologue du sport à l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Laboratoire de recherche rattaché au CNRS/EHESS - Vincent Chaudel, économiste du sport, fondateur de l'Observatoire du sport business.
Second jour de la visite au Maroc de la ministre française des Affaires étrangères et de l'Europe, Catherine Colonna, en vue de visite officielle au Maroc du président Macron, début 2023. Dans cette perspective, Catherine Colonna doit rencontrer aujourd'hui le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Burita. Dans un entretien au quotidien marocain Le Matin, Catherine Colonna dit s'attendre à un entretien « très riche » avec son homologue marocain avec qui la ministre française des Affaires étrangères se dit « sur la même longueur d'onde ». La cheffe du Quai d'Orsay qualifie d'« exceptionnelle (…) au sens propre du terme » la relation franco-marocaine. La ministre française des Affaires étrangères rappelle ainsi qu'il y a « plus de 46.000 étudiants marocains en France – la première nationalité – et 46.000 élèves dans les établissements français au Maroc ! », mais aussi « plus de 1.000 filiales d'entreprises françaises au Maroc (…) qui génèrent près de 100.000 emplois directs ». Sur le sujet des visas, Catherine Colonna se réjouit que la France et le Maroc reviennent « à une pleine coopération consulaire ». Sur celui du Sahara, la ministre française assure dans le journal Le Matin que la position de la France « est claire et (…) constante. Nous soutenons le cessez-le-feu. Nous soutenons les efforts de médiation de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, la reprise des négociations entre les parties en vue d'une solution juste et réaliste, et l'action de la Minurso pour prévenir les tensions sur le terrain et garantir la stabilité de la région (…) Quant au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 (…) c'est une position clairement favorable au Maroc (…) L'urgence, c'est de calmer les tensions, c'est d'éviter tout dérapage. Et le Maroc peut évidemment compter sur la France », dit encore Catherine Colonna au Matin. Les Walkyries de Wagner vont-elles chevaucher au Burkina ? Les mercenaires russes du groupe Wagner ont-ils ou vont-ils débarquer au Burkina Faso ? Leur présence, en tout cas, a été dénoncée officiellement par le président du Ghana voisin. Et au Burkina Faso, c'est plutôt le quotidien Aujourd'hui qui dénonce cette « charge inattendue » du président ghanéen qui accuse le pays des Hommes intègres de recourir aux services de la société paramilitaire russe Wagner pour l'aider à combattre les groupes djihadistes, et qui affirme qu'une mine aurait été offerte « en guise de paiement », a dit à Washington Nana Akufo-Addo, lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Tout en rappelant que le président burkinabè a dit vouloir faire de la lutte contre le terrorisme son principal cheval de bataille, le capitaine Ibrahim Traoré « n'a pas annoncé son intention de rompre sa coopération avec la France et de se tourner vers la Russie malgré les appels lancés dans ce sens par ses partisans », souligne Aujourd'hui au Faso, même si les nouvelles autorités burkinabè « n'ont pas cependant exclu de collaborer avec Moscou dans la lutte antiterroriste », étant par ce quotidien ougalais rappelé que le Burkina Faso coopère avec la Russie « depuis longtemps ». « C'est un véritable pavé que le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, vient de jeter dans la mare », enchérit son confrère Le Pays, c'est un « coup de tonnerre ». Et cet autre quotidien ouagalais de se demander si le Burkina Faso « ne court pas le risque de voir filer certains de ses partenaires européens et américains qui ne blairent pas Wagner qu'ils accusent d'être à l'origine d'exactions dirigées contre des civils dans les pays où il intervient ? ». Gbagbo non-inscrit ? La CEI sort du bois En Côte d'Ivoire, enfin, la Commission électorale indépendante se prononce sur les inscriptions de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sur la liste électorale. A ce stade, elle les rejette. Dans un entretien au site Le Tam Tam Parleur, le président de la CEI évoque la perte de la qualité d'électeur de l'ex-président ivoirien, de son ex-ministre de la Jeunesse et de son ex-Premier ministre. Y rappelant les termes du Code électoral ivoirien, le chef de la CEI déclare : « C'est assez clair. On ne redevient (…) électeur (…) que lorsqu'on a été réhabilité ou lorsqu'on a bénéficié d'une loi d'amnistie ». A Abidjan, ce matin, le quotidien indépendant Soir Info complète et ajoute qu'il n'y aurait « pas de révision exceptionnelle en faveur des trois personnalités, (et ce même) si elles venaient à bénéficier d'une loi d'amnistie ». Etant notamment rappelé que, le 30 novembre dernier, l'ex-président Laurent Gbagbo avait procédé à son enrôlement sur ladite liste, et que Charles Blé Goudé avait ensuite fait de même, Soir Info, sur la foi des précisions de la CEI, écrit qu'ils « ne sont pas concernés par l'inscription sur la liste électorale. Le cas échéant, ils doivent se présenter au contentieux pour soumettre (leur) cas ».
durée : 00:02:32 - En direct du monde - Le premier décembre dernier, l'Inde a pris pour un an la présidence du G20, ce groupe des 20 pays les plus industrialisés. C'est une fierté pour ce pays émergent, que le gouvernement de Narendra Modi veut également utiliser pour promouvoir sa propre idéologie nationaliste, et sa version de l'histoire.
durée : 00:03:28 - En direct du monde - Le 1er décembre dernier, l'inde a pris pour un an la présidence du G20, ce groupe des 20 pays les plus industrialisés. C'est une fierté pour ce pays émergent, que le gouvernement de Narendra Modi veut également utiliser pour promouvoir sa propre idéologie nationaliste, et sa version de l'histoire.
Le sommet États-Unis/Afrique s'est ouvert hier, mardi 13 décembre, à Washington, avec 49 pays invités, en plus de l'Union africaine. De nombreux chefs d'État ont fait le déplacement pour répondre à l'invitation de leur homologue Joe Biden, dont le président des Comores. Azali Assoumani évoque sa candidature à la présidence de l'Union africaine, des questions de politique intérieure, et la relation des Comores avec la France. Vous êtes candidat à la présidence de l'Union africaine. Le président sera choisi en février prochain. Vous avez un adversaire qui est le Kényan William Ruto. Est-ce que les choses, ici à Washington, peuvent vous départager ? Azali Assoumani : Oui, j'espère bien. J'en ai discuté avec lui quand on était en Égypte. On n'a pas eu le temps d'approfondir. Mais j'avais pris contact avec le président de la Commission africaine et on s'est dit qu'on va en discuter ici. Et j'ose espérer qu'on va trouver un compromis favorable. Donc, il y a des négociations qui ont lieu en marge de ce sommet, ici à Washington ? On va discuter. J'en ai parlé avec le président de l'Union africaine, Macky Sall. Le poste de président de l'Union africaine l'année prochaine revient à l'Afrique de l'Est. Donc, c'est à nous de trouver un consensus. Vous êtes un petit pays, les Comores. Vous êtes face à un pays plus grand, plus riche aussi. Qu'est-ce que vous allez dire à vos pairs pour les convaincre que ce sont les Comores qui doivent présider l'Union africaine ? Vous savez, l'Afrique est un continent, avec des pays souverains. Et on a l'obligation de respecter la souveraineté de tout pays. On fait partie de l'Union africaine, comme on fait partie du monde. Aux Nations unies, il n'y a pas une voix pour les petits ou pour les grands. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui, parce que c'est un petit pays, il n'aurait pas le droit d'assumer des responsabilités. Mais aux Comores, l'opposition vous accuse parfois de dérives dictatoriales. Est-ce que ce ne sont pas des arguments qui peuvent jouer en votre défaveur ? « Dictatoriales », ce sont les réseaux sociaux. Mais, venez aux Comores, vous allez voir (rires). Donc, ils peuvent nous accuser. En tout cas, il y avait un deal en 2016, en 2019. On a un deal en 2024, qu'ils se préparent. Mais je peux vous dire sans prétention aucune, comparativement à d'autres pays, pas seulement africains, à d'autres pays, on doit s'estimer heureux aux Comores. Vous avez évoqué les échéances électorales. Justement, en 2019, vous avez été réélu après avoir modifié la Constitution et la loi électorale qui a abrogé ce système de présidence tournante entre les trois îles. L'opposition à ce moment-là a dénoncé votre réélection, vous a contesté. Trois ans après, que comptez-vous faire pour relancer un dialogue politique qui semble aujourd'hui un peu dans l'impasse ? D'abord, il n'y a pas d'impasse. Je répète : la Constitution, ce n'est pas moi qui l'ai changée. C'est l'opposition elle-même. Je n'étais même pas au pouvoir. Ce n'est pas moi qui ai clamé qu'il faut qu'on change cette Constitution. Donc, quand j'ai été président, je l'ai appliquée. Mais est-ce que le dialogue politique existe ? Voilà. Tout à fait. On l'a tenu. Dernièrement, on a tenu un dialogue politique pour essayer d'apaiser les tensions. Beaucoup d'opposants sont venus parce que, dans le cas des élections prochaines, il est temps que chacun donne son avis sur le mécanisme électoral pour que demain, il n'y ait pas de contestation. Malheureusement, il y en a qui ne sont pas venus. Donc, vous dites qu'il y a un dialogue avec l'opposition, mais le mois dernier, l'un de vos principaux opposants, l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi a été condamné à la prison à vie pour l'affaire dite de la « citoyenneté économique », soit le détournement allégué d'importantes sommes d'argents de la vente de passeports comoriens à des étrangers. Est-ce qu'il n'y a pas une contradiction entre cette condamnation et vos tentatives de dialogue avec l'opposition ? Que dieu vous pardonne ! (rires) Quelqu'un qui a fait un acte anti-loi, on ne va pas le juger parce que c'est un ancien président, parce qu'il est opposant ? Ses partisans dénoncent un procès politique… Ils disent tout ce qu'ils veulent. Je l'ai déjà entendu. Moi, ça ne m'empêche pas de dormir. Mais ce qui a été fait, c'est au vu et au su de tout le monde. Parce qu'on est en train de voir un détournement d'argent. Donc, le président Sambi n'est pas au-dessus de la loi. D'ailleurs, il n'est pas le seul président à être jugé : en Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe. Il a fait un acte ignoble. Moi, je ne voudrais pas que ce soit un exemple pour les autres. Enfin moi… la justice. Donc, c'est quelqu'un qui a violé la loi, qui a trahi le pays. Donc, il a été jugé et là, on prend le poste d'opposant ? Mais c'est aussi un opposant. Est-ce que pour apaiser les relations avec l'opposition, est-ce que dans le cadre de ce dialogue que vous voulez mener avec l'opposition, vous pourriez envisager une mesure de grâce ou d'amnistie pour l'ex-président Sambi ? Un opposant qui travaille avec moi, qui comprend. Mais l'opposant extrémiste n'a pas un effet de chantage. Il doit rentrer dans le dialogue. Et puis, effectivement, j'ai des prérogatives de grâce, je peux le faire. Mais, je ne veux pas le faire par chantage. Vos relations avec Paris ne sont pas vraiment au beau fixe. Il y a toujours ce problème de l'île de Mayotte. Comment qualifieriez-vous vos relations avec la France et avec Emmanuel Macron ? Elles sont au beau fixe. Même en famille, on se tire, ce n'est pas un problème, parce que, effectivement, il ne va plus dans l'émergence, donc ça veut dire qu'il y a un compromis. On s'est dit que, effectivement, voilà ce qui nous différencie, on le laisse de côté. On voit ce qui nous rassemble. La France et les Comores sont des partenaires. Sur ces problèmes-là, j'espère qu'on va trouver un consensus pour l'intérêt des deux pays.
Lorsqu'il était au pouvoir en Guinée, le capitaine Dadis Camara nous avait habitué à ces interventions médiatiques tonitruantes et souvent improvisées, où il pouvait annoncer pêle-mêle des décisions gouvernementales et des destitutions de dignitaires du régime. Hier, face à ses juges, dans le cadre du procès du massacre du 28-Septembre, l'ex-homme fort de la Guinée a tenté de rééditer sa méthode. « Moussa Dadis Camara a pris tout son temps, relate Africa Guinée. Sa déposition, empreinte de digressions, a duré pendant environ sept heures d'horloge. Devant le juge, l'accusé a parlé jusqu'à perdre sa voix. » Alors, relate le site d'information Guinée 7, le capitaine a « développé une ribambelle d'hypothèses pour accuser [l'ancien président] Alpha Condé, [le général] Sékouba Konaté et Toumba Diakité [son ex-aide de camp] d'être les véritables acteurs des évènements du 28 septembre. Pour soutenir ses suppositions, Dadis a livré des cours magistraux, un peu tordus le plus souvent, commente le site, en histoire, littérature, droit, etc. Avant de fixer les règles du jeu au tribunal. Il veut qu'on lui pose des questions sur la 'complicité' (des supposés acteurs du massacre). Pas plus. » Quelles preuves ? « Sont-elles fondées ou non (ces accusations de Dadis) ? », s'interroge Ledjely, autre site guinéen. « En détient-il les preuves ? Seule la suite du procès des massacres du stade du 28 septembre aidera à répondre à ces questions. Sans détour, l'ancien président du CNDD s'est présenté devant le tribunal en victime d'un complot qui aurait pu coûter la vie à d'autres acteurs d'envergure : "Alpha Condé, Sékouba Konaté et Toumba Diakité avaient orchestré un complot, a-t-il dénoncé, pour tuer (les opposants) Cellou Dalein, Sydia Touré, Jean-Marie Doré […], c'est après cela, qu'ils ont envoyé Toumba pour tirer sur moi". » Suite à ces accusations, l'audience a été suspendue. Pris au piège ? Pour WakatSéra au Burkina Faso, Dadis aura bien du mal à s'en tirer… « Visiblement, le "Dadis show" a fait son temps de divertissement et d'humiliation d'hommes d'affaires et d'hommes politique et n'a plus aucune chance de prospérer ! De toute évidence, le capitaine, qui voulait se faire passer pour Thomas Sankara, le héros de la révolution burkinabè, lorsqu'il a confisqué le pouvoir par les armes et a tenté en vain de se faire une virginité par les urnes, le capitaine s'est senti pris dans un piège dont il lui sera difficile, voire impossible de se dépêtrer. Il a beau, dans une sorte de transe, accuser les anciens présidents Alpha Condé et le général Sékouba Konaté d'avoir fomenté un complot contre sa personne, ses arguties porteront difficilement fruit. Bien vite, Dadis a perdu la sérénité qui était sienne au moment où il rentrait de son si long exil "ouagalais". Il a visiblement été lâché par les siens et sa cause semble déjà entendue. » Leçon ? En tout cas, commente Le Pays, toujours au Burkina Faso, « dans l'attente d'une hypothétique vérité, on peut déjà saluer la forte teneur pédagogique de ce procès. En voyant l'ex-chef de la junte tremblotant, tous les princes régnants devraient savoir en tirer leçon. Car, on est toujours rattrapé par ses propres turpitudes. Et cela vaut particulièrement pour l'actuel chef de la junte militaire au pouvoir, Mamady Doumbouya, pointe le quotidien burkinabé, qui semble avoir fait de la traque des opposants et de la prédation des libertés individuelles et collectives, un mode de gouvernance. » En attendant France-Maroc… À la Une également demain soir, le choc France-Maroc en demi-finale du Mondial… Parmi l'avalanche d'avant-papiers dans la presse du continent, cette analyse de l'équipe marocaine à lire dans WalfQuotidien à Dakar : « les quatre points cardinaux d'une qualification méritée », titre le journal. À savoir : un grand gardien, Yassine Bounou ; un quatuor de défenseurs à toute épreuve ; un milieu de terrain infatigable, Sofyan Amrabat ; et le trident en attaque Ziyech-En Nesyri-Boufal. Reste à savoir si les Lions de l'Atlas empêcheront les coqs de chanter.
Le marathon de Pyongyang est considéré comme le plus surréaliste de la planète : les coureurs passent la ligne d'arrivée sous les applaudissements de 50 000 spectateurs réunis dans le stade Kim Il-Sung. Mais la Corée du Nord a également la réputation d'être l'un des pays les plus fermés au monde. Raphaël a deux passions : le marathon et le goût de l'aventure. Quand il entend parler du Marathon de Pyongyang, il a tout de suite envie d'y participer afin de voir par lui-même ce qui se cache derrière ce pays d'Asie orientale, gouverné par un régime totalitaire. Raphaël nous livre son témoignage dans "Le Récit", une émission proposée par Salomon, Tomorrow is Yours.
« Historique, s'exclame le site du magazine marocain Tel Quel, les Lions de l'Atlas éliminent l'Espagne et se qualifient pour la première fois pour les quarts de finale. » Score final 0-0 à la fin des prolongations et 3 à 0 après la séance des tirs au but. « D'une panenka somptueuse, note Tel Quel, Hachraf Hakimi, qui est né et a grandi dans la banlieue sud de Madrid, a conclu la superbe performance du gardien Yassine Bounou, qui joue depuis dix ans en Espagne et qui a été infranchissable pendant la séance des tirs au but. Jamais les Lions de l'Atlas n'avaient atteint les quarts de finale d'un Mondial. Leur meilleur résultat dans la compétition reine du football remontait à 1986, lorsqu'ils avaient atteint les huitièmes, où ils avaient affronté la sélection allemande. » « Ils n'ont jamais tremblé, s'émerveille le site tunisien Webdo. Les Marocains se sont même procurés trois grosses occasions en fin de rencontre pour plier le match. Mais finalement les tirs au but leur ont réussi. Côté espagnol, ni Pablo Sarabia, ni Carlos Soler, ni Sergio Busquets ne sont parvenus à tromper Yassine Bounou, le portier marocain. Dominatrice durant la rencontre, l'Espagne s'est montrée inefficace malgré ses 76% de possession. » Yassine Bounou l'infranchissable… « Yassine Bounou, le cauchemar des Espagnols, meilleur joueur du match », jubile le quotidien L'Opinion à Rabat. « Sa prestation face à l'Espagne n'est que la démonstration de son aura grandissante. Les Espagnols, et pas que les Marocains, se souviendront longtemps de Bounou. Mais pas pour les mêmes raisons. » « Et il y a un autre héros, pointe encore L'Opinion : Walid Regragui qui a bien préparé ce match et qui a mérité un grand coup de chapeau, d'autant que tout le peuple marocain est entré dans une liesse hystérique. » Mohammed VI au milieu des supporteurs En effet, des milliers de Marocains ont fêté l'événement hier soir. Et parmi eux, à Rabat, le roi Mohammed VI, relève le quotidien Le Matin. « Le Souverain a sillonné les rues de la capitale déjà envahies par les fans venus célébrer le sacre de l'équipe nationale. Mohammed VI, un drapeau à la main, a répondu aux salutations de la foule dans une forte symbolique de partage et de liens très solides entre un Roi et son peuple. » Auparavant, note encore Le Matin, « le Souverain s'était entretenu au téléphone avec le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa, et l'entraîneur de l'équipe nationale, Walid Regragui, auxquels il a exprimé ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d'eux-mêmes et accomplir un parcours excellent au cours de cette compétition sportive majeure. » Une victoire célébrée dans le monde arabe, en Europe… Et « plus qu'une victoire des Lions de l'Atlas, c'est un exploit historique que des milliers de Marocains sont sortis célébrer, hier soir, dans les principales capitales européennes, pointe le site marocain Yabiladi. Le stress d'un match aux allures de combat épique, qui a tenu en haleine des millions de supporters de par le monde, a laissé place à une explosion de joie à Paris, Londres, Bruxelles, Berlin ou encore Rome. Des milliers de personnes sont descendues également dans les rues de nombreux pays arabes : Palestine, Oman, Jordanie, Syrie. » … et en Afrique ! Et dans la presse du continent, avalanche de réactions… « Les Lions de l'Atlas sauvent l'honneur de l'Afrique », s'exclame Le Pays au Burkina Faso. « L'Atlas était infranchissable pour les Espagnols », renchérit L'Observateur Paalga. « Les footballeurs marocains offrent un cœur de lion à l'Afrique et au monde arabe ! », se réjouit Mourya au Niger. « Les Lions de l'Atlas dominent la Roja », constate 24 Heures au Sénégal. « Le Maroc fait déjà rêver à la 1ère demi-finale africaine », se projette L'Intelligent en Côte d'Ivoire. Mais avant les demi-finales, il y a les quarts… « Après l'Espagne, les Lions orientent leurs griffes vers le Portugal », lance le quotidien marocain Le Matin (ce sera samedi). Le Portugal, « auteur d'une véritable démonstration de force hier soir face à la Suisse, 6 buts à 1. »
Une, deux, et pourquoi pas trois équipes du continent en 8e de finale ? « L'espoir est permis », s'exclame Le Pays au Burkina Faso. Au moins pour le Maroc : « Un nul pourrait suffire à son bonheur, pour obtenir son billet qualificatif, face au Canada qui est déjà éliminé. (…) Mais la tâche paraît beaucoup plus ardue pour le Cameroun qui aura besoin de battre impérativement le Brésil pour entretenir l'espoir d'une qualification au second tour. Il en est de même pour la Tunisie devant qui se dresse la championne du monde en titre, la France, qui a déjà prouvé sur le terrain qu'elle restait un sérieux prétendant à sa propre succession. Le Sénégal n'aura pas moins à faire devant l'Équateur (ce mardi) qui a résisté aux Pays-Bas, tenus en échec sur le score d'un but partout. Quant au Ghana, il aura à cœur de prendre sa revanche sur l'Uruguay, qui l'avait privé en 2010 d'une historique qualification à une demi-finale de Coupe du monde. C'est dire si les derniers matchs de poules s'annoncent presque comme autant de finales pour les pays africains. Mais l'espoir est permis, clame une nouvelle fois Le Pays. Toutefois, l'arbre de l'efficacité offensive retrouvée ne doit pas cacher la forêt des lacunes défensives qui font encaisser beaucoup de buts aux sélections africaines. Des équipes qui continuent de pécher quelquefois par naïveté quand ce n'est pas la capacité à gérer le score qui pose problème. C'est dire si l'Afrique a encore du chemin à parcourir. » Seuls les Marocains ? WakatSéra est sceptique. « Il faut le dire tout de go, contrairement aux Marocains qui ont leur destin en main, les chances de passer le tamis du premier round des Sénégalais, des Ghanéens et des Tunisiens ne sont pas énormes. » De même pour le Cameroun : « Les Lions Indomptables devront réaliser un exploit bien au-dessus des piètres prestations qu'ils ont fournies jusqu'ici pour venir à bout d'un Brésil au jeu chatoyant et tout autant efficace. » Onana écarté… Le Cameroun devra compter sans son gardien titulaire, André Onana. En effet, s'exclame le site Actu Cameroun, « la Fecafoot [la Fédération camerounaise de football, ndlr] confirme la suspension temporaire d'André Onana ! La Fecafoot qui évoque des raisons disciplinaires sans donner plus de précisions. L'instance dirigée par Samuel Eto'o n'a pas non plus précisé la durée de la suspension du gardien de l'Inter Milan ». En fait, rapporte le site Footmercato, « plusieurs médias ont évoqué un désaccord important entre le sélectionneur et le gardien de l'Inter Milan en ce qui concerne le jeu. En effet, Rigobert Song n'aurait pas apprécié la prestation de son portier lors de la défaite face à la Suisse. Son positionnement, son jeu au pied et les risques qu'il a pris n'auraient pas été au goût de son coach. Cela aurait été le point de départ des tensions entre les deux hommes, qui ont donc conduit à sa mise sur le banc face à la Serbie. Finalement, Onana a été mis à l'écart et a quitté son équipe, estimant qu'il était mieux de s'en aller plutôt que d'être un problème pour son pays ». Footmercato qui rapporte aussi ces propos de Rigobert Song : « Onana est un grand gardien, mais nous nous concentrons sur l'équipe (…) Il faut du respect et de la discipline pour être dans le groupe. Je favorise le groupe. » « On est chaud ! » En tout cas, les Camerounais sont prêts à se mesurer à l'ogre brésilien, surtout après leur remontada du 28 novembre. Ce sera vendredi. « Le mental doit être au rendez-vous si le Cameroun veut franchir un nouveau cap et faire mieux que face à la Serbie, relève le site 237 Lions. "Face au Brésil, rien n'est impossible et on va tout donner. C'est l'une des meilleures équipes du monde mais nous, on est chaud pour ce match" », affirme l'attaquant Eric Maxime Choupo-Moting. Enfin, le match du jour : Sénégal-Équateur : « Ça passe ou ça rentre… », lance WalfQuotidien en première page. C'est-à-dire, soit on gagne, soit on rentre à la maison. En effet, « plus de calculs à faire, pointe le journal. Seule la victoire ouvrirait aux Lions les portes des huitièmes de finale ».
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'immigration après l'affaire de l'Ocean Vinking, du prix du Pass Navigo et de la situation à Mayotte.
durée : 00:02:49 - Le monde est à nous - La Coupe du monde de football au Qatar a des accents très politiques. Par exemple au Royaume-Uni, en particulier au Pays de Galles qui n'avait plus participé au Mondial depuis 1958.
La junte malienne a annoncé, lundi soir, l'interdiction des activités de toutes les ONG financées ou soutenues par la France, y compris celles qui opèrent dans le domaine humanitaire. Le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, justifie cette mesure par l'annonce récente par la France de la suspension son aide publique au développement à destination du Mali. Le quai d'Orsay avait précisé que la France maintenait son « aide humanitaire » et quelques soutiens à des organisations de la société civile maliennes. « Un divorce dans la douleur », s'exclame L'Informateur à Bamako. Un divorce « on ne peut plus symptomatique de la francophobie ambiante en Afrique, pointe le journal malien, qui prend prétexte de tout pour ruer dans les brancards d'une relation France-Afrique déséquilibrée avec, par endroits, des accents exécrables de néocolonialisme. Pourtant, en neuf ans de présence militaire française au Mali, Paris a payé cher sa dette de sang, relève L'Informateur, avec la perte de 53 soldats et une facture journalière d'un milliard de FCFA, sans oublier le matériel détruit. (…) En vérité, conclut le journal, Bamako a placé trop haut la barre de ses attentes vis-à-vis de la France dans cette guerre contre les terroristes. » Interdire les ONG financées par la France : une mesure « critiquable et impopulaire » « La tension refait surface entre le Mali et la France, soupire le journal en ligne Malikilé. Les deux pays, depuis une semaine, prennent des mesures de rétorsion réciproques. Et les victimes, ce sont les pauvres populations maliennes qui ne cherchent qu'à vivre et à manger à leur faim. » En effet, précise Malikilé, « même si les Maliens, dans leur majorité, soutiennent les autorités dans leurs actions de réciprocité aux différentes attaques extérieures, l'interdiction des ONG françaises est plus qu'impopulaire. Il est critiquable, affirme le journal en ligne, que les autorités qui disent défendre les intérêts de la population, interdisent des ONG qui, pourtant, sont au chevet de ces mêmes populations dans plusieurs domaines. » Et Malikilé de s'interroger : « A-t-on pensé aux milliers de Maliens employés de ces ONG françaises, à leur famille ? A-t-on pensé à ces millions de personnes secourues par ces (mêmes) ONG ? Au centre et au nord du Mali, des ONG, y compris françaises, luttent efficacement contre le terrorisme en donnant de l'emploi aux jeunes. Leur départ prématuré risque de conduire le Mali vers des horizons inconnus. (…) Les autorités de la transition doivent (donc) revoir leur copie, s'exclame le journal. Et assouplir leur décision. (…) Le Mali n'a pas besoin d'un autre front qui ferait davantage souffrir les populations. » Une balle dans le pied ? Un argumentaire repris par L'Observateur Paalga au Burkina : « C'est comme si Assimi Goïta se tirait une balle dans le pied, s'exclame le quotidien ouagalais. En effet, ce n'est ni lui ni son Premier ministre qui vont trinquer dans cette affaire, mais les populations pour qui ces ONG, qui s'investissent dans l'alimentaire, la santé, l'éducation ou les ressources en eau, constituent la seule bouée de sauvetage devant un État inexistant. C'est à n'y rien comprendre, peste L'Observateur Paalga. C'est dire qu'Assimi Goïta n'est pas à un paradoxe près. À moins que… À moins que Bamako ne suspecte ces structures, pointe le journal, comme des chevaux de Troie de la France dans "le soutien actif aux groupes terroristes", à l'image de Radio France internationale, traitée de radio "Mille collines" et dont les activités ont été suspendues dans le pays. » « Aucun pays au monde ne peut vivre en autarcie » En tous cas, souligne Le Pays, toujours au Burkina Faso, « aucun pays au monde ne peut vivre en autarcie. Du reste, 60% du territoire malien échappe au contrôle de l'armée, malgré la présence des supplétifs russes de Wagner. De nombreuses personnes, victimes de la crise sécuritaire, sont obligées de fuir leur zone au profit d'autres zones plus sécurisées. Cette décision de retrait, si elle venait à être mise en vigueur, ferait sans doute du mal aux braves populations qui, non seulement courent le risque de tomber sous les balles assassines des terroristes, mais aussi de mourir de faim. Au nom des populations dont elle prétend défendre les intérêts, la junte malienne gagnerait (donc) à mettre balle à terre et à se tourner résolument vers la réconciliation et la reprise du dialogue avec ses partenaires. »
Après la Grande-Bretagne en début de semaine, la Côte d'Ivoire annonce le retrait progressif de ses militaires et policiers engagés au sein de la Minusma, la Mission de l'ONU au Mali. Au total, 850 éléments déployés depuis 2014. Officiellement, pointe le site d'information ivoirien Yeclo, « les autorités ivoiriennes n'ont pas expliqué les raisons de ce retrait. Toutefois, précise-t-il, les relations étaient tendues entre le Mali et la Côte d'Ivoire depuis l'arrestation des 49 militaires ivoiriens à Bamako le 10 juillet dernier, accusés d'être des mercenaires par les autorités maliennes. » Pour L'Infodrome, autre site d'information ivoirien, c'est clair : c'est bien l'affaire des soldats détenus au Mali qui a motivé la décision d'Abidjan. En effet, jusqu'à présent, les pourparlers entre les deux pays n'ont rien donné ou presque. « Plusieurs médiations ont eu lieu sous la houlette du Togo, rappelle L'Infodrome. Trois femmes soldats ont pu recouvrer la liberté et regagner Abidjan. (Ensuite) malheureusement, les négociations ont accouché d'une souris. Exaspérée, poursuit le site, la Côte d'Ivoire a (donc) décidé de mettre fin à sa participation aux missions de maintien de la paix au Mali. » Abidjan échaudé… En fait, croit savoir Jeune Afrique, « côté ivoirien, cela fait plusieurs mois que la réflexion sur un retrait de la Minusma a été amorcée. Sur la même ligne que ses partenaires européens, le gouvernement ivoirien était échaudé par la décision des autorités de transition maliennes de rompre avec la France et l'Union européenne pour se rapprocher de la Russie, en faisant notamment appel aux mercenaires de la société militaire privée Wagner. L'arrestation des 49 soldats ivoiriens à l'aéroport de Bamako, le 10 juillet, n'a évidemment pas arrangé les choses. À l'époque, précise encore JA, certains de ses proches – en particulier parmi les militaires – avaient même pressé Alassane Ouattara de retirer immédiatement ses troupes de la Minusma en mesure de rétorsion. Le président ivoirien n'y avait finalement pas cédé, et avait maintenu ses Casques bleus chez son voisin. Mais le maintien en détention des militaires n'a fait que tendre encore un peu plus les relations entre Abidjan et Bamako. » Une « plaie béante » « Le contingent ivoirien plie bagages », constate pour sa part Le Soft à Bamako. « La plaie entre Bamako et Abidjan devient de plus en plus béante, affirme le site malien. Alors que les deux capitales sont en pleine crise depuis l'éclatement de l'affaire des 49 militaires ivoiriens, le Gouvernement ivoirien annonce (donc) le retrait de ses troupes de la Minusma. » « Un retrait diversement apprécié à Bamako », relève Maliweb qui cite quelques réactions glanées sur les réseaux sociaux : « les troupes onusiennes du Mali partiront d'elles-mêmes, les unes après les autres » ; « très bien, quand tous les ennemis de la paix auront quitté le Mali, la paix régnera pour toujours » ; ou encore, a contrario : « le problème du Mali n'est pas les forces étrangères, c'est plutôt la mauvaise gouvernance. Que les gouvernants arrêtent de piller ! » Le début de la fin pour la Minusma ? Alors, « est-ce le chant du cygne pour la Minusma ? », s'interroge Le Pays au Burkina Faso. « Il est difficile de ne pas le croire avec l'annonce du retrait britannique et ivoirien. Quand on sait qu'après le départ de Barkhane, plusieurs autres nations comme la Suède, l'Allemagne, le Danemark et le Bénin avaient annoncé le départ de leurs troupes, on ne peut que se conforter dans l'idée de l'imminence de la fin de la présence des Casques bleus au pays d'Assimi Goïta. » Ces retraits ajouteront « à l'isolement diplomatique du Mali, estime encore Le Pays, avec de lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. » L'Observateur Paalga est sur la même ligne : « on sait que la défense de la sécurité et de l'intégrité du Mali est l'affaire des Maliens eux-mêmes, mais en travaillant à faire le vide autour d'elles, les autorités maliennes compliquent un peu plus une situation qui n'est déjà pas bien reluisante. Surtout que malgré sa 'montée en puissance', si l'on croit la vulgate officielle de Koulouba, l'armée malienne n'est pas en mesure de combler le vide laissé par ses différents partenaires. »
Pour pouvoir se présenter aux élections législatives du 8 janvier prochain au Bénin, les différents candidats doivent se munir d'un précieux sésame : le quitus fiscal… À savoir un certificat fourni par l'administration comme quoi le candidat s'est bien acquitté de ses impôts. Or certains candidats de l'opposition ont bien du mal à obtenir ce fameux quitus : « une vraie bête noire pour les candidats, s'exclame La Nouvelle Tribune à Cotonou. Demandé, il se fait toujours désirer. Et même lorsque le candidat n'a aucune ardoise fiscale, il semble être difficile à obtenir. Cette pièce est délivrée par le directeur général des impôts lui-même, précise le quotidien béninois, et son obtention n'est pas décentralisée. Ce qui fait que souvent, même lorsque le demandeur a répondu à toutes les exigences de la direction des impôts, la fameuse pièce se fait attendre. » Les Démocrates hors-jeu ? Conséquence, pointe encore La Nouvelle Tribune, « certains partis politiques risquent de se voir écarter de la course aux législatives de janvier prochain. Il s'agit notamment de la formation politique Les Démocrates. » Et si ce parti d'opposition « ne parvenait pas à valider ses candidatures, cela pourrait, estime le journal, faire encore couler beaucoup d'encre et de salive au pays du président Patrice Talon. » Pour sa part, le gouvernement béninois se défend, relève encore le journal : « aucune manœuvre n'empêchera qui que ce soit de participer aux élections », a récemment assuré le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, lors d'une mise au point devant les ambassadeurs, inquiets de cette situation. Juges et parties ? Reste que ce système de quitus fiscal pose vraiment problème, affirme WakatSéra au Burkina Faso : il s'agit en effet, écrit le journal, d'une « pièce éliminatoire individuelle mais aussi collective, car, une seule personne non à jour de ses obligations fiscales sera, systématiquement, celle par qui arrivera le retoquage de l'entièreté de la liste. À première vue, aucun signe de prédation de la démocratie, mais plutôt objet à se réjouir pour la bonne gouvernance. Sauf que le côté diaboliquement génial de la chose, pointe WakatSéra, est que ceux qui contrôlent la régularité des documents requis sont proches du pouvoir. À titre d'illustration patente, la Commission électorale nationale autonome est présidée par un arbitre qui joue en même temps pour l'équipe adverse, en l'occurrence le camp du pouvoir. Son appréciation, procès d'intention oblige, ne peut qu'être mise en doute, à défaut d'être simplement partisane. » Arme politique ? Du coup, pointe Le Pays, toujours au Burkina, « la question est (donc) de savoir si l'argument du fisc n'est pas plutôt une arme politique dont se sert à souhait le pouvoir de Patrice Talon, pour tenir l'opposition à distance du Parlement dans le but de pouvoir gouverner sans coup férir. Car, le fait de coller le fisc aux basques d'opposants gênants n'est pas une pratique nouvelle sous nos tropiques. » Et Le Pays de conclure par cette adresse au président béninois : « Patrice Talon gagnerait à songer à laisser une bonne image de lui à la postérité, plutôt que celle d'un Néron prêt à toutes sortes de dérives. »
Le buteur sénégalais Sadio Mané jouera-t-il au Mondial du Qatar ? En attendant la réponse, la presse sénégalaise s'angoisse. « Comment le Sénégal, CE Sénégal de Sadio Mané que beaucoup citent (citaient?) comme favori, ferait sans sa star, son indispensable double Meilleur Joueur Africain de l'Année pour confirmer ce statut de vrai outsider, se demande ainsi le quotidien 24 Heures ? Des interrogations à juste titre. Parce que, le sélectionneur Aliou Cissé s'adapterait à une situation inhabituelle et difficile pour tout sélectionneur ». Question d'autant plus angoissante que« c'est impossible de compenser l'absence de Sadio Mané », affirme ce même journal 24 Heures. Et la question dépasse les seules frontières du Sénégal. Jusqu'au Burkina Faso, la presse est en apnée. Le journal Wakat Sera souligne ainsi que, « plus que le Sénégal et son président Macky Sall très préoccupés par la situation, c'est tout un continent qui retient son souffle, maudissant cette tête du péroné droit qui lâche, au mauvais moment, le Gaïndé national. Damnée rotule ! », lance ce quotidien ougalais. Les Lions de la Teranga vont-ils devoir se passer de Sadio Mané ? « Si les dieux de la médecine écoutent les prières qui montent de toutes les chaumières du continent noir et que les mânes des ancêtres exaucent nos vœux, l'enfant de Bambali, le dauphin du français Karim Benzema, dernier Ballon d'Or, le détenteur du prix Socrates, le finaliste de la ligue des champions européenne, et excusez du peu, le champion d'Afrique, tout n'est pas perdu pour les fans de ce footballeur aux qualités hors pair, reconnues sur les pelouses et dans la vie de tous les jours. Certes, les nouvelles sont loin d'être rassurantes à 100%, mais Sadio Mané sera certainement plus fort que cette rotule droite qui fait tomber la nuit en plein jour sur le Sénégal », énonce, lyrique, Wakat Sera. La nouvelle guerre du cacao Bras de fer entre le marché et la Côte d'Ivoire et le Ghana. Les producteurs se rebiffent. Côte d'Ivoire + Ghana ? C'est 60% de l'offre mondiale de cacao. Autant dire que ces deux pays pèsent vraiment sur le marché. Très remontés contre ce dernier, ils lancent « un ultimatum aux multinationales », clame, à Abidjan, le journal Le Jour. « En Une », ce quotidien en appelle au versement d'un « revenu décent » aux planteurs. « Si ce n'est pas un combat de David contre Goliath, ça y ressemble un peu », estime, à Ouagadougou, L'Observateur Paalga. Evoquant la détérioration des termes de l'échange sur le marché mondial, autrement dit la baisse des prix des denrées au regard de ceux des biens manufacturés, ce quotidien explique que la Côte d'Ivoire et le Ghana veulent « inverser la tendance qui appauvrit de plus en plus les producteurs du Sud, donc les leurs, pour enrichir chaque jour un peu plus les multinationales ». N'hésitant pas à évoquer une nouvelle « guerre du cacao », comme jadis, du temps du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, L'Observateur Paalga la trouve « d'autant plus juste, cette guerre, que la revendication de produire un cacao bio et durable est une exigence de la plupart des industries du chocolat ». Alors ? Alors ce journal se demande quand les producteurs africains « cesseront-ils de subir la loi inique de l'acheteur qui fixe le prix à prendre ou à laisser de leurs récoltes ? ». Le journal Le Pays n'écrit pas autre chose, qui trouve qu'en tout état de cause, « l'attitude des multinationales qui jouent à la sourde oreille, doit être une interpellation pour les dirigeants africains, à beaucoup plus d'ambitions. Il s'agit, ici, de se donner les moyens de développer la filière en vue de la transformation du cacao qui devrait être beaucoup plus porteur pour nos économies. Moins que de moyens, c'est une question de volonté politique ».
Hors-série, «Liber'art» #1 Liber-thé vous propose un entretien vidéo par semaine, sur Youtube, en lien avec la liberté. Aujourd'hui, avec Grégoire Osoha, journaliste indépendant. Auteur (avec Timothée Demeillers) de «Voyage au Liberland», aux éditions Marchialy. Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #Liberthe ! bit.ly/301wIVV
Selon le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, « vues d'Afrique, ces élections (de mi-mandat) n'emballent pas trop, même si on les suit, car ce qui se passe là-bas impacte forcément sur le continent. (…) Il faut dire qu'après l'avènement de Barack Obama, (premier président d'origine africaine) à la Maison Blanche, qui avait suscité tant d'espoirs sur le continent, sans véritables retombées – les Africains avaient peut-être trop espéré de ce premier président post-racial –, après l'avènement de Barack Obama, donc, la realpolitik avait fini par s'imposer, pointe Aujourd'hui, comme pour faire honneur à ce vieux dicton : l'Amérique d'abord ! Désormais donc, les Africains n'attendent plus rien des scrutins (outre-Atlantique) ni des éventuels vainqueurs. Car que ce soit Biden ou Trump, c'est kif-kif, s'exclame encore Aujourd'hui. Ce principe sonne comme une "invite" faite aux populations du continent, très éprouvées par les mauvaises politiques de leurs élites, à redresser au plus vite la tête et prendre leur destin en main, car nul ne viendra faire leur bonheur à leur place. » ► À lire aussi : Élections de mi-mandat aux États-Unis: la carte des résultats État par État Mali: tout va bien sur le front anti-jihadiste ? À la Une également : la situation sécuritaire au Mali. Les autorités militaires de Bamako continuent de crier victoire sur le front du terrorisme. Dans un communiqué repris par la presse bamakoise, notamment le site d'information Maliweb, on peut lire : « les Fama, les Forces armées maliennes, travaillent d'arrache-pied dans l'exécution de leur mission régalienne de protection des personnes et de sauvegarde de l'intégrité du territoire national. La montée en puissance des Fama n'est plus un mythe, mais une réalité indiscutable sur le terrain, même s'il existe des efforts à fournir. En effet, la population à vocation agropastorale a pu exercer ces temps-ci en toute sécurité ses activités champêtres sous la protection des Fama. » Et les autorités maliennes d'exposer le bilan suivant : 133 terroristes neutralisés, 122 interpelés, 60 motos et une centaine d'armes saisies, et 7 bases terroristes détruites dans les différents théâtres d'opérations. Pas dans le Nord… Dans le même temps, le général touareg El Hadj Ag Gamou, figure majeure du conflit malien engagée dans les combats contre les jihadistes, lance un appel à la rescousse : c'est ce que rapporte Le Monde Afrique. Dans un message diffusé ces derniers jours sur les réseaux sociaux, « El Hadj Ag Gamou appelle les jeunes Touareg dans le pays et à l'extérieur à se battre contre l'expansion du groupe État islamique dans le Nord. Il leur donne dix jours pour rejoindre les environs de Gao, la plus grande ville du nord du Mali en proie aux violences du groupe djihadiste EIGS. » Pour leur part, constate Le Monde Afrique, « les syndicats de la région de Gao ont appelé à un arrêt de travail de 48 heures hier et aujourd'hui pour protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et "l'inaction du gouvernement". Ils exigent notamment "une riposte sécuritaire" et "le rappel à l'ordre de certains agents des forces de sécurité qui s'adonnent à des dérives d'intimidation et de racket non justifiées". Pour le moment, pointe encore le Monde Afrique, « la junte au pouvoir n'a ni réagi aux propos du général Gamou ni à l'appel des syndicats. » Fin officielle de Barkhane Enfin, ce mercredi, Emmanuel Macron doit annoncer officiellement la fin de l'opération Barkhane au Sahel. « Cette annonce sera sans conséquence sur le dispositif militaire français dans la région », relève Le Point Afrique. Quelque 3 000 militaires français sont encore déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. En effet, précise Le Pays, à Ouagadougou, « l'annonce de la fin de Barkhane ne signifie pas le départ des soldats français du Sahel. Loin s'en faut ! Selon l'Élysée, ils vont y rester et poursuivre la lutte contre les groupes armés (…). En fait, pointe le journal, Barkhane veut opérer sa mue pour ne plus être perçue comme une force d'occupation dans l'imaginaire populaire africain. Elle veut, tout en changeant de dénomination, se positionner comme un partenaire pouvant appuyer les pays qui le souhaitent dans la formation, l'équipement, le renseignement, etc. En clair, conclut Le Pays, prenant toute la mesure de la situation, Paris cherche à composer avec une opinion africaine de plus en plus hostile qui l'accuse, à tort ou à raison, de jouer à un jeu trouble. »
durée : 00:04:08 - Le zoom de la rédaction - Le 1er novembre, les Israéliens éliront leurs députés. Pour une fois, une problématique de vie quotidienne est le thème dominant dans une campagne électorale : le coût de la vie. Israël n'échappe pas à l'inflation généralisée mais son modèle économique favorise encore plus la hausse des prix.
Des centaines de personnes étaient réunies devant l'église de Lillers (Pas-de-Calais) aujourd'hui. L'occasion de rendre un dernier hommage à Lola, 12 ans, victime d'un meurtre atroce il y a dix jours à Paris. Il est 15h30 ce vendredi 14 octobre quand le père de Lola s'inquiète de ne pas voir revenir sa fille du collège. Avec sa femme, ils décident d'alerter le commissariat du 19ème arrondissement qui déclenche des recherches. Mais vers 23h15, un SDF découvre le corps supplicié de l'enfant dans une malle, déposée dans la cour intérieure d'un immeuble.Dès le lendemain, Dahbia B., une femme de 24 ans, est interpellée et placée en garde à vue. La principale suspecte avoue aux enquêteurs de manière totalement détachée avoir violé, torturé et tué l'enfant puis tenté de dissimuler son corps. Ce drame émeut le pays et dans les jours qui suivent, une partie de la classe politique s'empare de l'affaire. Pour Code source, Alexandre Sulzer, journaliste au service Politique, Vincent Mongaillard, journaliste au service Récit et Damien Delseny et Ronan Folgoas, journalistes au service Police-Justice, reviennent sur cette affaire qui bouleverse la France. Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : LCP. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:59:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Françoise Séloron - Réalisation Véronique Vila