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L'histoire de David Parker Ray, un tueur en série américain (comme Ted Bundy, le Zodiac, Jeffrey Dahmer, ED GEIN...). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De la prudence, des interrogations et même du scepticisme… Dans la presse africaine ce matin, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal, beaucoup de questions subsistent : « Cette reconnaissance va-t-elle faire bouger les lignes ? Rien n'est moins sûr », commente notamment au Burkina Faso, le journal Le Pays dans ses colonnes édito. L'un des points soulevés est la place de Washington sur l'échiquier géopolitique : « Tant que le pays de l'Oncle Sam continuera de mettre Israël sous son parapluie, il ne faut pas rêver d'une solution à deux États dans cette partie du monde. (…) Du reste, on est fondé à croire que l'action des dix pays occidentaux, vise à se donner bonne conscience. En tout cas, elle est loin d'être sincère car, nombre parmi ces pays, à commencer par la France, soutenaient ouvertement Israël dans sa folie meurtrière dans la bande de Gaza. Si ce n'est pas de l'hypocrisie, cela y ressemble fort », peut-on lire. Et si la grande majorité des pays africains a reconnu l'État palestinien dès 88, après la déclaration d'indépendance de la Palestine par l'OLP de Yasser Arafat, aujourd'hui « Ils ont beau crier leur ras-le-bol, leur voix reste inaudible. Le seul pays dont l'action a secoué l'Israël, c'est l'Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice. Mais la suite, on la connaît. Le pays de Cyril Ramaphosa a été sanctionné plus tard par le président américain... » Dans le journal du Niger, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal est un événement diplomatique majeur. Le média souligne « une décision prise sous le poids des victimes et de la pression internationale », après deux ans de guerre à Gaza et rappelle que des organisations comme Amnesty International ont accusé Israël de crimes de guerre, ce qui accentue l'urgence d'une action diplomatique. Le soutien historique de l'Afrique à la Palestine La presse met aussi en avant le lien particulier entre l'Afrique et la Palestine, tout comme son soutien historique. Une mise en relief nécessaire : avec 52 pays sur 54 ayant officiellement reconnu l'État palestinien (les exceptions sont le Cameroun et l'Érythrée) « L'Afrique est le principal soutien diplomatique du peuple palestinien sur la scène internationale », déclare le média Sénégalais Sénéplus. « Cette cohésion remarquable ne relève pas du hasard. Elle puise ses racines dans l'histoire commune des luttes anticoloniales et anti-impérialistes qui ont marqué le XXe siècle. Les peuples africains, ayant vécu l'expérience de la domination coloniale, reconnaissent dans le combat palestinien un écho de leurs propres luttes pour l'indépendance et la dignité », peut-on lire. Alors que l'Afrique du Sud a saisi dès le mois de Décembre 2023 la CIJ - l'organe judiciaire des Nations unies. Le média Sénéplus y analyse aussi une « continuité historique, la détermination du continent à porter la voix palestinienne dans les instances internationales ». La Guinée après le référendum constitutionnel Oui, avec cette question « Le vote et après » ? C'est même le titre d'un Edito dans le média guinéen ledjely... D'après ce dernier « On s'achemine vers le retour à l'ordre constitutionnel. Car même si l'on n'a encore aucun résultat, l'approbation de la nouvelle Constitution ne fait l'ombre d'aucun doute ». Le journal guinéen rappelle aussi un contexte de suspension des principaux partis politiques du pays « le "Oui" est assuré de l'emporter » déclare-t-il. « D'autant que les partisans de cette tendance sont les seuls à avoir battu campagne au cours des trois dernières semaines. Ainsi donc, (…) on scrutera tout particulièrement le taux de participation. Celui-ci se révélant pertinent en raison de l'appel au boycott lancé par Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé et Sidya Touré, à la veille du scrutin ». « Mais plus que ces réformes, ce qui intrigue, c'est que la nouvelle Constitution n'aborde pas la question de la candidature des militaires. Et comme on le sait, ce qui n'est pas interdit par la loi, est autorisé », commente l'observateur Paalga. Le média du Burkina Faso - pays dirigé par des militaires - précise que « selon les spécialistes de la scène politique guinéenne... la candidature du général Mahamadi Doumbouya ne fait plus de mystère ».
Une fois de plus la Hongrie a réussi à attirer sur son sol un investissement de deux milliards d'euros dans l'industrie automobile. Les Hongrois accueillent déjà une gigantesque usine de batteries du chinois CATL à 7 milliards. Ils avaient déjà une usine Mercedes qui se développe. Ils ont attiré la première usine européenne du chinois BYD à 4 milliards… La Hongrie c'est le nouvel eldorado européen de l'auto Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Henri Proglio : Dirigeant d’entreprise français et ancien directeur général d’EDF Bernard Accoyer : Homme...
Invités : - Marc Touati, économiste. - Eliott Mamane, chroniqueur politique. - Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Carine Galli, journaliste. Périco Légasse, journaliste. Et Pierre Rondeau, économiste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Didier Giraud et Bruno Poncet, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Il a seulement 38 ans et c'est pourtant le doyen du gouvernement avec huit années cumulées au sein de gouvernements d'Emmanuel Macron. Mardi 9 septembre, Sébastien Lecornu a été nommé premier ministre, seulement vingt-quatre heures après le vote de confiance qui a vu chuter François Bayrou.Une promotion éclair pour ce fidèle parmi les fidèles du président de la République mais qui risque de susciter le mécontentement des oppositions. Car si Sébastien Lecornu est perçu comme un « fin manœuvrier » et déclare vouloir dialoguer avec tous les partis, il reste un pur produit du macronisme, alors que les Français n'ont pas donné de majorité au camp présidentiel aux législatives de juin 2024.L'ancien ministre des armées est-il donc un bon choix face à une équation politique qui se complique de mois en mois ? Peut-il faire face à la crise parlementaire qui s'annonce, mais aussi à l'automne de la contestation sociale qui démarre avec le mouvement « Bloquons tout ».Elements de réponse dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » avec Mariama Darame, journaliste au service politique du Monde chargée de l'exécutif.Un épisode de Garance Munoz et Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Amandine Robillard. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Cet épisode a été publié le 10 septembre 2025.---Assistez à l'enregistrement d'un épisode de L'Heure du Monde en live le jeudi 18 septembre : festival.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
À la veille de la fameuse journée de mobilisation du 10 septembre et de l'appel à “bloquer le pays”... Un mouvement qui rappelle par le mouvement des Gilets Jaunes mais qui s'en éloigne aussi sur certains points… Nous allons essayer avec nos invités d'en prendre la mesure : Où le situer dans l'histoire des mouvements sociaux et des révoltes populaires ? Que nous dit cet appel au blocage de l'état de notre démocratie ? On en débat avec : ▶︎ Nicolas FRAMONT Fondateur et rédacteur en chef de Frustration magazine, militant Bloquons Tout, auteur de « Saint Luigi » aux éditions Les Liens Qui Libèrent (03.09.25)▶︎ Bastien FRANÇOIS Professeur de science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne▶︎ Emmanuelle ANIZON Grand reporter à l'Obs▶︎ Perrine SIMON-NAHUM Historienne, philosophe, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'ENS-Ulm, « Aron critique Sartre » aux éditions Calmann Levy (12.03.25)▶︎ Mathieu LEFÈVRE Député Renaissance du Val-de-Marne
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la colère qui monte dans le pays, Jean-Luc Mélenchon qui s'emporte contre Olivier Faure et les forces de l'ordre prennent les menaces de blocage au sérieux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. Et Frédéric Hermel, journaliste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la colère qui monte dans le pays, Jean-Luc Mélenchon qui s'emporte contre Olivier Faure et les forces de l'ordre prennent les menaces de blocage au sérieux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Jean-René Cazeneuve, député EPR du Gers. - John-Christopher Rolland, constitutionnaliste et maître de conférences à l'université Paris Nanterre. - Jean-Michel Salvator, chroniqueur politique et communicant. - Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir. Ce vendredi 5 septembre, Emmanuel Macron démissionnera-t-il pour sortir le pays de l'impasse ?
durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Emmanuel De Villiers, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le système démocratique est mis à mal par l'idée qu'il pourrait exister un autre moyen de gouverner en décidant plus vite, « comme dans les démocraties illibérales » telles que l'Inde, observe Nicolas Beytout, président fondateur du quotidien L'Opinion. Ruth Elkrief, éditorialiste à LCI, met quant à elle en garde contre une tentation née des fragilités de la démocratie : celle d'un homme fort ou d'une femme forte qui trouverait toutes les solutions. « C'est un vrai problème » Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Jérôme Marty et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 02:00:42 - Musique matin du mardi 02 septembre 2025 - par : Jean-Baptiste Urbain - Alors qu'on fête les 150 ans de la naissance du compositeur du Boléro, le Festival Ravel recentre cette année sa programmation autour de son œuvre. Rencontre avec celui qui en est directeur artistique, le pianiste Bertrand Chamayou, et avec Iris Scialom, violoniste invitée de la manifestation. - réalisé par : Yassine Bouzar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La fusillade qui a coûté la vie à deux policiers dans la petite ville rurale de Porepunkah, dans l'État de Victoria, relance le débat sur la détention et l'octroi de licences pour les armes à feu en Australie.
durée : 00:14:30 - Journal de 12h30 - "Nous serons à nouveau une seule famille" : la promesse de Volodymyr Zelensky au peuple ukrainien alors que le pays célèbre aujourd'hui l'anniversaire de son indépendance.
durée : 00:14:30 - Journal de 12h30 - "Nous serons à nouveau une seule famille" : la promesse de Volodymyr Zelensky au peuple ukrainien alors que le pays célèbre aujourd'hui l'anniversaire de son indépendance.
Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Boudsocq du 22 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. » À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?
Le 17 Décembre 2010, Joanna Yeates passe le week-end seule chez elle. Le dimanche, son petit ami rentre : elle a disparu. Sa mystérieuse disparition va rapidement se transformer en affaire criminelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le principal opposant, l'ancien Premier ministre, Succès Masra, a donc été condamné samedi à vingt ans de prison ferme et à une amende d'un milliard de FCFA. Il a été reconnu coupable de « diffusion de message à caractère haineux et xénophobe » et de « complicité de meurtre » dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit intercommunautaire. Succès Masra ne reconnait aucun des faits qui lui sont reprochés et parle de « machination politique ». « Le procès, qui s'est étalé sur plusieurs semaines à N'Djamena, a suscité un fort intérêt médiatique, relève prudemment le site Tchad Infos, tant au niveau national qu'international. Les débats, souvent intenses, ont opposé les arguments de l'accusation et ceux de la défense. Le ministère public a notamment produit des éléments matériels, dont des communications interceptées, pour démontrer la complicité du Dr Masra dans le conflit, affirme Tchad Info. Économiste de formation, rappelle le site, ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement et Premier ministre en 2024, Succès Masra s'est imposé ces dernières années comme l'une des voix majeures de l'opposition. Son discours, axé sur la justice sociale, la gouvernance transparente et le renouvellement de la classe politique, lui a valu un important soutien, notamment parmi la jeunesse ». À lire aussiTchad: l'ex-Premier ministre et opposant Succès Masra condamné à 20 ans de prison ferme Dérive autoritaire ? Pour l'opposition, ce procès est purement « politique », relève pour sa part le site Tachad : les soutiens politiques de Succès Masra dénoncent en effet une « dérive autoritaire du président Mahamat Idriss Déby », et « affirment que la justice est “aux ordres“ et que le pouvoir utilise un vernis démocratique pour rassurer ses partenaires internationaux tout en reproduisant les méthodes de l'ancienne police politique. Les critiques accusent également le gouvernement de consacrer ses ressources au renforcement de l'appareil sécuritaire et au contrôle des richesses nationales (…). Et elles avertissent que, comme dans d'autres pays, aucun dirigeant n'est à l'abri d'un soulèvement populaire, citant les chutes de Mobutu Sese Seko, Omar el-Béchir ou encore Ben Ali ». Sur les traces de son père ? Hors des frontières tchadiennes, la presse ne prend pas de gants… « Mahamat sur les traces d'Idriss Déby », s'exclame Ledjely en Guinée. « Avant Mahamat l'actuel président, son père, Idriss Déby, avait déjà fait preuve d'une grande habileté pour neutraliser ses opposants, soit en les forçant à se rallier à lui, soit en les broyant via son système répressif. Yorongar Ngarledji, Lol Mahamat Choua, Saleh Kebzabo et Wadel Abdelkader Kamougué ont tous subi les affres du régime d'Idriss Déby. Quant à Ibni Oumar Mahamat Saleh, il a manifestement payé de sa vie son opposition. Officiellement porté disparu depuis la nuit du 2 au 3 février 2008, alors qu'une rébellion menaçait le Palais Rose, des sources affirment qu'il serait mort de ses blessures dans les geôles tchadiennes. Rien de nouveau donc sous le soleil tchadien, soupire encore Ledjely : le fils marche fidèlement sur les traces du père. Succès Masra vient allonger la liste des opposants ayant payé un lourd tribut à leur engagement ». « L'alternance n'est pas pour demain… » « Triste sort pour un jeune loup aux dents longues », renchérit Le Pays au Burkina Faso : « Le scénario est des plus humiliants pour ce jeune économiste qui avait suscité tant d'espoir au sein de la jeunesse de son pays. En effet, tout porte à croire que le chef de file de l'opposition tchadienne a été utilisé par le régime militaire de Déby-fils qui, après s'être servi de lui, l'a ensuite jeté tel un citron pressé. (…) Avec cette condamnation, c'est l'opposition tchadienne qui se trouve désormais décapitée et affaiblie, pointe encore Le Pays. En effet, après avoir perdu Yaya Dillo, passé de vie à trépas en février 2024, dans des circonstances pour le moins suspectes, elle perd un autre poids-lourd. C'est dire si l'alternance n'est pas pour demain au Tchad ». Hier dimanche, c'était le 65ᵉ anniversaire de l'indépendance du Tchad… Et à cette occasion, note le site Tachad, le président Mahamat Idriss Déby « a prononcé un discours empreint d'hommage aux pionniers, de bilan et de perspectives pour la nation. Depuis le Palais Toumaï, il a salué la mémoire des pères fondateurs et réaffirmé l'importance du vivre-ensemble comme socle de la cohésion nationale. (…) Clôturant son message, il a invité ses compatriotes à célébrer non seulement l'indépendance nationale, mais aussi leur liberté individuelle ».
durée : 00:02:28 - Paimpol et le pays Goelo Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Maurice Kamto perd devant le Conseil constitutionnel », constate le Journal du Cameroun. « La décision définitive et irrévocable tant redoutée par une bonne partie de l'opinion est tombée. Le Conseil constitutionnel a (donc) rejeté la candidature de l'opposant au terme d'une audience qui s'est déroulée avant-hier et dont le délibéré a été renvoyé à hier mardi. L'élection présidentielle du 12 octobre 2025 se fera sans Maurice Kamto, ancien président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, militant du Manidem (et qui était en seconde position lors de la dernière présidentielle). Il a été déclaré non fondé dans sa requête ». « La candidature de l'opposant avait été écartée, le 26 juillet, rappelle Le Monde Afrique, par EleCam, Elections Cameroon, l'organe chargé de l'organisation des élections, en raison d'une "pluralité d'investitures" du Manidem. En effet, un ancien militant de cette formation avait également soumis une candidature. Maurice Kamto avait alors déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, le 28 juillet, pour contester sa disqualification de la liste provisoire des candidats retenus à l'élection présidentielle du 12 octobre ». Peine perdue… Place nette… Pour Le Pays à Ouagadougou, c'est clair : « le Conseil constitutionnel n'a fait qu'exprimer la volonté du prince régnant… En l'occurrence, Paul Biya qui, n'étant pas sûr de son fait, ne veut pas prendre de risques. Tirant leçon de la dernière présidentielle, il préfère faire place nette en écartant toute candidature gênante comme celle de Maurice Kamto qui, on le sait, ne compte pas pour du beurre. En fait, ce qui se passe au Cameroun s'inscrit dans l'ordre normal des choses, affirme encore Le Pays. Il n'y a rien d'étonnant. Il fallait, du reste, faire montre de naïveté pour croire que le locataire du palais d'Etoudi donnerait la moindre chance à son principal challenger qui, en 2018, lui avait taillé des croupières. Et pour ce faire, il pouvait compter sur des juges acquis à sa cause pour faire le sale boulot ». Copie conforme… « Quelle saveur aura une telle élection sans Kamto ? », s'interroge pour sa part Aujourd'hui, toujours à Ouaga. « Bien qu'il faille compter avec tous les ténors d'une opposition pugnace, mais divisée, le jeu est déjà joué avec Biya et son rouleau compresseur électoral, le RDPC ! En effet, poursuit le quotidien burkinabé, la carte électorale camerounaise montre que si l'opposition a du répondant, les leaders sont des barons de fiefs, mais sans envergure nationale. (…) C'est dire que cette décision du Conseil constitutionnel inhibe le caractère inclusif du scrutin, enlève donc sa représentativité et cela devrait se ressentir dans le taux de participation. Kamto était arrivé second à la dernière présidentielle. Il aurait préféré endosser le semblant de maillot du Poulidor camerounais plutôt que d'être absent. Cette présidentielle, conclut Aujourd'hui, risque d'être donc une copie conforme des précédentes : sans enjeu… Après Biya c'est Biya forever ! » « Votons massivement le 12 octobre ! » Et puis quelques réactions de sympathisants de l'opposition à lire sur le site Actu Cameroun : « en politique tout est possible, affirme l'un d'eux, et des cas à travers le monde (Nelson Mandela en Afrique du Sud, Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, Uhuru Kenyatta au Kenya, Ousmane Sonko au Sénégal, etc.) montrent que l'on peut être victime d'une injustice et devenir président de la République. Le peuple souverain reste maître en démocratie. Vérifions notre inscription sur les listes électorales et votons massivement le 12 octobre ». Autre réaction : « nous qui voulions le changement incarné par Maurice Kamto, nous venons de perdre une bataille, mais pas la guerre. Dès demain, Kamto, Anicet et Nitcheu, avec le candidat le plus à même de nous débarrasser du clan Biya, doivent se mettre ensemble et nous donner des consignes : l'objectif ultime est encore à portée de mains ». Enfin, cette dernière réaction : « Kamto fait peur à ce régime qui a mis des stratagèmes de type mafieux pour écarter sa candidature. On a eu le sentiment hier au Conseil constitutionnel que les juges étaient impatients de l'écarter. Mais comme le dit Maurice Kamto lui-même : "le jour finit toujours par se lever" ».
Leïla Slimani, née à Rabat au Maroc, d'une mère franco-algérienne et d'un père marocain, est journaliste et écrivain. En 2014, elle publie son premier roman aux éditions Gallimard, «Dans le jardin de l'ogre» et avec son deuxième roman, «Chanson douce», elle obtient le prix Goncourt 2016. Depuis 2020, elle est l'auteure d'une trilogie «Le Pays des autres», dont le dernier volume s'intitule «J'emporterai le feu». (Rediffusion) « Mehdi se sécha, enfila un tee-shirt propre et un pantalon de toile, et il chercha au fond de sa sacoche le livre qu'il avait acheté pour sa fille. Il poserait sa main sur son épaule, il lui sourirait et lui ordonnerait de ne jamais se retourner. “Mia, va t'en et ne rentre pas. Ces histoires de racines, ce n'est rien d'autre qu'une manière de te clouer au sol, alors peu importe le passé, la maison, les objets, les souvenirs. Allume un grand incendie et emporte le feu.” » Enfants de la troisième génération de la famille Belhaj, Mia et Inès sont nées dans les années 1980. Comme leur grand-mère Mathilde, leur mère Aïcha ou leur tante Selma, elles cherchent à être libres chacune à sa façon, dans l'exil ou dans la solitude. Il leur faudra se faire une place, apprendre de nouveaux codes, affronter les préjugés, le racisme parfois. Leïla Slimani achève ici de façon splendide la trilogie du Pays des autres, fresque familiale emportée par une poésie vigoureuse et un souffle d'une grande puissance. (Présentation des éditions Gallimard) Un grand roman sur le Maroc du XXème siècle. Programmation musicale : Fast Car, de Tracy Chapman.
« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »
2 ans après le coup d'État au Niger. Quel bilan pour les militaires au pouvoir ? Comment percevez-vous la situation de l'ancien président Mohamed Bazoum toujours détenu ? Que vous inspire la trajectoire actuelle du pays ?
Invité : -David Lisnard, maire de Cannes et président de Nouvelle Énergie Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Près de 80 000 Israéliens ont quitté leur pays l'an dernier. Un record, alors que le sujet a longtemps été tabou en Israël. Guerre à Gaza, atteintes à la démocratie et plus récemment la guerre de 12 jours contre l'Iran poussent de plus en plus d'habitants à déménager à l'étranger. De notre envoyée spéciale de retour de Tel Aviv, Justine Fontaine Hanna Kahana va avoir 90 ans dans quelques jours. Elle est née ici, avant même la création de l'État d'Israël. Une fois adulte, elle a travaillé dans des ministères, a fait l'armée et fondé une famille. Mais depuis quelques années, elle n'est plus du tout d'accord avec la politique menée par le gouvernement actuel. Et maintenant, elle en est sûre, elle veut partir : « Je déteste ce que je crois savoir des actions de l'armée israélienne à Gaza et dans les territoires occupés ». Elle ne veut pas participer à cela, dit-elle, alors Hanna est en train de faire les démarches pour déménager : « Au Portugal, à Porto ». « Y aller quand ici c'est trop dangereux » Elle a des amis là-bas. Elle a obtenu un passeport européen, autrichien plus précisément, il y a deux mois, parce que c'était le pays de ses parents. Elle a convaincu son fils, un jeune retraité, mais certains de ses petits-enfants hésitent encore. « Je ne peux pas faire ça seule. Et mon fils est lié à ses enfants, alors ce n'est pas facile. Je ne sais pas si je vais déménager, car je suis peut-être trop vieille et je n'aurai peut-être pas le temps de le faire. Nous allons acheter une maison ou un appartement pour nous tous, pour y aller quand ici c'est trop dangereux. Ou pour déménager tout à fait. Moi, je voudrais vraiment déménager, quitter le pays. On va le faire. Je le crois, j'espère. » Elle et son fils doivent décider la semaine prochaine quel appartement ils vont acheter. Le contexte politique comme déclencheur Hanna Kahana n'est pas à la seule à vouloir partir. Silvia Brand est notaire à Tel Aviv, spécialisée dans les démarches entre Israël et le Portugal : « Les Israéliens ont toujours aimé avoir une deuxième nationalité. Pour avoir le choix. Puis le 7-Octobre et ensuite la guerre avec l'Iran ont agi comme des déclencheurs : cela a poussé plus de gens à s'intéresser à l'émigration vers le Portugal ». Ses clients ont généralement moins de 40 ou 50 ans et sont surtout des gens aisés et diplômés. Son propre fils, lui, est beaucoup plus jeune, mais il a décidé de partir lui aussi : « Il habite Madrid. Il a 19 ans. Et il est très content là-bas, il n'a pas envie de rentrer ». L'an dernier, les gens qui ont quitté Israël ont été plus nombreux que ceux qui ont décidé de s'y installer. À lire aussiIsraël: pourquoi les ultraorthodoxes refusent toujours le service militaire après deux ans de guerre à Gaza
Pas moins de 81 candidatures enregistrées pour la présidentielle d'octobre : une « inflation record », pour Jeune Afrique, une « pluie de candidatures », selon Cameroon Tribune, ou une « augmentation inédite », chez le Journal du Cameroun. Quel que soit le terme choisi, tous s'accordent à le dire : un nombre particulièrement élevé de personnalités se verraient bien sûr le fauteuil présidentiel. Et des vocations se sont révélées jusqu'à la dernière minute ou presque : Cameroon Tribune raconte ainsi comment la direction générale des élections a vibré toute la journée de lundi au rythme des dépôts, dans « une véritable ambiance de ruche », alors que « pas moins d'une vingtaine de personnalités, candidats et mandataires de candidats, ont pris d'assaut les lieux ». Face à ce nombre qu'il juge carrément « exorbitant », Aujourd'hui au Faso s'interroge : « Faut-il en rire, ou se lamenter ? ». Et surtout, « tous sont-ils vraiment présidentiables ? ». À cette question, JA a une réponse toute trouvée, puisque pour le magazine, il y a « une certitude : très peu [de dossiers] seront validés ». Et le Journal du Cameroun rappelle ainsi qu'en 2018, sur « 28 candidatures déposées à l'étape initiale, (…) neuf ont été » approuvées. Or, cette année, le couperet pourrait être encore plus tranchant : « le législateur camerounais a multiplié les mesures visant à faire disparaître les candidatures fantaisistes », rappelle ainsi JA, grâce notamment à de strictes conditions financières. À lire aussiCameroun: le nombre record de candidatures à la présidentielle fait débat Des profils extrêmement variés « Ancien chef de gouvernement, ex-ministres, hommes ou femmes d'affaires, pour certains de jeunes loups de la politique, d'autre des dinosaures bien installés », comme Paul Biya, Maurice Kamto ou Cabral Libii, énumère Jeune Afrique, c'est bien simple : « jamais, au Cameroun, pareille diversité n'avait été observée dans les dossiers de candidature déposés devant les instances électorales » pour la présidentielle. Une seule constante relie l'immense majorité de ces personnalités : ce sont quasiment tous des hommes, puisque, note le Journal du Cameroun, « les candidatures masculines dominent, avec 74 figures au compteur » pour seulement sept femmes, dont six tentent leur chance pour la première fois. Comment analyser cette flambée ? Le titre camerounais estime qu'on pourrait y voir « l'impatience de certains citoyens à voir enfin une alternance au sommet de l'État », après plus de quatre décennies sous la houlette d'un Paul Biya allant sur son 93ème anniversaire. Mais cette explosion indique surtout « l'instabilité et les fissures de la démocratie camerounaise », juge le journal. D'autant qu'on observe de multiples candidatures au sein de plusieurs partis, qui « dévoilent leurs discordances ». Voilà, ironise Aujourd'hui au Faso, « une opposition en désordre de bataille ». Mais qui pourrait rentrer dans les rangs après le passage au « tamis » de l'Elecam : rendez-vous le 2 août pour connaître la liste provisoire des candidatures officiellement reconnues. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: près de 80 dossiers de candidatures ont été déposés Nouveau retrait d'une instance internationale pour les États-Unis Du Donald « Trump tout craché » soupire Le Pays : Washington se retire de l'Unesco, comme elle l'avait déjà fait en 2018, lors du précédent mandat du magnat. Pourquoi ? En raison d'un « prétendu parti pris contre Israël » et d'une « orientation idéologique jugée incompatible avec [la] politique étrangère » américaine, dénonce Actu Cameroun. « Tout le monde est donc prévenu », s'agace Le Pays : l'administration Trump « ne cautionne pas toute mesure ou décision qui va à l'encontre de [son] chouchou Israël, (…) et tous ceux qui l'ont osé en ont pris pour leur grade ». C'est aussi une attaque de plus contre les instances internationales, après le démantèlement en début d'année de l'USAID et ses conséquences dramatiques. Le Monde Afrique se penche mercredi matin sur le cas de Madagascar où, dans l'ouest, écrit le quotidien, « un millier de paysans » ont été « abandonnés, après le retrait de l'aide américaine ». Une décision politique, administrative, mais bien concrète pour la population, comme ce paysan qui, raconte le journal, « ignore qui est Donald Trump, mais sait qu'au mois de février, tout, pour lui, s'est arrêté : la promesse d'une maison en dur, des semences pour cinq ans, des engrais, du matériel agricole » mais aussi « le centre de santé et l'école pour ses enfants ». Des promesses qui l'ont attiré, lui et des centaines d'autres paysans, dans cette province malgache. Le deal était simple : quitter l'aire protégée où il était installé, grâce à une opération de relocalisation financée par USAID, pour mettre fin à la déforestation. Les déménagements ont eu lieu, la sensibilisation aussi, puis plus rien, conclut, amer, ce paysan : « ils nous ont annoncé la coupure des financements. Et ils ont disparu ». À lire aussiLes États-Unis annoncent leur retrait de l'Unesco, une décision «regrettable» pour l'organisation
Ce lundi 21 juillet aurait pourtant dû être un jour de fête, ou au moins à marquer d'une pierre blanche, pour le Parti démocratique gabonais de l'ancien président Ali Bongo : une véritable « réunion stratégique » était prévue, rappelle Gabon Media Time, « visant à relancer la dynamique interne » de la formation, « en prélude aux échéances électorales à venir ». Dit plus clairement, abonde Le Pays, l'ex-parti au pouvoir « tente de se réorganiser pour son grand retour dans une arène politique en pleine recomposition ». Affaibli par le coup d'État à l'encontre d'Ali Bongo en 2023, la formation ambitionne de revenir sur la scène politique, bon an mal an. Mais elle n'est pas la seule, note Gabon Review : « l'homme que l'on croyait politiquement défait, effacé, exilé à jamais dans les marges de l'histoire nationale, revient. » Car Ali Bongo a annoncé, en fin de semaine dernière, reprendre la présidence du parti, de Londres, où il vit désormais. À lire aussiGabon: les cadres pro-Bongo et la nouvelle direction du parti se disputent le contrôle du siège du PDG Les crispations éclatent au grand jour Les crispations se sont alors éclatées au grand jour et cela s'est particulièrement vu ce lundi, lorsque les fidèles d'Ali Bongo, dirigés par son dauphin désigné Ali Akbar Onanga, ont été empêchés de se réunir au siège du parti par la nouvelle direction du PDG, élue lors d'un congrès en janvier dernier et emmenée par Blaise Louembé. L'Union a beau minimiser en parlant d'une « situation (…) incertaine », pour Le Pays, c'est justement certain : la formation est « miné[e] par des luttes intestines qui amènent » même le journal à « s'interroger sur son avenir. » Et Gabon Actu va dans le même sens : le parti « apparaît plus que jamais divisé. » Or, le PDG ne peut pas vraiment se permettre de telles querelles internes : à ce stade, il « joue sa survie », martèle Gabon Media Time. Il faut dire, rappelle Le Pays, que la formation a déjà été « beaucoup fragilisé[e] » par l'après coup d'État, lorsqu'elle a subi « une véritable saignée avec des démissions en cascades. » Plusieurs cadres, « et pas des moindres », insiste encore le titre burkinabè, « n'ont pas hésité à quitter le navire, en le laissant dans le creux de la vague. » En plus de ces défections, « les positions divergentes », les « exclusions réciproques, les réunions concurrentes, les déclarations antagonistes » continuent « d'affaiblir » ce parti historique, opine Gabon Review. À lire aussiGabon: bataille de succession au sein du Parti démocratique gabonais Jusqu'où l'escalade peut-elle aller ? Du Pays à Gabon Review, on emploie le même terme : celui d'une possible « implosion » dont les actuelles tensions ne seraient que les premiers symptômes. Même analyse pour Gabon Actu pour qui « la bataille du siège » lundi « semble à s'y méprendre n'être que la face visible de l'iceberg », qui pourrait bien « préfigure[r] une autre bataille, sur le terrain judiciaire cette fois-ci, au bout de laquelle l'ancien parti au pouvoir pourrait sortir complètement exsangue et groggy ». Pour le journal, ce contexte « hypothèque toutes chances de participation du PDG aux prochaines échéances électorales », prévues cette année. Mais en réalité, analyse Gabon Review, l'enjeu est ailleurs : « il se situe dans le temps long ». Et c'est peut-être le fruit d'une tactique mûrement réfléchie par Ali Bongo : s'agirait-il, s'interroge le journal, d'une « stratégie pour peser à nouveau sur le destin national ? » Pour Le Pays, il y a lieu de le penser : « la volonté de Bongo-fils de garder la haute main sur son parti dans l'espoir de maintenir son influence sur la scène politique gabonaise » est « la preuve (…) qu'il est loin d'avoir digéré sa perte de pouvoir, encore moins d'en avoir fait le deuil », diagnostique le titre. Car parmi les multiples scénarios possibles, il y en a un, imagine Gabon Review, dans lequel, « à la faveur d'un affaiblissement du pouvoir central, d'une faille institutionnelle, ou d'un retournement d'alliances, l'ancien président pourra redevenir acteur, sinon roi ». Faute d'avoir conservé le pouvoir, Ali Bongo tente au moins « d'en garder la matrice », croit savoir le journal, qui conclut : « Ali Bongo n'a peut-être pas dit son dernier mot ».
En Juillet 2024, Catalina Gutierrez disparaît alors qu'elle se rend au Bowling. Rapidement, sa disparition mystérieuse devient une affaire criminelle qui va horrifier le pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ». « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays. Un accord à transposer sur le terrain Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ». D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa. La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA. Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région. Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers. Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.
Invités : - Jules Torres, journaliste politique au JDD - Georges Fenech, ancien magistrat, député honoraire du Rhône Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La nouvelle séquence des Grandes Gueules du Sport ! Mises dans les cordes pendant toute l'émission, les GG prennent la main : ce sont eux qui choisissent leur débat !
Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
En Inde, le Kerala est appelé le « pays de Dieu lui-même » pour ses sublimes paysages aquatiques tropicaux. Il est aussi en première ligne face au changement climatique. Symbole de cette menace : Munroe Island, un archipel intérieur inexorablement englouti par les eaux. (Rediffusion) Premiers réfugiés climatiques du Kerala, plusieurs milliers d'habitants ont déjà quitté l'île qui se noie, comme on la surnomme ici. Ceux qui restent, cernés par les eaux, vivent dans des conditions de plus en plus éprouvantes. Le destin de ce bout de paradis est un avertissement. Cochin, la plus grande ville du Kerala, est, elle aussi, menacée par l'océan. Pour s'adapter à cette nouvelle donne climatique, beaucoup reste à faire. « Kerala : le "pays des dieux" englouti par les eaux », un Grand reportage de Côme Bastin.
« Au jour du Jugement, Tyr et Sidon et le pays de Sodome seront traités moins sévèrement que vous » (Mt 11, 20-24)Médtation par Père Jean-Marie Petitclerc Chant Final : "Dona nobis pacem" de Messe en si BachRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participer à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Prière du matin : https://audmns.com/DwJysxvHalte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Malgré un contexte géopolitique sous haute tension, l'économie israélienne affiche des résultats spectaculaires sur les marchés financiers. Portée par un secteur bancaire solide, une industrie de la défense en plein essor et un écosystème technologique résilient, Israël étonne les investisseurs du monde entier. Décryptage. Alors qu'Israël est engagé dans un conflit depuis près de deux ans, la bourse de Tel-Aviv connaît une dynamique sans précédent. L'indice TA-125 a atteint un record historique de 3138 points, avec une progression de 22 % depuis le début de l'année. Le shekel, la monnaie nationale, connaît lui aussi une performance remarquable, sa meilleure depuis plus de vingt ans. Une envolée qui contraste nettement avec la prudence observée sur les places financières européennes ou américaines. Selon Bloomberg, Tel-Aviv affiche une relative sérénité, preuve que les investisseurs font preuve d'une confiance inattendue envers l'économie israélienne. Banques, défense et technologie en ordre de marche Trois secteurs majeurs expliquent en partie cette dynamique. D'abord, le secteur bancaire. Les cinq principales banques israéliennes voient leurs actions bondir de 30 %, dopées par des taux d'intérêt élevés autour de 4,5 %, qui boostent leurs marges et attirent les investisseurs à la recherche de dividendes élevés. Bank Hapoalim, par exemple, vient d'annoncer un bénéfice record de 2,7 milliards de shekels. Ensuite, l'industrie de la défense connaît une croissance fulgurante, avec une hausse de 130 % en un an. Les exportations d'armement israéliennes battent des records, et les récents conflits ont servi de vitrine à des systèmes technologiques éprouvés, comme les boucliers antimissiles qui ont intercepté la quasi-totalité des attaques iraniennes. Enfin, le secteur technologique reste l'un des moteurs de l'économie israélienne. Rien que sur les six premiers mois de 2025, la « start-up nation » a levé 9,3 milliards de dollars, une hausse de 54 % par rapport au semestre précédent. Intelligence artificielle, cybersécurité : les innovations israéliennes, souvent testées en conditions réelles, séduisent les investisseurs internationaux. Une résilience fondée sur la diversification et l'habitude des crises Au-delà des chiffres, la performance de l'économie israélienne s'explique aussi par une résilience structurelle. Les investisseurs locaux, habitués aux tensions géopolitiques depuis des décennies, continuent de miser sur le long terme, convaincus que les chocs sont temporaires et que les fondamentaux économiques restent solides. L'économie israélienne s'est aussi diversifiée. Si la technologie reste un pilier, les secteurs bancaire, de la défense, des assurances et de l'immobilier contribuent, eux aussi, à la croissance. Enfin, paradoxalement, le contexte conflictuel a renforcé la position stratégique du pays. La destruction des capacités nucléaires iraniennes et l'affaiblissement des groupes hostiles ont, aux yeux des investisseurs, rendu Israël plus stable et plus attractif.
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
Cela fait 35 ans que, tous les 7 juillet, le pays commémore ce jour de 1990, durant lequel une foule immense s'est réunie contre le président Daniel Arap Moï. Plus de trois décennies plus tard, « l'esprit intrépide et sans tribu de Saba Saba a été ravivé chez les jeunes » écrit The Standard, et ce, malgré les tentatives des policiers « qui ont utilisé tout ce sur quoi ils ont pu mettre les mains – fil barbelé, herses, ruban de scène de crime – pour (…) paralyser le mouvement dans la capitale ». Il faut dire que cette année, la date anniversaire intervenait dans un contexte particulier, voire « brûlant et violent, » estime Aujourd'hui au Faso, marqué « depuis un mois » par l'agacement grandissant de « manifestants qui sont vent debout contre le pouvoir (…) qui a imposé des taxes drastiques, et dont les sécurocrates ont multiplié (…) les brutalités contre la population ». Pour le Daily Nation, c'est simple : ce Saba Saba aura été « un rappel brutal du niveau de régression sous la férule de William Ruto ». Le journal kényan s'insurge particulièrement de l'alliance, selon lui « très visible » entre l'appareil de sécurité nationale et « des gangs criminels embauchés » par le pouvoir, une « incursion inquiétante, pointe le quotidien, dans le règne de la terreur et de l'anarchie, antithétiques de la démocratie et du respect des droits de l'Homme ». Accusées, aussi, par la commission kényane des droits humains, les autorités nient fermement d'avoir eu recours à des bandes armées. Le fossé se creuse entre pouvoir et population C'est l'avis du Pays qui pointe que « les manifestations récurrentes » depuis un an, et la mise en place de nouvelles taxes, « sont le signe de la rupture de confiance » entre le peuple et ses dirigeants ; et le Standard renchérit : « la confiance entre les citoyens kényans et les policiers a été totalement épuisée par les récents événements, qui ont attiré la honte sur le pays au niveau international ». Car chaque manifestation, y compris le Saba Saba d'hier, est endeuillée par des dizaines de victimes… Dix morts au moins hier lundi… 19 fin juin… or, tance Le Pays, « la violence aveugle n'a jamais arrêté un peuple déterminé, bien au contraire ». Plutôt que de s'épuiser en dispositifs sécuritaires sophistiqués et en répressions meurtrières, le pouvoir ferait mieux de changer de stratégie et de « trouver des réponses adéquates aux préoccupations » de la population. Et le Daily Nation enfonce le clou : « un jour, ceux dont les mains sont tachées de sang apprendront que le crime ne paie pas ». Des évolutions pour le football féminin sur le continent C'est un article du Monde Afrique qui s'intéresse à cette discipline, à l'occasion de la CAN féminine au Maroc ! « Pas homogène sur l'ensemble du continent », le foot féminin connaît néanmoins « un essor spectaculaire, » s'enthousiasme le quotidien. Et, principal témoignage de cet essor, le nerf de la guerre : l'argent… avec des primes qui ont, raconte le Monde, « augmenté de manière substantielle » puisque l'équipe gagnante « empochera un million de dollars, soit le double de ce qu'avait perçu l'Afrique du Sud » lors de la précédente édition, en 2022. On reste tout de même encore loin des chiffres côté masculin : pour 12 équipes féminines, la CAF distribuera près de trois millions et demi de dollars ; chez les hommes, pour 24 sélections, ce sont 21 millions de dollars distribués. À cela, il faut ajouter un autre problème, pointe le quotidien : « en Afrique, de nombreuses fédérations dépendent plus ou moins, économiquement, des États » - en clair, « le développement du football féminin (…) repose en partie sur les aides publiques ». Or, dans certains pays de culture patriarcale, « il n'est pas rare que (…) la pratique du football par les femmes ne soit pas toujours bien acceptée ». Il n'empêche : le mouvement est enclenché, « sur les 54 fédérations affiliées à la CAF, 47 ont aujourd'hui une sélection nationale 'A' féminine ». La balle est désormais dans le camp des États.
durée : 00:51:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Christian Nève - Avec Yolande Cuzin (directrice d'école à Marsac), Jeanne Convert (habitante d'Ambert), Luc Brouillé (du conservatoire régional de l'habitat et des paysages), Anne Courtillé (professeure d'histoire de l'art) et Jean-Paul Mulier (organisateur de randonnées à dos d'âne) - Réalisation Philippe Sibille - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:51:16 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Christian Nève - Avec les enseignants Pierre Rimbaud et Raoul Ollier, Pierre Bonnaud (linguiste et auteur), Claude Dallet (conservateur du centre Henri Pourrat de Clermont-Ferrand), Joseph Allard (prêtre), Jeanne Convert (habitante d'Ambert), Marguerite Gras (fabricante de chapelets à Escalon) - Réalisation Philippe Sibille - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Mars 2012, Annie Kasprzak disparaît. Elle dit partir pour la Californie mais rapidement ses parents s'inquiètent et l'enquête débute. Dés le lendemain de sa disparition, l'horreur éclate. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.