Podcasts about binda ngazolo

  • 6PODCASTS
  • 11EPISODES
  • 28mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Nov 12, 2022LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about binda ngazolo

Latest podcast episodes about binda ngazolo

Musiques du monde
Spéciale 34e édition du festival Africolor du 18/11 au 24/12

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Nov 12, 2022 48:30


Pour cette 34e édition, nous recevons l'artiste montante du Mali Maïmouna Soumbounou, Vladimir Cagnolari et le directeur artistique Sébastien Lagrave. Maïmouna Soumbounou participera au traditionnel Noël mandingue du 24 décembre. Pour parler d'Africolor, nous laissons la parole à Sébastien Lagrave avec son édito : la fabrique des monstres. Le monstre c'est l'autre ; ce que la nature n'aurait pas dû produire, l'exception de l'espèce, le bizarre, le « freaky ». Entre l'Antiquité, où les géographes peuplaient l'Afrique de monstres, et le calvaire de la Vénus Hottentote au XIXe siècle, le récit de l'Afrique n'a cessé d'être une fabrique de la monstruosité. Aussi, en 2022, Africolor est résolument « monstrueux », rappelant à la scène des monstres sacrés tels le néo-ghanéen Stevie Wonder revisité par Fabrice Martinez, Moriba Koïta joué par son fils ou la résistante kabyle Lalla Fadhma N'Soumer, interprétée par Evelyne El Garby Klaï. Elle clôturera les Mercredis des indépendances, feuilleton autour des pères fondateurs présentés à la Marbrerie avec la complicité de Vladimir Cagnolari, qui retrouve aussi Binda Ngazolo pour une séance de photos de famille coloniales. Du côté des monstres customisés, on ne pouvait oublier la mégapôlistique Kinshasa avec la première francilienne des Kin'Gongolo Kiniata avant Jupiter et Okwess. Et c'est une Fatoumata Diawara taille patron(ne) qui invite les Go de Bamako, au milieu d'une édition aux plateaux « Grand Format » monstrueux : Fanmkika, Évry Femmes d'Espoir, Big in Jazz Collective, Peaux Bleues. Et, puisque les monstres se cachent aussi dans les plis de notre littérature, Ann O'Aro et Fanny Ménégoz font renaître l'inquiétant sourire de la Wouivre. Délibérément hors cadre, cet Africolor 2022 est fait de chimères musicales et de gorgones sonores, réveillant la part du monstre vibrionnant qui sommeille en chacun.e de nous. Qui est Maïmouna Soumbounou ? Après un premier passage remarqué en France avec Vesko l'an dernier à Africolor, Maïmouna Soumbounou, l'étoile montante du Mali, revient réchauffer Montreuil de sa voix virtuose. Celle que l'on surnomme « Oumou Sangaré junior » a, en effet, l'étoffe des grandes divas et transporte dans sa voix les traditions ancestrales wassoulou en leur insufflant une vague de modernité à travers ses propres compositions. Un show made in Bamako à couper le souffle, de quoi enjailler une veillée de Noël. Qui est Vladimir Cagnolari ? Auteur, producteur radio, journaliste, Bal de l'Afrique Enchantée… Un Ambianceur de nos amis ! Il va animer les Mercredis des Indépendances. Playlist Sona Jobarteh Gambia voir le clip Kora Héritière d'une des plus grandes familles de griots d'Afrique de l'Ouest, Sona Jobarteh porte en elle des traditions musicales vieilles de sept siècles. Véritable enfant de la kora, qu'elle apprend auprès de son frère dès l'âge de quatre ans, c'est plus tard, à l'adolescence, qu'elle décide de s'y consacrer entièrement. Mais Sona, c'est aussi une voix qui s'enroule autour des 21 cordes et se pose sur la mélodie des accords. Sans jamais s'envoler bien loin de son héritage musical traditionnel, elle en explore avec modernité toutes les dimensions pour offrir un moment de grâce dont on saisit au vol les belles énergies qui se mélangent. Maimouna Soumbounou Sini voir le clip  Samba Peuzzi Tama voir le clip  Rap La pépite de la musique urbaine sénégalaise Samba Peuzzi est un ex-membre du Posey Gang. C'est dans le quartier de Diacksao à Dakar qu'il pratique ses premiers freestyles et concocte ses premiers clips homemade. Celui qui se fait appeler Ghetto Boy a toujours revendiqué ses racines du quartier, mais affiche aujourd'hui plus de 25 millions de vues sur les plateformes de streaming. Reconnu pour ses textes et son style unique, Samba Peuzzi, à seulement 25 ans, se fait une place de choix parmi les rappeurs du pays de Senghor et galvanise le public avec son flow implacable et ses clips acidulés. À l'occasion de la sortie de son deuxième album Senegal boy deluxe, en décembre 2021, la star sénégalaise 2.0 arrive pour ses premières dates en Europe. Jocelyn Balu et Borumba Marie-Louise, voir le clip Rumba congolaise - Création La rumba coule dans les veines de Jocelyn Balu comme la Primus arrose le zinc des maquis de Kinshasa. À l'heure où, en 2021, la rumba vient d'être inscrite au patrimoine immatériel de l'Unesco, Jocelyn Balu et ses compères nous embarquent pour un voyage dans la fièvre du Kinshasa des années 40 à 70, à l'âge d'or de la rumba congolaise. Pour le plaisir de nos oreilles -et aussi pour faire onduler nos bassins- Borumba réinterprète les plus grands tubes, de Basi nionso tapale au refrain cultissime de Marie Louise, et rend hommage à ces pionniers incontournables qui ont bercé leur enfance. Les Go de Bamako Baara Girlsband 100% féminin - création Africolor 22  Après sa création à Africolor en 2021, le tout premier girls band malien 100% féminin revient cette année : les Go de Bamako. Et comme tout music's band réussi, les Go donnent de leur voix tout autant qu'elles nous offrent un show total, entre les Go de Kotéba et les Destiny's Child, sans jamais rien lâcher. Cette recette parfaite s'agrémente d'une pincée de nouveauté, car pour la première fois au Mali, le groupe est accompagné d'un set électro balancé sur scène en live par DJ Majo et DJ Fantastik. Alors place aux Go qui reviennent pour élargir nos oreilles tout en nous laissant comme une envie fiévreuse de s'agiter et de reprendre en chœur des tubes inédits. Mwezi WaQ Musique comorienne – Création Combo comorien, Mwezi WaQ., porté par la voix de Sœuf Elbadawi, repart sur les routes avec Le blues des sourds muets. Issu d'un pays où la musique a longtemps été le lieu de mémoire du peuple, Mwezi WaQ. a choisi de reprendre une tradition de parole brute, initiée par les Anciens. Une parole tout en rythmes, ancrée dans le quotidien et dans la langue du peuple comorien. Les six interprètes (guitares, violoncelle, percussions, chœurs et chant) se mettent au service d'un répertoire de mélodies, tantôt revisitées, tantôt inédites et solidement amarrées à leur modernité. Ils y parlent d'un archipel au destin fracassé, de la douleur des disparus et de l'exil, mais aussi d'une utopie collective où les forces du pouvoir s'inverseraient pour laisser place à une société plus humaine. Mwezi WaQ. délivre une musique poétique, tout droit venue des îles de la Lune (Comores), où le patrimoine est habilement revisité pour créer un pont entre le passé enfoui et l'espérance d'un monde meilleur. Maimouna Soumbounou «Ne Ba» bio, voir plus haut.

L'Afrique en conte
Kal et Ndom

L'Afrique en conte

Play Episode Listen Later Jun 29, 2022 6:05


Dans un petit village de la forêt équatoriale africaine, KAL et NDOM sont nés jumeaux. Une fille et un garçon. Pour leur initiation, ils doivent aller puiser l'eau dans une source mystérieuse située au cœur même de la forêt sacrée.  Pour atteindre cette source merveilleuse, il y a deux chemins. Il s'agit d'emprunter soit le chemin battu, soit de se frayer son propre chemin. Arrivés à la croisée des chemins, malgré́ les recommandations de leur mère, NDOM le frère fait le choix d'emprunter le chemin battu. KAL sa sœur, fait le choix, elle, d'écouter sa maman, et de se frayer son propre chemin. Les jumeaux comme dans une sorte de défi, se donnent rendez-vous à la croisée des chemins. Péniblement, lentement, mais sûrement, KAL la sœur arrive à la source, puise l'eau nécessaire et revient au lieu de rendez-vous. Au lieu de rendez-vous, point de frère. KAL a un mauvais pressentiment. Alors elle dépose sa calebasse d'eau, et revient en catimini à la maison. Elle prend un couteau, un sachet de sel, et un sachet de piment. Elle cache le tout sous ses vêtements et se glisse dans la forêt sacrée.  Arrivée à la croisée des chemins, elle emprunte le chemin battu mais c'est une voie sans issue. KAL se retrouve nez à nez avec EMOMORO, un énorme monstre à forme humaine. Un géant mutant, plus grand que les géants les plus imposants de la forêt.  Un être humain entre les doigts de sa main, serait à l'échelle d'une crevette entre les doigts d'une main humaine. Et EMOMORO raffole de la chair humaine, au moins autant que moi-même qui vous raconte cette histoire, je raffole de la chair des crevettes. KAL la sœur se met à trembler de frayeur. Alors EMOMORO lui demande : « D'où̀ viens-tu ? Où vas-tu ? » KAL : « Je suis à la recherche de mon frère. L'aurais-tu vu ? EMOMORO :  « Tu dis quoi ? Je n'entends rien. Je suis un peu dur d'oreilles. Pour que je t'entende bien, accepterais-tu de venir te poser sur la paume ma main ? Ainsi, je pourrais te rapprocher de mon oreille pour mieux t'entendre. Alors KAL monte sur l'immense paume de la main d'EMOMORO. Tout un coup, prestement, le monstre porte sa main à l'abime qui lui tient lieu de gueule, et avale la pauvre KAL, comme il avait déjà avalé son frère... ANGOROOOMMM ! KAL se retrouve dans le ventre du monstre. KAL retrouve son frère dans le ventre EMOMORO au milieu d'une foule monstrueuse d'autres égarés. Alors, KAL sort son couteau, et commence à taillader les boyaux du monstre soutenu par un chant vindicatif « JE COUPE, JE COUPE, JE METS DU SEL, JE METS DU PIMENT, JE COUPE, JE COUPE, JE METS DU PIMENT ... » EMOMORO hurle de douleur. Le monstre s'écroule raide mort. KAL la sœur ouvre le ventre du monstre et libère les humains de l'emprise de la bête. Comme quoi : dans la vie, il faut souvent se méfier des chemins battus.   Auteur et interprète : Binda Ngazolo. Musique : Ange Bouely, Boussou Roland, Souleymane Diabaté, Daniel Opoh et Jean Sempé Ake Olloé.    L'Afrique en conte est une série créée par l'ONG Des Livres Pour Tous - Côte d'Ivoire et le collectif Making Waves, en partenariat avec RFI. Ce projet a reçu le soutien du dispositif « Accès Culture » de l'Institut français de Paris et de l'Agence française de développement (AFD), du programme « ACP-UE Culture pour l'Afrique de l'Ouest - Awa » de l'Institut français et du Centre culturel Kôrè, du dispositif « Agir » du Département de Seine-Saint-Denis et de la Région Île-de-France.

L'Afrique en conte
La colère de Zoa l'éléphant

L'Afrique en conte

Play Episode Listen Later Jun 14, 2021 3:55


Ce jour-là, de la savane à la forêt équatoriale africaine, il fait chaud, très chaud. Zoa l‘éléphant a soif. Alors Il se dirige vers un point d'eau à proximité. Il s'apprête à y plonger sa trompe quand soudain, son œil droit s'éjecte de l'orbite et plonge dans l'eau. Pris de panique, il plonge rapidement sa trompe pour récupérer son œil. Se faisant, il remue l'eau tant et si bien que toute la vase qu'il y avait au fond remonte à la surface. L'eau devient trouble et l'œil introuvable. Il s'apprête à descendre avec ses deux grosses pattes dans l'eau quand soudain Ononònò, le petit oiseau, perché sur la branche d'un arbre juste à côté, lui dit : « Oh Eléphant, ne fais surtout pas ça ! L'éléphant se fâche : « Quoi, qui es-tu pour me suggérer quoi que ce soit quand je perds mon œil ? » Fou de colère l'éléphant terrasse l'arbre où était perché le petit oiseau, mais le petit oiseau n'avait pas attendu et il s'était envolé pour aller se percher sur un arbre beaucoup plus loin. Ainsi de suite, l'oiseau dans les airs, l'éléphant par terre, tellement en colère, qu'il ne se rend pas compte, qu'il n'a aucune chance d'atteindre l'oiseau, là-haut. Il finit par dévaster toute une partie de la forêt avant de s'écrouler finalement d'épuisement. C'est le moment que choisit Ononònò le petit oiseau pour lui dire : « Oh éléphant ! Je suis navré d'avoir provoqué une telle colère. Je voulais juste te suggérer de ne pas descendre avec tes deux grosses pattes dans l'eau trouble au risque d'écraser ton œil ». L'éléphant, tout penaud, lui répond : « Oh, je n'avais pas compris » Entre temps le calme est revenu. Tous les deux se dirigent vers le point d'eau. L'eau est devenue claire car toute la vase est redescendue au fond.  L'éléphant voit clairement son œil et délicatement il le récupère avec sa trompe et le plante dans l'orbite. C'est exactement la même chose qui arrive quand un humain se laisse conduire par la colère. Son esprit devient trouble et la raison... introuvable. Crédits : La colère de Zoa l'éléphant Un conte de Binda Ngazolo. Musique : Jean Sempé Ake Olloé. Recherche des contes et adaptations : Flore Kra, Valérie Gobey, Eugène Konan et Elvis Tanoh. Production déléguée : Sonia Arruda Touré, Romain Masson Assistant de production : Romain Chmiela, Eugène Konan, Assistant à la réalisation : Elvis Tanoh. Réalisation : Laure Egoroff et Tidiane Thiang. Remerciements à Thomas Weill, Yanick Zagba, Sony Music Africa, Stéphane Dogbo, et les équipes de RFI. Avec le soutien du programme "Accès Culture" de l'Agence française de développement et l'Institut français. Une production Making Waves et Des Livres Pour tous - Côte d'Ivoire.

L'Afrique en conte
Le crapaud, le marabout et la cigogne à sac

L'Afrique en conte

Play Episode Listen Later Jun 14, 2021 8:00


Dans le village situé derrière la colline vivait un Marabout, occultiste. Il était versé dans l'art de procurer le bonheur à ses clients. Monsieur Crapaud, qui s'estimait défavorisé par le sort, décida de recourir à ses bons offices. Une nuit, bien avant les premières lueurs de l'aube, il sua sur le chemin. Exténué, il arriva enfin devant la maison du Marabout. Il frappa à sa porte. Un Coq y montait la garde. C'était lui qui était chargé de recevoir les visiteurs, de les introduire ou de les éconduire s'il le jugeait bon. « Bonjour, mon Prince ! dit le Crapaud au Coq qui portait fièrement sur la tête un turban de chair dentelée, du rouge le plus écarlate. Rien qu'à voir votre turban, on sait que vous êtes un prince de la gent des Gallinacés. J'ai mis de bien longues heures à franchir un monticule de terre édifié sur ma route par je ne sais qui afin de m'empêcher de venir jusqu'ici ». - « Qui êtes-vous ? » demanda le Coq. - « Je suis Monsieur Crapaud. Je désire voir le Marabout pour lui expliquer mon cas et lui demander d'intervenir en ma faveur auprès de Papa Bon Dieu ». - « Et de quelle race êtes-vous ? » - « Je suis de la race des Derrières-Affaissés ». - « Êtes-vous venimeux ? » - « Non, non, mon Prince ». - « Attendez, je vais voir si le Marabout est levé. » Le Coq entra chez le Marabout. Celui-ci était réveillé depuis longtemps. Après avoir fait sa prière matinale, il égrenait son chapelet. - « Bonjour, Marabout ! » dit le Coq. - « Bonjour Muezzin ponctuel, dit le Marabout. As-tu passé une bonne nuit ? » - « Oui Marabout. Par la grâce de Dieu et de son Prophète, j'ai dormi jusqu'à l'aube. Oh, Saint Marabout, êtes-vous prêt à recevoir un consultant ? » - « Qui est-ce ? » - « C'est Monsieur Crapaud, de la race des Derrières-Affaissés ». - « A quoi ressemble-t-il ? » - « C'est un bonhomme lourd et trapu, aux quatre membres extrêmement courts. » - « Et quelle est sa profession ? - « Je crois que sa profession consiste à manger ceux qui vous piquent, vous dévorent et vous importunent, vous autres bipèdes. » - « Ah ! ... Eh bien, un ennemi et l'ami d'un ennemi est également un ennemi, mais l'ennemi d'un ennemi est un ami. Si ce que tu dis est vrai, Monsieur Crapaud ne peut être qu'un ami. Fais-le donc entrer. » Le Coq sortit et dit au Crapaud : - « Le Marabout vous attend. Mais laissez-moi vous donner un conseil. C'est un agent d'Allawalam ; il ne faut donc en aucun cas dire du mal devant lui de l'Empereur des cieux et de la terre.» Monsieur Crapaud entra dans la case. Il fit une grande révérence au Marabout en soulevant d'abord son buste sur ses deux pattes de devant, puis en le laissant rapidement retomber à terre. - « Monsieur Crapaud, dit le Marabout, soyez le bienvenu ! Prenez place sur ce siège, et dites-moi ce qui me vaut l'honneur de votre visite. » Le Crapaud sauta sur le siège indiqué, s'y installa confortablement et expliqua : - « Saint Marabout, j'ai ouï dire qu'Allawalam et vous-même étiez de grands amis, qu'il écoutait les doléances lui parvenant par votre entremise et qu'il les satisfaisait immédiatement. Je suis donc venu vous exposer mon affaire. L'autre jour, alors que je traversais sur la route, survint Grand Cheval. Il avait l'air pressé. Au lieu de m'enjamber, il préféra me piétiner. ‘‘Ça te massera le dos et t'apprendra à te dépêcher !'' Deux jours après l'incident, voilà que Grand Frère Cheval fut atteint d'un mal au pied caractérisé par une sécrétion fétide. Il alla voir ma tante Grenouille. Celle-ci, après avoir consulté ses douze cauris divinatoires, lui dit : tu es atteint de la maladie du Crapaud. Et je ne vois que mon neveu le Crapaud pour donner pareille maladie à ceux dont il souhaite la mort... Or Saint Marabout, ma tante a inventé de toutes pièces ce pouvoir magique qu'elle m'attribue dans la seule intention de se venger de moi depuis que j'ai refusé la main de sa fille Mademoiselle Grenouillette. Je ne veux plus supporter cette situation. Je suis venu vous voir, Saint Marabout, pour vous demander de me donner un gri-gri qui non seulement me fera aimer par tout le monde, mais me fera gagner de l'argent, ce qui me vaudra le respect de tous. » Le Marabout prit sa tablette de bois. Il trempa sa plume de roseau dans une encre faite d'un mélange d'eau, de poudre de charbon et de gomme arabique. Il écrivit en nombres cabalistiques le nom de Monsieur Crapaud. Il examina attentivement le résultat obtenu et lui expliqua : -« Monsieur Crapaud, vous avez sur votre thème numérologique deux fois 1, deux fois 3, une fois 4, une fois 7 et une fois 9. Vous êtes donc un brillant 28. Je m'en vais confectionner pour vous le meilleur des gris-gris. Vous serez aimé et respecté par tout le monde, y compris par votre tante et vous gagnerez autant d'argent que vous voudrez. » Sur ces entrefaites, une Cigogne à sac entra sans se faire annoncer. Dès qu'il la vit, le Crapaud fit un bond et alla se cacher derrière le canari d'eau du Marabout. De là, il l'interpella tout doucement : - « Eh Marabout ! Avez-vous déjà ‘‘fermé'' le carré ? » - « Non, fit le Marabout, je suis tout juste en train de le commencer. » - « Alors, arrêtez, arrêtez toutes affaires cessantes ! Il faut le changer en carré de protection. Nous autres crapauds sommes le mets favori des cigognes à sac, elles ont déjà exterminé nombre de nos frères dans le marais. Pour l'heure, ce n'est pas de gagner de l'argent et d'être aimé que j'ai besoin, mais plutôt d'être sûr de n'être ni croqué ni avalé par votre visiteuse. » On ne cherche à gagner que lorsqu'on n'est pas sur le point d'être‘‘gagné'' soi-même !  Crédits : Le crapaud, le marabout et la cigogne à sac, extrait de "Petit bodiel et autres contes de la savane"de Ahmadou Hampâté Bâ. Interprété par Binda Ngazolo, Vincent Kouamé et Jean-Marc Kouasi Kouadio. Musique : Jean Sempé Ake Olloé. Recherche des contes et adaptations : Flore Kra, Valérie Gobey, Eugène Konan et Elvis Tanoh. Production déléguée : Sonia Arruda Touré, Romain Masson Assistant de production : Romain Chmiela, Eugène Konan, Assistant à la réalisation : Elvis Tanoh. Réalisation : Laure Egoroff et Tidiane Thiang. Remerciements à Thomas Weill, Yanick Zagba, Sony Music Africa, Stéphane Dogbo, et les équipes de RFI. Avec le soutien du programme "Accès Culture" de l'Agence française de développement et l'Institut français. Une production Making Waves et Des Livres Pour tous - Côte d'Ivoire.

L'Afrique en conte
Mille jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire

L'Afrique en conte

Play Episode Listen Later Jun 14, 2021 11:11


L'histoire que je vais vous raconter est celle de Kôyô-kôyô, vaillant et infatigable travailleur, qui aimait la terre. Il la cultivait avec amour et abnégation. Comme la terre n'est pas ingrate, elle lui rendait bien ses efforts. À chaque fête de fin des récoltes, Kôyô-kôyô dansait et chantait comme personne, parce que le rendement de ses terres était immense. Conteur : Aboué ? Groupe : Wéyé ! Conteur : Mais comme toujours, la réussite fait des jaloux. Voix dans le groupe : Ah bon, qui sont les jaloux, conteur ? Conteur : Et bien pour connaître les jaloux, il faut savoir pourquoi Kôyô-kôyô était envié.   Voix dans le groupe :  Pourquoi, conteur ? Conteur : Pourquoi ? Kôyô-kôyô n'était pas jeune. Il avait environ 75 hivernages, en langage familier 75 ans. Et oui, sous le poids de l'âge, son dos s'était courbé, il arrivait à peine à se redresser. Mais détrompez-vous, ce vieux travaillait avec la vigueur d'un jeune de 20 ans. Il était apprécié de certains villageois, surtout de la gent féminine, qui avait même créé une chanson pour le vieux Kôyô-kôyô. Traduction du chant : Je cherche un homme beau, je cherche un homme jeune, je cherche un homme intelligent, mais plus encore un homme comme Kôyô-kôyô. Conteur : Dans le village de N'zaa-kaha, la beauté d'un homme se mesurait au rendement de ses terres. Et Kôyô-kôyôétait capable de cultiver une plantation d'arachides de dix hectares. Voix dans le groupe : Ce n'est pas possible, conteur ! Jamais ! Aucun homme ne peut faire ça ! Conteur : Et pourtant si... Mais Kôyô-kôyô avait un secret. Voix dans le groupe : Quel était son secret ? Conteur : Son secret, c'était sa daba magique ! Voix dans le groupe : Daba magique ? Conteur : Et oui, le vieux Kôyô-kôyô utilisait une daba magique qui était capable de débroussailler une plantation en moins de temps que 100 gaillards réunis. Et oui, même si sa daba magique faisait beaucoup pour lui, le vieux Kôyô-kôyô prenait aussi le temps de parler à ses plantes. Tous les matins, avant le lever du soleil, dès que le coq commençait à chanter en choeur avec les pillons des femmes, Kôyô-kôyô se rendait dans son champ pour souhaiter une belle journée à ses plantes avant de les arroser. Voix dans le groupe : En tous cas, Kôyô-kôyô était brave.  Voix dans le groupe : Mais conteur, c'est sa daba magique qui travaillait, pas lui ! Conteur : La daba magique de Kôyô-kôyô n'était pas tombée du ciel mes enfants. Pour trouver la réussite, il faut passer par le chemin de la persévérance. Depuis sa jeunesse, il s'était toujours démarqué par sa force de travail. Kôyô-kôyô, dans son grand âge, avait fini par être récompensé. Un jour, des génies étaient venus le voir dans son champ et ils lui avaient remis cette fameuse daba magique, en guise de reconnaissance pour son amour de la terre. La terre aime ceux qui la travaillent. Et les esprits aiment ceux qui travaillent la terre. Voix dans le groupe : Et après, conteur ? Conteur : Figurez-vous, dans ce même village, vivait un vieil homme paresseux, jaloux et voleur, nommé Kayouhou. Il passait son temps à embellir ses mains, son corps, et à jaser sur tout et rien. Il avait pour habitude de se servir dans le champ des autres. Cette année, il jeta son dévolu sur la plantation du vieux Kôyô-kôyo. Ca lui apprendrait à faire le fier durant la fête des récoltes ! Kayouhou n'était pas un voleur ordinaire. Certes, il était paresseux pour faire les travaux champêtres, mais il s'appliquait beaucoup quand il s'agissait de voler. Kayouhou : Mais pourquoi se fatiguer à travailler dans les plantations. Moi Kayouhou, je ne cultive pas, mais je me nourris bien. Toi, le vieux Kôyô-kôyo, continue, continue d'avoir la force de travailler pour que je vive bien. Ah, la belle vie ! Conteur : Tout comme le vieux Kôyô-kôyô aimait passionnément travailler la terre, Kayouhou lui, aimait passionnément voler ce qui sortait de la terre des autres. Il avait même une chanson spéciale qui l'inspirait dans sa besogne. Chant Voix dans le groupe : Kayouhou est mauvais, déh ! Tous tes amis travaillent, tu vas voler ! Conteur : Aaaah ma fille, le lendemain de ce vol, lorsque le vieux Kôyô-kôyo retourna à sa plantation, il constata que ses plants avaient été arrachés. Il se dit que ce devait être l'œuvre d'un animal, il pensa à un gros agouti. Il décida alors de poser un piège pour attraper cette bestiole qui détruisait sa récolte. Le jour d'après, au moment même où le vieux Kôyô-kôyô quittait sa plantation d'arachides, Kayouhou le voleur apparut. Voix dans le groupe : Il a donc attrapé Kayouhou ? Conteur : Kayouhou n'était pas la moitié d'un imbécile, mon fils. Il était aussi rusé que mauvais. Il évita le piège qui était dressé devant lui, toujours en bourdonnant sa fameuse chanson. Chanson Conteur : Lorsque le vieux Kôyô-Kôyô revint à sa plantation pour continuer de cueillir ses arachides, il découvrit de nouveaux dégâts. Il prit le temps de réfléchir et se dit que ce devait être un homme qui lui volait ses arachides. Il décida donc de rentrer chez lui avant le coucher du soleil. Il laissa à sa daba magique le soin de surveiller la plantation et d'attraper le voleur. Kayouhou : Ah, mais il est vraiment con ce vieux Kôyô-Kôyô. Il m'a même laissé sa daba, ça va me rendre la cueillette beaucoup plus rapide. Conteur : Kayouhou ne savait pas qu'en touchant seulement cette daba, il serait sous son emprise. Le voleur souleva donc la daba magique, et lorsqu'il voulut s'en servir pour creuser le sol, elle se mit à crier : Kôyô-kôyô, j'ai attrapé ton kayouhou, je vais le corriger, il ne t'échappera pas ! Le voleur ne pouvait plus rien faire, il était déjà sous le pouvoir mystique de la daba. Celle-ci se mit alors à le tabasser, à le tabasser encore et encore, au moment où il entonnait  précisément sa chanson. Voix dans le groupe : Comme dit le proverbe : mille jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire. Conteur : Eh oui mon fils, Kayouhou avait eu ses mille jours, mais aujourd'hui c'est le jour du grand planteur de N'zaa-kaha. La nuit fut longue, elle fut même très longue pour Kayouhou. Sous la menace de la daba, il fut forcé de récolter les arachides et de les mettre en sac. Au lever du soleil, Kôyô-kôyô retrouva son voleur épuisé, allongé dans le champ, la daba magique à côté de lui. Le vieux Kôyô- kôyô demanda à sa daba de se transformer en un grand chariot pour transporter les sacs d'arachides à la ville afin de les vendre. Les villageois étaient étonnés de voir le plus grand paresseux du village pousser le lourd chariot. Kayouhou était en sueur et en pleurs. À la fin de la vente, le Vieux Kôyô-kôyô, satisfait de la punition infligée à son voleur, le libéra. Eh oui, on éduque les hommes par l'exemple. Ce dernier rentra chez lui dans la honte. Voix dans le groupe : Bien fait pour lui ! Conteur : Depuis ce jour mes enfants, la paresse et le vol ont disparu du village de N'zaa- kaha. Les villageois laissent toujours leurs champs sans surveillance, car tous les malintentionnés ont désormais peur de tomber nez à nez avec une daba magique. Crédits Mille jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire Interprété par Binda Ngazolo avec Reine Leticia Azi, Charles Kohoury, Vincent Kouamé et Jean-Marc Kouasi Kouadio.  Musique : Jean Sempé Ake Olloé. Recherche des contes et adaptations : Flore Kra, Valérie Gobey, Eugène Konan et Elvis Tanoh. Production déléguée : Sonia Arruda Touré, Romain Masson Assistant de production : Romain Chmiela, Eugène Konan, Assistant à la réalisation : Elvis Tanoh. Réalisation : Laure Egoroff et Tidiane Thiang. Remerciements à Thomas Weill, Yanick Zagba, Sony Music Africa, Stéphane Dogbo, et les équipes de RFI. Avec le soutien du programme "Accès Culture" de l'Agence française de développement et l'Institut français. Une production Making Waves et Des Livres Pour tous - Côte d'Ivoire.

Afrofuturismes
Afrofuturismes - #Afrofuturismes 4/5 : Quand l’afrofuturisme traverse l’Atlantique

Afrofuturismes

Play Episode Listen Later Jun 10, 2019


Depuis les années 70, nombre d’artistes ont suivi les chemins de traverse afrofuturistes. Désormais, ces idées ont traversé l’Atlantique et résonnent aussi en Europe, en particulier chez les afrodescendants, mais aussi en Afrique. Sur le Continent, de jeunes designers, stylistes et musiciens d’aujourd’hui s’emparent en effet de l’afrofuturisme et utilisent ses codes. Avec : • Ibaaku, artiste électro sénégalais qui depuis 2014 et sa participation à un défilé-performance de Selly Raby Kane lors de la biennale de Dakar, s’est constitué un alter égo fictionnel. Fils d’un humain et d’une alien, c’est lui qui apparaît sur scène lors des concerts, ainsi que dans les clips de l’artiste et de son équipe.  → Le clip de Yang Fogoye → Le clip de Processhun • Ishmael Butler, rappeur et membre du groupe américain de hip-hop expérimental Shabazz Palaces. Dans les deux derniers albums du groupe, il apparaît comme Quazarz, un personnage venu d’ailleurs qui découvre l’Amérique, et raconte à sa manière, directe, le spectacle auquel il assiste. Interview réalisée lors du passage du groupe au Festival Sons d’Hiver. • Blick Bassy est un auteur, chanteur et musicien camerounais vivant actuellement en France. Son dernier album, 1958, rend hommage au leader indépendantiste Ruben Um Nyobè qui fut assassiné justement en 1958. Une manière pour lui d’insister sur le fait que les Africains doivent se reconnecter avec leur histoire et leur culture pour se construire un futur sur des bases solides. Le clip de Ngwa, issu de l’album, le met en scène en maquisard de l’époque, poursuivi par une horde de cavaliers médiévaux. → Découvrez aussi la websérie où il donne, sur l’histoire d’Um Nyobè, la parole à Binda Ngazolo, conteur qu’on a également entendu dans les premiers épisodes de la série. • Souleymane Bachir Diagne est philosophe, spécialiste de l’histoire des sciences et de la pensée islamique. Né à Saint-Louis du Sénégal, il vit à New York et enseigne à l’université de Columbia. Il a récemment écrit (avec Jean-Loup Amselle) : En quête d’Afrique(s) : universalisme et pensée décoloniale (Albin Michel, 2018). Merci à Écouter le Monde pour les magnifiques ambiances sonores notamment celle de Toubab Dialaw Abonnez-vous dès maintenant : iTunes Deezer Google Podcasts Spotify TuneIn Castbox Soundcloud

Afrofuturismes
Afrofuturismes - #Afrofuturismes 1/5 : Les super-pouvoirs de l'imagination

Afrofuturismes

Play Episode Listen Later Jun 2, 2019


Qu’est-ce que l’afrofuturisme ? C'est ce que nous allons essayer de découvrir tout au long des cinq épisodes que comprend cette série. Dans ce premier épisode, le film Black Panther, sorti en février 2018, nous sert de prétexte pour découvrir le concept. Cette série s'intitule « Afrofuturismes », au pluriel, car cette idée, ce mouvement, n’a ni dogme, ni chapelle, ni même une seule et définitive définition. Ce que nous savons aussi, c'est que le succès mondial de Black Panther, un film décrié par certains, est une bonne porte d’entrée pour évoquer l’afrofuturisme. Beaucoup ont même découvert ce concept en regardant le film. Produit par les studios Marvel, Black Panther est l'adaptation d'une bande dessinée américaine dont le héros apparaît dès 1966, dans le sillage de la lutte pour les droits civiques. Le long métrage, comme la BD, emprunte allègrement aux thèmes et aux codes développés par les auteurs et artistes afrofuturistes. Avec : • Binda Ngazolo est un conteur et metteur en scène camerounais, passionné de science-fiction et de cultures urbaines. Il donne régulièrement des conférences sur « la force du récit ». • Souleymane Bachir Diagne est philosophe, spécialiste de l’histoire des sciences et de la pensée islamique. Né à Saint-Louis du Sénégal, il vit à New York et enseigne à l’université de Columbia. Il a récemment écrit, avec Jean-Loup Amselle, "En quête d’Afrique(s) : universalisme et pensée décoloniale" (Albin Michel, 2018). • Mawena Yehouessi, née en 1990 à Cotonou, au Bénin, est philosophe, artiste, et curatrice pour des expositions. Elle est fondatrice du collectif Black(s) to the Future. Quelques liens : - Tribune de Souleymane Bachir Diagne sur le film Black Panther - Chronique de Binda Ngazolo sur le film Black Panther - Une critique acerbe de Black Panther, par Nicolas Michel - Le site personnel de Mawena Yehouessi, aka M.Y - La plateforme Black(s) to the future, fondée par Mawena Yehouessi - Bright Mirror Africa : atelier d’écriture collective pour imaginer des futurs désirables Merci à Écouter le Monde pour les magnifiques ambiances sonores notamment celle de Toubab Dialaw Abonnez-vous dès maintenant : iTunes Deezer Google Podcasts Spotify TuneIn Castbox Soundcloud

Histoires De
HISTOIRES DE: AFRIQUE(S) EN LUTTES ET EN MUSIQUES// 05.12.18

Histoires De

Play Episode Listen Later Nov 26, 2018


HISTOIRES DE #20   Dans ce nouvel épisode Histoires de suit son fil conducteur. Après le Nigeria, c'est sur le continent africain qu'elle choisit de rester ! Si le mois dernier nous vous parlions du festival Africolor et des multiples événements qu'il propose, une date a retenu notre attention, celle du samedi 1er décembre. Blick Bassy (guitare, voix) Binda Ngazolo (conte) et Krotal (rap) conteront le Cameroun de 1958 alors violemment secoué par une répression. Nous reviendrons avec Blick Bassy sur l'essence de la création musicale qu'il propose dans le cadre du festival. Le festival continue jusqu'au 22 décembre 2018 : retrouvez l'ensemble des dates ici > http://www.africolor.com/programme/.  En deuxième partie d'émission, retrouvez une sélection du Kribish Crew. Kribish Crew résonne comme un florilège sonore prenant ses influences dans les rythmiques Afro-Mondiales. Des diggers plus que des dj's: Fred Custaard, TwoSouL et Osi distillent des sets et fusions des styles. Une émission animée par Mylène, chroniquée par Landry, Martina, Rony et Yelena et réalisée par Jonathan. PLAYLIST  BLICK BASSY (AKO, 2015 No Format) Aké Lôn  Ndjé Yem  KROTAL - Tara  (LA B.O DE NOS LIFE 2012) ANNE MARIE NZIE - Liberté (LIBERTE 1984, Ebobolo Fia Production) ARCADE FIRE - Everything Now (EVERYTHING NOW 2017, Sonovox Records) SELECTA KRIBISH CREW : ORCHESTRE POLY RYTHMO DE COTONOU - Unité Africaine (1977, Albarika Store) CHEIKH LO - Sankara (JAMM, 2010) TIKEN JAH FAKOLY - Y'en a marre (FRANCAFRIQUE 2002, Barclay) KAPINGBDI - Wrong Curfew Walk (DON'T ESCAPE 1981, Trikont) FELA et AFRICA 70 - Coffin For Head of State (COFFIN FOR HEAD OF STATE 1981, Kalakuta Records) JOSEPH KABASELE et AFRICAN JAZZ - Independance Cha Cha (1960)    

Histoires De
HISTOIRES DE: AFRIQUE(S) EN LUTTES ET EN MUSIQUES// 05.12.18

Histoires De

Play Episode Listen Later Nov 26, 2018 87:09


HISTOIRES DE #20   Dans ce nouvel épisode Histoires de suit son fil conducteur. Après le Nigeria, c'est sur le continent africain qu'elle choisit de rester ! Si le mois dernier nous vous parlions du festival Africolor et des multiples événements qu'il propose, une date a retenu notre attention, celle du samedi 1er décembre. Blick Bassy (guitare, voix) Binda Ngazolo (conte) et Krotal (rap) conteront le Cameroun de 1958 alors violemment secoué par une répression. Nous reviendrons avec Blick Bassy sur l'essence de la création musicale qu'il propose dans le cadre du festival. Le festival continue jusqu'au 22 décembre 2018 : retrouvez l'ensemble des dates ici > http://www.africolor.com/programme/.  En deuxième partie d'émission, retrouvez une sélection du Kribish Crew. Kribish Crew résonne comme un florilège sonore prenant ses influences dans les rythmiques Afro-Mondiales. Des diggers plus que des dj's: Fred Custaard, TwoSouL et Osi distillent des sets et fusions des styles. Une émission animée par Mylène, chroniquée par Landry, Martina, Rony et Yelena et réalisée par Jonathan. PLAYLIST  BLICK BASSY (AKO, 2015 No Format) Aké Lôn  Ndjé Yem  KROTAL - Tara  (LA B.O DE NOS LIFE 2012) ANNE MARIE NZIE - Liberté (LIBERTE 1984, Ebobolo Fia Production) ARCADE FIRE - Everything Now (EVERYTHING NOW 2017, Sonovox Records) SELECTA KRIBISH CREW : ORCHESTRE POLY RYTHMO DE COTONOU - Unité Africaine (1977, Albarika Store) CHEIKH LO - Sankara (JAMM, 2010) TIKEN JAH FAKOLY - Y'en a marre (FRANCAFRIQUE 2002, Barclay) KAPINGBDI - Wrong Curfew Walk (DON'T ESCAPE 1981, Trikont) FELA et AFRICA 70 - Coffin For Head of State (COFFIN FOR HEAD OF STATE 1981, Kalakuta Records) JOSEPH KABASELE et AFRICAN JAZZ - Independance Cha Cha (1960)    

Hemisphere Sound
Hemisphere Sound #02 : L’Héritage Mondial de Fela Kuti

Hemisphere Sound

Play Episode Listen Later Oct 17, 2018 58:58


Pour cette deuxième partie de notre diptyque consacré à l'afrobeat, nous retournons sur les terres de Fela Anikulapo Kuti, cette fois pour comprendre l'influence qu'a eu sa musique dans le monde. Cette semaine nous recevons Valentine de la Ville, qui a notamment travaillé sur la question de l'appropriation de l'afrobeat en France. Dans ses recherches, elle aborde des thèmes tels que l'arrivée et la réception de l'afrobeat en France, l'esthétique de Fela Kuti, la renaissance du genre sous la férule de Tony Allen et son label Comet Records. Valentine a également rencontré des acteurs de la scène afro parisienne comme Les Frères Smith donc c'était l'occasion d'évoquer l'héritage considérable de Fela aujourd'hui. Bonne écoute !  Pour aller plus loin, voici un article passionant de Binda Ngazolo qui décortique le texte de l'iconique Sorrow, Tears and Blood pour le site Pan African Music. C'est d'ailleurs ce morceau qui ouvre et conclut notre émission, sous deux versions différentes. Le reste est à retrouver dans cette playlist, avec même quelques tracks en bonus :  Une émission présentée par Claire Le Gac et Sylvain Pinot, réalisée par Claire Le Gac. 

Afrique : 50 ans d'indépendance - France
19h : Discuter avec des conteurs

Afrique : 50 ans d'indépendance - France

Play Episode Listen Later Jul 1, 2000 5:44


Binda Ngazolo et Emil Abossolo Mbo sont conteurs. Retrouvez-les au restaurant "Massaï Mara", dans le 19e arrondissement.

afrique discuter binda ngazolo