Capital of Mali
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Mali, a vast country larger than most of Western Europe added together is a country whose central authority has largely collapsed and whose capital city Bamako is surrounded by radical Islamist militants. There seems to be a pattern here, with Syria and Afghanistan having fallen as Western countries lose interest. As with Syria, the corrupt Malian government had allied itself with Russia, apparently to little effect. I spoke to Tessa Devereaux of SOAS about Mali and the wider Sahel, and what it means for all of us. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
durée : 00:13:17 - L'invité du 13/14 - La situation sécuritaire autour de Bamako est actuellement très tendue. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:44:00 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - La situation dramatique au Mali, où les trois quarts du territoire sont désormais sous la coupe des groupes djihadistes. Bamako, la capitale, étouffe depuis des semaines sous le poids des blocages et de l'insécurité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Comment l'œuvre d'Annie Ernaux est-elle enseignée ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, s'empare-t-elle des écrits d'Annie Ernaux ? Ils sont de Sarcelles, Cayenne, Villefranche-sur-Saône. Ils lisent et racontent Annie Ernaux sous la caméra de Claire Simon. Faire un film sur l'œuvre d'Annie Ernaux... mais sans elle... et avec le point de vue de lycéens. Tel est le projet de la réalisatrice Claire Simon qui s'est déplacée dans plusieurs lycées pour interroger des lycéens et surtout des lycéennes sur la lecture qu'ont ces jeunes des textes d'Annie Ernaux. Un film documentaire tourné après la réception de son Prix Nobel de Littérature ! La réalisatrice du documentaire a cherché plusieurs œuvres lues et étudiées au lycée. Les titres «la place et les années» sont les œuvres les plus travaillées. Les jeunes évoquent souvent une «écriture plate» pour parler d'Annie Ernaux, un terme qu'emploie l'autrice elle-même. L'intimité, la sexualité : des thématiques qui touchent beaucoup ces adolescents : l'occasion d'ouvrir des débats... en classe. À voir Le documentaire de Michelle Porte Les mots comme des Pierres. À écouter Annie Ernaux sur RFI dans l'émission De Vive(s) Voix. Annie Ernaux est une écrivaine française née en 1940. Son œuvre mêle récit autobiographique et analyse sociologique. Issue d'un milieu populaire, elle explore dans ses livres la mémoire collective, la honte, les rapports de classe, le corps ou encore la condition féminine. Elle se fait connaître, en 1983, avec son roman La place, qui obtient le Prix Renaudot. Elle écrit des romans marquants tels que La Honte, qui évoque son enfance, Les armoires vides qui parle de la honte et des rapports de classe, L'autre fille qui revient sur les secrets de famille autour d'une sœur morte avant sa naissance, Les années qui traite de la mémoire individuelle, L'évènement qui aborde la question de l'avortement clandestin. En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Invitée : Claire Simon, auteure et documentariste. Réalisatrice du documentaire Écrire la vie qui sera diffusé sur France TV, le 3 décembre 2025. Et la chronique Ailleurs au Mali avec Lamine Diarra, acteur, metteur en scène et directeur du Festival les Praticables, dont la sixième édition se déroule dans la capitale malienne, dans le quartier de Bamako-coura, du 4 au 14 décembre 2025, un évènement que l'organisateur définit comme «une fabrique citoyenne du vivre-ensemble». Programmation musicale L'artiste Alma Rechtman avec le titre Je veux être dans tes bras.
Comment l'œuvre d'Annie Ernaux est-elle enseignée ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, s'empare-t-elle des écrits d'Annie Ernaux ? Ils sont de Sarcelles, Cayenne, Villefranche-sur-Saône. Ils lisent et racontent Annie Ernaux sous la caméra de Claire Simon. Faire un film sur l'œuvre d'Annie Ernaux... mais sans elle... et avec le point de vue de lycéens. Tel est le projet de la réalisatrice Claire Simon qui s'est déplacée dans plusieurs lycées pour interroger des lycéens et surtout des lycéennes sur la lecture qu'ont ces jeunes des textes d'Annie Ernaux. Un film documentaire tourné après la réception de son Prix Nobel de Littérature ! La réalisatrice du documentaire a cherché plusieurs œuvres lues et étudiées au lycée. Les titres «la place et les années» sont les œuvres les plus travaillées. Les jeunes évoquent souvent une «écriture plate» pour parler d'Annie Ernaux, un terme qu'emploie l'autrice elle-même. L'intimité, la sexualité : des thématiques qui touchent beaucoup ces adolescents : l'occasion d'ouvrir des débats... en classe. À voir Le documentaire de Michelle Porte Les mots comme des Pierres. À écouter Annie Ernaux sur RFI dans l'émission De Vive(s) Voix. Annie Ernaux est une écrivaine française née en 1940. Son œuvre mêle récit autobiographique et analyse sociologique. Issue d'un milieu populaire, elle explore dans ses livres la mémoire collective, la honte, les rapports de classe, le corps ou encore la condition féminine. Elle se fait connaître, en 1983, avec son roman La place, qui obtient le Prix Renaudot. Elle écrit des romans marquants tels que La Honte, qui évoque son enfance, Les armoires vides qui parle de la honte et des rapports de classe, L'autre fille qui revient sur les secrets de famille autour d'une sœur morte avant sa naissance, Les années qui traite de la mémoire individuelle, L'évènement qui aborde la question de l'avortement clandestin. En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Invitée : Claire Simon, auteure et documentariste. Réalisatrice du documentaire Écrire la vie qui sera diffusé sur France TV, le 3 décembre 2025. Et la chronique Ailleurs au Mali avec Lamine Diarra, acteur, metteur en scène et directeur du Festival les Praticables, dont la sixième édition se déroule dans la capitale malienne, dans le quartier de Bamako-coura, du 4 au 14 décembre 2025, un évènement que l'organisateur définit comme «une fabrique citoyenne du vivre-ensemble». Programmation musicale L'artiste Alma Rechtman avec le titre Je veux être dans tes bras.
82 camions-citerne et leur escorte militaire, offert par Niamey, sont arrivés samedi (22 novembre 2025) à Bamako alors que la capitale malienne est soumise depuis 2 mois et demi par le JNIM à un embargo sur le carburant. Cette solidarité entre membres de l'AES sera-t-elle assez solide pour aider le Mali à résister à cette pression jihadiste ?
durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que Bamako résiste toujours au JNIM, le groupe djihadiste, que le pays subit depuis trois mois une pénurie d'essence, une société canadienne, spécialisée dans l'extraction d'or renoue ses liens avec le Mali. Elle accepte de reprendre ses activités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que Bamako résiste toujours au JNIM, le groupe djihadiste, que le pays subit depuis trois mois une pénurie d'essence, une société canadienne, spécialisée dans l'extraction d'or renoue ses liens avec le Mali. Elle accepte de reprendre ses activités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Dans les couloirs du 7e sommet Union africaine-Union européenne, qui s'est ouvert hier à Luanda, un même leitmotiv revient, pointe Ledjely en Guinée : sortir des grandes déclarations, dépasser les promesses ambitieuses mais rarement concrétisées, et passer enfin aux actes. C'est le principal chagrin formulé par l'Afrique à l'égard de l'Europe. À la différence de la Chine, qui construit des routes, des ponts et des bâtiments, l'Union européenne a multiplié longtemps les engagements sans toujours leur donner corps ». Alors, poursuit Ledjely , « les projections les plus réalistes laissent entrevoir un scénario dans lequel les Européens, s'alignent progressivement sur les pratiques russes et chinoises, pourraient mettre entre parenthèses leurs discours sur la démocratie ou les droits humains, pour se concentrer exclusivement sur les enjeux commerciaux et économiques. Un schéma qui, à première vue, pourrait sembler plus respectueux de la souveraineté africaine. Mais il ne sera viable, prévient le site guinéen, que si les dirigeants africains se montrent à la hauteur des responsabilités qui leur incombent ». Vers un « partenariat mutuellement fructueux » ? Aujourd'hui à Ouagadougou renchérit : « au cours de ce sommet de Luanda, on va encore entendre des grands oraux qui sonnent bien aux oreilles, des incantations, mais quid des vrais actes qui vont dans le sens du bon… sens. Et assurément, cette grande-messe a besoin d'une mue véritable. (…) Les sommets UE-UA ne peuvent plus se contenter des sentiers convenus et des discours de l'eau de robinet ! » En tout cas, pointe Le Pays , toujours au Burkina, « on espère que les discussions (à Luanda) empreintes de sincérité dans une volonté de promouvoir un partenariat mutuellement fructueux. C'est dire l'enjeu de ce sommet qui vise à renforcer le partenariat traditionnel entre les deux entités continentales pour en faire un partenariat beaucoup plus stratégique. Une relation dans laquelle il revient au continent noir de savoir se hisser à la hauteur de son alter ego pour traiter avec lui sur un pied d'égalité. Ce qui appelle aussi à des responsabilités plus grandes en paraissant moins un simple bénéficiaire qu'en s'affichant comme un acteur à part entière de son propre développement ». Mali : Ras Bath devant les juges À la Une également, l'ouverture ce mardi du procès de Ras Bath à Bamako. En prison depuis plus de deux ans, le chroniqueur de l'émission Grand dossier et porte-parole du Collectif pour la défense de la République, est accusé d'atteinte au crédit de l'État et d'association de malfaiteurs. « Tous les regards seront tournés vers la Cour d'Appel de Bamako ce mardi », s'exclame Maliweb. En effet, précise le site MaliActu , « les poursuites judiciaires qui visent l'activiste et cette période de détention préventive de plus de deux ans soulèvent des questions cruciales sur l'état des libertés et de la justice dans le pays. L'enjeu de cette procédure est immense, non seulement pour la trajectoire personnelle de Ras Bath, mais aussi pour son rôle d'acteur influent sur la scène politique et médiatique . (…) Dans un contexte de fortes tensions sociales et politiques, ce procès a acquis une dimension symbolique qui ne peut être ignorée, relève encore MaliActu. (…) Il est perçu comme un indicateur de la marge de manœuvre accordée à la liberté d'expression au Mali ». Les concours Mini-miss et monsieur au Kenya Enfin à lire dans Le Monde Afrique ce reportage sur le succès des concours de mini-miss et mister au Kenya… « Des compétitions qui attirent chaque année plus d'enfants, âgés de 3 à 17 ans. Des filles en grande majorité, mais quelques garçons sont également présents ». Des enfants qui défilent comme des mannequins, qui dansent, qui récitent des poésies. Tous sont déjà très actifs sur les réseaux sociaux. Comme la jeune « Ella, 9 ans, qui poste en ligne des projets scolaires » et qui « a livré dimanche dernier au dernier concours national des mini-miss et mister une performance de danse qui a enflammé la salle du théâtre. "J'adore être sur la scène. Ça peut-être fatiguant mais ça me donne de l'énergie", sourit la jeune fille(…). Beaucoup de parents kényans voient dans ces concours un avenir possible pour leur progéniture », explique Le Monde Afrique . Il faut dire qu'au Kenya les emplois manquent, précise le journal. Le taux de chômage éviterait les 20%. Et de plus en plus de jeunes se tournent vers l'étranger.
« Dans les couloirs du 7e sommet Union africaine-Union européenne, qui s'est ouvert hier à Luanda, un même leitmotiv revient, pointe Ledjely en Guinée : sortir des grandes déclarations, dépasser les promesses ambitieuses mais rarement concrétisées, et passer enfin aux actes. C'est le principal chagrin formulé par l'Afrique à l'égard de l'Europe. À la différence de la Chine, qui construit des routes, des ponts et des bâtiments, l'Union européenne a multiplié longtemps les engagements sans toujours leur donner corps ». Alors, poursuit Ledjely , « les projections les plus réalistes laissent entrevoir un scénario dans lequel les Européens, s'alignent progressivement sur les pratiques russes et chinoises, pourraient mettre entre parenthèses leurs discours sur la démocratie ou les droits humains, pour se concentrer exclusivement sur les enjeux commerciaux et économiques. Un schéma qui, à première vue, pourrait sembler plus respectueux de la souveraineté africaine. Mais il ne sera viable, prévient le site guinéen, que si les dirigeants africains se montrent à la hauteur des responsabilités qui leur incombent ». Vers un « partenariat mutuellement fructueux » ? Aujourd'hui à Ouagadougou renchérit : « au cours de ce sommet de Luanda, on va encore entendre des grands oraux qui sonnent bien aux oreilles, des incantations, mais quid des vrais actes qui vont dans le sens du bon… sens. Et assurément, cette grande-messe a besoin d'une mue véritable. (…) Les sommets UE-UA ne peuvent plus se contenter des sentiers convenus et des discours de l'eau de robinet ! » En tout cas, pointe Le Pays , toujours au Burkina, « on espère que les discussions (à Luanda) empreintes de sincérité dans une volonté de promouvoir un partenariat mutuellement fructueux. C'est dire l'enjeu de ce sommet qui vise à renforcer le partenariat traditionnel entre les deux entités continentales pour en faire un partenariat beaucoup plus stratégique. Une relation dans laquelle il revient au continent noir de savoir se hisser à la hauteur de son alter ego pour traiter avec lui sur un pied d'égalité. Ce qui appelle aussi à des responsabilités plus grandes en paraissant moins un simple bénéficiaire qu'en s'affichant comme un acteur à part entière de son propre développement ». Mali : Ras Bath devant les juges À la Une également, l'ouverture ce mardi du procès de Ras Bath à Bamako. En prison depuis plus de deux ans, le chroniqueur de l'émission Grand dossier et porte-parole du Collectif pour la défense de la République, est accusé d'atteinte au crédit de l'État et d'association de malfaiteurs. « Tous les regards seront tournés vers la Cour d'Appel de Bamako ce mardi », s'exclame Maliweb. En effet, précise le site MaliActu , « les poursuites judiciaires qui visent l'activiste et cette période de détention préventive de plus de deux ans soulèvent des questions cruciales sur l'état des libertés et de la justice dans le pays. L'enjeu de cette procédure est immense, non seulement pour la trajectoire personnelle de Ras Bath, mais aussi pour son rôle d'acteur influent sur la scène politique et médiatique . (…) Dans un contexte de fortes tensions sociales et politiques, ce procès a acquis une dimension symbolique qui ne peut être ignorée, relève encore MaliActu. (…) Il est perçu comme un indicateur de la marge de manœuvre accordée à la liberté d'expression au Mali ». Les concours Mini-miss et monsieur au Kenya Enfin à lire dans Le Monde Afrique ce reportage sur le succès des concours de mini-miss et mister au Kenya… « Des compétitions qui attirent chaque année plus d'enfants, âgés de 3 à 17 ans. Des filles en grande majorité, mais quelques garçons sont également présents ». Des enfants qui défilent comme des mannequins, qui dansent, qui récitent des poésies. Tous sont déjà très actifs sur les réseaux sociaux. Comme la jeune « Ella, 9 ans, qui poste en ligne des projets scolaires » et qui « a livré dimanche dernier au dernier concours national des mini-miss et mister une performance de danse qui a enflammé la salle du théâtre. "J'adore être sur la scène. Ça peut-être fatiguant mais ça me donne de l'énergie", sourit la jeune fille(…). Beaucoup de parents kényans voient dans ces concours un avenir possible pour leur progéniture », explique Le Monde Afrique . Il faut dire qu'au Kenya les emplois manquent, précise le journal. Le taux de chômage éviterait les 20%. Et de plus en plus de jeunes se tournent vers l'étranger.
durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que Bamako résiste toujours au JNIM, le groupe djihadiste, que le pays subit depuis trois mois une pénurie d'essence, une société canadienne, spécialisée dans l'extraction d'or renoue ses liens avec le Mali. Elle accepte de reprendre ses activités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Selon l'OMS, 2,6 milliards de personnes sont myopes dans le monde, ce qui en fait le trouble visuel le plus fréquent. Anomalie de la réfraction due à un œil trop long, la myopie affecte la vision de loin et se manifeste dès l'enfance ou vers l'adolescence. Et dans de rares cas, elle présente un risque important de complications. Quelles sont les causes de la myopie ? Quelles sont les mesures de prévention possibles ? Pourquoi les cas de myopie se multiplient-ils ? Quelles sont les prises en charge existantes ? Dr Raphaël Adam, chirurgien ophtalmologiste au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris et ancien vice-président du Conseil médical d'établissement et référent international Pr Jeannette Traoré, ophtalmologue en cabinet privé à Bamako. Professeure honoraire en ophtalmologie à la Faculté de Médecine et d'odontostomatologie (FMOS), conseillère internationale de la Société Francophone d'Ophtalmologie (SFO) pour le Mali et Officier de l'Ordre national du Mali. ► En fin d'émission, nous parlons du livre de recettes conçu par l'association Ikambere à destination des personnes vivant avec des maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, obésité), en particulier des femmes en situation de précarité, qui figurent parmi les plus touchées et exposées aujourd'hui. Reportage de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Damso, Blynk – MTL ► Asake, Olamide – Omo ope.
Selon l'OMS, 2,6 milliards de personnes sont myopes dans le monde, ce qui en fait le trouble visuel le plus fréquent. Anomalie de la réfraction due à un œil trop long, la myopie affecte la vision de loin et se manifeste dès l'enfance ou vers l'adolescence. Et dans de rares cas, elle présente un risque important de complications. Quelles sont les causes de la myopie ? Quelles sont les mesures de prévention possibles ? Pourquoi les cas de myopie se multiplient-ils ? Quelles sont les prises en charge existantes ? Dr Raphaël Adam, chirurgien ophtalmologiste au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris et ancien vice-président du Conseil médical d'établissement et référent international Pr Jeannette Traoré, ophtalmologue en cabinet privé à Bamako. Professeure honoraire en ophtalmologie à la Faculté de Médecine et d'odontostomatologie (FMOS), conseillère internationale de la Société Francophone d'Ophtalmologie (SFO) pour le Mali et Officier de l'Ordre national du Mali. ► En fin d'émission, nous parlons du livre de recettes conçu par l'association Ikambere à destination des personnes vivant avec des maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, obésité), en particulier des femmes en situation de précarité, qui figurent parmi les plus touchées et exposées aujourd'hui. Reportage de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Damso, Blynk – MTL ► Asake, Olamide – Omo ope.
La France vient d'annoncer la réduction de son personnel diplomatique au Mali. Une décision prise au regard du contexte sécuritaire particulièrement fragile dans ce pays du Sahel, notamment depuis la mise en place d'un blocus autour de la capitale, Bamako, par le groupe jihadiste du JNIM.
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
Malis hovedstad Bamako har i ugevis været underlagt en blokade af JNIM, en terrorgruppe med forbindelse til al-Qaeda. Blokaden understreger, at terrortruslen i Mali er ude af kontrol, og at heller ikke russiske lejesoldater har formået at hjælpe landets militær med at sikre fred og stabilitet. Snarere tværtimod.
durée : 00:39:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis septembre 2025, Bamako subit un blocus des djihadistes du JNIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), coalition affiliée à Al-Qaïda et dirigée par Iyad Ag Ghaly. - invités : Antoine Glaser Journaliste, écrivain, fondateur de La Lettre du Continent, spécialiste de l'Afrique; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche de l'IRD
durée : 00:03:43 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Selon le ministre des Affaires étrangères maliens, Abdoulaye Diop, les pénuries d'essence et l'avancée des djihadistes vers Bamako est un complot orchestré par des agents de l'étranger Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:43 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Selon le ministre des Affaires étrangères maliens, Abdoulaye Diop, les pénuries d'essence et l'avancée des djihadistes vers Bamako est un complot orchestré par des agents de l'étranger Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:39:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis septembre 2025, Bamako subit un blocus des djihadistes du JNIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), coalition affiliée à Al-Qaïda et dirigée par Iyad Ag Ghaly. - invités : Antoine Glaser Journaliste, écrivain, fondateur de La Lettre du Continent, spécialiste de l'Afrique; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche de l'IRD
Il y a deux ans, jour pour jour, l'armée malienne faisait une entrée triomphale, après près d'une décennie de contrôle par la rébellion touareg. Une victoire symbolique pour Bamako, rendue possible grâce au soutien du groupe Wagner. Mais aujourd'hui, le contexte sécuritaire s'est à nouveau dégradé : les groupes jihadistes gagnent du terrain, les tensions resurgissent dans le nord, et même l'armée malienne connaît des dissensions internes.
Au Mali, la progression du JNIM et son blocus autour de Bamako font craindre une possible avancée vers le pouvoir. A Washington, cette semaine, le Président syrien par intérim, Al-Charaa poursuit son opération de réhabilitation diplomatique. En Algérie, Boualem Sansal est gracié. L'Allemagne a joué un rôle majeur dans ce dénouement. Enfin, en France, les commémorations du 13-Novembre ravivent l'émotion tandis que les autorités alertent sur une menace terroriste toujours élevée.
Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.
« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui. À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes
Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.
L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Parler, c'est résister : le langage comme arme politique pour l'américain Ta-Nehisi CoatesJournaliste, écrivain, professeur d'université, scénariste : Ta-Nehisi Coates est sûrement l'un des penseurs afro-américains les plus influents de sa génération. Il publie "Le message" (éditions Autrement), un essai écrit après différents voyages dans trois lieux de conflits : au Sénégal, en Caroline du Sud et en Palestine. L'écrivain revient sur le pouvoir de l'écriture et à quel point elle peut être une arme. Il démystifie, entre autres, les récits sur l'île de Gorée, lieu symbolique de l'esclavagisme, questionne la déclaration d'indépendance des États-Unis et s'interroge sur les mécanismes de ségrégation en Palestine. Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde". Enfin, Xavier Mauduit revient sur la grâce accordée à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour nous parler de Dostoïevski, lui-même gracié en son temps. Théophile Cossa s'intéresse au fonctionnement de l'économie fragile des trains-couchettes et donne quelques idées de trains de nuit à tester. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde". 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Dans cette édition :Le Mali et Bamako sont menacés par la progression des groupes djihadistes du JNIM, trois ans après le départ des troupes françaises de l'opération Barkhane.Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat après l'explosion d'un colis piégé à Montluçon, blessant un employé d'une agence d'assurance.Le Parlement français débat de la suspension de la réforme des retraites, une mesure soutenue par une large majorité de députés.Un jeune de 16 ans est décédé à Tourcoing après avoir percuté un poteau en tentant d'échapper à un contrôle de police.Aux États-Unis, le Congrès devrait mettre fin à la paralysie budgétaire qui durait depuis plus de 40 jours.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Mali et Bamako sont menacés par la progression des groupes djihadistes du JNIM, trois ans après le départ des troupes françaises de l'opération Barkhane.Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat après l'explosion d'un colis piégé à Montluçon, blessant un employé d'une agence d'assurance.Le Parlement français débat de la suspension de la réforme des retraites, une mesure soutenue par une large majorité de députés.Un jeune de 16 ans est décédé à Tourcoing après avoir percuté un poteau en tentant d'échapper à un contrôle de police.Aux États-Unis, le Congrès devrait mettre fin à la paralysie budgétaire qui durait depuis plus de 40 jours.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A long siege by al-Qaeda-linked fighters has left Bamako low on fuel, food and power. Life has stalled and fear is growing across Mali. The crisis now tests a military government that has promised safety yet cannot break the blockade. What does this mean for Mali and the wider region? In this episode: Beverly Ochieng (@BeverlyOchieng), analyst at Control Risks Episode credits: This episode was produced by Marcos Bartolomé and Melanie Marich, with Diana Ferrero, Farhan Rafid, Fatima Shafiq, Tamara Khandaker, and our host, Natasha del Toro. It was edited by Kylene Kiang. Our sound designer is Alex Roldan. Our video editors are Hisham Abu Salah and Mohannad Al-Melhem. Alexandra Locke is The Take’s executive producer. Ney Alvarez is Al Jazeera’s head of audio. Connect with us: @AJEPodcasts on X, Instagram, Facebook, and YouTube
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les djihadistes bloquent depuis septembre l'accès de Bamako aux camions apportant le carburant des ports des pays voisins, provoquant une grave crise dans la capitale malienne. C'est un échec pour la junte et ses alliés russes, qui n'ont pas réussi à stopper la branche sahélienne d'Al Qaeda. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les djihadistes bloquent depuis septembre l'accès de Bamako aux camions apportant le carburant des ports des pays voisins, provoquant une grave crise dans la capitale malienne. C'est un échec pour la junte et ses alliés russes, qui n'ont pas réussi à stopper la branche sahélienne d'Al Qaeda. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Mali, le JNIM - un groupe affilié à Al-Qaida au Sahel - vise massivement les convois d'essence qui approvisionnent les villes maliennes, depuis septembre 2025. Selon Bakary Sambe, directeur régional du centre de recherche Timbuktu Institute, "l'objectif stratégique in fine, c'est d'étouffer Bamako, essayer de délégitimer les autorités en place par une forme de jihad économique qui touche véritablement le cœur de l'économie malienne".
Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».
Ce lundi 10 novembre, la dégradation de la situation au Mali a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
In this episode of Hold Your Fire!, Richard is joined by Crisis Group's Cameroon expert Arrey E. Ntui and Sahel director Jean-Hervé Jézéquel. Richard first talks with Arrey about the fallout from Cameroon's disputed elections, growing public anger toward President Paul Biya – the world's oldest serving head of state – and opposition protests. They also assess how the political crisis might affect Cameroon's long-running Anglophone conflict and risks for further escalation. Richard then turns to Jean-Herve to discuss the blockade imposed by the militant group Jama'at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), which has cut off fuel supplies to the capital Bamako. They examine why the military has struggled to secure key supply roads, whether the blockade signals a shift in JNIM's strategy, how it might shape public sentiment toward Mali's military rulers and whether the blockade paves the way for a jihadist takeover.Click here to listen on Apple Podcasts or Spotify. For more, check out our Cameroon and Mali pages. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Se siente perdido en la política española, criticando la confusión deliberada. La Policía desarticula el Tren de Aragua. Malí, con apoyo ruso, ve a yihadistas cercar Bamako. El Ministro de Justicia, Félix Bolaños, afronta críticas por control judicial. Pedro Sánchez gobernará hasta 2027. El juicio a David Sánchez en Badajoz se fija del 9 al 14 de febrero. Koldo García y Aldama declaran el 27 y 28 de noviembre por mascarillas. Se confirma la imputación de Alberto González Amador por fraude. El juez cita a cargos del PP valenciano. Prisión para un empresario por estafa a Alvise Pérez. Hamas entrega otro cuerpo de rehén. Baja la espera quirúrgica en España. Lamine Yamal, convocado. FC Barcelona vs. Real Madrid en baloncesto a las 20:30. Se esperan lluvias y descenso térmico. El 70% de profesores detecta problemas de salud mental en alumnos, aunque pocos tienen formación. Un mapa digital de UAB/Aarhus desvela 300.000 km de calzadas romanas. La Gran Recogida de alimentos busca 10 millones ...
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération d'otages détenus par le Jnim et la victoire de Zohran Mamdani à la mairie de New York. Espace : 3I/Atlas, la comète qui enflamme les réseaux sociaux Découverte en juillet 2025, la comète interstellaire 3I/ATLAS venue d'un autre système solaire intrigue les astronomes. Comment expliquer cet engouement ? Cet objet interstellaire est-il une menace pour notre planète ?, comme l'affirment certains internautes sur les réseaux sociaux. Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI. Mali : des otages libérés en échange d'une rançon record Capturés le 23 septembre 2025 à une trentaine de kilomètres de Bamako par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), les trois otages (un Emirien, un Pakistanais et un Iranien) ont été libérés la semaine dernière contre une rançon de 50 à 70 millions de dollars, ainsi que du matériel militaire. Comment ces libérations ont-elles été négociées ? Comment expliquer un montant aussi élevé pour la rançon ? Avec Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes. New-York : un revers pour Donald Trump Figure de l'aile gauche démocrate, Zohran Mamdani est devenu le nouveau maire de New York. Pourquoi, lors de la campagne, Donald Trump a préféré soutenir Andrew Cuomo, candidat issu du camp démocrate plutôt que Curtis Sliwa, le candidat républicain ? Quel impact la victoire de Zohran Mamdani peut-elle avoir sur les élections de mi-mandat dans un an ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
A group linked to the Al Qaeda Islamist network is closing in on the capital of Mali, in north-west Africa. This group, known as JNIM, now controls swathes of territory in the Sahel, a region that stretches across several countries in the Sahara. If JNIM takes the capital, Bamako, it would be the first time an Al Qaeda affiliate has seized power in a country. What would that mean for Africa and the Islamic world? Dr TESSA DEVEREAUX has been analysing the situation.On the fiftieth anniversary of the dismissal of the Whitlam government, you'll hear many theories about Gough Whitlam's downfall. But ROY WILLIAMS has explored one reason that by no means caused but may have contributed to the events of November 11, 1975. Williams is the author of In God They Trust: The Religious Beliefs of Australia's Prime Ministers. He also has a very personal connection. His late father, Evan Williams, was a speechwriter and long-time confidante of Whitlam. Roy wonders if a throwaway insult about the faith of then Queensland premier Joh Bjelke Petersen hardened the resolve of Whitlam's opponents.One of the geopolitical tactics Russia has used in its war with Ukraine has been to divide opinion among the world's Orthodox Christians. Vladimir Putin is not the first Russian leader to style himself as a champion of Orthodox communities but in Greece and the Middle East, he's tried to marshal sympathy among Christians. Dr MANOS KARAGIANNIS aas in Australia recently with the Affinity Intercultural Foundation.GUESTS:Dr Tessa Deveraux- Assistant Professor in Politics at the School of Oriental and African Studies in LondonProfessor Roy Williams - legal academic and authorDr Manos Karagiannis specialises in international security at Kings College, London.This program was made on the lands of the Gadigal People
A group linked to the Al Qaeda Islamist network is closing in on the capital of Mali, in north-west Africa. This group, known as JNIM, now controls swathes of territory in the Sahel, a region that stretches across several countries in the Sahara. If JNIM takes the capital, Bamako, it would be the first time an Al Qaeda affiliate has seized power in a country. What would that mean for Africa and the Islamic world? GUEST:Dr Tessa Deveraux- Assistant Professor in Politics at the School of Oriental and African Studies in London
In un'intervista andata in onda sulla Cbs lo scorso fine settimana, il presidente degli Stati Uniti Donald Trump ha detto che il presidente venezuelano Nicolas Maduro ha i giorni contati. Con Stefano Pozzebon, giornalista, da Caracas.Da settimane in Mali i miliziani estremisti islamici attaccano i camion cisterna diretti nella capitale Bamako per paralizzare le attività economiche. Con Andrea de Georgio, giornalista. Oggi parliamo anche di:Reportage • “Il posto dei bambini” di Kosuke Okaharahttps://www.internazionale.it/magazine/2025/10/30/il-posto-dei-bambiniDocuserie • Mr Scorsese su Apple Tv+Ci piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan Zenti
durée : 00:12:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - La semaine dernière, les États-Unis ont exhorté leurs ressortissants, ainsi que leur personnel diplomatique non essentiel, à quitter immédiatement le Mali, alors que Bamako pourrait bientôt tomber aux mains des djihadistes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes
De aan al-Qaida gelieerde groepering JNIM heeft de Malinese hoofdstad Bamako omsingeld. Brandstof en voedsel worden er schaars. Een eventuele aanval op de hoofdstad kan tot enorme chaos en geweld leiden. Hoe heeft het zover kunnen komen? Daarover Kars de Bruijne van Instituut Clingendael. Zingen tegen het Kremlin Moedige en jonge Russische artiesten gaan de straat op en tarten met kritische liedjes het strenge regime van Poetin. Ondanks Poetins harde optreden tegen deze jonge muzikanten en hun publiek, raken anderen juist gemotiveerd om ook te protesteren. Over dit zeldzame protest journalist en Ruslandkenner Dénis van Vliet. Presentatie: Sophie Derkzen
Today, Les, Martha, Morgan, and Jess discuss the alarming developments in Mali, where an Al Qaeda affiliate may soon control the country outright. With the U.S. ordering Americans to evacuate and fuel imports blockaded across the country, the situation in Bamako is rapidly deteriorating. Could this be the moment Al Qaeda transitions from insurgency to governance — collecting taxes, enforcing rule, and projecting power beyond the Sahel?If an Al Qaeda-linked regime does consolidate control, what would that mean for U.S. policy, recognition, confrontation, or containment? How might this reshape counterterrorism strategy in Africa, especially as Russia and China expand their influence in the region? And with extremist groups rising across the Sahel and no confirmed Assistant Secretary for African Affairs, can Washington afford to stay on the sidelines?@lestermunson@morganlroach@marthamillerdc@nottvjessjonesLike what we're doing here? Be sure to rate, review, and subscribe. And don't forget to follow @faultlines_pod and @masonnatsec on Twitter!We are also on YouTube, and watch today's episode here: https://youtu.be/biwoX319D1c Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'aide internationale à Madagascar et les tensions entre le Pakistan et l'Afghanistan. Mali : nouvelle attaque du Jnim près de la capitale Un convoi de transport et de gasoil pas loin de Bamako a été attaqué par le Jnim. Comment les jihadistes ont-ils pu mener une attaque d'une telle ampleur à seulement quelques kilomètres de la capitale, pourtant censée être une zone sécurisée ? Quelle est la stratégie réelle du Jnim ? Avec Seidik Abba, journaliste, écrivain, président du Centre international d'études et de réflexion sur le Sahel (CIRES). Auteur de « Mali/Sahel: notre Afghanistan à nous ? » (Impact éditions). Madagascar : l'aide internationale en danger ? Après la prise du pouvoir par les militaires à Madagascar, l'aide internationale pourrait être coupée. Jusqu'à quel point le pays est dépendant des financements internationaux ? Avec Claire Fages, journaliste au service économie de RFI. Pakistan/Afghanistan : des pourparlers sans issue Les pourparlers pour une trêve entre le Pakistan et l'Afghanistan ont échoué. Comment expliquer l'échec de ces négociations ? Ces tensions pourraient-elles mener à une « guerre ouverte » entre les deux pays ? Avec Gilles Boquérat, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les difficultés des internautes à obtenir des billets pour les matchs de la CAN 2025 au Maroc.
« Sous un soleil de plomb, les files d'attente s'étirent devant les stations-service, relate Mali Tribune. Des centaines de véhicules, moteurs éteints, attendent des heures, parfois des jours, dans l'espoir d'avoir un peu d'or noir. La crise du carburant, loin de s'essouffler, s'enracine dans le quotidien des Maliens, paralysant les moteurs et les métiers. Ces derniers jours, la situation a franchi un seuil critique, soupire le site d'information malien. Ce n'est plus une simple pénurie, mais une asphyxie. (…) Dans les ateliers, les chantiers, les imprimeries, les conséquences sont immédiates. Des milliers de Maliens se retrouvent en chômage technique. » Alors, « face à la colère grandissante, poursuit Mali Tribune, le gouvernement tente de rassurer. Par la voix du Premier ministre Abdoulaye Maïga, il promet une mobilisation de tous les moyens possibles. (…) Un plan d'action est en cours : sécurisation des convois, construction de nouveaux dépôts, coordination entre les acteurs du secteur. Mais sur le terrain, l'attente reste longue et la tension, palpable. » Le blocus des djihadistes La presse malienne ne s'étend pas sur les raisons de cette asphyxie : à savoir le blocus imposé par les jihadistes qui attaquent, confisquent et parfois détruisent les convois de carburant. En effet, précise Le Monde Afrique, « depuis septembre, le Groupe de soutien de l'islam et des musulmans [Jnim], qui contrôle déjà une bonne partie du pays, cherche à asphyxier la capitale et à s'enrichir, en s'attaquant aux camions-citernes de carburant venant du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par lesquels transite l'essentiel des biens importés par le Mali. La pénurie de carburant menace non seulement l'approvisionnement des 3 millions d'habitants de Bamako, mais aussi l'alimentation électrique. » « Face à cette catastrophe annoncée, la junte du colonel Assimi Goïta, au pouvoir depuis août 2020 et autoproclamé général en 2024, semble aux abois, pointe encore Le Monde Afrique. (…) Une immense impression de gâchis domine. Si les erreurs d'analyse, les maladresses et une certaine condescendance de la France expliquent l'échec de sa lutte contre les djihadistes et sa mise à l'écart, reconnait le journal, la responsabilité des militaires maliens (…) est désormais entière. Plus occupés à conserver leur pouvoir qu'à s'attaquer à l'insécurité et à la pauvreté, (…) Assimi Goïta et ses lieutenants risquent de précipiter la transformation du Mali, État vivant et ouvert, en une sorte d'Afghanistan africain, prévient Le Monde Afrique. Les conséquences en seraient incalculables pour toute la région sahélienne, pour ses voisins sénégalais et ivoiriens, mais d'abord pour les 25 millions d'habitants du Mali. » Un « calvaire collectif » Le site panafricain Afrik.com renchérit avec cette tribune signée par un certain Lambda le Malien. « Mon pays va mal, s'exclame-t-il : le rêve malien devenu calvaire, le cri d'un peuple trahi ! (…) Ce qui devait être une ère de renouveau, née de la volonté populaire et de la promesse du changement, s'est transformé en un calvaire collectif. Le rêve malien s'effrite jour après jour, étouffé par la déviation des objectifs initiaux et par une gouvernance enfermée dans une logique exclusivement militaire. La reconstruction du Mali ne viendra ni des armes seules, ni des discours de propagande, affirme encore l'auteur de cette tribune. Elle viendra d'un retour à une gouvernance claire, transparente et humaine. Il faut un dialogue national inclusif, la restauration du pluralisme politique, et surtout, une vision économique et sociale qui place le citoyen au centre des objectifs du gouvernement. » Un pays « en mutation » ? Enfin, la presse officielle à Bamako tient un tout autre discours. Pour Sahel Tribune, « le Mali s'avance aujourd'hui sur le chemin de la refondation concrète. L'État assume son destin, renforce son outil d'innovation, restructure son économie et fait de la sécurité nationale un levier de développement. Les fractures sociales et territoriales demeurent, certes, mais elles ne sont plus vécues comme des fatalités. Elles deviennent les lignes de force d'un pays en mutation, où la diversité se mue en richesse et la difficulté, en école de résilience. Un pays debout, conclut Sahel Tribune, fidèle à sa mémoire, porté par sa jeunesse et soutenu par son armée. »
Le 2 décembre prochain, le Maroc organisera une grande conférence anti-terroriste, avec notamment les trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. C'est ce qu'annonce le site Africa Intelligence et ce que confirme ce matin Abdelmalek Alaoui, qui préside l'Institut marocain d'intelligence stratégique, basé à Rabat. Il y a deux ans, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Et depuis 2023, le Maroc fait médiation entre les trois pays de l'AES et plusieurs pays européens, dont la France. Pourquoi cette stratégie ? En ligne de Rabat, Abdelmalek Alaoui répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a deux ans, en novembre 2023, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Deux ans après, est-ce que ce projet avance ? Abdelmalek Alaoui : Le projet avance et il est structuré autour du port qui va être dans la région. Et il procède du triptyque sécurité, développement et intégration régionale. Il y a évidemment quelques retards sur toutes les dimensions route, parce qu'il y a des dimensions sécuritaires qui sont extrêmement importantes, mais c'est un projet qui est concret et qui est en train d'avancer. Alors, vous parlez des problèmes sécuritaires, concrètement, pour aller de Bamako, par exemple, au port de Dakhla ou au port de Laâyoune, il faut passer par la Mauritanie. Est-ce que ce pays est d'accord pour laisser transiter des camions ? Alors, au cours des deux dernières années, il y a eu beaucoup de discussions avec la Mauritanie sur les points de passage, sur la sécurisation de ces points de passage. Il y a eu des goulots d'étranglement, mais la situation à date est beaucoup plus fluide. Et puis Nouakchott et Rabat, au vu des derniers développements géopolitiques dans la région, sont alignés pour faire avancer ce projet. Et puis pour aller de Bamako aux ports de l'océan Atlantique comme Dakhla et Laâyoune, il faut aussi passer par le territoire disputé du Sahara occidental. Est-ce que les camions qui vont circuler dans cette zone ne vont pas être exposés à d'éventuelles représailles de la part du Front Polisario ? Alors la question de la sécurisation des routes lorsque l'on passe par le « no man's land » qui est cette zone sous contrôle de l'ONU, c'est une question qui est au cœur de la nouvelle approche sécuritaire du Maroc. Et le Maroc, au cours des dernières années, a montré qu'il était en capacité de pouvoir sécuriser ces routes. Lorsqu'il y a eu la résurgence d'actions violentes de la part du Front Polisario, à chaque fois, elles ont subi la condamnation des instances multilatérales et notamment des Nations unies. Mais le Maroc est confiant sur sa capacité à pouvoir projeter à la fois sécurité et fluidité dans toutes les zones qui permettent l'accès au port de Dakhla. Et concrètement, d'ici combien de temps pensez-vous que cette route pourra s'ouvrir entre Dakhla et Bamako par exemple ? Les dernières estimations, les plus sérieuses chiffrées d'économistes qui datent de l'an dernier, font état d'un investissement qui n'est pas loin du milliard de dollars afin de pouvoir sécuriser ces routes. Et il y a évidemment des retards qui sont inhérents, comme je vous l'ai dit, à la situation sécuritaire. L'horizon qui paraît le plus vraisemblable serait autour de 2027-2028, pour avoir une ceinture qui fonctionne à peu près. Alors, en décembre dernier, quatre agents de la DGSE française qui étaient détenus au Burkina Faso ont été libérés grâce à une médiation marocaine. Depuis le 14 août dernier, un agent de l'ambassade de France à Bamako, Yann Vezilier, est en prison. Est-ce que le Maroc peut trouver une solution à ce problème au Mali ? Je ne peux ici que vous rappeler la doctrine marocaine qui est celle d'agir d'abord et de parler ensuite. Le Maroc s'est imposé comme étant le pays qui était prêt à faire la médiation avec les différents pays de l'AES, là où les contacts sont rompus avec la France, mais également avec d'autres pays européens. Ça a été le choix du Maroc de garder ce fil du dialogue toujours vivant. Donc, on ne peut que supposer que le Maroc jouera son rôle s'il est sollicité. Et vous dites en effet que le Maroc est un médiateur très discret. Est-ce qu'il fait médiation aussi entre le pouvoir militaire aujourd'hui à Bamako et les groupes armés du nord du Mali ? Alors, sur la question du renseignement, le Maroc est organisé en deux pôles, un pour le renseignement intérieur qui est la DGST et le BCIJ, qui est le FBI marocain, et un avec la Direction générale des études et documentation qui, elle, organise la projection extérieure du Maroc, un peu à l'image de la DGSE. Cette DGED a, au cours de ces dernières années, été extrêmement présente à chaque fois qu'il y avait des discussions qui pouvaient être enclenchées entre des groupes extrémistes et les autorités. Mais moi, je ne suis pas dans le secret de ces institutions. On suppose qu'elle travaille encore une fois dans la discrétion. Il y a aussi des prisonniers maliens et des prisonniers russes aux mains des rebelles touaregs du FLA, Le Front de libération de l'Azawad. Que fait le Maroc de ce point de vue ? Comme vous le savez, cette zone où il y a les rebelles touaregs est une zone où il y a beaucoup d'influences. Il y a aussi une influence algérienne. Quant au Maroc, je ne peux pas vous dire avec précision ce qu'il fait sur place. Mais est-ce que le Maroc peut faciliter la libération des deux prisonniers russes aux mains du Front de Libération de l'Azawad ? Alors ce que je peux constater, c'est que le Maroc veut travailler avec tous les membres permanents du Conseil de sécurité. C'est le cas avec la Russie, puisqu'il vient d'y avoir à Moscou une rencontre bilatérale entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe Sergueï Lavrov, qui portait sur la coopération globale entre le Maroc et la Russie, et elle avait évidemment comme point la future résolution sur le Sahara occidental qui est attendue à la fin du mois. Je ne saurais vous dire s'ils se sont entretenus de la situation dans le Sahel ou au Mali.
Encore quatre jours de suspense : « l'audience de la proclamation des résultats aura lieu jeudi, pointe le site Actu Cameroun. Ce sera à 10 h 30 à la Salle d'Audience du Conseil constitutionnel au Palais des Congrès de Yaoundé. » En attendant, jamais un scrutin présidentiel au Cameroun n'aura été aussi incertain… « Et si Issa Tchiroma Bakary était bien le prochain président du Cameroun ? », s'interroge Afrik.com. Et si l'ancien ministre et porte-parole du gouvernement, qui revendique d'ores et déjà la victoire, mettait fin au règne de Paul Biya ? « Le gouvernement avait pourtant averti, relève le site panafricain : toute proclamation anticipée des résultats serait punie de sanctions sévères. Or, malgré l'annonce publique de Tchiroma Bakary affirmant sa probable victoire, aucune mesure coercitive n'a été prise », tandis que « le candidat affichait avec force sa confiance dans les opérations de dépouillement en cours. (…) Au regard de cette posture sereine, affirme Afrik.com, le silence du parti de Paul Biya, loin d'être anodin, trahit la fragilité d'un pouvoir conscient d'avoir perdu la bataille politique. Les forces de sécurité, fidèles au président sortant, n'ont pas bougé — preuve que le régime hésite à provoquer un embrasement populaire dans un contexte déjà explosif. » Et Afrik.com de conclure : « le Cameroun est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire et Issa Tchiroma Bakary pourrait bien en être l'incarnation. » « Le coup de hache fatal » ? Pour Le Monde Afrique, « quelle que soit l'issue du scrutin présidentiel au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary est entré dans l'histoire de son pays. À l'instar de l'iconique John Fru Ndi en 1992, l'opposant sera parvenu à déstabiliser Paul Biya. Celui-ci, président “éternel“ depuis 43 ans à force d'élections truquées, est devenu à 92 ans, affirme le journal, la caricature de son système gérontocratique en phase d'agonie. Le “biyayisme“ – un mélange de clientélisme tribal, corrompu et répressif – se meurt depuis des années. Mais personne n'avait imaginé, il y a encore deux mois, s'exclame Le Monde Afrique, qu'un de ses anciens et durables ministres, Issa Tchiroma, un homme du système pendant si longtemps, pourrait être sur le point de donner le coup de hache fatal jetant au sol un régime déjà vermoulu lors du scrutin du 12 octobre. » À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: Issa Tchiroma Bakary accentue la pression sur les institutions en charge du processus électoral « Guerre larvée » ? Alors, constate Jeune Afrique, « pour l'heure, et alors que la compilation officielle des voix se poursuit à Yaoundé, le camp de Paul Biya semble miser sur la temporisation, pariant peut-être sur un confinement discret de l'opposant après la publication des résultats de la présidentielle et un essoufflement progressif de la contestation populaire à Garoua. La réussite d'un tel plan est toutefois tout sauf assurée, estime le site panafricain. Un diplomate à Yaoundé confiait il y a quelques jours que sa principale crainte était l'installation d'une forme de guerre larvée dans le septentrion, à l'image de ce qui se passe depuis plusieurs années dans les régions anglophones du Cameroun. » « Vigilance ! », titre pour sa part le quotidien Cameroon Tribune, proche du pouvoir. « Le gouvernement, la classe politique, la société civile et les citoyens ordinaires multiplient les appels à la préservation de la paix, face à ce qui s'apparente à un vaste projet de manipulation, voire de déstabilisation. » Mali : les militaires dépassés par le blocus imposé par les djihadistes Enfin, autre sujet, autre article à lire ce matin : cette charge du site guinéen Ledjely en direction des autorités maliennes… « Mali : la Transition à genoux devant le JNIM », titre Ledjely. Ledjely qui affirme que « les autorités de la Transition ont totalement perdu le contrôle de la situation, même si elles sont trop imbues d'elles-mêmes pour le reconnaître. Sur le terrain, précise le site guinéen, la stratégie du ciblage des camions-citernes ravitailleurs en carburant par les djihadistes s'est révélée d'une nuisance telle que les populations, faisant fi de la propagande officielle, préfèrent désormais miser sur l'autorité de fait des terroristes. Ces derniers, de plus en plus conscients de l'ascendant qu'ils exercent sur le pays, en viennent à édicter des règles qu'ils imposent aux Maliens, à l'insu du pouvoir. C'est dire que le compagnonnage avec Moscou ne donne pas les résultats escomptés, affirme encore Ledjely. Face à cette réalité, Bamako serait même engagée dans des discussions discrètes avec les djihadistes. » À lire aussiMali: les jihadistes du Jnim veulent imposer leurs règles à tous les voyageurs sur les routes
Canadian journalist Nora Loreto reads the latest headlines for Thursday, October 9, 2025.TRNN has partnered with Loreto to syndicate and share her daily news digest with our audience. Tune in every morning to the TRNN podcast feed to hear the latest important news stories from Canada and worldwide.Find more headlines from Nora at Sandy & Nora Talk Politics podcast feed.Help us continue producing radically independent news and in-depth analysis by following us and becoming a monthly sustainer.Follow us on:Bluesky: @therealnews.comFacebook: The Real News NetworkTwitter: @TheRealNewsYouTube: @therealnewsInstagram: @therealnewsnetworkBecome a member and join the Supporters Club for The Real News Podcast today!WE'RE FINALISTS FOR THE PRESTIGIOUS SIGNAL AWARDS. HELP US WIN!Click here to vote!:https://vote.signalaward.com/PublicVoting#/2025/shows/genre/historyMichael Fox is also a finalist in the History Podcast category for his truly unique, rich, and inspirational weekly series Stories of Resistance------------Click here to vote for Marc Steiner!: https://vote.signalaward.com/PublicVoting#/2025/individual-episodes/cMarc Steiner is a finalist for Best Host of an Individual Episode