Podcasts about senghor

First president of Senegal, poet, and cultural theorist (1906-2001)

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senghor

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Reportage Afrique
Cinquante ans d'existence de la Cédéao: retour sur la création de l'organisation

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 2:21


Il y a exactement 50 ans, le 28 mai 1975, quinze pays ouest-africains s'accordent pour établir la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Il aura fallu pas loin de dix ans pour concrétiser l'idée d'union économique, d'abord portée à l'origine par le président du Liberia, William Tubman. Puis c'est bien grâce à la détermination du Nigérian Yakubu Gowon et du Togolais Gnassingbé Eyadéma que ces quinze États signent le Traité de Lagos. Retour sur le contexte de création de l'organisation. De notre correspondant à Abuja, Le général Yakubu Gowon savoure l'instant, ce 28 mai 1975 à Lagos. Le président Léopold Sédar Senghor a délégué son Premier ministre Abdou Diouf. Mais l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny et neuf autres chefs d'État écoutent religieusement le discours de leur pair nigérian habillé en uniforme militaire d'apparat. Yakubu Gowon : « C'est un jour mémorable, le résultat d'un effort persistant de la part des dirigeants de tous les coins de l'Afrique de l'Ouest. Un autre pas important et concret pour donner des effets pratiques aux aspirations que nous nous sommes tous efforcés depuis le début de la dernière décennie d'amener à la fusion. »De 1972 à 1975, le président nigérian et son homologue togolais, Gnassingbé Eyadéma défendaient lors d'une tournée ouest-africaine le concept de l'intégration régionale. Yaouza Ouro Sama est l'actuel greffier en chef à la cour de justice de la Cédéao. Pour lui, le Traité de Lagos a servi de colonne vertébrale à des nations dont l'indépendance était récente à l'époque. Youaza Ouro Sama : « Il y avait des États qui étaient en guerre, qui s'entredéchiraient. Il n'y avait aucun cadre dans lequel ils pouvaient discuter ou dialoguer pour mettre les choses en commun. On avait des économies fragmentées, des pays qui étaient non structurés. »La libre circulation des personnes devient l'un des acquis majeurs dès le démarrage de la Cédéao. Pourtant, jusqu'aux années 1990, traverser une frontière terrestre avec une pièce d'identité est loin d'être un réflexe pour des millions de Ouest-Africains. M. Tony Luka Elumelu est un ancien officier d'immigration : « La plupart des gens ne se déplaçaient pas avec un passeport. Ils se déplaçaient avec un document officiel. Comme au Nigeria et au Niger, à la frontière, il s'agissait simplement d'une autorisation fiscale délivrée par l'un ou l'autre pays. Et c'est ce que les gens utilisaient à l'époque pour traverser la frontière. »Cinquante ans après le Traité de Lagos, la Cédéao vit à l'ère numérique. Et son seul fondateur encore vivant, Yakubu Gowon, possède un passeport vert biométrique. Comme des millions de citoyens ouest-africains.À lire aussiGhana: la Cédéao célèbre ses 50 ans, l'organisation à la croisée des chemins►À lire dans les archives de RFI : Les illusions perdues

Departures with Robert Amsterdam
Africa's unique ideological history and its impact on unity

Departures with Robert Amsterdam

Play Episode Listen Later May 22, 2025 28:13


In our latest episode we speak with the author and academic Frank Gerits, whose most recent work explores the history of the intense ideological battle which took place in the 1950s and 1960s for African hearts and minds. His book, The Ideological Scramble for Africa, explores how this competition wasn't just between Cold War superpowers, but among African leaders themselves who were projecting competing visions of what African modernity should look like. In this conversation with Robert Amsterdam, Dr. Gerits gives an informed portrait of key figures such as Ghana's Kwame Nkrumah, whose revolutionary call for immediate continental unity challenged both colonial powers and fellow African leaders. While leaders like Senegal's Senghor favored maintaining ties with Europe and others promoted regional federations, Nkrumah demanded complete independence and a "Monroe Doctrine for Africa" that would keep the continent out of global power struggles entirely. Gerits discussess his views on the fascinating psychological dimension of decolonization, showing how Western powers promoted "modernization" programs designed to psychologically transform Africans, while leaders like Nkrumah and intellectuals like Frantz Fanon fought to reclaim African cultural identity. The louder Africans demanded independence, the more Western powers interpreted this as evidence they needed more assistance—a dynamic that continues today. Be sure to explore our library of past podcast episodes, which include more than a dozen recent books on Africa.

ONU News
Número de alunos do português no Senegal quintuplica em três décadas

ONU News

Play Episode Listen Later May 11, 2025 6:25


Maior interesse pelo aprendizado do português surgiu com um dos grandes incentivadores do idioma no país, o primeiro presidente senegalês Léopold Sédar Senghor; quantidade de estudantes saltou de 10 mil para 47 mil em liceus e universidades desde os anos 1990. 

Invité Afrique
Nouveaux noms de rues au Sénégal: l'histoire africaine a été «occultée par cette toponymie venue d'ailleurs»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 10:49


Fini le boulevard du Général-de-Gaulle à Dakar. Voici le boulevard Mamadou-Dia. Au Sénégal, les autorités débaptisent certaines rues portant des noms français. Pareil au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais comme le sujet est sensible, au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko confie cette nouvelle nomination des rues à un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur associé aux universités de Genève et de Saint-Louis du Sénégal. Au micro de Christophe Boisbouvier, il analyse la stratégie du pouvoir sénégalais. RFI : Le boulevard Charles de Gaulle qui devient le boulevard Mamadou Dia, c'est tout un symbole, non ? Michel Ben Arrous : C'est un symbole, c'est une boucle qui se referme. Mamadou Dia, pour mémoire, c'était le président du Conseil à l'époque de l'indépendance du Sénégal, dans un pouvoir bicéphale avec Senghor. Et Mamadou Dia était déjà opposé à De Gaulle.Au Niger, il y a quelques mois, le nouveau régime a rebaptisé le boulevard Charles de Gaulle, boulevard Djibo Bakary, du nom du Mamadou Dia du Niger, celui qui avait appelé à voter « non » à Niamey en 1958… Oui, tout à fait. Donc, tout cet effort-là est fait au Niger, comme d'ailleurs dans les autres États de l'AES, au Burkina et au Mali.Est-ce que derrière tous ces changements de noms au Sénégal et dans les autres pays du Sahel, on peut parler d'une réappropriation de leur histoire par les habitants ? Oui, certains vont même jusqu'à parler de « décolonisation symbolique ». Mais sur la réappropriation de l'histoire, c'est tout à fait vrai. D'autant plus que c'est l'histoire des sociétés colonisées qui avait été occultée par cette toponymie coloniale, par ces pratiques de nomination commémorative toujours à la gloire de l'entreprise coloniale française. Donc les histoires locales avaient disparu, étaient devenues invisibles. Effectivement, elles reviennent en avant. Maintenant pour parler de « décolonisation », c'est peut-être un petit peu plus compliqué dans la mesure où le principe même de nommer des rues est une importation totalement coloniale. Et le principe de nommer des rues avec des ambitions idéologiques, une toponymie commémorative, ça aussi, c'est une importation coloniale qui tranche totalement avec les pratiques, on va dire anciennes, mais qui existent encore, de nommer des grottes, des arbres, même à Dakar.En 2022, quand il était maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko a débaptisé cinq avenues qui portaient des noms français en disant « En France, vous ne verrez jamais une rue Hitler ». Que pensez-vous de cette comparaison ? Je pense qu'elle appelle deux séries de remarques. La première, c'est qu'il utilise la toponymie comme un instrument de politique internationale. Ces renominations, elles ne s'adressent pas seulement aux ziguinchorois, à ses administrés, elles s'adressent aussi au public international qui peut l'écouter. Et elles sont en particulier un outil dans ses relations avec la France. L'autre série de remarques, c'est le sort qui a été réservé à ces renominations. Au départ, à l'époque coloniale en tout cas, c'était très simple, les noms venaient d'en haut, c'était l'administration coloniale, le gouverneur et un conseil administratif qui donnaient les noms. Sous Senghor, c'était encore plus concentré, c'était par décret présidentiel que les noms changeaient. Progressivement sous Abdou Diouf, puis surtout sous Abdoulaye Wade et ensuite Macky Sall, cette capacité de renommer a été dévolue aux collectivités locales. Donc a priori, Ousmane Sonko était tout à fait fondé quand il était maire de Ziguinchor à proposer des changements de noms de rues. Mais le gouverneur de l'époque, qui n'avait a priori aucune capacité d'intervention dans ce dossier, a voulu contester les noms qui ont été invalidés par la Cour suprême. Donc ça montre que les collectivités locales n'ont jamais été jusqu'à présent épargnées par les sollicitations du pouvoir politique. Et ce qui change et ce qui peut être apaisera ou clarifiera les compétences de chacun, c'est le projet de rebaptisation qui a été annoncé par le président actuel Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, en décembre dernier, et qui prévoit de créer une commission à laquelle participerait le Premier ministre, donc l'ancien maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à laquelle participeraient aussi le ministre des Collectivités locales, le ministre de la Culture et le secrétaire d'État chargé du patrimoine historique, en collaboration avec les collectivités locales. Donc, il y a un équilibrage à trouver, qui peut être clarifiera les choses, qui apaisera peut-être ces questions de renominations.À Saint-Louis du Sénégal, il y a une statue du Général Faidherbe, le colonisateur français du Sénégal, qui a failli être déboulonnée en 2020 lors de la tempête politique provoquée par l'assassinat de George Floyd aux États-Unis. Et puis finalement, elle a résisté, elle est toujours là. Comment l'expliquez-vous ? Oui, certains voudraient la conserver comme symbole historique, d'autres voudraient l'enlever. On se focalise parfois sur l'inscription de la statue sur son socle, qui est évidemment intenable, qui dit « Au gouverneur Faidherbe, le Sénégal reconnaissant », ça je ne pense pas que ça va durer très longtemps. Mais on se retrouve à nouveau dans une symbolique où, pour faire place nette, si j'ose dire, les collectivités locales réemploient finalement des techniques qui sont d'importation coloniale. De la même manière que la nomination des rues, les statues commémoratives, ce n'est pas quelque chose qui a une longue existence en Afrique. Changer une statue pour une autre, c'est réemployer des techniques, des pratiques qui finalement sont peut-être l'héritage colonial le plus profond.À écouter aussiSénégal: «Les populations n'utilisent pas les noms coloniaux des rues»

Les Nuits de France Culture
Chris Marker, l'écrivain cinéaste 3/11 : Pourquoi "l'art nègre" se trouve-t-il au musée de l'Homme, alors que "l'art grec" se trouve au Louvre ?

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 53:28


durée : 00:53:28 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1953, Chris Marker et Alain Resnais signent "Les statues meurent aussi", un film documentaire sur l'art africain et un pamphlet contre le colonialisme, vite censuré. Une émission de 2006 revient sur cette œuvre fondatrice, à la croisée du cinéma, de l'histoire et de l'anthropologie. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Roland Colin Anthropologue, ancien élève et compagnon de route de Senghor; Marc-Henri Piault; René Vautier Documentariste

Vous m'en direz des nouvelles
«Paris noir», l'exposition met en lumière le travail de 150 artistes invisibilisés

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 48:30


Sur le puzzle artistique de la deuxième moitié du XXè siècle, c'était la pièce manquante. 150 artistes noirs ou métis, africains, nord-américains, ou français qui, jusqu'ici, pour beaucoup n'avaient jamais été exposés, ni même acquis par les musées français. Le Centre Pompidou les met enfin en lumière avec l'exposition Paris Noir.  L'exposition nous plonge dans l'effervescence artistique des années 50 quand Senghor, Césaire, James Baldwin et Edouard Glissant préparent et accompagnent le mouvement vers les indépendances. Circulations artistiques et luttes anti-coloniales, c'est le sous-titre de l'exposition où il est évidemment aussi question de politique.  Alicia Konck, commissaire de l'exposition et William Wilson, artiste peintre, sont les invités de Sur le pont des arts. L'exposition Paris noir, circulations artistiques et luttes anticoloniales est à voir au Centre Pompidou à Paris jusqu'au 30 juin 2025. Au programme de l'émission :► Reportage Emma Garboud Lorenzoni s'est rendue à Clermont-Ferrand à la rencontre des réalisateurs africains de courts-métrages. Ils étaient réunis pour parler de leur avenir, du rayonnement des productions africaines dans le monde et des coopérations Sud Sud dans le cinéma. ► Le hit de la semaineHugo Casalinho nous présente Oscar Emch, un artiste dont le titre « Les Moyens » est dans la playlist RFI du mois de mars.► Playlist du jour- Grace Jones - La Vie En Rose- Manu Dibango - Ongele Mba. 

Vous m'en direz des nouvelles !
«Paris noir», l'exposition met en lumière le travail de 150 artistes invisibilisés

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 48:30


Sur le puzzle artistique de la deuxième moitié du XXè siècle, c'était la pièce manquante. 150 artistes noirs ou métis, africains, nord-américains, ou français qui, jusqu'ici, pour beaucoup n'avaient jamais été exposés, ni même acquis par les musées français. Le Centre Pompidou les met enfin en lumière avec l'exposition Paris Noir.  L'exposition nous plonge dans l'effervescence artistique des années 50 quand Senghor, Césaire, James Baldwin et Edouard Glissant préparent et accompagnent le mouvement vers les indépendances. Circulations artistiques et luttes anti-coloniales, c'est le sous-titre de l'exposition où il est évidemment aussi question de politique.  Alicia Konck, commissaire de l'exposition et William Wilson, artiste peintre, sont les invités de Sur le pont des arts. L'exposition Paris noir, circulations artistiques et luttes anticoloniales est à voir au Centre Pompidou à Paris jusqu'au 30 juin 2025. Au programme de l'émission :► Reportage Emma Garboud Lorenzoni s'est rendue à Clermont-Ferrand à la rencontre des réalisateurs africains de courts-métrages. Ils étaient réunis pour parler de leur avenir, du rayonnement des productions africaines dans le monde et des coopérations Sud Sud dans le cinéma. ► Le hit de la semaineHugo Casalinho nous présente Oscar Emch, un artiste dont le titre « Les Moyens » est dans la playlist RFI du mois de mars.► Playlist du jour- Grace Jones - La Vie En Rose- Manu Dibango - Ongele Mba. 

FranceFineArt

“Paris noir” Circulations artistiqueset luttes anticoloniales 1950 – 2000au Centre Pompidou, Parisdu 19 mars au 30 juin 2025Entretien avecAurélien Bernardet Marie Siguier, attaché.es de conservation, service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou, commissaires associé.es de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 32'19,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3603_paris-noir_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Alicia Knock, conservatrice, cheffe du service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou.Commissaires associé.es : Éva Barois De Caevel, conservatrice, Aurélien Bernard, Laure Chauvelot, et Marie Siguier, attaché.es de conservation, service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou.De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, l'exposition « Paris noir » retrace la présence et l'influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Elle met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l'Afrique aux Amériques, dont les œuvres n'ont souvent jamais été montrées en France.« Paris noir » est une plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, qui a donné naissance à une grande variété de pratiques, allant de la prise de conscience identitaire à la recherche de langages plastiques transculturels. Des abstractions internationales aux abstractions afro-atlantiques, en passant par le surréalisme et la figuration libre, cette traversée historique dévoile l'importance des artistes afro-descendants dans la redéfinition des modernismes et post-modernismes.Quatre installations produites spécifiquement pour « Paris noir » par Valérie John, Nathalie Leroy-Fiévée, Jay Ramier et Shuck One, rythment le parcours en portant des regards contemporains sur cette mémoire. Au centre de l'exposition, une matrice circulaire reprend le motif de l'Atlantique noir, océan devenu disque, métonymie de la Caraïbe et du « Tout-Monde », selon la formule du poète martiniquais, Édouard Glissant comme métaphore de l'espace parisien. Attentive aux circulations, aux réseaux comme aux liens d'amitié, l'exposition prend la forme d'une cartographie vivante et souvent inédite de Paris.Une cartographie artistique transnationaleDès les années 1950, des artistes afro-américains et caribéens explorent à Paris de nouvelles formes d'abstraction (Ed Clark, Beauford Delaney, Guido Llinás), tandis que des artistes du continent esquissent les premiers modernismes panafricains (Paul Ahyi, Skunder Boghossian, Christian Lattier, Demas Nwoko). De nouveaux mouvements artistiques infusent à Paris, tels que celui du groupe Fwomaje (Martinique) ou le Vohou-vohou (Côte d'Ivoire). L'exposition fait également place aux premières mouvances post-coloniales dans les années 1990, marquées par l'affirmation de la notion de métissage en France.Un hommage à la scène afro-descendante à ParisAprès la Seconde Guerre mondiale, Paris devient un centre intellectuel où convergent des figures comme James Baldwin, Suzanne et Aimé Césaire ou encore Léopold Sédar Senghor qui y posent les fondations d'un avenir post et décolonial. L'exposition capte l'effervescence culturelle et politique de cette période, au coeur des luttes pour l'indépendance et des droits civiques aux États-Unis, en offrant une plongée unique dans les expressions plastiques de la négritude, du panafricanisme et des mouvements transatlantiques.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Artes
"Paris Noir" mostra o lugar de proa dos artistas negros nos grandes movimentos do século XX

Artes

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 6:52


Durante a segunda metade do século XX, Paris serviu primeiro de escola de arte e depois como cidade agregadora do pensamento africano, com os maiores vultos culturais senegaleses, americanos, cubanos ou angolanos a passarem pela Cidade da Luz. A exposição "Paris Noir", no Centro Pompidou, conta este período e quer projectar estes artistas pioneiros no futuro. No pós-Segunda Guerra Mundial, numa altura os movimentos das independências estavam em pleno andamento em África, muitos pintores, escultores, mas também filósofos, escritores, poetas e pedagogos africanos ou vindos das Américas instalam-se a Paris, participando nas grandes correntes artísticas como o surrealismo ou o abstracionismo a partir dos anos 40. No entanto, esta passagem não tinha qualquer reflexo nas retrospectivas organizadas até hoje no Centro Pompidou, um museu parisiense dedicado à arte contemporânea.Esta reflexão, levou os curadores do museu a idealizarem a exposição "Paris Noir", aproveitando a ocasião para mostrar 40 obras adquiridas nos últimos anos pelo fundo dedicado ao continente africano no seio desta instituição francesa. Em entrevista à RFI, Eva Barois de Caevel, comissária associada desta exposição, explicou que a palavra noir, ou preto, vai muito para além da definição de uma raça ou de uma geografia, mas que a exposição agrega diferentes artistas que devido às suas origens foram vítimas de racismo ou subvalorizados no mundo da arte."Nesta exposição temos também, por exemplos afro-colombianos e afro-brasileiros, assim como cubanos ou dominicanos. É muito importante porque esta não é uma exposição sobre geografia ou raça. É uma exposição que trata de uma experiência comum compartilhada e estes artistas fazem parte da História. Para encontrarmos estes artistas, muitas vezes é levada a cabo uma investigação aprofundada sobre cada um e, a partir de um, descobrimos um outro e um militante pela resistência, muitas vezes leva-nos a outro militante. E descobrir estes artistas e fazê-los descobrir ao público foi o nosso mote e posso mesmo dizer que descobrimos muitos mais, mas não conseguimos mostrar todos. Às vezes o público até pode achar estranho já que a nível geográfica não ficamos só em África, mas não tem só a ver com ser negro e africano. Por exemplo, estamos a expor aqui um artista indiano, Krishna Reddy, que viveu em Paris vários anos e estava na cidade durante o Maio de 68 e foi vítima de racismo porque era constantemente confundido com um argelino. E as suas obras reflectem isso. E, assim, claro que nesta exposição não nos cingimos só a artistas de países francófonos, mas temos também lusófonos e artista vindos de outras regiões", explicouA história desta exposição começa a ser contada em 1947 quando é fundada a editora Presença Africana, pelo senegalês Alioune Diop, com a consciência negra a sedimentar-se à volta de pensadores como Leópold Sédar Senghor com a participação de Aimé Césaire, político, poeta e escritor da Martinica, e da sua mulher, Suzanne, a participarem na revista Tropiques. Juntam-se a esta efervescência artistas afro-americanos como o escritor James Baldwin ou o pintor Beauford Delaney.É neste clima que se realiza o primeiro congresso de artistas e escritores negros na Sorbonne em 1956. Ao mesmo tempo, Sarah Maldoror, uma jovem francesa com origens na Guadalupe, cria em Paris a primeira companhia de teatro para negros depois de constatar, ainda como actriz, que só lhe davam papéis de empregada de quarto tanto no teatro como no cinema. Foi exactamente no círculo da editora Presença Africana que Sarah Maldoror conheceu Mario de Andrade, escritor e fundador do Movimento Popular de Libertação de Angola, que viria a ser seu marido.Este encontro levou-a a interessar-se pelos diferentes movimentos de libertação nos países lusófonos em África, com Maldoror a realizar algumas das obras cinematográficas mais emblemáticas destes movimentos como Armas para Banta, rodado em 1970 na Guiné-Bissau, ou SAMBIZANGA, rodado em Angola em 1973."A escolha de Sarah Maldoror era óbvia para nós desde o início para figurar nesta exposição. Por um lado, porque Maldoror é uma artista fascinante, mas também por causa de um aspecto realmente importante que é o facto de a história de muitos dos artistas nesta exposição nunca ter sido registada ou cuidada pelas instituições francesas. Foi sim, cuidada pelos próprios artistas ou por pensadores contemporâneos. Sarah Maldoror é uma figura extremamente importante nesse aspecto. Trabalhámos com a sua filha, Anouchka de Andrade e foi a Anouchka quem nos emprestou algumas das obras da exposição. Teremos uma mostra de cinema com os filmes de Sarah Maldoror em Abril e ao longo da exposição vamos mostrando aqui trechos dos seus filmes . Ela tem não só esta faceta de coleccionadora, mas de documentarista e queremos homenageá-la. Conseguimos restaurar os seus filmes e estamos muito interessados em continuar a estudar os seus interesses e como eles entraram no seu cinema. E, claro, o seu compromisso militante , que acho que também será celebrado durante a retrospectiva, com muitos testemunhos, muitos convidados, entre eles artistas. Será um grande evento dentro desta exposição", disse Eva Barois de Caevel.Entre algumas das obras dos fundos de Sarah Maldoror apresentadas nesta exposição, estão dois quadros do pintor angolano Vítor Manuel Teixeira, conhecido como Viteix, que se instalou em Paris em 1973. Viteix vai voltar a Angola em 1976 tentando através da sua arte criar uma união nacional e concluindo alguns anos mais tarde uma tese de doutoramento na Sorbonne sobre este tema.A exposição estende-se até aos anos 2000, com muitos artistas e combates a passarem por Paris como testemunham as obras de Victor Anicet, Basquiat ou o dominicano José Castillo. Mas esta é, sobretudo, uma exposição virada para o futuro, sendo a última a ser apresentada neste museu parisiense antes de grandes obras de reabilitação que deverão durar até 2030. Nesse momento, o desejo de Eva Barois de Caevel é que o Centro Pompidou reabra as suas portas com uma nova visão da cultura e intervenção social."Esta é realmente uma exposição que para nós é um ponto de partida, como uma grande cartografia que serve de primeiro marco e que a partir de 2030 se vai desdobrar em propostas temáticas para o museu. Há muitos assuntos que podemos retirar daqui desde o militantismo, à questão da Argélia ou à questão da tricontinentalidade, todos esses são assuntos que precisam ser abordados em sua totalidade", concluiu a comissária associada.

Reportage Afrique
En Côte d'Ivoire, l'industrie du clip se modernise [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 2:58


Grâce aux succès récents et à l'engouement du public, le secteur du clip se structure, mais il est encore loin d'être une véritable industrie et ses acteurs voudraient voir la Côte d'Ivoire suivre le modèle des pays anglophones. De notre correspondante à Abidjan,Les nouveaux réalisateurs de clips ivoiriens ont voulu imiter ce qui se faisait de mieux chez leurs voisins anglophones, tentant de s'inspirer, notamment, des cartons nigérians, comme « Joro » de Wizkid (2019, 300M de vues), ou « Dumebi » de Rema (2019, 83M de vues).« Je m'inspire beaucoup de ce qui se fait au Ghana, confie Young Nouchi, directeur artistique et réalisateur depuis 2020 chez le label Coast 2 Coast, un des précurseurs de ce secteur. J'ai vu que la scène était assez mouvementée là-bas, donc j'ai ramené ça du Ghana. Le réalisateur qui m'a inspiré s'appelle David Duncan, j'ai réussi à taffer avec lui sur plusieurs projets. Dans notre label, on voyage beaucoup, on va faire des clips en France avec des grosses teams, au Ghana… Mais quand tu vois comment ça taffe là-bas et comment ça taffe ici, il y a vraiment une grosse différence. Il y a des bons talents, mais on va dire qu'il n'y a pas vraiment d'industrie. Mais on est sur la voie ! »Les clips ne sont jamais rentables à court terme, souligne l'un des pontes du secteur, Sheku Tall, qui dirige Coast 2 Coast, car les chaînes de télévision, les réseaux sociaux et les plateformes vidéo en ligne comme YouTube ne génèrent que peu, ou pas, de revenus. « C'est un gros investissement marketing. YouTube ne se monétise que sur des gros marchés, où ils peuvent avoir une régie publicitaire conséquente. Nous, on est un pays de 28 millions d'habitants et donc pas dans leur viseur, analyse Sheku Tall. Le Sénégal, lui, a été monétisé grâce à un Sénégalais qui travaillait chez Google. Le Sénégal était un pays d'art et de lettres depuis le président Senghor, qui a toujours misé sur les artistes plus qu'ici, mais grâce à ce monsieur, ils ont pu monétiser au Sénégal. Donc après, c'est à nos institutions, aux artistes, aux producteurs, c'est à tout le monde de se mettre en marche pour demander la même chose. »À lire aussiLe Juiice, «la Trap Mama», du côté d'Abidjan« On a encore beaucoup de réalités qui nous fatiguent »Plusieurs professionnels du secteur, dont Sheku Tall lui-même, tentent de faire entrer la Côte d'Ivoire sur l'énorme marché que représente YouTube. Mais en attendant, explique-t-il, difficile d'en faire un véritable business : « Je ne dirais pas qu'il y a une industrie, je dirais qu'on tend vers ça, mais qu'on a encore beaucoup de réalités qui nous fatiguent, et qui font qu'on n'est pas bien organisés. On n'a pas de subvention pour les clips, on n'a pas de formations, déplore le professionnel. Sans formation et sans fonds, c'est un peu dur de dire qu'on avance comme une industrie. Mais en termes de publicité, que ce soit pour l'artiste, pour le label, pour la ville où on shoote, c'est des messages forts qu'on lance, et après qui nous reviennent. Finalement, on le reprend quelque part. Peut-être pas dans le modèle économique, mais bon, il suffit d'en créer un ! »Abidjan est devenu le décor privilégié des clips de nombreux artistes francophones de la sous-région, mais aussi pour les rappeurs français, de plus en plus nombreux à venir y tourner : Kaaris d'abord, puis plus récemment Niska, Lala &ce ou Laylow. Et si des lieux comme le nouveau pont d'Abidjan sont rapidement devenus iconiques, c'est en partie grâce aux nombreux clips qui y sont tournés.

Le goût de M
#145 Michel Pastoureau, historien : « C'est une erreur de vivre dans des couleurs tapageuses quand on les aime. Ça finit par vous en dégoûter »

Le goût de M

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 55:41


« Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. » Cet épisode du « Goût de M » démontre tout le contraire en compagnie de l'érudit et jovial Michel Pastoureau. L'historien médiéviste de 77 ans, qui a publié « Rose. Histoire d'une couleur au Seuil » en 2024, a exploré durant sa carrière toute une palette du spectre visible. L'homme, dont la couleur préférée est le vert, nous reçoit parmi ses 35 000 livres, dans son appartement qui surplombe un court de tennis de Roland-Garros aux portes de Paris.Né d'une mère pharmacienne, férue de botanique, et d'un père proche des surréalistes, Michel Pastoureau se rappelle des visites d'André Breton, un homme qui lui faisait un peu peur, mais qui lui a appris à dessiner. Dans l'immeuble qu'il habitait avec ses parents sur la butte Montmartre, il avait aussi pour voisins les écrivains Raymond Queneau et Léopold Sédar Senghor.Dans cet épisode, il confie sa passion pour les échecs, le sport ou le chocolat, son péché mignon. Il déclare son amour pour le tableau « La Ruelle » de Vermeer et pour le roman « La Méprise » de Vladimir Nabokov. Outre les couleurs, l'historien, que Jacques Le Goff et Georges Duby ont encouragé dans sa carrière, s'est aussi intéressé aux animaux et à leur symbolique. Durant son enfance, qu'il qualifie de « choyée et dorlotée », le petit garçon s'était d'ailleurs épris des cochons du fermier, voisin de la maison de campagne familiale en Basse-Normandie.Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Juliette SavardRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Littérature sans frontières
Georgia Makhlouf, écrire le Liban à travers le regard des femmes

Littérature sans frontières

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 29:00


Georgia Makhlouf est écrivain, journaliste et critique littéraire. Elle vit entre Paris et Beyrouth et a publié deux romans, «Les Absents» (2014), prix Senghor et prix Ulysse, et «Port-au-Prince : aller-retour» (2019). Son nouveau roman «Pays Amer» vient de paraitre aux éditions Les Presses de la Cité. Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d'écart.Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l'abandon. L'ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d'animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d'un admirable talent. La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l'histoire du Liban du début du XXè siècle, et des pays arabes, en particulier de l'Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste. Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté.Marie en paiera le prix. Pour Mona, l'histoire reste à écrire.Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise. (Présentation des éditions Les Presses de la Cité).Programmation musicale : Ya Touyour de ASMAHAN.

Invité Culture
Georgia Makhlouf, écrire les femmes du Liban d'hier et d'aujourd'hui

Invité Culture

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:25


Georgia Makhlouf est écrivaine, journaliste et critique littéraire. Elle vit entre Paris et Beyrouth et son premier roman, Les Absents, publié en 2014, a remporté le prix Senghor et le prix Ulysse. Elle a ensuite publié Port-au-Prince : aller-retour, en 2019, et publie un nouveau roman, Pays amer, aux éditions des Presses de la Cité. « Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d'écart.Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l'abandon. L'ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d'animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d'un admirable talent. La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l'histoire du Liban du début du XXe siècle, et des pays arabes, en particulier de l'Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste. Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté.Marie en paiera le prix. Pour Mona, l'histoire reste à écrire.Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise. » (Présentation des éditions Presses de la Cité).

Invité culture
Georgia Makhlouf, écrire les femmes du Liban d'hier et d'aujourd'hui

Invité culture

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:25


Georgia Makhlouf est écrivaine, journaliste et critique littéraire. Elle vit entre Paris et Beyrouth et son premier roman, Les Absents, publié en 2014, a remporté le prix Senghor et le prix Ulysse. Elle a ensuite publié Port-au-Prince : aller-retour, en 2019, et publie un nouveau roman, Pays amer, aux éditions des Presses de la Cité. « Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d'écart.Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l'abandon. L'ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d'animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d'un admirable talent. La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l'histoire du Liban du début du XXe siècle, et des pays arabes, en particulier de l'Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste. Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté.Marie en paiera le prix. Pour Mona, l'histoire reste à écrire.Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise. » (Présentation des éditions Presses de la Cité).

Invité Afrique
Kalidou Sy: «Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 7:01


Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains. 

OBS
Jean-Joseph Rabearivelo: En furste av ingenstans och överallt

OBS

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 10:28


Afrikas första modernist ville göra tabula rasa med den västerländska verskonsten. Dan Jönsson dyker ner i Rabearivelos tidlösa och gränslösa dikter. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. ESSÄ: Detta är en text där skribenten reflekterar över ett ämne eller ett verk. Åsikter som uttrycks är skribentens egna.Jag inser förstås genast att det är en överdrift, men tanken tål att tänkas: är det kanske så att poesin som litterärt fenomen blir särskilt livskraftig när den får växa på en ö? Till skillnad från prosan som behöver näringen från stora städer och från vida kontinenter hittar poesin sin form i en omgivning som begränsas av tydliga konturer, omgiven av ett främmande och obevekligt element som isolerar, det vill säga bokstavligen för-öigar diktaren och slipar tanken in på bara benet. Man kan rada upp namnen på de stora öpoeterna: Sappho på Lesbos, Irlands Yeats och Seamus Heaney, Elytis och Kazantzakis på Kreta, Derek Walcott på Saint Lucia. Och Jean-Joseph Rabearivelo på Madagaskar. Har de inte allihop någonting gemensamt?Som sagt, antagligen inte. Listan över undantagen blir förstås betydligt längre. Ändå kan jag inte riktigt släppa tanken när jag läser Rabearivelos poesi, rotad som den är i Madagaskars urskogar och röda jord, snärjd i de lianer som kartografiskt slingrar sig utmed öns stränder, hela tiden med en vaksam sidoblick mot horisonten, mot ett mytiskt ursprung någonstans på andra sidan havet, och med en längtan till de fjärran metropoler och kulturer som utgör den koloniala verklighetens flimrande hägringar. I dikten ”Trycksaker” manar han fram sin förväntan när postbåten kommer till ön med sin last av efterlängtade livstecken från världen bortom haven – ”dessa målande, svävande ark/ som kommit till mig från hela jordklotet”, som han formulerar det, och som för en stund befriar honom ur ”detta löjliga fängelse/ som förgäves övervakar bergen/ och skogarna, och haven”.Jean-Joseph Rabearivelo föddes 1901 som Joseph-Casimir; förnamnet ändrade han för att få nöjet att underteckna med samma initialer som sin store idol, den förromantiske filosofen och romanförfattaren Jean-Jacques Rousseau. Under hela sitt korta liv var han besatt av en stark, olycklig kärlek till den franska kolonialmaktens civilisation, dess ämbetsverk och traditioner, dess språk och dess kultur. Han härstammade på mödernet från en av öns kungliga familjer och hanterade sitt madagaskiska ursprung som en viktig lyrisk klangbotten i sina verk – men i grunden ändå som någonting han ville överskrida. Livet igenom hoppades han på en tjänst i den koloniala administrationen, och på att en gång få representera sitt land vid något stort evenemang i Paris. Inget av det blev verklighet. När han tog sitt liv 1937 hade han aldrig ens fått myndigheternas tillstånd att lämna Madagaskar. Med Ingemar Leckius pregnanta formulering i förordet till den första svenska utgåvan av hans dikter förblev Rabearivelo ”dubbelt landsflyktig, en furste av Ingenstans”.Ja – och Överallt, skulle jag vilja tillägga. För det är på många sätt just denna svävande, kosmopolitiska hemlöshet som gör hans dikter så på en gång både tidlösa och gränslösa. De dröjer i ena stunden vid en hemlig, mytisk källa mitt i urskogen för att i nästa tala till Keats grekiska urna; de kan besjunga sebutjurens seniga kropp eller det fasta gula skalet hos en mango och kastar sig sedan in i en målning av Gauguin. Allt är nära, allt är lika verkligt – från kullarna runt huvudstaden Antananarivo, som han aldrig lämnar, besvärjer han de böljande risfälten och eukalyptusskogens höga pelarsalar, busksvinen och utriggarpirogerna, och det i en fritt krängande lyrisk vers som ekar av symbolister som Rimbaud och Mallarmé. Allt hänger samman, som han skriver: ”samma himmel är alltid världens tak” – poetens språk är liksom brevbärarens postväska ett hemligt skrin för ”hela världens tanke”.Jag skulle tro att denna geografiska melankoli, denna smärtsamma försoning med världens väldighet är något som känns igen av var och en som någon gång färdats med fingret över en karta eller låtit blicken dröja vid bilderna från platser som man aldrig kommer att få se. För Rabearivelo förblev den alltså ohjälpligt ett öppet sår. Till skillnad från en annan samtida lyrisk pionjär från det franska Afrika, Senegals Léopold Senghor, som gjorde sig hemmastadd i imperiets centrum och med tiden blev en av dess starkaste antikoloniala röster, tvingades Rabearivelo till en tillvaro i marginalen. Visserligen publicerades hans dikter; visserligen förde han en livlig korrespondens med franska kollegor som André Gide – det kunde komma dussintals brev på samma gång med den där postbåten – men sin publik hade han huvudsakligen på Madagaskar, och den var begränsad. Liksom förstås den litterära offentligheten på ön.För mig hämtar alltså hans lyrik en särskild kraft just ur denna begränsning, denna isolering. De dikter som har överlevt till vår tid finns främst i hans två sena diktsamlingar ”Presque-songes” (Nästan-drömmar) från 1934 och ”Traduit de la nuit” (Tolkat från natten) som gavs ut året därpå. Båda genomströmmas av ett sorts revanschlystet, upproriskt svårmod som i den madagaskiska naturen och kulturen hittat verktygen för att, som han själv uttrycker det, ”göra tabula rasa med den västerländska verskonstens alla kineserier”. Här är han förstås på samma våglängd som många av de franskspråkiga diktare och konstnärer som i början av nittonhundratalet söker impulser till förnyelse i de traditionella utomeuropeiska kulturerna. Rabearivelo inser att han alldeles inpå knutarna har tillgång till just en sådan kraftkälla, och vill på samma sätt söka sig mot något ursprungligt och allmänmänskligt, förklarar han – ”genom att spörja min egen jord, genom att konfrontera mig blott med mina döda”.I ”Presque-songes”, som skrevs samtidigt på både franska och malagassiska och sedan 2024 också finns på svenska i sin helhet, blir det övergripande projektet att försöka mana fram den röst, den ”sång” han anar binder samman allt i tid och rum. Kaktusen med dess hårda pansar runt sitt livgivande vatten, lianernas kraftfulla slingrande, den gamle mannens blick som vaknar till med en ungdomlig glimt, makakernas gåtfulla tjattrande och anfädernas övervuxna gravar – allt talar med i grunden samma ton, en mörk vibration av trotsigt liv i skuggan av den annalkande döden: ”det svaga ekot”, som han skriver, ”av en inre sång/ som växer och mullrar”. Dikterna är kraftfulla och omedelbara, mättade med blixtrande konkreta bilder som i den följande boken, ”Tolkat från natten”, stegras till en ny nivå i en svit namnlösa strofer där Rabearivelo målar upp en alldeles egenartad, gnistrande mörkervärld. I dessa dikter, varav ett urval också finns på svenska, har de skarpa bilderna övergått i kusliga förvandlingsnummer, den livgivande sången i ett djupt, och närapå extatiskt, existentiellt främlingskap. Likt nattens ”svarte glasmästare” ser poeten sitt verk falla sönder mellan sina händer. Hjälplös och ensam. På väg från livets ö, till dödens.Dan Jönssonförfattare och essäistLitteraturJean-Joseph Rabearivelo: Nästan-drömmar. Översättning av Eric Luth. Vendels förlag, 2024.Jean-Joseph Rabearivelo: Dikter. I urval och tolkning av Ingemar och Mikaela Leckius. FIBs lyrikklubb, 1973.

Green & Red: Podcasts for Scrappy Radicals
Why Is Wall St. Backpedaling on Its Climate Commitments? w/ Climate Organizer Liv Senghor (G&R 353)

Green & Red: Podcasts for Scrappy Radicals

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 25:50


In our latest episode in our series on Climate in the Age of Trump, Scott talks with Liv Senghor about Wall Street's backpedaling on its commitments to phase fossil fuels out of its financial portfolios. They also talk about corporate finance campaigning in the new Trump administration and the upcoming Summer of Heat 2. Bio// Liv Senghor is an artist and activist with a history in non-violent direct action. With a career spanning entertainment and activism, Liv earned a Peabody and Emmy for her work on Netflix's Patriot Act with Hasan Minhaj. Since 2014, she has been a dedicated organizer against police brutality and US militarism. Liv joined Stop the Money Pipeline as a Fellow during the Summer of Heat on Wall Street campaign, when she led many actions and was arrested for engaging in civil disobedience fifteen times. She is now STMP's New York Action & Campaign Manager and an active organizer with Planet Over Profit. ------------------------------------------------- Outro- "Green and Red Blues" by Moody Links// +Global financial sector dropping key green pledges as Trump takes office (https://bit.ly/40HhPJK) Follow Green and Red// +G&R Linktree: ⁠⁠⁠https://linktr.ee/greenandredpodcast⁠⁠⁠ +Our rad website: ⁠⁠⁠https://greenandredpodcast.org/⁠⁠⁠ + Join our Discord community (https://discord.gg/uvrdubcM) +NEW: Follow us on Substack (https://greenandredpodcast.substack.com) +NEW: Follow us on Bluesky (https://bsky.app/profile/podcastgreenred.bsky.social) Support the Green and Red Podcast// +Become a Patron at https://www.patreon.com/greenredpodcast +Or make a one time donation here: ⁠⁠⁠https://bit.ly/DonateGandR⁠⁠⁠ Our Networks// +We're part of the Labor Podcast Network: ⁠⁠⁠https://www.laborradionetwork.org/⁠⁠ +We're part of the Anti-Capitalist Podcast Network: linktr.ee/anticapitalistpodcastnetwork +Listen to us on WAMF (90.3 FM) in New Orleans (https://wamf.org/) This is a Green and Red Podcast (@PodcastGreenRed) production. Produced by Bob (@bobbuzzanco) and Scott (@sparki1969). Edited by Scott.

The Carl Nelson Show
Celebrate Dr. Martin Luther King Jr. Day With Professor Manu Ampim, Garveyite Senghor Baye & Activist Haki Ammi

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 165:42


Celebrate Dr. Martin Luther King Jr. Day with inspiration and insight from Contra Costa College professor Manu Ampim! Having completed his thesis on Dr. King, Professor Ampim will delve into the revolutionary impact of Dr. King’s work and take us beyond the well-known "I Have a Dream" speech to explore his broader legacy. Before his discussion, hear from Garveyite Senghor Baye, who will shed light on President Joe Biden's historic pardon granted to Marcus Garvey. Joining us is also bold Baltimore activist Haki Ammi, adding another layer to our engaging conversations.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Le Média
Les africains, des "ingrats" avec la France ? Quand l'histoire contredit Macron

Le Média

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 21:45


Dans cet extrait de “Décrypter l'Afrique, Théophile Kouamouo reçoit Christian Éboulé, journaliste et écrivain, pour parler de son roman puissant et émouvant, "Le testament de Charles", publié aux Éditions Les Lettres Mouchetées. À travers ce récit, Christian Éboulé redonne vie à l'histoire méconnue de Charles N'Tchoréré, officier gabonais issu des tirailleurs sénégalais, fusillé par les Allemands le 7 juin 1940. Un héros oublié, mais dont le sacrifice nous interpelle encore aujourd'hui. Ce roman plonge dans les méandres d'une mémoire partagée, entre la France et l'Afrique, et rappelle l'apport souvent négligé des tirailleurs sénégalais, ces soldats africains mobilisés pour défendre une France qui, paradoxalement, n'avait pas renoncé à ses théories racistes. À l'heure où Emmanuel Macron évoque la "dette" des chefs d'État africains envers l'armée française, Ousmane Sonko, figure politique sénégalaise, réplique avec force : sans les troupes africaines de la Seconde Guerre mondiale, "la France serait peut-être encore allemande". Nous abordons aussi les controverses récentes, comme les propos d'un ministre-conseiller sénégalais qualifiant les tirailleurs de "traîtres". Quel rôle ont réellement joué ces soldats dans la colonisation et les luttes indépendantistes ? Et que disent ces débats sur la mémoire coloniale, toujours vive et complexe, dans les relations franco-africaines ? Christian Éboulé nous plonge dans la vie de Charles N'Tchoréré, depuis son enfance marquée par le bwiti et le catholicisme, jusqu'à son exécution. Une hybridation culturelle et spirituelle racontée avec profondeur, éclairée par des sources biographiques solides. Le roman s'ouvre sur le poème “Tyaroye” de Senghor, et tout au long de son récit, l'auteur nous rappelle que "Non, vous n'êtes pas morts gratuits. Vous êtes les témoins de l'Afrique immortelle." Avec une réédition prévue en Afrique, l'auteur espère que ce livre sera intégré dans les programmes scolaires, afin que la mémoire des tirailleurs reste vivante dans les esprits des jeunes générations. ▶ Soutenez Le Média :

The Carl Nelson Show
Celebrate Kwanzaa With Creator Dr. Maulana Karenga Plus Garveyite Senghor Baye On The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 172:19


Join us for an inspiring celebration of Kwanzaa this Thursday morning when the holiday’s creator, Dr. Maulana Karenga visits our classroom! Dr. Karenga will share his journey in creating Kwanzaa and shed light on whether it can be seen as an alternative to Christmas. He will also delve into the seven principles of Kwanzaa and discuss how this important observance has gained international recognition. Before his appearance, Garveyite Senghor Baye will spotlight exciting Kwanzaa-related events happening in the DMV area. A Complete Guide To Celebrating Kwanzaa See More From Dr. Maulana Karenga Learn More About The 54 Countries of Africa The Big Show starts at 6 am ET, 5 am CT, 3 am PT, and 11 am BST Listen Live on WOL 95.9 FM & 1450 AM, woldcnews.com, the WOL DC NEWS app, WOLB 1010 AM or wolbbaltimore.com. Call 800 450 7876 to participate on The Carl Nelson Show! Tune in every morning to join the conversation and learn more about issues impacting our community. All programs are available for free on your favorite podcast platform. Follow the programs on Twitter & Instagram and watch your Black Ideas come to life!✊

La marche du monde
Les sœurs Nardal, phénomène éditorial

La marche du monde

Play Episode Listen Later Dec 14, 2024 48:30


Elles s'appellent Jane et Paulette Nardal et incarnent la modernité noire dans les années 1920/1930. Petites-filles d'esclaves nées en Martinique, elles font partie des premières étudiantes antillaises venues étudier à La Sorbonne à Paris. Devenues écrivaines, traductrices et journalistes, Jane et Paulette reçoivent dans leur célèbre salon littéraire de Clamart les grands noms du mouvement culturel afro-américain et africain francophone. Vous ne connaissez peut-être pas leur nom et pourtant, Jane et Paulette Nardal sont les autrices d'une œuvre théorique et littéraire importantes, qui préfigure à bien des égards la Négritude de Senghor, Césaire et Damas.De la Revue Noire aux éditions Rot Bo Krik, le professeur Brent Hayes Edwards nous raconte une épopée éditoriale magistrale, à partir de la vie et de l'œuvre des sœurs Nardal, à la lumière de sa réflexion Pratique de la Diaspora, livre fondateur, enfin traduit en français par la maison d'édition Rot-Bo-Krik.Avec Brent Hayes Edwards, professeur au département d'anglais et de littérature comparée à Columbia University et la participation de Léa Mormin-Chauvac, biographe des sœurs Nardal.Émission initialement diffusée le 2 juin 2024. À lire :- Écrire le monde noir, de Paulette Nardal, Éditions ROT-BO-KRIK- Pratique de la diaspora, de Brent Hayes Edwards, Éditions ROT-BO-KRIK- Page du Professeur Edwards à l'Université de Columbia à New-York- Les sœurs Nardal, à l'avant-garde de la cause noire, de Léa Mormin Chauvac, Éditions Autrement.

La marche du monde
Thiaroye 44, le massacre des tirailleurs africains

La marche du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2024 48:29


Dans une lettre adressée au président du Sénégal le 28 novembre 2024, Emmanuel Macron affirme que « la France se doit de reconnaître » qu'il y a eu un « massacre » dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944. Une reconnaissance officielle pour laquelle l'historienne Armelle Mabon se bat inlassablement depuis dix ans. Combat qu'elle raconte dans son livre Le massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944, Histoire d'un mensonge d'état. Cette reconnaissance du massacre de Thiaroye par la France suscite un immense espoir pour les familles des tirailleurs qui attendent réparation depuis de longues années.Si l'historien Martin Mourre avait déjà publié sur le massacre du 1er décembre 1944 dans son livre Thiaroye 44, histoire et mémoire d'un massacre colonial, ce sont les artistes africains qui se sont emparés les premiers de ce que la chercheuse Armelle Mabon qualifie de mensonge d'État. D'abord Senghor, dès 1944, dans son poème TYAROYE : «Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n'est plus la France ?» Puis Sembène Ousmane dans son magistral Camp de Thiaroye, film interdit pendant 10 ans sur les écrans français, à propos duquel le réalisateur évoquait le chiffre de 380 morts, dix fois plus que les 35 officiels. Alors que des députés français ont déposé une résolution nommée «Sembène Ousmane» pour demander l'ouverture d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur ce qui s'est passé à Thiaroye, l'État sénégalais a tout son rôle à jouer pour éclaircir de nombreuses zones d'ombre, notamment sur le nombre de corps enfouis dans des fosses communes, puisqu'il peut prendre la décision d'ordonner des fouilles à Thiaroye.Chemins d'écritureAvec «Tyaroye», Senghor fut le premier à s'emparer littérairement du massacre des tirailleurs sénégalais À écouter aussiEnquêtes africaines (en 5 épisodes)  – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés« Thiaroye 44, le massacre des tirailleurs africains » est un épisode documentaire de La marche du monde signé Valérie Nivelon, Lina Le Bourgeois et Sophie Janin avec Adrien Landivier. Avec nos remerciements à Maylis Bouffartigue et à toute l'équipe du Festival Histoire(s) de se rencontrer, du Mas d'Azil, dans l'Ariège.Avec par ordre d'apparition :- Armelle Mabon, historienne - Colette Capdevieille, députée- Karfa Sira Diallo, co-fondateur de l'Association Mémoires et partages- François Hollande, député, ancien Président de la République française- Me Hervé Banbanaste, avocat au Barreau de Paris- Me Pinatel, avocat Pinatel, avocat de Biram Senghor dont le père a été massacré à Thiaroye- Martin Mourre, historien- Sidiki Bakaba, comédien dans le film de Sembène Ousmane «Camp de Thiaroye»- Aïcha Euzet, dramaturge, autrice d'un triptyque autour de l'histoire des tirailleurs africains de la fin du XIXème siècle aux indépendances.

Reportage Afrique
Massacre de Thiaroye au Sénégal: le témoignage de Biram Senghor, le dernier descendant connu de victime

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 30, 2024 2:18


Il y a 80 ans, le 1ᵉʳ décembre 1944, au camp militaire de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, 35 tirailleurs sénégalais, selon le bilan officiel, dix fois plus selon les historiens, étaient exécutés. Un massacre commandité par les autorités coloniales françaises contre des soldats tout juste rentrés de France, où ils avaient combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, parce qu'ils réclamaient le paiement de leur solde. Une chape de plomb entretenue par la France a longtemps couvert ces évènements, mais les choses évoluent. De notre correspondant à Dakar,Biram Senghor, aujourd'hui âgé de 86 ans, est le seul descendant vivant connu de victime de ce massacre. Et 80 ans après, un mélange de colère et d'incompréhension l'anime toujours. Aujourd'hui, Biram Senghor est pratiquement aveugle et marche avec une canne. Son père, M'Bap Senghor, était parmi les tirailleurs tués à Thiaroye, juste après son retour au pays.« Cette histoire-là de la France, vraiment, quand on y réfléchit bien, les gens qui ont fait ça sont des ingrats, s'exclame Biram Senghor. Les militaires sont partis aider [la France], ils reviennent, au lieu de leur payer tous leurs droits, le gouverneur a préféré, lui, les massacrer, pour faire asseoir l'autorité française sur les Africains. Et ça, c'est inhumain, c'est lâche. »Une lâcheté qui depuis s'accompagne d'un silence assourdissant. Des autorités coloniales d'abord, puisque si sa mère et son oncle, qu'il accompagne, sont convoqués à deux reprises, en 1948 et 1953, on ne leur dit rien… Puis de la France et du Sénégal.Mais Biram Senghor ne s'est jamais résigné. En 1972, il se refuse à ce que la France « classe »  cette histoire : « J'ai écrit au président de la République, Monsieur le Président Senghor, pour lui demander que la France paye. Mais Senghor ne m'a pas répondu, se rappelle-t-il. J'ai laissé comme ça jusqu'en 1982. J'ai écrit au président François Mitterrand qui m'a répondu en me disant : "Écoutez votre lettre, là, on l'a envoyée au ministère de la Défense", et le ministère de la Défense, effectivement, m'a répondu aussi : "On est en train de faire des recherches." Et depuis lors, il n'a pas donné de suite pour cette lettre. » À lire aussiMassacre de Thiaroye: le témoignage de Biram Senghor, fils d'un des six tirailleurs exécutés en 1944 « La France ne peut pas être une nation qui est au-dessus des autres et qui fait ce qu'elle veut »Il y a parfois des avancées, comme en 2014, avec la remise d'archives sur l'évènement au Sénégal, la mention « morts pour la France » attribuée à six tirailleurs exécutés à Thiaroye, dont M'Bap Senghor, en juillet, ou la reconnaissance pour la première fois d'un « massacre » par Emmanuel Macron jeudi 28 novembre.Mais selon Biram Senghor, l'État français doit aller plus loin : « La France, sait bien qu'elle doit se repentir. Elle a fait du mauvais, elle n'a qu'à demander des excuses aux pays africains. »Présenter des excuses, mais aussi verser des indemnisations : « Je demande au président Macron de me payer la vie de mon père que la France a ôté et de payer les Africains, la dette de sang que la France doit aux Africains, s'indigne l'octogénaire. La France ne peut pas être une nation qui est au-dessus des autres et qui fait ce qu'elle veut. »Biram Senghor a fait le voyage jusqu'à Dakar depuis Diaraho, où il est né, a grandi et vit toujours afin d'assister aux commémorations du 80ᵉ anniversaire du massacre. Pour rendre hommage aux tirailleurs assassinés, mais aussi pour faire comprendre à la France qu'ici, personne n'a oublié ce qu'elle a fait ce 1ᵉʳ décembre 1944.À écouter, notre podcast sur le massacre de Thiaroye1/5 Massacre ou répression ? – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés À lire aussiMassacre de Thiaroye: le comité de commémoration réclame «la vérité et toute la vérité»

The Carl Nelson Show
Doctah B & Garveyite Brother Senghor Baye l The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 172:35


It's time for an enlightening experience as we are thrilled to welcome back Metaphysician and Master Herbalist, Doctah B, to our classroom. He will unveil the secrets of Kinesiology—the scientific study of human movement—revealing how it can transform your health. Plus, Doctah B will discuss why seasonal parasite cleansing and mindful eating during the fall are essential for your well-being. Before our session with Doctah B, Garveyite Brother Senghor Baye will lead a panel discussing vital updates on NIA-ACL activities and the critical fight to preserve a Black cemetery in Bethesda, Maryland. World Toilet Day: How A Squat Toilet Benefits Your Health? Iron-Deficient? Watch Out for These Warning Signs The Big Show starts at 6 am ET, 5 am CT, 3 am PT, and 11 am BST Listen Live on WOL 95.9 FM & 1450 AM, woldcnews.com, the WOL DC NEWS app, WOLB 1010 AM or wolbbaltimore.com. Call 800 450 7876 to participate on The Carl Nelson Show! Tune in every morning to join the conversation and learn more about issues impacting our community. All programs are available for free on your favorite podcast platform. Follow the programs on Twitter & Instagram and watch your Black Ideas come to life!✊

UO Today
Work-in-Progress talk: "De Anima: L. S. Senghor's Force Ontology and Animism"

UO Today

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 70:53


Beata Stawarska, Philosophy and 2024–25 Oregon Humanities Center Faculty Research Fellow My project engages with the untranslated and relatively unknown theoretical writings by L. S. Senghor, the first president of independent Senegal, a poet, and a philosopher. I will translate selected essays and author an article dealing with the topic of vital force in Senghor's philosophy. I will argue that Senghor's ideas are rooted in the traditional West African culture, especially Serer animism, wherein life and death, bodies and spirits, are interdependent rather than mutually opposed. Senghor's philosophy indicates therefore a departure from European efforts to articulate an African ontology of life force.

Les Nuits de France Culture
Tribune de Paris - Les croyances africaines et les mythes antiques (1ère diffusion : 22/02/1949 Chaîne Nationale)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 21:10


durée : 00:21:10 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Paul Peronnet - Avec Marcel Griaule (ethnologue), Léopold Sédar Senghor (professeur de lettres et député), les philosophes : Emile Brehier, Raymond Bayer et Pierre-Maxime Schuhl ; Pierre Ichac (journaliste et ethnologue) - réalisation : Massimo Bellini

Les Nuits de France Culture
Léopold Sédar Senghor : "De la négritude ghetto nous sommes passés à la négritude symbiose"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 60:45


durée : 01:00:45 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Léopold Sédar Senghor est invité en 1974 pour répondre de l'évolution du concept de négritude qu'il a contribué à créer 40 ans auparavant. D'un concept ancré dans les racines négro-africaines, de refuge et de refus, il explique être passé à un concept de dialogue basé sur le métissage. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Léopold Sédar Senghor Poète et écrivain, président de la République du Sénégal de 1960 à 1980

Les Nuits de France Culture
Léopold Sédar Senghor : "La négritude est un message des Noirs à leurs frères des autres races"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 26:15


durée : 00:26:15 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - À la veille du premier Festival Mondial des Arts Nègres en 1966, Léopold Sédar Senghor est interviewé sur son œuvre et son rapport à la négritude. L'occasion de faire le point sur ce concept apparu il y a une trentaine d'années et de parler de son art poétique. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Léopold Sédar Senghor Poète et écrivain, président de la République du Sénégal de 1960 à 1980

Les Nuits de France Culture
Léopold Sédar Senghor : "On ne peut nier longtemps l'art nègre"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 22:30


durée : 00:22:30 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - À Dakar, en 1966, s'ouvre le premier Festival mondial des arts nègres, organisé par l'État sénégalais dirigé par Léopold Sédar Senghor. Cet événement célèbre, pour la première fois en Afrique, la créativité et la diversité dans l'art et la culture du continent en vue d'ériger un nouvel humanisme. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Léopold Sédar Senghor Poète et écrivain, président de la République du Sénégal de 1960 à 1980

Close Readings
Human Conditions: ‘Discourse on Colonialism' by Aimé Césaire

Close Readings

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 13:02


Brent Hayes Edwards talks to Adam about Aimé Césaire's 1950 essay Discourse on Colonialism, a groundbreaking work of 20th-century anti-colonial thought and a precursor to the writings of Césaire's protégé, Frantz Fanon. Césaire was Martinique's most influential poet and one of its most prominent politicians as a deputy in the French National Assembly, and his Discourse is addressed directly at his country's colonisers. Adam and Brent consider Césaire's poetry alongside his political arguments and the particular characteristics of his version of négritude, the far-reaching movement of black consciousness he founded with Léopold Sédar Senghor and Léon Damas.Non-subscribers will only hear an extract from this episode. To listen to the full episode, and all our other Close Readings series, subscribe:Subscribe to Close Readings:Directly in Apple Podcasts: https://apple.co/3pJoFPqIn other podcast apps: lrb.me/closereadingsBrent Hayes Edwards is a scholar of African American and Francophone literature and of jazz studies at Columbia University.Get in touch: podcasts@lrb.co.uk Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

LanguaTalk Slow French: Learn French With Gaëlle | French podcast for A2 & above

In this episode, Gaelle presents the biography of a historical figure: the first President of Senegal, a former colony of France. This man, Leopold Sédar Senghor - often called the President Poet - had some very close bonds with France, and was a true lover of the French language. Check out Langua, a cutting-edge AI platform to help you become fluent in French: https://languatalk.com/french-AI-chat?via=gaelle You can find an interactive transcript for this episode on Langua, and you can see the vocab list here: https://languatalk.com/blog/podcast/french?via=frenchpod Looking to learn French fast with a tutor like Gaëlle? Meet a tutor for a free trial session here: https://languatalk.com/french-tutors-online?via=frenchpod

En sol majeur
Du Togo à la banlieue, un passeur nommé Michel Djiwonou

En sol majeur

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 48:30


Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. Cette citation d'Albert Einstein va comme un gant à l'initiative de Valérie Senghor, commissaire de Refaire le monde, le Festival de la Francophonie qui confie les clés de ce désir - rêver le monde autrement - à des artistes, penseurs, entrepreneurs issus des 5 continents.  Parmi les multiples manifestations de ce festival, RFI s'est installé à la Gaîté lyrique à Paris, où se déroulent jusqu'au 6 octobre 2024 expositions, spectacles, humour, humanitaire et même un ciné débat autour du documentaire Les passeurs, être d'ici et d'ailleurs initié par Michel Djiwonou. Un invité au souffle multiple, auteur du seul en scène Le voyage de mon père… mon départ, mais également directeur d'école d'1m95 d'amour, capable de sauver des âmes adolescentes (il faut voir son doc). Donc ESM de tout cœur avec la Gaîté lyrique, mais dans les studios de RFI à Issy-les-Moulineaux. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la terreur en ligne au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2024 4:19


C'est une enquête à lire dans Jeune Afrique. Une enquête sur ce groupe de partisans de la junte militaire au pouvoir à Ouagadougou, un groupe qui agit par le biais d'internet : « ils se font appeler les "BIR-C", pour "bataillon d'intervention rapide de la communication", nous apprend le site panafricain. Mais quand leurs homologues de l'armée ont pour mission de lutter contre le terrorisme ou d'assurer la sécurité de grands convois logistiques, eux n'ont qu'un seul but : défendre le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé à la tête du Burkina Faso par la force, il y a tout juste deux ans. Très actifs sur les réseaux sociaux, pointe Jeune Afrique, ils menacent, invectivent et mettent à prix la tête de ceux qui osent afficher des positions discordantes. Si les militaires au pouvoir utilisent la force publique pour semer la terreur à Ouagadougou et dans les grandes villes du pays, les BIR-C, eux, sévissent en ligne, assumant sans difficulté être un outil de propagande au service du régime. Et ils ont été particulièrement présents ces dernières semaines. Depuis que le massacre de Barsalogho, perpétré le 24 août, a paru fragiliser le président de la transition, dont la stratégie sécuritaire a, ce jour-là, été brutalement questionnée, les BIR-C sont omniprésents, précise le site panafricain. Dans leur viseur : des journalistes, des opposants, des responsables d'organisations de la société civile et, d'une manière plus générale, toute personne se montrant publiquement un peu trop critique sur la gestion du pays. Tous sont, aux yeux des BIR-C, des "apatrides". Autrement dit, des traîtres ».Jeune Afrique détaille par le menu les différents comptes des BIR-C sur les réseaux sociaux et en pointe un en particulier : il s'agit du compte Facebook d'Ibrahim Maïga, « la figure de proue de cette mouvance, avec 938 000 abonnés. Depuis les États-Unis, où il réside, cet activiste burkinabè, naturalisé américain, coordonne plusieurs pages pro-IB. Réputé proche du président de la transition, il a multiplié les appels à s'en prendre aux familles des "apatrides". » La Tunisie verrouillée avant la présidentielleÀ la Une également, l'élection présidentielle en Tunisie… Quatre jours avant le scrutin de dimanche, un collectif d'intellectuels et de militants appelle, dans une tribune publiée par Le Monde, à la mobilisation pour empêcher le pays de s'enfoncer dans la dictature. « L'enterrement des libertés se déroule sous l'œil impassible ou complice des partenaires européens », déplorent-ils. « En trois ans, poursuivent les signataires, les derniers espoirs de "transition démocratique" ont disparu. Le pays qui, en 2010, avait initié un mouvement de révolution dans tout le monde arabe s'embourbe aujourd'hui dans l'autoritarisme le plus vil, le plus bas, le plus kafkaïen. Pour Kaïs Saïed – un constitutionnaliste passé apprenti dictateur en 2021 –, aucun espace de contestation ne doit exister. Et certainement pas à l'approche de l'élection présidentielle ».La Francophonie : un monde « hétéroclite »Enfin, le Sommet de la Francophonie qui a lieu demain à Villers-Cotterêts au nord de Paris. Une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus, dont une quinzaine en provenance d'Afrique. Dans Le Point Afrique, l'écrivain guinéen Tierno Monénembo reconnait certes que « la Francophonie est un monde divers pour ne pas dire hétéroclite : la carte et le territoire ne s'y recouvrent pas toujours et les postures idéologiques ne traduisent pas forcément les réalités linguistiques ».Mais, rappelle-t-il, « la francophonie est née en Afrique. Ce sont des Africains (Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori) qui ont eu l'idée de regrouper tous les pays, parlant partiellement ou entièrement la langue française, autour d'un projet ». Et « plus de soixante ans après les indépendances, l'Afrique compte dix fois plus de francophones qu'au temps colonial ».Et Tierno Monénembo de s'interroger : « qui est le francophone, au juste : Sekou Touré qui prônait ardemment la promotion des langues africaines mais qui ne s'exprimait qu'en français ? Ou bien Léopold Sédar Senghor, son adversaire de toujours, dont il disait avec férocité : "c'est un pingouin : le dos est noir mais le ventre est blanc" ; Senghor, ce "nègre assimilé", cet agrégé de grammaire, cet amoureux de Ronsard et de Verlaine, ce futur académicien, qui faisait tous ses discours de consommation intérieure en sérère, en peul ou en wolof, les trois principales langues du Sénégal qu'il maîtrisait parfaitement ? Alors qui est le francophone ? Peut-être bien tous les deux ! »

Invité Afrique
Pour l'étudiante congolaise Triphène Tamba, «la francophonie est au cœur du développement durable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 9:53


Le XIXe sommet de la Francophonie, c'est vendredi à Villers-Cotterêts, près de Paris. Grosse affluence en perspective : une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement y sont attendus. Mais la francophonie, ce n'est pas qu'un rendez-vous biennal entre les grands de ce monde. C'est aussi un espace de rencontres entre jeunes talents. Grâce à la plateforme France Volontaires, la jeune Congolaise Triphène Tamba a fait neuf mois d'études en France il y a trois ans. En ligne de Brazzaville, où elle est étudiante en économie du développement durable, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La francophonie, ça représente quoi pour vous ?Triphène Tamba : Pour moi, la francophonie, c'est d'abord des femmes et des hommes qui partagent une langue commune : le français. Une langue mondiale qui n'est peut-être pas parlée plus que l'anglais, mais qui favorise la diversité culturelle.Alors, grâce à l'Université Senghor d'Alexandrie, vous avez été l'une des 30 volontaires de l'OIF qui ont participé l'an dernier aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Est-ce que cette mission a été utile ?Très utile en fait. Par exemple sur l'égalité femmes-hommes, aujourd'hui, on parle de la question de genre, parfois, il y a des hommes qui infériorisent les femmes, mais il y a un dialogue qui peut se faire entre les femmes et les hommes pour essayer de trouver un terrain d'entente. Aussi, ça m'a permis de développer des compétences dans le leadership, le travail en équipe, l'autonomie, la capacité de gérer le stress surtout, parce que je suis une personne qui stresse parfois, mais ça, ça a été vraiment cadré grâce à nos différentes formations. Donc pour moi, vraiment, à la francophonie et à l'université Senghor, ils ont joué un grand rôle dans mon développement professionnel.Alors, il y a trois ans, dans le cadre de la saison Africa 2020, vous avez étudié pendant neuf mois à l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne, en France, à l'invitation de la plateforme France Volontaires et de l'Institut Français. Et je crois comprendre que vous avez appris beaucoup de choses pendant ces neuf mois, bien au-delà de l'art et du design ?Exactement. C'était super bien. En fait, j'ai été affecté à la Cité du Design. Moi, en tant que médiatrice culturelle, le but était d'essayer d'orienter le public, partager ma culture en fait avec les Français, faire tomber les clichés qui existent entre les Français et les Africains, donc ce que les Français pensent de l'Afrique et ce que les Africains pensent de la France.À Brazzaville, vous étudiez l'économie du développement durable à l'université Marien Ngouabi. Qu'est-ce que la Francophonie vous apporte dans cet apprentissage ?Alors, par exemple, aujourd'hui, on a un projet avec l'AFD (Agence Française de Développement) sur la question de l'eau. L'eau est indispensable à notre santé. Dans les objectifs du développement durable, il y a l'eau propre, l'assainissement et tout et tout. Et moi, en tant qu'étudiante en économie du développement, je participe à ce projet en tant que chargée de communication. Pour moi, la francophonie est au cœur du développement durable.La lutte pour protéger la forêt est un grand enjeu dans votre pays, le Congo. Est-ce que la francophonie est l'un de vos outils dans cette bataille pour l'environnement ?Oui, je l'affirme, parce que je veux prendre l'exemple de la CIAR. La CIAR, c'est la Conférence Internationale sur la Forestation et le Reboisement, qui a été organisée du 2 au 5 juillet 2024, ici à Brazzaville, où on a retrouvé des jeunes venus de partout et des experts de partout aussi. Donc, il y avait ceux du Gabon et il y avait d'autres qui s'exprimaient en anglais. Mais la langue qui dominait, c'était la langue française. Et on voit que la francophonie, c'est faire en sorte que les hommes et les femmes qui partagent la même langue, la langue française, soient regroupés. On a parlé sur les questions de la protection de la forêt. On a même insisté pour que chaque jeune puisse planter au moins un arbre. Et moi, je me dis que la francophonie a son rôle.Alors, vous vous êtes posé la question « qu'est-ce que les Africains pensent de la France ? ». Pour un certain nombre de jeunes Africains, la francophonie, c'est suspect parce que c'est à leurs yeux un instrument de la France, l'ancienne puissance coloniale. Qu'est-ce que vous en pensez ?Pour moi, c'est la francophonie. On ne peut pas essayer de noircir son image. Donc, nous, en tant que jeunes, si on voit que la francophonie n'est pas bonne, moi, je pense que c'est faux. Pour moi, tant que ça booste les carrières des jeunes, c'est déjà bien en fait. Il y a des formations que l'OIF organise par exemple sur Internet en lien avec l'Université Senghor et d'autres plateformes. Si on participe à ça, ça nous permet d'avoir des certificats qui vont booster nos carrières, ça nous permet aussi de développer des compétences.Donc pour vous, ce n'est pas un instrument post-colonial ?Non, pour moi, je ne pense pas ça. On va juste prendre le mauvais côté. Pour moi, il faut positiver la chose. On peut dire qu'on ne peut pas former le présent sans le passé. Mais aussi, si dans le passé il y a les côtés sombres, s'il y a le noir, on ne va pas ramener le noir parce qu'on veut qu'il y ait de la lumière. Donc la francophonie actuelle, elle apporte la lumière, elle permet aux jeunes de se réunir. Regardez-nous, on était 30 jeunes.Aux Jeux de la Francophonie à Kinshasa, c'est ça ?Exactement. Trente jeunes venus d'Afrique centrale. Il y avait onze Camerounais, un équato-guinéen. On s'est inséré là, les Gabonais et tout, on a formé un seul homme. On a travaillé, l'union fait la force. Je pense qu'actuellement, on doit positiver les choses, se dire : en tant que jeunes, qu'est-ce qu'on propose ? Parce que je pense que la francophonie encourage aussi des formations, permet aussi à des jeunes d'aller étudier ailleurs par des bourses. Pourquoi pas ? On voit que la francophonie arrive à financer même des femmes qui veulent aller de l'avant, qui ont des entreprises, à les booster aussi, c'est déjà bien en fait.

De vive(s) voix
«Refaire le monde» : un festival culturel avant le Sommet de la francophonie

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 28:59


Émission enregistrée à la Gaîté Lyrique.  Avec Valérie Senghor, secrétaire générale adjointe pour les Affaires culturelles du Sommet de la Francophonie, Dominique Moulon, commissaire de l'exposition « Ce qui nous rassemble : langues, langages et imaginaires » et Laetitia Mampaka, humoriste belgo-congolaise.

De vive(s) voix
«Refaire le monde» : un festival culturel avant le Sommet de la francophonie

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 28:59


Émission enregistrée à la Gaîté Lyrique.  Avec Valérie Senghor, secrétaire générale adjointe pour les Affaires culturelles du Sommet de la Francophonie, Dominique Moulon, commissaire de l'exposition « Ce qui nous rassemble : langues, langages et imaginaires » et Laetitia Mampaka, humoriste belgo-congolaise.

The Carl Nelson Show
Dr. Fox Plus Richard Muhammad, Brother Senghor Baye & Chief Foday Live From Sierra Leone On The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 173:04


Dr. Fox joins us to discuss his groundbreaking work, “Addicted to White: The Oppressed in League with the Oppressor, a Shame-Based Alliance,” where he explores the five core white values that many Black individuals inadvertently embrace, leading to an implicit acceptance of white domination. Before Dr. Fox's session, we will have a stimulating political conversation with Nation of Islam Journalist Richard Muhammad and the insightful Garveyite, Brother Senghor Baye, and Chief Foday live from Sierra Leone.  Sierra Leone: Entertainment, Food, Languages, Places To Visit + More Countries Located In West Africa Text “DCnews” to 52140 For Local & Exclusive News Sent Directly To You! The Big Show starts at 6 am ET, 5 am CT, 3 am PT, and 11 am BST Listen Live on WOL 95.9 FM & 1450 AM, woldcnews.com, the WOL DC NEWS app, WOLB 1010 AM or wolbbaltimore.com. Call 800 450 7876 to participate on The Carl Nelson Show! Tune in every morning to join the conversation and learn more about issues impacting our community. All programs are available for free on your favorite podcast platform. Follow the programs on Twitter & Instagram and watch your Black Ideas come to life!✊

The Carl Nelson Show
Dr. Julius Garvey, Andrew Young, Senghor Baye + More l The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 172:58


Join us as we celebrate the Honorable Marcus Garvey's Birthday with a thought-provoking lineup. Dr. Julius Garvey, son of Marcus Garvey, will be our classroom. Before Dr. Garvey, former UN Ambassador Andrew Young and religious Leaders will lead an engaging discussion on the intersection of Spirituality and Civic Responsibility. Following this, we'll receive an update on efforts to save a Black cemetery in Bethesda, Maryland. The program will kick off with Garveyite Brother Senghor Baye.  Marcus Garvey & More Honored On Jamaica's Heroes Day Text “DCnews” to 52140 For Local & Exclusive News Sent Directly To You! The Big Show starts at 6 am ET, 5 am CT, 3 am PT, and 11 am BST Listen Live on WOL 95.9 FM & 1450 AM, woldcnews.com, the WOL DC NEWS app, WOLB 1010 AM or wolbbaltimore.com. Call 800 450 7876 to participate on The Carl Nelson Show! Tune in every morning to join the conversation and learn more about issues impacting our community. All programs are available for free on your favorite podcast platform. Follow the programs on Twitter & Instagram and watch your Black Ideas come to life!✊

The Carl Nelson Show
Dr. Chike Akua, Garveyite Brother Senghor Baye & Michael Redmon l The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 174:27


We have a captivating and enlightening session with Educator Dr. Chike Akua. Dr. Akua will be sharing the latest educational techniques for reaching and teaching our children, along with an update on his recent trip to Egypt. Before Dr. Akua's session, Garveyite Brother Senghor Baye will provide a sneak peek of Black August and Mosiah Month. Moreover, financial expert Michael Redmon will also be joining us to discuss why he believes Bitcoin could be a great investment in the current climate. Egypt: Entertainment, Food, Languages, Places To Visit + More Text “DCnews” to 52140 For Local & Exclusive News Sent Directly To You! The Big Show starts at 6 am ET, 5 am CT, 3 am PT, and 11 am BST Listen Live on WOL 95.9 FM & 1450 AM, woldcnews.com, the WOL DC NEWS app, WOLB 1010 AM or wolbbaltimore.com. Call 800 450 7876 to participate on The Carl Nelson Show! Tune in every morning to join the conversation and learn more about issues impacting our community. All programs are available for free on your favorite podcast platform. Follow the programs on Twitter & Instagram and watch your Black Ideas come to life!✊

Les Nuits de France Culture
Pourquoi "l'Art nègre" se trouve-t-il au Musée de l'homme, alors que "l'Art grec" se trouve au Louvre ?

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 22, 2024 53:28


durée : 00:53:28 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2006, Séverine Liatard et Christine Robert s'intéressaient au film d'Alain Resnais et Chris Marker, "Les Statues meurent aussi", dans le cadre d'une série sur les rapports entre l'anthropologie et l'Histoire proposée dans "La Nouvelle fabrique de l'histoire". - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Roland Colin Anthropologue, ancien élève et compagnon de route de Senghor; Marc-Henri Piault; René Vautier Documentariste

Les Nuits de France Culture
Pourquoi "l'Art nègre" se trouve-t-il au Musée de l'homme, alors que "l'Art grec" se trouve au Louvre ?

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 22, 2024 54:59


durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2006, Séverine Liatard et Christine Robert s'intéressaient au film d'Alain Resnais et Chris Marker, "Les Statues meurent aussi", dans le cadre d'une série sur les rapports entre l'anthropologie et l'Histoire proposée dans "La Nouvelle fabrique de l'histoire". - invités : Roland Colin Anthropologue, ancien élève et compagnon de route de Senghor; Marc-Henri Piault; René Vautier Documentariste

La marche du monde
Les sœurs Nardal, phénomène éditorial

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jun 2, 2024 48:30


Elles s'appellent Jane et Paulette Nardal et incarnent la modernité noire dans les années 1920/1930. Petites-filles d'esclaves nées en Martinique, elles font partie des premières étudiantes antillaises venues étudier à La Sorbonne à Paris. Devenues écrivaines, traductrices et journalistes, Jane et Paulette reçoivent dans leur célèbre salon littéraire de Clamart les grands noms du mouvement culturel afro-américain et africain francophone. Vous ne connaissez peut-être pas leur nom et pourtant, Jane et Paulette Nardal sont les autrices d'une œuvre théorique et littéraire importantes, qui préfigure à bien des égards la Négritude de Senghor, Césaire et Damas.De la Revue Noire aux éditions Rot Bo Krik, le professeur Brent Hayes Edwards nous raconte une épopée éditoriale magistrale, à partir de la vie et de l'œuvre des sœurs Nardal, à la lumière de sa réflexion Pratique de la Diaspora, livre fondateur, enfin traduit en français par la maison d'édition Rot-Bo-Krik.Avec Brent Hayes Edwards, professeur au département d'anglais et de littérature comparée à Columbia University et la participation de Léa Mormin-Chauvac, biographe des sœurs Nardal.À lire :- Écrire le monde noir, de Paulette Nardal, Éditions ROT-BO-KRIK- Pratique de la diaspora, de Brent Hayes Edwards, Éditions ROT-BO-KRIK- Page du Professeur Edwards à l'Université de Columbia à New-York- Les sœurs Nardal, à l'avant-garde de la cause noire, de Léa Mormin Chauvac, Éditions Autrement.

The Carl Nelson Show
Malik Shabazz & Senghor Baye | Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later May 15, 2024 159:53


Attorney Malik Shabazz, the Founder of the Black Lawyers for Justice, will be in our classroom. He will be previewing the Reparations Convention that will take place in WDC this weekend. The event will feature Dr. Cornel West and Dr. Melina Abdullah's Presidential Ticket. Before Attorney Malik, Garveyite Brother Senghor Baye will lead a panel discussion on One Africa 2024 and Beyond. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Revue de presse Afrique
À la Une: presse et pouvoir en Afrique de l'Ouest…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 9, 2024 4:07


Avec cette question posée par Jeune Afrique : « au Sénégal, les médias d'État couperont-ils le cordon avec le pouvoir ? Revendiquant la rupture, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sauront-ils mettre un terme à la tutelle parfois caricaturale du pouvoir politique sur les médias publics ? »Il faut dire qu'en la matière, le passif est lourd… Jeune Afrique donne plusieurs exemples, dont ce fameux soir du lundi 25 mars, lendemain de présidentielle. Tout le monde sait, au vu des tendances nationales, que Bassirou Diomaye Faye est largement vainqueur.Et pourtant, pointe le site panafricain, au journal télévisé de 20 heures de la RTS, la Radio Télévision sénégalaise, « l'information n'est pas jugée prioritaire. Certes, dès le lancement du JT, qui ne dure que 20 secondes, le présentateur annonce que “le président Macky Sall et Amadou Ba félicitent Bassirou Diomaye Faye“, tout en indiquant qu'un portrait du nouveau président suivra peu après. Mais la RTS choisit de consacrer son sujet d'ouverture à l'agenda du président sortant. (…) Il faudra attendre la treizième minute de ce JT pour découvrir enfin le portrait du cinquième président de la République sénégalaise. » Qui plus est, « le vaincu, Amadou Ba, aura droit dans la foulée à un sujet deux fois plus long que son adversaire victorieux (quatre minutes). »Commentaire de JA : « digne de l'Union soviétique des années Brejnev, le journal télévisé de la RTS, ce 25 mars 2024, semble comme ressorti de la naphtaline sans avoir évolué d'un iota depuis le règne de Léopold Sédar Senghor, dans un Sénégal où, pourtant, médias privés et sites internet pullulent de longue date. »Pape Alé Niang va-t-il changer la donne ?« Pour l'heure, les nouvelles autorités n'ont pas encore dévoilé de réformes majeures concernant les médias publics, relève Jeune Afrique. Une nomination symbolique a toutefois marqué les esprits. Le journaliste Pape Alé Niang a en effet été promu directeur général de la RTS. Jusque-là responsable éditorial et principal artisan du site d'information Dakar Matin, ce journaliste engagé, vieux routier de la presse indépendante au Sénégal, s'est distingué au cours des dernières années par ses prises de position critiques à l'égard de la gouvernance de Macky Sall. »Alors Pape Alé Niang saura-t-il préserver une certaine liberté de ton ? Saura-t-il se démarquer du pouvoir ? Et de leur côté, les responsables politiques interviendront-ils dans le traitement de l'information ?On verra bien… En tout cas, conclut Jeune Afrique, « adeptes de la “rupture“ avec le système qu'ils ont combattu au temps où ils étaient le fer de lance de l'opposition, les “Patriotes“ devront montrer au plus vite qu'ils ne se sont pas contentés de substituer un nouveau carré de laudateurs à un autre au sommet des médias d'État. »Sahel : le trou noir informationnel…Toujours dans la sous-région, il est devenu difficile, voire impossible, pour les journalistes de travailler normalement dans les pays sahéliens sous la coupe des militaires…Début avril, l'association Reporters sans frontières, publiait une enquête édifiante à ce sujet. « 40 pages qui mettent à nu les risques, menaces, intimidations et embastillements, bref, tous les dangers qui sont le lot quotidien des femmes et hommes de médias au Sahel. »Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, alors que la presse burkinabé est concernée, à l'instar de la presse malienne, nigérienne et guinéenne… « La liberté de la presse est devenue chancelante, et hypothèque même l'existence des médias au Sahel. » Avec « des tentatives de caporalisation, de bâillonnement, voire d'extinction de tous les médias qui refusent la pensée unique, ou certains discours lénifiants. »Le rôle essentiel d'une presse librePlus récemment, vendredi dernier, on célébrait la trentième Journée mondiale de la liberté de la presse.Et voici ce qu'écrivait le quotidien Le Pays, toujours à Ouaga : « sous nos tropiques, (…) la sérénité est loin d'être le credo des hommes de médias qui se veulent pourtant la mauvaise conscience des dirigeants dans un esprit de construction de l'Etat de droit. C'est pourquoi la célébration de cette journée sonne comme un appel aux dirigeants, à respecter et à renforcer leur engagement en faveur de la liberté de la presse. Car, la presse n'est pas l'ennemi des pouvoirs publics. Bien au contraire ! Elle a un rôle essentiel à jouer dans l'édification de la Nation à travers la promotion d'une gouvernance vertueuse. »

Journal de l'Afrique
Le Sénégal envisage d'acquérir la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 11:30


Les livres ayant appartenu au président et poète Leopold Sédar Senghor vont peut être rentrer au Sénégal. Une vente aux enchères d'ouvrages dédicacés, qui devaient se tenir à Caen, en Normandie, a été suspendue à la demande du gouvernement sénégalais. Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye souhaite que le Sénégal récupère son patrimoine culturel.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Quelle réaction d'Israël après les frappes iraniennes sur son territoire ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur l'économie de guerre, sur le match de Ligue des champions PSG / Barcelone et sur une vente aux enchères de livres ayant appartenu à Léopold Sédar Senghor. France : vers une économie de guerre ?  Le président français, Emmanuel Macron a visité une usine de poudre pour illustrer le passage du pays à une économie de guerre. Quelles mesures vont découler de cette économie de guerre ? Quelles pourraient être les répercussions de cette politique alors que la France est en déficit ?  Avec Nicolas Feldmann, journaliste au service économie de RFI.Football : quelles sont les chances de Paris face à Barcelone ?  En match retour des quarts de finale de la Ligue des champions, le Paris-Saint-Germain va affronter le FC Barcelone après leur défaite 3-2 à domicile. Quelle stratégie le club pourrait-il adopter pour se qualifier ? Kylian Mbappé pourrait-il faire la différence alors qu'il a été invisible lors du match aller ? Avec Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI.Israël : Téhéran pourrait-il continuer ses attaques ? L'Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 300 missiles contre Israël en réponse à l'attaque de son consulat en Syrie. L'Iran prévoit-elle de continuer ses frappes ? Un embrassement de la région est-il à craindre ?   Avec Héloïse Fayet, Chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), spécialiste de l'Iran Sénégal : les livres de Senghor bientôt à Dakar ? En France, une vente aux enchères de près de 400 ouvrages ayant appartenu à Léopold Sédar Senghor devait avoir lieu. Elle a été suspendue pour permettre à l'Etat sénégalais de les acquérir. Quelle pourrait-être la destination future de ces ouvrages ? Avec Mouhamadou Moustapha Sow,  professeur d'histoire contemporaine à l'Université Cheick Anta Diop, cofondateur du Groupe de recherche international Léopold Sédar Senghor     

The Carl Nelson Show
Chairman Fred Hampton, Ted Poston, Garveyite Senghor Baye & Rev. Dr. Barbara Reynolds l The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Mar 27, 2024 164:41


Chairman Fred Hampton will check in from the Black Panther headquarters in Oakland. Before we hear from the Chairman, The Dean of Black Journalists, Ted Poston will join us and Garveyite Senghor Baye will update us on the fight to exonerate Marcus Garvey. Plus The Rev. Dr. Barbara Reynolds will continue our salute to Women's History Month by sharing her journey.  See More About The 54 Countries of Africa Here Text "DCnews" to 52140 For Local & Exclusive News Sent Directly To You! The Big Show starts on WOLB at 1010 AM, wolbbaltimore.com, WOL 95.9 FM & 1450 AM & woldcnews.com at 6 am ET., 5 am CT., 3 am PT., and 11 am BST. Call-In # 800 450 7876 to participate, & listen liveSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Idées
François-Xavier Freland : «À l'école de l'universel: Germaine Le Goff (1891-1986), une éducatrice en Afrique»

Idées

Play Episode Listen Later Mar 10, 2024 48:30


Pierre-Édouard Deldique reçoit, dans Idées, François-Xavier Freland, écrivain, auteur de « À l'école de l'universel : Germaine Le Goff (1891-1986), une éducatrice en Afrique », aux éditions Intervalles. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1923, Germaine Le Goff, institutrice, « missionnaire » laïque et républicaine, quitte sa Bretagne natale pour enseigner en Afrique occidentale française. Tandis que le statut des femmes évolue peu à peu en Occident, elle croit à l'importance d'éduquer les jeunes Africaines, élevées jusque-là dans la tradition et la religion.En 1938, Germaine Le Goff fonde et dirige au Sénégal la première école d'institutrices de toute l'Afrique. Ses élèves arrivent des quatre coins du continent.De cet échange, est née une nouvelle génération de femmes africaines modernes et décomplexées, dignes et conquérantes. Des femmes qui partagent la même foi pour ce que Léopold Sédar Senghor a appelé « la culture de l'Universel ». Une élite féminine capable de jouer un rôle décisif dans l'avenir du continent. À l'école de l'universel, documentaire de 52' réalisé par François-Xavier Freland produit par Au tableau prod, en coproduction avec TEBEO et TV5 Monde / CNC.Musique originale du documentaire : Benjamin Jarry.Animation du documentaire : Salma Khalil.Image : Denis Sneguirev, Nourou Sarr, Fx Freland.À l'école de l'universel, biographie de Germaine Le Goff, aux éditions Intervalles, 2024.

Franck Ferrand raconte...
Léopold Sédar Senghor

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Feb 19, 2024 25:13


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The Carl Nelson Show
Sadiki Bakari & Senghor Baye l The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Jan 30, 2024 171:43


Futuristic Researcher Sadiki Bakari returns to our classroom to update us on the latest AI Artificial Intelligence developments. He will also explain the relationship between Transhumanism and Spirituality. Before Garveyite, Brother Senghor Baye leads a panel discussion on the importance of Health Education in our community and update us on the fight to save a Black cemetery in Bethesda, Maryland. Text "DCnews" to 52140 For Local & Exclusive News Sent Directly To You! The Big Show starts on WOLB at 1010 AM, wolbbaltimore.com, WOL 95.9 FM & 1450 AM & woldcnews.com at 6 am ET., 5 am CT., 3 am PT., and 11 am BST. Call-In # 800 450 7876 to participate, & listen liveSee omnystudio.com/listener for privacy information.