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durée : 00:26:05 - Bienvenue chez vous, l'invité - Vous vous mobilisez ? Pourquoi oui, pourquoi non ? Quels sont vos problèmes sur le terrain ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Quel objet avez-vous le plus utilisé pendant les vacances ?
Épisode 1354 : L'été 2025 n'a pas échappé à son lot de trends estivales. Certaines ont fait sensation sur TikTok, Pinterest ou Instagram. Entre micro-tendances ultra visuelles, envies de ralentir et réappropriations fashion inattendues, cet été a été une mosaïque d'esthétiques éphémères, drôles, préoccupantes ou inspirantes.Des trends très virales, d'autres plus anecdotiques, certaines complètement délirantes.Allez, on rembobine les trois derniers mois. . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avez-vous déjà ressenti cette petite boule de stress au ventre qui vous empêche de vous détendre ?
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:55 - Avez-vous goûté "Mes petits Précieux", les biscuits artisanaux fabriqués à Assat ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui dans le boost : Mike Beaudoin aurait une photo de lui qui circulerait un peu bizarre! Quessé tu fais? Remi Rock Defttones
Ce matin, on demande aux auditeurs pourquoi ils estiment avoir la meilleure sœur ou le meilleur frère du monde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous le savez peut-être, le burnout est un de mes sujets de prédilection. Plus de 10 % d'entre vous êtes susceptibles de faire un burnout. Heureusement, ce n'est pas une fatalité! Le burnout ne s'attrape pas comme un virus, on peut agir contre lui.
Le manque d'ancrage : pourquoi et comment retrouver sa stabilitéAvez-vous parfois l'impression de flotter, de manquer de consistance, comme si vous n'étiez pas totalement présent dans votre vie ? Ce sentiment de déconnexion traduit souvent un manque d'ancrage énergétique, c'est-à-dire une rupture du lien entre le corps, l'esprit et la Terre.Quand on vit trop dans le mental, dans la peur ou dans un trop-plein émotionnel, l'énergie se disperse vers le haut du corps. Résultat : on perd cette stabilité naturelle qui nous maintient centrés et connectés au présent.Les signes d'un manque d'ancrageLes manifestations sont variées mais reviennent souvent :Difficultés de concentration ou projets laissés inachevés.Sensation d'être « dans les nuages », coupé de son corps.Émotions amplifiées, irritabilité, fatigue chronique.Besoin excessif de contrôle pour se rassurer.Ces signaux traduisent une énergie instable qui peine à se poser.Comment se ré-ancrer au quotidien ?Heureusement, l'ancrage peut se travailler par de petits rituels simples : Marcher consciemment : pieds nus sur la terre, en respirant profondément et en portant attention à chaque pas. Visualiser ses racines : imaginer des racines partant des pieds et plongeant dans le sol. Adapter son alimentation : privilégier des plats chauds, nourrissants, et des légumes racines pour ramener l'énergie dans le corps. Bouger en douceur : yoga, danse intuitive ou respiration consciente favorisent la descente énergétique vers le centre.Le manque d'ancrage n'est pas une fatalité. En cultivant régulièrement ces pratiques, on retrouve progressivement une présence plus stable, une énergie recentrée et une plus grande sérénité intérieure.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur - Pierre Gattaz, ancien président du Medef (2013-2018), PDG de l'entreprise Radiall, co-auteur de Gagnez plus, c'est maintenant ! Votre travail mérite d'être bien payé (éd. Fayard, paru le 27/08/2025) Chroniqueur : - Antonin André, rédacteur-en-chef du service politique du JDD - Louis Hausalter, journaliste au service politique du Figaro - Jules Torres, journaliste au service politique du JDD - Arnaud Benedetti, rédacteur-en-chef de la Revue politique et parlementaire, éditorialiste et fondateur du comité de soutien de Boualem Sansal Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux hommes ont été arrêtés en possession de 10 millions d'euros de bijoux volés, une rolex, un collier des boucles d'oreilles qu'il avaient cachés dans leur sous-vêtements
Avec : Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Et Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Deux hommes ont été arrêtés en possession de 10 millions d'euros de bijoux volés, une rolex, un collier des boucles d'oreilles qu'il avaient cachés dans leur sous-vêtements
Avez-vous l’impression que les droits des femmes ont reculé au Québec ? L’insécurité dans les rues, dans le métro, la recrudescence du GHB dans les bars, les femmes qui se font piquer dans les festivals, la question de la transidentité dans le sport, le voile omniprésent, dans la rue, dans les publicités comme à la ville de Montréal. Si on se compare aux années 90, qu’est-ce qui a évolué et qu’est-ce qui a reculé ? Entrevue avec Christiane Pelchat, co-présidente du Comité sur le rapport d'experts sur l’application de la laïcité au Québec. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Avez-vous déjà eu des problèmes avec SAAQclic? Est-ce que vous vous attendez à quelque chose de François Legault lors de son témoignage à la commission Gallant ? Tribune téléphonique. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
On continue dans We Have To Go Back à redécouvrir Lost avec ce nouvel épisode, la saison 1 consacrée à notre docteur préféré cette fois sans sa chemise : Jack. We Have To Go Back : All The Best Cowboys Have Daddy Issues Jack culpabilise, il n'a pas cru Claire et maintenant celle-ci a été enlevé avec Charlie. Qui est Ethan ? est-il un monstre ? Notre docteur se lance dans une course poursuite contre le temps pour retrouver les disparus. Il est accompagné de Kate, Locke et notre héros le courageux Boone. Vont-ils gagner cette partie d'où est Charlie ? Quel nouveau mystère vont-ils découvrir ? Relation ToxiqueL'épisode nous permet d'entrer un peu plus dans la psyché de Jack. Pourquoi tient-il tant à vouloir sauver tout le monde ? Le problème ne viendrait-il pas de sa relation avec son père ? Christian passe son temps à manipuler son fils et jouer avec ses émotions. Une relation bien toxique au service d'un homme alcoolique refusant de voir son problème au point de mettre en danger les autres. Jack doit-il écouter sa raison et ses principes ou bien rester dans l'ombre de son père ? Moment culteCet épisode brille par son ambiance horrifique, mais surtout Grace à ses moments cultes. Que ce soit la confrontation avec Ethan ou bien encore la découverte de Charlie, le spectateur n'oublie pas ses images. L'autre point fort est la découverte de la trappe. Celle-ci va relancer la course aux théories et l'angoisse. Avez-vous été marqués par All The Best Cowboys Have Daddy Issues ? Merci Xp pour le montage Écouter et suivre Geek en série sur : https://linktr.ee/geekenserie Retrouver Sophie : https://linktr.ee/sophiahautrice? Retrouver Riley: Pourquoi Buffy c'est génial : https://pourquoibuffycestgenial.wordpress.com/ JDR Academy: https://jdracademy.fr/ Retrouvez Faye : https://linktr.ee/fayefanel Découvrir nos autres productions : https://linktr.ee/jamesetfaye Nous soutenir grâce à :Tipeee : https://fr.tipeee.com/james-et-faye Et retrouver toute notre actu sur :Le site internet : http://jamesetfaye.fr/
Hello c'est margo ! J'espère que vous allez bien ? Cette semaine je suis de retour pour vous donner mon avis sur le drama coréen "Dear HongRang". J'espère que l'épisode va vous plaire !
Hello c'est margo ! J'espère que vous allez bien ? Je suis de retour pour vous donner mon avis sur le film Thaï "Flat girl". J'espère que l'épisode va vous plaire !
WTF? Il existe encore lui? Le gars qui nous a ghosté pendant presque un an? Avez-vous fait votre deuil, avez-vous tourné la page? Ou bedon vous vous êtes full ennuyés, ennuyés au point de construire une stèle en arrière de chez-vous en mon honneur pour que je revienne? Comment allez-vous? Moi super bien! J'étais en Corée du Nord pis on m'a pris en flagrant délit d'avoir du fun avec des locaux. Il m'ont mis en prison, mais Kim Jong Un venait en secret la nuit pour apprendre des nouveaux jeux. Il a une ludothèque monstrueuse! Je faisais toujours par exprès pour perdre sinon il se fâchait et menaçait de lancer une bombe atomique quelque part. Sacré Kim. Ah ces dictateurs. Bref j'ai fini par retourner chez-nous, le concierge à réussi à me faire sortir dans un boîte de fusils de contrebande vers la Chine. Le problème c'est que la boîte est restée des mois dans un conteneur à Vancouver avec les boîtes du jeu Luthier. En attendant j'ai joué à Dorfromantik en solo dans mon conteneur. Je suis rendu extrêmement bon. Là je suis de retour chez-nous, mais étrangement je n'ai pas encore reçu Luthier.
Hello c'est margo ! J'espère que vous allez bien ? Je suis de retour pour vous donner mon avis sur le jdrama "Kesenai Watashi ". J'espère que l'épisode va vous plaire !
Un employé d'un bureau de tabac a volé pour 126 000 euros de jeux à gratter
Un employé d'un bureau de tabac a volé pour 126 000 euros de jeux à gratter
Hello c'est margo ! J'espère que vous allez bien ? Pour l'occasion du mois des dramas je suis de retour pour vous donner mon avis sur le drama coréen "Light Shop". J'espère que l'épisode va vous plaire !
On ignore parfois les raisons que nos vies ne semblent pas être simples comme Dieu voudrait pour nous. Avez-vous chercher à connaître les vraies raisons cachées du pourquoi vous vivez ainsi? Jalousie familiale? Condition? Sacrifices? Allez voir le film : The Spiritual sur Youtube
Pas Michèle Boisvert, mais ça ne l'empêche pas d'en parler au micro de Philippe Cantin, à l'émission Le Québec maintenant.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Hello c'est margo ! J'espère que vous allez bien ? Pour l'occasion du mois des dramas je suis de retour pour vous donner mon avis sur le film thaïlandais "Happy old year". J'espère que l'épisode va vous plaire !
Hello c'est margo ! J'espère que vous allez bien ? Pour l'occasion du mois des dramas je suis de retour pour vous donner mon avis sur le drama Chinois "Lost you forever" saison 1. J'espère que l'épisode va vous plaire !
Et si les activistes guinéens Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah étaient toujours en vie ? Plus d'un an après leur enlèvement par des militaires à Conakry - c'était le 9 juillet 2024 - un ancien député guinéen proche du régime du général Mamadi Doumbouya affirme qu'ils se portent bien, mais qu'ils restent gardés au secret. Réaction aujourd'hui d'un autre leader de la société civile guinéenne : Abdoul Sakho, Coordinateur national du Forum des Forces Sociales de Guinée, a été enlevé lui aussi par des militaires, a subi de terribles sévices, mais a eu la chance d'être relâché. Aujourd'hui, il vit en exil et témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 18 février dernier au soir, vous dites avoir été enlevé à votre domicile de Conakry par des hommes en treillis lourdement armés, venus à bord d'une dizaine de véhicules non immatriculés. Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Abdoul Sakho : D'abord, ce n'est pas une question de dire, c'est une question de fait. Effectivement, j'ai été enlevé la nuit du mardi 18 février. Ça a été un moment de cauchemar, un moment de terrorisme, de traumatisme, aussi bien pour moi mais aussi pour ma famille. Ils n'ont pas pu passer par la porte, ils sont passés par le toit et ont menacé ma pauvre maman qui a été jetée d'ailleurs de la cuisine. Ils ont sommé ma fille, qui n'avait pas onze ans d'ailleurs, à se coucher sur le ventre, ma petite sœur également. Ils m'ont giflé, avec six personnes qui sont tombées du plafond, lourdement armées, qui m'ont molesté devant ma famille, m'ont sorti de la maison. Il faut noter qu'ils étaient cagoulés. Et de là, destination inconnue. Et quand vous avez été mis dans ce véhicule, vous avez été transporté jusqu'où ? Ils ont dit dès le départ qu'ils ont « le colis », ils communiquaient avec quelqu'un à distance. Et j'ai été conduit dans trois lieux différents. Je sais que c'est à Conakry, parce que de la maison à là où l'on me conduisait, ça n'était pas aussi loin que ça. Et dans les trois lieux différents, c'était les séances de torture, des séances d'interrogatoire, des séances d'évanouissement, des séances de réanimation. Avez-vous été violemment torturé ? C'est hors de l'imagination. C'est hors de description. De mon corps, tout, tout… Le dos, les mains, torturé avec la technique de l'eau. Quand on m'a attaché les mains au dos, totalement ligoté, on me faisait coucher sur le dos. Je me rappelle de cela à chaque fois, quand je m'étouffe, je m'évanouis. Et en cours de route, quelqu'un a dit « maintenant, c'est fini pour toi ». Et quelqu'un a dit « lui, il ne s'agit pas de le présenter à un juge ou de mettre à une prison. C'est fini pour lui ». Est-ce que vous pensez que des pressions internationales vous ont permis de rester en vie ? Absolument, absolument. Il faut saluer la promptitude des partenaires de façon générale, le courage aussi à ne pas parler avec des mots entre les lignes. Il faut le saluer, notamment celui de l'ambassade des Etats-Unis et tous les partenaires d'ailleurs. Et c'est cette chaîne de solidarité locale et internationale, avec la grâce de Dieu, qui m'a permis aujourd'hui d'avoir la vie sauve. Parce que mon cas est une illustration parfaite de cette conjugaison des efforts. Vous n'êtes pas le seul Guinéen à avoir été kidnappé ces quinze derniers mois à Conakry. Quels sont aujourd'hui vos camarades pour lesquels vous êtes le plus inquiet ? Honnêtement parlant, malgré la douleur dans ma chair, malgré le traumatisme que ma famille a vécu, quand je vois cet exemple sur mon cas, je me demande aujourd'hui… Ceux qui détiennent les camarades, je veux parler de Foniké Menguè, de Mamadou Billo Bah, de Habib Marouane Camara le journaliste, de Sadou Nimaga, un expert minier, je veux parler même d'un parolier, un simple parolier qu'on appelle Djéliman Kouyaté, et d'autres anonymes encore... Je me demande si ceux qui les détiennent, ceux qui nous enlèvent, ceux qui menacent, je me demande si ces gens-là sont des pères de famille. Est-ce que ces gens-là ont des mamans ? Est-ce qu'ils pensent à la douleur que les familles de ceux-ci vivent aujourd'hui ? C'est extraordinaire. Honnêtement parlant, l'illusion du coup d'Etat [du 5 septembre 2021] pour plus de liberté s'est transformée en prison à ciel ouvert pour tous les Guinéens aujourd'hui. C'est pour cela, pour les familles de nos collègues-là, sans parler de tout ce que moi j'ai subi en termes de techniques de tortures, en termes de menaces de mort… C'est pour cela que j'imagine aujourd'hui dans quelles conditions ces collègues sont. C'est pour cela qu'il faut davantage que le monde libre, le monde des libertés conjugue les efforts pour la dignité humaine dans le respect des lois. Alors, il y a quelques jours, un ancien député pro Alpha Condé, Taliby Dabo, qui est aujourd'hui rallié aux militaires du CNRD, a affirmé face caméra que vos camarades Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah étaient toujours vivants, se portaient bien, mais restaient gardés au secret pour des raisons de sécurité nationale. Qu'est-ce que vous pensez de ce témoignage ? D'abord, c'est la bonne nouvelle, déjà. Je trouve cela comme un ouf de soulagement qu'on nous dise qu'ils vivent bien. Mais au-delà de cela, je pense que c'est une piste sérieuse qu'il ne faut pas négliger. Parce que ce n'est pas n'importe qui, c'est quelqu'un qui peut être dans le secret des autorités de la transition. Oui, mais cet ancien député Taliby Dabo, ce n'est pas un militaire du CNRD lui-même... Absolument. Il ne s'agit pas d'un militaire. Mais je me demande s'il peut s'évertuer de dire cela comme ça, sans pour autant avoir des raisons solides, sans pour autant avoir des informations assez soutenues. Donc il soutient ces allégations.
Nesta aula, vamos aprender o vocabulário essencial para consultas médicas e situações em farmácias. Você vai saber como descrever sintomas, pedir medicamentos e entender instruções com clareza e segurança.1. Descrevendo sintomas em uma consultaJ'ai mal à la tête / au ventre / à la gorge. – Estou com dor de cabeça / barriga / garganta. Je tousse / j'ai de la fièvre / j'ai le nez qui coule. – Estou tossindo / com febre / com o nariz escorrendo. Je me sens faible / étourdi(e) / stressé(e). – Me sinto fraco(a) / tonto(a) / estressado(a). J'ai des nausées / des douleurs musculaires. – Tenho enjoo / dores musculares. Depuis quand ? – Desde quando? Depuis deux jours. / Ça a commencé hier. – Há dois dias. / Começou ontem.Exemplo: Bonjour docteur, je me sens très fatigué et j'ai mal au dos depuis deux jours.2. Frases que o médico pode usarOù est-ce que vous avez mal ? – Onde você sente dor? Est-ce que vous avez de la fièvre ? – Você está com febre? Décrivez vos symptômes, s'il vous plaît. – Descreva seus sintomas, por favor. Je vais vous prescrire un médicament. – Vou te receitar um remédio. Prenez ce traitement pendant 5 jours. – Tome esse tratamento por 5 dias.3. Na farmácia – pedir medicamentos e ajudaJe cherche un médicament contre la fièvre. – Estou procurando um remédio para febre. Avez-vous quelque chose contre le mal de tête ? – Você tem algo para dor de cabeça? Est-ce que je dois avoir une ordonnance ? – Preciso de receita médica? C'est pour un enfant / un adulte. – É para uma criança / um adulto. Je suis allergique à la pénicilline. – Sou alérgico(a) à penicilina.Exemple: Bonjour, j'ai besoin d'un sirop contre la toux pour mon fils.4. Compreendendo instruções de usoPrenez un comprimé trois fois par jour. – Tome um comprimido três vezes ao dia. Avant / après les repas. – Antes / depois das refeições. Ne dépassez pas la dose indiquée. – Não exceda a dose indicada. Secouez bien avant emploi. – Agite bem antes de usar. En cas d'effets secondaires, contactez un médecin. – Em caso de efeitos colaterais, entre em contato com um médico.5. Frases para facilitar a comunicaçãoJe ne comprends pas tout, pouvez-vous parler lentement ?Est-ce que vous pouvez écrire le nom du médicament ?Est-ce que c'est remboursé par l'assurance ?Merci pour votre aide.Ir ao médico ou à farmácia pode ser estressante, especialmente em outro idioma. Com esse vocabulário, você poderá se expressar melhor e cuidar da sua saúde com mais autonomia. Bon rétablissement !
Aerospacelab boucle une levée de fonds de près de 100 millions d'euros. De quoi assurer son développement et préserver l'autonomie de cette pépite wallonne du spatial. Ace Good va "tokeniser" un catalogue de films et de séries. Vous ne savez pas ce que ça veut dire? Moi non plus, mais Gilles Quoistiaux va nous l'expliquer. Mégafusion dans le secteur des boissons, Dr Pepper rachète Douwe Egberts et toutes les marques de JDE Peet's. Un café à 16 milliards de dollars. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Selon une étude réalisée par OpinionWay, seulement 48 % des salariés en France se sentent confiants dans leurs compétences professionnelles. La crédibilité au travail est cruciale pour avancer sereinement dans sa carrière, et il est possible de l'améliorer, même si vous avez déjà une bonne confiance en vous.✅ 1. Cohérence dans les actions : Soyez constant dans vos engagements et actions. Ne promettez pas plus que ce que vous pouvez réaliser et tenez vos engagements pour construire une image fiable.
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Vous aimez A la folie pas du tout, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Les Fabuleux destins, le podcast qui vous plonge dans les histoires de vies les plus incroyables. Avez-vous déjà entendu parler de l'affaire Cambridge Analytica ? Ou encore du scandale des pentagones papers ou celui du médiator ? Si ces histoires ne vous disent rien vous serez surpris d'apprendre l'existence de ces véritables complots. Des histoires qui dépassent largement la fiction. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [L'envers du verre], (re)écoutez l'épisode [#16 - Vous avez dit "vin nature" ? Avec Céline Maguet].Le vin nature fait l'objet de nombreux stéréotypes. Le premier stéréotype est celui du goût. Le vin nature ne serait pas un grand vin. Il serait trop fluctuant, trop vivant, parfois même pétillant. Un autre stéréotype est celui de son cahier des charges : il serait trop opaque, voire même inexistant. Ce qui est sure est que le vin nature a la cote. On le trouve aujourd'hui un peu partout. Alors que faut-il exactement entendre par « vin nature » ? Comment s'y retrouver ? Pour en parler, Fanny Giansetto a eu l'honneur d'accueillir Céline Maguet. Céline est journaliste. Elle est aussi la cofondatrice de l'agence Soif qui a pour ambition de faire boire aux festivaliers du bon vin, nature et en vrac, c'est-à-dire à la tireuse.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
durée : 00:26:49 - L'Entretien archéologique - par : Antoine Beauchamp - La découverte d'une nécropole antique, à Orléans, intrigue les archéologues depuis 2022. Le site est unique par son organisation étonnante mais aussi par la présence de 22 plaquettes en plomb gravé. Ces tablettes de malédiction sont des témoins précieux d'une pratique de la magie en Gaule romaine. - réalisation : Olivier Bétard - invités : Julien Courtois Archéologue responsable d'opérations spécialisées de l'époque romaine au sein du service d'archéologie de la ville d'Orléans; Caroline Millereux Archéologue spécialiste de la Proto-histoire au service Archéologie de la Ville d'Orléans et responsable des dernières fouilles du site de la Porte-Madeleine
430 000 étudiants africains partent chaque année étudier à Harvard, Oxford ou la Sorbonne. Mais seulement 3 sur 10 reviennent au pays ! Face à ce constat, le Gabon va supprimer ses bourses vers les États-Unis et le Canada dès 2026. Bonne ou mauvaise décision ? Comment concilier excellence académique et développement local ? Avez-vous bénéficié d'une bourse d'études à l'étranger ? Êtes-vous rentré ? Parents d'étudiants : préféreriez-vous une université d'excellence locale ou une formation à l'étranger ? On attend vos réactions.
(RadioPirate LIVE édition du 13 août 2025 avec Jeff, Gerry et MisterWhite. 0min00 - Jeff fait taire ceux qui pensent que Éric Duhaime n'est plus l'homme de la situation pour être à la tête du Parti Conservateur du Quebec. (Avec Gerry et MisterWhite). 21min37 - La gang à Legault n'a pas encore compris. Ils continuent de dilapider notre argent dans des compagnies bizarres. Jeff et Gerry expliquent. 28min57 - Gerry ouvre sa Boîte aux nouvelles et nous raconte toute sorte d'histoires reliées à une panoplie de sujets, Jeff et MisterWhite commentent. Substack du Boursicoteur ici 36min56 - Avez vous remarquez que les choses se vendent moins bien sur Marketplace? Voici un extrait du podcast ou on se promène à travers plusieurs sujets avec l'incroyable courtier hypothécaire Stéphane Bruyère. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Neuvième épisode de notre série d'été sur les délices du continent… Avez-vous déjà goûté à l'alloco ? Ce snack est composé de banane plantain coupée en dés ou en rondelles et frite dans l'huile de palme, jaune ou rouge. En zone rurale, l'alloco se mange sur le pouce, tel quel ou avec de l'œuf, pour une somme modique. Mais en zone urbaine, à Abidjan en particulier, les « allocodromes » sont devenus des lieux de restauration assise, prisés des classes aisées. Reportage dans l'un des plus anciens, l'allocodrome de Cocody, une institution de l'alloco, avec notre correspondante Marine Jeannin. De notre correspondante à Abidjan, À l'extérieur, les chaises en plastique n'ont pas changé depuis les années soixante, et dans le marché couvert, où on prépare les fritures et les grillades, les mêmes recettes se transmettent entre les vendeuses de génération en génération. Démonstration avec Ruth, l'une de ces cuisinières : « On épluche la banane, on met dans l'assiette. On prend le couteau, on découpe la banane. Doucement, petit petit, voilà… Et quand tu as fini de découper petit petit, tu allumes la bouteille de gaz… ». On reconnaît un bon alloco à sa couleur, qui témoigne d'une cuisson maîtrisée. Et si la banane est choisie à maturité, il aura à la fois le goût sucré recherché et une bonne texture en bouche. L'alloco est particulièrement prisé des « jeunes chocos », le surnom donné aux jeunes des classes aisées, qui viennent à l'allocodrome après les cours, pour le goûter, explique Tantie Franceline, qui tient l'une de ces échoppes : « La majorité, c'est les étudiants qui viennent avec leurs copines… Ils viennent manger alloco à partir de 16h, souvent… Ce sont les chocos qui viennent manger [alloco]. C'est un peu ça ! ». À lire aussiUn goûter ivoirien, ça vous dit ? Parmi les clients, Emmanuelle Grâce Yao N'Guessan, étudiante en finances-comptabilité, venue partager un goûter avec son ami. Et qui cherche à retrouver dans l'alloco le goût de son enfance : « Hum ! On partait à la maison, et j'ai pensé que j'avais une folle envie de manger alloco. Donc, on est venus. Ah ! Alloco, c'est la vie hein. Et ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé de l'alloco. Ma maman vendait alloco même, quand j'étais petite. Moi, j'aime tellement alloco ! C'est très bon, très, très bon. En tout cas, c'est doux. La banane plantain, c'est délicieux ». À l'origine, l'alloco était pourtant une recette de récupération, explique le manager de l'allocodrome de Cocody, Manheni Kouleon, inventée pour valoriser les fruits trop mûrs : « Nos mères, nos grand-mères ont créé ce mets à la base pour ne pas perdre le produit… À partir de ça est né l'alloco. Chaque 16h, le petit goûter, la petite grignote. Alloco 100 francs, alloco 50 francs…Ça, c'était à l'époque. Et aujourd'hui, on voit des allocodromes partout. Avec plusieurs grillades de poulet, de poisson : alloco-poulet braisé, alloco-poulet frit, alloco-poisson frit… L'alloco passe avec tout ce qui est grillade, c'est ce qui est intéressant dans ce mets-là ! ». La banane plantain frite n'est pas propre à la Côte d'Ivoire. Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre en consomment aussi, et en revendiquent la paternité. Mais bien sûr, à Abidjan, on jure que l'alloco ivoirien est le meilleur du continent ! À lire aussiLes délices du continent au Sénégal: beignets et fatayas, les reines de la street food [8/10]
Barres protéinées, électrolytes, gels énergétiques : boissons et autres snacks pour sportifs se multiplient sur les étals des commerces. Et les sportifs d'élite ne sont de loin pas les seuls à en consommer, les amateurs en sont également friands. Des produits, souvent avalés dans l'optique de faire du bien à son corps et d'améliorer ses performances. Mais ces produits tiennent-ils leurs promesses ? Sont-ils réellement un plus pour ceux qui s'entraînent modérément ? Décryptage et explications dans cette émission.
✨ Suis-moi sur Instagram : https://instagram.com/laurita.socaliente/ En amitié, personne ne nous apprend à naviguer. On apprend sur le tas, et parfois, on fait des erreurs. Êtes-vous un bon ami ? Avez-vous de bons amis ? Voici quelques réflexions autour de l'amitié, à partager d'urgence avec votre bff ! - Certains amis ne sont là que dans les bons moments - Certains ne sont présents que dans les mauvais moments (true story) - Le rôle de l'amitié dans les burn out - Choisir l'ami qui nous choisit - Il y a des amitiés de circonstances - L'effort est un reflet direct de l'intérêt - On ne sauve pas quelqu'un qui est accro à ses problèmes - Certains s'alimentent de ta réaction - Because I healed does not mean you can access me again - Ton pote en a marre de t'entendre parler de ce que tu ferais - Les gossip et les amis A tout de suite ;)
De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ? Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes. Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America. Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis. En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ? Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre. Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. » Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba. Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ? Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale. Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde. Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ? Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début. Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ? On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie. Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel. Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres. Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré. Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ? Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville. Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ? C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste. À tout prix ? À tout prix. En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ? Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot. À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé ! Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée. … Et de rester fidèle à ses convictions. Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous… C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour. Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ? Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité. Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier. Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ? Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
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