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Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Rival potentiel du numéro un ou serviteur dévoué ? Au cours de l'Histoire, la place des numéros deux a varié en fonction des contextes et des espaces. Dans le même temps, des stéréotypes se sont développés à leur égard. Mauvais seconds, traîtres, ambitieux assoiffés de pouvoir. En effet, la place de numéro deux peut être choisie ou subie, car tous les hommes de pouvoirs ne peuvent pas devenir le numéro un. La place de numéro un, quel que soit le type d'État est l'objet d'une lutte plus ou moins intense. Ainsi, certaines personnalités politiques restent volontairement secondes, tels Cambacérès dans l'ombre de Napoléon ou bien Waldeck-Rousseau auprès de Gambetta. D'autres, de par les faveurs de leurs princes, atteignent presque un rang égal, tel Richelieu aux côtés de Louis XIII, faisant parfois eux-même de l'ombre au numéro un. Pour mieux comprendre ce qu'il en a réellement été de la place des numéro deux, leur observation historique de l'Antiquité grecque à nos jours se révèle particulièrement intéressante. Elle permet de distinguer des types de postures politiques, ainsi que des évolutions en fonction des périodes et des espaces géographiques concernés. Enfin, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, livre son témoignage sur sa place de numéro deux sous la Ve République. L'invité : Warren Pezé, maître de conférences à Paris Créteil, diplômé de l'ENS, spécialiste de l'histoire sociale à l'époque carolingienne a publié Le Virus de l'erreur. La controverse carolingienne sur la double prédestination : essai d'histoire sociale (Brepols, 2017, 565 p. 94,95 €). Il dirige aux côtés de Pierre-Emmanuel Guigo Être le numéro deux. Une histoire des rapports de pouvoir à la tête de l'État (PUR, 2024, 314 p. 28 €) *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Third time's the charm right? Surely Britain n' the gang will take down bad boi France this time? Some corrections: - We mentioned when talking about Trafalgar that at this point in time Gibraltar was not yet a British possession. That is incorrect, Britain captured it during the War of Spanish Succession. - We also mentioned that the Allied effort to capture Hanover fizzled out. That's not quite accurate - the Coalition did occupy Hanover, but made little progress elsewhere in the north and was forced to withdraw after Austerlitz. - The member of the Consulate who later helped draft the Napoleonic Code was Cambacérès, not Sieyes.
Alors que son sacre se prépare, en 1804, Napoléon cherche des emblèmes pour le nouveau régime. Il a déjà choisi de faire figurer des aigles sur son blason et sur les bâtiments publics. En choisissant cet emblème, le souverain s'inscrit dans la continuité des Empires romain et carolingien, Mais ce symbole ne lui paraît pas suffisant. C'est alors que Cambacérès, l'un des principaux dignitaires de l'Empire, lui conseille d'opter pour l'abeille. Mais pourquoi cet insecte fut-il mis à l'honneur ? Pour le comprendre, il faut remonter au règne de Louis XIV. En effet, en 1653, on découvre la tombe de Childéric Ier, le père de Clovis. Fils présumé de Mérovée, et Roi des Francs saliens, c'est le fondateur de la dynastie mérovingienne. Or, que trouve-t-on dans son tombeau ? Des abeilles ! En or et argent massif, ces insectes ornent en effet son cercueil. Or un tel symbole, c'est précisément ce que recherchait l'Empereur. En effet, ces abeilles le rattachent au fondateur de la première dynastie royale que la France ait connue. Ce qui lui permet d'asseoir sa légitimité. N'oublions pas, en effet, que Napoléon Bonaparte n'était alors qu'un général, que sa famille, de petite noblesse, ne prédestinait guère au trône de France ! Mais L'Empereur ne voulait pas pour autant se placer dans le sillage de la précédente dynastie des Bourbons, que la Révolution avait mise à bas. En effet, Napoléon se voulait, sur de nombreux aspects, le continuateur de la Révolution. Il voulait donc rompre avec tout ce que représentait l'Ancien Régime. C'est pourquoi il ne voulait pas reprendre la fleur de lys comme emblème du Premier Empire. En adoptant l'abeille, Napoléon croyait donc revenir aux origines de la monarchie française. Or, on sait aujourd'hui que les abeilles ornant le tombeau de Childéric Ier n'étaient en fait que des cigales stylisées. Compte tenu de la réputation qu'on a faite à ces insectes, notamment par le biais d'une célèbre fable de La Fontaine, il n'est pas sûr que l'Empereur ait souhaité en faire l'un des symboles de son régime. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que son sacre se prépare, en 1804, Napoléon cherche des emblèmes pour le nouveau régime. Il a déjà choisi de faire figurer des aigles sur son blason et sur les bâtiments publics.En choisissant cet emblème, le souverain s'inscrit dans la continuité des Empires romain et carolingien, Mais ce symbole ne lui paraît pas suffisant. C'est alors que Cambacérès, l'un des principaux dignitaires de l'Empire, lui conseille d'opter pour l'abeille.Mais pourquoi cet insecte fut-il mis à l'honneur ? Pour le comprendre, il faut remonter au règne de Louis XIV. En effet, en 1653, on découvre la tombe de Childéric Ier, le père de Clovis.Fils présumé de Mérovée, et Roi des Francs saliens, c'est le fondateur de la dynastie mérovingienne. Or, que trouve-t-on dans son tombeau ? Des abeilles ! En or et argent massif, ces insectes ornent en effet son cercueil.Or un tel symbole, c'est précisément ce que recherchait l'Empereur. En effet, ces abeilles le rattachent au fondateur de la première dynastie royale que la France ait connue.Ce qui lui permet d'asseoir sa légitimité. N'oublions pas, en effet, que Napoléon Bonaparte n'était alors qu'un général, que sa famille, de petite noblesse, ne prédestinait guère au trône de France !Mais L'Empereur ne voulait pas pour autant se placer dans le sillage de la précédente dynastie des Bourbons, que la Révolution avait mise à bas. En effet, Napoléon se voulait, sur de nombreux aspects, le continuateur de la Révolution. Il voulait donc rompre avec tout ce que représentait l'Ancien Régime.C'est pourquoi il ne voulait pas reprendre la fleur de lys comme emblème du Premier Empire. En adoptant l'abeille, Napoléon croyait donc revenir aux origines de la monarchie française.Or, on sait aujourd'hui que les abeilles ornant le tombeau de Childéric Ier n'étaient en fait que des cigales stylisées. Compte tenu de la réputation qu'on a faite à ces insectes, notamment par le biais d'une célèbre fable de La Fontaine, il n'est pas sûr que l'Empereur ait souhaité en faire l'un des symboles de son régime. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Los Miserables Autor: Víctor Hugo Tercera Parte: Marius Libro primero París estudiado en su átomo Cap X : Ecce París, ecce homo. Por resumirlo más aún, el golfillo de París es hoy en día lo que fue antaño el græculus de Roma, es el pueblo niño que lleva en la frente la arruga del mundo viejo. El golfillo es una gracia que se le concede a una nación y, al tiempo, es una enfermedad. Una enfermedad que hay que curar. ¿Cómo? Con la luz. La luz sanea. La luz enciende. Todas las irradiaciones sociales generosas salen de la ciencia, de las letras, de las artes, de la enseñanza. Haced hombres, haced hombres. Iluminadlos para que os den calor. Antes o después, la espléndida cuestión de la instrucción universal se planteará con la irresistible autoridad de la verdad absoluta; y entonces quienes gobiernen bajo la vigilancia del pensamiento francés tendrán que hacer la siguiente elección: los hijos de Francia o los golfillos de París; llamas en la luz o fuegos fatuos en las tinieblas. El golfillo es la expresión de París y París es la expresión del mundo. Porque París es una totalidad. París es el techo del género humano. Toda esta ciudad prodigiosa es un compendio de las costumbres muertas y de las costumbres vivas. Quien ve París cree ver el envés de toda la historia, con cielo y constelaciones en los intervalos. París tiene un Capitolio, la Casa de la Villa; un Partenón, Notre-Dame; un monte Aventino, el barrio de Saint-Antoine; un Asinario, la Sorbona; un Panteón, el Panthéon; una Vía Sacra, el bulevar de Les Italiens; una Torre de los Vientos, la opinión: y, para sustituir a las Gemonias, tiene el ridículo. Su majo es el faraud, el presumido; su trasteverino es el faubourien, el arrabalero; su hammal es el fort de la halle, el soguero del mercado de abastos; su lazzarone es el pègre, el haragán; su cockney es el gandin, el elegante de barrio. Todo lo que esté en otro lugar está en París. La verdulera de Dumarsais puede dialogar con la vendedora de hierbas de Eurípides; el discóbolo Veiano renace en el funámbulo Forioso; Therapontigonus, el soldado fanfarrón, podría ir del brazo del granadero Valdeboncœur; Damasipo, el coleccionista de antigüedades, se sentiría a gusto entre los prenderos; Vincennes detendría a Sócrates y también el Ágora encarcelaría a Diderot: Grimod de la Reynière inventó el rosbif al sebo como Curtilo inventó el erizo asado; vemos aparecer debajo del globo del arco de L'Étoile el trapecio de Plauto; el tragasables del Pecile a quien conocía Apuleyo es el tragasables del Pont-Neuf; el sobrino de Rameau y Curculio hacen buena pareja; Ergasilo le pediría a D'Aigrefeuille que lo presentase para que lo recibiera Cambacérès; los cuatro currutacos de Roma, Alcesimarco, Fedromo, Diábolo y Argiripo, vienen del desfile de carnaval de La Courtille en la silla de posta de Labatut; Aulo Gelio no le hacía más caso a Congrio que Charles Nodier a Polichinela; Marton no es una tigresa, pero Pardalisca no era un dragón; Pantolabo, el truhán, se burla en el Café Anglais de Nomentano, el vividor; Hermógenes es tenor en Les Champs-Élysées y, junto a él, Trasio, el pordiosero, disfrazado de Bobèche, pasa el platillo; el importuno que te detiene en Les Tuileries agarrándote por el botón del frac te obliga a repetir, dos mil años después de la increpación de Tesprión: «quis properantem me prehendit pallio?». El vino de Suresnes es una parodia del vino de Alba; la copa llena hasta arriba de Désaugiers hace juego con esa otra copa, grande, de Balatrón; del Père-Lachaise brotan cuando llueve de noche los mismos fulgores nocturnos que en las Esquilinas, y la fosa del pobre, comprada por cinco años, equivale al ataúd alquilado del esclavo.
Donald Potard a présidé pendant plus de 20 ans la Maison Jean-Paul Gaultier. Il a contribué au succès des parfums, à la création de la Maison de Haute-Couture, l’alliance avec la Maison Hermès, et au développement d’un réseau de boutiques designées par Philippe Starck. Il a également dirigé la Chambre syndicale du Prêt-à-porter, des couturiers et des créateurs. Il intègre en 2005, le groupe britannique Marchpole pour lequel il assure les fonctions de CEO Europe et de directeur général de la Maison Jean-Charles de Castelbajac. Donald Potard fonde Agent de luxe en 2006 : il bâtit l’agence comme une véritable clé d’accès aux codes du luxe. Plus jeune vénérable de France, En 1999, il fonde et préside les « Enfants de Cambacérès », la première fraternelle inter-obédientielle maçonnique réunissant des francs-maçons et franc-maçonnes LGBTQUI +. Il est aujourd'hui le président d'honneur de cette fraternelle et membre du conseil des fondateurs.
On vous explique l'homophobie en convoquant la grande Hiistoire avec Napoléon et Cambacérès, le père du code civil. Un épisode mêlant culture et divertissement aussi décalé que les précédents. Auteur : Fabrice de Rotrou Production : Podcastzap Musique : Oracle de Peyruis Retrouvez-nous sur Instagram : @motcomptetriple
Mais que pouvait bien manger Jésus, Marie-Antoinette, Napoléon ou Churchill? Dans sa collection "Biographies gourmandes" dirigée par l'historienne Marion Godfroy, les éditions Payot nous ouvrent un univers qui répond à des centaines de questions autour de l'alimentation, des repas et de la nourriture en général. La table est en effet le reflet des civilisations, des usages et des coutumes, d'un art de vivre aussi. Selon les époques, elle est indissociable du religieux comme du politique. La nourriture est par exemple centrale dans la Bible et dans l'histoire de Jésus qui n'a rien du prédicateur austère, même s'il pratique le jeûne dans le désert. Quant à Napoléon, on dit qu'il ne mangeait rien ou quasiment rien... C’est oublier les matelotes à la Kleber, l’aloyau à la Montebello, le saumon à l’impériale, et le potage à la Cambacérès. Napoléon Bonaparte, en fin aristocrate, se devait de construire une « Maison » dans ces troubles années post révolutionnaires. De cette souveraineté neuve, il entendait bien mettre la marque partout et faire de sa table, aussi, un enjeu impérial… Et que dire de l'hédoniste Churchill dont la table surpassait celle de son allié américain ou soviétique! Interrogée par Christophe Dickès, l'historienne Marion Godfroy nous décrit un univers méconnu mais qui éclaire d'un jour nouveau la compréhension de l'histoire des sociétés politiques et religieuses.
Nous sommes maintenant dans le cimetière de la commune où André Malraux a reposé de 1976 à 1996, année de son transfert au Panthéon. Plusieurs autres personnalités y reposent toujours, notamment des membres de la famille de Vilmorin, le Duc et la Duchesse de Cambacérès et deux héros de la Résistance : Honoré d'Estienne d'Orves et son neveu David Régnier. Leurs tombes se trouvent dans la partie basse du cimetière, au bord de l’allée qui longe le mur Sud. L'emplacement où repose la famille Lévêque de Vilmorin est, quant à lui, signalé par une stèle de la fin du XIXe siècle. Les noms de cinq membres de la famille, inscrits dans la pierre, sont séparés les uns des autres par des spécimens végétaux faisant référence à l'œuvre scientifique botanique de cette illustre famille.
Le Lac de Verrières (pièce d'eau de l'ancien parc de Cambacérès) est le dernier témoin tangible du parc du château de Migneaux. Entouré par l'avenue Cambacérès, où aboutissent les allées de Chartres, des Briolettes, du Buisson et de la Garenne, le lac était au centre de la propriété Cambacérès. Réaménagé au début du XXe siècle, dans le style anglais, ce lac avait pour vocation d'être attractif pour des résidents potentiels - embarcadère et restaurant enrichissaient le site. La propriété démembrée en 1903, comme nous venons de le rappeler, donna le signal du développement de la commune par le morcellement successif des grandes propriétés. Implanté dans un espace agrémenté d'arbres, devenus depuis majestueux, le lac présente des îles reliées à la rive par de frêles passerelles qui en font un très agréable lieu de détente. Nous y trouvons de nombreux conifères et quelques arbres remarquables de cette époque : pin laricio de plus 200 ans, Pin noir et Cyprès d’environ 100 ans, Araucaria, Séquoia, Platane centenaire, Saule, Micocoulier, Frênes et Érables. Sur l’une des deux îles, se trouve un vieux Cyprès chauve.
Bordée de platanes, l’allée du parc de Cambacérès que nous suivrons pour nous rendre au lac a pris le nom de son ancien propriétaire en 1903 : Jean-Pierre Hubert, duc de Cambacérès — neveu de l'archichancelier de Napoléon 1er, et lui-même haut dignitaire à la cour de Napoléon III. Il acheta le château de Migneaux en 1831 et y vécut 50 ans, jusqu’à sa mort en 1881. Bienfaiteur de la commune, il est enterré au cimetière de Verrières. Cette avenue est bordée de belles maisons dont certains éléments sont remarquables. À titre d’exemples citons : - Les façades décorées des n°9, 19 20 et 29, - Les marquises des n°3, 11, 12, 15, et 18, - Les portes et portails des n° 3, 15 et 19. Nous traversons en fait les restes du fameux lotissement du Parc, le premier de Verrières. Ce lotissement a été réalisé en 1903 sur les 25 hectares du parc de Migneaux, propriété de descendants des Cambacérès dont le château fut rasé. Il s'agissait d'un lotissement de luxe dont les lots étaient assez vastes. Il fut réalisé par des notables soucieux de préserver les arbres et le lac autour duquel les Parisiens du dimanche se promenaient. Aujourd'hui encore, ce quartier conserve son atmosphère bourgeoise.