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Interrogé par Mademoiselle Jade sur les différents sujets faisant débat en France, François Bayrou semble vouloir faire remonter sa côte de popularité. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que l'obésité touchent près de 20 % des enfants et adolescents en France, le gouvernement travaille à un "plan obésité" pour prendre en charge cette maladie chronique au niveau "éducatif, sanitaire, sportif et médicamenteux", a déclaré le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder. Interrogé sur la possibilité d'élargir la prescription des nouveaux traitements anti-obésité aux médecins généralistes, le ministre a répondu vouloir « avancer sur ce sujet si possible avant l'été », soulignant que « l'obésité est un grand pourvoyeur de maladies cardiovasculaires » qui causent 140 000 morts par an. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 19 mai 2025 avec Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO, auteure de "Justice : la colère qui monte" (éditions de l'Observatoire).Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, un troisième quartier de haute sécurité sera construit d'ici 2028 dans la prison qui doit sortir de terre à l'entrée de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, territoire gangréné par le narcotrafic et où règne une forte surpopulation carcérale. En déplacement en Guyane, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi la création de ce quartier au sein de la prison de 500 places attendue dans la deuxième ville la plus peuplée de la collectivité territoriale ultramarine. "J'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic", a déclaré le ministre au JDD. "Quinze places" seront également "dédiées aux islamistes/radicalisés" condamnés pour terrorisme jihadiste, a confirmé son cabinet à l'AFP.L'annonce de ce projet, en Guyane, a fait réagir les élus, en particulier locaux, en raison du choix du lieu. Interrogée sur BFMTV, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, s'est montrée critique : "Oui il faut des services publics en Guyane mais je ne pense pas que la priorité était ce projet de prison". "La symbolique qui consiste à installer en Guyane une prison pour des non-Guyanais et - les plus dangereux - est extrêmement problématique parce qu'on voit bien la référence historique au bagne de Cayenne", a-t-elle déploré.Béatrice Brugère, magistrate, nous donnera son sentiment sur la création de cette nouvelle rpuson de ahute sécurité. Elle partagera aussi avec nous ses solutions pour lutter contre la surpopulation carcérale.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 mai 2025 : Bétharram : 5h30 sur le grill... Bayrou s'expliqueUne audition longue et sous tension. Pendant plus de cinq heures, François Bayrou, accusé depuis plusieurs semaines d'avoir fermé les yeux sur les violences commises pendant des décennies à Notre-Dame de Bétharram, alors qu'il était à des positions de pouvoir dans la région, s'est expliqué hier devant la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires de l'Assemblée nationale. Interrogé par les rapporteurs Paul Vannier (la France insoumise, LFI) et Violette Spillebout (Renaissance), l'élu béarnais n'a cessé d'écarter toute responsabilité politique, a réfuté avoir menti et être intervenu auprès de la justice et a dénoncé une cabale politique. Une séquence tendue de questions - réponses qui s'est prolongée tard dans la soirée et a souvent viré à l'affrontement.À la sortie, si François Bayrou s'est montré satisfait évoquant pour lui un "moment libérateur", la présidente de la commission a peu apprécié la tonalité du Premier ministre. "Nous avons mené nos travaux aussi sereinement que d'habitude, avec la même méthodologie que l'on utilise depuis plus de deux mois et nous avons auditionné plus de cent personnes", a expliqué la députée socialiste de Seine-Saint-Denis, Fatiha Keloua Hachi. "Je l'ai trouvé confus, parfois même agressif et grossier à notre égard (…) Nous devons relire les procès-verbaux" et "revisionner" les cinq heures trente d'audition", a fait valoir la présidente de la commission, avant de promettre de prendre "les mesures qu'il faudra (…) en temps voulu".Le chef du gouvernement s'en est régulièrement pris au corapporteur LFI, Paul Vannier, l'accusant de "malhonnêteté", de "manipulation" et de faire de cette commission un procès politique. Mais pour l'insoumise Sarah Legrain, il faut inverser les accusations. "François Bayrou a décidé d'en faire une guerre politique, là où tout le monde l'attendait sur la question de ses responsabilités politiques." "Il met en cause la commission. Il met en cause un des rapporteurs. Il accable l'enseignante qui a servi de lanceur d'alerte, prétend que deux militaires haut gradés de la gendarmerie sont des menteurs. Il se victimise et il refuse de voir la réalité. Pour moi, c'est assez accablant, c'est un véritable naufrage", a réagi la socialiste Colette Capdevielle.Plusieurs députés, du centre à l'extrême droite, se sont en revanche indignés de la manière dont François Bayrou a été interrogé sur sa connaissance des faits, évoquant une "indécence totale", un "procès stalinien" ou encore une "exploitation assez indigne". Sur Radio J, le chef des députés Modem, Marc Fesneau, très proche de François Bayrou, s'en est pris à M. Vannier, jugeant "cette façon de traiter les gens assez dégueulasse". "C'est du stalinisme", a-t-il estimé, évoquant "un procès à charge". "Il faut qu'on arrête avec les commissions d'enquête" à l'Assemblée nationale "parce qu'on en fait des objets politiques permanents", où "il ne s'agit pas de combattre, il s'agit d'accuser l'autre".Les travaux de la commission d'enquête sur le contrôle par l'Etat des violences à l'école ont débuté en mars dernier avec l'écoute des victimes, puis l'audition des administrations de l'Etat, des institutions religieuses, de chercheurs. Elles vont se poursuivre avec l'audition des responsables politiques, ministres actuels et passés. Ses conclusions seront rendues à la fin du mois de juin.Que retenir des cinq heures d'audition de François Bayrou ? Quel est le rôle d'une commission d'enquête parlementaire ? Comment fonctionne-t-elle ? Enfin l'affaire Pelicot aurait-elle pu être évitée ? Dans son nouveau livre, "Fétiche45 : les autres vies" de Dominique Pelicot, le grand reporter au magazine Marianne Laurent Valdiguié évoque de nombreux dysfonctionnement. Il en a parlé à nos journalistes.LES EXPERTS :- Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Marion SOLLETTY - Grand reporter - Politico- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs- Jean GARRIGUES - Historien, président de la commission internationale d'histoire des assembléesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Interrogé ce mercredi par une Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dossier des violences physiques et sexuelles dans l'établissement pyrénéen Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre François Bayrou s'est retrouvé confronté à Paul Vannier. Un insoumis qui n'en est pas à sous coup d'essai dans le ciblage des établissements catholiques.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce jeudi, il s'intéresse à la commission d'enquête parlementaire qui a entendu François Bayrou pendant plusieurs heures sur l'affaire Bétharram. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Interrogé ce mercredi par une Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dossier des violences physiques et sexuelles dans l'établissement pyrénéen Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre François Bayrou s'est retrouvé confronté à Paul Vannier. Un insoumis qui n'en est pas à sous coup d'essai dans le ciblage des établissements catholiques.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Interrogé ce mercredi par une Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dossier des violences physiques et sexuelles dans l'établissement pyrénéen Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre François Bayrou s'est retrouvé confronté à Paul Vannier. Un insoumis qui n'en est pas à sous coup d'essai dans le ciblage des établissements catholiques.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
Imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. C'est pourtant ce qui s'est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.L'entreprise TeleMessage, basée en Israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d'applications de messagerie chiffrée, comme Signal, WhatsApp ou Telegram. Objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. Mais cette couche d'archivage a ouvert une brèche inattendue. Les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. Résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d'accès à l'interface de TeleMessage.Interrogé par 404Media, le hacker explique que "ce n'était vraiment pas très difficile". Parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de Washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme Coinbase. TeleMessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de Signal. Pourtant, la fondation Signal, à l'origine de l'application, rappelle qu'elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. Une affaire qui pose une question centrale : jusqu'où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La liberté de la presse demeure l'un des piliers essentiels d'une démocratie saine et transparente. Pourtant, en novembre 2021, sous l'ancien régime, la licence des radios privée avait été réduite à une durée d'un an, une décision qui avait suscité de vives critiques dans les milieux médiatiques et politiques. Interrogé à ce sujet, l'observateur politique Faizal Jeerooburkhan a qualifié cette décision d'injuste. Selon lui, "limiter la durée de la licence compromet non seulement la stabilité des médias indépendants, mais fragilise également le droit du public à une information libre et fiable". Il estime qu'un réexamen de cette mesure serait un signal fort en faveur de la liberté d'expression. "Ce serait une bonne chose si l'Alliance du Changement pouvait revoir cette décision. Cela témoignerait d'un engagement clair envers les principes démocratiques", a-t-il déclaré.
« Gaza, bombardée et affamée par le siège israélien » titre le Monde. « La population impuissante supporte l'insupportable », ajoute le quotidien français, citant un Gazaoui désespéré. « Depuis le 2 mars, c'est-à-dire depuis 2 mois », précise le Monde « aucun camion commercial ou humanitaire n'est entré dans l'enclave palestinienne (…) plus rien n'entre dans le territoire supplicié : ni nourriture, ni médicament, ni carburant ». « Après deux mois de siège total par Israël, Gaza est bord du gouffre », renchérit le Temps. « Les soupes populaires », sur lesquelles comptent de nombreux habitants de Gaza pour s'alimenter, « sont à court de nourriture », explique le quotidien suisse, « alors que 90 % de la population dépend exclusivement de l'aide alimentaire », et que le PAM, le Programme Alimentaire Mondial, « a fait savoir il y a une semaine qu'il avait effectué sa dernière livraison ».Et puis « rode ce sentiment terrible d'abandon », ajoute le Monde. Interrogé par téléphone, un pharmacien se plaint que « le monde ne semble pas dérangé qu'il y ait 50 morts par jour dans les bombardements ». « On ne voit aucune véritable pression pour mettre fin au blocus de Gaza », regrette Ziad, un professeur de français. « Ni des Nations unies, ni des pays occidentaux, ni de voisins comme l'Égypte et la Jordanie ».Option juridiqueÀ la Une également, en ce 3 mai, la Journée Mondiale de la liberté de la presse. Journée choisie par le Washington Post, pour parler « des médias publics américains, prêts à lutter contre l'ordre de Donald Trump visant à couper les fonds de PBS et NPR », autrement dit la télé et la radio publiques, que le président américain accuse d'assurer une couverture médiatique, « biaisée et partisane ». D'où l'ordre de couper les fonds des médias publics. « Une mesure manifestement illégale », estime Paula Kerger, présidente-directrice générale de PBS, qui déclare « étudier toutes les options ». Parmi elles, l'option juridique.Selon des juristes cités par le Washington Post, Donald Trump a peut-être « outrepassé ses pouvoirs » et « violé le premier amendement » (qui garantit notamment la liberté de la presse). Le président américain n'en est pas à son coup d'essai « puisqu'il est déjà empêtré », rappelle le Washington Post, « dans une bataille judiciaire visant à interdire l'accès de la Maison Blanche à l'Associated Press ». Sans oublier que la justice américaine a ordonné à Donald Trump, le rétablissement de Voice of America, la radio-télévision de l'Amérique à l'étranger, dont il a également décidé de couper les fonds.RassembleurEn France, le journal La Croix dresse le portrait du futur pape. Le journal catholique a rencontré 15 cardinaux, qui, nous dit-on, « dévoilent le portrait-robot du futur pape », lequel, estime un cardinal italien, devra d'abord être « un pasteur », « cette semaine l'en a persuadé, la baisse progressive du nombre de catholique ne sera bientôt plus l'affaire de l'Occident seul, dit-il ». « Le Collège des cardinaux », ajoute la Croix « semble aujourd'hui chercher quelqu'un de peu jargonneux, théologiquement solide, mais surtout à même d'aller au contact du terrain ».« Le futur pape », précisent de leur côté certains cardinaux, « ne devrait pas être trop jeune ». « Est-ce que l'on veut vraiment repartir pour un pontificat de 25 ans, comme au temps de Jean-Paul II », interroge l'un d'entre eux. « Il lui faudra la santé physique quand même », insiste un autre. « La tâche est écrasante ». Enfin, d'où viendra le successeur de François ? Le cardinal autrichien Christoph Schönborn estime que « L'Asie et l'Afrique influenceront l'avenir de l'Eglise, ce n'est pas une idée, mais un fait » ajoute-t-il. Les cardinaux souhaitent aussi « un rassembleur », « une figure de compromis », « quelqu'un qui sache écouter tout le monde », « un homme fort, mais doux ». La mission s'annonce difficile. Le conclave pour désigner le successeur de François commencera jeudi prochain. Et il durera jusqu'à ce qu'une fumée blanche annonce l'élection d'un nouveau pape.
« Le Vatican effectuera ce vendredi les derniers préparatifs pour les funérailles du pape François, demain », annonce le Guardian. Le quotidien britannique précise que « 50 chefs d'État et 10 monarques seront présents demain sur la place Saint-Pierre, parmi lesquels le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ». « La zone autour de la Place Saint-Pierre sera placée sous haute sécurité », ajoute le Guardian, avec « des drones, des tireurs d'élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller ». Le Soir, de son côté, parle de « solide défi sécuritaire », alors que plusieurs « centaines de milliers de fidèles et de pèlerins sont attendus demain ». « La capitale italienne », ajoute le quotidien belge, « est déjà en état de siège ». Interrogé le préfet de Rome se veut plutôt rassurant. Il estime toutefois que « la menace la plus grave pourrait être celle de « groupuscule isolé et fasciné par un certain extrémisme religieux » ou encore celle « d'un loup solitaire, dont les agissements échappent par nature, aux services de renseignements ». Enfin, en Suisse, le Temps évoque Rome « ville sainte et blindée » pour les obsèques du pape François et parle d'un « dispositif de sécurité exceptionnel, à la hauteur d'un évènement à la fois religieux, diplomatique et symbolique ».Seuls au mondeC'est la Une de Libération ce vendredi : « À Gaza, les bombes, la terreur, la faim », titre le quotidien français, qui a interrogé des habitants dans le nord de l'enclave palestinienne. Riad Rashwan, 35 ans, raconte que « la nuit, les enfants sursautent au moindre bruit. Ma fille de huit ans ne dort plus vraiment », explique-t-il. « Elle se réveille en pleurant, en me demandant : est-ce qu'on va mourir cette nuit ? » La faim est aussi omniprésente. « On ne fait plus qu'un repas par jour, au lieu de trois auparavant », explique un enseignant.« L'eau est également difficile d'accès, surtout l'eau potable », ajoute Libération. « Faute de gaz, les Palestiniens de Gaza cuisinent le plus souvent au feu de bois, dans des conditions souvent insalubres ». Aseel Joudat, une psychologue de 29 ans, précise que le bois est devenu rare. Alors, dit-elle, « nous brûlons tout ce que nous pouvons trouver. Des chaussures des vêtements usés, des papiers, du plastique… des branches ». Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod estime que « les Palestiniens sont seuls au monde ». Ni les États-Unis, ni l'Europe, ni les dirigeants arabes ne leur viennent en aide. « Personne ne veut d'eux », ajoute Alexandra Schwarzbrod, « et la plupart des palestiniens préfèrent mourir plutôt que de quitter le sol sur lequel ils sont nés ». Attentat au Cachemire IndienEnfin, la presse indienne étudie les conséquences de l'attaque meurtrière survenue cette semaine dans le Cachemire Indien, et qui a coûté la vie à 26 civils. C'est tout d'abord le Times of India qui annonce « que les maisons de deux terroristes impliqués dans l'attaque terroriste de Pahalgam ont été détruites par une explosion ». « Selon des responsables, ce sont des explosifs entreposés dans ces maisons, qui ont explosé », ajoute le journal. Quant aux circonstances de l'attaque, le Times of India cite « des témoins oculaires, selon lesquels six terroristes étrangers, portant des uniformes militaires, ont ciblé leurs victimes en fonction de leur appartenance religieuse ».« Les assaillants » poursuit le Times Of India, « ont forcé leurs victimes à révéler leur identité et à réciter des versets du Coran, avant de les exécuter à bout portant ». De son côté, le Hindustan Times, annonce que « le chef de l'armée indienne, est arrivé ce vendredi à Srinagar, la capitale du Cachemire indien. Le général Dwivedi, doit se rendre sur les lieux de l'attaque et évaluer les mesures de sécurité ». Le Hindustan Times précise par ailleurs que « la Chambre de Commerce et de l'Industrie « appelle à une manifestation ce vendredi à New Delhi, pour protester contre l'attaque terroriste de Pahalgam. Plus de 100 marchés devraient rester fermés aujourd'hui ».
À l'occasion de sa revue de presse vendredi, Paul Arcand s'en prend à la décision de l'Office québécois de la langue française (OQLF) qui a demandé à la Société de transport de Montréal (STM) de remplacer son message «Go Canadiens Go» sur les panneaux électroniques de ses autobus. Interrogés à ce sujet jeudi, la plupart des élus provinciaux ont indiqué qu'il s'agit d'une expression québécoise qui ne menace pas la langue française. «L'affaire est devenue une discussion nationale [...] C'est du niaisage et du gaspillage [...] La langue française est-elle mieux protégée maintenant? [...] Tout le monde utilise le "Go Habs Go", même pas le "Go Canadiens Go". Ça fait 100 ans que l'expression est connue en français comme en anglais, alors c'est quoi le problème?» «Tout le monde convient que c'est ridicule. Encore une fois, on a l'air d'une gang de bozos. [...] Ça devient une distraction alors qu'on devrait être concentré sur la fête et sur la joie liées au fait que les Canadiens soient en séries.» Autres sujets abordés Match numéro 3: Montréal se prépare pour une grande soirée Trump fait tout pour livrer l’Ukraine à la Russie tel que demandé par Poutine Caisse de dépôt et de placement: performance en baisse, bonis en hausse Les sœurs de Gilbert Rozon trouvent que leur frère fait pitié Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
L'archevêque de Malines-Bruxelles, Luc Terlinden, réagit à la mort du pape François et aborde les implications pour l'Église catholique, en Belgique et à l'échelle mondiale. Il revient sur les étapes protocolaires du deuil et du conclave, soulignant la dimension internationale du collège des cardinaux, profondément transformé par le pape défunt. Terlinden évoque une Église en mutation, marquée par une volonté de gouvernance plus partagée, notamment via les conclusions du dernier synode. Il souligne également les différences de priorités entre continents, rendant l'élection du futur pape particulièrement incertaine. Interrogé sur les propos polémiques de François, notamment sur l'avortement, il plaide pour une lecture nuancée et contextualisée. Malgré les crises, il observe un regain d'intérêt spirituel, notamment chez les jeunes et les adultes en quête de sens. La figure du prochain pape devra conjuguer fidélité aux valeurs fondamentales et capacité d'adaptation aux enjeux contemporains. Un équilibre délicat à trouver entre tradition et ouverture. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode spécial – Le balcon du fantôme : apparition à San Luis PotosíMusique sombre en fond, ambiance lourde, légère réverbération dans la voixLe 9 avril 2025, au cœur de la ville de San Luis Potosí, au Mexique, un événement aussi absurde qu'intrigant est venu perturber une manifestation d'enseignants. Alors que la foule scandait des slogans dans les rues, un manifestant filme un balcon du palais du gouverneur… Et là, à l'écran, une silhouette nue, féminine, figée, apparaît un court instant sur le balcon d'un bâtiment supposément vide.Rien d'anodin jusque-là, si ce n'est que ce balcon, selon les autorités, donne sur une salle fermée, inaccessible au public. Et pourtant… l'image circule. La vidéo fait le tour du pays. Et très vite, la question se pose : qui est cette femme nue ?Interrogé, le gouverneur en personne, Ricardo Gallardo Cardona, ne recule pas. Il ne nie pas l'apparition. Au contraire : il affirme, sans détour, qu'il s'agit d'un fantôme. Celui, selon lui, de l'Impératrice Carlota du Mexique, morte en 1927.Source : http://ledauphine.com/insolite/2025/04/17/une-femme-nue-au-balcon-du-palais-le-gouverneur-invoque-le-fantome-de-l-imperatrice-carlotahttps://elpais.com/mexico/2025-04-12/peyote-potosino.htmlPour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Bis repetita. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle le Parlement européen. Le géant chinois des telecoms Huawei est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires pour influencer les décisions de l'Union européenne sur la 5G. À l'époque du Qatargate, l'institution européenne avait pourtant annoncé une série de mesures pour garantir son intégrité et plus de transparence. Mais leur mise en application se heurte à la nouvelle majorité politique en place depuis les élections de juin dernier. De notre correspondante à Strasbourg,En décembre 2022, au moment du scandale du Qatargate, tout le Parlement européen ne parlait plus que de cela et s'en indignait. Mais l'affaire Huawei n'a pas le même retentissement, comme le déplore Daniel Freund, eurodéputé vert allemand : « Il y a des employés qui ont été arrêtés, 23 appartements et bureaux qui ont été perquisitionnés par la justice belge. C'est devenu tellement banal, tellement ordinaire. Pour moi, le lobbying fait partie de la démocratie. En tant que politique, on a besoin de recommandations aussi, des positions des ONG environnementales, des entreprises. Mais il y a une zone grise. On a le droit d'accepter des cadeaux, on peut se faire inviter ».Une zone grise que connaît bien le principal mise en cause dans l'affaire Huawei, Valerio Ottati. Avant de devenir lobbyiste pour le géant chinois, il avait travaillé comme assistant parlementaire auprès d'eurodéputés italiens. Pour éviter les dérives, des mesures fortes avaient pourtant été annoncées dans la foulée des révélations du Qatargate, ce que nous rappelle la médiatrice du Parlement européen Teresa Anjinho. « Par exemple, l'obligation pour les anciens députés d'attendre six mois avant d'aller travailler dans le privé pour éviter qu'ils utilisent leurs liens avec le Parlement. On a aussi acté la création d'un comité d'éthique interinstitutionnel. L'idée étant d'avoir les mêmes règles dans toutes les institutions européennes et de créer une culture commune en matière de transparence et d'intégrité », énumère-t-elle.La création de ce comité d'éthique interinstitutionnel a été actée il y a un an, à l'issue d'un vote du Parlement, mais depuis, plus rien. La faute aux conservateurs du Parti populaire européen (PPE), selon Daniel Freund qui est à l'initiative de ce comité. « Les conservateurs ici au Parlement – le PPE – bloquent tout. C'est le vice-président PPE qui ne convoque pas la première réunion, la même semaine où des employés du groupe PPE se font arrêter par la police pour accusation de corruption, ils essaient de démanteler toute l'architecture anti-corruption du Parlement européen. Franchement, cela me choque », dénonce-t-il.Interrogé sur les raisons de ce blocage, l'eurodéputé allemand conservateur du PPE, Sven Simon, par ailleurs vice-président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, évoque des raisons politiques. « Entre-temps, il y a une élection. Si la nouvelle majorité n'est pas en faveur de ce comité, elle peut faire voter sa suppression. Par ailleurs, nous craignons que ce comité ne respecte pas la séparation des pouvoirs et qu'il soit instrumentalisé pour écarter l'opposition politique », argumente-t-il. Pour la médiatrice du Parlement, c'est un mauvais signal envoyé aux citoyens européens qui sont de plus en plus défiants envers les institutions, de l'Union européenne notamment.À lire aussiLa société Huawei soupçonnée par la justice belge de corruption au Parlement européen
Bis repetita. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle le Parlement européen. Le géant chinois des telecoms Huawei est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires pour influencer les décisions de l'Union européenne sur la 5G. À l'époque du Qatargate, l'institution européenne avait pourtant annoncé une série de mesures pour garantir son intégrité et plus de transparence. Mais leur mise en application se heurte à la nouvelle majorité politique en place depuis les élections de juin dernier. De notre correspondante à Strasbourg,En décembre 2022, au moment du scandale du Qatargate, tout le Parlement européen ne parlait plus que de cela et s'en indignait. Mais l'affaire Huawei n'a pas le même retentissement, comme le déplore Daniel Freund, eurodéputé vert allemand : « Il y a des employés qui ont été arrêtés, 23 appartements et bureaux qui ont été perquisitionnés par la justice belge. C'est devenu tellement banal, tellement ordinaire. Pour moi, le lobbying fait partie de la démocratie. En tant que politique, on a besoin de recommandations aussi, des positions des ONG environnementales, des entreprises. Mais il y a une zone grise. On a le droit d'accepter des cadeaux, on peut se faire inviter ».Une zone grise que connaît bien le principal mise en cause dans l'affaire Huawei, Valerio Ottati. Avant de devenir lobbyiste pour le géant chinois, il avait travaillé comme assistant parlementaire auprès d'eurodéputés italiens. Pour éviter les dérives, des mesures fortes avaient pourtant été annoncées dans la foulée des révélations du Qatargate, ce que nous rappelle la médiatrice du Parlement européen Teresa Anjinho. « Par exemple, l'obligation pour les anciens députés d'attendre six mois avant d'aller travailler dans le privé pour éviter qu'ils utilisent leurs liens avec le Parlement. On a aussi acté la création d'un comité d'éthique interinstitutionnel. L'idée étant d'avoir les mêmes règles dans toutes les institutions européennes et de créer une culture commune en matière de transparence et d'intégrité », énumère-t-elle.La création de ce comité d'éthique interinstitutionnel a été actée il y a un an, à l'issue d'un vote du Parlement, mais depuis, plus rien. La faute aux conservateurs du Parti populaire européen (PPE), selon Daniel Freund qui est à l'initiative de ce comité. « Les conservateurs ici au Parlement – le PPE – bloquent tout. C'est le vice-président PPE qui ne convoque pas la première réunion, la même semaine où des employés du groupe PPE se font arrêter par la police pour accusation de corruption, ils essaient de démanteler toute l'architecture anti-corruption du Parlement européen. Franchement, cela me choque », dénonce-t-il.Interrogé sur les raisons de ce blocage, l'eurodéputé allemand conservateur du PPE, Sven Simon, par ailleurs vice-président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, évoque des raisons politiques. « Entre-temps, il y a une élection. Si la nouvelle majorité n'est pas en faveur de ce comité, elle peut faire voter sa suppression. Par ailleurs, nous craignons que ce comité ne respecte pas la séparation des pouvoirs et qu'il soit instrumentalisé pour écarter l'opposition politique », argumente-t-il. Pour la médiatrice du Parlement, c'est un mauvais signal envoyé aux citoyens européens qui sont de plus en plus défiants envers les institutions, de l'Union européenne notamment.À lire aussiLa société Huawei soupçonnée par la justice belge de corruption au Parlement européen
Le Bordelais Matthieu Gufflet dirige la société de conseil Epsa. Fondée en 2001 et aujourd'hui implantée dans une trentaine de pays, Epsa emploie près de 5000 collaborateurs. L'entrepreneur est également aux commandes de Terres de Natures, un groupe de 700 personnes qui se déploie sur quatre activités : le vin, la gastronomie, l'hôtellerie et agriculture. Le passionné de vin dirige aujourd'hui quatre propriétés : le Château Callac (Graves), le Château Guiraud (Sauternes), le Château des Bachelards (Fleurie) et le Domaine des Aurelles (Languedoc). "C'était fondamental d'avoir de très jolis terroirs". (...) "Il n'y a aucune des 20 cuvées dont je ne suis pas fier"...Interrogé par les journalistes Mathieu Hervé et César Compadre, Matthieu Gufflet partage dans ce podcast sa vision du marché du vin et les perspectives pour le secteur, dans un contexte économique en pleine recomposition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:34:51 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - C'est une Mistinguett bon pied, bon œil, gouaille et sens de la répartie intacts, que l'on retrouve en 1953 dans l'émission "50 ans de music-hall". Interrogée par Serge, "l'historien du cirque", elle raconte, avec force anecdotes, sa vie et sa carrière dans le contexte du music-hall français. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Mistinguett Chanteuse et actrice française
Dans une interview réalisée ce 25 avril à Libreville par RFI et France 24, le général Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo le 30 août 2023 et qui est candidat à la présidentielle du 12 avril, affirme qu'il ne veut pas être porté par un parti ou un clan, mais par le peuple gabonais. Interrogé sur l'exclusion de plusieurs figures de l'opposition à cette élection, il répond que c'est la loi et qu'un général qui a fait le « coup de libération » du 30 août 2023 ne peut pas avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou d'un Jean-Rémy Yama. Suite au renversement d'Ali Bongo, il affirme que le procès de sa femme Sylvia et de son fils Noureddin aura lieu et sera équitable, au terme des deux ans d'enquête maximum que prévoit le Code pénal gabonais. Il ajoute que la justice a la preuve que Sylvia signait des documents officiels à la place d'Ali, car les enquêtes détiennent notamment un cachet. France 24 : Il y a 19 mois, à la tête de la garde présidentielle, vous avez renversé Ali Bongo. Vous avez promis aux Gabonais une nouvelle ère. Vous avez promis de remettre le pouvoir aux civils. Or, vous êtes candidat pour la prochaine élection présidentielle qui est prévue le 12 avril. Pourquoi ce revirement ? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? Brice Oligui Nguema : Ali Bongo Ondimba a été renversé effectivement le 30 août 2023. Et je l'ai dit dans mon discours à la nation lorsque j'ai prêté serment : nous allons organiser des élections libres, transparentes et apaisées en vue de rendre le pouvoir aux civils. Je ne suis pas resté figé dans mes bottes de militaire. Et vous parlez français aussi bien que moi. Cette phrase est différente que de dire : Je ne serai pas candidat. Ce sont deux phrases différentes. J'ai laissé l'ouverture au peuple. Le jour où le peuple a besoin de moi et qu'il m'appelle, je répondrai, comme ce fut le cas aujourd'hui, en respectant les règles de droit. J'ai renoncé à mon statut de militaire. Je concours en tant que civil. Et pour preuve, vous ne m'avez pas appelé général. Vous avez dit Brice Clotaire Oligui Nguema C'est dire que le titre de général a disparu. Je suis un civil, tout comme les autres.RFI : Alors, sur votre premier bilan, Monsieur le Président, puisque voilà 19 mois que vous êtes au pouvoir, il y a des avis partagés. C'est vrai, il y a des choses qui vont mieux : les frais de scolarité sont pris en charge, les pensions de retraite sont à nouveau versées. Mais 40 % des jeunes sont au chômage, la dette atteint 70 % du PIB, les coupures d'électricité se multiplient, notamment ici à Libreville. Est-ce que ces difficultés de la vie quotidienne ne risquent pas de ternir ce bilan ? Les difficultés de la vie quotidienne, nous les avons héritées du système déchu et aujourd'hui, nous faisons des efforts. Le chômage, comme vous l'avez dit, a baissé de 12 % parce que nous avons mis le pays en chantier. Effectivement, la dette, elle est là, elle existe. Ce n'est pas moi qui ai créé cette dette, je l'ai héritée, c'est le passif. Et en tant que chef, il faut assumer le passif des autres. C'est aussi ça la responsabilité d'un chef d'État. Oui, elle est là, mais nous arrivons à nous en sortir. Pour preuve, j'ai payé l'AFD, j'ai payé l'échéance de la Banque mondiale, le FMI, je ne dois pas. J'ai payé la Bad, j'ai payé la Bird, j'ai payé l'Afreximbank. Je vais aux élections et j'ai réglé mes échéances. C'est vrai que la dette est là et que la notation du Gabon a baissé. Mais c'est aussi en partie à cause de vos entreprises qui me payent en retard. Comment voulez-vous que je sois à l'heure dans mes échéances quand mes dividendes et mes impôts, mes revenus sont payés en retard ? Donc cette dégradation de la note, on doit tous se la partager et l'assumer.France 24 : Depuis le 30 août 2023, vous l'avez dit, vous avez refusé le terme de coup d'État, vous dites « coup de libération ». Vous avez aussi opté pour une transition courte. Ça devait être deux ans, ça va même être moins. Les élections vont avoir lieu en avril. C'est quand même très différent de ce qui se passe au Sahel. Je vois que vous souriez. Vous ne souhaitez pas qu'on vous compare aux putschistes du Sahel ? Putschistes, je dis que le mot est un peu trop fort. Ce n'est pas un terme que je vais employer pour mes collègues militaires. Ce n'est pas la peine à chaque fois de jeter la pierre sur les autres. Je vous le dis, ce sont mes frères d'armes. Nous ne sommes pas dans la rupture avec les grandes puissances. Pour preuve, les Français au Gabon, les autres, personne n'a été inquiété.RFI : Alors justement, dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel qui ont connu, eux aussi, un putsch, les militaires français ont été expulsés et la France est maintenant accusée de tous les maux et notamment de néocolonialisme. Est-ce que vous n'êtes pas tenté, vous aussi, Monsieur le Président, de suivre ce chemin qui pourrait plaire peut-être à une partie de votre opinion ? Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne suis aucun chemin et aucun pays au monde ne s'est construit sans alliés, sans pays amis. Je travaille avec tout le monde. Je suivrai le chemin que me guide mon peuple. Je n'ai pas un chemin de rupture avec tout le monde. Non.RFI : Et avec la France ? Avec la France, nous entretenons de bonnes relations. Vous le savez. Vous l'avez vu. Des relations d'État à État. J'ai été invité en France à quatre reprises. Une visite officielle avec le président Macron, un tête-à-tête à l'Élysée, ce sont des relations entre hommes d'État. Et j'ai été invité aux Jeux olympiques. J'ai été invité au Sommet de la Francophonie. J'ai été invité à l'ouverture de Notre-Dame de Paris. Nous avons de très bonnes relations. Et la France est notre partenaire historique.France 24 : Mais en dehors des trois États du Sahel dont on a déjà parlé, si on mentionne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad, partout, les militaires français quittent l'Afrique, sauf ici au Gabon. Pourquoi cette exception gabonaise ? Et est-ce que vous pensez aussi qu'il faut que les militaires français partent à terme ? C'est vous qui le pensez.France 24 : Je vous pose la question. Les Français sont bienvenus ici. Les Russes, peut-être demain, s'ils veulent venir, seront peut-être aussi les bienvenus. Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne chasse personne. Les Chinois sont bienvenus ici. Ils font des affaires ici. Toutes les communautés sont les bienvenues ici. Donc je ne fais pas de distinction. Pour ce qui est de la base française, nous avons mis en place une commission mixte entre la France et le Gabon pour essayer de trouver de meilleurs accords. Et on est parvenu à ce que le camp de Gaulle ne soit plus appelé camp de Gaulle. Nous allons trouver un nom gabonais pour rebaptiser le camp de Gaulle.France 24 : Vous avez une idée ? Peut-être un général. Pourquoi pas Boulingui [le général Nazaire Boulingui, 1918 -1984] ? Ils sont plusieurs. Et nous sommes tombés d'accord sur la réduction des effectifs. Nous allons quitter les 300 effectifs fantassins pour 150 effectifs instructeurs partagés entre la moitié de Français et l'autre moitié de Gabonais. Le camp ne sera plus un poste opérationnel avancé, mais un pôle de formation sous-régional. À l'intérieur, il y aura deux écoles, l'école d'administration et l'école de protection de l'environnement. Je pense que c'est le meilleur équilibre. Il n'y aura plus de blindés, de chars français ici à Libreville, mais il y aura des instructeurs. C'est le meilleur équilibre que nous avons trouvé ensemble. Nous ne sommes pas dans la rupture. Aucun pays au monde ne s'est développé seul.France 24 : Alors, vous avez parlé d'Ali Bongo. Aujourd'hui, il n'est ni poursuivi ni maltraité, visiblement. Son épouse Sylvia, son fils Noureddin, par contre, sont en prison depuis 18 mois, poursuivis pour des malversations financières. Un de leurs avocats affirme qu'ils sont détenus illégalement, et même torturés, il y a une plainte qui a été déposée en France. Un juge enquête sur ces faits parce que, je le rappelle, ils ont aussi la nationalité française. Votre réaction ? Au Gabon, nous sommes un pays respectueux des droits de l'Homme. Si on a réussi à faire un coup d'État sans effusion de sang, ce n'est pas deux individus qui seront torturés dans ce pays. J'en doute fort. La preuve, c'est que vous avez vos responsables à l'ambassade qui leur rendent visite en prison. Posez-leur la question. Il n'y a aucune marque de torture sur leurs corps. Et laissez la justice faire son travail, c'est tout. Il y a le temps de la justice.France 24 : Monsieur le Président, le problème, c'est que le temps s'étire. Ça fait 18 mois qu'ils sont en prison. Alors, est-ce qu'il va y avoir un procès ? Quand y aura-t-il un procès ? Ou est-ce que vous songez, éventuellement, après l'élection, peut-être à les libérer ? Je ne songe à rien faire. Il y a une justice qui fera son travail. Le procès aura lieu et il sera équitable je pense. Selon le code gabonais, pour des crimes, on peut aller jusqu'à deux ans d'enquête et les enquêtes se poursuivent.France 24 : On y est presque donc. Vous le dites.RFI : Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré il y a quelques semaines : « Tout ce dont on accuse mon épouse, les détournements, les nominations à ma place… Tout cela est faux ! »Vous savez, c'est toujours facile pour un voleur de dire : « Je suis innocent ». Il y a des preuves dans le dossier chez le juge d'instruction. Laissez la justice faire son travail.RFI : Est-ce que vous avez des éléments concrets qui prouvent que madame Bongo signait des documents officiels à la place de son mari ? Je l'ai dit. Les juges ont des preuves. Qu'est-ce que vous n'arrivez pas à comprendre ?RFI : Et vous avez des preuves de ce que... Posez la question àAli Bongo Ondimba. Et je le sais pour l'avoir vu. Après son AVC, je m'excuse, son bras, il était paralysé. Et je l'ai vu. Il ne signait aucun document.RFI : Mais cela ne prouve pas que son épouse signait à sa place, Monsieur le Président. Je vous ai dit que la justice a des preuves. Après chaque Conseil des ministres, les parapheurs étaient transférés à son domicile. Donc vous comprenez qui signait à son domicile.France 24 : Son épouse ?C'est vous qui le dites.France 24 : C'est vous qui le suggérez. Non, non, c'est la justice. Et qui le sait ? Parce qu'il y a des preuves, qu'ils ont. C'est un cachet. Et merci.France 24 : Alors beaucoup de caciques de l'ancien régime, on vient de parler des deux personnes poursuivies, peu sont poursuivies d'ailleurs, mais beaucoup se sont ralliés à votre candidature. L'ancien parti au pouvoir, symbole de l'ère Bongo, le PDG, va aussi se rallier à vous. Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que finalement vous ne faites que perpétuer le système qui était en place ? Qu'en somme, vous faites du Bongo sans Bongo ? Je vais aux élections, j'ai mis une plateforme en place, Les Bâtisseurs, tout comme le président Macron l'avait fait, avec La République en Marche. Je n'ai pas de parti politique, je n'ai pas d'association parce que je ne veux pas être tenu par un parti politique ou par une quelconque association. Je veux être élu par le peuple gabonais. Je veux être porté par le peuple gabonais, pas par un groupe ou un clan.RFI : Alors pour cette présidentielle, il y a huit candidats. Mais les règles sont tellement restrictives qu'en dehors de l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, aucun poids lourd ne peut se présenter contre vous. Du coup, on se demande si vous n'avez pas sciemment exclu le professeur Albert Ondo Ossa, qui est le vrai vainqueur d'août 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et le syndicaliste Jean-Rémy Yama, parce qu'ils pouvaient peut-être vous battre, ou au moins vous forcer à un deuxième tour ? Alors, au-delà de 70 ans, on ne peut plus être candidat. C'est le choix des Gabonais. Ce n'est pas mon choix. Je n'exclus personne. Avez-vous vu un général qui a peur de quelqu'un ? Quelqu'un qui fait un coup de libération et qui va avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou de quelqu'un d'autre ? C'est de la manipulation politique. Qu'on respecte pour une fois ce que les Gabonais veulent et ce que la Constitution a demandé ou exigé. Pour le cas de celui que vous avez aussi évoqué, Jean-Rémy Yama, l'inclusivité ne veut pas dire le non-respect des procédures. Ce pays doit changer et il va changer. En France, on ne respecte pas les lois ? Dites-moi.France 24 : On essaye. Les candidats ne respectent pas les lois ? Aux élections présidentielles, ils ne fournissent pas des dossiers ? Et pourquoi voulez-vous que ce soit en Afrique qu'on doive tout le temps accepter ces erreurs que nous voulons changer ?
C dans l'air du 21 mars 2025 - Algérie, retraites... Bayrou dépassé ?"Ce qui s'est passé est très grave". Emmanuel Macron n'avait pas de mots assez fort, mercredi pour dénoncer la peine de 10 ans de prison requise contre l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, pour ses critiques du pouvoir algérien et des islamistes. Dans l'attente du jugement du tribunal de Dar El Beida le 27 mars, la tension est à son comble entre Paris et Alger, après des mois d'escalade diplomatique. Depuis que la France a reconnu la marocanité du Sahara occidental, territoire revendiqué par l'Algérie, les deux pays se rendent coup pour coup. Paris accuse l'Algérie d'avoir manipulé des influenceurs franco-algériens, depuis mis en examen, voire condamnés pour des appels à la violence. Mais Alger refuse de reprendre ses ressortissants, y compris lorsque ceux-ci sont renvoyés par avion après une OQTF. Lundi soir, Alger a refusé une liste d'une soixantaine de ses ressortissants "sortant de prison ou avec des profils dangereux" et frappés d'une OQTF, provoquant l'ire du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "Nous ne voulons pas la guerre avec l'Algérie, c'est l'Algérie qui nous agresse", dénonce celui qui a fait de l'expulsion des étrangers en situation irrégulière son cheval de bataille. Il menace désormais de démissionner.Comme si les tensions extérieures ne suffisaient pas, François Bayrou doit désormais gérer une crise interne. Cent jours après sa nomination à Matignon, le Premier ministre affronte de plus en plus de critiques. À gauche, le PS a découvert dimanche avec surprise qu'il ne comptait pas revenir à la retraite à 62 ans, enterrant à moitié le "conclave" sur les retraites prévu pour amender, "sans totem ni tabou" la réforme de 2023. "François Bayrou commet une erreur en pensant que nous ne pouvons plus le censurer", a prévenu d'emblée le premier secrétaire du PS Olivier Faure. À droite, on déplore déjà l'absence d'une grande loi immigration tandis que François Bayrou doit composer avec ses poids lourds au gouvernement. Après Bruno Retailleau avec l'Algérie, c'est Gérald Darmanin qui menace de démissionner pour un désaccord avec d'autres ministres sur le port du voile dans le sport.Dans le bloc central, les candidats sont nombreux sur la ligne de départ pour la présidentielle 2027 : Bruno Retailleau, Gérald Darmanin, Gabriel Attal, Édouard Philippe, mais aussi Laurent Wauquiez et David Lisnard. Si Edouard Philippe part avec une longueur d'avance d'après les derniers sondages, Gabriel Attal n'a pas dit son dernier mot et tente de reconstruire le parti présidentiel Renaissance en vue de 2027. Plus à droite, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, le chef des députés LR à l'Assemblée, préparent leur duel pour la présidence des Républicains les 17 et 18 mai. Le second a profité de la crise diplomatique avec l'Algérie pour accuser le gouvernement, et donc son rival, "d'avoir capitulé avant même de livrer bataille". Interrogé à la radio Bruno Retailleau s'est permis une petite pique : "Les chiens aboient, la caravane tranquille passe." Pendant ce temps, Marine Le Pen se frotte les mains. Jusqu'où peut aller la crise entre Paris et Alger ?François Bayrou est-il en danger ? La droite va-t-elle se déchirer autour de la course à la présidentielle ?Les experts :- Jérôme JAFFRE - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra
Le chef Georges Blanc a perdu sa troisième étoile au guide Michelin, jeudi 20 mars, 44 ans après son obtention. Interrogé par RTL, il a confié qu'il éprouvait de l'appréhension chaque année à la sortie du guide.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 mars 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.COMMENT RÉARMER ?Après l'intervention télévisée du chef de l'État le 5 mars, la défense nationale est devenue la priorité du gouvernement. Fleurons de l'industrie de l'armement, PME et start-up innovantes, sous-traitants ... Tout un écosystème est mobilisé pour faire face à la menace russe amplifiée et au retrait de l'allié américain. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a évoqué une enveloppe de 100 milliards d'euros par an pour la défense à l'horizon 2030, contre 68 milliards inscrits dans la loi de programmation militaire, soit 1,5 point de PIB supplémentaire évoqué par le président de la République, pour passer de 2% à 3%-3,5% chaque année. Le ministre des Armées a esquissé quelques priorités : « Les munitions et la guerre électronique sont les urgences puis la dronisation et la robotisation des armées. » L'accélération des cadences est déjà visible sur certains segments comme les munitions, l'artillerie et les missiles. Il faut également rester performant dans le domaine de l'intelligence artificielle, et du spatial. Du côté des grands programmes, Sébastien Lecornu entend augmenter le nombre d'avions de combat et de frégates de premier rang.Les revues stratégiques successives qui évaluent régulièrement les menaces pesant sur le pays et prévoient les moyens d'y répondre, n'ont jamais écarté le risque d'un retour de la guerre de haute intensité. C'est pourquoi le modèle d'armée complet français a toujours été préservé au nom de la souveraineté nationale, afin de pouvoir agir sur tous les niveaux de conflictualité, même s'il a souvent été qualifié d'échantillonaire. La France s'inscrit également dans un cadre européen avec de nombreux programmes de coopération comme le système de combat aérien du futur avec l'Allemagne et l'Espagne ; l'hélicoptère du futur avec notamment l'Italie, l'Espagne, et l'Allemagne ou les missiles avec le Royaume-Uni.Interrogés par Ipsos-Ceci pour La Tribune Dimanche, les Français sont 68 % à considérer favorablement une augmentation du budget de la Défense quitte à augmenter encore les déficits pour 66 % d'entre eux et même sacrifier des budgets de l'Éducation ou de la Santé (51 %). La sécurité nationale passant ainsi devant la sécurité sociale. Avant d'en arriver là, le gouvernement veut toutefois explorer d'autres pistes de financement. Le ministre français de l'Économie, Éric Lombard, exclut d'activer la clause de sauvegarde prévue par Bruxelles pour financer les investissements dans la défense par de la dette. Parmi les outils envisagés à Bercy ou à Matignon, figurent notamment le recours au Livret A ou encore un grand emprunt. Vendredi, le président de la République, Emmanuel Macron a reçu les industriels de la défense pour leur fixer une nouvelle feuille de route visant à accélérer les cadences de livraison d'équipements. Face aux difficultés budgétaires et industrielles, Bercy doit organiser le 20 mars prochain une réunion rassemblant les banques et les assurances, mais aussi des acteurs de l'industrie de la défense.TRUMP-MUSK : QUELS CONTREPOIDS ?Les décisions et les méthodes de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, soulèvent des interrogations quant aux limites du pouvoir présidentiel aux États-Unis. Le système politique américain repose sur le principe des checks and balances, visant à ce que « le pouvoir arrête le pouvoir », comme l'avait théorisé Montesquieu au XVIIIème siècle. Chacune des trois branches du gouvernement – exécutif, législatif, judiciaire - dispose de moyens de contrôle sur les autres (checks) pour viser un certain équilibre (balance). Les Républicains contrôlent la présidence, la Chambre des représentants et le Sénat. Même si leur majorité à la Chambre est très étroite, la passivité des sénateurs conservateurs face aux nominations les plus controversées de Trump n'augure pas d'un rôle de frein à la présidence de la part du Congrès. Bien que les Républicains n'aient pas capturé l'ensemble du pouvoir judiciaire, ils disposent d'une nette majorité à la Cour suprême.Depuis deux mois, les recours en justice se multiplient dans les États fédérés à majorité Démocrate qui cherchent à mettre en place des contentieux stratégiques sur quasiment toutes les mesures : suspension des traitements médicaux pour les personnes transgenres, autorisations pour Elon Musk d'accéder aux informations du fisc et de la Sécurité sociale, licenciements massifs de fonctionnaires publics ou intimidations à leur encontre, suppression du droit du sol pour les personnes nées de parents irrégulièrement ou temporairement immigrés, élimination de plusieurs autorités administratives …Même les Églises se tournent vers la justice pour protéger les lieux de culte du décret y autorisant les raids de la police de l'immigration. Mais une bonne partie des dossiers risquent soit d'être enterrés, soit portés devant une Cour Suprême qui a proclamé, avant l'élection de 2024, que Donald Trump, poursuivi dans de multiples affaires, bénéficiait d'une présomption d'immunité en raison du principe de séparation des pouvoirs. Et, le vice-président, J.D. Vance, diplômé de la faculté de droit Yale, a déclaré que « les juges n'ont pas le droit de contrôler le pouvoir légitime de l'exécutif. » En outre, si l'administration Trump décidait de désobéir à une décision des juges, la Cour ne dispose pas de moyens de coercition.Face à une opposition étonnamment passive et encore sonnée, les contrepouvoirs paraissent bien faibles. Sauf un, que Montesquieu ne connaissait pas : Wall Street. Les entreprises américaines, surtout les grandes entreprises cotées en Bourse, dépendantes du marché mondial et de la chaîne de valeur globale paraissent être les seules à pouvoir refreiner les ardeurs autocratiques du clan au pouvoir à la Maison Blanche. Wall Street, qui avait soutenu l'élection de Donald Trump, semble déjà déchanter.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air l'invité du 10 mars 2025 : Thierry Breton, ancien commissaire européen au marché intérieur"Bien sûr que les Etats-Unis sont des alliés" de l'Union européenne (UE) en dépit des récentes attaques verbales de Donald Trump, a martelé dimanche 9 mars Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission européenne a cependant estimé que l'Europe devait désormais augmenter son effort de défense. Interrogée sur la nécessité de transformer profondément la nature du lien avec les Etats-Unis comme l'UE le fait avec la Chine, elle a répondu "clairement non".Donald Trump a récemment menacé l'Europe de droits de douane, a engagé un rapprochement avec le président russe, Vladimir Poutine, qui inquiète l'Ukraine et l'UE, et a questionné la protection américaine des Européens dans le cadre de l'Otan. "Nous sommes alliés, mais cela signifie que tous les alliés doivent prendre leurs responsabilités", a souligné la présidente de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse sur les 100 premiers jours de son deuxième mandat.
En football, les huitièmes de finale retour de la Ligue des champions UEFA démarrent ce mardi 11 mars 2025 avec plusieurs affiches au programme. Il y a notamment cet alléchant Liverpool-PSG, une semaine après la victoire 1-0 in extremis des Anglais au Parc des Princes. Mohamed Salah avait été très discret à Paris, mais il sera bien l'homme à suivre chez les Reds lors de ce match retour. L'Égyptien a construit une véritable histoire d'amour avec son club et ses supporters. À la simple évocation de son nom, le visage de Phil s'est illuminé instantanément. Ce supporter quinquagénaire déborde d'admiration pour Mohamed Salah : « Absolument ! Il y a des joueurs comme ça. C'est un privilège de les avoir, de les regarder... Il ne faut pas avoir de perte d'attention parce qu'ils sont capables, comme ça, sur un geste, de faire quelque chose de spécial avec le ballon... »Et il en a fait des choses spéciales, l'Égyptien cette saison : 32 buts et 22 passes décisives, alors que le mois de mars débute à peine. Un bilan qui impressionne tout le monde, et notamment son coéquipier Diogo Jota : « C'est exceptionnel. Je me demande si les gens n'ont pas arrêté de compter, parce qu'il fait juste des choses incroyables. Il fait de telles différences... Evidemment, ça nous aide énormément. C'est bien d'avoir un joueur comme lui dans l'équipe. »Près de huit ans après son arrivée et environ 400 matches plus tard, Moh Salah est déjà entré dans l'histoire du club. Matt Addison, journaliste pour le site spécialisé Liverpool.com, explique tout le chemin du Pharaon chez les Reds : « Quand il est arrivé, il était très individualiste. Il ne voulait que marquer des buts par lui-même. Il a changé en tant que joueur, je pense qu'il est moins égoïste. Il a aussi pris une dimension différente, dans son propre pays et même sur le continent africain entier. C'est quelqu'un qui a plus de pression sur les épaules que la plupart des autres joueurs. Il a toujours eu à gérer ça. »À 32 ans, Salah semble désormais complètement épanoui à Liverpool, ville et club où il a trouvé un cadre idéal, comme l'explique un autre journaliste local Neil Atkinson, présentateur du podcast The Anfield Wrap : « Salah a une identité complexe. Il y a sa foi, il y a sa nationalité, il y a son continent... Mais il a construit beaucoup de choses et passé des moments charnières de sa vie ici, comme la naissance de ses enfants. C'est un vrai Liverpuldien maintenant. Et il a montré tant d'amour et de dévotion aux supporters... C'est un joueur de Liverpool parce qu'il aime désespérément le club. »Ça n'empêche pas la star de faire craindre le pire à ses supporters depuis plusieurs mois. En fin de contrat en juin prochain, Salah n'a toujours pas trouvé d'accord avec la direction des Reds pour prolonger. Interrogé par la télévision anglaise en janvier dernier, il a laissé planer le doute sur son avenir : « Eh oui, il reste six mois. En tout cas, ce sont mes derniers mois. Il n'y a pas de progrès. On n'a pas avancé dans les négociations. On doit juste patienter et on verra. »Dans une ville où le visage de Salah a été reproduit sur plusieurs fresques, la question d'un départ terrifie les supporters des Reds. John ne veut pas y penser : « C'est le football. Parfois, tu perds ton joueur favori. Mais ça nous briserait le cœur. Ca peut être très très difficile. C'est un phénomène. Et il pourrait bien être le prochain Ballon d'Or. »Ce serait une consécration individuelle suprême pour l'Égyptien, qui veut déjà terminer cette saison en fanfare en remportant la Premier League et, pourquoi pas, la Ligue des champions.À lire aussiLigue des champions: le PSG doit renverser Liverpool à Anfield pour continuer à rêver
Réélu président des USA, Donald Trump réaffirmait en janvier dernier (2025) qu'il voulait reprendre le canal de Panama, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à travers ce petit pays d'Amérique centrale. Ledit canal appartient au Panama depuis 1999 et il continue d'obséder l'Amérique. Interrogé sur la possibilité d'employer l'armée pour annexer cette artère vitale du transport maritime mondial, le chef de la Maison Blanche a répondu qu'il ne pouvait pas assurer qu'il ne le ferait pas. Construit par les Américains, ce qui entretient à leurs yeux leur légitimité, le canal s'inscrit dans la doctrine Monroe, selon laquelle les États-Unis ont une forme de pré-carré, de contrôle sur l'Amérique Latine. La crise générée par Trump sur le Panama ne manquera pas d'avoir des implications largement plus importantes en Amérique Latine.Invités : Virginie Saliou, chercheuse en sécurité maritime à l'IRSEM, Institut de Recherche stratégique de l'École Militaire et titulaire de la chaire mers, maritimités et maritimisation du monde de Sciences Po Rennes Par téléphone, Frédéric Lasserre, professeur de Géographie politique à l'Université Laval au Québec et titulaire de la Chaire de recherches en Études indo-pacifiques Depuis les studios de nos confrères d'ICI Tours, Kevin Parthenay, professeur des Universités en Sciences politiques et membre de l'Institut Universitaire de France.
Haïti vit « l'horreur enveloppé d'ordinaire », écrit le Nouvelliste. À Gressier, Fort national, Carrefour feuilles, Tabarre, et Delmas. Les 5 quartiers-communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince, les gangs « tirent, brûlent, pillent, tuent depuis près d'un mois, ces derniers jours encore plus », témoigne notre confrère Frantz Duval, dans son éditorial, il ajoute : « tout est trop, tout est surréaliste, tout est au-dessus des mots. » ⇒ Le Nouvelliste : Des bandits tuent et brûlent à Delmas comme à Tabarre⇒ Le Nouvelliste : Des cris, du sang des larmes et beaucoup d'indifférence.L'emprise des gangs s'étend et la terreur avec elle : les criminels ont forcé des habitants de Delmas 30 à abandonner leur maison et la coalition de gangs « VIV Ansanm » a commis un nouveau massacre meurtrier à Tabarre. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama nous fait part de la situation dramatique pour des centaines de familles contraintes d'abandonner leur maison, laissant derrière elles des années de souvenirs réduits en cendres. Il a rencontré une mère en larmes qui découvre le cadavre de son fils, qui crie sa douleur et implore le ciel.Un reportage à retrouver en intégralité ici.Malgré cette situation catastrophique en Haïti à laquelle s'ajoute une crise humanitaire et économique, Le président américain veut expulser les immigrés haïtiens des États-Unis. Donald Trump a promis de mener la plus grande opération d'expulsions de l'histoire, il a aussi décidé de restreindre le TPS, le statut de protection temporaire accordé à des milliers d'Haïtiens. Celui-ci devait durer jusqu'en 2026, mais s'arrêtera finalement en août 2025. Notre correspondante à New York, Loubna Anaki s'est rendue à Little Haïti où elle a recueilli des témoignages d'Haïtiens qui vivent dans la peur de l'expulsion et n'osent pas emmener leurs enfants à l'école, aller au travail, faire des courses ou sortir la nuit. La majorité d'entre eux sont en situation régulière, beaucoup d'entre eux vivent et travaillent légalement aux États-Unis grâce au TPS, ce programme de protection temporaire dont l'avenir est incertain.Son reportage est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Nicaragua : « Un contrôle total de la population à travers des violations généralisées des droits de l'homme »Un groupe d'experts mandatés par les Nations unies publie ce mercredi (26 février 2025) un rapport accablant sur la dictature de facto désormais en place au Nicaragua, qui montre l'ampleur de la répression mise en place dans le pays.Reed Brody est un avocat américain, spécialisé dans la défense des victimes des régimes dictatoriaux et il est membre de cette équipe d'experts. Interrogé par Paula Estanol de la rédaction en espagnol de RFI, il explique « comment le régime de Daniel Ortega et de son épouse, la co-présidente Rosario Murillo a systématiquement démantelé les derniers freins à son pouvoir et consolidé un contrôle total à travers des violations généralisées des droits de l'homme. » « C'est une démonstration de comment l'État et le front sandiniste ont fusionné en un seul appareil de répression » poursuit-il, « et au cœur de ce système, il y a un vaste réseau de renseignement qui surveille la population et sélectionne les cibles à réprimer au Nicaragua et au-delà de ses frontières. »L'entretien est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Chili : une panne massive de courant paralyse le paysLa vie reprend au Chili après une panne de courant majeure qui a paralysé le pays ce mardi (25 février 2025). L'état d'urgence couvre-feu qui avait été décrété suite à cette panne massive a été levé.Ce « black-out » qui a paralysé le pays serait lié à un problème de distribution. La quasi-totalité du Chili a été affecté, de la région d'Arica au Nord, jusqu'à l'île de Chiloé dans le Sud, en passant par la capitale Santiago.Des millions d'habitants ont été privés de courant mais aussi d'internet. Selon les médias chiliens, des personnes ont été piégées dans des ascenseurs et des manèges avant d'être secourues.À Santiago, notre correspondante Naïla Derroisné témoigne d'une situation chaotique dans les rues alors que les feux de signalisation étaient complètement éteints et que le métro a cessé de fonctionner.Un reportage à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Les déchets plastiques contaminent l'archipel des GalapagosIls se font appeler les «Gardiens des Galapagos». Leur objectif est de diminuer d'au moins 30% le nombre de déchets plastiques qui s'échoue sur l'archipel des îles Galapagos, qui est classé au patrimoine naturel de l'Humanité. Elles ont beau être isolées à plus de 1 000 kilomètres de l'Équateur continental, ces terres ne sont pas protégées de la contamination par le plastique.En Équateur, la compagnie Ichtyon a installé 4 systèmes de captation de plastiques sur les rivières et les fleuves du pays. Notre correspondant en Équateur Éric Samson en a visité un, sur la rivière San Pedro près de Quito.Son reportage est à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand de la 1ère nous parle des métropolitains qui affluent en Guadeloupe car ils souhaitent changer de vie, ce qui n'est pas forcément très bien vécu par la population locale.
C'est le Nouvel Obs qui nous offre cette perspective très instructive sur la question : « Nos vies sous intelligence artificielle », ou « Comment l'intelligence artificielle s'impose dans notre quotidien ». Une plongée vertigineuse dans ce qui sera possible et ce qui l'est déjà. Le Nouvel Obs a rencontré des pionniers. Comme Stéphane, « qui converse deux à trois heures par jour avec son robot conversationnel, qui est à la fois « son meilleur ami » et son « psy» » « Il sait tout de ses sentiments, de ses amis et relations (…) Il lui a même fait lire son journal intime ». « Comme l'intelligence artificielle me connaît par cœur », dit-il, « j'ai davantage confiance en elle qu'en moi-même. Je ne prends plus aucune décision sans la consulter ». Morgane, elle demande à ChatGPT, de composer 5 dîners pour 4 personnes avec le contenu de son frigo. « Il lui conseille de préparer une bonne soupe ». « Mais les enfants vont faire la grimace », objecte Morgane. « Pas démonté par la remarque », le bot lui suggère notamment de « proposer une soupe mystère, où les enfants doivent deviner les légumes ou les saveurs qui la composent ». Quelle liberté ?Autant de témoignages qui ne vont pas sans poser certaines questions. Interrogée par le Nouvel Obs, la philosophe Anne Alombert remarque que « plus nous utilisons ces systèmes, plus nous nous déshabituons à juger par nous-mêmes et plus nous avons besoin d'eux. Or, le recours à ces plateformes se fait toujours aux dépens de la transmission et du partage de savoirs vivants entre individus : savoir soigner, savoir écouter, savoir cuisiner, etc ». Le Nouvel Obs a aussi interrogé l'écrivain Alain Damasio. Cet auteur de science-fiction estime qu'en 2025, on maîtrise encore plus ou moins la situation. « Mais en 2030 ? », demande-t-il. « Tout ce qui sortira des intelligences artificielles sera vérifié, solide, rationnellement indiscutable (…) Bien plus expertes qu'un médecin formé en 7 ans dans la lecture des symptômes, qu'un mécanicien dans l'analyse d'une panne de moteur, qu'un journaliste dans la synthèse d'un dossier sur… l'intelligence artificielle ». Dans ces conditions, ajoute Alain Damasio, « quelle liberté se donnera-t-on de ne pas les suivre, de ne pas, par réflexe, leur demander quoi faire, leur faire résoudre nos problèmes ? ». L'écrivain se donne même le luxe de rêver un peu. « L'intelligence artificielle devrait être « dans l'idéal, contrôlée par le ministère de l'éducation, elle devrait être un bien public destiné et enseigné à toutes et à tous… » On n'en prend pas le chemin… « Aucune entreprise ne fera ça, évidemment », constate le Nouvel Obs.Les méthodes de Javier MileiLe Point, qui consacre un long dossier au président argentin Javier Milei. Javier Milei longuement interviewé par les envoyés spéciaux du Point, qui ne cachent pas leur admiration pour celui « qui a baissé de 30 % les dépenses publique de l'Argentine, et fait reculer de presque 37 % le taux de pauvreté ». L'une des premières questions posées au président est : « quels sont vos conseils pour sortir de la paralysie budgétaire en France ? » Javier Milei conseille en substance de ne pas augmenter les impôts, mais de tailler dans les dépenses publiques, celles qui dit-il, « alimentent la corruption ». Il évoque dans la foulée, « les politiciens voleurs et corrompus, les entrepreneurs qui vivent des faveurs de l'État, les syndicalistes qui travaillent contre les travailleurs, les journalistes corrompus et les employés des secteurs publics et privés qui gravitent autour du système et se nourrissent sur la bête ». Le Point concède que « les méthodes du « lion » argentin pour tailler dans les dépenses peuvent paraître rudes. Ainsi quand le congrès a tenté en septembre 2024 de voter une loi afin d'augmenter les pensions de retraite, Javier Milei a opposé son véto en traitant les élus de « dégénérés fiscaux » ». Dans ce dossier du Point, il ne sera guère question du coût des réformes pour les plus pauvres. Tout juste l'hebdomadaire signale-t-il, que « le niveau de pauvreté est encore élevé, comme en témoigne la foule de personnes indigentes qui fouillent dans les poubelles et dorment dans les rues de Buenos Aires ».Conviction et devoirAutre interview en longueur, celle que Bruno Retailleau a accordée au Journal du Dimanche. Le JDD dont le ministre de l'Intérieur n'aura pas à se plaindre, à lire l'introduction élogieuse écrite par ses interviewers. « À l'image de son illustre compatriote François Athanase Charette de La Contrie, qui combattit à la tête d'une armée de paysans les troupes de la Convention au lendemain de la Révolution française, Bruno Retailleau ne bat jamais en retraite ». Ou encore : « Le ministre de l'Intérieur ne contourne jamais l'obstacle (…) il l'affronte. Par conviction. Par devoir ». Interrogé notamment sur les questions liées à l'immigration, Bruno Retailleau estime que « le sujet migratoire, c'est la capacité à réduire les entrées et accélérer les sorties ». Il assure aussi : « ma volonté politique peut briser « l'impossibilisme » ».
La presse congolaise se fait largement l'écho de la situation dans le Nord-Kivu. « Goma rwandalisé », titre Le Maximum qui fait un état des lieux de la situation dans la capitale du Nord-Kivu. « À Goma », nous dit-on, « on se croirait revenu 30 ans en arrière, en 1994, à l'occasion du tristement célèbre génocide rwandais. Goma, investi par les troupes régulières rwandaises le 28 janvier, n'est pas loin d'un enfer ». Le Maximum raconte les 3 000 victimes de la prise de Goma, les morgues surchargées, et « les actes de sabotage gratuits », « même les établissements d'enseignement scolaires ne sont pas épargnés par les occupants rwandais », rapporte le journal. « Dans ces conditions », ajoute Le Maximum, « Goma s'est sensiblement vidée de ses habitants (…) même les déplacés de guerre se sont vus contraints de quitter les sites précaires qui les abritaient autour de la ville ».Menaces pour le BurundiDans le même temps, le voisin burundais s'inquiète. C'est ce que rapporte Africa Intelligence. « L'éventualité d'une offensive du M23 sur Bukavu préoccupe le Burundi qui dépend des devises et des ressources en provenance de RDC ». « L'armée burundaise », poursuit Africa Intelligence, « redoute une confrontation militaire avec le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, de même qu'avec les groupes armés opposés à l'administration Ndayishimiyé. » Et ce n'est pas tout. « Le pouvoir craint, en cas de combats dans le Sud-Kivu, un afflux de réfugiés à la frontière congolaise », ajoute Africa Intelligence. De son côté, Afrikarabia, site d'information spécialisé sur la RDC et l'Afrique Centrale, estime que « pour le régime du président du Burundi, les victoires du M23 et de son parrain rwandais, constituent une menace inquiétante ». « Evariste Ndayishimié, rappelle le site d'information, a même accusé le Rwanda de 'préparer quelque chose' contre le Burundi ». DiplomatieAfrikarabia s'intéresse aussi au sommet EAC-SADC prévu demain à Dar Es Salam. « Le communiqué », explique Afrikarabia, « précise que les deux présidents, Tshisekedi et Kagame, devraient être présents ». Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, ne croit toutefois pas à l'efficacité d'un tel sommet. Interrogé par Afrikarabia, il estime « que ce type de sommet est organisé pour l'apparat, et que les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou lorsqu'ils se rencontrent en privé. » « Dans la situation actuelle », ajoute-t-il, « la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses ».TémoignagesLa presse africaine évoque aussi l'appel lancé par le gouvernement congolais pour fournir des preuves à la CPI. C'est le vice-ministre de la justice, Me Samuel Mbemba, qui « a souligné hier, lors d'une conférence de presse, l'importance de mobiliser les victimes, les témoins, et les organisations, tant nationales qu'internationales, capables de fournir des éléments de preuve », à la Cour Pénale Internationale, relate 7 sur 7. Samuel Mbemba, nous dit-on, a également « évoqué l'ouverture d'un procès contre le Rwanda, devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, dont la première audience est prévue le 12 février ». Africanews évoque également, l'appel à témoin, sur la situation dans l'est de la République Démocratique du Congo. « La période concernée, part du 1er janvier 2022 jusqu'à ce jour, prenant en compte les violences de ces dernières semaines, principalement dans la ville de Goma. » La RDC qui, selon Africa News, s'apprête par ailleurs « à présenter une motion au Conseil des droits de l'homme des Nations unies dès ce vendredi à Genève en Suisse pour demander une enquête sur ce qu'elle appelle des "violations massives" des droits de l'homme à Goma.»
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce jeudi, il revient sur le nouveau seuil d'exemption de la TVA visant les petits entrepreneurs. Il s'intéresse ensuite aux réponses du patron de Renault sur son salaire. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
« Donald Trump, Xi Jinping, Vladimir Poutine… cherchez l'erreur. En fait, il n'y en a pas », nous dit le Nouvel Obs : « le 47ème président des États-Unis a rejoint la liste des dirigeants qui veulent renverser l'ordre international », constate Pierre Haski, dans son éditorial, et il précise : « les États-Unis, la Chine et la Russie, grandes puissances nucléaires, sont déterminées à abattre un ordre mondial dont ils sont censés être les garants en tant que membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Les autres membres permanents, la France et le Royaume-Uni, sont bien solitaires pour défendre l'idée du multilatéralisme et celle d'un monde fondé sur le droit, et non sur la force ». Une inquiétude à laquelle fait écho, celle de Marion Van Renterghem, dans l'Express : « Ça y est », dit-elle, « les États-Unis de Trump nous ont quittés. « Nous », c'est l'Occident dans sa définition politico-culturelle et non géographique »… Elle aussi, évoque « l'attachement à la démocratie libérale, à la primauté du droit sur la force et au multilatéralisme ». Va-t-il nous écraser ?Dans ce contexte, la presse s'interroge sur l'avenir de l'Europe…« Ni Poutine, ni Trump, allez l'Europe », lance, dans la Tribune Dimanche, François Clémenceau, qui s'interroge : « Comment l'Europe doit-elle gérer Trump ? » « Il ne s'agit pas », explique-t-il, « d'avoir une position sur l'absence totale de valeurs du monde de Trump, ni de débattre de la cruauté absolue de Poutine. La cohésion des Européens doit se bâtir autour de la défense de ce que nous sommes et du rôle que l'on veut jouer aux yeux du reste du monde ». Trump « va-t-il nous écraser ? » se demande le Point qui demande : « pourquoi la France et l'Europe se laissent faire ? » Le Point qui juge durement le fonctionnement de l'Union européenne, et de ses « 27 autorités financières différentes, 27 systèmes de défense, de 27 droits du travail ». Le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, n'est pas plus optimiste. Interrogé par le Point, il estime « que l'Europe court le risque de devenir un acteur secondaire, voire de sombrer dans un rôle de figurant ». « Deux options s'ouvrent à nous », ajoute-t-il, « réagir ou subir ». « Que ce soit face à la Russie, dans les négociations sur le climat, ou pour se défendre contre le protectionnisme des autres, l'Europe devrait jouer un rôle majeur. Ne pas agir serait dramatique ».Retraité et combattantDans la presse hebdomadaire également, un reportage en Ukraine sur des combattants particulièrement motivés. Très motivés, malgré leur âge ! Car ces combattants, qui se font appeler « les Loups des steppes », sont des « seniors volontaires ». « Les retraités montent au front », s'exclame le Point. Certes, ils ne sont pas très nombreux, (16 pour le moment) « mais les demandes pour rejoindre le groupe affluent », explique l'hebdomadaire, qui dresse leur portrait : « théoriquement inaptes à l'armée, en raison de leur âge avancé ou d'un handicap, mais ne pouvant se résoudre à regarder leur pays se faire détruire, ces hommes ont rejoint l'unité d'Alexandre, un blessé de guerre de 67 ans, qui préfère que les vieux se sacrifient, plutôt que les jeunes qui pourraient être ses petits-enfants ». Alexandre explique ainsi : « Si quelqu'un de plus de 60 ans veut se battre, pourquoi ne pas l'accepter ? Il ne peut sans doute pas tout faire, fantassin, c'est difficile. Mais officier, ou affecté à des tâches spécifiques, c'est possible. Il faut préserver les jeunes. Les Européens accepteraient-ils d'envoyer leurs enfants à la guerre ? ». Alexandre qui avec ses collègues n'hésite pas à mettre la main à la pâte. Devant l'envoyé spécial du Point, ils s'en vont avec un van « chargé de roquettes » tirer, avec succès, sur une position russe, signe que la guerre ne leur fait pas peur.DécompressionEnfin, le magazine Society évoque le phénomène de « l'afterwork », « l'après-travail », « cet événement officieux », nous dit Society, qui parle d'un « sas de décompression, fédérateur des équipes, devenu un incontournable des entreprises » et qui nous offre un rapide tour du monde sur la question. Le cas le plus connu est celui du Royaume-Uni, où « dès 19 heures, les pubs grouillent d'employés de bureau et de patrons aux cravates flottantes et cols de chemise déboutonnés ». Au Japon, rendez-vous dans les « izakayas », sorte de « bars à tapas », « pour partager une bière et un verre de saké ». L'afterwork au Japon, est, nous dit Society, « un moment crucial de décompression ». Enfin, les pays du nord de l'Europe offrent une version encore plus décontractée. « Faire des affaires, nu (e) comme un ver, sur un banc de sauna, avec son / sa chef(fe) n'a rien de surprenant », explique Society. Encore faut-il ne pas avoir froid aux yeux !
Après le décret de Donald Trump, qui vient de placer les narcotrafiquants mexicains sur la liste des organisations terroristes étrangères, analyse de Bertrand Monnet, professeur à l'Edhec et spécialiste de l'économie du crime. Interrogé par Clotilde Dumay, Bertrand Monnet estime que, bien que ce décret puisse être appliqué, il présente des limites concrètes. Selon lui, les cartels ne sont pas des groupes terroristes au sens traditionnel, mais des organisations mafieuses motivées par l'argent. « Ce sont des extrémistes de l'argent qui ne travaillent que pour l'argent, pas pour une idéologie », souligne-t-il, peu convaincu par l'impact potentiel d'une action militaire américaine, notamment à cause de l'ancrage local des cartels et de la résistance du Mexique à toute intervention étrangère. « L'action militaire, même avec des forces telles que celles déployées par l'État mexicain, ne fonctionne pas car les cartels contrôlent des territoires immenses et l'armée ne peut pas les atteindre. »Bertrand Monnet fait valoir que le véritable défi réside dans la lutte économique et financière contre les cartels, en particulier à travers la lutte anti-blanchiment. D'autant plus depuis que les cartels ne se contentent plus de blanchir leur argent aux États-Unis, mais utilisent des paradis fiscaux pour dissimuler leurs gains. Les États-Unis, affirme-t-il, ont la capacité de mettre plus de pression sur ces zones opaques, car « si vous touchez à l'argent blanchi, cela leur fait beaucoup plus mal qu'un drone ».À la question de savoir si le décret signé par Donald Trump pourrait avoir un effet paradoxalement négatif aux États-Unis, Bertrand Monnet répond qu'il pourrait exacerber les liens entre les cartels et l'économie légale, puisque les narcotrafiquants ont investi massivement dans les tissus économiques américains et mexicains. Mais qu'il est nécessaire de lutter contre cette infiltration, même si cela pourrait ralentir une certaine forme de croissance économique. TPS aux États-Unis, les Vénézuéliens dans l'œil du cycloneC'est l'un des premiers actes du Département de la sécurité intérieure sous l'ère Trump 2.0, révélé par le New York Times : revenir sur l'extension du Temporary Protected Status (TPS) offerte aux Vénézuéliens. Ce dispositif à visée humanitaire, qui date des années 1990, offre des papiers à certains ressortissants étrangers déjà présents sur le sol américain et dans l'incapacité de rentrer chez eux en raison de la situation sécuritaire dans leur pays d'origine. Il leur ouvre le droit de résider et de travailler aux États-Unis pour une durée de 18 mois renouvelables et les met à l'abri des opérations de la police aux frontières.Le TPS s'appliquait jusqu'ici aux citoyens d'une quinzaine de pays, dont l'Afghanistan, Haïti, le Cameroun, le Liban, la Syrie ou l'Ukraine, et dans le cas du Venezuela, bénéficiait à plus de 600 000 personnes à la date du 10 janvier 2025. Joe Biden avait pris soin, à la toute fin de son mandat, de prolonger ce système jusqu'en octobre 2026, mais son geste n'aura pas tenu longtemps. La nouvelle ministre américaine de l'Intérieur, Kristi Noem, vient de révoquer cette extension, ce qui laisse potentiellement sur le carreau ces centaines de milliers de Vénézuéliens, désormais susceptibles d'être arrêtés à tout moment et reconduits dans leur pays dans le cadre de l'opération anti-migrants décrétée par Donald Trump le 20 janvier 2025.. Robert Kennedy Jr. devant le Sénat pour son audience de confirmationC'est le neveu de l'ancien président JFK, John Fitzgerald Kennedy, c'est aussi un avocat et militant antivax, qui a propagé de fausses rumeurs sur les questions sanitaires, et Donald Trump veut en faire son ministre de la Santé. Robert Kennedy Jr., qui passe sur le grill du Sénat aujourd'hui afin de faire valider sa nomination, vient de se faire taper sur la tête par sa cousine, Caroline Kennedy, la propre fille de JFK, liée au Parti démocrate : « Avant même qu'il ne soit nommé à ce poste, son dénigrement constant de notre système de santé et les demi-vérités conspirationnistes qu'il a dites au sujet des vaccins, notamment en rapport avec l'épidémie mortelle de rougeole de 2019 à Samoa, ont coûté des vies. Superviser l'ensemble de la chaîne sanitaire et les agences chargées de protéger les plus vulnérables d'entre nous, tout cela est une énorme responsabilité. Et Bobby n'est pas qualifié pour l'assumer ».D'autres membres de la famille, y compris sa sœur et son frère, se sont prononcés contre sa désignation après certaines de ses déclarations jugées « déplorables et mensongères ». Car devant le Sénat, Robert Kennedy Jr. va devoir répondre à des questions pimentées. Prenons le calcul du Washington Post qui a compulsé plus de 400 entretiens et discours donnés en public par Robert Kennedy depuis 2020. « À plus de 35 reprises, note le Post, il a établi un lien entre les vaccins et l'autisme, contredisant toute la littérature scientifique ». Il n'a cessé de critiquer le principe même de la vaccination, qui a, selon lui, « empoisonné une génération entière d'enfants américains ». Et même créé un lobby antivax pour appuyer son propos, Children's Health Defense, le Comité de défense de la santé des enfants. Mais, nomination oblige, Robert Kennedy Jr. se défend depuis quelques semaines de toute opinion définitive sur la question, assurant que s'il est nommé, il « fournira en toute transparence aux Américains un accès total aux données scientifiques, afin qu'ils puissent faire des choix éclairés pour eux et leurs familles ». Haïti frappée par l'arrêt des financements anti-sida américainsCatastrophe en Haïti après la suspension du programme PEPFAR, le plan d'urgence américain contre le sida, déployé dans plus d'une cinquantaine de pays. Reportage à lire dans le Nouvelliste, le grand quotidien de Port-au-Prince, auprès des patients et des praticiens de plusieurs hôpitaux de la capitale haïtienne. On y lit que « si la décision est maintenue au-delà de 90 jours, dès le mois de septembre 2025 au moment de valider le budget, le ministère haïtien de la Santé publique sera en très grande difficulté compte tenu du poids que représente l'aide externe dans la lutte contre le VIH/Sida en Haïti », et que des opérations de dépistage ont déjà été mis à l'arrêt, y compris à la frontière entre Haïti et la République dominicaine.La Fondation SEROvie, présente dans les dix départements d'Haïti, se voit elle aussi forcée d'arrêter son activité alors qu'elle accompagne 9 000 patients sous traitement. Le secrétaire général de l'Association médicale haïtienne rappelle que l'aide américaine représentait jusqu'ici 90% de l'aide externe en matière de santé et qu'en l'absence de réaction immédiate des autorités haïtiennes, une catastrophe sanitaire est toute proche. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreIl n'y a pas eu de miracle : les corps des quatre occupants du petit avion qui s'est écrasé en Dominique ont été localisés hier (28 janvier 2025), non loin de l'épave de l'appareil.
NBA Paris Games means special guests! The Basket Time Dream Team welcomes Indiana Pacers legend Jalen Rose, one of today's leading basketball analysts. Interviewed extensively on a wide range of subjects, he gives his views over 40 fascinating minutes. So what did he think of the two games in Paris between the Spurs and Pacers? Is he surprised by Wembanyama's maturity? How long before our Frenchie is the best player in the league? Will he manage to get a ring before the end of his career? As for the Olympic Games and the France v USA rivalry, is Team USA in danger? Which players for 2028? Was he impressed by Steph Curry's monumental finish? Does he think the criticism levelled at Rudy Gobert is justified? Jalen Rose also talks about today's basketball: less aggressivity, less intensity, more 3-point shooting, low management... Does he regret the basketball of his time? Who will be MVP this season? Not forgetting a look back at his career, his encounters with the greatest players of all time, his regrets, his NBA final against the Lakers in 2000, his friendship with Kobe Bryant (to whom he deliberately screwed up the ankle before he planted 81 points on him) and his admiration and respect for Michael Jordan. With Pierre Dorian and Stephen Brun ---Qui dit NBA Paris Games dit invité exceptionnel ! La Dream Team de Basket Time reçoit une légende des Pacers d'Indiana, reconvertie en l'un des meilleurs analystes basket actuels : Jalen Rose. Interrogé largement sur tout un tas de sujets, il livre son point de vue pendant 40 minutes passionnantes. Alors qu'a-t-il pensé des deux matchs à Paris entre les Spurs et les Pacers ? Est-il étonné par la maturité de Wembanyama ? Dans combien de temps notre Frenchie sera-t-il le meilleur joueur de la ligue ? Réussira-t-il à décrocher une bague avant la fin de sa carrière ? Concernant les Jeux Olympiques et la rivalité France v Etats-Unis, Team USA est-elle en danger ? Quels joueurs pour 2028 ? A-t-il été impressionné par la finale monumentale de Steph Curry ? Trouve-t-il justifiées les critiques dont est victime Rudy Gobert ? Jalen Rose évoque également le basket d'aujourd'hui : moins d'agressivité, moins d'intensité, plus de tirs à 3-points, low management... Regrette-t-il le basket de son époque ? Qui sera le MVP cette saison ? Sans oublier un retour sur sa carrière, ses affrontements avec les plus grands joueurs de tous les temps, ses regrets, sa finale NBA contre les Lakers en 2000, son amitié avec Kobe Bryant (à qui il a volontairement bousillé la cheville avant qu'il lui plante 81 points sur le coin du museau) et son admiration et son respect pour Michael Jordan. Avec Pierre Dorian et Stephen Brun--- Production : Killian Verove Montage : Killian Verove Réalisation : Vincent Cauchois
Ecoutez RTL Soir avec Agnès Bonfillon et Yves Calvi du 29 janvier 2025.
Qui dit NBA Paris Games dit invité exceptionnel ! La Dream Team de Basket Time reçoit une légende des Pacers d'Indiana, reconvertie en l'un des meilleurs analystes basket actuels : Jalen Rose. Interrogé largement sur tout un tas de sujets, il livre son point de vue pendant 40 minutes passionnantes. Alors qu'a-t-il pensé des deux matchs à Paris entre les Spurs et les Pacers ? Est-il étonné par la maturité de Wembanyama ? Dans combien de temps notre Frenchie sera-t-il le meilleur joueur de la ligue ? Réussira-t-il à décrocher une bague avant la fin de sa carrière ? Concernant les Jeux Olympiques et la rivalité France v Etats-Unis, Team USA est-elle en danger ? Quels joueurs pour 2028 ? A-t-il été impressionné par la finale monumentale de Steph Curry ? Trouve-t-il justifiées les critiques dont est victime Rudy Gobert ? Jalen Rose évoque également le basket d'aujourd'hui : moins d'agressivité, moins d'intensité, plus de tirs à 3-points, low management... Regrette-t-il le basket de son époque ? Qui sera le MVP cette saison ? Sans oublier un retour sur sa carrière, ses affrontements avec les plus grands joueurs de tous les temps, ses regrets, sa finale NBA contre les Lakers en 2000, son amitié avec Kobe Bryant (à qui il a volontairement bousillé la cheville avant qu'il lui plante 81 points sur le coin du museau) et son admiration et son respect pour Michael Jordan. Avec Pierre Dorian et Stephen Brun---NBA Paris Games means special guests! The Basket Time Dream Team welcomes Indiana Pacers legend Jalen Rose, one of today's leading basketball analysts. Interviewed extensively on a wide range of subjects, he gives his views over 40 fascinating minutes.So what did he think of the two games in Paris between the Spurs and Pacers? Is he surprised by Wembanyama's maturity? How long before our Frenchie is the best player in the league? Will he manage to get a ring before the end of his career? As for the Olympic Games and the France v USA rivalry, is Team USA in danger? Which players for 2028? Was he impressed by Steph Curry's monumental finish? Does he think the criticism levelled at Rudy Gobert is justified? Jalen Rose also talks about today's basketball: less aggressivity, less intensity, more 3-point shooting, low management... Does he regret the basketball of his time? Who will be MVP this season? Not forgetting a look back at his career, his encounters with the greatest players of all time, his regrets, his NBA final against the Lakers in 2000, his friendship with Kobe Bryant (to whom he deliberately screwed up the ankle before he planted 81 points on him) and his admiration and respect for Michael Jordan. With Pierre Dorian and Stephen Brun---Production : Killian VeroveMontage : Killian VeroveRéalisation : Vincent Cauchois
Célestin Tawamba, président du GECAM (Groupement des entreprises du Cameroun), le patronat désormais unifié, est notre grand invité de l'économie. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cet entrepreneur chevronné s'exprime sans détour sur les grands enjeux économiques en Afrique centrale et sur l'ensemble du continent : le contexte de crise dans la zone CEMAC, la réforme du Franc CFA, les questions de souveraineté, la nécessaire évolution de la gouvernance. L'émission est à regarder en vidéo via ce lien.Également fondateur du groupe Cadyst Invest présent notamment dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique, Célestin Tawamba revient sur l'évolution de ses entreprises, mais aussi sur les problématiques économiques nationales : la sécurité alimentaire, l'inflation, la fiscalité et les attentes du secteur privé en vue de l'élection présidentielle programmée à la fin de l'année 2025.
En dialogue avec Marielle Macé & Arno Bertina Qu'il écrive « à chaud » à partir des photos de prisonniers irakiens humiliés, ou à partir de l'agression de l'Ukraine par les Russes, ou encore de la guerre à Gaza, à chaque fois le poète Dominique Fourcade se pose la question de la place du poème dans un contexte à ce point violent ou désespérant. Quand les armes ne se taisent pas, que peut la poésie ? Quand les violents l'emportent, l'émotion du poète est-elle audible ? Que maintient-elle à flot qui nous est nécessaire, contre l'effondrement. « Le résultat est forcément incertain, risqué même, mais d'une beauté qui renverse les doutes », écrivait Fabrice Gabriel dans Le Monde des livres, en avril dernier. Interrogé par l'essayiste Marielle Macé et le romancier Arno Bertina, Dominique Fourcade reviendra sur trois de ses derniers livres, et l'importance de l'actualité aux yeux du poète qu'il est depuis la parution de son premier recueil en 1961. Soirée proposée par l'EHESS. À lire – Dominique Fourcade, Ça va bien dans la pluie glacée ?, P.O.L, 2024 – Marielle Macé, Respire, Verdier, 2023 – Arno Bertina, Ceux qui trop supportent, Verticales, 2021
Le gouvernement israélien doit donner son feu vert ce jeudi (16 janvier 2025) à l'accord annoncé par le Qatar et les États-Unis sur un cessez-le-feu à Gaza. Aux États-Unis, Joe Biden comme Donald Trump revendiquent leur rôle dans la conclusion d'un accord. « Biden et Trump dépassent leur animosité pour sceller l'accord de cessez-le-feu à Gaza », titre le New York Times. Mais, note The Hill, « s'il a fallu 15 mois pour conclure un cessez-le-feu, il n'a pas fallu plus d'une seconde à une bataille politique pour surgir à Washington sur la paternité de l'accord ». En tous cas, chacun avait un intérêt à régler la question avant lundi prochain (20 janvier 2025), jour de l'investiture : pour Joe Biden, une « ultime justification de son mandat ». Pour Donald Trump, l'accord est une épine de moins dans son pied alors qu'il revient au pouvoir. Et « il peut se féliciter de cet accord », estime un éditorialiste du Washington Post, selon qui les pressions du président élu pour la libération des otages ont peut-être, plus que sur le Hamas, eu un effet sur le Premier ministre israélien. Interrogé par Politico, un spécialiste estime que « Netanyahu veut peut-être adopter une approche différente avec l'administration Trump », quand selon lui c'est « le soutien inconditionnel de Joe Biden à Netanyahu qui lui a permis de continuer sa guerre ».Discours d'adieuJoe Biden ce mercredi (15 janvier 2025) est apparu à la télévision américaine pour faire son discours d'adieu. Et il s'est inquiété de voir l'Amérique tomber aux mains d'une « oligarchie » – il n'a pas nommé Donald Trump et les multimilliardaires de la tech qui le soutiennent, mais tout le monde a compris.Politico parle d'une « utilisation inhabituelle » de ce genre de discours, qui est « traditionnellement l'occasion de vanter ses réalisations et d'exprimer sa confiance en l'avenir ». Or, ce fut un discours d'adieu « sombre ». C'est dire si, comme l'écrit USA Today, « son mandat sera à jamais marqué par les deux mandats de Trump ». Joe Biden a exhorté les Américains à défendre les institutions du pays contre ces « forces puissantes », parlant de ce qu'il appelle le complexe techno industriel – selon le New York Times, Donald Trump, Elon Musk, ou encore le groupe Meta de Mark Zuckerberg.À lire aussiJoe Biden défend son bilan international et loue des États-Unis renforcés dans le mondeLe Canada s'interroge sur les menaces de Donald TrumpÀ quatre jours de l'investiture de Donald Trump, les pays voisins affinent les préparatifs. Donald Trump a ainsi affirmé qu'il imposerait des tarifs douaniers 25% plus élevés au Canada – or, les trois quarts des exportations canadiennes partent aux États-Unis. Et le président élu n'exclut pas de voir le Canada devenir le 51ème État des États-Unis. Les autorités canadiennes prennent la menace au sérieux : le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau en a parlé ce mercredi avec les chefs des gouvernements provinciaux. La correspondante de RFI au Canada, Pascale Guéricolas, a interrogé Julie White, la porte-parole de l'Association des manufacturiers et exportateurs du Québec. Selon elle, les menaces de Donald Trump vont peut-être avoir un impact sur la localisation des usines, qui s'implanteraient de l'autre côté de la frontière, « ce qui va être négatif pour beaucoup de régions du Québec ». La crise qui s'annonce pousse plusieurs analystes à multiplier les nations clientes, et changer les produits vendus pour réduire la dépendance du Canada vis-à-vis des États-Unis. À écouter aussiCanada: le gouvernement Trudeau «en position de faiblesse» face à TrumpLibérations à CubaUn premier groupe d'une vingtaine de prisonniers a été remis en liberté ce mercredi (15 janvier 2025) à Cuba, sur les 553 qui doivent être libérés. La veille, Joe Biden avait annoncé le retrait de l'île de la liste noire des États soutenant le terrorisme. Mais 14 y medio s'inquiète : selon l'organisation Prisoners Defenders, « le langage ambigu utilisé fait craindre qu'il ne s'agisse pas de libérations mais de sorties de prison ». Et à Cuba, sorties de prison signifie plutôt libération conditionnelle ou bonifications de peine, transformée par exemple en travail forcé sans internement. La presse d'État cubaine, elle, se félicite surtout du retrait de la liste noire : ce n'est, titre Granma, « rien de plus que la reconnaissance de la vérité ». Mais la future administration américaine ne semble pas être sur la même longueur d'ondes que Joe Biden : Marco Rubio, choisi par Donald Trump pour être son futur ministre des Affaires étrangères, était auditionné ce mercredi par le Sénat. Et, rapporte 14 y medio, ce fils d'immigrants cubains a affirmé qu'il n'a « aucun doute sur le fait que Cuba soutient le terrorisme ». À lire aussiÉtats-Unis: Joe Biden retire Cuba de la liste des États soutenant le terrorismeL'administration Trump et HaïtiMarco Rubio a aussi parlé d'Haïti ce mercredi : selon lui, le problème fondamental, c'est la faiblesse de l'État haïtien : « il n'y a pas de légitimité de l'autorité, et je dis cela en reconnaissant le fait que certaines forces de la police haïtienne en Haïti ont été extraordinairement courageuses ». Le futur secrétaire d'État américain a répété que les États-Unis n'interviendraient pas sur le sol haïtien, et il a « encouragé les partenaires étrangers » à « contribuer à cet effort pour fournir un certain niveau de stabilité ». Réaction de Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste : Marc Rubio est sur la même position que l'administration américaine sortante. Le journaliste remarque aussi que son appui à la force multinationale « signifie peut-être que les États-Unis ne vont pas appuyer sa transformation en force de l'ONU. » Enfin, Marc Rubio désire que les autres pays de l'hémisphère collaborent à la mission, ce que l'administration Biden n'avait pas obtenu. « Pour le moment, c'est le statu quo mais c'est mieux que ce qu'on craignait, c'est-à-dire un abandon total du dossier », explique Frantz Duval.Le rédacteur en chef du Nouvelliste se demande par ailleurs où est passée la diplomatie haïtienne : « Haïti a beaucoup de dossiers qui sont chauds, et Haïti n'a pas de présence ces jours-ci de présence ni à Washington, ni à Mar-a-Lago. On ne sait pas si Haïti fait un lobbying pour avoir des appuis », aussi bien de la part de Joe Biden - qui multiplie les décisions dans ses derniers jours de présidence - que du président élu qui prend ses fonctions lundi prochain (20 janvier 2025).Rentrée des classes à Los AngelesÀ Los Angeles, les pompiers continuent de lutter contre les feux qui ravagent les alentours de la ville. Mais une semaine après le début des incendies, c'est malgré tout un petit retour à la normale pour certaines familles sinistrées : leurs enfants ont pu reprendre les cours ce mercredi, dans un autre établissement scolaire. Une rentrée des classes qu'Achim Lippold, l'envoyé spéciale de RFI à Los Angeles, a suivie dans la Brentwood Science School où une crèche transitoire a été mise en place accueillir les enfants du quartier de Pacific Palisades, ravagé par les feux. Mais un autre défi de taille attend maintenant ces familles : trouver un logement abordable dans une ville où les prix immobiliers ont explosé.À lire aussiIncendies à Los Angeles: des vents chauds et violents continuent d'attiser les flammes Le journal de la PremièreLes pratiques « ultramarines » de la grande distribution seront-elles bientôt dans le collimateur de la justice ?
Que s'est-il passé hier soir dans la capitale tchadienne ? « Une série de tirs nourris a retenti près de la présidence, rapporte le site TchadVision. Des hommes armés ont tenté d'infiltrer le complexe présidentiel. La réaction des forces de sécurité a été immédiate et efficace. Plusieurs assaillants ont été abattus, tandis que d'autres ont été capturés. » Il y aurait au total 19 morts : 18 assaillants et un garde présidentiel.Un compte-rendu succin, quasi-copie conforme des déclarations officielles des autorités tchadiennes.Un peu plus tard dans la soirée, rapporte Jeune Afrique, « le ministre tchadien des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement a assuré que la situation était “sous contrôle“ et a évoqué “un petit incident“. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et filmée dans l'enceinte de la présidence, Abderaman Koulamallah a affirmé, pistolet à la ceinture, qu'il n'y avait “aucune crainte et rien de grave“. »Interrogé ensuite par la télévision nationale, le même Abderaman Koulamallah a estimé que l'attaque n'était « probablement pas terroriste », alors que des rumeurs évoquaient une possible action des djihadistes de Boko Haram, et que cette attaque avait été menée par un « ramassis de pieds nickelés », drogués et alcoolisés venus d'un quartier pauvre du sud de la ville avec « des armes, des coupe-coupe et des couteaux. » Questions en série…Alors la presse de la sous-région s'interroge ce matin.« Comment ces individus ont-ils pu pénétrer dans un périmètre censé être hautement sécurisé ? Quel était leur nombre exact ? » se demande WalfQuotidien au Sénégal.Beaucoup de questions aussi pour WakatSéra au Burkina Faso : « que s'est-il passé, alors que la nuit tombait sur Ndjamena ? Une attaque menée par la nébuleuse Boko-Haram qui fait la loi au Nigeria voisin ? Une attaque de ces groupes rebelles qui rôdent constamment aux frontières du Tchad ? Une tentative de déstabilisation “éradiquée“ comme l'a dit le porte-parole du gouvernement ? (…) Toutes les hypothèses sont dans la balance, même si celles de tentative de coup d'État, d'attaque de rebelles ou de terroristes, ont été, pour l'instant, balayées par le porte-parole du gouvernement. »Ledjely en Guinée s'interroge en écho : « qui sont les membres de ce commando qui a eu l'audace de s'en prendre au site le plus protégé du Tchad ? Quels étaient leurs objectifs ? Surtout, comment expliquer la facilité avec laquelle ils ont atteint la présidence ? »En tout cas, poursuit Ledjely, « bien que très rapidement défaits, ces assaillants ont néanmoins mis en lumière une défaillance sécuritaire inquiétante de la part du Tchad. Que le commando ait réussi à approcher la menace si près de la présidence n'a rien de normal. C'est révélateur d'un problème majeur de renseignement. Un problème qui pourrait bien être lié, affirme le site guinéen, au vaste changement que le président tchadien a opéré en octobre dernier dans la hiérarchie des différents corps de l'armée et de la sécurité. Un coup de balai dont l'ampleur a surpris plus d'un tant il était inédit. »Choguel Maïga : « trop encombrant… »À lire également, cette fois dans Le Monde Afrique, cet article sur le parcours de Choguel Maïga, l'ex-Premier ministre malien, limogé en novembre dernier. Le Monde Afrique détaille le cheminement, parfois tortueux, de cette « figure politique qui a servi presque tous les pouvoirs depuis plus de vingt ans et qui est accusé maintenant par la junte de malversations financières. (…) Choguel Maïga était la principale figure civile du pouvoir que les militaires ont instauré mais sa liberté de ton a fini par le rendre trop encombrant. » Qui plus est, poursuit Le Monde Afrique, « depuis son renvoi, le volubile Maïga n'a pas choisi la discrétion, multipliant les consultations, dont certaines filmées à son domicile, dans lesquelles il souffle le chaud et le froid sur ses intentions politiques et son positionnement vis-à-vis du régime militaire. »Résultat, constate un opposant cité par le journal : « il va arriver à Choguel ce qui est arrivé aux autres hommes politiques que les autorités ont jugés trop gênantes : la mise sous mandat de dépôt. Ce ne sera qu'un procès politique de plus, jugé par une Cour suprême à la solde du pouvoir. »
Ce nouveau drame de l'immigration est passé presque inaperçu, tellement ces naufrages en Méditerranée sont désormais quasi quotidiens. Certains titres de la presse africaine s'en font toutefois l'écho. C'est le cas de Mali Actu, qui annonce : « naufrage tragique au large de la Tunisie : des dizaines de migrants, dont des enfants, perdus en mer ». Le drame s'est déroulé mercredi, aux premières heures de l'année 2025, « au moins 27 migrants ont trouvé la mort dans le naufrage de deux embarcations », précise Mali Actu, « ces bateaux transportaient environ 110 personnes, originaires d'Afrique sub-saharienne ».C'est dans ce contexte que l'ONG Caminando Fronteras publie un rapport dont Afrik.com se fait l'écho, un rapport qui pointe du doigt le Maroc, accusé de « défaillances multiples », comme « les opérations de sauvetage maritimes sous équipées », ou encore « les embarcations en détresse ignorées pendant des jours ». Le rapport de l'ONG signale aussi « des pratiques de criminalisation des migrants : arrestations arbitraires, expulsion vers des zones désertiques et violences ». Caminando Fronteras, a également recueilli des témoignages, qui au-delà des polémiques, illustrent terriblement certaines de ces tragédies. Comme ce père de famille qui raconte avoir passé 11 jours en mer, « avec ses deux enfants, qui devenaient de plus en plus faibles, et qui sont morts dans ses bras ».Verdict le 7 janvierÀ la Une également, la fin des audiences, dans le procès de l'opposant Aliou Bah en Guinée. « Fin des plaidoiries et des réquisitions », annonce Guinée News. « Le parquet a requis deux ans de prison, le verdict est attendu le 7 janvier prochain ». « Au terme de ces plaidoiries et de ces réquisitions », ajoute Guinée News, « le juge Ousmane Sylla a donné la parole au prévenu pour sa propre défense ». Aliou Bah, qui est poursuivi pour « offense et diffamation, envers le chef de l'État », a demandé sa libération. Selon Guinée7.com, Aliou Bah s'est dit « innocent », et s'est présenté comme « un citoyen exemplaire », « un homme politique». « Aujourd'hui », a-t-il ajouté, « c'est évident qu'on veut me faire taire ». À la Une de Média Guinée, on voit l'opposant, en chemise, brandir le poing. Dans l'attente du verdict, il a été ramené en prison.Accusations de détournement de fondsLa presse africaine s'intéresse également à l'affaire Choguel Maïga. « Choguel Maïga au cœur d'un scandale financier », titre Afrik.com. « Le bureau du vérificateur général vient de publier un rapport accablant sur des malversations financières et administratives ayant marqué le mandat de l'ancien premier ministre malien ». « Alors que les accusations de détournement de fonds publics s'accumulent », ajoute le site d'information, « certains y voient un règlement de comptes politiques orchestré par ses détracteurs ». Afrik.com souligne d'ailleurs que ce rapport « ne sort pas à un moment anodin », et rappelle que Choguel Maïga a été « limogé » en novembre dernier, « après des désaccords avec les militaires au pouvoir ». « Interrogé sur ses accusations, il a préféré garder le silence. Cependant, son entourage dénonce un complot qui vise à le discréditer », nous dit Afrik.com.Péché capitalAu Burkina voisin, Wakat Sera s'intéresse également de près à cette affaire, estimant que Choguel Maïga a « commis le péché capital de critiquer le pouvoir de transition dont il était pourtant l'un des piliers ». « S'il n'est pas encore inquiété », ajoute Wakat Sera, « Choguel Maïga ne doit pas être pour autant moins inquiet ». Son dossier a en effet été transmis à la cour suprême. « En tout cas », estime le site burkinabé, « ses ambitions politiques, voire présidentielles, risquent bien d'être refroidies, à moins que l'ancien Premier ministre qui a osé ouvrir ce front de désaccord avec ses anciens patrons, se tienne à carreaux ». En guise de conclusion, Wakat Sera s'exclame : « Tout porte à croire que les temps à venir seront mauvais, ou tout au moins menaçants, pour Choguel Maïga qui devait bien s'y attendre, lui qui n'a pas su garder le silence, faisant fi de ce sage conseil attribué au Français Jean-Pierre Chevènement : « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne » !
Haïti célèbre ce mercredi les 221 ans de son indépendance. Symbole de cette libération du peuple : la soupe joumou, traditionnellement dégustée chaque 1ᵉʳ janvier – et entrée au patrimoine immatériel de l'Unesco en 2021. Lila Olkinuora s'est rendue en banlieue parisienne à la rencontre de la traiteur Wismonde Saintville, qui, après avoir quitté Haïti pour la région parisienne il y a une vingtaine d'années, fait vivre la tradition de la soupe joumou – plus précisément la recette de sa grand-mère. Cette soupe, c'est une transmission culinaire, mais aussi une transmission de l'histoire d'Haïti : « Les esclaves n'avaient pas le droit d'en manger », raconte Wismonde Saintville, « il n'avait pas le droit de toucher au giraumon (la courge utilisée dans la recette), même lorsque c'est eux qui l'avaient cultivé. Et après notre indépendance, notre victoire sur l'armée de Bonaparte, tout le monde se met à manger cette soupe. Quand on mange cette soupe, on sent vraiment qu'on est libre… »La soupe Joumou, c'est donc le symbole de l'indépendance d'Haïti, en 1804, une indépendance sur laquelle la presse haïtienne revient ce mercredi 1ᵉʳ janvier 2025. Dans Alter Presse, Watson Denis, docteur en histoire, écrit : « Le leitmotiv de la Révolution haïtienne s'est fait autour du principe idéologique : ‘l'Union fait la force'. Quand on s'est départi de cette voie émancipatrice, on s'est dévoyé jusqu'à perdre le nord ». Et l'auteur d'appeler à « recoudre le tissu social au lieu de continuer à le déchiqueter », pour « recommencer la route de l'émancipation véritable du peuple haïtien ». Mais la route est longue, semble répondre Le National : « L'année 2024 restera gravée dans les mémoires comme une période où la crise politique a atteint son paroxysme », entre démission du Premier ministre Ariel Henry sous la pression des gangs, transition politique difficile – avec un scandale de corruption qui secoue le Conseil présidentiel de transition… En 2025, le défi est de taille pour la classe politique, écrit le quotidien : « Rétablir l'ordre et la sécurité tout en redonnant confiance aux citoyens et en construisant un avenir politique durable ».Porto Rico privé d'électricité pour le Nouvel anContraste frappant entre les Unes de journaux présentant des villes aux gratte-ciels illuminés, avec des ciels où explosent les feux d'artifice (le New York Times, le quotidien mexicain Excelsior), et le sort de Porto Rico, cette île des Caraïbes associée aux États-Unis et aujourd'hui privée d'électricité. « Mardi soir », écrit USA Today, « plus de 82% des clients de la compagnie Luma Energy, qui fournit le territoire, passaient le réveillon du Nouvel an sans électricité » - sachant que l'île est une destination populaire pour les vacances de fin d'années. Selon Luma Energy, le blackout pourrait venir d'une défaillance sur une ligne souterraine. L'île a souvent des problèmes d'alimentation électrique, à cause, écrit Politico, de la fragilité de son réseau, « en grande partie dû à de la négligence et au manque d'investissement de l'entreprise publique ». Jenniffer Gonzalez-Colon, la nouvelle gouverneure de Porto Rico, affirme sur X que stabiliser ce système sera sa priorité quand elle prendra ses fonctions.Les aidants au ChiliAu Chili, 6 % de la population, soit plus d'un million de personnes, sont des aidants - des personnes qui s'occupent de leur proche malade, handicapé ou en perte d'autonomie. Plus de 8 fois sur 10, ce sont des femmes qui tiennent ce rôle. Souvent précaires, seules, elles souffrent physiquement et moralement de ce travail non rémunéré et invisibilisé par la société. Le gouvernement de Gabriel Boric essaye de renforcer les programmes publics mis en place pour leur venir en aide et alléger leur quotidien.La correspondante de RFI à Santiago, Naïla Derroisné a ainsi rencontré Lydia, qui s'occupe seule de son fils en fauteuil roulant – et de ses deux autres enfants. Lydia qui n'a pas d'emploi, car elle n'a pas le temps… Depuis environ un an, elle voit gratuitement une psychologue, grâce au programme mis en place par le gouvernement.Par ailleurs, une grande partie des femmes aidantes n'ont jamais cotisé pour leur retraite. Elles sont inquiètes pour leur vieillesse, mais craignent surtout de ne plus pouvoir prendre soin de ceux qui dépendent entièrement d'elles.Des vagues destructricesAu Pérou, d'énormes vagues frappent les côtes du nord du pays. Un phénomène rare où les conditions atmosphériques se combinent aux courants marins qui se croisent dans cette région. Martin Chabal s'est rendu dans la station balnéaire de Mancora, dont une grande partie du littoral a été détruite : les vagues n'ont laissé que des morceaux de béton sur la plage de sable blanc. « Ça a dépassé le haut du quai. Ça a emporté des bateaux qui ont été réduits en poussière », explique, accablé, Juan, un pêcheur de 71 ans. Un peu plus loin, le long de la plage, Carlos nettoie les restes de son hôtel : « Là, tu avais des cabanes de deux étages… Tout est parti à la mer ». Les sacs de sable de plus d'une tonne n'ont pas permis de stopper le raz de marée.Donald Trump, le Groenland et le canal de PanamaPanama a célébré ce mardi ses 25 années de souveraineté sur le célèbre canal. « Souveraineté », un mot sur lequel le président Mulino a insisté ce mardi - c'est à lire dans La Estrella de Panama : « Il est important que nos jeunes aient à l'esprit le prix énorme de la lutte et du sang qui a été engagé pour hisser notre drapeau en ce lieu, comme signe indubitable de souveraineté ». Une référence très claire aux menaces du président américain élu Donald Trump de reprendre le contrôle du canal.À lire à ce sujet dans le New York Times, un article liant au changement climatique les déclarations de Donald Trump sur une éventuelle prise de contrôle par les États-Unis du canal de Panama, mais aussi du Groenland. Explication : au Groenland, la fonte des glaces ouvre des perspectives de forage pétroliers et gaziers, et d'extractions de minéraux. Ces dix dernières années, elle a aussi permis d'ouvrir de nouvelles routes commerciales, alors que le canal de Panama a connu en 2023 une sécheresse qui a très sérieusement handicapé ses opérations. Interrogé par le quotidien, un spécialiste de l'Université de Stanford estime que cet intérêt de Donald Trump pour le canal du Panama et le Groenland sont « une sorte de reconnaissance indirecte » de la réalité du changement climatique (dont il continue de nier l'existence), et du fait qu'il engendre des défis mondiaux.Le journal de la PremièreLe problème de la vie chère concerne la Martinique, mais aussi la Guadeloupe.
Nous sommes le 12 juillet 1963, à Aix-en-Provence. Retrouvons Charles Trenet installé à la terrasse d'un restaurant où il déjeune régulièrement. L'ambiance, tranquille, vire soudainement à l'orage lorsqu'un jeune homme l'interpelle violemment. Quelques heures plus tard, le chanteur est arrêté par la police. Interrogé sans ménagement, il est ensuite jeté en prison. De quoi est-il donc accusé ? On lui reproche des « actes impudiques et contre-nature sur mineurs de moins de vingt et un ans ». La presse va alors s'emparer de l'affaire et organiser le scandale en parlant de parties fines. Pédéraste et pédophile, l'amalgame est aussitôt fait dans un pays qui condamne les homosexuels en vertu d'une loi héritée du gouvernement de Vichy. L'auteur de « Y a d'la joie », de « Douce France » ou de « Boum » va, alors, livrer un combat contre la machination dont il est la victime et contre la morale prompte à juger. Retour sur l'affaire Trenet… Invité : Olivier Charneux, auteur de « Le prix de la joie » ; éd Séguier. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
C dans l'air du 26 décembre - Poutine : la stratégie du black-outVolodymyr Zelensky parle d'une attaque "inhumaine". La Russie a lancé le jour de Noël une attaque massive de missiles et de drones contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, tuant une personne et privant des centaines de milliers de foyers d'électricité et de chauffage. Cette "terreur" est "la réponse de Poutine à ceux qui ont parlé d'un illusoire “cessez-le-feu de Noël”" entre Kiev et Moscou, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andrii Sybiha. Les frappes ont touché six régions ukrainiennes, dont Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, où un demi-million de foyers est resté sans électricité, ni chauffage ni eau courante. Cette attaque intervient alors que la Russie progresse sur le front ukrainien : l'armée a conquis en novembre 725 km 2 de terrain, soit près du double des deux mois précédents. La Russie peut notamment compter sur 11 000 soldats nord-coréens déployés en Russie, selon des sources occidentales. Entre 1 000 et 3 000 d'entre eux ont d'ailleurs été tués dans la région de Koursk qui fait l'objet de violents combats. Les soldats ukrainiens peinent à garder leur position dans cette région russe, mais espèrent la conserver dans l'optique d'une future négociation avec Vladimir Poutine. Interrogée la semaine dernière lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe a expliqué ne pas avoir besoin d'une trêve, mais de paix "à long terme, durable, soutenue par des garanties de sécurité fiables". Bientôt de retour à la Maison Blanche, Donald Trump avait promis de régler le conflit en 24 heures. Mais Vladimir Poutine est-il prêt à négocier ? "La politique est l'art du compromis, la Russie y est toujours prête", a-t-il éludé.Déroulant sa propagande de guerre, Vladimir Poutine s'est tout de même montré agacé par l'assassinat qui a ciblé le général Igor Kirillov. Le 17 décembre, ce haut-gradé de l'armée russe sortait d'un bâtiment à Moscou lorsqu'il a été tué par l'explosion d'une bombe dissimulée dans une trottinette électrique. L'attaque a été revendiquée par les services de sécurité ukrainiens. "Nous ne devons pas permettre de telles failles", a averti Vladimir Poutine. En réponse, le FSB a déclaré aujourd'hui avoir déjoué plusieurs projets d'assassinats d'officiers de haut rang et de membres de leurs familles à Moscou. L'un de ces projets d'assassinat consistait à faire livrer une bombe ressemblant à un porte-documents, selon le FSB. L'Ukraine a également lancé une attaque de drones visant des immeubles de la ville de Kazan, au centre de la Russie. Avec ces opérations de déstabilisation, Kiev sème la peur chez l'ennemi, et repousse la possibilité de négociations avec Vladimir Poutine, souhaitées par Donald Trump.Une autre figure majeure de l'opposition au Kremlin s'est révélée ces derniers mois. Née en France, Salomé Zourabichvili, la présidente de la Géorgie, ancienne république soviétique, fait face depuis plusieurs mois à l'influence grandissante de la Russie dans son pays. Fin octobre, le parti pro-russe, Rêve géorgien, a remporté les élections législatives et suspendu le processus d'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028. Quelques semaines plus tard, Mikheïl Kavelashvili a été élu président de la République, malgré un scrutin jugé "illégitime" par l'actuelle présidente qui refuse de lui céder sa place le 29 décembre. "C'est le retour de la Russie", résume-t-elle dans les colonnes du Monde. Depuis un mois, les Géorgiens, dont 80% disent soutenir l'intégration à l'UE, sont massivement descendus dans la rue pour protester contre le parti au pouvoir.Pourquoi la Russie gagne-t-elle autant de terrain en Ukraine ? Les attaques ciblées menées par Kiev peuvent-elles déstabiliser la Russie ? Et pourquoi le Kremlin est-il accusé d'ingérences en Géorgie ?Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Elsa VIDAL - Spécialiste des questions internationales et de l'espace post-soviétique, auteure de "La fascination russe"- Marie JEGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 6 décembre - Qui à Matignon ?… Macron joue grosUn Premier ministre "dans les prochains jours" et une loi spéciale reconduisant le budget 2024 votée "mi-décembre". Dans une allocution télévisée, le président de la République a dessiné hier soir l'agenda des prochaines semaines, au lendemain de la censure du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron est revenu sur la genèse de la crise politique, la dissolution qui "n'a pas été comprise" et s'est projeté vers l'avenir, assurant qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme". Le chef de l'Etat n'a, en revanche, rien révélé de ses intentions sur la suite et a longuement critiqué ceux qui ont voté la censure, les accusant de s'être unis dans un "front antirépublicain, aidés par des forces qui gouvernaient encore le pays hier". Emmanuel Macron a ciblé ainsi les socialistes sans les nommer. Ce qui n'est pas passé."Je ne connais qu'un front antirépublicain, celui donne des gages à l'extrême droite, qui la banalise et qui négocie exclusivement avec elle" a écrit hier soir sur X, le Premier secrétaire du PS. Le PS qui veut faire partie de l'équation de sortie de crise a été reçu ce vendredi à l'Elysée. Interrogé à la sortie de cette rencontre, Oliver Faure a rappelé que "le PS ne participera en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite". Le député socialiste du Val-de-Marne a également indiqué que le chef de l'Etat n'avait posé "aucun préalable sur aucun sujet" et qu'il s'était "engagé" à "appeler les autres formations du Nouveau Front Populaire pour discuter avec elles". Un peu plus tôt, le premier secrétaire du PS avait appelé le chef de l'Etat à désigner un "préfigurateur" pour organiser les négociations en vue de former un gouvernement.À la mi-journée, Jean-Luc Mélenchon a estimé sur X que LFI n'avait "donné aucun mandat à Olivier Faure ni pour aller seul à cette rencontre, ni pour négocier un accord et faire des 'concessions réciproques' à Macron et LR. Rien de ce qu'il dit ou fait n'est en notre nom ou en celui du NFP", a déclaré le chef de file de La France insoumise. Du côté de LR, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a affirmé que "la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche". Des représentants de la droite seront reçus ce soir à l'Elysée par Emmanuel Macron.Alors qui pour succéder à Michel Barnier à Matignon ? Une chose est sûre le prochain Premier ministre est attendu par de pied ferme par les agriculteurs, opposés à l'accord Mercosur que la présidente de la Commission européenne veut finir de négocier rapidement, mais aussi les fonctionnaires qui manifestaient jeudi partout en France pour alerter sur la "dégradation" de leurs "conditions de travail et de rémunération". Nos journalistes ont suivi une enseignante qui a pris part à l'un des cortèges ainsi que le président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage des finances publiques. Cette dernière a débuté mardi ses travaux avec les auditions de responsables d'administrations, avant celle de l'ex-ministre Bruno Le Maire le 12 décembre prochain.Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ- Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie LECASBLE -Editorialiste politique - Lejournal.info- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique – Le Monde - Gael SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa
Une workaholic plus très anonyme Cheffe d'édition au « Monde Diplomatique » de 2007 à 2022, Mona Chollet se décrit – avec euphémisme – comme « plutôt consciencieuse ». Interrogée par « Femme Actuelle », la journaliste explique : « L'aspect robotique du salariat me convenait très bien. Tout comme cette logique rassurante de l'effort récompensé : je me savais le droit de profiter de mes week-ends. » Or, quand le succès de ses livres lui permet de se libérer de cet emploi quotidien, c'est la panique à bord, sur laquelle s'ouvre son dernier essai, « Résister à la culpabilisation » (La Découverte, 2024). Ce « bulldozer » cérébral ajoute : « J'avais oublié l'autonomie. Je m'étais habituée à ce qu'on me dise tous les matins où aller, quoi faire et jusqu'à quelle heure. Organiser soi-même ses journées provoque un grand désarroi. Je me forçais à travailler huit heures par jour et le week-end, pour ne pas me laisser aller (…) Se tuer au travail, faire totalement abstraction de son bien-être, se révèle bien vu. » Bien vu, son propos l'est aussi. Avec un premier tirage de 70 000 exemplaires, « le nouveau Mona Chollet », pour lequel elle refuse les invitations à parler en public, figure déjà parmi les dix meilleures ventes de l'automne. Son livre n'aborde pas seulement la question du sacrifice en entreprise ; parmi ce qu'elle recense comme des « empêchements d'exister », Chollet dissèque les discours misogynes, la mise en accusation des victimes de violences sexuelles, les injonctions éducatives, ou encore « le flicage des mots et des pensées » au sein des sphères militantes.Suivie par 92 000 abonné·e·s sur X, Mona Chollet définit parfois son rapport à l'écriture comme « une drogue en soi, une porte dérobée dans l'horreur de l'époque ». Pour ce troisième et dernier épisode, ouvrons celle du petit bureau – monastique – de la Mona, qui continue de rêver d'une pièce plus grande « dont la fenêtre resterait éclairée jusqu'à une heure avancée de la nuit, pour y faire naître des livres ». L'autrice du mois : Mona CholletNée à Genève en 1973, « obsédée par le fait de lire, de s'informer et de changer le monde », la journaliste suisse Mona Chollet est devenue pour toute une génération de féministes un modèle d'intelligence, de sensibilité et de précision. Depuis le début des années 2000, via une dizaine d'essais érudits (« Beauté fatale », « Sorcières », « Réinventer l'amour »), elle analyse remarquablement les mécanismes de domination (masculine, capitaliste, professionnelle – ou les trois à la fois), en partageant son admiration pour la poésie de Mahmoud Darwich ou la prose engagée de Susan Sontag, pour les séries « Mad Men » ou « La Fabuleuse Madame Maisel », le tout entremêlé de confidences personnelles ou tirées de son cercle d'amies. Elle vit et travaille à Paris. Enregistrements : septembre 2024 - Réalisation : Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Illustration : Sylvain Cabot - Chant, beatmaking : Élodie Milo - Musiques originales : Samuel Hirsch - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Mathilde Guermonprez - Montage : Gary Salin - Lectures : Delphine Saltel - Production : ARTE Radio
durée : 00:39:15 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Le nouvel ouvrage de Yuval Noah Harari, "Nexus", est une œuvre dans laquelle il montre comment l'homme a conquis du pouvoir sur le monde en se dotant d'un vaste réseau d'informations. Interrogé par Jean Leymarie, il nous donne son analyse sur le rôle de l'IA et ses conséquences dans nos sociétés. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Yuval Noah Harari historien et professeur d'histoire à l'université hébraïque de Jérusalem, auteur du best-seller international Sapiens, une brève histoire de l'humanité (Albin Michel) et de Pourquoi le monde est-il injuste ? (illustré par Ricard Zaplana Ruiz, chez Albin Michel Jeunesse, 2023)