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C'est aujourd'hui le début des épreuves de philo du baccalauréat pour les terminales, l'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi, niveau baccalauréat, Emmanuel Macron est le meilleur Président de la Ve République... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
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Le 19 juin 2022, à l'issue des élections législatives, un fait politique rare, presque incongru sous la Ve République, s'impose : le président de la République ne dispose plus d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale. La dissolution et les législatives de 2024 n'ont rien changé à cet état de fait. Partant, la France est gouvernée dans un flou institutionnel et une tension parlementaire permanents. Le gouvernement n'a pas été investi. Il n'a pas été renversé non plus. Il gouverne. Mais sans majorité. Ce désajustement entre l'exécutif et le législatif serait un signal d'alarme dans bien des démocraties parlementaires. En France, il a été absorbé sans réforme, sans coalition, sans contrat de gouvernement. Un mode de fonctionnement s'est installé : celui d'un exécutif minoritaire qui se maintient grâce aux ressorts techniques de la Constitution de 1958 – en particulier l'article 49 alinéa 3 – et grâce à une culture politique qui valorise le président davantage que le Parlement. Cela nous oblige à poser une série de questions simples mais fondamentales : Que signifie exactement gouverner sans majorité ? Cette situation est-elle pérenne ? Est-ce démocratique, même si cette question est j'en ai conscience intrinsèquement peu rigoureuse ? Faut-il politiquement et juridiquement assumer et admettre cet état de fait ? Bref, cette situation est-elle une anomalie institutionnelle… ou bien le reflet fidèle de notre manière d'organiser le pouvoir politique ? Ce podcast est l'occasion d'éclairer, avec Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP, une question complexe à la croisée du droit constitutionnel, de la stratégie politique et de la culture démocratique : celle du gouvernement minoritaire.
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
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Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
Le 4 juin 1958, Charles de Gaulle prononce un discours majeur, appelant à une réforme profonde des institutions françaises. Face à la crise algérienne et à l'instabilité politique, il propose la création d'une nouvelle Constitution, posant les bases de la Ve République. Ce discours marque un tournant dans l'histoire politique de la France. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'émission 28 minutes du 14/05/2025 Quand les astronomes étaient des savanturiersYaël Nazé est astrophysicienne et spécialiste des étoiles massives. Depuis 2009, elle est enseignante-chercheuse au Fonds de la recherche scientifique et à l'Université de Liège. À côté de ses recherches, elle s'adonne avec brio à la vulgarisation scientifique de son domaine d'étude, au travers de nombreux ouvrages. Elle publie "Explorer le ciel, les planètes et la Terre, les grandes expéditions des astronomes" (éditions Odile Jacob) dans lequel elle revient sur les explorations astronomiques depuis le 16e siècle. En retraçant l'histoire de ces expéditions risquées, des tropiques aux pôles, Yaël Nazé rend hommage à ses prédécesseurs et aux femmes qui les ont accompagnés en apportant une inestimable contribution à leurs travaux.Référendums : c'est bon pour régénérer la démocratie ?Mardi 13 mai, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français sur TF1, répondant à des questions de journalistes, de personnalités de la société civile et de Français. La question du référendum sur laquelle l'Élysée laissait planer un doute a été posée, parmi la myriade de thèmes abordés. Si le chef de l'État a exclu un référendum sur les retraites ou sur l'immigration, il a en revanche évoqué l'idée de "plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent", sans en préciser les thèmes, mais en évoquant “de grandes réformes économiques, éducatives ou sociales”. Le référendum reste populaire chez les Français. Cette tradition de la Ve République, utilisée à neuf reprises depuis 1961, est à double tranchant pour les présidents qui redoutent un désaveu populaire. Est-ce un outil constitutionnel permettant de dynamiser notre démocratie ?Enfin, Xavier Mauduit, à l'occasion du témoignage à la barre de Kim Kardashian dans le cadre du procès de ses braqueurs, raconte une histoire de braquage de star. Marie Bonnisseau nous emmène en Chine, où de nombreux trentenaires partent en retraite anticipée, au grand dam du Parti communiste chinois.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 14/05/2025 Référendums : c'est bon pour régénérer la démocratie ?Mardi 13 mai, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français sur TF1, répondant à des questions de journalistes, de personnalités de la société civile et de Français. La question du référendum sur laquelle l'Élysée laissait planer un doute a été posée, parmi la myriade de thèmes abordés. Si le chef de l'État a exclu un référendum sur les retraites ou sur l'immigration, il a en revanche évoqué l'idée de "plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent", sans en préciser les thèmes, mais en évoquant “de grandes réformes économiques, éducatives ou sociales”. Le référendum reste populaire chez les Français. Cette tradition de la Ve République, utilisée à neuf reprises depuis 1961, est à double tranchant pour les présidents qui redoutent un désaveu populaire. Est-ce un outil constitutionnel permettant de dynamiser notre démocratie ?On en débat avec Raphaël Doan, essayiste et haut fonctionnaire ; Dominique Rousseau, constitutionnaliste et Nathalie Mauret, reporter politique au bureau parisien du Groupe EBRA.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
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Au Togo, conformément à la réforme constitutionnelle, Faure Gnassingbé n'est plus président de la République, mais président du Conseil. Un changement de fonction qui lui permet de conserver l'essentiel des pouvoirs sans limitation de mandat. L'opposition dénonce la réforme. Vos réactions nous intéressent !
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Un président de la République et un président du Conseil… Deux titres, deux fonctions bien différentes… Samedi, l'ex-président Faure Gnassingbé a prêté serment en qualité de président du Conseil. « Faure Gnassingbé davantage au service de la gouvernance », titre le quotidien Togo Matin qui note aussi l'élection du nouveau président de la République par les députés, Jean-Lucien Savi de Tové, 86 ans, qualifié lui d'« homme qui maîtrise les rouages de la gouvernance ».« Savi de Tové a été élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois, précise Jeune Afrique. Il ne dispose d'aucun pouvoir exécutif ni décisionnel et se voit réduit à un rôle principalement symbolique, incarnant l'unité nationale, “le respect de la Constitution et la continuité de l'État“. Il conserve quelques prérogatives, telles que l'accréditation des ambassadeurs, la réception des diplomates étrangers et le droit de grâce à titre individuel. Mais ces actes devront être contresignés par le président du Conseil ».Un coup d'État constitutionnel ?Bref un poste purement honorifique… c'est le président du Conseil, Faure Gnassingbé, donc, qui tirera les ficelles. « Le Togo a un nouveau président, mais Faure Gnassingbé conserve le pouvoir réel », constate le site d'information IciLomé. « Suite à la récente réforme constitutionnelle qui a fait passer le pays à un système parlementaire, précise-t-il, le nouveau poste de président du Conseil des ministres a été créé. Ce poste constitue la plus haute fonction exécutive du gouvernement et, notamment, n'est assorti d'aucune limitation officielle de mandat. Les critiques ont dénoncé cette décision comme un “coup d'État constitutionnel“, pointe encore IciLomé, arguant qu'elle permet de fait à Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de prolonger indéfiniment son emprise sur le pouvoir ».« Faure Gnassingbé désormais plus fort que jamais… »Résultat, note Afrik.com, « la IVe République est définitivement enterrée et sur son tombeau s'élève désormais une Ve République dont les institutions sont taillées sur mesure pour le prince du moment, Faure Gnassingbé, désormais plus fort que jamais. (…) Sous couvert d'un changement constitutionnel habilement orchestré, poursuit Afrik.com, le Togo s'enfonce dans un autoritarisme légaliste où les formes de la démocratie servent à en nier le fond. Cette réforme de la Constitution, adoptée sans consultation populaire et entérinée par un Parlement monochrome, confère à Faure Gnassingbé une position inédite de chef d'un exécutif consolidé, sans contre-pouvoirs réels. (…) Il ne s'agit pas ici d'un simple ajustement institutionnel, mais d'un coup de force à froid, validé par les urnes sans véritable compétition et par des institutions inféodées. (…) Faure Gnassingbé consolide peut-être son trône, conclut Afrik.com ; mais il fragilise irrémédiablement l'idée même de démocratie dans son pays ».Vers une monarchie républicaine ?En fait, renchérit Le Pays à Ouagadougou, « on change de façade ; on repeint la vitrine ; mais à l'intérieur, c'est toujours la même boutique familiale. Rien de nouveau donc sous le soleil de Lomé, sinon la confirmation d'un pouvoir éternel détenu par un chef d'État sans date d'expiration (…). Car, si le décor change, le scénario lui, risque de rester tragiquement le même, puisqu'avec l'architecture institutionnelle actuelle, le peuple sera évincé du processus politique à partir du moment où le président Faure n'affrontera plus le suffrage universel direct. (…) Ce qui se dessine au Togo, résume Le Pays, est une forme de monarchie républicaine, où le pouvoir se conservera au sein d'un cercle restreint à la tête duquel trône un président autoritaire et omniprésent ».Formule magique ?Et tout cela, sans la moindre anicroche, pointe Ledjely en Guinée : « la stratégie est plutôt efficace. Samedi, Faure Gnassingbé a tranquillement inauguré le premier mandat de la Ve République. Un bail pour lequel il n'aura pas consenti de grands efforts. Aucune campagne électorale, aucun débat télévisé, pas d'évaluation du bilan, pas de présidentielle à enjeux, pas de fraude à orchestrer, pas de contestations électorales et par conséquent, de prétexte à coup d'État. Tout s'est réglé en quelques minutes à l'Assemblée nationale où les choses étaient d'autant plus faciles que l'UNIR, le parti présidentiel, détient 108 des 113 sièges. Voilà qui est pratique non ?, s'exclame encore Ledjely. Au point qu'on imagine d'autres dirigeants à travers le continent voulant se laisser inspirer par cette formule magique ».
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Les juges Moracchini et Le Loire mettent un mois à se rendre à Bruxelles, et à entendre Mohamed Saleh Alhoumekani. A la suite de l'entrevue, celui-ci ne manque pas de dévoiler la pression qu'il a subie, exercée par les magistrats l'incitant à serétracter.
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Elisabeth Borrel n'a pas attendu les autorités pour plonger dans les archives de son mari, persuadée que ses responsabilités en tant que conseiller du ministre de la justice djiboutien ont un lien de cause à effet avec son décès. A vrai dire, il y a l'embarras du choix, tant le juge Borrel traitait, au quotidien, des affaires sensibles, explosives...
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Le télégramme diplomatique le dit, tout semble accréditer la thèse d'un suicide, d'une immolation par le feu : Bernard Borrel s'est aspergé d'essence, s'est enflammé à l'aide d'un briquet, a dévalé le ravin et s'est effondré au creux d'un rocher. A l'hôpital militaire Bouffard, un médecin a procédé à un examen du corps. Il a constaté une bouche noirâtre, une brûlure des muqueuses des voies aériennes supérieures, et conclu à un oedème pulmonaire, causée par l'inhalation des vapeurs d'essence. L'enquête, sitôt entamée, s'arrête là. Deux jours plus tard, Elisabeth Borrel sera tout de même entendue par la police djiboutienne.
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Djibouti a d'abord été la « côte française des Somalis », du temps du Second Empire, un morceau de terre entre l'Éthiopie et la Somalie. Une terre pauvre en ressources naturelles, ses bienfaits sont ailleurs : la France s'en est autrefois emparée pour sa position stratégique, au débouché de la mer Rouge, une zone sensible où de l'autre côté du Golfe, les Britanniques avaient élu domicile au Yémen. Un siècle plus tard, dans les années 1960, précipité par la vague d'émancipation des anciennes colonies européennes en Afrique, un nouveau statut est décrété.
Pays démocratique et républicain, la France nourrit un paradoxe : dans la mémoire collective des Français, la figure de l'homme providentiel a une place de choix. Parmi ces hommes et femmes surgissant dans des circonstances souvent exceptionnelles, se trouve Charles De Gaulle. Incarnation de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, instigateur de la Ve République en 1958, le Général de Gaulle a, par deux fois, fait figure de sauveur dans notre pays. Comment s'est construit le mythe gaullien de l'homme providentiel ? Pour répondre à cette question, Virginie Girod reçoit l'historien Jean Garrigues. Fin connaisseur de l'histoire de nos institutions, il est président de la commission internationale d'histoire des assemblées, et auteur, notamment, des livres "A la plage avec Charles de Gaulle, l'homme providentiel dans un transat" (Dunod) et "Les Hommes providentiels: Histoire d'une fascination française" (Payot).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
ll est entré dans l'Histoire en appelant les Français à la Résistance le 18 juin 1940, puis il a été l'instigateur de la Ve République et sa figure tutélaire. Mais vous a-t-on déjà raconté la jeunesse de Charles de Gaulle ? Quel homme était-il avant de devenir le Général que chaque Français connaît ? La semaine prochaine, dans Au cœur de l'Histoire, découvrez les jeunes années de Charles de Gaulle, de son action pendant la Première Guerre mondiale à la veille de l'appel du 18 juin, alors qu'il chérissait déjà un rêve de grandeur pour la France. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.