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durée : 00:14:52 - Journal de 8 h - Après plusieurs jours d'examen en commission, le premier volet du projet de loi de finances est examiné à partir de ce vendredi dans l'hémicycle dans sa version initiale. Il s'agit d'une règle propre à la Ve République. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France
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durée : 00:14:52 - Journal de 8 h - Après plusieurs jours d'examen en commission, le premier volet du projet de loi de finances est examiné à partir de ce vendredi dans l'hémicycle dans sa version initiale. Il s'agit d'une règle propre à la Ve République. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France
Il est journaliste, romancier, et il accompagne notre vie politique depuis des décennies. Il publie chez Gallimard "Voyage dans la France d'avant", dernier volet de son « Histoire intime de la Ve République ». Franz-Olivier Giesbert est l'invité d'RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 24 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un événement inédit sous la Ve République : l'incarcération de Nicolas Sarkozy, qui sera le premier ancien président français à passer la nuit en prison.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
C dans l'air du 21 octobre 2025 : Un président en prisonC'est une première pour un ancien président sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L'ancien chef de l'Etat a été écroué près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.Bien qu'il ait fait appel de cette condamnation, la peine – cinq ans d'emprisonnement assortie d'une exécution provisoire – l'a conduit en détention. Il a été placé dans une cellule du quartier d'isolement. Immédiatement après son incarcération, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté. Celle-ci sera examinée dans un délai d'environ un mois, a précisé son conseil, Me Christophe Ingrain.Quelques heures avant son incarcération, Nicolas Sarkozy a publié un message sur les réseaux sociaux : « Mais que le prix à payer aura été écrasant. » L'ex-chef de l'État a également reçu, ce matin, le soutien d'une centaine de fidèles, rassemblés près de son domicile. Parmi eux, son fils Louis Sarkozy, organisateur du rassemblement, le sénateur LR Roger Karoutchi, mais aucun des ténors du parti Les Républicains n'était présent : ni Bruno Retailleau, ni Laurent Wauquiez.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de Nicolas Sarkozy, a lui fait savoir, lundi, qu'il irait le « voir en prison ». Un choix qui fait vivement réagir les magistrats, à commencer par le premier d'entre eux. Le procureur général près la Cour de cassation a estimé ce lundi que la justice doit pouvoir travailler dans la sérénité, en particulier les juges de la cour d'appel de Paris, qui se pencheront dans les prochaines semaines sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy et sur son procès en appel l'année prochaine. « Il y a un risque qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et perçue par l'opinion comme une sorte d'obstacle à cette sérénité recherchée. Il faut préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible », a déclaré Rémy Heitz.Dans la foulée, Gérald Darmanin lui a répondu via un message publié sur X : « S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n'atteint en rien à l'indépendance des magistrats, mais relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l'article 20 de la Constitution », a-t-il écrit.Le président de la République, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy vendredi dernier à l'Élysée, a jugé « légitime » le débat sur l'exécution provisoire, en marge d'un déplacement en Slovénie : « Parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours. Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient », a-t-il expliqué.En France, 86 % des peines de deux ans de prison et plus sont mises à exécution immédiatement à l'audience.Alors, quelles sont les conditions de détention de Nicolas Sarkozy ? Combien de temps l'ex-président de la République peut-il rester en prison ? Faut-il ouvrir un débat sur l'exécution provisoire des peines ? Et quel avenir pour Les Républicains, fragilisés par cette affaire et traversés par de profondes divisions internes depuis des mois ?LES EXPERTS :- Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue - Maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po
Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, certains regrettent déjà l'abandon du 49.3. Ruth Elkrief estime que, notamment à gauche, les Socialistes s'inquiètent de voir leur victoire sur la suspension de la loi sur la réforme des retraites comme celle en trompe-l'œil. Sous la pression répétée de la gauche, le gouvernement a renoncé à l'utilisation de cet instrument d'efficacité assez emblématique de la Ve République. L'argent reste un sujet tabou en France, surtout quand il s'agit de dire combien on gagne. La directive européenne sur la transparence des salaires promet de bousculer les open spaces. Selon François Lenglet, c'est une révolution qui attend les entreprises françaises au plus tard le 7 mai 2025, date à laquelle cette recommandation devrait être transposée dans le droit français. Mais il souligne que le fond du problème c'est que le marché du travail n'est pas du tout transparent car selon lui, il subsiste des inégalités qui sont tout à fait incompréhensibles. À 64 ans, Sanae Takaichi est devenue ce mardi 21 octobre 2025 la première femme à prendre la tête du gouvernement au Japon. C'est historique et inédit dans un pays où seulement 15 % des Parlementaires de la Chambre basse sont des femmes. Abnousse Shalmani, tout en dressant le portrait de cette dame de fer japonaise, pense que c'est vraiment une victoire. Elle est surprenante, controversée, paradoxale et fascinante. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas, remplacée ce mardi soir par Marie-Aline Meliyi, apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :L'ancien président Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce matin à la prison de la Santé, une première sous la Ve République, suscitant de nombreuses réactions politiques et un rassemblement de soutien devant son domicile.Les conditions de détention de l'ancien chef d'État, placé à l'isolement pour sa sécurité, et la demande de remise en liberté déposée par ses avocats sont détaillées.Le débat sur l'exécution provisoire et l'indépendance de la justice est relancé, notamment avec la volonté du ministre de la Justice de rendre visite à Nicolas Sarkozy en prison.La suspension de la réforme des retraites sera discutée et votée à l'Assemblée nationale, malgré les hésitations du gouvernement.Les marchés financiers sont en hausse, atteignant des niveaux records, portés par de bons résultats d'entreprises.Les prévisions météorologiques annoncent un temps pluvieux et venteux sur une grande partie du pays demain.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Atalardan gelen kadim bilgidir. Bir zat Hz. İbrahim'e gelir. İki koyununu emanet etmek mecburiyetini ifade eder. Hz. İbrahim de kabul eder, koyunlarla ilgilenir. Fakat bu zat gideli epey olduğu halde gidip gelen yoktur. Ve artık gelmeyeceğine kanaat edecek kadar vakit geçmiştir. Ta ki bu iki koyundan dağları kaplayan bir sürü yetişmiştir. Hz. İbrahim bu sürünün nimetlerini halka dağıtmaya karar verir. Denir ki bu an, vakıf düşüncesinin başlangıç anıdır. Mülkiyeti ortada kalan bu sürü, ilk vakıf olmuştur. Emanet toplumsallaştırılmıştır.
À l'occasion de la sortie prochaine de son livre Voyage dans la France d'avant (Éd. Gallimard), l'écrivain revient sur la crise actuelle que nous vivons sous la Ve République. Au programme, retour sur de grandes figures politiques du siècle dernier et conseils pour le futur du pays. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que nous traversons la plus grande crise de la Ve République, Marc Bourreau nous plonge dans l'époque de la IVe République française. Un régime souvent cité comme exemple du désordre qui a pu caractériser la vie politique en France. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:58:58 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme cette semaine : quelles sont les revendications de la première "Mad Pride" en France ? Vivons nous une crise politique ou une crise de régime ? Et en dernière partie, la romancière Samar Yazbek porte les récits des Gazaouis. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Anna Baleige Médecin psychiatre et sexologue, docteure en santé publique; Marie-Anne Cohendet Constitutionnaliste, professeure de droit public à Paris I - Panthéon-Sorbonne, spécialiste des institutions de la Ve République; Bastien François Politiste, professeur de science politique à Paris I; Samar Yazbek Journaliste, écrivaine
durée : 00:35:24 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Jules Crétois - Depuis la démission de Sébastien Lecornu de son poste de premier ministre le 6 octobre 2025, et son retour à ce même poste depuis le vendredi 10 octobre 2025, la France est plongée dans un malaise démocratique inédit dans l'histoire de la Ve République. Alors comment doit-on qualifier cette crise ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marie-Anne Cohendet Constitutionnaliste, professeure de droit public à Paris I - Panthéon-Sorbonne, spécialiste des institutions de la Ve République; Bastien François Politiste, professeur de science politique à Paris I
L'émission 28 minutes du 11/10/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Stefan de Vries, correspondant affaires européennes pour la radio néerlandaise BNR, Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef d'”Afrique Magazine” ainsi que le dessinateur de presse Pierre Kroll. Accord de cessez-le-feu à Gaza : quelles conditions pour une paix durable ?Ce jeudi 9 octobre, le Hamas et Israël sont parvenus à signer un accord de cessez-le-feu qui met fin à deux ans de combats dans la bande de Gaza. Entré en vigueur vendredi 10 octobre à 11 heures selon l'armée israélienne, cet accord prévoit également la libération des otages israéliens détenus par le Hamas. En échange les Palestiniens détenus par Israël seront libérés et une arrivée plus conséquente de l'aide humanitaire, auparavant bloquée par Israël, sera permise. D'ores et déjà, les chancelleries arabes et occidentales s'affairent à préparer la suite, notamment la reconstruction de la bande de Gaza, méthodiquement rasée par Israël. Cet accord de cessez-le-feu est-il le préambule d'une paix plus durable, telle que prévue par le plan élaboré par l'administration Trump ? Quel rôle les pays arabes et occidentaux sont-ils amenés à jouer ? Robert Badinter, antidote ou antithèse de la France de 2025 ? Aux grands hommes, la patrie reconnaissante. Jeudi 9 octobre, feu Robert Badinter a fait son entrée au Panthéon, 22 mois après son décès. Ancien garde des sceaux et président du Conseil constitutionnel, il s'était illustré comme un des grands hommes de la Ve République par son combat vigoureux pour l'abolition de la peine de mort, couronnée de succès en 1981, suivi de la dépénalisation de l'homosexualité l'année suivante. Son entrée dans ce temple républicain par excellence marque sans ambiguïté la reconnaissance de ses combats. Mais que reste-t-il aujourd'hui de ses engagements pour l'universalisme, l'humanisme et pour la défense de l'État de droit et des libertés publiques ? Nous recevons la journaliste et écrivaine Christine Kerdellant qui publie "Prix Nobel, le prestige et l'imposture" aux Éditions de l'Observatoire. Bien que le prix Nobel de la Paix 2025 ait été décerné à la tête de file de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, et non à Donald Trump malgré ses demandes incessantes, l'autrice ne prend pas moins soin de dynamiter l'institution. Chimie, paix, économie, physique et médecine : chaque jury est loin de la perfection, et certains lauréats ne résistent parfois pas à l'épreuve du temps. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins d'outre-Manche. Shabana Mahmood, ministre de l'Intérieur travailliste, a annoncé vouloir restreindre l'organisation de manifestations récurrentes. Une manière explicite de viser les manifestations en soutien à la Palestine. Ces dernières ont suscité la controverse ces derniers jours, en raison du soutien apporté au groupe Palestine Action, classé terroriste par le gouvernement britannique. Elles interviennent alors que le Royaume-Uni fait face à un regain de l'antisémitisme, qui a endeuillé le pays le 2 octobre suite à l'assasinat de deux personnes de confession juivedevant une synagogue de Manchester. La restriction de ces manifestations est-elle un moyen de lutter contre l'antisémitisme ou une atteinte aux libertés publiques ?Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Khaled el-Enany. Ancien ministre des Antiquités et du Tourisme en Égypte, égyptologue réputé, l'homme devrait prendre la direction de l'Unesco, dès le 6 novembre. Une première pour un pays arabe. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision argentine, où le président Javier Milei a troqué sa tronçonneuse pour une guitare, à vingt jours des élections de mi-mandat. Il a donné un concert de rock devant 15 000 personnes lundi 6 octobre en marge d'un meeting politique à l'occasion de la sortie de son livre vantant son “miracle” économique. Natacha Triou nous invite à méditer sur le syndrôme de l'indécision, de plus en plus prégnant face à la multitude de choix qui s'offrent à nous.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 octobre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Ce matin, les réactions et commentaires fusent après la reconduction du Premier ministre français Sébastien Lecornu. C'est « La Résurrection de Saint Sébastien » et ça « repart pour un tour gratuit à Matignon » ironise le journal Français Libération. Un retour accueilli par des réactions consternées dans les oppositions, mais pas seulement. Dans un édito, Libération commente : « Emmanuel Macron (...) entraîne avec lui le pays dans une crise extrême. Marine Le Pen et Jordan Bardella avaient sans aucun doute vendredi soir plus que jamais le sourire ». Dans le Figaro, on décrypte aussi ce nouveau coup de théâtre : c'est « un mandat plus périlleux que jamais ». En fait, « Emmanuel Macron s'est activé pour tenter de trouver un point d'atterrissage, lui permettant d'éviter de revenir aux urnes ». Chez les voisins européens, la crise politique française est aussi largement scrutée de près dans la presse. Le journal britannique The Guardian, analyse la situation : Tout cela « est perçu par les partis d'opposition comme le signe que Macron, à qui il reste 18 mois avant la fin de son mandat, refuse d'élargir le gouvernement à d'autres opinions politiques... reflétant un Parlement divisé ». En Espagne, El Pais estime que Macron « limite la crise politique à l'Assemblée nationale, c'est-à-dire aux partis. Selon ses proches, c'est la chute de l'ancien Premier ministre François Bayrou qui en est la cause. Il ne s'agit en aucun cas de la dissolution de l'Assemblée nationale, (...) qui a déjà donné lieu à quatre Premiers ministres différents en un peu plus d'un an ». Quant à Sébastien Lecornu, « le ministre le plus éphémère de la Ve République, a déclaré mercredi dernier (...) que sa mission était terminée. Mais il a ajouté qu'il était "un soldat" et qu'il ferait ce qu'on lui demandait. Et c'est exactement ce qu'on lui a demandé ». Même comparaison du soldat pour l'ancien ministre des Armées, dans le quotidien Italien La Reppublica : « Une nouvelle mission pour Lecornu »... mais « La nouvelle nomination de Lecornu ne met pas fin à la crise ; elle ne fait que la reporter ». Le prix Nobel de la paix pour la leader de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado La politique française est loin d'obtenir un Prix pour sa stabilité, tandis que le Nobel de la paix, lui, a été décerné hier et a fait un déçu. Le prix a été décernée à la leader de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado pour « son travail inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien ». Réponse de la Maison Blanche : le comité Nobel a privilégié « la politique au détriment de la paix ». Derrière ces mots, se cache très probablement Donald Trump qui n'a jamais caché ses ambitions sur le sujet et encore plus au moment du cessez-le-feu à Gaza annoncé deux jours avant la remise du prix. Sur la BBC, on précise : « Les nominations pour le prix Nobel de la paix se terminent le 31 janvier de chaque année, soit quelques jours seulement après l'entrée en fonction de Trump ». (...) et « On ne sait pas exactement quel résultat Trump aurait obtenu cette année ». De son côté, la Nobel de la paix Maria Corina Machado attire l'attention pour diverses raisons. Selon El Pais « Ce prix transcende le symbolique. C'est un geste qui réaffirme la nécessité du respect de l'État de droit, l'exigence de justice et le pouvoir de la parole face à l'intimidation totalitaire ». Le tout, « dans le contexte des récentes manœuvres militaires américaines à proximité du territoire vénézuélien. L'administration Donald Trump, a déployé des avions de combat et détruit des navires soupçonnés d'être liés au trafic de drogue, causant des dizaines de morts et exacerbant les tensions régionales. Ce scénario externe aggrave la situation intérieure », peut-on lire. Mais en marge de cette remise de prix, les responsables du Nobel de la paix enquêtent sur la forte augmentation des paris sur le lauréat, rapporte The Guardian. En cause : « les paris pour Maria Corina Machado ont grimpé en flèche sur le site de jeu Polymarket, quelques heures avant qu'elle ne reçoive son prix ». Le directeur de l'Institut Nobel a fait quelques déclarations : « Il semble que nous soyons la proie d'un acteur criminel qui veut gagner de l'argent grâce à nos informations ». Le président du comité, lui, évoque un processus hautement secret. Il est « trop tôt pour être certain » que l'identité du lauréat a pu être divulguée, mais il s'attend désormais à ce qu'une enquête soit ouverte.
durée : 01:58:58 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme cette semaine : quelles sont les revendications de la première "Mad Pride" en France ? Vivons nous une crise politique ou une crise de régime ? Et en dernière partie, la romancière Samar Yazbek porte les récits des Gazaouis. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Anna Baleige Médecin psychiatre et sexologue, docteure en santé publique; Marie-Anne Cohendet Constitutionnaliste, professeure de droit public à Paris I - Panthéon-Sorbonne, spécialiste des institutions de la Ve République; Bastien François Politiste, professeur de science politique à Paris I; Samar Yazbek Journaliste, écrivaine
Alors que nous sortons de 5 jours d'instabilité politique sans précédent sous la Ve République, le marché financier ne semble pas impacté. Pas d'anticipation de la part des investisseurs, CAC40 porté par la bonne santé de Wall Street et de LVMH, ou encore protection de la Banque centrale européenne… François Monnier revient sur un phénomène plus ou moins étonnant. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme : Emmanuel Macron est-il le pire président de la Ve République ? // Accord de paix, libération des otages : Donald Trump mérite-t-il le prix Nobel de la paix ?
Le lundi 6 octobre 2025, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté la démission de son gouvernement au président de la République, Emmanuel Macron. Après seulement vingt-sept jours passés à Matignon, il est devenu le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Et ce n'est pas la première fois qu'un Premier ministre démissionne sous le deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron. L'enchaînement des différents gouvernements crée une instabilité politique constante en France, et certaines personnalités politiques, comme Edouard Philippe, appellent le Président de la République à organiser une élection présidentielle anticipée. Est-ce déjà arrivé dans l'histoire de la Vème République ? Et concrètement, comment ça se passe ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Qu'est-ce qu'une motion de censure ? Comment le président des États-Unis est-il élu ?Le gouvernement peut-il vraiment limiter l'accès aux écrans pour les enfants ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Jérôme Jaffré revient sur la crise politique actuelle que traverse le pays. Potentielle démission d'un Emmanuel Macron bouc-émissaire qui n'en reste pas moins le décideur, transfert des pouvoirs de l'exécutif vers les partis ou bien dissolution, l'analyste politique décrypte les éventualités politiques à venir.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi, la Ve République a vécu l'une des journées les plus folles de son histoire. Après moins d'un mois en tant que Premier ministre, Sébastien Lecornu a finalement décidé de démissionner, quinze heures après avoir annoncé son gouvernement. Avec une absence de majorité et un refus de compromis à droite comme à gauche, la France et tout particulièrement son président de la République sont au pied du mur. Quelles options restent-ils à Emmanuel Macron ? Une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale ? La nomination d'un Premier ministre de gauche ? Ou encore sa propre destitution ?Christelle Craplet est politologue et directrice de l'institut de sondage français BVA Opinion. Elle revient avec nous sur ces questions qui traduisent le chaos politique dans lequel se trouve la France aujourd'hui. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
durée : 00:37:57 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Après la démission de Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République et fidèle d'Emmanuel Macron, ce dernier se retrouve affaibli. Le président de la République saura-t-il assurer à la fois sa survie politique et la stabilité des institutions ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Louis Hausalter Journaliste politique au Figaro; Noélline Castagnez Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université d'Orléans, rédactrice-en-chef de Parlement[s]
C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?
Après la démission de Sébastien Lecornu, qui en fait le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, la France s'enfonce dans la crise politique. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent les causes et les conséquences de ce nouveau coup de théâtre.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Bruno Jeanbart (vice-président de l'institut de sondage Opinion Way), Sébastien Dumoulin, Claude Fouquet et Sarah Dumeau (journalistes à la rédaction des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Stephane Mahe/Ap/SIPA. Sons : France 24, SergePavkinMusic « Lost Souls », original_soundtrack, « Le goût des autres » (2000), « 48 heures de plus » (1990), DJ Merguez « Au revoir Lecornu » (2025), Public Sénat, TF1 INFO, France tv. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jamais, dans l'histoire de la Ve République, un gouvernement n'aura tenu si peu de temps. Moins de quatorze heures après avoir annoncé la composition de son gouvernement, Sébastien Lecornu a créé la surprise en démissionnant de ses fonctions de premier ministre. Ce retrait survient après trois semaines de négociations avec les différents partis politiques. Elle découle d'une rupture avec Les Républicains, pourtant alliés de la précédente équipe gouvernementale, et de l'éclatement du socle commun.Le président de la République, Emmanuel Macron, a donné à Sébastien Lecornu jusqu'au mercredi 8 octobre dans la soirée pour aboutir à une « plateforme d'action » capable d'assurer la « stabilité du pays ». Mais comment celui par qui la nouvelle crise est arrivée peut-il trouver un accord ? Quelle voie s'offre au chef de l'Etat, désormais lâché par les siens ? Enfin, comment qualifier cette énième crise politique ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Mariama Darame, chargée du suivi de l'exécutif au service politique du Monde, nous aide à y voir plus clair.Un épisode de Marion Bothorel et Adélaïde Ténaglia, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'allocution prononcée par Sébastien Lecornu, le 6 octobre 2025 ; des interviews accordées par Bruno Retailleau et Olivier Faure aux « 13 heures » et « 20 heures » de TF1, le 6 octobre 2025, et de l'émission « C dans l'air », diffusée sur France 5, le 6 octobre 2025.Cet épisode a été publié le 7 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:01 - Démission de Lecornu : la réaction des Toulousains - Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, devient le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. La valse des gouvernements épuise les Toulousains qui appellent à "du renouveau" et "un vrai changement". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Recomposition du socle commun, dissolution ou encore démission d'Emmanuel Macron : le politologue et maître de conférences à Paris-Assas, Benjamin Morel, revient sur les différentes options qui se présentent au président dans une crise encore jamais connue sous la Ve République. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journaux, en France et au-delà, sont partagés entre stupeur et consternation après la folle journée d'hier qui a vu la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, juste après avoir formé son gouvernement. « Les incapables », s'exclame Libération en première page. « La France dans le grand n'importe quoi : le départ éclair de l'éphémère Premier ministre illustre un désordre politique français qui inquiète, à l'étranger comme chez les citoyens, et rappelle que seule la capacité au compromis peut éviter l'aggravation de la crise. » « De l'attitude des partis à la démission de l'éphémère Premier ministre, la séquence politique et institutionnelle de ces derniers jours aura été consternante, renchérit La Croix. Il faut désormais se ressaisir de toute urgence pour éviter le chaos. » Le retour aux urnes ? Oui, mais quelle solution ? Pour Le Figaro, il n'y en a qu'une seule : « ce grand désordre, cette pénible confusion, nous ramène à celui qui, par la grâce de la Ve République, possède autant de pouvoir que de devoirs : le chef de l'État. Lui seul a la clef : le retour aux urnes. En démocratie, c'est la plus mauvaise solution, à l'exception de toutes les autres. » Un retour aux urnes avec comme perspective une percée de l'extrême-droite… C'est ce que craint Le Soir à Bruxelles : « le chaos français, autoroute pour l'extrême droite et péril pour l'Europe », titre le quotidien belge. « La France gouvernée par l'extrême droite, des leaders populistes et nationalistes, après la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, et peut-être demain la Pologne, voire l'Allemagne ? On n'ose imaginer, soupire Le Soir, ce que la concrétisation de cette menace existentielle pour le projet européen, pourrait imprimer à nos destins. » Macron sous pression Désormais, « Emmanuel Macron est au pied du mur », constate le New York Times. « Impopulaire après plus de huit ans au pouvoir, alors qu'il lui reste environ 18 mois de mandat, Emmanuel Macron est sous la pression constante de l'extrême gauche pour démissionner et de l'extrême droite pour convoquer des élections législatives. » Ultime espoir de compromis, pointe Le Temps à Genève : « Emmanuel Macron a joué les prolongations en demandant à Sébastien Lecornu de convaincre les uns et les autres de revenir à la table des négociations. Mais le mal est fait, estime le quotidien suisse, son camp semble avoir définitivement perdu toute crédibilité. » À la Une également, le 7-Octobre, deux après… Pour le Jerusalem Post, proche du pouvoir, « la société israélienne ne doit pas se permettre d'oublier. (…) Alors que des négociations sont en cours au Caire pour un accord qui pourrait mettre fin à la guerre, la tentation sera grande de croire que, si les otages reviennent, si les réservistes retrouvent leurs familles et leurs emplois, si les roquettes houthies cessent, alors une vie normale pourra reprendre. » Non, s'exclame le Jerusalem Post : « céder à cette complaisance ouvrirait la voie à une prochaine catastrophe. (…) Nos ennemis sont implacables, notre sécurité dépend de notre préparation et la véritable dissuasion ne repose que sur une force incontestable et la volonté de l'utiliser. » Netanyahou sur la sellette Haaretz, quotidien israélien de gauche, note, lui, que « deux ans après la pire catastrophe sécuritaire de l'histoire d'Israël, les responsables sont toujours au pouvoir. (…) Ce sont les terroristes du Hamas qui ont perpétré le massacre brutal du 7 octobre 2023, mais, affirme le journal, cet échec s'est produit sous la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahou, et il demeure le seul haut responsable à ne pas encore avoir assumé ses responsabilités. » Résultat, pointe Haaretz, « la guerre se poursuit sans but depuis deux ans. Les otages ont été abandonnés. Israël s'est enfoncé dans un isolement diplomatique, économique et moral. Et les mains du gouvernement sont souillées du sang de dizaines de milliers de Gazaouis. » « Deux ans de barbarie », dénonce également El Pais à Madrid. Reste que « le plan Trump est un espoir à conforter », affirme Le Monde à Paris. « Même si de nombreux points restent à préciser et que certains objectifs permettant d'aboutir à une solution à deux Etats restent aujourd'hui hors de portée, la fin de la guerre, estime le quotidien français, apparaît enfin possible. »
Si Sébastien Lecornu, le premier ministre « le plus faible de l'histoire de la Ve République » parvient à survivre à la guérilla parlementaire qui s'annonce, il en sera aussi le plus héroïque !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que peut faire Emmanuel Macron ? Quelques heures à peine après avoir annoncé la liste de ses ministres, Sébastien Lecornu a remis ce lundi 6 octobre sa démission au président de la République. Dans cet épisode du Choix info, nous vous racontons la chute de gouvernement, le plus éphémère de la Ve République, et le séisme politique qu'il entraîne dans son sillage.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sous Macron, la Ve République semble plus que jamais un « fait du roi » : 49.3, dissolution surprise, Premier ministre minoritaire… La « monarchie présidentielle », déjà dénoncée depuis Mitterrand, revient au cœur du débat.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Emmanuel Macron a demandé lundi à Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, de mener "d'ultimes négociations" pour recoller les morceaux de sa coalition qui a implosé. Écoutez l'interview de Clémence Guetté, députée LFI du Val-de-Marne et vice-présidente de l'Assemblée nationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La promulgation de la nouvelle Constitution le 4 octobre 1958 marque une rupture fondamentale : la France adopte la Ve République. François Vantomme explique les motifs qui ont conduit à ce changement majeur et décrit les transformations concrètes qu'elle entraîne.
durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - Le Premier ministre s'engage à renoncer au 49.3, cet article de la constitution de la Ve République qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans vote au parlement. "Déport du pouvoir au Parlement pour changer de méthode" a déclaré Sébastien Lecornu. Précisions et décryptage.
durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - Le Premier ministre s'engage à renoncer au 49.3, cet article de la constitution de la Ve République qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans vote au parlement. "Déport du pouvoir au Parlement pour changer de méthode" a déclaré Sébastien Lecornu. Précisions et décryptage.
L'émission 28 minutes du 29/09/2025 Le romancier du réel qui raconte le quotidien éprouvant des surveillants de prisonUne dizaine de surveillants et de surveillantes pour des centaines de prisonniers, une prison française surpeuplée, un système carcéral au bord du gouffre et, au milieu de tout cela, un écrivain pour en décrire les rouages. Guillaume Poix, nous raconte dans son dernier roman, "Perpétuité" (éditions Gallimard), les innombrables nuits, ordinaires et extraordinaires, de ces "prolétaires de la sécurité" que sont les surveillants de prison. L'auteur s'est plongé pendant trois ans dans le quotidien d'une maison d'arrêt du sud de la France avec un objectif précis en tête : comprendre le travail de ces hommes et femmes souvent oubliés et dévalorisés. Pendant les 12 heures du service nocturne, Guillaume Poix suit les pas des geôliers dans les miradors, les coursives et rondes, dans un monde complexe fait de solidarité, de comportements parfois violents, mais aussi d'attention et de soins à l'égard des détenus. Un Premier ministre faible et sous tutelle : la France est-elle en train de changer de régime ?Nommé le 9 septembre dernier par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu détient le record du Premier ministre qui aura mis le plus de temps à choisir un gouvernement. L'ancien ministre des Armées est déjà sous la menace d'une motion de censure brandie par la gauche, ainsi qu'une poursuite du mouvement social avec une prochaine date de manifestation prévue le 2 octobre. Par ailleurs, Sébastien Lecornu n'a que jusqu'au 13 octobre pour déposer son projet de loi de finances à l'Assemblée. Dans une interview publiée par Le Parisien, vendredi 26 septembre, le Premier ministre ne semble pas changer de cap sur la suppression de la réforme des retraites, sur la taxe Zucman ou encore l'ISF. Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a quant à elle fait savoir qu'elle attendrait le discours de politique générale du Premier ministre avant de se prononcer. La motion de censure qui devrait être déposée ce mercredi 1er octobre s'avère, pour le moment, arithmétiquement impossible à adopter. Pour autant, le nouvel hôte de Matignon se considère comme un "Premier ministre faible", avec un gouvernement "sous tutelle du Parlement". Cet aveu de faiblesse est-il le signe d'un changement de régime sans passer par un changement de Constitution ?Enfin, Xavier Mauduit nous emmène à Arras où un Néerlandais décroche le titre de champion du monde de la frite. Marie Bonnisseau revient, quant à elle, sur ces chasseurs à l'arc appelés pour réguler, en sécurité, des populations d'animaux en zone périurbaine. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 29/09/2025 Un Premier ministre faible et sous tutelle : la France est-elle en train de changer de régime ?Nommé le 9 septembre dernier par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu détient le record du Premier ministre qui aura mis le plus de temps à choisir un gouvernement. L'ancien ministre des Armées est déjà sous la menace d'une motion de censure brandie par la gauche, ainsi qu'une poursuite du mouvement social avec une prochaine date de manifestation prévue le 2 octobre. Par ailleurs, Sébastien Lecornu n'a que jusqu'au 13 octobre pour déposer son projet de loi de finances à l'Assemblée. Dans une interview publiée par Le Parisien, vendredi 26 septembre, le Premier ministre ne semble pas changer de cap sur la suppression de la réforme des retraites, sur la taxe Zucman ou encore l'ISF. Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a quant à elle fait savoir qu'elle attendrait le discours de politique générale du Premier ministre avant de se prononcer. La motion de censure qui devrait être déposée ce mercredi 1er octobre s'avère, pour le moment, arithmétiquement impossible à adopter. Pour autant, le nouvel hôte de Matignon se considère comme un "Premier ministre faible", avec un gouvernement "sous tutelle du Parlement". Cet aveu de faiblesse est-il le signe d'un changement de régime sans passer par un changement de Constitution ?On en débat avec Astrid de Villaines, journaliste politique, présentatrice et écrivaine, Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès et Julien Jeanneney, constitutionnaliste, professeur de droit public à l'Université de Strasbourg.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:27:59 - Journal de 18h - La rencontre entre le Premier ministre et l'intersyndicale n'a rien donné ce matin à Matignon. Sébastien Lecornu aurait même reconnu une forme d'impuissance politique face à ses interlocuteurs. Les syndicats appellent à une nouvelle journée d'action le deux octobre.
durée : 00:27:59 - Journal de 18h - La rencontre entre le Premier ministre et l'intersyndicale n'a rien donné ce matin à Matignon. Sébastien Lecornu aurait même reconnu une forme d'impuissance politique face à ses interlocuteurs. Les syndicats appellent à une nouvelle journée d'action le deux octobre.
Face aux syndicats, Sébastien Lecornu est démuni. Le Premier ministre a reçu, ce mercredi 24 septembre, les organisations syndicales et patronales à Matignon. Objectif : trouver un compromis afin d'éviter de nouvelles grèves. Cette consultation s'est soldée par un échec pour le chef du gouvernement. À peine sortis de Matignon, les organisations ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation dans 8 jours, le 2 octobre. Mais surtout, le Premier ministre est apparu plus fragilisé que jamais. "Vous êtes devant le Premier ministre le plus faible de la Ve République. Tout ne peut pas venir de moi, je n'ai pas 350 députés sur lesquels m'appuyer", a-t-il notamment concédé aux organisations présentes. Un aveu de faiblesse étonnant, mais surtout tactique de la part de Sébastien Lecornu. En effet, car le Premier ministre ne peut, par exemple, pas décider tout seul de mettre la réforme des retraites en pause. Il renvoie également la responsabilité vers l'Assemblée nationale et les députés. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis les élections législatives de juin 2022, il n'y a plus de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Les trois grandes forces présentes dans l'hémicycle (les partis du Nouveau Front Populaire, le camp présidentiel, et le Rassemblement national et ses alliés) comptent chacune moins de députés que le nombre requis (288 sur 577) pour gouverner seules.Cette situation est en rupture avec les habitudes de la chambre basse depuis le début de la Ve République en 1958. Pendant des décennies, l'Assemblée nationale s'est structurée autour d'un bloc qui disposait de la majorité absolue, donnant ainsi toute la latitude à l'exécutif pour appliquer sa politique, et un bloc d'opposition homogène qui cherchait l'alternance.Pourquoi cette nouvelle donne plonge-t-elle le pays dans une instabilité politique ? Faut faire le deuil de cette majorité absolue pour tenter d'en sortir ? Eléments de réponse avec Jean Garrigues, historien, professeur émérite à l'université d'Orléans, et spécialiste de l'histoire parlementaire.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon. - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors même qu'elle est censée porter la voix du peuple, l'Assemblée Nationale est un haut lieu de performance d'un pouvoir viriliste, incarné par une masculinité hégémonique blanche, bourgeoise et hétérosexuelle. Que ce soit à travers le faste des lieux, la façon de mener les débats ou l'humour sexiste qui s'y déploie, tout dans cette institution clé de la Ve République tend à valoriser un mode de gouvernance violent et dominateur, où seule une petite part de la population se voit réellement représentée. De quelle manière le fonctionnement quotidien de l'Assemblée nationale s'imprègne-t-il du virilisme ? Comment se mettent en place les violences sexistes et sexuelles en politique ? La réelle parité femmes-hommes dans les institutions suffirait-elle à changer les choses ? Pourrait-on fonctionner sans “Père de la Nation” ? Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit Mathilde Viot, juriste en droit public et ancienne collaboratrice d'élu·es. Dans son essai « L'homme politique, moi j'en fais du compost » (éd. Stock, 2022), notre invitée revient sur ses 7 ans passés au Palais Bourbon. Elle interroge à travers une analyse acérée la valeur démocratique des lois qui régissent notre quotidien. Après avoir fondé le collectif Chair collaboratrice et participé au lancement du #MeTooPolitique, elle propose de composter le virilisme mortifère de nos institutions politiques pour faire advenir une démocratie féministe, écologiste et antiraciste.Un épisode initialement diffusé le 22 septembre 2022.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/composter-lhomme-politique Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice CRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Prise de son, réalisation et mixage : Elisa Grenet et Paul Bertiaux. Chargée de production et d'édition : Naomi Titti et Marie Foulon. Marketing et communication : Jeanne Longhini, Lise Niederkorn et Justine Taverne. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 15 septembre 2025 avec Jean-Pierre Jouyet, ancien Secrétaire général de l'Elysée, auteur de "L'ombre du général", paru aux éditions Albin Michel.Dans son ouvrage Dans l'ombre du général à paraître chez Albin Michel, le 11 septembre, l'ancien secrétaire général de l'Elysée sous François Hollande analyse comment la présidentialisation de notre régime a paradoxalement affaibli la capacité réelle d'action de nos dirigeants. Les présidents successifs ont cherché progressivement à tout contrôler – gouvernement, nominations, agenda législatif – mais cette hypertrophie du pouvoir a favorisé la prolifération de structures intermédiaires – agences, autorités indépendantes, comités – censées incarner des contre-pouvoirs à cet État tout puissant.C'est là tout le paradoxe de la Ve : la présidentialisation de notre régime n'a pas renforcé la capacité d'action de nos dirigeants. Au contraire, elle a limité leur aptitude à prendre des décisions fermes et à défendre efficacement les intérêts du pays. Cette impuissance, perçue par les citoyens, a nourri la défiance à l'égard des gouvernants. Jean-Pierre Jouyet, ancien secrétaire général de l'Elysée, et auteur de "L'Ombre du général", aux éditions Albin Michel, est notre invité. Il nous livrera son analyse de l'évolution de la fonction présidentielle, et de la crise, souvent décrite, de la Ve République. Faut-il faire évoluer nos institutions ? Et comment répondre à la crise politique actuelle ? Il répondra à ces questions, lui qui, durant sa carrière, a "servi cinq présidents", comme il aime à le rappeler.
durée : 00:01:21 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Nicolas Demorand nous invite à plonger dans une page d'histoire de la Ve République à l'occasion de la chute de François Bayrou et de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cette édition :Le Premier ministre François Bayrou a été renversé par l'Assemblée nationale, une première dans l'histoire de la Ve République, laissant le pays dans une crise politique.Emmanuel Macron doit nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours, mais la situation budgétaire est incertaine avec l'adoption du budget 2026 qui risque d'être compromise.Une journée de mobilisation et de blocages est prévue le 10 septembre, avec la crainte des commerçants de subir à nouveau les conséquences des violences.La pétition de Philippe de Villiers pour réclamer un référendum sur l'immigration approche les 400 000 signatures, reflétant les préoccupations de certains Français sur le sujet.Malgré la transition vers l'électrique, le moteur thermique n'a pas dit son dernier mot dans l'industrie automobile, avec des constructeurs proposant des solutions hybrides pour accompagner les consommateurs.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Premier ministre François Bayrou a remis sa démission à Emmanuel Macron après un vote de défiance à l'Assemblée Nationale, un fait historique dans la Ve République.Les partis d'opposition, de la gauche au Rassemblement National, réclament soit la nomination d'un nouveau Premier ministre, soit la dissolution de l'Assemblée.À Marseille, l'insécurité persiste dans le quartier de la faculté Colbert, avec des points de deal, des dégradations de caméras de surveillance et un climat de peur chez les étudiants.Malgré les objectifs de décarbonation, le salon automobile de Munich montre que le moteur thermique n'a pas dit son dernier mot, avec des solutions hybrides qui séduisent encore les consommateurs.La Cour d'appel a fixé les dates du procès en appel de Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires du Front National, ce qui pourrait impacter les élections municipales de 2026.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pays démocratique et républicain, la France nourrit un paradoxe : dans la mémoire collective des Français, la figure de l'homme providentiel a une place de choix. Parmi ces hommes et femmes surgissant dans des circonstances souvent exceptionnelles, se trouve Charles De Gaulle. Incarnation de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, instigateur de la Ve République en 1958, le Général de Gaulle a, par deux fois, fait figure de sauveur dans notre pays. Comment s'est construit le mythe gaullien de l'homme providentiel ? Pour répondre à cette question, Virginie Girod reçoit l'historien Jean Garrigues. Fin connaisseur de l'histoire de nos institutions, il est président de la commission internationale d'histoire des assemblées, et auteur, notamment, des livres "A la plage avec Charles de Gaulle, l'homme providentiel dans un transat" (Dunod) et "Les Hommes providentiels: Histoire d'une fascination française" (Payot).Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.Présentation : Virginie GirodProduction : Armelle ThibergeRéalisation : Clément IbrahimDiffusion : Estelle LafontComposition du générique : Julien TharaudVisuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.