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Musicien de père en fils, rappeur et producteur, Yewhe Yeton a le gout de l'archive. Passionné par l'histoire musicale du Bénin dont il collectionne les rythmes hérités de la tradition, il nous révèle le sens caché des chants du Dahomey enregistrés en 1931 lors de l'exposition coloniale. Nous sommes à Abomey Calavi, à la périphérie de Cotonou, capitale économique du Bénin. Fils de chanteur, petit-fils de chanteur, chanteur lui-même, Yewhe est venu interroger son héritage familial. Son père lui raconte en langue gun-gbé comment son grand-père a séduit sa grand-mère en évinçant tous ses prétendants : « Il était le chanteur vedette du groupe musical du village ! » Évoquant sa personnalité éloquente et militante, le père et le fils discutent du sens des paroles des chansons au fur et à mesure que je les enregistre. Témoignage de la culture religieuse vodoun, mais aussi critique sociale du pouvoir des puissants.Son goût de l'archive, il nous révèle à l'instar des chants dahoméens découverts par Cécile Van Den Avenne, enregistrés lors de l'exposition coloniale de Paris en 1931. Qui sont les chanteurs enregistrés, que chantent-ils et d'où viennent les rythmes joués ? Autant de révélations remises en circulation par Yewhe Yeton dans ses boucles musicales où un tirailleur dahoméen nommé Hounsou fait face aux blancs qui ne le comprennent pas, en leur chantant : « Mède Mi Wá. Nous ne sommes pas des prisonniers, nous aussi sommes des hommes ».À écouter aussiFinaliste Prix Découvertes RFI 2025 : le rappeur béninois Yewhe Yeton► Un documentaire de Valérie Nivelon avec l'artiste Yewhe Yeton et la chercheuse Cécile Van Den Avenne.Cécile Van Den Avenne, directrice d'études de l'EHESS. Institut des mondes africains - IMAF, Campus EHESS Marseille, CeRCLEs - Centre de recherche sur les circulations, les liens et les échanges. Chaire : Pratiques langagières. Afrique-Europe (XIXe-XXIe siècle)► Découvrir sa page de rechercheFinaliste du prix Découverte RFI 2025, Yewhe Yeton nous présente son album Loko :Un album entre mémoire collective et vibrations intimesLoko est une cartographie sonore et intellectuelle, un espace où se croisent les aspirations d'un artiste et les résonances d'un peuple. Yewhe Yeton y explore le passé pour mieux s'inscrire dans l'avenir. Il y affirme avec force une identité plurielle, hybride et insoumise. En mêlant technicité, engagement et profondeur esthétique, il signe une œuvre inaugurale d'une densité interpellante, qui pose les bases d'un parcours musical prometteur. Quels sont les atouts qui font de cet album une œuvre évocatrice et pérenne ?L'orchestration musicale comme matrice identitaireDès les premières mesures de Loko, Yewhe Yeton annonce la couleur : un projet hybride, à la croisée des esthétiques, où les polyphonies africaines se déploient avec une subtile virtuosité et tissent un canevas sonore à la fois ancestral et résolument moderne. Il fait de la fusion musicale une déclaration d'intention : rythmes traditionnels, hip-hop et éclats de rock s'entrelacent dans une alchimie ténue, entraînante, donnant naissance à une imagerie afro-métissée, expressive et méticuleuse. Entre polyphonie et polyrythmies, ce patchwork esthétique se veut être la résultante fusionnelle des chœurs africains dans leur déploiement de masse qui se fait continuité de l'état d'esprit culturel de la consolidation par le lien collectif. En cela, chaque chanson se construit comme une mosaïque, une superposition minutieuse de textures sonores qui illustrent la complexité des héritages culturels que l'artiste porte et réinterprète.Le message comme mission d'émancipationAu-delà de la performance musicale, Loko est un manifeste. Les dix titres de l'album résonnent comme un appel à l'autodétermination, une profession de foi inscrite dans le respect des valeurs communautaires ancestrales. Yewhe Yeton inscrit son art dans une tradition orale de transmission de valeurs, à se réapproprier et à réinvestir. Afin de faire de chaque vers ponctué, accentué, cadencé, scandé une passerelle de sens entre les vertus du passé et les urgences de l'avenir. De fait, son propos se porte notamment sur les enjeux de la vie et la nécessité de s'accomplir avec prudence, sur des clés-pratiques du vivre-social, sur la cosmogonie locale, autant que sur les ambiguïtés humaines que l'on peut rencontrer.C'est aussi un album dans lequel Yewhe Yéton se plaît à se raconter, comme dans un processus.Les refrains comme portail vers l'intemporelLes refrains de Yewhe Yeton dégagent un paradoxe fascinant. Ils installent une impression de transcendance, tout en touchant à une forme d'insaisissable. À travers eux, l'artiste convoque une mémoire sensorielle partagée, un relent d'anciennes litanies qui viennent se mêler à la modernité de sa proposition musicale. Cette tension entre ancrage et dépassement donne à l'album une résonance particulière, une capacité à faire vibrer quelque chose de profondément enfoui en l'auditeur. Cette familiarité est combinée à la sensation de toucher à une altérité, à une antériorité qui nous dépasse, qui est profondément ancrée en nous. Dans ce sens, les refrains de Yewhe Yéton parviennent ainsi à créer un paradoxe émotionnel, où le connu et l'inconnu se mêlent pour produire un effet puissant et marquant. Ils opèrent comme des incantations modernes, où la répétition et la mélodie deviennent des vecteurs d'une puissance évocatrice inédite. Cette liaison – entre immédiateté et profondeur mystique – confère à Loko une charge émotionnelle qui pourrait garantir aux œuvres de Yewhe Yéton des statuts de classiques en devenir.La langue fon comme laboratoire sonore et anthropologiqueLe choix du fongbé semble soigné et réfléchi. En plus d'être médium linguistique et marqueur identitaire, il devient un véritable terrain de recherche. Yewhe Yeton joue avec la musicalité intrinsèque de la langue, explore ses aspérités rythmiques, sa plasticité poétique. Son travail sur l'assonance et l'allitération forge un phrasé percussif qui s'imprime dans l'oreille. Ce choix linguistique participe de la volonté d'ancrer Loko dans une continuité patrimoniale, d'autant qu'il choisit d'explorer un fon qui n'est pas usuel pour s'approprier celui qui appartient au registre de langue soutenu, énigmatique, codifié. En l'abordant ainsi, le rappeur dépoussière par une modernité audacieuse. Il en fait le terreau d'une recherche musicale et anthropologique. À travers ce fon quasi-élitiste, il interroge les structures de la pensée, les subtilités de la transmission orale et les sonorités.► Lien d'écoute sur Sound Cloud
This week we're excited to present a conversation with director Mati Diop on Dahomey, a Main Slate selection of the 62nd New York Film Festival. Dahomey opens at FLC on October 25, with Q&As opening weekend. Get tickets at filmlinc.org/dahomey The African kingdom of Dahomey, which ruled over its region at the west of the continent until the turn of the 20th century, saw hundreds of its splendid royal artifacts plundered by French colonial troops in its waning days. Now, as 26 of these treasures are set to return to their homeland—now within the Republic of Benin—Diop documents their voyage back, transforming this rich subject matter into a multifaceted examination of ownership and exhibition. Alternating images of nocturnal melancholy and debates among students at Benin's University of Abomey-Calavi about what should be done with the objects, Dahomey brilliantly negotiates a lost past and an unsure present. All NYFF62 feature documentaries are sponsored by HBO. This conversation was moderated by NYFF Main Slate selection committee member Justin Chang.
Cette semaine, le Club RFI Abomey Calavi-Jeunesse positive parle de la 9ème édition de « Jeunesse francophonie ». C'est un concours de lecture, d'écriture, de dictées, d'art oratoire… organisé dans plusieurs écoles. Il a pour but d'intéresser les jeunes à la littérature, à l'écriture et donner aux jeunes goût à la lecture. Le Club fait aussi le point sur la bibliothèque associative qu'il a créée dans la commune. Avec la participation d'Iréné Akai Messan Mamao, président du Club RFI Abomey Calavi, l'artiste Ahouignan K-You, Chloé Gabrieli conteuse.Cousin : Steven Stewill Sossoukpe, écrivain et poète.Musique : « Conex et don » - Agbon ft TgangRéalisation : Cécile Bonici.
Évoquer la condition des femmes, les inondations, les permis de construire, le manque d'emplois... Est-ce détourner le regard de la politique omniprésente ? Comment la jeune génération de journalistes souhaite raconter la société civile dans leur pays ? À défaut d'une démocratie participative, comment mettre en valeur des initiatives communautaires au plus loin des institutions centralisées ? Émission avec les lauréats de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2023.Avec :• Joseph Kahongo, journaliste à la radiotélévision Malaika, basée à Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon• Ange-Joël Agbla, technicien chargé de réalisation à Radio Univers Bénin, radio universitaire basée à Abomey Calavi. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon.► Plus d'informations sur les lauréats 2023 et leurs reportages en cliquant ici.En fin d'émission, un reportage de Raphaëlle Constant, sur la pétanque, une passion béninoise. En septembre 2023, le Bénin a accueilli la 50è édition des championnats du monde et a emporté la médaille d'or dans la catégorie « doublette mixte ». Mais bien avant cet évènement, le pays avait déclaré sa flamme au jeu de boules provençal. Discipline ouverte à tous, elle est devenue un loisir populaire et fédérateur qui rassemble toutes les couches de la société. Notre reporter Raphaëlle Constant a rencontré des passionnés.► Retrouvez le long reportage de Raphaëlle Constant pour l'émission Si loin Si proche «La pétanque, une passion béninoise» en cliquant ici.Programmation musicale :► Rumba parlée - Yekima ► Resolution Song – Star Feminine Band.
Évoquer la condition des femmes, les inondations, les permis de construire, le manque d'emplois... Est-ce détourner le regard de la politique omniprésente ? Comment la jeune génération de journalistes souhaite raconter la société civile dans leur pays ? À défaut d'une démocratie participative, comment mettre en valeur des initiatives communautaires au plus loin des institutions centralisées ? Émission avec les lauréats de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2023.Avec :• Joseph Kahongo, journaliste à la radiotélévision Malaika, basée à Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon• Ange-Joël Agbla, technicien chargé de réalisation à Radio Univers Bénin, radio universitaire basée à Abomey Calavi. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon.► Plus d'informations sur les lauréats 2023 et leurs reportages en cliquant ici.En fin d'émission, un reportage de Raphaëlle Constant, sur la pétanque, une passion béninoise. En septembre 2023, le Bénin a accueilli la 50è édition des championnats du monde et a emporté la médaille d'or dans la catégorie « doublette mixte ». Mais bien avant cet évènement, le pays avait déclaré sa flamme au jeu de boules provençal. Discipline ouverte à tous, elle est devenue un loisir populaire et fédérateur qui rassemble toutes les couches de la société. Notre reporter Raphaëlle Constant a rencontré des passionnés.► Retrouvez le long reportage de Raphaëlle Constant pour l'émission Si loin Si proche «La pétanque, une passion béninoise» en cliquant ici.Programmation musicale :► Rumba parlée - Yekima ► Resolution Song – Star Feminine Band.
Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d'un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d'humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l'ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d'ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l'Atlantique, de l'Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l'Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s'adonnent à la production d'ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d'ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin.On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L'ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d'ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d'augmenter la production, et la qualité, d'améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux.Invitées :- Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l'entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d'ananas du Bénin- Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d'ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique.(Rediffusion) Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel
Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d'un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d'humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l'ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d'ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l'Atlantique, de l'Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l'Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s'adonnent à la production d'ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d'ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin. On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L'ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d'ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d'augmenter la production, et la qualité, d'améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux. Invitées : - Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l'entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d'ananas du Bénin - Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d'ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique. (Rediffusion) Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel
L'apprentissage en alternance, ne cesse de se développer au Bénin. Nous irons à Abomey-Calavi à la rencontre notamment d'un jeune Béninois (photo) en partance pour l'Allemagne. En fin d'émission bref aperçu de la carrière du chanteur Camerounais Wes Madiko dont tout le monde connais le tube de l'été 1997 "Alane" et qui est décédé ce week-end. Mais nous commençons par le mot du jour : Amok...
Cette semaine, nous parlons des jeunes et de littérature avec le Club RFI d' Abomey Calavi. Le Club contribue activement, depuis plusieurs années, à la promotion de la lecture. Il a organisé la 5ème édition du concours «Jeunesse et francophonie», avec la participation d'Irené Akay Messan, président du Club RFI d'Abomey Calavi. Cousine du club : Gabrielle Guyard, membre de Maddakar, une association qui contribue, dans plusieurs pays, à la promotion de la lecture auprès des enfants et des adultes. Musiques : Zo é zé, Kissé Vanon On ne force l'amour, Fanicko feat. Zeanab. Réalisation : Cécile Bonici. Diaporama
We are excited to bring you the second episode of Africa's LSP Podcast in which we have a conversation with Godwin Houetchenou Missihoun from Benin. He is among the first batch of students enrolled for a B. A. in Translation at the state University of Abomey-Calavi. He speaks about his current programme, and shares his views on keys to excel as a translation student; on the ongoing machine versus human translation discourse; his understanding of the translation industry in Benin and the prospects of translation into Benin's local languages. Send feedback about this episode and suggestions for future topics to info@bolingoconsult.com Visit our website at www.bolingoconsult.com
Dans la chronique je vous parle des animaux eusociaux les plus mal-aimés : les termites ! Bien différents des fourmis, ces petites bêtes sont capables de grandes choses !J'ai ensuite la chance de recevoir deux invités : Din Dipita, doctorant au laboratoire de biologie et physiologie des organismes animaux de la faculté des sciences de l'université de Douala au Cameroun et Stanislas Zanvo, doctorant au laboratoire d’écologie appliquée de l’université d’Abomey-Calavi au Bénin. Tous deux travaillent également au sein d’un projet bien particulier, le projet PANGO-GO, piloté par Philippe Gaubert au Laboratoire Évolution et Diversité Biologique de l’université Paul Sabatier de Toulouse. Ils viennent aujourd’hui nous parler de l'animal le plus braconné au monde, récemment placé sous le feu des projecteurs : le pangolin ! On finit bien entendu avec quelques conseils lecture. Bonne écoute ! Pour aller plus loin : La page du projet Pango-goUne interview de Philippe Gaubert à propos du pangolin et de son implication présumée dans la transmission de la COVID 19, parue dans Actu ToulouseLe livre de référence(en anglais)sur la conservation du pangolin, paru fin 2019
Ce samedi, nous parlons avec le Club RFI Jeunesse Positive d’Abomey Calavi du Bénin, de deux initiatives : une marche pour la santé et une formation sur l'entrepreneuriat. Avec la participation de : Iréné Akay Messan, président du Club RFI Jeunesse Positive Abomey Calavi ; Maximin d'Almeida ; Philippe Mohamed et Hervé Tchiakpé. L’invité/cousin du Club : Wenceslas Mahoussi, docteur en Sciences de l'information et de la communication, enseignant à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), chercheur, Civic Academy for Africa's Future (CIAAF) et président de l'ONG Édubourses.Musique : Femme africaine, le groupe Ifé.
Comment rendre hommage au professeur Ogobara Dumbo ? Chercheur d’exception, figure mondiale de la lutte contre le paludisme, le professeur Ogobara Doumbo est brutalement décédé le 9 juin 2018. Cet enfant de la brousse, comme il aimait le rappeler, l’un des seuls chercheurs africains en biomédecine, internationalement reconnu, a été un précurseur et un visionnaire : « Si on veut vraiment combattre le paludisme, il faut revenir dans les villages », disait-il. Ce qu’il a fait en fondant avec l’entomologiste Yeya touré au Mali le MRTC, un Centre de recherche et de formation sur le paludisme, une plateforme d’excellence en réseau avec des villages sentinelles qui a essaimé sur tout le continent prouvant ainsi qu’une recherche de pointe en santé était possible en Afrique. Ogo, comme on l’appelait, est celui qui a fait de la lutte contre le paludisme une question d’éthique et de solidarité internationale. L’Académie des Sciences à Paris, à travers son comité pour les pays en développement, a décidé de lui rendre hommage, le 11 avril 2019, autour d’un colloque rassemblant les chercheurs d’excellence qui poursuivent son œuvre sur le continent. Avec : Oumar Gaye, parasitologue, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, SénégalDorothée Kindé-Gazard, ancienne ministre, présidente de la Société Ouest-africaine de Parasitologie, Université d’Abomey-Calavi, BéninAchille Massougbodji, professeur émérite à l'Université d'Abomey-Calavi et directeur de l’Institut de recherche clinique du Bénin. Nous serons en ligne avec Francine Ntoumi, présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale à Brazzaville, Congo et avec Abdoulaye Djimdé, actuel directeur du MRTC, Malaria Research and training Center de Bamako, Mali. L'hommage au Professeur Ogobara Doumbo sera diffusé en direct sur la chaîne youtube de l'Académie des sciences, le 11 avril 2019.
Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d’un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d’humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l’ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d’ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l’Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s’adonnent à la production d’ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d’ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin. On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L’ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d’ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d’augmenter la production, et la qualité, d’améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux. Invitées :- Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l’entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d’ananas du Bénin- Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d’ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique. (Rediffusion du 13 janvier 2019) Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel
Ce samedi, avec le Club RFI Porto-Novo (Bénin), nous revenons sur le mois de l'histoire des Noirs qui a eu lieu à Abomey Calavi au Bénin, au mois de février 2020.Le Mois de l'histoire des Noirs est une commémoration annuelle de l'histoire des Africains, des descendants d'Africains et de la diaspora africaine. Il se concrétise par des manifestations culturelles, éducatives et économiques.Le continent africain a accueilli, pour la première fois, cet évènement à l'initiative d’Africa Mondo Bénin.Invitée / cousine du club : Mélina Seymour, fondatrice d'Africa Mondo Bénin et coordinatrice du mois de l'histoire des Noirs au Bénin.Musique : Agba, Agbonon Noël alias Papa Noël. Réalisation : Cécile Bonici. Site Africa Mondo, une organisation qui promeut l'entrepreneuriat des personnes d'ascendance africaine.