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Cette semaine, avec Bruno Guglielminetti, on se penche sur le cas de Google et Meta au centre d'une séquence judiciaire historique aux États-Unis et on fait le constat que l'IA devient une nécessité pour les médias. ⚖️ GAFAM : le retour du boomerang judiciaireLes entreprises Meta et Google font face, chacune de leur côté, à des accusations de pratiques monopolistiques : rachats controversés, abus de position dominante et hégémonie publicitaire. Ces affaires, très médiatisées, pourraient marquer un tournant dans la régulation du numérique aux États-Unis.
L'atelier des médias reçoit une journaliste du quotidien français Libération, qui organise le Climat Libé Tour, sorte de tour de France des enjeux de biodiversité et de climat. Maud Benakcha partage son approche inspirante, celle d'une journaliste qui fait de l'événementiel. « Tu fais du journalisme ou de l'événementiel ? » C'est une question que l'on pose souvent « avec un poil de mépris » à Maud Benakcha, écrit cette dernière sur le réseau social professionnel LinkedIn. Journaliste au quotidien français Libération, Maud Benakcha coordonne l'organisation d'événements, dont le Climat Libé Tour, un festival écologique itinérant, un genre de tour de France d'événements consacrés aux enjeux climatiques et de biodiversité.Au micro de L'atelier des médias, Maud Benakcha présente cette initiative lancée en 2023 qui, entre autres objectifs, vise à recréer du lien avec un public en décrochage de l'information.Elle note que les jeunes répondent présent et elle détaille l'organisation du Parlement génération transition – développé avec l'ONG Oxfam France –, qui consiste à réunir 100 jeunes pendant une journée avec l'idée qu'ils proposent des initiatives concrètes à restituer aux élus locaux.
Existe-t-il des filtres ruraux et des filtres urbains, quand il s'agit d'aborder les violences sexistes et sexuelles, l'éducation à la vie affective et sexuelle, l'émancipation des femmes ? Parle-t-on différemment dans des milieux d'interconnexions fortes, quand tout le monde se connaît ? C'est le point de départ de ce nouvel épisode de Finta! avec Manon Espitalier.Dans une première vie, elle était à Lyon, se destinait à une carrière de commerciale déjà bien amorcée. Mais de cette vie-là, dans le secteur industriel, Manon Espitalier n'en a fait qu'un tour. Revenue à son Aveyron natal, celle qui a toujours rêvé d'entreprendre, a placé son engagement pour l'émancipation des femmes au cœur de son entreprise. Voilà Poppy, en référence aux coquelicots qu'elle effeuillait dans son enfance.Poppy est née sous la forme d'une boutique en ligne, référençant l'essentiel des produits pour l'intimité féminine. Mais très vite, le coquelicot a semé de nouvelles graines. Dans des collèges, dans des lycées, en entreprise, auprès de collectivités territoriales, comme bénévole avec le Planning familial ou avec son entreprise : Manon Espitalier a développé des formations pour s'outiller face aux violences sexistes et sexuelles, pour éduquer aux enjeux de la vie affective et relationnelle. Aux côtés d'associations bien installées sur le territoire, elle fait partie de celles qui font sauter les derniers verrous, déconstruisent les tabous, et essuient quelques méchants plâtres au passage.
Depuis plus d'un siècle, la politique est de plus en plus une affaire de partis. Des partis qui pensent davantage aux prochaines élections et au contrôle de l'information qu'à l'avancement des programmes. C'est là le constat d'Alexandre Duval dans Obsession: élections!, récemment paru chez Somme toute. À Entretiens journalistiques, il explique que les médias, et surtout la presse parlementaire, jouent aussi le jeu de la campagne électorale permanente.
Voici l’essentiel de l’épisode du 17 avril 2025 pour l’émission La commission: Les médias de droite comme Rebel News et True North ne sont pas passés inaperçus mercredi lors du débat francophone des chefs. Mercredi après-midi, des dizaines d’élèves de l’école secondaire de Westmount ont débrayé pour protester contre le laxisme de l’école face aux plaintes d’agressions sexuelles et d’intimidation. Pourquoi c’est si compliqué pour les écoles d’intervenir lorsque des élèves se font intimider et agresser? Les scanneurs pourraient être responsables, aux États-Unis, de 100 000 cancers par année, soit 5% des cas diagnostiqués dans le pays, selon une étude publiée par des chercheurs américains dans la revue Jama Internal Medicine. De quoi devrions-nous être inquiets? Est-ce que les mammographies comptent, parmi ces scanneurs responsables de cancer? On le sait, on tente d’améliorer le service du transport en commun dans le Grand Montréal. Aujourd’hui, EXO présente son rapport annuel 2024. Est-ce que le service s’améliore? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [Genre & alimentation], (re)écoutez l'épisode [#12 - journalisme culinaire engagé : les femmes ont-elles le monopole ? Avec Camille Labro, Elvira Masson et Estérelle Payany].Depuis les années 70, des théoriciens, souvent anglosaxons, se sont intéressés à la place des femmes dans les luttes environnementales. C'est ce que l'on appelle couramment « l'écoféminisme ». Ce mouvement fait alors le parallèle entre l'oppression de la nature et l'oppression des femmes. Les deux seraient dû à notre système patriarcale. Dans cet écoféminisme, il y a tout une partie relative à l'alimentation. La mère nourricière serait aussi celle qui protège, celle qui se bat pour une alimentation saine et écologique.C'est de cette thématique que nous allons discuter aujourd'hui à travers le prisme journalistique : les femmes ont-elles le monopole de l'engagement en matière de journalisme culinaire ? Dans cet épisode, nous interrogeons les liens entre féminisme et alimentation/cuisine/gastronomie durable.Pour en parler, nous avons reçu 3 journalistes de renom : Camille Labro, Elvira Masson et Estérelle Payany.***Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ;- Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ;- Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ;- Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! ***Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Après la mort de leurs quatre enfants, tués dans le bombardement de leur maison, Islam et sa femme Heba ont rejoint la France pour prendre un nouveau départ. Ils tentent de se reconstruire, mais surtout de chasser Gaza de leurs esprits, devenu pour eux synonyme de « mort ». Un article de Yunnes Abzouz publié lundi 14 avril 2025, lu par Jeremy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Dessous de Verts, l'émission qui parle de foot en général et de Saint-Étienne en particulier. Aujourd'hui, je reçois Laurent Hess, journaliste pour "But !" et co-fondateur de "Tribune Verte". Il nous explique l'histoire du lancement de ce nouveau mensuel 100 % ASSE, présente le premier numéro, donne quelques infos sur le suivant. On a aussi parlé de son amour du foot, de son parcours, de l'évolution du journalisme sportif entre l'essor du numérique et la façon dont la communication des clubs a fait évoluer les relations avec les joueurs. Enfin, on a échangé sur la situation actuelle de l'AS Saint-Etienne, avec le regard de Laurent sur les douze derniers mois, les nouveaux propriétaires, le changement d'entraîneur et les menaces de dissolution qui planent au-dessus des Magic fans et des Green angels.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Timeline :00:30 Le lancement de Tribune Verte, nouveau magazine 100 % ASSE11:05 : Le parcours de Laurent Hess et l'évolution de son métier de journaliste21:22 : La situation actuelle de l'AS Saint-Étienne47:25 : Le développement du foot africain---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pendant que les élections fédérales battent leur plein, le Conseil de presse du Québec a lancé T'as pris ça où?, une campagne de sensibilisation à l'importance de vérifier ses sources, lorsque l'on consulte de l'information sur internet, et plus particulièrement sur TikTok, X, Instagram et Facebook. Pour en parler, Violette Cantin est l'invitée de Hugo Prévost dans ce nouvel épisode d'Entretiens journalistiques.***Ce podcast est enregistré à l'aide du service Zencastr. #madeonzencastr
Dans C CE SOIR, l'escalade entre la Chine et les Etats-Unis, les deux premières économies mondiales, bien décidées à se rendre coup pour coup malgré la déroute des marchés financiers ces derniers jours… Où et quand s'arrêtera l'affrontement entre ces deux géants ? Quelles conséquences pour eux mais aussi pour le reste du monde, à commencer par l'Europe ? On en débat ce mardi 8 avril avec nos invités : ▶︎ Ali LAÏDI Journaliste à France 24, chercheur à l'École de pensée sur la guerre économique (EPGE), auteur de « Histoire mondiale du protectionnisme » aux éditions Passés Composés (07.09.22)▶︎ Anne de GUIGNÉ Journaliste au Figaro▶︎ Pierre GROSSER Historien français, spécialiste de l'histoire des relations internationales▶︎ Laure PALLEZ Directrice associée du cabinet Mascaret (cabinet de conseil en communication d'affaires), spécialiste des relations sino-américaines, co-autrice de « Ron DeSantis: le nouvel homme fort de la droite américaine » aux éditions VA Éditions (01.24)▶︎ Bruno BONNELL Ancien député LREM de la 6ème circonscription du Rhône, secrétaire général pour l'investissement « France 2030 »▶︎ Isabelle THIS SAINT JEAN Économiste, professeure d'Université à l'Université Sorbonne Paris Nord, chercheuse au CEPN
30ème émission de TOKIO radio, toujours et encore des rencontres fabuleuses, des conversations qui s'étirent jusqu'aux étoiles
Un lundi noir pour les bourses du monde entier… Ce lundi 7 avril 2025 viendra-t-il s'ajouter à la liste des grandes dates qui jalonnent l'histoire des crises financières ? Nous allons en débattre ce soir avec nos invités… Jusqu'où ira la chute ? Comment riposter à la hauteur de l'attaque sans alimenter davantage le chaos mondial ? On en débat ce lundi 7 avril avec nos invités : ▶︎ Natacha VALLA Doyenne de l'Ecole du management et de l'impact à Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne▶︎ Natacha POLONY Journaliste et essayiste▶︎ Christian CHAVAGNEUX Economiste, président du conseil d'administration d'Alternatives économiques▶︎ Romain HURET Historien des États-Unis, président de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), co-auteur de « Etats-Unis : Anatomie d'une démocratie » aux éditions Les Arènes (03.10.24)▶︎ Shahin VALLÉE Économiste, chercheur en économie politique au German Council on Foreign Relations (DGAP), membre de l'Observatory Group (Washington D.C.), ancien conseiller du Président du Conseil européen (Herman Von Rompuy) et ancien conseiller du Ministre de l'Économie (Emmanuel Macron)
On est sans nouvelles de deux journalistes haïtiens depuis le 31 mars dernier, depuis l'attaque des gangs à Mirebalais. Selon l'Association des journalistes haïtiens, il s'agit de Jean-Christophe Collègue, ancien correspondant de Voice of America, dont la maison a été incendiée, et d'Israël Roger Claudy, enlevé par des criminels qui l'auraient pris pour des membres de la BSAP, cette unité des forces de l'ordre. Une dizaine d'autres journalistes ont dû prendre la fuite pour échapper à la violence des gangs. L'Association des journalistes haïtiens lance un appel pour exiger justice et demander aux autorités de mieux protéger les journalistes.Haïti : des drones pour lutter contre les gangsFace à cette violence toujours plus grande, la police utilise depuis quelques semaines des drones contre les groupes criminels. Ils permettent d'atteindre les zones contrôlées par les gangs. Une nouvelle stratégie qui ne fait pas l'unanimité. Ses partisans saluent un moyen pour les policiers de pouvoir enfin faire peur, voire de reprendre le contrôle de certains pans de Port-au-Prince et de ses environs. En revanche, d'autres voix critiquent l'efficacité limitée des drones et le risque de victimes collatérales. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama.La République dominicaine veut « se protéger » de la crise haïtienneLa situation en Haïti inquiète son voisin, la République dominicaine, qui se barricade encore un peu plus. Hier, le président dominicain a annoncé des mesures pour, dit-il, protéger son pays. Luis Abinader « durcit le ton », écrit Le Nouvelliste qui liste les 15 mesures dévoilées hier et destinées à « contrer la migration irrégulière haïtienne ». Parmi elles, « l'envoi de 1 500 soldats supplémentaires à la frontière, en addition aux 9 500 déjà en poste, ainsi que la construction de 13 kilomètres de clôture supplémentaires aux 54 kilomètres de mur déjà construits », souligne le quotidien haïtien. Des mesures « drastiques », estime le journal dominicain El Nacional. Des mesures « fortes » pour El Caribe.Un demi-million d'Haïtiens vivent en République dominicaine, pays de 10,5 millions d'habitants.À lire aussiLa République dominicaine durcit encore le ton face à l'immigration illégale en provenance d'HaïtiAux États-Unis, les démocrates veulent riposterFace aux turbulences provoquées par Donald Trump, les démocrates sont assez silencieux jusqu'à présent. Mais voilà qu'ils décident de réagir, nous apprend le Washington Post, en créant une « cellule de guerre ». Les démocrates ont entendu leurs électeurs, rassemblés notamment hier dans les rues de plusieurs villes américaines. Des électeurs qui leur demandent de faire quelque chose. Et dans un premier temps, le parti veut « contrer les fausses informations de l'administration » Trump, explique le Washington Post. Pour cela, il va s'appuyer sur « un vaste réseau de micro-influenceurs qui peuvent avoir un public plus restreint, mais plus dévoué sur les réseaux sociaux ». Ce sont des « tactiques d'opposition créatives », se félicitent les responsables démocrates qui espèrent redorer leur blason alors que le parti est au plus bas dans les sondages, explique le Washingon Post. Pour beaucoup d'électeurs, les démocrates sont « faibles ».Des démocrates « faibles » et « vieux »Les jeunes démocrates estiment que « le parti est dominé par une vielle génération de dirigeants qui ont perdu le contact avec les luttes quotidiennes des Américains », peut-on lire dans un autre article du Washington Post. Des dirigeants qui ne sont pas assez combatifs, estime ainsi Saikat Chakrabarti qui a travaillé pour Alexandria Ocasio-Cortez. Des dirigeants qui « attendent simplement qu'arrive le retour de bâton pour Donald Trump et que la balance repenche en leur faveur ». « C'est comme si, depuis toujours, les démocrates et les républicains jouaient aux échecs. Sauf que là, les républicains ont mis le feu à la maison et les démocrates restent assis et réfléchissent à leur prochain coup », explique la sénatrice du Michigan, Mallory McMorrow, 38 ans, dans les colonnes du journal.Ce débat sur l'âge n'est pas nouveau et touche aussi les républicains. Nikki Haley, candidate aux primaires face à Donald Trump, avait qualifié le Congrès américain, de « maison de retraite la mieux lotie des États-Unis », rappelle le Washington Post. Fin 2023, 79% des Américains étaient pour l'instauration d'un âge maximum pour siéger à Washington. Mais pour certains démocrates, c'est devenu une urgence vitale de rajeunir le parti. Comme l'explique le Washington Post, ils ont l'impression que rien ne bouge alors que leur colère contre Donald Trump ne fait que grandir. C'est pour ça que beaucoup de démocrates trentenaires sont en train de se mettre en ordre de bataille en vue des élections de 2026.Au Chili, les machis soignent le corps et l'espritAu Chili, la médecine traditionnelle est de plus en plus populaire. Celle des Mapuches dépasse désormais la communauté et les Chiliens font plus souvent appel aux machis, ces guérisseurs et leaders spirituels. Ils connaissent les plantes locales, les utilisent pour soigner le corps et l'esprit à travers des rituels sacrés et des cérémonies. Reportage de notre correspondante, Naïla Derroisné.
En RD Congo, des fortes pluies – survenues le vendredi 4 avril - ont provoqué d'importantes inondations dans la capitale congolaise… Une partie de Kinshasa se retrouve totalement paralysé… De nombreux dégâts matériels, un premier bilan provisoire fait état de 22 morts. Des dizaines de milliers de personnes sont impactées.
Marguerite Durand, ancienne actrice à la Comédie-Française, devient journaliste et fonde en 1897 La Fronde, premier journal français entièrement conçu par des femmes. Lucie Barrette retrace les étapes clés de cette aventure, révélant les défis de Durand pour faire émerger la voix des femmes. L'épisode met en lumière son parcours remarquable, son influence à l'Assemblée et au Sénat, et ses campagnes, notamment pour la création du premier cimetière pour animaux domestiques au monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après les paroles, les actes… Donald TRUMP a mis hier ses menaces à exécution et lancé sa guerre commerciale contre le reste du monde… Un tremblement de terre économique qui va avoir des conséquences très concrètes et dont nous allons essayer ce soir de prendre la mesure avec nos invités… Où s'arrêtera cette guerre commerciale ? Faut-il répliquer et si oui comment ? Ce “jour de la libération” comme l'appelle Donald TRUMP est-il celui de la fin de la mondialisation ? On en débat ce jeudi 3 avril avec nos invités : ▶︎ Dominique SEUX Éditorialiste économiste aux Echos et à France Inter▶︎ Chloé RIDEL Députée européenne, porte-parole du Parti socialiste▶︎ Isabelle THIS SAINT JEANÉconomiste, professeure d'Université à l'Université Sorbonne Paris Nord, chercheuse au CEPN▶︎ Shahin VALLÉE Économiste, chercheur en économie politique au German Council on Foreign Relations (DGAP), membre du conseil de l'Observatory Group (Washington D.C.), ancien conseiller du Président du Conseil européen (Herman Von Rompuy) et ancien conseiller du Ministre de l'Économie (Emmanuel Macron)▶︎ Jérémie GALLON Ancien diplomate de l'Union européenne à Washington, associé chez McLarty Associates, auteur de «Georges Pompidou L'intemporel » aux éditions Gallimard (20.03.25), « Henry Kissinger : L'Européen » aux éditions Gallimard (20.05.21) et « Journal d'un jeune diplomate dans l'Amérique de Trump » aux éditions Gallimard (04.10.18
Le fait divers est de plus en plus présent dans les médias et rencontre l'intérêt des Français, comme l'a montré une étude récente présentée aux Assises du Journalisme de Tours. Un sondage Viavoice, paru mi-mars à l'occasion des Assises du journalisme, l'a montré, près de sept Français sur dix se disent intéressés par le fait divers et 62 % estiment qu'il est « parfois » nécessaire que les politiques s'en saisissent. Les motivations sont plus ou moins avouées. La plupart considèrent qu'il s'agit d'un bon moyen de s'intéresser à l'actualité judiciaire et sécuritaire. Mais il peut y avoir des récupérations politiques, comme on l'a vu l'an dernier à Crépol, dans la Drôme, où une rixe qui a fait un mort a alimenté la thèse extra-judiciaire d'un « racisme anti-blancs ».Depuis l'émission à succès Faites entrer l'accusé, passée de France 2 à RMC Story, il peut y avoir aussi une forme de voyeurisme pour des détails morbides dans certains traitements d'affaires criminelles. Patricia Tourancheau, une journaliste chevronnée qui vient de signer une série documentaire sur l'affaire Grégory pour Netflix, se défend par exemple d'avoir recours à des reconstitutions, en refusant de montrer un enfant ligoté dans une camionnette. Mais elle n'hésite pas à livrer des « évocations », comme de vrais corbeaux, allégorie de ceux qui persécutaient les parents de Grégory Villemin, l'enfant disparu il y a 40 ans dans les Vosges.À lire aussiFrance: 40 ans plus tard, l'affaire Grégory toujours en suspensUn genre qui fait florès dans les médiasD'après Patricia Tourancheau, car les gens s'identifient à des victimes et se rassurent en se disant que c'est loin de chez eux ou de leur vie. Vincent Vantighem de BFMTV explique même que cela permet de se dire que « ça va bien puisqu'il y a pire ailleurs ». Ce qui est sûr, c'est que le genre fait florès. « Affaires sensibles », l'émission de France Inter, trouve une extension sur France 2. Les miniséries Laetitia ou Sambre, de Jean-Xavier de Lestrade, sur des affaires réelles, ont été des cartons d'audience. Et les plateformes comme Netflix s'y mettent abondamment avec des séries comme Le Serpent ou un documentaire sur l'affaire Cantat, le chanteur de Noir Désir qui a tué Marie Trintignant.Les féminicides, un sujet de plus en plus abordéOn parle ainsi plus fréquemment des féminicides, un terme que l'on entend surtout en France où l'on tend à bannir le terme de « crime passionnel », qui trouvait une certaine indulgence dans les jurys populaires. C'est parfois tout à fait évident, comme dans l'affaire Chahinez Daoud, brûlée vive par son ex-compagnon. Mais on retrouve aussi de grandes affaires qui sont susceptibles de s'inscrire dans le temps par le mystère qu'elles entretiennent et leur dimension sociétale ou politique. C'est le cas de la disparition du petit Émile dans les Alpes de Hautes Provence. En filigrane, il y a une société patriarcale finissante et sa violence plus ou moins contenue.À lire aussiFaits divers: faits de société?
Retour sur la virulente contre-offensive médiatique de Marine LE PEN qui, 48h après sa condamnation, semble déjà porter ses fruits : la Justice promet un procès en appel avant 2027, les députés envisagent de réexaminer la loi sur l'exécution provisoire… Alors Marine Le Pen est-elle en train de transformer sa condamnation en victoire politique ? Son offensive anti-système peut-elle in fine la servir, ou risque-t-elle au contraire de la re-diaboliser ? On en débat ce mercredi 2 avril avec nos invités : ▶︎ Erwan LECOEUR, sociologue et politologue à l'Université Grenoble-Alpes▶︎ Hervé LEHMAN, avocat, ancien juge d'instruction▶︎ Charles SAPIN, Journaliste politique Le Point▶︎ Anne-Charlène BEZZINA, Constitutionnaliste, maîtresse de conférence à l'université de Rouen, membre associé de l'Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne▶︎ Pauline de Saint-Rémy, Directrice adjointe de la rédaction de Politico
Le jour d'après la déflagration, le jour d'après la condamnation de Marine LE PEN qui risque de la priver de la prochaine présidentielle… “On ne se laissera pas voler l'élection”, disait la favorite des sondages ce matin quand Jordan BARDELLA parlait lui de la “tyrannie des juges”… Des attaques de plus en plus fortes contre la justice et ce soir, ce sont bien deux conceptions de la démocratie qui s'affrontent et dont nous allons débattre sur ce plateau… Scandale démocratique ou inquiétante dérive trumpiste qui s'en prend aux contre-pouvoirs ? On en débat ce mardi 1er avril avec nos invités : ▶︎ Thierry PECH Directeur général de Terra Nova, co-auteur de « Marine Le Pen Présidente : Dystopie politique. 2026-2029 » aux éditions Les Petits Matins (16.01.25)▶︎ Pierre-Henri TAVOILLOT Philosophe, universitaire à la Sorbonne, auteur de « Voulons-nous encore vivre ensemble ? Les défis de la convivialité » aux éditions Odile Jacob (06.11.2024)▶︎ Magali LAFOURCADE Magistrate, secrétaire générale de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme▶︎ Camille VIGOGNE LE COAT Grand reporter Le Nouvel Observateur, autrice de « Les rapaces - Enquête sur la "Mafia Varoise" de Marine Le Pen » aux éditions Les Arènes (02.11.23), prix du Livre du Journalisme 2024▶︎ Eve SZEFTEL Directrice de la rédaction de Marianne▶︎ Jérôme SAINTE-MARIE Sondeur, délégué départemental du RN dans les Hautes-Alpes, responsable du campus Hemera, président de l'institut Pollingvox
### Comment faire face à la désinformation en ligne ? Dans un monde où l'information circule à une vitesse fulgurante, comment pouvons-nous distinguer le vrai du faux ? Avec la montée des fausses nouvelles et des théories du complot, la désinformation en ligne est devenue un enjeu majeur pour les entreprises et les institutions. Les conséquences peuvent être désastreuses pour leur réputation et leur crédibilité. Je vous invite à explorer ce sujet complexe en compagnie d'experts qui partagent leurs stratégies et leurs conseils pour naviguer dans ce paysage informationnel tumultueux.### À la rencontre de Chine LabbéL'invitée de cet épisode est Chine Labbé, rédactrice en chef et senior Vice-présidente chargée des partenariats Europe et Canada chez NewsGuard. Chine est une figure reconnue dans le domaine de la fiabilité de l'information. Elle a une carrière impressionnante, ayant couvert des sujets variés allant de la politique au terrorisme entre Paris et New York. En 2018, elle a lancé le podcast GoodCode, qui explore les problématiques éthiques des nouvelles technologies. Depuis 2023, elle est également membre du comité d'éthique de Radio France, ce qui témoigne de son engagement envers un journalisme responsable et éthique.### Explorer la boîte à questions avec Chine LabbéDans cet épisode, Chine se prête à l'exercice de la boîte à questions, un format qui permet de découvrir des facettes inédites de ses invités. Chine partage sa vision du leadership, l'importance de tester et de lire pour anticiper les mutations de son industrie, et les défis liés à la mesure de l'impact dans la lutte contre la désinformation. Elle évoque également ses motivations personnelles et professionnelles, tout en offrant des conseils précieux pour les jeunes générations. Cet échange riche et inspirant nous pousse à repenser notre approche face aux défis contemporains de l'information.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Arturo cuisine plus de 70 ceviches dans le centre de Lima. Dans cet épisode, je vous emmène dans le plus grand marché au poisson de la capitale péruvienne pour comprendre, à ses côtés, l'importance de ce plat emblématique de la gastronomie du pays. Malgré un quotidien très chargé, ce cuisinier passionné a aussi pris le temps de se livrer sur ses amours ratés, sa passion pour le rock et ses rêves d'Europe. Logo : Romain Didier Crédit musique : Arecife by espacio negativoAwamamba, AMbeefThe journey ahead - Dan Phillipson Woset in the closet - Color parade Mangrove - Lowlight Autochtone est aussi sur instagram ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Passer manager avant 30 ans, être augmenté avant la fin de l'année, lire 4 livres par mois, jouer davantage avec ses enfants, perdre 5 kg, courir le marathon...dans tous les domaines, il est possible de se fixer des objectifs. Cela constitue une façon de s'améliorer, d'apprendre encore, d'être une meilleure version de soi-même. Au risque parfois de s'éparpiller, de viser trop haut, de se perdre en cours de route. A force d'allonger sa liste d'objectifs, de se mettre la pression, la quête du “toujours plus”, se transforme en perte de confiance et manque d'épanouissement. Faut-il tout simplement arrêter de se fixer des objectifs ? Avec :• Anne Fourié, ancienne cavalière de compétition et ancienne manager en entreprise. Fondatrice de HappyPerf, entreprise de formation et coaching mental pour les particuliers et les entreprises. Autrice du livre Arrêtez de vous fixer des objectifs - développer performance et confiance en soi sans se saboter (Eyrolles, 2025) En deuxième partie d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie en Afrique. Aujourd'hui : Les applications de tontine sont-elles la solution pour éviter les discordes entre amis et familles ? En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. ► Andrino Akuda Kangela, à Goma, imagine une Afrique sans barrières, fondée sur la libre circulation des personnes et des idées. ► Nadia Edodji, blogueuse togolaise, interroge la difficulté à reconnaître sa propre valeur, entre éducation discrète et culture du silence. ► Mélissa Wyckhuyse, journaliste française, signe un billet fort sur la santé mentale dans les rédactions, après une conférence aux Assises du Journalisme de Tours. Programmation musicale :► Benjamin B - MC Solaar & Jok'air ► Kamigaz - Pause
Passer manager avant 30 ans, être augmenté avant la fin de l'année, lire 4 livres par mois, jouer davantage avec ses enfants, perdre 5 kg, courir le marathon...dans tous les domaines, il est possible de se fixer des objectifs. Cela constitue une façon de s'améliorer, d'apprendre encore, d'être une meilleure version de soi-même. Au risque parfois de s'éparpiller, de viser trop haut, de se perdre en cours de route. A force d'allonger sa liste d'objectifs, de se mettre la pression, la quête du “toujours plus”, se transforme en perte de confiance et manque d'épanouissement. Faut-il tout simplement arrêter de se fixer des objectifs ? Avec :• Anne Fourié, ancienne cavalière de compétition et ancienne manager en entreprise. Fondatrice de HappyPerf, entreprise de formation et coaching mental pour les particuliers et les entreprises. Autrice du livre Arrêtez de vous fixer des objectifs - développer performance et confiance en soi sans se saboter (Eyrolles, 2025) En deuxième partie d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie en Afrique. Aujourd'hui : Les applications de tontine sont-elles la solution pour éviter les discordes entre amis et familles ? En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. ► Andrino Akuda Kangela, à Goma, imagine une Afrique sans barrières, fondée sur la libre circulation des personnes et des idées. ► Nadia Edodji, blogueuse togolaise, interroge la difficulté à reconnaître sa propre valeur, entre éducation discrète et culture du silence. ► Mélissa Wyckhuyse, journaliste française, signe un billet fort sur la santé mentale dans les rédactions, après une conférence aux Assises du Journalisme de Tours. Programmation musicale :► Benjamin B - MC Solaar & Jok'air ► Kamigaz - Pause
durée : 01:02:17 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Au programme de ce second volet de "Profils perdus" consacré à Robert Capa : la création de Magnum et l'empreinte qu'il laisse sur le photojournalisme. Ses amis et compagnons de route racontent l'homme, son talent de photographe et de patron d'agence. - réalisation : Louise Devillard - invités : Henri Cartier-Bresson Photographe, co-fondateur de l'agence Magnum (1908-2004); Pierre Gassmann; Cornell Capa; Michel Guerrin Rédacteur en chef au Monde
Mi-mars 2025, aux Assises internationales du journalisme, Steven Jambot a animé une grande table ronde dont l'intitulé était « Plateformes : comment résister à la manipulation de l'information ? ». L'atelier des médias vous propose d'en écouter quelques extraits portant sur les solutions pour passer à l'action, parmi lesquelles une meilleure régulation, la création d'un réseau social d'intérêt général européen ou encore l'éducation aux médias et à l'information (EMI). Les échanges ont duré 2h30 à Tours, L'atelier des médias diffuse des extraits choisis, qui font entendre les trois grands témoins de cette Agora : Thibaut Bruttin (secrétaire général de RSF), David Colon (historien et chercheur à Sciences Po Paris) et Sophie Taillé-Polian (députée Génération•s). Mais aussi François-Xavier Lefranc (directeur la publication de Ouest-France), Pablo Aiquel (SNJ-CGT), Leïla de Comarmond (SDJ des Échos), Peter Limbourg (DG de la Deutsche Welle), Damien Leloup (élu CFDT, journaliste au Monde), Sébastien Montaigu (DGMIC du ministère français de la Culture), Chloé Woitier (Le Figaro), Lucile Berland (Fake Off) et Jérôme Morin (SNJ et journaliste au Progrès).Quelques phrases : Thibaut Bruttin (RSF) : « Le droit à l'information fiable des citoyens, c'est quelque chose pour lequel on se bat bec et ongles. On l'a fait inscrire dans le droit européen et on continuera jusqu'au bout, parce que c'est ça qui compte et qui permettra de réconcilier les journalistes et les citoyens. » François-Xavier Lefranc (Ouest-France) : « Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, il faut investir dans le journalisme. (...) Il faut être le plus puissant possible pour être le moins dépendant des grandes plateformes numériques. »Pablo Aiquel (SNJ-CGT) : « Musk s'est lancé en bataille contre le journalisme. Et nous, il nous faut absolument quitter cette plateforme [X, NDLR] dans laquelle on va être inondé de merde, comme le disait Steve Bannon. On ne parle pas aux citoyens quand on reste dans une plateforme où l'algorithme est totalement biaisé. »Peter Limbourg (DW) : « Il faut aussi rester là où ça fait mal. Si on quitte les plateformes, on les laisse aux idiots et à ceux qui ont des mauvaises intentions. » Sophie Taillé-Polian (députée Génération•s) : « On parle beaucoup actuellement de réarmement. On parle beaucoup de changements géopolitiques majeurs – et on a raison d'en parler. Mais une stratégie de défense, ce n'est pas que des canons et des obus. Une stratégie de défense profonde d'une société démocratique, c'est une presse libre, indépendante, plurielle. »François-Xavier Lefranc (Ouest-France) : « Il faut mener une bataille farouche, féroce et voire cruelle pour le respect du droit. Et pour que les plateformes respectent le droit, il faut leur faire des procès. »Damien Leloup (CFDT, journaliste au Monde) : « C'est pas des gens ou des plateformes qui sont invulnérables, impossibles à encadrer, impossible à gérer. Quand on établit un rapport de force et qu'on montre concrètement qu'il y aura des conséquences au fait de ne pas respecter la loi dans les pays où elles sont présentes, ces plateformes de manière quasi systématique. » David Colon (historien) : « Si vous n'avez pas compris qu'aux prochaines élections, on va se prendre d'un côté les manipulations de TikTok et de l'autre X-Twitter et Meta, et que les ingérences vont être massives, c'est à désespérer. » Peter Limbourg (DW) : « La solution, c'est d'être très dur en matière de régulation. N'ayons pas peur. Si on ne démarre pas le combat, eh bien il est perdu d'avance. »Sébastien Montaigu (DGMIC) : « Ce qu'on attend et ce qu'on ce qu'on soutient, c'est une Europe forte qui tire les conséquences de ses actions et qui applique les textes. Parce que pour nous, il ya des infractions qui sont manifestes (...). On comprend que les dossiers sont complexes et qu'en face on a des armées de juristes. (...) On souhaite une prise en main des textes ambitieuse, mais il y a un équilibre à trouver pour ne pas perdre la face. »Chloé Woitier (Le Figaro) : « Je pense qu'au niveau des rédactions, il faut faire attention aussi au type de sujet sur lequel on va bondir sans forcément prendre le temps de la réflexion. »Lucile Berland (Fake Off) : « L'EMI existe. Elle n'est pas encore assez systématique. Ça devrait être quasiment une matière à part entière (...) il faut ce temps, c'est essentiel. On ne peut pas laisser les 1-18 ans face à des écrans sans outils pour parler de ce qu'ils regardent. »Jérôme Morin (SNJ) : « On est à un moment de bascule où nos élections peuvent être déterminées par des ingérences qui sont à la fois étrangères et domestiques et où tout se mélange avec un nivellement par le bas du débat. Donc il faut vraiment qu'on arme tout le monde [en matière d'EMI] et pas que les jeunes. »
Tous les week-ends en fin de matinale, une personnalité se confie pendant quelques minutes lors d'un entretien avec Julia Vignali.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Difficile de faire son métier de journaliste au « pays des Hommes intègres ». « Les atteintes à la liberté d'expression se multiplient » dans le pays, constate le Monde Afrique. Et les enlèvements sont devenus monnaie courante. Deux journalistes ont été enlevés lundi 24 mars au matin à Ouagadougou. « Guezouma Sanogo et Boukary Ouoba, respectivement président et vice-président de l'Association des journalistes du Burkina, ont été emmenés vers une destination inconnue par des agents se présentant comme des policiers des services de renseignements. »C'est ce que rapporte LeFaso.net qui précise que Guezouma Sanogo avait récemment affirmé, lors du congrès de l'association, que « la Radio télévision du Burkina et l'Agence d'information du Burkina étaient devenus des outils de propagande du pouvoir actuel. Largement relayé sur les réseaux sociaux, ce point de vue avait fait l'objet de nombreux commentaires, pointe encore le site burkinabè. Certains estimant qu'en tant que journaliste de la maison, il ne devait pas tenir de tels propos. D'autres soulignant qu'il avait fait fi du contexte et que son discours était mal à propos, tout en appelant les autorités à sanctionner le journaliste. »« Insécurité et la dégradation de la liberté d'expression »Autre journaliste appréhendé lundi, relève WakatSéra, autre site d'information burkinabé : « Luc Pagbelguem a été emmené par des agents du Conseil national de Sécurité. Journaliste à la chaîne de télévision publique BF1, il venait de faire un reportage sur la clôture du congrès de l'Association des journalistes du Burkina. »Lors de ce congrès, rapporte Le Faso.net, le nouveau bureau de l'association avait promis « de poursuivre sa mission qui est de défendre les droits des journalistes vis-à-vis de leurs employeurs et des autorités, et de les former afin qu'ils diffusent des informations de qualité au profit des populations, dans un contexte marqué par l'insécurité et la dégradation de la liberté d'expression. »Compagne pour « exacerber les tensions intercommunautaires » ?Pour leur part, les autorités militaires sont vent debout contre ce qu'elles appellent une campagne de désinformation. C'est ce que souligne Afrik.com. Une campagne « qui viserait, d'après elles, à ternir l'image de l'armée et à semer la division au sein de la population. Samedi, un communiqué officiel dénonçait la diffusion de vidéos truquées présentant de supposés massacres de civils attribués aux supplétifs des FDS, les Forces de défense et de sécurité. »Toujours, selon les autorités militaires, « la propagation de ces fausses informations répond à une stratégie bien rodée. Le but est de créer un climat de suspicion et d'exacerber les tensions intercommunautaires. » Ces mêmes autorités, poursuit Afrik.com, « exhortent la population à ne pas relayer des contenus non vérifiés et à faire preuve de discernement. La sécurité du pays reste fragile. Dans ce contexte, toujours d'après le pouvoir militaire, la lutte contre la désinformation devient essentielle pour préserver cohésion sociale et souveraineté. »Pour Sidwaya, autre site d'information burkinabé, certes « le terrorisme peut se déployer sous la forme d'une désinformation et d'une manipulation, pour opposer les Burkinabè aux Burkinabè. » Toutefois, déplore Sidwaya, « dans cette guerre transposée sur les réseaux sociaux et méthodiquement menée dans certains médias, les voix du peuple burkinabè que sont les médias de service public sont prises à partie au point d'être taxées de propagandistes. »Et Sidwaya de s'interroger : « en quoi respecter sa ligne éditoriale de média public, mettre sa plume au service de la Nation pourrait être un crime ou une erreur professionnelle. Le professionnalisme du journalisme lui interdit-il de défendre sa patrie quand elle est menacée de disparition ? »Les politiques également ciblésEnfin, il n'y a pas que les journalistes à être ciblés. « L'opposition à la junte continue d'être durement réprimée au Burkina Faso, pointe Le Monde Afrique. Quatre membres du mouvement politique SENS (Servir et non se servir), qui avait récemment dénoncé des massacres de civils attribués à l'armée burkinabé et à ses supplétifs, ont été enlevés samedi dernier, comme un autre militant hier. (…) Ces enlèvements, affirme le mouvement “visent d'abord à briser notre détermination puis à museler notre voix et enfin à installer la peur et le renoncement dans toute la société“. SENS “dénonce fermement cette nouvelle vague de répression politique et appelle le gouvernement à plutôt empêcher les tueries d'innocentes populations au lieu de s'en prendre à ceux qui les dénoncent“. Le mouvement, rapporte toujours Le Monde Afrique, appelle également à “faire barrage à la dérive dictatoriale du MPSR2“, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, organe dirigeant de la junte ».
En France, la semaine de la presse et des médias dans l'École s'est ouverte ce lundi (24 mars 2025). Cette 36è édition intervient dans un contexte d'actualité particulièrement anxiogène, entre les guerres en Ukraine et à Gaza qui se poursuivent, et les nombreuses interrogations et inquiétudes générées par le début de mandat du Président américain Donald Trump. Face à cette instabilité, plus d'un Français sur deux se dit fatigué de l'information. Quel est l'impact de l'actualité sur notre état émotionnel ? Y a-t-il trop d'infos ? Quel est le risque de se couper de ce qui se passe dans le monde ? Pour en débatte :- Gwenaëlle Gaut, directrice générale de l'Observatoire Société et Consommation, co-autrice Quand l'info épuise, éditions de L'Aube, Fondation Jean-Jaurès- Fabien Verso, journaliste au média 100% numérique 2050 Now, du groupe Les Echos-Le Parisien, proposant des newsletters et des vidéos sur les réseaux sociaux pour comprendre et accélérer la transition écologique- Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l'information et de la Communication à l'Université de Lorraine, autrice de Grandir Informés, éditions C&F.
En France, la semaine de la presse et des médias dans l'École s'est ouverte ce lundi (24 mars 2025). Cette 36è édition intervient dans un contexte d'actualité particulièrement anxiogène, entre les guerres en Ukraine et à Gaza qui se poursuivent, et les nombreuses interrogations et inquiétudes générées par le début de mandat du Président américain Donald Trump. Face à cette instabilité, plus d'un Français sur deux se dit fatigué de l'information. Quel est l'impact de l'actualité sur notre état émotionnel ? Y a-t-il trop d'infos ? Quel est le risque de se couper de ce qui se passe dans le monde ? Pour en débatte :- Gwenaëlle Gaut, directrice générale de l'Observatoire Société et Consommation, co-autrice Quand l'info épuise, éditions de L'Aube, Fondation Jean-Jaurès- Fabien Verso, journaliste au média 100% numérique 2050 Now, du groupe Les Echos-Le Parisien, proposant des newsletters et des vidéos sur les réseaux sociaux pour comprendre et accélérer la transition écologique- Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l'information et de la Communication à l'Université de Lorraine, autrice de Grandir Informés, éditions C&F.
Rencontre avec Émile de Girardin, le « père de la presse française » grâce à Adeline Wrona, professeure à La Sorbonne (Celsa), auteure de « Émile de Girardin, le Napoléon de la presse » publié chez Gallimard. « Son nom est oublié depuis longtemps. Et pourtant, il fut une figure majeure du monde littéraire et médiatique du XIXᵉ siècle, « le Napoléon de la presse » comme on disait à cette époque où les propriétaires de journaux pouvaient devenir millionnaires et faire chanter les gouvernements. Émile de Girardin, fils illégitime d'un général d'Empire, élevé loin des lumières de la capitale, sera le créateur précoce du personnage extraordinaire qu'il allait devenir, homme de pouvoir, député à la Chambre, auteur prolifique, et, surtout, le créateur de dizaines de journaux : il est l'inventeur de tout un système, le « modèle Girardin », qui finançait les journaux autant par les lecteurs que par les annonceurs et indexait les tarifs de la publicité sur le nombre des abonnés. Une révolution. »
Rencontre avec Émile de Girardin, le « père de la presse française » grâce à Adeline Wrona, professeure à La Sorbonne (Celsa), auteure de « Émile de Girardin, le Napoléon de la presse » publié chez Gallimard. « Son nom est oublié depuis longtemps. Et pourtant, il fut une figure majeure du monde littéraire et médiatique du XIXᵉ siècle, « le Napoléon de la presse » comme on disait à cette époque où les propriétaires de journaux pouvaient devenir millionnaires et faire chanter les gouvernements. Émile de Girardin, fils illégitime d'un général d'Empire, élevé loin des lumières de la capitale, sera le créateur précoce du personnage extraordinaire qu'il allait devenir, homme de pouvoir, député à la Chambre, auteur prolifique, et, surtout, le créateur de dizaines de journaux : il est l'inventeur de tout un système, le « modèle Girardin », qui finançait les journaux autant par les lecteurs que par les annonceurs et indexait les tarifs de la publicité sur le nombre des abonnés. Une révolution. »
On se construit sur l'histoire des anciens et (ai-je envie de dire) des anciennes. C'est ce que disait Géraldine Faladé, que nous recevions ESM en 2021, à l'occasion de la parution de ses Turbulentes, aux Éditions Présence africaine. (Rediffusion) C'est tellement vrai : que seraient Chimamanda Ngozi Adichie ou Leonora Miano sans le passage terrestre de ces grands-mères ou arrière-grands-mères africaines, pionnières chacune dans son domaine. Ce livre Turbulentes recensait 17 femmes oubliées de l'Histoire, l'une 1ère magistrate, l'autre 1ère femme médecin ou 1ère institutrice du continent. Contre vents et marées de préjugés. De Suzanne Vertu Diop à Funmilayo Ransome Kuti en passant par Sarah Maldoror, c'est une éternelle piqûre de rappel pour les combattantes d'aujourd'hui, et on le doit à l'une des 1ères journalistes béninoises qui n'a jamais pu nous faire oublier qu'elle était aussi une princesse, descendante du roi Behanzin du Dahomey… Géraldine Faladé ayant tiré sa révérence le 16 février 2025, ESM lui rend hommage en rediffusant cet entretien.Turbulentes, des Africaines en avance sur leur temps. Les choix musicaux de Géraldine Faladé Touadé- Louis Armstrong Nobody knows the trouble I've seen- Bella Bellow Zelie- Prince Nico Mbarga Sweet mother I never forget you.
durée : 01:01:19 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1989, "Profils perdus" sur France Culture consacre deux émissions à Robert Capa. Dorothée Noblet retrace le parcours de ce témoin majeur des conflits du XXe siècle. À travers la voix de ses proches, se dessinent la vie, l'œuvre et le regard du photographe de légende. - réalisation : Louise Devillard - invités : Marc Riboud; Cornell Capa; Pierre Gassmann
L'administration Trump a entamé le démantèlement des médias publics américains opérant à l'étranger en gelant les budgets de l'agence supervisant Voice of America, Radio Free Europe ou encore Radio Free Asia. Pour comprendre ce que sont ces médias et ce qu'ils représentent, L'atelier des médias reçoit Maud Quessard, directrice de recherche à l'Irsem. Vendredi 14 mars, Donald Trump a signé un décret classant l'Agence des États-Unis pour les médias publics américains diffusant à l'international (USAGM) parmi les « activités inutiles de la bureaucratie ».Derrière ce sigle se trouvent des médias ayant pour nom Voice of America (VOA), Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), Radio Free Asia (RFA), Radio y Televisión Martí (Cuba) encore Middle East Broadcasting Networks (MBN).Depuis une semaine, les budgets de l'USAGM sont gelés, et les activités de ses médias, souvent menées dans des zones de tension à travers le monde, sont réduites au strict minimum ou purement et simplement arrêtées.Que représentent les médias supervisés par l'USAGM ? Quel symbole revêt la suspension de leurs activités pour le soft power médiatique américain ? Quels peuvent être les impacts de leur éventuelle disparition pour la liberté de la presse dans le monde ? Ce sont des questions que L'atelier des médias a posé à Maud Quessard, directrice du domaine « Europe, espace transatlantique, Russie » à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), à Paris, spécialiste de la diplomatie publique des États-Unis.Extrait choisi : « Je pense qu'on est effectivement dans une disruption. Je parle peut-être plus même de schisme idéologique dans la mesure où ces attaques qui sont faites sur ces bastions médiatiques du monde libre créent un renversement des valeurs. Exactement comme on a pu avoir un renversement des valeurs avec le discours porté par JD Vance en Europe à Munich. Et ce renversement des valeurs, ce n'est plus finalement le fait que les États-Unis soient un espace informationnel libre et démocratique comme on a pu le connaître, mais un espace qui se ferme sur un modèle qui s'approche de plus en plus d'un modèle autoritaire, et c'est ce qui est particulièrement inquiétant. »Maud Quessard est l'autrice de Stratégies d'influence et guerres de l'information – Propagande et diplomatie publique des États-Unis depuis la guerre froide (Presses universitaires de Rennes, 2019) ou encore de l'ouvrage collectif Les guerres de l'information à l'ère numérique (PUF, 2021), codirigé avec Céline Marangé.À écouter aussiSuppression de Voice of America: «L'Amérique va devenir inaudible» (Invité Afrique)
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques… Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce dimanche, Patricia Tourancheau, journaliste, pour « Rubrique faits divers » au Seuil.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:48:09 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui, dans Affaires Sensibles : Nellie Bly, pionnière du journalisme infiltré - réalisé par : Helene Bizieau
Salomé Saqué, journaliste engagée et autrice du livre Résister, revient sur le succès de son ouvrage et nous alerte sur les dangers de la montée de l'extrême droite en France et à l'international.C'est la 2eme fois que Salomé vient sur ce podcast (lien plus bas) et notre conversation est très à la cool car nous nous connaissons bien et je pense que ca rend la conversation d'autant plus agréable mais vous me direz :)Son objectif n'était pas seulement d'informer à travers son petit ouvrage, mais de donner des outils à chacun pour éveiller les consciences et amorcer des conversations essentielles.Mais cette réussite n'efface pas son inquiétude. Car si elle documente l'extrême droite depuis des années, elle observe une accélération préoccupante de ses stratégies et de son implantation politique. Pourquoi cette montée en puissance ? Elle nous explique que l'extrême droite ne répond pas aux problèmes qu'elle instrumentalise, mais sait parfaitement exploiter la colère sociale et les inégalités grandissantes. Ce sont ces injustices économiques et sociales, bien réelles, qui nourrissent un vote de rejet et de désespoir.Nous avons analysé ensemble les dynamiques internationales, notamment la montée du parti d'extrême droite allemand AFD, qui a doublé son nombre de voix en quatre ans. Salomé insiste sur un fait alarmant : les partis traditionnels de droite adoptent de plus en plus les idées et le langage de l'extrême droite, brisant ainsi le « cordon sanitaire » qui les séparait autrefois. Une stratégie qui, selon elle, ne fait que légitimer et renforcer ces idéologies.Nous avons également évoqué la stratégie de dédiabolisation du Rassemblement National, qui oscille entre une façade rassurante et des liens toujours plus explicites avec les figures du trumpisme et de l'extrême droite mondiale. Marine Le Pen et Jordan Bardella tentent d'apparaître comme fréquentables, tout en tissant des alliances avec des figures comme Elon Musk ou Steve Bannon. Mais jusqu'où peuvent-ils aller sans se dévoiler totalement ?Salomé me partage aussi sa vision des risques réels d'un basculement autoritaire. Contrairement à l'idée d'un coup d'État brutal, elle explique que les régimes autoritaires s'installent progressivement, par des lois liberticides qui paraissent anodines, des changements subtils dans les institutions, et une normalisation des discours extrémistes. Elle cite une étude qui montre qu'il suffirait de 18 mois pour détruire l'État de droit en France, de façon parfaitement légale. Une réflexion glaçante qui nous amène à nous interroger sur la résilience de nos démocraties.Une autre question fondamentale traverse notre échange : sommes-nous encore en démocratie ? Beaucoup, notamment à gauche, estiment que les nombreuses restrictions sur les libertés publiques, la répression des manifestations et la concentration des pouvoirs sous la présidence Macron montrent déjà une dérive autoritaire. Salomé nuance : oui, la démocratie française est affaiblie, mais nous n'avons pas encore basculé. Et c'est précisément maintenant qu'il faut réagir, avant qu'il ne soit trop tard. Elle insiste sur le fait que l'histoire montre que les populations qui basculent dans des régimes autoritaires ne l'ont souvent pas vu venir.Nous avons également abordé le parallèle entre notre époque et la dystopie de La Servante Écarlate. Dans la série, le basculement vers un régime oppressif ne se fait pas en un jour. Il est progressif, insidieux, et s'installe alors que les citoyens sont trop sidérés ou désabusés pour réagir. Un parallèle troublant avec ce que nous observons aujourd'hui : l'abondance d'informations, la multiplication des crises et des scandales rendent difficile la prise de recul et la mobilisation.Face à cela, comment résister sans sombrer dans le désespoir ? Salomé reconnaît que l'ampleur du combat peut paraître écrasante. Elle-même lutte parfois contre le sentiment d'impuissance. Mais elle rappelle une citation essentielle de Jean-Paul Sartre : « La résistance est un refus de céder au désespoir. »Et c'est là que la joie entre en jeu. Contre toute attente, c'est sur ce thème que nous terminons notre conversation. Pour Salomé, l'un des enjeux majeurs de la résistance est de préserver la joie, non pas comme un luxe, mais comme une nécessité pour tenir dans la durée. Rester ensemble, créer du lien, se nourrir d'art, de culture, d'engagement collectif… c'est cela qui nous rendra forts face à la montée des périls.Un épisode riche, puissant et essentiel pour comprendre les enjeux politiques d'aujourd'hui et se préparer aux défis de demain.5 Citations Marquantes :« Résister, c'est un refus de céder au désespoir. »« On ne lutte pas contre l'extrême droite en reprenant ses idées. Ça ne marche nulle part. »« Ce qui me remplit de joie, c'est de voir que l'information circule, qu'elle ne reste pas entre journalistes. »« Il faut comprendre que l'extrême droite ne répond absolument pas aux problèmes sociaux qu'elle instrumentalise. »« On ne bascule pas du jour au lendemain dans un régime autoritaire, c'est insidieux. »10 Questions que l'on se pose :Comment vis-tu le succès de ton livre et son impact sur les lecteurs ?Qu'est-ce qui t'inquiète le plus dans la montée des extrêmes droites en Europe ?Penses-tu que l'algorithme des réseaux sociaux favorise leur ascension ?En quoi le cas de l'Allemagne est-il révélateur des dynamiques actuelles ?Comment expliques-tu la stratégie de dédiabolisation du Rassemblement National ?L'extrême droite est-elle vraiment une réponse aux problèmes socio-économiques ?Quels sont les risques concrets d'un pouvoir autoritaire en France ?Sommes-nous toujours en démocratie aujourd'hui ?Comment lutter contre la montée du nihilisme et la lassitude face aux informations anxiogènes ?Quelle place donnes-tu à la joie et au collectif dans la résistance ?Timelaps :00:00:00 – Introduction et accueil de Salomé Saqué00:00:34 – Le succès du livre : au-delà des ventes, l'impact sociétal00:02:05 – Pourquoi il faut encore plus documenter et agir collectivement00:03:41 – La montée de l'AFD en Allemagne : quelles dynamiques ?00:05:33 – La stratégie de dédiabolisation du Rassemblement National00:10:48 – Le vote d'extrême droite : colère sociale ou adhésion idéologique ?00:17:06 – Pourquoi il ne faut pas banaliser la menace autoritaire00:26:32 – La démocratie est-elle en danger ? Décryptage des signaux d'alerte00:31:49 – Ce qui se joue aux États-Unis et pourquoi cela nous concerne00:41:03 – La servante écarlate : une fiction trop proche de la réalité ?00:44:53 – Comment résister sans sombrer dans le désespoir Suggestion d'autres épisodes à écouter : #255 La réalité de la jeunesse aujourd'hui avec Salomé Saqué (https://audmns.com/HUAXmJY) #305 Faut-il être extrême pour se faire entendre ? Avec Vincent Edin (https://audmns.com/kYHqCah) #289 L'extrême droite est-elle inévitable en 2027 avec Jerome Fourquet (https://audmns.com/HRiLHBN)
Marc Endeweld, journaliste d’investigation.
Ils sont de plus en plus présents dans les médias. Les faits divers constituent le grand thème des assises du journalisme – rendez-vous annuel des professionnels de l'information en France – qui se déroulent toute la semaine à Tours. Pourquoi cette omniprésence des faits divers ? Qu'est-ce que cela dit de notre société ? Pour en débattre :► Bérénice Mariau, maîtresse de conférences en Sciences de l'information et de la communication à l'Institut catholique de Paris. Ses travaux de recherche portent sur le traitement médiatique des faits divers. Autrice du livre Mécanique du fait divers : histoires singulières, émotions collectives, éditions MKF► Jacques Expert, journaliste, écrivain, auteur de nombreux livres sur les Thrillers et Faits divers. Ancien grand reporter à France Inter couvrant notamment l'affaire Grégory► Margot Hoché, chargée d'études à l'Institut Viavoice, elle travaille sur le baromètre de l'utilité du journalisme, cette année à la une : Les faits divers
Ils sont de plus en plus présents dans les médias. Les faits divers constituent le grand thème des assises du journalisme – rendez-vous annuel des professionnels de l'information en France – qui se déroulent toute la semaine à Tours. Pourquoi cette omniprésence des faits divers ? Qu'est-ce que cela dit de notre société ? Pour en débattre :► Bérénice Mariau, maîtresse de conférences en Sciences de l'information et de la communication à l'Institut catholique de Paris. Ses travaux de recherche portent sur le traitement médiatique des faits divers. Autrice du livre Mécanique du fait divers : histoires singulières, émotions collectives, éditions MKF► Jacques Expert, journaliste, écrivain, auteur de nombreux livres sur les thrillers et faits divers. Ancien grand reporter à France Inter couvrant notamment l'affaire Grégory► Margot Hoché, chargée d'études à l'Institut Viavoice, elle travaille sur le baromètre de l'utilité du journalisme, cette année à la une : les faits divers. À lire aussiLe fait divers, un objet médiatique et historique
durée : 00:01:35 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - J'aimerais évoquer avec vous un long article que l'Institut Reuters, connu pour ses analyses pointues sur le journalisme et basé à Oxford, consacre aux conséquences de l'arrêt de l'aide au développement américaine.
Stéphane Bern nous entraîne dans le Paris virevoltant du 19ᵉ siècle pour découvrir le destin hors du commun d'Émile de Girardin, un journaliste devenu, coûte que coûte – et non sans se faire de nombreux ennemis – l'empereur de la presse française… et l'artisan d'un texte historique également, celui instituant la liberté de la presse en 1881… En quoi Émile de Girardin a-t-il inventé un nouveau modèle de journalisme ? Quel a été son rôle dans la législation pour la liberté de la presse ? Que reste-t-il de lui encore aujourd'hui dans la presse française ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Adeline Wrona, professeure à l'Université de la Sorbonne et auteure de "Emile de Girardin, le Napoléon de la presse" (Gallimard). Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Mathieu Fret. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Eloi Audoin-Rouzeau. Journaliste : Clara Leger.
Stéphane Bern nous entraîne dans le Paris virevoltant du 19ᵉ siècle pour découvrir le destin hors du commun d'Émile de Girardin, un journaliste devenu, coûte que coûte – et non sans se faire de nombreux ennemis – l'empereur de la presse française… et l'artisan d'un texte historique également, celui instituant la liberté de la presse en 1881… En quoi Émile de Girardin a-t-il inventé un nouveau modèle de journalisme ? Quel a été son rôle dans la législation pour la liberté de la presse ? Que reste-t-il de lui encore aujourd'hui dans la presse française ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Adeline Wrona, professeure à l'Université de la Sorbonne et auteure de "Emile de Girardin, le Napoléon de la presse" (Gallimard). Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Mathieu Fret. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Eloi Audoin-Rouzeau. Journaliste : Clara Leger.
Fin janvier 2025, une poignée de managers de grands médias européens ont participé à un voyage d'étude à San Francisco et dans la Silicon Valley entièrement consacré à l'intelligence artificielle. Aurélien Viers, journaliste et consultant, en était. Il partage ses observations au micro de L'atelier des médias. Ce voyage, organisé par la WAN-IFRA, une association mondiale d'éditeurs, a emmené ses participants dans des médias et des start-up plus ou moins grandes qui ont en commun d'utiliser ou de développer des outils d'intelligence artificielle générative. Car quoi de mieux que de visiter l'un des centres nerveux mondiaux de l'IA pour en prendre la tension ?Aurélien Viers a été journaliste reporter d'image pendant plusieurs années à LCI puis pour TF1 au Japon. Il a ensuite acquis une solide expérience de rédacteur en chef numérique à CitizenSide, puis à L'Obs et au Parisien. Enfin, jusqu'en octobre 2024, il était le directeur de la rédaction du quotidien La Provence. Il est maintenant journaliste et consultant, notamment sur les formats visuels.Dans L'atelier des médias, Aurélien Viers partage 10 infos à retenir de son voyage dans la Silicon Valley – des infos déjà présentées début février lors des Rencontres de l'innovation éditoriale de Samsa.fr.Chapitres :(00:00) Introduction(01:53) 1. Le vertige d'une nouvelle ère pour les médias(07:17) 2. Investir dans le journalisme augmenté à l'IA(10:14) 3. 2025, l'année de l'IA et de la vidéo(12:51) 4. Des agrégateurs d'infos boostés à l'IA(16:41) 5. Les robots font exploser le trafic web(19:11) 6. Les médias bloquent les robots de manière inefficace(21:57) 7. Bataille du copyright : ces start-up qui défendent les ayants-droit(23:24) 8. Les bots paywall : proposer des abonnements aux robots(25:21) 9. UX : faut-il s'inspirer des interfaces IA ?(28:18) 10. Sommes-nous en 2025 ou… en 1995 ?
Pour L'atelier des médias, Arnaud Contreras a suivi un voyage de presse en Ukraine organisé par le Lviv Media Forum pour des journalistes français. L'occasion de réfléchir à cette pratique, trois ans après le début de l'invasion à grande échelle du pays par l'armée russe. Au mois de janvier 2025, Arnaud Contreras était en Ukraine pour L'atelier des médias de RFI. Avec 7 autres journalistes, producteurs et réalisateurs français, il s'est rendu à Lviv, Kiev, Irpin ou encore Boutcha.Les conditions de cette mission étaient un peu particulières : c'était ce que l'on appelle un voyage de presse. Le programme avait été pensé pour ces huit participants ; les frais de déplacement, d'hébergement et les repas étaient pris en charge par les organisateurs ukrainiens du Lviv Media Forum, une organisation de soutien aux médias et de développement des médias basée en Ukraine.Ce reportage est diffusé trois ans après le début de l'invasion à grande échelle du territoire ukrainien par l'armée de la Russie de Vladimir Poutine.Alors que la guerre russo-ukrainienne est déjà largement couverte par les médias, pourquoi l'Ukraine organise-t-elle des voyages de presse à destination des journalistes ? Et plus largement, qu'y a-t-il derrière cette pratique des voyages de presse ?Avec Olga Myrovych, directrice du Lviv Media Forum ; Ilya Adyadek, responsable de programme ; Alexandre Lévy, journaliste indépendant ; Patrice Moyon, grand reporter à Ouest-France.Réalisation : Simon Decreuze.
Olivier Dubois, journaliste français spécialiste du Sahel, présente son livre Prisonnier du désert, 711 jours aux mains d'Al-Qaïda, publié aux éditions Michel Lafon le 30 janvier. Et Toma Sidibe, artiste passionné par le Mali, son « pays d'adoption » depuis l'adolescence. Son nouvel album Dakan (Destin en bambara) est le septième de sa discographie. Sorti le 10 janvier, Toma Sidibe souhaite dans ce projet appeler les uns et les autres à s'unir pour « inventer un destin commun ». (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Toma Sidibe - Tous mélangésToma Sidibe - Révolution des consciencesToma Sidibe - DakanSampa the great feat Nadeem Din-Gabisi - EnergyToma Sidibe - Tellement, tellementRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Olivier Dubois, journaliste français spécialiste du Sahel, présente son livre Prisonnier du désert, 711 jours aux mains d'Al-Qaïda, publié aux éditions Michel Lafon le 30 janvier. Et Toma Sidibe, artiste passionné par le Mali, son « pays d'adoption » depuis l'adolescence. Son nouvel album Dakan (Destin en bambara) est le septième de sa discographie. Sorti le 10 janvier, Toma Sidibe souhaite dans ce projet appeler les uns et les autres à s'unir pour « inventer un destin commun ». Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Toma Sidibe - Tous mélangésToma Sidibe - Révolution des consciencesToma Sidibe - DakanSampa the great feat Nadeem Din-Gabisi -EnergyToma Sidibe - Tellement, tellementRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Dans des interviews pour « Cinq Heures », le réalisateur et les acteurs du film racontent pourquoi il fallait retracer aujourd'hui la couverture par la chaîne ABC de la prise d'otages israéliens lors des J.O de Munich de 1972 ? Quelle facette de Bob Dylan raconte « A complete unknown » avec Timothée Chalamet ? Quel est l'enjeu du film islandais «When the light breaks » ? Les découvertes musicales : - Max Baby – Hardcore - Magnus Ferrell - Dont Talk to Me Like That - Olly Alexander - Whisper In The Waves - Primal Scream - Ready To Go Home (Tim Goldsworthy Remix) Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.