Podcasts about journalisme

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Génération Do It Yourself
[EXTRAIT] François Ruffin - Exprimer sa révolte par le journalisme

Génération Do It Yourself

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 13:31


Pour écouter l'épisode en entier, tapez "#512 - François Ruffin - Député - En finir avec l'État perfusion" sur votre plateforme d'écoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Atelier des médias
Six podcasts à écouter en cette fin d'année 2025

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 34:10


Comme à chaque fin d'année, L'atelier des médias et Matilde Meslin vous proposent une émission spéciale podcasts pour vous guider dans l'océan des dernières productions de séries audio. Certains sont indépendants, d'autres portés par des studios comme Wave Audio et Louie Media, ou encore par des médias comme Le Monde et Slate. Le photographe inconnu de l'Occupation (Le Monde), une série documentaire écrite par Marion Bothorel et adaptée de l'enquête de Philippe Broussard. Réalisation : Amandine Robillard.  Anaïs se fait des films (Slate Podcasts), par Anaïs Bordages. Réalisation : Aurélie Rodrigues. Pas mes fils, dernière saison du podcast Injustices (Louie Media), par Julie Gavras. Réalisation : Anna Buy. BXL 1001 vies (Studio Balado) par Camille Loiseau. Réalisation : Michel-Ange Vinti. Vent debout - À la vie à la mort, avec Victor Galuchot et Juliette Craplet. Un podcast de Clothilde Sauvages et Sylvain Paley.  C'est plus compliqué que ça (Wave Audio), de Jean-Christophe Piot, coautrice Delphine Peresan-Roudil. Réalisation : Charlène Noyoux. 

Finta! le podcast
Roquefort (1/3) À jamais les pionniers

Finta! le podcast

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 44:55


C'est au mois de juin 2025 que j'ai commencé les enregistrements de cette série documentaire, tandis que tout Roquefort se parait de ses habits de lumière pour fêter, en grande pompe, le centenaire de son appellation d'origine. La toute première en France ! Il aurait été dommage de s'en passer, on n'a pas 100 ans tous les jours.Roquefort : le blues du centenaire ? (bande-annonce)Episode 1 : A jamais les pionniersEpisode 2 : Derrière l'industrie, un village atrophiéEpisode 3 : Il faut sauver le soldat Roquefort !Dans ce premier épisode, je vous propose de remonter un peu le temps, d'aller chercher les racines de cette production fromagère pour mieux comprendre le rôle pionnier de roquefort parmi ces produits qui, aujourd'hui, incarnent les terroirs : dans le sens où ils sont indissociables de leur ancrage géographique, intimement associés à des lieux et des traditions ancestrales. Pourquoi et comment la filière s'est-elle organisée, au début du XXe siècle pour protéger son roquefort ?Comme je me sentais un peu seule, dans ses rues désertes, malgré tout, j'ai descendu le village jusqu'à l'entreprise de Vincent Combes, j'étais sûre de le retrouver là-bas. Parmi les 7 fabricants de roquefort aujourd'hui, il est fier de dire qu'il est le « petit poucet ». Aux côtés des trois plus grands leaders de l'agroalimentaire, que sont Lactalis, Savencia et Sodiaal, et qui s'inscrivent dans l'industrialisation de la fabrication de roquefort depuis deux siècles, Vincent Combes a hérité de l'entreprise de son grand-père.Dans ce premier épisode, je croise son témoignage à celui de l'historienne Sylvie Vabre, chercheuse et autrice du livre Le Sacre du Roquefort, L'émergence d'une industrie agroalimentaire.Bonne écoute !Et à bientôt pour la suite de cette trilogie documentaire de Finta!

Le journal - Europe 1
Le journal de 11h du 16/12/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 3:14


Chaque jour, retrouvez le journal de 11h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Code source
40 ans de journalisme, une passion intacte… Un « ancien » du Parisien raconte

Code source

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 25:49


Henri Vernet, un journaliste du Parisien, s'apprête à quitter la rédaction dans quelques jours.Il tire sa révérence, après 40 ans de journalisme dont près de 30 au Parisien. Pendant toutes ces années, Henri Vernet a couvert notamment la politique et la diplomatie.Il raconte les souvenirs les plus marquants de sa carrière dans Code source.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, CNN. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Atelier des médias
Comment le Cesti forme à Dakar les journalistes professionnels de demain

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 27:46


L'atelier des médias diffuse des reportages produits par des étudiants du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti), à Dakar. Dans cette émission, la cheffe du département radio du Cesti, Yacine Diagne, présente aussi les défis actuels de la formation des journalistes professionnels. L'atelier des médias s'ouvre cette semaine sur les chiffres alarmants publiés mardi 9 décembre par l'ONG Reporters sans frontières. Le bilan annuel 2025 de RSF révèle que 67 journalistes ont été tués dans le monde en un an, dont 29 à Gaza. Par ailleurs, 503 journalistes sont injustement détenus (121 en Chine, 48 en Russie) et 135 sont portés disparus. Malgré ce contexte sombre, des jeunes aspirent encore à devenir journalistes. Aussi, cette émission met à l'honneur le Cesti, centre de formation aux métiers du journalisme rattaché à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Quatre étudiants ayant choisi la spécialisation radio ont été invités à soumettre chacun un reportage d'une durée de 2 minutes 30 secondes pour L'atelier des médias. Les production de trois d'entre eux sont ici diffusées : Babacar Diouf aborde la légitimité des « influenceurs » et le risque qu'ils deviennent des « éléments amplificateurs de la désinformation » en recherchant l'audience ; Ousmane Thiaty explore le succès de TikTok au Sénégal ; Habib Diao a choisi de parler du body shaming, l'humiliation liée au physique qui fragilise l'estime de soi des jeunes. Pour ce reportage, Habib Diao s'est vu proposer un stage de six semaines au service Afrique de RFI à Paris, début 2026, grâce au soutien de l'ambassade de France au Sénégal. Un autre étudiant méritant du Cesti, d'une promotion antérieure, bénéficiera de la même opportunité.   La deuxième partie de l'émission fait entendre Yacine Diagne, docteure en sciences politiques, journaliste, et cheffe du département radio du Cesti, une école panafricaine qui accueille des étudiants de tous horizons et met l'accent sur la pratique pour que les diplômés soient « opérationnels à partir de la fin de la première année ». Elle explique que le Cesti est « ouvert pour la formation et pour la professionnalisation du journalisme au Sénégal » et rappelle l'importance capitale de la formation face aux dérives médiatiques : « Il faut absolument miser sur la formation si on veut lutter contre le désordre informationnel qui est en train de polluer l'espace public et l'espace politique aujourd'hui. »

Finta! le podcast
Roquefort, le blues du centenaire ? (bande-annonce)

Finta! le podcast

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 9:42


1925. Depuis cette année-là, on ne peut plus produire du roquefort n'importe où ni n'importe comment. C'est en décrochant son appellation d'origine, la toute première en France, que le « roi des fromages » a été défini par la loi. Pour le consommateur, cela assure sa traçabilité : fini le roquefort au lait de vache, de brebis et de chèvre réunis. Pour les éleveurs, les laitiers et les fabricants, c'est l'assurance d'ancrer l'activité sur un territoire précis et de pérenniser, ainsi, une filière économique non-délocalisable, par définition. 3 mastodontes mondiauxDans les grandes lignes, environ 2600 agriculteurs alimentent 7 entreprises, seulement, qui fabriquent aujourd'hui les 14 000 tonnes de roquefort commercialisées chaque année dans le monde. Parmi ses 7 fabricants, on compte trois mastodontes de l'industrie agroalimentaire mondiale : Lactalis, Savencia, Sodiaal. Les trois leaders industriels français ont leurs propres caves à Roquefort, c'est dire l'attrait de cette filière. A eux trois, ils représentent 95% de la production de roquefort. Les quatre « petits », comme on les appelle souvent, se partagent les 5% restants.Bataille foncièreJuste en disant cela, on comprend que, derrière la vitrine du centenaire, fêté en 2025, se cachent des enjeux plus insoupçonnés : car si la convoitise de grands groupes agroalimentaires a permis au roquefort de s'exporter dans le monde entier, d'être un fleuron du capistalisme agroalimentaire, elle a aussi participer à vider, littéralement, le village de Roquefort-sur-Soulzon, aujourd'hui quasi-fantôme. Puisque le cahier des charges de l'appellation d'origine oblige les fromages à être affinés dans les caves du village, et nulle part ailleurs, la bataille foncière fait rage. Jusqu'à laisser sur la touche des éleveurs qui voudraient renouer avec la fabrication fermière du roquefort, comme il était coutume jusqu'au XIXe siècle, avant l'industrialisation de la filière.Si les acteurs ont réussi, en 1925, à s'allier pour défendre bec et ongle leur fromage face à une concurrence débridée, à la sortie de la première guerre mondiale, il est une autre paire de manche que de faire perdurer cette solidarité dans un marché plus que jamais mondialisé, dans un contexte de difficile renouvellement des générations en agriculture, et parmi des habitudes alimentaires en perpétuelle évolution. Face à la baisse de consommation enregistrée par le roquefort depuis plusieurs années, la filière est bousculée. Mais le cahier des charges demeure pour protéger l'unicité du produit, du « roi des fromages ». Allier la puissance capitalistique du produit à son ancrage ancestral… en voilà un sacré défi à relever !Une trilogie documentaire de Finta !... le 20 décembre 2025, dans vos oreilles !

Journal France Bleu Mayenne
Jean-Michel Larqué, Raymond Domenech, Gérard Holtz : le festival du journalisme sportif de Laval dévoile son programme

Journal France Bleu Mayenne

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - L'info d'ici, ici Mayenne - Les organisateurs du festival du journalisme sportif de Laval ont dévoilé les grandes lignes de la troisième édition qui se déroulera du 3 au 5 février 2026. Une édition consacrée à de grands anniversaires comme les 80 ans du quotidien L'Équipe ou les 50 ans de l'épopée des Verts. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les matins
« Tuer le messager ne tuera pas le message » : Forbidden Stories et Society pour défendre le journalisme d'enquête !

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:18


durée : 00:03:18 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Sortie en kiosque d'un numéro spécial de Society en collaboration avec l'organisation Forbidden Stories pour mettre en lumière 10 enquêtes de journalistes empêchés ou tués pour avoir simplement voulu faire leur métier.

Laissez-vous Tenter
"La fascination Titaÿna" : le parcours d'une pionnière dans le journalisme... mais pas seulement

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:56


Ce passionnant roman d'Hélène Legrais paru chez Calmann Lévy mêle une histoire vraie, l'histoire de Titaÿna "montée à Paris", journaliste, pilote d'avion et aventurière, mais aussi le parcours de deux jeunes adultes influencés par cette femme au caractère bien trempé. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Sophie Aurenche du 11 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au Poste
Attal, Macron et la violence politique: les dessous d'une guerre froide - S10E45 - Mercredi 10 Décembre 2025

Au Poste

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 99:12


Plongée au cœur de la fabrique du pouvoir avec Bérengère Bonte, journaliste politique et autrice d'un ouvrage explosif sur Gabriel Attal. Dans cet entretien dense, elle décrit l'ascension fulgurante du plus jeune Premier ministre de la Ve République, les codes d'un monde politique devenu théâtre permanent et les zones de tension au sein même de la macronie. Entre révélations inédites, archives retrouvées et analyse des entourages, Bonte éclaire les ressorts d'une génération qui rêve de l'Élysée avant 40 ans. Un récit précis, documenté et parfois sidérant.

Invité du jour
Qui sont les ennemis de la presse libre ? Avec L. Richard, E. Andreani, G. Vénétitay et L. Péruchon

Invité du jour

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 45:42


En début de semaine, le rapport 2025 de RSF alertait sur le nombre de reporters tués dans le monde en 2025. Des journalistes tués ou empêchés d'exercer car que leur travail dérange. Leurs confrères se mobilisent pour finir les enquêtes que certains auraient voulu voir enterrées. Et c'est précisément d'eux dont nous parlons aujourd'hui ; eux qui sont à l'honneur du magazine Society. Qui sont les ennemis de la presse libre ? Parlons-en avec Laurent Richard, journaliste et fondateur de Forbidden Stories, Emmanuelle Andreani, co-rédactrice en chef chez Society, Guillaume Vénétitay, journaliste à Forbidden Stories, et Léa Péruchon, journaliste d'investigation à Forbidden Stories.

TOKIO RADIO
#11 Stéphane Brogniart, l'épaisseur du pas

TOKIO RADIO

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 70:48


Chez Stephane Brogniart, l'endurance n'est jamais sportive, elle est anthropologique.Elle met à jour l'épaisseur de l'être.Stéphane Brogniart n'entre jamais dans une pièce. Il la traverse.Non pas pour impressionner, ni pour s'imposer. Mais parce que son rapport au monde semble suivre une trajectoire différente : une ligne intérieure, tendue vers quelque chose qu'il est le seul à percevoir.Dans TOKIO, Stéphane n'a pas raconté un exploit. Il a raconté un chemin.Un chemin où l'endurance n'est pas une performance mais une manière d'habiter le temps. Où la solitude n'est pas un refuge mais un espace d'écoute. Où l'effort physique devient une enquête sur soi, sur les certitudes, les apparences, et parfois même l'idée de réussir.Ce qui frappe chez lui, ce n'est pas la capacité à aller loin.C'est la capacité à rester vrai alors que tout autour pousse à se construire un personnage.À TOKIO, il n'a pas déposé un récit héroïque sur la table, mais une présence nue, déroutante, presque indisciplinée. Une parole qui obéit à sa propre gravité.Une heure avec lui, c'est une heure à réapprendre à marcher droit dans son propre paysage intérieur.Il parle comme il vit, au plus près de ce qu'il pense réellement. C'est rare et ça surprend.Cette émission, au delà de ses défis, révèle sa manière d'aller droit au fond des choses, sans détour. Quand il décrit ce qu'il fait, on entend surtout ce qu'il refuse : les discours creux, les identités de façade, le besoin d'être validé.J'ai aimé la façon dont il déplace les questions au lieu d'y répondre. Parce qu'au fond, Stéphane nous rappelle que la vraie audace ne consiste pas à aller plus loin que les autres, mais à aller là où personne ne peut venir à notre place.La véritable endurance n'est peut-être pas dans l'effort, mais dans cette capacité à rester fidèle à ce qui ne fait pas de bruit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Atelier des médias
Patrick Chauvel, rapporteur de guerre : le choix de l'image et de la transmission

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 58:29


Le journaliste français Patrick Chauvel est dans L'atelier des médias pour un grand entretien. De la guerre du Vietnam à celle menée actuellement par la Russie en Ukraine, il a couvert des dizaines de conflits. Avec Steven Jambot, il revient sur son parcours, l'évolution du métier de reporter de guerre, l'archivage de ses photos au Mémorial de Caen et sa démarche auprès de tous les publics pour raconter la guerre et ses effets. Patrick Chauvel, 76 ans, aime rappeler qu'il est issu d'une famille de « conteurs ». Il a très tôt choisi la voie du reportage, pour vivre les récits qui avaient bercé son enfance. Après un passage formateur à France-Soir, où il a notamment travaillé pour la rubrique Les potins de la commère, une altercation avec Roman Polanski lui a valu d'être renvoyé. Le patron du quotidien, Pierre Lazareff, lui offrit cependant l'argent nécessaire pour s'envoler vers le Vietnam où il arrive juste avant l'offensive du Têt, en 1968. Face au scepticisme de son père qui lui prédisait des difficultés financières et lui rappelait que « la reconnaissance c'est pour les photographes morts », Patrick Chauvel était arrivé à Saïgon muni d'un aller simple.  L'évolution du métier et la peur de rater l'histoire Travaillant en argentique avec peu de pellicules, Chauvel a développé une précision extrême, loin de la « gâchette facile » du numérique actuel. L'envoi des films vers Paris était une épreuve logistique, nécessitant parfois de confier les précieux paquets à des passagers d'avion ou même d'utiliser un cheval pour atteindre un point de rapatriement (comme il l'a fait au Salvador). Ce reporter tout terrain a été blessé à de multiples reprises, des cicatrices pour autant d'« incidents de parcours ». Il cite d'ailleurs une phrase de Napoléon : « Se faire blesser ne prouve qu'une chose, c'est qu'on est maladroit ». Son angoisse principale n'est pas la blessure physique, mais de rater l'histoire en étant immobilisé, car « ​​​l'histoire qui est importante continue ». Au Vietnam, sa naïveté sur la guerre et ses enjeux s'est brisée lors d'une discussion avec un prisonnier nord-vietnamien francophone, qui lui a exposé l'idéologie de « l'ennemi ».  Le rôle de « sentinelle » face au déni Pour Patrick Chauvel, son métier a une dimension essentielle de transmission, car il travaille pour la « mémoire collective » et les livres d'histoire. Son cheval de bataille est de forcer le public à savoir, d'où son titre de « rapporteur de guerre », qu'il a donné à un de ses livres et un documentaire. Concernant les œillères du grand public, il est catégorique : « On ne savait pas, c'est pas recevable du tout. Si vous voulez pas savoir, c'est que vous n'avez pas envie de savoir ». Il considère que les journalistes agissent comme des sentinelles, alertant sur les dangers environnants. Les conflits récents, notamment la guerre menée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, ont bouleversé l'approche des terrains où il a tant travaillé. En Ukraine se mélangent les combats de tranchées – rappelant la Première Guerre mondiale – et la « guerre des étoiles » menée par les drones. Ces derniers sont désormais responsables de 80 % des pertes sur le front, rappelle Patrick Chauvel, rendant l'accès aux premières lignes extrêmement difficile et dangereux, notamment pour les médias et leurs fixeurs. La transmission aux nouvelles générations Patrick Chauvel a fait don de son fonds gigantesque (480 000 photos, 1 000 heures de films) au Mémorial de Caen pour assurer la pérennité de son œuvre. Il voit dans cette transmission un rôle essentiel auprès des jeunes, notamment à travers des conférences dans les écoles, collèges et prisons. Le journaliste, décoré de la Légion d'honneur en 2025, appelle la jeune génération à ne pas tenir la paix pour acquise. « L'élément naturel de l'homme, c'est la guerre, c'est pas la paix. La paix, c'est un travail, c'est une éducation ». À ce titre, Patrick Chauvel a été sollicité par la Ligue de l'enseignement pour un projet itinérant intitulé « Décrypter la guerre, penser la paix », qui cherche encore des partenaires. Il résume ainsi son rôle et celui de ses confrères : « Les photos qui vont être dans les livres d'histoire sont les nôtres. Nos récits sont dans les livres d'histoire. Et donc il faut absolument qu'on transmette ça. On peut pas garder ça pour nous. » Son message aux aspirants reporters est de ne pas attendre d'être financés, mais d'aller sur le terrain et de s'y installer en optant pour un pseudonyme afin d'être moins exposés.

Finta! le podcast
[EXTRAIT] Yoann Roumieux... par le fenestrou

Finta! le podcast

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 5:08


Vous avez aimé cet extrait ? Retrouvez l'épisode avec Yoann Roumieux en intégralité sur Finta! et sur toutes les applis de podcast habituelles.⌛ Cinq minutes, c'est le temps d'une pause café ou d'un saut chez le boulanger. Cinq minutes, c'est le mini-format de Finta! que je vous propose "par le fenestrou".Cinq minutes pour vous donner un aperçu du dernier épisode de Finta! pour vous inviter à finter même si vous êtes pressé, même si vous hésitez, même si vous ne savez rien de l'invité.e. Cinq minutes pour piquer votre curiosité ! Vous m'en direz des nouvelles ! 

Accents du monde
Algérie: le journaliste français Christophe Gleizes condamné pour apologie du terrorisme

Accents du monde

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité avec la condamnation de Christophe Gleizes à une peine de 7 ans de prison pour «apologie du terrorisme» en Algérie. Ce journaliste français avait été arrêté l'année dernière (2024).  Avec - Catarina Falcao de la rédaction lusophone  - Ana Maria Ospina pour la rédaction en espagnol - Vassilé Damian de la rédaction roumaine. 

Accents du monde
Algérie: le journaliste français Christophe Gleizes condamné pour apologie du terrorisme

Accents du monde

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité avec la condamnation de Christophe Gleizes à une peine de 7 ans de prison pour «apologie du terrorisme» en Algérie. Ce journaliste français avait été arrêté l'année dernière (2024).  Avec - Catarina Falcao de la rédaction lusophone  - Ana Maria Ospina pour la rédaction en espagnol - Vassilé Damian de la rédaction roumaine. 

Accents d'Europe
La répression sans précédent des médias en Géorgie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 19:29


En un an, les associations ont décompté 600 attaques contre les journalistes et la liberté d'informer.  En Géorgie, les journalistes sont harcelés, discrédités et agressés physiquement. La dérive autoritaire du Rêve géorgien, le parti au pouvoir, a commencé il y a quelques années mais depuis le gel des négociations d'adhésion à l'UE et les manifestations massives qui ont suivi, il y a un an, tout s'est aggravé. C'est pendant ces manifestations que la journaliste Mzia Amaghlobeli a été arrêtée puis incarcérée et condamnée à deux ans de prison pour avoir giflé un policier. Elle recevra, la semaine prochaine, le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit au Parlement européen. Mzia Amaghlobeli est la fondatrice de Batoumelebi, un média d'investigation installé à Batoumi, deuxième ville de Géorgie au bord de la mer Noire, dont la rédaction continue de se battre, malgré les menaces. Reportage de Théo Bourgery Gonse.   Le choix musical de Vincent Théval : Silver Linings, un titre de la musicienne néerlando-marocaine Roufaida.   En Suède, un.e politicien.ne sur quatre subit des menaces ou du harcèlement, selon un rapport publié début novembre 2025 à Stockholm. La plupart des incidents recensés l'an dernier (2024) étaient des menaces ou des attaques sur les médias sociaux. Souvent pour leurs prises de position sur des questions de société. Et en octobre 2025, cette violence a poussé la cheffe du parti centriste suédois à démissionner face à la haine et aux menaces. Les explications d'Ottilia Ferey.    En Hongrie, le parti de Viktor Orban a de nouveau rejeté une proposition de loi pour protéger les victimes de violence domestique. Le texte émanait d'une députée d'opposition. Le pays a le taux le plus élevé de l'UE de violences contre les femmes : 54% d'entre elles disent avoir subi des agressions. En réaction, le patron d'un restaurant de Budapest a voulu contribuer, à son échelle, à aider les victimes. Reportage de Florence Labruyère.

Accents d'Europe
La répression sans précédent des médias en Géorgie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 19:29


En un an, les associations ont décompté 600 attaques contre les journalistes et la liberté d'informer.  En Géorgie, les journalistes sont harcelés, discrédités et agressés physiquement. La dérive autoritaire du Rêve géorgien, le parti au pouvoir, a commencé il y a quelques années mais depuis le gel des négociations d'adhésion à l'UE et les manifestations massives qui ont suivi, il y a un an, tout s'est aggravé. C'est pendant ces manifestations que la journaliste Mzia Amaghlobeli a été arrêtée puis incarcérée et condamnée à deux ans de prison pour avoir giflé un policier. Elle recevra, la semaine prochaine, le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit au Parlement européen. Mzia Amaghlobeli est la fondatrice de Batoumelebi, un média d'investigation installé à Batoumi, deuxième ville de Géorgie au bord de la mer Noire, dont la rédaction continue de se battre, malgré les menaces. Reportage de Théo Bourgery Gonse.   Le choix musical de Vincent Théval : Silver Linings, un titre de la musicienne néerlando-marocaine Roufaida.   En Suède, un.e politicien.ne sur quatre subit des menaces ou du harcèlement, selon un rapport publié début novembre 2025 à Stockholm. La plupart des incidents recensés l'an dernier (2024) étaient des menaces ou des attaques sur les médias sociaux. Souvent pour leurs prises de position sur des questions de société. Et en octobre 2025, cette violence a poussé la cheffe du parti centriste suédois à démissionner face à la haine et aux menaces. Les explications d'Ottilia Ferey.    En Hongrie, le parti de Viktor Orban a de nouveau rejeté une proposition de loi pour protéger les victimes de violence domestique. Le texte émanait d'une députée d'opposition. Le pays a le taux le plus élevé de l'UE de violences contre les femmes : 54% d'entre elles disent avoir subi des agressions. En réaction, le patron d'un restaurant de Budapest a voulu contribuer, à son échelle, à aider les victimes. Reportage de Florence Labruyère.

On marche sur la tête
Labellisation de l'information : le risque d'«un journalisme à deux vitesses» prévient E.Tegnér

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 23:03


Invités :Alexandre Jardin, écrivainXavier Azalbert, directeur de France Soir Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C ce soir
Budget : Le retour du 49-3 ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:55


Nous sommes le 1er décembre et nous entrons dans un mois décisif pour l'avenir du fameux budget en discussion depuis des semaines au Parlement, mais aussi, pour l'avenir du gouvernement, qui ne passerait pas Noël en cas d'échec… Le compte à rebours est enclenché et la première épreuve cruciale se présente déjà dans 9 petits jours avec le vote à l'Assemblée du budget de la sécurité sociale… La fébrilité gagne donc les rangs du gouvernement mais aussi de certains dans l'opposition, qui devant la peur du vide, n'hésitent plus à défendre le retour de l'alinéa le plus connu et le plus décrié de la Constitution : l'article 49 alinéa 3, longtemps synonyme pour beaucoup de passage en force… Nous allons en débattre ce lundi 1er décembre 2025 avec nos invités : - Blanche LERIDON Directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, chargée d'enseignement à Sciences Po, essayiste- Mathieu SOUQUIÈRE Essayiste- Fabien VERDIER Maire de Châteaudun (SE), Président du Grand Châteaudun- Jean-Philippe DEROSIER Professeur de droit public à l'Université de Lille, spécialiste du droit constitutionnel et de la Ve République, fondateur et directeur de l'Observatoire de l'éthique publique- Sylvain BOURMEAU Journaliste, professeur associé à Paris I, directeur du journal AOC, producteur de l'émission « La Suite dans les idées » sur France Culture- Rachel GARRAT-VALCARCEL Journaliste politique, autrice de la newsletter "Blocs et partis"

En sol majeur
Nora Hamadi, la maison des rêves républicains

En sol majeur

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:29


À force d'officier sous les radars, la journaliste Nora Hamadi s'est fait flasher, repérer, elle est aujourd'hui en quasi première ligne de l'information… Évidemment, cette entrée en matière ne se comprend que si on a l'oreille greffée sur nos amis de France Culture et France Inter. Bienvenue sur RFI, Nora Hamadi… ce nom familier du paysage audiovisuel hexagonal, aurait pu ne pas l'être : familier. France Culture et France Inter. Pourtant, faire famille a longtemps été le credo de notre invitée. Née dans une cité de Longjumeau, en région parisienne, entre des parents joyeusement militants, le kabyle savoureux d'une grand-mère, des rêves de cantatrice et La maison des rêves (titre de son récit), la colonne vertébrale idéologique de Nora a fait le reste : une amoureuse des quartiers, mais pas forcément du téléphone arabe.   Programmation de Nora Hamadi  • Clara Nunes Juízo final • Burna Boy Love, damini. 

Interception
Prix du journalisme des Médias francophones publics 2025 : les finalistes

Interception

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 63:21


durée : 01:03:21 - Interception - Voici les cinq reportages en lice cette année, présentés par RFI, Radio Canada, Radio France, la RTS (Suisse) et la RTBF (Belgique), suivis des interviews des candidats et candidates. Bonne écoute ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

En sol majeur
Nora Hamadi, la maison des rêves républicains

En sol majeur

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:29


À force d'officier sous les radars, la journaliste Nora Hamadi s'est fait flasher, repérer, elle est aujourd'hui en quasi première ligne de l'information… Évidemment, cette entrée en matière ne se comprend que si on a l'oreille greffée sur nos amis de France Culture et France Inter. Bienvenue sur RFI, Nora Hamadi… ce nom familier du paysage audiovisuel hexagonal, aurait pu ne pas l'être : familier. France Culture et France Inter. Pourtant, faire famille a longtemps été le credo de notre invitée. Née dans une cité de Longjumeau, en région parisienne, entre des parents joyeusement militants, le kabyle savoureux d'une grand-mère, des rêves de cantatrice et La maison des rêves (titre de son récit), la colonne vertébrale idéologique de Nora a fait le reste : une amoureuse des quartiers, mais pas forcément du téléphone arabe.   Programmation de Nora Hamadi  • Clara Nunes Juízo final • Burna Boy Love, damini. 

Atelier des médias
Pourquoi l'OSINT est l'affaire de tout le monde : entretien avec Allan Deneuville

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 43:46


Allan Deneuville, maître de conférence à l'université Bordeaux-Montaigne et chercheur au centre GEODE (Géopolitique de la datasphère), vient de publier OSINT : enquêtes et démocratie (INA éditions). Dans ce livre, il explore cette méthodologie d'investigation qui a explosé depuis une quinzaine d'années dans l'écosystème informationnel mais qui a aussi un côté sombre, la dark OSINT. L'acronyme OSINT, pour Open Source Intelligence (ROSO pour Renseignement d'origine sources ouvertes, en français), désigne la collecte et l'analyse d'informations accessibles à tous. C'est l'art de collecter et analyser des infos que tout le monde peut, en théorie, consulter. L'exemple des « Strava Leaks », en 2018, a montré la puissance du phénomène : en faisant leur footing, des soldats américains déployés en Afghanistan avaient sans le savoir cartographié méticuleusement des installations ultra sensibles. La pratique de l'OSINT n'est donc « pas qu'un truc de journaliste ni d'espion, c'est un peu l'affaire de tout le monde », résume Steven Jambot.  Le poison et le remède : la double nature de l'OSINT L'OSINT est devenue un enjeu démocratique majeur, une méthodologie protéiforme, à la fois salutaire et dangereuse. Pour en décrire la nature ambivalente, Allan Deneuville utilise la notion philosophique de pharmakon, un terme grec qui signifie qu'une substance est à la fois « remède et poison ». S'il est utilisé à une certaine dose, l'OSINT peut être bénéfique, mais si elle est utilisée « avec une mauvaise dose, elle peut être un poison ». Ce phénomène prend une ampleur inédite en raison de l'omniprésence des données dans notre environnement, un contexte marqué par la « documentalité » et l'« hyperdocumentation », qu'explique Allan Deneuville. En effet, grâce à la numérisation du monde et à l'hyperlien, « tout document, grâce à l'hyperdocumentation, est apporté de main ». Cette hyperaccessibilité a rendu l'OSINT incontournable. Elle repose sur le « bricolage » numérique, l'art de détourner, bricoler numériquement pour avoir accès à des informations en les croisant avec d'autres informations, en utilisant des données disponibles publiquement comme Flight Radar 24 ou MarineTraffic. Allan Deneuville propose une définition large pour englober ses multiples usages : « L'OSINT est une méthode potentiellement itérative et collaborative qui consiste en la collecte, l'analyse et l'exploitation systématique de documents et de données provenant de sources accessibles au public légalement, gratuitement ou non, dans le but de répondre à un besoin d'information. » La face sombre : Dark OSINT et fragilité démocratique Malgré son rôle crucial dans la lutte contre la désinformation (fact-checking) et pour l'émancipation citoyenne, l'OSINT possède une part sombre, désignée par l'auteur comme la « dark OSINT ». Celle-ci recouvre les usages antidémocratiques qui se manifestent, à l'échelle individuelle, par le stalking et le doxxing. Le doxxing, qui consiste à collecter et diffuser des informations privées dans le but de nuire, de harceler ou de menacer, ainsi que le « vigilantisme numérique », menacent l'État de droit.  À l'échelle étatique et géopolitique, l'OSINT révèle l'« asymétrie structurelle fondamentale » entre les démocraties et les régimes autoritaires. Les sociétés ouvertes sont paradoxalement plus vulnérables, car, comme le rappelle Deneuville : « Un des risques, c'est le fait que nos ennemis géopolitiques ont accès à nos informations et puisse s'en servir contre nous. » Les régimes autoritaires exploitent cette transparence pour mener des opérations d'influence et de surveillance de masse. De plus, l'OSINT est confrontée au risque d'instrumentalisation de ses propres codes visuels. Les enquêtes vidéo utilisent une « grammaire visuelle de la véridiction », qui peut être imitée par la propagande pour diffuser des contre-récits, notamment lors du massacre de Boutcha (Ukraine) ou de l'explosion de l'hôpital Al-Ahli (Gaza). Face à des vérités divergentes, la méthodologie doit s'accompagner d'un « regard réflexif ». L'OSINT : une compétence de base pour la résilience Pour Allan Deneuville, il est essentiel que l'OSINT soit couplée à l'enquête de terrain et à l'expertise. L'OSINT « ne se suffit pas en tant que telle ». La collaboration est nécessaire, il faut « travailler avec le terrain, [...] avoir accès à des spécialistes », pour mieux comprendre et analyser les données. En conclusion, l'apprentissage de l'OSINT devient un enjeu de citoyenneté et d'éducation. « Pour moi, il faut vraiment penser l'OSINT aujourd'hui comme une compétence numérique de base à enseigner au plus grand nombre », explique Allan Deneuville. Cet apprentissage est la clé de la « résilience de nos sociétés face à la désinformation et face aux manœuvres et aux ingérences étrangères ». Le Festival de l'OSINT, co-organisé par l'association OpenFacto, contribue à cette démocratisation, étant ouvert au plus grand nombre. Sa 3e édition se tient les 5 et 6 décembre 2025 à Paris.

C ce soir
Russie : La menace intérieure ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 65:33


C'est le dernier épisode en date d'une série d'ingérences russes visant la France : ces derniers jours, 3 personnes ont été mises en examen pour “intelligence avec une puissance étrangère”. 3 membres de l'association humanitaire SOS Donbass, soupçonnés d'avoir mené des actions de propagande et de déstabilisation pilotées directement par Moscou. Le moment n'est pas anodin : ces interpellations interviennent au moment même où Emmanuel MACRON alerte sur la menace russe, appelle à “réarmer les esprits”... Alors quelle est la nature et l'étendue de cette menace ? On en débat ce jeudi 27 novembre avec nos invités : - Andreï KOZOVOÏ Professeur d'histoire russe et soviétique à l'Université de Lille, auteur du livre Les Exilés. Pasternak et les miens (Grasset,15 octobre 2025)- Nicolas QUÉNEL Journaliste d'investigation à Intelligence Online- Kévin LIMONIER Professeur de géopolitique à l'Universite Paris VIII, spécialiste du cyberespace russophone- Pascal CONFAVREUX Porte-parole du ministère de l'Europe et des affaires étrangères- Elena VOLOCHINE Journaliste à France 24, ancienne correspondante en Russie, prix Albert-Londres 2025 pour son livre Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine (éditions Autrement, 2 octobre 2024)- Sabine DULLIN Professeure d'histoire contemporaine à Sciences Po, spécialiste de l'histoire de l'Empire russe et soviétique, autrice du livre Réflexions sur le despotisme impérial de la Russie (éditions Payot, 1er octobre 2025)

C ce soir
Défense nationale : L'affaire de tous ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 67:15


À la veille du grand retour du service militaire, qui devrait être annoncé demain par Emmanuel MACRON… Un service volontaire mais qui raconte bien le changement d'époque que nous traversons où la guerre redevient une réalité concrète… Nous allons en débattre avec nos invités : faut-il oui ou non remettre l'armée au cœur de la Nation comme le pense Emmanuel MACRON ? On en débat ce mercredi 26 novembre avec nos invités : - Bénédicte CHÉRON Historienne, maître de conférences à l'Institut Catholique de Paris, autrice de Le Soldat méconnu - les soldats et leurs armées, état des lieux aux éditions Armand Colin (septembre 2018), autrice de Mobiliser. Rétablir le service militaire le grand malentendu, à paraître en janvier aux éditions du Rocher - Romain HUËT Maître de conférences à l'Université Rennes 2, ethnographe des violences, auteur de La guerre en tête. Sur le front de la Syrie à l'Ukraine (Presses Universitaires de France, 24 janvier 2024) - Jean-Marie BOCKEL Ancien secrétaire d'État à la Défense, ancien sénateur du Haut-Rhin - Marc PÉRÉ Maire de L'Union, conseiller départemental de Haute-Garonne- Michel GOYA Ancien colonel des troupes de marine, historien, essayiste, auteur du livre Théorie du combattant (paru le 23 octobre 2025, Editions Perrin)

First Print - Podcast comics de référence
Journalisme(s) - Chapitre 3 : BibliObs, presse web et presse papier, avec Amandine Schmitt [The Pulse]

First Print - Podcast comics de référence

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 98:56


De retour à The Pulse, le podcast du journalisme culturel ! Pour ce troisième épisode - qui marque la fin de notre première salve d'épisodes de cette saison baptisée Journalisme(s), nous avons le plaisir d'accueillir Amandine Schmitt, journaliste littéraire et bande dessinée au Nouvel Obs !Parler de BD dans la presse généralisteComment écrire sur la bande dessinée sur des médias à très large diffusion, et même mieux : comment lui accorder une place dans la presse écrite, comparée au web ? C'est de tout cela dont nous allons parler avec Amandine Schmitt, journaliste que nous avons d'ailleurs eu le plaisir d'intégrer dans notre jury des First Print Awards cette année ! Nous revenons ensemble sur son parcours, la façon dont la BD trouve sa place (ou non) dans les grands médias, et comment elle fait pour mettre la BD en avant - avec notamment une grande enquête qui vient, hasard du calendrier, de donner naissance à un hors-série spécial BD du Nouvel Obs !Vous pouvez vous procurer le Hors-Série BD du Nouvel Obs par ici !Et surtout, abonnez-vous au substack d'Amandine par là !The Pulse est un projet spécial, chrono et énergie-phage qui mérite un maximum de soutien, alors partagez l'émission et parlez-en autour de vous ! C'est en fonction de vos retours qu'il sera envisageable de poursuivre cette aventure spéciale sur 2026 ! Voire même de vous préparer un 4e épisode spécial avant la fin de l'année, qui sait ?Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C ce soir
Féminicides : L'état d'urgence

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 66:27


4 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en seulement 24 heures jeudi dernier… En France en 2025, non seulement les féminicides ne diminuent pas mais ils continuent d'augmenter… Alors pourquoi ? Pourquoi malgré les procès médiatiques, malgré les grandes causes nationales et les moyens annoncés, la France n'arrive-t-elle pas à mieux protéger les femmes de ces violences commises par les hommes ? On en débat ce mardi 25 novembre avec nos invités : - Karine DUSFOUR Autrice et réalisatrice de films documentaires, co-réalisatrice du documentaire «De rockstar à tueur : le cas Bertrand Cantat» (Netflix, 2025), réalisatrice de « Je vais te tuer » (disponible sur Arte, 2025), co-fondatrice du collectif NousRéalisatricesDocs - Christelle TARAUD Historienne, enseignante dans les programmes parisiens de Columbia University et de New York University et membre associé du Centre d'histoire du XIXe siècle des Universités Paris I et Paris IV, directrice de l'ouvrage interdisciplinaire « Féminicides, une histoire mondiale » aux éditions La Découverte (08.09.22) - Aurore BERGÉ Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations - David PÉLICOT Membre de l'association ONU Femmes France, fils de Gisèle Pélicot - Anne BOUILLON Avocate pénaliste, spécialisée dans le droit des femmes et les violences conjugales, autrice de «Les Femmes ne meurent pas par hasard » aux éditions Steinkis (31.10.24), et “Affaires de femmes, une vie à plaider pour elles” aux éditions L'Iconoclaste (03.10.24)

C ce soir
Plan Trump : Zelensky, dos au mur ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 65:03


Risquer de perdre la face ou risquer de perdre la guerre, le choix impossible de Volodymyr ZELENSKY, sommé donc par le président américain d'accepter d'ici jeudi un plan qui prévoit, entre autres, des concessions de territoires très douloureuses ; l'interdiction pour l'Ukraine de rejoindre l'OTAN ou encore l'amnistie des dirigeants russes malgré les crimes de guerre… Un plan qui a depuis évolué sur certains points mais qui semble si déséquilibré que certains élus américains se demandent même si le stylo n'a pas été tenu directement par le Kremlin… Nous allons en débattre ce soir avec nos invités Nous allons en débattre ce lundi 24 novembre avec nos invités : - Anna COLIN LEBEDEV Maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-Nanterre, autrice de « Ukraine : la force des faibles » aux éditions du Seuil (13.06.25) - Ariane CHEMIN Écrivaine, grand reporter au Monde, co-autrice du documentaire «Zelensky » (Arte 2025), autrice de « En Ukraine, les prisonniers de guerre libérés par la Russie reviennent dans un état épouvantable” (Le Monde, 10.08.25) - Régis GENTÉ Journaliste et écrivain, auteur de « Notre homme à Washington: Trump dans la main des Russes » aux éditions Grasset (16.10.24) - Claude BLANCHEMAISON Ancien ambassadeur de France en Russie, auteur de « Vivre avec Poutine » aux éditions Temporis (15.02.18) et "Fragments d'un parcours aventureux" aux éditions Temporis (24.04.25) - Gérald OLIVIER Journaliste, auteur, chercheur associé à l'IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe)

Le Podcast Pas Ordinaire
50 Ans de Journalisme Paranormal au Québec - La Carrière de Christian Page - EP #109

Le Podcast Pas Ordinaire

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 97:22


Cette semaine, au Podcast Pas Ordinaire, j'ai reçu Christian Page, journaliste et spécialiste du paranormal au Québec, qui nous plonge dans les coulisses de sa carrière unique. De ses débuts marginaux à son omniprésence sur Z Télé, il nous raconte comment il est devenu une figure incontournable du mystère et de l'étrange.On revisite l'affaire célèbre de l'OVNI de la Place Bonaventure, les manipulations médiatiques autour des témoignages et de l'implication inattendue de Disney dans la résolution d'un des plus grands mystères russes.Un échange riche, entre scepticisme rigoureux et ouverture au mystère.________________________Merci à nos commanditaires de l'Épisode :

AZIMUT
Les études en communication, journalisme, image et son : quelles voies après le bac ?

AZIMUT

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 8:24


Choisir des études dans la communication, le journalisme ou l'audiovisuel, c'est opter pour des secteurs dynamiques et créatifs. Mais face à la diversité des parcours après le bac, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver.✅ DANS CET ÉPISODE, NOUS ABORDONS :Les différences entre communication, journalisme et métiers de l'image et du son.Les parcours universitaires : licences Information-Communication, Cinéma, Lettres ou Sciences politiques.Les BTS et BUT : formations courtes, pratiques et professionnalisantes avec stages intégrés.Les écoles spécialisées : journalisme, communication ou audiovisuel, pédagogie par projet et immersion professionnelle.Les classes préparatoires et écoles post-prépa pour intégrer des cursus sélectifs et prestigieux.Les débouchés : chargé de communication, community manager, journaliste, monteur, réalisateur, ingénieur du son…ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/(vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)

Atelier des médias
Contre la désinformation, comment mieux diffuser le fact-checking ?

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 28:24


CFI, l'agence française de développement média, organisait à Paris début octobre la 2e édition des Rendez-vous de l'expertise MédiaDev, qui portait sur la lutte contre la désinformation. À cette occasion, Steven Jambot a animé une table ronde avec Ange Kasongo, fondatrice de Balobaki Check (RDC), Julien Pain, présentateur de l'émission Vrai ou faux sur France info, et Noël Kokou Tadegnon, cofondateur de Togo Check. En voici quelques extraits choisis. Face à la viralité de la désinformation, les stratégies traditionnelles de diffusion montrent leurs limites. C'est l'un des constats que les participants avaient en tête lors des Rendez-vous de l'expertise MédiaDev organisés le 9 octobre 2025 à Paris par CFI, l'agence française de développement média, filiale du groupe France Médias Monde, maison-mère de RFI. Trois journalistes fact-checkeurs avaient été réunis pour une table ronde animée par Steven Jambot : Julien Pain, rédacteur en chef à France info et présentateur de l'émission Vrai ou faux, Ange Kasongo, fondatrice de Balobaki Check en République démocratique du Congo (RDC), et Noël Kokou Tadegnon, cofondateur de Togo Check. Cet épisode de L'atelier des médias a été conçu à partir d'extraits des échanges qui se sont tenus ce jour-là.  Les trois intervenants rappellent les défis posés par la vitesse de circulation de la désinformation et le choix des plateformes. Une partie significative de la discussion porte sur l'utilisation de WhatsApp pour toucher des communautés spécifiques. Noël Tadegnon explique le travail de Togo Check avec les radios communautaires, notamment avec des humoristes qui s'emparent de sujets fact-checkés. Les panélistes rappellent la nécessité d'expliquer et de sensibiliser plutôt que de simplement décréter le vrai ou le faux. Julien Pain parle de son expérimentation de Twitch, il aborde également l'inquiétude grandissante face à l'intelligence artificielle générative qui pourrait rendre la distinction entre le vrai et le faux presque impossible, menant à une possible indifférence informationnelle. Enfin, Ange Kasongo mentionne l'importance de la collaboration entre fact-checkers (la Paff) et du nécessaire plaidoyer auprès des autorités pour améliorer l'accès à l'information.

Learn French with French Podcasts - Français avec Pierre
Les influenceurs remplacent-ils les journalistes ? - 5 minutes de français | Français avec Pierre

Learn French with French Podcasts - Français avec Pierre

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 6:03


Dans cet épisode de 5 minutes de français, Judith et Sébastien s'intéressent à une question très actuelle : les influenceurs remplacent-ils les journalistes ? Avec […] L'article Journalisme et influence : le vrai rôle – 5 minutes de français est apparu en premier sur Français avec Pierre.

Tennis Legend Podcast
Benoît Maylin : De L'Équipe TV à Sans Filets - 25 ans de journalisme tennis

Tennis Legend Podcast

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 179:29


First Print - Podcast comics de référence
Journalisme(s) - Chapitre 2 : pop-culture & ondes radio, avec Frédérick Sigrist [The Pulse]

First Print - Podcast comics de référence

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 126:55


Nous vous l'avions promis, et c'est une nouvelle promesse tenue : The Pulse fait son grand retour. Avec cette troisième saison, Journalisme(s), nous vous proposerons au fil de nos épisodes différents portraits de personnalités qui font de la culture une denrée précieuse à défendre dans leur travail. Pour ce deuxième épisode (sur trois de prévus pour cette première fournée), Frédérick Sigrist, ancien animateur de Blockbusters sur France Inter, et qui vient de lancer son émission Spin Off, nous fait le plaisir de nous retrouver à nos micros !Frédérick Sigrist se livre sur Blockbusters et l'aprèsAvec neuf saisons et tout autant d'années d'expérience sur la plus grande radio de France à promouvoir la pop-culture sous toutes ses formes, le travail de Frédérick Sigrist parle de lui-même. Si nous avions déjà pu aborder l'aventure Blockbusters il y a quelques années, la mise à mort de l'émission cet été nous a permis de refaire l point sur tout ce qu'il s'est passé, et se rendre compte du combat porté par l'animateur (qu'ici, on qualifiera aussi de journaliste à certains égards) pour que la pop culture trouve sa voix sur ce genre d'antennes.Vous pouvez découvrir Spin Off sur la plateforme Studio 17 à ce lien !Nous espérons que cette longue discussion sur la pop-culture et la façon dont il faut se mobiliser pour en parler en dehors des médias spécialisés - vous intéressera. The Pulse est un projet spécial, chrono et énergie-phage qui mérite un maximum de soutien, alors partagez l'émission et parlez-en autour de vous ! C'est en fonction de vos retours qu'il sera envisageable de poursuivre cette aventure spéciale sur 2026 !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

First Print - Podcast comics de référence
Journalisme(s) - Chapitre 1 : parler BD sur BFM, avec Jérôme Lachasse [The Pulse]

First Print - Podcast comics de référence

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 129:47


Trois ans. C'est le temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois où nous vous proposions un épisode de The Pulse, le podcast du journalisme culturel. Un temps bien long pour un projet qui me tient toujours très à coeur, et qui revient donc aujourd'hui pour une nouvelle saison !! Elle s'intitule Journalisme(s), et comme son nom l'indique, consistera en une série de portraits de personnes qui sont soit concrètement journalistes culturels, ou qui par leur travail ont une approche on ne peut plus proche du journalisme. Et pour démarrer cette nouvelle aventure, nous avons le bonheur d'accueillir un très bon journaliste BD dont on attendait tout simplement qu'il soit disponible pour enregistrer.Le grand retour de The PulsePour ce premier volet de Journalisme(s), c'est avec plaisir que l'on reçoit Jérôme Lachasse avec lequel on va pouvoir discuter d'une grande partie de sa carrière passée pour le site web du média BFM - et sur lequel il a fait à de nombreuses reprises des papiers de fond sur la bande dessinée. Et parler 9e art sur ce genre de média, ce n'est clairement pas chose aisée ( un thème qui sera récurrent, certainement, dans cette série d'émissions).Nous espérons que cette longue discussion sur le métier de journaliste et sur la bande dessinée - et la façon dont il faut se mobiliser pour en parler en dehors des médias spécialisés - vous intéressera. The Pulse est un projet spécial, chrono et énergie-phage qui mérite un maximum de soutien, alors partagez l'émission et parlez-en autour de vous ! C'est en fonction de vos retours qu'il sera envisageable de poursuivre cette aventure spéciale sur 2026 !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Atelier des médias
Mortaza Behboudi: «Les fixeurs sont un pont entre la presse étrangère et les populations locales»

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 34:37


L'atelier des médias reçoit le journaliste et documentariste franco-afghan Mortaza Behboudi, qui vient de publier Fixers: Reporters without Bylines, un livre qui raconte son quotidien de fixeur, ces locaux qui accompagnent les journalistes internationaux, parfois dans des pays en guerre. Dans cette conversation de plus de trente minutes, Mortaza Behboudi aborde le rôle méconnu et périlleux des fixeurs. Il publie Fixers: Reporters without Bylines (PICT Books), un livre cosigné avec l'Ukrainienne Oksana Leuta qui expose cette réalité. Un fixeur est celui qui accompagne les journalistes étrangers sur des terrains complexes, servant de pont entre la population locale et la presse étrangère. Ils facilitent le travail (traduction, logistique, contacts) de reportage. Mortaza Behboudi résume avec ironie : « J'ai l'impression faire du babysitting des journalistes étrangers en Afghanistan. » Beaucoup de fixeurs afghans sont des journalistes locaux ayant perdu leur emploi, notamment depuis la chute de Kaboul, rappelle-t-il. Le livre, écrit en anglais, met en lumière le manque crucial de reconnaissance et de protection des fixeurs. Ce métier « hyper dangereux et essentiel » est trop souvent exercé sans contrat ni assurance et payé « au black », explique Mortaza Behboudi, qui dénonce la minimalisation du rôle des fixeurs, souvent réduit à celui de simple traducteur une fois la mission terminée. Le risque sécuritaire est omniprésent : les fixeurs sont souvent accusés d'espionnage, comme ce fut le cas de Mortaza en 2023, lorsqu'il a été arrêté par les talibans puis a passé 9 mois en prison. Aussi, Mortaza préfère parfois « réécrire les questions, adoucir les questions » des journalistes occidentaux afin de ne pas se mettre en danger. Mortaza Behboudi appelle les médias à la sensibilisation. Il insiste pour que les fixeurs obtiennent des contrats et soient cités, car « sans les fixeurs, il y aura aucun reportage » Mortaza Behboudi interviendra le samedi 15 novembre à l'événement Informer le monde de demain organisé pour les 40 ans de Reporters sans frontières (RSF), à la Gaîté lyrique.

Atelier des médias
Comment informer sur la guerre civile au Soudan ?

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 35:36


Depuis plus de deux ans et demi, la guerre civile fait rage au Soudan, devenu un « trou noir de l'information ». Alors que s'y rendre est très compliqué, comment informer sur ce qui se passe dans ce pays ? Le journaliste Eliott Brachet, ancien correspondant de RFI à Khartoum, est l'invité de L'atelier des médias pour en discuter. La guerre civile qui ravage le Soudan depuis le 15 avril 2023 oppose les forces armées soudanaises du général Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti. L'ONU décrit la situation comme la « pire crise humanitaire au monde » : 150 000 morts, 13 millions de déplacés et 25 millions de personnes en proie à la famine. Dans ce contexte, le journaliste indépendant Eliott Brachet, ancien correspondant à Khartoum (2020-2023) désormais installé au Caire, décrypte les défis qu'il rencontre pour continuer d'informer sur le Soudan. Eliott Brachet rappelle que son arrivée en octobre 2020 visait à raconter « la fenêtre de liberté qui venait de s'entrouvrir avec la chute d'Omar el-Béchir ». La révolution soudanaise de décembre 2018 avait engendré une effervescence culturelle et une grande liberté de ton, favorisant la naissance d'un journalisme indépendant. Mais la nouvelle génération de journalistes a vu son travail prendre « un grand coup dans l'aile » depuis l'éclatement du conflit et a souvent été contrainte à l'exil. L'une des difficultés majeures pour la couverture médiatique est de faire franchir au Soudan le « plafond de verre dans les médias et dans l'espace public ». L'exposition Soudan, la guerre sur les cendre de la révolution, qu'Eliott Brachet a supervisée à Bayeux, en Normandie, visait d'ailleurs à recontextualiser cette guerre, en rappelant les avertissements des manifestants après le coup d'État de 2021 : la présence des deux généraux à la tête de l'État ne pouvait mener qu'au chaos. Difficulté d'accès et courage des journalistes soudanais Informer sur ce conflit est rendu extrêmement complexe par les difficultés d'accès pour la presse internationale. Les visas sont délivrés «au compte-goutte», et tout journaliste qui parvient à entrer dans les zones contrôlées par l'armée régulière est souvent suivi de près. C'est ce qu'Eliott Brachet a pu constater lors de son dernier reportage au Soudan, fin 2024. Les accès sont encore plus compliqués du côté des FSR, milice aux lignes de commandement floues, où le risque est de «servir la propagande des groupes en place». Le danger le plus grand pèse sur les journalistes soudanais : 32 ont été tués depuis le début de la guerre, indique Eliott Brachet qui insiste sur l'importance de ces regards locaux, souvent équipés d'un simple téléphone portable, qui documentent la guerre. Ces sources, issues de la génération révolutionnaire (activistes, bénévoles dans des réseaux d'entraide civils), sont essentielles pour obtenir des informations. Malgré les risques, la population reste désireuse de parler aux journalistes étrangers, explique Eliott Brachet pour qui ce conflit n'est pas une «guerre oubliée, c'est plutôt une guerre négligée ou une guerre ignorée», car les informations et les images existent, même si elles sont difficiles à obtenir.  Guerre d'influence et enjeu technologique Au-delà de l'affrontement fratricide, le conflit est une « guerre d'influence » avec des ramifications régionales. Le Soudan, riche en ressources comme l'or et le pétrole, voit l'exportation de ses ressources doubler, alimentant cette « économie de guerre » qui permet aux belligérants de s'armer. Chaque camp est soutenu par un réseau d'influence : l'armée régulière reçoit l'appui de l'Égypte, du Qatar, de l'Iran et de la Turquie, tandis que les FSR bénéficient d'un soutien des Émirats arabes unis, qui fournissent notamment des drones chinois de dernière technologie. Un autre défi moderne réside dans le rôle de Starlink. Ces connexions internet, souvent amenées par les acteurs armés (notamment les FSR), créent «une dépendance énorme des populations civiles aux acteurs militaires». Les civils doivent payer «un forfait à la minute pour pouvoir se connecter», transformant la communication en une source de revenus et un moyen de contrôle pour les forces en présence. Le recours aux sources ouvertes (OSINT) Face aux restrictions d'accès sur le terrain, le croisement des informations est crucial en raison de l'énorme propagande diffusée par les deux belligérants. L'utilisation de l'OSINT (enquête en sources ouvertes) et des images satellites est un moyen essentiel de suivre le conflit à distance. Eliott Brachet s'est rapproché de réseaux de journalistes et chercheurs, comme le laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, dont le travail permet de « documenter le pillage et la mise à sac et l'incendie en fait de nombreux villages au Darfour ». Ces outils, associés aux témoignages des jeunes Soudanais, constituent aujourd'hui les sources d'information les plus fiables sur ce conflit qui dure.

Reportage Afrique
Journalistes sous pression en Afrique: face au terrorisme et à la censure, comment résister et continuer à informer

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 2:18


Sur le continent africain, où les zones de conflit et les poches terroristes se multiplient, les journalistes sont aux premières loges, et sous pression. Ce vendredi 31 octobre 2025 à Dakar, la conférence annuelle du Réseau Dupont-Verlon pour le journalisme d'investigation (REJI) a braqué les projecteurs sur ces défis : antennes détruites, radio-communautaires réduites au silence, journalistes obligés de quitter leur zone.  De notre correspondante à Dakar, Reporters sans frontières tire la sonnette d'alarme :  certaines régions deviennent des trous noirs d'information, où les antennes sont détruites et les relais locaux coupés, comme dans les Kivu (Nord-Kivu et Sud-Kivu) en République démocratique du Congo, ou dans certaines zones du Sahel. Et ce sont les journalistes de terrain, locaux, qui paient le prix fort, explique Sadibou Marong, directeur régional de RSF : « Si vous êtes menacé, vous ne pouvez pas rester. Et quand vous vous déplacez dans des "zones beaucoup plus sécurisées", vous trouvez dans ces zones, des journalistes et autres acteurs des médias déjà installés. » Ces journalistes doivent à la fois faire face à la pression des groupes armés et à celle des États, qui exigent un fort patriotisme. Diane Amoussou, étudiante béninoise qui a travaillé sur cette question pour son mémoire : « Les gouvernants parlent de plus en plus de contre-discours et on se demande si les journalistes, en tant que garants de l'information et de l'intégrité de l'information, doivent se mêler à cette lutte contre le terrorisme. Ce patriotisme soudain, c'est-à-dire manipuler l'information pour que cela soit indirectement de la lutte antiterroriste. » Créer des réseaux de solidarité Pour tenir et continuer à informer, des réseaux de solidarité sont en train de se constituer. L'Alliance africaine de vérification des faits, par exemple, anime un maillage de journalistes sur le continent. Bilal Tahirou coordonne l'organisation : « Il y a des défis d'électricité, il y a des défis de connectivité. Donc, lorsque le journaliste n'arrive pas à faire son travail, par exemple, l'autre membre du réseau peut venir le soutenir pour aider à collecter certaines informations. Et si une fois prête à publier, l'information risque de déranger ou risque de mettre en danger la vie du vérificateur de faits ou du journaliste d'investigation, le réseau peut intervenir pour aider à la publication. » Du côté de la formation, les écoles de journalisme comme le CESTI à Dakar s'adaptent pour que les jeunes journalistes soient prêts à travailler dans des contextes violents ou sous forte pression. Mouminy Camara, directeur des études : « On adapte le contenu en fonction de l'évolution des phénomènes. Et là, on a intégré le terrorisme. Et dans ce module qui traite du terrorisme en Afrique, on sensibilise en amont les étudiants parce qu'ils sont formés - on ne sait pas si demain, ils peuvent se trouver sur le théâtre des opérations - sur deux aspects : leur intégrité physique, mais également l'intérêt de l'information. » En 2024, plus de la moitié des pays africains sont classés par RSF en situation « difficile » ou « très grave » pour la liberté de la presse. À lire aussiSénégal: la presse mobilisée après l'interpellation de plusieurs journalistes

Radio Campus Tours – 99.5 FM
Good Morning Tours du 10 octobre 2025

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025


La matinale des étudiants de l’École Publique de Journalisme de Tours, le vendredi de 7h15 à 8h15. Voici le programme de la matinale du 10 octobre 2025 de Good Morning Tours présentée par Lise Hauchecorne. Ludivine Meyer reviendra sur l’actualité marquante de la semaine. Youenn Rollin décrypte la crise politique actuelle à Madagascar. Samia El […] L'article Good Morning Tours du 10 octobre 2025 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Radio Campus Tours – 99.5 FM
Good Morning Tours du 24 octobre 2025

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025


La matinale des étudiants de l’École Publique de Journalisme de Tours, le vendredi de 7h15 à 8h15. Au programme de la matinale du 24 octobre 2025 présentée par Clara Baudart : la chronique d’Angélina Richard sur la défiscalisation des pensions ; Lise Hauchecorne évoque l’historique d’Octobre Rose ; Ludivine Meyer aux flashs informations pour récapituler […] L'article Good Morning Tours du 24 octobre 2025 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Radio Campus Tours – 99.5 FM
Good Morning Tours du 17 octobre 2025

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025


La matinale des étudiants de l’École Publique de Journalisme de Tours, le vendredi de 7h15 à 8h15. Quatrième émission de la saison ! Au programme de cette matinale du vendredi 26 septembre présentée par Youenn Rollin, on retrouvera les journaux d’information par Angélina Richard ainsi que la série d’interview de Lucie Feuillolay au sujet de […] L'article Good Morning Tours du 17 octobre 2025 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Atelier des médias
Maurine Mercier, l'immersion pour « raconter la vie » dans l'Ukraine en guerre

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 55:06


Depuis 2022, Maurine Mercier est correspondante en Ukraine. Pour la RTS, radio publique suisse francophone, elle produit un podcast nommé Carnets d'Ukraine. Le 11 octobre 2025, un de ses reportages a été récompensé au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Maurine Mercier est l'invitée de L'atelier des médias. Lauréate du 1er prix radio au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre 2025 pour son reportage « Pokrovsk de fleurs dans les ruines », Maurine Mercier a exprimé sa surprise. « Je ne pensais pas que le jury de Bayeux serait assez punk pour récompenser ce reportage » dans lequel deux Ukrainiennens racontent qu'elles « redécouvrent leur plaisir sexuel dans une ville qui se fait envahir », a-t-elle expliqué sur scène. Correspondante en Ukraine depuis 2022, Maurine Mercier explique que les récompenses comme celle-ci – c'est la 3e fois en quatre ans qu'elle reçoit le 1er prix à Bayeux – l'aident à défendre devant sa hiérarchie l'importance de couvrir les conflits qui durent, malgré la « news fatigue ». Elle met en garde contre le risque que l'Ukraine devienne un « trou noir » médiatique. De Salgado au rejet de l'envoyé spécial Née à Lausanne en 1981, Maurine Mercier se souvient avoit été marquée à l'âge de six ans par une exposition du photographe brésilien Sebastião Salgado : un « déclic » pour « aller voir le monde ». Elle se souvient de la leçon que Salgado lui a donnée lors d'une interview : « Tu ne regardes pas assez bien. » Après avoir appris son métier à la télévision locale TVRL, elle entre à la RTS en 2012. Mais le rôle d'envoyée spéciale ne luit convient pas. Elle préfère « rester des années dans un pays pour être sûre de dire le moins de bêtises possible ». Aussi, en 2016, elle part s'installer à Tunis pour couvrir l'Afrique du Nord, principalement la Libye. Elle y restera six ans. Carnets d'Ukraine : le format « note vocale » Lorsque l'invasion à grande échelle de l'Ukraine éclate en 2022, Maurine Mercier est en Tunisie. Sa première expérience de zone de guerre remonte à 2014, lorsqu'elle s'était « autoprojetée » à Donetsk. Elle livre un « bras de fer » pour convaincre la RTS de l'envoyer en Ukraine, où elle s'installe durablement en août 2022. En février 2024, elle lance Carnets d'Ukraine, diffusé d'abord en radio sur la RTS. Avec une « écriture podcast » basée sur des pastilles au format « note vocale », afin de créer de la proximité avec les auditeurs. Pour la première fois, elle s'autorise l'emploi du « je » pour décrire ses émotions, car « mon je, en fait, c'est vous ».  Être une femme journaliste en zone de conflit Être une femme est « toujours un avantage » sur le terrain, affirme Maurine Mercier. Elle prend l'exemple de la Libye, où les reporters masculins, ne pouvant entrer dans les maisons, sont privés d'échange avec la moitié de la population. En Ukraine, cela permet des « dialogues » plus profonds avec les soldats, car elle leur rappelle leurs proches. Maurine Mercier mentionne aussi Artem, son ami et fixeur, et avec qui l'humour est leur « médicament antidouleur ». Honnêteté et nécessité d'être à la hauteur Sa frustration professionnelle est de ne couvrir la guerre russe en Ukraine que depuis un seul côté car elle n'obtient pas de réponse à ses demandes pour aller dans les territoires ukrainiens occupés. Elle soutient qu'une guerre « ça se couvre de toutes parts », car c'est une manière de rétablir le dialogue et de dénoncer l'absurdité de la propagande. L'honnêteté est fondamentale pour le pacte de confiance avec le public, rappelle Maurine Mercier pour qui il est essentiel de montrer que l'Ukraine est complexe, ne pas omettre la corruption et les divisions. Elle conclut son intervention en espérant que ses reportages « puissent permettre à des jeunes [...] de faire quelque chose pour bâtir la paix, la démocratie », soulignant que les Européens doivent être « à la hauteur de ce qu'[ils] prétend[ent] défendre ».

Atelier des médias
ZOA, un média numérique pensé par, pour et avec les jeunes Africains francophones

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 37:41


Un nouveau média 100 % Afrique et 100 % numérique, baptisé ZOA, a été lancé le 1er octobre à Dakar, au Sénégal. Rattaché au groupe France Médias Monde, la maison mère de RFI, ZOA promet de véhiculer un regard jeune et positif, offrant ainsi une voix et un média aux jeunes du continent africain. Steven Jambot s'est entretenu avec l'équipe de rédaction en chef de ce nouveau média, une semaine après le lancement. Kaourou Magassa, journaliste franco-malien, est rédacteur en chef de ZOA, et Cécile Goudou, journaliste béninoise, est son adjointe. Ce duo encadre la rédaction de ZOA, située dans le hub de France Médias Monde à Dakar : dix journalistes venus de cinq pays, et 16 correspondants répartis dans onze pays africains, pour une moyenne d'âge de 28 ans. Une ligne éditoriale axée sur le quotidien et la société ZOA a fait le choix de se concentrer sur les sujets de société et en évitant la politique politicienne. Les sujets abordés touchent l'entrepreneuriat, les initiatives citoyennes, la culture ou encore le sport.  ► Retrouvez ZOA sur WhatsApp, TikTok, Facebook, YouTube et Instagram Kaourou Magassa explique la conception du journalisme à Zoa : « Le journalisme pour nous, c'est raconter le présent. Quoi de mieux pour raconter le présent de tendre le micro aux personnes qui nous font face, aux personnes qu'on entend pas beaucoup ». Ce sont ces histoires du quotidien, comme celle d'une femme pêcheuse à Pointe-Noire, qui intéressent ZOA. Cécile Goudou détaille les rubriques qui nourrissent cette ligne éditoriale, axées sur l'échange et la transmission : « On a des rubriques comme Diaspora par exemple dans laquelle on raconte ces jeunes qui quittent leur pays pour 'se chercher', comme on dit dans notre jargon ». D'autres rubriques, comme Quand j'avais 20 ans, permettent aux aînés qui ont réussi de raconter leur parcours aux plus jeunes. Proximité, rigueur et lutte contre la désinformation ZOA diffuse ses contenus sur l'ensemble des réseaux sociaux (YouTube, Facebook, TikTok, Instagram, WhatsApp), adaptant ses formats : long format pour les grands reportages sur YouTube, et formats plus courts sur les autres réseaux. L'équipe vise une approche « horizontale » de l'information, adoptant une logique de communautés. La proximité est renforcée par l'incarnation des sujets à l'écran. De plus, le média a opté pour le tutoiement afin de s'adresser directement à son public : « Nous tutoyons ces jeunes-là pour leur dire : 'Nous sommes des jeunes comme vous' », explique Cécile Goudou. L'une des missions fondamentales de ZOA est la lutte contre la désinformation. Cécile Goudou souligne : « Nous donnons des outils, nous partageons des expériences et on se dit qu'on a également cette mission primordiale de donner les clés aux jeunes Africains [...] de pouvoir décellerer le vrai du faux ». Malgré les commentaires sur un potentiel « téléguidage » de ZOA par la France, Cécile Goudou réaffirme l'indépendance de la rédaction : « ZOA est une rédaction qui a une autonomie éditoriale incontestable, vérifiable ». 

Affaires sensibles
Andrée Viollis, la princesse oubliée du journalisme

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 46:39


durée : 00:46:39 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, Andrée Violllis, la princesse oubliée du journalisme. - réalisé par : Helene Bizieau Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Atelier des médias
Journalisme d'impact : un guide pratique conçu par Disclose et Rembobine

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 29:44


Deux médias indépendants français, Rembobine et Disclose, viennent de publier un guide du journalisme d'impact. Il montre que les productions éditoriales peuvent avoir des effets médiatiques, sociaux, judiciaires et institutionnels. Mais comment préparer, mesurer et prolonger cet impact ? Steven Jambot en discute avec Mathias Destal, cofondateur de Disclose, et Cécile Massin, cofondatrice de Rembobine, qui ont participé à la rédaction de ce document ressource pour les médias. « Le journalisme d'impact, c'est une approche qui vise à transformer positivement la société grâce à des enquêtes (...) permettre de passer de l'indignation à l'action », explique Mathias Destal, rédacteur en chef de Disclose.  L'adoption du journalisme d'impact intervient dans un contexte de « multiples crises » pour les médias. Cécile Massin, cofondatrice de Rembobine, rappelle la défiance grandissante des citoyens envers les médias. Aussi, pour les citoyens, voir que les enquêtes ont des conséquences tangibles – qu'elles soient judiciaires, institutionnelles, sociales ou médiatiques – est une preuve d'utilité. ► Téléchargez le Guide du journalisme d'impact Selon Cécile Massin, ce travail est essentiel pour montrer « que le journalisme parfois peut réussir à faire bouger les lignes et que contrairement à ce que on entend parfois, [il] sert à quelque chose ». L'impact s'anticipe et se prépare La démarche d'impact est un processus qui se prépare rigoureusement. Cécile Massin insiste sur la pensée stratégique qui doit encadrer l'enquête : « Nous, la notion de l'impact, on l'a vraiment travaillée avant publication, au moment de la publication et après. C'est vraiment l'idée de penser l'impact de façon très globale. » Il est aussi crucial de choisir les bons formats pour toucher la cible visée, car « si on sort une enquête dans un format qui ne correspond pas à la cible, potentiellement elle peut passer complètement à côté de l'objectif ». Mathias Destal rappelle l'importance de cibler les « bonnes personnes » : l'objectif est de s'assurer que les informations atteignent « celles et ceux qui ont le pouvoir de changer les choses ». La collaboration (consortiums, partenariats médiatiques et multilinguisme) est désormais de plus en plus répandue dans le journalisme d'enquête pour multiplier la portée d'une production éditoriale. L'engagement des audiences et des communautés est également crucial. Mathias Destal conclut que l'impact est ce qui motive les lecteurs : « Le journalisme, selon nous, doit vraiment participer, voir provoquer le changement et en appelant en fait qu'il existe des impacts à nos productions journalistiques, les gens retrouvent de l'intérêt, de l'amour et de la compréhension dans la mission qui est la nôtre. »

Atelier des médias
Moldavie : des élections cruciales sur fond d'ingérences informationnelles

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 36:39


L'atelier des médias est délocalisé à Bucarest, en Roumanie, alors que se tiennent dimanche des élections législatives cruciales en Moldavie voisine. Pour discuter des enjeux informationnels autour de ce scrutin, Steven Jambot reçoit Ovidio Nahoi, rédacteur en chef de RFI România, et Cristina Dobreanu, cheffe des environnements numériques de RFI România et coordinatrice du média ENTR en Roumanie. Aussi, par téléphone de Chișinău, la vice-présidente du Conseil de l'audiovisuel de Moldavie, instance de régulation des radios et télévisions moldaves, Aneta Gonța. Les enjeux de ce scrutin sont considérés comme « fondamentaux pour l'orientation politique de ce pays dans le contexte régional très tendu », explique Ovidio Nahoi. Il souligne qu'une victoire du camp pro-russe transformerait la République de Moldavie en point de fixation « pour la guerre hybride russe en Roumanie et dans la région ».  Face à cette menace, RFI România adapte son dispositif, notamment via son émission quotidienne Moldova Zoom et des reportages sur le terrain, dont certains réalisés en collaboration avec Deutche Welle (DW). Ces reportages visent des zones « qui sont plutôt grises ou qui sont pourquoi pas prorusses », comme à proximité de la Transnistrie. Cristina Dobreanu insiste sur le fait que la désinformation prend la forme d'une « guerre idéologique », évoquant des faux discours d'une l'annexion de la Moldavie par la Roumanie ou une « colonisation économique » par l'UE. Les médias s'efforcent d'offrir une perspective de terrain, allant à la rencontre des citoyens habituels pour raconter leurs histoires. Du côté de la régulation, Aneta Gonța explique que le Conseil de l'audiovisuel veille à ce que les radios et télévisions respectent la loi et les normes déontologiques, notamment concernant les campagnes agressives de désinformation. Le CA est obligé de présenter des rapports hebdomadaires à la commission électorale centrale et distribue des amendes en cas de violation grave. Des sanctions ont été imposées récemment pour la diffusion d'émissions de promotion électorale contenant de la propagande anti-LGBT. Cependant, le pouvoir du régulateur moldave est limité. Aneta Gonța déplore que « malheureusement, le Conseil de l'audiovisuel moldave n'a pour l'instant pas les mêmes compétences que le Conseil national de l'audiovisuel roumain », notamment sur les services non linéaires (en ligne). Elle exprime également une frustration quant aux territoires sécessionnistes : si le CA n'a aucun pouvoir en Transnistrie, les distributeurs de la région de Gagaouzie refusent de respecter la loi moldave. Dans la sphère numérique, jugée « plus dangereux » à cause de plateformes comme TikTok et Telegram, RFI România s'associe à l'innovation, étant partenaire du projet ChatEurope. Ce robot conversationnel utilise l'intelligence artificielle pour fournir des réponses vérifiées par des journalistes, garantissant ainsi qu'il n'y aura pas « de fausses réponses ».

Débat du jour
Médias : la «guerre culturelle» est-elle lancée ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 29:30


L'affaire ne cesse de prendre de l'ampleur. En plein cœur de l'été, un média d'extrême-droite a diffusé un enregistrement volé et tronqué de deux journalistes français du service public semblant cibler Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris. Depuis, les médias très droitiers du groupe Bolloré ne cessent d'accuser le service public de collusion avec la gauche. France Télévisions et Radio France ripostent en dénonçant les méthodes Bolloré. Que révèle cette affaire ? Jusqu'où peut-elle aller ? Comment parvenir à l'apaisement ? Pour en débattre - Benoît Huet, avocat spécialisé en droit des médias, co-auteur avec Julia Cagé du livre L'information est un bien public : Refonder la propriété des médias, réédition en édition Poche - Arnaud Froger, journaliste, responsable du Bureau Investigation de Reporters sans frontières (RSF) - Emilie Zapalski, spécialiste de Communication politique, fondatrice de l'agence Émilie conseils