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Adopté il y a 25 ans, l'Agoa permet à 32 pays africains d'exporter des milliers de produits vers les États-Unis sans droits de douane. Mais il expire ce 30 septembre à minuit, sauf prolongation de dernière minute. Un bilan contrasté pour un accord crucial à la fois économique et géopolitique. En 2000, sous Bill Clinton, l'Agoa (African Growth and Opportunity Act) voit le jour avec un objectif clair : renforcer les relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne. Aujourd'hui, cet accord permet à 32 pays africains d'exporter plus de 6 000 produits sans droits de douane : biens manufacturés, textile, voitures sud-africaines, produits agricoles ou encore ressources minières. En contrepartie, ces pays doivent respecter certains critères : économie de marché, progrès en matière de gouvernance, de démocratie et de droits humains. C'est pourquoi la liste des membres évolue régulièrement. En 2023, les exportations africaines vers les États-Unis dans ce cadre ont atteint 10 milliards de dollars. Des résultats visibles, mais concentrés dans quelques pays Depuis son entrée en vigueur, l'Agoa a permis aux exportations africaines vers les États-Unis de progresser de 37% entre 2001 et 2021. Mais les bénéfices sont très inégalement répartis. L'Afrique du Sud en tire le plus grand profit avec ses voitures, ses agrumes et son vin. Viennent ensuite le Kenya et le Lesotho grâce au textile, ainsi que Madagascar dans une moindre mesure. Pour la majorité des autres pays, l'impact reste marginal. Pourtant, une fin brutale de l'Agoa aurait des conséquences lourdes, comme une perte de compétitivité, un recul des investissements et menaces sur des centaines de milliers d'emplois. Un avenir incertain face au retour du protectionnisme américain Au Kenya, 300 000 emplois du secteur textile sont menacés. Au Lesotho, l'Agoa a permis de bâtir la première industrie du pays, le vêtement, où se fournissent encore de grandes marques américaines. En Afrique du Sud, déjà frappée par un chômage supérieur à 30%, des dizaines de milliers d'emplois pourraient disparaître. Pour ces pays, l'Agoa est indéniablement une réussite, mais ses bénéfices restent concentrés. De leur côté, les investisseurs américains ont aussi profité de cette dynamique. Reste que Washington, à l'heure du protectionnisme et des droits de douane, revoit sa politique commerciale. Et si les États-Unis se retiraient un peu plus du terrain africain, un vide se créerait. Un vide que ne manquerait pas de combler la Chine, devenue paradoxalement l'ennemi numéro 1 de Donald Trump et le premier partenaire commercial de la majorité des pays du continent.
2025 fait date : c'est la première fois de l'histoire que l'Afrique organise des championnats du monde de cyclisme. Toute la planète vélo a les yeux rivés sur Kigali et le Rwanda du 21 au 28 septembre. Avec quel héritage ? Patrick Délétroz en parle avec le président de la fédération béninoise de cyclisme, Romuald Hazoumè.
Lundi 15 septembre, le groupe Alphabet qui détient Google, a dépassé les 3 000 milliards de valorisations en Bourse. Une performance mondiale due notamment à ses succès dans le transport autonome. Voitures, taxis sans chauffeurs circulent déjà dans les grandes villes du monde. Mais si le marché prospère en Asie et en Amérique du Nord, l'Europe reste à la marge. Pourtant, des idées arrivent pour s'adapter aux Européens. Deux gros points sur le globe : les USA et l'Asie, notamment la Chine, championne du marché avec son géant technologique, Baidu. Ce groupe a fait des villes du centre de la Chine les laboratoires du véhicule autonome. Des camions sans chauffeurs opèrent également dans tous les grands ports : Shanghaï, Shenzhen… Aux États-Unis, Google avec sa marque de taxis Waymo sans pédales ni chauffeurs réalise le plus de trajets, environ 250 000 par semaine, majoritairement en Californie. Les concurrents arrivent ! L'entreprise Tesla du milliardaire Elon Musk promet, dès la fin de l'année, d'agrandir sa flotte de robotaxis, tout comme le transporteur Uber. L'Europe mise sur le transport collectif autonome Et l'Europe alors ? Pour le chercheur Félix Carreyre, membre du Vedecom, institut spécialisé, les conducteurs européens n'auront jamais la culture du véhicule privé autonome. L'avenir de l'autonomie est au collectif, des villes moyennes comme la Rochelle testent des navettes de moins de vingt passagers : En Europe, nous n'avons pas le même rapport aux voitures autonomes qu'aux États-Unis ou en Asie. Si les Européens ne sont pas encore passés à l'autonomie des voitures personnelles, ils sont plus ouverts à des transports en commun autonomes. C'est déjà le cas dans certaines villes qui testent des navettes sur des trajets bien précis à 8 ou 12 places. En Europe, le véhicule autonome a sa place pour des lignes dans les petites villes, voire dans les villages. Partout où les bus ne seraient pas rentables, par manque d'usagers pas assez nombreux pour des trajets réguliers et quotidiens. À lire aussiRobotaxis: une réalité aux États-Unis et en Chine, bientôt en Europe? Qu'ils soient individuels ou collectifs, ces véhicules utilisent de l'autonomie embarquée (capteurs, caméras…) donc énormément de données énergivores. Pour que cette grande quantité d'énergie aide à lutter contre le réchauffement de l'atmosphère, il faut miser sur le renouvelable (énergie solaire, éolienne…) Le Maroc, porte-drapeau de l'Afrique En Afrique, l'énergie solaire et ses promesses de batteries écologiques peuvent faire espérer un avenir pour des véhicules autonomes collectifs qui feraient chuter les niveaux de pollution. Il s'agirait de navettes ou de bus pour des trajets collectifs. Le Kenya, l'Afrique du Sud ont commencé les projets. Mais sur le continent, c'est surtout le Maroc qui y croit. Le royaume annonce son ambition d'être le pays pionnier du transport autonome en Afrique. À lire aussiPionnier du TGV en Afrique, le Maroc veut participer à l'extension de la grande vitesse sur le continent
Si le taux de bancarisation progresse sur le continent africain, près de 60% de la population n'a pas de compte bancaire. Une situation qui freine notamment l'entreprenariat. Sans accès au financement, difficile de lancer son activité ou de la développer. Face à ce constat, le microcrédit s'est imposé comme une réponse concrète aux défis de l'inclusion financière. L'accès à des petits prêts permet aux bénéficiaires d'obtenir des ressources, mais aussi de gagner en indépendance, en confiance et en pouvoir de décision vis-à-vis de leur famille et de la communauté. S'il existe des solutions de microcrédit social, sans contrepartie, les taux élevés, pratiqués parfois par les organismes de microfinance, sont aussi pointés du doigt. Quelles sont les limites de la microfinance ? Permet-elle de passer à l'échelle pour les entrepreneurs et entrepreneuses et de s'insérer dans le système bancaire traditionnel ? Quelles sont les innovations qui pourraient permettre d'élargir son spectre ? Avec : • Marie Ateba-Forget, responsable du pôle microfinance sociale d'Entrepreneurs du Monde, association qui accompagne l'insertion sociale et économique de personnes en situation de grande précarité en Afrique, en Asie, en Haïti et en France. Un reportage de Raphaëlle Constant à Conakry en Guinée : Depuis 2016, l'institution de microfinance sociale Wakili incubée par l'ONG Entrepreneurs du monde, a développé un programme de terrain pour accompagner les personnes vulnérables dans le développement de leurs activités économiques. C'est aujourd'hui la seule institution à proposer de la microfinance sociale dans le pays aux personnes exclues du système bancaire classique. Depuis sa création, Wakili a accompagné plus de 19 000 micro-entrepreneurs dans toute la Guinée, dont 78% de femmes. Notre reporter a rencontré Alex Kadjomou, chargé de développement de Wakili Guinée et Mabinty Thiam, 38 ans et 5 enfants, bénéficiaire du programme dans le quartier de Cobayah. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, comment les IA conversationnelles hiérarchisent l'actualité ? Programmation musicale : ► Mamadona – Mohombie ► Boomer – Gael Faye.
Si le taux de bancarisation progresse sur le continent africain, près de 60% de la population n'a pas de compte bancaire. Une situation qui freine notamment l'entreprenariat. Sans accès au financement, difficile de lancer son activité ou de la développer. Face à ce constat, le microcrédit s'est imposé comme une réponse concrète aux défis de l'inclusion financière. L'accès à des petits prêts permet aux bénéficiaires d'obtenir des ressources, mais aussi de gagner en indépendance, en confiance et en pouvoir de décision vis-à-vis de leur famille et de la communauté. S'il existe des solutions de microcrédit social, sans contrepartie, les taux élevés, pratiqués parfois par les organismes de microfinance, sont aussi pointés du doigt. Quelles sont les limites de la microfinance ? Permet-elle de passer à l'échelle pour les entrepreneurs et entrepreneuses et de s'insérer dans le système bancaire traditionnel ? Quelles sont les innovations qui pourraient permettre d'élargir son spectre ? Avec : • Marie Ateba-Forget, responsable du pôle microfinance sociale d'Entrepreneurs du Monde, association qui accompagne l'insertion sociale et économique de personnes en situation de grande précarité en Afrique, en Asie, en Haïti et en France. Un reportage de Raphaëlle Constant à Conakry en Guinée : Depuis 2016, l'institution de microfinance sociale Wakili incubée par l'ONG Entrepreneurs du monde, a développé un programme de terrain pour accompagner les personnes vulnérables dans le développement de leurs activités économiques. C'est aujourd'hui la seule institution à proposer de la microfinance sociale dans le pays aux personnes exclues du système bancaire classique. Depuis sa création, Wakili a accompagné plus de 19 000 micro-entrepreneurs dans toute la Guinée, dont 78% de femmes. Notre reporter a rencontré Alex Kadjomou, chargé de développement de Wakili Guinée et Mabinty Thiam, 38 ans et 5 enfants, bénéficiaire du programme dans le quartier de Cobayah. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, comment les IA conversationnelles hiérarchisent l'actualité ? Programmation musicale : ► Mamadona – Mohombie ► Boomer – Gael Faye.
En Afrique, la population est de plus en plus jeune… et connectée. Pour les entrepreneurs agricoles, cela ouvre de nouveaux débouchés : ils peuvent vendre et faire connaître leurs produits sur TikTok, Instagram ou WhatsApp. Résultat : ils adaptent désormais leurs stratégies au numérique. Avec notre correspondante à Dakar, Adjaratou Kosse Faye s'est lancée dans la vente en ligne de produits agricoles dès 2020, en misant d'abord sur le bouche-à-oreille : « J'ai commencé sur les réseaux sociaux, WhatsApp, Facebook, Instagram, à un peu partager. Au début, j'étais dans le secteur de la fraise et du poulet avant d'avoir ma ferme. Du coup, c'était très pratique de partager sur ton statut et dire oui, il y aura des fraises qui seront disponibles. On recevait des centaines de commandes par jour qu'il fallait gérer. » Une stratégie digitale bien rodée Derrière sa marque Foroba, toute une stratégie : poster régulièrement, mettre en avant la provenance des produits… Grâce aux réseaux sociaux, elle a même pu décrocher un contrat avec une grande surface. Un simple message envoyé sur LinkedIn à Auchan a suffi. Mais elle n'abandonne pas la vente directe, qui reste un pilier de son activité : « La vente directe est beaucoup plus intéressante, parce que les marges sont beaucoup plus importantes. Si tu t'y prends bien, la livraison n'est pas à ta charge, c'est le client qui la paye. » À écouter aussiCameroun: l'essor des entrepreneurs créateurs de contenus sur les réseaux sociaux Une vitrine sur le continent Beaucoup d'entrepreneurs se sont engouffrés dans cette voie pendant la crise du Covid, période charnière pour la vente en ligne. C'est le cas d'Adja Boudy Kanté. Avec sa société Cereal House, elle écoule 70% de ses mélanges de céréales « made in Sénégal » en ligne. Une réussite rendue possible par le boom du mobile money. Mais vendre à l'international reste un défi, à cause des limites logistiques : « TikTok, Instagram, ce sont les réseaux qui marchent le plus pour mon business. Et sur TikTok, j'ai des demandes de clients qui ne sont pas du Sénégal. Tout est parti d'une publicité que j'ai eue sur le média Brut Afrique. Beaucoup de pays africains m'ont contacté pour avoir mes produits, mais je leur disais que malheureusement, je ne pouvais pas les envoyer. J'ai perdu beaucoup de marchés comme ça. » Pour gagner en visibilité, certains misent aussi sur les influenceurs, comme l'entrepreneur kényan Benson Wando : via sa plateforme Soko Kijiji, il mutualise les ventes de 300 maraîchères du pays : « On travaille aussi avec nos propres influenceurs en interne, ils font du packaging pour nos produits et interviennent pour faire connaitre à nos clients les meilleurs moyens de faire leurs achats et ensuite de préparer des recettes. » Le mouvement ne fait que commencer : selon la Banque africaine de développement, le marché du e-commerce agricole pourrait tripler d'ici 2030 sur le continent. Signe que pour les producteurs africains, le futur se jouera autant dans les champs que sur les réseaux sociaux.
Dans cet épisode du podcast Business Partner, je reçois Pidenam Dossim, CFO et experte financière qui a exercé dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest (Togo, Bénin, Sénégal, Guinée-Bissau, Mali) mais aussi en France. Elle nous livre un témoignage rare et sans filtre sur les différences entre la pratique de la finance en Afrique et en Europe.
Pourquoi les populations éprouvent-elles autant de difficultés pour se faire soigner en Afrique ? La question est au centre de ce numéro de l' Arbre à palabre. La mort le 8 septembre 2025 en RDC d'une jeune dame a relancé le débat sur l'accès aux soins dans les centres de santé en Afrique.
La santé est un bien universel… mais aussi une question de gros moyens. Depuis plusieurs années, le financement des systèmes de santé en Afrique se fragilise : baisse des financements publics, crises budgétaires, conséquences durables du Covid-19. Début 2025, le retour au pouvoir de Donald Trump a marqué un tournant brutal avec une réduction des subventions américaines notamment à travers l'USAID. Un coup dur pour de nombreux pays dans leur lutte contre le VIH, le paludisme ou encore financer le planning familial. Mais face à ce contexte défavorable, d'autres acteurs notamment privés inventent de nouveaux leviers de financement. Nos invités Erick Maville – président de Santé en Entreprise, président de la Commission Santé du CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique) Amina Abou Khalil – administratrice générale de la Fondation Orange Guinée Ingrid Etoke – experte en financement de la santé, actuellement employée par la fondation Bill & Melinda Gates Ali Attié – directeur général du groupe de courtage en assurances santé GGA Groupe en Côte d'Ivoire. Thématiques de l'émission 1. L'impact des coupes budgétaires Retrait partiel de l'USAID et diminution de l'aide européenne. Conséquences directes sur la lutte contre le VIH, le paludisme et le système hospitalier. 2. Nouvelles sources de financement Partage des financements entre public et privé. Rôle croissant des assurances, partenariats public-privé et mécanismes communautaires. Mobilisation de la diaspora et fiscalité locale. 3. Accès aux soins et inégalités Quels modèles de couverture universelle en Afrique ? Développement des assurances santé en Côte d'Ivoire. Projet Caravane Santé 3è âge de la Fondation Orange en Guinée : dépistage et prévention du diabète et de l'hypertension. Reportage signé du correspondant de RFI Tangi Bihan : 4. Investissements stratégiques Recherche médicale et production locale de médicaments (réduction des importations). Formation et maintien du personnel de santé pour limiter l'exode des cerveaux médicaux. Place de la digitalisation : télémédecine, e-santé, optimisation des coûts. 5. Vers une souveraineté sanitaire africaine ? Moins de dépendance à l'aide extérieure ? Nécessité d'un équilibre entre financements publics, privés et philanthropiques. Défis d'équité sociale face à la privatisation progressive du secteur.
La santé est un bien universel… mais aussi une question de gros moyens. Depuis plusieurs années, le financement des systèmes de santé en Afrique se fragilise : baisse des financements publics, crises budgétaires, conséquences durables du Covid-19. Début 2025, le retour au pouvoir de Donald Trump a marqué un tournant brutal avec une réduction des subventions américaines notamment à travers l'USAID. Un coup dur pour de nombreux pays dans leur lutte contre le VIH, le paludisme ou encore financer le planning familial. Mais face à ce contexte défavorable, d'autres acteurs notamment privés inventent de nouveaux leviers de financement. Nos invités Erick Maville – président de Santé en Entreprise, président de la Commission Santé du CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique) Amina Abou Khalil – administratrice générale de la Fondation Orange Guinée Ingrid Etoke – experte en financement de la santé, actuellement employée par la fondation Bill & Melinda Gates Ali Attié – directeur général du groupe de courtage en assurances santé GGA Groupe en Côte d'Ivoire. Thématiques de l'émission 1. L'impact des coupes budgétaires Retrait partiel de l'USAID et diminution de l'aide européenne. Conséquences directes sur la lutte contre le VIH, le paludisme et le système hospitalier. 2. Nouvelles sources de financement Partage des financements entre public et privé. Rôle croissant des assurances, partenariats public-privé et mécanismes communautaires. Mobilisation de la diaspora et fiscalité locale. 3. Accès aux soins et inégalités Quels modèles de couverture universelle en Afrique ? Développement des assurances santé en Côte d'Ivoire. Projet Caravane Santé 3è âge de la Fondation Orange en Guinée : dépistage et prévention du diabète et de l'hypertension. Reportage signé du correspondant de RFI Tangi Bihan : 4. Investissements stratégiques Recherche médicale et production locale de médicaments (réduction des importations). Formation et maintien du personnel de santé pour limiter l'exode des cerveaux médicaux. Place de la digitalisation : télémédecine, e-santé, optimisation des coûts. 5. Vers une souveraineté sanitaire africaine ? Moins de dépendance à l'aide extérieure ? Nécessité d'un équilibre entre financements publics, privés et philanthropiques. Défis d'équité sociale face à la privatisation progressive du secteur.
Les manuels sont essentiels à la réussite scolaire des enfants. Avec plus de 320 millions d'élèves, le marché du livre scolaire en Afrique est estimé à au moins 13 milliards de dollars. Un marché encore largement dominé par des éditeurs étrangers, avec souvent des filiales locales ou des coéditions. Dans certains pays, notamment anglophones, des éditeurs nationaux parviennent à passer les barrages des appels d'offre et des commandes publiques. Reste le problème d'acheminer réellement les livres jusque dans les salles de classe. Quelles solutions pour éditer et distribuer des manuels conçus par l'Afrique ? Comment inclure les systèmes éducatifs et les enseignants dans ces démarches nationales ? Un sujet qui va bien au-delà de l'école, quand on sait que pour des éditeurs africains, les manuels scolaires, constituent l'essentiel de leur chiffre d'affaire. Cela signifie que la vie intellectuelle, littéraire du continent est impactée par la survie des éditeurs nationaux. Avec : • Vincent Bontoux, consultant auprès de divers bailleurs de fonds (Banque mondiale, Banque asiatique de Développement, Banque islamique de Développement, Enabel, feue USAID, etc.) sur des projets de manuels scolaires dans les pays en développement (principalement en Afrique, mais aussi dans le Pacifique et en Amérique latine), en collaboration avec les gouvernements nationaux • Michel Levenez, consultant pour des éditeurs français et acteur de l'édition et de la commercialisation du livre sur le continent africain depuis plus de 30 ans • Anges Félix N'Dakpri, fondateur et gérant de Gad Éditions, commissaire général du Salon International du Livre d'Abidjan (SILA) et président d'honneur de l'Association des Editeurs de Côte d'Ivoire (ASSEDI). En ouverture d'émission : L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation, avec Marie Raichvarg, directrice du développement institutionnel, en charge des enquêtes auprès des adolescents chez Acadomia. Elle nous présente les résultats d'une étude récemment publiée : Réseaux sociaux – la majorité des adolescents prête à s'autoréguler. Programmation musicale : ► Totem – Lamomali ► Katam - Diamond Platnumz.
Les manuels sont essentiels à la réussite scolaire des enfants. Avec plus de 320 millions d'élèves, le marché du livre scolaire en Afrique est estimé à au moins 13 milliards de dollars. Un marché encore largement dominé par des éditeurs étrangers, avec souvent des filiales locales ou des coéditions. Dans certains pays, notamment anglophones, des éditeurs nationaux parviennent à passer les barrages des appels d'offre et des commandes publiques. Reste le problème d'acheminer réellement les livres jusque dans les salles de classe. Quelles solutions pour éditer et distribuer des manuels conçus par l'Afrique ? Comment inclure les systèmes éducatifs et les enseignants dans ces démarches nationales ? Un sujet qui va bien au-delà de l'école, quand on sait que pour des éditeurs africains, les manuels scolaires, constituent l'essentiel de leur chiffre d'affaire. Cela signifie que la vie intellectuelle, littéraire du continent est impactée par la survie des éditeurs nationaux. Avec : • Vincent Bontoux, consultant auprès de divers bailleurs de fonds (Banque mondiale, Banque asiatique de Développement, Banque islamique de Développement, Enabel, feue USAID, etc.) sur des projets de manuels scolaires dans les pays en développement (principalement en Afrique, mais aussi dans le Pacifique et en Amérique latine), en collaboration avec les gouvernements nationaux • Michel Levenez, consultant pour des éditeurs français et acteur de l'édition et de la commercialisation du livre sur le continent africain depuis plus de 30 ans • Anges Félix N'Dakpri, fondateur et gérant de Gad Éditions, commissaire général du Salon International du Livre d'Abidjan (SILA) et président d'honneur de l'Association des Editeurs de Côte d'Ivoire (ASSEDI). En ouverture d'émission : L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation, avec Marie Raichvarg, directrice du développement institutionnel, en charge des enquêtes auprès des adolescents chez Acadomia. Elle nous présente les résultats d'une étude récemment publiée : Réseaux sociaux – la majorité des adolescents prête à s'autoréguler. Programmation musicale : ► Totem – Lamomali ► Katam - Diamond Platnumz.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, comment se relancer après un échec ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Pierrick Mboukou, en cours de création d'Imm'online, une application mobile qui facilite la mise en relation entre les personnes proposant des biens immobiliers et celles en recherche, à Brazzaville, en République du Congo. Partie 2 : Comment se relancer après un échec ? - Edem d'Almeida, entrepreneur, expert en économie sociale et circulaire, fondateur d'Africa Global Recycling et de l'ONG Moi Jeu Tri - Idrissa Diabira, ancien directeur général de l'Agence pour le développement et l'encadrement des PME (ADEPME) du Sénégal. Fondateur de SherpAfrica, cabinet de conseils - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► DKR – BOOBA ► GO – Theodora ft Luidji.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Afrique exporte de plus en plus de produits agricoles : thé, céréales, épices, noix… Les entrepreneurs innovent et cherchent à conquérir de nouveaux marchés. Mais entre normes sanitaires, tarifs douaniers et barrières non tarifaires, le chemin de l'export reste semé d'embûches. Avec sa société Apa Tea, Anthea Ibembe commercialise du thé en Ouganda depuis près de 15 ans. Mais aujourd'hui, elle vise plus grand : le Kenya, les pays du Golfe, ou encore les États-Unis. Le marché est là, elle le sait. Mais un obstacle majeur l'arrête : les normes sanitaires. « On n'a pas encore démarré l'export, car il est très cher d'obtenir les certifications dont on a besoin. Pour la plupart des marchés, en plus de régulations nationales propres à chaque pays, vous avez besoin de la certification ISO. Et dans l'Union européenne, c'est encore plus compliqué car il y a encore plus de règles, par exemple sur le PH ou sur le taux d'humidité du thé », explique l'entrepreneuse. Des certifications coûteuses qui freinent l'exportation La certification « agriculture biologique » est, elle aussi, très demandée par ses clients, mais extrêmement difficile à décrocher. Alors, pour continuer à séduire les marchés étrangers, certains misent sur d'autres stratégies. Comme la Sénégalaise Latifa Diedhiou, qui développe une viande végétale à base de pomme de cajou : « On est obligé de passer sous fret aérien, avec uniquement un certificat phytosanitaire. Là, ça passe. Nos produits sont commercialisés en petites quantités. On ne peut pas diversifier, ni répondre à certaines demandes européennes ou de la sous-région. » Autre épreuve de taille : les tarifs douaniers. Ils font grimper les coûts pour les entrepreneurs africains qui veulent vendre en Europe ou aux États-Unis. Et même à l'intérieur du continent, au sein des zones de libre-échange régionales, les barrières persistent. « Dans la communauté d'Afrique de l'Est, nous avons une zone de libre-échange théorique. Mais les règles sont poreuses et la corruption existe, témoigne Anthea Ibembe. C'est à ce moment-là qu'on se rend compte que, même quand on nous dit que c'est gratuit, il y a quand même un prix à payer et des formalités. Ils vont trouver une manière de te prendre de l'argent. » À lire aussiDroits de douane américains: les pays et les producteurs d'Afrique craignent les conséquences La Zlecaf, promesse inachevée En Afrique de l'Ouest, Adja Boudy Kante fait face aux mêmes blocages. Elle aimerait écouler ses céréales « made in Sénégal » dans les pays voisins. Mais la libre circulation promise par la Zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, tarde à devenir réalité : « Mon distributeur en Côte d'Ivoire devait prendre en charge le prix du transport. Mais comme il le répercute sur les prix, son paquet de granola va prendre 1 000 francs supplémentaires. Comme il ne pourra plus faire de marge, il n'a donc pas trouvé ça intéressant », confie celle-ci. Résultat : malgré une croissance continue des exportations, l'Afrique occupe encore une place marginale dans les échanges mondiaux. Le continent ne pèse que 3% du commerce international... À lire aussiFace à Trump, faut-il accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine?
durée : 00:05:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 1er sujet : 7 ressortissants chinois ont été condamnés à 20 ans de prison en Afrique du Sud pour avoir forcé 91 Malawites, dont 37 enfants, à travailler dans un atelier textile clandestin. 2e sujet : Apple a-t-il adapté son IA générative à la culture de l'ère Trump ? Politico pose la question.
WakatSéra au Burkina Faso a fait les comptes… « Au Gabon, après avoir été mis hors course pour la présidentielle d'avril dernier, le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, vient d'être écarté de la course aux élections législatives et locales prévues le 27 septembre. En Guinée, les leaders politiques les plus en vue sont contraints à l'exil et leurs partis politiques suspendus, pendant que les cadres de la société civile disparaissent sans laisser de trace, dès qu'ils osent contredire le prince. Au Tchad, Mahamat Idriss Deby, après avoir utilisé avec succès, Succès Masra, son opposant le plus virulent, pour apporter une onction démocratique à son élection, s'en est débarrassé, par justice interposée. Au Cameroun, Me Maurice Kamto, a subi le même sort des opposants éternels, évincé de la route de l'inamovible président de la République, Paul Biya, 92 ans, dont presque 43 passés aux affaires ». Enfin, affirme encore WakatSéra, « en Côte d'Ivoire, le modus operandi est le même ». Côte d'Ivoire : de 60 à… 5 candidats La Côte d'Ivoire où sur 60 prétendants à la candidature à la présidentielle, le Conseil constitutionnel n'en a retenu que 5… Et parmi les 5, le sortant, Alassane Ouattara. Et Jeune Afrique de s'exclamer : « qui peut encore arrêter le rouleau compresseur RHDP (le parti présidentiel) ? » Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 et candidat à un quatrième mandat, reste le « grand favori ». « Alassane Ouattara en position de force après l'exclusion définitive de ses principaux rivaux », renchérit Le Monde Afrique. « À un mois et demi de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le scrutin semble joué d'avance. Les candidatures de ses deux principaux opposants, l'ancien chef de l'État Laurent Gbagbo, et l'ex-directeur général du Credit suisse, Tidjane Thiam, du PDCI, réunis depuis juin dans un "front commun" pour demander une alternance politique, ont été rejetées. Quatre autres opposants pourront bien se lancer dans la campagne électorale, mais leur poids et leur capacité à rassembler sont moindres ». Commentaire du politologue béninois Gilles Yabi, cité par Le Monde Afrique : « tous quatre représentent des tendances politiques différentes et il serait étonnant de les voir présenter d'emblée un front uni. (…) On peut penser que le pouvoir en place fait tout pour l'emporter dès le premier tour ». Un tout autre visage… Le site panafricain Afrik.com hausse le ton : « en 2020, Alassane Ouattara avait annoncé avec emphase son intention de passer la main à une nouvelle génération. Cet engagement, salué à l'époque comme un signe d'apaisement et de maturité politique, avait laissé espérer l'émergence d'un nouveau souffle démocratique, loin des figures historiques aux parcours controversés. Cinq ans plus tard, à l'approche de la présidentielle du 25 octobre, le paysage politique ivoirien nous renvoie un tout autre visage, soupire Afrik.com : celui d'un pouvoir verrouillé, d'une démocratie confisquée, et d'un Président sortant prêt à braver toutes les limites pour s'accrocher à son fauteuil ». Démocratie de façade ? Enfin, Ledjely en Guinée ne mâche pas ses mots également : « dans l'opinion publique africaine, cette quatrième candidature d'Alassane Ouattara et l'exclusion de ses principaux adversaires passent mal. On y voit l'illustration de ces "démocraties de façade" qui pullulent sur le continent, dénonce Ledjely : des régimes où les scrutins ne servent qu'à donner un vernis légal à des pouvoirs déjà verrouillés. La négation du pluralisme politique, l'inféodation des institutions, l'instrumentalisation de la justice, la confiscation du suffrage et la privatisation des ressources publiques sont pourtant autant de facteurs qui ont déjà conduit le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l'abîme. On aurait pu croire que la Côte d'Ivoire, marquée par de douloureuses crises, s'en inspirerait pour tracer une autre voie. Mais visiblement, Alassane Ouattara préfère miser sur le court terme plutôt que sur un héritage politique durable ». Voilà, on aura noté que Ledjely, site d'information guinéen, se garde bien de commenter directement le verrouillage politique que subit également la Guinée…
WakatSéra au Burkina Faso a fait les comptes… « Au Gabon, après avoir été mis hors course pour la présidentielle d'avril dernier, le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, vient d'être écarté de la course aux élections législatives et locales prévues le 27 septembre. En Guinée, les leaders politiques les plus en vue sont contraints à l'exil et leurs partis politiques suspendus, pendant que les cadres de la société civile disparaissent sans laisser de trace, dès qu'ils osent contredire le prince. Au Tchad, Mahamat Idriss Deby, après avoir utilisé avec succès, Succès Masra, son opposant le plus virulent, pour apporter une onction démocratique à son élection, s'en est débarrassé, par justice interposée. Au Cameroun, Me Maurice Kamto, a subi le même sort des opposants éternels, évincé de la route de l'inamovible président de la République, Paul Biya, 92 ans, dont presque 43 passés aux affaires ». Enfin, affirme encore WakatSéra, « en Côte d'Ivoire, le modus operandi est le même ». Côte d'Ivoire : de 60 à… 5 candidats La Côte d'Ivoire où sur 60 prétendants à la candidature à la présidentielle, le Conseil constitutionnel n'en a retenu que 5… Et parmi les 5, le sortant, Alassane Ouattara. Et Jeune Afrique de s'exclamer : « qui peut encore arrêter le rouleau compresseur RHDP (le parti présidentiel) ? » Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 et candidat à un quatrième mandat, reste le « grand favori ». « Alassane Ouattara en position de force après l'exclusion définitive de ses principaux rivaux », renchérit Le Monde Afrique. « À un mois et demi de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le scrutin semble joué d'avance. Les candidatures de ses deux principaux opposants, l'ancien chef de l'État Laurent Gbagbo, et l'ex-directeur général du Credit suisse, Tidjane Thiam, du PDCI, réunis depuis juin dans un "front commun" pour demander une alternance politique, ont été rejetées. Quatre autres opposants pourront bien se lancer dans la campagne électorale, mais leur poids et leur capacité à rassembler sont moindres ». Commentaire du politologue béninois Gilles Yabi, cité par Le Monde Afrique : « tous quatre représentent des tendances politiques différentes et il serait étonnant de les voir présenter d'emblée un front uni. (…) On peut penser que le pouvoir en place fait tout pour l'emporter dès le premier tour ». Un tout autre visage… Le site panafricain Afrik.com hausse le ton : « en 2020, Alassane Ouattara avait annoncé avec emphase son intention de passer la main à une nouvelle génération. Cet engagement, salué à l'époque comme un signe d'apaisement et de maturité politique, avait laissé espérer l'émergence d'un nouveau souffle démocratique, loin des figures historiques aux parcours controversés. Cinq ans plus tard, à l'approche de la présidentielle du 25 octobre, le paysage politique ivoirien nous renvoie un tout autre visage, soupire Afrik.com : celui d'un pouvoir verrouillé, d'une démocratie confisquée, et d'un Président sortant prêt à braver toutes les limites pour s'accrocher à son fauteuil ». Démocratie de façade ? Enfin, Ledjely en Guinée ne mâche pas ses mots également : « dans l'opinion publique africaine, cette quatrième candidature d'Alassane Ouattara et l'exclusion de ses principaux adversaires passent mal. On y voit l'illustration de ces "démocraties de façade" qui pullulent sur le continent, dénonce Ledjely : des régimes où les scrutins ne servent qu'à donner un vernis légal à des pouvoirs déjà verrouillés. La négation du pluralisme politique, l'inféodation des institutions, l'instrumentalisation de la justice, la confiscation du suffrage et la privatisation des ressources publiques sont pourtant autant de facteurs qui ont déjà conduit le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l'abîme. On aurait pu croire que la Côte d'Ivoire, marquée par de douloureuses crises, s'en inspirerait pour tracer une autre voie. Mais visiblement, Alassane Ouattara préfère miser sur le court terme plutôt que sur un héritage politique durable ». Voilà, on aura noté que Ledjely, site d'information guinéen, se garde bien de commenter directement le verrouillage politique que subit également la Guinée…
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris): Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin. (Son disponible sur le site à partir de 00h05)
Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris). Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
L'Afrique a importé l'équivalent de 15 000 mégawatts de panneaux solaires entre juillet 2024 et juin 2025, soit la puissance de dix réacteurs nucléaires. C'est une augmentation de 60 % en un an. Si l'on exclut l'Afrique du Sud, les importations africaines de panneaux photovoltaïques ont même doublé en deux ans. La preuve, selon le groupe d'études Ember, d'un décollage de l'énergie solaire sur tout le continent. L'étude est basée sur les chiffres des douanes chinoises – la Chine étant le principal fournisseur de panneaux solaires à l'Afrique. Et la hausse est spectaculaire. « L'Algérie a multiplié par 33 ses importations de panneaux solaires en un an, observe Dave Jones, analyste en chef chez Ember. C'est le troisième pays à en importer le plus, après l'Afrique du Sud et le Nigeria. Les importations de panneaux solaires de la Zambie ont été multipliées par huit en douze mois, celles du Botswana par sept, celles du Soudan par six et celles du Nigeria, de la RDC et du Bénin ont plus que triplé. » La moitié des besoins en électricité du Tchad Les panneaux solaires importés par exemple au Tchad en un an permettraient, une fois installés, de produire la moitié de l'électricité totale du pays. Une augmentation de l'offre de courant en perspective en Afrique, mais aussi une baisse potentielle des prix. « Maintenant que le prix d'un panneau solaire n'est plus que d'environ 60 dollars au Nigeria, de l'électricité, souligne Dave Jones, les économies réalisées en évitant le diesel peuvent rembourser le coût d'un panneau solaire en six mois, et même moins dans d'autres pays. » La grande majorité des panneaux, 16 000 gigawatts, est jusqu'à présent destinée à des centrales solaires reliées au réseau, d'après les images satellites consultées par Ember. Mais l'usage décentralisé, 6 000 gigawatts pour l'instant, grandit aussi. « Ce sont des entreprises ou des industries, en site isolé ou pas, qui vont être le client unique privé de l'installation, explique Gilles Parmentier, PDG d'Africa REN, un opérateur du secteur. Ça peut être des panneaux solaires installés sur la toiture de supermarchés ou d'usines, ça peut être une centrale solaire installée pour une mine. La dernière catégorie, ce sont des villages isolés sur lesquels certains opérateurs proposent des kits solaires à l'échelle domestique. » Développer le stockage Le solaire se déploie en Afrique, ce qui imposera de relever le défi de l'intermittence de cette énergie. « Le prochain enjeu, estime Gilles Parmentier, c'est d'arriver à développer des projets de stockage, comme celui qu'on a fait au Sénégal, Walo Storage, pour permettre aux sociétés d'électricité de stabiliser leurs réseaux et également de pouvoir différer la production solaire, de la journée vers la soirée. Sinon, on va se retrouver avec des pays qui vont être en surproduction solaire la journée et en déficit le soir, alors que c'est le moment où il y a le plus de consommation. » L'autre défi pour accompagner les besoins en centrales solaires en Afrique, sera le développement des réseaux électriques. À lire aussiBénin: lancement de la construction de quatre centrales photovoltaïques
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.
Fournie par des États donateurs ou des institutions multilatérales, l'aide publique au développement (APD) constitue un levier essentiel pour soutenir les pays africains dans leurs efforts de croissance économique et de réduction de la pauvreté. En Afrique comme ailleurs, l'APD contribue notamment au financement d'infrastructures, à l'amélioration des systèmes de santé et d'éducation, à faire face aux défis climatiques, à la sécurité alimentaire ou encore à la gouvernance. Cependant, malgré son importance, cette aide suscite de nombreux débats sur son efficacité. L'APD serait-elle un poison lent qui étouffe toute initiative locale ou au contraire un soutien vital qu'il faut réinventer ? Avec la participation de : Marie-Yemta Moussanang, consultante indépendante, enseignante à Sciences Po et réalisatrice du podcast Afrotropiques. Sandra Kassab, directrice du département Afrique de l'Agence française de développement (AFD). Paul-Simon Handy, chercheur camerounais, directeur Afrique de l'Est de l'Institut d'études de sécurité (ISS).
Nouvel épisode de la série les grands boycotts de l'Histoire, où quand des mouvements sociaux et politiques utilisent l'arme économique pour lutter contre l'oppression. De l'Irlande à Israël en passant par l'Inde, du lait en poudre au pétrole et aux bus de Montgomery, le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui continue de faire peur même aux plus puissants. Pour ce quatrième épisode, retour sur le boycott anti-apartheid en Afrique du Sud. En 1994, l'ANC remporte les premières élections démocratiques multiraciales. Nelson Mandela devient le premier président noir du pays. « C'est l'un des moments les plus importants de la vie de notre pays, lance-t-il lors de son discours de victoire. Je me tiens ici devant vous, empli d'une profonde fierté et d'une grande joie : fierté envers les gens ordinaires et humbles de ce pays. Vous avez fait preuve d'une détermination calme et patiente pour reconquérir ce pays qui est le vôtre. Et joie de pouvoir proclamer haut et fort : enfin libres ! » Nelson Mandela salue ainsi des décennies de lutte du peuple sud-africain contre l'apartheid. Une lutte qui a aussi reçu un soutien international de plus en plus important au fil du temps. 1959, la campagne anti-apartheid est lancée à Londres Dès 1959, des exilés sud-africains, soutenus par des syndicats britanniques, des étudiants ou encore des mouvements féministes répondent à l'idée lancée par Albert Luthuli (alors président de l'ANC et futur prix Nobel de la paix) et appellent depuis Londres au boycott des produits d'Afrique du Sud, pour protester contre la ségrégation raciale. Lors d'un discours à l'Université de Stanford, aux États-Unis, des années plus tard, le futur archevêque du Cap, Desmond Tutu (également récompensé du prix Nobel de la paix, en 1984), en résumera la logique. « Pour l'amour de Dieu, ceux qui investissent en Afrique du Sud doivent savoir qu'ils soutiennent et renforcent l'un des systèmes les plus brutaux qu'ait jamais connu le monde. » L'homme d'Église tourne aussi en dérision des arguments avancés par certains dirigeants des pays qui rechignent encore à imposer des sanctions économiques contre Pretoria : « Ils disent "oh, vous savez, les noirs seront les premiers à en souffrir, ils seront les plus durement touchés" », avant de conclure d'une moue entendue, sous les éclats de rire du public, conquis par l'orateur. 1976, le choc de la répression contre les manifestants de Soweto Le boycott anti-apartheid a pris de l'ampleur après la répression de la révolte de Soweto. Le 16 juin 1976, des milliers d'écoliers descendaient dans les rues du township de la banlieue de Johannesburg pour protester contre l'obligation d'apprendre l'afrikaans, sur le point de devenir la langue d'enseignement dans toutes les écoles noires. Une langue perçue comme celle de l'oppresseur. Ce soulèvement, réprimé dans le sang, a été un tournant décisif dans la lutte contre l'apartheid. Et participera aussi à amplifier le boycott anti-apartheid à l'international. À lire aussiAfrique du Sud : 16 juin 1976, la révolte de Soweto Années 1980, le boycott prend de l'ampleur à l'international Dans les années 1980, des dockers australiens et états-uniens refusent de décharger des marchandises venues d'Afrique du Sud. En France, on boycotte les oranges de la marque Outspan, accusée de profiter de l'exploitation des noirs. Plusieurs multinationales finissent par se retirer du pays, comme la banque britannique Barclays, en 1986, et avant elle Kodak, Coca-Cola, IBM ou encore General Motors. À l'intérieur du pays aussi, le boycott est particulièrement suivi. En 1988 et 1989, les Sud-africains noirs cessent par exemple d'acheter dans les magasins de Boksburg, près de Johannesburg, pour protester contre la politique ségrégationniste de la municipalité. Les boutiques sont désertées. L'équipe municipale finit par perdre sa majorité. Le boycott national et international du régime de l'apartheid pèse de plus en plus sur l'économie, et finit par accélérer sa chute. La dernière loi ségrégationniste est abolie en 1991. Nelson Mandela devient président trois ans plus tard. À lire aussiAfrique du Sud : 30 ans plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ?
Entreprendre en Afrique quand on vit en Europe peut vite tourner au parcours d'obstacles. Pour éviter l'échec, de plus en plus de membres de la diaspora s'appuient sur des structures d'accompagnement comme des incubateurs. Un soutien devenu crucial. Zéphirin Jiogo a l'enthousiasme communicatif. « Voilà, j'ai 42 ans, je suis basé en région parisienne, employé dans une multinationale en charge de la transformation financière et investisseur à Douala et Yaoundé au Cameroun. » Il ne compte plus les allers-retours entre la France et son pays d'origine pour concrétiser ses ambitions entrepreneuriales. « C'est vraiment l'envie d'impacter. » C'est cette volonté qui l'a poussé à créer une application de mise en relation entre chauffeurs-livreurs et acteurs de l'e-commerce. Il va jusqu'à fournir des motos aux livreurs. Mais démarrer n'a pas été simple, comme il le raconte. « Beaucoup d'entrepreneurs vont vous parler de ressources, du manque de ressources. Moi, dans mon cas, je dirais, il y a d'abord un manque de cadre d'accompagnement. Il n'y a pas toujours les relais gouvernementaux qu'on va attendre. Il n'y a pas toujours la compétence. Aujourd'hui, c'est un pays qui est en train de se vider de ses talents qui vont au Canada, qui vont ailleurs. Moi, j'ai eu deux gérants très compétents qui ont dû quitter le pays du jour au lendemain pour des raisons personnelles. Ils sont là les premiers problèmes qu'on a avant le financement. Le financement reste un réel souci, mais avant ça, il y a d'autres problèmes qui sont encore plus importants. » L'accompagnement, levier de réussite Face à ces difficultés, il a décidé de se tourner vers un incubateur, une fois son projet mieux structuré. Une décision qui a tout changé, affirme-t-il. « Je vais être très clair, sans incubateur, tout ça aurait été impossible. On a pu lever des fonds assez conséquents qui nous permettent de financer l'activité et d'aller davantage plus loin. On a signé des partenariats stratégiques avec Spirou, qui est le géant indien de la moto électrique en Afrique. Le projet aujourd'hui a atteint un niveau de maturité qu'on n'aurait jamais atteint si on n'avait pas été accompagnés. » La diaspora africaine est aujourd'hui une cible de plus en plus stratégique pour les incubateurs et les bailleurs de fonds. Une évolution récente, selon Olivier Bossa, président du SIAD, une association de solidarité internationale qui accompagne les porteurs de projets via son incubateur Résonance Nord/Sud. « Je ne vais pas dire "maltraitée", mais elle était toujours considérée comme une statistique. Le plus souvent, on disait oui. L'envoi de la diaspora dépassait pratiquement l'aide au développement. Mais en fait, je pense que c'était une méconnaissance de cette cible. Et je pense que beaucoup d'États commencent par prendre conscience du potentiel de cette diaspora, qui n'est pas juste des investisseurs dans l'immobilier ou qui font juste des transferts d'argent, mais plutôt des entrepreneurs. Ce sont avant tout aussi des patriotes. Même s'ils ont vécu beaucoup plus de temps à l'extérieur, ils ont quand même envie de contribuer au développement de leur pays. Et c'est cette prise de conscience qu'il faut avoir pour mieux les accompagner. » Cette dynamique se reflète aussi dans les financements : la Banque africaine de développement consacre désormais 5 millions de dollars à un programme de soutien aux PME locales au Mali, au Togo et à Madagascar. À lire aussiAu Mali, les entrepreneurs de la diaspora face à l'incertitude [3/5]
durée : 01:59:41 - Les Matins - par : Julie Gacon, Sarah Masson - . - réalisation : Sam Baquiast - invités : Antonin Bergeaud Professeur d'économie à HEC Paris; Mathilda Di Matteo Autrice; Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne
La désinformation est un défi complexe et ô combien d'actualité. Ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur avec l'essor des réseaux sociaux. Rumeurs politiques, infox sanitaires, vidéos truquées, déclarations sorties de leur contexte… Les conséquences de ces fausses informations sont parfois dramatiques. Comment ce phénomène mondial se traduit-il en Afrique ? L'expansion des smartphones et des nouvelles technologies participe-t-elle à cette désinformation ? Y aurait-il une défiance envers les médias traditionnels ? Quels impacts sur les démocraties ? Comment distinguer le vrai du faux ? Avec la participation de : Valdez Onanima, rédacteur en chef du bureau francophone d'Africa Check au Sénégal Fatouma Harber, activiste et blogueuse malienne Paul-Joël Kamtchang, data-journaliste et chercheur camerounais, auteur du livre Désinformation en Afrique francophone (éditions Jets d'encre) Malick Konaté, journaliste malien à la tête de la plateforme Fact Africa
Faire courir son dossier auprès d'un fonctionnaire, mouiller la barbe d'un instituteur, payer le prix de l'eau ou du café aux policiers… Le phénomène s'immisce dans tous les pans de nos sociétés et on le rencontre chaque jour ou presque. Aux ronds-points, à la mairie, à l'hôpital… Un fléau qui possède plusieurs visages mais un seul nom, la corruption. Sur quelle logique sociale repose cette corruption du quotidien ? Sommes-nous tous responsables ? Avec la participation de : - Richard Houessou, chef de projet principal d'Afrobarometer pour l'Afrique francophone- Mamadou Ismaila Konaté, avocat, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux de la République du Mali- Jacques Bemadjibaye Ngarassal Saham, coordinateur national de l'organisation tchadienne anti-corruption- Oumar Doh Diamouténé, secrétaire général de la Haute autorité pour la bonne gouvernance de Côte d'Ivoire.
Depuis l'avenement du multipartisme en Afrique noir francophone, l'organisation des élections est devenu un rituel auquel se soumettent quasiment tous les pays. Cependant, pour protester contre le manque de transparence, beaucoup d'opposants optent pour le boycott de ces scrutins. Eric Topona analyse avec ses invités la pertinence de cette stratégie diversement perçue.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités, gros plan. La Slovaquie terre de traditions. La tonnellerie était autrefois tres répandue comme beaucoup d'autres métiers artisanaux. Un maitre slovaque maintient ce savoir-faire. Rubrique internationale. Le député européen Wiezik évoque le travail des délégations européennes, notamment en Afrique, a Abidjan. Le président slovaque Peter Pellegrini a participé au sommet des présidents du format Slavkov le mercredi 5 mars. L'occasion de revenir sur ce format. Reprise.
En Afrique du Sud, les autorités continuent à lutter contre les réseaux pédophiles qui diffusent sur internet des images pornographiques. Une personne a été arrêtée mercredi en possession de 15 armes à feu et de milliers d'images pédopornographiques. Il serait partie prenante d'un vaste réseau diffusant des images sur le continent africain
Le centre-ville de Johannesburg en Afrique du Sud, autrefois quartier des affaires animé, est aujourd'hui devenu un lieu énigmatique : le crime a pris de la place avec la présence de gangs et de toutes sortes de trafics, mais c'est toujours un haut lieu de culture. Si depuis la fin de l'apartheid, le secteur économique s'est déplacé vers le nord de la ville, les artistes, eux, sont restés fidèles au centre. On y trouve de nombreuses résidences d'artistes, parfois juste en face d'immeubles squattés. Dans l'August House, les peintres s'inspirent de ce centre-ville abîmé et donnent de l'espoir en mettant l'art en plein cœur de la ville. De notre correspondant à Johannesburg, Pour entrer dans ce grand immeuble du centre-ville. Il faut ouvrir une petite porte en verre. Puis direction l'ascenseur. Premier arrêt dans l'appartement de Shandre, qu'elle occupe depuis un an. « Mon matelas est posé sur le sol. Autour, il y a mes chaussures. Et ici à gauche, c'est ma petite collection de livres avec tous mes romans préférés. Et ça, c'est un mannequin avec ma tenue de diplômé. Parce que je viens tout juste d'obtenir mon diplôme ». Comme une cinquantaine d'artistes, la jeune diplômée de 26 ans habite ici, dans une grande pièce éclairée par le soleil, où les pinceaux côtoient les ustensiles de cuisine. « On a de grandes fenêtres qui donnent sur la ville. Pour moi, c'est important parce que je travaille sur l'identité. En Afrique du Sud, il y a un problème de xénophobie. Et juste en bas de l'immeuble, ici, il y a beaucoup d'immigrés qui travaillent. Très souvent, je vois la police arriver, juste sous mes yeux. Ils viennent pour tout leur confisquer, les légumes, les fruits, tout ce qu'ils ont. C'est trouve ça vraiment inhumain. Ce sont des scènes qui m'inspirent, car c'est un sujet que j'aborde dans mes œuvres. C'est donc important pour moi de vivre ici, pour voir ce qu'y s'y passe. » Le Jazz en peinture vu du Township À chaque nouvel étage, une nouvelle porte dévoile un nouvel univers, comme celui de Kamogelo : un jeune papa, son fils, est d'ailleurs devant la télé ce jour-là. Parce que dans ces appartements, les canapés du salon cohabitent avec les peintures inachevées. « Tout ce qu'il y a au sol, vous pouvez marcher dessus, ne vous inquiétez pas ! Donc juste ici, ce sont mes peintures sur le Jazz. Pour cette série de tableaux, je m'inspire du Township d'où je viens. Là-bas, il y a des anciens qui se réunissent tous les dimanches. Qui apportent leurs collections de disques de jazz. Et qui accompagnent la musique avec leur danse. C'est une pratique qui date de l'époque de l'Apartheid. Et je m'en inspire. » À l'image de cet immeuble dont le loyer d'environ 350 euros par mois, on trouve une dizaine d'immeubles comme celui-ci à Johannesburg. Comme des grandes colocations d'artistes. Tous sont situés en plein centre-ville. « Le rôle d'un artiste, c'est d'inspirer les gens, et de changer l'image que l'on a des choses. Il s'agit de raconter de belles histoires. Dans le centre-ville, oui, il y a de la criminalité ! Mais il y a aussi beaucoup de beauté, et c'est cette beauté que nous devons partager en tant qu'artistes », avance Kamogelo. « Chaque pièce abrite un cœur, avec une histoire unique » Au dernier étage se trouve un groupe d'étudiants internationaux en plein cours de dessin. Melissa est derrière une porte en bois blanche : « En temps normal, c'est plus calme qu'aujourd'hui. Ici, c'est une échappatoire qui me permet de me vider l'esprit. Et les autres artistes vous inspirent, vous encouragent. Je n'avais jamais connu ça auparavant, quand je travaillais dans mon coin. » « Et comment pourriez-vous décrire ce bâtiment en une seule phrase ? » « Je dirais que c'est une sorte de labyrinthe sombre. Et dès que vous ouvrez une porte, vous entrez dans une pièce lumineuse, avec de la couleur et de l'inspiration. C'est magique ! Chaque pièce abrite un cœur, avec une histoire unique », développe Melissa. August House, où la maison Auguste en français, un immeuble de Johannesburg où tous ces artistes inspirés vivent ensemble et font battre, quotidiennement, le cœur de la culture. À lire aussiAfrique du Sud: la foire d'art contemporain veut réinvestir le centre de Johannesburg
Travailler avec les animaux sauvages : rêve d'enfant ou réalité brutale ? Rencontre avec Jennifer, de vétérinaire au Zimbabwe à Guide d'expédition sur un bateau de croisière de lux en Arctique.Dans cet épisode, Jennifer partage son incroyable parcours d'expatriée et de vétérinaire engagée. De son adolescence marquée par un choc culturel en Arizona à son travail au Zimbabwe en Afrique pour la préservation des espèces, elle nous raconte ses désillusions, ses passions, et ses choix de vie atypiques. Racisme, identité, désert, faune sauvage, missions humanitaires, vie sur un bateau de croisière… Une conversation sincère et inspirante sur l'exploration du monde, de soi et du vivant. Un témoignage rare pour celles et ceux qui rêvent d'ailleurs, d'animaux sauvages et d'engagement sur le terrain.#afrique #guide #naturaliste #veterinaire
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
En Afrique, la déforestation s'accélère, constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cette déforestation touche non seulement les forêts tropicales, mais aussi de plus en plus les forêts urbaines. C'est le cas de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, qui compte (environ) 17 millions d'habitants. On parle du constat et des conséquences de ce déboisement, avec l'urbaniste congolais Joël Kyana Basila, de l'Institut Supérieur de l'Urbanisme de Kinshasa. Il est l'invité d'Alexandra Brangeon.
L'Afrique contre la démocratie, c'est le titre-choc de l'ouvrage du journaliste indépendant Ousmane Ndiaye, qui vient de paraître aux éditions Riveneuve. Dans cet essai vigoureux, l'auteur s'attaque au mythe de l'officier patriote et intègre qui fait un putsch pour sauver son pays. Il répond aussi à ceux qui affirment que la démocratie à l'occidentale n'est pas adaptée aux valeurs africaines. Ousmane Ndiaye, qui a été notamment le rédacteur en chef Afrique de TV5 Monde, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous dites que l'un des arguments les plus forts des régimes putschistes d'Afrique de l'Ouest, c'est l'incapacité des régimes civils à repousser la menace jihadiste. Est-ce que ce n'est pas un bon argument ? Ousmane Ndiaye : C'est un argument cousu de fil blanc. Vous prenez un pays comme le Mali ou le Burkina Faso, mais la réalité c'est que les militaires ont toujours été au cœur de la gouvernance politique. Il n'y a pas eu d'un côté les civils qui gouvernent versus les militaires. Ensuite, deuxième chose, vous prenez un pays comme le Mali. Ça a été plus longtemps dirigé par des militaires que des civils. Vous parlez de ces généraux maliens qui ont passé plus de temps à faire de la politique qu'à faire la guerre. Et vous déconstruisez le mythe des militaires maliens intègres en rappelant qu'il y a dix ans, un général français, Bruno Heluin, a réalisé un audit accablant sur la corruption au sein de l'armée malienne... Il n'y a pas une différence. Il n'y a pas un clivage entre civils et militaires parce qu'on trouve cette constante dans les armées du Sahel. Donc le mythe kaki qui sauve qui est non corrompu, patriote, ça ne tient pas à l'épreuve des faits. Vous dites que, dans ce rapport, il est notamment écrit que l'armée malienne a reçu, à la fin des années 2000, quelque 800 pickups, mais qui ont tous disparu. Les moteurs ont été volés à des fins privées, c'est ça ? Oui, c'était un entretien qu'il m'avait accordé où il parlait de ces pickups qui ont été détournés et vendus. Alors ce que vous appelez le déni de démocratie, qui gagne plusieurs États africains et une partie de la jeunesse africaine, il s'appuie, dites-vous, sur le rejet de la France et non au modèle des démocraties occidentales. Mais de fait, est-ce que le général Mamadi Doumbouya n'a pas raison quand il dit à la tribune des Nations unies que ce modèle de démocratie n'est pas adapté aux valeurs africaines ? Il a tort pour plusieurs raisons. Quand vous prenez le cas de la Guinée, puisqu'on parle de Mamadi Doumbouya, le système de Sékou Touré ne peut pas dire que c'est un système basé sur le modèle occidental. Non ! Et je pense que ce n'était pas un système démocratique, c'était un régime dictatorial. Et puis c'est dangereux, l'idée de dire qu'on va adapter la démocratie aux valeurs africaines parce que ça suppose qu'intrinsèquement les valeurs africaines sont antidémocratiques, ce qui est terrible parce que cela relève d'un préjugé relevant d'une sorte de mépris, d'infériorité. Et puis parce que c'est totalement faux. À écouter aussiLe grand invité Afrique - «Les coups d'État en Afrique rencontrent une certaine audience auprès de la population» Vous écrivez, Ousmane Ndiaye que l'aveuglement anti-occidental est un outil de légitimation des nouvelles dictatures liberticides et sanguinaires du Mali, du Niger, du Burkina et de la Guinée. Mais vous, qui voyagez beaucoup, est-ce que vous pensez que les régimes militaires d'Afrique de l'Ouest sont majoritairement soutenus par les habitants de ces pays ? Il faut se méfier de cet argument de la popularité des régimes militaires. D'abord, dans une dictature, il n'y a pas d'opinion publique et donc c'est très compliqué de mesurer le niveau d'adhésion. Par contre, ce que je trouve populaire, c'est l'aspiration des africains à sortir d'une certaine domination postcoloniale. Ça, c'est une réalité. C'est une lame de fond. Il y a une captation par le discours militaire de ce sentiment légitime et de ce sursaut africain. Une partie de ces coups d'État est une sorte de hold-up sur des mouvements sociaux légitimes. Donc il est là, le coup de génie des nouveaux régimes militaires avec un argument-massue, c'est le rejet de l'Occident et de la France. Et cela marche. Dans votre livre, Ousmane Ndiaye, vous racontez comment les nouveaux dirigeants du Sénégal, notamment le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Pastef Guy Marius Sagna soutiennent ouvertement le régime répressif du capitaine Traoré au Burkina Faso alors que l'un des prisonniers politiques les plus connus dans ce pays, maître Guy Hervé Kam, n'est autre que l'avocat d'Ousmane Sonko. Comment expliquez-vous ce que vous appelez ce basculement idéologique à Dakar ? Pour moi, c'est surtout un double standard, notamment dans les mouvements révolutionnaires progressistes de gauche qui considèrent que les standards démocratiques sont variables en fonction des situations. Et la contradiction du Pastef et de ses alliés, c'est que le Pastef s'est battu au Sénégal pour avoir de la liberté d'expression, pour avoir le droit de ne pas être dissous. Et pendant ce temps-là, les mêmes qui se battent, légitiment dans le pays voisin, le Mali ou le Burkina, un régime qui a décidé de dissoudre tous les partis politiques. Et je pense que c'est une des maladies du continent aujourd'hui. Ces doubles standards qui souvent s'expliquent au nom de l'anti-impérialisme. Je ne comprends pas pourquoi tout ce que le Pastef n'accepte pas au Sénégal en termes de restrictions, l'accepte ailleurs. À lire aussiBurkina Faso: l'avocat Guy-Hervé Kam de nouveau placé sous mandat de dépôt
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Nelly Chaby, créatrice de Macajou entreprise de fabrication de macarons à base de produits locaux à Cotonou, Bénin. Partie 2 : Financer les TPE, PME grâce aux diasporas - Felix Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) - Duplex Eric Kamgang, président et fondateur de Studely, société qui propose une solution complète à destination des étudiants afin de faciliter leur accès à l'enseignement supérieur français - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice) ► Abou Tall – Bats toi (playlist).
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