Podcasts about en afrique

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7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique : les PME dans l'agroalimentaire en Afrique, trop petites pour survivre ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:30


Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Les PME dans l'agroalimentaire en Afrique : trop petites pour survivre ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2024 Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Ousmanou Sheou, fondateur de l'Établissement Ousmashe, entreprise de transformation et commercialisation de céréales et tubercules en farines, Garoua, Cameroun Partie 2 : Les PME agroalimentaires en Afrique : trop petites pour survivre ? Face à des marchés et des besoins immenses, comment augmenter les volumes, créer des alliances et fabriquer des géants ?- Ayité Ajavon, directeur de Ahoenou, start-up agroalimentaire togolaise qui produit et commercialise des bouillons culinaires 100% naturels sous la marque Africube, Libreville, Gabon- Riantsoa Mialiranindra, 30 ans, ingénieur chimiste et co-fondatrice et présidente de Sakafo entreprise de transformation de fruits et légumes à Antananarivo, Madagascar- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice)► Abou Tall – Bats toi (playlist)

Journal de l'Afrique
Emotion en Afrique après le décès du Pape François, "pèlerin de la paix", à 88 ans

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 25:44


Edition spéciale du Journal de l'Afrique consacrée au décès du Pape François à 88 ans. Quel est son héritage en Afrique ? Le prochain Pape peut-il être africain ? Nous en parlons avec nos invités, Abbé Noël Mpati,  aumônier de la communauté congolaise à Paris, et François Mabille, directeur de l'Observatoire du religieux à l'IRIS, ainsi que nos correspondants sur le continent.

Reportage Afrique
Afrique du Sud: Lebo M fête ses 40 ans de carrière avec son premier concert

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 2:31


En Afrique du Sud, un concert événement se tient ce vendredi 18 avril au soir au Cap. Le compositeur et producteur sud-africain Lebo M, fête 40 ans de carrière et organise à l'occasion son propre concert pour la toute première fois. Invité spécial, Hans Zimmer. Ensemble ils ont composé de nombreuses bandes originales de films, notamment La Puissance de l'ange, et surtout Le Roi Lion, qui leur a valu un Grammy Award. Un concert qui permet aussi à Lebo M de promouvoir son continent et ses artistes. Cette voix qui a bercé l'enfance de plusieurs générations, celle de Lebohang Morake, alias Lebo M. Père avec Hans Zimmer des musiques du Roi Lion, qui ont propulsé sa carrière en 1994. Mais il aura fallu attendre 30 ans pour que le sud-africain organise son propre concert. « Je me suis magnifiquement caché derrière le fait d'être un producteur et un compositeur, mais en réalité j'aspirais à cela depuis si longtemps », dit Lebo M.Un concert pour célébrer l'Afrique et ses talentsUne première qui se devait d'être dans sa terre natale, d'autant que Lebo M est un fervent promoteur des talents du continent. Aux répétitions, et à l'affiche, de multiples artistes locaux. Une évidence pour le producteur. « J'ai toujours su que ça ne pouvait pas être juste un concert. Tout au long de mon parcours, j'ai eu la chance de recevoir l'aide de tant de personnes, j'ai moi aussi le privilège de pouvoir aider les autres. Je veux également contribuer à briser le mythe qui prétend que quelque chose qui vient d'Afrique est moins bien », explique-t-il.Un concert pour la nouvelle génération d'artistes africainsUn éventail de talents, chorales, artistes méconnus et d'autres déjà célèbres… « Lebo M est une grande fierté de l'Afrique musicalement ». Le congolais Trésor, star internationale qu'aucun mélange de genre musical n'effraie, a bénéficié des conseils de Lebo M, et aide à son tour la nouvelle génération. « Il a joué un rôle essentiel dans l'exportation des sons africains dans le monde entier. Pour moi, il a posé des fondations. Nous avons maintenant ici des artistes qui voyagent à travers le monde et qui ont des genres musicaux variés, que ce soit de la house, de l'amapiano… Et je pense que c'est grâce à ces fondations qui ont été posées il y a des années par des icônes comme Lebo M », explique Trésor.Et c'est aux fondations de son succès que Lebo M rend aussi hommage. Avec en invité d'honneur Hans Zimmer, son comparse de toujours, avec qui il a tant composé. « Imaginez, un allemand et un habitant de Soweto ! ». Le concert, que Lebo M qualifie davantage d'expérience, est amené à se répéter chaque année, une plateforme pour les artistes africains.

Sixième Sens Podcast
Podcast #56 – Martin Bourget & Mathieu Pouliot, chasse en AFRIQUE et au MEXIQUE, POLITIQUE des ARMES

Sixième Sens Podcast

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 87:12


Cette semaine, on reçoit deux légendes de la chasse au Québec : Martin Bourget d'Aventure Chasse Pêche (ACP) et Mathieu Pouliot de Chassomaniak.Enregistré en direct du Salon Plein air, Chasse, Pêche et Camping de Québec, on plonge dans des histoires de chasse à couper le souffle, en Afrique et au Mexique. On aborde aussi, sans filtre, l'avenir des armes à feu au Québec. Et bien sûr, le tout dans une ambiance conviviale, remplie de rires... autour d'une bonne bière!

SMART IMPACT
Rendre l'énergie solaire accessible pour tous en France et en Afrique

SMART IMPACT

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 5:25


Une solution de production d'énergie solaire pour remédier au manque d'accès aux infrastructures classiques dans les zones isolées, en Afrique et en France : c'est ce que propose la start-up Moon.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.

Accents du monde
Guerre commerciale: réactions et impacts au Royaume-Uni, en Afrique et en Roumanie?

Accents du monde

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la guerre commerciale déclarée par Donald Trump au monde entier, avant qu'il ne se ravise sur l'ampleur des hausses des droits de douane. Le Royaume-Uni ne fait plus partie de l'Union européenne depuis 2020, comment le pays réagit à ce revirement du président américain ? Les pays touchés se trouvent principalement en Europe et en Asie, l'Afrique n'est pas totalement épargnée. Quels sont les pays qui pourraient précisément être affectés par cette décision de Donald Trump ? Et tout cela était largement commenté par la presse et les responsables politiques en Roumanie. Quel est l'impact potentiel de ces droits de douane plus élevés sur l'économie roumaine ?  Avec : Alison Hird, de la rédaction en anglais : de nouveaux marchés pour le vin français, et c'est en Afrique. Vasile Damian, pour la rédaction en roumain : le début de la campagne électorale en Roumanie pour la présidentielle des 4 et 18 mai. Ibrahima Timbi Bah de la rédaction en fulfude : il sera question d'images violentes relayées largement sur les réseaux sociaux en Guinée. 

Editions Karthala
Présentation "Les Sentinelles de la démocratie. Dix ans de lutte - Tournons la page"

Editions Karthala

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 26:46


A l'occasion des dix ans du mouvement, le journaliste Rémi Carayol retrace dans le livre Les Sentinelles de la démocratie la genèse de Tournons la page, un réseau international qui milite pour l'alternance démocratique, sa structuration et son évolution. Nous en parlons avec Mathieu Pourchier, directeur exécutif de Tournons la page. ---------Le 15 octobre 2014, un nouveau collectif transnational, Tournons La Page, lance un appel : « En Afrique comme ailleurs, pas de démocratie sans alternance ». Les quelques activistes à l'origine de cette tribune n'imaginent pas que, dix ans plus tard, leur campagne internationale appelant à dénoncer les coups d'États institutionnels et à soutenir les alternances démocratiques se serait transformée en une puissante organisation regroupant des centaines d'associations et des milliers de militantes et de militants dans quinze pays africains et en Europe, représentant une force de contestation et de propositions reconnue sur le continent. Aujourd'hui, Tournons La Page (TLP) est une coalition avec laquelle les chefs d'États africains et les diplomaties internationales doivent compter.Alors que, dans le nouveau désordre mondial, le modèle démocratique est en déclin – en Afrique plus encore que dans le reste du monde – que dans plusieurs pays du continent, les élites politiques traversent une crise de légitimité, et que les traditionnels contre-pouvoirs se sont coupés d'une partie de la population, les sentinelles de TLP ont inventé une nouvelle forme de militantisme. Capables de mobiliser sur le terrain comme sur les réseaux sociaux, de défendre leur cause dans les chancelleries comme dans les villages les plus reculés, elles rappellent que la démocratie est un combat quotidien.TLP, est aussi l'histoire unique d'une forme de coopération Nord-Sud où les membres africains de la coalition ont progressivement pris les choses en main, en transformant le mouvement et en le façonnant à leur image. Cette évolution ne s'est pas faite sans remous. En ce sens, l'histoire de Tournons La Page est, à son échelle, une expérience démocratique unique en son genre.Ce livre retrace cette expérience inédite, en donnant la parole à celles et ceux qui l'ont animée, en retraçant leur parcours et les débats qui ont traversé ce collectif militant. C'est la tumultueuse marche du continent africain ces dix dernières années, de l'insurrection au Burkina Faso aux coups d'État au Niger et au Gabon, que cet ouvrage éclaire d'une autre lumière.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents du monde
Guerre commerciale: réactions et impacts au Royaume-Uni, en Afrique et en Roumanie?

Accents du monde

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la guerre commerciale déclarée par Donald Trump au monde entier, avant qu'il ne se ravise sur l'ampleur des hausses des droits de douane. Le Royaume-Uni ne fait plus partie de l'Union européenne depuis 2020, comment le pays réagit à ce revirement du président américain ? Les pays touchés se trouvent principalement en Europe et en Asie, l'Afrique n'est pas totalement épargnée. Quels sont les pays qui pourraient précisément être affectés par cette décision de Donald Trump ? Et tout cela était largement commenté par la presse et les responsables politiques en Roumanie. Quel est l'impact potentiel de ces droits de douane plus élevés sur l'économie roumaine ?  Avec : Alison Hird, de la rédaction en anglais : de nouveaux marchés pour le vin français, et c'est en Afrique. Vasile Damian, pour la rédaction en roumain : le début de la campagne électorale en Roumanie pour la présidentielle des 4 et 18 mai. Ibrahima Timbi Bah de la rédaction en fulfude : il sera question d'images violentes relayées largement sur les réseaux sociaux en Guinée. 

Chronique Transports
Le corridor du Lobito, fragilisé, mais pas menacé par l'arrêt de l'aide américaine

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 2:30


Donald Trump va-t-il faire échouer le projet africain du Lobito ? C'est en tout cas une question puisque l'USAID, l'aide américaine au développement, est désormais annulée. Le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, s'était rendu lui-même en Angola l'an dernier pour encourager la construction de ces 1 300 km de voies ferrées. Le Lobito est un long corridor qui traverse trois pays d'Afrique centrale. Spécialiste du Lobito, le chercheur Alex Stonor revient tout juste de la région.  RFI : Le Lobito est-il menacé par la nouvelle administration au pouvoir ?  Alex Stonor : Une partie de l'USAID (l'aide américaine au développement) servait au projet Lobito pour des études environnementales. L'annulation de ces enveloppes porte un coup dur, c'est vrai. Mais je dirais que l'Amérique a tellement besoin des ressources africaines que le Lobito va exister, d'une façon ou d'une autre.    Que disent les dirigeants des pays concernés ? Le président angolais a parlé. Il a dit qu'avec ou sans l'aide de l'USAID, le Lobito ira de l'avant.Quelles sont les autres sources de financement ? La Banque africaine de développement, les pays du G7 et l'aide de l'Europe est importante. Je pense aussi que les Américains reviendront peut-être sur leurs positions avec d'autres moyens pour appuyer ce corridor dont ils ont tant besoin.Vous dites également que le Lobito permet aux Américains de rivaliser avec la Chine en Afrique, donc qu'ils ne vont pas se désengager facilement.Parfaitement. La Chine a déjà une longueur d'avance sur les États-Unis. En Afrique centrale, notamment en République Démocratique du Congo, la majorité des minerais sont aujourd'hui exportés vers l'est de l'Afrique. Les ports de la côte permettent de rejoindre l'océan Indien vers la Chine.   Un réseau ferré de 1 300 km entre trois pays – Zambie, République Démocratique du Congo et Angola – qui les relie en direction opposée de leurs rivaux. Vers l'Amérique et le Canada, donc la côte ouest de l'Afrique ? Vous revenez de la région, vous avez vu les travaux ?Ils avancent, oui. Au final, ce seront des tronçons qui se rejoindront. Il y aura plusieurs embranchements, ce ne seront pas des rails en continu. Mais en Angola par exemple, il n'y a pas besoin de tout construire. Une bonne partie existe déjà, détruite pendant la guerre des années 1970 qui sera réaménagée. À quoi se destine le Lobito ? On parle de 50 trains par jour à terme sur ce réseau. Les trains serviront à l'exportation du cuivre, du cobalt ?  Oui, les ressources des trois pays concernés, Angola, RDC et Zambie. Parmi les chargements, on trouve le cobalt, le cuivre, le lithium. Quelques tronçons servent déjà. Ce sont des projets pilotes qui désenclavent la RDC et la Zambie en leur donnant accès à la mer. Je crois que le Lobito est le premier pas d'une politique plus agressive des pays occidentaux face à la Chine sur le continent africain. D'autant plus que l'Europe et l'Amérique vont avoir besoin de toujours plus de minerai pour leurs véhicules électriques, les puces des grands calculateurs, d'appareils ordinateurs et téléphoniques.  Oui, c'est pour cela que certains habitants et associations crient à une nouvelle version du pillage des ressources de l'Afrique. Puisque le Lobito fera exactement ce que les Chinois font, exporter les minerais africains chez eux.Pour raffiner ces minerais ? C'est-à-dire les transformer dans des usines chinoises en Asie ? Oui, en Afrique, malheureusement, il y a la matière première qui n'est pas chère, mais pas d'usine de raffinage. En tout cas, il y en a quelques-unes, mais trop peu. Le produit une fois raffiné, celui-là gagne en valeur. Il faudrait qu'il y en ait beaucoup plus…Ce serait la seule façon d'apporter la richesse avec des emplois locaux ? Oui, à condition de demander une direction locale africaine. La semaine dernière, j'étais sur place et j'ai visité plusieurs usines chinoises d'extraction de minerai. De la bouteille d'eau aux mouchoirs en papier et au personnel ouvrier, tout est chinois.Mais je crois que les pays impliqués dans le Lobito en sont conscients. Les présidents des trois pays ont commencé à dire qu'il faut un réseau gagnant-gagnant. Des minerais exportés vers les États-Unis et des produits agricoles ou marchandises importés en Afrique.En réalité, il faudrait que les pays africains arrivent à mieux négocier avec les puissances finançant le Lobito pour arriver à une industrie de raffinage. Ce serait producteur de plus de richesses locales, avec des emplois pour les jeunes. À lire aussiWashington avait proposé d'étendre le couloir de Lobito à l'est de la RDC, comme «incitation» à un accord de paixÀ lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeux

Afrique Économie
Spiro domine le marché de la moto électrique en Afrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 2:42


Près de 25 millions de deux roues motorisés circulent en Afrique dont 30 000 motos électriques. Un marché à 90 % entre les mains d'un acteur : Spiro. L'entreprise s'est développée à partir du Togo et du Bénin et elle vend désormais au Kenya, en Ouganda, au Rwanda et au Nigeria. Les deux dernières années ont été consacrées à améliorer les modèles de motos électriques et leur prix, explique Kaushik Burman, le PDG de Spiro. « Si vous voulez réussir dans ce domaine, vous devez vraiment proposer des produits abordables et des produits robustes, parce qu'en Afrique, les terrains sont très difficiles. Le Rwanda a des pentes raides, de 18 degrés. L'Ouganda a des routes cahoteuses. Il faut donc des motos de très grande qualité, mais à un prix abordable, moins cher qu'une moto à essence. Aujourd'hui, nous y sommes parvenus », assure-t-il.600 stations d'échange de batteriesDans ce modèle économique, le client n'achète que la moto. La batterie, Spiro l'échange dès qu'elle est à plat et l'entreprise est donc devenue un fournisseur d'énergie. « Nous avons dépassé les 17,5 millions d'échanges de batteries aujourd'hui. Cela montre à quel point nous avons progressé au cours des 20 derniers mois, se félicite Kaushik Burman. Nous avons environ 600 stations d'échange de batteries actives. »Ce maillage met fin à l'anxiété sur l'autonomie de la moto électrique, pour un coût inférieur au carburant d'une moto thermique, reconnaît Yao Amedokpo. Mais selon ce spécialiste des mobilités urbaines et électriques à l'École des ponts et chaussées (ENPC), la maintenance est encore un problème. « Quand vous prenez l'exemple de Lomé, il n'y a qu'un seul centre de maintenance de motos qui se situe en périphérie de la ville et quand les conducteurs de motos ont des pannes en ville, parfois, il faut appeler ce centre-là pour chercher un moyen de transporter la moto et aller jusqu'au centre, et comme c'est le seul centre, il y a un temps d'immobilisation qui est assez long », explique-t-il.À lire aussiAu Togo, Spiro veut révolutionner la mobilité électriqueAméliorer la maintenanceAutre réserve du chercheur, le modèle industriel crée encore peu d'emplois en Afrique. « Pour l'instant, je n'y vois pas beaucoup de valeur ajoutée. Ce sont toujours des motos en caisse qui arrivent et qui sont assemblés par les concessionnaires à Lomé ou à Cotonou. On ne voit pas vraiment comment cela pourrait dynamiser le tissu industriel », affirme le spécialiste.Créer plus d'emploisSpiro attend des incitations publiques pour fabriquer davantage en Afrique. L'entreprise assemble déjà des pièces plus sophistiquées au Kenya, comme les moteurs et les contrôleurs des motos. Elle compte implanter dans les mois prochains des usines au Nigeria, au Rwanda et en Ouganda. Pour doper encore ses ventes, elle a choisi Davido comme ambassadeur et le partenariat avec l'artiste pourrait se renforcer.À lire aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]

Regard'Ailleurs
Iris Thiriaux pisteur en Afrique

Regard'Ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 31:42


Iris, belge d'origine, est devenue guide de safari en Afrique. Elle emmène dans la savane des voyageurs amoureux de nature et de grand espace pour observer le sauvage. Un rêve d'enfant qui s'est transformé en réalité grâce à sa détermination. Dans cette émission Iris, partage avec nous son métier passion, son amour de l'Afrique et nous emmène avec elle en safari. Elle nous donne des astuces pour échapper aux lions et autres rhinos ainsi que de précieux conseils qui pourront peut-être un jour vous êtres utiles.   Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux avec le hashtag #regardailleurs  Pour continuer à suivre mon travail, retrouvez moi sur:  Instagram: https://www.instagram.com/gaiaimages_photography/ Facebook: https://www.facebook.com/gaiaimages Mon site internet: https://www.gaia-images.com Soutenir le podcast : https://www.buymeacoffee.com/alexandre.gaia Soutenez-nous sur Patreon et Tipeee !

PretAfrica
Entreprendre en Afrique : Réalités, défis et opportunités

PretAfrica

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 159:30


Sait-on vraiment ce que cela implique d'entreprendre en Afrique? Entre promesses et réalités du terrain, nous vous proposons d'explorer les défis, les succès et les leçons à tirer de ceux qui osent bâtir l'Afrique de demain! Découvrez les parcours d'Alexandrine, co-fondatrice de l'ONG Bold Institute for Leadership and Personal Development, d'Hadidja, CEO d'Idaka, ainsi que de Kia, fondateur de Para-Sun Concept et de Batela Stock & Cash Control. Agréable écoute à tous ! Diambu Dieto, Notre affaire notre cause.Enregistré le 31/03/2025.

Les matins du samedi
L'aide étrangère américaine en Afrique

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 4:46


durée : 00:04:46 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, dans les Cartes en mouvement, la journaliste du Monde Delphine Papin revient sur les conséquences pour l'Afrique du gèle de l'aide américaine et sur l'affaiblissement des occidentaux sur le continent.

Journal France Bleu Périgord
Les Reines du foot de Dordogne partent pour le mondial des Mamies foot en Afrique du Sud

Journal France Bleu Périgord

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 2:36


durée : 00:02:36 - Les Reines du foot de Dordogne partent pour le mondial des Mamies foot en Afrique du Sud

Afrique Économie
Afrique du Sud: au Cap, chez le premier constructeur de catamarans de l'hémisphère sud

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 2:27


En Afrique du Sud, la ville du Cap abrite le plus grand constructeur de bateaux du pays, Robertson and Caine, premier fabricant de catamarans de croisière de l'hémisphère sud. Depuis quelques années, l'entreprise appartient au groupe PPF, une société internationale d'investissement basée en République tchèque. L'ambition est de continuer à exporter dans le monde entier, tout en restant basé au Cap — qui offre de nombreux avantages. De notre envoyé spécial de retour du Cap,C'est une succession de gigantesques hangars. Les outils résonnent et l'air sent la peinture. « Une fois que la forme du bateau est dessinée, on la façonne ici », explique Stuart Forrest, ingénieur en chef. Face à nous, un moule immense, si grand qu'il faut monter plusieurs marches pour voir l'intérieur. « Ensuite, il faut retirer le moule et sortir cette grande pièce principale pour passer aux étapes suivantes. »Une ville dans la villeAprès 34 ans d'activité, Robertson and Cain fêtera bientôt la sortie de son 3000ᵉ bateau. Il est là, quelque part, au milieu de la quinzaine de catamarans alignés les uns derrière les autres. Nous sommes dans le hangar d'assemblage du produit phare de Robertson and Caine : le Leopard 53 PC. « La ligne de production évolue, on ajuste les procédures de construction pour trouver l'enchaînement le plus efficace. Avec un séquençage. » « Ici, on intègre le moteur, complète Nassief qui supervise l'étape 3. On installe les sièges, la moquette et on s'occupe du plafond aussi. »L'entreprise est attachée au fait main, avec un travail collectif qui rassemble plus de 2 000 personnes. Ici, c'est comme une ville dans la ville, avec de grandes allées et du monde partout. Il faut trois mois pour construire ces gigantesques catamarans à moteur, d'une valeur de plus d'un million d'euros. « Là, nous sommes presque au bout de la chaîne, reprend Stuart Forrest, qui nous fait visiter une des cabines. Ici, vous avez la chambre. Ce bateau va quitter l'usine la semaine prochaine. Ensuite, on fera tous les tests de vérification au port. Et il sera prêt à être affrété vers un autre pays. »À lire aussi«Energy Observer», le catamaran qui fonctionne uniquement avec des énergies propresContinuer d'exporter malgré le protectionnisme américainLa production est exportée à 99 %, principalement vers les États-Unis et vers l'Europe. Au Cap, il y a une excellente articulation de l'industrie maritime, avec de nombreux fournisseurs, pour les moteurs par exemple, se félicite Theo Loock, qui a pris les rênes de l'entreprise en 2021. « C'est un port stratégique pour importer les produits dont nous manquons et exporter ceux que nous fabriquons. Nous avons aussi la chance d'avoir une municipalité qui nous soutient en favorisant de bonnes infrastructures, ajoute-t-il. Et puis, parce que nous sommes au bord de la mer, la population se passionne pour les bateaux et veut se former dans ce domaine. Ce sont tous ces éléments qui nous permettent de fabriquer nos bateaux au Cap. »Depuis le retour de Donald Trump et de sa politique protectionniste aux États-Unis, Robertson and Caine agit activement pour encourager les accords commerciaux entre les deux pays et faire en sorte que les exportations ne faiblissent pas.À lire aussiFace aux défis géopolitiques, l'Afrique du Sud se questionne sur son avenir diplomatique

Tennis Legend Podcast
Arzel Mevellec: Directeur de Quimper et 5 Challengers en Afrique

Tennis Legend Podcast

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 106:32


Un régal d'avoir eu Arzel Mevellec au micro pendant près de 2h. On revient sur ses 14 années à la tête du Challenger de Quimper et sur la récente création de son circuit de challengers en Afrique. Passionnant !

Reportage Afrique
Une étude de données génomiques en Afrique pourrait «éviter des décès inutiles» [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:24


Les recherches en génomique humaine effectuées en Afrique ont été le sujet principal du sommet de la Human Genome Organisation (HUGO) qui s'est tenu pour la première fois sur le continent en mars, dans la ville sud-africaine de Durban. Comme dans le cas de l'intelligence artificielle, le domaine de la génétique est aussi victime d'un biais dans la construction de son modèle de référence, avec très peu de données venues d'Afrique. Et cela peut avoir des conséquences pour le traitement des populations locales et pour la recherche mondiale. De notre envoyée spéciale à Durban,Faute d'infrastructures, de ressources ou de personnel, beaucoup de maladies génétiques restent non détectées sur le continent. En République démocratique du Congo (RDC), Aimé Lumaka, en est régulièrement témoin avec son équipe.« Nous avons, au début de notre carrière, rencontré une famille qui a perdu environ 14 garçons. Leur peau devenait très noire et ils mourraient. Nous avons pensé à une maladie génétique, et nous avons pu la confirmer, explique le chercheur de l'université de Kinshasa. Ce qui était choquant, c'est que c'était une maladie qu'on pouvait traiter facilement avec une supplémentation en cortisol. C'est dans ce genre de situation qu'on voit la force de la génomique : cela peut permettre d'éviter des décès inutiles, des décès évitables. »À lire aussiCes scientifiques qui tentent de faire progresser la recherche génomique en Afrique« La médecine de précision est très importante »Le manque de recherches sur les variations des génomes en Afrique complique aussi les diagnostics, car les bases de données proposent comme référence des séquençages liés à des populations d'origine européenne ou américaine.Segun Fatumo travaille sur la question de la diversité génétique pour l'université Queen Mary de Londres, et le Conseil pour la recherche médicale (MRC) d'Ouganda : « La médecine de précision est très importante. Un traitement qui fonctionne bien sur des personnes qui ont une ascendance spécifique, peut ne pas aussi bien marcher pour d'autres. C'est pour cela que l'on doit étudier les génomes de tout le monde. »Un médicament anti-cholestérol conçu grâce à des études génétiquesL'absence de données freine, de plus, le développement de traitements pour les maladies génétiques qui touchent particulièrement le continent, comme la drépanocytose. Sans compter que la recherche en Afrique et l'identification de mutations peuvent avoir un intérêt pour le reste du monde. La professeure de l'université du Witwatersrand Michèle Ramsay prend l'exemple un médicament anti-cholestérol conçu grâce à des études génétiques.« Cette découverte a été réalisée grâce à l'observation de mutations génétiques qui sont davantage répandues chez des populations d'origine africaine, et on savait que ces populations avaient un taux de cholestérol plus bas que la normale. Il y a encore beaucoup de choses que l'on ignore, sur le plan de la biologie, et la génétique peut nous apporter des indices. S'il y a des variants, en Afrique, qui ne sont pas sortis du continent, et qui ont pu être sélectionnés à cause de facteurs environnementaux, ces variants vont être associés à certaines spécificités. Et si on arrive à comprendre ce lien, cela peut créer des opportunités en termes d'intervention, pour n'importe qui dans le monde. »Mais si des découvertes sont faites à partir de données africaines, les chercheurs sont unanimes : il faut mettre des protocoles en place afin que les populations du continent puissent aussi bénéficier des résultats et des traitements.À lire aussiEn Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3]

Reportage Afrique
Comment faire avancer la recherche en génomique en Afrique? [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:16


Il avait fallu dix ans de travail et plus de 2 milliards de dollars pour parvenir, en 2001, à séquencer pour la première fois le génome humain. Désormais, il suffit d'une poignée de jours et moins de 1 000 dollars afin de déchiffrer les lettres qui composent l'ADN d'un individu.Des scientifiques tentent de s'emparer de ces nouvelles technologies pour faire progresser la recherche sur le continent africain. De notre envoyée spéciale de retour de Durban,Maria Chimpolo mène des recherches en génomique dans la région de Cunene, au sud de l'Angola. Après l'accord des participants, elle collecte des échantillons de sang, les envoie ensuite dans des laboratoires pour extraire l'ADN et déchiffrer le génome de populations jusqu'à présent peu étudiées. Mais il lui est souvent difficile de trouver des fonds : « Le financement pose toujours problème. Lorsqu'on annonce que l'on souhaite étudier la diversité génétique, on n'obtient jamais de fonds nationaux, déplore la chercheuse. Donc, il faut aller chercher de l'argent à l'extérieur. »Une initiative nommée « Hérédité et santé humaine en Afrique » (H3Africa), financée à hauteur de 176 millions de dollars par des fonds américains et britanniques, a permis de soutenir pendant 10 ans une cinquantaine de projets sur le continent.Maintenant que le programme a pris fin, des pays tentent de lancer leurs propres travaux de séquençage, comme l'Afrique du Sud, sous la houlette de la chercheuse Rizwana Mia : « On va d'abord commencer à séquencer environ 10 000 génomes d'un groupe de patients que l'on suit déjà sur le long terme, en guise de phase pilote, pour étudier la faisabilité, détaille-t-elle. Puis, nous souhaiterions séquencer les génomes de 100 000 Sud-Africains, dans le cadre d'un plus grand programme. Nous vivons dans un pays très diversifié. Tout cela nous offrira donc un solide ensemble de données pour que nous puissions découvrir de nouveaux variants qui jouent un rôle significatif dans les maladies qui touchent nos populations. »Le Nigeria a des ambitions similaires et a commencé à collecter des échantillons, dans l'attente de financements pour lancer les séquençages.À lire aussiCes scientifiques qui tentent de faire progresser la recherche génomique en AfriqueCréer un réseau de centres d'excellence en génomiqueMais un groupe de chercheurs africains rêve d'aller encore plus loin et de créer, au niveau continental, un réseau de centres d'excellence en génomique. « Nous essayons pour l'instant de rassembler des fonds, afin de pouvoir créer ces centres d'excellence, explique la professeure Nicola Mulder, de l'université du Cap, l'une des porteuses du projet. Nous aimerions arriver à dix centres principaux, qui seraient entièrement capables de former du personnel en génomique, d'étudier les données de surveillance des pathogènes qui émanent des instituts nationaux de santé publique et de développer la médecine génomique pour les maladies transmissibles et non transmissibles. Nous avons quelqu'un de l'Africa CDC dans un de nos comités. Le but, c'est de travailler main dans la main avec eux, pour faire le lien entre la recherche académique et les politiques de santé publique. »Cependant, la suppression des financements américains sous la présidence de Donald Trump rendra sans doute plus compliquée l'obtention de fonds internationaux pour de nouveaux projets scientifiques.Retrouvez les autres épisodes de notre série :  En Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3] Une étude de données génomiques en Afrique pourrait «éviter des décès inutiles» [2/3]

Afrique Économie
Gabon: l'école des mines de Moanda veut devenir la référence en Afrique centrale

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:19


C'est dans la capitale du manganèse, à Moanda, dans l'est du Gabon, que l'on forme depuis la rentrée 2016 les mécaniciens et les ingénieurs du secteur minier. L'École des mines et de la métallurgie, créée via un partenariat entre l'État, des personnalités locales et le géant français Eramet, n'entend pas se contenter d'être le centre de formation de la Comilog, la filiale d'Eramet qui exploite le manganèse de Moanda. L'E3MG veut s'imposer comme la référence en Afrique centrale.  De notre envoyé spécial de retour de Moanda, Le campus est vaste et vert, les chambres et l'amphithéâtre quasi neufs. « Il faut former des cadres issus de nos écoles, prompts à accompagner l'exploitation de matières premières, souligne Sylvain Patrick Makoumachana, le directeur des études de l'E3MG. À mon époque, on faisait deux ans à l'USTM, l'Université des sciences et techniques de Masuku. Et ensuite, il fallait aller faire la licence, la maîtrise et tout le reste, notamment en France. Beaucoup sont allés aussi au Canada. On n'avait pas vraiment d'instrument pour ça. »À lire aussiGabon: dans le Haut-Ogooué, le vignoble d'Omar Bongo fait de la résistanceDes langues à la métallurgieLes cours sont assurés par quatre enseignants à temps plein et par des vacataires qui interviennent à distance. On y travaille aussi bien les langues que la métallurgie, pour des étudiants, de futurs ingénieurs et mécaniciens qualifiés, mais aussi pour des cadres déjà actifs. « Concrètement, au niveau de la mine-métallurgie, on en apprend beaucoup plus sur la minéralogie, l'étude géologique, explique Glenn, qui s'est réorienté vers le manganèse lors de son passage à l'E3MG, après être passé par le secteur aurifère. « Donc, avec les différents plateaux que nous avons, on a travaillé beaucoup plus le cas du manganèse et de l'or. On a parlé un peu d'autres matières, mais moi, particulièrement, je me suis appesanti sur la partie minéralogique, dont le process. Et on a aussi fait un peu de métallurgie. »Les partenariats s'étendentVice-major de la promotion, Glenn a été embauché, comme le major de la promotion et comme la moitié de la trentaine de diplômés annuels, par la Comilog, le géant local qui parraine l'école et en est l'actionnaire principal. Mais l'École des mines n'est pas que la pépinière de l'entreprise. « Elle a un lien singulier, à 40-50 %, à Comilog, reconnaît Sylvain Patrick Makoumachana. Mais nous avons aussi Nouvelle Gabon Mining, la Société équatoriale des mines… Nous avons plein de partenaires comme ça. Bientôt, on va avoir les sucreries, les brasseries parce que, à cause de nos métiers, de leur formation, nos étudiants se font accueillir partout ailleurs. »Chaque année, quelques étudiants étrangers viennent à Moanda se former. Ils travaillent au renforcement du réseau international de l'école. Des partenariats sont tissés avec des écoles en France, en Tunisie, au Maroc, en Côte d'Ivoire, ou au Niger. L'E3MG ambitionne de devenir la référence du secteur en Afrique centrale.À lire aussi Gabon : à Moanda, la mine de manganèse de la Comilog modernise la gestion de l'eau

SMART IMPACT
Rendre l'énergie solaire accessible pour tous en France et en Afrique

SMART IMPACT

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 5:25


Une solution de production d'énergie solaire pour remédier au manque d'accès aux infrastructures classiques dans les zones isolées, en Afrique et en France : c'est ce que propose la start-up Moon.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.

Reportage Afrique
En Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 2:13


Le sommet de la Human Genome Organisation (HUGO), qui s'est tenu du 11 au 14 mars pour la première fois sur le continent, dans la ville sud-africaine de Durban, a mis en lumière le manque de données existantes autour de la diversité du patrimoine génétique des populations africaines. En effet, la plupart des recherches et des séquençages se concentrent surtout en Europe et aux États-Unis. De notre correspondante de retour de Durban,Nous tous, humains, formons une même espèce et partageons à plus de 99,9% le même génome. Mais les quelques variations restantes, qui ont eu lieu au cours des millénaires, peuvent avoir une grande influence sur notre santé.Et comme les indices des découvertes scientifiques indiquent que les premiers hommes sont originaires d'Afrique et que seule une partie d'entre eux a ensuite peuplé le reste du monde, les gènes des différentes populations restées sur le continent renferment encore beaucoup de secrets pour l'ensemble de l'humanité. Selon la pédiatre et présidente de la Human Genome Organisation, Ada Hamosh, on ignore encore presque tout de leur variété : « La diversité génomique à l'intérieur de l'Afrique n'est pas du même ordre de grandeur que pour le reste du monde. En termes de groupes ethniques, de clans, etc, il y a beaucoup plus de diversité sur ce continent que partout ailleurs, précise-t-elle. On aurait énormément à apprendre si on séquençait davantage les gènes des populations africaines. » Et pourtant, ces variations ne sont quasiment pas analysées, avec moins de 2% des génomes séquencés mondialement appartenant à des populations africaines.« Ces études ont été historiquement réalisées sur des populations d'origine européenne et ce n'est pas surprenant, car cela demande beaucoup de temps, d'argent et de ressources, que l'on n'a pas forcément à disposition en Afrique, analyse Christopher Kintu qui, après des études en Ouganda, travaille sur ces questions à l'université Queen Mary de Londres. Donc, cela signifie qu'il faut qu'on en fasse plus, en tant que scientifiques. »À écouter dans Autour de la questionPourquoi et comment faire notre histoire génétique ?Des disparités sur le continent africainMême sur le continent, les recherches sont inégales, avec beaucoup de travaux effectués en Afrique du Sud. Dans des pays comme la RDC, les études sont balbutiantes. « En RDC, c'est un pays où on a un grand potentiel génétique, mais où on a très peu de main d'œuvre, regrette Aimé Lumaka, professeur de génétique à l'université de Kinshasa. Pour le moment, on a qu'un seul centre de génétique, qui est basé à l'université de Kinshasa, et le personnel qu'il y a dans le centre de génétique n'est pas encore suffisant pour ne fût-ce que répondre aux besoins dans la ville de Kinshasa, malheureusement. »Les séquençages effectués par exemple aux États-Unis ou au Royaume-Uni contiennent bien des données issues des diasporas africaines, mais elles ne sont pas représentatives de l'ensemble du continent et des effets de l'environnement.À lire aussiEn Afrique du Sud, des chercheurs reconstituent le plus ancien génome humain du pays

7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique : le partage de la valeur

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 48:29


Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Tinos, 25 ans, créateur de NerdX Digital, société qui conseille les entreprises et les aide à créer des solutions numériques bas carbone Cotonou, Bénin. Partie 2 : Le partage de la valeur : - Cyrille Nkontchou, partner chez Enko Capital, groupe panafricain de capital-investissement-  Abdoulaye Mbaye, fondateur et dirigeant de Neurotech, un opérateur panafricain de services informatiques présent dans 6 pays- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► +225 - Le Juiice & Ivorian Doll► Bad Habit - Aguero Banks, Zazikafa.

C'est pas du vent
Comment mieux habiter le monde ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 48:30


Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ?Avec- Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons !  paru au Seuil- Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville.- Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles).Musiques diffusées dans l'émissionGuru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.

7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique : Le partage de la valeur

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 48:29


Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, Quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Tinos, 25 ans, créateur de NerdX Digital, société qui conseille les entreprises et les aide à créer des solutions numériques bas carbone Cotonou, Bénin Partie 2 : Le partage de la valeur : - Cyrille Nkontchou, partner chez Enko Capital, groupe panafricain de capital-investissement-  Abdoulaye Mbaye, fondateur et dirigeant de Neurotech, un opérateur panafricain de services informatiques présent dans 6 pays- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► +225 - Le Juiice & Ivorian Doll► Bad Habit - Aguero Banks, Zazikafa

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Bolloré en Afrique : 11 ONG attaquent le milliardaire en justice, explications

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 12:03


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Reportage Afrique
Les rues de Johannesburg nettoyées en amont du G20 prévu pour novembre

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 2:17


En Afrique du Sud, le sommet du G20 aura lieu en novembre prochain à Johannesburg. Récemment, le président Cyril Ramaphosa s'est rendu dans le centre de la ville, une zone où les services publics peinent à assurer les services de base, comme la collecte des déchets, où de nombreux immeubles sont contrôlés par les gangs et où la criminalité explose. De notre correspondant à Johannesburg,Lors de sa visite, le président s'est inquiété de l'état de la ville, notamment avec le G20 qui approche. Mais sur le terrain, de nombreuses organisations n'ont pas attendu cet événement pour tenter de nettoyer le CBD — le centre des affaires. Une centaine de personnes de différentes organisations de la ville, publiques ou privées, arpentent les rues, pour nettoyer.« Ici, c'est de plus en plus dur de faire du commerce, déplore un vendeur de rue. Il faut que les choses changent. Donc, quand on voit cette campagne de nettoyage, on les soutient. »Les personnes qui nettoient portent un gilet jaune et chaque groupe est escorté par des agents de la brigade anti-crimes pour sécuriser l'action. « La rue est sale, il y a plein de déchets, beaucoup de trous dans la route, des fuites d'eau… Là, je prends mes gants, décrit Zitha, qui participe au nettoyage. On a aussi des balais et des sacs-poubelle. On prend les déchets et on les jette pour rendre la ville plus propre. »« Moi, je dis qu'on mérite des postes permanents !, revendique Zanele, qui fait partie de l'organisation d'intérêt public Clean City et a obtenu un contrat de trois mois avec la ville. Le président doit nous recruter s'il veut que la ville soit propre. Oui, il y a des solutions, c'est que le gouvernement nous propose de vrais emplois. On attend de nous qu'on nettoie la ville, mais on a l'impression qu'il y a très peu de considération pour notre travail ! »« Pourquoi le président n'est-il pas venu avant ? »Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est rendu dans les rues du centre la semaine dernière. Il s'est dit choqué par l'état d'une ville qui « tombe en ruine », selon ses mots. « C'est quand même pas une découverte !, s'indigne Minah Malakoane, membre d'un Conseil de quartier. Quand il est devenu président, c'était déjà comme ça, il aurait dû venir il y a des années. Pourquoi maintenant ? Parce qu'il y a le G20 ? Non, ce n'est pas sérieux… »L'habitante et membre d'un Conseil de quartier ne décolère pas : « Le G20 arrive, alors il s'y intéresse enfin. Mais ça fait longtemps que les crimes sont quotidiens, qu'on n'a plus de feux de circulation, que c'est difficile d'emmener nos enfants à l'école le matin. Et maintenant, avec le G20, le président se décide à venir dans le centre, mais pourquoi n'est-il pas venu avant ? »Le président sud-africain a aussi exposé son projet de reprendre les bâtiments occupés par les gangs, nombreux dans le centre de Johannesburg.À lire aussiMmutla Mojapelo sculpte du plastique pour réfléchir à sa place dans le monde

Entrepreneur State Of Mind Podcast
EP 118 (w/ Agrobabe) Agribusiness en Afrique : elle influence 150 000 entrepreneurs !

Entrepreneur State Of Mind Podcast

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 92:03


Pour rejoindre le programme "Epargner et Investir en Afrique (même sans y vivre)", avec une réduction exclusive de 300€ (uniquement pour les 10 premiers), avec le code *"SECURITE"* (sans guillemets) c'est par ici : https://bit.ly/ESOA-Invest -----Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribeVoici ce que vous obtenez en rejoignant la tribu ESOA :✅ Echangez quotidiennement avec Kahi, Moulaye pour co-construire le podcast mais aussi sur vos difficultés, interrogations et l'actualité en toute simplicité !✅ Accès d'un an à la communauté privée ESOA (La tribe): un réseau exclusif de 200 membres dans 15 pays entrepreneurs et professionnels africains partout dans le monde pour développer votre réseau, échanger, et vous entraider.✅ Accès à tous nos Masterminds, Book Clubs, Meetups, et événements ESOA exclusifs et à tarifs réduits: participez à des sessions interactives avec Kahi, Moulaye, et des experts invités pour enrichir vos connaissances et votre réseau.✅ Le Template du Life Plan de Moulaye et Kahi: des outils concrets pour clarifier vos objectifs professionnels et personnels, adaptés à tous les profils.✅ Le Replay unique du Mastermind du 18 Décembre “Construire son plan de vie”Un contenu exclusif pour vous guider dans la création de votre plan de vie et de carrière.---------Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent Agrobabe (aka Claudia Senghor) la jeune agroéconomiste et créatrice de contenu sénégalaise au 150k+ followers ! En plus d'être co-fondatrice de  @MANSSAH  , cette entrepreneuse et formatrice nous partages les arcanes de l'Agrobusiness : de l'importance de votre profil, compétences et attentes avec la nature de l'agriculture, jusqu'aux erreurs et clés du succès dans la préparation, l'estimation, la structuration et la gestion quotidienne de votre projet agricole.-----Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production

7 milliards de voisins
Le rôle des héroïnes dans la construction des petites filles

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 48:30


Mathématiciennes, astronautes, pilotes ou guerrières, les héroïnes réelles ou fictives influencent les aspirations et les comportements des filles. Par quels mécanismes façonnent-elles une autre image de soi-même, et contribuent à développer de nouvelles ambitions ? Ces héroïnes peuvent-elles, par ailleurs, effacer les stéréotypes de genre et proposer une vision plus égalitaire et diversifiée du monde ?  Avec :• Céline Steyer, autrice du livre Nouvelles Héroïnes (Éditions Larousse) et autrice du podcast éponyme •  Manon Reguer-Petit, sociologue et directrice scientifique, Agence Phare, agence de sciences sociales.  En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Charlie Dupiot : Ghana : les enfants placés à l'extérieur de leur foyer ont moins de chance d'être scolarisés. Pearl Kyei (se prononce «Ki») est maître de conférences à l'Université du Ghana, au sein de l'Institut régional des études de population. Cette démographe ghanéenne travaille sur l'éducation et les inégalités sociales en Afrique subsaharienne. Elle a récemment publié une étude sur le média en ligne The conversation, autour de l'accès à l'école des enfants placés, confiés à l'entourage familial. En Afrique de l'Ouest, entre 20 et 40% des parents ont déjà envoyé au moins un enfant dans un autre ménage pour une période prolongée. Notre reporter Charlie Dupiot a joint la chercheuse par téléphone.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Melissa. Programmation musicale :► Feet Don't Fail Me Now - Joy Crookes► Me Pasa (Piscis) - Bomba Estereo.

7 milliards de voisins
Le rôle des héroïnes dans la construction des petites filles

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 48:30


Mathématiciennes, astronautes, pilotes ou guerrières, les héroïnes réelles ou fictives influencent les aspirations et les comportements des filles. Par quels mécanismes façonnent-elles une autre image de soi-même, et contribuent à développer de nouvelles ambitions ? Ces héroïnes peuvent-elles, par ailleurs, effacer les stéréotypes de genre et proposer une vision plus égalitaire et diversifiée du monde ?  Avec :• Céline Steyer, autrice du livre Nouvelles Héroïnes (Éditions Larousse) et autrice du podcast éponyme •  Manon Reguer-Petit, sociologue et directrice scientifique, Agence Phare, agence de sciences sociales.  En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Charlie Dupiot : Ghana : les enfants placés à l'extérieur de leur foyer ont moins de chance d'être scolarisés. Pearl Kyei (se prononce «Ki») est maître de conférences à l'Université du Ghana, au sein de l'Institut régional des études de population. Cette démographe ghanéenne travaille sur l'éducation et les inégalités sociales en Afrique subsaharienne. Elle a récemment publié une étude sur le média en ligne The conversation, autour de l'accès à l'école des enfants placés, confiés à l'entourage familial. En Afrique de l'Ouest, entre 20 et 40% des parents ont déjà envoyé au moins un enfant dans un autre ménage pour une période prolongée. Notre reporter Charlie Dupiot a joint la chercheuse par téléphone.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Melissa. Programmation musicale :► Feet Don't Fail Me Now - Joy Crookes► Me Pasa (Piscis) - Bomba Estereo.

La Story
Les grands défis du cacao en Afrique de l'Ouest

La Story

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 25:32


La demande explose et les cours s'envolent, sans réellement profiter aux producteurs qui voient leurs rendements baisser à cause de maladies endémiques, du réchauffement climatique et du vieillissement des plantations. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent les défis du trésor agricole de l'Afrique de l'ouest, le cacao.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mars 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Assata Doumbia (présidente d'ECAM, coopérative de producteurs de cacao en Côte d'Ivoire) et Matthieu Brun (directeur scientifique de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde – FARM). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : ALLILI MOURAD/SIPA/. Sons : France 24, Africa 24, RTI Info. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le débat africain
La corruption du quotidien en Afrique, une fatalité ?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 38:59


Faire courir son dossier auprès d'un fonctionnaire, mouiller la barbe d'un instituteur, payer le prix de l'eau ou du café aux policiers… Le phénomène s'immisce dans tous les pans de nos sociétés et on le rencontre chaque jour ou presque. Aux ronds-points, à la mairie, à l'hôpital… Un fléau qui possède plusieurs visages mais un seul nom, la corruption. Sur quelle logique sociale repose cette corruption du quotidien ? Sommes-nous tous responsables ? Avec la participation de : - Richard Houessou, chef de projet principal d'Afrobarometer pour l'Afrique francophone- Mamadou Ismaila Konaté, avocat, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux de la République du Mali- Jacques Bemadjibaye Ngarassal Saham, coordinateur national de l'organisation tchadienne anti-corruption- Oumar Doh Diamouténé, secrétaire général de la Haute autorité pour la bonne gouvernance de Côte d'Ivoire.

Appels sur l'actualité
[2] Démocratie en Afrique : que reste-t-il des conférences nationales ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 20:00


Le 28 février 2025, le Bénin célèbrera le 35è anniversaire de sa Conférence nationale souveraine. Un rendez-vous historique qui a permis de jeter les bases de la démocratie et qui fut copié dans de nombreux États d'Afrique francophone. Où que vous soyez sur le continent, racontez-nous comment s'est déroulée la conférence nationale dans votre pays ? Trois décennies après, les acquis sont-ils préservés ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et ancien ministre des Affaires étrangères. Il a participé aux travaux de la Conférence nationale- Gilles Yabi, analyste politique, fondateur de WATHI, un laboratoire d'idées citoyen de l'Afrique de l'Ouest, basé à Dakar au Sénégal- Père Nathanaël Soédé, aumonier national des cadres et personnalités politiques du Bénin.

Appels sur l'actualité
[1] Démocratie en Afrique : que reste-t-il des conférences nationales ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 19:30


Le 28 février 2025, le Bénin célèbrera le 35è anniversaire de sa Conférence nationale souveraine. Un rendez-vous historique qui a permis de jeter les bases de la démocratie et qui fut copié dans de nombreux tats d'Afrique francophone. Où que vous soyez sur le continent, racontez-nous comment s'est déroulée la conférence nationale dans votre pays ? Trois décennies après, les acquis sont-ils préservés ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et ancien ministre des Affaires étrangères. Il a participé aux travaux de la Conférence nationale- Gilles Yabi, analyste politique, fondateur de WATHI, un laboratoire d'idées citoyen de l'Afrique de l'Ouest, basé à Dakar au Sénégal- Père Nathanaël Soédé, aumonier national des cadres et personnalités politiques du Bénin.

Aujourd'hui l'économie
Les défis de la transition agricole dans les pays du Sud

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 3:27


L'agriculture est à l'honneur jusqu'à dimanche à Paris dans le cadre de son salon international. Une grande partie du globe, à savoir les pays du Sud, doivent faire face à un défi crucial : le financement de la transition agricole. Décryptage. Il n'y a pas d'autres manières que de le dire, l'agriculture est un secteur essentiel pour la planète puisque d'après l'ONU, près de 870 millions de personnes y travaillent. Cela représente tout de même un Terrien sur dix. En Afrique, par exemple, on estime que 70 % de la population en dépend. Ces pays dits du Sud sont ainsi indispensables pour subvenir aux besoins alimentaires mondiaux. Mais ils sont aussi et surtout les premiers concernés par le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles. Cela les oblige à s'adapter pour faire face à ce phénomène, continuer de nourrir la planète, sans oublier d'assurer leur propre sécurité alimentaire.  Équilibre à trouver Ce n'est pas si simple, car très souvent, pour ne pas dire tout le temps, il faut arbitrer entre limiter l'impact environnemental des cultures et produire davantage. L'un des constats majeurs, c'est que les petits producteurs de ces pays sont des maillons indispensables des filières agricoles. Pour autant, ils sont souvent exclus des financements plus globaux. Pour une véritable mise en pratique, il faudrait par exemple mettre en place de mécanisme de microfinance adaptés aux réalités du terrain. C'est ce que préconise notamment la FARM, la fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde. On peut penser à des crédits aux agriculteurs ou encore donner plus d'importance aux coopératives. Ces structures peuvent jouer le rôle d'intermédiaire entre les producteurs et les financeurs, avec un accompagnement de leurs adhérents à l'éducation financière pour mieux appréhender ces changements. À lire aussiBurkina Faso: l'étude d'impact du compost par des cultivatrices en région Nord récompensée par la FarmL'argent, nerf de la guerre Aujourd'hui, ce sont 540 milliards de dollars qui sont destinés au soutien des producteurs agricoles de ces pays. Pourtant, d'après un rapport de plusieurs organes des Nations Unies, 87 % de ce montant est inefficace. Ça ne marche pas car c'est de l'argent qui est soit mal utilisé soit mal distribué. En effet, ces subventions créent un effet de distorsion sur les prix. Concrètement, elles faussent les prix des denrées alimentaires. Et puis cet argent n'est pas toujours déployé où il y a des besoins. Exemple concret avec l'Afrique : malgré le poids de l'agriculture dans l'économie du continent qui représente tout de même un tiers de son PIB, elle reste sous-financée, avec seulement 3 % des crédits à l'économie alloués à ce secteur. L'agroécologie, solution viable ? L'une des réponses à ces enjeux est de mobiliser des investisseurs privés afin de mettre en place des partenariats publics - privés. Mise en pratique bien concrète avec l'investissement de grandes entreprises agro-alimentaires dans les pays du Sud. Mais encore faut-il que leurs projets prennent en compte et les besoins locaux, et les critères de durabilité. Car en fil rouge, comme une épée de Damoclès, il y a le changement climatique. L'une des pistes vantées depuis des dizaines d'années, c'est l'agroécologie. Concrètement, en privilégiant par exemple des engrais verts, en opérant une rotation des cultures, en limitant le travail du sol, en conservant ou en replantant des arbres dans les parcelles. Cela signifie d'après les études, une productivité élevée couplée à une réduction de l'empreinte environnementale. Pratique peu généralisée aujourd'hui car l'agro-industrie et l'ensemble des acteurs qui font les marchés agricoles, des banquiers aux négociants, ne parlent pas toujours de la même chose et n'ont très souvent pas les mêmes objectifs ! À lire aussiTransition de l'agriculture africaine: comment attirer les financements?

Reportage Afrique
Mmutla Mojapelo sculpte du plastique pour réfléchir à sa place dans le monde

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 2:28


En Afrique du Sud comme partout dans le monde, la pollution plastique est un problème de taille. Dans le pays, on estime que 90 000 « pickers », ces collecteurs de plastiques informels et en situation précaire, permettent une forte réduction de ces déchets — jusqu'à 90 % des emballages plastiques sont ainsi recyclés. Et parfois, ces déchets plastiques atterrissent même dans des ateliers d'art. Rencontre avec Mmutla Mojapelo, sculpteur autodidacte qui n'utilise que ce plastique des rues.  De notre correspondant à Johannesburg,Dans son atelier au cœur de Johannesburg, en Afrique du Sud, de la musique résonne. « Parfois, quand je me sens seul dans mon atelier, j'écoute de la musique traditionnelle tsonga, confie Mmutla Mojapelo. Elle dit : “Nos maisons n'ont pas été construites par une seule personne, c'est un travail d'équipe”. Et c'est pareil avec mes sculptures, c'est un travail collectif, et il faut mentionner tout le monde. » Mentionner, par exemple, les collecteurs de plastique des rues, à qui Mmutla Mojapelo achète ses matériaux pour confectionner ses sculptures.« J'achète le plastique à ces gars. Maintenant, ils savent que j'ai besoin de ces matériaux pour mon travail, explique le sculpteur. Ici, on est sur ma terrasse, avec une belle vue sur toute la ville. Moi, je ne vois pas des immeubles, mais bien des sculptures. Regardez ici par exemple, il y a la bouche, le nez… C'est sur cette terrasse que je fais fondre le plastique. Ensuite, je le mets dans un moule. Là par exemple, je fais une main. Il y a ce dicton qui dit : “Les ordures d'un homme peuvent être le trésor d'un autre.” Et c'est mon trésor. Je leur donne une seconde vie. »Alors que la pollution plastique mondiale pourrait dépasser le milliard de tonnes d'ici à 2040, Mmutla agit à son échelle, et grâce à l'art : « Il y a du plastique dans les océans, il y a du plastique partout ! Alors j'essaye de nettoyer un peu, c'est du recyclage ! »À écouter dans C'est pas du vent Traité sur le plastique : il y en a partout, c'est la panique !« Je savais que j'y arriverais »Et le résultat, c'est par exemple cette sculpture à taille humaine, au centre de son atelier, qui symbolise son parcours semé d'embûches : « Vous voyez, ici, le plastique se décolle de mon corps. Ça symbolise la peur, tous les mots négatifs qu'on m'a dits : “Mmutla, tu n'y arriveras pas, tu n'as pas fait d'école”, et dont je me libère. Parce que je savais que j'y arriverais ! »« Là, on nettoie les lettres qu'il va poser sur sa sculpture, pour écrire tous les mots négatifs de ceux qui ne croyaient pas en lui, décrit Sophie, avec qui le sculpteur travaille. Avec le temps, il leur a montré qu'il avait beaucoup de talent, et ça me rend heureuse. »Après des débuts difficiles dans son village au nord du pays, aujourd'hui Mmutla est installé dans une résidence d'artistes de Johannesburg. Il expose dans de nombreuses galeries et vit de son art. « Écoutez cette musique, elle dit qu'on a été envoyé ici pour délivrer un message, indique le sculpteur. Le mien, c'est : “Soyez vous-même”. » Un art fait de rêves... et de plastique.À lire aussi Ndao Hanavao, le laboratoire malgache qui transforme les déchets en créations design

7 milliards de voisins
L'agriculture : une affaire de femmes sur le continent africain

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 48:29


Sur le continent africain, les femmes jouent un rôle central dans l'agriculture. En Afrique centrale, par exemple, elles produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires, selon la FAO. Outre la production, elles sont également essentielles aux travaux de transformation et de vente. Pour autant, les femmes restent encore largement privées de l'accès aux ressources essentielles à l'agriculture comme la propriété de la terre, la technologie ou la formation. Des ressources qui permettraient d'augmenter leurs rendements agricoles et leurs revenus. Alors que le secteur alimentaire et agro-industriel devrait peser 1 000 milliards de dollars d'ici 2030 sur le continent africain, selon les déclarations du président de la Banque Africaine de développement, une meilleure inclusion des femmes reste un défi majeur. Comment moderniser l'agriculture africaine avec l'aide des femmes ? Comment appuyer le secteur agroalimentaire ?  Une émission à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui se tient du 22 février au 2 mars 2025 à Paris.  Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste, présentatrice de l'émission Un jour au village, diffusée le samedi à 13h30 TU sur RFI • Aïssata Diakité, fondatrice et dirigeante du groupe Zabbaan, basé au Mali et en France, spécialisé dans l'agro-alimentaire équitable• Adjaratou Kosse Faye, entrepreneuse agricole, formatrice spécialisée dans accompagnement des jeunes et des femmes producteurs en milieu rural. Fondatrice de FOROBA SAS, une ferme agro-écologique de 3 hectares située à Toubacouta au Sénégal. En fin d'émission  La rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Aboubacrine Dicko décrypte les nouvelles taxes au Mali et leur impact sur une économie déjà fragile.• Carole Ricco nous plonge dans l'histoire de Balaclava, témoin des échanges et conflits coloniaux à l'Île Maurice.• Marina Tem explore l'écriture comme acte de résistance, dans un texte profond conclu par un poème bouleversant.La chronique Écouter le Monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Chasing Peace Of Mind - Adekunle Gold► Meu Lugar - Gabriella Lima.

7 milliards de voisins
L'agriculture : une affaire de femmes sur le continent africain

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 48:29


Sur le continent africain, les femmes jouent un rôle central dans l'agriculture. En Afrique centrale, par exemple, elles produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires, selon la FAO. Outre la production, elles sont également essentielles aux travaux de transformation et de vente. Pour autant, les femmes restent encore largement privées de l'accès aux ressources essentielles à l'agriculture comme la propriété de la terre, la technologie ou la formation. Des ressources qui permettraient d'augmenter leurs rendements agricoles et leurs revenus. Alors que le secteur alimentaire et agro-industriel devrait peser 1 000 milliards de dollars d'ici 2030 sur le continent africain, selon les déclarations du président de la Banque Africaine de développement, une meilleure inclusion des femmes reste un défi majeur. Comment moderniser l'agriculture africaine avec l'aide des femmes ? Comment appuyer le secteur agroalimentaire ?  Une émission à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui se tient du 22 février au 2 mars 2025 à Paris.  Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste, présentatrice de l'émission Un jour au village, diffusée le samedi à 13h30 TU sur RFI • Aïssata Diakité, fondatrice et dirigeante du groupe Zabbaan, basé au Mali et en France, spécialisé dans l'agro-alimentaire équitable• Adjaratou Kosse Faye, entrepreneuse agricole, formatrice spécialisée dans accompagnement des jeunes et des femmes producteurs en milieu rural. Fondatrice de FOROBA SAS, une ferme agro-écologique de 3 hectares située à Toubacouta au Sénégal. En fin d'émission  La rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Aboubacrine Dicko décrypte les nouvelles taxes au Mali et leur impact sur une économie déjà fragile.• Carole Ricco nous plonge dans l'histoire de Balaclava, témoin des échanges et conflits coloniaux à l'Île Maurice.• Marina Tem explore l'écriture comme acte de résistance, dans un texte profond conclu par un poème bouleversant.La chronique Écouter le Monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Chasing Peace Of Mind - Adekunle Gold► Meu Lugar - Gabriella Lima.

7 milliards de voisins
Sécurité routière en Afrique : prévention et réglementation

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 48:19


Avec 19,5 décès pour 100 000 habitants, le continent africain enregistre le taux de mortalité routière le plus élevé au monde. Si les chiffres évoqués par l'OMS peuvent être discutés, la sécurité routière est bien une préoccupation majeure pour le continent le plus jeune du monde. En effet, les accidents de la route représentent la première cause de décès chez les 5-29 ans. C'est aussi un enjeu économique. Selon une étude de la Banque africaine de développement, l'insécurité routière coûterait à chaque pays africain jusqu'à 5 % de son PIB annuel. Mauvais comportement, manque de maîtrise du code de la route, non port du casque pour les deux roues, vitesse excessive... Les raisons du grand nombre d'accidents sur les routes sont nombreuses. Mais quelles solutions sont prises par les États pour y remédier ? Faut-il plus d'amendes et de sanctions, peuvent-elles être comprises et acceptées par la population ? Ou faut-il davantage miser sur la prévention, la formation des automobilistes et l'éducation routière dès le plus jeune âge ? Comment financer ces campagnes de sécurité routière ? Émission enregistrée à Marrakech à l'occasion de la 4è conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière du 18 au 20 février 2025. Avec :• Jean Todt, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la sécurité routière• Étienne Kouakou, directeur général de l'Office de Sécurité Routière (OSER) de Côte d'Ivoire • Binta Sako, représentante du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique • Awa Sarr, présidente de l'ONG sénégalaise Laser (L'Action Sécurité Routière Internationale). Vice-présidente de l'Alliance Francophone Sécurité Routière. Programmation musicale :► Mahboula - Manal► Babord - Zar Electrik. 

7 milliards de voisins
Sécurité routière en Afrique : prévention et réglementation

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 48:30


Avec 19,5 décès pour 100 000 habitants, le continent africain enregistre le taux de mortalité routière le plus élevé au monde. Si les chiffres évoqués par l'OMS peuvent être discutés, la sécurité routière est bien une préoccupation majeure pour le continent le plus jeune du monde. En effet, les accidents de la route représentent la première cause de décès chez les 5-29 ans. C'est aussi un enjeu économique. Selon une étude de la Banque africaine de développement, l'insécurité routière coûterait à chaque pays africain jusqu'à 5 % de son PIB annuel. Mauvais comportement, manque de maîtrise du code de la route, non port du casque pour les deux roues, vitesse excessive... Les raisons du grand nombre d'accidents sur les routes sont nombreuses. Mais quelles solutions sont prises par les États pour y remédier ? Faut-il plus d'amendes et de sanctions, peuvent-elles être comprises et acceptées par la population ? Ou faut-il davantage miser sur la prévention, la formation des automobilistes et l'éducation routière dès le plus jeune âge ? Comment financer ces campagnes de sécurité routière ? Émission enregistrée à Marrakech à l'occasion de la 4è conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière du 18 au 20 février 2025. Avec :• Jean Todt, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la sécurité routière• Étienne Kouakou, directeur général de l'Office de Sécurité Routière (OSER) de Côte d'Ivoire • Binta Sako, représentante du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique • Awa Sarr, présidente de l'ONG sénégalaise Laser (L'Action Sécurité Routière Internationale). Vice-présidente de l'Alliance Francophone Sécurité Routière. Programmation musicale :► Mahboula - Manal► Babord - Zar Electrik. 

People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Le courant passe en Afrique de l'Ouest et du Centre ! | People First Podcast

People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 13:56 Transcription Available


Dans cet épisode de People First Podcast, nous explorons l'impact transformateur de l'accès à l'électricité et les initiatives financées par la Banque mondiale pour améliorer l'électrification en Afrique subsaharienne, notamment l'initiative Mission 300.À travers des témoignages, des partages d'expériences et des solutions innovantes, découvrez comment l'accès à une électricité fiable et abordable stimule l'économie, crée des emplois et améliore la qualité de vie des populations.Ecoutez People First Podcast maintenant. Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !Séquences00:00 Introduction 01:48 Point sur les avancés du projet de parc solaire de Danzi en Centrafrique03:45 Impact de la centrale hydroélectrique de Nachtigal au Cameroun05:29 Entretien avec Nadjagou Lallé Yentaguime, fondateur de la start-up Energieaux07:36 L'engagement résolu de la Côte d'Ivoire en faveur de l'accès universel à l'électricité13:06 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.

Les matins
La Russie étend son influence et le nombre de ses bases en Afrique

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 6:51


durée : 00:06:51 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le rêve de Moscou d'avoir sa première base navale sur le continent africain va se concrétiser, au Soudan. Cette annonce intervient après le renversement de Bachar al-Assad, allié de la Russie au Moyen-Orient. Désormais, c'est depuis la Libye que Moscou veut continuer sa conquête du Sahel.

Journal de l'Afrique
Moustapha Cissé, pionnier de l'IA en Afrique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 8:41


A la veille de l'ouverture du sommet sur l'intelligence artificielle à Paris, le journal de l'Afrique a reçu Moustapha Cissé. Mathématicien sénégalais, il a fait ses études en France, avant de travailler aux Etats-Unis pour Facebook ,puis Google. Il a été Fondateur et Directeur du premier laboratoire de recherche en Intelligence Artificielle en Afrique  avant de fonder sa propre structure Kera, avec laquelle il ambitionne de changer le quotidien de millions d'Africains.

Invité Afrique
France-Afrique: «Les bases militaires sont l'incarnation du colonialisme, on est restés trop longtemps»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 9:27


« En Afrique, il faut que la France change d'attitude et de langage », affirme un rapport rédigé par trois sénateurs français, la socialiste Marie-Arlette Carlotti, le centriste François Bonneau et le LR Ronan Le Gleut. Dans ce document intitulé Voir l'Afrique dans tous ses États, les trois élus français passent au scanner les huit ans de politique africaine d'Emmanuel Macron. Ses réussites comme ses échecs. Ils font aussi 20 propositions pour l'avenir et invitent notamment le pouvoir français à faire preuve au Sahel de « patience stratégique ». La sénatrice de Marseille, Marie-Arlette Carlotti, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous qu'Emmanuel Macron a eu de bonnes initiatives, mais a montré une certaine arrogance et a été dépassé par les événements ? Marie-Arlette Carlotti : Parce que c'est la vérité. Parce qu'il a compris que la distanciation entre l'Afrique et la France est devenue quelque chose de terriblement dramatique pour nous, pour la relation qu'on avait. Alors, il a voulu se ressaisir. Alors, il a décidé de faire un agenda transformationnel. Le mot est chic, mais derrière ça, il n'y a pas de véritable changement d'attitude. Des tentatives sur les œuvres d'art restituées, des tentatives de se rapprocher de la société civile. Mais tellement de maladresses, tellement de condescendance. Donc voilà, il s'est trompé. Et d'ailleurs, ce qu'on dit dans notre rapport, c'est que la parole de la France, elle ne doit pas être uniquement de la part de l'Élysée. Il n'y a que l'Élysée qui parle à l'Afrique et aux Africains. Il faut redorer le blason de notre diplomatie qui a su faire, qui était compétente, qui était bien diffusée dans l'ensemble des pays. Il faut redorer le blason du ministère des Affaires étrangères quand même. Et puis, il y a nous qui sommes des parlementaires et c'est toujours facile de se parler entre parlementaires. Voilà, donc il s'est trompé, il a vu qu'il s'était trompé, mais il n'arrive pas à sortir de ce post-néocolonialisme-là, il est toujours dedans, voilà ! Sur la fermeture récente des bases militaires françaises en Afrique, vous regrettez un manque d'anticipation de la France, alors que c'est elle-même qui avait amorcé le mouvement, pourquoi ? Parce qu'on sentait bien qu'il y avait un rejet. Regardez, dans tous les pays, l'ensemble de la société civile et d'ailleurs, les hommes qui se présentent aux élections disent tous qu'on refusera la base militaire parce qu'ils savent qu'il y a une aspiration. Les bases sont l'incarnation du colonialisme, les séquelles du colonialisme. On a été rejeté. C'est parti de Barkhane, on est resté trop longtemps sans savoir ce qui se passait derrière. À l'égard de l'Alliance des États du Sahel, vous dites que la France doit faire preuve de « patience stratégique face aux menées prédatrices de la Russie ». Mais pour l'instant, les ponts sont quasiment coupés avec le Mali, le Burkina et le Niger… Eh bien, la patience, c'est qu'aujourd'hui les pays d'Afrique, notamment au Sahel où on a eu des relations très étroites, ils n'ont plus envie de nous. Il y a un manque d'envie là, et ils sont allés chercher ailleurs, et notamment avec les Russes, et notamment pour se défendre eux-mêmes et défendre d'ailleurs les juntes qui ont pris le pouvoir la plupart du temps. Eh bien, le temps fera son affaire. C'est-à-dire qu'à force, ils auront peut-être compris la situation. Ils auront compris que ça leur coûte beaucoup plus cher. Ils auront compris qu'ils sortaient d'une dépendance pour se mettre dans une autre dépendance. Et du coup, voilà, soyons présents, soyons attentifs et soyons patients. Je ne voudrais pas que nos relations soient terminées avec le monde africain, l'Afrique en général et chacun des pays. Moi, je suis très attachée au Mali, au Niger. En fait, avec toute cette région. J'y suis allée souvent et je ne voudrais pas ça, et j'espère que voilà, chemin faisant, il y aura un regard en direction de la France, à condition que la France change d'attitude et de langage. Et vous écrivez que « la France doit continuer à jouer sa partition en changeant de méthode et en s'appuyant sur des atouts toujours présents ». Quels sont ces atouts ? Ah ben, les atouts toujours présents, c'est la francophonie. Ce sont les relations qu'on a avec les pays d'Afrique, avec la population, les échanges qu'on peut avoir. Et d'ailleurs, on met l'accent sur… En tout cas, moi, je mets particulièrement l'accent sur les visas. Parce que si on traite mal les pays d'Afrique, si on traite mal les gens qui viennent faire leurs études, qui viennent travailler dans nos pays, si on a des politiques d'immigration restrictives en les montrant du doigt, je ne vois pas pourquoi les relations s'arrangeraient. Donc voilà, on a des atouts, à condition qu'on les prenne en main. Vous dites que « l'image de la France s'est dégradée en Afrique parce que la France s'est éloignée des sociétés civiles et s'est principalement adressée à des élites qui sont aujourd'hui très minoritaires ou écartées du pouvoir ». Faut-il un autre narratif ? Et lequel ? La France, vous le savez, elle a toujours défendu les valeurs des droits de l'homme. C'est normal, hein ! C'est le pays des Lumières, et cetera, mais dans la réalité, c'est la realpolitik qui l'a complètement emporté. On dit qu'on est pour les droits humains et on s'affiche avec les dirigeants les plus autoritaires, les vieilles dynasties, et cetera, au nom de la stabilité de la sous-région. Donc, on a eu des accommodements et la société civile ne peut pas le comprendre. Donc, on doit continuer à exiger des valeurs et parler un peu plus correctement aux Africains. Ne pas leur donner des leçons, ne pas faire des boutades scandaleuses, comme l'a fait le président de la République en disant que tel chef d'État va arranger la climatisation. Ce sont des stupidités, voyez, mais qui pèsent lourd dans nos relations. La dénonciation au Niger, les yeux fermés au Tchad, vous dites que c'est une politique du double standard ? Bah oui, c'est le double standard, ça veut dire deux poids, deux mesures. On donne d'un côté une leçon, on condamne au Niger, on condamne au Mali et, d'un autre côté, on s'accommode avec le Tchad. Donc, je trouve que ça aussi, ça fait partie d'un double langage que la France ne doit plus avoir.  À lire aussi Propos polémiques d'E. Macron sur l'Afrique : « Un président vexé car il estime avoir fait le maximum »

ActuElles
Les masculinités africaines, faire bouger les lignes du genre

ActuElles

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 12:11


"La femme doit être soumise au foyer, dont le chef est nécessairement l'homme", dit le militant masculiniste Zakaria Guingané dans le podcast "Bas les pattes" sur RFI. Une certaine idée de la masculinité qui refuse toute émancipation des femmes et donc du féminisme, considéré par beaucoup comme un concept venu d'Occident. Nos invité·es, Kpénahi Traoré, créatrice de "Bas les pattes" et le sociologue, Pélibien Ghislain Coulibaly nous parlent de ces hommes qui veulent conserver leurs privilèges et des nouveaux modèles de masculinités. Quelque 21 700 femmes ont été victimes de féminicide en Afrique en 2023, le chiffre le plus important au monde. En Afrique du Sud, c'est 30 féminicides par mois, et 230 viols : 5 fois plus que la moyenne mondiale. L'aide aux victimes existe mais les fonds manquent. Dans la province du Cap, la moitié des maisons qui accueillent des femmes victimes de violences risque même de fermer. Notre correspondante, Caroline Dumay, nous emmène dans l'une d'entre elles. 

7 milliards de voisins
Géopolitique de l'éducation sexuelle dans le monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 48:30


Terrain miné ou tabou, dans de très nombreux pays, de l'Afrique à l'Amérique, l'éducation sexuelle est au mieux un sujet de débat de société, au pire un enjeu de guerre culturelle entre courants conservateurs et progressistes. L'éducation sexuelle est pourtant essentielle à la santé, à l'autonomie des enfants et des adolescents et à la prévention des agressions sexuelles. En Afrique subsaharienne, plus de 60 % des jeunes ne savent pas comment se transmet le VIH et comment s'en protéger, selon l'ONUSIDA.Comment élaborer un programme complet et consensuel ? Et chez vous les voisins et les voisines, qu'en est-il de l'éducation sexuelle dans votre pays ? Est-ce un tabou, un sujet de polémiques ou un enseignement comme un autre ? Avec :• Frank Burbage, co-pilote du groupe d'élaboration du projet de Programme d'Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) au Conseil supérieur des programmes, membre de la Commission Indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIVIISE) et inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale• Hélène Laubignat, présidente de l'APEL, Associations des Parents d'Élèves de l'enseignement libre (écoles privées). Et nos correspondants :- David Thomson, correspondant de RFI à Miami, USA - Ottilia Ferey, correspondante de RFI à Stockholm, Suède.  Programmation musicale : ► Coucou – La main sur le coeur, Aya Nakamura ► Chocolat - Queen Rima. 

Tout un monde - La 1ere
Comment vider les poubelles de l'espace?

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 19:57


(00:00:36) Que faire pour maîtriser l'accumulation des débris spatiaux? (00:10:17) En Afrique aussi, la coopération internationale se réorganise (00:17:11) La Suède veut déposer son nom pour arrêter les confusions

Cultures monde
Diasporas chinoises 3/4 : D'Abidjan à Yaoundé, la roue de la fortune en Afrique

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 58:39


durée : 00:58:39 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - L'Afrique de l'Ouest a la cote auprès des Chinois qui espèrent faire fortune en ouvrant des commerces de produits manufacturés. Mais rares sont les entrepreneurs à s'y établir à long terme, la plupart préférant rentrer en Chine une fois leurs bénéfices réalisés. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Xavier Aurégan Maître de conférences à l'université catholique de Lille; Antoine Kernen Sinologue spécialiste des relations Chine-Afrique et professeur à la faculté de sciences sociales et politiques de l'Université de Lausanne; Romain Dittgen Géographe, enseignant-chercheur à l'Université d'Utrecht (Pays-Bas)

7 milliards de voisins
Les défis de l'adressage en Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 48:30


Si les plaques signalétiques avec noms de rues et numéros sont de moins en moins rares dans les capitales africaines, de nombreuses localisations n'en disposent pas hors des centres urbains. Pour trouver une adresse précise, on se réfère donc souvent à d'autres lieux (un marché, une boutique, un restaurant...) et on compte sur l'aide des passants éventuels. Outre les défis du déplacement, le manque d'adressage, pèse lourdement sur l'économie du pays et son bon fonctionnement. Difficile de se faire livrer un colis, sans adresse physique encore plus compliqué d'ouvrir un compte en banque, d'appeler une ambulance, d'établir une pièce d'identité, de lever l'impôt pour les services de l'État. En attendant une réponse globale et un nom de rue potentiel, le numérique apporte ses solutions grâce notamment à la géolocalisation. Alors que les villes africaines grandissent à la vitesse de l'éclair, quel système mettre en place pour améliorer rapidement l'adressage ?  Avec :• Brandon Wanguep, ingénieur, co-fondateur de l'application FindMe, une solution qui permet de générer en deux minutes une adresse postale pour un domicile ou une entreprise  • Patricia Vivas, spécialiste des questions d'adressage au sein de l'Union postale universelle, une institution spécialisée des Nations unies et un forum de coopération internationale pour le secteur postal. (Basée à Bern en Suisse) • Winny Dogbatse, maire de Kpalime, commune Kloto 1 au Togo, une ville de près de 150 000 habitants. Président de la Convention des maires en Afrique subsaharienne (CoM SSA). En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs. Aujourd'hui, il nous parle des magasins low cost. Programmation musicale :► Wa Jo - Les Amazones d'Afrique ► Les Bons Comptes - Jupiter & Okwess, Flavia Coelho.

Invité Afrique
Christophe Lutundula (RDC): «Kagame veut obliger le président Tshisekedi à négocier avec ses protégés, le M23»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 8:39


Goma au cœur des combats… Douze ans après le premier assaut de novembre 2012, pourquoi le M23 et les soldats rwandais s'en prennent-ils à nouveau à la grande cité de l'Est de la République démocratique du Congo ? Pourquoi l'Union africaine réagit-elle avec mollesse ? Y a-t-il une issue à cette nouvelle guerre meurtrière ? Pendant trois ans, de 2021 à 2024, Christophe Lutundula a été le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Congo-Kinshasa. Aujourd'hui, il est sénateur et préside la Commission des relations extérieures de la Chambre Haute. RFI : Christophe Lutundula, bonjour,Christophe Lutundula : bonjour.Pourquoi le M23 et le Rwanda ont-ils décidé d'attaquer Goma à la fin de ce mois de janvier ?Je pense qu'il y a les raisons suivantes. La première, c'est que Goma, c'est une plaque tournante économique, particulièrement en ce qui concerne le commerce de produits miniers. Mais il y a une autre raison, une raison politique, c'est la soif d'hégémonie du président [Paul] Kagame. Il veut démontrer à la communauté internationale qu'il est le seul interlocuteur valable avec lequel il faut traiter en ce qui concerne les questions de sécurité, de paix et même les questions de coopération avec la région des Grands Lacs. C'est comme qui dirait qu'il veut devenir le successeur du président Mobutu Sese Seko qui a joué le même rôle pendant la période de la guerre froide.Toujours sur le plan politique, en fait, il veut humilier le peuple congolais, en obligeant le président [Félix] Tshisekedi de négocier avec ses protégés qui constituent son cheval de Troie, les M23.Cette attaque survient en effet cinq semaines après l'échec de la rencontre de Luanda, où Paul Kagame avait exigé que Félix Tshisekedi ouvre un dialogue avec les rebelles du M23. Le président congolais avait refusé, est-ce qu'aujourd'hui Paul Kagame cherche à imposer ce dialogue par la force ?Mais il ne s'en est jamais caché, il a toujours dit qu'il n'y aura pas de solution s'il n'y a pas de négociations directes avec les M23. Mais là, je crois qu'il se trompe. Le président Tshisekedi, il a des fondamentaux. Quand il dit que c'est la ligne rouge, je crois que, j'ai travaillé avec lui pendant trois ans, ce sont des lignes, pas seulement le dialogue, il y a l'intégrité territoriale, la souveraineté. Je ne crois pas du tout que le président Tshisekedi va accepter. Il est vraiment catégorique et c'est toujours le fils de son père.Vous pensez que Félix Tshisekedi va refuser ce dialogue direct avec les M23. Mais ce qui frappe les observateurs depuis trois jours, Christophe Lutundula, c'est le refus de l'Union africaine et des trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité, l'Algérie, la Sierra Léone, la Somalie, de nommer le Rwanda comme pays solidaire des rebelles du M23 dans l'attaque sur Goma. Comment expliquez-vous cette bienveillance à l'égard du président Kagame ?Mais c'est très simple, ce sont des modus operandi, je n'ose pas dire l'ADN de l'Union africaine. Nous, nous en avons l'expérience. Nous avons connu une crise politique grave du temps du président Mobutu, de la Conférence nationale et ainsi de suite, l'Union africaine n'a rien fait. Il y a le grand barrage de la Renaissance qui oppose l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte, l'Union africaine s'est mise à l'écart. Donc ce n'est pas une surprise.De toute façon, l'Afrique a un problème à assumer sa souveraineté. Être souverain, c'est être capable de résoudre ses problèmes par soi-même. Donc, il y a des intérêts économiques, les connexions avec les multinationales et les États qui soutiennent le président Kagame et qui profitent du pillage des ressources naturelles de la RDC. Donc des pays africains évitent de bousculer, d'indisposer ces États tutélaires.En Afrique centrale, l'armée rwandaise est redoutée. Est-ce qu'elle fait peur à certains pays qui, du coup, n'osent pas se fâcher avec Kigali ?On sait aujourd'hui que l'armée rwandaise est présente dans certains pays où elle protège justement certains intérêts. Je ne veux pas énerver la susceptibilité diplomatique de ces pays-là, il y a le Mozambique, où elle protège ce que vous savez, il y a la Centrafrique. Au Bénin, le Rwanda forme l'armée et on peut continuer la série ! Donc effectivement, c'est un élément qui intervient en conjugaison avec le fait d'éviter d'énerver la susceptibilité des tuteurs.Je crois que, dans les circonstances actuelles, on doit être un peu plus ferme au niveau des décideurs. Et je crois que, dans ce sens-là, tous les mécanismes de vérification qui ont été mis en place ne valent pas la peine. Il faut les remplacer, à mon avis, par un dispositif de garanties mutuelles. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Si on peut déployer le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda une force internationale tampon, garantie par le Conseil de sécurité, l'Union européenne et peut-être l'Afrique avec le Conseil paix et sécurité, cela pourra permettre que les Rwandais sortent et que cette force garantisse qu'il n'y aura pas d'incursions.Parce que le Rwanda parle des FDLR. Que de notre côté, le Rwanda va sortir, le M23 va se replier, rentrer dans ses positions d'antan, et cette force va créer les conditions du dialogue avec le Rwanda. Il faut ouvrir cette perspective-là, me semble-t-il.Christophe Lutundula, merci. À lire aussiRDC: des tirs entendus dans Goma, le M23 et ses alliés rwandais présents dans des quartiersÀ lire aussiÀ l'ONU, la RDC réclame des sanctions contre le Rwanda alors que les combats font rage autour de Goma

Le débat africain
Divorce Cédéao-AES : quelles conséquences en Afrique de l'Ouest ?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 38:59


Tandis que la signature du divorce entre la Cédéao et les pays de l'AES est attendue le 29 janvier 2025, retour sur la crise diplomatique qui secoue l'Afrique de l'Ouest. Quelles véritables raisons se cachent derrière ce bouleversement géopolitique ? Les griefs vis-à-vis de l'organisation ouest-africaine sont-ils justifiés ? Est-ce la fin de la Cédéao ? Quelles seront les conséquences pour la stabilité régionale et pour les 70 millions d'habitants du Mali, du Burkina Faso et du Niger ? Avec la participation de : - Seidik Abba, journaliste, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel, auteur de « Mali-Sahel : notre Afghanistan à nous ? » (Impacts éditions)- Niagalé Bagayoko, politologue, présidente de l'African Security Sector Network- Gilles Yabi, analyste politique, président et fondateur du cercle de réflexion ouest-africain Wathi.