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La COP30 à Belém, au Brésil, entre dans sa deuxième semaine ce 17 novembre. Parmi les sujets abordés de ce grand sommet mondial sur le climat, il y a celui de la sécurité alimentaire. En Afrique, elle est menacée notamment par la croissance des villes. Selon Africapolis, le continent connaît un des taux d'urbanisation les plus rapides au monde. D'ici à 2050, les villes africaines accueilleront 950 millions d'habitants supplémentaires. Alors, comment nourrir ces populations urbaines ? À Nairobi, au Kenya, dans le bidonville de Kawangware, on fait le pari de l'agriculture urbaine. Reportage de notre correspondant au Kenya, Jane Changawa habite un petit immeuble délabré de Kawangware. C'est sur le toit qu'elle a lancé, il y a trois ans, ce qu'elle appelle « sa ferme » : 50m² de plantations. « Là, on a des haricots verts, des tomates, des patates douces. On a aussi des épinards et du chou kale. Ma ferme est 100% bio. J'ai mes petits tuyaux. Vous voyez, par exemple, les oignons nouveaux sont plantés au milieu du chou kale. Quand ils sentent les oignons, les insectes s'enfuient. L'urine de lapin est aussi très efficace contre les insectes. Et si je mélange une tasse d'urine et cinq d'eau, ça me fait aussi de l'engrais », raconte Jane Changawa. Jane et sa famille consomment la plupart de sa production. Le reste, elle le vend pour environ 6 000 shillings par mois, soit une quarantaine d'euros. C'est la moitié du salaire minimum légal au Kenya. Lilian Nyariki, elle, vend des légumes dans la rue. Et c'est chez Jane qu'elle s'approvisionne. « C'est beaucoup plus intéressant pour moi que d'aller au marché de gros » « Ici, j'achète en général du chou kale, des épinards et des oignons. C'est beaucoup plus intéressant pour moi que d'aller au marché de gros. Quand je vais au marché, je dois prendre un bus. C'est assez loin. Ça me coûte 200 shillings (environ 1,30 euro, NDLR). Alors qu'ici, je n'en ai pas besoin. Jane vend aussi moins cher. Sept choux kales me coûtent 20 shillings (0,13 euro, NDLR), contre 500 à 1 000 shillings (3,30 à 6,60 euros, NDLR) au marché de gros. Avec Jane, je fais de bons profits », explique Lilian Nyariki C'est l'Association kényane pour les femmes en agriculture (Awak) qui a formé Jane. Ce jour-là, dans une petite église de Kawangware, Julius Mundia, membre de l'organisation, enseigne à une quarantaine de femmes. L'idée du projet lui est venue pendant la pandémie de Covid-19, alors que le confinement a provoqué une grave pénurie de nourriture dans la capitale. « Il est tout à fait possible de produire de la nourriture à Nairobi, dans des endroits exigus. C'est comme ça qu'on a inventé les jardins verticaux. On utilise n'importe quel contenant disponible : des sacs, des vieux vêtements, n'importe quoi dans lequel on peut mettre du terreau. Après, on plante des graines. Un sac peut parfois contenir une centaine de graines. On peut utiliser les toits des immeubles. Avec un simple balcon, on peut faire quelques jardins. Et pour l'eau, on utilise les eaux usées de la cuisine », explique Julius Mundia. Awak a déjà formé plus de 15 000 femmes. À lire aussiComment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?
durée : 00:10:24 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Après la guerre méconnue des Balkans et la bataille de Caporetto dans les Alpes, aujourd'hui encore plus méconnue : ce que fut la Première Guerre mondiale en Afrique. - invités : Michaël Bourlet - Michaël Bourlet : Agrégé et docteur en histoire - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Afrique du Sud, la justice vient d'autoriser le retour sur le marché légal des cornes de rhinocéros avec l'argument que ce serait bon pour lutter contre le braconnage. Écoutez RTL autour du monde du 14 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui. À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Parler, c'est résister : le langage comme arme politique pour l'américain Ta-Nehisi CoatesJournaliste, écrivain, professeur d'université, scénariste : Ta-Nehisi Coates est sûrement l'un des penseurs afro-américains les plus influents de sa génération. Il publie "Le message" (éditions Autrement), un essai écrit après différents voyages dans trois lieux de conflits : au Sénégal, en Caroline du Sud et en Palestine. L'écrivain revient sur le pouvoir de l'écriture et à quel point elle peut être une arme. Il démystifie, entre autres, les récits sur l'île de Gorée, lieu symbolique de l'esclavagisme, questionne la déclaration d'indépendance des États-Unis et s'interroge sur les mécanismes de ségrégation en Palestine. Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde". Enfin, Xavier Mauduit revient sur la grâce accordée à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour nous parler de Dostoïevski, lui-même gracié en son temps. Théophile Cossa s'intéresse au fonctionnement de l'économie fragile des trains-couchettes et donne quelques idées de trains de nuit à tester. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde". 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Depuis Dakar, Muriel Edjo, rédacteur en chef de We Are Tech Africa, dresse un tour d'horizon de l'actualité numérique du continent. Il revient sur le projet de loi algérien visant à encadrer les réseaux sociaux, sur les opérateurs télécoms africains s'allient pour proposer des téléphones intelligents à 30 ou 40 dollars et la création d'un modèle d'intelligence artificielle panafricain « by Africa, for Africa ».
Cette année, les cours de l'or ont atteint des sommets historiques. L'once a même dépassé les 4 000 dollars. L'or est une valeur refuge pour les investisseurs, et ces records de prix ont des effets importants sur les zones d'orpaillage, sur le continent africain. Les plus précaires se tournent vers cette activité, mais ils ne sont pas les seuls, puisque les acteurs criminels aussi s'y intéressent. Dans la région de Kédougou, au sud-est du Sénégal, de nouveaux sites d'orpaillage se creusent. « Il y a une ruée de l'or au niveau de la région, de Kédougou », raconte Oudy Diallo. Il est président de l'ONG Alerte Kédougou Environnement, et pour lui, le constat est sans appel. Le responsable tire la sonnette d'alarme face à une exploitation anarchique de plus en plus importante. « C'est clair qu'il y a une ruée extraordinaire, tout simplement de l'orpaillage. La population est en train d'augmenter considérablement pour venir chercher de l'or dans la région de Kédougou. Les gens envahissent partout. Malheureusement, on n'arrive pas à les recenser. Ils passent d'un point d'orpaillage à un autre. C'est une catastrophe écologique. Ce sont des grands trous dont le soubassement est fait par des troncs d'arbres. Dans chaque trou, on peut avoir entre 80 et 100 troncs d'arbres. Vous imaginez le degré du carnage », s'inquiète-t-il. La ruée contamine toute la région des Grands Lacs Le phénomène dépasse largement les frontières du Sénégal. En Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo, l'exploitation artisanale d'or attire toujours plus de monde, malgré l'interdiction d'exploitation dans certaines zones en raison du conflit en cours. À Bunia, Maître Schadrac, spécialiste du secteur minier artisanal, observe la même tendance : « Nous avons constaté que sur place, en Ituri, en République Démocratique du Congo, les prix de l'or ont vraiment galopé. Et cela attire aussi beaucoup de gens à aller travailler dans les mines, dans des zones où l'activité minière est encore opérationnelle, dans les territoires de Mambasa, d'Irumu et une partie de Djougou. Il y a cette question du manque de travail, du chômage. Il y a même des intellectuels, des gens qui ont atteint des niveaux très importants d'études qui sont dans l'orpaillage, tout simplement parce qu'il n'y a pas de travail. » Cette poussée de l'orpaillage artisanal se reflète aussi dans les chiffres : au Ghana, 66 tonnes d'or artisanal ont été exportées durant les huit premiers mois de l'année, plus du double de l'an dernier. En Éthiopie, la Banque centrale a acheté plus de 26 tonnes, soit six fois plus que l'année précédente. Une économie dorée… mais sous tension Pour Marc Ummel, expert au sein de l'ONG Swissaid, cette ruée vers l'or est le symptôme d'une dynamique à double tranchant : « Il y a de nombreuses personnes qui quittent leur activité, notamment dans le domaine de l'agriculture, pour se lancer dans l'extraction d'or. Évidemment, comme les revenus liés à ce secteur deviennent plus importants – puisque le prix de l'or est plus élevé –, il y a ce phénomène d'attractivité économique. Et d'un autre côté, il y a ce grand risque que ce secteur soit de plus en plus contrôlé par des groupes armés, des bandes criminelles, des narcotrafiquants. Et c'est quelque chose qu'on observe aussi en Afrique de l'Ouest, dans les pays du Sahel. On voit vraiment que de plus en plus de groupes criminels et de groupes armés contrôlent une partie importante de ce commerce de l'or, et en particulier dans les pays fragiles où certains groupes contrôlent des parties importantes du territoire. Donc, c'est un phénomène très préoccupant. » Premier importateur d'or africain, les Émirats arabes unis ont reçu 748 tonnes en 2024, soit une augmentation de 14% par rapport à 2023. Fait marquant : la hausse des approvisionnements en provenance de zones en conflit, comme le Soudan, illustre à quel point la ruée vers l'or demeure un enjeu économique, environnemental et sécuritaire majeur pour le continent. À lire aussiLa demande pour l'or atteint un record grâce aux investisseurs
Le Soudan s'effondre dans l'indifférence du monde. Depuis avril 2023, une guerre d'une brutalité extrême oppose l'armée du général al-Burhan aux milices RSF de Hemetti.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
En Afrique du Sud, six jeunes sur dix sont sans emploi. Face à ce fléau, dans un pays pourtant moteur économique du continent, une tendance prend de plus en plus d'ampleur : ouvrir sa propre entreprise. Les jeunes créent alors les emplois qu'ils ne trouvent pas et recrutent des gens de leur âge. Dans une petite usine au cœur de Soweto, en Afrique du Sud, on découvre des bougies colorées, mais aussi l'histoire fascinante de son fondateur : « Je suis diplômé en psychologie, mais quand j'ai obtenu mon diplôme, je n'ai pas pu trouver d'emploi dans mon domaine d'études. Nous vivons dans un pays où le taux de chômage des jeunes dépasse les 60%, donc il est possible d'étudier la psychologie, mais il n'est pas possible de devenir psychologue », déplore le jeune homme. À 27 ans, Makatu Tshivhula a su troquer la blouse blanche de psychologue contre un t-shirt de sa marque de bougies, une entreprise qui emploie déjà trois autres jeunes. Il nous explique le procédé de fabrication : « La matière première est sous forme solide. On la plonge là-dedans pour qu'elle fonde. Une fois fondue, elle se transforme en liquide, comme ceci, puis nous la mettons dans la machine. Et après 20 minutes, voilà le résultat. » Lorsqu'on lui demande s'il souhaite un jour revenir à la psychologie, la réponse est sans détour : « Non, non. Ce qui m'importe maintenant, c'est mon bonheur. Chaque jour, des clients viennent ici pour me parler de leurs problèmes et me demander quelles bougies ils peuvent utiliser. Donc j'aide quand même les gens sans avoir à être dans un cabinet. » L'entrepreneuriat, une voie de salut pour la jeunesse D'après les statistiques récentes, comme Makatu, de plus en plus de Sud-Africains décident d'ouvrir leur propre entreprise. L'entrepreneuriat représente désormais plus de 10% de l'emploi chez les jeunes : bijoux, cosmétiques ou encore production audiovisuelle, comme pour Thabang Hlaka. « Nous faisons de la photographie, de la vidéo, du drone, du graphisme, des sites web... », raconte-t-il. Si aujourd'hui, son entreprise se porte bien, il a dû s'armer de patience, victime du manque d'opportunités dans sa ville d'origine, puis d'une perte d'emploi douloureuse pendant la pandémie de Covid-19. « À cette époque, j'ai perdu tout mon matériel, et j'ai commencé à déprimer, j'ai pensé à mourir. C'était tellement dur… Puis mon père m'a dit : ''Ne t'inquiète pas, j'ai quelque chose pour toi, un travail dans les mines". J'y suis allé, j'étais terrifié ! Deux jours plus tard, mon père est décédé, et j'ai eu un déclic. Je me suis dit ''Mec, ne retourne pas là-bas !'' J'ai pris mes dernières économies, j'ai acheté des paquets de cigarettes que j'ai commencé à vendre dans la rue. En deux semaines, j'ai pu me racheter du matériel et j'ai recommencé à faire ce que j'aimais », raconte l'entrepreneur. À 35 ans, Thabang collabore maintenant avec une dizaine de personnes et crée ainsi de l'emploi pour les jeunes de son quartier. Néo, 21 ans, vient de rejoindre l'équipe. « Je ne savais pas qu'il avait traversé toutes ces épreuves. Ça me touche beaucoup, et ça m'inspire aussi. Parce que c'est lui qui m'a donné l'occasion de travailler dans ce domaine. Pour moi, c'est un rêve qui est devenu réalité », confie-t-il. Des parcours qui forcent le respect, symboles d'une jeunesse lassée d'attendre que les choses changent, et bien décidée à régler le problème elle-même en créant ses propres opportunités.
Retour sur les derniers mondiaux d'un art martial qui fait la fierté du continent ! Quels sont les nouveaux visages africains du Taekwondo ? Ruth Gbagbi et Cheick Cissé ne sont plus les seules vedettes des tatamis en Côte d'Ivoire. Désormais, il faut également compter sur Kimi Laurène Ossin, 17 ans à peine et déjà médaillée d'argent à l'occasion des derniers mondiaux ! Vous entendrez la nouvelle star dans Mondial Sports ce samedi. Maître Lucien Kragbe, formateur de Cheick Cissé à Abidjan, nous parle quant à lui de l'histoire d'amour très forte qui unit les Ivoiriens au taekwondo. Le Tchadien Casimir Betel mais aussi l'ancien champion français Pascal Gentil seront aussi avec nous, pour nous vanter les mérites d'un art martial né en Corée du Sud, mais capable de séduire bien au-delà de son berceau ! Rendez-vous autour d'Hugo Moissonnier à 16h10, temps universel ! Le son est accessible dans la page à partir de samedi 18h05.
Le salon Acces organisé par la plateforme «Music in Africa» rassemble, chaque année, les acteurs continentaux du monde de la musique. Et la semaine dernière, c'est à Pretoria, en Afrique du Sud, qu'ils ont pu échanger, pendant trois jours, pour analyser les modèles économiques possibles et les solutions pour que les artistes africains bénéficient davantage de leur musique. De notre correspondante de retour de Pretoria, Bien qu'il reste encore de taille modeste par rapport au reste du monde, le secteur musical africain connaît une forte progression : selon la dernière étude de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI), les revenus de la musique enregistrée en Afrique subsaharienne se sont accrus de plus de 22% en 2024, dépassant pour la première fois les 100 millions de dollars. Mais pour le chanteur et producteur sud-africain, Zakes Bantwini, les artistes n'obtiennent pas forcément de retombées financières : « C'est magnifique de voir que, dans différentes régions du monde, les gens apprécient désormais la musique africaine. Mais il faut que cela se reflète dans nos comptes bancaires. Pour l'instant, ça ne se traduit pas vraiment comme ça, mais comme je le dis souvent, c'est à nous d'essayer de changer les choses. » Le manque d'infrastructures Sur place, le secteur est encore trop peu structuré et développé, et les artistes africains doivent continuer à dépendre des marchés mondiaux, comme l'explique Dolapo Amusat, créateur et directeur de la plateforme nigériane We Talk Sound : « Même si on observe un véritable boom, le manque d'infrastructures sur le continent empêche cette croissance de bénéficier pleinement aux artistes. Prenons l'exemple du Nigeria : comment voulez-vous organiser une tournée ? Il n'y a pas toujours d'infrastructures adéquates, les problèmes de sécurité persistent. De plus, du côté des plateformes de streaming, beaucoup de gens continuent à consommer la musique illégalement ou n'ont pas les moyens de payer les abonnements. Résultat : les artistes gagnent très peu d'argent sur leur marché local, et finissent donc par privilégier l'Europe ou les États-Unis, là où se trouvent les revenus — ce qui affaiblit l'écosystème africain. » Et pour la chanteuse Solange Cesarovna, co-fondatrice de la Société cap-verdienne de musique (SCM), il est aussi primordial que les artistes s'informent sur leurs droits : « Je pense que la chose la plus importante qu'il faut viser, pour devenir professionnel, c'est d'acquérir les connaissances. Et bien souvent, nous, les créateurs, nous sommes fascinés par notre processus créatif, et tout le travail autour de la musique en elle-même. Sauf que pour être professionnel, il faut aussi comprendre l'autre versant, la façon dont les affaires fonctionnent, même si on n'a pas l'âme d'un entrepreneur : c'est vital afin de conclure des contrats. » Solange Cesarovna soutient d'ailleurs la plateforme CLIP qui veut justement aider les créateurs à mieux comprendre les droits de propriété intellectuelle, pour réclamer leur dû. À lire aussiÀ Pretoria, le continent cherche à récolter les fruits de sa révolution musicale
En Afrique du Sud, des centaines d'habitants de Johannesburg ont manifesté samedi dernier 1er novembre devant le siège du conseil municipal pour exiger une action urgente face aux coupures d'eau, de plus en plus fréquentes. Infrastructures vieillissantes, mauvaise gestion de la cité, manque de fonds : la situation s'aggrave dans la première ville industrielle sud-africaine, alors que des milliers de kilomètres de canalisation ont besoin d'être remplacés. Dans sa maison, Melissa Davids est occupée à enchaîner les lessives. L'eau coule aujourd'hui du robinet, cela peut sembler anodin, mais ça ne l'est plus pour les habitants de ce quartier de Johannesburg, plus grande ville d'Afrique du Sud. « On ne peut jamais savoir quand et pour combien de temps l'eau va être coupée, témoigne-t-elle. Donc, à chaque fois, on remplit toutes ces bouteilles, on s'assure d'être prêt pour le lendemain. » La moitié des réservoirs fuient Melissa et ses voisins, excédés, ont décidé de prendre la rue en septembre. Une pression qui a poussé la ville à entamer des réparations temporaires. À quelques rues de là, des ouvriers installent une nouvelle canalisation pour soulager le quartier. « Le problème ici, c'est que la zone est approvisionnée par le réservoir Hursthill 1, explique Sandile Mpofana, contremaître. Donc là, on est en train d'établir une connexion avec un autre réservoir, Crosby, qui est beaucoup plus stable. » La moitié des réservoirs de la ville fuient et ont besoin d'être rénovés. Idem pour des milliers de kilomètres de canalisations vétustes. Environ un tiers de l'eau se perd ainsi dans des fuites, auxquelles s'ajoutent les connexions illégales. Provoquant ces coupures de plus en plus longues et fréquentes dans de nombreux quartiers de la métropole. « C'est principalement dû aux infrastructures vieillissantes », explique Nombuso Shabalala, porte-parole de Johannesburg Water, l'entité municipale dédiée.« Et aussi en grande partie au sous-investissement dans les infrastructures au fil des ans. Ces quartiers sont très anciens et ont besoin qu'elles soient renouvelées. Mais nous sommes confrontés à des problèmes de financement pour la plupart des quartiers de la ville. » Vers un cloisonnement des financements dédiés à l'eau ? L'année dernière, le budget alloué par la ville n'a permis de remplacer que 17 km de canalisations, sur plus de 12 000. Les retards de maintenance s'accumulent désormais, équivalent à plus de 1,3 milliard d'euros. « Ce réservoir devait être terminé en avril, souligne Ferrial Adam, activiste pour l'accès à l'eau, devant un réservoir en construction. Mais comme les sous-traitants n'ont pas été payés, ils ont dû interrompre le chantier et il a été retardé. Le problème est que la ville de Johannesburg déplace les financements comme si elle jouait aux échecs. C'est un arrangement qui permet à la ville de déplacer le budget alloué entre les différentes entités : eau, routes ou électricité… » L'équivalent de 200 millions d'euros auraient ainsi été ôtés du budget de Johannesburg Water. Le Parlement s'est saisi de la question et a appelé au cloisonnement du financement dédié à cette entité. À lire aussiAfrique du Sud: une station d'épuration au Cap pour un jour rendre l'eau usée potable
Sur le continent africain, où les zones de conflit et les poches terroristes se multiplient, les journalistes sont aux premières loges, et sous pression. Ce vendredi 31 octobre 2025 à Dakar, la conférence annuelle du Réseau Dupont-Verlon pour le journalisme d'investigation (REJI) a braqué les projecteurs sur ces défis : antennes détruites, radio-communautaires réduites au silence, journalistes obligés de quitter leur zone. De notre correspondante à Dakar, Reporters sans frontières tire la sonnette d'alarme : certaines régions deviennent des trous noirs d'information, où les antennes sont détruites et les relais locaux coupés, comme dans les Kivu (Nord-Kivu et Sud-Kivu) en République démocratique du Congo, ou dans certaines zones du Sahel. Et ce sont les journalistes de terrain, locaux, qui paient le prix fort, explique Sadibou Marong, directeur régional de RSF : « Si vous êtes menacé, vous ne pouvez pas rester. Et quand vous vous déplacez dans des "zones beaucoup plus sécurisées", vous trouvez dans ces zones, des journalistes et autres acteurs des médias déjà installés. » Ces journalistes doivent à la fois faire face à la pression des groupes armés et à celle des États, qui exigent un fort patriotisme. Diane Amoussou, étudiante béninoise qui a travaillé sur cette question pour son mémoire : « Les gouvernants parlent de plus en plus de contre-discours et on se demande si les journalistes, en tant que garants de l'information et de l'intégrité de l'information, doivent se mêler à cette lutte contre le terrorisme. Ce patriotisme soudain, c'est-à-dire manipuler l'information pour que cela soit indirectement de la lutte antiterroriste. » Créer des réseaux de solidarité Pour tenir et continuer à informer, des réseaux de solidarité sont en train de se constituer. L'Alliance africaine de vérification des faits, par exemple, anime un maillage de journalistes sur le continent. Bilal Tahirou coordonne l'organisation : « Il y a des défis d'électricité, il y a des défis de connectivité. Donc, lorsque le journaliste n'arrive pas à faire son travail, par exemple, l'autre membre du réseau peut venir le soutenir pour aider à collecter certaines informations. Et si une fois prête à publier, l'information risque de déranger ou risque de mettre en danger la vie du vérificateur de faits ou du journaliste d'investigation, le réseau peut intervenir pour aider à la publication. » Du côté de la formation, les écoles de journalisme comme le CESTI à Dakar s'adaptent pour que les jeunes journalistes soient prêts à travailler dans des contextes violents ou sous forte pression. Mouminy Camara, directeur des études : « On adapte le contenu en fonction de l'évolution des phénomènes. Et là, on a intégré le terrorisme. Et dans ce module qui traite du terrorisme en Afrique, on sensibilise en amont les étudiants parce qu'ils sont formés - on ne sait pas si demain, ils peuvent se trouver sur le théâtre des opérations - sur deux aspects : leur intégrité physique, mais également l'intérêt de l'information. » En 2024, plus de la moitié des pays africains sont classés par RSF en situation « difficile » ou « très grave » pour la liberté de la presse. À lire aussiSénégal: la presse mobilisée après l'interpellation de plusieurs journalistes
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources, pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... (Rediffusion du 20 mars 2025). En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... Rediffusion du 20 mars 2025 En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
En Afrique subsaharienne, 600 millions de personnes vivent encore sans électricité, selon la Banque mondiale. Une réalité qui affecte principalement les zones rurales et obligent les populations à recourir au bois de chauffage, au charbon de bois ou à des générateurs pour cuisiner, s'éclairer ou travailler. Des solutions peu sûres et coûteuses. Lors du dernier sommet africain de l'Énergie en Tanzanie, 30 chefs d'État et de gouvernements africains ont approuvé un plan de plus de 50 milliards de dollars qui devrait permettre de fournir de l'électricité à 300 millions de personnes d'ici 2030. Un programme colossal qui montre bien l'urgence de la situation. Car au-delà du confort essentiel, l'accès à l'énergie est aussi déterminant pour le développement économique des pays. Alors que le continent africain concentre 60% du potentiel solaire mondial, selon Global solar Council (GSC), miser sur les énergies renouvelables pourrait également lui permettre de combler son retard en matière d'électrification de manière propre. Ce serait également une opportunité de créer des emplois et développer l'économie locale des zones rurales. Comment associer les populations et les petites entreprises au développement du secteur solaire ? Smart grids, mini-réseaux solaires : quelles solutions simples et peu coûteuses à mettre en place ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Faridath Assouma, directrice technique de la Société Béninoise de production d'Énergie Électrique (SBEE) • Delali Adedje, fondatrice et gérante de Yokoumi, une entreprise coopérative de production de beurre de karité. Lauréate 2022 du Prix Solutions Genre et climat décerné par la Constituante Femmes et Genre (WGC) • Roland Fangnon, directeur général de Clean Energy 4 Africa, entreprise spécialisée dans l'accès aux énergies renouvelables, propres et durables, au Bénin et plus largement en Afrique. Consultant en énergie et développement durable • Abdou Ndour, coordinateur de programmes énergies renouvelables et efficacité énergétique chez ENDA énergie, ONG basée au Sénégal, membre du réseau international d'Enda Tiers Monde. Programmation musicale : ► Hustler - Bobo Wê ► Wetin U Go Choose - James BKS.
En Afrique subsaharienne, 600 millions de personnes vivent encore sans électricité, selon la Banque mondiale. Une réalité qui affecte principalement les zones rurales et obligent les populations à recourir au bois de chauffage, au charbon de bois ou à des générateurs pour cuisiner, s'éclairer ou travailler. Des solutions peu sûres et coûteuses. Lors du dernier sommet africain de l'Énergie en Tanzanie, 30 chefs d'État et de gouvernements africains ont approuvé un plan de plus de 50 milliards de dollars qui devrait permettre de fournir de l'électricité à 300 millions de personnes d'ici 2030. Un programme colossal qui montre bien l'urgence de la situation. Car au-delà du confort essentiel, l'accès à l'énergie est aussi déterminant pour le développement économique des pays. Alors que le continent africain concentre 60% du potentiel solaire mondial, selon Global solar Council (GSC), miser sur les énergies renouvelables pourrait également lui permettre de combler son retard en matière d'électrification de manière propre. Ce serait également une opportunité de créer des emplois et développer l'économie locale des zones rurales. Comment associer les populations et les petites entreprises au développement du secteur solaire ? Smart grids, mini-réseaux solaires : quelles solutions simples et peu coûteuses à mettre en place ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Faridath Assouma, directrice technique de la Société Béninoise de production d'Énergie Électrique (SBEE) • Delali Adedje, fondatrice et gérante de Yokoumi, une entreprise coopérative de production de beurre de karité. Lauréate 2022 du Prix Solutions Genre et climat décerné par la Constituante Femmes et Genre (WGC) • Roland Fangnon, directeur général de Clean Energy 4 Africa, entreprise spécialisée dans l'accès aux énergies renouvelables, propres et durables, au Bénin et plus largement en Afrique. Consultant en énergie et développement durable • Abdou Ndour, coordinateur de programmes énergies renouvelables et efficacité énergétique chez ENDA énergie, ONG basée au Sénégal, membre du réseau international d'Enda Tiers Monde. Programmation musicale : ► Hustler - Bobo Wê ► Wetin U Go Choose - James BKS.
C'est un cri bref, rauque, presque universel. Qu'il s'agisse d'un merle européen, d'un corbeau américain ou d'un bulbul indonésien, tous semblent partager un même signal sonore : le cri d'alerte. Une étude publiée en 2025 par une équipe internationale de bioacousticiens, après avoir analysé plus de 300 espèces à travers tous les continents, révèle qu'il existe une signature acoustique commune lorsque les oiseaux veulent signaler un danger.Les chercheurs ont observé que ce cri particulier, souvent émis en cas de prédation, possède toujours les mêmes caractéristiques : une fréquence médiane, un timbre rugueux, et une durée très courte, de l'ordre de quelques dixièmes de seconde. Contrairement aux chants territoriaux ou aux appels de contact, qui varient énormément d'une espèce à l'autre, le cri d'alerte semble obéir à une logique universelle, presque instinctive.Cette convergence n'a rien d'un hasard. Selon l'étude, elle répond à des contraintes évolutives partagées. Un cri d'alerte doit être immédiatement reconnaissable, même pour une autre espèce, et difficile à localiser par le prédateur. Ce double objectif expliquerait pourquoi, au fil des millions d'années, les oiseaux ont développé des signaux acoustiques similaires, malgré leurs différences de taille, d'habitat ou de larynx.Les chercheurs ont mené des expériences étonnantes : dans une réserve du Costa Rica, la diffusion du cri d'alerte d'une mésange charbonnière a provoqué la fuite instantanée d'une dizaine d'autres espèces, pourtant étrangères à ce son. En Afrique du Sud, le même phénomène a été observé chez les tisserins et les tourterelles. Même les oiseaux qui n'avaient jamais été exposés à ces signaux semblaient en comprendre le sens, comme s'il existait un code sonore universel du danger.Cette découverte bouleverse notre compréhension du langage animal. Elle suggère que la communication entre espèces pourrait reposer sur des structures acoustiques fondamentales, comparables à des “mots” partagés de manière instinctive. En d'autres termes, les oiseaux parleraient tous une forme de dialecte commun lorsqu'il s'agit de survie.Au-delà de la curiosité scientifique, ces travaux ouvrent des perspectives fascinantes. Comprendre ce langage universel pourrait aider les écologues à mieux anticiper les réactions des oiseaux face aux menaces — qu'elles soient naturelles ou humaines. Et si, quelque part dans la canopée, un cri bref et rugueux s'élève, ce n'est pas une simple note dans le vent : c'est peut-être la langue la plus ancienne du monde animal, celle de la peur partagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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À la tête de l'un des plus puissants groupes agro-industriels du continent africain, Gregory Clerc, directeur général du Groupe Castel, est le grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il revient sur les grandes transformations d'un empire né en 1949 autour du vin, de la bière et de l'agroalimentaire. Il évoque :
À la tête de l'un des plus puissants groupes agro-industriels du continent africain, Gregory Clerc, directeur général du Groupe Castel, est le grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il revient sur les grandes transformations d'un empire né en 1949 autour du vin, de la bière et de l'agroalimentaire. Il évoque :
OneRepublic était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 24 octobre. À l'occasion de leur passage à Paris pour un concert à l'Accor Arena, le groupe s'est confié au micro de Justine Salmon. Ils ont évoqué leur nouveau single "Beautiful Colors", inspiré par l'animation japonaise, et leur compilation "The Collection", qui célèbre leurs plus grands succès. OneRepublic a également partagé leur vision d'une musique porteuse de lumière et d'émotion, dans un monde souvent sombre. L'info du matin - Ce matin, Grégory Ascher et Justine Salmon ont expliqué pourquoi, pour rester jeune, il faut s'amuser. Le winner du jour - Une candidate provoque un énorme malaise lors d'un concours de beauté. - En Afrique du Sud, une automobiliste découvre un lion en liberté sur le toit d'une camionnette roulant devant elle. Le flashback du jour - Janvier 1976 : retour sur un film qui a changé notre vision des requins à tout jamais, "Les Dents de la mer". Les savoirs inutiles - Grégory Ascher et Justine Salmon ont parlé de symbiose entre corbeaux et loups : les corbeaux repèrent les proies depuis le ciel, préviennent les loups qui chassent, puis leur laissent les restes en récompense. La chanson du jour - Keziah Jones "Rhythm is Love" Le jeu surprise - Scarlette du Mans gagne un bon d'achat de 1500 € valable sur H&H. La Banque RTL2 - Audrey de Roanne repart avec 2 kg de bonbons FINI pour Halloween. - Aurélie de Fréjus gagne 400 €. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Cette émission est une rediffusion du 21 juillet 2025. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Nelly Chaby, créatrice de Macajou entreprise de fabrication de macarons à base de produits locaux à Cotonou, Bénin. Partie 2 : Financer les TPE, PME grâce aux diasporas - Felix Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) - Duplex Eric Kamgang, président et fondateur de Studely, société qui propose une solution complète à destination des étudiants afin de faciliter leur accès à l'enseignement supérieur français - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice) ► Abou Tall – Bats-toi (playlist).
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Cette émission est une rediffusion du 21 juillet 2025. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Nelly Chaby, créatrice de Macajou entreprise de fabrication de macarons à base de produits locaux à Cotonou, Bénin. Partie 2 : Financer les TPE, PME grâce aux diasporas - Felix Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) - Duplex Eric Kamgang, président et fondateur de Studely, société qui propose une solution complète à destination des étudiants afin de faciliter leur accès à l'enseignement supérieur français - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice) ► Abou Tall – Bats-toi (playlist).
durée : 00:28:48 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - De l'Antiquité au XIXe siècle, de l'Égypte à l'Arabie Saoudite en passant par le Mali, le nouveau roman de David Diop, "Où s'adosse le ciel" est un grand voyage spatial et temporel, sur les traces d'une histoire dont seuls se souviennent encore les conteurs d'Afrique. - réalisation : Laurence Malonda - invités : David Diop Écrivain, maître de conférences en littérature à l'Université de Pau
À Madagascar, la destitution du président Andry Rajoelina a été célébrée comme une victoire par le mouvement Gen Z à l'origine de sa chute. Le colonel Michaël Randrianirina a été investi ce vendredi président du pays. Sous l'Arbre à Palabres, Eric Topona et ses invités analysent les derniers développements de l'actualité sur la Grande Ile.
En Afrique, le royaume de Ganzurgu est secoué par une grave crise politique. Le roi nomme son cousin Katanga à la tête des armées. Mais un devin lui prédit qu'à son tour, il va monter sur le trône. Voilà l'argument du film Katanga, la danse des scorpions, le film qui a décroché l'Étalon d'or de Yennenga au dernier Fespaco, le festival du cinéma panafricain de Ouagadougou. Projeté au festival Visions d'Afrique de Marennes-Oléron, Katanga, la danse des scorpions, adapte en terre africaine la tragédie de Shakespeare, Macbeth. Le réalisateur Dani Kouyaté transpose le récit en langue mooré et a écrit des personnages féminins plus diversifiés que dans la tragédie originelle, qui a souvent été accusée de misogynie.
Radio Foot revient en direct à 21h10 T.U. Au sommaire : focus sur les rencontres du groupe C, où tout était encore possible pour la qualification. Retour sur les rencontres Côte d'Ivoire-Kenya et Gabon-Burundi (G.F.) et sur les derniers matchs du groupe B, où la première place était en jeu. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Frank Simon. Technique/réalisation : Guillaume Buffet - Chef d'édition David Fintzel.
Radio Foot revient en direct à 21h10 T.U. Au sommaire : focus sur les rencontres du groupe C, où tout était encore possible pour la qualification. Retour sur les rencontres Côte d'Ivoire-Kenya et Gabon-Burundi (G.F.) et sur les derniers matchs du groupe B, où la première place était en jeu. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Frank Simon. Technique/réalisation : Guillaume Buffet - Chef d'édition David Fintzel.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, comment faire face à la fraude numérique. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch • Linda Elobo Elomo, créatrice de Mandy Tea, Une entreprise qui fabrique et commercialise du thé à base de cacao à Douala au Cameroun. Partie 2 : faire face aux défis de la fraude numérique • Franck Kie, fondateur du Cyber Africa forum • Ezekiel Ocansey, ingénieur télécom, directeur d'exploitation chez Neurotech, opérateur panafricain de services informatiques spécialisé dans les solutions de transformation numérique, la cybersécurité et l'infrastructure réseau • Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Pas Contente - Vaudou Game ► Disco Life - Say She She.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, comment faire face à la fraude numérique. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch • Linda Elobo Elomo, créatrice de Mandy Tea, Une entreprise qui fabrique et commercialise du thé à base de cacao à Douala au Cameroun. Partie 2 : faire face aux défis de la fraude numérique • Franck Kie, fondateur du Cyber Africa forum • Ezekiel Ocansey, ingénieur télécom, directeur d'exploitation chez Neurotech, opérateur panafricain de services informatiques spécialisé dans les solutions de transformation numérique, la cybersécurité et l'infrastructure réseau • Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Pas Contente - Vaudou Game ► Disco Life - Say She She.
Quel a été le rôle de l'État français dans le déclin des langues locales en France ? Rozenn Milin a mené un travail d'enquête de près de dix ans. Rozenn Milin a travaillé pendant sept ans sur le déclin des langues minoritaires en France et ailleurs dans le monde. L'autrice, née en Bretagne, a été marquée par son histoire familiale. Petite, elle a vu les adultes autour d'elles d'exprimer en breton, sauf lorsque ces derniers s'adressaient aux enfants. Elle s'est alors demandée pourquoi cette langue était-elle « interdite » aux enfants ? À ce moment-là, il y avait plus d'un million de locuteurs du breton. Aujourd'hui, il ne reste que 107 000 locuteurs, selon la dernière étude menée en 2024. Elle a découvert que toute une génération avait été interdite de parler le breton à l'époque. L'école a joué un rôle prépondérant : les enfants devaient parler le français et étaient sévèrement punis lorsqu'ils parlaient une autre langue que le français : ils étaient alors humiliés et devaient porter le « symbole » un objet lourd, type un sabot de bois, autour du cou. Cette méthode a également été utilisée dans d'autres régions de France et même à l'étranger. À lire aussiEn France, les jeunes peuvent-ils sauver le breton ? L'objectif en France était de faire disparaître les langues locales : « anéantir les patois » pour créer une nation de langue unique. À l'origine, il y avait la peur que les langues soient utilisées pour véhiculer des idées contre-révolutionnaires. En Afrique, il s'agissait de former une élite intellectuelle. C'est donc toute une génération traumatisée qui a interdit à ses enfants d'apprendre ou de parler la langue bretonne, ce qui a donné lieu à ce que des chercheurs ont appelé « suicide linguistique », un phénomène qui se produit partout dans le monde, lorsque des langues dites « minoritaires » sont confrontées à des langues dites « dominantes ». Rozenn Milin a entamé un travail de recherches auprès de témoins et a enquêté en Bretagne, mais aussi en Afrique (Côte d'Ivoire, Sénégal, Gabon...), où les méthodes d'imposition de la langue française à l'école ont perduré jusque très récemment. Invitée : Rozenn Milin, historienne de formation, sociologue, autrice et journaliste. Rozenn Milin est titulaire d'un doctorat en sociologie. Son ouvrage La honte et le châtiment. Imposer le français : Bretagne, France, Afrique et autres territoires est publié aux éditions Champ Vallon. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Cette semaine, « on décroche la timbale » avec Benjamin Roussel. Une chronique en partenariat avec les éditions Le Robert, avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : - Le chanteur Denez Prigent avec le titre Gwerz Penmarch' - Le groupe Malaka avec le titre Blaky Blood.
Quel a été le rôle de l'État français dans le déclin des langues locales en France ? Rozenn Milin a mené un travail d'enquête de près de dix ans. Rozenn Milin a travaillé pendant sept ans sur le déclin des langues minoritaires en France et ailleurs dans le monde. L'autrice, née en Bretagne, a été marquée par son histoire familiale. Petite, elle a vu les adultes autour d'elles d'exprimer en breton, sauf lorsque ces derniers s'adressaient aux enfants. Elle s'est alors demandée pourquoi cette langue était-elle « interdite » aux enfants ? À ce moment-là, il y avait plus d'un million de locuteurs du breton. Aujourd'hui, il ne reste que 107 000 locuteurs, selon la dernière étude menée en 2024. Elle a découvert que toute une génération avait été interdite de parler le breton à l'époque. L'école a joué un rôle prépondérant : les enfants devaient parler le français et étaient sévèrement punis lorsqu'ils parlaient une autre langue que le français : ils étaient alors humiliés et devaient porter le « symbole » un objet lourd, type un sabot de bois, autour du cou. Cette méthode a également été utilisée dans d'autres régions de France et même à l'étranger. À lire aussiEn France, les jeunes peuvent-ils sauver le breton ? L'objectif en France était de faire disparaître les langues locales : « anéantir les patois » pour créer une nation de langue unique. À l'origine, il y avait la peur que les langues soient utilisées pour véhiculer des idées contre-révolutionnaires. En Afrique, il s'agissait de former une élite intellectuelle. C'est donc toute une génération traumatisée qui a interdit à ses enfants d'apprendre ou de parler la langue bretonne, ce qui a donné lieu à ce que des chercheurs ont appelé « suicide linguistique », un phénomène qui se produit partout dans le monde, lorsque des langues dites « minoritaires » sont confrontées à des langues dites « dominantes ». Rozenn Milin a entamé un travail de recherches auprès de témoins et a enquêté en Bretagne, mais aussi en Afrique (Côte d'Ivoire, Sénégal, Gabon...), où les méthodes d'imposition de la langue française à l'école ont perduré jusque très récemment. Invitée : Rozenn Milin, historienne de formation, sociologue, autrice et journaliste. Rozenn Milin est titulaire d'un doctorat en sociologie. Son ouvrage La honte et le châtiment. Imposer le français : Bretagne, France, Afrique et autres territoires est publié aux éditions Champ Vallon. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Cette semaine, « on décroche la timbale » avec Benjamin Roussel. Une chronique en partenariat avec les éditions Le Robert, avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : - Le chanteur Denez Prigent avec le titre Gwerz Penmarch' - Le groupe Malaka avec le titre Blaky Blood.
« Nous voulons des hôpitaux, pas seulement des stades de foot », scandent les milliers de jeunes manifestants au Maroc. « On veut vivre, pas survivre », clament ceux de Madagascar. Depuis dix jours, les autorités de ces deux pays sont prises de court par l'ampleur du mouvement Génération Z, qui s'inspire des révolutions survenues au Bangladesh et au Népal. Quels sont les ressorts de ce mouvement de jeunes sans affiliation politique ? Pourquoi les autorités ont-elles tant de mal, jusqu'à présent, à reprendre le contrôle de la situation ? Le politologue béninois Mathias Hounkpè est l'un des responsables de l'EISA, l'Institut électoral pour la démocratie durable en Afrique. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. À lire aussiÀ la Une: qui se cache derrière la colère de la Gen Z? À lire aussiÀ Madagascar, une Gen Z face aux inégalités et aux manques de perspectives
Adopté il y a 25 ans, l'Agoa permet à 32 pays africains d'exporter des milliers de produits vers les États-Unis sans droits de douane. Mais il expire ce 30 septembre à minuit, sauf prolongation de dernière minute. Un bilan contrasté pour un accord crucial à la fois économique et géopolitique. En 2000, sous Bill Clinton, l'Agoa (African Growth and Opportunity Act) voit le jour avec un objectif clair : renforcer les relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne. Aujourd'hui, cet accord permet à 32 pays africains d'exporter plus de 6 000 produits sans droits de douane : biens manufacturés, textile, voitures sud-africaines, produits agricoles ou encore ressources minières. En contrepartie, ces pays doivent respecter certains critères : économie de marché, progrès en matière de gouvernance, de démocratie et de droits humains. C'est pourquoi la liste des membres évolue régulièrement. En 2023, les exportations africaines vers les États-Unis dans ce cadre ont atteint 10 milliards de dollars. Des résultats visibles, mais concentrés dans quelques pays Depuis son entrée en vigueur, l'Agoa a permis aux exportations africaines vers les États-Unis de progresser de 37% entre 2001 et 2021. Mais les bénéfices sont très inégalement répartis. L'Afrique du Sud en tire le plus grand profit avec ses voitures, ses agrumes et son vin. Viennent ensuite le Kenya et le Lesotho grâce au textile, ainsi que Madagascar dans une moindre mesure. Pour la majorité des autres pays, l'impact reste marginal. Pourtant, une fin brutale de l'Agoa aurait des conséquences lourdes, comme une perte de compétitivité, un recul des investissements et menaces sur des centaines de milliers d'emplois. Un avenir incertain face au retour du protectionnisme américain Au Kenya, 300 000 emplois du secteur textile sont menacés. Au Lesotho, l'Agoa a permis de bâtir la première industrie du pays, le vêtement, où se fournissent encore de grandes marques américaines. En Afrique du Sud, déjà frappée par un chômage supérieur à 30%, des dizaines de milliers d'emplois pourraient disparaître. Pour ces pays, l'Agoa est indéniablement une réussite, mais ses bénéfices restent concentrés. De leur côté, les investisseurs américains ont aussi profité de cette dynamique. Reste que Washington, à l'heure du protectionnisme et des droits de douane, revoit sa politique commerciale. Et si les États-Unis se retiraient un peu plus du terrain africain, un vide se créerait. Un vide que ne manquerait pas de combler la Chine, devenue paradoxalement l'ennemi numéro 1 de Donald Trump et le premier partenaire commercial de la majorité des pays du continent.
Si le taux de bancarisation progresse sur le continent africain, près de 60% de la population n'a pas de compte bancaire. Une situation qui freine notamment l'entreprenariat. Sans accès au financement, difficile de lancer son activité ou de la développer. Face à ce constat, le microcrédit s'est imposé comme une réponse concrète aux défis de l'inclusion financière. L'accès à des petits prêts permet aux bénéficiaires d'obtenir des ressources, mais aussi de gagner en indépendance, en confiance et en pouvoir de décision vis-à-vis de leur famille et de la communauté. S'il existe des solutions de microcrédit social, sans contrepartie, les taux élevés, pratiqués parfois par les organismes de microfinance, sont aussi pointés du doigt. Quelles sont les limites de la microfinance ? Permet-elle de passer à l'échelle pour les entrepreneurs et entrepreneuses et de s'insérer dans le système bancaire traditionnel ? Quelles sont les innovations qui pourraient permettre d'élargir son spectre ? Avec : • Marie Ateba-Forget, responsable du pôle microfinance sociale d'Entrepreneurs du Monde, association qui accompagne l'insertion sociale et économique de personnes en situation de grande précarité en Afrique, en Asie, en Haïti et en France. Un reportage de Raphaëlle Constant à Conakry en Guinée : Depuis 2016, l'institution de microfinance sociale Wakili incubée par l'ONG Entrepreneurs du monde, a développé un programme de terrain pour accompagner les personnes vulnérables dans le développement de leurs activités économiques. C'est aujourd'hui la seule institution à proposer de la microfinance sociale dans le pays aux personnes exclues du système bancaire classique. Depuis sa création, Wakili a accompagné plus de 19 000 micro-entrepreneurs dans toute la Guinée, dont 78% de femmes. Notre reporter a rencontré Alex Kadjomou, chargé de développement de Wakili Guinée et Mabinty Thiam, 38 ans et 5 enfants, bénéficiaire du programme dans le quartier de Cobayah. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, comment les IA conversationnelles hiérarchisent l'actualité ? Programmation musicale : ► Mamadona – Mohombie ► Boomer – Gael Faye.
La santé est un bien universel… mais aussi une question de gros moyens. Depuis plusieurs années, le financement des systèmes de santé en Afrique se fragilise : baisse des financements publics, crises budgétaires, conséquences durables du Covid-19. Début 2025, le retour au pouvoir de Donald Trump a marqué un tournant brutal avec une réduction des subventions américaines notamment à travers l'USAID. Un coup dur pour de nombreux pays dans leur lutte contre le VIH, le paludisme ou encore financer le planning familial. Mais face à ce contexte défavorable, d'autres acteurs notamment privés inventent de nouveaux leviers de financement. Nos invités Erick Maville – président de Santé en Entreprise, président de la Commission Santé du CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique) Amina Abou Khalil – administratrice générale de la Fondation Orange Guinée Ingrid Etoke – experte en financement de la santé, actuellement employée par la fondation Bill & Melinda Gates Ali Attié – directeur général du groupe de courtage en assurances santé GGA Groupe en Côte d'Ivoire. Thématiques de l'émission 1. L'impact des coupes budgétaires Retrait partiel de l'USAID et diminution de l'aide européenne. Conséquences directes sur la lutte contre le VIH, le paludisme et le système hospitalier. 2. Nouvelles sources de financement Partage des financements entre public et privé. Rôle croissant des assurances, partenariats public-privé et mécanismes communautaires. Mobilisation de la diaspora et fiscalité locale. 3. Accès aux soins et inégalités Quels modèles de couverture universelle en Afrique ? Développement des assurances santé en Côte d'Ivoire. Projet Caravane Santé 3è âge de la Fondation Orange en Guinée : dépistage et prévention du diabète et de l'hypertension. Reportage signé du correspondant de RFI Tangi Bihan : 4. Investissements stratégiques Recherche médicale et production locale de médicaments (réduction des importations). Formation et maintien du personnel de santé pour limiter l'exode des cerveaux médicaux. Place de la digitalisation : télémédecine, e-santé, optimisation des coûts. 5. Vers une souveraineté sanitaire africaine ? Moins de dépendance à l'aide extérieure ? Nécessité d'un équilibre entre financements publics, privés et philanthropiques. Défis d'équité sociale face à la privatisation progressive du secteur.
Les manuels sont essentiels à la réussite scolaire des enfants. Avec plus de 320 millions d'élèves, le marché du livre scolaire en Afrique est estimé à au moins 13 milliards de dollars. Un marché encore largement dominé par des éditeurs étrangers, avec souvent des filiales locales ou des coéditions. Dans certains pays, notamment anglophones, des éditeurs nationaux parviennent à passer les barrages des appels d'offre et des commandes publiques. Reste le problème d'acheminer réellement les livres jusque dans les salles de classe. Quelles solutions pour éditer et distribuer des manuels conçus par l'Afrique ? Comment inclure les systèmes éducatifs et les enseignants dans ces démarches nationales ? Un sujet qui va bien au-delà de l'école, quand on sait que pour des éditeurs africains, les manuels scolaires, constituent l'essentiel de leur chiffre d'affaire. Cela signifie que la vie intellectuelle, littéraire du continent est impactée par la survie des éditeurs nationaux. Avec : • Vincent Bontoux, consultant auprès de divers bailleurs de fonds (Banque mondiale, Banque asiatique de Développement, Banque islamique de Développement, Enabel, feue USAID, etc.) sur des projets de manuels scolaires dans les pays en développement (principalement en Afrique, mais aussi dans le Pacifique et en Amérique latine), en collaboration avec les gouvernements nationaux • Michel Levenez, consultant pour des éditeurs français et acteur de l'édition et de la commercialisation du livre sur le continent africain depuis plus de 30 ans • Anges Félix N'Dakpri, fondateur et gérant de Gad Éditions, commissaire général du Salon International du Livre d'Abidjan (SILA) et président d'honneur de l'Association des Editeurs de Côte d'Ivoire (ASSEDI). En ouverture d'émission : L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation, avec Marie Raichvarg, directrice du développement institutionnel, en charge des enquêtes auprès des adolescents chez Acadomia. Elle nous présente les résultats d'une étude récemment publiée : Réseaux sociaux – la majorité des adolescents prête à s'autoréguler. Programmation musicale : ► Totem – Lamomali ► Katam - Diamond Platnumz.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 1er sujet : 7 ressortissants chinois ont été condamnés à 20 ans de prison en Afrique du Sud pour avoir forcé 91 Malawites, dont 37 enfants, à travailler dans un atelier textile clandestin. 2e sujet : Apple a-t-il adapté son IA générative à la culture de l'ère Trump ? Politico pose la question.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris): Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin. (Son disponible sur le site à partir de 00h05)
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin