Podcasts about Ouidah

Commune and city in Atlantique Department, Benin

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Ouidah

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De vive(s) voix
Festival Sin'ART (Bénin): Didier Sèdoha Nassègandé et Raoul Arsène Awo-Oke

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 28:59


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah, au Bénin, à l'occasion de la troisième édition du festival Sin'ART.  «Être comédien au Bénin, c'est être fou, être déterminé, et être prêt à être rejeté. C'est ça être comédien au Bénin !», nous dit Gildas Agossoukpe.  Faut-il être fou pour faire du théâtre au Bénin ? La question mérite d'être posée alors qu'a lieu le Festival SIN'ART à Ouidah ! Quel est le statut des comédiens et des comédiennes ? Comment le métier est-il perçu ? Les pouvoirs publics aident-ils la création ?    Invités : - Didier Sèdoha Nassègandé, metteur en scène et directeur artistique du Tout Grand Théâtre Djogbé. Il a, par ailleurs, une formation de philosophe et de juriste. pour le Sin'art, il crée Trans-Maitre(s), une pièce écrite par l'auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, qui revient sur la question de la colonisation par la langue et sur les sévices imposés à ceux qui ne parlaient pas le français. Dans cette pièce, Dzitri un jeune élève d'une classe de cinquième qui utilise sa langue vernaculaire en classe alors qu'elle est proscrite dans l'enseignement au profit du français ! Il sera puni avec le «signal», un collier d'objets répugnants que devaient porter les élèves qui parlaient une autre langue que le français : une véritable humiliation, symbole de la colonisation et du mépris envers les langues locales. Je me positionne comme quelqu'un qui raconte une histoire, non pas pour juger les parties prenantes. Je raconte une histoire pour interpeller la conscience, la mémoire collective sur la question de la responsabilité de l'acte. Une situation qui a existé dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais aussi en France. C'est également une pièce qui rappelle le massacre de Thiaroye où des dizaines de tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée française. Des histoires, des mémoires pas toujours connues par la jeune génération.    - Raoul Arsène Awo-Oke, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Il vit à Parakou, dans le nord du pays. Ses textes et mises en scène sont très influencés par la culture traditionnelle. Il a créé La douleur de la faute, sur un texte d'un jeune auteur béninois, Yannick Tchango qui alerte sur le phénomène du cyberharcèlement, les violences qui en découlent et qui s'engage pour les droits des femmes : «Être artiste ici, c'est être résilient. Tout artiste est un engagé, un militant et quand on vit dans un pays comme le nôtre, avec crise des financements sur la culture, on doit multiplier l'énergie de nos résiliences».   Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontres Internationales John Smith, communément appelé CCRI, un espace patrimonial situé dans l'ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : L'artiste Richard Flash avec le titre Gbedododa.

De vive(s) voix
Festival Sin'ART (Bénin): Didier Sèdoha Nassègandé et Raoul Arsène Awo-Oke

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 28:59


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah, au Bénin, à l'occasion de la troisième édition du festival Sin'ART.  «Être comédien au Bénin, c'est être fou, être déterminé, et être prêt à être rejeté. C'est ça être comédien au Bénin !», nous dit Gildas Agossoukpe.  Faut-il être fou pour faire du théâtre au Bénin ? La question mérite d'être posée alors qu'a lieu le Festival SIN'ART à Ouidah ! Quel est le statut des comédiens et des comédiennes ? Comment le métier est-il perçu ? Les pouvoirs publics aident-ils la création ?    Invités : - Didier Sèdoha Nassègandé, metteur en scène et directeur artistique du Tout Grand Théâtre Djogbé. Il a, par ailleurs, une formation de philosophe et de juriste. pour le Sin'art, il crée Trans-Maitre(s), une pièce écrite par l'auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, qui revient sur la question de la colonisation par la langue et sur les sévices imposés à ceux qui ne parlaient pas le français. Dans cette pièce, Dzitri un jeune élève d'une classe de cinquième qui utilise sa langue vernaculaire en classe alors qu'elle est proscrite dans l'enseignement au profit du français ! Il sera puni avec le «signal», un collier d'objets répugnants que devaient porter les élèves qui parlaient une autre langue que le français : une véritable humiliation, symbole de la colonisation et du mépris envers les langues locales. Je me positionne comme quelqu'un qui raconte une histoire, non pas pour juger les parties prenantes. Je raconte une histoire pour interpeller la conscience, la mémoire collective sur la question de la responsabilité de l'acte. Une situation qui a existé dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais aussi en France. C'est également une pièce qui rappelle le massacre de Thiaroye où des dizaines de tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée française. Des histoires, des mémoires pas toujours connues par la jeune génération.    - Raoul Arsène Awo-Oke, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Il vit à Parakou, dans le nord du pays. Ses textes et mises en scène sont très influencés par la culture traditionnelle. Il a créé La douleur de la faute, sur un texte d'un jeune auteur béninois, Yannick Tchango qui alerte sur le phénomène du cyberharcèlement, les violences qui en découlent et qui s'engage pour les droits des femmes : «Être artiste ici, c'est être résilient. Tout artiste est un engagé, un militant et quand on vit dans un pays comme le nôtre, avec crise des financements sur la culture, on doit multiplier l'énergie de nos résiliences».   Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontres Internationales John Smith, communément appelé CCRI, un espace patrimonial situé dans l'ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : L'artiste Richard Flash avec le titre Gbedododa.

De vive(s) voix
Festival Sin'ART (Bénin): Hakim Bah et Bardol Migan racontent l'exil et le déracinement

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 29:00


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique.  Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines.  À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition.  Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire   Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions.  ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou.  Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie. 

De vive(s) voix
Festival Sin'ART (Bénin): Hakim Bah et Bardol Migan racontent l'exil et le déracinement

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 29:00


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique.  Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines.  À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition.  Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire   Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions.  ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou.  Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie. 

De vive(s) voix
Le festival Sin'ART au Bénin, un laboratoire de création théâtrale

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 29:00


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. Aujourd'hui, focus sur un évènement culturel majeur, le festival de théâtre Sin'ART, en partenariat avec le CCR International John Smith. Coup d'envoi ce soir à Ouidah, mais des représentations auront également lieu à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou.  Une émission enregistrée à Ouidah dans un lieu unique, le Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Parmi les nombreuses activités organisées par le CCRI de Ouidah, il y a le festival Sin'ART, exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. Il vise à accompagner, former et mettre en avant des auteurs, autrices, comédiens et comédiennes en valorisant la jeunesse du continent. Cette troisième édition du Sin'ART proposera onze spectacles en cinq jours dans différentes villes. Ce soir, la création de Mes poupées noires, noires, un texte d'une autrice béninoise, Cécile Avougnlankou, également professeure de littérature. La mise en scène est signée Laurent Hatat, qui dirige la compagnie de spectacle vivant Anima Motrix (en codirection avec Emma Gustafsson). Pour ce spectacle, il est assisté de Hezou Kadjaziou. Bertrand Bossard est également parmi nous, il porte le projet d'ouvrir une école professionnelle de cirque à Ouidah, qui devrait ouvrir ses portes en 2027. En attendant, des cours de loisirs ont déjà démarré.     Invités : Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah. Laurent Hatat, metteur en scène. Hezou Kadjaziou, assistant à la mise en scène sur Mes poupées noires, noires Bertrand Bossard, directeur de l'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. ► Le festival le SIN'ART débute ce jeudi 29 octobre avec la création de Mes poupées noires, noires, un texte de Cécile Avougnlankou, mise en scène Laurent Hatat. Programmation musicale : Dangbé Musik - Aquadi.

De vive(s) voix
Le festival Sin'ART au Bénin, un laboratoire de création théâtrale

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 29:00


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. Aujourd'hui, focus sur un évènement culturel majeur, le festival de théâtre Sin'ART, en partenariat avec le CCR International John Smith. Coup d'envoi ce soir à Ouidah, mais des représentations auront également lieu à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou.  Une émission enregistrée à Ouidah dans un lieu unique, le Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Parmi les nombreuses activités organisées par le CCRI de Ouidah, il y a le festival Sin'ART, exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. Il vise à accompagner, former et mettre en avant des auteurs, autrices, comédiens et comédiennes en valorisant la jeunesse du continent. Cette troisième édition du Sin'ART proposera onze spectacles en cinq jours dans différentes villes. Ce soir, la création de Mes poupées noires, noires, un texte d'une autrice béninoise, Cécile Avougnlankou, également professeure de littérature. La mise en scène est signée Laurent Hatat, qui dirige la compagnie de spectacle vivant Anima Motrix (en codirection avec Emma Gustafsson). Pour ce spectacle, il est assisté de Hezou Kadjaziou. Bertrand Bossard est également parmi nous, il porte le projet d'ouvrir une école professionnelle de cirque à Ouidah, qui devrait ouvrir ses portes en 2027. En attendant, des cours de loisirs ont déjà démarré.     Invités : Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah. Laurent Hatat, metteur en scène. Hezou Kadjaziou, assistant à la mise en scène sur Mes poupées noires, noires Bertrand Bossard, directeur de l'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. ► Le festival le SIN'ART débute ce jeudi 29 octobre avec la création de Mes poupées noires, noires, un texte de Cécile Avougnlankou, mise en scène Laurent Hatat. Programmation musicale : Dangbé Musik - Aquadi.

Priorité santé
Aliments ultra-transformés : identifier les risques pour la santé

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 48:30


Omniprésents dans les rayons des supermarchés, les aliments ultra-transformés sont arrivés jusque dans nos placards et assiettes. Pratiques, ils constituent pourtant un tiers de l'apport calorique des Français (36%). Il faut les différencier de la junk food ou encore des aliments industriels. Les aliments ultra-transformés sont des aliments prêts à être consommés, qui se conservent longtemps et qui sont fabriqués via des procédés industriels lourds. On y retrouve ainsi les sodas, les céréales ou biscuits industriels, la charcuterie industrielle... En quoi sont-ils dangereux pour la santé ? Comment apprendre à décrypter leurs étiquettes ? Comment les éviter au quotidien ?    Dr Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle de l'Inserm. Elle a participé à l'écriture du livre FAKE NEWS SANTE, Un livre pour démêler le vrai du faux avec l'Inserm et riposter à l'épidémie d'infox et de rumeurs, aux éditions du Cherche-Midi – Inserm   Benoit Chassaing, directeur de recherche à l'Inserm, chercheur à l'Institut Pasteur. Responsable de l'unité Interactions Microbiote-Hôte à l'Institut Pasteur Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.   Programmation musicale :  ► Judeline – INRI ► Nusantara Beat – Tamat.

Priorité santé
Aliments ultra-transformés : identifier les risques pour la santé

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 48:30


Omniprésents dans les rayons des supermarchés, les aliments ultra-transformés sont arrivés jusque dans nos placards et assiettes. Pratiques, ils constituent pourtant un tiers de l'apport calorique des Français (36%). Il faut les différencier de la junk food ou encore des aliments industriels. Les aliments ultra-transformés sont des aliments prêts à être consommés, qui se conservent longtemps et qui sont fabriqués via des procédés industriels lourds. On y retrouve ainsi les sodas, les céréales ou biscuits industriels, la charcuterie industrielle... En quoi sont-ils dangereux pour la santé ? Comment apprendre à décrypter leurs étiquettes ? Comment les éviter au quotidien ?    Dr Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle de l'Inserm. Elle a participé à l'écriture du livre FAKE NEWS SANTE, Un livre pour démêler le vrai du faux avec l'Inserm et riposter à l'épidémie d'infox et de rumeurs, aux éditions du Cherche-Midi – Inserm   Benoit Chassaing, directeur de recherche à l'Inserm, chercheur à l'Institut Pasteur. Responsable de l'unité Interactions Microbiote-Hôte à l'Institut Pasteur Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.   Programmation musicale :  ► Judeline – INRI ► Nusantara Beat – Tamat.

Call It, Friendo
187. Cobra Verde (1987) & White Material (2009)

Call It, Friendo

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 74:54


This week, we discuss two films dealing with colonialism in Africa. The first is Cobra Verde, directed by Werner Herzog and starring Klaus Kinski, in their fifth and final collaboration. Based upon Bruce Chatwin's 1980 novel The Viceroy of Ouidah, the film depicts the life of a fictional slave trader who travels to the West African kingdom of Dahomey. The second is White Material, directed by Claire Denis and co-written with Marie NDiaye. The film stars Isabelle Huppert as Maria Vial, a struggling French coffee producer in an unnamed French-speaking African country who decides to stay at her coffee plantation in spite of an erupting civil war. Timestamps What we've been watching (00:00:30) – Alan Partridge: Alpha Papa, Alan Partridge: Welcome to the Places of My Life, Alan Partridge's Scissored Isle, Barry season four, Robot Dreams Cobra Verde (00:14:20) White Material (00:42:50) Coin toss (01:08:25)   Links Instagram - @callitfriendopodcast @munnywales @andyjayritchie   Letterboxd – @andycifpod @fat-tits mcmahon   Justwatch.com – streaming and rental links - https://www.justwatch.com

Religions du monde
Bénin: le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 48:30


Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.

Religions du monde
Bénin: le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 48:30


Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.

La marche du monde
Marie-Cécile Zinsou, pionnière de l'art contemporain au Bénin

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 48:29


Transmettre l'art contemporain aux enfants, offrir aux artistes la possibilité de créer sur le continent africain, c'est l'histoire pionnière incarnée par Marie-Cécile Zinsou et toute l'équipe de la Fondation devenue Musée à Ouidah au Bénin. L'amazone de l'art a été la première à exposer Romuald Hazoumé ou Cyprien Tokoudagba inconnus dans leur propre pays, la première aussi à montrer les œuvres d'artistes internationaux comme Jean-Michel Basquiat ou Joël Andrianomearisoa. (Rediffusion) Et c'est justement avec Joël Andrianomearisoa, son complice de toujours, que l'exposition Promesse célèbre 20 ans d'engagement et de restitution. Restitution des trésors royaux du Dahomey mais surtout restitution de l'histoire et de l'identité des Béninois, sans faire abstraction de leurs émotions. Esprit libre, Marie-Cécile Zinsou reste fidèle à la promesse faite à son grand-oncle le Président Zinsou : Changer le monde !   À découvrir : - Le site de la Fondation - L'histoire de la Fondation - L'exposition Promesse pour les 20 ans de la Fondation - Les publications de la Fondation - Le Studio Joël Andrianomearisoa   Album de famille de la Fondation (Diaporama) Du fond du cœur, je remercie toutes les équipes de la Fondation Zinsou : Marie-Cécile Zinsou, présidente ; Halima Moumouni-Jeanjean, directrice générale ; Choubine Houngbo, responsable production ; Josué Agbo, adjoint technique ; Laura Fagbohoun, manager cafétéria-boutique et Claude Akotome, responsable site Ouidah sans oublier toute l'équipe des guides culturels du Lab de Cotonou et du Musée de Ouidah. Je tiens également à remercier l'artiste Joël Andrianomearisoa pour avoir accepté ma présence pendant l'accrochage de son exposition, et toute son équipe du studio Joël Andrianomearisoa. Spéciale dédicace à Sophie Douay, directrice de l'association Contemporary A, responsable de la médiation culturelle, commissariat, éditions, gestion de la collection de la Fondation Zinsou. Sans oublier tous les artistes rencontrés sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce documentaire : Ishola Akpo Jérémy Demester ou l'oeuvre de Cyprien Tokoudagba.   Pour aller plus loin, le podcast. Le podcast « Le mystère du 27è trésor », signé Pierre Firtion, revient sur le trésor qui manque à l'appel quand la France restitue au Bénin le 10 Novembre 2021, 26 œuvres pillées dans les palais royaux d'Abomey par le colonel Dodds en 1892. La mémoire de cet objet manquant, un tabouret sacré qu'on appelle « kataklé », s'est en fait perdue au fil des années. L'historienne de l'art Marie-Cécile Zinsou est à l'origine de cette découverte.

Invité Afrique
RSF inquiète pour la liberté de la presse au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:33


Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias.   À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»

Priorité santé
Nutrition: manger intelligent

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 48:29


Une alimentation équilibrée est essentielle pour être en bonne santé, aussi bien pour la santé physique que mentale. Comment adopter une alimentation équilibrée ? Quelles sont les mauvaises habitudes à abandonner ? Au contraire, quels petits gestes du quotidien permettent de se concocter de meilleurs menus pour la santé ?   Dr Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Auteur de l'ouvrage Manger intelligent. Éloge de l'omnivore, aux éditions Odile Jacob. Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignante chercheure à l'Institut régional de santé publique à Ouidah, au Bénin. ► En fin d'émission, nous parlons des travaux de la cohorte Inspire-T, pilotée par l'IHU Health Age (Inserm, CHU et université de Toulouse) sur les cellules de la peau qui pourraient nous renseigner sur l'état de santé global d'un individu et détecter précocement des signes de fragilité ou de baisse de capacités physiques ou psychiques afin d'accompagner un vieillissement en meilleure santé. Interview d'Isabelle Ader, docteure en physiologie, chercheuse à l'INSERM dans le laboratoire Restore à Toulouse et membre du comité exécutif de l'IHU Healthage de Toulouse.  Programmation musicale : ► Coldplay – Strawberry swing  ► Kokoroko – Just can't wait

Priorité santé
Nutrition: manger intelligent

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 48:29


Une alimentation équilibrée est essentielle pour être en bonne santé, aussi bien pour la santé physique que mentale. Comment adopter une alimentation équilibrée ? Quelles sont les mauvaises habitudes à abandonner ? Au contraire, quels petits gestes du quotidien permettent de se concocter de meilleurs menus pour la santé ?   Dr Alain Fricker, médecin nutritionniste. Auteur de l'ouvrage Manger intelligent. Éloge de l'omnivore, aux éditions Odile Jacob. Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignante chercheure à l'Institut régional de santé publique à Ouidah, au Bénin. ► En fin d'émission, nous parlons des travaux de la cohorte Inspire-T, pilotée par l'IHU Health Age (Inserm, CHU et université de Toulouse) sur les cellules de la peau qui pourraient nous renseigner sur l'état de santé global d'un individu et détecter précocement des signes de fragilité ou de baisse de capacités physiques ou psychiques afin d'accompagner un vieillissement en meilleure santé. Interview d'Isabelle Ader, docteure en physiologie, chercheuse à l'INSERM dans le laboratoire Restore à Toulouse et membre du comité exécutif de l'IHU Healthage de Toulouse.  Programmation musicale : ► Coldplay – Strawberry swing  ► Kokoroko – Just can't wait

Encore!
Music show: Laura Prince retraces her African roots on 'Adjoko'

Encore!

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 12:31


In this edition of our arts24 music show, Jennifer Ben Brahim chats with Franco-Togolese singer Laura Prince. She's just released her second album "Adjoko", a voyage between memory, identity and authenticity. "Adjoko" is Laura's Togolese name, and symbolises her quest to reconnect with her African roots. She produced the record between France, Togo and Ouidah in Benin, a port town famous for its dark role in the slave trade. She also references her West African links to slavery through her name Laura Prince. It's an homage to author Mary Prince, the first Black woman to publish a book about her experiences as a slave.

De vive(s) voix
Adrien Blouët : comment ne pas devenir un écrivain voyageur

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 29:00


Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon...  En 2019, Adrien Blouët  décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot.  À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon.               Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie. 

De vive(s) voix
Adrien Blouët : comment ne pas devenir un écrivain voyageur

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 29:00


Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon...  En 2019, Adrien Blouët  décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot.  À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon.               Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie. 

Reportage Afrique
Bénin: à Porto-Novo, l'ouverture du Musée International du Vodun attendue pour la fin de l'année

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 29, 2025 2:32


Le Bénin a pour ambition de développer une importante offre muséale. Plusieurs sites sont actuellement en construction comme le Musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè à Abomey ou celui de la mémoire et de l'esclavage à Ouidah. Autre lieu très attendu à Porto-Novo cette fois : le Musée International du Vodun. Cet écrin qui entend notamment déconstruire les stéréotypes négatifs propagés sur la culture vodun, doit sortir de terre d'ici à la fin de l'année. Notre reporter, Pierre Firtion, a pu récemment visiter le chantier en compagnie d'Alain Godonou, chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées auprès du président Talon. De notre envoyé spécial à Porto-NovoÀ l'entrée de Porto-Novo, juste après le pont, d'étranges bâtiments en forme d'alvéole se dressent au milieu des grues. Petit à petit, les contours du musée international du Vodun commencent à se dessiner. Ce lieu avec ses formes originales a été imaginé par le cabinet d'architecte ivoirien Koffi & Diabaté. « Ça rappelle beaucoup de choses, ça rappelle cet indice de calebasses, un élément important en culture Vodun de façon large. On met aussi en avant l'architecture Batammariba, que l'on appelle vulgairement "tata somba" », explique Alain Godonou, le chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées du président béninois. Ce dernier fait référence à ces habitats traditionnels du nord-ouest du Bénin. Ces bâtiments et au-delà, ce lieu unique abriteront notamment plusieurs salles d'expositions où seront présentés non seulement des pièces de la collection nationale béninoise, mais également des objets venus d'ailleurs.« Ici et là, nous sommes en discussion avec des partenaires. Parfois, les discussions sont conclues pour avoir des objets significatifs de la culture Vodun, notamment de la culture Vodun venant hors du continent », raconte-t-il. Des pièces venant notamment du Brésil, de Cuba, des États-Unis seront ainsi exposées ici avec pour objectif de montrer le Vodun dans toutes ses composantes. Pour Alain Godonou, « l'objectif étant d'arriver à dépouiller le Vodun des idées négatives qui lui sont prêtées. Et que le public découvre que le Vodun est tout à fait respectable ». En ce mois de mai, le chantier bat son plein. Ce jour-là, des ouvriers posent de grandes plaques de terre ocre sur l'un des bâtiments, d'autres travaillent sur les fondations de la future déambulation entre les différentes espaces.« Il y a une circulation qui va se faire. Ce sera protégé, on construira une canopée. Là, les ouvriers sont en train de faire les soubassements des éléments de la canopée, pour que la promenade à l'intérieur du musée soit protégée », décrit Alain Godonou.Outre la construction de cette canopée, il reste encore beaucoup à faire pour emménager les 16 000 m² du site. Le calendrier pourra-t-il être tenu ? Alain Godonou se veut confiant, puisque, comme il dit, « les gros travaux sont finis. Les travaux de finition ont commencé. La muséologie, la muséographie avancent très bien. On n'est jamais à l'abri d'une surprise, mais je crois fermement que d'ici à la fin de l'année 2025, il pourra ouvrir ». Le musée doit être inauguré en même temps que la statue du roi Toffa 1er, qui trône sur la place située devant l'entrée du musée. Une statue, qui est elle déjà terminée. 

Afrique Économie
L'ambition du Bénin, premier producteur africain de coton, dans l'industrie du textile

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 2:32


À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance  » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « ​​​​​​​À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 12 mars 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss  journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.

Afrique Économie
Bénin: le tourisme prend son essor à Ouidah

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 2:32


Le Bénin développe son secteur touristique. À l'horizon 2030, le pays veut franchir la barre des deux millions de visiteurs étrangers et doubler ses revenus liés au tourisme. Pour cela, de nouveaux sites sont modernisés et agrandis comme celui de Ouidah, à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, haut-lieu du tourisme religieux, culturel et historique. C'est le site de la célèbre Porte du Non-Retour, dédiée à la mémoire de l'esclavage.  C'est un chantier spectaculaire sur le littoral du Golfe de Guinée : la Marina de Ouidah, projet d'hôtel de 130 chambres, construit par le groupe chinois Yunnan Construction and Investment Holding. Sur le site, autour de la Porte du Non-Retour, seront également proposés des loisirs, des services, un bateau-musée, un parcours sur les lieux où embarquaient les esclaves africains du XVᵉ au XVIIIᵉ siècle.« Ce qui se passe actuellement au Bénin, c'est énorme », explique Modeste, guide touristique qui travaille au Bénin, au Togo et au Ghana. « Les voies bitumées, la place Vodun ici à Ouidah, tout le monde en profite : ceux qui bâtissent les routes et nous, les guides touristiques et les agences de voyages. » Selon les chiffres officiels, 435 000 visiteurs ont été accueillis en janvier 2025 lors des Vodun Days, événement annuel qui célèbre l'art, la culture et la spiritualité de cette religion traditionnelle.Budget doublé pour OuidahLes professionnels bénéficient de l'ambitieuse politique touristique engagée depuis 2016 au niveau national, mais aussi les collectivités locales, comme la municipalité de Ouidah. Le maire, Christian Houétchénou, affirme que depuis son élection en 2020, les ressources propres de la ville ont fortement augmenté :« Le budget de la commune était de deux milliards de francs CFA (environ trois millions d'euros). Nous sommes passés à plus de quatre milliards de francs CFA, le double. La plupart de ces ressources sont reversées dans le programme de développement de la ville. Il y a une partie qui va pour soutenir les infrastructures culturelles. Nous mettons aussi l'accent sur la sécurité. »Trouver des logementsAinsi, Ouidah va mettre en place une police touristique pour épauler les forces de l'ordre classiques. Le maire veut multiplier par dix le nombre de lits d'hébergement, soutenir les hôteliers et les restaurateurs. Clemencia de Souza, gérante de La Cabane, le restaurant du nouveau centre culturel de la ville, explique que « la qualité des aliments, la propreté, étaient des priorités évidentes. Il fallait rénover les bâtiments, former les employés, les sensibiliser pour que les visiteurs ne trouvent rien à redire. »Clemencia de Souza évoque néanmoins un problème : « Les gens n'aiment pas quitter Cotonou. Donc, pour avoir cette main d'œuvre, il faut les aider et notamment leur trouver un logement. Mais je sais que l'année prochaine, avec l'aide de la municipalité, nous allons améliorer cette organisation. »L'année 2026 est d'ailleurs la date espérée pour l'ouverture du Musée international de l'Histoire de l'esclavage, dans le fort portugais de Ouidah où doivent transiter des biens culturels rendus par la France.À lire aussiLe renouveau de l'hôtellerie haut de gamme en Afrique de l'Ouest

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 12 mars 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss  journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.

La marche du monde
Marie-Cécile Zinsou, pionnière de l'art contemporain au Bénin

La marche du monde

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 48:30


Transmettre l'art contemporain aux enfants, offrir aux artistes la possibilité de créer sur le continent africain, c'est l'histoire pionnière incarnée par Marie-Cécile Zinsou et toute l'équipe de la Fondation devenue Musée à Ouidah au Bénin. L'amazone de l'art a été la première à exposer Romuald Hazoumé ou Cyprien Tokoudagba inconnus dans leur propre pays, la première aussi à montrer les œuvres d'artistes internationaux comme Jean-Michel Basquiat ou Joël Andrianomarisoa. Et c'est justement avec Joël Andrianomarisoa, son complice de toujours, que l'exposition Promesse célèbre 20 ans d'engagement et de restitution. Restitution des trésors royaux du Dahomey mais surtout restitution de l'histoire et de l'identité des Béninois, sans faire abstraction de leurs émotions. Esprit libre, Marie-Cécile Zinsou reste fidèle à la promesse faite à son grand-oncle le Président Zinsou : Changer le monde ! À découvrir :- Le site de la Fondation- L'histoire de la Fondation- L'exposition Promesse pour les 20 ans de la Fondation- Les publications de la Fondation- Le studio Joël Andrianomarisoa Album de famille de la Fondation (Diaporama)Du fond du cœur, je remercie toutes les équipes de la Fondation Zinsou :Marie-Cécile Zinsou, présidente ; Halima Moumouni-Jeanjean, directrice générale ; Choubine Houngbo, responsable production ; Josué Agbo, adjoint technique ; Laura Fagbohoun, manager cafétéria-boutique et Claude Akotome, responsable site Ouidah sans oublier toute l'équipe des guides culturels du Lab de Cotonou et du Musée de Ouidah.Je tiens également à remercier l'artiste Joël Andrianomarisoa pour avoir accepté ma présence pendant l'accrochage de son exposition, et toute son équipe du studio Joël Andrianomarisoa.Spéciale dédicace à Sophie Douay, directrice de l'association Contemporary A, responsable de la médiation culturelle, commissariat, éditions, gestion de la collection de la Fondation Zinsou.Sans oublier tous les artistes rencontrés sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce documentaire : Ishola AkpoJérémy Demester ou l'oeuvre de Cyprien Tokoudagba. Pour aller plus loin, le podcast.Le podcast « Le mystère du 27è trésor », signé Pierre Firtion, revient sur le trésor qui manque à l'appel quand la France restitue au Bénin le 10 Novembre 2021, 26 œuvres pillées dans les palais royaux d'Abomey par le colonel Dodds en 1892. La mémoire de cet objet manquant, un tabouret sacré qu'on appelle « kataklé », s'est en fait perdue au fil des années. L'historienne de l'art Marie-Cécile Zinsou est à l'origine de cette découverte.

Le club RFI
Le Club RFI Ouidah : 15 jeunes formés aux énergies renouvelables

Le club RFI

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 19:30


Cette semaine, le Club RFI Ouidah du Bénin parle d'une formation sur les énergies renouvelables au profit de15 jeunes de la ville. Il y a un intérêt croissant pour les énergies renouvelables sur le continent africain. Le Club RFI Ouidah et son partenaire l'ONG CEFORIAS estiment que former des jeunes est une solution durable face aux défis énergétiques et environnementaux. Ce programme de trois mois propose des cours théoriques et pratiques financés par l'Agence française de développement (AFD), l'appui technique du Conseil des Béninois de France (CBF).Avec la participation d'Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah.Invité/cousin : Adandedjan Delphin, président de l'ONG CEFORIAS.Musique : Passe-passe, Aspik Degbo.

Ocora, Couleurs du monde
Les Vodun days à Ouidah (Bénin), quand le vodun sort des couvents

Ocora, Couleurs du monde

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 13:49


durée : 00:13:49 - Les "Vodun Days" au Bénin - par : Péroline Barbet-Adda - A Ouidah au Bénin se tenait les 9, 10 et 11 janvier 2024, la fête de vaudou, les "vodun days". Cette fête annuelle, célébrée dans tout le Bénin, prend à Ouidah depuis quelques années une dimension toute particulière.

Priorité santé
L'obésité: ni une faute, ni une fatalité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 48:30


Selon l'OMS, en 2022, 1 personne sur 8 souffrait d'obésité. Certains médecins parlent d'épidémie au vu de l'explosion des cas, ces dernières décennies. Ainsi, depuis 1980, l'obésité a plus que doublé chez les adultes et a quadruplé chez les adolescents, au niveau mondial. Maladie chronique, l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. Les autorités de santé américaine comme européenne ont autorisé la mise sur le marché d'un antidiabétique injectable, le sémaglutide (vendu sous les marques Ozempic ou Wegovy), une hormone qui favorise la sensation de satiété et provoque des pertes de poids. Ce nouveau venu dans le traitement de l'obésité n'est à l'heure actuelle pas remboursé en France.Comment ces nouveaux médicaments contre l'obésité agissent-ils ? Des effets indésirables sont-ils connus ? Quelles sont les différentes causes de l'obésité ? Quels sont les risques pour la santé des personnes en forte surcharge pondérale ? Dr Guillaume Pourcher, membre de l'Académie nationale de chirurgie, chirurgien des Hôpitaux de Paris spécialisé dans la chirurgie de l'obésité, Hôpital privé Geoffroy St Hilaire Paris 5. Auteur de l'ouvrage L'Obésité, maladie du siècle. Ni une faute ni une fatalité, paru chez XO Éditions  Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin.► En fin d'émission, nous parlons de la soumission chimique à l'occasion de la diffusion du documentaire Soumission chimique : pour que la honte change de camp sur France 2, ce mardi 21 janvier 2025 à 21h10. Interview de Linda Bendali, réalisatrice du documentaire.Programmation musicale :► Yseult - Corps► Orchestra Baobab – Boulène Dèm. 

Priorité santé
L'obésité: ni une faute, ni une fatalité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 48:30


Selon l'OMS, en 2022, 1 personne sur 8 souffrait d'obésité. Certains médecins parlent d'épidémie au vu de l'explosion des cas, ces dernières décennies. Ainsi, depuis 1980, l'obésité a plus que doublé chez les adultes et a quadruplé chez les adolescents, au niveau mondial. Maladie chronique, l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. Les autorités de santé américaine comme européenne ont autorisé la mise sur le marché d'un antidiabétique injectable, le sémaglutide (vendu sous les marques Ozempic ou Wegovy), une hormone qui favorise la sensation de satiété et provoque des pertes de poids. Ce nouveau venu dans le traitement de l'obésité n'est à l'heure actuelle pas remboursé en France.Comment ces nouveaux médicaments contre l'obésité agissent-ils ? Des effets indésirables sont-ils connus ? Quelles sont les différentes causes de l'obésité ? Quels sont les risques pour la santé des personnes en forte surcharge pondérale ? Dr Guillaume Pourcher, membre de l'Académie nationale de chirurgie, chirurgien des Hôpitaux de Paris spécialisé dans la chirurgie de l'obésité, Hôpital privé Geoffroy St Hilaire Paris 5. Auteur de l'ouvrage L'Obésité, maladie du siècle. Ni une faute ni une fatalité, paru chez XO Éditions  Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin.► En fin d'émission, nous parlons de la soumission chimique à l'occasion de la diffusion du documentaire Soumission chimique : pour que la honte change de camp sur France 2, ce mardi 21 janvier 2025 à 21h10. Interview de Linda Bendali, réalisatrice du documentaire.Programmation musicale :► Yseult - Corps► Orchestra Baobab – Boulène Dèm. 

Religions du monde
Bénin : le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 48:30


Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux.  Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.

Religions du monde
Bénin : le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 48:30


Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux.  Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.

Le club RFI
Le Club RFI Ouidah (Bénin) : souvenir de la traite négrière et de son abolition

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 6, 2024 19:30


Le 23 août 2024, le Club RFI Ouidah a participé à la journée nationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Des initiatives ont été organisées pour cet événement. Avec la participation d'Ernesto Alao, président du club RFI Ouidah.Invité/cousin : Narcisse Odilon Venongbé, délégué général du festival culturel Tan-Che.Musique : « Je le veux » IRIKO.Réalisation : Olivier Roux. 

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 13 juillet 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 13, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Bénin à la découverte du vaudou, et en particulier des «Vodun Days», festivités à Ouidah. En deuxième partie, c'est au nord-est de l'Espagne que nous allons pour découvrir comment les ours vivent aux côtés des hommes. Bénin, dans le berceau du vaudouLes « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d'une renaissance. Il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui, au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Bénin : dans le berceau du vaudou

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 11, 2024 19:29


Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. (Rediffusion) « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Bénin, dans le berceau du vaudou et La cohabitation réussie des ours dans les Asturies

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 4, 2024 48:30


Bénin, dans le berceau du vaudouLa fête du vaudou, c'est chaque année au Bénin au mois de janvier. Cette année, les autorités ont organisé les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous  emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d' une renaissance, il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Bénin : dans le berceau du vaudou

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 19:30


Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Célébration avec faste du vaudou au Bénin

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 31:47


Ouidah, la ville historique à l'ouest de Cotonou, va abriter les 9 et 10 janvier 2023 les Voduns Days. A l'occasion de la fête du Vodoun célébrée chaque 10 janvier au Bénin. Cette année, la fête du Vodoun se réinvente à travers un nouveau rendez-vous autour des arts, de la culture et de la spiritualité Vodun. Eric Topona et ses invités en parlent sous l'Arbre à palabres.

Reportage Afrique
Les zones humides au Bénin, des alliées contre le changement climatique

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 2:17


Marais, zones côtières, bords de rivière, lagunes, tourbières… Sur la planète, les zones humides sont souvent méconnues. Pourtant, elles jouent un rôle clé pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets de plus en plus dévastateurs. Des racines qui sortent de l'eau pour respirer et des feuilles qui recrachent le sel. Les capacités surprenantes du palétuvier noir racontent l'écosystème sans pareil que constituent les mangroves, ces forêts qui poussent dans l'eau saumâtre, à l'interface entre terre et mer.Depuis 2019 au Bénin, l'ONG CORDE a replanté 200 000 pieds de palétuviers sur les rives de la lagune côtière près de Ouidah.« La mangrove joue un rôle de frayère. Les poissons viennent déposer leurs œufs au niveau des racines échasses des palétuviers parce que c'est difficile pour les prédateurs d'entrer au niveau de ces racines », explique Ebenezer Houdjinou, coordinateur de l'ONG.Autre raison pour laquelle l'association et les communautés alentours protègent cette zone humide qu'est la mangrove : elle sert de rempart face aux tempêtes et aux vagues de submersion marine, de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique.Et, bonus, la mangrove stocke le carbone atmosphérique – celui que nous émettons et qui entraine tous ces bouleversements – de manière bien plus efficace que les forêts continentales. « Ça devient un puits de carbone qu'il faut préserver parce que si on le laisse se détruire, c'est tout ce CO2 absorbé qui va remonter dans l'atmosphère », précise Ebenezer Houdjinou.Maintenir les zones humides est aussi vital en ville, car elles servent d'éponge en cas d'inondations.Avec Amos Adougbagui et d'autres riverains du marécage de Fifadji à Cotonou, l'association AGIR a réhabilité l'une de ces zones humides au cœur de la capitale économique.« Sans les zones humides, on est en train d'aller vers une noyade complète. Le refuge naturel de l'eau, ce sont les cours d'eau. À plusieurs endroits dans la ville, le cours d'eau a été entrecoupé par des ponts, par des rails, par des franchissements. C'est là où on parle d'inondations temporaires. C'est le moment de saisir l'importance des zones humides », affirme Alfred Houngnon, chercheur et fondateur de l'association AGIR.Et si les zones humides ont été préservées et entretenues, quand revient la saison sèche, elles restituent l'eau emmagasinée aux rivières et rafraîchissent la ville.À lire aussiSoudan du Sud: à Bentiu, un avenir incertain après les inondations [1/3]

Invité Afrique
L'humoriste Edgar-Yves au Théâtre des Mathurins à Paris: « Avoir une parole libre ! »

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 4:49


Edgar-Yves est à l'affiche au Théâtre des Mathurins à Paris. L'humoriste est l'une des figures montantes du stand-up actuellement en France. Français et Béninois, Edgar-Yves est le fils d'un ex-ministre béninois. Un père qu'il n'épargne pas vraiment dans l'un de ses sketchs. D'ailleurs, son humour au vitriol et sa double nationalité lui permettent un discours redoutable à propos des travers des sociétés françaises et africaines. RFI : Votre papa a été ministre des Affaires étrangères en 1995, il a été ambassadeur ici en France et un peu partout en Europe au début des années 2000. À quel moment vous êtes-vous rendu compte qu'il faisait partie des maillons de la chaîne de la corruption et de la prévarication en Afrique ?Edgar-Yves : Moi, en fait, j'étais gamin, après j'ai grandi, je me suis mis à faire du stand-up, et puis un jour, on m'a dit : « Faites attention, quand on tape votre nom sur Google on tombe sur un mec qui est dans des affaires louches ». Je me suis dit : « Bon, il doit parler de mon père à tous les coups ! »  Et je vais sur Google et je tombe sur une histoire de corruption dans laquelle mon père aurait soi-disant trempé, et ça m'a inspiré pour mes sketchs, ni plus ni moins. Voilà, c'est ça l'histoire.Et comment on ose en faire un sketch quand on est le fils de son père et de dire que son père a trempé dans des affaires louches ?  Je suis né naturellement irrévérencieux et je pense que cette irrévérence ne fait que croître avec le temps. Moi, je ne me soucie pas vraiment de ce que les gens pensent. Quand je fais mon travail, je le fais et j'essaie de le faire le mieux possible, de divertir les gens en passant mon message. Après, comment les gens le reçoivent ? Ma famille y compris, c'est leur problème, pas le mien.En matière de corruption, il y a un sketch qui vous a rendu célèbre : vous parlez d'un certain homme d'affaires français qui a obtenu des contrats portuaires moyennant justement : corruption, on parle de Vincent Bolloré, on parle d'Alpha Condé en Guinée Conakry. Là aussi, à quel moment vous vous êtes dit : tiens, il faut que je parle de ça et que j'en parle de telle manière ?J'ai commencé par le sketch sur la corruption en mettant mon père en cause et après, j'ai voulu pousser le délire, je me suis dit : attends, allons au bout parce que là, je parle de moi, ça fait rire les gens, il y a une vraie situation avec la Françafrique qu'on pourrait évoquer durant les sketchs. Et si on peut rire en s'éduquant, si on peut rire en dénonçant, vas-y, on le fait. Moi, c'est ce qui m'a donné envie de faire de l'humour et je sais que quiconque embrasse la dimension socio-politique du métier d'humoriste a des chances de marquer son époque.Ce sketch, il a été censuré sur C8 et Comédie. Là aussi, ce sont des chaines qui appartiennent à Vincent Bolloré. Ça a ajouté à la notoriété de ce sketch et de vous-même, en tant que comique ?Oui, ça a ajouté à ma légende personnelle déjà, parce que moi, j'aime bien faire chier les gens et là, j'étais sûr que c'était fait au plus haut point possible, donc, j'étais plutôt content de moi, de pouvoir me regarder dans la glace le soir, de ne pas avoir honte de mon comportement, de ne pas me dire : putain, pourquoi t'as baissé la tête et courbé l'échine alors que là, tu n'aurais pas dû le faire ? Ça a fait un tollé parce que du coup, beaucoup de gens se sont emparés du sujet et ça m'a rendu plus visible, c'est sûr.Ça vous inspire quoi d'être censuré en 2023, ici, en France, pour un « simple sketch » ?Ça m'inspire qu'il faut arrêter de nous dire qu'en Afrique, on a du progrès à faire sur le plan du respect des libertés individuelles. A priori, on est tous le Congolais de quelqu'un, ici aussi. En France aussi, si tu vas dans une émission et que tu dis un truc qui n'est pas prévu, on te coupe. Ça marche aussi comme ça en France. Donc la conception de la liberté est à deux vitesses sans doute et assez relative, et on a envie de dire à l'Europe de balayer devant leur porte avant de faire le gendarme du monde ! Voilà ce que cela m'inspire.En même temps, là je m'adresse plutôt au comique béninois, vous feriez des sketchs, alors peut-être pas au Bénin, mais dans un pays africain, en vous en prenant à des hommes de pouvoir en Afrique, est-ce que vous auriez aussi cette même liberté de ton et la liberté de circuler ?La réponse est non. Mais nous, au moins, en Afrique, on a le mérite de ne pas se faire passer pour ce qu'on n'est pas !! (rires). Bah oui mon gars ! Nous on ne dit pas qu'on est des lumières tu vois ce que je veux dire ?!? Parce que quand tu dis que tu es propre, on a tendance à regarder à la loupe s'il n'y a pas une tache sur le jean. Bon ben, sur le jean européen, il y en a deux, trois, quatre des taches, je te le dis, donc il faut arrêter de se faire passer pour ce qu'on n'est pas, tout le monde doit faire de son mieux et essayer de progresser. Et a priori, l'Europe n'est pas le phare du monde.Vos sketchs, on les voit partout sur les réseaux sociaux donc on les voit aussi en Afrique, à Cotonou ou à Ouidah. C'est quoi les retours que vous avez ?Les gens sont contents de voir un gamin de chez eux dire ce que je dis. Ils m'encouragent, ils me soutiennent, ils me donnent beaucoup de force et pour moi, c'est un vrai carburant, parce que vu le discours que je tiens, je ne serai mis en avant ni par les instances politiques, ni par les médias, ni par les médias français. C'est compliqué un discours comme le mien à la télévision, et on le sait très très bien en fait, à part les hypocrites, les menteurs, les voleurs, les tricheurs. Sur quelle émission de TF1 ou de M6 je pourrais dire ce que je suis en train de te dire là ?Il n'y a pas que TF1 et M6 dans le paysage médiatique français…Non, c'est vrai ! Mais si tu prends les médias principaux, les mainstreams, sur lequel d'entre eux je pourrais dire ce que je dis là ?On choisit ses médias en fonction de ce qu'on a envie d'entendre…Exactement ! donc moi, je choisis les médias en fonction de ce que je peux dire et c'est ce que je suis en train de faire, voilà pourquoi je suis à RFI, pourquoi je passe sur Blast, sur plein de médias indépendants, c'est pour avoir une parole libre. Les gens sont contents que je dise ce que je dis, ils me donnent de la force et ça me suffit. Moi, je n'ai besoin que de moi et des gens, je n'ai besoin de la validation de personne d'autre.► L'humoriste Edgar-Yves est au théâtre des Mathurins à Paris jusqu'au 31 décembre 2023.

OVT
2e uur: Vakantieman Leendert van der Valk, Spoor Terug over Rob Touber

OVT

Play Episode Listen Later Aug 13, 2023 51:39


De Vakantieman (m/v/x): Leendert van der Valk gaat naar Ouidah in Benin. Leendert van der Valk neemt ons mee naar het strand van de stad Ouidah in Benin. Daar wordt jaarlijks een Voodoo-festival gehouden. Datzelfde strand heeft ook een treurige geschiedenis, want daar staat ook een herdenkingsboog voor deze oude slavenhaven. Het Spoor Terug. Rob Touber, octopus van de liedkunst, over het verloren gewaande oeuvre van producer Rob Touber. Een maniakaal wonderkind dat jong stierf, op de top van zijn kunnen.

OVT Fragmenten podcast
#1490 - De Vakantieman: Leendert van der Valk gaat naar Ouidah in Benin

OVT Fragmenten podcast

Play Episode Listen Later Aug 13, 2023 11:49


Journalist Leendert van der Valk neemt ons mee naar het strand van de stad Ouidah in Benin. Daar wordt namelijk jaarlijks een Voodoo-festivalgehouden. Datzelfde strand heeft ook een treurige geschiedenis, want daar staat ook LaPorte du Non Retour, een herdenkingsboog voor deze ooit belangrijke slavenhaven van West-Afrika.

Priorité santé
Nutrition: «Jeûne, régimes, minceur: la grande manipulation»

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 48:30


« Le chocolat fait grossir, les féculents sont à bannir le soir, le jeûne intermittent permet de perdre du poids rapidement... » Ces assertions, que vous avez certainement déjà entendues, sont-elles vraiment crédibles ? Un certain nombre d'affirmations concernant la nutrition peuvent être à l'origine de frustrations et détériorer notre rapport à la nourriture, favorisant ainsi la survenue de troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale, boulimie…). Comment faire le tri dans cette profusion de régimes alimentaires ? Comment retrouver un rapport plus sain à son alimentation, malgré toutes les injonctions pro-minceur ? Quelle prise en charge pour les patients atteints de troubles des conduites alimentaires (TCA) ? Dr Camille Ringot, médecin psychiatre spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA) en Ile-de-France. Auteure de l'ouvrage Jeûne, régimes, minceur. La grande manipulation, aux éditions Larousse Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin Lili-Rose Galeazzi, créatrice de contenualimentation et santé mentale sur Instagram et TikTok, Lili-Rose a souffert d'anorexie entre l'âge de 14 ans et 16 ansProgrammation musicale :► Madjo –Women► Bokani Dyer –Move On

Priorité santé
Nutrition: «Jeûne, régimes, minceur: la grande manipulation»

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 48:30


« Le chocolat fait grossir, les féculents sont à bannir le soir, le jeûne intermittent permet de perdre du poids rapidement... » Ces assertions, que vous avez certainement déjà entendues, sont-elles vraiment crédibles ? Un certain nombre d'affirmations concernant la nutrition peuvent être à l'origine de frustrations et détériorer notre rapport à la nourriture, favorisant ainsi la survenue de troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale, boulimie…). Comment faire le tri dans cette profusion de régimes alimentaires ? Comment retrouver un rapport plus sain à son alimentation, malgré toutes les injonctions pro-minceur ? Quelle prise en charge pour les patients atteints de troubles des conduites alimentaires (TCA) ? Dr Camille Ringot, médecin psychiatre spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA) en Ile-de-France. Auteure de l'ouvrage Jeûne, régimes, minceur. La grande manipulation, aux éditions Larousse Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin Lili-Rose Galeazzi, créatrice de contenus alimentation et santé mentale sur Instagram et TikTok, Lili-Rose a souffert d'anorexie entre l'âge de 14 ans et 16 ans.Programmation musicale :► Madjo – Women► Bokani Dyer – Move On.

Priorité santé
L'obésité: 650 millions de personnes concernées

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 48:30


Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes obèses a triplé entre 1975 et 2016. Cet excès de masse grasse qui modifie le tissu adipeux, concerne aujourd'hui 13 % de la population mondiale, soit 650 millions de personnes. Cette affection complexe résulte de l'interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels. Comment expliquer cette hausse des cas d'obésité ? Comment prévenir l'obésité ? Quels sont les traitements existants ? Pr Sébastien Czernichow, chef du service de Nutrition de l'Hôpital européen Georges Pompidou. Professeur de Nutrition à l'Université Paris Cité. Auteur du livre Obésité, quand et comment avoir recours à la chirurgie bariatrique ?, aux éditions Marabout Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.   ► En fin d'émission, nous faisons le point sur le développement d'un vaccin efficace contre l'asthme allergique avec Laurent Reber, directeur de recherche à l'Inserm.

Priorité santé
L'obésité: 650 millions de personnes concernées

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 48:30


Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes obèses a triplé entre 1975 et 2016. Cet excès de masse grasse qui modifie le tissu adipeux, concerne aujourd'hui 13 % de la population mondiale, soit 650 millions de personnes. Cette affection complexe résulte de l'interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels. Comment expliquer cette hausse des cas d'obésité ? Comment prévenir l'obésité ? Quels sont les traitements existants ? Pr Sébastien Czernichow, chef du service de Nutrition de l'Hôpital européen Georges Pompidou. Professeur de Nutrition à l'Université Paris Cité. Auteur du livre Obésité, quand et comment avoir recours à la chirurgie bariatrique ?, aux éditions Marabout Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.   ► En fin d'émission, nous faisons le point sur le développement d'un vaccin efficace contre l'asthme allergique avec Laurent Reber, directeur de recherche à l'Inserm.

Invité Afrique
Père Jean-Paul Sagadou: «Benoît XVI a parlé de l'Église d'Afrique comme un poumon spirituel»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 10:27


Quel souvenir laisse Benoît XVI en Afrique, à la fois chez les chrétiens et les musulmans ? Pourquoi a-t-il abdiqué il y a 10 ans ? En ce jour des obsèques de Benoît XVI, entretien avec le religieux burkinabè Jean-Paul Sagadou, père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. RFI : Quel bilan faites-vous du pontificat de Benoît XVI ? Père Jean-Paul Sagadou : Alors c'est difficile de faire le bilan d'un pape et il a eu une décision audacieuse, surprenante même, de faire ce qu'aucun pape n'avait jamais osé faire depuis des siècles, renoncer à sa charge. S'il y avait trois choses à dire sur ce qui a marqué son pontificat, je dirais la foi, l'espérance et la charité. Alors, vous dites qu'il a stupéfait le monde entier le jour de février 2013, où il a renoncé à sa charge. À l'époque, il disait que c'était pour des raisons de santé, mais il a survécu 10 ans à son abdication. Était-ce seulement pour cela ? Alors, c'est difficile à dire. J'estime personnellement que les choses se sont passées au plus profond de sa conscience. Il a compris qu'il avait peut-être atteint un âge qui ne lui permettait plus de continuer à assumer correctement sa mission. Après, évidemment, les observateurs de ce qui peut se passer au Vatican peuvent épiloguer, comme quoi c'était difficile, qu'il y avait peut-être des mésententes à l'intérieur [du Vatican, NDLR]. Personnellement, je considère qu'il a pris une décision audacieuse, que moi je considère aujourd'hui comme quelque chose d'assez positif. Je pense que ça a été un homme défenseur de la doctrine de la foi qui n'a pas voulu se mêler à des enjeux de pouvoir, parce que, pour lui, qui dit pouvoir dit forcément, nécessairement, service. L'un de ses grands combats, c'était la lutte contre l'esprit de mai 68 et contre le relativisme moral, n'est-ce pas l'une des raisons de son abdication de 2013 et peut-être, au contraire de ce que vous appelez l'espérance, une forme de désespoir ? Je pense que c'est difficile de percevoir les choses de cette manière. C'est vrai, en 2005 – je crois, lors d'une homélie – il a déclaré : « Nous mettons en place une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et dont les standards ultimes sont simplement l'ego et les désirs de chacun ». De ce point de vue, on peut dire qu'il s'est retrouvé en face d'un monde qui vit en contradiction avec la perception qu'il a de l'Évangile. Est-ce que cela l'a bousculé, troublé ? Est-ce que son message ne passait pas et cela l'a poussé à partir ? Moi, je ne mettrais pas forcément cette hypothèse en avant, voilà. Alors, comme son compagnon de toujours, Jean-Paul II, Benoît XVI laisse le souvenir d'un théologien conservateur qui était intransigeant sur la question des mœurs : il défendait le célibat des prêtres, il ne voulait pas entendre parler de l'ordination des femmes. Est-ce qu'aujourd'hui, il n'apparaît pas comme un pape qui n'est plus de son temps ? Oui, je crois que Benoît XVI se situait dans la droite ligne de la tradition de l'Église. Justement, sur l'ordination des femmes, c'est assez subtil ce qu'il disait : « Nous ne disons pas que nous ne voulons pas, mais que nous ne pouvons pas. » Et il ajoutait que le Seigneur a donné à l'Église une forme avec les 12 apôtres, puis avec les évêques et les prêtres, donc ce n'est pas nous qui avons donné cette forme à l'Église. Alors, on peut considérer que cette position-là, d'un point de vue théologique, peut rester une forme de débat à l'intérieur de l'Église, mais en tout cas, telle a été sa position. Mais sur le célibat des prêtres, n'y a-t-il pas une grande hypocrisie, notamment en Afrique ? Hypocrisie, je ne sais pas. Et pourquoi l'Afrique ? Par contre, on constate, avec toutes les questions que nous connaissons actuellement des abus dans l'Église, qu'il y a quand même un certain nombre de questions qui se posent, qui méritent qu'au sein de l'Église, on regarde avec beaucoup plus de clairvoyance, de vérité. L'enjeu étant vraiment le service de l'Église. ►À lire aussi : Le pape François rend un dernier hommage à son prédécesseur lors des obsèques de Benoît XVI N'y aurait-il pas moins d'abus sexuels dans l'Église catholique si les prêtres avaient le droit de se marier ? C'est une bonne question, mais je ne sais pas qui serait capable de répondre à cette question, est-ce qu'il y aurait moins de difficultés ? Ou plus, ou moins… Je n'en sais rien (sourire). Benoît XVI est le premier pape à s'être engagé au sein de l'Église catholique dans la lutte contre les abus sexuels et la pédocriminalité. Mais n'a-t-il pas été trop timide dans ce combat ? C'est le reproche qu'on lui fait, en effet, mais je pense qu'il faut insister sur le fait qu'il a été le premier à s'engager auprès des victimes de violences sexuelles commises par les clercs. Il est le premier souverain pontife à consacrer un document à cette crise-là, avec la publication en 2010 d'une lettre aux catholiques d'Irlande après des révélations sur des milliers de cas. D'ailleurs, un texte au ton vif, dans lequel il dit partager leur consternation et leur sentiment de trahison. Donc, moi, je pense que c'est un homme humble qui a d'ailleurs accepté les critiques qui étaient adressées à l'Église et qui finalement contribuaient à mettre en place de nouvelles normes pour qu'on puisse quand même – disons le mot, et je pense que lui-même l'a utilisé – nettoyer l'Église. On sait qu'en son temps, il y a eu quelque 400 prêtres qui ont quand même été renvoyés. Et puis, le pape François a poursuivi le travail. Benoît XVI n'aimait pas voyager, mais en novembre 2011, il est allé au Bénin, notamment à Ouidah, où il a signé l'exhortation Africae Munus, l'engagement pour l'Afrique, une sorte de feuille de route de l'Église catholique pour l'Afrique. Qu'en retenez-vous ? Alors ce n'était pas seulement au Bénin, mais il a fait aussi le Cameroun et puis l'Angola et je pense qu'au Bénin, de fait, c'était une étape importante parce qu'il y avait eu le second synode des évêques pour l'Afrique – c'était peut-être en octobre 2009 – et donc là, en arrivant au Bénin en 2011, c'est à cette occasion que le pape a remis l'exhortation synodale Africae Munus, donc l'engagement des évêques pour l'Afrique. Et puis on peut voir dans ce texte comme une sorte de charte pour la réconciliation, la justice et la paix en Afrique. En 2009, on avait aussi la mémoire de tout ce qui s'était passé, avec le génocide au Rwanda, toutes les problématiques d'ethnies, de tribus… Donc ce qui a été au cœur de ce voyage du pape, c'est quand même cette question de la réconciliation, de la justice et de la paix. Et puis il a interpellé tout le monde, à la fois les responsables d'Église, mais aussi les hommes politiques, puisqu'il a parlé de la bonne gouvernance. Moi, je retiens deux choses : il a parlé de l'Église d'Afrique comme d'un poumon spirituel pour l'humanité, donc il y a quelque chose à en tirer, il y a de la richesse. Il a aussi appelé les gouvernants à ne pas priver les populations d'avenir, d'espérance et donc à travailler à une bonne gouvernance pour qu'enfin, ce continent-là, qui est si riche, puisse quand même apporter sa contribution au reste du monde, mais à condition qu'il y ait la paix, la fraternité, la solidarité. Et puis il y a la grande question des rapports entre chrétiens et musulmans. L'un des moments les plus marquants du pontificat de Benoît XVI reste son discours de Ratisbonne en septembre 2006, où il a cité un empereur byzantin qui disait que la violence était intrinsèque à l'islam. Il a eu raison ou il a eu tort ? Alors en fait, je crois qu'il a été très mal compris, mais on sait aussi qu'assez rapidement, il a été accueilli en Turquie par le président Erdogan, et il a redit son souhait de voir musulmans et chrétiens marcher côte à côte sur les chemins d'une compréhension réciproque. Donc, je pense qu'à Ratisbonne, il y a eu quiproquo, il y a eu incompréhension et peut-être que le contexte global aussi de l'époque pouvait favoriser cela et ça a créé des dégâts. Et je pense que le pape en a beaucoup souffert lui-même, parce qu'il a eu plusieurs occasions de dire que ce n'est pas ce qu'il voulait dire et qu'il a même beaucoup d'estime pour le Coran, pour lequel il éprouve le respect qui convient, pour le Livre Saint d'une grande religion comme l'islam. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de violence au nom de l'islam dans l'histoire, mais n'y a-t-il pas eu aussi beaucoup de violence au nom du christianisme dans l'histoire ? Ah, c'est évident, c'est évident. Parce que ce discours a beaucoup choqué, notamment à la mosquée Al-Azhar du Caire, à la Grande Mosquée de Paris. Est-ce que le pape a ensuite trouvé les voies du dialogue avec ces grands docteurs de la foi musulmane ? Oui, justement, je me rappelle, j'étais au Togo à l'époque. Là, vous évoquez un peu des grands lieux d'islam où les conséquences ont été dramatiques, mais en fait, jusque dans les petits villages, même d'Afrique, il y a eu quand même une sorte de rayonnement de ce discours qui a provoqué une sorte d'effervescence irrationnelle. Y compris dans les communautés musulmanes d'Afrique de l'Ouest, comme au Togo ? Oui, oui, évidemment. Moi – je me rappelle donc – moi je vivais dans une ville où il y avait 70% de musulmans. On s'est retrouvé avec des jeunes qui ne comprenaient pas forcément ce qui avait été dit. Le discours, c'est : « On a insulté l'islam, on a insulté le prophète. » Donc, ça suffisait pour sortir et crier. C'est pour ça que je trouve qu'il y a eu quiproquo. Probablement que l'intellectuel, le grand théologien que Mgr Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, a eu un discours qui n'est pas facilement accessible pour la plupart d'entre nous et qui peut provoquer ce type d'incompréhension. Mais la question, c'est : comment s'est-il comporté par la suite ? On sait qu'il y a eu plusieurs approches. Le fait qu'il y ait eu cette rencontre en Turquie, mais je pense qu'il y a eu d'autres occasions où le pape Benoît XVI a essayé de rendre compte de ce qu'il voulait dire, et que ce n'était pas une attaque contre l'islam. Et je pense que Benoît XVI – et bien avant lui, même Jean-Paul II – ils ont toujours, quand même, intégré la question de la raison, de la réflexion. On ne croit pas n'importe comment et sinon, on verse dans l'intolérance. Et puis, dans tout ce qu'on connaît aujourd'hui, comme fondamentalisme et tout ça… La foi doit être forcément éclairée, et je crois que c'est ça qui peut nous faire avancer ensemble. Pour conclure, peut-on dire que Benoît XVI a été un pape incompris ? Peut-être. J'ai eu le sentiment, depuis son décès, avec tout ce que j'ai pu lire et entendre, que de fait, les gens se disent « on pense qu'on l'avait un peu mal compris, mais on pense qu'on le comprend, peut être maintenant », et c'est souvent après la mort de certaines personnes qu'on découvre vraiment leur visage et qu'on reconnait quels ont été le poids, la force de leurs paroles, de leurs discours. ► À écouter aussi : Cardinal Fridolin Ambongo (RDC): le pape Benoît XVI reste «notre plus grand théologien»

Invité Afrique
Alain Godonou: au Bénin, «l'exposition des trésors d'Abomey a été un surprenant succès populaire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2022 5:00


C'était il y a un an quasiment jour pour jour. Le Bénin se voyait restituer par la France les 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey. Les autorités béninoises espèrent que d'autres œuvres leur seront rendues dans les prochaines années. Mais avant cela, elles travaillent, pour des expositions temporaires, sur le prêt de certaines pièces de renom comme la célèbre statue du dieu Gou. Alain Godonou est le directeur du programme Musées à l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme au Bénin.   Les œuvres des trésors royaux d'Abomey vous ont donc été restituées il y a un an. Elles ont été exposées au palais de la présidence pendant plusieurs mois. Comment ont-elles été accueillies par le public ? Alain Godonou : Disons que c'est un accueil au-delà de nos espérances. Vous avons eu une exposition en deux temps : une première saison de février à mai, à peu près 40 jours d'exposition, et nous avons eu à peu près 190 000 visiteurs, avec une moyenne journalière de quasiment 4 500 à 5 000 visiteurs. Puis, sur la demande du public, nous avons rouvert l'exposition du 16 juillet à la fin du mois d'août et nous avons eu à peu près 34 000 visiteurs. Donc, cela a été un succès énorme, populaire, qui nous a surpris. Que vont devenir les œuvres maintenant ? Vont-elles être exposées à Ouidah, comme cela avait été annoncé dans un premier temps ? Nous sommes en train d'y réfléchir et nous nous posons la question : est-ce que cela vaut véritablement la peine de les exposer de nouveau à Ouidah, vu qu'il y a eu largement le temps, vu les statistiques que nous avons, de les visiter, ou bien faut-il les soigner, les traiter et attendre tout simplement de les exposer de façon définitive dans l'écrin naturel d'Abomey ? Vous le disiez, ces œuvres doivent à terme être exposées à Abomey, au musée de l'Épopée des amazones et des rois du Dahomey. Où en est la construction de ce musée ? Les travaux avancent normalement ? Oui, la construction du musée avance. Nous avons décidé de mettre ce musée, cet espace muséal, à l'intérieur du site classé des palais royaux d'Abomey, qui est un site classé patrimoine mondial de l'Unesco. Et pour ce fait, il faut des discussions techniques professionnelles, mais qui tiennent compte aussi de ce qu'on appelle la V.U.E., la valeur universelle exceptionnelle, de ce site-là. Nous avons eu ce dialogue avec l'Unesco, qui est terminé maintenant. Donc, les études finales sont en cours d'achèvement et l'entreprise, qui doit conduire à terme les travaux, sera choisie incessamment. Et l'ouverture de ce musée est prévue pour la rentrée 2024. Est-ce que le succès populaire de l'exposition de ces 26 œuvres vous a poussé à formuler de nouvelles demandes de restitution à la France ? Quand le président Patrice Talon était en France à l'Élysée pour acter le retour de ces 26 trésors, il y a eu un rappel des œuvres que nous souhaitions recevoir. Cette demande est toujours sur la table. Maintenant, c'est l'affaire des politiques. Nous savons comment cela se passe en France. Nous savons que le président Emmanuel Macron a lancé l'étude d'une loi qui facilite les dispositions réglementaires, qui facilite la restitution. Probablement que cela mettra du temps. Maintenant, nous, nous sommes sur un plan plus technique. Nous sommes dans un dispositif de coopération. Nous sommes pour la circulation des œuvres et nous sommes en discussion avec les collègues français, peut-être pas pour la restitution, qui est un dossier politique et parfois législatif, mais pour le partage des collections qui existent. Donc, nous attendons des musées en France et des professionnels, des conservateurs en France, que nous puissions discuter, pour que les œuvres qu'ils ont et qui nous intéressent ici dans nos expositions puissent circuler dans ce sens-là, que nous puissions les accueillir et les présenter. Quelles sont les pièces en particulier qui vous intéresseraient à court ou moyen terme ? Bien sûr. Vous savez qu'il y a une pièce qui était dans notre demande depuis longtemps, le dieu Gou par exemple. À partir du moment où nous mettons en place le musée international du Vaudou, toutes les œuvres qui pourraient relever de cette problématique patrimoniale, le vaudou qui a une identité au Bénin, il est normal que nous puissions penser à les accueillir. Il n'y a pas que le dieu Gou, il y a tout le mobilier Ifa, la divination attachée au fameux devin du royaume d'Abomey, Gèdègbé, qui sont sur la table suite à notre demande pour restitution ou circulation. Je vous ai cité les plus emblématiques. Mais il y en a d'autres qui trouvent leur place dans les expositions que nous voulons faire ici. À quelle échéance ces œuvres pourraient-elles vous être prêtées ? Il y a un travail entre les institutions dont la responsabilité, la mission est de s'occuper de ces collections-là et nous, nous commençons la discussion avec la partie française. Nous organisons notre discussion d'ailleurs à travers l'appui d'Expertise France et des professionnels français du ministère de la Culture sur ces questions-là. Pour vous donner une date, une échéance, à la rentrée 2024 à partir de septembre, nous devrions avoir de nouveau de très grandes expositions au Bénin qui incluraient peut-être, si nous arrivons à bon port, ce que nous souhaitons, ces objets-là.

Awakin Call
Iya Affo -- Reculturing, Re-Membering, and Relearning for Collective Healing

Awakin Call

Play Episode Listen Later Nov 5, 2022


“You are the cumulative expression of all your ancestors.” When Iya Affo meets someone, she instinctively looks for the best in that person, a seed in them that can be nurtured. To nurture others is a high calling for Iya, whose deepest identity is as Mother and Healer. Her African name, Wekenon, means Mother of the Universe, and her title, Iya, signifies Holy Mother. Both were bestowed on her in a traditional ceremony on the soil of her ancestral home in the Benin Republic of West Africa. Iya's passion is to cultivate intergenerational healing by connecting intuitive ancestral practices with modern neurobiology. A culturalist and historical trauma specialist certified in the western tradition, as well as a certified Adverse Childhood Experiences Trainer, she is a descendant of a long line of traditional healers from West Africa, a Chief in the Village of Ouidah, and a High Priestess in the Yoruba tradition. Iya’s search for her individual and cultural identity formed in her childhood while growing up in New York. She was deeply drawn to the rituals observed among her Jewish friends and neighbors – from their ceremonies and traditions, their holidays, to the Yiddish language spoken in their homes. She began to wonder why her Black community had such a different trajectory; why was the history of the Holocaust widely known, but not the stories of enslavement of her ancestors? She sensed that a connection to one’s history and to ancestral land would help communities be resilient and overcome adversity. Setting off to travel alone in her late teens, Iya visited more than 30 countries to understand other cultures. She has proceeded to live abroad in five countries and experienced different spiritual environments – from China, where she practiced Buddhist meditation in a Shaolin Temple; to Myanmar, India, where she stayed at a Hindu ashram; to the Navajo Nation and the Gila River Indian Community, where she engaged in service; and briefly to France. Significant immersion in her ancestral village of Ouidah, Benin Republic, also commenced then and deepened over nearly three decades. Iya relearned how to live as an indigenous woman and now practices the Yoruba tradition in her day-to-day life among the egalitarian, indigenous people of Arizona. “Relentlessly, I pursued the truth about our enslavement,” she has said. “I received my birthright of ritual, ceremony and initiation. My greatest gift has been relearning how to live as an indigenous woman, in egalitarian society, as a wife and mother.” Iya’s early travels led to studies of trauma and epigenetics, which inform her current work. Decades-long research shows that trauma persists in the human psyche and body from one generation to the next, up to 14 generations, via physical DNA. Living in Africa helped her understand the neurobiological dysregulation that is prevalent in the United States for BIPOC (Black Indigenous People of Color) communities. She came to realize that Western treatments – such as talk therapy or medication – are counter-productive or damaging for healing trauma in BIPOC individuals. Alternative healing practices – rituals, drumming, martial arts, and guided meditation – provide more sustaining solutions. Iya carefully says, “In communities where people have been traumatized, the best way for us to heal moving forward is to become self-healing communities. We must be healing ourselves.” Epigenetics also shows that benevolence and positive childhood experiences can be passed through generations. This knowledge gives new motivation for parents, teachers, and caregivers to practice self-regulating behaviors that foster healing, safety, and consistency, and most importantly, love. She hopes to facilitate reculturing and the subsequent healing of indigenous people all over the world. “If we, as a people, are to return to grace, we must go back to the soul of the [African] Continent,” she says. “Only in Her soil will we take root in ancestral land, fertilized by ritual, tradition, spirit and identity. Then we will blossom into a harvest of productive, happy, peaceful and evolved African people.” Through teaching about the importance of culture and neurobiology, Iya advocates for the harmonization of Traditional Medicine and Western Medicine to facilitate holistic healing. She recently stepped down from being an executive board member on the Arizona ACEs Consortium, but continues to serve as the Chair of the Historical Trauma committee. She is an Adjunct Faculty member at the Arizona Trauma Institute/Trauma Institute International, and the founder of Phoenix Rising to Resilience virtual community on the ACEs Connection platform.  Please join us in conversation with this grounded ‘Mother of the Universe’ as we explore healing intergenerational collective, historical trauma.

Priorité santé
Obésité infantile: des chiffres en constante augmentation

Priorité santé

Play Episode Listen Later Aug 9, 2022 48:30


Entre 6 et 9 ans, un enfant sur 3 est atteint de surpoids ou d'obésité : c'est ce qui ressort du dernier rapport de l'OMS, qui réunit les données de 36 pays. Manque d'activité physique, confinement, absence de repas scolaire… L'Organisation Mondiale de la Santé alerte également sur les conséquences négatives que pourrait avoir la pandémie de Covid-19. Quels sont les risques pour la santé des enfants qui présentent un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé ? Comment prévenir l'obésité à un jeune âge et éviter des complications pour ces futurs adultes ? Dr Laurent Fidalgo, médecin nutritionniste, spécialiste de l'obésité infantile, collabore au sein du Réseau pour la prise en charge et la prévention de l'obésité en pédiatrie Ile-de-France (Repop IDF) et au Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune, à Cotonou au Bénin. Enseignante-chercheure à l'Institut régional de Santé publique à Ouidah, au Bénin Pr Eugène Sobngwi, professeur d'Endocrinologie et de Diabète. Membre de l'Académie africaine des sciences. Chef du Laboratoire de Médecine moléculaire et du métabolisme à l'Université de Yaoundé 1. Conseiller médical à l'Hôpital Central de Yaoundé au Cameroun, coordonnateur d'un programme d'éducation nutritionnelle en milieu scolaire conjoint de la Fédération Mondiale du Diabète et du Ministère des Enseignements Secondaires du Cameroun. Vice-président du Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique du Cameroun (Conseil Scientifique COVID-19). Reportage d'Ophélie Lahccen.

Priorité santé
Prévention et prise en charge de l'obésité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 15, 2022 48:30


D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obésité est une maladie qui se définit comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Une personne sur dix est obèse dans le monde, soit trois fois plus qu'il y a 50 ans. De multiples complications et comorbidités sont associées à l'obésité, tant sur le plan des affections chroniques, psychiques et même infectieuses, comme cela a été souvent rappelé dans le contexte de pandémie de Covid-19. Et à l'occasion de la crise sanitaire, des discriminations et discours stigmatisants ont pu viser les personnes atteintes d'obésité. Quels sont les risques pour la santé ? Comment ne plus stigmatiser les gens en surpoids ? Quelles mesures mettre en place pour lutter contre l'obésité ? Dr Jocelyne Raison, médecin nutritionniste, spécialisée dans la prise en charge des personnes obèses à Grigny, dans l'Essonne et présidente du Réseau de santé régional en Île-de-France dédiée à l'obésité de l'adulte Béatrix de Lambertye, consultante Obésité-TCA (Troubles du comportement alimentaire) Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de santé publique de Ouidah au Bénin Reportage en Martinique   Reportage d'Adiaratou Diarrassouba. ► Pour aller plus loin sur le sujet : Obésités mode d'emploi : Apprendre à vivre ensemble COSMO PLUS, Association bodypositive et inclusive.

Into the Depths
Episode 4: Disassembling

Into the Depths

Play Episode Listen Later Feb 17, 2022 37:50


National Geographic Explorer Tara Roberts heads to Africa, her ancestral homeland. She visits Doors of No Return, walks the slave trail in Benin, and learns about the long legacy of African free divers who excavated ships all over the world as far back as the 16th century. After an initial burst of Afro-joy, Tara soon realizes she's viewed largely as American rather than Black on the continent. Her understanding of self, Blackness, and Africa are turned upside down. But later, while dancing to South African house music under the stars, she finds a connection once again. Want more? Check out our Into the Depths hub to learn more about Tara's journey following Black scuba divers, find previous Nat Geo coverage on the search for slave shipwrecks, and read the March cover story. And download a tool kit for hosting an Into the Depths listening party to spark conversation and journey deeper into the material. Also explore: If you're interested in the history of Black aquatic culture, historian Kevin Dawson lays out the connections between African people and the water in his book Undercurrents of Power: Aquatic Cultures in the African Diaspora. Read the powerful account of Kossola, also known by the name Cudjo Lewis, in author and anthropologist Zora Neale Hurston's book, Barracoon: The Story of the Last ‘Black Cargo.' Find out more about the many “doors of no return” that dot Africa's west coast, including the sites at Ouidah and Elmina Castle, which has been designated a UNESCO World Heritage Site.