Commune and city in Atlantique Department, Benin
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2026 sera une année importante pour les musées du Bénin. Le pays a été en première ligne pour la restitution d'objets pillés du temps de la colonisation avec le retour des trésors royaux d'Abomey en 2021, et il mise désormais depuis quelques années sur de nouveaux lieux pour valoriser son patrimoine. Il y a 4 grands projets muséaux dont nous discutons dans cette émission. ► Le musée international du Vodun : Ce musée sera celui de la capitale, à Porto-Novo. Il est encore en construction mais son ouverture est prévue pour 2026. On peut déjà voir l'architecture de cet espace se dessiner en forme d'alvéoles, elles rappellent les calebasses, un élément important de la culture Vodun. Le projet de ce musée sera de déconstruire les stéréotypes négatifs propagés sur cette culture encore mal connue et des pièces venant notamment du Brésil, de Cuba, des États-Unis y seront exposées pour montrer le Vodun dans toutes ses composantes. ► Le musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè : À Abomey, la capitale de l'ancien royaume, ce projet s'inscrit dans la dynamique du retour des biens culturels. En effet, le site s'étendra sur environ 3 000 m² pour accueillir 350 pièces dont les trésors royaux restitués par la France et valoriser l'enceinte palatiale. ► Le musée d'art contemporain de Cotonou, le MAAC À Cotonou, capitale économique du Bénin, un musée d'art contemporain permettra au pays de valoriser sa production artistique contemporaine, mais aussi celle du continent. ► La Maison de la Mémoire et de l'Esclavage à Ouidah Ouidah comporte déjà plusieurs lieux de mémoire de l'esclavage. C'est de là, en 1860, que le dernier négrier a embarqué des captifs vers l'Amérique. La Maison de la mémoire de l'esclavage entend donner les points de vue africains, européens, américains et caribéens. ► Reportage : Clémence Delfaure et Pierre Plantier se sont rendus à Ouidah, au Bénin, où doit être inauguré prochainement le «Bateau du Départ», une réplique de l'Aurore, le négrier nantais du XVIIIème siècle. Ce bateau, proche de la Porte du Non-Retour, s'inscrira dans le parcours de la route des esclaves à Ouidah. Des statues de cire y représenteront les esclaves pour tenter de rendre compte des terribles conditions de vie à bord de ces bateaux de commerce d'humains. Les invités de Nathalie Amar étaient : - Franck Ogou, directeur de l'École du patrimoine africain - Abdoulaye Imoru, gestionnaire des palais royaux d'Abomey, conservateur du Comité de préfiguration du musée des Rois et des Amazones du Danhomé - Halima Ogan, directrice de la Fondation Zinsou - Fatima Fall, conservatrice sur les collections du Musée d'art contemporain de Cotonou, le MAAC. ► Playlist du jour - Gnonnas Pedro and His Dadjes Band - Agbadja Moderne No2 - Sessime - Daaga - Tribeqa - Respire.
2026 sera une année importante pour les musées du Bénin. Le pays a été en première ligne pour la restitution d'objets pillés du temps de la colonisation avec le retour des trésors royaux d'Abomey en 2021, et il mise désormais depuis quelques années sur de nouveaux lieux pour valoriser son patrimoine. Il y a 4 grands projets muséaux dont nous discutons dans cette émission. ► Le musée international du Vodun : Ce musée sera celui de la capitale, à Porto-Novo. Il est encore en construction mais son ouverture est prévue pour 2026. On peut déjà voir l'architecture de cet espace se dessiner en forme d'alvéoles, elles rappellent les calebasses, un élément important de la culture Vodun. Le projet de ce musée sera de déconstruire les stéréotypes négatifs propagés sur cette culture encore mal connue et des pièces venant notamment du Brésil, de Cuba, des États-Unis y seront exposées pour montrer le Vodun dans toutes ses composantes. ► Le musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè : À Abomey, la capitale de l'ancien royaume, ce projet s'inscrit dans la dynamique du retour des biens culturels. En effet, le site s'étendra sur environ 3 000 m² pour accueillir 350 pièces dont les trésors royaux restitués par la France et valoriser l'enceinte palatiale. ► Le musée d'art contemporain de Cotonou, le MAAC À Cotonou, capitale économique du Bénin, un musée d'art contemporain permettra au pays de valoriser sa production artistique contemporaine, mais aussi celle du continent. ► La Maison de la Mémoire et de l'Esclavage à Ouidah Ouidah comporte déjà plusieurs lieux de mémoire de l'esclavage. C'est de là, en 1860, que le dernier négrier a embarqué des captifs vers l'Amérique. La Maison de la mémoire de l'esclavage entend donner les points de vue africains, européens, américains et caribéens. ► Reportage : Clémence Delfaure et Pierre Plantier se sont rendus à Ouidah, au Bénin, où doit être inauguré prochainement le «Bateau du Départ», une réplique de l'Aurore, le négrier nantais du XVIIIème siècle. Ce bateau, proche de la Porte du Non-Retour, s'inscrira dans le parcours de la route des esclaves à Ouidah. Des statues de cire y représenteront les esclaves pour tenter de rendre compte des terribles conditions de vie à bord de ces bateaux de commerce d'humains. Les invités de Nathalie Amar étaient : - Franck Ogou, directeur de l'École du patrimoine africain - Abdoulaye Imoru, gestionnaire des palais royaux d'Abomey, conservateur du Comité de préfiguration du musée des Rois et des Amazones du Danhomé - Halima Ogan, directrice de la Fondation Zinsou - Fatima Fall, conservatrice sur les collections du Musée d'art contemporain de Cotonou, le MAAC. ► Playlist du jour - Gnonnas Pedro and His Dadjes Band - Agbadja Moderne No2 - Sessime - Daaga - Tribeqa - Respire.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Lorène Lavocat de Reporterre : Quel bilan environnemental de la guerre civile en Syrie, un an après la chute d'Assad ? - Raphaël Moran du service hispanophone de RFI : La province de Mendoza en Argentine donne son feu vert à un énorme projet de mine de cuivre très controversé - Simon Rozé du service environnement de RFI : Certains pays, dont les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Iran, se sont opposés à l'adoption du «résumé à l'intention des décideurs» lors du Global environnemental outlook du Pnue en raison de mentions sur la sortie des énergies fossiles ou sur la production de plastique - Jeanne Richard du service environnement de RFi : Le détricotage des ambitions UE qui est acté ces jours-ci. La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec la chercheuse en droit de l'environnement Margot Perdereau pour le film « Un pêcheur conscient » réalisé à Brest. Chronique des Clubs RFI de Sébastien Bonijol : Aujourd'hui, nous vous emmenons à Ouidah, au Bénin, là où la joie, la bonne humeur et la fête ont envahi la ville pour célébrer l'anniversaire des 30 ans des Clubs RFI ! Et 30 ans, ce n'est pas rien. C'est 30 ans d'engagement, 30 ans d'action citoyenne, 30 ans de solidarité. C'est 30 ans de valeurs partagées avec notre radio ! ⇒ L'émission Le Club RFI. Musiques diffusées dans l'émission Santigold &The Beastie Boys - Don't Play No Game That I Can't Win Disiz & Théodora - Melodrama.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Lorène Lavocat de Reporterre : Quel bilan environnemental de la guerre civile en Syrie, un an après la chute d'Assad ? - Raphaël Moran du service hispanophone de RFI : La province de Mendoza en Argentine donne son feu vert à un énorme projet de mine de cuivre très controversé - Simon Rozé du service environnement de RFI : Certains pays, dont les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Iran, se sont opposés à l'adoption du «résumé à l'intention des décideurs» lors du Global environnemental outlook du Pnue en raison de mentions sur la sortie des énergies fossiles ou sur la production de plastique - Jeanne Richard du service environnement de RFi : Le détricotage des ambitions UE qui est acté ces jours-ci. La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec la chercheuse en droit de l'environnement Margot Perdereau pour le film « Un pêcheur conscient » réalisé à Brest. Chronique des Clubs RFI de Sébastien Bonijol : Aujourd'hui, nous vous emmenons à Ouidah, au Bénin, là où la joie, la bonne humeur et la fête ont envahi la ville pour célébrer l'anniversaire des 30 ans des Clubs RFI ! Et 30 ans, ce n'est pas rien. C'est 30 ans d'engagement, 30 ans d'action citoyenne, 30 ans de solidarité. C'est 30 ans de valeurs partagées avec notre radio ! ⇒ L'émission Le Club RFI. Musiques diffusées dans l'émission Santigold &The Beastie Boys - Don't Play No Game That I Can't Win Disiz & Théodora - Melodrama.
Aujourd'hui, nous parlons de la puissance des mots, la force de la parole et la magie de l'expression orale. L'éloquence, c'est bien plus qu'un talent : c'est un art qui inspire, qui convainc et qui rassemble. Dans un monde où la communication est essentielle, savoir parler avec clarté et conviction est un outil d'influence, pacifique et de liberté. Avec la participation de - Sadikou Moucharaf, président du Club RFI Cotonou - Salifou Diallo, président du Club RFI Labé en Guinée - Deux lauréats du concours d'éloquence du Club RFI Cotonou, Gloria Shalla et Laurent Nassara. Et pour sublimer cette rencontre, Arsène Adjidjimey nous offrent un moment poétique. L'équipe du Club RFI Journaliste-producteur : Éric Amiens Réalisation : Cécile Bonici. Collaboration service des auditeurs – suivi des projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol. Coordination L'écume des mots : Myriam Guilhot.
La ville de Ouidah a ouvert ses portes aux 25 Clubs RFI. Une rencontre historique au cœur du Bénin. Les représentants des clubs se sont retrouvés pour partager leurs expériences, leurs projets, leur passion commune pour la radio. Des moments d'échanges riches. Une fête qui dépasse les frontières, elle ne s'est pas limitée à Ouidah. À Paris, les équipes de RFI, autour de Marie-Christine Saragosse et Jean-Marc Four, ont rejoint la célébration en visioconférence le jeudi 27 novembre. Un moment fort, marqué par la chaleur des échanges et la fierté d'un réseau qui ne cesse de grandir. Les invités : - Hyppolyte Tchiakpe, guide de tourisme à Ouidah. Vice-président de l'association des Guides professionnels de Ouidah - Raoul Dohou, chargé de communication du club RFI Ouidah - Cédric Ouanekpone, président du conseil d'administration du club RFI Bangui. - Marie-Ange Agbayahou, chargé de communication du premier club RFI du monde, le club RFI Bénin. - Bienvenue Amouh, président du club RFI Lomé. Avec la participation de Gloria Tchalla (slam) du groupe Les Ailes du Bénin. Réalisation : Julien Boileau et Cécile Bonici.
La Bibliothèque des mondes croisés a été inaugurée, en octobre 2025, au CCRI John Smith de Ouidah avec, notamment, un fonds dédié à l'histoire de l'esclavage. C'est ici, à Ouidah, que plusieurs centaines de milliers d'esclaves ont emprunté la porte du non-retour, à quelques kilomètres de la ville. John Smith, qui a donné son nom au centre, est le nom d'un citoyen américain, petit-fils d'un esclave parti avec la Clotilda, l'un des derniers bateaux de la traite négrière à partir vers les États-Unis, dans les années 1860. Lorsque l'esclavage a été aboli, son aïeul n'a pu retourner au Bénin, faute d'argent pour payer le voyage en bateau. John Smith, devenu maire de Prichard en Alabama, avait déclaré vouloir être enterré à Ouidah. Y a-t-il encore des choses à découvrir sur la traite négrière ? Oui, selon Dieudonné Gnammankou, certaines thématiques n'ont pas été suffisamment explorées par les historiens comme celle de la réaction des Africains à l'arrivée des premiers navires négriers. Comment ont réagi les royautés et la population ? C'est une période mal connue. Ouidah est considéré comme le deuxième pôle de la traite négrière sur le continent africain, la première étant l'Afrique Centrale. On estime qu'entre 1 million et 1 million et demi d'esclaves ont été déportés depuis la région de Ouidah. Ces esclaves partaient principalement au Brésil et dans les Antilles françaises (Saint-Domingue en particulier). Un silence autour de l'esclavage partiellement brisé avec des projets, notamment celui de l'UNESCO initié en 1994, mais aussi grâce à cette bibliothèque dans laquelle on peut trouver de nombreux livres sur le sujet. Il faut que les jeunes connaissent leur histoire, c'est important, explique Rene Akobi alias Loizes. Pendant de nombreuses années, les jeunes ne s'y sont pas intéressés, car les ouvrages proposés étaient vieillots, précise Dieudonné Gnammankou. Aujourd'hui, se pose la question de la réparation, mais aussi des conséquences sur le continent africain d'aujourd'hui. Invités : - Dieudonné Gnammankou, historien spécialiste de la traite négrière - Rene Akobi alias Loizes, plasticien et dessinateur de bandes dessinées. Il a consacré une - bande dessinée au thème de la traite négrière : Akobi, Zomai, Marâtre, Mariage à paraître chez Dagan BD. Programmation musicale : L'artiste Pépé Oléka avec le titre Sebla koko.
La Bibliothèque des mondes croisés a été inaugurée, en octobre 2025, au CCRI John Smith de Ouidah avec, notamment, un fonds dédié à l'histoire de l'esclavage. C'est ici, à Ouidah, que plusieurs centaines de milliers d'esclaves ont emprunté la porte du non-retour, à quelques kilomètres de la ville. John Smith, qui a donné son nom au centre, est le nom d'un citoyen américain, petit-fils d'un esclave parti avec la Clotilda, l'un des derniers bateaux de la traite négrière à partir vers les États-Unis, dans les années 1860. Lorsque l'esclavage a été aboli, son aïeul n'a pu retourner au Bénin, faute d'argent pour payer le voyage en bateau. John Smith, devenu maire de Prichard en Alabama, avait déclaré vouloir être enterré à Ouidah. Y a-t-il encore des choses à découvrir sur la traite négrière ? Oui, selon Dieudonné Gnammankou, certaines thématiques n'ont pas été suffisamment explorées par les historiens comme celle de la réaction des Africains à l'arrivée des premiers navires négriers. Comment ont réagi les royautés et la population ? C'est une période mal connue. Ouidah est considéré comme le deuxième pôle de la traite négrière sur le continent africain, la première étant l'Afrique Centrale. On estime qu'entre 1 million et 1 million et demi d'esclaves ont été déportés depuis la région de Ouidah. Ces esclaves partaient principalement au Brésil et dans les Antilles françaises (Saint-Domingue en particulier). Un silence autour de l'esclavage partiellement brisé avec des projets, notamment celui de l'UNESCO initié en 1994, mais aussi grâce à cette bibliothèque dans laquelle on peut trouver de nombreux livres sur le sujet. Il faut que les jeunes connaissent leur histoire, c'est important, explique Rene Akobi alias Loizes. Pendant de nombreuses années, les jeunes ne s'y sont pas intéressés, car les ouvrages proposés étaient vieillots, précise Dieudonné Gnammankou. Aujourd'hui, se pose la question de la réparation, mais aussi des conséquences sur le continent africain d'aujourd'hui. Invités : - Dieudonné Gnammankou, historien spécialiste de la traite négrière - Rene Akobi alias Loizes, plasticien et dessinateur de bandes dessinées. Il a consacré une - bande dessinée au thème de la traite négrière : Akobi, Zomai, Marâtre, Mariage à paraître chez Dagan BD. Programmation musicale : L'artiste Pépé Oléka avec le titre Sebla koko.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah, au Bénin, à l'occasion de la troisième édition du festival Sin'ART. «Être comédien au Bénin, c'est être fou, être déterminé, et être prêt à être rejeté. C'est ça être comédien au Bénin !», nous dit Gildas Agossoukpe. Faut-il être fou pour faire du théâtre au Bénin ? La question mérite d'être posée alors qu'a lieu le Festival SIN'ART à Ouidah ! Quel est le statut des comédiens et des comédiennes ? Comment le métier est-il perçu ? Les pouvoirs publics aident-ils la création ? Invités : - Didier Sèdoha Nassègandé, metteur en scène et directeur artistique du Tout Grand Théâtre Djogbé. Il a, par ailleurs, une formation de philosophe et de juriste. pour le Sin'art, il crée Trans-Maitre(s), une pièce écrite par l'auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, qui revient sur la question de la colonisation par la langue et sur les sévices imposés à ceux qui ne parlaient pas le français. Dans cette pièce, Dzitri un jeune élève d'une classe de cinquième qui utilise sa langue vernaculaire en classe alors qu'elle est proscrite dans l'enseignement au profit du français ! Il sera puni avec le «signal», un collier d'objets répugnants que devaient porter les élèves qui parlaient une autre langue que le français : une véritable humiliation, symbole de la colonisation et du mépris envers les langues locales. Je me positionne comme quelqu'un qui raconte une histoire, non pas pour juger les parties prenantes. Je raconte une histoire pour interpeller la conscience, la mémoire collective sur la question de la responsabilité de l'acte. Une situation qui a existé dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais aussi en France. C'est également une pièce qui rappelle le massacre de Thiaroye où des dizaines de tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée française. Des histoires, des mémoires pas toujours connues par la jeune génération. - Raoul Arsène Awo-Oke, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Il vit à Parakou, dans le nord du pays. Ses textes et mises en scène sont très influencés par la culture traditionnelle. Il a créé La douleur de la faute, sur un texte d'un jeune auteur béninois, Yannick Tchango qui alerte sur le phénomène du cyberharcèlement, les violences qui en découlent et qui s'engage pour les droits des femmes : «Être artiste ici, c'est être résilient. Tout artiste est un engagé, un militant et quand on vit dans un pays comme le nôtre, avec crise des financements sur la culture, on doit multiplier l'énergie de nos résiliences». Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontres Internationales John Smith, communément appelé CCRI, un espace patrimonial situé dans l'ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : L'artiste Richard Flash avec le titre Gbedododa.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah, au Bénin, à l'occasion de la troisième édition du festival Sin'ART. «Être comédien au Bénin, c'est être fou, être déterminé, et être prêt à être rejeté. C'est ça être comédien au Bénin !», nous dit Gildas Agossoukpe. Faut-il être fou pour faire du théâtre au Bénin ? La question mérite d'être posée alors qu'a lieu le Festival SIN'ART à Ouidah ! Quel est le statut des comédiens et des comédiennes ? Comment le métier est-il perçu ? Les pouvoirs publics aident-ils la création ? Invités : - Didier Sèdoha Nassègandé, metteur en scène et directeur artistique du Tout Grand Théâtre Djogbé. Il a, par ailleurs, une formation de philosophe et de juriste. pour le Sin'art, il crée Trans-Maitre(s), une pièce écrite par l'auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, qui revient sur la question de la colonisation par la langue et sur les sévices imposés à ceux qui ne parlaient pas le français. Dans cette pièce, Dzitri un jeune élève d'une classe de cinquième qui utilise sa langue vernaculaire en classe alors qu'elle est proscrite dans l'enseignement au profit du français ! Il sera puni avec le «signal», un collier d'objets répugnants que devaient porter les élèves qui parlaient une autre langue que le français : une véritable humiliation, symbole de la colonisation et du mépris envers les langues locales. Je me positionne comme quelqu'un qui raconte une histoire, non pas pour juger les parties prenantes. Je raconte une histoire pour interpeller la conscience, la mémoire collective sur la question de la responsabilité de l'acte. Une situation qui a existé dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais aussi en France. C'est également une pièce qui rappelle le massacre de Thiaroye où des dizaines de tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée française. Des histoires, des mémoires pas toujours connues par la jeune génération. - Raoul Arsène Awo-Oke, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Il vit à Parakou, dans le nord du pays. Ses textes et mises en scène sont très influencés par la culture traditionnelle. Il a créé La douleur de la faute, sur un texte d'un jeune auteur béninois, Yannick Tchango qui alerte sur le phénomène du cyberharcèlement, les violences qui en découlent et qui s'engage pour les droits des femmes : «Être artiste ici, c'est être résilient. Tout artiste est un engagé, un militant et quand on vit dans un pays comme le nôtre, avec crise des financements sur la culture, on doit multiplier l'énergie de nos résiliences». Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontres Internationales John Smith, communément appelé CCRI, un espace patrimonial situé dans l'ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : L'artiste Richard Flash avec le titre Gbedododa.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique. Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition. Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions. ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique. Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition. Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions. ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. Aujourd'hui, focus sur un évènement culturel majeur, le festival de théâtre Sin'ART, en partenariat avec le CCR International John Smith. Coup d'envoi ce soir à Ouidah, mais des représentations auront également lieu à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah dans un lieu unique, le Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Parmi les nombreuses activités organisées par le CCRI de Ouidah, il y a le festival Sin'ART, exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. Il vise à accompagner, former et mettre en avant des auteurs, autrices, comédiens et comédiennes en valorisant la jeunesse du continent. Cette troisième édition du Sin'ART proposera onze spectacles en cinq jours dans différentes villes. Ce soir, la création de Mes poupées noires, noires, un texte d'une autrice béninoise, Cécile Avougnlankou, également professeure de littérature. La mise en scène est signée Laurent Hatat, qui dirige la compagnie de spectacle vivant Anima Motrix (en codirection avec Emma Gustafsson). Pour ce spectacle, il est assisté de Hezou Kadjaziou. Bertrand Bossard est également parmi nous, il porte le projet d'ouvrir une école professionnelle de cirque à Ouidah, qui devrait ouvrir ses portes en 2027. En attendant, des cours de loisirs ont déjà démarré. Invités : Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah. Laurent Hatat, metteur en scène. Hezou Kadjaziou, assistant à la mise en scène sur Mes poupées noires, noires Bertrand Bossard, directeur de l'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. ► Le festival le SIN'ART débute ce jeudi 29 octobre avec la création de Mes poupées noires, noires, un texte de Cécile Avougnlankou, mise en scène Laurent Hatat. Programmation musicale : Dangbé Musik - Aquadi.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. Aujourd'hui, focus sur un évènement culturel majeur, le festival de théâtre Sin'ART, en partenariat avec le CCR International John Smith. Coup d'envoi ce soir à Ouidah, mais des représentations auront également lieu à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah dans un lieu unique, le Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Parmi les nombreuses activités organisées par le CCRI de Ouidah, il y a le festival Sin'ART, exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. Il vise à accompagner, former et mettre en avant des auteurs, autrices, comédiens et comédiennes en valorisant la jeunesse du continent. Cette troisième édition du Sin'ART proposera onze spectacles en cinq jours dans différentes villes. Ce soir, la création de Mes poupées noires, noires, un texte d'une autrice béninoise, Cécile Avougnlankou, également professeure de littérature. La mise en scène est signée Laurent Hatat, qui dirige la compagnie de spectacle vivant Anima Motrix (en codirection avec Emma Gustafsson). Pour ce spectacle, il est assisté de Hezou Kadjaziou. Bertrand Bossard est également parmi nous, il porte le projet d'ouvrir une école professionnelle de cirque à Ouidah, qui devrait ouvrir ses portes en 2027. En attendant, des cours de loisirs ont déjà démarré. Invités : Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah. Laurent Hatat, metteur en scène. Hezou Kadjaziou, assistant à la mise en scène sur Mes poupées noires, noires Bertrand Bossard, directeur de l'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. ► Le festival le SIN'ART débute ce jeudi 29 octobre avec la création de Mes poupées noires, noires, un texte de Cécile Avougnlankou, mise en scène Laurent Hatat. Programmation musicale : Dangbé Musik - Aquadi.
Omniprésents dans les rayons des supermarchés, les aliments ultra-transformés sont arrivés jusque dans nos placards et assiettes. Pratiques, ils constituent pourtant un tiers de l'apport calorique des Français (36%). Il faut les différencier de la junk food ou encore des aliments industriels. Les aliments ultra-transformés sont des aliments prêts à être consommés, qui se conservent longtemps et qui sont fabriqués via des procédés industriels lourds. On y retrouve ainsi les sodas, les céréales ou biscuits industriels, la charcuterie industrielle... En quoi sont-ils dangereux pour la santé ? Comment apprendre à décrypter leurs étiquettes ? Comment les éviter au quotidien ? Dr Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle de l'Inserm. Elle a participé à l'écriture du livre FAKE NEWS SANTE, Un livre pour démêler le vrai du faux avec l'Inserm et riposter à l'épidémie d'infox et de rumeurs, aux éditions du Cherche-Midi – Inserm Benoit Chassaing, directeur de recherche à l'Inserm, chercheur à l'Institut Pasteur. Responsable de l'unité Interactions Microbiote-Hôte à l'Institut Pasteur Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin. Programmation musicale : ► Judeline – INRI ► Nusantara Beat – Tamat.
Omniprésents dans les rayons des supermarchés, les aliments ultra-transformés sont arrivés jusque dans nos placards et assiettes. Pratiques, ils constituent pourtant un tiers de l'apport calorique des Français (36%). Il faut les différencier de la junk food ou encore des aliments industriels. Les aliments ultra-transformés sont des aliments prêts à être consommés, qui se conservent longtemps et qui sont fabriqués via des procédés industriels lourds. On y retrouve ainsi les sodas, les céréales ou biscuits industriels, la charcuterie industrielle... En quoi sont-ils dangereux pour la santé ? Comment apprendre à décrypter leurs étiquettes ? Comment les éviter au quotidien ? Dr Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle de l'Inserm. Elle a participé à l'écriture du livre FAKE NEWS SANTE, Un livre pour démêler le vrai du faux avec l'Inserm et riposter à l'épidémie d'infox et de rumeurs, aux éditions du Cherche-Midi – Inserm Benoit Chassaing, directeur de recherche à l'Inserm, chercheur à l'Institut Pasteur. Responsable de l'unité Interactions Microbiote-Hôte à l'Institut Pasteur Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin. Programmation musicale : ► Judeline – INRI ► Nusantara Beat – Tamat.
This week, we discuss two films dealing with colonialism in Africa. The first is Cobra Verde, directed by Werner Herzog and starring Klaus Kinski, in their fifth and final collaboration. Based upon Bruce Chatwin's 1980 novel The Viceroy of Ouidah, the film depicts the life of a fictional slave trader who travels to the West African kingdom of Dahomey. The second is White Material, directed by Claire Denis and co-written with Marie NDiaye. The film stars Isabelle Huppert as Maria Vial, a struggling French coffee producer in an unnamed French-speaking African country who decides to stay at her coffee plantation in spite of an erupting civil war. Timestamps What we've been watching (00:00:30) – Alan Partridge: Alpha Papa, Alan Partridge: Welcome to the Places of My Life, Alan Partridge's Scissored Isle, Barry season four, Robot Dreams Cobra Verde (00:14:20) White Material (00:42:50) Coin toss (01:08:25) Links Instagram - @callitfriendopodcast @munnywales @andyjayritchie Letterboxd – @andycifpod @fat-tits mcmahon Justwatch.com – streaming and rental links - https://www.justwatch.com
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.
Transmettre l'art contemporain aux enfants, offrir aux artistes la possibilité de créer sur le continent africain, c'est l'histoire pionnière incarnée par Marie-Cécile Zinsou et toute l'équipe de la Fondation devenue Musée à Ouidah au Bénin. L'amazone de l'art a été la première à exposer Romuald Hazoumé ou Cyprien Tokoudagba inconnus dans leur propre pays, la première aussi à montrer les œuvres d'artistes internationaux comme Jean-Michel Basquiat ou Joël Andrianomearisoa. (Rediffusion) Et c'est justement avec Joël Andrianomearisoa, son complice de toujours, que l'exposition Promesse célèbre 20 ans d'engagement et de restitution. Restitution des trésors royaux du Dahomey mais surtout restitution de l'histoire et de l'identité des Béninois, sans faire abstraction de leurs émotions. Esprit libre, Marie-Cécile Zinsou reste fidèle à la promesse faite à son grand-oncle le Président Zinsou : Changer le monde ! À découvrir : - Le site de la Fondation - L'histoire de la Fondation - L'exposition Promesse pour les 20 ans de la Fondation - Les publications de la Fondation - Le Studio Joël Andrianomearisoa Album de famille de la Fondation (Diaporama) Du fond du cœur, je remercie toutes les équipes de la Fondation Zinsou : Marie-Cécile Zinsou, présidente ; Halima Moumouni-Jeanjean, directrice générale ; Choubine Houngbo, responsable production ; Josué Agbo, adjoint technique ; Laura Fagbohoun, manager cafétéria-boutique et Claude Akotome, responsable site Ouidah sans oublier toute l'équipe des guides culturels du Lab de Cotonou et du Musée de Ouidah. Je tiens également à remercier l'artiste Joël Andrianomearisoa pour avoir accepté ma présence pendant l'accrochage de son exposition, et toute son équipe du studio Joël Andrianomearisoa. Spéciale dédicace à Sophie Douay, directrice de l'association Contemporary A, responsable de la médiation culturelle, commissariat, éditions, gestion de la collection de la Fondation Zinsou. Sans oublier tous les artistes rencontrés sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce documentaire : Ishola Akpo Jérémy Demester ou l'oeuvre de Cyprien Tokoudagba. Pour aller plus loin, le podcast. Le podcast « Le mystère du 27è trésor », signé Pierre Firtion, revient sur le trésor qui manque à l'appel quand la France restitue au Bénin le 10 Novembre 2021, 26 œuvres pillées dans les palais royaux d'Abomey par le colonel Dodds en 1892. La mémoire de cet objet manquant, un tabouret sacré qu'on appelle « kataklé », s'est en fait perdue au fil des années. L'historienne de l'art Marie-Cécile Zinsou est à l'origine de cette découverte.
Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias. À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»
Une alimentation équilibrée est essentielle pour être en bonne santé, aussi bien pour la santé physique que mentale. Comment adopter une alimentation équilibrée ? Quelles sont les mauvaises habitudes à abandonner ? Au contraire, quels petits gestes du quotidien permettent de se concocter de meilleurs menus pour la santé ? Dr Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Auteur de l'ouvrage Manger intelligent. Éloge de l'omnivore, aux éditions Odile Jacob. Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignante chercheure à l'Institut régional de santé publique à Ouidah, au Bénin. ► En fin d'émission, nous parlons des travaux de la cohorte Inspire-T, pilotée par l'IHU Health Age (Inserm, CHU et université de Toulouse) sur les cellules de la peau qui pourraient nous renseigner sur l'état de santé global d'un individu et détecter précocement des signes de fragilité ou de baisse de capacités physiques ou psychiques afin d'accompagner un vieillissement en meilleure santé. Interview d'Isabelle Ader, docteure en physiologie, chercheuse à l'INSERM dans le laboratoire Restore à Toulouse et membre du comité exécutif de l'IHU Healthage de Toulouse. Programmation musicale : ► Coldplay – Strawberry swing ► Kokoroko – Just can't wait
Une alimentation équilibrée est essentielle pour être en bonne santé, aussi bien pour la santé physique que mentale. Comment adopter une alimentation équilibrée ? Quelles sont les mauvaises habitudes à abandonner ? Au contraire, quels petits gestes du quotidien permettent de se concocter de meilleurs menus pour la santé ? Dr Alain Fricker, médecin nutritionniste. Auteur de l'ouvrage Manger intelligent. Éloge de l'omnivore, aux éditions Odile Jacob. Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignante chercheure à l'Institut régional de santé publique à Ouidah, au Bénin. ► En fin d'émission, nous parlons des travaux de la cohorte Inspire-T, pilotée par l'IHU Health Age (Inserm, CHU et université de Toulouse) sur les cellules de la peau qui pourraient nous renseigner sur l'état de santé global d'un individu et détecter précocement des signes de fragilité ou de baisse de capacités physiques ou psychiques afin d'accompagner un vieillissement en meilleure santé. Interview d'Isabelle Ader, docteure en physiologie, chercheuse à l'INSERM dans le laboratoire Restore à Toulouse et membre du comité exécutif de l'IHU Healthage de Toulouse. Programmation musicale : ► Coldplay – Strawberry swing ► Kokoroko – Just can't wait
In this edition of our arts24 music show, Jennifer Ben Brahim chats with Franco-Togolese singer Laura Prince. She's just released her second album "Adjoko", a voyage between memory, identity and authenticity. "Adjoko" is Laura's Togolese name, and symbolises her quest to reconnect with her African roots. She produced the record between France, Togo and Ouidah in Benin, a port town famous for its dark role in the slave trade. She also references her West African links to slavery through her name Laura Prince. It's an homage to author Mary Prince, the first Black woman to publish a book about her experiences as a slave.
Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon... En 2019, Adrien Blouët décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot. À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie.
Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon... En 2019, Adrien Blouët décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot. À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie.
Le Bénin a pour ambition de développer une importante offre muséale. Plusieurs sites sont actuellement en construction comme le Musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè à Abomey ou celui de la mémoire et de l'esclavage à Ouidah. Autre lieu très attendu à Porto-Novo cette fois : le Musée International du Vodun. Cet écrin qui entend notamment déconstruire les stéréotypes négatifs propagés sur la culture vodun, doit sortir de terre d'ici à la fin de l'année. Notre reporter, Pierre Firtion, a pu récemment visiter le chantier en compagnie d'Alain Godonou, chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées auprès du président Talon. De notre envoyé spécial à Porto-NovoÀ l'entrée de Porto-Novo, juste après le pont, d'étranges bâtiments en forme d'alvéole se dressent au milieu des grues. Petit à petit, les contours du musée international du Vodun commencent à se dessiner. Ce lieu avec ses formes originales a été imaginé par le cabinet d'architecte ivoirien Koffi & Diabaté. « Ça rappelle beaucoup de choses, ça rappelle cet indice de calebasses, un élément important en culture Vodun de façon large. On met aussi en avant l'architecture Batammariba, que l'on appelle vulgairement "tata somba" », explique Alain Godonou, le chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées du président béninois. Ce dernier fait référence à ces habitats traditionnels du nord-ouest du Bénin. Ces bâtiments et au-delà, ce lieu unique abriteront notamment plusieurs salles d'expositions où seront présentés non seulement des pièces de la collection nationale béninoise, mais également des objets venus d'ailleurs.« Ici et là, nous sommes en discussion avec des partenaires. Parfois, les discussions sont conclues pour avoir des objets significatifs de la culture Vodun, notamment de la culture Vodun venant hors du continent », raconte-t-il. Des pièces venant notamment du Brésil, de Cuba, des États-Unis seront ainsi exposées ici avec pour objectif de montrer le Vodun dans toutes ses composantes. Pour Alain Godonou, « l'objectif étant d'arriver à dépouiller le Vodun des idées négatives qui lui sont prêtées. Et que le public découvre que le Vodun est tout à fait respectable ». En ce mois de mai, le chantier bat son plein. Ce jour-là, des ouvriers posent de grandes plaques de terre ocre sur l'un des bâtiments, d'autres travaillent sur les fondations de la future déambulation entre les différentes espaces.« Il y a une circulation qui va se faire. Ce sera protégé, on construira une canopée. Là, les ouvriers sont en train de faire les soubassements des éléments de la canopée, pour que la promenade à l'intérieur du musée soit protégée », décrit Alain Godonou.Outre la construction de cette canopée, il reste encore beaucoup à faire pour emménager les 16 000 m² du site. Le calendrier pourra-t-il être tenu ? Alain Godonou se veut confiant, puisque, comme il dit, « les gros travaux sont finis. Les travaux de finition ont commencé. La muséologie, la muséographie avancent très bien. On n'est jamais à l'abri d'une surprise, mais je crois fermement que d'ici à la fin de l'année 2025, il pourra ouvrir ». Le musée doit être inauguré en même temps que la statue du roi Toffa 1er, qui trône sur la place située devant l'entrée du musée. Une statue, qui est elle déjà terminée.
À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.
Le Bénin développe son secteur touristique. À l'horizon 2030, le pays veut franchir la barre des deux millions de visiteurs étrangers et doubler ses revenus liés au tourisme. Pour cela, de nouveaux sites sont modernisés et agrandis comme celui de Ouidah, à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, haut-lieu du tourisme religieux, culturel et historique. C'est le site de la célèbre Porte du Non-Retour, dédiée à la mémoire de l'esclavage. C'est un chantier spectaculaire sur le littoral du Golfe de Guinée : la Marina de Ouidah, projet d'hôtel de 130 chambres, construit par le groupe chinois Yunnan Construction and Investment Holding. Sur le site, autour de la Porte du Non-Retour, seront également proposés des loisirs, des services, un bateau-musée, un parcours sur les lieux où embarquaient les esclaves africains du XVᵉ au XVIIIᵉ siècle.« Ce qui se passe actuellement au Bénin, c'est énorme », explique Modeste, guide touristique qui travaille au Bénin, au Togo et au Ghana. « Les voies bitumées, la place Vodun ici à Ouidah, tout le monde en profite : ceux qui bâtissent les routes et nous, les guides touristiques et les agences de voyages. » Selon les chiffres officiels, 435 000 visiteurs ont été accueillis en janvier 2025 lors des Vodun Days, événement annuel qui célèbre l'art, la culture et la spiritualité de cette religion traditionnelle.Budget doublé pour OuidahLes professionnels bénéficient de l'ambitieuse politique touristique engagée depuis 2016 au niveau national, mais aussi les collectivités locales, comme la municipalité de Ouidah. Le maire, Christian Houétchénou, affirme que depuis son élection en 2020, les ressources propres de la ville ont fortement augmenté :« Le budget de la commune était de deux milliards de francs CFA (environ trois millions d'euros). Nous sommes passés à plus de quatre milliards de francs CFA, le double. La plupart de ces ressources sont reversées dans le programme de développement de la ville. Il y a une partie qui va pour soutenir les infrastructures culturelles. Nous mettons aussi l'accent sur la sécurité. »Trouver des logementsAinsi, Ouidah va mettre en place une police touristique pour épauler les forces de l'ordre classiques. Le maire veut multiplier par dix le nombre de lits d'hébergement, soutenir les hôteliers et les restaurateurs. Clemencia de Souza, gérante de La Cabane, le restaurant du nouveau centre culturel de la ville, explique que « la qualité des aliments, la propreté, étaient des priorités évidentes. Il fallait rénover les bâtiments, former les employés, les sensibiliser pour que les visiteurs ne trouvent rien à redire. »Clemencia de Souza évoque néanmoins un problème : « Les gens n'aiment pas quitter Cotonou. Donc, pour avoir cette main d'œuvre, il faut les aider et notamment leur trouver un logement. Mais je sais que l'année prochaine, avec l'aide de la municipalité, nous allons améliorer cette organisation. »L'année 2026 est d'ailleurs la date espérée pour l'ouverture du Musée international de l'Histoire de l'esclavage, dans le fort portugais de Ouidah où doivent transiter des biens culturels rendus par la France.À lire aussiLe renouveau de l'hôtellerie haut de gamme en Afrique de l'Ouest
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.
Transmettre l'art contemporain aux enfants, offrir aux artistes la possibilité de créer sur le continent africain, c'est l'histoire pionnière incarnée par Marie-Cécile Zinsou et toute l'équipe de la Fondation devenue Musée à Ouidah au Bénin. L'amazone de l'art a été la première à exposer Romuald Hazoumé ou Cyprien Tokoudagba inconnus dans leur propre pays, la première aussi à montrer les œuvres d'artistes internationaux comme Jean-Michel Basquiat ou Joël Andrianomarisoa. Et c'est justement avec Joël Andrianomarisoa, son complice de toujours, que l'exposition Promesse célèbre 20 ans d'engagement et de restitution. Restitution des trésors royaux du Dahomey mais surtout restitution de l'histoire et de l'identité des Béninois, sans faire abstraction de leurs émotions. Esprit libre, Marie-Cécile Zinsou reste fidèle à la promesse faite à son grand-oncle le Président Zinsou : Changer le monde ! À découvrir :- Le site de la Fondation- L'histoire de la Fondation- L'exposition Promesse pour les 20 ans de la Fondation- Les publications de la Fondation- Le studio Joël Andrianomarisoa Album de famille de la Fondation (Diaporama)Du fond du cœur, je remercie toutes les équipes de la Fondation Zinsou :Marie-Cécile Zinsou, présidente ; Halima Moumouni-Jeanjean, directrice générale ; Choubine Houngbo, responsable production ; Josué Agbo, adjoint technique ; Laura Fagbohoun, manager cafétéria-boutique et Claude Akotome, responsable site Ouidah sans oublier toute l'équipe des guides culturels du Lab de Cotonou et du Musée de Ouidah.Je tiens également à remercier l'artiste Joël Andrianomarisoa pour avoir accepté ma présence pendant l'accrochage de son exposition, et toute son équipe du studio Joël Andrianomarisoa.Spéciale dédicace à Sophie Douay, directrice de l'association Contemporary A, responsable de la médiation culturelle, commissariat, éditions, gestion de la collection de la Fondation Zinsou.Sans oublier tous les artistes rencontrés sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce documentaire : Ishola AkpoJérémy Demester ou l'oeuvre de Cyprien Tokoudagba. Pour aller plus loin, le podcast.Le podcast « Le mystère du 27è trésor », signé Pierre Firtion, revient sur le trésor qui manque à l'appel quand la France restitue au Bénin le 10 Novembre 2021, 26 œuvres pillées dans les palais royaux d'Abomey par le colonel Dodds en 1892. La mémoire de cet objet manquant, un tabouret sacré qu'on appelle « kataklé », s'est en fait perdue au fil des années. L'historienne de l'art Marie-Cécile Zinsou est à l'origine de cette découverte.
Cette semaine, le Club RFI Ouidah du Bénin parle d'une formation sur les énergies renouvelables au profit de15 jeunes de la ville. Il y a un intérêt croissant pour les énergies renouvelables sur le continent africain. Le Club RFI Ouidah et son partenaire l'ONG CEFORIAS estiment que former des jeunes est une solution durable face aux défis énergétiques et environnementaux. Ce programme de trois mois propose des cours théoriques et pratiques financés par l'Agence française de développement (AFD), l'appui technique du Conseil des Béninois de France (CBF).Avec la participation d'Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah.Invité/cousin : Adandedjan Delphin, président de l'ONG CEFORIAS.Musique : Passe-passe, Aspik Degbo.
durée : 00:13:49 - Les "Vodun Days" au Bénin - par : Péroline Barbet-Adda - A Ouidah au Bénin se tenait les 9, 10 et 11 janvier 2024, la fête de vaudou, les "vodun days". Cette fête annuelle, célébrée dans tout le Bénin, prend à Ouidah depuis quelques années une dimension toute particulière.
Selon l'OMS, en 2022, 1 personne sur 8 souffrait d'obésité. Certains médecins parlent d'épidémie au vu de l'explosion des cas, ces dernières décennies. Ainsi, depuis 1980, l'obésité a plus que doublé chez les adultes et a quadruplé chez les adolescents, au niveau mondial. Maladie chronique, l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. Les autorités de santé américaine comme européenne ont autorisé la mise sur le marché d'un antidiabétique injectable, le sémaglutide (vendu sous les marques Ozempic ou Wegovy), une hormone qui favorise la sensation de satiété et provoque des pertes de poids. Ce nouveau venu dans le traitement de l'obésité n'est à l'heure actuelle pas remboursé en France.Comment ces nouveaux médicaments contre l'obésité agissent-ils ? Des effets indésirables sont-ils connus ? Quelles sont les différentes causes de l'obésité ? Quels sont les risques pour la santé des personnes en forte surcharge pondérale ? Dr Guillaume Pourcher, membre de l'Académie nationale de chirurgie, chirurgien des Hôpitaux de Paris spécialisé dans la chirurgie de l'obésité, Hôpital privé Geoffroy St Hilaire Paris 5. Auteur de l'ouvrage L'Obésité, maladie du siècle. Ni une faute ni une fatalité, paru chez XO Éditions Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin.► En fin d'émission, nous parlons de la soumission chimique à l'occasion de la diffusion du documentaire Soumission chimique : pour que la honte change de camp sur France 2, ce mardi 21 janvier 2025 à 21h10. Interview de Linda Bendali, réalisatrice du documentaire.Programmation musicale :► Yseult - Corps► Orchestra Baobab – Boulène Dèm.
Selon l'OMS, en 2022, 1 personne sur 8 souffrait d'obésité. Certains médecins parlent d'épidémie au vu de l'explosion des cas, ces dernières décennies. Ainsi, depuis 1980, l'obésité a plus que doublé chez les adultes et a quadruplé chez les adolescents, au niveau mondial. Maladie chronique, l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. Les autorités de santé américaine comme européenne ont autorisé la mise sur le marché d'un antidiabétique injectable, le sémaglutide (vendu sous les marques Ozempic ou Wegovy), une hormone qui favorise la sensation de satiété et provoque des pertes de poids. Ce nouveau venu dans le traitement de l'obésité n'est à l'heure actuelle pas remboursé en France.Comment ces nouveaux médicaments contre l'obésité agissent-ils ? Des effets indésirables sont-ils connus ? Quelles sont les différentes causes de l'obésité ? Quels sont les risques pour la santé des personnes en forte surcharge pondérale ? Dr Guillaume Pourcher, membre de l'Académie nationale de chirurgie, chirurgien des Hôpitaux de Paris spécialisé dans la chirurgie de l'obésité, Hôpital privé Geoffroy St Hilaire Paris 5. Auteur de l'ouvrage L'Obésité, maladie du siècle. Ni une faute ni une fatalité, paru chez XO Éditions Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin.► En fin d'émission, nous parlons de la soumission chimique à l'occasion de la diffusion du documentaire Soumission chimique : pour que la honte change de camp sur France 2, ce mardi 21 janvier 2025 à 21h10. Interview de Linda Bendali, réalisatrice du documentaire.Programmation musicale :► Yseult - Corps► Orchestra Baobab – Boulène Dèm.
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.
Le 23 août 2024, le Club RFI Ouidah a participé à la journée nationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Des initiatives ont été organisées pour cet événement. Avec la participation d'Ernesto Alao, président du club RFI Ouidah.Invité/cousin : Narcisse Odilon Venongbé, délégué général du festival culturel Tan-Che.Musique : « Je le veux » IRIKO.Réalisation : Olivier Roux.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Bénin à la découverte du vaudou, et en particulier des «Vodun Days», festivités à Ouidah. En deuxième partie, c'est au nord-est de l'Espagne que nous allons pour découvrir comment les ours vivent aux côtés des hommes. Bénin, dans le berceau du vaudouLes « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d'une renaissance. Il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui, au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.
Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. (Rediffusion) « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.
Bénin, dans le berceau du vaudouLa fête du vaudou, c'est chaque année au Bénin au mois de janvier. Cette année, les autorités ont organisé les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d' une renaissance, il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.
Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.
Ouidah, la ville historique à l'ouest de Cotonou, va abriter les 9 et 10 janvier 2023 les Voduns Days. A l'occasion de la fête du Vodoun célébrée chaque 10 janvier au Bénin. Cette année, la fête du Vodoun se réinvente à travers un nouveau rendez-vous autour des arts, de la culture et de la spiritualité Vodun. Eric Topona et ses invités en parlent sous l'Arbre à palabres.
Marais, zones côtières, bords de rivière, lagunes, tourbières… Sur la planète, les zones humides sont souvent méconnues. Pourtant, elles jouent un rôle clé pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets de plus en plus dévastateurs. Des racines qui sortent de l'eau pour respirer et des feuilles qui recrachent le sel. Les capacités surprenantes du palétuvier noir racontent l'écosystème sans pareil que constituent les mangroves, ces forêts qui poussent dans l'eau saumâtre, à l'interface entre terre et mer.Depuis 2019 au Bénin, l'ONG CORDE a replanté 200 000 pieds de palétuviers sur les rives de la lagune côtière près de Ouidah.« La mangrove joue un rôle de frayère. Les poissons viennent déposer leurs œufs au niveau des racines échasses des palétuviers parce que c'est difficile pour les prédateurs d'entrer au niveau de ces racines », explique Ebenezer Houdjinou, coordinateur de l'ONG.Autre raison pour laquelle l'association et les communautés alentours protègent cette zone humide qu'est la mangrove : elle sert de rempart face aux tempêtes et aux vagues de submersion marine, de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique.Et, bonus, la mangrove stocke le carbone atmosphérique – celui que nous émettons et qui entraine tous ces bouleversements – de manière bien plus efficace que les forêts continentales. « Ça devient un puits de carbone qu'il faut préserver parce que si on le laisse se détruire, c'est tout ce CO2 absorbé qui va remonter dans l'atmosphère », précise Ebenezer Houdjinou.Maintenir les zones humides est aussi vital en ville, car elles servent d'éponge en cas d'inondations.Avec Amos Adougbagui et d'autres riverains du marécage de Fifadji à Cotonou, l'association AGIR a réhabilité l'une de ces zones humides au cœur de la capitale économique.« Sans les zones humides, on est en train d'aller vers une noyade complète. Le refuge naturel de l'eau, ce sont les cours d'eau. À plusieurs endroits dans la ville, le cours d'eau a été entrecoupé par des ponts, par des rails, par des franchissements. C'est là où on parle d'inondations temporaires. C'est le moment de saisir l'importance des zones humides », affirme Alfred Houngnon, chercheur et fondateur de l'association AGIR.Et si les zones humides ont été préservées et entretenues, quand revient la saison sèche, elles restituent l'eau emmagasinée aux rivières et rafraîchissent la ville.À lire aussiSoudan du Sud: à Bentiu, un avenir incertain après les inondations [1/3]
Edgar-Yves est à l'affiche au Théâtre des Mathurins à Paris. L'humoriste est l'une des figures montantes du stand-up actuellement en France. Français et Béninois, Edgar-Yves est le fils d'un ex-ministre béninois. Un père qu'il n'épargne pas vraiment dans l'un de ses sketchs. D'ailleurs, son humour au vitriol et sa double nationalité lui permettent un discours redoutable à propos des travers des sociétés françaises et africaines. RFI : Votre papa a été ministre des Affaires étrangères en 1995, il a été ambassadeur ici en France et un peu partout en Europe au début des années 2000. À quel moment vous êtes-vous rendu compte qu'il faisait partie des maillons de la chaîne de la corruption et de la prévarication en Afrique ?Edgar-Yves : Moi, en fait, j'étais gamin, après j'ai grandi, je me suis mis à faire du stand-up, et puis un jour, on m'a dit : « Faites attention, quand on tape votre nom sur Google on tombe sur un mec qui est dans des affaires louches ». Je me suis dit : « Bon, il doit parler de mon père à tous les coups ! » Et je vais sur Google et je tombe sur une histoire de corruption dans laquelle mon père aurait soi-disant trempé, et ça m'a inspiré pour mes sketchs, ni plus ni moins. Voilà, c'est ça l'histoire.Et comment on ose en faire un sketch quand on est le fils de son père et de dire que son père a trempé dans des affaires louches ? Je suis né naturellement irrévérencieux et je pense que cette irrévérence ne fait que croître avec le temps. Moi, je ne me soucie pas vraiment de ce que les gens pensent. Quand je fais mon travail, je le fais et j'essaie de le faire le mieux possible, de divertir les gens en passant mon message. Après, comment les gens le reçoivent ? Ma famille y compris, c'est leur problème, pas le mien.En matière de corruption, il y a un sketch qui vous a rendu célèbre : vous parlez d'un certain homme d'affaires français qui a obtenu des contrats portuaires moyennant justement : corruption, on parle de Vincent Bolloré, on parle d'Alpha Condé en Guinée Conakry. Là aussi, à quel moment vous vous êtes dit : tiens, il faut que je parle de ça et que j'en parle de telle manière ?J'ai commencé par le sketch sur la corruption en mettant mon père en cause et après, j'ai voulu pousser le délire, je me suis dit : attends, allons au bout parce que là, je parle de moi, ça fait rire les gens, il y a une vraie situation avec la Françafrique qu'on pourrait évoquer durant les sketchs. Et si on peut rire en s'éduquant, si on peut rire en dénonçant, vas-y, on le fait. Moi, c'est ce qui m'a donné envie de faire de l'humour et je sais que quiconque embrasse la dimension socio-politique du métier d'humoriste a des chances de marquer son époque.Ce sketch, il a été censuré sur C8 et Comédie. Là aussi, ce sont des chaines qui appartiennent à Vincent Bolloré. Ça a ajouté à la notoriété de ce sketch et de vous-même, en tant que comique ?Oui, ça a ajouté à ma légende personnelle déjà, parce que moi, j'aime bien faire chier les gens et là, j'étais sûr que c'était fait au plus haut point possible, donc, j'étais plutôt content de moi, de pouvoir me regarder dans la glace le soir, de ne pas avoir honte de mon comportement, de ne pas me dire : putain, pourquoi t'as baissé la tête et courbé l'échine alors que là, tu n'aurais pas dû le faire ? Ça a fait un tollé parce que du coup, beaucoup de gens se sont emparés du sujet et ça m'a rendu plus visible, c'est sûr.Ça vous inspire quoi d'être censuré en 2023, ici, en France, pour un « simple sketch » ?Ça m'inspire qu'il faut arrêter de nous dire qu'en Afrique, on a du progrès à faire sur le plan du respect des libertés individuelles. A priori, on est tous le Congolais de quelqu'un, ici aussi. En France aussi, si tu vas dans une émission et que tu dis un truc qui n'est pas prévu, on te coupe. Ça marche aussi comme ça en France. Donc la conception de la liberté est à deux vitesses sans doute et assez relative, et on a envie de dire à l'Europe de balayer devant leur porte avant de faire le gendarme du monde ! Voilà ce que cela m'inspire.En même temps, là je m'adresse plutôt au comique béninois, vous feriez des sketchs, alors peut-être pas au Bénin, mais dans un pays africain, en vous en prenant à des hommes de pouvoir en Afrique, est-ce que vous auriez aussi cette même liberté de ton et la liberté de circuler ?La réponse est non. Mais nous, au moins, en Afrique, on a le mérite de ne pas se faire passer pour ce qu'on n'est pas !! (rires). Bah oui mon gars ! Nous on ne dit pas qu'on est des lumières tu vois ce que je veux dire ?!? Parce que quand tu dis que tu es propre, on a tendance à regarder à la loupe s'il n'y a pas une tache sur le jean. Bon ben, sur le jean européen, il y en a deux, trois, quatre des taches, je te le dis, donc il faut arrêter de se faire passer pour ce qu'on n'est pas, tout le monde doit faire de son mieux et essayer de progresser. Et a priori, l'Europe n'est pas le phare du monde.Vos sketchs, on les voit partout sur les réseaux sociaux donc on les voit aussi en Afrique, à Cotonou ou à Ouidah. C'est quoi les retours que vous avez ?Les gens sont contents de voir un gamin de chez eux dire ce que je dis. Ils m'encouragent, ils me soutiennent, ils me donnent beaucoup de force et pour moi, c'est un vrai carburant, parce que vu le discours que je tiens, je ne serai mis en avant ni par les instances politiques, ni par les médias, ni par les médias français. C'est compliqué un discours comme le mien à la télévision, et on le sait très très bien en fait, à part les hypocrites, les menteurs, les voleurs, les tricheurs. Sur quelle émission de TF1 ou de M6 je pourrais dire ce que je suis en train de te dire là ?Il n'y a pas que TF1 et M6 dans le paysage médiatique français…Non, c'est vrai ! Mais si tu prends les médias principaux, les mainstreams, sur lequel d'entre eux je pourrais dire ce que je dis là ?On choisit ses médias en fonction de ce qu'on a envie d'entendre…Exactement ! donc moi, je choisis les médias en fonction de ce que je peux dire et c'est ce que je suis en train de faire, voilà pourquoi je suis à RFI, pourquoi je passe sur Blast, sur plein de médias indépendants, c'est pour avoir une parole libre. Les gens sont contents que je dise ce que je dis, ils me donnent de la force et ça me suffit. Moi, je n'ai besoin que de moi et des gens, je n'ai besoin de la validation de personne d'autre.► L'humoriste Edgar-Yves est au théâtre des Mathurins à Paris jusqu'au 31 décembre 2023.
De Vakantieman (m/v/x): Leendert van der Valk gaat naar Ouidah in Benin. Leendert van der Valk neemt ons mee naar het strand van de stad Ouidah in Benin. Daar wordt jaarlijks een Voodoo-festival gehouden. Datzelfde strand heeft ook een treurige geschiedenis, want daar staat ook een herdenkingsboog voor deze oude slavenhaven. Het Spoor Terug. Rob Touber, octopus van de liedkunst, over het verloren gewaande oeuvre van producer Rob Touber. Een maniakaal wonderkind dat jong stierf, op de top van zijn kunnen.
« Le chocolat fait grossir, les féculents sont à bannir le soir, le jeûne intermittent permet de perdre du poids rapidement... » Ces assertions, que vous avez certainement déjà entendues, sont-elles vraiment crédibles ? Un certain nombre d'affirmations concernant la nutrition peuvent être à l'origine de frustrations et détériorer notre rapport à la nourriture, favorisant ainsi la survenue de troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale, boulimie…). Comment faire le tri dans cette profusion de régimes alimentaires ? Comment retrouver un rapport plus sain à son alimentation, malgré toutes les injonctions pro-minceur ? Quelle prise en charge pour les patients atteints de troubles des conduites alimentaires (TCA) ? Dr Camille Ringot, médecin psychiatre spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA) en Ile-de-France. Auteure de l'ouvrage Jeûne, régimes, minceur. La grande manipulation, aux éditions Larousse Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin Lili-Rose Galeazzi, créatrice de contenualimentation et santé mentale sur Instagram et TikTok, Lili-Rose a souffert d'anorexie entre l'âge de 14 ans et 16 ansProgrammation musicale :► Madjo –Women► Bokani Dyer –Move On
« Le chocolat fait grossir, les féculents sont à bannir le soir, le jeûne intermittent permet de perdre du poids rapidement... » Ces assertions, que vous avez certainement déjà entendues, sont-elles vraiment crédibles ? Un certain nombre d'affirmations concernant la nutrition peuvent être à l'origine de frustrations et détériorer notre rapport à la nourriture, favorisant ainsi la survenue de troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale, boulimie…). Comment faire le tri dans cette profusion de régimes alimentaires ? Comment retrouver un rapport plus sain à son alimentation, malgré toutes les injonctions pro-minceur ? Quelle prise en charge pour les patients atteints de troubles des conduites alimentaires (TCA) ? Dr Camille Ringot, médecin psychiatre spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA) en Ile-de-France. Auteure de l'ouvrage Jeûne, régimes, minceur. La grande manipulation, aux éditions Larousse Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin Lili-Rose Galeazzi, créatrice de contenus alimentation et santé mentale sur Instagram et TikTok, Lili-Rose a souffert d'anorexie entre l'âge de 14 ans et 16 ans.Programmation musicale :► Madjo – Women► Bokani Dyer – Move On.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes obèses a triplé entre 1975 et 2016. Cet excès de masse grasse qui modifie le tissu adipeux, concerne aujourd'hui 13 % de la population mondiale, soit 650 millions de personnes. Cette affection complexe résulte de l'interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels. Comment expliquer cette hausse des cas d'obésité ? Comment prévenir l'obésité ? Quels sont les traitements existants ? Pr Sébastien Czernichow, chef du service de Nutrition de l'Hôpital européen Georges Pompidou. Professeur de Nutrition à l'Université Paris Cité. Auteur du livre Obésité, quand et comment avoir recours à la chirurgie bariatrique ?, aux éditions Marabout Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin. ► En fin d'émission, nous faisons le point sur le développement d'un vaccin efficace contre l'asthme allergique avec Laurent Reber, directeur de recherche à l'Inserm.
National Geographic Explorer Tara Roberts heads to Africa, her ancestral homeland. She visits Doors of No Return, walks the slave trail in Benin, and learns about the long legacy of African free divers who excavated ships all over the world as far back as the 16th century. After an initial burst of Afro-joy, Tara soon realizes she's viewed largely as American rather than Black on the continent. Her understanding of self, Blackness, and Africa are turned upside down. But later, while dancing to South African house music under the stars, she finds a connection once again. Want more? Check out our Into the Depths hub to learn more about Tara's journey following Black scuba divers, find previous Nat Geo coverage on the search for slave shipwrecks, and read the March cover story. And download a tool kit for hosting an Into the Depths listening party to spark conversation and journey deeper into the material. Also explore: If you're interested in the history of Black aquatic culture, historian Kevin Dawson lays out the connections between African people and the water in his book Undercurrents of Power: Aquatic Cultures in the African Diaspora. Read the powerful account of Kossola, also known by the name Cudjo Lewis, in author and anthropologist Zora Neale Hurston's book, Barracoon: The Story of the Last ‘Black Cargo.' Find out more about the many “doors of no return” that dot Africa's west coast, including the sites at Ouidah and Elmina Castle, which has been designated a UNESCO World Heritage Site.