Podcasts about Ouidah

Commune and city in Atlantique Department, Benin

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Ouidah

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Afrique Économie
L'ambition du Bénin, premier producteur africain de coton, dans l'industrie du textile

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 2:32


À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance  » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « ​​​​​​​À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 12 mars 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss  journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.

Afrique Économie
Bénin: le tourisme prend son essor à Ouidah

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 2:32


Le Bénin développe son secteur touristique. À l'horizon 2030, le pays veut franchir la barre des deux millions de visiteurs étrangers et doubler ses revenus liés au tourisme. Pour cela, de nouveaux sites sont modernisés et agrandis comme celui de Ouidah, à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, haut-lieu du tourisme religieux, culturel et historique. C'est le site de la célèbre Porte du Non-Retour, dédiée à la mémoire de l'esclavage.  C'est un chantier spectaculaire sur le littoral du Golfe de Guinée : la Marina de Ouidah, projet d'hôtel de 130 chambres, construit par le groupe chinois Yunnan Construction and Investment Holding. Sur le site, autour de la Porte du Non-Retour, seront également proposés des loisirs, des services, un bateau-musée, un parcours sur les lieux où embarquaient les esclaves africains du XVᵉ au XVIIIᵉ siècle.« Ce qui se passe actuellement au Bénin, c'est énorme », explique Modeste, guide touristique qui travaille au Bénin, au Togo et au Ghana. « Les voies bitumées, la place Vodun ici à Ouidah, tout le monde en profite : ceux qui bâtissent les routes et nous, les guides touristiques et les agences de voyages. » Selon les chiffres officiels, 435 000 visiteurs ont été accueillis en janvier 2025 lors des Vodun Days, événement annuel qui célèbre l'art, la culture et la spiritualité de cette religion traditionnelle.Budget doublé pour OuidahLes professionnels bénéficient de l'ambitieuse politique touristique engagée depuis 2016 au niveau national, mais aussi les collectivités locales, comme la municipalité de Ouidah. Le maire, Christian Houétchénou, affirme que depuis son élection en 2020, les ressources propres de la ville ont fortement augmenté :« Le budget de la commune était de deux milliards de francs CFA (environ trois millions d'euros). Nous sommes passés à plus de quatre milliards de francs CFA, le double. La plupart de ces ressources sont reversées dans le programme de développement de la ville. Il y a une partie qui va pour soutenir les infrastructures culturelles. Nous mettons aussi l'accent sur la sécurité. »Trouver des logementsAinsi, Ouidah va mettre en place une police touristique pour épauler les forces de l'ordre classiques. Le maire veut multiplier par dix le nombre de lits d'hébergement, soutenir les hôteliers et les restaurateurs. Clemencia de Souza, gérante de La Cabane, le restaurant du nouveau centre culturel de la ville, explique que « la qualité des aliments, la propreté, étaient des priorités évidentes. Il fallait rénover les bâtiments, former les employés, les sensibiliser pour que les visiteurs ne trouvent rien à redire. »Clemencia de Souza évoque néanmoins un problème : « Les gens n'aiment pas quitter Cotonou. Donc, pour avoir cette main d'œuvre, il faut les aider et notamment leur trouver un logement. Mais je sais que l'année prochaine, avec l'aide de la municipalité, nous allons améliorer cette organisation. »L'année 2026 est d'ailleurs la date espérée pour l'ouverture du Musée international de l'Histoire de l'esclavage, dans le fort portugais de Ouidah où doivent transiter des biens culturels rendus par la France.À lire aussiLe renouveau de l'hôtellerie haut de gamme en Afrique de l'Ouest

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 12 mars 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss  journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.

La marche du monde
Marie-Cécile Zinsou, pionnière de l'art contemporain au Bénin

La marche du monde

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 48:30


Transmettre l'art contemporain aux enfants, offrir aux artistes la possibilité de créer sur le continent africain, c'est l'histoire pionnière incarnée par Marie-Cécile Zinsou et toute l'équipe de la Fondation devenue Musée à Ouidah au Bénin. L'amazone de l'art a été la première à exposer Romuald Hazoumé ou Cyprien Tokoudagba inconnus dans leur propre pays, la première aussi à montrer les œuvres d'artistes internationaux comme Jean-Michel Basquiat ou Joël Andrianomarisoa. Et c'est justement avec Joël Andrianomarisoa, son complice de toujours, que l'exposition Promesse célèbre 20 ans d'engagement et de restitution. Restitution des trésors royaux du Dahomey mais surtout restitution de l'histoire et de l'identité des Béninois, sans faire abstraction de leurs émotions. Esprit libre, Marie-Cécile Zinsou reste fidèle à la promesse faite à son grand-oncle le Président Zinsou : Changer le monde ! À découvrir :- Le site de la Fondation- L'histoire de la Fondation- L'exposition Promesse pour les 20 ans de la Fondation- Les publications de la Fondation- Le studio Joël Andrianomarisoa Album de famille de la Fondation (Diaporama)Du fond du cœur, je remercie toutes les équipes de la Fondation Zinsou :Marie-Cécile Zinsou, présidente ; Halima Moumouni-Jeanjean, directrice générale ; Choubine Houngbo, responsable production ; Josué Agbo, adjoint technique ; Laura Fagbohoun, manager cafétéria-boutique et Claude Akotome, responsable site Ouidah sans oublier toute l'équipe des guides culturels du Lab de Cotonou et du Musée de Ouidah.Je tiens également à remercier l'artiste Joël Andrianomarisoa pour avoir accepté ma présence pendant l'accrochage de son exposition, et toute son équipe du studio Joël Andrianomarisoa.Spéciale dédicace à Sophie Douay, directrice de l'association Contemporary A, responsable de la médiation culturelle, commissariat, éditions, gestion de la collection de la Fondation Zinsou.Sans oublier tous les artistes rencontrés sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce documentaire : Ishola AkpoJérémy Demester ou l'oeuvre de Cyprien Tokoudagba. Pour aller plus loin, le podcast.Le podcast « Le mystère du 27è trésor », signé Pierre Firtion, revient sur le trésor qui manque à l'appel quand la France restitue au Bénin le 10 Novembre 2021, 26 œuvres pillées dans les palais royaux d'Abomey par le colonel Dodds en 1892. La mémoire de cet objet manquant, un tabouret sacré qu'on appelle « kataklé », s'est en fait perdue au fil des années. L'historienne de l'art Marie-Cécile Zinsou est à l'origine de cette découverte.

Le club RFI
Le Club RFI Ouidah : 15 jeunes formés aux énergies renouvelables

Le club RFI

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 19:30


Cette semaine, le Club RFI Ouidah du Bénin parle d'une formation sur les énergies renouvelables au profit de15 jeunes de la ville. Il y a un intérêt croissant pour les énergies renouvelables sur le continent africain. Le Club RFI Ouidah et son partenaire l'ONG CEFORIAS estiment que former des jeunes est une solution durable face aux défis énergétiques et environnementaux. Ce programme de trois mois propose des cours théoriques et pratiques financés par l'Agence française de développement (AFD), l'appui technique du Conseil des Béninois de France (CBF).Avec la participation d'Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah.Invité/cousin : Adandedjan Delphin, président de l'ONG CEFORIAS.Musique : Passe-passe, Aspik Degbo.

Ocora, Couleurs du monde
Les Vodun days à Ouidah (Bénin), quand le vodun sort des couvents

Ocora, Couleurs du monde

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 13:49


durée : 00:13:49 - Les "Vodun Days" au Bénin - par : Péroline Barbet-Adda - A Ouidah au Bénin se tenait les 9, 10 et 11 janvier 2024, la fête de vaudou, les "vodun days". Cette fête annuelle, célébrée dans tout le Bénin, prend à Ouidah depuis quelques années une dimension toute particulière.

Priorité santé
L'obésité: ni une faute, ni une fatalité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 48:30


Selon l'OMS, en 2022, 1 personne sur 8 souffrait d'obésité. Certains médecins parlent d'épidémie au vu de l'explosion des cas, ces dernières décennies. Ainsi, depuis 1980, l'obésité a plus que doublé chez les adultes et a quadruplé chez les adolescents, au niveau mondial. Maladie chronique, l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. Les autorités de santé américaine comme européenne ont autorisé la mise sur le marché d'un antidiabétique injectable, le sémaglutide (vendu sous les marques Ozempic ou Wegovy), une hormone qui favorise la sensation de satiété et provoque des pertes de poids. Ce nouveau venu dans le traitement de l'obésité n'est à l'heure actuelle pas remboursé en France.Comment ces nouveaux médicaments contre l'obésité agissent-ils ? Des effets indésirables sont-ils connus ? Quelles sont les différentes causes de l'obésité ? Quels sont les risques pour la santé des personnes en forte surcharge pondérale ? Dr Guillaume Pourcher, membre de l'Académie nationale de chirurgie, chirurgien des Hôpitaux de Paris spécialisé dans la chirurgie de l'obésité, Hôpital privé Geoffroy St Hilaire Paris 5. Auteur de l'ouvrage L'Obésité, maladie du siècle. Ni une faute ni une fatalité, paru chez XO Éditions  Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin.► En fin d'émission, nous parlons de la soumission chimique à l'occasion de la diffusion du documentaire Soumission chimique : pour que la honte change de camp sur France 2, ce mardi 21 janvier 2025 à 21h10. Interview de Linda Bendali, réalisatrice du documentaire.Programmation musicale :► Yseult - Corps► Orchestra Baobab – Boulène Dèm. 

Priorité santé
L'obésité: ni une faute, ni une fatalité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 48:30


Selon l'OMS, en 2022, 1 personne sur 8 souffrait d'obésité. Certains médecins parlent d'épidémie au vu de l'explosion des cas, ces dernières décennies. Ainsi, depuis 1980, l'obésité a plus que doublé chez les adultes et a quadruplé chez les adolescents, au niveau mondial. Maladie chronique, l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle. Les autorités de santé américaine comme européenne ont autorisé la mise sur le marché d'un antidiabétique injectable, le sémaglutide (vendu sous les marques Ozempic ou Wegovy), une hormone qui favorise la sensation de satiété et provoque des pertes de poids. Ce nouveau venu dans le traitement de l'obésité n'est à l'heure actuelle pas remboursé en France.Comment ces nouveaux médicaments contre l'obésité agissent-ils ? Des effets indésirables sont-ils connus ? Quelles sont les différentes causes de l'obésité ? Quels sont les risques pour la santé des personnes en forte surcharge pondérale ? Dr Guillaume Pourcher, membre de l'Académie nationale de chirurgie, chirurgien des Hôpitaux de Paris spécialisé dans la chirurgie de l'obésité, Hôpital privé Geoffroy St Hilaire Paris 5. Auteur de l'ouvrage L'Obésité, maladie du siècle. Ni une faute ni une fatalité, paru chez XO Éditions  Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin.► En fin d'émission, nous parlons de la soumission chimique à l'occasion de la diffusion du documentaire Soumission chimique : pour que la honte change de camp sur France 2, ce mardi 21 janvier 2025 à 21h10. Interview de Linda Bendali, réalisatrice du documentaire.Programmation musicale :► Yseult - Corps► Orchestra Baobab – Boulène Dèm. 

Religions du monde
Bénin : le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 48:30


Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux.  Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.

Religions du monde
Bénin : le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 48:30


Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux.  Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.

Le club RFI
Le Club RFI Ouidah (Bénin) : souvenir de la traite négrière et de son abolition

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 6, 2024 19:30


Le 23 août 2024, le Club RFI Ouidah a participé à la journée nationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Des initiatives ont été organisées pour cet événement. Avec la participation d'Ernesto Alao, président du club RFI Ouidah.Invité/cousin : Narcisse Odilon Venongbé, délégué général du festival culturel Tan-Che.Musique : « Je le veux » IRIKO.Réalisation : Olivier Roux. 

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 13 juillet 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 13, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Bénin à la découverte du vaudou, et en particulier des «Vodun Days», festivités à Ouidah. En deuxième partie, c'est au nord-est de l'Espagne que nous allons pour découvrir comment les ours vivent aux côtés des hommes. Bénin, dans le berceau du vaudouLes « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d'une renaissance. Il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui, au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Bénin : dans le berceau du vaudou

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 11, 2024 19:29


Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. (Rediffusion) « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Bénin, dans le berceau du vaudou et La cohabitation réussie des ours dans les Asturies

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 4, 2024 48:30


Bénin, dans le berceau du vaudouLa fête du vaudou, c'est chaque année au Bénin au mois de janvier. Cette année, les autorités ont organisé les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous  emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d' une renaissance, il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Bénin : dans le berceau du vaudou

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 19:30


Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Célébration avec faste du vaudou au Bénin

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 31:47


Ouidah, la ville historique à l'ouest de Cotonou, va abriter les 9 et 10 janvier 2023 les Voduns Days. A l'occasion de la fête du Vodoun célébrée chaque 10 janvier au Bénin. Cette année, la fête du Vodoun se réinvente à travers un nouveau rendez-vous autour des arts, de la culture et de la spiritualité Vodun. Eric Topona et ses invités en parlent sous l'Arbre à palabres.

Reportage Afrique
Les zones humides au Bénin, des alliées contre le changement climatique

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 2:17


Marais, zones côtières, bords de rivière, lagunes, tourbières… Sur la planète, les zones humides sont souvent méconnues. Pourtant, elles jouent un rôle clé pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets de plus en plus dévastateurs. Des racines qui sortent de l'eau pour respirer et des feuilles qui recrachent le sel. Les capacités surprenantes du palétuvier noir racontent l'écosystème sans pareil que constituent les mangroves, ces forêts qui poussent dans l'eau saumâtre, à l'interface entre terre et mer.Depuis 2019 au Bénin, l'ONG CORDE a replanté 200 000 pieds de palétuviers sur les rives de la lagune côtière près de Ouidah.« La mangrove joue un rôle de frayère. Les poissons viennent déposer leurs œufs au niveau des racines échasses des palétuviers parce que c'est difficile pour les prédateurs d'entrer au niveau de ces racines », explique Ebenezer Houdjinou, coordinateur de l'ONG.Autre raison pour laquelle l'association et les communautés alentours protègent cette zone humide qu'est la mangrove : elle sert de rempart face aux tempêtes et aux vagues de submersion marine, de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique.Et, bonus, la mangrove stocke le carbone atmosphérique – celui que nous émettons et qui entraine tous ces bouleversements – de manière bien plus efficace que les forêts continentales. « Ça devient un puits de carbone qu'il faut préserver parce que si on le laisse se détruire, c'est tout ce CO2 absorbé qui va remonter dans l'atmosphère », précise Ebenezer Houdjinou.Maintenir les zones humides est aussi vital en ville, car elles servent d'éponge en cas d'inondations.Avec Amos Adougbagui et d'autres riverains du marécage de Fifadji à Cotonou, l'association AGIR a réhabilité l'une de ces zones humides au cœur de la capitale économique.« Sans les zones humides, on est en train d'aller vers une noyade complète. Le refuge naturel de l'eau, ce sont les cours d'eau. À plusieurs endroits dans la ville, le cours d'eau a été entrecoupé par des ponts, par des rails, par des franchissements. C'est là où on parle d'inondations temporaires. C'est le moment de saisir l'importance des zones humides », affirme Alfred Houngnon, chercheur et fondateur de l'association AGIR.Et si les zones humides ont été préservées et entretenues, quand revient la saison sèche, elles restituent l'eau emmagasinée aux rivières et rafraîchissent la ville.À lire aussiSoudan du Sud: à Bentiu, un avenir incertain après les inondations [1/3]

Invité Afrique
L'humoriste Edgar-Yves au Théâtre des Mathurins à Paris: « Avoir une parole libre ! »

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 4:49


Edgar-Yves est à l'affiche au Théâtre des Mathurins à Paris. L'humoriste est l'une des figures montantes du stand-up actuellement en France. Français et Béninois, Edgar-Yves est le fils d'un ex-ministre béninois. Un père qu'il n'épargne pas vraiment dans l'un de ses sketchs. D'ailleurs, son humour au vitriol et sa double nationalité lui permettent un discours redoutable à propos des travers des sociétés françaises et africaines. RFI : Votre papa a été ministre des Affaires étrangères en 1995, il a été ambassadeur ici en France et un peu partout en Europe au début des années 2000. À quel moment vous êtes-vous rendu compte qu'il faisait partie des maillons de la chaîne de la corruption et de la prévarication en Afrique ?Edgar-Yves : Moi, en fait, j'étais gamin, après j'ai grandi, je me suis mis à faire du stand-up, et puis un jour, on m'a dit : « Faites attention, quand on tape votre nom sur Google on tombe sur un mec qui est dans des affaires louches ». Je me suis dit : « Bon, il doit parler de mon père à tous les coups ! »  Et je vais sur Google et je tombe sur une histoire de corruption dans laquelle mon père aurait soi-disant trempé, et ça m'a inspiré pour mes sketchs, ni plus ni moins. Voilà, c'est ça l'histoire.Et comment on ose en faire un sketch quand on est le fils de son père et de dire que son père a trempé dans des affaires louches ?  Je suis né naturellement irrévérencieux et je pense que cette irrévérence ne fait que croître avec le temps. Moi, je ne me soucie pas vraiment de ce que les gens pensent. Quand je fais mon travail, je le fais et j'essaie de le faire le mieux possible, de divertir les gens en passant mon message. Après, comment les gens le reçoivent ? Ma famille y compris, c'est leur problème, pas le mien.En matière de corruption, il y a un sketch qui vous a rendu célèbre : vous parlez d'un certain homme d'affaires français qui a obtenu des contrats portuaires moyennant justement : corruption, on parle de Vincent Bolloré, on parle d'Alpha Condé en Guinée Conakry. Là aussi, à quel moment vous vous êtes dit : tiens, il faut que je parle de ça et que j'en parle de telle manière ?J'ai commencé par le sketch sur la corruption en mettant mon père en cause et après, j'ai voulu pousser le délire, je me suis dit : attends, allons au bout parce que là, je parle de moi, ça fait rire les gens, il y a une vraie situation avec la Françafrique qu'on pourrait évoquer durant les sketchs. Et si on peut rire en s'éduquant, si on peut rire en dénonçant, vas-y, on le fait. Moi, c'est ce qui m'a donné envie de faire de l'humour et je sais que quiconque embrasse la dimension socio-politique du métier d'humoriste a des chances de marquer son époque.Ce sketch, il a été censuré sur C8 et Comédie. Là aussi, ce sont des chaines qui appartiennent à Vincent Bolloré. Ça a ajouté à la notoriété de ce sketch et de vous-même, en tant que comique ?Oui, ça a ajouté à ma légende personnelle déjà, parce que moi, j'aime bien faire chier les gens et là, j'étais sûr que c'était fait au plus haut point possible, donc, j'étais plutôt content de moi, de pouvoir me regarder dans la glace le soir, de ne pas avoir honte de mon comportement, de ne pas me dire : putain, pourquoi t'as baissé la tête et courbé l'échine alors que là, tu n'aurais pas dû le faire ? Ça a fait un tollé parce que du coup, beaucoup de gens se sont emparés du sujet et ça m'a rendu plus visible, c'est sûr.Ça vous inspire quoi d'être censuré en 2023, ici, en France, pour un « simple sketch » ?Ça m'inspire qu'il faut arrêter de nous dire qu'en Afrique, on a du progrès à faire sur le plan du respect des libertés individuelles. A priori, on est tous le Congolais de quelqu'un, ici aussi. En France aussi, si tu vas dans une émission et que tu dis un truc qui n'est pas prévu, on te coupe. Ça marche aussi comme ça en France. Donc la conception de la liberté est à deux vitesses sans doute et assez relative, et on a envie de dire à l'Europe de balayer devant leur porte avant de faire le gendarme du monde ! Voilà ce que cela m'inspire.En même temps, là je m'adresse plutôt au comique béninois, vous feriez des sketchs, alors peut-être pas au Bénin, mais dans un pays africain, en vous en prenant à des hommes de pouvoir en Afrique, est-ce que vous auriez aussi cette même liberté de ton et la liberté de circuler ?La réponse est non. Mais nous, au moins, en Afrique, on a le mérite de ne pas se faire passer pour ce qu'on n'est pas !! (rires). Bah oui mon gars ! Nous on ne dit pas qu'on est des lumières tu vois ce que je veux dire ?!? Parce que quand tu dis que tu es propre, on a tendance à regarder à la loupe s'il n'y a pas une tache sur le jean. Bon ben, sur le jean européen, il y en a deux, trois, quatre des taches, je te le dis, donc il faut arrêter de se faire passer pour ce qu'on n'est pas, tout le monde doit faire de son mieux et essayer de progresser. Et a priori, l'Europe n'est pas le phare du monde.Vos sketchs, on les voit partout sur les réseaux sociaux donc on les voit aussi en Afrique, à Cotonou ou à Ouidah. C'est quoi les retours que vous avez ?Les gens sont contents de voir un gamin de chez eux dire ce que je dis. Ils m'encouragent, ils me soutiennent, ils me donnent beaucoup de force et pour moi, c'est un vrai carburant, parce que vu le discours que je tiens, je ne serai mis en avant ni par les instances politiques, ni par les médias, ni par les médias français. C'est compliqué un discours comme le mien à la télévision, et on le sait très très bien en fait, à part les hypocrites, les menteurs, les voleurs, les tricheurs. Sur quelle émission de TF1 ou de M6 je pourrais dire ce que je suis en train de te dire là ?Il n'y a pas que TF1 et M6 dans le paysage médiatique français…Non, c'est vrai ! Mais si tu prends les médias principaux, les mainstreams, sur lequel d'entre eux je pourrais dire ce que je dis là ?On choisit ses médias en fonction de ce qu'on a envie d'entendre…Exactement ! donc moi, je choisis les médias en fonction de ce que je peux dire et c'est ce que je suis en train de faire, voilà pourquoi je suis à RFI, pourquoi je passe sur Blast, sur plein de médias indépendants, c'est pour avoir une parole libre. Les gens sont contents que je dise ce que je dis, ils me donnent de la force et ça me suffit. Moi, je n'ai besoin que de moi et des gens, je n'ai besoin de la validation de personne d'autre.► L'humoriste Edgar-Yves est au théâtre des Mathurins à Paris jusqu'au 31 décembre 2023.

Alors on dit quoi
Le basket-ball, une influence positive sur la jeunesse africaine

Alors on dit quoi

Play Episode Listen Later Sep 9, 2023 48:30


Comment accélérer le développement de la jeunesse africaine ? La réponse réside peut-être à travers le sport qui inculque : discipline, confiance en soi, esprit d'équipe ou encore respect de l'autre, autant de traits de caractère permettant de stimuler cette jeunesse et pourquoi pas créer des opportunités économiques.  Utiliser le sport en général et le basket-ball, en particulier, comme vecteur d'épanouissement et d'engagement social, voici le pari relevé par l'Association The Future en organisant cet été le Big Blast à Cotonou, au Bénin. Au menu de cet événement dédié à la jeunesse africaine, des tournois de basket, un concert et surtout une œuvre sociale au profit du Centre pédiatrique de l'Hôpital de Ouidah.

OVT
2e uur: Vakantieman Leendert van der Valk, Spoor Terug over Rob Touber

OVT

Play Episode Listen Later Aug 13, 2023 51:39


De Vakantieman (m/v/x): Leendert van der Valk gaat naar Ouidah in Benin. Leendert van der Valk neemt ons mee naar het strand van de stad Ouidah in Benin. Daar wordt jaarlijks een Voodoo-festival gehouden. Datzelfde strand heeft ook een treurige geschiedenis, want daar staat ook een herdenkingsboog voor deze oude slavenhaven. Het Spoor Terug. Rob Touber, octopus van de liedkunst, over het verloren gewaande oeuvre van producer Rob Touber. Een maniakaal wonderkind dat jong stierf, op de top van zijn kunnen.

OVT Fragmenten podcast
#1490 - De Vakantieman: Leendert van der Valk gaat naar Ouidah in Benin

OVT Fragmenten podcast

Play Episode Listen Later Aug 13, 2023 11:49


Journalist Leendert van der Valk neemt ons mee naar het strand van de stad Ouidah in Benin. Daar wordt namelijk jaarlijks een Voodoo-festivalgehouden. Datzelfde strand heeft ook een treurige geschiedenis, want daar staat ook LaPorte du Non Retour, een herdenkingsboog voor deze ooit belangrijke slavenhaven van West-Afrika.

Priorité santé
Nutrition: «Jeûne, régimes, minceur: la grande manipulation»

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 48:30


« Le chocolat fait grossir, les féculents sont à bannir le soir, le jeûne intermittent permet de perdre du poids rapidement... » Ces assertions, que vous avez certainement déjà entendues, sont-elles vraiment crédibles ? Un certain nombre d'affirmations concernant la nutrition peuvent être à l'origine de frustrations et détériorer notre rapport à la nourriture, favorisant ainsi la survenue de troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale, boulimie…). Comment faire le tri dans cette profusion de régimes alimentaires ? Comment retrouver un rapport plus sain à son alimentation, malgré toutes les injonctions pro-minceur ? Quelle prise en charge pour les patients atteints de troubles des conduites alimentaires (TCA) ? Dr Camille Ringot, médecin psychiatre spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA) en Ile-de-France. Auteure de l'ouvrage Jeûne, régimes, minceur. La grande manipulation, aux éditions Larousse Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin Lili-Rose Galeazzi, créatrice de contenualimentation et santé mentale sur Instagram et TikTok, Lili-Rose a souffert d'anorexie entre l'âge de 14 ans et 16 ansProgrammation musicale :► Madjo –Women► Bokani Dyer –Move On

Priorité santé
Nutrition: «Jeûne, régimes, minceur: la grande manipulation»

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 48:30


« Le chocolat fait grossir, les féculents sont à bannir le soir, le jeûne intermittent permet de perdre du poids rapidement... » Ces assertions, que vous avez certainement déjà entendues, sont-elles vraiment crédibles ? Un certain nombre d'affirmations concernant la nutrition peuvent être à l'origine de frustrations et détériorer notre rapport à la nourriture, favorisant ainsi la survenue de troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale, boulimie…). Comment faire le tri dans cette profusion de régimes alimentaires ? Comment retrouver un rapport plus sain à son alimentation, malgré toutes les injonctions pro-minceur ? Quelle prise en charge pour les patients atteints de troubles des conduites alimentaires (TCA) ? Dr Camille Ringot, médecin psychiatre spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA) en Ile-de-France. Auteure de l'ouvrage Jeûne, régimes, minceur. La grande manipulation, aux éditions Larousse Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah, au Bénin Lili-Rose Galeazzi, créatrice de contenus alimentation et santé mentale sur Instagram et TikTok, Lili-Rose a souffert d'anorexie entre l'âge de 14 ans et 16 ans.Programmation musicale :► Madjo – Women► Bokani Dyer – Move On.

Priorité santé
L'obésité: 650 millions de personnes concernées

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 48:30


Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes obèses a triplé entre 1975 et 2016. Cet excès de masse grasse qui modifie le tissu adipeux, concerne aujourd'hui 13 % de la population mondiale, soit 650 millions de personnes. Cette affection complexe résulte de l'interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels. Comment expliquer cette hausse des cas d'obésité ? Comment prévenir l'obésité ? Quels sont les traitements existants ? Pr Sébastien Czernichow, chef du service de Nutrition de l'Hôpital européen Georges Pompidou. Professeur de Nutrition à l'Université Paris Cité. Auteur du livre Obésité, quand et comment avoir recours à la chirurgie bariatrique ?, aux éditions Marabout Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.   ► En fin d'émission, nous faisons le point sur le développement d'un vaccin efficace contre l'asthme allergique avec Laurent Reber, directeur de recherche à l'Inserm.

Priorité santé
L'obésité: 650 millions de personnes concernées

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 48:30


Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes obèses a triplé entre 1975 et 2016. Cet excès de masse grasse qui modifie le tissu adipeux, concerne aujourd'hui 13 % de la population mondiale, soit 650 millions de personnes. Cette affection complexe résulte de l'interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels. Comment expliquer cette hausse des cas d'obésité ? Comment prévenir l'obésité ? Quels sont les traitements existants ? Pr Sébastien Czernichow, chef du service de Nutrition de l'Hôpital européen Georges Pompidou. Professeur de Nutrition à l'Université Paris Cité. Auteur du livre Obésité, quand et comment avoir recours à la chirurgie bariatrique ?, aux éditions Marabout Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant chercheur à l'Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.   ► En fin d'émission, nous faisons le point sur le développement d'un vaccin efficace contre l'asthme allergique avec Laurent Reber, directeur de recherche à l'Inserm.

Invité Afrique
Père Jean-Paul Sagadou: «Benoît XVI a parlé de l'Église d'Afrique comme un poumon spirituel»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 10:27


Quel souvenir laisse Benoît XVI en Afrique, à la fois chez les chrétiens et les musulmans ? Pourquoi a-t-il abdiqué il y a 10 ans ? En ce jour des obsèques de Benoît XVI, entretien avec le religieux burkinabè Jean-Paul Sagadou, père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. RFI : Quel bilan faites-vous du pontificat de Benoît XVI ? Père Jean-Paul Sagadou : Alors c'est difficile de faire le bilan d'un pape et il a eu une décision audacieuse, surprenante même, de faire ce qu'aucun pape n'avait jamais osé faire depuis des siècles, renoncer à sa charge. S'il y avait trois choses à dire sur ce qui a marqué son pontificat, je dirais la foi, l'espérance et la charité. Alors, vous dites qu'il a stupéfait le monde entier le jour de février 2013, où il a renoncé à sa charge. À l'époque, il disait que c'était pour des raisons de santé, mais il a survécu 10 ans à son abdication. Était-ce seulement pour cela ? Alors, c'est difficile à dire. J'estime personnellement que les choses se sont passées au plus profond de sa conscience. Il a compris qu'il avait peut-être atteint un âge qui ne lui permettait plus de continuer à assumer correctement sa mission. Après, évidemment, les observateurs de ce qui peut se passer au Vatican peuvent épiloguer, comme quoi c'était difficile, qu'il y avait peut-être des mésententes à l'intérieur [du Vatican, NDLR]. Personnellement, je considère qu'il a pris une décision audacieuse, que moi je considère aujourd'hui comme quelque chose d'assez positif. Je pense que ça a été un homme défenseur de la doctrine de la foi qui n'a pas voulu se mêler à des enjeux de pouvoir, parce que, pour lui, qui dit pouvoir dit forcément, nécessairement, service. L'un de ses grands combats, c'était la lutte contre l'esprit de mai 68 et contre le relativisme moral, n'est-ce pas l'une des raisons de son abdication de 2013 et peut-être, au contraire de ce que vous appelez l'espérance, une forme de désespoir ? Je pense que c'est difficile de percevoir les choses de cette manière. C'est vrai, en 2005 – je crois, lors d'une homélie – il a déclaré : « Nous mettons en place une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et dont les standards ultimes sont simplement l'ego et les désirs de chacun ». De ce point de vue, on peut dire qu'il s'est retrouvé en face d'un monde qui vit en contradiction avec la perception qu'il a de l'Évangile. Est-ce que cela l'a bousculé, troublé ? Est-ce que son message ne passait pas et cela l'a poussé à partir ? Moi, je ne mettrais pas forcément cette hypothèse en avant, voilà. Alors, comme son compagnon de toujours, Jean-Paul II, Benoît XVI laisse le souvenir d'un théologien conservateur qui était intransigeant sur la question des mœurs : il défendait le célibat des prêtres, il ne voulait pas entendre parler de l'ordination des femmes. Est-ce qu'aujourd'hui, il n'apparaît pas comme un pape qui n'est plus de son temps ? Oui, je crois que Benoît XVI se situait dans la droite ligne de la tradition de l'Église. Justement, sur l'ordination des femmes, c'est assez subtil ce qu'il disait : « Nous ne disons pas que nous ne voulons pas, mais que nous ne pouvons pas. » Et il ajoutait que le Seigneur a donné à l'Église une forme avec les 12 apôtres, puis avec les évêques et les prêtres, donc ce n'est pas nous qui avons donné cette forme à l'Église. Alors, on peut considérer que cette position-là, d'un point de vue théologique, peut rester une forme de débat à l'intérieur de l'Église, mais en tout cas, telle a été sa position. Mais sur le célibat des prêtres, n'y a-t-il pas une grande hypocrisie, notamment en Afrique ? Hypocrisie, je ne sais pas. Et pourquoi l'Afrique ? Par contre, on constate, avec toutes les questions que nous connaissons actuellement des abus dans l'Église, qu'il y a quand même un certain nombre de questions qui se posent, qui méritent qu'au sein de l'Église, on regarde avec beaucoup plus de clairvoyance, de vérité. L'enjeu étant vraiment le service de l'Église. ►À lire aussi : Le pape François rend un dernier hommage à son prédécesseur lors des obsèques de Benoît XVI N'y aurait-il pas moins d'abus sexuels dans l'Église catholique si les prêtres avaient le droit de se marier ? C'est une bonne question, mais je ne sais pas qui serait capable de répondre à cette question, est-ce qu'il y aurait moins de difficultés ? Ou plus, ou moins… Je n'en sais rien (sourire). Benoît XVI est le premier pape à s'être engagé au sein de l'Église catholique dans la lutte contre les abus sexuels et la pédocriminalité. Mais n'a-t-il pas été trop timide dans ce combat ? C'est le reproche qu'on lui fait, en effet, mais je pense qu'il faut insister sur le fait qu'il a été le premier à s'engager auprès des victimes de violences sexuelles commises par les clercs. Il est le premier souverain pontife à consacrer un document à cette crise-là, avec la publication en 2010 d'une lettre aux catholiques d'Irlande après des révélations sur des milliers de cas. D'ailleurs, un texte au ton vif, dans lequel il dit partager leur consternation et leur sentiment de trahison. Donc, moi, je pense que c'est un homme humble qui a d'ailleurs accepté les critiques qui étaient adressées à l'Église et qui finalement contribuaient à mettre en place de nouvelles normes pour qu'on puisse quand même – disons le mot, et je pense que lui-même l'a utilisé – nettoyer l'Église. On sait qu'en son temps, il y a eu quelque 400 prêtres qui ont quand même été renvoyés. Et puis, le pape François a poursuivi le travail. Benoît XVI n'aimait pas voyager, mais en novembre 2011, il est allé au Bénin, notamment à Ouidah, où il a signé l'exhortation Africae Munus, l'engagement pour l'Afrique, une sorte de feuille de route de l'Église catholique pour l'Afrique. Qu'en retenez-vous ? Alors ce n'était pas seulement au Bénin, mais il a fait aussi le Cameroun et puis l'Angola et je pense qu'au Bénin, de fait, c'était une étape importante parce qu'il y avait eu le second synode des évêques pour l'Afrique – c'était peut-être en octobre 2009 – et donc là, en arrivant au Bénin en 2011, c'est à cette occasion que le pape a remis l'exhortation synodale Africae Munus, donc l'engagement des évêques pour l'Afrique. Et puis on peut voir dans ce texte comme une sorte de charte pour la réconciliation, la justice et la paix en Afrique. En 2009, on avait aussi la mémoire de tout ce qui s'était passé, avec le génocide au Rwanda, toutes les problématiques d'ethnies, de tribus… Donc ce qui a été au cœur de ce voyage du pape, c'est quand même cette question de la réconciliation, de la justice et de la paix. Et puis il a interpellé tout le monde, à la fois les responsables d'Église, mais aussi les hommes politiques, puisqu'il a parlé de la bonne gouvernance. Moi, je retiens deux choses : il a parlé de l'Église d'Afrique comme d'un poumon spirituel pour l'humanité, donc il y a quelque chose à en tirer, il y a de la richesse. Il a aussi appelé les gouvernants à ne pas priver les populations d'avenir, d'espérance et donc à travailler à une bonne gouvernance pour qu'enfin, ce continent-là, qui est si riche, puisse quand même apporter sa contribution au reste du monde, mais à condition qu'il y ait la paix, la fraternité, la solidarité. Et puis il y a la grande question des rapports entre chrétiens et musulmans. L'un des moments les plus marquants du pontificat de Benoît XVI reste son discours de Ratisbonne en septembre 2006, où il a cité un empereur byzantin qui disait que la violence était intrinsèque à l'islam. Il a eu raison ou il a eu tort ? Alors en fait, je crois qu'il a été très mal compris, mais on sait aussi qu'assez rapidement, il a été accueilli en Turquie par le président Erdogan, et il a redit son souhait de voir musulmans et chrétiens marcher côte à côte sur les chemins d'une compréhension réciproque. Donc, je pense qu'à Ratisbonne, il y a eu quiproquo, il y a eu incompréhension et peut-être que le contexte global aussi de l'époque pouvait favoriser cela et ça a créé des dégâts. Et je pense que le pape en a beaucoup souffert lui-même, parce qu'il a eu plusieurs occasions de dire que ce n'est pas ce qu'il voulait dire et qu'il a même beaucoup d'estime pour le Coran, pour lequel il éprouve le respect qui convient, pour le Livre Saint d'une grande religion comme l'islam. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de violence au nom de l'islam dans l'histoire, mais n'y a-t-il pas eu aussi beaucoup de violence au nom du christianisme dans l'histoire ? Ah, c'est évident, c'est évident. Parce que ce discours a beaucoup choqué, notamment à la mosquée Al-Azhar du Caire, à la Grande Mosquée de Paris. Est-ce que le pape a ensuite trouvé les voies du dialogue avec ces grands docteurs de la foi musulmane ? Oui, justement, je me rappelle, j'étais au Togo à l'époque. Là, vous évoquez un peu des grands lieux d'islam où les conséquences ont été dramatiques, mais en fait, jusque dans les petits villages, même d'Afrique, il y a eu quand même une sorte de rayonnement de ce discours qui a provoqué une sorte d'effervescence irrationnelle. Y compris dans les communautés musulmanes d'Afrique de l'Ouest, comme au Togo ? Oui, oui, évidemment. Moi – je me rappelle donc – moi je vivais dans une ville où il y avait 70% de musulmans. On s'est retrouvé avec des jeunes qui ne comprenaient pas forcément ce qui avait été dit. Le discours, c'est : « On a insulté l'islam, on a insulté le prophète. » Donc, ça suffisait pour sortir et crier. C'est pour ça que je trouve qu'il y a eu quiproquo. Probablement que l'intellectuel, le grand théologien que Mgr Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, a eu un discours qui n'est pas facilement accessible pour la plupart d'entre nous et qui peut provoquer ce type d'incompréhension. Mais la question, c'est : comment s'est-il comporté par la suite ? On sait qu'il y a eu plusieurs approches. Le fait qu'il y ait eu cette rencontre en Turquie, mais je pense qu'il y a eu d'autres occasions où le pape Benoît XVI a essayé de rendre compte de ce qu'il voulait dire, et que ce n'était pas une attaque contre l'islam. Et je pense que Benoît XVI – et bien avant lui, même Jean-Paul II – ils ont toujours, quand même, intégré la question de la raison, de la réflexion. On ne croit pas n'importe comment et sinon, on verse dans l'intolérance. Et puis, dans tout ce qu'on connaît aujourd'hui, comme fondamentalisme et tout ça… La foi doit être forcément éclairée, et je crois que c'est ça qui peut nous faire avancer ensemble. Pour conclure, peut-on dire que Benoît XVI a été un pape incompris ? Peut-être. J'ai eu le sentiment, depuis son décès, avec tout ce que j'ai pu lire et entendre, que de fait, les gens se disent « on pense qu'on l'avait un peu mal compris, mais on pense qu'on le comprend, peut être maintenant », et c'est souvent après la mort de certaines personnes qu'on découvre vraiment leur visage et qu'on reconnait quels ont été le poids, la force de leurs paroles, de leurs discours. ► À écouter aussi : Cardinal Fridolin Ambongo (RDC): le pape Benoît XVI reste «notre plus grand théologien»

Entrez sans frapper
Jean-Dominique Burton/Zazie/Franck Istasse/Sébastien Ministru/Gorian Delpâture

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 64:46


Nouvelle diffusion de la chronique "Inspiré de faits réels" de Franck Istasse : le film "La Soupe aux choux" de Jean Girault, sorti en 1981, avec Louis de Funès, Jean Carmet et Jacques Villeret. Jean-Dominique Burton pour son beau livre "50 Years of photography - Visions" (Prisme Éditions) Cinquante années de photographie sur quatre continents. Des milliers de regards, de chefs spirituels et de rois, d'artisans et d'artistes, d'inconnus innombrables. Des rives du Gange aux autels sacrés du Vodoun, et de Bruxelles, récurrente, à Ouidah, Hong Kong, Ouagadougou, Hanoi, Darjeeling, Vancouver ou Kinshasa. Il faut écouter Jean-Dominique Burton lorsqu'il parle de ses travaux photographiques. C'est toujours par la beauté des femmes et des hommes qui les peuplent, la richesse de leurs cultures, qu'il les aborde. De lui-même, il racontera son émerveillement, la magie d'une rencontre, le parcours qui l'y a mené. La cohérence de son travail est incontestablement à trouver là. Il y aura aussi une exposition à découvrir d'avril à septembre 2023 au Grand Hospice à Bruxelles. Nouvelle diffusion du "Le Classico" de Sébastien Ministru : "Les Hauts de Hurlevent" d'Emily Brontë. Zazie pour son nouvel album "AILE-P", sorti le 2 décembre dernier. Cet album est un moyen pour Zazie de prolonger le voyage aérien non sans tumultes, et de dézoomer encore un peu plus sur ce monde qu'elle dévisage avec autant d'audace que de mélancolie. Petite particularité sur sa nomenclature, Zazie a décidé de jouer avec les différents formats historiques de l'industrie phonographique (single/EP/LP). Aile-P, le long play (8 titres) succède donc au short play (4 titres) sorti préalablement et répondant au nom de « L'EP » dont la première pierre fut posée avec le single « Let it shine ». Feuilleton "Héros de fiction" de Gorian Delpâture . Vous les avez lus, vous les avez vus, ils vous ont fait rêver. Ce sont les héros de fiction ! Gorian Delpâture vous propose un feuilleton consacré aux plus grandes figures héroïques de la littérature, du cinéma ou de la bande dessinée… Épisode 14 : Thorgal Aegirsson, personnage principal de la série de bande dessinée Thorgal et de sa dérivée Les Mondes de Thorgal...

En sol majeur
Pascale Monnin, une sirène entre deux O

En sol majeur

Play Episode Listen Later Dec 11, 2022 48:30


C'est une fourmi, une bosseuse, une artiste plasticienne pleine de mains, raffolant de moulages de têtes, bricolant des p'tits miroirs, incrustant des perles, habillant les arbres de volets bleus, avec une obsession poétique pour les oiseaux, et politique pour les chiffres. Inspirée par le Royaume de l'enfance, chavirée par le bazar du monde (séisme, ouragan, dette d'indépendance), Pascale Monnin promène son regard, allez disons-le, intemporel sur nos vies faites de beauté, de sacré et d'impureté. Issue d'une famille de galeristes suisses implantés en Haïti depuis 1947, journée Pascale sur RFI aujourd'hui. Pascale qui dessine, peint, grave, sculpte et expose dans le monde entier (de Port-au-Prince au Grand Palais à Paris, en passant par le Fowler Muséum de Los Angeles ou la Biennale de Ouidah). Et la voilà qui arrive de Genève où elle expose à la Galerie Tcarmine Histoire d'O, Naissance & Renaissance jusqu'à fin décembre…  Les choix musicaux de Pascale Monnin Manno Charlemagne Le mal du pays Wooly Saint Louis Bon Nouvel.

C'est pas du vent
COP15: le monde au chevet de la biodiversité

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 48:30


1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction sur les 8 millions répertoriées.  Le tissu vivant de la Terre qui est la base de notre alimentation, de l'air que nous respirons et de l'eau que nous buvons s'effiloche de plus en plus. La 15ème conférence des Nations unies sur la diversité biologique réunit des représentants de 196 pays jusqu'au 19 décembre 2022 à Montréal. Que peut-on attendre de cette réunion ?  Invité :  - Sébastien Treyer, directeur de l'IDDRI.   Reportage : Au Bénin, il existe encore 3 000 forêts sacrées car elles abritent des divinités vaudoues. Ce patrimoine culturel et naturel ne représente que 0,2% du territoire. Delphine Bousquet nous emmène dans l'une d'entre elles, la forêt de Wonlévoé, située à 1h de route de Cotonou, qui abrite le singe Mona. Depuis 10 ans, l'ONG EcoBénin accompagne la famille protectrice de cette petite forêt de 2 hectares en replantant des arbres et en développant l'écotourisme.  ⇒ À écouter aussi sur RFI : - Les cultures vodoun au coeur de la Biennale de Ouidah au Bénin - Bénin : le vaudou perdure à travers les âges

C'est pas du vent
COP15: le monde au chevet de la biodiversité

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 48:30


1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction sur les 8 millions répertoriées.  Le tissu vivant de la Terre qui est la base de notre alimentation, de l'air que nous respirons et de l'eau que nous buvons s'effiloche de plus en plus. La 15ème conférence des Nations unies sur la diversité biologique réunit des représentants de 196 pays jusqu'au 19 décembre 2022 à Montréal. Que peut-on attendre de cette réunion ?  Invité :  - Sébastien Treyer, directeur de l'IDDRI.   Reportage : Au Bénin, il existe encore 3 000 forêts sacrées car elles abritent des divinités vaudoues. Ce patrimoine culturel et naturel ne représente que 0,2% du territoire. Delphine Bousquet nous emmène dans l'une d'entre elles, la forêt de Wonlévoé, située à 1h de route de Cotonou, qui abrite le singe Mona. Depuis 10 ans, l'ONG EcoBénin accompagne la famille protectrice de cette petite forêt de 2 hectares en replantant des arbres et en développant l'écotourisme.  ⇒ À écouter aussi sur RFI : - Les cultures vodoun au coeur de la Biennale de Ouidah au Bénin - Bénin : le vaudou perdure à travers les âges

Invité Afrique
Alain Godonou: au Bénin, «l'exposition des trésors d'Abomey a été un surprenant succès populaire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2022 5:00


C'était il y a un an quasiment jour pour jour. Le Bénin se voyait restituer par la France les 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey. Les autorités béninoises espèrent que d'autres œuvres leur seront rendues dans les prochaines années. Mais avant cela, elles travaillent, pour des expositions temporaires, sur le prêt de certaines pièces de renom comme la célèbre statue du dieu Gou. Alain Godonou est le directeur du programme Musées à l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme au Bénin.   Les œuvres des trésors royaux d'Abomey vous ont donc été restituées il y a un an. Elles ont été exposées au palais de la présidence pendant plusieurs mois. Comment ont-elles été accueillies par le public ? Alain Godonou : Disons que c'est un accueil au-delà de nos espérances. Vous avons eu une exposition en deux temps : une première saison de février à mai, à peu près 40 jours d'exposition, et nous avons eu à peu près 190 000 visiteurs, avec une moyenne journalière de quasiment 4 500 à 5 000 visiteurs. Puis, sur la demande du public, nous avons rouvert l'exposition du 16 juillet à la fin du mois d'août et nous avons eu à peu près 34 000 visiteurs. Donc, cela a été un succès énorme, populaire, qui nous a surpris. Que vont devenir les œuvres maintenant ? Vont-elles être exposées à Ouidah, comme cela avait été annoncé dans un premier temps ? Nous sommes en train d'y réfléchir et nous nous posons la question : est-ce que cela vaut véritablement la peine de les exposer de nouveau à Ouidah, vu qu'il y a eu largement le temps, vu les statistiques que nous avons, de les visiter, ou bien faut-il les soigner, les traiter et attendre tout simplement de les exposer de façon définitive dans l'écrin naturel d'Abomey ? Vous le disiez, ces œuvres doivent à terme être exposées à Abomey, au musée de l'Épopée des amazones et des rois du Dahomey. Où en est la construction de ce musée ? Les travaux avancent normalement ? Oui, la construction du musée avance. Nous avons décidé de mettre ce musée, cet espace muséal, à l'intérieur du site classé des palais royaux d'Abomey, qui est un site classé patrimoine mondial de l'Unesco. Et pour ce fait, il faut des discussions techniques professionnelles, mais qui tiennent compte aussi de ce qu'on appelle la V.U.E., la valeur universelle exceptionnelle, de ce site-là. Nous avons eu ce dialogue avec l'Unesco, qui est terminé maintenant. Donc, les études finales sont en cours d'achèvement et l'entreprise, qui doit conduire à terme les travaux, sera choisie incessamment. Et l'ouverture de ce musée est prévue pour la rentrée 2024. Est-ce que le succès populaire de l'exposition de ces 26 œuvres vous a poussé à formuler de nouvelles demandes de restitution à la France ? Quand le président Patrice Talon était en France à l'Élysée pour acter le retour de ces 26 trésors, il y a eu un rappel des œuvres que nous souhaitions recevoir. Cette demande est toujours sur la table. Maintenant, c'est l'affaire des politiques. Nous savons comment cela se passe en France. Nous savons que le président Emmanuel Macron a lancé l'étude d'une loi qui facilite les dispositions réglementaires, qui facilite la restitution. Probablement que cela mettra du temps. Maintenant, nous, nous sommes sur un plan plus technique. Nous sommes dans un dispositif de coopération. Nous sommes pour la circulation des œuvres et nous sommes en discussion avec les collègues français, peut-être pas pour la restitution, qui est un dossier politique et parfois législatif, mais pour le partage des collections qui existent. Donc, nous attendons des musées en France et des professionnels, des conservateurs en France, que nous puissions discuter, pour que les œuvres qu'ils ont et qui nous intéressent ici dans nos expositions puissent circuler dans ce sens-là, que nous puissions les accueillir et les présenter. Quelles sont les pièces en particulier qui vous intéresseraient à court ou moyen terme ? Bien sûr. Vous savez qu'il y a une pièce qui était dans notre demande depuis longtemps, le dieu Gou par exemple. À partir du moment où nous mettons en place le musée international du Vaudou, toutes les œuvres qui pourraient relever de cette problématique patrimoniale, le vaudou qui a une identité au Bénin, il est normal que nous puissions penser à les accueillir. Il n'y a pas que le dieu Gou, il y a tout le mobilier Ifa, la divination attachée au fameux devin du royaume d'Abomey, Gèdègbé, qui sont sur la table suite à notre demande pour restitution ou circulation. Je vous ai cité les plus emblématiques. Mais il y en a d'autres qui trouvent leur place dans les expositions que nous voulons faire ici. À quelle échéance ces œuvres pourraient-elles vous être prêtées ? Il y a un travail entre les institutions dont la responsabilité, la mission est de s'occuper de ces collections-là et nous, nous commençons la discussion avec la partie française. Nous organisons notre discussion d'ailleurs à travers l'appui d'Expertise France et des professionnels français du ministère de la Culture sur ces questions-là. Pour vous donner une date, une échéance, à la rentrée 2024 à partir de septembre, nous devrions avoir de nouveau de très grandes expositions au Bénin qui incluraient peut-être, si nous arrivons à bon port, ce que nous souhaitons, ces objets-là.

Awakin Call
Iya Affo -- Reculturing, Re-Membering, and Relearning for Collective Healing

Awakin Call

Play Episode Listen Later Nov 5, 2022


“You are the cumulative expression of all your ancestors.” When Iya Affo meets someone, she instinctively looks for the best in that person, a seed in them that can be nurtured. To nurture others is a high calling for Iya, whose deepest identity is as Mother and Healer. Her African name, Wekenon, means Mother of the Universe, and her title, Iya, signifies Holy Mother. Both were bestowed on her in a traditional ceremony on the soil of her ancestral home in the Benin Republic of West Africa. Iya's passion is to cultivate intergenerational healing by connecting intuitive ancestral practices with modern neurobiology. A culturalist and historical trauma specialist certified in the western tradition, as well as a certified Adverse Childhood Experiences Trainer, she is a descendant of a long line of traditional healers from West Africa, a Chief in the Village of Ouidah, and a High Priestess in the Yoruba tradition. Iya’s search for her individual and cultural identity formed in her childhood while growing up in New York. She was deeply drawn to the rituals observed among her Jewish friends and neighbors – from their ceremonies and traditions, their holidays, to the Yiddish language spoken in their homes. She began to wonder why her Black community had such a different trajectory; why was the history of the Holocaust widely known, but not the stories of enslavement of her ancestors? She sensed that a connection to one’s history and to ancestral land would help communities be resilient and overcome adversity. Setting off to travel alone in her late teens, Iya visited more than 30 countries to understand other cultures. She has proceeded to live abroad in five countries and experienced different spiritual environments – from China, where she practiced Buddhist meditation in a Shaolin Temple; to Myanmar, India, where she stayed at a Hindu ashram; to the Navajo Nation and the Gila River Indian Community, where she engaged in service; and briefly to France. Significant immersion in her ancestral village of Ouidah, Benin Republic, also commenced then and deepened over nearly three decades. Iya relearned how to live as an indigenous woman and now practices the Yoruba tradition in her day-to-day life among the egalitarian, indigenous people of Arizona. “Relentlessly, I pursued the truth about our enslavement,” she has said. “I received my birthright of ritual, ceremony and initiation. My greatest gift has been relearning how to live as an indigenous woman, in egalitarian society, as a wife and mother.” Iya’s early travels led to studies of trauma and epigenetics, which inform her current work. Decades-long research shows that trauma persists in the human psyche and body from one generation to the next, up to 14 generations, via physical DNA. Living in Africa helped her understand the neurobiological dysregulation that is prevalent in the United States for BIPOC (Black Indigenous People of Color) communities. She came to realize that Western treatments – such as talk therapy or medication – are counter-productive or damaging for healing trauma in BIPOC individuals. Alternative healing practices – rituals, drumming, martial arts, and guided meditation – provide more sustaining solutions. Iya carefully says, “In communities where people have been traumatized, the best way for us to heal moving forward is to become self-healing communities. We must be healing ourselves.” Epigenetics also shows that benevolence and positive childhood experiences can be passed through generations. This knowledge gives new motivation for parents, teachers, and caregivers to practice self-regulating behaviors that foster healing, safety, and consistency, and most importantly, love. She hopes to facilitate reculturing and the subsequent healing of indigenous people all over the world. “If we, as a people, are to return to grace, we must go back to the soul of the [African] Continent,” she says. “Only in Her soil will we take root in ancestral land, fertilized by ritual, tradition, spirit and identity. Then we will blossom into a harvest of productive, happy, peaceful and evolved African people.” Through teaching about the importance of culture and neurobiology, Iya advocates for the harmonization of Traditional Medicine and Western Medicine to facilitate holistic healing. She recently stepped down from being an executive board member on the Arizona ACEs Consortium, but continues to serve as the Chair of the Historical Trauma committee. She is an Adjunct Faculty member at the Arizona Trauma Institute/Trauma Institute International, and the founder of Phoenix Rising to Resilience virtual community on the ACEs Connection platform.  Please join us in conversation with this grounded ‘Mother of the Universe’ as we explore healing intergenerational collective, historical trauma.

Il dio che danza
4. Pakistan dionisiaco

Il dio che danza

Play Episode Listen Later Oct 25, 2022 21:44


Come può una tradizione antica e marginale agire ancora nel mondo di oggi? Il passaggio da rito a performance artistica, e da questa a spettacolo turistico, sembra ripetersi in diverse parti del mondo: la Notte della taranta in Puglia; il vodu dei villaggi africani che diventa un Festival internazionale a Ouidah, in Benin. In questa puntata lo sguardo si rivolge alla leggendaria terra d'origine di Dioniso e alle tracce di antiche estasi e danze sufi: una terra che oggi si chiama Pakistan. Una produzione Emons Record, NottetempoSee omnystudio.com/listener for privacy information. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le club RFI
Club RFI Ouidah (Bénin): Miss dictée, un concours pour promouvoir l'excellence féminine

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 15, 2022 19:30


Cette semaine, le Club RFI Ouidah nous parle de la 4è édition Miss dictée.Il s'agit d'un concours pour promouvoir l'excellence des filles en milieu scolaire. Le club évoque aussi une rencontre avec Niousséré Kalala Omotundé, professeur-conférencier spécialiste des humanités classiques africaines, de passage en Afrique. Avec la participation d'Ernesto Alao, président du Club RFI et Estelle Adjaho, présidente du Comité d'organisation Miss Dictée. L'invité /cousin du Club: José Agonon, web entrepreneur. Proverbe : « C'est au bout de l'ancienne corde, qu'on tisse la nouvelle / Kan ho ho wò wê énon gbè yôyô ». Musique : « Bénin To ché » RKent.  

Priorité santé
Obésité infantile: des chiffres en constante augmentation

Priorité santé

Play Episode Listen Later Aug 9, 2022 48:30


Entre 6 et 9 ans, un enfant sur 3 est atteint de surpoids ou d'obésité : c'est ce qui ressort du dernier rapport de l'OMS, qui réunit les données de 36 pays. Manque d'activité physique, confinement, absence de repas scolaire… L'Organisation Mondiale de la Santé alerte également sur les conséquences négatives que pourrait avoir la pandémie de Covid-19. Quels sont les risques pour la santé des enfants qui présentent un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé ? Comment prévenir l'obésité à un jeune âge et éviter des complications pour ces futurs adultes ? Dr Laurent Fidalgo, médecin nutritionniste, spécialiste de l'obésité infantile, collabore au sein du Réseau pour la prise en charge et la prévention de l'obésité en pédiatrie Ile-de-France (Repop IDF) et au Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'Hôpital de la mère et de l'enfant Lagune, à Cotonou au Bénin. Enseignante-chercheure à l'Institut régional de Santé publique à Ouidah, au Bénin Pr Eugène Sobngwi, professeur d'Endocrinologie et de Diabète. Membre de l'Académie africaine des sciences. Chef du Laboratoire de Médecine moléculaire et du métabolisme à l'Université de Yaoundé 1. Conseiller médical à l'Hôpital Central de Yaoundé au Cameroun, coordonnateur d'un programme d'éducation nutritionnelle en milieu scolaire conjoint de la Fédération Mondiale du Diabète et du Ministère des Enseignements Secondaires du Cameroun. Vice-président du Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique du Cameroun (Conseil Scientifique COVID-19). Reportage d'Ophélie Lahccen.

Afrique Économie
Le Bénin mise sur le tourisme multidimensionnel

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 26, 2022 2:12


Toute cette semaine, Afrique économie se penche sur les transformations systémiques de l'économie béninoise. Le tourisme fait partie des secteurs privilégiés par les autorités. Un tourisme à la fois balnéaire, culturel, mémoriel et de safari. L'État entend en faire un gisement de croissance et a consenti à des investissements importants depuis six ans.   Olanma Ojukwu est Nigériane, elle vit au Bénin depuis plus de vingt ans, elle y a créé une agence de voyage baptisée Gota Voyage. Sa clientèle privilégiée : les Nigérians qui viennent passer le week-end sur les plages béninoises : « Il y a beaucoup, beaucoup de Nigérians qui viennent. Gota a un package que nous appelons “Week-end Gateway”. Ils quittent le Nigeria le vendredi et y retournent le dimanche soir. »  Rien qu'à Lagos ville, située à 120 kilomètres de Cotonou, il y aurait selon Olanma Ojukwu à cinq ou six millions de clients qui ont le pouvoir d'achat suffisant pour s'offrir des vacances au Bénin. Ce qui les séduit, c'est d'abord la tranquillité et l'art de vivre : « Cotonou by night, Bénin by night, vous n'avez pas peur de circuler à tout moment. Les plages que nous avons ici sont propres, il y a la sécurité, vous pouvez y aller à tout moment, ce qui n'est pas vraiment possible au Nigeria. »  « Le Bénin n'a pas pétrole, n'a pas d'or, n'a pas de diamants, mais il a un patrimoine historique, artistique et culturel énorme, auquel on n'a jamais donné sa chance… » José Pliya est l'administrateur délégué de l'Agence de promotion du patrimoine et du développement touristique. C'est lui qui depuis six ans met en musique la politique touristique décidée par le président. Le premier axe consiste à renforcer l'offre patrimoniale et culturelle.  Pour vous donner un ordre d'idée, on est sur un musée de stature internationale à 25 millions d'euros à Abomey. On est sur la rénovation du fort portugais de Ouidah, au sein duquel il y aura le musée international de la Mémoire de l'esclavage. Ensuite, nous aurons le musée international du Vaudou à Porto-Novo, un financement 100% béninois. Et on termine par le musée d'Art contemporain de Cotonou pour dix milliards (de francs CFA, ndrl) sur financement propre du Bénin.   L'hébergement touristique étant le maillon faible de la chaîne, l'État investit massivement dans la construction d'hôtels et de lieux de résidence. Car aux côtés des niches culturelles et mémorielles, le Bénin propose une offre balnéaire et une offre de safari avec le parc de la Pendjari.  

Le club RFI
Bénin: Ouidah et son patrimoine culturel

Le club RFI

Play Episode Listen Later May 21, 2022 19:30


Cette semaine, le Club RFI Ouidah au Bénin nous parle du patrimoine culturel de la ville de Ouidah, de l'histoire de la traite négrière mais aussi  du concours miss dictée, où il promeut l'excellence féminine. Avec la participation d'Estelle Adjaho, présidente du Comité d'organisation concours Miss Dictée ; Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah et Maxime Ahouèmadjèhouégni Tchibozo, membre du club.   Musique : Jacob Desvarieux/Georges Decimus « Goré ». Réalisation :  Cécile Bonici.

Priorité santé
Prévention et prise en charge de l'obésité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 15, 2022 48:30


D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obésité est une maladie qui se définit comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Une personne sur dix est obèse dans le monde, soit trois fois plus qu'il y a 50 ans. De multiples complications et comorbidités sont associées à l'obésité, tant sur le plan des affections chroniques, psychiques et même infectieuses, comme cela a été souvent rappelé dans le contexte de pandémie de Covid-19. Et à l'occasion de la crise sanitaire, des discriminations et discours stigmatisants ont pu viser les personnes atteintes d'obésité. Quels sont les risques pour la santé ? Comment ne plus stigmatiser les gens en surpoids ? Quelles mesures mettre en place pour lutter contre l'obésité ? Dr Jocelyne Raison, médecin nutritionniste, spécialisée dans la prise en charge des personnes obèses à Grigny, dans l'Essonne et présidente du Réseau de santé régional en Île-de-France dédiée à l'obésité de l'adulte Béatrix de Lambertye, consultante Obésité-TCA (Troubles du comportement alimentaire) Pr Victoire Agueh, médecin généraliste nutritionniste, enseignant-chercheur à l'Institut régional de santé publique de Ouidah au Bénin Reportage en Martinique   Reportage d'Adiaratou Diarrassouba. ► Pour aller plus loin sur le sujet : Obésités mode d'emploi : Apprendre à vivre ensemble COSMO PLUS, Association bodypositive et inclusive.

Le coq chante
La Fédération nationale de transformateurs d'ananas du Bénin

Le coq chante

Play Episode Listen Later Mar 11, 2022 19:30


Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d'un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d'humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l'ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d'ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l'Atlantique, de l'Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l'Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s'adonnent à la production d'ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d'ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin.On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L'ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d'ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d'augmenter la production, et la qualité, d'améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux.Invitées :- Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l'entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d'ananas du Bénin- Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d'ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique.(Rediffusion) Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel

Le coq chante
La Fédération nationale de transformateurs d'ananas du Bénin

Le coq chante

Play Episode Listen Later Mar 11, 2022 19:30


Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d'un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d'humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l'ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d'ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l'Atlantique, de l'Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l'Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s'adonnent à la production d'ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d'ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin. On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L'ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d'ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d'augmenter la production, et la qualité, d'améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux. Invitées : - Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l'entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d'ananas du Bénin - Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d'ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique. (Rediffusion)   Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

Le club RFI
Le Club RFI Ouidah (Bénin) promeut l'excellence féminine

Le club RFI

Play Episode Listen Later Feb 25, 2022 19:30


Le Club RFI Ouidah au Bénin a réalisé un évènement culturel et éducatif en faveur des jeunes filles de la ville intitulé « Miss Dictée ». Il s'agit de promouvoir l'excellence féminine en milieu scolaire. Avec la participation d'Estelle Adjaho, présidente du Comité d'organisation concours Miss Dictée et Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah. Cousin : Atsou Togbe, créateur et entrepreneur dans le secteur de évènementiel. Musique : « Toutes les filles à l'école », Zeynab. Réalisation : Cécile Bonici.     Le concours ePOP 2022, c'est reparti ! Cette année, le concours aura lieu du 1er mars au 1er mai 2022. Rendez-vous ce mardi 1er mars 2022 à 18H pour l'ouverture du concours en live sur Facebook et l'annonce des nouveautés de cette année. Discussions et invités sont au programme, c'est vous qui donnerez le ton ! Inscrivez-vous sur la page de l'événement pour être sûrs de ne rien manquer. Facebook.

Debate Talk 4 U Radio
Are Hebrew Israelite Brotherhood In Question? w/Ouidah Israel, Mack Thomas, Bro.BA, Gabbar

Debate Talk 4 U Radio

Play Episode Listen Later Feb 22, 2022 91:00


Call in live with your questions and comments.   Join us live as special guest speak about the many issues we have when it comes to brotherhood in the communtiy.   Special Guest Ouidah Facebook: https://www.facebook.com/ouidahisrael72 Mack Thomas Facebook: https://www.facebook.com/mack.thomas.104 Brother BA FB: https://www.facebook.com/dandre.anderson.33 Gabbar FB: https://www.facebook.com/gabbar.alahah

Into the Depths
Episode 4: Disassembling

Into the Depths

Play Episode Listen Later Feb 17, 2022 37:50


National Geographic Explorer Tara Roberts heads to Africa, her ancestral homeland. She visits Doors of No Return, walks the slave trail in Benin, and learns about the long legacy of African free divers who excavated ships all over the world as far back as the 16th century. After an initial burst of Afro-joy, Tara soon realizes she's viewed largely as American rather than Black on the continent. Her understanding of self, Blackness, and Africa are turned upside down. But later, while dancing to South African house music under the stars, she finds a connection once again. Want more? Check out our Into the Depths hub to learn more about Tara's journey following Black scuba divers, find previous Nat Geo coverage on the search for slave shipwrecks, and read the March cover story. And download a tool kit for hosting an Into the Depths listening party to spark conversation and journey deeper into the material. Also explore: If you're interested in the history of Black aquatic culture, historian Kevin Dawson lays out the connections between African people and the water in his book Undercurrents of Power: Aquatic Cultures in the African Diaspora. Read the powerful account of Kossola, also known by the name Cudjo Lewis, in author and anthropologist Zora Neale Hurston's book, Barracoon: The Story of the Last ‘Black Cargo.' Find out more about the many “doors of no return” that dot Africa's west coast, including the sites at Ouidah and Elmina Castle, which has been designated a UNESCO World Heritage Site.

UNESCO - The WAVE
Les musées en Afrique

UNESCO - The WAVE

Play Episode Listen Later Nov 17, 2021 80:43


Dans ce nouvel épisode du podcast The Wave sur les Musées Africains, nos invités vont échanger sur les grands enjeux qui secouent la conservation du patrimoine africain,  le marché de l'art ainsi que  les musées en Afrique. Modératrice Fatimata Wane-Sagna, journaliste chez France 24 où elle couvre les grands évènements politiques et culturels en Afrique. Intervenants :  Marie-Cécile Zinsou, historienne de l'art et fondatrice de la Fondation Zinsou à Cotonou au Bénin : un centre d'art proposant des expositions permanentes ou itinérantes, éditant des livres et mettant à disposition de tous des bibliothèques et des formations. En 2013, la Fondation Zinsou a ouvert un musée d'art contemporain à Ouidah. Marie-Cécile, est également connue comme l'une des personnalités qui militent depuis plusieurs années pour la restitution par la France des œuvres d'art africaines pillées pendant la colonisation.  Didier Claes, galeriste belge spécialisé dans l'art africain qui  compte parmi les meilleurs spécialistes au monde de l'art africain ancien. Il ouvre sa première galerie en 2002 à Bruxelles et consacre ses activités à la présentation d'objets d'art provenant d'importantes collections. Sa galerie est installée dans le prestigieux quartier de l'avenue Louise à Bruxelles et compte parmi sa clientèle de nombreux collectionneurs internationaux ainsi que des institutions muséales du monde entier. Janine Gaëlle Dieudji, directrice des expositions au MACAAL, le Musée d'art contemporain Al Maaden, qui vise à mettre en valeur le travail d'artistes établis et émergents faisant de l'art lié à l'Afrique. Sous sa direction, des expositions telles que Africa is No Island , une exposition de photographie africaine, ont été organisées et mis en avant le travail de photographes comme Joana Choumali sur la scarification au Burkina-Faso. Elle a également organisé l'exposition Welcome home qui a présenté des œuvres de la collection permanente du Musée.  Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: le Bénin s'apprête à accueillir les œuvres d'art restituées par la France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2021 4:31


C'est une cérémonie à forte valeur symbolique qui s'est tenue hier mercredi à Paris : la France a acté la restitution au Bénin de 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey conservées jusqu'ici au musée du Quai Branly. « Parmi les 26 œuvres d'art, précise Le Monde Afrique, figurent des statues totems de l'ancien royaume d'Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d'Abomey par les troupes coloniales, en 1892. Elles sont exposées jusqu'à dimanche au musée du Quai Branly. 'Le retour de ces objets est un acte important de l'histoire des collections', a estimé hier son directeur, Emmanuel Kasarhérou. 'Il est important que le patrimoine de chaque pays soit suffisamment représenté dans chaque pays', a-t-il ajouté, évoquant sa 'grande joie' de remettre ces pièces 'à des mains expertes'. » Prêt ! En effet, tout est prêt sur place pour accueillir ces œuvres. « Depuis 2016, relève L'Evénement  précis, le gouvernement du Bénin a fait des investissements d'un montant de plus d'un milliard d'euros pour la rénovation et la construction d'infrastructures muséales, culturelles et touristiques répondant aux normes et standards internationaux, en particulier, le Fort portugais de Ouidah complètement réhabilité pour accueillir en exposition temporaire les 26 objets d'art restitués dès leur retour au Bénin. Et puis en chantier : le musée international de la mémoire et de l'esclavage, le musée de l'Epopée des amazones et des rois du Dahomey, le musée Vodun à Porto-Novo et le musée des Arts contemporains. Ainsi, le Bénin a pu renforcer les capacités de ses professionnels du patrimoine culturel afin de garantir la bonne conservation des biens restitués et au-delà de l'ensemble du patrimoine culturel béninois qui fait actuellement l'objet d'un inventaire intégral. » Un processus irréversible Alors, « lentement mais sûrement, commente Le Pays au Burkina, le processus de restitution d'œuvres d'art par la France aux pays africains, semble désormais irréversible, au regard de l'arrivée imminente des trésors royaux d'Abomey au Bénin. (…) On sait que la Côte d'Ivoire va aussi bientôt recevoir une œuvre de grande importance, le tambour parleur du peuple Ebrié, autrefois appelé peuple tchaman. Bien avant cela, c'est le Sénégal qui avait reçu, en novembre 2019, le sabre d'El Hadj Oumar Tall. » Bref, poursuit Le Pays, « la volonté affichée d'Emmanuel Macron de restituer les objets d'arts aux pays africains, est une excellente chose. Elle l'est d'autant plus que ces œuvres d'art constituent un pan important de l'Histoire africaine. Au-delà, ces objets permettront à la nouvelle génération africaine de mieux connaître les symboles forts de la lutte anticoloniale. » La reconnaissance de l'histoire africaine Aujourd'hui  renchérit : « en restituant ces 26 œuvres d'art, la France répare un tort fait à l'Afrique, continent qui n'avait 'pas d'histoire', selon la doctrine de l'époque, la France tente de récolter des morceaux d'un riche patrimoine qu'elle a contribué à dilapider. Et Emmanuel Macron fait bien de dire que cette 'restitution emblématique ouvre de nouveaux horizons de partage'. Que ce soit au Bénin ou au Sénégal, ces remises constituent une sorte de retour des 'petits hommes' au pays natal. Des œuvres d'art qui charrient émotion et mystères dans la cosmogonie africaine. » Diarry Sow : disparue avec adresse… Enfin, à lire dans Le Monde Afrique, le portrait de Diarry Sow… Souvenez-vous, c'était en janvier dernier, cette jeune et brillante étudiante sénégalaise avait disparu. Elle ne s'était pas présentée à la rentrée au lycée Louis Le Grand à Paris. « Une disparition soudaine qui avait alarmé ses compatriotes et la diaspora sénégalaise », rappelle Le Monde Afrique. Aujourd'hui, la jeune femme de 21 ans « revient sur son histoire, mais en empruntant un étonnant chemin. Si elle a accepté de rencontrer un journaliste, c'est parce qu'elle publie, le 4 novembre, un roman au titre a priori sans équivoque : Je pars. Le bandeau publicitaire en couverture du livre est lui aussi sans ambiguïté : 'Disparaître, certains en rêvent. Elle l'a fait'. » Alors, pourquoi cette disparition qui aura duré 17 jours ? Diarry Sow se garde bien de le dire, même dans son livre qui est un roman. Diarry Sow qui revendique le droit de ne plus devoir rendre de comptes. « Elle se voit plus tard travailler dans le nucléaire, la génétique ou l'intelligence artificielle, pointe Le Monde Afrique. Et que fera-t-elle après ses études ? Rester en France ? Retourner au Sénégal ? 'Evidemment, je reviendrai', lâche-t-elle, elliptique. L'année prochaine sortira un autre roman. 'Je ne suis pas complètement une femme libre et accomplie, conclut-elle. Je suis inachevée'. »

Invité Afrique
Invité Afrique - J-M Abimbola: la restitution de ces oeuvres d'art béninoises «n'est qu'un début»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2021 3:39


26 œuvres d'art du Bénin sont exposées depuis mardi 26 octobre 2021 et jusqu'à dimanche 31 octobre 2021 au musée du Quai Branly à Paris. Emmanuel Macron inaugurera l'exposition cet après-midi. Le président français devrait confirmer à cette occasion que l'acte de transfert des œuvres sera signé le 9 novembre prochain à l'Élysée, en présence du président béninois Patrice Talon. Les pièces seront transférées dans la foulée à Cotonou. Comment les autorités béninoises se préparent-elles à cet événement ? Où seront accueillies les 26 œuvres à court, moyen et long terme ? Le ministre béninois de la Culture Jean-Michel Abimbola va participer ce mercredi à la cérémonie au Quai Branly. RFI : L'acte de transfert des 26 œuvres va être signé dans les prochains jours en présence des présidents Macron et Talon, quel est le sentiment qui vous anime à quelques jours de cet évènement, de la joie ? De la satisfaction ? Jean-Michel Abimbola : Cette information me donne une satisfaction relative parce que nous venons de franchir une étape décisive, historique, mais ce n'est qu'un début par rapport à cette coopération que nous avons voulu implémenter, que le gouvernement du Bénin et son président ont voulu avoir avec la partie française. Qu'est-ce que représente cette restitution pour la population béninoise ? C'est une étape dans la réappropriation de la culture béninoise, du patrimoine béninois, dans le fait de mettre la culture, l'art, et le patrimoine au cœur de notre développement. La requête pour la restitution des œuvres, ce n'est pas seulement sur une question de principe, c'est parce que c'est une question de développement, une question de coopération et que ces œuvres vont servir d'amorce et de pompe pour révéler le Bénin au monde, donc c'est une étape décisive dans la mise en œuvre du programme d'action du gouvernement béninois.  À quel moment les œuvres quitteront-elles Paris pour Cotonou ? Tout de suite après la signature de l'acte de transfert les formalités seront faites pour le départ des trésors du Bénin vers leur pays d'origine. Est-ce qu'il y aura une cérémonie à l'arrivée de ces œuvres pour fêter leur retour au pays 130 ans après ? Oui, bien évidemment, vous pensez bien que ces œuvres ne peuvent pas revenir au Bénin dans l'indifférence. Il est bien évident qu'à l'arrivée, pour symboliser le retour des œuvres, il va y avoir une série d'évènements. Les œuvres seront accueillies à l'aéroport de Cotonou. Elles iront en acclimatation pendant un ou deux mois. Et après la période d'acclimatation, nous allons avoir une série d'évènements, d'abord à la présidence de la république pour symboliser le retour au pays des œuvres. Après celles-ci seront à Ouidah, dans le Fort portugais, dans un premier temps dans la maison du gouverneur, en exposition temporaire jusqu'à ce que ces œuvres aillent dans leur écrin, qui est le Musée de l'épopée des amazones et des rois du Danhomè à Abomey, et ça, c'est à l'horizon 3 ans. Je crois que nous pourrons évidemment poursuivre cette politique qui est historique Avez-vous formulé d'autres demandes de restitution à la France ? Nous n'avions pas formulé de façon spécifique la demande de restitution pour les 26 œuvres, nous avons formulé une demande de portée générale. Nous avons réclamé, nous avons souhaité, et ça a été acté dans le programme de travail commun, un inventaire pour que nous soyons de part et d'autre mieux informés et voir comment nous pouvons programmer la poursuite de cette coopération. La sculpture du Dieu Gou, par exemple, c'est une pièce que vous avez réclamée déjà à la France ? Oui, vous le savez, bien évidemment nous avons réclamé cette pièce emblématique. Nous continuons de discuter avec la partie française et nous ne désespérons pas de trouver des accords dans les prochains mois, dans les prochaines années. Pas seulement pour le Dieu Gou, mais y compris pour d'autres pièces. Vous savez bien qu'il ne s'agit pas de 26 œuvres ou de 30 ou de 50, nous sommes bien au-delà, mais nous avancerons de façon intelligente avec nos partenaires français. Après avoir discuté ensemble, je crois que nous pourrons évidemment poursuivre cette politique qui est historique et c'est le lieu de féliciter le président Patrice Talon et bien évidemment le président Emmanuel Macron. ►À lire aussi : Les œuvres de l'ancien royaume du Dahomey exposées à Paris avant leur restitution au Bénin

Le club RFI
Le club RFI - Club RFI: les jeunes de Ouidah slament sur le développement

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 1, 2021 19:30


Cette semaine, nous parlons du concours «Espace Slam», organisé par le Club RFI Ouidah du Bénin. De nombreux jeunes ont participé à cette compétition. Il s'agit de promouvoir les jeunes slameurs et poètes de Ouidah. Avec la participation d'Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah. Cousin : Janvier Nougloi, directeur du Centre Culturel de rencontre internationale (CCRI) - John Smith de Ouidah. Musique : « Mon histoire », Gros Griot. Réalisation : Cécile Bonici.  

Priorité santé
Priorité santé - Obésité infantile : des chiffres en constante augmentation

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 6, 2021 48:30


Entre 6 et 9 ans, un enfant sur 3 est atteint de surpoids ou d'obésité : c'est ce qui ressort du dernier rapport de l'OMS, qui réunit les données de 36 pays. Manque d'activité physique, confinement, absence de repas scolaire… L'Organisation Mondiale de la Santé alerte également sur les conséquences négatives que pourrait avoir la pandémie de Covid-19. Quels sont les risques pour la santé des enfants qui présentent un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé ? Comment prévenir l'obésité à un jeune âge et éviter des complications pour ces futurs adultes ? Dr Laurent Fidalgo, médecin nutritionniste, spécialiste de l'obésité infantile, collabore au sein du Réseau pour la prise en charge et la prévention de l'obésité en pédiatrie Ile-De-France (Repop IDF) et au Centre Hospitalier de Marne la Vallée. Dr Colette Azandjeme, médecin-nutritionniste à l'hôpital de la mère et de l'enfant Lagune, à Cotonou au Bénin. Enseignante-chercheure à l'institut régional de santé publique à Ouidah, au Bénin. Pr Eugène Sobngwi, professeur d'endocrinologie et de diabète. Membre de l'Académie africaine des sciences. Chef du laboratoire de médecine moléculaire et du métabolisme à l'Université de Yaoundé 1. Conseiller médical à l'Hôpital Central de Yaoundé au Cameroun, coordonnateur d'un programme d'éducation nutritionnelle en milieu scolaire conjoint de la Fédération Mondiale du Diabète et du Ministère des Enseignements Secondaires du Cameroun. Vice-Président du Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique du Cameroun (Conseil Scientifique COVID-19) Reportage d'Ophélie Lahccen

Les grandes voix de l'Afrique
Olympe Bhêly-Quenum: le porte-parole du Vaudou

Les grandes voix de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 28, 2021 50:00


L'écrivain Olympe Bhêly-Quénum, est né le 20 septembre 1928 à Ouidah au Bénin. C'est l'auteur du roman, culte Un piège sans fin. Fils d'une grande prêtresse du Vodoun, Olympe Bhêly-Quénum est le neveu de l'ethnologue dahoméen Maximilien Quénum. Après avoir réalisé ses études primaires au Bénin(ex-Dahomey), il arrive en France en 1948. A partir de là, il est à la fois Dahoméen et Normand.La carrière d'écrivain d'Olympe Bhêly-Quénum commence en fanfare avec le roman Un piège sans fin édité en 1960. Puis, ça ne s'est plus arrêté. Que ce soit le Chant du Lac, Un Enfant d'Afrique, l'Initié, les Appels du vaudou, toute l'œuvre d'Olympe Bhêly-Quenum est imprégnée de cette religion africaine. Il faut garder en mémoire que l'auteur est fils d'une Grande Prêtresse du Vodoun, qu'il est né le 20 septembre 1928 à Ouidah, ville historique, creuset du Vodoun au Bénin.

Les grandes voix de l'Afrique
Les grandes voix de l'Afrique - Olympe Bhêly-Quenum: le porte-parole du Vaudou

Les grandes voix de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 28, 2021 50:00


L'écrivain Olympe Bhêly-Quénum, est né le 20 septembre 1928 à Ouidah au Bénin. C'est l'auteur du roman, culte Un piège sans fin. Fils d'une grande prêtresse du Vodoun, Olympe Bhêly-Quénum est le neveu de l'ethnologue dahoméen Maximilien Quénum. Après avoir réalisé ses études primaires au Bénin(ex-Dahomey), il arrive en France en 1948. A partir de là, il est à la fois Dahoméen et Normand. La carrière d'écrivain d'Olympe Bhêly-Quénum commence en fanfare avec le roman Un piège sans fin édité en 1960. Puis, ça ne s'est plus arrêté. Que ce soit le Chant du Lac, Un Enfant d'Afrique, l'Initié, les Appels du vaudou, toute l'œuvre d'Olympe Bhêly-Quenum est imprégnée de cette religion africaine. Il faut garder en mémoire que l'auteur est fils d'une Grande Prêtresse du Vodoun, qu'il est né le 20 septembre 1928 à Ouidah, ville historique, creuset du Vodoun au Bénin.

Les coulisses du pouvoir
Les chemins du monde - La Route de l’esclave au Bénin - 06/08/2021

Les coulisses du pouvoir

Play Episode Listen Later Aug 6, 2021 4:16


Direction le Bénin, à Ouidah, cité proche du littoral atlantique, haut lieu de la traite négrière en Afrique de l'Ouest. Sur 3 kms et demi, « La Route de l'esclave » retrace le chemin emprunté par les captifs vers les bateaux négriers. Delphine BOUSQUET a emprunté cette Route qui est aussi une voie de communication.

Le club RFI
Le club RFI - Le Club RFI Ouidah, sur les traces de l'histoire de l'esclavage

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jul 30, 2021 19:30


Le Club RFI Ouidah a organisé une visite sur les lieux mémoriels de la ville de Ouidah comme «la Route des esclaves» ou encore «la Porte du Non-Retour». Une façon de rappeler l'histoire de la traite transatlantique. 1 million de personnes ont été embarquées depuis la ville de Ouidah sur des navires négriers à destination des colonies des Amériques. (Rediffusion) Avec la participation du Guadeloupéen, Emmanuel Gordien, médecin virologiste, président du Comité marche du 23 mai 98, parti sur les traces de ses ancêtres au Bénin, du Prince Serge Guezo, descendant du roi d'Abomey, d'Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah. Reportage : Maxime Tchibozo (Club RFI Ouidah) Musique : «Africain», OneDay  Réalisation : Cécile Bonici → Le film «Citoyens bois d'ébène» suit le docteur Emmanuel Gordien sur les traces de ses ancêtres. → Semaine Mémoires : Théâtre Traversière. Émission initialement diffusée le 8 mai 2021.   ►À écouter aussi: Sur les traces de l'esclavage au Bénin (Le Débat africain, émission datée de 2017)  - L'Europe et les leçons de son passé esclavagiste (Accents d'Europe, émission datée de 2021).

De vive(s) voix
De vive(s) voix - L'École Internationale de théâtre du Bénin: la vitalité de la scène béninoise

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 16, 2021 29:01


En 2004, Alougbine Dine crée l'École Internationale de Théâtre du Bénin (EITB) située à Togbin, sur la route des Pêches entre Cotonou et Ouidah.  Cette école forme de jeunes étudiants aux arts et techniques du théâtre, et a permis l'émergence de toute une générations d'auteurs, d'acteurs et de metteurs en scène. Invités : Alougbine Dine, directeur de l'EITB (École Internationale de Théâtre du Bénin) et metteur en scène Carole Akpe Lokossou, comédienne et directrice d'acteurs Didier Sedoha Nassegande, comédien, conteur, metteur en scène.

De vive(s) voix
De vive(s) voix - Bénin: conteurs et hommes de paroles pour transmettre la connaissance

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 15, 2021 29:01


Emission consacrée aux contes enregistrée au CCRI John Smith de Ouidah.  Éducation, transmission des informations, formation... du nord au sud du Bénin, les traditions orales sont encore très présentes.  De quoi se nourrissent les conteurs du Bénin aujourd'hui pour raconter leurs histoires ? Quelles formes les contes prennent-ils ?   Avec Claude Balogun, conteur, écrivain et opérateur audiovisuel et Carlos Zinsou, comédien, conteur et chargé de programmation. 

De vive(s) voix
De vive(s) voix - Bénin: ouverture du Centre Culturel de Rencontre International John Smith

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 14, 2021 29:00


Émission spéciale à l'occasion de l'ouverture du Premier Centre culturel de rencontre international de l'Afrique subsaharienne, le CCRI John Smith, à Ouidah, ville située à 40 km à l'ouest de la capitale Cotonou. Un lieu financé par l'Association Internationale des Maires francophones,  par la  Mairie de Ouidah et le  Ministère béninois de la Culture et qui regroupe un théâtre de verdure, une médiathèque, des studios de répétitions et des lieux de résidence pour artistes.   Avec Marie-Agnès Sevestre, vice-présidente du Centre Culturel et ancienne directrice des Francophonies en Limousin, Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah, et Jérôme Tossavi, auteur de théâtre béninois.  Avec le concours de l'ACCR Europe.  

Beyond Belief
Vodou

Beyond Belief

Play Episode Listen Later May 10, 2021 27:43


Ernie Rea takes a look at a religion that emerged on the Caribbean island of Haiti about 500 years ago when the traditional religions of enslaved West Africans merged with the Catholicism of the French colonialists. Here in the West we call it Voodoo; but the correct term is Vodou. 60 million people worldwide practice Vodou. It is thought to have originated in the West African country of Benin where the word ‘Vodou’ means “Spirit” in one of the indigenous languages and the ‘Lwa’ (the Vodou name for Spirits) are central to the religion's belief and practice. Ernie is joined by Her Majesty Queen Mother Dr Dowoti Desir (a Mambo Asogwe - Vodou High Priestess) from her Royal Palace in the city of Ouidah in Benin. Also taking part in the discussion are Dr Louise Fenton (a Senior Lecturer in Contextual Studies at the University of Wolverhampton) and Dr Kyrah Malika Daniels (Assistant Professor of Art History, Africana Studies and Theology at Boston College in the United States). Producer: Helen Lee

Beyond Belief
Vodou

Beyond Belief

Play Episode Listen Later May 10, 2021 27:43


Ernie Rea takes a look at a religion that emerged on the Caribbean island of Haiti about 500 years ago when the traditional religions of enslaved West Africans merged with the Catholicism of the French colonialists. Here in the West we call it Voodoo; but the correct term is Vodou. 60 million people worldwide practice Vodou. It is thought to have originated in the West African country of Benin where the word ‘Vodou’ means “Spirit” in one of the indigenous languages and the ‘Lwa’ (the Vodou name for Spirits) are central to the religion's belief and practice. Ernie is joined by Her Majesty Queen Mother Dr Dowoti Desir (a Mambo Asogwe - Vodou High Priestess) from her Royal Palace in the city of Ouidah in Benin. Also taking part in the discussion are Dr Louise Fenton (a Senior Lecturer in Contextual Studies at the University of Wolverhampton) and Dr Kyrah Malika Daniels (Assistant Professor of Art History, Africana Studies and Theology at Boston College in the United States). Producer: Helen Lee

Le club RFI
Le club RFI - Le Club RFI Ouidah, sur les traces de l'histoire de l'esclavage

Le club RFI

Play Episode Listen Later May 7, 2021 19:30


Le Club RFI Ouidah a organisé une visite sur les lieux mémoriels de la ville de Ouidah comme «la Route des esclaves» ou encore «la Porte du Non-Retour». Une façon de rappeler l’histoire de la traite transatlantique. 1 million de personnes ont été embarquées depuis la ville de Ouidah sur des navires négriers à destination des colonies des Amériques. Avec la participation du Guadeloupéen, Emmanuel Gordien, médecin virologiste, président du Comité marche du 23 mai 98, parti sur les traces de ses ancêtres au Bénin, du Prince Serge Guezo, descendant du roi d'Abomey, d’Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah. Reportage : Maxime Tchibozo (Club RFI Ouidah) Musique : «Africain», OneDay  Réalisation : Cécile Bonici → Le film «Citoyens bois d'ébène» suit le docteur Emmanuel Gordien sur les traces de ses ancêtres. → Semaine Mémoires : Théâtre Traversière.     ►À écouter aussi: Sur les traces de l'esclavage au Bénin (Le Débat africain, émission datée de 2017)  - L’Europe et les leçons de son passé esclavagiste (Accents d'Europe, émission datée de 2021)

Priorité santé
Priorité santé - L'obésité

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 22, 2021 48:30


D’après l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), à l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975. L’obésité se définit comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle, qui peut nuire à la santé. Sur 1,9 milliards d’adultes en surpoids, l’OMS estime que 600 millions sont touchés par l’obésité. Cette maladie complexe résulte de l'interaction de facteurs physiologiques, comportementaux et socioculturels. Quand parle-t-on d’obésité ? Quelles sont les différentes chirurgies de l’obésité (anneaux gastriques, by-pass et sleeve) ? Quelles sont les activités sportives adaptées ? Pr Sébastien Czernichow, chef du service de Nutrition de l'hôpital européen Georges Pompidou. Professeur de Nutrition à l’Université de Paris. Auteur du livre Obésité, quand et comment avoir recours à la chirurgie bariatrique ?, aux éditions Marabout Pr Victoire Agueh, Médecin généraliste Nutritionniste, Enseignant-chercheur à l’Institut Régional de Santé Publique de Ouidah au Bénin Anne-Sophie Joly, Présidente du Collectif National des Associations d'Obèses En fin d’émission, nous parlerons du congrès annuel de la SFAR (Société Française d’Anesthésie Réanimation) après une année qui a mis cette spécialité en première ligne. Nous en parlons avec le Dr Philippe Mavoungou, anesthésiologiste. Membre de la Société Congolaise d’Anesthésie Réanimation Urgences, et de la Société Française d’Anesthésie Réanimation.    

Priorité santé
Priorité santé - Alimentation aux différents stades de la vie (rediffusion)

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 31, 2020 48:30


Bien manger a un impact déterminant sur notre santé et notre développement. En effet, adopter une alimentation saine et équilibrée tout au long de sa vie contribue à prévenir un grand nombre de maladies et pathologies non transmissibles comme le diabète, les accidents vasculaires cérébraux ou encore le cancer. De bonnes habitudes alimentaires commencent dès le plus jeune âge, mais les besoins nutritionnels évoluent aux différentes périodes de la vie. Quels sont les besoins spécifiques des enfants, des femmes enceintes ou encore des personnes âgées ? Quels sont les bons réflexes alimentaires à adopter tout au long de sa vie ? Pr Patrick Tounian, pédiatre, chef du service de Nutrition et Gastroentérologie pédiatriques à l’Hôpital Trousseau à Paris. Président de l’association des pédiatres de langue française Dr Frédéric Béhar, nutritionniste, chef de service SSR gériatrique, soins palliatifs à l’Hôpital Joffre-Dupuytren dans l’Essonne Dr Colette Azandjêmê, médecin-nutritionniste à l’Hôpital de la mère et de l’enfant Lagune à Cotonou au Bénin, enseignant-chercheur à l’Institut régional de santé publique à Ouidah au Bénin.

Vous m'en direz des nouvelles !
Vous m'en direz des nouvelles ! - David Dufresne, du bleu et des bosses

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Sep 24, 2020 48:30


Pour son premier long-métrage, l'écrivain et cinéaste David Dufresne présente un documentaire choc sur les violences policières. «Un pays qui se tient sage» sort le 30 septembre 2020 sur les écrans français. C’est un film choc, qui ne laissera personne indifférent, et qui va relancer le débat sur une question particulièrement sensible en France. Entre gaz lacrymogènes, coups de matraque et grenades explosives, David Dufresne nous plonge au cœur des violences policières, notamment celles qui ont fait le tour des réseaux sociaux pendant le mouvement des «Gilets jaunes». À travers des images parfois insoutenables, des témoignages poignants et des analyses percutantes, son film bouscule, dérange, interroge la relation compliquée entre la police et le peuple, entre l’ordre et la démocratie, entre violence légitime et légitimité de l’État. «Un pays qui se tient sage» sort mercredi prochain (30 septembre 2020) sur les écrans français. Sophie Divry est écrivaine. Elle publie Cinq mains coupées, aux éditions du Seuil. Il s’agit d’un recueil de témoignages de 5 manifestants qui ont perdu une main lors de la répression des manifestations des «Gilets jaunes». Reportage : Delphine Bousquet s'est rendue à la Fondation Zinsou à Ouidah au Bénin pour visiter l'exposition «Agbara women» qui met en valeur le travail du photographe béninois Ishola Akpo.

A l'abordage - La 1ere
Point de fuite: culte vaudou, royauté et république au Bénin - 26.08.2020

A l'abordage - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 26, 2020 40:46


Si au Togo et au Bénin le christianisme et l'Islam font de fortes percées, le culte vaudou y est encore très présent: plus de 40% de leurs habitants le pratiqueraient encore, notamment à Ouidah, à l'Ouest de Cotonou, au Bénin, où se situe le berceau de la religion vaudou. C'est dans cette ville côtière que se trouve le "Vatican" et le "Pape" de cette religion complexe à plusieurs dieux où les esprits s'incarnent en serpents et parfois en chèvres. Le prolongement étonnant de cette religion vaudou au Bénin, c'est également l'existence de rois descendants du royaume de Dahomey qui font coexister et entremêler le vaudou à la monarchie, le tout dans une république! Reportage: Stéphane Cosme Réalisation: Rodolphe Bauchau Production: Muriel Mérat & Christophe Canut Photo: un prêtre vaudou avec lʹun de ses serpents autour du cou, symbole des esprits et des dieux, Bénin

Retour aux Portes d'Afrique
Escale à Cotonou

Retour aux Portes d'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2020 48:30


Début juin 2003. Ziad Maalouf, notre reporter embarqué, se penche sur la question du travail et de l'exploitation des enfants, détournement moderne de la tradition du vidomegon. C'est à travers les témoignages et les reportages dans les associations qui viennent en aide aux enfants que nous découvrons cet aspect de la société béninoise.Pour cette escale, l'écrivain invité est déjà sur place puisque c'est le Béninois Florent Couao-Zotti. Il a décidé de placer l'action de sa nouvelle originale sur la route des pêches qui relie Cotonou à Ouidah.

旅行熱炒店
EP10 [貝南] 黑奴、巫毒教與西非威尼斯:一人獨遊西非小國

旅行熱炒店

Play Episode Listen Later Aug 22, 2020 36:39


2019年是第一波黑奴抵達北美400週年。抱持著想要追根溯源的決心,Jerome背起了背包,一個人前往西非的三個國家貝南、多哥、迦納自助旅行。在第一個國家貝南,Jerome坐船拜訪號稱「西非威尼斯」的水上聚落Ganvie,卻發現他們一點都不浪漫的悲慘歷史;在巫毒教重鎮Ouidah,驚見某種駭人生物竟然是巫毒教的聖物;一路上又體驗了西非的烈日、路邊隨停隨買的汽油、坐到7個人才算滿載的小客車,還驚訝的發現這個國家的歷史和台灣竟然有幾分相似。西非真的適合自助旅行嗎?而存在感薄弱的小國貝南,究竟是怎樣的地方?這集就讓熱炒店主廚Jerome帶大家一起去走走吧!

Le coq chante
Le coq chante - La Fédération nationale de transformateurs d’ananas du Bénin

Le coq chante

Play Episode Listen Later Jul 31, 2020 19:30


Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d’un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d’humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l’ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d’ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l’Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s’adonnent à la production d’ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d’ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin. On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L’ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d’ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d’augmenter la production, et la qualité, d’améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux. Invitées :- Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l’entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d’ananas du Bénin- Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d’ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique. (Rediffusion du 13 janvier 2019) Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel

Máma z Afriky
Posvátý les krále Kpassé, Ouidah a Chrám hadů

Máma z Afriky

Play Episode Listen Later Jun 29, 2020 14:30


Slyšeli jste už o magickém městě Ouidah, které je kromě neslavně proslulého obchodu s černošskými otroky známé i díky Posvátnému lesu krále Kpassé? Právě král Kpassé se dle beninské legendy údajně proměnil ve strom, když utíkal, před nepřáteli z říše Dahomey. 

RCI | Français : En mission humanitaire
En mission humanitaire – Épisode 2 : En mission au coeur du vaudou et des esclaves

RCI | Français : En mission humanitaire

Play Episode Listen Later Feb 22, 2020 8:12


Elle vous fait découvrir au Bénin en Afrique, Ouidah, la capitale internationale du vaudou, et de cette fameuse plage du « non-retour », car c'était le point de départ des esclaves pour l'Amérique. En chemin, elle expose le Roi du Dahomey, « un beau salaud qui a vendu son propre peuple pour des pacotilles ! » https://www.rcinet.ca/fr/wp-content/uploads/sites/2/2020/02/en-mission-humanitaire-episode-2-en-mission-au-coeur-du-vaudou-et-des-esclaves.mp3

FRENCHIES autour du monde
Episode #3. Servane, Bénin entre voyage et partage

FRENCHIES autour du monde

Play Episode Listen Later Jan 20, 2020 35:32


  Depuis plusieurs années, Servane fait un voyage solidaire tous les étés. C’est ainsi que l'été dernier, elle a pu aider une famille vietnamienne pour la construction de sa maison. Cet été, Servane s’est envolée pour le Bénin afin de travailler dans un centre culturel à Ouidah. Dans cet épisode, elle nous raconte les cours d’alphabétisation qu’elle a donnés aux femmes et ses moments avec les enfants béninois du centre aéré. Servane nous fait mettre de côtés tous ces aprioris que l’on peut avoir sur les pays d’Afrique à travers son récit authentique. Musique :  MÆSON - Memories  

Tes cliques et tes claques
Tes cliques et tes claques : Stan au Bénin // 27.05

Tes cliques et tes claques

Play Episode Listen Later May 22, 2019


Le Bénin de Stan [caption id="attachment_84623" align="aligncenter" width="1024"] Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] [caption id="attachment_84631" align="aligncenter" width="1024"] Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] Ce mois-ci, on part au Bénin, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest baptisé jusqu’en 1974 “Dahomey”. Coincé entre le Togo, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria, ce territoire de 11 millions d'habitants est réputé pour ses lacs et ses lagunes ainsi que pour sa culture "vodoun". Et c'est la destination coup de coeur de Stan qui revient tout juste d'un long road-trip sur le continent africain pendant lequel lui et son amie ont visité la Côte d'Ivoire, le Togo, le Bénin, le Ghana, l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie. [caption id="attachment_84625" align="aligncenter" width="994"] Stan et Inès au Délices du Bénin en train de siroter une béninoise et une vita malta[/caption] Entre janvier et février 2019, Stan et sa copine Marion (invitée de l'épisode consacré au Kirghizstan, lors de la première saison) ont en effet posé leurs sacs à dos à Ouidah, Cotonou (capitale économique), Porto Novo (capitale politique), Abomey (ancienne capitale) et au Nord à Dassa Zoume, le village aux 41 collines et aux Chutes de Kota. Ils ont d'ailleurs eu la chance d'assister au festival vaudou de Cotonou, qui a lieu chaque année le 10 janvier. [caption id="attachment_84626" align="aligncenter" width="1024"] Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] [caption id="attachment_84627" align="aligncenter" width="1024"] Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] Stan se souvient des délicieux plats auxquels il a goûté sur place : l'ablo, une pâte de riz qui s'accompagne de poisson ; l'akassa, une pâte de maïs servi avec du porc grillé ou encore le gari, de la semoule de manioc, sans oublier la Béninoise, une bière à base de maïs qui est, d'après Stan "le sponsor officiel". Une autre boisson typique : le sodabi, un alcool obtenu à base de palme. Stan partage aussi quelques expressions francophones typiquement béninoises. [caption id="attachment_84628" align="aligncenter" width="1024"] Alaska et porc au sang - Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] On s'intéresse à la mémoire de l'esclavage puisque c'est depuis Ouidah que de nombreux captifs noirs ont été déportés aux XVIIe et XVIIIe siècle. On évoque également le culte "vaudou" et ses divinités puisque cette croyance animiste est la principale religion au Bénin devant le christianisme et l'islam. Enfin, on parle aussi du regard que portent aujourd'hui les Béninois sur la colonisation française du pays devenu indépendant en 1960. [caption id="attachment_84629" align="aligncenter" width="1024"] Festival vaudou - Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] [caption id="attachment_84630" align="aligncenter" width="1024"] Festival vaudou - Crédit photo : Marion Vercelot[/caption] En fin d'émission, Stan nous donne un rapide aperçu du symbolisme des différents tissus en wax qu'il a d'ailleurs rapportés en nombre de son périple. Programmation musicale :  - "Gentleman Vikey" de G.G. Vikey - "Café" de Franco et TP OK Jazz   Réalisation et diffusion :  Ecriture, montage, voix : Inès Edel-Garcia Durée : 15 min environ Emission diffusée le 27 mai 2019

Debate Talk 4 U Radio
The Tanakh Only Challenge: Unifying Our Nation w/Ouidah Israel

Debate Talk 4 U Radio

Play Episode Listen Later Apr 29, 2019 120:00


Tonight on Debate Talk 4 U special guest teacher/debater Ouidah Israel will attempt to take on Brother Josh Tanakh Only Challenge. The rules are no name calling, no personal attacks towards another individual, use torah only to teach and do not utter the name of Jesus, Yeshua, Yahawashi, etc.   Find out if the challenge has been completed live.   Ouidah Israel FB: https://www.facebook.com/ouidahisrael72  

Debate Talk 4 U Radio
The Laws, Statutes, & Commandments According To Testimony w/Ouidah Israel

Debate Talk 4 U Radio

Play Episode Listen Later Apr 11, 2019 147:00


Ouidah will be presenting a bible lesson before the Debate Talk 4 U audience.   Call in with your questions and comments live.  Special Guest Ouidah FB: https://www.facebook.com/ouidahisrael72 Bible Reader is Kolayah https://www.facebook.com/profile.php?id=100008186499411  

Debate Talk 4 U Radio
YERUSHALEM: THE CITY OF YAH w/Kolayah & Ouidah

Debate Talk 4 U Radio

Play Episode Listen Later Mar 18, 2019 151:00


Check out this bible lesson right here on Debate Talk 4 U.  Make sure you call in with your questions and comments live.   Special Guest Kolayah FB: https://www.facebook.com/profile.php?id=100008186499411 Ouidah FB: https://www.facebook.com/ouidahisrael72  

Les grandes voix de l'Afrique
Paul Hazoumé, patriarche de la littérature négro-africaine d'expression française

Les grandes voix de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 17, 2018 48:30


Le Béninois Paul Hazoumé, ethnologue, chercheur, écrivain et homme politique, est considéré comme l'un des «grands ancêtres» de la littérature négro-africaine d'expression française. Né en 1890 à Porto-Novo, il est mort en 1980 à Cotonou. Sorti de l'École normale de Saint-Louis du Sénégal en 1910, Paul Hazoumé est nommé, entre autres affectations, directeur des écoles de Ouidah et Abomey, où il prépare sa première étude ethnographique. En 1931, à l'occasion de l'Exposition coloniale internationale, il représente le Dahomey au Congrès international et intercolonial des sociétés indigènes. Dès son retour, il est chargé de l'enseignement général à l'École professionnelle de Cotonou. Chargé de mission au Musée de l'homme en 1937, il met ses notes au point, classe les collections du Dahomey et fait enregistrer les chants de son pays. S'affirmant comme un ethnologue de talent, il reçoit le premier prix du Gouverneur général de l'Afrique-Occidentale française et en 1939, l'Académie française lui décerne son Prix de la langue française. Paul Hazoumé a publié Le Pacte de sang au Dahomey en1937, et le roman Doguicimi en 1938. Parallèlement à ses activités littéraires, Paul Hazoumé, qui mettait au moment de sa mort la dernière main à plusieurs manuscrits, fut également un journaliste combatif. Sous divers pseudonymes, il publia de nombreux articles dans le Phare du Dahomey, journal nationaliste qui, au cours des années 30, dénonçait avec vigueur la politique coloniale française.En effet, le code de l'indigénat reposait sur la conviction que le nègre est dans tous les aspects de sa personnalité une race inférieure. Et bien évidemment, il est nécessaire de donner à l'Africain des modèles étrangers, principalement la culture européenne. Ce qui a conduit l'Africain à perdre le respect de lui-même et la considération de sa propre race. En réaction, à la fin du XIXème siècle, il y a eu une naissance politique et culture des premiers lettrés africains. C'est ainsi qu'en 1914, le Sénégalais Blaise Diagne réussit à se faire élire député.Paul Hazoumé dit qu'il considère lui-même le livre Doguicimi comme un document ethnologique et historique, fruit de 25 années de recherche auprès des anciens du Dahomey. L'ouvrage donne l'atmosphère de la vie à Abomey, et en particulier les usages de la cour du roi Guézo. L'auteur relate la tradition et les oracles, qui décrivent les grandes cérémonies et les fêtes de ce royaume. L'ouvrage vise en premier lieu à « faciliter la maîtrise des ressorts psychologiques du Noir par le colonisateur », c'est-à-dire à faciliter la mission civilisatrice du  colonisateur européen. Toutefois, il tâche de démontrer que les Dahoméens et les Africains en général, ne sont pas aussi singuliers que l'on a voulu le faire croire, puisque certains traits de leurs civilisations se retrouvent chez des peuples dits civilisés.Mais c'est à Paris que naît le concept de la négritude, avec Paul Hazoumé, aux côtés du Sénégalais Senghor, du Martiniquais Césaire, de l'Américain Richard Wright et de quelques autres, dont Jean-Paul Sartre, l'un de ceux qui contribuèrent au lancement de la revue Présence africaine, tribune de l'intelligentsia d'Afrique noire depuis plus de trente années. 

Les grandes voix de l'Afrique
Les grandes voix de l'Afrique - Paul Hazoumé, patriarche de la littérature négro-africaine d'expression française

Les grandes voix de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 17, 2018 48:30


Le Béninois Paul Hazoumé, ethnologue, chercheur, écrivain et homme politique, est considéré comme l'un des «grands ancêtres» de la littérature négro-africaine d'expression française. Né en 1890 à Porto-Novo, il est mort en 1980 à Cotonou. Sorti de l'École normale de Saint-Louis du Sénégal en 1910, Paul Hazoumé est nommé, entre autres affectations, directeur des écoles de Ouidah et Abomey, où il prépare sa première étude ethnographique. En 1931, à l'occasion de l'Exposition coloniale internationale, il représente le Dahomey au Congrès international et intercolonial des sociétés indigènes. Dès son retour, il est chargé de l'enseignement général à l'École professionnelle de Cotonou. Chargé de mission au Musée de l'homme en 1937, il met ses notes au point, classe les collections du Dahomey et fait enregistrer les chants de son pays. S'affirmant comme un ethnologue de talent, il reçoit le premier prix du Gouverneur général de l'Afrique-Occidentale française et en 1939, l'Académie française lui décerne son Prix de la langue française. Paul Hazoumé a publié Le Pacte de sang au Dahomey en1937, et le roman Doguicimi en 1938. Parallèlement à ses activités littéraires, Paul Hazoumé, qui mettait au moment de sa mort la dernière main à plusieurs manuscrits, fut également un journaliste combatif. Sous divers pseudonymes, il publia de nombreux articles dans le Phare du Dahomey, journal nationaliste qui, au cours des années 30, dénonçait avec vigueur la politique coloniale française. En effet, le code de l’indigénat reposait sur la conviction que le nègre est dans tous les aspects de sa personnalité une race inférieure. Et bien évidemment, il est nécessaire de donner à l’Africain des modèles étrangers, principalement la culture européenne. Ce qui a conduit l’Africain à perdre le respect de lui-même et la considération de sa propre race. En réaction, à la fin du XIXème siècle, il y a eu une naissance politique et culture des premiers lettrés africains. C’est ainsi qu’en 1914, le Sénégalais Blaise Diagne réussit à se faire élire député. Paul Hazoumé dit qu’il considère lui-même le livre Doguicimi comme un document ethnologique et historique, fruit de 25 années de recherche auprès des anciens du Dahomey. L’ouvrage donne l’atmosphère de la vie à Abomey, et en particulier les usages de la cour du roi Guézo. L’auteur relate la tradition et les oracles, qui décrivent les grandes cérémonies et les fêtes de ce royaume. L’ouvrage vise en premier lieu à « faciliter la maîtrise des ressorts psychologiques du Noir par le colonisateur », c’est-à-dire à faciliter la mission civilisatrice du  colonisateur européen. Toutefois, il tâche de démontrer que les Dahoméens et les Africains en général, ne sont pas aussi singuliers que l’on a voulu le faire croire, puisque certains traits de leurs civilisations se retrouvent chez des peuples dits civilisés. Mais c’est à Paris que naît le concept de la négritude, avec Paul Hazoumé, aux côtés du Sénégalais Senghor, du Martiniquais Césaire, de l'Américain Richard Wright et de quelques autres, dont Jean-Paul Sartre, l'un de ceux qui contribuèrent au lancement de la revue Présence africaine, tribune de l'intelligentsia d'Afrique noire depuis plus de trente années.  

TriPod: New Orleans At 300
TriPod Xtras: “Arriving Africans And A Changing New Orleans”

TriPod: New Orleans At 300

Play Episode Listen Later May 3, 2018 13:59


TriPod: New Orleans at 300 returns with a tripod Xtra produced by Laine Kaplan-Levenson. In this tripod xtra, we hear an abridged talk given by Dr. Erin Greenwald, curator of the Historic New Orleans Collection's 'The Founding Era' exhibit. Greenwald traces New Orleans' African roots -- from their kidnapping in Africa, through the middle passage, to the seminal role Africans played in the founding of our city. Dr. Erin M. Greenwald is the Curator of Programs at the New Orleans Museum of Art. Her talk was part of programming for the exhibition, New Orleans, the Founding Era, curated by Dr. Greenwald, for The Historic New Orleans Collection. The exhibition is on view through May 27, 2018, at 533 Royal Street . Carte particulière du Royaume de Juda [Detailed map of the kingdom of Ouidah] from Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, isles voisines, et à Cayenne, fait en 1725, 1726, et 1727, vol. 2 Amsterdam, 1731 Credit Jean Baptiste Labat / The Historic New Orleans Collection, 2015

Debate Talk 4 U Radio
Can A Person Die For The Sins Of Others? (DEBATE) Yahshuah Vs Ouidah

Debate Talk 4 U Radio

Play Episode Listen Later Mar 27, 2018 209:00


Call in live with your questions and comments. Special Guest Ouidah Israel FB: https://www.facebook.com/ouidahisrael72 Vs Yahshuah Amishadiyah (Israel Noww) FB: https://www.facebook.com/yahshuah.amishadiyah    

Debate Talk 4 U Radio
Are We In The New Covenant? (DEBATE) Ouidah Israel Vs Dawid Israel

Debate Talk 4 U Radio

Play Episode Listen Later Mar 8, 2018 172:00


Call in with your questions and comments Ouidah Israel FB: https://www.facebook.com/ouidahisrael72 Vs Dawid Israel FB: https://www.facebook.com/dawid.israel.98

Heart and Soul
Searching for the Spirit of Benin

Heart and Soul

Play Episode Listen Later Feb 11, 2017 27:00


Ed Davey travels to Benin to attend the annual Voodoo Festival in Ouidah, encountering this ancient African religion in all its faith and fervour. As travellers’ tales go, Jafar Habib’s account of the annual Voodoo Festival in Benin in 2011 is quite extraordinary. Jafar – a biochemist by trade – told correspondent Ed Davey that he had witnessed a voodoo priest decapitate a woman before raising her severed head in front of a baying crowd and reattaching it to her body. Then she came back to life. Right across West Africa, Benin is recognised as the cradle of voodoo: a religion with more than 50 million followers in the region and arguably more ancient than the Old Testament. Now, five years on from the gory spectacle, Jafar returns to the country with Ed to find out more about voodoo magic in the region. They meet sorcerers, witch doctors and a voodoo king, plus an elderly magic man reputed to have the power to summon rainfall at will. Against a backdrop of fervent belief, they crisscross the country witnessing animal sacrifice and feats of magic. They face warnings about crossing “bad” voodoo priests at a risk of being “spiritually destroyed”, but also discover Voodoo to be a religion of love, bringing great contentment to many of its followers. There are descriptions of scenes within this programme that some listeners may find upsetting (Photo: Voodoo devotees on a beach in Ouidah, Benin. Credit : Stefan Heunis/Getty Images)

Afropop Worldwide
Benin Roots Alive

Afropop Worldwide

Play Episode Listen Later Oct 1, 2015 59:00


[APWW PGM #706] [Originally aired April 2015] In this program, we follow producer Morgan Greenstreet on a musical tour of Benin’s roots-pop music and Afro-jazz, while exploring the deep cultural and spiritual traditions that inspire contemporary musicians. We will visit a midnight album launch party for a star of roots-pop music in Abomey, meet Norberka, an acclaimed singer, drummer and dancer, at the home of her patron, his majesty Hounon Behumbeza, a vodun priest. We’ll visit the rehearsals, studios and homes of some of Cotonou’s most creative Afro-jazz musicians, including Jah Baba, Fifi Finder and Vi-Phint; we’ll visit Ouidah for the recently established Vodun Festival, and Porto Novo to meet a living legend, Sagbohan Danialou. Along the way, we’ll hear original live recordings from Les Freres Guedehoungue, Gangbé Brass Band, and some previously unrecorded groups. (Produced by Morgan Greenstreet)

Afropop Worldwide
Benin Roots Alive!

Afropop Worldwide

Play Episode Listen Later Apr 16, 2015 59:00


In this program, we follow producer Morgan Greenstreet on a musical tour of Benin’s roots-pop music and Afro-jazz, while exploring the deep cultural and spiritual traditions that inspire contemporary musicians. We will visit a midnight album launch party for a star of roots-pop music in Abomey, meet Norberka, an acclaimed singer, drummer and dancer, at the home of her patron, his majesty Hounon Behumbeza, a vodun priest. We’ll visit the rehearsals, studios and homes of some of Cotonou’s most creative Afro-jazz musicians, including Jah Baba, Fifi Finder and Vi-Phint; we’ll visit Ouidah for the recently established Vodun Festival, and Porto Novo to meet a living legend, Sagbohan Danialou. Along the way, we’ll hear original live recordings from Les Freres Guedehoungue, Gangbé Brass Band, and some previously unrecorded groups. (Produced by Morgan Greenstreet)