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Lubumbashi

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Le club RFI
Le Club RFI Kalemie (RDC) aux côtés des déplacés

Le club RFI

Play Episode Listen Later May 18, 2025 19:29


Dans le cadre de ses activités, le Club RFI Kalemie est allé à la rencontre des déplacés venus du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Il a également apporté une assistance psychologique aux réfugiés. Avec la participation de Jacques Furahisha, président du Club.  Cousin/invité : Kalonda Kantala Joseph Barnabé, entrepreneur et initiateur de plusieurs associations de jeunes à Kalemie et Lubumbashi.  Réalisation : Cécile Bonici.

Afrique Économie
La RDC maillon faible des corridors sud faute de financement pour ses routes

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 6, 2025 2:17


Développer les infrastructures dans les corridors sud de la RDC, notamment celui de Lobito et de Banana, le sujet était au centre des discussions lors du salon du développement des villes et des corridors, Expo Béton, qui réunissait une centaine d'acteurs des secteurs public et privé à Lubumbashi. Parmi les leviers importants de ces projets figurent les infrastructures routières. Mais la RDC peine à mobiliser les ressources pour financer leur réhabilitation. Sur le tracé du corridor de Lobito, se déplacer par la route de Kolwezi à la frontière avec l'Angola, est un parcours du combattant. « Pour parcourir les 440 km, ça peut prendre 15 à 20 jours, voire un mois !, témoigne Donat Tshimboj, transporteur des marchandises sur ce tronçon. Les camions se renversent avec leurs marchandises. La plupart des transporteurs ont décidé de retirer leurs camions de la circulation. »Cette situation n'est pas unique. La RDC a un réseau routier de 156 000 km dont près de 4 000 km seulement sont asphaltés. Le salon du développement des villes et des corridors à Lubumbashi a recommandé l'investissement dans ce domaine. « Nous avons entendu des appels urgents sur des partenariats publics-privés pour accélérer les investissements dans les infrastructures stratégiques », rappelle Jean Bamanisa, directeur d'Expo Béton.Déficit du Fonds national d'entretien routierMais du côté du secteur public, le Fonds national d'entretien routier (Foner), l'organisme chargé de la mobilisation des ressources financières, connaît un déficit criant. Ses recettes proviennent à 95% de la redevance sur la mise en consommation des produits pétroliers. Alors qu'il a besoin d'au moins 950 millions de dollars par an pour l'entretien des routes, le Foner ne mobilise que 156 millions de dollars à cause de la fraude. « Un premier niveau de fraude se manifeste lorsque certains produits n'arrivent dans les entrepôts, explique Pierre Bundoki, le directeur général du Foner. S'ils n'arrivent dans les entrepôts, on ne peut pas percevoir [la redevance]. Le deuxième niveau de la fraude, c'est au moment de la sortie des entrepôts, tout n'est pas renseigné. À titre illustratif, en 2024, le Foner devait percevoir 458 millions de dollars, il n'a encaissé que 164 millions de dollars. »À lire aussiRDC: trous énormes, boue... la route entre Goma et Masisi, un cauchemar pour les conducteursModèle tanzanien de financement ?Pour l'heure, la RDC reste le maillon faible de ces corridors faute de capitaux. Pour relever le défi, la Tanzanie a proposé à la RDC son modèle de mobilisation locale des ressources financières. « En Tanzanie, il y a eu les Samia Bonds, détaille Patient Mwenze, le directeur adjoint de la CRDB (Cooperative Rural Development Bank), une banque commerciale tanzanienne installée en RDC depuis 2023. C'est une levée des fonds qui a été faite, où la CRDB a permis à la population de souscrire à ses obligations. En l'espace de trois mois, ça a permis de lever 125 millions de dollars qui sont allés dans la construction des infrastructures. »La RDC espère qu'avec les partenaires privés, elle pourra exploiter tous les corridors sud.À lire aussiLes routes en Afrique: un frein au développement?

Afrique Économie
RDC: les transporteurs locaux bénéficient de droits préférentiels sur la moitié des marchandises

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 2:18


En RDC, les transporteurs congolais ont désormais le droit de transporter 50 % des marchandises à l'importation et à l'exportation. La décision prise à la fin du mois de février par le ministère congolais des Transports pourrait avoir un impact positif, en particulier pour la région du Katanga où l'activité minière est intense. Pour les transporteurs congolais, le défi est grand : ils ne représentent aujourd'hui que 3 % de la flotte en activité dans le pays et font face à un coût de péage routier supérieur à celui de leurs collègues d'Afrique australe. En République démocratique du Congo, près de 300 véhicules par jour traversent la frontière avec la Zambie. Plus de 95 % de ce trafic est assuré par des sociétés étrangères. « L'une des raisons est le coût élevé pour les transporteurs routiers congolais, déplore un transporteur congolais, qui a requis l'anonymat. À titre d'exemple, au niveau de la Zambie, nous payons 1 000 dollars de coût supplémentaire que tous les autres transporteurs. Ce qui fait que nous ne sommes plus concurrentiels. »Les mines ont leur société de transport à l'étrangerEn effet, depuis 2021, la Zambie applique la réciprocité, car du côté congolais, les frais de péage routier sur le tronçon Kasumbalesa – Kolwezi sont de 900 dollars alors que dans les pays de la SADC, ils sont fixés à 10 dollars pour 100 km. « Sur le corridor sud qui part de Kolwezi jusqu'en Zambie, les transporteurs congolais ne représentent que 3 % parce que les entreprises minières installées au Congo ont leurs propres sociétés de transport en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie », souligne de son côté Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs congolais au sein du patronat à Kolwezi.En vue de stimuler le secteur, les autorités ont récemment signé un arrêté accordant un droit préférentiel aux transporteurs locaux. « Cet arrêté accordant aux transporteurs locaux un droit de préférence à hauteur de 50 % des marchandises va sans nul doute accroître le nombre des transporteurs et travailleurs locaux et impacter positivement l'économie tant nationale que provinciale », espère Jean-Marie Abolia, secrétaire général au ministère des Transports de la République démocratique du Congo.Créer 4 000 emploisPour le patronat congolais, grâce à cette mesure, 4 000 emplois seront créés dans la région du Katanga, et un revenu mensuel évalué à 23 millions de dollars généré par ce secteur restera au pays. Mais les défis sont énormes vu le nombre réduit des transporteurs locaux. « Nous devons les accompagner afin d'atteindre une flotte d'au moins 3 500 camions avec un chargement journalier de 110 camions qui représentent effectivement les 50 % », estime Ritha Ilunga, la responsable du comité des transporteurs au sein du patronat à Lubumbashi, qui veut rester optimiste. Entre-temps, les transporteurs locaux attendent du gouvernement congolais une diminution du coût du péage routier ou tout simplement l'exonération de ces frais.À lire aussiRDC: dans le Sud-Kivu, l'avenir de la société aurifère DRC Gold Trading SA s'assombrit

Afrique Économie
En RDC, un appui de la FAO pour relancer l'agriculture au Katanga

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 2:24


La FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, investit 4,5 millions de dollars pour aider les agriculteurs du Katanga à améliorer leur production et réduire leur dépendance aux importations. Financé par l'Allemagne dans le cadre d'un programme de restauration forestière couvrant 34 pays africains, ce projet vise à promouvoir des pratiques agricoles durables et à renforcer la sécurité alimentaire dans la région. De notre correspondante à Lubumbashi,Dix communautés paysannes, soit plus de 1 000 agriculteurs, bénéficieront d'un appui technique et financier. L'une des priorités est l'introduction de semences améliorées, comme l'explique Henri-Paul Eloma, chargé de programme à la FAO : « La première opération, c'est donner aux paysans de la bonne semence. Car la plupart des cultures que nous avons dans notre pays, les semences datent de 30, 40 ou 50 ans. Donc, la semence a dégénéré. La deuxième technique, c'est utiliser ce qu'on appelle l'agriculture de conservation. On fait très rarement le labour. Et si on doit utiliser des fertilisants, ce sont des bio fertilisants ainsi que de bio pesticides. »D'une agriculture de survie à un modèle rentableAu Katanga, en RDC, l'épuisement des sols et la pollution liée aux activités minières ont également réduit les rendements agricoles. Barthélemy Lutumba, agriculteur dans le village de Katanga, témoigne : « Là où nous pratiquons l'agriculture de conservation, le rendement est encore faible, car la terre n'est pas fertile. Sur 1 hectare, nous produisons entre 1,5 tonne et 2 tonnes de maïs, tandis que ceux qui utilisent de l'engrais chimique récoltent jusqu'à 3,5 tonnes. »Au nord-est de Lubumbashi, sur l'axe Kasenga, des paysans de cinq villages espèrent passer d'une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale. Stéphane Banza, coordonnateur de l'ONG Action pour la protection de la nature et des peuples autochtones du Katanga, souligne l'importance du projet : « Il y aura la création de 100 micro-entreprises qui seront soutenues financièrement. Certains vont se lancer dans l'agriculture sur de grandes étendues à haut rendement. »À lire aussi RDC : dans le Katanga, les paysans souhaitent une plus grande sécurité foncièreDe la terre aux marchés : une filière à structurerLe projet ne se limite pas à l'agriculture. Il soutient également la transformation, la conservation et la commercialisation des produits forestiers. Charles Tsheye, agronome et point focal de la foresterie communautaire à Lubumbashi, précise : « Il y a ceux qui récoltent des champignons, ceux qui produisent du miel, ceux qui récoltent des fruits sauvages… On va les aider à transformer leurs produits, à les certifier et à créer des marchés. »L'initiative prévoit aussi d'accompagner des petits éleveurs et des producteurs de charbon de bois durable. Grâce à cet appui, les paysans du Katanga pourront améliorer leur production tout en adoptant des pratiques respectueuses de l'environnement.À lire aussi RDC : une loi pour sécuriser les petits agriculteurs du Haut-Katanga

Journal des sports Afrique
Football: reprise du championnat de RD Congo dans un contexte incertain

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 3:08


La phase retour de la première division de football débute dans un contexte d'incertitudes liées à la guerre dans l'Est de la RDC.Parmi les affiches, un derby entre Lubumbashi sport et le TP Mazembe.

Washington Forum - Voix de l'Amérique
Washington Forum : RDC-Rwanda, comment éviter le pire ? - février 13, 2025

Washington Forum - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 29:58


L'espoir d'une trêve n'aura duré que quelques jours dans l'est de la République démocratique du Congo, région en proie à une crise humanitaire sans précédent. De nouveaux affrontements ont éclaté mardi dernier, mettant brutalement fin à l'accalmie observée depuis l'appel au cessez-le-feu lancé par des dirigeants africains. Entre accusations de pillage des ressources, rivalités géopolitiques et tragédies humaines, quelles sont les options encore possibles pour éviter le pire ? Abdourahmane Dia reçoit Frédéric Amani, de l'Université de Lubumbashi ; Jean-Pierre Karegeye, du Centre d'études pluridisciplinaires sur le génocide ; et Jean-Victor Nkolo, ancien porte-parole de trois présidents de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette édition est présentée par Abdourahmane Dia. Washington Forum : 30 minutes d'actualité africaine, américaine et internationale. Economie, politique, santé, religion, sports, science, multimédias: nos experts répondent à vos questions en direct, via des Live Remote, Skype, et par téléphone de Dakar à Johannesburg, en passant par le Caire, New York, Paris et Londres. Chaque jeudi à T.U. 1900-1930 Cette émission est diffusée en direct par satellite à l'intention des stations de télévision et radio partenaires de la VOA en Afrique francophone.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur sur l'accès aux réseaux sociaux en RDC, des migrants vendus à la Libye et un gaz toxique dans l'eau du robinet en France. Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda Thérèse Kayikwamba Wagner, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, demande au PSG, à Arsenal et au Bayern Munich de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. En quoi consiste ce "sponsoring" et quelles seraient les conséquences d'une éventuelle rupture ? La pétition lancée par un supporter du PSG peut-elle faire plier le club pour qu'il ne renouvelle pas ce partenariat sportif ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.  RDC : l'accès à certains réseaux sociaux est restreint Depuis samedi, les habitants de Goma, Lubumbashi, Bukavu ou encore Kinshasa ne parviennent plus à se connecter à TikTok et X. Pourquoi avoir restreint l'accès à ces réseaux particulièrement, et pas aux autres comme Facebook ou WhatsApp ?Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.  Tunisie : des migrants expulsés et vendus à la Libye  Un rapport présenté au Parlement européen accuse l'Etat tunisien d'avoir vendu des migrants à des milices armées en Libye. Sait-on qui organise ce trafic ?  Les intérêts sont-ils exclusivement économiques ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.  France : un gaz toxique contamine des réseaux d'eau potable  140 000 kilomètres de canalisations d'eau potable en PVC seraient exposés à un gaz cancérogène. Quels sont les risques pour la santé ? Quelles solutions peuvent être adoptées pour réduire ou éliminer la contamination ?Avec Gaspard Lemaire, chercheur en sciences politiques à l'université d'Angers et enseignant en droit de l'environnement à Sciences-Po.

e-flux podcast
African Film Institute: Feza Kayungu Ramazani on Lumumba and Centre d'art Waza

e-flux podcast

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 30:40


This episode was recorded live at e-flux on September 19, 2024. The event, hosted by the African Film Institute, featured a screening of Lumumba (2000, 115 minutes) by Haitian director Raoul Peck, followed by a conversation between Feza Kayungu Ramazani of Centre D'art Waza and anthropologist Natacha Nsabimana.  Feza Kayungu Ramazani is an artist and researcher based in Lubumbashi. She is a member of the Power to the Commons project and Another Roadmap of Arts Education Africa Cluster (ARAC), which is a network of researchers and practitioners engaged in collaborative research revisiting the history, politics, and alternative practices in arts education through literature. She is also curatorial assistant at École du soir, administrator of Centre d'art Waza, and a critical writer questioning images of African beauty and exoticism. Her research on African values, creativity, ancestral practices, and technology aligns with a desire to reinvent the conception and conservative function of museums in the Democratic Republic of Congo. Natacha Nsabimana teaches in the anthropology department at the university of Chicago. Her research and teaching interests include postcolonial critique, musical movements, and the cultural and political worlds of African peoples on the continent and in the diaspora. The African Film Institute aims to create a home and a place of intimacy with African cinema in New York, through developing gradually and organically a viewing program animated by fellowships; a growing library; an active writers' room; and an expanding catalog of recorded dialogs. The African Film Institute draws from the visual cultures that view cinema as an evening school: a popular information system in the service of education, aesthetic experience, and public dissemination—employing a methodology concerning the use of cinema's collective production, and investing in viewing methods informed by different uses of time, visual and textual histories, and social struggles and hopes in mutuality between their own locality and the world at large. The African Film Institute is convened by Christian Nyampeta and hosted by e-flux Screening Room.

Par Ouï-dire
Article 15 / Fragments from Africa

Par Ouï-dire

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 54:59


En République Démocratique du Congo, « article 15 » est une expression populaire qui se réfère à un article constitutionnel imaginaire selon lequel, l'État faisant défaut, il faut se débrouiller. Mukadi Kadima, danseuse et chorégraphe travaillant à Lubumbashi, se débrouille avec son art. Elle puise dans les danses traditionnelles ses moyens d'expression, lutte pour l'émancipation des femmes congolaises et se questionne sur l'histoire de son pays. À travers son témoignage, on rencontre également d'autres habitant.e.s qui racontent leur quotidien. Avec « Article15 », la réalisatrice Céline Salgado souhaite rendre hommage à la force créatrice de la débrouillardise de la population lushoise dont elle est témoin quotidiennement. Réalisation : Céline Salgado Avec la participation de Sara Mukadi Kadima, Gina Ken, Élisée Ntumbi Kasongo, Emmanuel Ngoie Kisula et Gravou Ngoie Mbanga. Une production de Halolalune, avec le soutien du FACR et de Wallonie-Bruxelles International, avec l'aide de l'acsr et du Centre d'art Waza à Lubumbashi. Illustration : Florence Akyams Suivi de Fragments from Africa, une création sonore de Jeanne Debarsy Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Journal des sports Afrique
C1 CAF : Mazembe dos au mur

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 3:31


Duel crucial pour le Tout Puissant Mazembe. Dernier de son groupe avec deux nuls et deux défaites, le club de Lubumbashi se rend au Stade du 5 Juillet d'Alger pour affronter le Mouloudia, dans le cadre de la 5e journée de la Ligue des Champions de la CAF.

Afrique Économie
La RDC cherche à séduire les investisseurs en Afrique du Sud pour ses mines

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 29, 2024 2:22


Pour attirer les investissements étrangers dans ses mines ou ses infrastructures, la RDC s'est lancée dans une opération séduction, via les zones économiques spéciales, mais aussi par des tables rondes et des sommets, à Paris, à Berlin, ou en Afrique du Sud. Il s'agit de rassurer les entreprises locales sur le climat économique du pays. De notre correspondante à Johannesburg,Pour convaincre les investisseurs étrangers, les représentants congolais participent à des dîners d'affaires, comme dans cet hôtel chic du quartier de Sandton, à Johannesburg. « Le Congo a à donner, et l'Afrique du Sud a, aussi, à donner, estime l'un des invités, Daniel Bumba, gouverneur de la ville de Kinshasa. À côté des épicentres de la guerre au Congo, dans l'ensemble du pays, il y a la vie, la nécessité d'investir, et les investissements sont probants, et sont porteurs de croissance et de retours. »Croissance de 500 % par an en RDCPour certaines entreprises sud-africaines, l'aventure congolaise est déjà une réussite. « Si on ne s'étaient pas lancés à l'extérieur de l'Afrique du Sud, et en particulier en RDC, nous n'aurions pas atteint le niveau qui est le nôtre aujourd'hui, souligne Claire Clark de Nucleus mining logistics, une société qui propose des services de transports aux mines, notamment autour de Lubumbashi. Depuis 5 ans, notre entreprise connaît une croissance de 500 % chaque année. C'est beaucoup de travail, mais c'est vraiment enthousiasmant. »Relais pour l'économie sud-africaineDu côté des politiciens sud-africains, on estime aussi que l'Afrique du Sud, forte d'une grande expertise minière, a tout intérêt à trouver des relais de dynamisme à l'étranger. « Il est très important que nos entreprises cherchent des opportunités dans différentes zones du continent pour que l'on puisse croître tous ensemble, juge David Makhura, cadre de l'ANC. Nous subissons, ici, une énorme pression : le chômage est très élevé, tout comme les niveaux d'inégalités et de pauvreté. L'immigration nous pose aussi problème. Or, si les économies de ces autres pays ne fonctionnent pas bien et n'offrent pas d'opportunités, il est naturel que leurs habitants migrent pour aller là où elles se trouvent. »À lire aussiL'Afrique du Sud toujours plongée dans le chômage de masseProblème de gouvernance à réglerCependant, il n'est pas toujours facile pour la RDC de convaincre les investisseurs sur la gouvernance, comme l'a montré l'échec de l'appel d'offres autour des blocs pétroliers. « L'économie du pays repose, pour beaucoup, sur son secteur minier, admet Aurélien Mali, de l'agence Moody's. On peut donc observer de fortes capacités à attirer des investisseurs. Mais la RDC est pour le moment incapable de vraiment tirer la part qui lui est due. Avec le renforcement des institutions, il y a des chances, dans le futur, que le peuple congolais puisse bénéficier d'un meilleur retour. »Le pays se trouve de plus toujours sur la liste grise du Groupe d'action financière (GAFI) qui lutte contre le blanchiment d'argent, ce qui peut aussi rebuter les investisseurs.À lire aussiSud de la RDC: des agents de la Gécamines dénoncent l'exploitation d'un gisement prometteur par une coopérative

Reportage Afrique
Les chorales de Lubumbashi se préparent pour la messe de minuit

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 2:16


Le 24 décembre, des milliers de chrétiens vont se rassembler pour la messe de minuit à Lubumbashi. Mais en raison de la situation sécuritaire jugée précaire, dans la ville, le culte du 24 ne sera pas célébré, comme le veut la tradition à minuit, mais plutôt entre 18 et 20 heures. Et pour marquer cet événement, des chorales s'y préparent déjà depuis une dizaine des jours. Denise Maheho est allée à leur rencontre.  De notre correspondante à Lubumbashi, Dans l'enceinte de la paroisse catholique Saint-Laurent à Lubumbashi, une trentaine des chanteurs de la chorale Mwanga, sont en pleine répétition. Cette chorale, qui existe depuis 32 ans, s'apprête à animer la messe de Noël mardi soir.« Nous chanterons le 24 décembre à 19h00. Le répertoire comprendra de nouvelles chansons et des anciennes chansons. Nous alternons pour ne pas perturber les chrétiens, vu que nous ne chantons que le 24 décembre, une fois par an », nous explique Hortense Kibwe, la présidente.La tenue des membres de la chorale Mwanga fait également partie de la célébration de la fête de la nativité de Jésus, comme le raconte Hortense Kibwe. « Nous avons toujours eu de tenues particulières. Comme là, nous allons mettre des toges de couleur blanche et verte. Il y a un membre qui s'est porté garant pour nous habiller cette année », nous raconte-t-elle. Plus loin, la chorale de l'Église pentecôtiste Porte des Cieux s'apprête surtout à mettre de l'ambiance au cours du culte de la nativité. Et cela fait 15 jours qu'on s'y prépare. Julie Mangaza, la vingtaine, est très motivée. « Il y aura vraiment beaucoup d'ambiance, beaucoup de temps d'action de grâce, beaucoup de louange et d'adoration », se réjouit-elle. Puis d'entonner, « je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut, ensemble louons le Seigneur, Il est vivant ».En l'Église Méthodiste Unie, une des plus grandes Églises de la ville, là aussi, toutes les chorales sont en effervescence. Une dizaine de jeunes de la paroisse Jérusalem apprennent un nouveau morceau. Sa guitare à la main, le maître de chant s'assure que tout le monde maîtrise non seulement la mélodie, mais aussi les paroles. Et Stéphane, secrétaire du groupe, pense surtout à la qualité du son.« Nous avons demandé qu'on revoie la sonorisation, parce que l'on sent dès maintenant qu'il y a trop d'écho, et c'est ce qu'on veut éviter. L'objectif est que la journée se passe sans heurts », déclare Stéphane.  Pour la plupart des choristes, chanter à la fête de la Nativité est un événement à ne pas rater. 

Afrique Économie
RDC: le Katanga se met à la culture du cacao pour diversifier ses ressources

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 2:20


Cultiver le cacao et la vanille, c'est nouveau dans la région du Katanga, en RDC. Plus de 50 000 plantules de cacao seront à terme plantées sur un champ d'expérimentation de deux hectares. Le projet, initié par une société à capitaux congolais, est en partie motivé par le niveau élevé des cours de la fève brune. Il s'agit aussi de vulgariser ces cultures pérennes dans la région du Katanga, où malgré la richesse minière, les populations sont pauvres. Dans la plantation de la société Avantu services, à 43 km à l'est de Lubumbashi, Kim Mwape, âgé d'une vingtaine d'années, est l'un des paysans qui entretiennent des centaines des plantules de cacao. « Là, nous sommes en train d'enlever les feuilles mortes sur les plantes, explique-t-il. Si on les laisse, les feuilles vertes risquent aussi de sécher. C'est la première fois que je vois du cacao ».Dans cette concession toute nouvelle, 20 hectares de cacao et deux hectares de vanille sont déjà emblavés. L'objectif est de cultiver 100 hectares de cacao pour diversifier l'économie de la région, principalement tournée vers les mines. « Nous avons compris que les mines s'épuisaient, observe Joe Mapasa, le directeur général d'Avantu services. Il y a quelques années, de l'aéroport jusqu'à Tumbwe, on avait 53 sociétés minières, chaque société employait pas moins de 100 personnes. Aujourd'hui, il n'en reste que trois. Si nous tournons l'économie vers l'agriculture comme celle du cacao et du café, je crois que tout le monde aura de quoi s'occuper parce que ça, c'est inépuisable. »Ne plus toucher à la forêtMais il faut se conformer aux nouvelles exigences des pays importateurs. L'Union européenne s'apprête à interdire l'importation du cacao s'il provient de terres déboisées. L'Office national des produits agricoles du Congo, l'Onapac, accompagne les agriculteurs. « Nous sommes en train de montrer à la face du monde que les cultures sous contrôle de l'Onapac contribuent efficacement à l'équilibre écologique, souligne Pierre Pitro, ingénieur de l'office. Le cacao est planté sous les arbres. Et la communauté riveraine ne pourra plus toucher à la forêt pour brûler les arbres ou les couper pour faire la braise ».Dans quatre ans environ, ces agriculteurs auront leur première récolte. Le directeur d'Avantu services, également directeur d'une usine de traitement de l'eau, entrevoit un bel avenir pour la transformation et la commercialisation du cacao congolais. « Moi-même, je suis dans l'industrie légère, et donc nous comptons transformer ce cacao, affirme Joe Mapasa. Le reste, nous allons l'exporter parce qu'il y a une forte demande. La production de la Côte d'Ivoire a chuté, aujourd'hui, ils n'ont plus de terre. La RDC doit récupérer cette place ! ».Le chemin est encore long. Si certains villages et fermiers du Katanga se tournent vers la culture du cacao, la RDC a, selon l'Onapac, exporté 56 000 tonnes de cacao en 2023, loin du million de tonnes de la Côte d'Ivoire.

Revue de presse Afrique
À la Une: un an de pouvoir à la tête de la RDC pour Félix Tshisekedi…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 4:09


À quelques jours du premier anniversaire de son second mandat, le président congolais a prononcé hier soir devant les deux chambres réunies en Congrès le traditionnel discours annuel sur l'état de la nation. L'occasion pour lui de faire le bilan de son action à la tête de l'État et de préciser ses intentions quant à une possible réforme institutionnelle. Un sujet brûlant…« Dans une proposition susceptible d'attiser les débats, relate le site congolais Actualités CD, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il “était peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle, afin d'éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique“. Il a toutefois précisé que cette initiative visait exclusivement à lancer un dialogue sincère entre les citoyens congolais pour construire un cadre institutionnel mieux adapté aux réalités du pays. (…) Cet appel du président intervient dans un contexte marqué par un débat houleux sur la révision ou le changement de la Constitution congolaise, relève Actualités CD. Si l'initiative est perçue par ses partisans comme une nécessité pour moderniser l'appareil d'État, l'opposition y voit une manœuvre visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites actuelles. »En clair, lui permettre de briguer un troisième mandat…Divisions ?Résultat, pointe le site congolais Beto : « l'Union Sacrée de la Nation, coalition politique menée par le Président Félix Tshisekedi, pourrait connaître des turbulences majeures dans les prochains mois. (…) Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, candidats potentiels à la succession, hésitent à s'aligner totalement sur le chef de l'État. En face, seuls l'UDPS et Sama Lukonde soutiennent sans réserve le Président. Une division qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais. »Contagion ?En tout cas, cette manie de vouloir tripatouiller la constitution est habituelle en Afrique… C'est du moins ce qu'estime WakatSéra au Burkina : « pourquoi, hélas, un troisième mandat, à l'africaine ? Là est tout l'enjeu de la problématique. L'explication va dans plusieurs sens, pointe le site ouagalais : appât du gain, soif inassouvie d'honneur et de puissance, narcissisme inqualifiable, mais dangereux… C'est dans cette obstination que le guinéen Alpha Condé a été poussé jusqu'au bout de l'opprobre, chassé du pouvoir par un coup d'Etat. Rattrapé par l'heure de vérité, le Sénégalais Macky Sall l'a échappé belle, après avoir cherché, sans succès, à faire tourner son peuple en bourrique. »Et WakatSéra de conclure : « la liste n'est pas exhaustive. »Progression ?Reste que Félix Tshisekedi, dans son discours, ne s'est pas attardé sur cette question… C'est ce que relève Jeune Afrique pour qui le président congolais « est apparu étonnement modéré » sur cette possible révision de la constitution. « On était loin du ton quasi martial adopté en octobre à Kisangani, puis à Lubumbashi, Kipushi, Kalemie ou encore Isiro, quand le président avait vertement critiqué une Constitution, avait-il dit, “rédigée à l'étranger par des étrangers“ ou encore qui obligerait, dans son article 217, les Congolais à abandonner une part de leur souveraineté à des États voisins. »En fait, pointe le site panafricain, « dans son discours qui aura duré près de deux heures, Félix Tshisekedi a préféré s'attarder sur des questions économiques et sociales, dressant un bilan positif des premières années de sa présidence. Baisse du prix des produits pétroliers et des produits de base, gratuité des soins de maternité pour 1,3 million de personnes, relance de la mine de zinc de Kipushi… Il a salué des “progrès notables“ et des “avancées concrètes“. »Circonspection ?Le Nouvel Observateur à Kinshasa n'est guère convaincu… « À analyser les propos du président de la République, on serait tenté de croire que ceux qui ont rédigé ce discours ne connaissent pas les réalités du pays. Comment peut-on parler des réserves en banque dès lors que beaucoup d'agents de l'Etat notamment les enseignants ne sont pas payés, certains depuis 10 ans d'autres plus ? Comment l'entourage du chef de l'Etat peut-il faire croire que le cadre macroéconomique est stabilisé alors que le roi dollar ne fait que grimper, avoisinant 3.000 FC pour 1 dollar ? (…) En définitive, peste encore le bi-hebdomadaire congolais, c'étaient les mêmes redites que le peuple congolais a suivies hier. Il n'y a rien eu de neuf sous le soleil. C'est du déjà entendu et rien n'assure que demain sera meilleur qu'hier. »

Revue de presse Afrique
À la Une: un an de pouvoir à la tête de la RDC pour Félix Tshisekedi…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 4:09


À quelques jours du premier anniversaire de son second mandat, le président congolais a prononcé hier soir devant les deux chambres réunies en Congrès le traditionnel discours annuel sur l'état de la nation. L'occasion pour lui de faire le bilan de son action à la tête de l'État et de préciser ses intentions quant à une possible réforme institutionnelle. Un sujet brûlant…« Dans une proposition susceptible d'attiser les débats, relate le site congolais Actualités CD, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il “était peut-être temps d'engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle, afin d'éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique“. Il a toutefois précisé que cette initiative visait exclusivement à lancer un dialogue sincère entre les citoyens congolais pour construire un cadre institutionnel mieux adapté aux réalités du pays. (…) Cet appel du président intervient dans un contexte marqué par un débat houleux sur la révision ou le changement de la Constitution congolaise, relève Actualités CD. Si l'initiative est perçue par ses partisans comme une nécessité pour moderniser l'appareil d'État, l'opposition y voit une manœuvre visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites actuelles. »En clair, lui permettre de briguer un troisième mandat…Divisions ?Résultat, pointe le site congolais Beto : « l'Union Sacrée de la Nation, coalition politique menée par le Président Félix Tshisekedi, pourrait connaître des turbulences majeures dans les prochains mois. (…) Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, candidats potentiels à la succession, hésitent à s'aligner totalement sur le chef de l'État. En face, seuls l'UDPS et Sama Lukonde soutiennent sans réserve le Président. Une division qui pourrait redéfinir le paysage politique congolais. »Contagion ?En tout cas, cette manie de vouloir tripatouiller la constitution est habituelle en Afrique… C'est du moins ce qu'estime WakatSéra au Burkina : « pourquoi, hélas, un troisième mandat, à l'africaine ? Là est tout l'enjeu de la problématique. L'explication va dans plusieurs sens, pointe le site ouagalais : appât du gain, soif inassouvie d'honneur et de puissance, narcissisme inqualifiable, mais dangereux… C'est dans cette obstination que le guinéen Alpha Condé a été poussé jusqu'au bout de l'opprobre, chassé du pouvoir par un coup d'Etat. Rattrapé par l'heure de vérité, le Sénégalais Macky Sall l'a échappé belle, après avoir cherché, sans succès, à faire tourner son peuple en bourrique. »Et WakatSéra de conclure : « la liste n'est pas exhaustive. »Progression ?Reste que Félix Tshisekedi, dans son discours, ne s'est pas attardé sur cette question… C'est ce que relève Jeune Afrique pour qui le président congolais « est apparu étonnement modéré » sur cette possible révision de la constitution. « On était loin du ton quasi martial adopté en octobre à Kisangani, puis à Lubumbashi, Kipushi, Kalemie ou encore Isiro, quand le président avait vertement critiqué une Constitution, avait-il dit, “rédigée à l'étranger par des étrangers“ ou encore qui obligerait, dans son article 217, les Congolais à abandonner une part de leur souveraineté à des États voisins. »En fait, pointe le site panafricain, « dans son discours qui aura duré près de deux heures, Félix Tshisekedi a préféré s'attarder sur des questions économiques et sociales, dressant un bilan positif des premières années de sa présidence. Baisse du prix des produits pétroliers et des produits de base, gratuité des soins de maternité pour 1,3 million de personnes, relance de la mine de zinc de Kipushi… Il a salué des “progrès notables“ et des “avancées concrètes“. »Circonspection ?Le Nouvel Observateur à Kinshasa n'est guère convaincu… « À analyser les propos du président de la République, on serait tenté de croire que ceux qui ont rédigé ce discours ne connaissent pas les réalités du pays. Comment peut-on parler des réserves en banque dès lors que beaucoup d'agents de l'Etat notamment les enseignants ne sont pas payés, certains depuis 10 ans d'autres plus ? Comment l'entourage du chef de l'Etat peut-il faire croire que le cadre macroéconomique est stabilisé alors que le roi dollar ne fait que grimper, avoisinant 3.000 FC pour 1 dollar ? (…) En définitive, peste encore le bi-hebdomadaire congolais, c'étaient les mêmes redites que le peuple congolais a suivies hier. Il n'y a rien eu de neuf sous le soleil. C'est du déjà entendu et rien n'assure que demain sera meilleur qu'hier. »

Más que noticias
Edy Rodríguez Morel y Guillermo Montezuma

Más que noticias

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 55:00


Anna Bono: El arzobispo de Lubumbashi recibió órdenes de no celebrar misa por la fiesta de Cristo Rey y se negó a obedecer. Luca Volonté: una vieja Comisión Europea con una nueva mayoría más positiva para los principios no-negociables. El proyecto de ley mordaza LGBT polaco. En una iglesia suiza se habla con Jesús, pero es un avatar. Stefano Fontana: La religión “cero” y la derrota de Occidente. Avanza en Brasil el proyecto para proteger constitucionalmente el derecho a la vida desde la concepción.

Radio foot internationale
Le TP Mazembe remporte la Ligue des Champions féminine

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 48:29


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Honneur aux dames ! Les joueuses du TP Mazembe attendues à Lubumbashi. ; - Ligue 1, 12è journée : dimanche après-midi réussi pour le LOSC qui fêtait son 80è anniversaire. ; -Premier League : Liverpool s'impose à Southampton. - Honneur aux dames ! Les joueuses du TP Mazembe attendues à Lubumbashi. Elles ont remporté (1-0) la 4è édition de la Ligue des champions féminine aux dépens de l'AS FAR Rabat, rencontre qui se déroulait en terre marocaine. Une bouffée d'air frais pour le foot congolais, les joueuses en noir et blanc vont-elles bientôt rivaliser avec les messieurs ? D'autres trophées à venir ? Pascal Mwangala avec nous en direct pour évoquer le retour triomphal du 11 de Lamia Boumehdi  qui sera avec nous elle aussi !- Ligue 1, 12è journée : dimanche après-midi réussi pour le LOSC qui fêtait son 80è anniversaire. Victoire 1 à 0 face aux Rennais de Sampaoli, les Lillois récupèrent des blessés, ne perdent pas leur élan avant le déplacement à Bologne. Les Nordistes talonnent l'OM qui s'est rassuré à Lens. Un succès (3-1) acquis en 2e période grâce à Rongier, Luis Henrique et Höjbjerg. Des Phocéens toujours aussi solides à l'extérieur, qui restent à 3 points de Monaco, 2e du classement.- Premier League : Liverpool s'impose à Southampton, Mo Salah voit double (score final 3-2), 1- victoires en 18 matches pour les Reds. Les Cityzens chutent une nouvelle fois, prennent 4 buts à domicile, dont un doublé de James Maddison. Les Sky Blues étaient invaincus depuis 52 matches sur leur terrain. Le milieu des Bleu Ciel est décimé, le match au sommet à Anfield le week-end prochain s'annonce compliqué pour les hommes de Guardiola, qui comptent 8 points de retard sur les leaders. - Pour ses débuts avec Manchester United, Ruben Amorim a buté sur le promu Ipswich.- Avec Hugo Moissonnier : Chérif Ghemmour, Naïm Moniolle et Marc Libbra. Technique/réalisation : Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Le TP Mazembe remporte la Ligue des Champions féminine

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 48:29


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Honneur aux dames ! Les joueuses du TP Mazembe attendues à Lubumbashi. ; - Ligue 1, 12è journée : dimanche après-midi réussi pour le LOSC qui fêtait son 80è anniversaire. ; -Premier League : Liverpool s'impose à Southampton. - Honneur aux dames ! Les joueuses du TP Mazembe attendues à Lubumbashi. Elles ont remporté (1-0) la 4è édition de la Ligue des champions féminine aux dépens de l'AS FAR Rabat, rencontre qui se déroulait en terre marocaine. Une bouffée d'air frais pour le foot congolais, les joueuses en noir et blanc vont-elles bientôt rivaliser avec les messieurs ? D'autres trophées à venir ? Pascal Mwangala avec nous en direct pour évoquer le retour triomphal du 11 de Lamia Boumehdi  qui sera avec nous elle aussi !- Ligue 1, 12è journée : dimanche après-midi réussi pour le LOSC qui fêtait son 80è anniversaire. Victoire 1 à 0 face aux Rennais de Sampaoli, les Lillois récupèrent des blessés, ne perdent pas leur élan avant le déplacement à Bologne. Les Nordistes talonnent l'OM qui s'est rassuré à Lens. Un succès (3-1) acquis en 2e période grâce à Rongier, Luis Henrique et Höjbjerg. Des Phocéens toujours aussi solides à l'extérieur, qui restent à 3 points de Monaco, 2e du classement.- Premier League : Liverpool s'impose à Southampton, Mo Salah voit double (score final 3-2), 1- victoires en 18 matches pour les Reds. Les Cityzens chutent une nouvelle fois, prennent 4 buts à domicile, dont un doublé de James Maddison. Les Sky Blues étaient invaincus depuis 52 matches sur leur terrain. Le milieu des Bleu Ciel est décimé, le match au sommet à Anfield le week-end prochain s'annonce compliqué pour les hommes de Guardiola, qui comptent 8 points de retard sur les leaders. - Pour ses débuts avec Manchester United, Ruben Amorim a buté sur le promu Ipswich.- Avec Hugo Moissonnier : Chérif Ghemmour, Naïm Moniolle et Marc Libbra. Technique/réalisation : Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Reportage Afrique
RDC: la polémique enfle autour de la construction d'un parc nautique à Lubumbashi

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 2:18


Depuis le mois d'octobre, le projet de construction d'un parc nautique sur le lac municipal Tshombe, à Lubumbashi, est au centre d'une polémique : alors que son initiateur, l'homme d'affaires congolais Lamba Lamba Matebwe, parle d'un projet de développement, certains habitants de la ville, les élus provinciaux et les défenseurs de l'environnement s'y opposent. Ils estiment qu'il est ici question de spoliation d'un bien public. L'Assemblée provinciale à Lubumbashi a ordonné la suspension des travaux.  De notre correspondante à Lubumbashi,En face d'un des grands hôtels de Lubumbashi, en RDC, environ trois hectares du lac Tshombe ont cédé la place à de la terre ferme. L'espace, en forme de digue, est remblayé. Il doit accueillir les infrastructures d'un parc nautique. Mais ce projet suscite de la révolte, d'abord parmi les voisins directs.Rita Mukebo vit depuis 15 ans à moins de 100 mètres en aval du projet. Le bord du lac est couvert de plantes, des jacinthes. « Normalement, toutes ces plantes, ici, commencent à fleurir au début de la saison des pluies. Mais on n'a jamais eu des tas comme ça, s'indigne la riveraine. L'eau ne passe plus. Ce qu'ils ont pris, ça va au-delà d'un hectare. Ça va jusqu'au bout là-bas. C'est peut-être même la source… Comment tu peux [faire ça] ?! »Le lac Tshombe a une dimension de 30 hectares. Il regorge d'espèces aquatiques. Il constitue aussi un puits de carbone, explique Sabin Mande, directeur du réseau des ressources naturelles à Lubumbashi. Y mener des activités risque d'avoir un impact négatif sur l'environnement, indique-t-il. « La ville de Lubumbashi n'a presque plus de rivières. En même temps, vous savez que la ville n'a même plus de forêt urbaine, rappelle-t-il. Avec tout ce qu'on a comme pression en termes d'augmentation de la température, je ne vois pas la nécessité de ce projet... »De son côté, l'homme d'affaires congolais, Lamba Lamba Matebwe, affirme avoir obtenu, il y a quatre ans, des autorisations des services étatiques pour construire le parc nautique. Et il soutient que c'est un projet de développement. « C'est un partenariat public-privé. Les enfants viendront s'amuser, jouer là-bas, défend-il. Après tout, nous valorisons la ville. Si je le fais, c'est pour l'intérêt public. Je n'habiterai pas là-bas. »Un projet suspendu par l'Assemblée provincialeAssis derrière son bureau, Michel Kabwe, le président de l'Assemblée provinciale, dit non à ce projet. Pour lui, le lac municipal contribue à la beauté de la ville. En outre, il alimente la rivière Lubumbashi, principal cours d'eau de la ville. « Un bien public ou un bien communautaire ne peut pas être spolié par un individu ou un groupe d'individus, dénonce l'élu. Celui qui veut construire, il le fait pour qui ? Pour lui-même…. Mais combien de populations vont en pâtir ? Il fallait, au préalable, mener des études pour nous rassurer sur le fait que le lit de la rivière et les écosystèmes ne seraient pas détruits. À ce moment-là, on aurait pu valider le projet. »Pour l'heure, les travaux sont suspendus. Après son enquête, l'Assemblée provinciale entend proposer des sanctions à l'endroit des promoteurs de ce projet.À écouter dans C'est pas du ventRDC : au coeur de la déforestation

Changu Chako, Chako Changu
Fahamu hapa kuhusu liliokuwa soko la watumwa nchini DRC Oct 20 2024

Changu Chako, Chako Changu

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 20:09


Karibu katika Makala Changu Chako Chako Changu, ambapo Ali Bilali mtangazaji wako asiependa makuu ameungana na Denise Maheho kutoka Lubumbashi kuzungumzia kuhusu iliokuwa barabara ya watumwa zama za ukoloni.Kumbuka pia kutuachia comment na kumfollow mtangazaji wako asiependa makuu @billy_Bilali kwenye mitandao yake ya kijamii Instagram na facebook.

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 2 novembre 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 2, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène en Éthiopie. Notre correspondante a recueilli des témoignages de migrants éthiopiens qui ont tenté de traverser illégalement la frontière entre le Yémen et l'Arabie entre 2022 et 2023. Et, en deuxième partie, plongée en 1974 dans le Zaïre de Mobutu, pour commémorer le 50e anniversaire du « combat du siècle ».  Du rêve au cauchemar, quand les Éthiopiens tentent le tout pour le tout en Arabie saouditeDes gardes-frontières saoudiens auraient tué des centaines de migrants éthiopiens. Des migrants qui tentaient de traverser illégalement la frontière entre le Yémen et l'Arabie entre mars 2022 et juin 2023. De terribles accusations de Human Rights Watch qui publiait, il y a un peu plus d'un an, une enquête explosive… Face aux preuves fournies par l'ONG, l'Éthiopie a annoncé une enquête conjointe avec les autorités saoudiennes.Rien n'a été rendu public. Et l'indignation finalement a laissé place au silence… La plupart des rescapés ont regagné leur village en Éthiopie. À quoi ressemble leur vie aujourd'hui ? Quel regard portent-ils sur ce qui leur est arrivé ? Seraient-ils prêts à repartir ?Un Grand reportage de Clothilde Hazard qui s'entretient avec Jacques Allix.Ali contre Foreman à Kinshasa : 50 ans après, souvenirs africains du « combat du siècle »C'était, il y a cinquante ans, la capitale congolaise Kinshasa accueillait l'un des plus prestigieux combats de boxe du XXe siècle, le face-à-face Mohamed Ali / George Foreman. Bien que ce combat ait opposé deux Américains et qu'il ait été calé aux horaires du public américain, il a eu un écho mondial et a suscité un considérable engouement sur le continent africain.Sept correspondants de RFI en Afrique ont collecté ces dernières semaines des témoignages qui l'illustrent et qui font revivre ce moment de retrouvailles entre Africains et Afro-américains.Au générique de ce Grand Reportage, Patient Ligodi à Kinshasa, Benoît Alméras à Abidjan, Denise Maheho à Lubumbashi, Victor Cariou à Accra, Matthias Raynal à Casablanca, Yves-Laurent Goma à Libreville et Joseph Kahongo à Kisangani. Au micro, Laurent Correau. Un Grand reportage de Laurent Correau qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Ali contre Foreman à Kinshasa : 50 ans après, souvenirs africains du « combat du siècle »

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 19:29


C'était, il y a cinquante ans, la capitale congolaise Kinshasa accueillait l'un des plus prestigieux combats de boxe du XXè siècle, le face-à-face Mohamed Ali / George Foreman. Bien que ce combat ait opposé deux Américains et qu'il ait été calé aux horaires du public américain, il a eu un écho mondial et a suscité un considérable engouement sur le continent africain. Sept correspondants de RFI en Afrique ont collecté ces dernières semaines des témoignages qui l'illustrent et qui font revivre ce moment de retrouvailles entre africains et afro-américains.Ali contre Foreman à Kinshasa : 50 ans après, souvenirs africains du « combat du siècle », un Grand reportage collectif présenté par Laurent Correau.  Au générique de ce Grand Reportage, Patient Ligodi à Kinshasa, Benoît Alméras à Abidjan, Denise Maheho à Lubumbashi, Victor Cariou à Accra, Matthias Raynal à Casablanca, Yves-Laurent Goma à Libreville et Joseph Kahongo à Kisangani. Au micro, Laurent Correau. 

7 milliards de voisins
À quoi sert le mentorat dans les parcours scolaires ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 48:30


La moitié des élèves en zone d'éducation prioritaire sont en retard en mathématiques et en français en 6ème. Seuls 7% des enfants d'ouvriers obtiennent un diplôme Bac +5 et près de 110 000 jeunes quittent leur formation sans diplôme ni qualification.  Comment accompagner vers la réussite ces jeunes en situation d'échec ? Comment le mentorat favorise-t-il l'égalité des chances et relance-t-il l'ascenseur social ?  Avec : • Nicolas Viennot, directeur du Collectif Mentorat, organisation qui regroupe l'ensemble des organisations d'intérêt général qui agissent en faveur du mentorat • Nelly Tshela Mutay, juriste, agrégée en langue française, créatrice du Concours féminin d'éloquence qui s'adresse aux collégiennes de Lubumbashi et fondatrice et présidente de l'Académie d'art oratoire et leadership de Lubumbashi en République Démocratique du Congo et autrice de Développement personnel et Sors de ta zone de confort.La chronique, Le monde des enfants de Charlie Dupiot. Nous donnons la parole aux enfants dans «8 milliards de voisins» !  À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de L'électricité. Charlie Dupiot nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent de l'électricité... et de ses coupures régulières, pour cause de délestage. Et en fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur, Abdoulaye à Nouakchott (Mauritanie) qui se demande s'il peut influencer sa fille de 7 ans à devenir une scientifique. Programmation musicale :► Sunshine Music - MaaMi &The Lipstick Queens.

7 milliards de voisins
À quoi sert le mentorat dans les parcours scolaires ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 48:30


La moitié des élèves en zone d'éducation prioritaire sont en retard en mathématiques et en français en 6ème. Seuls 7% des enfants d'ouvriers obtiennent un diplôme Bac +5 et près de 110 000 jeunes quittent leur formation sans diplôme ni qualification.  Comment accompagner vers la réussite ces jeunes en situation d'échec ? Comment le mentorat favorise-t-il l'égalité des chances et relance-t-il l'ascenseur social ?  Avec : • Nicolas Viennot, directeur du Collectif Mentorat, organisation qui regroupe l'ensemble des organisations d'intérêt général qui agissent en faveur du mentorat • Nelly Tshela Mutay, juriste, agrégée en langue française, créatrice du Concours féminin d'éloquence qui s'adresse aux collégiennes de Lubumbashi et fondatrice et présidente de l'Académie d'art oratoire et leadership de Lubumbashi en République Démocratique du Congo et autrice de Développement personnel et Sors de ta zone de confort.La chronique, Le monde des enfants de Charlie Dupiot. Nous donnons la parole aux enfants dans «8 milliards de voisins» !  À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de L'électricité. Charlie Dupiot nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent de l'électricité... et de ses coupures régulières, pour cause de délestage. Et en fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur, Abdoulaye à Nouakchott (Mauritanie) qui se demande s'il peut influencer sa fille de 7 ans à devenir une scientifique. Programmation musicale :► Sunshine Music - MaaMi &The Lipstick Queens.

Afrique Économie
RDC: l'inscription aux États-Unis du cobalt sur la liste des biens produits par le travail des enfants inquiète

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 6, 2024 2:18


En septembre, le département américain du Travail des États-Unis a inscrit le cobalt congolais sur la liste des biens potentiellement produits par le travail forcé ou le travail des enfants. Dans ce pays, premier producteur mondial de cobalt, cette mesure a fait réagir les autorités ainsi que la société civile, elles craignent que cette décision ne fasse fuir les investisseurs. De notre correspondante à Lubumbashi,En 2023, la RDC a produit 170 000 tonnes de cobalt, une production qui lui a permis de conserver sa position de leader mondial, mais pour combien de temps ? Joseph Dounia, acteur de la société civile basé à Goma, craint que la décision du département américain du Travail n'ait de lourdes conséquences économiques sur la RDC. « Toutes ces mesures, ces directives, ces sanctions contre le minerai congolais empêchent la création d'emplois et cela empêche les investisseurs de venir, alerte-t-il. Parce que tout entrepreneur qui voudrait investir sur les minéraux congolais craindra d'être listé par les États-Unis et l'Union européenne. Et les États-Unis doivent laisser la RDC faire ses propres lois sur son minerai et sur ses richesses. »Un avis que partage Shadrack Mukad, membre de la coalition Comprendre et Agir dans les mines industrielles et artisanales (Casmia). Toutefois, il est conscient que les multiples projets portant sur le travail des enfants dans les mines n'ont pas donné les résultats escomptés. « Les projets n'ont pas résolu la question de fond, qui est celle de la pauvreté ou la précarité des conditions de vie dans lesquelles se trouvent les ménages qui laissent les enfants aller sur les sites miniers », concède-t-il.À lire aussiRDC: alerte sur le travail des enfants dans les mines de Lualaba et du Haut-KatangaUne décision qui « va peser sur les opinions publiques »Depuis 2017, la plate-forme Ne touche pas à mon cobalt affirme avoir mené différentes actions et même organisé une visite de terrain pour une délégation de l'OCDE afin d'éviter les sanctions sur le cobalt congolais. « C'est une alerte dont il faut tenir compte parce qu'elle va peser sur les opinions publiques américaines et européennes qui sont les consommateurs finaux de produits dans lesquels il y a du cobalt et du cuivre de la RDC. Il est temps que nous puissions protéger davantage le cobalt qui est notre minerai stratégique », met en avant Franck Fwamba, le directeur de la plate-forme.De son côté, les autorités congolaises soutiennent que des efforts sont fournis pour améliorer la chaîne d'approvisionnement du cobalt. Le 30 septembre, lors du forum RDC-États-Unis, le ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku, faisait une mise au point. « 95 % du cobalt est exploité par des entreprises industrielles cotées en Bourse et reconnues au niveau international. L'exploitation artisanale ne représente que 5 % [des exploitations], et même cette exploitation artisanale n'est pas faite par les enfants », affirme le ministre.Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le porte-parole du gouvernement congolais dit regretter que cette décision ne tienne pas compte des avancées enregistrées et appelle les partenaires à intensifier leur soutien technique et financier.

Afrique Économie
RDC: moto-taxi, un métier lucratif dans la région de Kisangani

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 2:09


Dans la province congolaise de la Tshopo, au nord-est de la RDC, le transport des personnes et des biens est de plus en plus l'apanage des motos-taxis, à cause du mauvais état des routes. Et dans le chef-lieu Kisangani, le transport urbain est aussi assuré en très grande majorité par les motos-taxi. Un secteur qui recrute les jeunes. Sur le plus grand parking de motos-taxis de la ville de Kisangani, les mains posées sur le guidon, Romain Kabatenge se félicite d'avoir fait le choix de devenir chauffeur de deux roues, il y a sept ans. « Je suis parvenu à acheter une parcelle et j'ai construit toute une maison avec la moto. Par jour, un taximan peut gagner 35 000 à 40 000 francs congolais. On peut même atteindre 50 000 francs. »Actuellement, une moto coûte plus de 2 millions de francs congolais. La majorité des conducteurs de motos-taxis sont liés au propriétaire par une sorte de contrat de crédit-bail. « Je me suis engagé à faire des recettes de 6 millions de francs par semaine et, chaque semaine, je verse au propriétaire 100 000 francs, explique un autre conducteur, Roger Lina. Dès que j'aurai atteint la somme convenue dans le contrat, la moto m'appartiendra et le propriétaire me remettra toutes les clés. »Dans certaines villes congolaises, comme la capitale Kinshasa ou encore Lubumbashi, dans le sud-est, les motos sont interdites dans le centre-ville. À Kisangani, au contraire, la moto est le moyen de transport le plus sollicité, faute de transports collectifs. « À Kisangani, il n'y a que les motos qui fonctionnent, souligne un client, Maurice Alubu. L'État avait envoyé six gros bus, mais il n'en reste qu'un seul en bon état et qui circule. »À écouter aussiVendeurs ambulants, taxi-moto : l'économie informelle au cœur des villes africaines90% du transport rémunéré de la TshopoAvec plus 100 000 conducteurs, les motos-taxis sont répartis en quatre syndicats, appelés coordinations. Et ils jouent un véritable rôle dans les transports de la province. « C'est cette catégorie qui assure 90% du transport rémunéré dans la province de la Tshopo et dans la ville de Kisangani, reconnaît Jean-Marie Lituambela, chef de la division transport et voies de communication de la Tshopo. C'est cette catégorie qui nous aide à assurer le transport rémunéré des personnes et de leurs biens compte tenu des infrastructures routières. Puisqu'avec les motos, vous pouvez atteindre les coins les plus reculés où les véhicules n'arrivent jamais. »Faute d'alternative, le transport par motos-taxis a encore des beaux jours devant lui en RDC.

AviaDev Insight Africa
297. AviaDev's September 2024 Connectivity Update with Sean Mendis, Chief Regional Troublemaker and Lorne Philpot, aviation journalist

AviaDev Insight Africa

Play Episode Listen Later Sep 23, 2024 65:15


Welcome to the eleventh edition of AviaDev Insight Africa's Connectivity update, the podcast offering insight into the new route developments in Africa, hosted by Jon Howell, CEO and Founder of AviaDev Africa. This month's guests are:  Sean Mendis, Aviation Consultant. CONNECT WITH SEAN Lorne Philpot, Aviation Journalist CONNECT WITH LORNE Key topics discussed: ✈️ South African Airways to launch Lubumbashi and Dar es Salaam from November ✈️ Fastjet increasing Bulawayo frequencies ✈️ RwandAir ceasing their Cape Town connection ✈️ Ethiopian Airlines to open Monrovia, Liberia, and Port Sudan ✈️ Qantas to up gauge the Sydney-Johannesburg route to an A380 ✈️ Brussels Airlines' fleet expansion and plans for Sub-Saharan Africa ✈️ Virgin Atlantic to launch daily Accra flights from May 2025 If you enjoyed this conversation, please subscribe to the podcast to never miss another episode and share this episode with someone in your network who would benefit from listening. 

Airline Pilot Guy - Aviation Podcast
APG 631 – Murder on the Delta Express

Airline Pilot Guy - Aviation Podcast

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 139:12


Join Captains Miami Rick, Nick, and Jeff, Producer Liz, and Ranjeet Rajan (RJ). Enjoy! APG 631 SHOW NOTES WITH LINKS AND PICS 00:00:00 Introduction 00:05:58 NEWS 00:06:15 Delta A359 and Endeavor CRJ9 at ATL Ground Collision 00:35:00 Final Report - Congo DH8D at Lubumbashi on Aug 14th 2021, Aircraft Struck Motorcyclist on Landing 00:38:52 Preliminary Report - Saurya CRJ2 Near Kathmandu on Jul 24 2024, Rolled Right and Lost Height After Take Off 00:48:19 Final Report - Air China Airbus A320-200N at Singapore on Sep 10th 2023, Engine Fire, Smoke in Cabin, Evacuation 00:56:23 Preliminary Report - Voepass ATR-72 at Sao Paulo on Aug 9th 2024, Spun Out of Control and Crashed 01:23:45 A New Niagara Falls Attraction Offers Tourists a Chance to Go 'Up, Up, and Away!' 01:28:17 GETTING TO KNOW US 01:48:48 COFFEE FUND 01:50:30 FEEDBACK 01:50:39 Justin - Thank You! 01:56:31 Vernon - Alaska Airlines Salmon-Thirty-Salmon Story 02:02:09 Mohammed - Voice Feedback To APG 02:08:44 Mahzuz - Buying Up the Funyuns in Boston 02:10:31 Texas Charlie - The Crew and The Road Vessel 02:12:21 WRAP UP Watch the video of our live stream recording! Go to our YouTube channel! Give us your review in iTunes! I'm "airlinepilotguy" on Facebook, and "airlinepilotguy" on Twitter. feedback@airlinepilotguy.com airlinepilotguy.com ATC audio from https://LiveATC.net Intro/outro Music, Coffee Fund theme music by Geoff Smith thegeoffsmith.com Dr. Steph's intro music by Nevil Bounds Capt Nick's intro music by Kevin from Norway (aka Kevski) Doh De Oh by Kevin MacLeod is licensed under a Creative Commons Attribution license (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/) Source: https://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100255 Artist: https://incompetech.com/ Copyright © AirlinePilotGuy 2024, All Rights Reserved Airline Pilot Guy Show by Jeff Nielsen is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License

Afrique Économie
Exportation des minerais congolais: la bataille des corridors

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 2:23


Parmi les questions économiques majeures qui entourent la relation Chine-Afrique, il y a celle de la construction des grandes infrastructures qui doivent alimenter les nouvelles « routes de la soie », ainsi que celle de l'approvisionnement en minerais stratégiques. La République démocratique due Congo (RDC) est l'un des plus grands pourvoyeurs mondiaux de coltan, de manganèse, de cuivre… S'il y a concurrence pour les permis miniers, les puissances bataillent également pour le contrôle des voies d'exportations. La voie ferroviaire partant de la région de Lubumbashi et reliant le port de Lobito en Angola est stratégique pour l'exportation des minerais congolais. Jusqu'à présent, c'est la voie routière vers le port de Durban en Afrique du Sud qui est principalement empruntée. « Avec une seule rame de train, vous pouvez facilement dégager 1 000 tonnes ou 1 200 tonnes. Or, s'il faut le faire par camion, il faut 30 camions, souligne Lems Kamwanya, analyste économique, ex-directeur de l'office de gestion du fret multimodal. C'est 30 chauffeurs, c'est 30 documents différents à prêter, c'est lourd comme difficultés. C'est pourquoi la voie ferroviaire est devenue la meilleure voie. »Un gain de temps, mais également de coût de transport, met également en exergue Lems Kamwanya, qui est aussi ancien directeur adjoint au ministère du Transport de RDC : « On a toujours considéré que c'est la meilleure voie pour effectuer les transports des produits miniers. »La Chine a rénové les plus de 1 300 kilomètres de voies ferroviaires côté angolais, pour un montant de plus de 2 milliards d'euros. Mais le contrat d'exploitation a été confié à un consortium mené par le trader suisse Trafigura. La première exportation par le rail de cuivre a été effectuée fin août 2024. Pour faire pencher la balance, côté occidental, les États-Unis et l'Union européenne se sont engagés à rénover le tronçon côté congolais. Pour cela, 630 millions d'euros ont déjà été mobilisés, selon la Commission européenne.Course au contrôle des voies d'exportation« Pékin a réagi à cette perte de contrôle du corridor de Lobito en proposant de réactiver un ancien corridor historique qui ne fonctionne plus, qui est la ligne Tazara – pour Tanzanie et Zambie », analyse Thierry Vircoulon chercheur associé à l'IFRI. « Donc Pékin propose depuis cette année de reconstruire cette ligne, pour un coût estimé à un peu plus d'un milliard de dollars, ce qui ouvrirait un corridor pour concurrencer le corridor de Lobito », poursuit-il. L'ouverture sur un port de la côte orientale de l'Afrique faciliterait de fait le marché chinois.Si la diversification des voies d'exportation et des partenaires ne peut être que bénéfique selon Lems Kamwanya, pour Thierry Vircoulon, « cette bataille des corridors illustre la lutte géopolitique autour des réserves de minerais critiques et montre que, en effet, entre Washington et Pékin, c'est la course au contrôle non seulement de ses ressources, mais surtout des voies d'exportation de ses ressources ». Il y a deux semaines, Washington s'est de nouveau positionné sur le sujet, affirmant être toujours prêt à s'impliquer pour l'extension du corridor de Lobito vers la Tanzanie.

Reportage Afrique
RDC: à Lubumbashi, visite sonore du musée familial avec Marcel Yabili

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 25, 2024 2:20


Il y a dix ans que la ville de Lubumbashi en RDC a vu naître une initiative privée de mémoire, c'est le musée familial Yabili, situé dans la commune populaire de Kamalondo, au sud-est de la ville. Ce lieu de mémoire propose aux visiteurs non seulement un voyage à travers les cinq générations de cette famille modeste, mais aussi quelques faits marquant de l'histoire de la RDC depuis l'époque d'avant la colonisation. Il est aussi un espace de recherche. De notre correspondante à Lubumbashi,Au numéro 1 de l'avenue Basanga de la commune Kamalondo, Marcel Yabili a transformé la maison familiale vieille de plus d'un demi-siècle en un lieu de mémoire.J'ai fait le musée, il montre le parcours de ma famille. Un parcours difficile à faire parce que vous racontez les secrets de la famille... Sans limite.L'exposition commence par des cartes de l'Afrique d'avant la colonisation. Une histoire qui rime avec celle de la famille de Marcel :Coté paternel, j'ai un grand-père qui est né en 1873. Il grandit et on arrive dans les années 1880, il avait environ sept ans et, à ce moment-là, il y a la pénétration arabe et l'esclavagisme.Une histoire de famille liée au prince AlbertEt puis, il y a cette carte du Congo belge de 1909, année de la première visite au Congo du prince Albert.Sur le tronçon entre Lubumbashi et Kilwa, il avait un cheval et le grand-père Léonard travaillait dans les fermes. Et il était pris comme palefrenier pour brosser le cheval du prince Albert.Sur une autre façade sont affichées une dizaine des photos en noir et blanc des parents, enfants et petits-enfants. Victor, le papa Yabili et Albert, l'oncle maternel, sont posés côte à côte. Marcel explique l'origine du prénom de ce dernier :Victor et Albert ont un lien avec la guerre. Victor est né en 1916. C'était l'année de la victoire sur les Allemands et on a pu prendre le Rwanda, le Burundi jusqu'à la ville de Tabora. Et les enfants qui sont nés en 1916, on les a appelés Victor. Maintenant, en 1919, c'était l'armistice. Et c'est l'année où Léonard a son premier garçon. Il pensait toujours au prince dont il avait brossé les poils de son cheval, donc il l'appelle Albert.Des timbres sur la conquête spatialeEn face de la maison familiale est construite une salle ouverte au public. Marcel Yabili poursuit la visite...Nous sommes à Audeta, c'est la deuxième partie du musée. Ici, c'est pour les autres familles et les expositions.Et en dix années d'existence, le musée a organisé plusieurs expositions dont on retrouve encore des extraits. Marcel se souvient des plus inédites :Je vous montre ici. Le Congo avait des timbres-poste et on avait fait des timbres sur la conquête spatiale en 1969. Il y avait donc ce certificat comme quoi le drapeau du Congo flotte sur la lune. Aussi, on a fait une exposition sur la filière du coton, parce que le Congo était le plus grand producteur du Coton, avec plus de 150 000 tonnes par an. Et là, on montre les journaux de 1919, etc.Ce musée familial regorge aussi bien des textes, des cartes que des éléments sonores, tant sur la ville que sur le pays.À lire aussiÀ Lubumbashi, le musée des gens ordinaires de Mr Yabili

C'est pas du vent
Dépolluer les fleuves : comment s'y prendre ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 1, 2024 48:30


À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les athlètes ont inauguré la baignade dans la Seine. Dépolluer un fleuve, est-ce possible ? Bactéries, micro-plastiques, particules chimiques… De quelle pollution parle-t-on ? Quelles conséquences pour notre santé et pour l'environnement ? Avec :Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au Laboratoire d'Océanographie Microbienne, directeur scientifique de la Mission Tara Microplastiques (2019)Célestin Banza Lubaba Nkulu, toxicologue, professeur à l'Université de Lubumbashi, étudie l'impact de l'extraction minière sur l'environnement et la santé. Il enquête depuis 15 ans auprès des ONG au Congo pour dénoncer l'impact environnemental et sanitaire de l'exploitation minière, notamment dans les rivières qui alimentent le fleuve Congo qui, lui, alimente une grande partie de l'AfriqueJohnny Gasperi, directeur de recherche au Laboratoire Eau et Environnement de l'Université Gustave Eiffel.Un éclairage de Lionel Cheylus, porte-parole de l'ONG Surfrider Foundation qui mène depuis septembre 2023 une campagne indépendante de prélèvements pour analyser la pollution bactériologique de la Seine et s'assurer que la baignade n'est pas dangereuse pour la santé des athlètes et des citoyens. Leurs derniers prélèvements datent du 15 juillet, et les résultats étaient satisfaisants. Mais c'est un équilibre fragile, qui peut basculer du jour au lendemain... Par Raphaëlle Pluskwa.

Reportage International
JO 2024: Brigitte Mbabi, fierté de la boxe féminine en RDC, déterminée à faire partie de l'histoire des Jeux

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 18, 2024 2:31


À 22 ans, la boxeuse congolaise fait partie des trois qualifiés du pays dans cette discipline. Brigitte Mbabi a obtenu son billet dans la catégorie des moins de 66 kg lors du dernier tournoi mondial de qualification à Bangkok, début juin. Une grande première pour cette native de Lubumbashi qui travaillait encore d'arrache-pied ces derniers jours avant d'arriver au village olympique. Reportage de notre correspondant à Lubumbashi,Pascal Mwangala

Afrique Économie
La RDC face au défi de son approvisionnement en électricité

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 12, 2024 2:19


La RDC détient à elle seule 8% du potentiel hydroélectrique mondial mais son taux d'électrification est le plus bas du continent, moins de 15% selon la Banque mondiale. Comment réduire l'écart entre la croissance démographique et la capacité de production d'électricité en RDC ? Quelles solutions pour les particuliers et les entreprises ? De notre correspondante à Lubumbashi,La Société nationale de l'électricité (SNEL) en RDC en est consciente, sa production ne couvre pas les besoins de la population, encore moins ceux de l'industrie. « La SNEL a une puissance installée de 2 500 mégawatts et nous ne produisons aujourd'hui qu'environ 1 900 mégawatts. Ce n'est pas suffisant car la demande avoisine déjà 4 000 mégawatts, reconnaît l'ingénieur Henry Makap Amteb, chef du département production à la SNEL. Donc nous devons nous mettre ensemble pour voir comment répondre à cette attente. »Manque de financementCe déficit de production électrique s'explique par le manque d'investissements, estime Vika Di Panzu, président du Comité de gestion technique de la société Trade Power RDC, qui importe et revend du courant dans l'ouest de la RDC. « Si vous voulez avoir une offre qui puisse être à même de satisfaire les besoins de la population, tenant compte de la croissance démographique, vous devez développer des centrales de 400 mégawatts, par tranche de cinq ans. Or depuis 1986, on n'a rien développé. »Pourtant, depuis la libéralisation du secteur de l'électricité, il y a plus de dix ans, des initiatives privées de construction de mini-centrales hydro-électriques se multiplient. Mais la plupart sont encore en phase d'études. Et le système financier en RDC ne facilite pas leur réalisation. « Quand vous allez vers les banques, les taux d'intérêts sont explosifs dans notre pays », déplore l'ingénieur et entrepreneur congolais Jean-Marie Katond, qui a initié deux projets dans la région du Katanga. « Le projet que nous avons dans le Haut Lomami, de 94 mégawatts, vaut plus de 400 millions de dollars. Aucune banque dans notre pays ne peut le financer. Donc, il faut aller vers des financeurs extérieurs. »Compteurs intelligentsEn attendant, la réalisation des différents projets du secteur privé, la SNEL compte rationaliser la consommation de l'électricité produite actuellement en vue d'une meilleure répartition entre les entreprises et les particuliers. « On doit tout faire pour réhabiliter les infrastructures existantes, explique Donatien Ngendu, conseiller technique à la SNEL. On peut récupérer 500 mégawatts et répartir cela à tous les clients miniers. Et nous avons aussi un plan d'installation des compteurs intelligents chez tous les clients. Grâce au compteur à pré-paiement, le client sera en mesure de pouvoir gérer sa charge et sera encouragé à ne plus gaspiller comme c'est le cas présentement. »La SNEL entend aussi créer des lignes d'interconnexion régionale afin d'importer de l'électricité des pays voisins comme l'Angola et le Mozambique, qui ont un excédent de près de 3 000 mégawatts.

Invité Afrique
RDC: «Réchauffement climatique, El Niño, déforestation sont les causes des averses et inondations»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2024 8:13


El Niño est-il responsable des pluies torrentielles qui s'abattent sur l'Afrique de l'Est ? La question divise les spécialistes. Voici le point de vue du professeur congolais Jean-Pierre Djibu, qui dirige au Katanga l'Observatoire régional de changement climatique et qui enseigne à l'université de Lubumbashi. Selon lui, les averses ne viennent pas directement d'El Niño, dans l'océan Pacifique, mais d'une réplique de ce phénomène climatique au niveau de l'immense lac Tanganyika. D'où les très graves inondations à Kaliémie. En ligne de Lubumbashi, le climatologue congolais répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment expliquez-vous ces pluies torrentielles qui s'abattent sur les provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu ?Jean-Pierre Djibu : Quand on prend le lac Tanganyika, c'est un lac de plus de 700 kilomètres de long et de 70 kilomètres de large, pratiquement 35 000 km² de superficie – l'équivalent d'un État comme la Belgique. Mais, ce lac draine un bassin de plus de 250 000 km² au niveau de quatre pays que sont le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie et la Tanzanie. Alors, parmi les causes naturelles, il faut comprendre que, à l'allure où va le réchauffement de la partie superficielle du lac, il y a un risque, éventuellement, que la température augmente jusqu'à trois degrés d'ici à la fin du XXIe siècle. Et plus la température augmente à la surface du lac, plus on constate que le comportement se produit comme un phénomène El Niño. Bien sûr que ce phénomène se produit dans l'Océan, mais il est maintenant reflété au niveau du lac, parce qu'il s'agit d'un grand lac, qui couvre une grande superficie. La partie superficielle étant réchauffée, les eaux profondes étant beaucoup plus froides, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une grande évaporation et une grande augmentation d'évaporation qui va rendre l'atmosphère humide. Toute la région devient humide et il y a une forte formation de nuages, ce que l'on appelle les cumulonimbus. On a des précipitations d'averses avec une certaine agressivité. C'est vraiment la toute première fois depuis 2013 qu'on a eu le niveau du lac qui a augmenté de 276 à 293 mètres, ce qui est une grande quantité.Ce réchauffement des eaux à la surface du lac, à quoi est-il dû ?Il est dû au réchauffement climatique.Donc, on aurait affaire à l'addition de deux phénomènes : le réchauffement climatique, plus El Niño ?Exactement. Avec le facteur aggravant qui est le facteur anthropique, la déforestation.Et la surpopulation sur les berges ?La surpopulation et l'aménagement anarchique de terrains, l'occupation anarchique du bassin du lac.Donc, le phénomène El Niño, ce n'est pas simplement dans l'Océan Pacifique, c'est aussi sur le lac Tanganyika ?Exactement. Nous avons, aujourd'hui, avec le réchauffement climatique, tout ceci qui a provoqué le phénomène El Niño au niveau de la plupart des lacs africains, mais c'est spécialement le lac Tanganyika qui devient indicateur dans cette tendance. Parce que les études faites nous montrent qu'il y a quelque chose qui est en train d'être modifié au niveau du comportement, en ce qui concerne le cycle de l'eau dans ce lac.Est-ce que le même phénomène se produit au niveau du lac Victoria, plus au nord ?Exactement, cela se fait de la même manière.Ce phénomène El Niño sur le lac Tanganyika, est-ce qui s'est déjà produit au XIXe siècle ou au XXe siècle ?Oui, au XVIIIe siècle, on a connu des fortes inondations au niveau du lac Tanganyika. Même au XXe siècle, on a connu [ce type d'inondations]. Mais, là, nous avons une particularité : le niveau d'eau, par rapport aux mesures déjà connues, pendant une longue période, est beaucoup plus élevé. On est arrivé à 793 mètres, ce qui est très élevé au niveau de la quantité d'eau qui a été augmentée.793 mètres… Et cela, c'est un niveau exceptionnel ?C'est un niveau exceptionnel, oui. Avant, le bassin du lac Tanganyika n'était pas un bassin aménagé. Ce sont là qu'interviennent des causes anthropiques. Actuellement, c'est un bassin qui a été loti, aménagé. Il y a des constructions, des villes, des maisons, des routes, des cultures… Il s'agit de lits [de rivière]. Et, malheureusement, ces lits ont été aménagés de manière quasiment anarchique, sans respecter les normes au niveau de l'environnement. C'est pourquoi nous avons des catastrophes qui sont liées aux activités anthropiques.Lors de la précédente montée du lac Tanganyika en 2021, Madame la ministre de l'Environnement, Ève Bazaiba, dénonçait déjà l'occupation anarchique des berges du lac et des rivières. Est-ce que des mesures ont-été prises depuis trois ans ?Non, aucune mesure. Normalement, dans des situations comme cela, on est censé prendre des mesures draconiennes ! Parce qu'il y avait déjà un avertissement, il y a plus de dix ans. Un avertissement sur le réchauffement superficiel des eaux du lac Tanganyika, lié au réchauffement climatique, avec le risque éventuel des inondations extrêmes. Mais, malheureusement, aucune mesure n'a été prise à ce niveau-là.Par ailleurs, la construction de digues avait été annoncée ces dernières années, pour limiter la montée des eaux. Est-ce que ces digues ont été construites ?C'est une solution sans valeur, parce que la meilleure des façons est de combiner des solutions. C'est-à-dire, même si on peut construire des digues éventuellement, on doit faire de la reforestation parce que tout le bassin du lac Tanganyika a été complètement déforesté. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de végétation et lorsqu'il n'y a pas de végétation, il n'y a plus de moyens de rétention afin de pouvoir garder l'eau et permettre l'infiltration. Ce qui se passe, c'est le ruissellement, et ce ruissellement est accompagné d'érosion. Donc, il faut combiner la construction de digues, ce qui doit être vraiment accessoire, avec le reboisement du bassin du lac. S'il faut reboiser le bassin du lac, ce n'est pas simplement se contenter de la partie congolaise ! Le bassin du lac, il comprend l'ensemble des quatre pays. La Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la RDC. Cela signifierait qu'il faudrait des efforts communs entre les quatre pays. Même si on arrivait, également, à reforester, il faut passer par l'étape où l'on délocaliserait les personnes. On ne peut reforester que l'endroit qui n'est pas occupé. Or, tout le bassin, plus de 60%, est pratiquement aménagé. Il faudrait arriver à délocaliser les personnes avant de pouvoir faire le reboisement.Mais, pour déménager ces personnes, il faut leur trouver de nouveaux emplacements et cela est très difficile, j'imagine…Évidemment, c'est un autre aspect. Il y a quand même l'espace pour essayer de délocaliser les populations et les mettre à l'abri. Je crois que les quatre pays, dont la RDC, ont suffisamment d'espace pour ce genre de choses. Parce que ces catastrophes ont créé beaucoup de conséquences, il y a eu beaucoup de morts par inondations, que ça soit à Kalémie, à Uvira, à Kigoma… À Uvira, on a eu énormément de morts !Autre phénomène, à quelques centaines de kilomètres plus au sud, en Zambie, où les populations sont touchées par une sécheresse exceptionnelle. Comment expliquez-vous qu'il pleuve beaucoup au Congo-Kinshasa et pas du tout en Zambie ?Le phénomène El Niño fait les deux à la fois ! Soit une augmentation de température sur une surface d'eau, comme je l'ai dit sur les grands lacs, occupant une grande superficie et provoquant la formation de cumulonimbus, de nuages de précipitations, et on a des averses dans cette zone. Soit, en Zambie, il n'y a pas de lac, donc on a un sol qui se réchauffe et avec l'évaporation, il n'y a pas suffisamment d'humidité dans l'atmosphère et nous avons une sécheresse. Cette sécheresse est liée aussi au phénomène El Niño. Ça fait les deux ! Cela provoque soit les inondations, les fortes précipitations, soit également de fortes sécheresses. Cela est aggravé, également, par le désert de Namib qui a tendance à avancer vers le nord, donc en poussant vers l'Angola et la Zambie.D'où le paradoxe El Niño, des pluies au Congo et la sécheresse en Zambie. Exactement.Est-ce que les autorités politiques de ces deux pays ont pris conscience de la gravité de ce phénomène climatique ?Non ! C'est un autre aspect. En Zambie, ils sont en train de réfléchir en ce qui concerne les conséquences sur le plan de la sécurité alimentaire, sur le plan de la santé, parce que plus il fait chaud, plus il y a la prolifération de nouvelles maladies qui sont liées à des pandémies, liées à des virus qui ont tendance à vouloir muter génétiquement et à s'adapter à des conditions beaucoup plus extrêmes. Là, au moins, ils réfléchissent sur la sécurité sanitaire et la sécurité alimentaire. Bon, pas de manière aussi poussée, en RDC, nous avons l'impression que l'on en parle, qu'il y a de bonnes intentions, mais ça s'arrête là, il n'y a jamais de suivi !À lire aussiInondations en RDC: «Aujourd'hui, la ville de Kalemie est coupée en deux»

Afrique Économie
À Lubumbashi, la monnaie électronique toujours plus plébiscitée

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 17, 2024 2:15


En République démocratique du Congo, la monnaie électronique gagne du terrain et les transactions sont de plus en plus dématérialisées. Dans son rapport du dernier trimestre 2023 publié au mois de mars, l'Observatoire du marché de la téléphonie mobile indique que 21 millions de personnes utilisent ce moyen de paiement dans le pays. La valeur des transactions a atteint les 20 milliards de dollars l'année dernière. Sur le boulevard Laurent Kabila, une dizaine des personnes habillées aux couleurs d'une entreprise de télécommunication sont assises chacune derrière une petite table. Quelques billets en main, elles proposent des services de monnaie numérique. « On m'envoie de l'argent, je viens effectuer le retrait auprès d'un agent, ensuite je peux faire mes achats. C'est plus facile », explique Céline, une commerçante.Les jeunes sont surtout ceux qui utilisent le système dématérialisé. Mike Kawel, employé dans une entreprise, n'utilise quasiment plus d'argent liquide. « La venue de la monnaie électronique, c'est une révolution, assure-t-il. Je l'utilise pour recevoir mon salaire, deuxièmement pour faire des achats en ligne, aussi envoyer de l'argent à mes proches. Je ne dépense plus de l'argent comme avant. »Flexibilité des retraitsEn RDC, les infrastructures bancaires sont insuffisantes et là où les banques sont opérationnelles, certains clients redoutent la lourdeur des procédures. « Avec la monnaie électronique, que ce soit le week-end, que ce soit le dimanche, on te fait un transfert d'argent, tu peux aller le retirer à un coin de la rue, raconte Rita Mukobo. Avec la banque, c'est moins flexible, elle est ouverte de telle heure à telle heure. On a aussi des problèmes de connexion. »À Lubumbashi, des dizaines de petits établissements et des centaines de particuliers offrent ces services. Les principaux établissements créés par les maisons de télécommunication leur reversent une commission qui va jusqu'à 2,8% sur les transactions, explique Sylvestre Ilunga, agent distributeur : « Le gain dépend du capital que l'on peut disposer. Plus vous êtes fréquenté, plus vous gagnez. Mais nous constatons que la commission est plus importante sur un transfert de petits montants que lorsqu'il s'agit d'une grosse somme. »Prisé par les jeunesCette révolution numérique touche toutes les couches de la population de Lubumbashi car elle offre beaucoup plus de facilités dans les transactions. « La plupart des jeunes, très vite, ils sont à l'université et ils ont des frais à payer et des besoins à combler, c'est plus facile pour eux de le faire par monnaie mobile, estime Michel Mbengya, licencié en économie. Nous sommes dans une région où dans plusieurs foyers, les hommes sont obligés d'aller travailler un peu plus loin et pour envoyer de l'argent, on utilise ce moyen de payement. Et cette monnaie a fait ses preuves dans le commerce en termes de mobilité et de souplesse. »Aujourd'hui, certaines banques adaptent également leurs services en proposant par exemple le porte-monnaie électronique.

Africa Daily
What's life like for communities living near a cobalt mine in DRCongo?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Apr 30, 2024 17:35


We've spoken many times on Africa Daily about mining and whether natural resources are actually a blessing or a curse for the continent. It's led to decades of conflict in countries like the Democratic Republic of Congo and the neighbouring Central African Republic - and reports from Human Rights organisations about the appalling conditions miners - including children - often work in.But we rarely get a real sense of what it's like for people living in these areas. The BBC's new Global China Unit has been looking inside the mines owned by Chinese companies in the DR Congo, Indonesia and Argentina. Africa Daily's Mpho Lakaje talked to the BBC's Wanqing Zhang about a mine near Lubumbashi, a place often referred to as the mining capital of the country, and learned more about the lives of the communities living near the mine.

Si loin si proche
À Lubumbashi, le musée des gens ordinaires de Mr Yabili

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Apr 28, 2024 48:30


Marcel Yabili est juriste de formation mais il est passionné par l'histoire de son pays, la RDC, dont les traces disparaissent peu à peu du paysage et sombrent dans l'oubli. Surtout, l'Histoire est toujours racontée par le prisme des « grands », oubliant les millions de vies contrastées, anonymes qui la composent. Alors, il a décidé de raconter une histoire de son pays et de sa ville Lubumbashi à travers celle de sa famille. Il en a même fait un musée, ouvert au public sur rendez-vous, dans la maison de ses parents située dans le quartier de Kamalondo : le musée familial de Marcel Yabili. Voyage dans le temps et la mémoire d'un homme, de sa famille et peut-être de tout un pays.Un reportage de Vladimir Cagnolari initialement diffusé en juillet 2023. À lire :- « Congo. Une histoire », de David Van Reybrouck. Éditions Actes Sud. 2012. Un livre de référence sur l'histoire du Congo où justement la grande et les petites histoires s'entremêlent- Un article en anglais d'une universitaire américaine, en visite dans le musée de Mr Yabili. À écouter :- « Lubumbashi en chœurs », un voyage sonore sur la tradition chorale de la ville de Vladimir Cagnolari pour Si loin si proche- « Lubumbashi, la cité des mangeurs de cuivre », reportage entre gloire et déchéance de cette cité minière par Vladimir Cagnolari pour Si loin si proche- « Katanga Concert », de Louis Armstrong. Un double CD a été édité en 2000 du concert de Satchmo à Lubumbashi en 1960, mais il est épuisé. Des extraits musicaux sont sur Youtube par ici.

African Five-a-side
CAF CL semi-final: Esperance hit Sundowns with body blow, Al Ahly take advantage back to Cairo

African Five-a-side

Play Episode Listen Later Apr 20, 2024 19:36


During the first leg of the 2023/2024 CAF Champions League semi-finals, Esperance de Tunis nullified Mamelodi Sundowns' attacking threat and managed to win by a goal at home. Meanwhile Al Ahly left Lubumbashi with a nil-nil draw

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 48:30


Comme chaque vendredi, votre rendez-vous : le Café des sports de Radio Foot ! RDV 16h10 TU à l'écoute de RFI, 21h10 sur France 24. Demandez le programme (vos avis, analyses et réactions en COMMENTAIRE) : Coupes d'Europe : OM ET PSG en DEMIES !  - Marseille, la flamme européenneEn difficulté en Ligue 1, l'OM est parvenu à renverser le Benfica Lisbonne pour s'offrir une nouvelle demi-finale de Ligue Europa, au cours d'une saison pourtant très mouvementée.- Paris, l'année ou jamais ?Après sa remontée à Barcelone, le PSG se donne le droit de rêver d'une première victoire en Ligue des Champions. Faut-il y croire ?- Le Clasico à MadridReal-Barça : à sens unique ?Dimanche soir (19h TU), les Madrilènes peuvent s'envoler en tête de la Liga et filer vers le titre. Destins croisés pour ces deux équipes : le Real Madrid vient d'éliminer héroïquement Manchester City, tandis que le FC Barcelone se remet de son élimination contre le PSG. Votre réaction ?- Ligue des Champions d'AfriqueTP Mazembe - Al Ahly, le choc !Duel entre deux géants d'Afrique ce samedi (13h TU) en demi-finale aller de Ligue des Champions. De retour sur le premier plan continental, les Corbeaux de Lubumbashi visent une première finale de C1 depuis celle gagnée en 2015. Le défi est immense car en face, Al Ahly est tenant du titre et club le plus titré de la compétition. Quel est votre pronostic ?- Sans oublier les cartons ! Les vôtres chers auditeurs, suivis de ceux de nos consultants. Pour en débattre, Annie Gasnier sera accompagnée de Rémy Ngono, Xavier Barret, Benjamin Moukandjo et Victor Missistrano.

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Comme chaque vendredi, votre rendez-vous : le Café des sports de Radio Foot ! RDV 16h10 TU à l'écoute de RFI, 21h10 sur France 24. Demandez le programme (vos avis, analyses et réactions en COMMENTAIRE) : Coupes d'Europe : OM ET PSG en DEMIES !  - Marseille, la flamme européenneEn difficulté en Ligue 1, l'OM est parvenu à renverser le Benfica Lisbonne pour s'offrir une nouvelle demi-finale de Ligue Europa, au cours d'une saison pourtant très mouvementée.- Paris, l'année ou jamais ?Après sa remontée à Barcelone, le PSG se donne le droit de rêver d'une première victoire en Ligue des Champions. Faut-il y croire ?- Le Clasico à MadridReal-Barça : à sens unique ?Dimanche soir (19h TU), les Madrilènes peuvent s'envoler en tête de la Liga et filer vers le titre. Destins croisés pour ces deux équipes : le Real Madrid vient d'éliminer héroïquement Manchester City, tandis que le FC Barcelone se remet de son élimination contre le PSG. Votre réaction ?- Ligue des Champions d'AfriqueTP Mazembe - Al Ahly, le choc !Duel entre deux géants d'Afrique ce samedi (13h TU) en demi-finale aller de Ligue des Champions. De retour sur le premier plan continental, les Corbeaux de Lubumbashi visent une première finale de C1 depuis celle gagnée en 2015. Le défi est immense car en face, Al Ahly est tenant du titre et club le plus titré de la compétition. Quel est votre pronostic ?- Sans oublier les cartons ! Les vôtres chers auditeurs, suivis de ceux de nos consultants. Pour en débattre, Annie Gasnier sera accompagnée de Rémy Ngono, Xavier Barret, Benjamin Moukandjo et Victor Missistrano.

7 milliards de voisins
Les sujets de société racontés par une nouvelle génération de journalistes en Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 26, 2024 48:29


Évoquer la condition des femmes, les inondations, les permis de construire, le manque d'emplois... Est-ce détourner le regard de la politique omniprésente ? Comment la jeune génération de journalistes souhaite raconter la société civile dans leur pays ? À défaut d'une démocratie participative, comment mettre en valeur des initiatives communautaires au plus loin des institutions centralisées ?  Émission avec les lauréats de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2023.Avec :• Joseph Kahongo, journaliste à la radiotélévision Malaika, basée à Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon• Ange-Joël Agbla, technicien chargé de réalisation à Radio Univers Bénin, radio universitaire basée à Abomey Calavi. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon.► Plus d'informations sur les lauréats 2023 et leurs reportages en cliquant ici.En fin d'émission, un reportage de Raphaëlle Constant, sur la pétanque, une passion béninoise. En septembre 2023, le Bénin a accueilli la 50è édition des championnats du monde et a emporté la médaille d'or dans la catégorie « doublette mixte ». Mais bien avant cet évènement, le pays avait déclaré sa flamme au jeu de boules provençal. Discipline ouverte à tous, elle est devenue un loisir populaire et fédérateur qui rassemble toutes les couches de la société. Notre reporter Raphaëlle Constant a rencontré des passionnés.► Retrouvez le long reportage de Raphaëlle Constant pour l'émission Si loin Si proche «La pétanque, une passion béninoise» en cliquant ici.Programmation musicale :► Rumba parlée - Yekima ► Resolution Song – Star Feminine Band.

7 milliards de voisins
Les sujets de société racontés par une nouvelle génération de journalistes en Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 26, 2024 48:29


Évoquer la condition des femmes, les inondations, les permis de construire, le manque d'emplois... Est-ce détourner le regard de la politique omniprésente ? Comment la jeune génération de journalistes souhaite raconter la société civile dans leur pays ? À défaut d'une démocratie participative, comment mettre en valeur des initiatives communautaires au plus loin des institutions centralisées ?  Émission avec les lauréats de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2023.Avec :• Joseph Kahongo, journaliste à la radiotélévision Malaika, basée à Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon• Ange-Joël Agbla, technicien chargé de réalisation à Radio Univers Bénin, radio universitaire basée à Abomey Calavi. Lauréat 2023 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon.► Plus d'informations sur les lauréats 2023 et leurs reportages en cliquant ici.En fin d'émission, un reportage de Raphaëlle Constant, sur la pétanque, une passion béninoise. En septembre 2023, le Bénin a accueilli la 50è édition des championnats du monde et a emporté la médaille d'or dans la catégorie « doublette mixte ». Mais bien avant cet évènement, le pays avait déclaré sa flamme au jeu de boules provençal. Discipline ouverte à tous, elle est devenue un loisir populaire et fédérateur qui rassemble toutes les couches de la société. Notre reporter Raphaëlle Constant a rencontré des passionnés.► Retrouvez le long reportage de Raphaëlle Constant pour l'émission Si loin Si proche «La pétanque, une passion béninoise» en cliquant ici.Programmation musicale :► Rumba parlée - Yekima ► Resolution Song – Star Feminine Band.

Enfoque internacional
Los intereses internacionales detrás del conflicto en el este de la RD del Congo

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Feb 18, 2024 2:32


El este de la República Democrática del Congo está siendo escenario de importantes enfrentamientos entre el Ejército y los rebeldes del M23. Un conflicto que ha provocado el despliegue de tropas internacionales africanas, incluyendo 2.900 soldados sudafricanos, para luchar contra ese grupo, respaldado por Ruanda. El M23 asegura defender los derechos de una minoría, pero las autoridades de la RDC les acusan de estar detrás de los recursos naturales del territorio. El pasado jueves, dos militares sudafricanos fallecían en un ataque en el este de la República Democrática del Congo. Estaban desplegados para ayudar a las tropas congoleñas en su lucha contra el movimiento rebelde del 23 de Marzo, el 23M.Este grupo, respaldado por la vecina Ruanda, ha ganado terreno recientemente embanderando su lucha en la defensa de la minoría banyamulenge, un grupo étnico de origen tutsi. Sin embargo el gobierno nacional, así como parte de la comunidad internacional, les acusan de querer tomar el territorio para explotar sus recursos, entre ellos uno muy preciado como el litio, en beneficio de Ruanda.RFI entrevistó a Tshimpanga Matala, profesor de relaciones internacionales de la Universidad de Lubumbashi. Considera que el M23 es una forma de blanquear la ofensiva ruandesa, disfrazándola de grupo rebelde: "Lo que se llama M23 no son rebeldes congoleños. Son soldados ruandeses establecidos en el este del Congo para proceder al pillaje y al robo de materias primas. Pero han conseguido integrar en su grupo a unos congoleños corruptos para hacer que el movimiento sea considerado como congoleño. Pero no es congoleño, es ruandés."Matala defiende la tesis de que detrás hay una lucha encubierta de Ruanda por los recursos minerales de la zona: "Ruanda necesita materias primas. Cuando ha encontrado que con esto mejora sus ingresos, ha decidido robar en el Congo para invertir en Ruanda, que es escencialmente un país agrícola". Leer tambiénAmnistía: Decenas de mujeres violadas en República Democrática del Congo por rebeldes del M23La ONU ha condenado la última ofensiva del M23, pero desde RDC se entiende que actuán con cierta tolerancia de parte de grandes potencias occidentales. Por ello Kinsasa aprobó la llegada de tropas interafricanas, encabezadas por Sudáfrica. Y es que la lucha de intereses ha provocado que el conflicto se internacionalice, tanto dentro como fuera del continente. “Es ahí donde han venido los sudafricanos. se han implicado totalmente porque Sudáfrica tiene muchos intereses en RDC. No quiere ver al Congo desestabilizado por los países del este. Ahora se está dando un 'enfrentamiento' entre los países de África del Este y África Austral. Es ahí donde han venido las tropas sudafricanas, esta vez no para proceder al cese el fuego, sino para entrar en la guerra", explica el profesor Matala. Además, el docente alerta de que los intereses van más allá del continente: "El problema ya se está internacionalizando. No es un problema regional, es un problema internacional porque Sudáfrica se ha dado cuenta de que detrás de Ruanda está Occidente. Sudáfrica forma parte de los BRICS, donde están Rusia y China, y quiere hacer un contrapeso. El conflicto se podía haber resuelto condenando a Ruanda pero se está internacionalizando y no sabemos adónde puede llegar". 

Reportage Afrique
RDC: à la rencontre des auteurs de bandes dessinées de Lubumbashi

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 18, 2024 2:16


Si aujourd'hui le manga ou les comics sont prisés des jeunes Congolais, à Lubumbashi, une nouvelle génération de bédéistes se lance un défi : celui de proposer à ses lecteurs des histoires locales avec un style de dessin qui met en valeur l'Afrique et sa culture. Un premier numéro Le Combat des éléphants a été publié en version électronique à la fin du mois décembre dernier. De notre correspondante à Lubumbashi,Assis derrière son ordinateur, Jeannot Kongolo, jeune bédéiste, tient entre ses mains un album imprimé en noir et blanc. La bande dessinée porte le titre de Rafiki, « Ami » en kiswahili.« Rafiki est une production de notre groupe BELUShi. C'est une idée qu'on a développée, et on aura à aborder plusieurs thèmes. Pour la première partie, nous avons parlé de l'insalubrité dans la ville. Il y a trois personnages. Celui-ci c'est Kyabu, lui, c'est Rafiki qui s'appelle Mingaji. Il y a aussi la fille qui se nomme Ngoy », indique-t-il.Un style de dessin propreEntre-temps, chaque membre du groupe développe ses propres projets. Daniel Mukembe, par exemple, vient de publier la version électronique de sa bande dessinée intitulée en kiswahili Bukonvi ya Tembo.« Le titre Bukonvi ya Tembo signifie “Le Combat des éléphants” ou “Le Combat des géants”. Je me suis inspiré du dicton qui dit “Lorsque deux éléphants se battent, ce sont les fourmis qui en pâtissent”. Alors, je parle de la situation politique dans notre pays. Chaque fois que des acteurs politiques s'affrontent, la population paye le prix. Il y a des jeunes qui meurent », explique-t-il.Dans cette œuvre, Daniel Mukembe a utilisé un style de dessin qui lui est propre. « J'ai voulu faire revivre l'Afrique, avec les scarifications et les motifs Africains et aussi la ressemblance des personnages à la réalité », insiste-t-il, avant de poursuivre : « Parce que j'ai eu à lire des bandes dessinées qui parlent de l'Afrique et produites par des Européens, tous les personnages africains sont caricaturés, alors que les autres sont semi-réalistes »Une absence d'industrie culturelle pour promouvoir la bande dessinéeCette effervescence ravive de vieux souvenirs sur la bande dessinée made in Lubumbashi. « Il y avait des journaux tels que Mwana Shaba Junior qui publiaient une série dans chaque numéro. On racontait beaucoup d'histoires ; on interpellait les travailleurs à ne pas voler, à protéger l'outil de travail », se souvient Robert Aron Tshibang, fonctionnaire de l'État.Mais la jeune génération des bédéistes de Lubumbashi fait face à l'absence d'industrie culturelle pour promouvoir son travail, explique Ethan Ndala, l'un d'eux.« Par exemple, pour l'animation, il nous faudra un bureau, du matériel comme des ordinateurs avec carte graphique. Il faut du personnel et un financement. Ça ne peut se faire tout seul ».Quoi qu'il en soit, ces jeunes ne perdent pas espoir. Dans la ville de Lubumbashi, il y a beaucoup de sources d'inspiration et de potentiels lecteurs, disent-ils. 

Atelier des médias
Raconter l'est de la RDC en photos, une histoire de contrastes

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 16, 2023 24:42


Pour L'atelier des médias, Raphaël Krafft a tendu son micro aux photojournalistes congolaises Esther N'sapu et Ley Uwera, ainsi qu'à Maria Malagardis, journaliste Afrique au quotidien français Libération, commissaire d'une exposition racontant la vie sur fond de conflit en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, trois régions de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). 30 ans de guerre dans l'est de la République démocratique du Congo, l'envers du paradis, c'est le titre d'une exposition de photographies qui était proposée au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, dans le nord-ouest de la France. Les cinq photographes exposés étaient tous africains. Parmi eux, Esther N'sapu et Ley Uwera, toutes deux Congolaises basées entre Bukavu et Goma, au bord du lac Kivu. Au micro de Raphaël Krafft pour L'atelier des médias de RFI, elles racontent comment, à travers leurs images, elles montrent les réalités du quotidien dans l'est de la République démocratique du Congo.Maria Malagardis, journaliste Afrique au quotidien français Libération et commissaire de l'exposition présentée à Bayeux, a eu la lourde tâche de coordonner la sélection de photographes et de photos pour raconter trois décennies de crise d'une zone dans laquelle elle se rend en reportage depuis 1994. Mondoblog audio fait entendre Didier Makal, journaliste et mondoblogueur à Lubumbashi, dans le sud de la RDC. Il parle des fake news, des rumeurs, des théories complotistes qui pullulent dans les groupes WhatsApp et sur les réseaux sociaux dans son pays.

Journal de l'Afrique
RD Congo : Félix Tshisekedi en meeting à Lumbumbashi, fief de l'opposant Moïse Katumbi

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 16:33


En RD Congo, la campagne se poursuit, à presque deux semaines du scrutin. Le président sortant poursuit sa tournée dans le sud-ouest du pays. Il était mardi  à Lubumbashi dans le Haut Katanga, une province stratégique car c'est aussi le fief de l'opposant Moise Katumbi.

Reportage Afrique
RDC: «Le Retour des Fantômes», un spectacle autour de la restitution des restes humains

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2023 2:20


En 1950, un médecin suisse, Boris Ade, a pour des raisons de recherche, procédé à l'exhumation de 7 corps des membres de la communauté Mbuti et emmené les dépouilles en Europe. La communauté de ces Pygmées vit toujours dans le territoire de Wamba, à l'est de la RDC. 60 ans après, ces squelettes sont encore conservés au laboratoire de l'université de Genève, même si un accord de cession a été signé avec l'université de Lubumbashi en RDC. Faut-il faire revenir les corps, comment organiser le retour ? Des artistes du Groupe 50-50 veulent faire bouger les lignes à travers un spectacle intitulé, le Retour des Fantômes. 

Reportage Afrique
RDC: à Lubumbashi, la hausse des prix des produits de première nécessité n'épargne personne

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2023 2:15


Dans son discours du 14 novembre dernier devant le Parlement qui était réuni en congrès, le président congolais, Felix Tshisekedi, a reconnu que la RDC connaissait une inflation de plus de 19%. Une inflation qui a des conséquences sur le pouvoir d'achat de ses concitoyens De notre correspondante à Lubumbashi,La commune de Kamalondo à Lubumbashi est réputée pour son ambiance animée, la musique envahit quotidiennement le quartier. Pourtant, sur l'avenue Lunda c'est plutôt calme. Il est 11 heures, et certains élèves sortent déjà de l'école. Gloria, une jeune femme d'une vingtaine d'années est assise au coin de sa maison de deux pièces. Devant elle se trouve son brasero, qu'elle dit avoir allumé il y a quelques heures, mais qui semble désormais éteint : « Nous avons déjà préparé un peu de riz que nous avons mangé le matin. On ne mange le foufou que le soir. »Ne manger le foufou qu'une fois par jour, c'est devenu le quotidien de plusieurs familles à Lubumbashi. Depuis le mois de janvier, le prix de la farine de maïs a doublé, il est passé de 25 000 francs congolais (9,26 euros) à 50 000 francs (18,52 euros). M. Kasongo est réparateur de pneus dans le quartier Karavia, situé à l'ouest de la ville. Aujourd'hui, les clients étaient rares et avec une recette de moins de 10 dollars, il se demande comment il va pouvoir nourrir ses six enfants : « Ici chez nous, l'aliment de base, c'est la farine de maïs. Lorsque j'en ai en stock, je suis sûr que les enfants vont manger et je serai tranquille. Mais le prix du sac de farine est élevé. La vie coute cher surtout avec la dépréciation du franc congolais. »Les prix ont pour la plupart doubléPlus loin, dans le centre-ville de Lubumbashi, Micheline a fini son travail. Elle est femme de ménage dans un centre culturel. Elle aussi se plaint du cout élevé de la vie : « C'est très dur. Aujourd'hui, si j'ai 10 000 francs et que je vais au marché, je ne peux me procurer qu'une portion de farine et du poisson. Impossible d'avoir le charbon, du bois et de l'huile. »Cette situation n'épargne personne, explique également Christelle Ntanga, une informaticienne. Assise derrière son bureau, cette consultante tente toutefois de relativiser : « Je vais donner un exemple simple. La boite de lait que j'achetais au prix équivalant 15$, coute aujourd'hui 17$. » Vous continuez d'en acheter ? « On n'a pas de choix, il faut vivre. »Depuis le début de l'année 2023, les prix de tous les produits de première nécessité sont, pour la plupart, passés, du simple au double.

Invité Afrique
RDC: «Je n'ai pas peur de l'opposition, qu'elle soit unie ou pas», affirme le président-candidat Félix Tshisekedi

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 30:07


Le président-candidat en République démocratique du Congo Félix Tshisekedi accorde une interview exclusive à RFI et France 24. Il affirme que les financements pour la tenue de l'élection présidentielle du 20 décembre prochain seront assurés et que les délais seront respectés. Il se dit confiant, estimant que son bilan parle pour lui, et se refuse à commenter les discussions en cours au sein de l'opposition. Il commente l'arrestation du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Pour la première fois, il admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu empêcheront la tenue du scrutin dans le Rutshuru et le Masisi et accuse une nouvelle fois le président rwandais Paul Kagame d'être le véritable chef du M23. Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24.  France 24 : Monsieur le Président, les élections sont bientôt, elles sont prévues le 20 décembre. On a entendu beaucoup de rumeurs sur un possible glissement. Est-ce que ce scrutin se tiendra bien le 20 décembre en temps et en heure ? Et deuxièmement, est-ce que le financement est là ? On a entendu le président de la Commission électorale dire qu'il manquait 300 millions de dollars.  Félix Tshisekedi : Je crois que c'est plutôt à lui qu'il faut poser la question. Mais à ce stade, nous, le gouvernement, nous n'avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n'y aurait pas d'élections. Tout porte à croire que ça va se passer le 20 [décembre], et j'en veux pour preuve encore sa dernière déclaration, lorsque tous les candidats ont répondu à l'invitation de la Céni pour signer le code de bonne conduite et faire les derniers réglages, on va dire. Pour ces élections, jusque-là, il n'y a pas de problèmes. Maintenant, ce qu'il reste à faire, évidemment les 300 millions il ne faut pas penser qu'ils viendront d'un coup, ce sera étalé jusqu'à la période électorale. Et en ce moment, ce que je sais, c'est que le gouvernement est attelé à des discussions avec la Céni pour trouver les voies et moyens d'y parvenir, mais il n'y a pas d'inquiétudes de ce côté-là, nous trouverons la solution.  RFI : La campagne pour ces élections présidentielle et législatives débute ce dimanche matin et on sait qu'il y a de nombreuses interrogations, Monsieur le Président, sur la fiabilité du fichier électoral. L'opposition dit qu'il pourrait y avoir plusieurs millions d'électeurs fictifs. Est-ce que le scrutin pourra se dérouler sereinement ? On sait notamment qu'il n'y a pas eu d'audit indépendant de ce fichier… Dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Dans quel but ? Je ne comprends pas très bien quelle est la revendication de l'opposition. Pour moi, c'est un débat d'opposants, de gens qui ne sont sûrement pas prêts à aller aux élections, parce qu'à plusieurs reprises, ils ont demandé le report de ces élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu'il n'y a pas de crise politique, que je sache, dans le pays, et je ne comprends pas très bien quelle est la revendication dans ce sens de l'opposition. Et en plus, la Céni a fait, a organisé, un audit du fichier avec des personnalités venues de tous bords, des personnalités crédibles dont la réputation n'est pas à remettre en cause, la probité n'est pas à remettre en cause.  RFI : Il y a la question des électeurs de l'Est, et notamment du Nord-Kivu. Le 20 octobre, en conseil des ministres, vous avez appelé le gouvernement et la Céni à tout mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent voter, compte tenu de ce que vous avez appelé la « libération progressive des territoires de Masisi et du Rutshuru », au Nord-Kivu. Mais depuis, les rebelles du M23 ont repris du terrain. Est-ce que cela veut dire que le vote ne pourra pas se tenir dans ces deux territoires ?  Malheureusement. Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire. Mais qu'à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d'origine et imposer cette paix. Mais en même temps, il y a le processus électoral qu'il faut continuer à mener à son terme.  France 24 : 26 candidats pour la présidentielle sur la ligne de départ – on verra combien seront à l'arrivée –, c'est une élection à un tour, est-ce que la dispersion des candidatures de l'opposition fait de vous le favori logique de ce scrutin ? Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l'opposition, ce n'est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j'allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c'est de se mettre ensemble ou d'y aller dispersé, ce n'est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j'ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu'ils font dans l'opposition, c'est leur problème, pas le mien.  France 24 : Mais vous vous sentez favori ? Bien sûr, sinon je n'aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j'ai fait du bon travail. C'est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le reconnaître. Tous ceux qui viennent aujourd'hui après cinq ans de ma présidence – presque cinq ans – me le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l'international le prouvent. Je fais ici allusion aux agences de notation, qui nous ont maintenant attribué la note de triple B, par exemple. Donc c'est pour vous dire que les choses évoluent dans le bon sens. Elles ne demandent qu'à être consolidées.  RFI : En 2018, vous n'êtes pas parvenu à faire une candidature commune de l'opposition et vous êtes bien placé pour le savoir. Cette année, pensez-vous que ce sera pareil et que chaque candidat de l'opposition aura un ego trop fort pour se désister en faveur de son voisin ?  Mais pourquoi voulez-vous que je vous dise absolument que j'ai peur d'une union de l'opposition ? Non. Ils peuvent amener les scenarii qu'ils veulent – unis, désunis –, ils ne m'inquiètent pas, ils ne me font pas peur. Je vous ai dit que j'ai confiance dans mon bilan, nous avons fait des choses. Je ne sais pas si vous étiez déjà à Kinshasa il y a deux jours quand j'ai fait mon discours sur l'état de la nation, donc vous avez dû suivre ce bilan et je crois quand même que vous avez pu comprendre qu'il y a eu beaucoup de choses de faites. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu'à continuer sur cette lancée.  France 24 : Vous défendez votre bilan devant nous, vous l'avez fait devant le Parlement, certains de vos opposants, évidemment, ne sont pas d'accord. Moïse Katumbi… C'est le rôle de l'opposition. France 24 : Oui, mais peut-être que les critiques peuvent être fondées. Par exemple, Moïse Katumbi parle de coupures d'électricité incessantes. Martin Fayulu et Denis Mukwege dénoncent la corruption des élites du pays, est-ce que c'est de la pure opposition ou est-ce que, malgré tout, oui il y a des coupures d'électricité, oui il y a de la corruption ?  Les coupures d'électricité, ce n'est pas nouveau. Ce que nous, nous faisons, c'est d'essayer de juguler justement ces coupures intempestives et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d'Inga et de Zongo 2. Je viens d'ailleurs d'inaugurer une centrale électrique là, maintenant, qui va desservir une dizaine de communes dans Kinshasa et ça fait des millions de consommateurs, de clients, qui vont pouvoir maintenant être raccordés au réseau électrique. Donc nous essayons de juguler cela. Lorsque, moi, je suis arrivé à la tête de ce pays, il n'y avait que 9% de ménages dans la population qui avaient accès à l'électricité. Aujourd'hui, nous tournons autour de 20% et l'objectif, c'est d'aller encore beaucoup plus loin. Donc eux, ils peuvent parler, d'accord. Moïse Katumbi, il a été gouverneur de la province du Katanga, qui à l'époque n'était pas encore divisée en quatre morceaux, mais qu'est-ce qu'il en a fait ? Je parlais d'ailleurs récemment de l'aéroport international qui est en train d'être construit, qui est déjà d'ailleurs terminé, à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant neuf ans, il n'a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd'hui, des gens, des investisseurs, pourront venir de partout, sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits cercueils volants pour arriver à Kolwezi. Ils vont venir directement avec leur jet privé ou leur avion régulier sur Kolwezi. J'ai des tas d'exemples comme ça qui peuvent démontrer que je n'ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi.  France 24 : Il y a une affaire qui défraie la chronique, celle du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Il est détenu depuis deux mois en prison. Il est accusé de diffusion de fausses informations et il risque dix ans de prison. Il est accusé d'être à l'origine d'un rapport interne de l'ANR, les services secrets, mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre, au mois de juillet, de Chérubin Okende, qui est un proche de Moïse Katumbi. Le journaliste et l'association Reporters sans frontières nient toute manipulation de cette nature. Monsieur le Président, pourquoi tant d'acharnement contre un simple journaliste ?  Je ne suis ni à l'origine de son arrestation, ni en train de tirer les ficelles pour qu'on enfonce Stanis Bujakera. Je ne peux pas intervenir. Je n'interviendrai que peut-être plus tard, s'il est condamné, ou quoi, pour une amnistie, une grâce, ou que sais-je. Si… Mais à ce stade, je n'ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qu'il lui arrive. Mais j'ai aussi en même temps besoin de savoir ce qu'il s'est passé. Parce que je sais qu'en ce qui concerne le malheureux Chérubin Okende, ni mon régime, ni un de mes proches, qui qu'il soit, n'y est ni de près ni de loin lié. Je n'avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote, parce que d'abord, remarquez, il était le porte-parole d'Ensemble [Ensemble pour la République, la coalition pro-Katumbi], il n'a jamais pris la parole, il ne gênait en rien le régime. Et quand bien même il y en a qui gênent, plus que ça, qui profèrent des injures, des menaces, qu'est-ce qu'il leur arrive ? Et pourquoi on s'en prendrait à Chérubin, le pauvre ? Pourquoi chercherais-je à lui ôter la vie ? Ça n'a pas de sens. Donc pour moi, c'était aussi une curiosité, je voulais savoir : mais qu'est-ce que c'est ? Pourquoi est-ce qu'on a voulu faussement attribuer aux services de renseignements la responsabilité de la mort de Chérubin ?  France 24 : Est-ce que ce journaliste est responsable de ça ?  Non, le journaliste, on peut l'avoir manipulé en lui faisant croire que c'était une information de première main, et ensuite, on désoriente les enquêteurs, c'était peut-être ça le but.  France 24 : Il y a un mois, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son envoyé spécial dans la région ont parlé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ils disent craindre une guerre directe entre le Rwanda et la RDC.  Oui, mais à cause de qui ?  France 24 : Je ne veux pas entrer dans la cause. Vous devez entrer dans la cause.  France 24 : On y viendra. Mais d'abord, est-ce que vous partagez cette crainte ?  Vous parlez de craintes, les craintes sont là, d'accord, mais à qui la faute ? Nous, nous sommes les victimes.  France 24 : Est-ce qu'on est au bord d'une guerre, Monsieur le Président ?  Moi, je n'exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler de millions de gens qui, en ce moment, vivent dans des conditions infrahumaines. Qui ont été obligées, sinon elles allaient se faire massacrer, de quitter leurs localités pour venir vivre aux abords de Goma dans des conditions infrahumaines. Alors, quel est l'État qui peut accepter ce genre de choses ? On n'a pas à regarder dans notre direction, il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression, de cette situation. Et nous, nous disons, après avoir appelé plusieurs fois la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda, si celles-là tardent à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes, nous allons utiliser nos propres moyens pour nous défendre, défendre nos populations.  France 24 : Y compris par les armes ?  À votre avis, comment est-ce qu'on pourrait faire autrement que par les armes ? France 24 : Combien de soldats rwandais, d'après vos informations, sont sur le sol congolais ?  Des milliers.  France 24 : Des milliers ?  Oui, ils sont là par milliers.  France 24 : Est-ce que Paul Kagame, pour vous, est le véritable chef du M23 ?  Bien sûr. D'abord, le M23, c'est une coquille vide. Ce sont les RDF [Forces rwandaises de défense, NDLR] qui se battent et nous en avons les preuves. Parce qu'aujourd'hui, avec les armes que nous avons, la technologie que nous avons, nous les voyons, nous avons des images. Je ne parle pas en l'air. Je parle sur la base de faits avérés. Les images sont là, de leurs cadavres et même lorsqu'ils s'amoncellent pour porter leurs attaques. Nous avons tout et pas que nous, l'ONU, les Nations unies, ont aussi les mêmes images. N'oubliez pas que la mission de la Monusco est encore à l'est du pays, à Goma.  RFI : Début octobre, des milices patriotiques congolaises, les fameux Wazalendos, soutenus par votre armée, ont reconquis une partie du Masisi, notamment autour de Kitshanga. Mais depuis, le M23 a repris le terrain perdu, il menace à nouveau des localités, les villes de Sake et bien sûr de Goma, c'est donc un échec ?  Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma.   RFI : Pourquoi ? Parce qu'il y aura une réplique de notre part.  RFI : Mais là, quand même, il y a eu un échec non ?  Oui, mais des Wazalendos, c'est normal. Qui sont les Wazalendos ? Ce sont des patriotes, des civils au départ, des gens qui ont décidé de défendre corps et âme les intérêts de leur communauté, parce qu'en son temps, ils n'avaient pas confiance en l'armée, ils ne pensaient pas que l'armée était capable de les protéger, donc ils ont pris leur courage à deux mains et se sont engagés dans ce combat. C'est même héroïque. On l'a vu en Ukraine, des Ukrainiens qui étaient de la société civile ont juste évacué leur famille et ont décidé de prendre les armes, d'être formés. Pourquoi est-ce que c'est valable quand ça se passe en Ukraine et quand c'est au Congo, on qualifie les Wazalendos de forces négatives ? Ce sont des Congolais qui ont décidé de se battre contre l'agression dont ils sont victimes, d'une agression injuste et barbare.  RFI : Avec le soutien des FARDC, de votre armée ? Bien sûr. Là où les FARDC peuvent les soutenir, s'ils sont dans leur giron, l'ordre est donné pour que celles-ci les soutiennent. Je ne m'en cache pas, parce que ce n'est pas un crime qu'ils commettent. Ils défendent leur patrie, avec raison et courage. Ce sont des héros, pas des criminels comme le M23 et les RDF du Rwanda.  France 24 : Pour tenter de retourner la situation en votre faveur, vous avez aussi eu recours à des compagnies de sécurité occidentales, une française, Algemira, une roumaine, Congo protection.  Bien sûr. C'est pour renforcer les capacités. Ce sont des experts, attention, ce sont des experts, qui ont eux-mêmes eu des carrières de forces spéciales, de commandos, etc. Et dont la mission est de renforcer les capacités des Forces de défense en situation réelle, sur le terrain.  France 24 : En se battant ?  Bien sûr. Ils doivent être à nos côtés.  France 24 : Ils sont combien ? 900 ?  Par là. Un bon millier peut-être.  France 24 : Quand il y a des sociétés de sécurité étrangères, d'où que ce soit, qui viennent, qui se battent, qui sont nombreuses, on appelle ça des mercenaires.  Qu'est-ce que vous appelez se battre ? Parce que, quand je vous dis qu'ils sont en situation réelle, qu'ils sont sur le terrain, ils coachent. Est-ce qu'un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain, il voit ses joueurs jouer, il est là. Les joueurs sont là en train de jouer et lui, il coache. Ce sont des coachs, si vous voulez une image.  France 24 : Pas des mercenaires ?  Non, ce ne sont pas des mercenaires. Les mercenaires, ils n'ont pas de statut social. Vous avez parlé de la société Algemira, donc c'est une société, une personne morale reconnue, dont l'adresse est connue, dont les activités sont connues, alors pourquoi parler de mercenaires ? C'est une activité qui est connue et qui est légalement acceptée dans les pays où ces sociétés sont enregistrées, sinon il y aurait déjà eu des poursuites contre eux, non ? Vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Ce ne sont pas des mercenaires.  RFI : Vous avez aussi remis en état de marche une flotte d'avions et d'hélicoptères – d'avions de chasse et d'hélicoptères armés, bien sûr –, vous attendez trois drones chinois, est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens, ces renforts…  Vous êtes bien renseigné, vous.  RFI : … pour peut-être obtenir une victoire de prestige avant le 20 décembre ? D'abord, nous ne les attendons pas, ils sont déjà là, les drones. Ils sont là depuis quelque temps.  RFI : Des drones d'attaque ? Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a de mal ?  RFI : Est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens pour avoir une victoire militaire de prestige avant le 20 décembre ?  Non, je ne joue pas avec ça. Moi, je ne fais pas de politique politicienne. Pas du tout. Moi, je défends les intérêts de mon pays et de mon peuple et je les défends avant, pendant, ou après les élections. Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment. Je l'avale avec difficulté, mais je l'avale. Mais cela ne va pas nous pousser à baisser les bras. Donc l'urgence s'impose. Nos populations sont dans des conditions inacceptables. Il faut les ramener chez elles. Et donc, même pendant le processus électoral, des efforts pour les ramener vont continuer. Donc vous voyez que ce n'est pas lié du tout à un résultat quelconque qu'il faudrait avoir avant le 20 décembre. 

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Tracey Rose

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Play Episode Listen Later May 4, 2023 84:09


Tracey Rose, born in South Africa, is best-known for her revolutionary performative practice which often translates to and is accompanied by photography, video, installation, and digital prints. Often described as absurd, anarchic, slapdash and carnivalesque, Rose's work explores themes around post-coloniality, gender and sexuality, race and repatriation. Tracey was born in Durban, South Africa. In 1990 she joined the Johannesburg Art Foundation before obtaining a B.A. in Fine Art from the University of the Witwatersrand in Johannesburg in 1996. In 2004 Tracey attended The South African School of Motion Picture Medium and Live Performance and later obtained her Master of Fine Arts, Goldsmiths College, University of London, UK in 2007. Tracey currently lives and works in Johannesburg, South Africa. Tracey has taken part in several residencies including the WysingArts Centre, Cambridgeshire, UK (2014);  DAAD, Berlin, Germany (2012/13); Darb1718, Cairo, Egypt (2012); Cruzes, Montevideo, Uruguay (2011); KhojInternational Artists Workshop Vasind, India (2005); Africa 2005 Residency, The London School of Hygiene and Tropical Medicine, London, UK, (2004); Hollywood Hills Horrorhouse, Los Angeles, CA, USA (2001); Fresh, South African National Gallery, Cape Town, South Africa (2001) and OK Centrum, Linz, Austria (2000). Tracey has exhibited widely internationally, most notably, May You Live in Interesting Times South African National Pavilion, the 58th La Biennale di Venezia, Venice, Italy (2016); Body Talk -Feminism, Sexuality & Body, 49 Nord 6 Est -Frac Lorraine, Metz, France (2016); False Flag, Art Parcours, Art Basel, Basel, Switzerland (2016); Toro Salvaje, Museum of Modern Art, Buenos Aires, Argentina (2016); Reina Sofi­a Museum, Madrid, Spain (2014); Waiting for God, Johannesburg Art Gallery, Johannesburg, South Africa and Bildmuseet, Sweden (2011); Rose O'Grady (with Lorraine O'Grady),Goodman Gallery, Johannesburg, South Africa (2011); Lubumbashi Biennial, Lubumbashi, Democratic Republic of Congo (2017); Performa 17, New York, USA (2017); Documenta14, Athens, Greece and Kassel, Germany (2017); 11th Biennale de Lyon, Lyon, France (2011); Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic, Tate Liverpool, Liverpool, UK (2010); StedelijkMuseum Amsterdam, Netherlands (2008); Africa Remix, The Haywood Gallery, London, UK and Centre George Pompidou, Paris, France(2005); and Africaine, The Studio Museum, New York, USA (2002) to name a few.