Emploi des jeunes, entreprenariat, créativité, urbanisation, relations hommes/femmes : comment évoluent nos modes de vie et nos sociétés dans le monde ? Chaque jour, nos auditeurs, citoyens, usagers et consommateurs s’expriment et dialoguent avec nos invités, acteurs de la société civile. Le vendre…
Fatigue, charge mentale, pression à la performance, situations d'invisibilisation ou de marginalisation... Le retour des femmes au travail, après un congé maternité, peut être compliqué. Selon une étude de l'Association Pour l'Emploi des Cadres (APEC) de 2024, en France, 47% des mères ont jugé leur retour de congé maternité difficile et 71% d'entre elles considèrent que les entreprises ne mènent les actions nécessaires pour favoriser leur reprise. Pourtant, s'il était mieux anticipé et accompagné, ce retour au travail pourrait être bien vécu, et surtout sans frein de carrière. Car à chaque nouvel enfant, l'écart salarial entre hommes et femmes se creuse un peu plus. À la maison et au travail, le retour de congé maternité est donc un enjeu de société central. Alors comment préparer sa reprise ? Quel rôle de l'employeur vis-à-vis des mères et des pères. Avec :• Clémence Pagnon, co-fondatrice d'Issence, agence de formation et de conseil pour concilier parentalité et carrière. Co-autrice avec Isma Lassouani du livre Le 5ème trimestre – bien vivre son retour de congé maternité (Solar, 2025). Un témoignage recueilli par Charlie Dupiot.Gladys a 36 ans. Ses jumeaux viennent de souffler leur première bougie. Elle a repris le travail très récemment, il y a deux mois, elle qui travaille comme chargée de projets au sein d'un institut de financement. Elle nous raconte comment elle a appréhendé cette reprise, au micro de notre reporter Charlie Dupiot. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Aujourd'hui, le son des préjugés. Programmation musicale :► Pauvre Jésus-Christ – Voyou & Flore Benguigui ► Working on Me – Drift.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, les PME face au manque de données sur les marchés. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Raymond, fondateur et dirigeant de Jokosun Energies, entreprise de services d'accès à l'électrification de pirogues ou de bateaux à Dakar, Sénégal. Partie 2 : les PME face au manque de données sur les marchés- Serigne Barro, directeur général de P_i group qui regroupe trois entreprises spécialisées dans la digitalisation : People input (fournisseur d'innovation), Voice Africa (agence de communication) et dentsu (agence média). - Hadiatou Barry, présidente du groupe Akiba Finance, une banque digitale, Conakry, Guinée- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Domebi - Santrofi► Après Minuit - Wizkid & Tiakola.
Environ un quart des élèves dans le monde a bénéficié de repas scolaires en 2024, une proportion qui atteint 47% à l'école primaire, selon un rapport de l'Unesco. Dans les pays en développement, de nombreuses écoles dépendent du Programme alimentaire mondial, ce qui met en péril les cantines lorsque les aides baissent et que les circuits d'approvisionnement local ne sont pas assez structurés. Or, le manque d'investissements dans la santé et la nutrition nuit aux résultats scolaires. Comment établir des partenariats avec des agriculteurs locaux tout en maintenant des prix bas et un approvisionnement régulier ? Les cantines peuvent-elles à la fois nourrir les élèves, favoriser leur réussite scolaire tout en soutenant les économies locales ? Avec :• Sylvie Avallone, professeur à l'Institut Agro Montpellier, membre de la Chaire Unesco «Alimentations du monde» et impliquée dans le Consortium international santé et nutrition à l'école.Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où la malbouffe règne dans les cantines scolaires. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Mamady à Conakry en Guinée. Programmation musicale :► Boulène Dème - Idrissa Diop, ORCHESTRA BAOBAB ► Libère - White Corbeau.
La pratique sportive au sein des fédérations est souvent pensée pour identifier ceux qui seront les talents de demain et fabriquer ses futurs champions. Pour autant, seule une petite minorité de jeunes est concernée. D'après Florence Hardouin, ancienne directrice générale de la Fédération Française de Football, sur 100 000 enfants de 8 ans inscrits en club, seuls 200, soit 0,2%, auront une carrière de footballeur professionnel. Alors qu'on ne cesse de vanter les valeurs du sport et ses bénéfices pour la santé, le modèle sportif semble pourtant reposer sur un système d'exclusion du plus grand nombre. Les Jeux Olympiques en sont également un parfait exemple. Présenté comme le grand rendez-vous international du sport où se rassemblent les peuples, les JO sont aussi une grande course à la médaille de la part des Nations. Le classement finalement ressemblant peu ou prou à celui des grandes puissances mondiales. Comment bâtir un nouveau système d'éducation physique et sportive moins hiérarchisant ? Comment le rendre moins excluant et compétitif mais, au contraire, plus collectif et émancipateur ? Peut-on changer le modèle des fédérations sportives ? Avec :• Valentin Sansonetti, sociologue et historien de formation, ancien joueur de tennis de haut niveau et auteur de La loi du plus sport – comment l'éducation sportive nous entraîne au capitalisme et à la domination (J.-C. Lattès, 2025). Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin sur la fabrique des champions en Chine. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Retour sur le succès et la chute des NFT avec la blogueuse sénégalaise Bigué Ndiaye Diouf Le tressage, un moment de partage entre femmes raconté par Razafiarisoa Marie Nathassa dite Soa Un billet sur la situation politique au Mali par Aboubacrine Dicko. Programmation musicale :► Le coach - Soprano ► La lucha - Danzón El Gato.
En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ? Avec :• Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025)• Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin. En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot.Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris. Programmation musicale :► Kijan - Les freres Tima► Jenipapo Robo – Hyldon
Selon l'Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World), l'homosexualité est légale dans 131 pays des 193 membres de l'ONU. Si les droits des personnes LGBT ont progressé dans certains pays comme en Thaïlande ou en Grèce qui ont récemment légalisé le mariage entre personnes de même sexe, d'autres pays ont au contraire pris des mesures répressives. En 2023, l'Ouganda a durci sa législation, désormais considérée comme l'une des plus sévères du monde à l'égard des personnes LGBT. Le Ghana lui a depuis emboité le pas. Alors que les relations entre personnes de même sexe étaient déjà interdites, la Cour suprême a récemment autorisé une loi prévoyant jusqu'à 3 ans de prison pour ce motif. L'hostilité à l'égard des personnes LGBT ne se limite pas au Sud. Du côté des États-Unis, le président Trump a multiplié des décrets visant les personnes transgenres depuis son retour à la Maison Blanche. Le contexte international semble marqué par un retour de baton conservateur plus que le progressisme. Comment les communautés LGBT vivent-elles cette succession de lois répressives à leur égard ? Quelle réaction de la société ? Émission à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, célébrée le 17 mai. Avec : • Christophe Caulier, co-président de l'ARDHIS, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour• Patrick Awondo, anthropologue enseignant à l'Université de Yaoundé 1, spécialiste du genre et de l'homosexualité en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest. Intervenant dans la santé publique internationale sur ces sujets. Auteur du Sexe et ses doubles, (Homo) sexualités en postcolonie (ENS éditions, 2019). Un entretien avec Florence La Bruyère, correspondante de RFI à Budapest en Hongrie où le Parlement a récemment adopté plusieurs mesures visant à restreindre les droits et libertés des personnes LGBT.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Quatrième épisode de sa série sur la voix humaine. Aujourd'hui «le son social» de la voix. Programmation musicale :► Kid – Eddy de Pretto ► Comme il est - Tekemat.
Dans les années 60, ils marchaient pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. À la fin des années 80, ils se rassemblaient Place Tian'anmen à Pékin, pour réclamer des réformes démocratiques et une libéralisation économique de leur pays. Plus récemment en 2018, ils s'engageaient dans la lutte contre le changement climatique, dans le sillage d'une jeune militante suédoise du nom de Greta Thunberg. En 2022, c'est la mort de Mahsa Amini, étudiante iranienne, qui les poussait dans la rue pour protester contre l'oppression du régime iranien. Tout au long du XXème et XXIème siècle, les jeunes se sont mobilisés pour plus de justice sociale, de solidarité, de liberté, défendre leur environnement pour une société qui leur ressemble. Au prix parfois d'une répression sévère. Et pour quels résultats ? Comment les mouvements de jeunes se sont structurés ? Quelles leçons tirer de leur révolte pour hier, aujourd'hui et pour les générations futures ? Avec :• François Dupuis-Deri, enseignant–chercheur en Science politique et Études féministes à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et co-auteur avec Emanuelle Dufour de la BD Quand les élèves se révoltaient - Manuel d'histoire avant l'effondrement (Ecosociété, 2025)• Rimbar Mbainaissem, membre fondateur de la plateforme Les Jeunes Voix du Sahel avec l'appui de l'UNICEF, acteur du développement durable, ancien président du Parlement des enfants du Tchad, auteur de L'engagement, le prix à payer (Éditions Seguima, 2025) et actuellement, étudiant en France en analyse, conduite et stratégie d'entreprises agricoles. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur camerounais William Bayiha a réalisé un podcast sur l'histoire du Cameroun. • Thélyson Orélien, blogueur haïtien, exprime sa reconnaissance envers le Québec, qui l'a accueilli après le tremblement de terre. Programmation musicale :► From Zion - Jahyanaï & Shaz► Diplomatico - El Grande Toto.
Dans un monde de plus en plus globalisé, de nombreux enfants grandissent en étant exposés à plusieurs cultures et plusieurs langues, que ce soit par leurs origines familiales, leurs environnements scolaires ou leurs vies sociales. Cette pluralité culturelle peut être une source d'enrichissement personnel, mais peut aussi poser des défis en termes d'identité, d'intégration et de développement affectif. Comment les parents et les éducateurs peuvent-ils soutenir ces enfants dans leur parcours identitaire ? Quels sont les bénéfices ou difficultés à long terme d'élever ses enfants dans un environnement multiculturel ? Avec :► Nadège Guillard, psychologue et autrice de Le meilleur pour mon enfant, faire grandir avec ses origines et les neurosciences (First Éditions)►Sherazade Filali, psychologue clinicienne spécialisée en interculturalité, TerraPsy – psychologues sans frontières, Le Havre, France. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation aux Philippines où des vagues de chaleur obligent à fermer des écoles par Némo Lecoq Jammes, correspondante de RFI à Manille.Cet archipel d'Asie du Sud-Est est l'un des pays les plus touchés par le réchauffement climatique. À cause de l'augmentation de la température globale et des catastrophes climatiques, la population doit s'adapter et vivre autrement. Notamment les enfants et les adolescents. Depuis quelques années, l'école est très impactée dans le pays. À cause de typhons à répétition et de fortes vagues de chaleur, les établissements sont détruits, et les cours sont suspendus régulièrement. C'est un phénomène très préoccupant alors que le secteur de l'éducation est déjà en difficulté dans le pays. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin.Programmation musicale :► Adieu Paris – Komasi ► Iyawoo - Zo Flame.
Avec près de 40 millions d'habitants et 4 100 milliards de dollars de PIB, désormais plus que celui du Japon, la Californie est à la fois l'État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis. La Californie, l'État de tous les rêves et de toutes les réussites : celles de ses rappeurs comme Kendrick Lamar ou Snoop Dogg, de son cinéma hollywoodien, de son équipe de basket mondialement connue, Les Lakers, et de sa Silicon Valley. Ce «Golden state» a vu en quelques décennies la naissance de Google, Facebook, Apple, SpaceX ... Pas de doutes, le mythe californien, celui d'une Amérique où tout est possible sous le soleil et les palmiers est bien ancré. Dans cet État réputé démocrate, les prises de position des milliardaires de la tech, Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Peter Thiel, interrogent sur l'état d'esprit californien. Alors que l'État de l'Ouest américain a vu le vote Trump progresser pour atteindre 38,3% lors des dernières élections présidentielles, ils s'opposent aussi largement à sa politique depuis son élection. Au point de relancer la tentation d'un «Calexit». Comment expliquer toutes ces ambivalences californiennes ? La Californie est-elle réellement progressiste ou simplement avide de libertés individualistes ? Avec :► Sylvie Laurent, américaniste, enseignante à Sciences-Po et autrice de La Contre-révolution californienne (Le Seuil Libelle, 2025).Un entretien avec Loïc Pialat, correspondant de France 24 et RFI à Los Angeles. Il revient sur le vote californien. Alors que la Californie reste un symbole du progressisme, le Golden State a vu le vote Trump progresser ces dernières années. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Estelle a repéré une série de vidéos enregistrées au Mali, montrant des jeunes filles refuser devant le maire de se marier. Programmation musicale :► Duel World - Allta► Noé et Toumani - Krisy.
Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utiliser ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ? Avec :• Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive• Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan• Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME. Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises... Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier. Programmation musicale :► Cafuné - Gabriel Da Rosa► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.
Aux hommes, le charme de la maturité, aux femmes, le poids des années... Il semblerait que dans nos sociétés où la jeunesse et la beauté sont mises en avant, le passage devant le miroir soit plus cruel pour les femmes. Elles sont de plus en plus jeunes à lutter contre le passage du temps à coup de crèmes anti-rides, de coloration capillaire, d'injections, voire de bistouris. Il faut dire que passé « un certain âge », les femmes semblent disparaître de la sphère médiatique. La pression est donc forte sur les épaules des femmes pour rester jeune dans leur corps et dans la tête.Sur le continent africain, il n'est pas rare de surnommer les femmes de plus de 40 ans « la mater », « la vieille », « la grande »... une marque qui se veut affectueuse, mais qui en dit long sur la représentation des femmes. Le passage des ans et des dizaines est souvent mal vécu, mais c'est aussi le moment de se confronter à ses choix passés et futurs, et ses aspirations. Comment assumer son âge sans complexe et sans tabou quand on est une femme ?Avec Mylène Desclaux, écrivaine, autrice de Les jeunes femmes de 50 ans... en ont 60 ans (JC Lattès, 2025).En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini, troisième épisode de sa série sur la voix humaine. Programmation musicale :► ►
Un reportage long format à N'Djamena où la recrudescence des violences et des agressions faites aux femmes suscite une vive inquiétude de la société civile. Malgré l'absence de statistiques nationales, le Programme des Nations unies pour le développement annonce qu'une femme sur cinq déclare avoir été victime de violences. Mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg, car les obstacles pour briser le silence sur les violences sexuelles sont nombreux. Depuis quelques années, des voix s'élèvent au péril de leur sécurité au Tchad pour défendre les droits des femmes, pour dénoncer l'impunité des agresseurs, pour construire une société plus juste et enfin dessiner l'Afrique au féminin de demain. Un reportage réalisé par Raphaëlle Constant en février 2025 avec le concours du Fonds Muskoka.
Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939? De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ? Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha
« 123456 », « 123456789 », « password », « secret », ces combinaisons vous sont sûrement familières, vous les utilisez d'ailleurs peut-être puisqu'elles font partie du top 10 des mots de passe les plus utilisés au monde, d'après le baromètre publié par NordPass, un gestionnaire de mot de passe. Il semblerait qu'en matière de sécurité, nous autres humains et internautes, manquons d'originalité. Nous sommes surtout très éloignés des recommandations pour protéger nos données personnelles. Alors que le besoin de mot de passe est de plus en plus fréquent pour accéder aux réseaux sociaux, à sa boite mail, à ses comptes bancaires, faire des achats en ligne... La tentation est grande de choisir une combinaison récurrente dont on pourra se souvenir. Alors quelles alternatives à la traditionnelle date d'anniversaire ou au prénom de son animal de compagnie ? Quelles méthodes pour choisir des mots de passe robustes sans les oublier ? Faut-il simplement les déléguer à un gestionnaire de mot de passe ? Est-ce vraiment sécurisé ? Avec : Gaston Gautreneau, ingénieur au service de l'expertise technologique à Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) • Cyril Polac, directeur France et Benelux chez NordSecurity, qui propose différentes solutions de sécurité en ligne (NordVPN, NordPass et Saily)Un reportage de Thibault Matha en région parisienne pour demander aux usagers comment ils gérent leurs mots de passe.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Ines Emprin • La blogueuse Lalatiana Rafidison dénonce les abus sexuels sur mineurs à Madagascar • Le blogueur Sidoine Feugui raconte une randonnée inclusive sur les hauteurs de YaoundéProgrammation musicale :► Je suis Mali – M, Toumani Diabaté ► Independance – Mario Lucio
C'est sans doute la méthode de conservation des aliments la plus ancienne qui existe et présente dans presque toutes les cultures culinaires. La fermentation est partout dans notre alimentation, sans qu'on s'en rende forcément compte : le pain au levain, le tofu, la bière, le yaourt, les pickles, le kombucha... pour ne citer que quelques stars des aliments fermentés, c'est-à-dire transformés grâce à des micro-organismes comme des bactéries ou des levures. Naturelle, antigaspi, sans cuisson, la fermentation permet donc de conserver mais aussi de décupler les vertus et saveurs des aliments. Elle séduit aujourd'hui tout une communauté de «fermentateurs» en herbe jusqu'aux chefs étoilés, tous équipés de bocaux et de patience. Comment réussir sa fermentation ? Tous les aliments peuvent-ils être fermentés ? Avec• Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions,2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris• Vanessa Lepinard, cheffe, formatrice en fermentation à La Source, école de cuisine engagée. Autrice du livre La fermentation au rythme du vivant (Editions Terre vivante, 2024) et Desserts et ferments (Ulmer,2022).• Clémence Denavit, journaliste et présentatrice de l'émission Le goût du monde, diffusée le samedi à 21h30 TU et le dimanche à 11h30 TU sur RFI. Un entretien avec Camille Ruiz, correspondante de RFI à Séoul en Corée du Sud, où le Kimchi, plat à base de légumes fermentés, assaisonné d'épices est un incontournable de la gastronomie coréenne. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle de la campagne de communication mise en scène sur les réseaux de l'opération zero kuluna ndobo – opération hameçonnage en français - visant à éliminer toutes formes d'exactions, perpétrées par les kuluna, des gangs urbains en RDC. Programmation musicale :► Chk Chk Boom - Stray Kids ► Xam Xam - Cheikh Ibra Fam.
Depuis plusieurs décennies, la famille connaît de grandes mutations. Elles se forment, se séparent puis se reforment autrement. En France, 10 % des mineurs vivent dans une famille dite “recomposée”, selon l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). C'est à dire une famille dont au moins l'un des adultes a déjà un enfant d'une relation précédente. Si les cas de figurent sont multiples, la famille “recomposée” n'a aujourd'hui plus rien d'exceptionnel. La démarche n‘en est pas moins ardue. Il faut en effet faire le deuil de sa relation précédente, accueillir un nouvel amour, négocier avec son ex-conjoint, parfois devenir belle-mère ou beau-père, sans compter les complications de planning, d'espaces, de différences d'éducation, ...Tout n'est pas que contraintes bien sûr. Alors quelles sont les réalités des familles recomposées ? Avec :• Gloria Repond, docteure en psychologie. Autrice de Familles recomposées, du conte de fées à la réalité (Favre, 2025) • Marie-Luce Lovane, fondatrice du Club des marâtres En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini Programmation musicale :► Epuikoiencore - Dani Bumba► In My Bed - CKay
Elles restent des heures devant un stade dans l'attente du concert de leur idole ; elles patientent au pied d'un hôtel dans l'espoir de l'apercevoir. Pancartes et mots doux à la main, elles sont prêtes à s'époumoner à la vue de la star qui a conquis leur cœur. C'est peu de le dire, les groupies vivent intensément leur admiration, un peu trop parfois ? La majorité sont des filles et elles passent parfois pour folles ou hystériques. Leur enthousiasme débordant est souvent moqué, voire méprisé et au mieux incompris. Le phénomène n'est, en tout cas, pas récent. Les Beatles ou Taylor Swift n'ont en effet rien inventé, déjà les gladiateurs, ces combattants de la Rome antique, avaient leurs supportrices. Depuis, leur rôle a pris encore plus d'ampleur. Car au-delà de l'amour et du soutien, elles achètent places de concert, de cinéma, et toute la panoplie des produits dérivés. Un poids économique qu'il serait dommage de prendre à la légère. Qui sont les groupies d'hier et d'aujourd'hui ? Comment vivent-elles leur passion ? Et pourquoi sont-elles si peu considérées malgré leur influence économique, politique et créative ? Avec Sophie Benard, journaliste et critique littéraire, autrice de Splendeurs et misères des groupies (Editions Les Pérégrines, 2025). Autrice également d'un premier roman Faire corps(Editions des équateurs, 2024)Un reportage de Tom MalkiConnaissez-vous les fandoms ? Ces communautés de fans qui se réunissent sur les réseaux sociaux et dédient leur temps et de leur argent aux artistes. Parmi les communautés les plus actives, il y a les fans de KPOP comme Juliette, qui adore le groupe BTS. La preuve, son appartement est rempli de leurs nombreux produits dérivés. Tom Malki l'a rencontrée.En fin d'émissionUn nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot :Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour investir et contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Sébastien et Jonathan Ayimambenwe ont deux ans de différence. Ces deux frères ont grandi à Libreville au Gabon, jusqu'au baccalauréat. Ils ont lancé la marque « Bantoo chocolate » il y a six ans. Leur envie ? Transformer le cacao gabonais, jusque-là exporté sous sa forme brute. Avant de les rencontrer en France où ils sont accompagnés en ce moment par un incubateur, notre reporter Charlie Dupiot a visité leur unité de production à Libreville, accompagnée de deux employés, Hawa et Mohamed. Puis nous retrouverons le coach Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch pour parler de la 10e édition de l'Africa SME champions forum, le forum des PME africaines qui se tient les8 et 9 mai 2025à Cotonou, au Bénin. Programmation musicale :► Fan – Big Flo et Oli► Danse Divine - DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson
La relation entre parents et enseignants est un pilier indispensable à la réussite éducative. Pourtant, elle est souvent source de tensions et d'incompréhensions. Certains enseignants plaident pour une implication accrue des parents dans le système scolaire, arguant que leur présence et leur soutien sont indispensables au développement de l'enfant. Pour eux, les parents engagés renforcent le lien école-famille, favorisent une meilleure compréhension des attentes scolaires et contribuent à une ambiance scolaire positive. D'autres estiment que les parents doivent rester à distance, au nom de la liberté pédagogique de l'enseignant. Ils craignent l'implication excessive des parents comme une source de conflits et une surcharge de travail pour des enseignants, déjà fortement sollicités. Aux États-Unis, où l'éducation est une prérogative des États, la tendance est à la reprise en main de l'école par les parents-citoyens, facilitée par la disparition programmée du ministère fédéral de l'éducation. Les parents issus de milieux conservateurs obtiennent des suppressions de manuels scolaires, et s'impliquent pour forger davantage l'école à l'image de leurs convictions politiques ou religieuses. Le succès de l'école à la maison dans plusieurs pays, témoigne également d'une volonté de contrôle de l'éducation par les parents en fonction des besoins de leurs enfants. Une collaboration parents et école est-elle possible ? Comment la mettre en œuvre pour le bénéfice de tous : enseignants, élèves et familles ? Avec :• Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022).Un entretien avec Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux USA sur la reprise en main de l'école par les parents d'élèves conservateurs, alors que le pays s'interroge sur les 100 jours de la présidence Trump.Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast. Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de l'école. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Arnaud, Yaoundé, Cameroun. Programmation musicale :► Grand Soleil – Damso► Somebody Like You - Lojay.
En 2023, plus de 100 millions de photos et de vidéos à caractère sexuel impliquant des enfants ont été repérées en ligne depuis l'Europe. En 10 ans, leurs signalements ont augmenté de 6000 %. Des torrents d'images que les autorités ne parviennent pas à endiguer, ni à faire supprimer par les plateformes numériques. Derrière l'écran, des hommes regardent des enfants dénudés, voir agressés sexuellement. L'essor de l'intelligence artificielle qui permet de détourner ou créer des contenus pédopornographiques de toutes pièces, complexifie encore un peu plus la lutte contre la pédocriminalité en ligne. Alors que les enfants sont de plus en plus connectés, qu'ils partagent leur vie et leurs photos, sur les réseaux sociaux, que leurs parents font de même, comment mieux les protéger ? Quelles solutions pour lutter contre les pédocriminels face à l'ampleur du phénomène ? Quelles coordinations entre pays ? Avec :• Véronique Béchu, Autrice de Derrière l'écran - Combattre l'explosion de la pédocriminalité en ligne (Editions Stock, 2024). Membre expert de la CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) et commandant de police au sein de l'office mineurs.• Eglantine Cami, chargée de plaidoyer au sein de l'association CAMELEON, qui lutte contre les violences sexuelles envers les enfants en France et aux Philippines Un entretien avec Nemo Lecoq Jammes, correspondante de RFI aux Philippines, épicentre mondiale de la pédocriminalité en ligne.C'est un crime peu connu et qui fait pourtant ravage dans le pays depuis la pandémie de Covid 19, le “live streaming” pédocriminel. Il consiste à vendre le corps d'enfants, parfois très jeune, sur internet, à travers un écran, à des pédocriminels étranger. Dans la plupart des cas, le crime est organisé par les membres de la famille proches des enfants. En situation financière très précaire, ils monnaient des vidéos de leurs enfants nues, et vont parfois jusqu'à les agresser sexuellement devant la caméra en échange de grosses sommes d'argent. Notre correspondante, nous explique comment de telles pratiques ont pu se développer aux Philippines, comment s'organise la lutte contres les abus sexuels sur internet et comment les victimes sont prises en charge. Elle a pu rencontrer le père Shay Cullen, un activiste irlandais, fondateur de lafondation Preda, qui oeuvre depuis les années 90 pour protéger les enfants victimes d'abus sexuels.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Mawutondji Godonou alerte, depuis Cotonou, sur la montée des fake news à l'approche des élections béninoises prévues en 2026. • À N'Djaména, au Tchad, Ali Abdelkader Foulaty raconte comment un simple charbon est devenu symbole de protection face aux rumeurs. Programmation musicale :► Le Loup – Mai Lan ► Desse Barama - Al-Qasar, Alsarah
Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec :• Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et Recrutement, basé à Abidjan• Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle de trajets en taxi, discrètement enregistrés en selfie par les passagers. Ces vidéos documentent une petite sociologie des usagers ! Programmation musicale :► Mas Pasé - EDS► Namuna - Kutu et Pongo
À l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition universelle des solutions pour la planète qui se tient actuellement jusqu'à samedi au Grand Palais, à Paris. Nous donnons la parole aux femmes entrepreneures engagées dans le changement écologique par et pour les femmes sur le continent africain. Car l'économie sera verte si elle est enfin inclusive. Alors que les femmes et les filles sont les premières victimes de la sécheresse ou de la pollution, elles sont pourtant les actrices clés de la transition climatique dans leur communauté sur le terrain. Comment développer le leadership féminin dans les emplois verts ? Quels sont les progrès à faire dans l'accès équitable aux ressources, à l'éducation et à la formation ? Une émission à l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition des solutions pour la planète, qui se tient du 24 au 26 avril au Grand Palais à Paris. Avec :• Cathy Latiwa, juriste, conseillère en programmes, experte en inclusion et en genre, fondatrice de l'ONG Latiwa development Foundation et co-fondatrice du projet BuildHerAfutureAfrica. Ambassadrice globale du réseau d'affaires Makutano • Sarah Kayiranga, directrice et fondatrice de JumCare, une société de conseils aux entreprises du secteur industriel• Carole Tankeu, co-fondatrice et directrice générale du Bureau d'études et de conseil Sustainable Solutions-S2 Services basé à Douala au Cameroun et spécialisé en gouvernance environnementale et sociale, genre, énergie et développement durable. Fondatrice et présidente du réseau Women for Sustainable Energy and Climate Action dont l'objectif principal est d'accompagner les femmes d'Afrique Centrale dans les industries de l'énergie et de l'environnement en participant aux activités de développement de carrière.• Clémence Betesuku, fondatrice de The uplift agency, société de conseils qui aide les TPE et PME dans l'adoption de pratiques plus durables et plus éco-responsables. Et co-fondatrice de l'association Break the mold, qui accompagne les entrepreneurs africains à impact dans leur préparation à la levée de fonds, à travers un programme de trois mois. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Premier épisode d'une nouvelle série consacrée au son de la voix humaine. Programmation musicale :► Sankara - Samira Brahmia ► Omorfo Mou – Stella.
A l'origine, conçue pour les hommes, sous la forme d'un pantacourt, la culotte a depuis rejoint le vestiaire féminin. Portée pour des raisons d'hygiène, sa fonction, sa forme, sa matière, sa couleur ont aussi largement évolué. En coton, en dentelle, gainante, sans couture, menstruelle, string, le choix varie selon les besoins de confort, les complexes et l'image que les femmes veulent renvoyer d'elles-mêmes. “Porter la culotte” n'a donc rien d'anodin ni même de futile pour les femmes qui font face à de nombreuses injonctions. Celles d'être féminine mais féministe, sportive mais gracieuse, mère mais femme aussi. Finalement qui choisit la culotte ? Celle qui la porte ou la société dans laquelle elle vit ? Avec :• Laetitia Gillard, autrice du livre Les Dessous de la culotte - Une autre histoire de notre intimité (Editions les Insolentes, 2025) illustré par Eloïse Gillard• Vanessa Causse, prévisionniste des tendances pour Eurovet, responsable du marketing créatif, de la prévision des tendances de la lingerie et du maillot de bain En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Ines Emprin Programmation musicale :► Spirits In The Material World - Groundation ► On sera là - Roseline Layo et Angélique Kidjo
Les châtiments corporels, bien que largement interdits dans de nombreux pays, continuent de susciter des débats et des controverses. En France, la loi de 2019 a marqué une avancée significative en interdisant les violences éducatives ordinaires dans tous les contextes, y compris les écoles publiques et privées. Cependant, des incidents isolés de violence continuent d'être rapportés, mettant en lumière les défis de l'application de la loi. Aux États-Unis, par exemple, environ 19 États autorisent encore les châtiments corporels dans les écoles, principalement dans le Sud. Les débats autour de cette question sont intenses, opposant les droits des parents et des enseignants à discipliner les enfants aux preuves des effets négatifs sur le bien-être des élèves. La persistance des châtiments corporels dans certains contextes soulève des questions sur les méthodes éducatives et les droits des enfants. Comment concilier discipline et respect de l'intégrité physique et psychologique des élèves ? Quels sont les impacts à long terme de ces pratiques sur le développement des enfants ? Autant de questions qui méritent une réflexion approfondie et une action concertée pour garantir un environnement éducatif sûr et respectueux pour tous les enfants. Avec :• Isabelle Poutrin, historienne, professeur des Universités en Histoire moderne, Université de Reims Champagne-Ardenne et co-autrice de Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir (Presses Universitaires de France)• Haddia Diarra, directrice et psychologue clinicienne, Terra psy – psychologues sans frontières. Un entretien avec Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux USA où les châtiments corporels, surtout les fessées, continuent d'exister dans certains États.En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Oumar à Abidjan en Côte d'Ivoire. Programmation musicale :► Rose Epine - Anna Majidson► Mam Pe'ela Su'ure - Florence Adooni.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Les PME dans l'agroalimentaire en Afrique : trop petites pour survivre ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2024. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Ousmanou Sheou, fondateur de l'Établissement Ousmashe, entreprise de transformation et commercialisation de céréales et tubercules en farines, Garoua, Cameroun. Partie 2 : Les PME agroalimentaires en Afrique : trop petites pour survivre ? Face à des marchés et des besoins immenses, comment augmenter les volumes, créer des alliances et fabriquer des géants ?- Ayité Ajavon, directeur de Ahoenou, start-up agroalimentaire togolaise qui produit et commercialise des bouillons culinaires 100% naturels sous la marque Africube, Libreville, Gabon- Riantsoa Mialiranindra, 30 ans, ingénieur chimiste et co-fondatrice et présidente de Sakafo entreprise de transformation de fruits et légumes à Antananarivo, Madagascar- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice)► Abou Tall – Bats toi (playlist).
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin
C'est un moment inévitable dans la vie d'un sportif ou d'une sportive de haut niveau. Après le temps de l'entraînement, des compétitions, des médailles ou des trophées, et des éventuelles blessures, vient le temps de prendre sa retraite, une étape qui peut parfois s'imposer brutalement. Alors que les carrières sont courtes et les revenus pas toujours suffisants, difficile pour de nombreuses sportives d'envisager l'après-carrière avec sérénité. Pas toujours évident de se former alors qu'elles doivent s'entraîner pour rester performantes. Si certaines réfléchissent et préparent leur reconversion, il faut aussi réussir à changer d'univers. Comment penser sa reconversion quand on est sportive de haut niveau ? Comment valoriser ses compétences d'athlète en entreprise ? Quels dispositifs existent pour faciliter l'après-carrière ? Cette émission est une rediffusion du 7 février 2025Avec : • Raisy Bantoo, ancienne basketteuse professionnelle. Fondatrice d'une agence dédiée à la valorisation talents et de conseils aux collectivités et institutions pour la mise en place de politique sportive • Vanessa Gladone, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste du triple saut et du saut en longueur. Thérapeute en santé mentale et coach pour sportifs et anciens sportifs de haut niveau • Christine Aaron, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste des épreuves de sprint. Double championne d'Europe du 100 m et du 4x100 m à Budapest en 1998, championne du monde du 4x100 m à Paris en 2003, médaillée de bronze aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et détentrice depuis 1998 du record d'Europe du 100 mètres. La chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Aujourd'hui, on écoute le murmure. Programmation musicale : ► Atlas - Acid Arab ► Just like Dat - Joyce Babatundé.
Si le matin est un temps que nous partageons tous, force est de constater que nous ne sommes pas égaux face aux premières lueurs du jour. Il y a les « early birds », ceux qui se lèvent très tôt pour multiplier les activités quand d'autres peinent à s'extirper de leur lit. Il y a aussi les matinaux par « obligation », ceux qui travaillent aux aurores et croisent les travailleurs de nuit pour qui le matin est synonyme de fin de journée. Entre injonctions sociales, contraintes, recommandations sur le sommeil, le matin façonne nos habitudes. Ce moment à part reste aussi le temps de l'intimité sans collègues ni camarades de classe. Alors que se passe-t-il à la table du petit déjeuner ?Cette émission est une rediffusion du 8 janvier 2025Avec : Blanche Leridon, essayiste, directrice éditoriale et chargée d'enseignement à Sciences Po, autrice de Odyssées ordinaires : le matin, mode d'emploi (Éditions Bouquins, 2022). Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York, la ville qui se lève tôt. Un reportage de Charlie Dupiot auprès d'une aide-soignante qui travaille de nuit. Claudette, 47 ans, travaille de nuit comme aide-soignante dans un hôpital parisien. Pour cette mère célibataire de deux enfants, le matin n'a pas toujours été synonyme de repos. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée chez elle à La Plaine Saint-Denis, au nord de Paris. Il est 8 heures du matin et Claudette vient de terminer sa nuit de travail.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa KhzamLe blogueur béninois Emmanuel Codjo nous présente les Vodun Days, une célébration vibrante de spiritualité et de culture. Jean-Paul Soro, blogueur ivoirien, propose une réflexion originale sur son admiration pour Donald Trump. Marina Tem, blogueuse du Cameroun, dévoile une introspection sur les motivations de son écriture engagée. Programmation musicale :► Farafina Mousso – Lubiana feat. Gaël Faye► In My Time – Mortimer & Damian Marley
Popularisée dans les années 2000, la parentalité positive a le vent en poupe. Ce courant tout droit venu des États-Unis propose une approche bienveillante et non-violente de l'éducation des enfants. Adieu châtiments corporels et autres fessées, l'enfant apparaît comme l'égal des adultes et doit être traité avec empathie. Adoptée et adaptée par des psychologues français comme la psychothérapeute Isabelle Filliozat, l'éducation positive est aujourd'hui abondamment critiquée par certains spécialistes. La psychologue Caroline Goldman, figure de proue de ce mouvement critique, dénonce les dangers d'une telle approche si les parents ne l'associent pas à la pose de limites éducatives.Peut-on punir son enfant et comment le faire sans violence ? Est-il possible de conjuguer éducation bienveillante et autorité parentale ?Cette émission est une rediffusion du 8 janvier 2025Avec Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, autrice du Guide des parents d'aujourd'hui (Editions Flammarion)Chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'une auditrice, Claudia dont le neveu de 13 ans, introverti, n'exprime rien. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Pologne : quels changements de cap pour l'école près d'un an après l'arrivée des démocrates au pouvoir ? Par Adrien Sarlat, correspondant de RFI à Varsovie En fin d'émission Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast.Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de la fête en RDC.C'est le moment du « Monde des enfants » ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien, pour le meilleur et pour le pire, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya (les deux derniers sont des prénoms composés). Ils nous parlent aujourd'hui des fêtes traditionnelles : mariages, baptêmes et autres festivités familiales… Ils ont entre 9 et 12 ans et vous allez l'entendre, ils n'ont pas la langue dans leur poche. Programmation musicale : ► Finalement – Dinaa ► Kalanakh – Def Mama Def
« Je suis obligée de m'occuper de mes grands frères au pays », « je me sens pris au piège », « il faut être un dur à cuire pour ne pas donner »... Ils et elles sont originaires du Sénégal, du Mali, d'Afghanistan ou d'Albanie. Chaque mois ou plus régulièrement encore, ils envoient de l'argent à leur famille restée au pays. Un reportage long format de Charlie Dupiot Cette émission est une rediffusion du 17 février 2025Plusieurs dizaines d'euros, des centaines parfois… Des sommes qu'ils auraient pu choisir de dépenser en France, pour leurs propres besoins quotidiens. Pris en étau entre leur famille au pays et celle qu'ils construisent dans leur nouvelle vie, la plupart évoquent le sentiment d'une grande « responsabilité ». Pour eux, donner n'est pas une question. Les attentes familiales, bien que souvent tacites, pèsent sur eux. Quelle « dette » symbolique lie ces immigrés à leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs cousins, mais aussi au pays qu'ils ont quitté ? À quels sacrifices ce devoir les mène-t-il ? Comment sont perçus ceux qui refusent de contribuer à ce qu'ils dépeignent comme une forme d'assistanat ? Reportage long-format de Charlie Dupiot, avec les témoignages de plusieurs hommes et femmes qui ont immigré en France, et les éclairages d'Elgas, docteur en sociologie et journaliste à RFI, Flore Gubert, directrice de recherche en économie à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et Abdul-Hakim Hamidi, réfugié afghan et doctorant en sociologie-anthropologie à l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Programmation musicale :► l'Afrique qui sourit - Mustafa Naham ► Nbendia - Arat Kilo feat. Mamani Keïta
Si la honte est universelle et peut toucher petits et grands, les femmes semblent particulièrement habitées par cette émotion. Honte de son corps et de ses changements, honte d'avoir ses règles, honte d'avoir de l'ambition ou de ne pas en avoir assez, de travailler trop, d'être célibataire, de ne pas avoir encore d'enfants... La honte s'immisce dans tous les aspects de la vie des femmes qui ne se trouvent jamais à la hauteur. Et même lorsqu'elles sont victimes de violences, elles finissent par supporter le poids de la culpabilité. Alors qu'initialement, la honte doit permettre de réguler son comportement, elle semble se traduire par de l'autocensure voire de l'autosabotage quand on est une femme. Comment s'affranchir de cette émotion qui abime l'estime de soi ? Cette émission est un rediffusion du 27 janvier 2025Avec :• Elisabeth Cadoche, journaliste et documentariste. Co-autrice du livre La fabrique de la honte - Enquête sur une émotion qui enferme les femmes (Les arènes, 2025)• Anne de Montarlot, psychothérapeute et co-autrice du livre La fabrique de la honte - Enquête sur une émotion qui enferme les femmes (Les arènes, 2025). En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats, réalisée par Charlie Dupiot. Cette semaine, rencontre avec Anthony Marat, la livraison de repas à Libreville. Ils sont originaires d'Afrique centrale et ils ou elles ont décidé de rentrer chez eux après des études à l'étranger... C'est le moment du «Succès des Repats» ! Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Anthony Marat : Cet entrepreneur gabonais de 33 ans, est revenu vivre à Libreville où il avait grandi, après des études de commerce aux États-Unis et en France. À son retour en 2017, il a lancé «Yoboresto», une application smartphone qui propose de livrer des repas à domicile. Le voici en plein rendez-vous avec la responsable du restaurant «Le Moulin d'Okala» dans la commune d'Akanda, au nord de la capitale. C'est l'un des 40 restaurants partenaires qui lui fournissent des repas : Programmation musicale :► Ma Meilleure Ennemie - Stromae, Pomme ► Why Should I Smile - Mélissa Laveaux & Roseaux.
Le 14 février 2024, l'Union africaine adoptait une convention sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Un nouvel instrument en complément du protocole de Maputo, entré en vigueur en 2005 et qui se veut juridiquement contraignant pour prévenir et mettre fin à toutes les formes de violences qui touchent les femmes du continent. Le texte doit encore être ratifié au niveau national par les États membres de l'Union africaine, mais l'enjeu est de taille. L'Afrique est en effet le continent le plus touché par les violences basées sur le genre. Selon un dernier rapport de l'Unicef, plus d'une femme sur cinq vivant en Afrique subsaharienne a été victime d'une agression sexuelle ou d'un viol avant l'âge de 18 ans. Alors que le continent est traversé par des crises, des conflits armés, des taux de pauvreté élevés, les normes culturelles et sociales finissent par banaliser les violences dont sont victimes les femmes. L'engagement de l'Union africaine est-il réellement à la hauteur du problème ? Comment cette toute nouvelle convention peut-elle se concrétiser sur le terrain ? Et quel rôle encore à jouer pour les militantes féministes et associations d'aide aux victimes ? Avec : Chanceline Mevowanou, militante féministe béninoise et la fondatrice de Jeunes filles actrices de développement, une organisation féministe basée au Bénin Bineta Diop, envoyée spéciale du président de la Commission de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité. Militante féministe, fondatrice de l'ONG Femmes Africa solidarité Dior Fall Sow, juriste, première femme procureure de la République au Sénégal. Défenseuse des droits des femmes. Un reportage de Raphaelle Constant qui a suivi une causerie organisée par le collectif de jeunes femmes les « Super banats », à la maison de quartier de Dembé, dans le 7e arrondissement de N'Djaména au Tchad. Les super banats, c'est un programme communautaire initié à l'origine pour libérer la parole autour de thématiques féminines taboues et pour impliquer les jeunes filles sur les questions qui minent la vie de la femme tchadienne. Appuyées par l'Unicef depuis 2019, les Super Banats mènent des causeries éducatives dans les quartiers pour sensibiliser sur les violences faites aux femmes. Ce matin-là, elles sont cinq à prendre la parole pour briser le tabou du viol devant une dizaine de jeunes filles. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini.Programmation musicale :► Netara – Fatoumata Diawara ► Kla Nga (Profession Épouse) – Les Aunties
La France compte 75 millions d'animaux de compagnie, chats et chiens en tête, selon le fichier national d'identification I-CAD. C'est déjà plus que la population française et c'est sans compter les animaux sauvages, d'élevage, de compétition et de zoo. Des petites et grosses bêtes qu'il faut nourrir, choyer et soigner. À l'avant-poste de cette gigantesque ménagerie, on trouve, les vétérinaires. Soigneurs des animaux, ils ont aussi affaire à leurs maîtres. Du jeune célibataire urbain, aux couples d'agriculteurs de campagne, en passant par les propriétaires de haras, chasseurs ou militants du bien-être animal, les profils des propriétaires d'animaux sont à l'image de la société : multiples. En auscultant un chien, un cheval ou un lapin, les vétérinaires ont aussi un aperçu des maux qui traversent le pays, la précarité, la solitude ou encore les maltraitances. Vétérinaire, un métier aux nombreuses casquettes, parfois à risque. En un an, les agressions verbales et physiques à leur égard ont augmenté de 52%. Que disent les vétérinaires de notre rapport aux animaux ? Pourquoi ont-ils pris autant de place dans nos vies et comment en prendre soin ? Avec Julien Solonel, chef du service société au Parisien Week-End, auteur de La France vue par les vétérinaires (Editions Buchet-Chastel).Un entretien de Cléa Broadhurst, correspondante de RFI en Chine, où les habitants sont de plus en plus nombreux à adopter des animaux de compagnie alors que le pays connaît un déclin démographique.En fin d'émission, la rubriqueMondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. Le blogueur ivoirien Yves-Landry Kouamé s'inquiète de l'avenir des villes africaines face au réchauffement climatique. Louis Dorsouma, blogueur tchadien, rend hommage aux balayeuses de N'Djaména.Programmation musicale :► Touchdown – Michael Brun ► Apache – Les Innocents ► On sera là – Roseline Layo & Angélique Kidjo
En France, près de 400 000 mineurs de moins de 15 ans sont pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, un service départemental pour les enfants qui vivent une situation préoccupante ou sont en danger (conditions de vie précaires, carences éducatives, besoins fondamentaux non assurés). Selon la situation familiale, le mineur peut être confié à une famille d'accueil ou à un établissement. Les rapports se succèdent pour dénoncer les violences subies par ces enfants et les carences de soins, au sein de leurs familles, tout comme dans les structures d'accueil, y compris dans les pouponnières surchargées. C'est le cas du rapport parlementaire de la députée Isabelle Santiago paru le 8 avril 2025, qui dénonce, une nouvelle fois, un grave manquement de l'État et des départements pour la protection de l'enfance.Pendant dix-huit mois, le journaliste Claude Ardid a également mené une enquête approfondie qui dévoile une réalité glaçante : au sein de ce système, censé protéger les enfants, se cachent des failles dramatiques. Suicides d'adolescents, prostitution de mineurs, familles d'accueil dépassées et placements impossibles faute de structures adaptées. Le constat est accablant. Comment ce système, disposant de plus de neuf milliards d'euros par an pour protéger ces mineurs, peut-il engendrer tant de souffrance et d'échecs ?Avec Claude Ardid, journaliste, scénariste, réalisateur et auteur de La fabrique du malheur (Éditions de l'Observatoire).En ouverture d'émission L'école autour du monde avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI en Colombie : le manque de collèges publics ne permet pas d'accueillir tous les élèves.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Anissa, Abidjan, Côte d'Ivoire.Programmation musicale :► Ras – La Mancha et Badi ► Bul ma laaj – Youssou N'Dour
À voir le nombre d'émissions de cuisine qui fleurissent sur les chaînes de télévision du monde entier, les photos et vidéos de plats alléchants qui circulent sur les réseaux sociaux, les métiers de la gastronomie semblent avoir de beaux jours devant eux. Dans la grande marmite des réseaux sociaux, les contenus culinaires sont en effet populaires, notamment auprès des jeunes. Selon un sondage Ipsos, en France publié en 2024, 58% des moins de 35 ans suivent les comptes de chefs ou de restaurants. Ils sont également 67% à consulter les recettes de leurs cuisiniers préférés. Mais derrière le glamour, les assiettes bien dressées et les étoiles Michelin, il y a beaucoup de travail et de rigueur. Les métiers de la gastronomie requièrent des formations exigeantes, des savoir-faire et savoir-être essentiels en cuisine. Leurs variétés peuvent aussi correspondre à une diversité de profils et de personnalités. Comment bien se former pour faire carrière dans la gastronomie ? Quels besoins des établissements ?Avec : Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions,2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris. Pascal Maillou, proviseur du Lycée Belliard, lycée professionnel des métiers de la gastronomie à Paris. Lorna Boboua Do Sacramento, cheffe exécutive du Groupe Onomo basé en Côte d'IvoireUn reportage de Charlie Dupiot qui a suivi un concours de cuisine 3 heures pour préparer deux pâtisseries iconiques de la gastronomie française : c'était l'idée d'un concours organisé par la Fondation des apprentis d'Auteuil en février dernier au lycée professionnel hôtelier Daniel Brottier à Bouguenais, près de Nantes. Ils étaient six jeunes apprentis en pâtisserie, dont une majorité de filles, à participer, chacun aidé d'un commis. À la tête du jury : Nina Métayer, la première femme à avoir été distinguée « Pâtissière mondiale » en 2023 avant d'être sacrée « meilleure cheffe pâtissière du monde » en 2024. Notre reporter Charlie Dupiot était présente à ce concours forcément plus amateur, mais non moins stressant... À la clé : une semaine de stage avec Nina Métayer. Programmation musicale :► Epuikoiencore – Dani Bumba► Guyane – Bamby
Que ce soit en France, au Japon, aux États-Unis... partout autour du globe, la question du métissage suscite le débat, voire déchaine les passions. Pourtant, nos sociétés sont de plus en plus cosmopolites. Au Brésil, par exemple, la population métisse est devenue majoritaire, selon les chiffres du dernier recensement publié en 2022. Quant au Québec, 5% des nouveaux-nés avaient un parent natif du Canada et l'autre de l'étranger en 1980 ; cette statistique est passée à 12% en 2023, selon le bilan démographique du Québec. Avoir des origines multiples n'a donc plus rien d'exceptionnel, mais l'identité, l'appartenance n'en sont pas moins des sujets d'actualité. À la fois pour ceux qui demandent « tu viens d'où ? » et pour ceux à qui s'adresse la question. Le besoin de mettre son interlocuteur dans une case semble encore bien présent. Mais pourquoi s'intéresser aux origines de son voisin ? Par curiosité, pour comprendre la différence ou pour l'exclure ? Et comment vivre ses identités multiples quand on est métis ?Avec Maïka Sondarjee, professeure en développement international et mondialisation à l'Université d'Ottawa au Canada. Autrice de Tu viens d'où – réflexions sur le métissage et les frontières ? (Editions Lux, 2025)En fin d'émission, un reportage de Tom Malki qui s'est rendu à l'exposition Game Story à Versailles en banlieue parisienne. L'exposition retrace 70 ans d'histoire du jeu vidéo.Une plongée dans l'histoire du jeu vidéo. L'exposition Game Story qui se tient jusqu'au 16 avril à Versailles, à l'ouest de Paris, vous propose de découvrir la plus grande collection de jeux vidéo et de consoles d'Europe et d'y jouer ! De quoi ravir les enfants, mais aussi les plus nostalgiques. Reportage de Tom Malki.Et un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot.Aujourd'hui, le portrait de Tysia Mukuna, le café à la mode kinoise. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Tisya Mukuna 32 ans, est née à Kinshasa. Elle a suivi l'essentiel de sa scolarité en France, entre la Normandie et Paris où elle a fait une école de commerce. Après un master en négociation des affaires en Chine, à Shanghai, elle a travaillé chez Microsoft, pour des agences de publicité ou encore une succursale de magasin bio. Il y a six ans, Tysia Mukuna décide de rentrer en République démocratique du Congo pour lancer sa marque de café, « La Kinoise ». Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée chez elle à l'automne dernier, dans son appartement de Kinshasa.Programmation musicale :► Jëli – Amadeus feat. Waly B. Seck► Ils me rient tous au nez – Theodora
Discussions sur les garçons, shopping, crêpage de chignon, jalousie ou coups bas... Loin des clichés populaires, l'amitié féminine est en réalité bien plus profonde et occupe une place centrale dans la vie de femmes. Qui mieux finalement qu'une autre femme pour comprendre la charge mentale, le sexisme ou les inégalités auxquelles, elles sont confrontées ? Si les discussions légères ont bien sûr toute leur place, l'amitié entre femmes est aussi un espace de soutien, de solidarité, d'intimité, un endroit sûr pour se confier ou refaire le monde. Comment redonner de l'importance aux liens qui unissent les femmes ? Comment entretenir et choyer cette relation si particulière ? Avec• Johanna Cincinatis Abramowicz, journaliste et autrice du livre Elles vécurent heureuses : L'amitié entre femmes comme idéal de vie (Editions Stock, 2024) et autrice de la série documentaire Anatomie d'une dispute (podcast produit par Binge audio)• Aminata Libain Mbengue, psychologue clinicienne et militante féministe, membre du Collectif des Féministes du Sénégal. Rencontre avec Merem Tahar, 24 ans, étudiante en droit privé à Reims et militante pour la justice climatique en Afrique. Née au Tchad, elle a représenté la parole des jeunes et des femmes de son peuple autochtone, les Toubous du nord du Tchad, lors des COP 27 et 28. Un combat contre la désertification dans son pays qu'elle mène au quotidien au sein de l'association Les femmes de la diaspora tchadienne, fondée par sa mère. Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Grateful - Ana► African Woman - Yemi Alade► Agolo – Angélique Kidjo.
Étudiants en surnombre, professeurs mal formés, prix des formations trop élevés par rapport à la quantité des cours… les fonds d'investissement sont-ils au service du profit ou de la qualité de l'enseignement supérieur ? Claire Marchal, journaliste, publie Le Cube : Révélations sur les dérives de l'enseignement supérieur privé, fruit de 2 ans d'investigations. Dans le collimateur, le groupe Galileo Global Éducation, l'un des leaders mondiaux de l'enseignement privé, qui regroupe 210.000 étudiants dans 18 pays. Le groupe est très actif dans de nombreux pays d'Europe comme la Norvège, l'Allemagne, l'Italie, Chypre, ainsi qu'en Asie et en Afrique. Sur le continent africain, la croissance démographique et la crise des universités publiques ouvrent un boulevard au secteur privé. Celui-ci répond à la forte demande d'une jeunesse en mal d'emplois. Comment réguler et garantir la qualité de ces écoles pour défendre la formation des étudiants et la valeur de leurs diplômes ?Avec :• Claire Marchal, journaliste et réalisatrice de documentaire, autrice de Le cube - Révélations sur les dérives de l'enseignement supérieur privé (Éditions Flammarion). Le Monde des enfants par Charlie Dupiot.C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Kinshasa (RDC). Ces enfants de 8 à 12 ans nous parlent des punitions. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Anissa à Abidjan en Côte d'Ivoire. Programmation musicale :► Zazikafa feat. Aguero Banks – Bad habit► Victony – Sunday School.
Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ? Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr► Foriwah - KOG.
Passer manager avant 30 ans, être augmenté avant la fin de l'année, lire 4 livres par mois, jouer davantage avec ses enfants, perdre 5 kg, courir le marathon...dans tous les domaines, il est possible de se fixer des objectifs. Cela constitue une façon de s'améliorer, d'apprendre encore, d'être une meilleure version de soi-même. Au risque parfois de s'éparpiller, de viser trop haut, de se perdre en cours de route. A force d'allonger sa liste d'objectifs, de se mettre la pression, la quête du “toujours plus”, se transforme en perte de confiance et manque d'épanouissement. Faut-il tout simplement arrêter de se fixer des objectifs ? Avec :• Anne Fourié, ancienne cavalière de compétition et ancienne manager en entreprise. Fondatrice de HappyPerf, entreprise de formation et coaching mental pour les particuliers et les entreprises. Autrice du livre Arrêtez de vous fixer des objectifs - développer performance et confiance en soi sans se saboter (Eyrolles, 2025) En deuxième partie d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie en Afrique. Aujourd'hui : Les applications de tontine sont-elles la solution pour éviter les discordes entre amis et familles ? En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. ► Andrino Akuda Kangela, à Goma, imagine une Afrique sans barrières, fondée sur la libre circulation des personnes et des idées. ► Nadia Edodji, blogueuse togolaise, interroge la difficulté à reconnaître sa propre valeur, entre éducation discrète et culture du silence. ► Mélissa Wyckhuyse, journaliste française, signe un billet fort sur la santé mentale dans les rédactions, après une conférence aux Assises du Journalisme de Tours. Programmation musicale :► Benjamin B - MC Solaar & Jok'air ► Kamigaz - Pause
Parce qu'elle questionne notre rapport au désir, au consentement, l'égalité entre hommes et femmes, la vente du corps, parce qu'elle touche à d'autres domaines, celui du travail, de la précarité ou du trafic d'êtres humains, la prostitution dérange. En France, le nombre de personnes qui se prostituent est estimé à 40 000. Derrière ce chiffre, une très grande majorité de femmes et une pratique difficile à saisir. Tour à tour victimes d'un système ou travailleuses du sexe revendiquées, la réalité n'est pas la même selon la case dans laquelle on les place ou la façon dont elles-mêmes se considèrent. Entre stigmatisation, réglementation, abolition, pénalisation, comment se positionnent celles qui se prostituent ? Comment dépassionner le débat autour de la prostitution ? Avec :• Lilian Mathieu, sociologue, directeur de rechercheCNRS aucentre Max Weber de l'ENS de Lyon. Auteur de plusieurs ouvrages sur la prostitution dontLes prostituées et leurs bienfaiteurs (Editions Textuel, 2025)• Sixtine Dano, animatrice 2D, illustratrice. Autrice du roman graphique Sybilline – chronique d'une escorte girl (Glénat, 2025) Le témoignage de Mylène, travailleuse du sexe En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini Programmation musicale : ► Isha - Sarah Lenka ► Wasav - Le Jèm'ss & Mikado
En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune Amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90% des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Cette émission est une rediffusion du du 19 décembre 2024.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Samian - Sauvage ► WizKid & Brent Faiyaz - Piece of My Heart.
IA générative, réseaux sociaux, aujourd'hui, pas facile de trouver la bonne information dans un monde saturé de contenus. À l'ère numérique, il devient encore plus crucial d'apprendre à distinguer l'information fiable du divertissement et des fausses nouvelles. L'éducation aux médias est plus que jamais nécessaire pour aider les jeunes à naviguer dans ce dédale de sources. C'est un tel défi, qu'est né en octobre 2024 le REFEMI, le réseau francophone d'éducation aux médias et à l'information dans le but de partager de bonnes pratiques et lutter contre la désinformation au sein de l'espace francophone. Le REFEMI souhaite développer des formations pour les enseignants avec des outils concrets pour les élèves. Quels sont les défis et les opportunités de ces nouvelles technologies pour l'éducation aux médias ? Comment éduquer les jeunes à utiliser l'information de manière critique et responsable pour garantir la démocratie ? Émission à l'occasion de la 36ᵉ édition de la Semaine de la presse et des médias dans l'École du 24 au 29 mars 2025. Avec :• Serge Barbet, directeur du Clemi, Centre pour l'éducation aux médias et à l'information et président du REFEMI, réseau francophone d'éducation aux médias et à l'information.Un reportage de Tom Malki.La chronique d'Audrey Iattoni, coordinatrice des projets des Clubs RFI qui se mobilisent aussi dans l'Éducation aux Médias et à l'Information. Plusieurs initiatives ont vu le jour : au Burkina Faso, puis en RDC, en Centrafrique, au Burundi et en Côte d'Ivoire. Tout a commencé en 2022 au Tchad avec la campagne de lutte contre la désinformation Désinfox Tchad lancée par CFI. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Amira Souilem, à Ramallah : 5 000 enfants palestiniens privés d'école en Cisjordanie occupée. C'est une conséquence de la guerre à laquelle on pense peu. En Cisjordanie occupée, près de 6 000 enfants sont privés d'école selon les chiffres de l'UNRWA - l'agence des Nations unies en charge des réfugiés palestiniens. De longues journées d'ennui et d'inquiétude pour ces enfants palestiniens qui ne savent pas encore quand ils pourront reprendre le chemin de l'école. En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à L'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Yannick. Programmation musicale : ► Mathieu Boogaerts - Dans une case ► Bwiza - Ready.