Emploi des jeunes, entreprenariat, créativité, urbanisation, relations hommes/femmes : comment évoluent nos modes de vie et nos sociétés dans le monde ? Chaque jour, nos auditeurs, citoyens, usagers et consommateurs s’expriment et dialoguent avec nos invités, acteurs de la société civile. Le vendre…

«Retourne faire la vaisselle», «occupe-toi de tes casseroles»… Ces phrases, souvent lancées sur le ton de la plaisanterie, traduisent un sexisme bien réel dans le monde du sport. Elles rappellent que les femmes sont encore trop souvent reléguées à des rôles secondaires, comme si leur présence dérangeait ou n'était pas légitime. Malgré quelques progrès, les femmes continuent de subir des remarques déplacées, des regards insistants et un jugement constant dans un bassin de natation comme sur un terrain de foot. Dans les instances dirigeantes, selon le Haut Conseil à l'Égalité, seules trois femmes président une fédération olympique en France. Alors, pourquoi le monde du sport ne laisse pas de place aux femmes ? Que pourrait apporter une véritable égalité au monde du sport ? Cette émission est une rediffusion du 17 octobre 2025. Avec : Béatrice Barbusse, sociologue spécialisée dans le sport, maître de conférences à l'Université Paris Est Créteil, vice-présidente de la Fédération française de handball et auteure de Du sexisme dans le sport (Anamosa) Aya Cissoko, championne du monde amateur de boxe anglaise en 2006 et championne du monde amateur de boxe française en 1999 et 2003 Marion Poitevin, alpiniste et autrice de Briser le plafond de glace (Éditions Paulsen). En fin d'émission, la chronique Écoutez le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Beep - M.I.A. ► Tamat - Nusantara Beat.

Vagues de chaleur extrême et mégafeux, l'été 2025 a donné un nouvel aperçu des effets du changement climatique en Europe. Un scénario amené à se répéter à l'avenir, d'autant plus que l'Europe est le continent qui se réchauffe le plus vite, selon un rapport de l'ONU et de l'Union européenne. Un constat qui oblige les pouvoirs publics à trouver des solutions avec des mesures de prévention contre les incendies ou les inondations, la mise en place de «refuges climatiques» en cas de forte chaleur, ou encore la construction d'infrastructures adaptées. Mais si les conséquences côté climat sont déjà bien documentées pour les prochaines décennies, quelles seront les conséquences de la multiplication des évènements climatiques extrêmes sur la société ? Travail, transport, famille... dans quelles mesures le changement climatique bouleversera les sociétés européennes ? Cette émission est une rediffusion du 7 octobre 2025 Avec : • Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'Environnement et du Cimat, en Science de l'Éducation et en Science Politique. Auteur de 2049 - Ce que le climat va faire à l'Europe (Seuil, 2025). Un entretien avec Elise Gazengel, correspondante de RFI à Barcelone, en Espagne, marquée par les catastrophes ces dernières années. En fin d'émission, une interview de Catalina Vargas, directrice de l'ONG Care en Colombie, de passage en France, réalisée par Tom Malki. La Colombie traverse actuellement une crise humanitaire historique. Le pays est en proie à une guerre des gangs et l'ONG internationale Care estime qu'au moins 7 millions de personnes sur les 52 millions d'habitants ont un besoin vital d'accéder à de l'aide humanitaire, principalement les femmes et les réfugiés. Une aide humanitaire drastiquement réduite par la baisse de la participation américaine décidée par Donald Trump. Catalina Vargas, directrice de Care Colombie, s'inquiète que l'Union européenne suive ce chemin. Elle raconte, au micro de Tom Malki, l'importance de ces aides pour les populations vulnérables. Programmation musicale : ► Big Three - Stand High Patrol ► Jelely - Sabrina.

Elle fait désormais partie de notre quotidien, elle s'immisce dans le monde du travail, on la retrouve dans le domaine de la santé, du bâtiment, dans l'énergie, la finance, l'éducation... L'IA est partout dans tous les métiers et suscite d'un côté la crainte de perdre son emploi, de l'autre, l'espoir de se débarrasser des tâches ingrates pour les salariés et un gain de productivité pour l'entreprise. Rédaction de mails, notes de synthèse, présentation PowerPoint, gestion du service client, traduction, veille ... les applications de l'IA ne cessent de se diversifier. Selon une étude de McKinsey Global Institute pour le cas de la France, 27 % des tâches quotidiennes des travailleurs pourraient être confiées à une IA. La révolution se fait donc à marche rapide. Encore faut-il pour les travailleurs en maîtriser l'usage pour bénéficier de tout son potentiel. L'enjeu est de taille pour les salariés qui peuvent se sentir dépassés voire remplacés par l'IA. Quelles formations à l'IA tout au long de la vie professionnelle ? Alors qu'elle évolue en continue, comment adapter son usage et son niveau de connaissance ? Avec : • Marjolaine Grondin, entrepreneure, conférencière et formatrice. Fondatrice de Le bootcamp IA, un programme de formation à l'Intelligence artificielle. • Daouda Thiam, chargé de formation et des relations avec les partenaires chez Afrik'IA En première partie de l'émission, l'école autour du Monde avec Caroline Minialai, directrice de Averroès e-learning pour parler du Palmarès 2025 des Lycées Français de l'Étranger. En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. A l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot. A quelques jours du début de la compétition, une question essentielle taraude Raphael, jeune auditeur d'Abidjan. Il se demande comment les joueurs gèrent leur stress avant la CAN. Programmation musicale : ► African Giant - Burna Boy ► Ailleurs - Orelsan

«Avez-vous fait pleurer Kate ?» Cette question, en apparence innocente n'est pas celle d'une enseignante à une élève mais celle de l'animatrice américaine star, Oprah Winfrey. Elle s'adresse à Meghan Markle, ancienne actrice outre-Atlantique, devenue duchesse de Sussex et membre de la famille royale britannique en épousant le Prince Harry. La Kate en question n'est autre que la Princesse de Galles et épouse du Prince William. Cet épisode de 2018 sur la rivalité supposée entre les deux belles-sœurs royales n'a rien d'anodin, il a fait les choux gras de la presse people et a alimenté les conversations des diners en ville du monde entier. Car oui, la monarchie britannique et en particulier ses «pièces rapportées» féminines fascinent. Après l'affaire des larmes, il y a eu le choc de l'annonce du cancer de Kate, accompagné de ses théories du complot, mais avant, il y avait eu le divorce et la mort de la Princesse Diana. Encore bien avant, c'est Wallis Simpson, qui tenait le haut de l'affiche. Cette socialiste américaine doublement divorcée a conduit son amoureux le roi Edouard VIII à abdiquer pour l'épouser. Rien que ça ! À chaque époque, on trouve une saga de la famille royale. Chaque évènement, chaque tenue, chaque phrase est disséquée, analysée, sans que la machine ne s'épuise au fil du temps ni ne lasse un public sans cesse renouvelé. Le cinéma, la télévision ou la littérature ont aussi bien compris le potentiel dramatique de ces femmes devenues pour certaines des icônes en intégrant la famille royale. Wallis, Diana, Kate, Meghan, mais bien sûr la reine Elisabeth II, sa sœur Margareth, et toutes les autres, qu'est-ce qui nous fascine en elles ? Avec de telles existences «hors sol», en quoi ces femmes sont-elles malgré tout le reflet de nos sociétés ? Avec : • Margareth Macdonald, journaliste et autrice de Royales et rebelles – et si c'était les femmes qui portaient la couronne ? (Les presses de la cité, 2025) • Philippe Chassaigne, historien, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interroge les outils, et analyse la pertinence de leurs réponses. Cette semaine, gros plan sur les traducteurs avec la comparaison de deux intelligences artificielles de traduction. Programmation musicale : ► Sprinter - Dave & Central Cee ► Shine - Lëk Sèn.

New-York, Montréal, Penang, Berlin, Barcelone, Amsterdam... Partout dans le monde, les villes durcissent leurs réglementations pour freiner la prolifération des locations touristiques de courte durée. Principale cible : Airbnb. En moins de 20 ans, la plateforme est devenue un acteur majeur du tourisme mondial avec une offre dans plus de 150 000 villes, plus de 8 millions d'annonces actives pour un chiffre d'affaires de 11 milliards de dollars en 2024. Au départ, alternative moins chère aux hôtels, permettant une expérience d'hébergement plus authentique pour les voyageurs et un complément de revenu pour les propriétaires, Airbnb s'est petit à petit métamorphosé et avec, les villes visitées. Pour beaucoup de propriétaires, la location courte durée est devenue une aubaine bien plus rentable que la longue durée. Conséquences pour les habitants, une offre de logements disponibles qui s'amenuise, une hausse des loyers et une cohabitation de plus en plus tendue avec les touristes et les fameux “digital nomads”. Les capitales ne sont pas les seules concernées. En France, par exemple, des communes de taille moyenne comme La Rochelle, Biarritz ou Nice ont vu leur centre-ville se transformer avec Airbnb. Les épiceries, les cordonneries, les magasins d'optique ou autres quincailleries laissent place à des coffee shop, des commerces de restauration rapide ou des magasins de souvenirs. Néanmoins, pour d'autres communes, l'arrivée d'airbnb a permis d'améliorer l'offre d'hébergement touristique et de redynamiser la vie locale. Alors quelles sont réellement les conséquences d'Airbnb sur les villes ? Et comment elles s'organisent face à l'explosion du tourisme de plateforme ? Avec : • Chloé Tegny, cheffe de groupe au département opinion de l'Ifop. Co-autrice avec Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach d'une étude pour l'Institut Teram Tourisme 2.0 : anatomie de la France Airbnb parue en octobre 2025 • Francesca Artioli, politiste et urbaniste, maîtresse de conférences à l'École d'urbanisme de Paris de l'Université de Paris-Est Créteil. Co-autrice avec Thomas Aguilera et Claire Colomb de Housing Under Platform Capitalism: The Contentious Regulation of Short-Term Rentals in European Cities (Editions de l'Université de Californie, 2025) Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie, où l'expansion de la plateforme Airbnb a transformé le visage de la ville. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle s'intéresse aux filtres qui permettent aux utilisateurs noirs d'éclaircir leur peau. Une nouvelle forme de dépigmentation mais virtuelle. Programmation musicale : ►Trafic locaux - Limsa d'Aulnay & ISHA ►Perdon - Ruta Calavera

De plus en plus de femmes choisissent de se retrouver entre elles, sans hommes, dans des groupes militants, des cercles de parole ou même lors de soirées. Ces espaces sont souvent vus comme des lieux où l'on peut parler librement, se soutenir et renforcer sa détermination et son assurance. Mais cette pratique fait débat : est-ce une vraie solution pour avancer ensemble, ou un risque de se couper des autres ? Peut-on se libérer sans se confronter aux autres et aux rapports de pouvoir ? Comment savoir si l'on crée un espace de liberté ou un espace de repli ? Que permettent la mixité ou la non-mixité dans l'émancipation des femmes ? Avec : • Marie Donzel, directrice associée d'Alter Nego, un cabinet de conseil RH qui accompagne les organisations dans le développement de leurs compétences et la performance de leurs collaborateurs. • Marie Cabadi, historienne, actuellement doctorante en Histoire contemporaine à l'Université d'Angers et attachée temporaire d'enseignement et de recherches à l'Institut d'Études Politiques de Toulouse (IEP). Un reportage de Charlie Dupiot lors d'une soirée réservée aux filles. Connaissez-vous le mot «bringue» ? Ça veut dire la «fête» ! Et c'est aussi le nom de soirées exclusivement réservées aux filles, organisées depuis 2019 par Clarisse Luiz et son équipe, dans une quinzaine de villes en France ! Notre reporter Charlie Dupiot s'est faufilée à l'une d'entre elles, au sein du club 211, à la Villette, à Paris. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Les filles, les meufs – Marguerite ► Selfridges – ENNY.

Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : Farida Akadiri, consultante et coach internationale pour leaders, managers et entrepreneurs Aniéla Vé Kouakou, consultante en ressources humaines, fondatrice d'Agiloya Afrique, un cabinet de conseils et de recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Walking in the Air - Joe Yorke & Big Chip ► Badness - Kwesi Amewuga.

Symbole de prestige, de fierté d'appartenance à l'école, et d'équité entre les élèves, l'uniforme scolaire s'est imposé pour de nombreux écoliers du monde entier. De l'Amérique du Sud à l'Asie, en passant par l'Afrique, cette règle est même appliquée dans la majorité des écoles. En revanche, du côté de l'Europe, à l'exception du Royaume-Uni et de l'Irlande, l'habillement des élèves fait régulièrement débat. Pour certains, l'uniforme renvoie à une vision conservatrice de l'école, il empêcherait les élèves de s'exprimer par leurs vêtements. Pour d'autres, le sujet est jugé secondaire et représente un coût non négligeable pour l'État ou les familles. Depuis 2024, une centaine d'établissements publics en France, testent la tenue unique. Une mesure destinée à réduire les différences sociales qui devrait être pérennisée en 2026 en cas de succès de l'expérimentation. L'uniforme peut-il réellement changer le regard des élèves sur l'école ? Peut-il réellement cacher les inégalités sociales et celles de genre ? Le débat ne masque-t-il pas d'autres réalités plus urgentes comme le manque de moyens dans les classes ? Avec : • Jean-Claude Kaufmann, sociologue, directeur de recherche honoraire au CNRS. Auteur de nombreux ouvrages sur la vie quotidienne et ses mutations. Son dernier livre L'uniforme scolaire, quelle société voulons-nous pour nos enfants ? (Armand Colin, 2025). Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où des associations collectent des uniformes scolaires pour les plus démunis. En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Lisa Morisseau, correspondante de RFI à Mayotte. Elle nous parlera de l'état de l'éducation à Mayotte, 1 an après le passage du cyclone Chido. En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot. Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Rokhaya, jeune auditrice de Saint Louis au Sénégal, qui se demande combien de fois le trophée de la CAN a changé. Programmation musicale : ► Talk of the Town - Fred again.., Sammy Virji, Reggie ► Shawa Shawa - Yemi Alade.

Chaque année, 150 000 personnes demandent l'asile en France. Leur parcours commence à l'Ofpra (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides), chargé d'examiner leur récit et d'évaluer les risques encourus dans leur pays d'origine. En cas de refus, elles peuvent faire appel devant la Cour nationale du droit d'asile, la CNDA, où elles deviennent des requérants. Plus de 500 interprètes assurent la communication entre les demandeurs d'asile et les institutions françaises. Leur mission est déterminante : traduire fidèlement, restituer chaque nuance, tout en respectant une neutralité stricte, indispensable au bon déroulement de l'examen des dossiers. Un poids, une pression constante, racontés par plusieurs interprètes dont les paroles déterminent des vies. À travers leurs témoignages, leurs émotions, nous plongeons au cœur de leur travail, de leurs dilemmes, et de la frontière parfois fragile entre neutralité professionnelle et empathie humaine. Un reportage long format en France d'Anaïs Godard.

Elle devance la course à pied, le judo et même le football, la musculation est bien le sport préféré des jeunes. C'est, en tout cas, vrai pour la France, où l'on compte 46% de pratiquants chez les 16-25 ans, selon le dernier baromètre de l'UCPA-Credoc, consacré aux loisirs sportifs. Depuis la fin de la pandémie de Covid-19, les niveaux de fréquentation des salles de sport explosent. Une pratique dopée aussi par les centaines de milliers de contenus qui circulent sur les réseaux sociaux. Rien de plus simple aujourd'hui que d'avoir son coach virtuel. Longtemps cantonnée à l'image des bodybuilders américains des années 1980, la musculation a changé de visage, elle transcende les âges et les genres. Mais plus qu'une recherche esthétique, la musculation est un engagement permanent. Car, pour façonner son corps, il ne faut pas seulement soulever de la fonte mais aussi soigner son alimentation, manger à certaines heures, faire attention à son sommeil, et pour certains prendre des compléments alimentaires avec tous les risques associés. Pourquoi ce besoin de muscles chez les adultes et les plus jeunes ? Que se passe-t-il dans le vase clos de la salle ? Et comment le «no pain, no gain !» (sans effort, pas de résultat !) a conquis une partie de la planète ? Avec : • Guillaume Vallet, professeur en Sciences économiques à l'Université Grenoble-Alpes et auteur de La fabrique du muscle (L'Échappée, 2022) • Josselin Bregere, conseiller technique national à la Fédération française d'haltérophilie et de musculation. Un reportage à Abidjan de Bineta Diagne, envoyée spéciale de RFI en Côte d'Ivoire. Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante de RFI en Chine où les salles de sport se développent de plus en plus. Programmation musicale : ► Kongolese sous BBL - Theodora ► Daaré - Reman.

Alors que l'expérience et la compétence devraient être des atouts pour retrouver un emploi, la réalité est souvent plus complexe. Les femmes, victimes d'inégalités tout au long de leur carrière, sont également les premières victimes de l'âgisme sur le marché du travail. Passé un certain âge, beaucoup d'entre elles se heurtent à des stéréotypes persistants : «trop vieilles», «moins adaptables», ou «en fin de carrière». Quelles conséquences sur leur évolution professionnelle et leur sortie précoce de l'emploi ? Dans un contexte de vieillissement de la population active, les entreprises affichent désormais des politiques d'inclusion et de diversité. Comment faire évoluer les mentalités et les pratiques pour que l'âge ne soit plus perçu comme un handicap mais comme une richesse ? Comment mieux valoriser les compétences des femmes de plus de 50 ans et leur offrir de vraies perspectives jusqu'à la fin de la carrière professionnelle ? Avec : • Laetitia Vitaud, conférencière sur le futur du travail, experte au Laboratoire Welcome to the Jungle et autrice de L'atout âge - 64 clés pour transformer la réalité générationnelle (Éditions Eyrolles) • Agnès Molinier, autrice de J'ai passé l'âge ! : vieillir sans injonction, un nouveau défi au féminin (Éditions First). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Et si prendre du son avec son téléphone portable devenait aussi populaire que prendre des photos ? C'est le pari que Monica Fantini a fait avec l'écrivain Kiko Herrero. Il a enregistré, légendé et envoyé des fragments sonores de sa ville, avec son téléphone portable. Écoutez le premier album sonore d'un Parisien. Si vous aussi, vous souhaitez composer l'album sonore de votre ville avec Monica Fantini, vous pouvez lui écrire à : ecouterlevilles@rfi.fr Programmation musicale : ► Seya - Oumou Sangaré ► Dios Es Un Stalker - ROSALÍA.

PNL, Jul, Gims, SCH, Werenoi... avec d'autres rappeurs français, explosent les compteurs d'écoutes et les ventes d'album. Depuis des années, le rap domine la scène musicale en France et s'est hissé au sommet de l'industrie. Une popularité et une manne financière qui attirent aussi des acteurs peu habitués des concerts et des studios d'enregistrement ! Des organisations criminelles comme la DZ Mafia à Marseille ont fait irruption dans le milieu du rap. Racket d'artistes, assassinats, pressions sur les maisons de disques ... La musique est devenue un moyen de blanchir l'argent pour les narcotrafiquants mais leur financement n'est pas sans contrepartie. Une réalité plus sombre dont les autorités peinent à évaluer l'ampleur. Comment le narcobanditisme a réussi à s'insérer dans le rap français ? Entre artistes, producteurs, salle de concert, quels sont les acteurs de l'industrie musicale concernés ? Avec : • Joan Tilouine, journaliste. Co-auteur avec Paul Deutschmann, Simon Piel du livre Empire : Enquête au cœur du rap français (Flammarion, 2025) Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Le monde ou rien - PNL ► Koba Ladé - Maes et Zed

Selon l'adage, la musique adoucit les mœurs. Les études scientifiques le prouvent aussi ; la pratique musicale améliore notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Elle se heurte néanmoins à une réalité moins favorable, celle des inégalités sociales. En France, l'éducation musicale fait partie des programmes scolaires mais les enfants, ayant grandi dans une famille de musiciens ou issus des classes sociales supérieures, ont plus de chances de développer un rapport privilégié à la musique. Parce que les instruments coûtent cher, qu'ils ne sont pas accessibles partout, la pratique musicale est donc inégale. Créé en 1975, au Venezuela, le projet d'enseignement musical El Sistema, visait aussi à l'intégration sociale et à la réduction de la pauvreté. Il a depuis essaimé partout dans le monde. Parce que la musique est aussi un espace de liberté, de créativité et d'expression, comment améliorer l'accès à la pratique ? Comment intéresser les enfants à la musique et diversifier les genres musicaux enseignés ? Avec : • Martin Hochart, fondateur et président de l'association La Mi Sol, association qui facilite l'accès à la pratique de la musique • Olga Pasquier, directrice exécutive de l'association Tous à la musique, basée à Lyon et dont l'objectif est de démocratiser l'accès à la musique. Un reportage de Tom Malki à la Philharmonie de Paris. Comment faire découvrir la musique classique aux nouvelles générations, en particulier les plus précaires ? Pourquoi pas en leur prêtant des instruments, tout simplement. Ça s'appelle le projet Démos. C'est la Philharmonie de Paris qui propose depuis 15 ans maintenant de mettre des instruments entre les mains d'enfants de 7 à 12 ans, parmi ceux issus de quartiers où l'accès à la musique est limité, que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou géographiques. Et ces enfants vont ensuite être encadrés pendant 3 ans pour apprendre à jouer comme un véritable orchestre. Le concert final au terme de ce programme se tenant dans des salles prestigieuses telles que la salle de concert de la Philharmonie de Paris, elle-même (c'est quand même plus de 2 000 places). Mais avant d'en arriver au concert, Tom Malki a pu assister à l'une des répétitions avec tout l'orchestre au grand complet, ou comme ils le disent eux-mêmes : en « tutti ». Le projet Démos de la Philharmonie de Paris est financé principalement par des mécènes. L'institution ouvre d'ailleurs une nouvelle campagne de dons. En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie, à l'occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap. L'école italienne est reconnue pour son inclusivité. Les enfants handicapés sont accueillis dans les établissements classiques avec les autres élèves. En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot. Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Raphaël, 13 ans et habitant de Kinshasa, qui se demande depuis quand la CAN existe. Programmation musicale : ► Toi l'enfant – Lamomali ► Gnou Mbollo - Cheikh Ibra Fam.

Mafé, Yassa, DG, Kédjénou, en pilons ou braisé, le poulet est de toutes les spécialités du continent africain. C'est en effet l'une des principales sources de protéines en Afrique et la viande la plus consommée dans le monde, car la moins couteuse. Parce qu'il est hautement populaire, la question de sa provenance entre production locale et importation est hautement sensible pour les consommateurs et les éleveurs. Et après le choix de son poulet, ce sont la préparation, la cuisson, l'accompagnement, qui s'invitent en cuisine. Repas de tous les jours, encas sur le pouce, plats de fête, le poulet est partout. Mais s'il est devenu presque banal à table, il ne s'agit pas non plus de le négliger ! Alors comment préparer un bon poulet ? Avec : • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Youness-Abogaïsse Kpaïbe, chef cuisinier, consultant, et traiteur à domicile. En fin d'émission, un reportage de Léna Martin qui s'est rendu à Rishikesh, une ville du nord de l'Inde, de près de 150 000 habitants (300 000 avec ses villages avoisinants), connue comme la “capitale mondiale du yoga”. Cette ville sainte de l'Hindouisme où coule le Gange, compte des centaines d'écoles de yoga. Des milliers de touristes étrangers, mais aussi des Indiens, s'y rendent chaque année pour faire des retraites de yoga ou de méditation, ou pour carrément se former au yoga selon la tradition indienne. À l'international, la popularité de la ville se doit surtout aux Beatles, qui se sont rendus dans un ashram à Rishikesh en 1968 pour une retraite de méditation (où ils ont composé une cinquantaine de chansons, dont « Child of Nature (Esher Demo) » qui commence par « On the road to Rishikesh… »). Selon le Time Of India, le marché du bien-être en Inde, porté notamment par le yoga, rapportait 32,8 milliards de USD dollars en 2024. En Inde, plusieurs gourous ont participé à populariser la ville en y créant des centres de yoga (par exemple Shivananda, qui y a fondé une association dans les années 30 pour promouvoir la discipline). Programmation musicale : ► Des heures - Miel de Montagne ► Mampanota - Ceasar & Ngiah Tax Olo Fotsy

Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. • Frédéric Guerengbo, créateur de Fredeyaourts, une entreprise formelle de production et de vente de yaourts en sachets, à Bangui, en République centrafricaine. Très généreux avec ses vendeurs de yaourts, Frédéric a du mal à tirer profit de son activité. Il est également confronté à la saisonnalité de ses produits. Partie 2 : Le pilotage financier : un enjeu de développement et de croissance pour les PME • Vanessa Adande, expert-comptable, fondatrice du cabinet de conseil financier Ellipsis. Présentatrice de la chronique Vanessa a dit, sur le média en ligne Upper • Safiétou Seck, créatrice et dirigeante de Sarayaa, une marque sénégalaise de vêtements haut de gamme, vendus à l'international • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. Programmation musicale : ► Amsterdam – Disiz ► Respire - Tribeqa.

En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement. Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ? Avec : • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale. En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement. Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.

On choisit souvent nos vêtements en fonction d'elles, certains les aiment vives, d'autres plus sobres pour aller avec tout. Les couleurs ont une place importante en matière de mode, pourtant on s'intéresse peu à la manière dont on les fabrique, la façon dont elles imprègnent plus ou moins difficilement les tissus. La teinture textile est un savoir-faire qui s'est développé au cours des siècles et un peu partout autour de la planète. Petit à petit, les colorants naturels issus du végétal, ont laissé la place aux colorants de synthèse, les expérimentations, les recherches ont aussi permis de mettre au point de nouvelles couleurs, de les rendre plus résistantes et surtout pour l'industrie textile, de réduire les coûts. La production de teinture est devenue un enjeu économique mais aussi environnemental. Selon l'ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile. Teindre un vêtement n'a donc rien d'anodin pour la planète. L'impact écologique de la couleur invite professionnels et consommateurs s'interroger sur ses modes de productions. Peut-on revenir au tout naturel en matière de teinture? Existe-t-il un patrimoine de recettes ancestrales ? Avec : • Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Dominique Cardon, historienne, spécialiste de l'histoire et de l'archéologie du textile et de la teinture, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a consacré plusieurs ouvrages à la teinture dont Le monde des teintures naturelles (Belin, 2014) et le dernier Les 85 couleurs d'Antoine Janot (Les mots qui portent, 2025) • Nadia Adanle, styliste et fondatrice de la marque de vêtements béninoise Couleur Indigo. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, il s'intéresse à la création musicale grâce à l'IA. Programmation musicale : ► Vestes de couleurs - Mandarine ► Feelings Everytime - PapaRaZzle.

Dans l'idéal, chaque instituteur aurait 3 yeux, 4 oreilles pour suivre ce qui se passe partout dans sa classe et un don d'ubiquité pour répondre à plusieurs demandes d'élèves en même temps. Dans la réalité, les enseignants se retrouvent le plus souvent seuls devant des classes surchargées, un manque de matériel, et des élèves plus ou moins attentifs qui apprennent à des rythmes différents. Une situation qui implique de fixer des règles, de mettre en place des routines et des rituels pour créer un environnement favorable aux apprentissages. C'est ce qu'on appelle la gestion de la classe. Un élément essentiel dans la réussite scolaire des enfants qui ne se limite pas au contrôle disciplinaire. Gérer sa classe nécessite de comprendre le fonctionnement des élèves, leurs difficultés, de capter leur attention, de définir les moments d'échange, de régler les conflits éventuels, rétablir le calme... Des compétences qui se révèlent précieuses et d'autant plus indispensables pour des instituteurs confrontés à des effectifs pléthoriques. Dans ce contexte, comment former les enseignants à la gestion de classe ? Quelles sont les méthodes à privilégier selon le type de classe ? L'enseignement par les pairs dans le cas d'effectifs nombreux a-t-il fait ses preuves ? Avec : • Fabricia Devignes, responsable de Programme Initiative Priorité à l'Égalité à l'IIPE-UNESCO • Vanessa Joinel Alvarez, professeure associée en gestion de classe et autorité éducative à la Haute école pédagogique du canton de Vaud en Suisse • Issaka Gnossi, enseignant à l'école Sètrah-1 à Copargo, une commune du nord-ouest du Bénin, proche de la frontière avec le Togo. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New-York pour nous parler de l'immersion de l'IA dans les écoles américaines. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Patrick à Kananga, dans la province du Kasaï du centre, RDC qui se demande comment expliquer à son neveu d'où viennent les bébés. Programmation musicale : ► Dieu est grande - Youssoupha ► Barbès (Remix amapiano) - Yend feat. TjaroSuperstar.

Dans un rapport de septembre 2025, le Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Grevio), une émanation du Conseil de l'Europe, s'alarme notamment de la situation française. Dans le cas de la France, le taux de poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs de violences sexuelles est en effet très faible. 83% des affaires sont classées sans suite, jusqu'à 94% en cas de viols. Des statistiques qui peuvent décourager de nombreuses victimes à s'engager dans des procédures judiciaires. Des avancées sont à noter. Fin octobre 2025, la France a inscrit la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles, rejoignant d'autres pays parmi lesquels le Canada, l'Espagne, la Suède ou encore la Norvège. Si les législations évoluent, les attentes se font de plus en plus fortes vis-à-vis des institutions judiciaires et policières dans l'accompagnement des victimes. Huit ans après #MeToo, pourquoi encore tant d'impunité dans les affaires de violences sexuelles ? Des procès à l'image de l'affaire des viols de Mazan en France, où les accusés ont écopé de lourdes peines, peuvent-ils faire évoluer les tribunaux ? À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Avec : • Negar Haeri, avocate pénaliste, ancienne secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris. Elle a défendu les intérêts de la famille de Shaïna Hansye, brulée vive à Creil, en France en 2019. Autrice de La jeune fille et la mort (Seuil, 2025) • Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques à la Fondation des femmes. • Delphine Griveaud, chargée de recherche au Fonds national de la recherche scientifique belge, docteure en science politique à l'Université catholique de Louvain (Belgique) et à l'Université Paris-Nanterre. Autrice de Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France (La découverte, 2025). En fin d'émission, le portrait d'Oumou Khaïry Diallo, 25 ans, militante féministe et directrice exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée. Depuis ses 16 ans, elle lutte contre les mariages d'enfants, pour l'accès à l'éducation des filles dans son pays et plaide sur la scène internationale pour renforcer les politiques publiques en faveur des droits des filles (notamment lors de la Commission sur la condition de la femme à l'ONU). Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris à l'occasion de la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes. Programmation musicale : ► Bonnie Banane - Franchement ► Jahman Xpress feat. Souleymane Faye & Soda Mama & Kine Lam - Arva

Enseignant ou employé le jour, développeur informatique ou chauffeur de taxi le soir. On les appelle les slasheurs, ces individus qui jonglent entre plusieurs activités professionnelles. Si certains cumulent les petits boulots par nécessité économique, d'autres font le choix de la polyvalence et revendiquent de porter plusieurs casquettes. En France, 4,3 millions de personnes cumulent au moins une activité complémentaire rémunérée et déclarée, soit 15% des actifs en emploi, selon une étude de 2025 réalisé pour le salon SME des indépendants, créateurs et dirigeants de TPE. Une tendance qui se pérennise. Cette pluriactivité, prisée par les jeunes générations bouscule nos modèles d'organisation du travail et brouille les frontières entre salariat, indépendance et entreprenariat. Pour les slasheurs, cette carrière à la carte leur permet peut-être de cumuler les passions, d'assouvir leur curiosité mais à quel prix ? Si les jeunes font preuve d'agilité et d'adaptabilité face à la fragilité des marchés de l'emploi, ne risquent-ils pas la surcharge ? Leur multi-activité est-elle rémunérée à sa juste valeur ? Avec : • Marielle Barbe, slasheuse, consultante, formatrice, conférencière et autrice de Profession slasheur / La vie est trop courte pour choisir un seul métier (Diatéino, 2023). • Un témoignage recueilli par Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro, au Brésil : Luciana Sena a 41 ans. Comédienne, bartender, commerciale, pâtissière. Elle a déjà eu plusieurs vies. Aujourd'hui elle cumule trois emplois en tant qu'indépendante. Sarah Cozzolino l'a suivie dans la banlieue de Rio de Janeiro • Un entretien avec Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde où l'on parle davantage de «multi-travailleurs numériques», de «multi-tâches forcées», «d'économie du surtravail». Des termes qui renvoient à une réalité subie du slashing. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle des podcasts filmés, un format très prisé des médias mais aussi des entrepreneurs sur le continent africain. Programmation musicale : ► Chief Keef – HIBA ► Dé Mo Dé Mo - Aleksand Saya & Sarera.

La virginité féminine continue, encore au XXIè siècle, à hanter les imaginaires collectifs. Depuis des siècles, elle est chargée de symboles : pureté, honneur, morale… On en a fait un critère pour juger les femmes, une frontière entre celles qui «cèdent» et celles qui «gardent». Pourtant, la virginité n'a aucune définition biologique claire. Elle n'est ni un état médical, ni un fait scientifique, mais elle reste une réalité sociale bien vivante, qui pèse dans les familles, dans certaines cultures, et dans les discours publics. La virginité est-elle un mythe utile pour maintenir des normes patriarcales ? Pourquoi veut-on encore et toujours contrôler le corps et le désir des femmes ? Avec : • Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du Groupe des femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles, GAMS • Elise Thiébaut, journaliste et autrice de la bande dessinée Vierges : la folle histoire de la virginité (Editions Le Lombard). Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York (USA) où l'attachement à la virginité reste encore très fort aujourd'hui. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Black Goose - Priya Ragu ► MTL – Damso ft. Blynk.

Il est sympathique mais désorganisé, il passe de pause-café en pause-café, elle monopolise la parole en réunion, elle délègue systématiquement les tâches qu'on lui confie... et c'est votre collègue de bureau... Chaque entreprise a son lot d'employés «boulets», des personnes pas forcément antipathiques, mais incompétentes ou, au contraire, douées dans leur travail, mais qui ont le don de vous taper sur le système. Le «boulet» a des profils différents, mais on est bien obligé de travailler avec, alors comment l'intégrer à l'équipe ? Faut-il aborder les problèmes frontalement ? Et quel rôle des managers ? Cette émission est une rediffusion du 19/11/2024. Avec : • Gaël Chatelain-Berry, écrivain et podcasteur, auteur de Mon collègue est nul mais je le soigne! (First, 2024) et créateur du podcast Happy work sur le bien-être au travail • Patrick Grahouan, directeur juridique dans l'industrie pharmaceutique, auteur, conférencier, coach en développement professionnel et auteur de L'art d'être promu. En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Start my day - Kabaka Pyramid ► Active - Asake, Travis Scott.

Le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations unies adoptait la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Un texte ratifié par 196 pays juridiquement contraignant. 36 ans après, les enfants connaissent-ils leurs droits fondamentaux ? Le droit d'avoir une identité, une famille, de recevoir une éducation, de jouer et d'avoir des loisirs, celui d'être protégé, de ne pas faire ou subir la guerre... Pour n'en citer que quelques-uns. Dans les faits, 250 millions d'enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, 138 millions travaillent, 150 millions ayant moins de 5 ans, ne sont pas enregistrés à l'état civil. Force est de constater que leurs droits sont toujours menacés. Un constat alarmant qui interroge aussi sur la place que l'on accorde aux enfants dans nos sociétés. Souvent citée en exemple, la Suède est le premier pays à interdire les châtiments corporels en 1979. Le pays nordique a également l'un des systèmes de la petite enfance les plus avancés d'Europe. En associant les enfants aux sujets qui les concernent, en les considérant comme des individus au même titre que les adultes, pourra-t-on leur améliorer leurs droits ? Une émission à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre. Avec : • Edouard Durand, magistrat, juge des enfants, ancien co-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) et auteur du livre pour enfants Tes droits et tes besoins comptent, illustré par Mai Lan Chapiron (La Martinière jeunesse, 2025) • Marion Cuerq, spécialiste des droits de l'enfant, autrice du livre Une enfance en nORd (Marabout, 2023) dans lequel elle examine les différences sociales et culturelles entre la France et la Suède dans la relation aux enfants. Un nouvel épisode du Monde des enfants, réalisé par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, ils sont 6 à nous parler de leurs droits... Ils s'appellent Rafael, Kais, Beryl, Eyma, Dalia et Lucas. Ils ont 10 ans et sont en classe de CM2 à l'École Henri Martin de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne. Programmation musicale : ► Want It Back - Guts, Patrice, The School Voices NYC ► O Xango - Capitain Planet & Trio Mocoto.

On appelle «ville du quart d'heure», ce modèle d'urbanisme qui permet aux citadins et usagers de la ville de tout faire à pied ou presque en 15 minutes maximum. Une solution pour améliorer le confort et la convivialité des villes et un impératif pour réduire les dépenses énergétiques et l'impact environnemental de nos mobilités. Pour l'instant, aller au travail, chez le médecin, emmener ses enfants à l'école en moins d'un quart d'heure ressemble plus à un rêve qu'à la réalité pour les millions d'urbains coincés dans les transports plusieurs heures par jour. Alors que déjà plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, d'ici 2050, sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain, selon la Banque mondiale, dans des villes de plus en plus étalées. En Europe, des villes comme Paris, Milan ou Barcelone ont déjà mis en place des politiques sur le modèle de la ville du quart d'heure en réduisant, par exemple, la place de la voiture dans l'espace public. Mais la ville du quart d'heure est-elle transposable à toutes les réalités ? De Mexico à Lagos, qu'en est-il des mégalopoles aux plus de 10 millions d'habitants ? Que faire du périurbain qui concentre l'essentiel de l'urbanisation et qui reste très dépendant des centres ? Comment transposer l'utopie de la ville du quart d'heure aux réalités de la croissance urbaine ? Avec : • Carlos Moreno, professeur associé et directeur scientifique de la chaire «Entrepreneuriat - Territoire – Innovation» à l'IAE de Paris qui est associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre de l'Académie des technologies. Spécialiste d'innovation urbaine, de ville intelligente. Auteur de La ville du quart d'heure - Une solution pour préserver notre temps et notre planète (Eyrolles, 2025) • Momar Diongue, géographe, enseignant-chercheur à l'Université Cheik Anta Diop de Dakar. Un entretien avec Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico, ville gigantesque, l'une des mégalopoles les plus peuplées du monde avec plus de 21 millions. Pour finir cette émission, un détour par la Corée du Sud, où un animal très particulier va se retrouver protégé par la loi, le 1er janvier 2026. Il sera interdit dans le pays de l'élever et de le tuer pour sa bile : c'est l'ours noir d'Asie, aussi appelé ours-lune ou ours à collier. Car il a une marque blanche sur son poitrail qui rappelle le bijou. Les associations se battent, depuis des années, pour interdire les fermes qui exploitent ces animaux. Et notre correspondante à Seoul, Camille Ruiz, est allée à la rencontre des défenseurs de leurs droits. Programmation musicale : ► Les bruits de la ville - Voyou ft. Yelle ► Baby Myria - Malakey.

3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.

Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.

Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.

Savoir situer fleuves, rivières, mers et océans, connaître les principales chaînes de montagnes, localiser les pays et leurs frontières, appréhender les flux migratoires, les conséquences de l'urbanisation ou du réchauffement climatique...Voici une liste non exhaustive de ce que nous enseigne la géographie. Des savoirs essentiels pour représenter l'espace, comprendre le monde qui nous entoure et la place qu'on y occupe. Et depuis, l'arrivée du GPS dans notre quotidien, il est désormais facile de se géolocaliser et de se promener virtuellement aux quatre coins de la planète. Pourtant, si la géographie cherche à nous expliquer le monde en le décrivant, elle s'appuie sur des cartes qui reflètent une certaine vision. Par exemple, début 2025, la décision de Donald Trump de rebaptiser le “Golfe du Mexique” en “Golfe d'Amérique” a été reprise sur Google Maps, le leader mondial de la cartographie numérique. Autre exemple, la projection du Mercator, créée à l'origine pour la navigation maritime, devenue la carte la plus utilisée au monde, fait l'objet de contestation. Dans cette version, la taille de l'Afrique est notamment sous-estimée. Représenter la forme des continents, la hauteur des montagnes, transcrire la surface sphérique de la terre sur du papier, nécessite des conventions et des normes. La géographie n'est donc pas une matière neutre comme on pourrait le croire. Dans ce contexte, comment enseigner la géographie ? Avec : • Nicolas Lambert, Ingénieur de recherche au CNRS, au centre pour l'analyse spatiale et la géo visualisation. Enseignant en cartographie et webmapping à l'université de Paris Cité. Co-auteur avec Françoise Bahoken de Cartographia, comment les géographes (re)dessinent le Monde (Armand Colin – 2025) • Labaly Touré, Enseignant Chercheur, responsable de la filière Géomatique, à l'université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) à Kaolack, au Sénégal. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction Bangkok avec notre correspondante Juliette Chaignon. En mars dernier, la Thaïlande a annoncé assouplir les règles concernant le fait de porter les cheveux longs et détachés à l'école. La loi nationale de 1972, écrite pendant la dictature militaire, a été abrogée et désormais les écoles publiques décident de leur propre règlement. Mais 6 mois après cette décision des cas de sanctions perdurent. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Programmation musicale : ► Deux et Demi - Orelsan ► Skido – Victony / Olamide

Depuis le début des années 2000, les prix des logements dans la plupart des capitales et des grandes villes dans le monde, connait une inflation démesurée. Des parts toujours plus importantes des populations n'ont plus accès à la propriété et sont pénalisées par des loyers qui augmentent plus vite que leurs revenus. Pourtant en 2022, en France, un quart des 7,6 millions de résidences principales se trouvaient « en sous-occupation très accentuée », selon l'INSEE. Un marché en tension et soumis à la spéculation, pénalise les jeunes, les groupes vulnérables et plus globalement l'économie. Les habitants sont exclus des centres-villes et les locations touristiques s'implantent dans des quartiers entiers. Comment, dans une économie de marché, revenir à une situation plus équitable et permettre à tous d'accéder à un logement décent ? Avec : • Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste et autrice de l'ouvrage, Halte à la spéculation sur nos logements ! (Rue de l'échiquier, 2023). • Julien Migozzi, chercheur en Géographie économique à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Ses travaux portent sur le rôle de la finance, du numérique et de l'immobilier dans l'évolution des villes et des inégalités. Il a notamment travaillé sur la ville du Cap en Afrique du Sud. • Mathilde Jourdam-Boutin, docteure en Géographie et ingénieure de recherche à Aix Marseille Université. Ses travaux portent sur le capitalisme immobilier dans les villes africaines, plus particulièrement camerounaises. Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico. La capitale mexicaine a connu plusieurs manifestations importantes pour dénoncer l'augmentation complètement folle des prix du logement dans la capitale. Cette émission est une rediffusion du 8 septembre 2025. Programmation musicale : ► Kin la belle - Damso. ► Cool in my cellar - Stand High Patrol.

En France, les 25-34 ans représentent 27 % des passagers aériens : c'est la classe d'âge qui prend le plus l'avion, faisant flamber son bilan carbone. La plupart assument leur envie de profiter, tout en éprouvant un certain sentiment de culpabilité. Pour eux, c'est d'abord à la société de changer. Un vrai virage, alors qu'en 2019, ils ont manifesté pour le climat, bloqué leur lycée et battu le pavé sous les slogans « On est plus chaud que le climat », « Pas de nature, pas de futur » ou encore « Quand je serai grand, je voudrais être vivant ». Cette « génération climat » donnait alors un nouveau souffle à la cause écologique, sur une planète de plus en plus en proie aux dérèglements climatiques, aux feux de forêts et aux inondations massives. À l'image de la célèbre militante suédoise Greta Thunberg, la jeunesse urbaine des capitales s'est soulevée pour faire réagir ses aînés. Mais six ans plus tard, après les traumatismes des confinements et l'inaction politique, que reste-t-il de cet élan générationnel ? Les jeunes sont ceux qui se disent les plus préoccupés par l'environnement, selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), mais comment concilient-ils leurs idéaux écologiques et leurs aspirations personnelles ? Reportage et décodage d'une génération ambivalente, par Charlie Dupiot auprès de jeunes de 10 à 25 ans et des sociologues Sandra Hoibian (Crédoc) et Tomas Legon (INJEP, Institution nationale de la jeunesse et de l'éducation populaire). Cette émission est une rediffusion du 29 mai 2025. Programmation musicale : ► Le caribou volant – Chanson climatique 2.0

Malgré des avancées notables, les femmes restent sous-représentées dans les carrières scientifiques et technologiques. Moins d'un tiers des chercheurs scientifiques et à peine un quart des ingénieurs en France sont des femmes selon le rapport du Sénat XX=XY, féminiser les sciences, dynamiser la société du 7 octobre 2025. Ce constat interroge : comment expliquer une telle sous-représentation dans des secteurs clés de l'innovation ? Face à ces inégalités persistantes, des réseaux, associations et projets se mobilisent pour accompagner les parcours, créer des opportunités et renforcer la visibilité des femmes scientifiques. Comment ces initiatives influencent-elles concrètement les trajectoires professionnelles ? Peut-on mesurer leur impact sur le long terme ? Avec : • Fatima Bakhti, présidente de l'association Femmes Ingénieures, ingénieure dans les télécommunications en France • Valérie Brusseau, présidente de l'association Elles Bougent, qui œuvre au renforcement de la mixité dans les secteurs scientifiques, technologiques et industriels, en donnant aux jeunes filles les clés pour s'orienter vers les métiers d'ingénieure et de technicienne • Bernice Bancole, présidente du chapitre béninois de l'Organisation pour les Femmes en Science pour le Monde en Développement (OWSD-Bénin), co-fondatrice de SDAfrique, initiative de formation en science des données pour les femmes africaines, chercheuse en pathologie végétale chez GreenHill Laboratories, GHL, et chercheuse honoraire à l'Université du KwaZulu-Natal (UKZN), Durban, Afrique du Sud. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Gorgeous - Doja Cat ► Melanin Monroe - Meduulla feat. Rozzzqween.

Elles font mal, nous brisent, nous attristent, parfois nous soulagent ou nous libèrent. Les ruptures amoureuses laissent rarement indifférents et nombreux sont ceux qui aimeraient sauter la case “séparation”. Malheureusement, le passage de l'amour au désamour ne se fait pas en un claquement de doigt. Après la rupture, viennent, selon les personnes, les larmes, les cris, le manque, la peur de recroiser son ex, les discussions entre amis... Faute de manuel, chacun trouve sa façon de vivre une rupture amoureuse. Qu'est-ce qui se joue au moment d'une séparation ? Les hommes et les femmes rompent-ils de la même façon ? Entre confident ou conseiller, quel rôle pour l'entourage ? Avec : • Maxime Rovere, philosophe, chercheur associé à l'ENS de Lyon, auteur d'essais à succès comme Que faire des cons ? (Flammarion, 2019). Son dernier livre Parler avec sa mère (Flammarion, 2025) • Victor Coutolleau, docteur en sociologie. Spécialisé en sociologie du genre, en particulier appliquée aux questions de conjugalités (démographie, mise en couple, séparations). Auteur de la thèse La gestion des déceptions amoureuses comme travail émotionnel genré : entre appuis interpersonnels et contraintes institutionnelles (2023) En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Just Cool – Obongjayar ► Melodrama – Disiz et Theodora

Columbia, Harvard, UCLA, Brown, Stanford, MIT... Depuis son retour à la Maison Blanche, les universités américaines sont la cible de Donald Trump. Interdiction des programmes de diversité, d'équité et d'inclusion, révisions des contenus pédagogiques, censure de certains mots, fin des visas à des étudiants et chercheurs étrangers, menaces sur les avantages fiscaux, suppression ou gel des subventions... Le président américain multiplie les injonctions et mesures contre les campus qu'il accuse d'être des bastions du wokisme, où l'antisémitisme prospèrerait. Dernière tentative de s'immiscer dans la gouvernance des universités : un «pacte pour l'excellence académique» qui implique notamment de ne pas dépasser les 15% d'étudiants étrangers en échange de fonds fédéraux pour 9 universités. Dans les campus, la résistance s'organise au nom de la liberté académique. Mais cette bataille est bien culturelle pour Donald Trump qui affiche son mépris des élites universitaires. Les universités américaines sont de véritables moteurs de la croissance et de l'innovation, avec leurs missions éducatives et leurs gigantesques labos de recherche, irrigués par les talents du monde entier. Mais peuvent-elles gagner la bataille du savoir contre la croisade culturelle MAGA ? Avec : • Vincent Pons, économiste, professeur d'Économie à la Harvard Business School et cofondateur d'Explain • Laurie Bereau, maîtresse de conférence en Civilisation des États-Unis à l'Université Rennes 2. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction l'Argentine, avec notre correspondant Théo Conscience. Depuis le mois septembre, la chaîne de télévision publique pour enfants Paka paka diffuse Tuttle twins, un dessin animé importé des États-Unis qui promeut l'idéologie ultralibérale. Un nouvel outil dans l'arsenal du président Javier Milei au service de sa bataille culturelle. Programmation musicale : ► For My People - Joey Bada$$ ► Trop pressé - Apoutchou National ft. Yodé & Siro.

Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : • Aniela Ve Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et recrutement, basé à Abidjan • Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête. Programmation musicale : ► The Manifesto Pt. 1 - Gorillaz feat. Trueno ► Dima Rave - Ino Casablanca.

Plus de 67 kg engloutis par an et par personne aux États-Unis, 50 kg au Canada, 37 kg en France et au Brésil, Voici la quantité de sucre engloutie autour de la planète. D'un produit rare et luxueux aux XVIIIème et XIXème siècle, le sucre est devenu omniprésent dans notre alimentation. Comment le monde en est arrivé à se gaver de sucre ? Au-delà de sa présence dans les fruits ou les légumes, par exemple, c'est plutôt celui qu'on ajoute dans les sodas, gâteaux, sauces, céréales, plats préparés... qui interroge. Car avec son côté rassurant, son petit goût de «reviens-y», le sucre est capable de relever le plat le plus insipide. Elle est aussi la calorie la moins chère du marché, une aubaine pour l'industrie de l'agro-alimentaire qui, pour réduire ses coûts, choisit d'injecter du sucre à ses plats ultra-transformés, au détriment de la qualité des ingrédients. Et pour répondre à une telle demande de sucre, il faut bien sûr le produire. Mais à quel prix et dans quelles conditions ? Quel impact notre dépendance au sucre a-t-il sur les hommes et les sols qui le produisent ? Avec : • Mathilde Damoisel, réalisatrice du documentaire Le sucre, pour la douceur et pour le pire, disponible sur arte.tv. Un entretien avec Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil, premier producteur mondial de sucre. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, on parle de Bemi Oru juogun, une créatrice de contenu venue du Nigeria, plus connue sous le nom de Bus Aunty ( la Tantie du bus). Une égérie de mode pas comme les autres, qui casse les codes de la haute couture. Programmation musicale : ► Candy Shop - 50 Cent ► Aha Nihe ? - Kirikou Akili.

La profession de magistrat en France s'est largement féminisée ces dernières années. Elles représentent 76% des élèves magistrats de la promotion 2021. Les femmes incarcérées sont en revanche ultra-minoritaires dans les prisons : moins de 5% des détenus. Pourtant, le processus judiciaire et les jugements restent défavorables aux femmes. Les effets de ces décisions semblent refléter une culture patriarcale de la justice, notamment dans les dossiers familiaux et les violences sexuelles. L'institution reste ancrée dans des pratiques professionnelles et plus largement dans des stéréotypes au sein de la société, renforcés par le langage juridique. Comment expliquer ces distorsions et ces paradoxes ? Comment rétablir une égalité des sexes devant la justice ? Cette émission est une rediffusion du vendredi 5 septembre 2025 Avec : Magali Lafourcade, magistrate, actuellement secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH). Enseignante à Science Po Paris et autrice de Démasculiniser la justice (Éditions Les petits matin, 2025) Corine Moussa Vanie, juriste en Côte d'Ivoire et vice-présidente de l'association Akwaba Mousso qui vient en aide aux femmes vulnérables et aux enfants victimes de violences, et membre de l'association des Femmes juristes de Côte d'Ivoire Médiatisation des affaires judiciaires Avec Elise Costa, journaliste indépendante, autrice de l'ouvrage Écrire Mazan (Editions Marchiali) Écoutez le monde de Monica Fantini Aujourd'hui, elle nous propose de tendre l'oreille aux sons inouïs découverts à l'exposition Afrosonica – Paysages sonores, au musée d'éthographie de Genève, en Suisse. Écouter le podcastÉcouter le monde Programmation musicale : ► Dans 10 ans – Yamê ► What was that – Lorde

Dans une école républicaine fondée sur les principes d'universalité et de neutralité, la présence croissante d'enseignants issus de l'immigration pose de nouvelles questions. Même s'ils ont les mêmes diplômes que leurs collègues, certains ne sont pas toujours perçus comme de « vrais » professeurs. Leur origine, leur couleur de peau ou leur nom peuvent provoquer des réactions de surprise, voire de méfiance, de la part des parents ou des collègues. On leur demande parfois de jouer un rôle particulier : expliquer certaines cultures, traduire, ou gérer les élèves « difficiles ». Ces attentes peuvent les mettre mal à l'aise, car elles les ramènent à leurs origines plutôt qu'à leur métier. L'école, malgré ses valeurs d'égalité, peut encore faire des différences. Alors, comment garantir que tous les enseignants soient respectés de la même manière ? L'origine d'un professeur doit-elle influencer son rôle dans l'école ? Peut-on vraiment séparer les différences personnelles de la fonction professionnelle ? Cette émission est une rediffusion du 25 juin 2025. Avec : • Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de l'article Stigmates, contradictions et dilemmes de statut. L'expérience des professeurs des écoles issus de l'immigration (Cahiers de la recherche sur l'éducation et le savoir), de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022) • Lilia Larbi, enseignante d'anglais dans un lycée d'enseignement professionnel à Paris. Le Monde des enfants par Charlie Dupiot. C'est le moment du Monde des enfants ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa en République Démocratique du Congo avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya, des enfants qui ont entre 9 et 12 ans. Ils nous avaient déjà parlé des punitions, à l'école et à la maison. Aujourd'hui, un tout autre sujet : la liberté ! En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur. Programmation musicale : ► Mi Lado - Africa Express ► Mane - Diese Mbangue.

En Afrique subsaharienne, 600 millions de personnes vivent encore sans électricité, selon la Banque mondiale. Une réalité qui affecte principalement les zones rurales et obligent les populations à recourir au bois de chauffage, au charbon de bois ou à des générateurs pour cuisiner, s'éclairer ou travailler. Des solutions peu sûres et coûteuses. Lors du dernier sommet africain de l'Énergie en Tanzanie, 30 chefs d'État et de gouvernements africains ont approuvé un plan de plus de 50 milliards de dollars qui devrait permettre de fournir de l'électricité à 300 millions de personnes d'ici 2030. Un programme colossal qui montre bien l'urgence de la situation. Car au-delà du confort essentiel, l'accès à l'énergie est aussi déterminant pour le développement économique des pays. Alors que le continent africain concentre 60% du potentiel solaire mondial, selon Global solar Council (GSC), miser sur les énergies renouvelables pourrait également lui permettre de combler son retard en matière d'électrification de manière propre. Ce serait également une opportunité de créer des emplois et développer l'économie locale des zones rurales. Comment associer les populations et les petites entreprises au développement du secteur solaire ? Smart grids, mini-réseaux solaires : quelles solutions simples et peu coûteuses à mettre en place ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Faridath Assouma, directrice technique de la Société Béninoise de production d'Énergie Électrique (SBEE) • Delali Adedje, fondatrice et gérante de Yokoumi, une entreprise coopérative de production de beurre de karité. Lauréate 2022 du Prix Solutions Genre et climat décerné par la Constituante Femmes et Genre (WGC) • Roland Fangnon, directeur général de Clean Energy 4 Africa, entreprise spécialisée dans l'accès aux énergies renouvelables, propres et durables, au Bénin et plus largement en Afrique. Consultant en énergie et développement durable • Abdou Ndour, coordinateur de programmes énergies renouvelables et efficacité énergétique chez ENDA énergie, ONG basée au Sénégal, membre du réseau international d'Enda Tiers Monde. Programmation musicale : ► Hustler - Bobo Wê ► Wetin U Go Choose - James BKS.

L'Afrique connaît une augmentation sans précédent de sa population urbaine. D'ici 2050, les villes du continent accueilleront 700 millions d'urbains supplémentaires pour atteindre 1,4 milliard d'habitants. Des populations qui auront donc besoin de logements et de services et des villes qui devront s'efforcer de développer leurs infrastructures. Dans le même temps, les conséquences du réchauffement climatique : inondations, sécheresse, pics de chaleur, érosion côtière sont déjà palpables sur le continent africain. L'enjeu de construire des villes aménagées en fonction des risques et un habitat durable adapté au climat, est d'autant plus crucial. Alors que l'urbanisation se fait de manière anarchique, que les populations manquent de moyens, que le secteur de la construction est dominé par le béton, matériau pas toujours adapté, quelles solutions pour les villes africaines ? Quels progrès ont déjà été accomplis par les municipalités ? Et comment appuyer les innovations en matière de construction ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Luc Setondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) • Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique. Vice-président de l'association Climate Chance • Ahouefa Madiana Pognon, ingénieur conseil construction bioclimatique, associée au cabinet d'architecte Ko • Anne Attane, anthropologue à l'IRD (Institut de recherche pour le développement), spécialiste des dynamiques familiales et des économies domestiques tant en milieu rural qu'urbain ouest-africains, au sein du Laboratoire Environnement et Développement (LPED) à Marseille. En accueil au Bénin au sein du Laboratoire de recherches Socio-Anthropologiques sur les Systèmes Organisés et les Mobilités (LASMO) Programmation musicale : ► Je Gère - Ami Yerewolo ► Mom'lo siwaju - Star Feminine Band.

Téléphones portables, ordinateurs, réfrigérateurs, lave-linge, lampes, ... Des produits du quotidien qui servent, se cassent et finissent bien souvent à la poubelle. Au sein de l'Union Européenne, la mise au rebus de produits, pourtant réparables, entraîne la production de 35 millions de tonnes de déchets supplémentaires. Des quantités astronomiques que l'Europe veut tenter de réduire en renforçant le droit à la réparation des Européens via une nouvelle législation. Une réduction évidemment souhaitable alors que beaucoup de ces déchets se retrouvent en décharge à ciel ouvert sur le continent africain. Un continent où la réparation fait déjà partie du quotidien. Alors que des ateliers, des formations se multiplient pour apprendre aux consommateurs à réparer eux-mêmes leurs objets, le regard se tourne aussi vers les marques. Comment pousser les géants de l'électroménager, de l'électronique à rendre leurs produits plus réparables? Cette émission est une rediffusion du 24 septembre 2024 Avec : • Jérémie Cavé, chercheur en Écologie territoriale à l'Institut de recherche du développement (IRD) • Yann-Philippe Tastevin, anthropologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Dakar, au Sénégal. Ils sont les auteurs du livre La civilisation du déchet - tout savoir sur le recyclage et ses limites (Les Arènes, 2024). Avec les dessins d'Alizée de Pin. Programmation musicale : ► Survival - YG MARLEY ► Favorite - Chloé et Anderson Paak.

En 2023, les services de sécurité français ont enregistré 271.000 victimes de violences commises sur les femmes par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une augmentation de 10% par rapport à 2022 (source : ministère de l'Intérieur). Si les violences conjugales relèvent de plusieurs facteurs ; les études montrent que certains hommes violents ont été exposés à la violence dans leur enfance. Ils présentent souvent des difficultés à gérer leurs émotions, ou pensent qu'un homme doit toujours avoir le dernier mot dans la relation. La consommation d'alcool ou de drogues peut aggraver les comportements, mais n'est pas une cause unique. Les violences peuvent aussi apparaître dans des contextes de jalousie, de peur de l'abandon ou de perte de contrôle. Mais tous les hommes exposés à ces facteurs ne deviennent pas violents. Qu'est-ce qui déclenche le passage à l'acte ? Comment prévenir ces violences dès l'enfance ? Avec : • Mathieu Palain, journaliste et écrivain, auteur de Nos pères, nos frères, nos amis – dans la tête des hommes violents (Editions Steinkis) • Anne-Charlotte Jelty, directrice du collectif Médée, en charge du suivi d'auteurs de violences conjugales. Le Collectif Médée est un groupe d'expertes engagées dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et dans la promotion de l'égalité femmes/hommes • Ndeye Madjiguene Sarr, juriste, membre de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS) et coordinatrice de la boutique des droits de Pikine, centre d'écoute et de conseils juridico-judicaire mis en place en 2008 qui apporte aide, assistance aux populations gratuitement. Programmation musicale ► OLA - Célia Wa ► Totem – Lamomali.

Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Cette émission est une rediffusion du 21 juillet 2025. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Nelly Chaby, créatrice de Macajou entreprise de fabrication de macarons à base de produits locaux à Cotonou, Bénin. Partie 2 : Financer les TPE, PME grâce aux diasporas - Felix Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) - Duplex Eric Kamgang, président et fondateur de Studely, société qui propose une solution complète à destination des étudiants afin de faciliter leur accès à l'enseignement supérieur français - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice) ► Abou Tall – Bats-toi (playlist).