Place in Littoral, Cameroon
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En 2026, la directive européenne relative à la transparence des rémunérations entrera en vigueur. Les employeurs des pays de l'Union auront désormais l'obligation «d'informer les demandeurs d'emploi du salaire de départ ou de la fourchette de rémunération initiale des postes publiés». Une nouvelle réglementation aux allures de révolution, selon Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l'Emploi en France. Il faut dire que la fameuse question «Combien tu gagnes?» est largement tabou pour les Français. Censée apporter plus d'équité au sein des entreprises, la transparence salariale, n'en annonce pas moins un véritable bouleversement sur les marchés du travail européens. Avec en premier lieu, la manière dont les entreprises vont recruter et fidéliser leurs talents. La façon dont elles vont aussi assumer leurs responsabilités quand leurs employés découvriront le salaire de leurs collègues. Les discussions à la machine risquent de s'animer... Au-delà des questions d'égalité de revenus, quelles seront les conséquences de la transparence sur l'évolution de carrière ? Les salariés ne vont-ils pas perdre leur pouvoir de négociation ? Et les salaires, seront-ils plutôt tirés vers le haut ou vers le bas ? Avec • Elise Penalva-Icher, sociologue de l'économie, professeur à Paris Dauphine PSL et autrice de La frustration salariale (éditions Sorbonne Université Presse, 2024) • Sandrine Dorbes, experte en stratégie de rémunération et conférencière, fondatrice de la société de conseil How Much et autrice de La rémunération n'est pas qu'une question d'argent (Dunod 2025). Un micro-trottoir d'Adam Saïdane qui est allé parler salaire et égalité salariale dans les rues de Paris. La transparence des revenus : qu'en pense la génération Z ? Notre reporter Adam Saïdane a profité de la pause déj' dans le parc d'un quartier d'affaires à Issy-les-Moulineaux pour poser la question à 2 jeunes employées dans l'audiovisuel : Noëlys, 25 ans et Imane, 24 ans. Très inspirées par le sujet tandis que leurs collègues masculins ont préféré fuir son micro. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur béninois Emmanuel Codjo déplore les violences et discriminations contre les albinos en Afrique. • Moïse Kamguen, blogueur camerounais, estime que la Résistance française contre le nazisme a commencé à Douala avec le général Leclerc. Programmation musicale : ► Bend your back – Maureen ► Faje 'a Vede - Ngasa Ngasa.
Les années Biya, c'est le titre du livre qui vient de paraître aux Éditions du Schabel. Dans cette enquête de 700 pages, bâtie sur des confidences et des archives inédites, l'essayiste camerounais Haman Mana raconte en détail les 42 années et demie du président Paul Biya à la tête du Cameroun. Les succès comme les échecs. Tour à tour journaliste à Cameroon Tribune, puis directeur de publication au journal Mutations, puis patron du journal Le Jour, Haman Mana a été le témoin de beaucoup d'évènements sous la présidence de Paul Biya. À quatre mois de la présidentielle, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Haman Mana, l'un des temps forts de votre livre, c'est la présidentielle d'octobre 1992. Paul Biya a dû accorder le multipartisme. Dans le pays d'à côté, le Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso vient d'être battu par Pascal Lissouba. C'est le vent du changement. Et pourtant, Paul Biya est officiellement réélu, mais avec seulement quatre points d'avance sur John Fru Ndi, un score très serré. Est-ce à dire que le parti au pouvoir RDPC était moins aguerri, moins fort qu'aujourd'hui ? Haman Mana : Le parti RDPC était moins sophistiqué dans sa capacité à manipuler les chiffres. À l'époque, je pense qu'il y a une grande mobilisation autour du Social Democratic Front. De John Fru Ndi ? De John Fru Ndi et il y a ce raz-de-marée vers les urnes qui fait que tout le monde est d'accord là-dessus aujourd'hui. C'est John Fru Ndi qui a remporté ces élections, mais ce n'est qu'en dernière minute, à la Commission nationale de recensement des votes, avec un afflux de votes venant tardivement de l'Extrême Nord, qu'on a dû corriger les résultats. J'en parle parce que je suis un témoin oculaire. J'étais jeune journaliste à Cameroun Tribune et c'est moi qui ai couvert non-stop. On a appelé ça la Commission nationale de recensement des votes. Non, je pense que le pouvoir n'était pas encore aguerri dans ces techniques de modification des résultats de vote. Voilà. Vous rappelez aussi qu'en octobre 1992, le Nordiste Bello Bouba Maigari arrive troisième avec 19 % des voix. Est-ce que l'opposition aurait gagné si Fru Ndi et Bello n'avaient pas été divisés ? Si l'opposition avait été unie, peut-être que John Fru Ndi aurait gagné. Mais maintenant, c'est sans compter avec la volonté absolue, la volonté claire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais et de Paul Biya de rester au pouvoir. Alors John Fru Ndi est décédé, mais Paul Biya et Bello Bouba Maigari sont toujours là. Est-ce que vous pensez qu'on va les revoir tous les deux comme candidats en octobre prochain ? Ecoutez, ça dépend de l'arithmétique. À l'heure actuelle, on sait que Bello Bouba, politiquement peut-être, n'est plus ce qu'il était à cette époque-là. Donc cela fera partie des calculs. Maintenant, il y a l'inconnue Maurice Kamto. Est ce qu'on acceptera sa candidature ? À ce qu'il me semble, peut-être que Bello Bouba Maigari n'est pas un protagoniste décisif dans l'élection de 2025, sauf s'il adoube Maurice Kamto. Autre temps fort dans votre livre, la querelle territoriale entre le Cameroun et le Nigeria sur la presqu'île de Bakassi. On est en 1994 et vous dites que là, c'est une réussite pour le régime de Paul Biya ? Oui, bien sûr. Mon livre est là pour rendre compte de ce qui s'est passé. Mon livre n'est pas là pour peindre en noir un régime. Non. Et ce qui me semble, tout le monde est d'accord là-dessus, Paul Biya a bien joué. C'est une carte qu'il a bien jouée par une forme de pondération, par une forme d'utilisation de ses relais internationaux et également par l'expertise juridique locale. C'est là où on retrouve Maurice Kamto. On savait déjà que Maurice Kamto n'était pas forcément quelqu'un de favorable au régime en place, mais compte tenu de son expertise, il était l'une des figures de proue de l'équipe et, après avoir remporté sur le plan juridique, Paul Biya a engagé une négociation politique pour pouvoir obtenir ce qu'il avait gagné juridiquement. Là, c'était bien joué. Pendant ces 43 années de présidence de Paul Biya, il y a dans votre livre plusieurs fils conducteurs, la corruption, la répression. Vous parlez notamment des plus de 100 jeunes émeutiers de la faim qui sont tués à Douala en février 2008. Pourquoi avez-vous tenu à faire le portrait de l'ancien Secrétaire général de la présidence, Marafa Hamidou Yaya, qui est en prison depuis 2012 ? Oui, c'est pour dire l'absurdité qui entoure la question de la succession de Monsieur Biya et ceci depuis le début des années 2000. C'est-à-dire qu'il est question de couper en réalité toutes les têtes qui dépassent. Voilà ! Oui, vous citez l'ambassadeur des États-Unis à Yaoundé qui dit que « Marafa est en prison parce qu'il a pensé au pouvoir ». Exactement. Ça, ce sont les fuites de Wikileaks qui ont mis cela dehors. Et voilà ce qu'il est advenu. Et puis, dans votre livre, vous dites : « Je raconte le long chemin sur lequel Paul Biya a mené le Cameroun au bord de l'abîme, non sans la complicité de ce peuple qui, paresseusement, s'est laissé choir. » Oui, je pense que c'est trop facile de dire que Paul Biya a fait ci, Paul Biya a fait ça. La société civile camerounaise, le peuple camerounais, se lie lui-même les mains dans un pacte de paresse, de corruption. Non, en réalité, chez moi, il est plus question de piquer l'orgueil des uns et des autres afin qu'ils se ressaisissent. En réalité, c'est un appel à la réappropriation du Cameroun par les Camerounais. À lire aussiCameroun: à 92 ans, Paul Biya investit les réseaux sociaux à cinq mois de la présidentielle
Selon l'OMS, 1,28 milliard de personnes dans le monde âgées de 30 à 79 ans sont atteintes d'hypertension. Les deux tiers d'entre elles vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette pathologie chronique correspond à une pression trop élevée dans les vaisseaux sanguins. Cette maladie peut être asymptomatique, ce qui explique que 46% des adultes atteints d'hypertension l'ignorent. Comment se passe le dépistage ? Comment assure-t-on le suivi de la maladie ? Quelles peuvent en être les manifestations et les complications ? Pr Jacques Blacher, cardiologue, spécialiste de l'hypertension artérielle, chef de service du Centre de diagnostic et de thérapeutique à l'Hôpital Hôtel Dieu de Paris et professeur de Thérapeutique à l'Université Paris Cité Pr Félicité Kamdem, maître de conférences agrégée de cardiologie à la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutique de l'Université de Douala. Cheffe du service Cardiologie à l'Hôpital général de Douala, au Cameroun. Vice-présidente de la société camerounaise de cardiologie. Programmation musicale : ► Laurent Bardainne, Gabi Hartmann – Love high ► Chella – My darling.
Selon l'OMS, 1,28 milliard de personnes dans le monde âgées de 30 à 79 ans sont atteintes d'hypertension. Les deux tiers d'entre elles vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette pathologie chronique correspond à une pression trop élevée dans les vaisseaux sanguins. Cette maladie peut être asymptomatique, ce qui explique que 46% des adultes atteints d'hypertension l'ignorent. Comment se passe le dépistage ? Comment assure-t-on le suivi de la maladie ? Quelles peuvent en être les manifestations et les complications ? Pr Jacques Blacher, cardiologue, spécialiste de l'hypertension artérielle, chef de service du Centre de diagnostic et de thérapeutique à l'Hôpital Hôtel Dieu de Paris et professeur de Thérapeutique à l'Université Paris Cité Pr Félicité Kamdem, maître de conférences agrégée de cardiologie à la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutique de l'Université de Douala. Cheffe du service Cardiologie à l'Hôpital général de Douala, au Cameroun. Vice-présidente de la société camerounaise de cardiologie. Programmation musicale : ► Laurent Bardainne, Gabi Hartmann – Love high ► Chella – My darling.
On en parle comme d'un nouvel humoriste, pourtant Docta Kevin écume les scènes du pays depuis plus de dix ans. Le récent lauréat du prix RFI Talents du Rire a présenté son nouveau spectacle My Life au public de Douala et de Yaoundé. Docteur Kevin ne manque pas de charisme. Il se raconte avec autodérision dans un français limpide, un humour de famille sans grossièreté. « C'est éviter d'être vulgaire, dire des choses sans dire. On n'est pas obligé de prononcer des obscénités pour faire comprendre certaines choses aux gens. On peut parler de sexe sans prononcer le mot sexe. On peut parler de politique sans dire le mot politique. On peut parler de beaucoup de choses. Je pense que c'est un humour de valeur », estime le jeune humoriste.Ce soir à l'Institut français de Yaoundé, au Cameroun, son public est venu lui témoigner sa sympathie. Anita et Claudelle, qui ont vu les deux premières représentations de son spectacle, sont conquises : « Beaucoup de rires, beaucoup de joie et on se sentait vraiment impliqués. Le fait qu'il faisait participer le public, on se sentait réellement impliqué. Ce n'était pas un monologue. » « Pour moi, c'est un talent brut, pur et je pense que le meilleur reste à venir. Que du bonheur, vraiment du bonheur », témoigne cet autre spectateur admiratif.Pourtant, de l'aveu du lauréat RFI Talents du rire 2024, rien ne le prédestinait à faire carrière dans l'humour. Une aventure qu'il a cependant démarrée en 2012. Ce parcours, il le raconte aussi dans son spectacle My Life. « C'est vrai que c'est assez long à résumer, en une heure, ce n'est pas possible. C'est juste prendre quelques petites séquences marquantes de ma vie. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à raconter, mais "My Life", c'est un peu mon tout petit parcours dans le milieu de l'humour », estime-t-il.Dans le milieu de l'humour, le talent de Kevin est reconnu. Pour l'humoriste Ulrich Takam, au-delà d'être drôle, c'est aussi un artiste entreprenant : « Je le trouve super intéressant comme artiste parce qu'il y a une grosse volonté de donner aux autres. Avec sa petite troupe du Gospel Comedy Club, je trouve qu'il a commencé à entreprendre bien avant la célébrité, ce qui est déjà une très bonne chose. Au-delà d'être drôle, c'est un bel artiste. » Outre l'humour, Docta Kevin travaille également dans le secteur de la communication. Il a prêté sa voix à plusieurs entreprises pour des spots publicitaires. À 40 ans, le fondateur du Gospel Comedy Club aimerait désormais vivre de son art.À écouter aussiLa relève du rire: Première demi-finale à Cotonou, Bénin
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément à la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin.
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément à la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin.
A Sunday morning sermon by Pastor Brett Deal. After moving back to Kenya for my senior year, I was flying home for a break. Without a direct flight between the island and Nairobi, I stopped in Cameroon on my way. Landing in Douala, the port city close to Malabo, I heard from a friend that a well-known author was in Yaoundé leading a spiritual emphasis week for the group of Bible translators I'd lived with the year before. I'd recently devoured his book on God's missionary call for His people and wanted to meet with him, speak with him. My young mind wanted to see if talking with him might help me connect some dots still at odds with what he'd written. I changed my travel plans and jumped on a bus heading south. Although the event was already underway, I could at least catch the last day of his presentations. Halfway in the journey, however, the ancient and bent-up bus decided it had different plans. It broke down. And when I say it broke down, I don't mean it sputtered or had a momentary lapse. I mean it ceased to be a bus. It gave up the automotive ghost. We had to wait for another bus to come to our rescue. Hours later, now on a new bus, revving with vim and vigor, we continued on our way. I remember at last emerging from the tropical canopy grown over the highway revealing the red rolling hills of Yaoundé. I recognized the roads and quickly made my way to the church where the author was speaking. But because of the bus breakdown, I arrived during the last few minutes of his lectures. Crestfallen, I waited until most had left, hoping to say hello and be on my way. To my surprise, he made time for me. What began as a short greeting became a dialogue. We traded questions and theological perspectives. We moved beyond the surface of doctrinal etiquette into personal applications in our lives. We marveled together as Jesus revealed to us God's sovereignty in the midst of our humanity. We were two disciples on an African road to Emmaus receiving Christ's prophetic hope.
Établi en 1935, le port fluvial de Garoua, situé dans la capitale du Nord Cameroun, permet le transport de marchandises sur la Benoue vers le Nigeria notamment. Il pourrait également être une plateforme de commerce pour les pays sans façade maritime de la région. Cependant, l'ancienneté des infrastructures empêche le développement du trafic. Un projet de réhabilitation a été lancé par le président Paul Biya en 2021, mais depuis le chantier peine à avancer. De notre envoyée spéciale de retour de Garoua,Sur le quai, des manutentionnaires déchargent d'énormes sacs de graines de coton de plus de 60 kg et les empilent sur une pirogue à moteur. « C'est plus avantageux. Par voie fluviale, je peux transporter de plus grosses quantités et en matière de sécurité c'est mieux. Par la route, il y a beaucoup de tracasseries et ce n'est pas aussi fluide », explique Al Hadji Issa, le commerçant qui gère cette cargaison. Mais cet exportateur fait figure d'exception en cette saison sèche. « Aujourd'hui, il y a un semblant d'activité, il y a deux camions qui déchargent les grains de coton à destination de Garoua pour le Nigeria. Ce n'est pas tous les jours, surtout en saison sèche, souligne Abbassi Ben, le régisseur du port fluvial de Garoua. Cela fait pratiquement trois semaines qu'il n'y avait pas d'activité. En saison sèche, le port n'est quasiment pas pour dire mort, mais au ralenti. »Les infrastructures du port sont vétustes, aucune grue ou équipement pour le déchargement. Le régisseur espère beaucoup des projets qui entourent la réhabilitation du port : « C'est notre espoir. Si et seulement si ce projet de réhabilitation a lieu vraiment, ce sera un bienfait non seulement pour la ville de Garoua mais aussi pour la sous-région. Cela doit d'abord rebooster les recettes de la ville et de l'État camerounais grâce aux droits de douane, aux droits de quai. Cela doit faire en sorte que les activités de nos businessmen soient pluies fluides. Pas seulement ceux du Cameroun, mais aussi du Nigeria, du Tchad et de la Centrafrique. »En saison des pluies, le Nord Cameroun est majoritairement approvisionné grâce au Nigeria voisin. « Ce qui vient du Nigeria, ce sont beaucoup les denrées alimentaires, c'est-à-dire les cartons de biscuits, de jus et consorts et les produits des constructions comme les carreaux, le ciment, détaille-t-il. Sans le Nigeria, à dire vrai, le Nord Cameroun n'existerait pas. »La réhabilitation du port est également vivement souhaitée par la communauté urbaine officiellement en charge de sa gestion. « Il y a trop de sable, il faut draguer le port. Les études de faisabilité ont été faites, elles sont déjà bouclées, affirme Noivouna Hakassou, deuxième adjoint au maire de la ville de Garoua. Mais on attend le financement. On a l'expertise du directeur du port de Douala qui est venu. On attend maintenant les financements. » Le coût des travaux a été évalué en 2022 à 16 milliards de FCFA, soit plus de 24 millions d'euros.À lire aussiÀ Garoua, le yaourt produit localement, le pari gagnant de «Botte Kossam»
Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utiliser ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ? Avec :• Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive• Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan• Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME. Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises... Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier. Programmation musicale :► Cafuné - Gabriel Da Rosa► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.
Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utiliser ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ? Avec :• Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive• Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan• Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME. Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises... Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier. Programmation musicale :► Cafuné - Gabriel Da Rosa► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.
À l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition universelle des solutions pour la planète qui se tient actuellement jusqu'à samedi au Grand Palais, à Paris. Nous donnons la parole aux femmes entrepreneures engagées dans le changement écologique par et pour les femmes sur le continent africain. Car l'économie sera verte si elle est enfin inclusive. Alors que les femmes et les filles sont les premières victimes de la sécheresse ou de la pollution, elles sont pourtant les actrices clés de la transition climatique dans leur communauté sur le terrain. Comment développer le leadership féminin dans les emplois verts ? Quels sont les progrès à faire dans l'accès équitable aux ressources, à l'éducation et à la formation ? Une émission à l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition des solutions pour la planète, qui se tient du 24 au 26 avril au Grand Palais à Paris. Avec :• Cathy Latiwa, juriste, conseillère en programmes, experte en inclusion et en genre, fondatrice de l'ONG Latiwa development Foundation et co-fondatrice du projet BuildHerAfutureAfrica. Ambassadrice globale du réseau d'affaires Makutano • Sarah Kayiranga, directrice et fondatrice de JumCare, une société de conseils aux entreprises du secteur industriel• Carole Tankeu, co-fondatrice et directrice générale du Bureau d'études et de conseil Sustainable Solutions-S2 Services basé à Douala au Cameroun et spécialisé en gouvernance environnementale et sociale, genre, énergie et développement durable. Fondatrice et présidente du réseau Women for Sustainable Energy and Climate Action dont l'objectif principal est d'accompagner les femmes d'Afrique Centrale dans les industries de l'énergie et de l'environnement en participant aux activités de développement de carrière.• Clémence Betesuku, fondatrice de The uplift agency, société de conseils qui aide les TPE et PME dans l'adoption de pratiques plus durables et plus éco-responsables. Et co-fondatrice de l'association Break the mold, qui accompagne les entrepreneurs africains à impact dans leur préparation à la levée de fonds, à travers un programme de trois mois. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Premier épisode d'une nouvelle série consacrée au son de la voix humaine. Programmation musicale :► Sankara - Samira Brahmia ► Omorfo Mou – Stella.
À l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition universelle des solutions pour la planète qui se tient actuellement jusqu'à samedi au Grand Palais, à Paris. Nous donnons la parole aux femmes entrepreneures engagées dans le changement écologique par et pour les femmes sur le continent africain. Car l'économie sera verte si elle est enfin inclusive. Alors que les femmes et les filles sont les premières victimes de la sécheresse ou de la pollution, elles sont pourtant les actrices clés de la transition climatique dans leur communauté sur le terrain. Comment développer le leadership féminin dans les emplois verts ? Quels sont les progrès à faire dans l'accès équitable aux ressources, à l'éducation et à la formation ? Une émission à l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition des solutions pour la planète, qui se tient du 24 au 26 avril au Grand Palais à Paris. Avec :• Cathy Latiwa, juriste, conseillère en programmes, experte en inclusion et en genre, fondatrice de l'ONG Latiwa development Foundation et co-fondatrice du projet BuildHerAfutureAfrica. Ambassadrice globale du réseau d'affaires Makutano • Sarah Kayiranga, directrice et fondatrice de JumCare, une société de conseils aux entreprises du secteur industriel• Carole Tankeu, co-fondatrice et directrice générale du Bureau d'études et de conseil Sustainable Solutions-S2 Services basé à Douala au Cameroun et spécialisé en gouvernance environnementale et sociale, genre, énergie et développement durable. Fondatrice et présidente du réseau Women for Sustainable Energy and Climate Action dont l'objectif principal est d'accompagner les femmes d'Afrique Centrale dans les industries de l'énergie et de l'environnement en participant aux activités de développement de carrière.• Clémence Betesuku, fondatrice de The uplift agency, société de conseils qui aide les TPE et PME dans l'adoption de pratiques plus durables et plus éco-responsables. Et co-fondatrice de l'association Break the mold, qui accompagne les entrepreneurs africains à impact dans leur préparation à la levée de fonds, à travers un programme de trois mois. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Premier épisode d'une nouvelle série consacrée au son de la voix humaine. Programmation musicale :► Sankara - Samira Brahmia ► Omorfo Mou – Stella.
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin
In this second episode of our mini-series on Research Capacity Strengthening (RCS), we explore what it means to widen the focus of capacity strengthening, beyond researchers and clinicians, to include media, programme managers, community leaders, teachers, caregivers, and more.Hosted on location at the PACTS Year 3 Partners Meeting, this episode shows how the PACTS programme (Patient-centred Sickle Cell Disease Management in sub-Saharan Africa) has embedded a more inclusive and cyclical approach to RCS. You'll hear how strengthening media capacity, using content analysis, and co-developing strategies with non-clinical stakeholders can make health systems more responsive and sustainable. We also look at how information itself, when shared in the right way with patients and communities, can be a powerful form of capacity strengthening.In this episode:Dr. Motto Nganda – Global Health Researcher: Collaborative Implementation Research for Health Systems Strengthening, Liverpool School of Tropical MedicineMotto is a medical and public health professional from the University of Douala and the Liverpool School of Tropical Medicine. He brings over six years' experience in participatory implementation research, focusing on person-centred care and health system strengthening in the Global South. In PACTS, Motto supports implementation research across all three countries, coordinating participatory action cycles, standards-based audits, and realist evaluation.Bernard Appiah - Assistant Professor, Department of Public Health, Falk College, Syracuse UniversityBernard is a pharmacist, journalist, and Assistant Professor at the Department of Public Health, Syracuse University, USA. He is also Director of the Centre for Science and Health Communication in Ghana. With expertise in media, health communication, and public engagement, Bernard leads the media content analysis and communication work for PACTS. His work connects journalists and researchers, builds capacity through joint training, and strengthens how sickle cell disease is communicated across public platforms and policy.Reuben Chianumba - Programme Manager for the PACTS Project, Centre of Excellence for Sickle Cell Research and Training (CESRTA), University of AbujaReuben is the Programme Manager for PACTS in Nigeria, with a background in Medical Biochemistry and extensive experience in research coordination, stakeholder engagement, and community mobilisation. He supports the delivery of PACTS objectives at CESRTA and plays a key role in integrating newborn screening, capacity-building workshops, and local advocacy efforts.Useful Links:Patient-Centered Sickle Cell Disease Management in Sub-Saharan AfricaPatient-centred sickle cell disease management in sub-Saharan Africa (PACTS) | LSTMWant to hear more podcasts like this?Follow Connecting Citizens to Science on your usual podcast platform or YouTube to hear more about current research and debates within global health.The podcast cuts across disciplines, including health systems strengthening, gender and intersectionality, tropical diseases (NTDs, TB, Malaria), maternal and child healthcare (antenatal and postnatal care), mental health and wellbeing, vector-borne diseases, climate change and co-production approaches. If you would like your project or programme to feature in an episode or miniseries, get in touch with the producers of Connecting Citizens to Science, the SCL Agency.
La zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, est-elle en mesure d'atténuer l'impact des taxes Trump sur les marchandises africaines ? Le commerce intra-africain a rebondi de 8 % l'an dernier pour atteindre 208 milliards de dollars, mais les pays du continent ne commercent entre eux qu'à hauteur de 15 % de leurs échanges. Ils gagneraient pourtant, selon les experts, à accélérer la mise en œuvre de cette zone de libre-échange continentale, entrée en vigueur il y a plus de quatre ans. La zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, est encore loin d'être un marché de substitution pour les produits africains surtaxés par les États-Unis. Sur la cinquantaine de pays africains signataires de l'accord de libre-échange continental, seuls huit l'ont réellement mis en œuvre, et sur une poignée de produits qui seront à terme débarrassés de taxes.« Vous avez le Cameroun qui a commencé à lancer une cargaison de thé, observe Benjamin Allahamné Minda, chercheur en droit international à l'université Lyon 3. Vous avez le Kenya avec des piles. Vous avez le Rwanda avec le café instantané. Vous avez le Ghana, l'Afrique du Sud avec quelques produits manufacturés. Ils ne sont pas encore nombreux. Cette volonté, elle, est toujours conditionnée à la capacité des pays à se spécialiser sur des chaînes de valeur utiles pour les autres pays africains. Je pense qu'on peut se dire qu'à l'horizon 2030-2040, cela peut commencer à fonctionner. »Aluminium du Cameroun en AlgérieLes obstacles, en particulier l'insuffisance des infrastructures, ne doivent pourtant pas empêcher de tirer profit de la Zlecaf dès aujourd'hui, juge Honoré Mondomobé, enseignant à l'université de Douala. « On ne va pas attendre que toutes les routes en Afrique soient asphaltées, que tous les pays aient le meilleur système de communication pour que la zone de libre-échange se mette en place. À chaque étape, il faut en profiter, encourage-t-il. Actuellement, le Cameroun exporte des lingots d'aluminium vers l'Algérie, avec un taux de douane qui va s'annuler au bout de dix ans. Pourquoi voudriez-vous que les pays exportent vers les États-Unis ? La zone de libre-échange continentale est plus importante aujourd'hui que jamais ! », plaide-t-il.Moins recourir aux services américainsLa zone de libre-échange inter-africaine pourrait aussi, selon cet expert, être un outil d'indépendance vis-à-vis des États-Unis, qui achètent finalement moins de marchandises à l'Afrique (100 millions de dollars), qu'ils ne lui vendent présentement de services.« Il s'agit de services bancaires, de services d'ingénierie, dans le secteur pétrolier ou le secteur minier, précise Honoré Mondomobé. Si les Africains décident de ne plus leur importer de services, c'est une perte de plus de 125 milliards de dollars pour les États-Unis. D'où la nécessité de mettre en place le protocole numéro 2 de la zone de libre-échange continentale, qui permettrait aux Africains d'échanger les services intra-africains sans contingentement. »Une autonomie atteignable en cinq ans, selon le chercheur camerounais. L'Afrique pourrait aussi en parallèle faire davantage appel aux services indiens ou européens.À lire aussiAzali Assoumani: «Si on a raté l'unité politique, on ne doit pas rater l'unité économique et sociale de l'Afrique»
Pour ce septième roman, l'écrivain camerounais Max Lobe nous raconte son pays au travers de trois générations d'hommes dans une langue inventive et swingante. Il définit son roman comme un roman de «saudadegie», un souvenir lumineux d'une enfance passée quelque part...C'est un roman dédié à son père, aux pères : mais quels pères ? Ils sont nombreux. Tout d'abord le père, le géniteur, le «daron» puis, il y a aussi le père ancêtre, l'arrière-grand-père, Wolfgang, mais aussi le premier père du Cameroun, le père des Indépendances en 1960, Ahmadou Ahidjo, surnommé «le président berger». "Le roman, c'est une œuvre d'art, et comme toute autre œuvre d'art, s'inscrit dans quelque chose d'infiniment plus grand que Max Lobe. On vient, on vit, on meurt et au milieu de tout ça, il y a la danse de la vie." Il y a aussi l'histoire familiale et intime. Par la voix de Benjamin Muller, le narrateur et double de l'auteur. Max Lobe raconte la conflictuelle relation entre son père et son fils. Adoré, puis rejeté, parce qu'homosexuel, «neuf mois pour rien» dans une société très traditionnelle axée sur la famille. Comme le personnage principal, l'auteur a fui son pays natal pour la Suisse : un véritable «exil psychiatrique».. Invité : Max Lobe est né en 1986 à Douala, au Cameroun, dans une famille de sept enfants. Arrivé à Genève il y a presque vingt ans, il fait des études de communication et de journalisme à Lugano avant de se mettre à l'écriture en 2011 - date du décès de son père. Ses romans, très souvent axés sur l'histoire du Cameroun, sont principalement aux éditions Zoé. Son dernier roman «La danse des pères» est paru en février 2025. Programmation musicale : Dandyguel, Beau et fort.
Pour ce septième roman, l'écrivain camerounais Max Lobe nous raconte son pays au travers de trois générations d'hommes dans une langue inventive et swingante. Il définit son roman comme un roman de «saudadegie», un souvenir lumineux d'une enfance passée quelque part...C'est un roman dédié à son père, aux pères : mais quels pères ? Ils sont nombreux. Tout d'abord le père, le géniteur, le «daron» puis, il y a aussi le père ancêtre, l'arrière-grand-père, Wolfgang, mais aussi le premier père du Cameroun, le père des Indépendances en 1960, Ahmadou Ahidjo, surnommé «le président berger». "Le roman, c'est une œuvre d'art, et comme toute autre œuvre d'art, s'inscrit dans quelque chose d'infiniment plus grand que Max Lobe. On vient, on vit, on meurt et au milieu de tout ça, il y a la danse de la vie." Il y a aussi l'histoire familiale et intime. Par la voix de Benjamin Muller, le narrateur et double de l'auteur. Max Lobe raconte la conflictuelle relation entre son père et son fils. Adoré, puis rejeté, parce qu'homosexuel, «neuf mois pour rien» dans une société très traditionnelle axée sur la famille. Comme le personnage principal, l'auteur a fui son pays natal pour la Suisse : un véritable «exil psychiatrique».. Invité : Max Lobe est né en 1986 à Douala, au Cameroun, dans une famille de sept enfants. Arrivé à Genève il y a presque vingt ans, il fait des études de communication et de journalisme à Lugano avant de se mettre à l'écriture en 2011 - date du décès de son père. Ses romans, très souvent axés sur l'histoire du Cameroun, sont principalement aux éditions Zoé. Son dernier roman «La danse des pères» est paru en février 2025. Programmation musicale : Dandyguel, Beau et fort.
Parfois orné de motifs floraux, de papillons ou de formes géométriques, le wax est un tissu emblématique du continent africain. Inspiré par le batik d'Indonésie, son histoire complexe s'étend sur plusieurs siècles et témoigne de circulations entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe. D'abord fabriqué au XIXè siècle par des entrepreneurs néerlandais à destination des Indonésiens, c'est finalement sur le continent africain que ce textile, imprimé à l'aide de cire (« wax » en anglais) trouve le succès au XXè siècle. Derrière ses couleurs chatoyantes et ses motifs colorés, le wax porte les traces d'une histoire coloniale, faite d'appropriations et de réappropriations. À qui appartient le wax ? Comment les artistes et designers d'aujourd'hui revisitent ses motifs ? Avec :• Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Cindy Olohou, conseillère scientifique de l'exposition Wax qui se déroule du 5 février au 7 septembre 2025 au Musée de l'Homme à Paris. Historienne de l'art et critique d'art contemporain • Maria Afonso, journaliste et présentatrice de la chronique 100% création diffusée chaque dimanche sur RFI et disponible en podcast. Un reportage avec la photographe kenyane Thandiwe Muriu dont le travail est présenté dans l'exposition Wax au musée de l'Homme. Elle parle de la place du Wax au Kenya au micro de Charlie Dupiot.Le wax est l'une de ses plus grandes sources d'inspiration. À 34 ans, Thandiwe Muriu est la première femme photographe à vivre de son art au Kenya. Au cœur de son travail : des portraits de femmes kényanes qui arborent des tenues en wax. Quand notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion d'un passage à Paris, la photographe s'est presque excusée de ne pas porter de wax : elle réserve ces tenues à des occasions spéciales, comme un vernissage par exemple. La voilà donc en veste jaune moutarde, pantalon noir, qui nous accueille à la « 193 Gallery », à deux pas de la place de la République. Cette galerie d'art parisienne la représente depuis 4 ans, plusieurs de ses photos y sont exposées.En fin d'émission, un nouvel épisode de notre podcast : Le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot.Edith Thialeu, la trentaine, a grandi en France, près des tours du quartier d'affaires de la Défense. Il y a 6 ans, elle a fait le choix de s'installer à Douala au Cameroun. Aujourd'hui, elle est à la tête de «Frida», une entreprise de décoration d'intérieur qui propose de la céramique mais aussi du textile, comme des coussins et des plaids. Mariée à un entrepreneur camerounais et maman d'une petite fille, Edith Thialeu est devenue une «repat» presque malgré elle. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée dans son atelier, à la toute fin d'une cuisson. Programmation musicale :► Mayi - Bargoss, Koffi Olomidé► Plastique – Camille Yembé.
Parfois orné de motifs floraux, de papillons ou de formes géométriques, le wax est un tissu emblématique du continent africain. Inspiré par le batik d'Indonésie, son histoire complexe s'étend sur plusieurs siècles et témoigne de circulations entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe. D'abord fabriqué au XIXè siècle par des entrepreneurs néerlandais à destination des Indonésiens, c'est finalement sur le continent africain que ce textile, imprimé à l'aide de cire (« wax » en anglais) trouve le succès au XXè siècle. Derrière ses couleurs chatoyantes et ses motifs colorés, le wax porte les traces d'une histoire coloniale, faite d'appropriations et de réappropriations. À qui appartient le wax ? Comment les artistes et designers d'aujourd'hui revisitent ses motifs ? Avec :• Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Cindy Olohou, conseillère scientifique de l'exposition Wax qui se déroule du 5 février au 7 septembre 2025 au Musée de l'Homme à Paris. Historienne de l'art et critique d'art contemporain • Maria Afonso, journaliste et présentatrice de la chronique 100% création diffusée chaque dimanche sur RFI et disponible en podcast. Un reportage avec la photographe kenyane Thandiwe Muriu dont le travail est présenté dans l'exposition Wax au musée de l'Homme. Elle parle de la place du Wax au Kenya au micro de Charlie Dupiot.Le wax est l'une de ses plus grandes sources d'inspiration. À 34 ans, Thandiwe Muriu est la première femme photographe à vivre de son art au Kenya. Au cœur de son travail : des portraits de femmes kényanes qui arborent des tenues en wax. Quand notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion d'un passage à Paris, la photographe s'est presque excusée de ne pas porter de wax : elle réserve ces tenues à des occasions spéciales, comme un vernissage par exemple. La voilà donc en veste jaune moutarde, pantalon noir, qui nous accueille à la « 193 Gallery », à deux pas de la place de la République. Cette galerie d'art parisienne la représente depuis 4 ans, plusieurs de ses photos y sont exposées.En fin d'émission, un nouvel épisode de notre podcast : Le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot.Edith Thialeu, la trentaine, a grandi en France, près des tours du quartier d'affaires de la Défense. Il y a 6 ans, elle a fait le choix de s'installer à Douala au Cameroun. Aujourd'hui, elle est à la tête de «Frida», une entreprise de décoration d'intérieur qui propose de la céramique mais aussi du textile, comme des coussins et des plaids. Mariée à un entrepreneur camerounais et maman d'une petite fille, Edith Thialeu est devenue une «repat» presque malgré elle. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée dans son atelier, à la toute fin d'une cuisson. Programmation musicale :► Mayi - Bargoss, Koffi Olomidé► Plastique – Camille Yembé.
À l'occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire qui a lieu tous les 20 mars, nous parlerons des différentes affections qui peuvent toucher les dents, les gencives ou la langue et comment les prévenir. À quelle fréquence faut-il se brosser les dents ? Quels aliments sont néfastes pour la santé buccodentaire ? Quand faut-il consulter un professionnel de santé ? Pr Géraldine Lescaille, chirurgien oral, Professeur des universités, praticien hospitalier. Cheffe du service de médecine bucco-dentaire à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Dr Joël Manfo, Chirurgien-dentiste et propriétaire de Madiba Dental Clinic, un cabinet dentaire à Douala, au Cameroun► Du 21 au 23 mars se déroule le Sidaction, trois jours de sensibilisation et de collecte auprès du grand public. L'occasion de rappeler que la lutte contre le VIH-Sida n'est pas terminée. Interview de Jennifer Pasquier, Directrice Scientifique de Sidaction.Programmation musicale :► Jungle – Keep me satisfied ► Damso – Grand soleil
À l'occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire qui a lieu tous les 20 mars, nous parlerons des différentes affections qui peuvent toucher les dents, les gencives ou la langue et comment les prévenir. À quelle fréquence faut-il se brosser les dents ? Quels aliments sont néfastes pour la santé buccodentaire ? Quand faut-il consulter un professionnel de santé ? Pr Géraldine Lescaille, chirurgien oral, Professeur des universités, praticien hospitalier. Cheffe du service de médecine bucco-dentaire à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Dr Joël Manfo, Chirurgien-dentiste et propriétaire de Madiba Dental Clinic, un cabinet dentaire à Douala, au Cameroun► Du 21 au 23 mars se déroule le Sidaction, trois jours de sensibilisation et de collecte auprès du grand public. L'occasion de rappeler que la lutte contre le VIH-Sida n'est pas terminée. Interview de Jennifer Pasquier, Directrice Scientifique de Sidaction.Programmation musicale :► Jungle – Keep me satisfied ► Damso – Grand soleil
Dans les deux régions à majorité anglophone du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Il n'y a plus de front à proprement parler mais des zones d'insécurité, où les armes circulent et où les civils sont les premières victimes. Les conséquences sont aussi économiques, sur la vie quotidienne des habitants. Par Amélie Tulet et Alphonse Tebeck,Sur la route de Buea en partant de Douala, une fois passé le fleuve Moungo, Salim, chauffeur, constate à quel point le paysage a changé : « Avant la crise, juste quand on finissait de traverser les champs d'hévéas, on avait de vastes étendues de plantations de bananes plantain, entretenues et exploitées par la CDC (Cameroon Development Corporation). Mais depuis la crise, les séparatistes ont empêché les travailleurs d'aller aux champs et puis, tout est allé en ruine. C'est triste. »Embouteillages et pénurie de logementsUne fois à Buea, aux heures de pointe, sur l'axe principal qui traverse cette ville du sud-ouest du Cameroun, les conducteurs de taxis ont dû s'habituer aux embouteillages. Avec l'afflux de déplacés, en moins de trois ans, la population a doublé. « Nous trouvons difficile de circuler comme nous le faisions il y a six ou sept ans », se lamente l'un d'eux. « On se trouve confronté à des défis comme la surconsommation d'essence dans les embouteillages, renchérit un autre. C'est vraiment le premier problème : le temps perdu… C'est dur. Il y a du travail, mais ça va trop lentement à cause du monde. La population a augmenté, mais il n'y a pas assez de routes. »Une croissance rapide qui se fait sentir aussi dans le quotidien de cet agent immobilier : « Les habitants des zones reculées de Kumba et de Bamenda viennent ici dans la zone verte de Buea. Ça pousse les propriétaires à augmenter les prix. La demande est supérieure à l'offre, ça affecte les plus pauvres. Certains, pour s'en sortir, cotisent et se mettent à cinq dans une seule chambre. »Commerce perturbé, taxes des groupes armésEn journée, Buea est une ville commerçante animée. Le soir, de nombreux bars sont ouverts. Malgré cet apparent retour à la normale, les « ghost town mondays » (les lundis villes mortes), décrétés par les groupes armés, continuent d'être respectés par une partie des habitants, ce qui fait chuter l'activité.« Je fais des yaourts et je les vends, mais le lundi, les affaires tournent au ralenti, témoigne une commerçante. Comme c'est journée ville morte, les gens restent chez eux. Ils ne viennent pas au marché. Ça fait baisser mes revenus. Ça affecte mon foyer. Parfois, je n'ai plus d'argent pour le lendemain pour envoyer mon fils à l'école. Vous savez, quand c'est lundi ville morte, chacun pense d'abord à sa survie. Alors, tout le monde reste à l'intérieur. »En dehors des agglomérations, sur les axes qu'ils contrôlent, les groupes armés continuent de prélever sur les habitants des taxes : taxes sur les personnes, les marchandises, jusqu'aux corps des défunts qu'il faut enterrer au village.À lire aussiCameroun anglophone: près de Buea, un centre de rééducation prend en charge des blessures de guerre [2/4]
Un Français sur trois souffre d'insomnie. Or, on sait que le sommeil permet de préserver l'équilibre de l'organisme et de protéger le cerveau. Les causes de l'insomnie sont diverses et le recours aux traitements médicamenteux est trop souvent systématique. Comment retrouver un sommeil paisible sans médicaments ? Quels peuvent être les effets des médicaments sur la santé ? Quel est l'impact du manque de sommeil sur l'organisme, tant sur le plan de la santé physique que mentale ? Dr Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre de la personne âgée au Centre Hospitalier Emile Roux à Limeil Brevannes dans le Val-de-Marne. Docteure en philosophie pratique et éthique médicale à l'UPEM. Auteure de l'ouvrage Bonne nuit, bonne santé ! Comment retrouve votre sommeil sans médicaments pour vivre mieux et plus longtemps aux éditions du Rocher Dr Christian Eyoum, Médecin-Psychiatre, Chef service du SESAME (SErvice de SAnté MEntale) de l'hôpital Laquintinie de Douala au Cameroun Programmation musicale :► Ckay – In my bed► Aretha Franklin – It hurts like hell
Un Français sur trois souffre d'insomnie. Or, on sait que le sommeil permet de préserver l'équilibre de l'organisme et de protéger le cerveau. Les causes de l'insomnie sont diverses et le recours aux traitements médicamenteux est trop souvent systématique. Comment retrouver un sommeil paisible sans médicaments ? Quels peuvent être les effets des médicaments sur la santé ? Quel est l'impact du manque de sommeil sur l'organisme, tant sur le plan de la santé physique que mentale ? Dr Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre de la personne âgée au Centre Hospitalier Emile Roux à Limeil Brevannes dans le Val-de-Marne. Docteure en philosophie pratique et éthique médicale à l'UPEM. Auteure de l'ouvrage Bonne nuit, bonne santé ! Comment retrouve votre sommeil sans médicaments pour vivre mieux et plus longtemps aux éditions du Rocher Dr Christian Eyoum, Médecin-Psychiatre, Chef service du SESAME (SErvice de SAnté MEntale) de l'hôpital Laquintinie de Douala au Cameroun Programmation musicale :► Ckay – In my bed► Aretha Franklin – It hurts like hell
Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée entre séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Aujourd'hui, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés, il n'y a plus de front à proprement parler, mais des zones d'insécurité. Et la population est épuisée. De notre envoyée spéciale de retour de Missellele,Le centre DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration) de Missellele, sur la route entre Douala et Tiko, est censé réinsérer socialement les ex-« ambaboys », comme ils sont désignés, qui ont déposé les armes. Au bord de la nationale 3, écrasé par le soleil, six dortoirs, des salles de formation, un bâtiment pour l'administration et un pour les soins médicaux. « Les murs ne sont pas hauts, cela vous montre bien que ce n'est pas une prison, indique le directeur du centre, Bernard Ngone Ndodemesape, en désignant le mur d'enceinte. Le centre DDR n'est pas une prison, mais ce n'est pas non plus un camp de loisirs où les gens peuvent aller et venir. »Capacité d'accueil annoncée : 2 500 personnes. Dans les faits, en six ans, pour la région du Sud-Ouest, le programme a reçu 650 ex-combattants, hommes et femmes, certains avec enfants. À écouter dans Afrique, mémoires d'un continentComprendre la crise anglophone au Cameroun« Je ne peux pas retourner d'où je viens »À quelques pas du mur d'enceinte, des rangées de cages dans un hangar neuf en bois et tôle ondulée pour former les anciens combattants à l'élevage de poussins. Les participants présentés par le directeur, comme Glory, 23 ans, disent avoir rejoint les « ambaboys » sous la pression et non par conviction. « Ce n'était pas vraiment mon choix, mais des amis m'y ont poussée. Mon travail, c'était de cuisiner pour eux. À chaque fois qu'on nous disait : les militaires arrivent, on devait s'enfuir, c'était tellement stressant !, se rappelle-t-elle. Comparé à ça, la vie ici, au centre, est préférable. Je ne peux pas retourner d'où je viens. Il y a toujours des combattants dans le bush et ils peuvent me faire du mal. C'est plus sûr pour moi ici. »Elvis, 28 ans, a combattu dans un autre département de la région du Sud-Ouest avant de s'enfuir une nuit fin 2020. « Tous les jours, nous vivions dans la peur. On pouvait mourir à tout moment. Il n'y avait pas d'hôpital, pas de soin si on était malade ou blessé, témoigne-t-il. C'était très dur. Nous avons perdu beaucoup de gens. La première fois que j'ai vu quelqu'un se faire tuer, je me suis senti très mal. J'ai cherché à tout prix à quitter le bush parce que je ne voulais tuer personne. Je ne pouvais pas continuer là-bas, je me suis enfui et je me suis rendu. »Plusieurs participants reprennent les mêmes formules. Ils se disent désormais libres et attachés à un Cameroun indivisible. Mais ils sont sans réponse quand il s'agit d'évoquer une échéance pour une sortie définitive. Depuis la mise en place du programme, pour la région du Sud-Ouest, seuls 36 sont retournés à la vie civile.À écouter dans Grand reportageCameroun : les échos de la crise anglophone dans la région francophone de l'Ouest
À l'occasion de la semaine de la langue française et de la francophonie. Clarisse Magnékou, auteure du roman «Une saison de pluie à Douala» (éditions Pont 9), est l'invitée de L'écume des mots, l'atelier littéraire du club RFI. L'écrivaine camerounaise dialogue avec des élèves et des membres du Club RFI Jeunesse Positive d'Abomey Calavi du Bénin. L'écume des mots permet aux jeunes de converser avec un écrivain autour de son œuvre, de partager ainsi le goût de la lecture et initier de nouvelles vocations.
La montagne, ses sommets enneigés, ses télésièges et ses milliers de skieurs qui dévalent ses pentes. Cette image de carte postale ne sera peut-être qu'un lointain souvenir. Avec la hausse des températures et la baisse de l'enneigement, liés au réchauffement climatique, l'avenir du ski est pour le moins incertain. En Europe, les Alpes ont perdu près d'un mois d'enneigement ces 50 dernières années. Si les stations de basse et moyenne altitudes sont les plus touchées, certaines ayant déjà dû fermer, le phénomène menace aussi les domaines skiables de haute montagne. Les stations étant déjà obligées de recourir à la neige artificielle ou de monter encore un peu plus vers les sommets pour grapiller de nouvelles pistes. Une course à la neige couteuse et polluante. Difficile encore pour les régions montagneuses de renoncer au ski, loisir popularisé dans les années 70. En Chine aussi, l'industrie du ski a pris de l'ampleur avec la multiplication des pistes, poussée par les JO d'Hiver de Pékin 2022. Elle mise aussi sur le ski en salle avec le plus grand domaine skiable en intérieur au monde. Histoire de profiter des sports d'hiver toute l'année. Mais à quel prix ? Peut-on nouer une autre relation à la montagne que celle de la neige et du ski ? Avec :• Valérie Paumier, fondatrice de Résilience Montagne pour la transformation de l'économie dans les milieux montagnards et vallées • Hugues François, chercheur en économie régionale et aménagement du territoire.Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante RFI à Pékin en Chine. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin Le blogueur Moïse Kamguen parle de la présence chinoise à Douala, au Cameroun La blogueuse Marina Tem nous livre le récit de sa métamorphose féministe Le blogueur Enoch Bulonza évoque les multiples bienfaits du sport Programmation musicale :► Démounaj - Celia Wa ► I got home - Ben l'Oncle Soul.
La montagne, ses sommets enneigés, ses télésièges et ses milliers de skieurs qui dévalent ses pentes. Cette image de carte postale ne sera peut-être qu'un lointain souvenir. Avec la hausse des températures et la baisse de l'enneigement, liés au réchauffement climatique, l'avenir du ski est pour le moins incertain. En Europe, les Alpes ont perdu près d'un mois d'enneigement ces 50 dernières années. Si les stations de basse et moyenne altitudes sont les plus touchées, certaines ayant déjà dû fermer, le phénomène menace aussi les domaines skiables de haute montagne. Les stations étant déjà obligées de recourir à la neige artificielle ou de monter encore un peu plus vers les sommets pour grapiller de nouvelles pistes. Une course à la neige couteuse et polluante. Difficile encore pour les régions montagneuses de renoncer au ski, loisir popularisé dans les années 70. En Chine aussi, l'industrie du ski a pris de l'ampleur avec la multiplication des pistes, poussée par les JO d'Hiver de Pékin 2022. Elle mise aussi sur le ski en salle avec le plus grand domaine skiable en intérieur au monde. Histoire de profiter des sports d'hiver toute l'année. Mais à quel prix ? Peut-on nouer une autre relation à la montagne que celle de la neige et du ski ? Avec :• Valérie Paumier, fondatrice de Résilience Montagne pour la transformation de l'économie dans les milieux montagnards et vallées • Hugues François, chercheur en économie régionale et aménagement du territoire.Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante RFI à Pékin en Chine. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin Le blogueur Moïse Kamguen parle de la présence chinoise à Douala, au Cameroun La blogueuse Marina Tem nous livre le récit de sa métamorphose féministe Le blogueur Enoch Bulonza évoque les multiples bienfaits du sport Programmation musicale :► Démounaj - Celia Wa ► I got home - Ben l'Oncle Soul.
Véritables trésors culinaires du continent africain, les haricots sont bien plus qu'un simple ingrédient. Parmi les haricots rouges, blancs, noirs ou encore flageolets, le niébé occupe une place de choix. Aussi appelé haricot cornille, il est principalement cultivé en Afrique de l'Ouest, et représente une part essentielle de l'alimentation quotidienne de millions de personnes. Ragoût, sauce, salade ou encore beignet, l'univers des possibles est grand avec le haricot. Alors comment les cuisiner pour en tirer le meilleur ? Et quelles nouvelles recettes à inventer ? Avec :• Anto Cocagne, Le Chef Anto, cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris.• Kafui Agueou-Kossi, cheffe itinérante et cheffe de la Cucina Africa à la maison de la mutualité à Paris. • Annie Adiogo, ingénieure agro-alimentaire et créatrice de Sunnali, marque de semoules et farines à base de niébé, basée à Douala au Cameroun.► Retrouvez des recettes à base de niébé en vidéo sur la chaîne YouTube Sunnali-Foods.En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie du continent africain. Aujourd'hui, il revient sur le casse-tête de la livraison à domicile. Programmation musicale : ► My People – Roseaux & Ghetto Boy ►Kifo Cha Mende – Iyanni, Mwanaa et Cédo
Véritables trésors culinaires du continent africain, les haricots sont bien plus qu'un simple ingrédient. Parmi les haricots rouges, blancs, noirs ou encore flageolets, le niébé occupe une place de choix. Aussi appelé haricot cornille, il est principalement cultivé en Afrique de l'Ouest, et représente une part essentielle de l'alimentation quotidienne de millions de personnes. Ragoût, sauce, salade ou encore beignet, l'univers des possibles est grand avec le haricot. Alors comment les cuisiner pour en tirer le meilleur ? Et quelles nouvelles recettes à inventer ? Avec :• Anto Cocagne, Le Chef Anto, cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris• Kafui Agueou-Kossi, cheffe itinérante et cheffe de la Cucina Africa à la maison de la mutualité à Paris• Annie Adiogo, ingénieure agro-alimentaire et créatrice de Sunnali, marque de semoules et farines à base de niébé, basée à Douala au Cameroun.► Retrouvez des recettes à base de niébé en vidéo sur la chaîne YouTube Sunnali-Foods.En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie du continent africain. Aujourd'hui, il revient sur le casse-tête de la livraison à domicile. Programmation musicale : ► My People – Roseaux & Ghetto Boy ►Kifo Cha Mende – Iyanni, Mwanaa et Cédo.
Ce qu'on refuse de nommer finit par disparaître. Une phrase que nous sommes nombreux du côté d'ESM à penser, que je viens de lire dans le nouveau roman d'Hemley Boum «Le rêve du pêcheur». C'est tellement vrai, les secrets de famille ou certaines pages d'histoire sanglante qu'on refuse de nommer, finissent par disparaître. Qu'est-ce qui a poussé cette fille de Douala, passée par l'anthropologie, à s'ancrer dans la littérature ? Qu'est-ce qui la pousse, de sa fenêtre parisienne, à revenir de livre en livre en terre camerounaise ? Pour son 5ème roman, cette discrète qui creuse son sillon notamment chez Gallimard, revient sur cette puissance d'océan qui peut sceller le destin de plusieurs générations. Et l'anthropologie n'a qu'à bien se tenir. Les musiques d'Hemley Boum- Manu Dibango Qui est fou de qui?- Anne-Marie Nzié Sarah- Blick Bassy Ngwa
Au Cameroun, Vincent Bolloré a cédé ses activités logistiques à l'opérateur italo-suisse MSC, en fin d'année 2022, pour 5,7 milliards d'euros. Avec la gestion du port, de la ligne de chemin de fer, une flotte de camions et plusieurs milliers d'employés, Bolloré était l'acteur référent dans le domaine. Si certains ont bénéficié du départ du Français, d'autres estiment que la libéralisation du secteur n'est pas toujours bénéfique. 100 000 tonnes, c'est la quantité de denrées alimentaires importées par le Programme alimentaire mondial via le port de Douala l'année dernière. Des vivres destinés aux crises humanitaires de la région qu'il faut convoyer notamment par camion. Gianluca Ferrera, le directeur du PAM au Cameroun, affirme avoir vu du positif dans le départ de Bolloré. « On a plusieurs acteurs présents sur le marché et donc cela a permis d'avoir une compétition entre les acteurs qui s'est reflétée sur les prix et aussi sur la qualité et la performance des acteurs. Donc, je dois dire que nous sommes dans une situation très confortable par rapport à la capacité de nos partenaires de nous fournir les services dont nous avons besoin », détaille-t-il.Une libéralisation du secteur et une mise en concurrence accrue que Monsieur Souley, du Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun, regrette. « C'est très désorganisé. Parce qu'au moins, avant, on savait à quoi s'en tenir, mais aujourd'hui, c'est compliqué. Le Cameroun a tellement de camions qu'on ne sait pas quoi en faire. Le transport n'est pas compétitif, nous sommes tellement nombreux que si vous refusez un transport aller à Bangui à 2,5 millions, quelqu'un va le prendre à 2 millions », déplore cet acteur.À lire aussiLe PAM achemine l'aide alimentaire via le port de Douala pour faire face aux multiples crisesConcurrence et réorganisationHilaire Zipang, homme politique camerounais, mais également conseiller du Syndicat national des transporteurs routiers, voit certains aspects positifs au départ de Bolloré. « La première, c'est que Bolloré, au regard de l'absence d'investissement qu'on lui reprochait depuis 5 ans, la RTC [Régie du terminal à conteneurs] a fait de grosses avancées, elle a augmenté le chiffre d'affaires, elle a augmenté les emplois et a augmenté naturellement les investissements qu'elle a faits à l'intérieur du port », assure-t-il. Cependant, la fin du monopole de Vincent Bolloré au port a modifié l'organisation du secteur. « Maintenant, Bolloré n'a plus cette activité-là, elle s'est libéralisée assez brutalement, décrit Hilaire Zipang. S'est introduit maintenant un nouveau type de transporteurs, ce que nous appelons les transporteurs pour compte propre. C'est-à-dire que la plupart des grandes multinationales ont acheté des camions pour faire complètement cette activité et elles se payent à elles-mêmes. »Une concurrence considérée comme déloyale, car elle n'est pas soumise aux mêmes contraintes. « La fiscalité camerounaise a adoubé cette activité-là, elle a complètement mis de côté les transporteurs professionnels qui eux participent au développement du pays et qui ont une fiscalité différente, des assurances différentes, des charges du personnel différentes. Or celui qui exerce l'activité en propre n'est pas assujetti à ces contraintes », argumente-t-il. Autre défi, selon Hilaire Zipang, le maintien de relations fluides avec les partenaires de la région pour conserver le monopole du fret par les ports de Douala et Kribi. À lire aussiLe groupe Bolloré cède officiellement ses activités africaines à l'armateur MSC
Différentes maladies localisées dans les reins sont susceptibles d'en altérer fortement et durablement le bon fonctionnement. En 2021, l'OMS dénombrait près de 850 millions de personnes dans le monde souffrant d'une affection rénale. En l'absence de symptômes, les pathologies liées aux reins sont souvent détectées trop tardivement, et faute d'une prise en charge assez précoce et adaptée, de nombreux malades sont obligés d'avoir recours à la dialyse. Comment conserver des reins en bonne santé ? Quelles sont les différentes maladies rénales ? Comment les traiter ? À quel moment une greffe s'impose-t-elle ? Comment améliorer le quotidien des malades ? Dr Isabelle Tostivint, Néphrologue préventive à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et chargée de la communication Scientifique de la Fondation du Rein. Spécialiste de la néphroprotection (prévention, dépistage, de la dégradation de la fonction du rein). Présidente de l'association LUNNE qui lutte pour prévenir les calculs urinaires. Pr Marie-Patrice Halle, Interniste-Néphrologue et cheffe du Service Hémodialyse Hôpital Général de Douala, au Cameroun. ► En fin d'émission, nous faisons un état des lieux de l'épidémie de grippe aviaire dans le monde ainsi que les modes de transmission et de prévention. Interview de Béatrice Grasland, responsable du laboratoire national de référence pour l'influenza aviaire. Programmation musicale :► Snoh Aalegra – In your eyes► Bad Bunny – Nuevayol
Différentes maladies localisées dans les reins sont susceptibles d'en altérer fortement et durablement le bon fonctionnement. En 2021, l'OMS dénombrait près de 850 millions de personnes dans le monde souffrant d'une affection rénale. En l'absence de symptômes, les pathologies liées aux reins sont souvent détectées trop tardivement, et faute d'une prise en charge assez précoce et adaptée, de nombreux malades sont obligés d'avoir recours à la dialyse. Comment conserver des reins en bonne santé ? Quelles sont les différentes maladies rénales ? Comment les traiter ? À quel moment une greffe s'impose-t-elle ? Comment améliorer le quotidien des malades ? Dr Isabelle Tostivint, Néphrologue préventive à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et chargée de la communication Scientifique de la Fondation du Rein. Spécialiste de la néphroprotection (prévention, dépistage, de la dégradation de la fonction du rein). Présidente de l'association LUNNE qui lutte pour prévenir les calculs urinaires. Pr Marie-Patrice Halle, Interniste-Néphrologue et cheffe du Service Hémodialyse Hôpital Général de Douala, au Cameroun. ► En fin d'émission, nous faisons un état des lieux de l'épidémie de grippe aviaire dans le monde ainsi que les modes de transmission et de prévention. Interview de Béatrice Grasland, responsable du laboratoire national de référence pour l'influenza aviaire. Programmation musicale :► Snoh Aalegra – In your eyes► Bad Bunny – Nuevayol
Peau, bouche, poumon, vessie… plusieurs parties de notre corps sont occupées par un microbiote, c'est-à-dire un ensemble de bactéries, champignons et virus. C'est le cas de notre intestin qui abrite un millier d'espèces différentes de micro-organismes, principalement des bactéries. À quoi sert le microbiote intestinal ? Que se passe-t-il lorsqu'il est déséquilibré ? Comment en prendre soin ? Pr Harry Sokol, professeur en Gastro-Entérologie à l'Hôpital Saint-Antoine, à Paris et enseignant à la Faculté de Médecine de Sorbonne Université. Directeur du Centre de transplantation fécale de l'APHP, chercheur à l'Inserm et à l'INRAE et auteur de l'ouvrage Les extraordinaires pouvoirs du ventre. Un fabuleux voyage au cœur de notre microbiote, une bande dessinée illustrée par Judy, parue chez Deboeck Superieur Pr Christian Tzeuton, gastro-entérologue à l'Hôpital général de Douala au Cameroun et Centre Médical des Capucines, président d'honneur de la Société camerounaise de gastro-entérologie Bastien Corsat, délégué de l'Association AFA 75 Crohn–RCH–France. Patient atteint de la maladie de Crohn.Programmation musicale :► Olamide ; Asake – Amapinao► iZem ; Lucas Santtana – Maria Antonieta.(Rediffusion)
En 2018, une vidéo de Barack Obama insultant son successeur Donald Trump fait le tour de la toile. Il s'agissait, bien sûr, d'un faux mais le résultat semble plus vrai que nature. C'est sans doute le premier deepfake connu du grand public. Deepfake ou «hypertrucage» pour désigner un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l'intelligence artificielle. Depuis, le phénomène a pris de l'ampleur. Certains l'utilisent à des fins humoristiques ou parodiques comme avec cette fausse photo du pape François emmitouflé dans une doudoune blanche digne d'un rappeur américain. Mais d'autres usages apparaissent bien plus inquiétants. Désinformations, arnaques, crises politiques, supercheries scientifiques... les risques de ces manipulations sonores ou visuelles sont bien réels. L'avènement de l'intelligence artificielle et son omniprésence dans nos quotidiens interrogent sur notre capacité à nous en protéger. Dans nos sociétés saturées d'images, comment distinguer le vrai du faux ? Émission à l'occasion du Sommet pour l'action sur l'Intelligence Artificielle qui se tient à Paris les 10 et 11 février 2025. Avec : Olivier Lascar, ingénieur de formation et journaliste. Rédacteur en chef numérique du magazine de vulgarisation scientifique Sciences et avenir. Auteur de Deep Fake – l'IA au service du faux (Éditions Eyrolles, 2024) Moïse Gomis, le correspondant de RFI à Abuja, Nigeria. En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Rencontre avec le Camerounais Joël Sikam. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du « Succès des Repats ». Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Joël Sikam, un repat camerounais et un industriel passionné. Fort de son mètre 92, il a hésité à devenir basketteur professionnel aux États-Unis. Mais il a plutôt choisi de lancer en 2015 « Fisco », une entreprise de produits d'entretien, détergents, eau de Javel, produits vaisselle... Il nous accueille dans son usine à Douala, un samedi matin. Ici, on travaille 6 jours sur 7. Des camions s'apprêtent à partir pour des livraisons vers Yaoundé et Joël Sikam fait le point avec l'un de ses employés. Programmation musicale :► Ole – Qing Madi► Toujours debout – Straiker.
Peau, bouche, poumon, vessie… plusieurs parties de notre corps sont occupées par un microbiote, c'est-à-dire un ensemble de bactéries, champignons et virus. C'est le cas de notre intestin qui abrite un millier d'espèces différentes de micro-organismes, principalement des bactéries. À quoi sert le microbiote intestinal ? Que se passe-t-il lorsqu'il est déséquilibré ? Comment en prendre soin ? Pr Harry Sokol, professeur en Gastro-Entérologie à l'Hôpital Saint-Antoine, à Paris et enseignant à la Faculté de Médecine de Sorbonne Université. Directeur du Centre de transplantation fécale de l'APHP, chercheur à l'Inserm et à l'INRAE et auteur de l'ouvrage Les extraordinaires pouvoirs du ventre. Un fabuleux voyage au cœur de notre microbiote, une bande dessinée illustrée par Judy, parue chez Deboeck Superieur Pr Christian Tzeuton, gastro-entérologue à l'Hôpital général de Douala au Cameroun et Centre Médical des Capucines, président d'honneur de la Société camerounaise de gastro-entérologie Bastien Corsat, délégué de l'Association AFA 75 Crohn–RCH–France. Patient atteint de la maladie de Crohn.Programmation musicale :► Olamide ; Asake – Amapinao► iZem ; Lucas Santtana – Maria Antonieta.(Rediffusion)
En 2018, une vidéo de Barack Obama insultant son successeur Donald Trump fait le tour de la toile. Il s'agissait, bien sûr, d'un faux mais le résultat semble plus vrai que nature. C'est sans doute le premier deepfake connu du grand public. Deepfake ou «hypertrucage» pour désigner un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l'intelligence artificielle. Depuis, le phénomène a pris de l'ampleur. Certains l'utilisent à des fins humoristiques ou parodiques comme avec cette fausse photo du pape François emmitouflé dans une doudoune blanche digne d'un rappeur américain. Mais d'autres usages apparaissent bien plus inquiétants. Désinformations, arnaques, crises politiques, supercheries scientifiques... les risques de ces manipulations sonores ou visuelles sont bien réels. L'avènement de l'intelligence artificielle et son omniprésence dans nos quotidiens interrogent sur notre capacité à nous en protéger. Dans nos sociétés saturées d'images, comment distinguer le vrai du faux ? Émission à l'occasion du Sommet pour l'action sur l'Intelligence Artificielle qui se tient à Paris les 10 et 11 février 2025. Avec : Olivier Lascar, ingénieur de formation et journaliste. Rédacteur en chef numérique du magazine de vulgarisation scientifique Sciences et avenir. Auteur de Deep Fake – l'IA au service du faux (Éditions Eyrolles, 2024) Moïse Gomis, le correspondant de RFI à Abuja, Nigeria. En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Rencontre avec le Camerounais Joël Sikam. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du « Succès des Repats ». Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Joël Sikam, un repat camerounais et un industriel passionné. Fort de son mètre 92, il a hésité à devenir basketteur professionnel aux États-Unis. Mais il a plutôt choisi de lancer en 2015 « Fisco », une entreprise de produits d'entretien, détergents, eau de Javel, produits vaisselle... Il nous accueille dans son usine à Douala, un samedi matin. Ici, on travaille 6 jours sur 7. Des camions s'apprêtent à partir pour des livraisons vers Yaoundé et Joël Sikam fait le point avec l'un de ses employés. Programmation musicale :► Ole – Qing Madi► Toujours debout – Straiker.
Send us a textJoël Simeu is one of Dem Bois 2023 Gender Affirming Surgery Grant Awardees and he is the production assistant for the Dem Bois Podcast. He is also today's guest and we discuss his role in the organization and what he plans to contribute. Joël shares his journey, emphasizing the importance of community and storytelling. We highlight the significance of visibility, especially amidst political uncertainties. We talk:What the organization's mission means to Joël - 3:01What he wants to contribute - 12:07Words of love to the audience - 18:22Episode References:2023 Grant AwardeeDem Bois Podcast Ep. 69Read more about Joël in his bio below:Joël is a writer from Douala, Cameroon, currently based in Ithaca, NY, where he is completing his English PhD at Cornell University. His writing is grounded in a poetics of Black & queer futurity. Joël believes in the pursuit of liberation, justice, freedom, and love for all oppressed people. He enjoys going on walks and listening to jazz music. He's an aspiring saxophonist and loves his friends. https://www.instagram.com/jojosim27Donate today to support the care and visibility for trans men of color! The Visibility = Possibility™️ Merch is here!Introducing a groundbreaking collaboration crafted by Emilio Perdomo (featured on Dem Bois Podcast episode 37). This isn't just merch--it's a movement! We're empowering trans men of color with creative freedom to design their interpretation of Visibility = Possibility™. Think of it like major brands collaborating with athletes, but this time, our community takes center stage. It will be great to have TMOC designing products that represents their community and that folks will feel proud to put on. Every purchase supports our vital programs!Craving more Connection?Dem Bois Community Voices Facebook Group is a safe, moderated sanctuary where trans men of color can connect authentically, discuss podcast episodes, share powerful experiences, and build support networks. Dem Bois YouTube Channel!@demboisincExclusive content you won't find anywhere else: Behind-the-scenes magic, engaging YouTube shorts, and insider perspectives.Are you enjoying the Dem Bois Podcast? Donate today to help support the cost of production and the honorarium we pay our guests for their time. All donations are tax-deductible. Click here! Donate to support our 2023 Gender Affirming Surgery Grant Fund here!
VOV1 - Tại Cameroon, anh Eric Tankeu - một kỹ sư sống ở thành phố Douala đã phát minh ra một loại nhiên liệu sạch từ dầu nhớt của ô tô đã qua sử dụng. Theo anh Eric Tankeu, việc sử dụng nhiên liệu tái chế từ dầu thải của ô tô có thể cắt giảm 4 lần chi phí so với nấu ăn bằng ga và bảo vệ môi trường.
Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec :• Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et Recrutement, basé à Abidjan• Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Rencontre avec Adeline Pelage, les biscuits au beurre camerounais. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du «Succès des Repats» ! Adeline Pelage est une repat camerounaise âgée de 34 ans. Celle qui se présente comme «banquière et boulangère» a choisi de rentrer à Douala il y a 4 ans, avec son conjoint, et un projet : celui de monter une biscuiterie, qu'elle a appelée la biscuiterie «Bobo». Notre reporter Charlie Dupiot l'a retrouvée un matin dans son atelier de production. Programmation musicale :► Risk – Shekhinah► Transe – Jenny Paria.
Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec :• Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et Recrutement, basé à Abidjan• Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Rencontre avec Adeline Pelage, les biscuits au beurre camerounais. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du «Succès des Repats» ! Adeline Pelage est une repat camerounaise âgée de 34 ans. Celle qui se présente comme «banquière et boulangère» a choisi de rentrer à Douala il y a 4 ans, avec son conjoint, et un projet : celui de monter une biscuiterie, qu'elle a appelée la biscuiterie «Bobo». Notre reporter Charlie Dupiot l'a retrouvée un matin dans son atelier de production. Programmation musicale :► Risk – Shekhinah► Transe – Jenny Paria.
Les suites du témoignage que vous avez pu entendre mercredi sur notre antenne : celui d'un ressortissant camerounais combattant malgré lui comme supplétif de l'armée russe dans l'Est de l'Ukraine. Il dit avoir été dupé après avoir pensé se rendre en Russie sur la promesse d'un emploi de concierge dans un camp militaire. C'est aussi ce qui est arrivé à un autre ressortissant camerounais, dont l'épouse est sans nouvelles depuis fin juillet 2024. Un homme parti pour la Russie dans la promesse de gagner la Pologne. Faute d'argent, il a signé un contrat pour une formation militaire, envoyé en mission après seulement quelques semaines, à son corps défendant. Aujourd'hui, Linda, un prénom d'emprunt, souhaite alerter sur cette situation et dénoncer des intermédiaires douteux. Elle raconte son histoire. RFI : Pourquoi votre mari a-t-il décidé de partir pour la Russie, quelles étaient ses intentions ? Linda : Déjà, il ne partait pas en Russie, il partait en Pologne. Mais le service d'immigration par lequel il avait fait la procédure lui a dit qu'il va d'abord s'arrêter en Russie, le temps pour eux de le relancer pour la Pologne. Bon, ils lui ont dit que quand il va arriver en Russie là-bas, il va travailler quelques mois. Ils ont dit qu'ils vont le loger, puis lui faire des papiers pour aller en Pologne. C'était une agence camerounaise. Il n'était pas trop entré dans les détails et ne m'avait pas tout expliqué. Il m'avait juste dit qu'il allait vivre chez un monsieur, le temps pour eux de lui trouver du travail là-bas en Russie. On lui a demandé d'avoir une somme d'argent : 1 million de FCFA. Qu'il lui fallait 1 million de FCFA, qu'ils vont convertir en roubles pour qu'il puisse s'en sortir les premiers temps là-bas en Russie. Bon, vu qu'il n'avait pas les 1 million, qu'il avait déjà payé le billet d'avion, ils lui ont proposé l'armée. La veille, ils lui ont fait miroiter le bon côté, les avantages de l'armée. [ils lui ont dit que ] c'est juste une formation, qu'il n'y avait aucun danger, et qu'il ne devrait pas avoir peur. Le 5 juin, il doit quitter Douala et le 4 juin, alors qu'il n'a pas le million qu'on lui demande pour son arrivée, on lui dit, tu viens quand même. Et si tu n'as pas les moyens c'est pas grave, tu peux aller faire une formation militaire pendant quelques mois, c'est ça qu'on lui a dit ? C'est ça en fait, c'est ça. Et à aucun moment on lui a dit qu'il irait combattre ? On ne lui a jamais dit ça. Il n'avait pas l'air inquiet ? Non, parce que le monsieur l'a mis en confiance. Bon, vu qu'il a compris qu'on va lui payer plus de 2 millions, je ne sais pas, ça lui a mis des étincelles dans ses yeux et il a fait le choix de l'armée. On est au mois de juin, il arrive à Moscou et donc il est envoyé dans un camp militaire. Qu'est-ce qu'il vous raconte ? Ils sont d'abord allés à Pskov. Ils étaient trois. Avec deux autres Camerounais Oui, deux autres Camerounais qu'il a rattrapé à l'aéroport. Là-bas, ils n'ont même pas fait 2 semaines. La situation était déplorable là-bas. Il me dit que vraiment c'est compliqué. Il n'y a pas moyen de dormir. Ce qu'on leur sert à manger n'est pas différent de la nourriture du chien. Bon, ils n'ont pas fait 2 semaines, ils sont ensuite allés à Donetsk. C'était quand même un peu mieux parce qu'ils avaient une chambre là-bas, ils avaient un lit et dans leur cuisine, ils avaient un frigo. Le frigo était rempli. Les conditions matérielles étaient meilleures. Le problème, c'est que Donetsk c'est juste à côté du front ? Voilà ! Moi, je ne savais pas. Lui-même ne savait pas, parce qu'il m'avait dit que d'après ses recherches, Donetsk est une des villes de l'Ukraine que la Russie a prises. Mais il me disait quand même qu'ils entendaient souvent les coups de feu. Et à quel moment il a compris qu'il allait devoir à son tour aller au combat ? Il m'avait appelé un soir, il m'avait dit que durant le rassemblement, les commandants, les supérieurs l'ont pointé du doigt et ils lui ont dit qu'ils vont bientôt aller en mission. Il avait fait 2 semaines de formation en tout et pour tout et on l'envoyait déjà ? On l'a envoyé déjà. Moi, j'avais tellement peur. Je lui ai dit que ça, c'est déjà de l'arnaque. Ce qu'il me disait, c'était de prier, parce qu'il me connaît comme une femme pieuse. Il a demandé de beaucoup prier pour lui. Donc, le 26 juillet à 17 h 00, il apprend qu'il part en mission ? Oui. Vers 20 h 30, vous discutez, il vous dit de prier pour lui, qu'il partait en mission pour 7 à 10 jours ?Oui. Et c'est votre dernier contact ? C'est notre dernière conversation jusqu'à ce jour. Tout cela, il l'a fait pour venir en aide à sa famille, à votre famille ?Ses parents sont tellement pauvres, c'était lui qui était le pilier de sa famille. Il est l'aîné d'une famille de 4 enfants. C'est lui qui payait la scolarité de ses petits frères, c'est lui qui envoyait l'argent à sa mère chaque semaine pour que sa mère puisse préparer à manger. Son père ne travaille plus parce qu'il a des soucis de santé. Il m'a laissé avec un bébé. À son départ, l'enfant avait à peine 2 mois. Qu'est-ce que vous demandez aux autorités de votre pays ? C'est de nous aider à le retrouver, même s'il est mort, et que si on le retrouve, même s'il est vivant, qu'on le rapatrie au pays. Ses parents souffrent vraiment depuis qu'il n'est plus là. Ses parents ne dorment pas. Sa mère m'appelle, chaque jour, elle pleure. Pareil pour son père. Tout le monde est dépassé, nous sommes tous inquiets. Vraiment, nous supplions l'autorité camerounaise à faire quelque chose pour nous. Parce que nous ne sommes pas les seuls. Il y a plusieurs familles aussi dans cette situation et que s'il y a moyen d'arrêter même les services d'immigration là, toutes ces personnes qui amènent leurs frères à la mort, si on peut même mettre la main sur ces gens pour les empêcher de continuer à faire du mal. À lire aussiUkraine: «Les Africains en première ligne, les Russes restent au camp», confie un Camerounais envoyé au front
Présenté par ses pairs comme l'un des meilleurs danseurs camerounais, Arsène Etaba écume les rues et salles de danse du Cameroun, d'Afrique et du monde pour des battles ou des festivals depuis bientôt 10 ans. Le directeur artistique de la compagnie The Perfomers, Arsène Etaba, présente ce week-end, au laboratoire Othni de Yaoundé, son premier solo, intitulé « Les dieux dansent mal ». Une performance dans laquelle il interroge la gouvernance des dirigeants. De notre correspondant à Yaoundé,Le corps sculpté d'Arsène Etaba transpire la danse. Son sens inné du rythme, la grâce de ses mouvements et son énergie explosive font trembler le plancher du laboratoire Othni, où il se prépare devant quelques admirateurs.« Je pense que c'est la danse qui m'a choisi. Dans la danse, j'ai trouvé beaucoup d'autres facilitations. J'ai trouvé beaucoup d'autres ouvertures. J'ai été lauréat du prix Goethe-Découverte en 2022, rappelle-t-il. Mais avant ça, j'avais déjà eu la grâce de rencontrer Zora Snake, chorégraphe performeur, une légende de la danse également au Cameroun, qui m'a fait connaître l'Europe pour la première fois avec sa pièce Shadow survivors. Et c'est de là en fait qu'un autre chorégraphe, Serge Aimé Coulibaly du Faso Danse Théâtre, m'a récupéré. » « Il nous était interdit à une certaine période de danser dans nos propres rues »La danse, sa passion, l'a accompagné jusque dans son cursus académique. L'année dernière, à l'université de Douala, il en a fait le sujet de sa thèse en pharmacie sur le thème « La danse comme thérapie ». Quand Arsène Etaba danse, c'est aussi pour passer un message. Pour cela, il a créé un style hybride, la Djeum.« La djeum est une danse afro urbaine qui est née à la suite d'événements fâcheux, je dirais, parce qu'il nous était interdit à une certaine période de danser dans nos propres rues, déplore le danseur. Alors moi, en tant que citoyen camerounais, jeune camerounais, entrepreneur, passionné d'art et de culture, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi il m'était interdit de danser chez moi. Surtout que mes semblables, mes proches aimaient bien ce que je faisais. Donc, c'est parti d'une frustration. »Une source d'inspiration pour les jeunes danseursHuit ans après ses débuts dans le ballet universitaire et sa participation à plusieurs festivals en Afrique et dans le monde avec les compagnies Mugnal du Cameroun et surtout Faso Danse du Burkina Faso, Arsène est devenu une source d'inspiration pour d'autres jeunes. Rose Gweha, récente lauréate du prix Goethe-Découverte en performance scénique, le suit à la trace : « Pour moi, c'est la référence comme danseur avec les compétitions, la danse de création, j'ai fait tout ce qu'il fait, donc j'espère pouvoir être comme lui plus tard. » Arsène Etaba est sur scène avec son premier spectacle solo « Les dieux dansent mal », qu'il joue ce week-end du 17 janvier à Yaoundé. Ensuite, direction l'Autriche, première étape d'une nouvelle tournée mondiale.À écouter dans le Grand invité AfriqueAngel Kaba: «Jamais je n'aurais imaginé créer un spectacle qui touche le cœur des gens comme ça»
À Douala, Sergine et Arnaud attendent leur premier enfant. Tous les deux sont aveugles et stigmatisés dans leurs familles respectives. Ils se battent pour gagner leur vie et s'inquiètent de la manière dont ils pourront élever leur enfant et lui prodiguer les soins nécessaires. À Yaoundé, Kevine, jeune maman sourde, n'a pas eu de problèmes pour accoucher de son premier enfant et consulter pendant sa grossesse, car elle était toujours accompagnée par sa mère, qui parle la langue des signes et pouvait l'aider à communiquer avec l'équipe soignante. Depuis que celle-ci a disparu, le lien avec le monde médical est plus compliqué. Au Gabon, trois mamans porteuses de handicap témoignent : Pamela, amputée suite à un accident domestique dans l'enfance, raconte sa joie d'être mère, elle qui n'a longtemps pas cru que cela serait possible pour elle. Fleur, enceinte de son premier enfant et en fauteuil roulant, raconte que sa mère lui impose de rester cachée dans sa chambre le temps de sa grossesse, afin que son futur bébé ne subisse pas le « mauvais sort ». Et pour Ghislaine, atteinte de poliomyélite et maman solo d'une famille nombreuse, « les enfants nous aident. Pour moi, ils sont mes membres inférieurs ». ► Reportage de Charlie Dupiot à Douala et Yaoundé au Cameroun ; et à Libreville au Gabon, avec l'aide de Michèle Sojip, présidente de l'Association Handicapés et Fiers au Cameroun et Georges Mba Owoné, président de l'Association nationale des personnes handicapées du Gabon.Programmation musicale :► Pamela Badjogo – Letondo► Ballaké Sissoko, Piers Faccini – Born in the wind.
À Douala, Sergine et Arnaud attendent leur premier enfant. Tous les deux sont aveugles et stigmatisés dans leurs familles respectives. Ils se battent pour gagner leur vie et s'inquiètent de la manière dont ils pourront élever leur enfant et lui prodiguer les soins nécessaires. À Yaoundé, Kevine, jeune maman sourde, n'a pas eu de problèmes pour accoucher de son premier enfant et consulter pendant sa grossesse, car elle était toujours accompagnée par sa mère, qui parle la langue des signes et pouvait l'aider à communiquer avec l'équipe soignante. Depuis que celle-ci a disparu, le lien avec le monde médical est plus compliqué. Au Gabon, trois mamans porteuses de handicap témoignent : Pamela, amputée suite à un accident domestique dans l'enfance, raconte sa joie d'être mère, elle qui n'a longtemps pas cru que cela serait possible pour elle. Fleur, enceinte de son premier enfant et en fauteuil roulant, raconte que sa mère lui impose de rester cachée dans sa chambre le temps de sa grossesse, afin que son futur bébé ne subisse pas le « mauvais sort ». Et pour Ghislaine, atteinte de poliomyélite et maman solo d'une famille nombreuse, « les enfants nous aident. Pour moi, ils sont mes membres inférieurs ». ► Reportage de Charlie Dupiot à Douala et Yaoundé au Cameroun ; et à Libreville au Gabon, avec l'aide de Michèle Sojip, présidente de l'Association Handicapés et Fiers au Cameroun et Georges Mba Owoné, président de l'Association nationale des personnes handicapées du Gabon.Programmation musicale :► Pamela Badjogo – Letondo► Ballaké Sissoko, Piers Faccini – Born in the wind.
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Avec :Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Editions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot.À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin
Revival in history - The East Africa Revival - CMFI Annual prayer and fasting crusade - KOUME2024. The burden and our heart cry to God is for the revival of the people of CMFI worldwide.