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Pourquoi une mayonnaise prend ? Un soufflé gonfle, le blanc d'œuf devient mousse quand on le fouette, et pourquoi brille-t-il quand on rajoute du sucre ? Que permet la science en cuisine, et pourquoi dit-on que la cuisine est une science ? Quel lien entre les deux mondes ? L'un et l'autre vont de pair, se mêlent aussi d'art et de création, et souvent aussi de médecine ! Avec Bryan Debouche, cuisinier, chimiste, ancien de Top Chef (saison 15) sa chaîne YouTube et sur Instagram Debouche à oreille et Instagram Bryan Debouche. Pour aller plus loin - La cuisine, c'est aussi de la chimie, d'Arthur Le Caisne. Hachette Cuisine. - Toute la chimie qu'il faut savoir pour devenir un chef ! Avec Christophe Lavelle, Hélène Binet, Julien Garnier. Éditions Flammarion - Molécules La science dans l'assiette de Christophe Lavelle. Éditions Les Ateliers de l'Argol - Artusi, la science en cuisine et l'art de bien manger, d'Alessandra Pierini et Stéphane Solier. Éditions de l'Epure - Hervé This Inventions culinaires, gastronomie moléculaire. Éditions Odile Jacob - Autour des sols, de Claude et Lydia Bourguignon - Ferran Adrià : Un jour au el Bulli Repas de famille, aux éditions Phaïdon - Le répertoire des saveurs, de Niki Segnit, éditions Marabout - L'aile ou la cuisse, de Claude Zidi - La physiologie du goût – Brillat Savarin - Champs classique Flammarion - Rencontres Rabelais : La cuisine est-elle un art ou une science ? Table ronde dans le cadre des rencontres organisées par l'IEHCA, l'Institut Européen d'Histoire des Cultures de l'Alimentation. - « La cuisine, sans cesser d'être un art, deviendra scientifique et devra soumettre ses formules, empiriques trop souvent encore, à une méthode et à une précision qui ne laisseront rien au hasard. » Auguste Escoffier. Programmation musicale Cabin Feva, de Enny.
Pourquoi une mayonnaise prend ? Un soufflé gonfle, le blanc d'œuf devient mousse quand on le fouette, et pourquoi brille-t-il quand on rajoute du sucre ? Que permet la science en cuisine, et pourquoi dit-on que la cuisine est une science ? Quel lien entre les deux mondes ? L'un et l'autre vont de pair, se mêlent aussi d'art et de création, et souvent aussi de médecine ! Avec Bryan Debouche, cuisinier, chimiste, ancien de Top Chef (saison 15) sa chaîne YouTube et sur Instagram Debouche à oreille et Instagram Bryan Debouche. Pour aller plus loin - La cuisine, c'est aussi de la chimie, d'Arthur Le Caisne. Hachette Cuisine. - Toute la chimie qu'il faut savoir pour devenir un chef ! Avec Christophe Lavelle, Hélène Binet, Julien Garnier. Éditions Flammarion - Molécules La science dans l'assiette de Christophe Lavelle. Éditions Les Ateliers de l'Argol - Artusi, la science en cuisine et l'art de bien manger, d'Alessandra Pierini et Stéphane Solier. Éditions de l'Epure - Hervé This Inventions culinaires, gastronomie moléculaire. Éditions Odile Jacob - Autour des sols, de Claude et Lydia Bourguignon - Ferran Adrià : Un jour au el Bulli Repas de famille, aux éditions Phaïdon - Le répertoire des saveurs, de Niki Segnit, éditions Marabout - L'aile ou la cuisse, de Claude Zidi - La physiologie du goût – Brillat Savarin - Champs classique Flammarion - Rencontres Rabelais : La cuisine est-elle un art ou une science ? Table ronde dans le cadre des rencontres organisées par l'IEHCA, l'Institut Européen d'Histoire des Cultures de l'Alimentation. - « La cuisine, sans cesser d'être un art, deviendra scientifique et devra soumettre ses formules, empiriques trop souvent encore, à une méthode et à une précision qui ne laisseront rien au hasard. » Auguste Escoffier. Programmation musicale Cabin Feva, de Enny.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du vieillissement des proches. Comment les accompagner au mieux ? Quelles activités leur proposer pour les stimuler au mieux au quotidien ? Comment faire quand le rôle d'aidant devient trop éprouvant ? Pr Mamadou Coume, chef de service de Gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société Ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Boddhi Satva, Bria 83 Orchestra et Abdul Champion – Jamais Calé ► Aya Nakamura – Désarmer.
La virginité féminine continue, encore au XXIè siècle, à hanter les imaginaires collectifs. Depuis des siècles, elle est chargée de symboles : pureté, honneur, morale… On en a fait un critère pour juger les femmes, une frontière entre celles qui «cèdent» et celles qui «gardent». Pourtant, la virginité n'a aucune définition biologique claire. Elle n'est ni un état médical, ni un fait scientifique, mais elle reste une réalité sociale bien vivante, qui pèse dans les familles, dans certaines cultures, et dans les discours publics. La virginité est-elle un mythe utile pour maintenir des normes patriarcales ? Pourquoi veut-on encore et toujours contrôler le corps et le désir des femmes ? Avec : • Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du Groupe des femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles, GAMS • Elise Thiébaut, journaliste et autrice de la bande dessinée Vierges : la folle histoire de la virginité (Editions Le Lombard). Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York (USA) où l'attachement à la virginité reste encore très fort aujourd'hui. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Black Goose - Priya Ragu ► MTL – Damso ft. Blynk.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du vieillissement des proches. Comment les accompagner au mieux ? Quelles activités leur proposer pour les stimuler au mieux au quotidien ? Comment faire quand le rôle d'aidant devient trop éprouvant ? Pr Mamadou Coume, chef de service de Gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société Ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Boddhi Satva, Bria 83 Orchestra et Abdul Champion – Jamais Calé ► Aya Nakamura – Désarmer.
La virginité féminine continue, encore au XXIè siècle, à hanter les imaginaires collectifs. Depuis des siècles, elle est chargée de symboles : pureté, honneur, morale… On en a fait un critère pour juger les femmes, une frontière entre celles qui «cèdent» et celles qui «gardent». Pourtant, la virginité n'a aucune définition biologique claire. Elle n'est ni un état médical, ni un fait scientifique, mais elle reste une réalité sociale bien vivante, qui pèse dans les familles, dans certaines cultures, et dans les discours publics. La virginité est-elle un mythe utile pour maintenir des normes patriarcales ? Pourquoi veut-on encore et toujours contrôler le corps et le désir des femmes ? Avec : • Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du Groupe des femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles, GAMS • Elise Thiébaut, journaliste et autrice de la bande dessinée Vierges : la folle histoire de la virginité (Editions Le Lombard). Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York (USA) où l'attachement à la virginité reste encore très fort aujourd'hui. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Black Goose - Priya Ragu ► MTL – Damso ft. Blynk.
À l'occasion de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à Johannesburg, en Afrique du Sud, mais aussi de la semaine internationale du dépistage du VIH et des IST, reportage à Agadir dans la région de Souss-Massa, épicentre de l'épidémie VIH au Maroc. Alors que des inégalités persistantes exposent les femmes au risque de contracter le virus, reportage auprès d'acteurs impliqués dans cette lutte pour comprendre quels sont les obstacles, mais aussi les succès enregistrés contre l'épidémie, dans le Royaume chérifien. Quelles pistes peuvent se révéler efficaces pour lutter contre la discrimination et l'auto-stigmatisation des femmes séropositives ? Comment s'articule la stratégie nationale pour atteindre l'objectif «région sans sida», en particulier dans le contexte de crise du financement mondial, qui affecte la lutte contre le VIH ? Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue auprès des populations-clés dans les structures de prise en charge pour comprendre comment s'organise l'accès des femmes aux soins, aux outils de prévention et à l'appui psychosocial. ► Un reportage en partenariat avec le Fonds Mondial et Coalition Plus. Programmation musicale : ► Oum – Shine.
Il est sympathique mais désorganisé, il passe de pause-café en pause-café, elle monopolise la parole en réunion, elle délègue systématiquement les tâches qu'on lui confie... et c'est votre collègue de bureau... Chaque entreprise a son lot d'employés «boulets», des personnes pas forcément antipathiques, mais incompétentes ou, au contraire, douées dans leur travail, mais qui ont le don de vous taper sur le système. Le «boulet» a des profils différents, mais on est bien obligé de travailler avec, alors comment l'intégrer à l'équipe ? Faut-il aborder les problèmes frontalement ? Et quel rôle des managers ? Cette émission est une rediffusion du 19/11/2024. Avec : • Gaël Chatelain-Berry, écrivain et podcasteur, auteur de Mon collègue est nul mais je le soigne! (First, 2024) et créateur du podcast Happy work sur le bien-être au travail • Patrick Grahouan, directeur juridique dans l'industrie pharmaceutique, auteur, conférencier, coach en développement professionnel et auteur de L'art d'être promu. En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Start my day - Kabaka Pyramid ► Active - Asake, Travis Scott.
À l'occasion de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à Johannesburg, en Afrique du Sud, mais aussi de la semaine internationale du dépistage du VIH et des IST, reportage à Agadir dans la région de Souss-Massa, épicentre de l'épidémie VIH au Maroc. Alors que des inégalités persistantes exposent les femmes au risque de contracter le virus, reportage auprès d'acteurs impliqués dans cette lutte pour comprendre quels sont les obstacles, mais aussi les succès enregistrés contre l'épidémie, dans le Royaume chérifien. Quelles pistes peuvent se révéler efficaces pour lutter contre la discrimination et l'auto-stigmatisation des femmes séropositives ? Comment s'articule la stratégie nationale pour atteindre l'objectif «région sans sida», en particulier dans le contexte de crise du financement mondial, qui affecte la lutte contre le VIH ? Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue auprès des populations-clés dans les structures de prise en charge pour comprendre comment s'organise l'accès des femmes aux soins, aux outils de prévention et à l'appui psychosocial. ► Un reportage en partenariat avec le Fonds Mondial et Coalition Plus. Programmation musicale : ► Oum – Shine.
Il est sympathique mais désorganisé, il passe de pause-café en pause-café, elle monopolise la parole en réunion, elle délègue systématiquement les tâches qu'on lui confie... et c'est votre collègue de bureau... Chaque entreprise a son lot d'employés «boulets», des personnes pas forcément antipathiques, mais incompétentes ou, au contraire, douées dans leur travail, mais qui ont le don de vous taper sur le système. Le «boulet» a des profils différents, mais on est bien obligé de travailler avec, alors comment l'intégrer à l'équipe ? Faut-il aborder les problèmes frontalement ? Et quel rôle des managers ? Cette émission est une rediffusion du 19/11/2024. Avec : • Gaël Chatelain-Berry, écrivain et podcasteur, auteur de Mon collègue est nul mais je le soigne! (First, 2024) et créateur du podcast Happy work sur le bien-être au travail • Patrick Grahouan, directeur juridique dans l'industrie pharmaceutique, auteur, conférencier, coach en développement professionnel et auteur de L'art d'être promu. En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Start my day - Kabaka Pyramid ► Active - Asake, Travis Scott.
Chaque année, a lieu la Journée internationale des professeurs de français (JIPF). Cette année, cette journée s'articule autour du thème : «Chanter, jouer, enseigner, la francophonie en musique». «Un amour pour une langue, c'est aussi une rencontre». Pour cette septième édition de la journée des profs de français, c'est le chanteur Benjamin Piat qui a été désigné comme parrain. Né le 24 avril 1985 à Angers, il grandit avec les chansons de Bernard Lavilliers, Henri Salvador et Charles Trenet. Il commence très tôt à se passionner de poésie, notamment pour Jacques Prévert. Il se met à composer ses premières chansons. La musique est un outil merveilleux pour apprendre une langue de manière joyeuse. Son premier album Boite à musique sort en 2013. L'échappée Belle, son deuxième album, en 2017. Puis sortiront Frenchy et Eldorado. Son dernier album Bivouac dont les sonorités ont été inspirées grâce à une tournée au Moyen-Orient, est sorti en juin 2024. Avec également le témoignage de Cynthia Eid, présidente de la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de Français) qui nous explique pourquoi ce thème de la francophonie en musique a été choisi. Elle nous détaille les nombreux défis auxquels doivent faire face les professeurs de français. Vous pourrez également entendre les témoignages des professeurs de français recueillis par Adrien Delgrange. Quel avenir face à l'Intelligence Artificielle ? Retrouvez l'enquête lancée par le journal Le français dans le monde, sur l'enseignement de langue et du français en 2050. Sur le site aussi, le reportage d'Adrien sur les profs et l'Intelligence Artificielle, vous pouvez participer au webinaire sur l'éducation aux médias organisé avec la villa Albertine et le consulat à San Francisco et Los Angeles. Découvrez aussi la saison 2 du podcast En cours. Programmation musicale : Les enseignants de la francophonie - Benjamin Piat Faire danser le monde - Benjamin Piat.
Chaque année, a lieu la Journée internationale des professeurs de français (JIPF). Cette année, cette journée s'articule autour du thème : «Chanter, jouer, enseigner, la francophonie en musique». «Un amour pour une langue, c'est aussi une rencontre». Pour cette septième édition de la journée des profs de français, c'est le chanteur Benjamin Piat qui a été désigné comme parrain. Né le 24 avril 1985 à Angers, il grandit avec les chansons de Bernard Lavilliers, Henri Salvador et Charles Trenet. Il commence très tôt à se passionner de poésie, notamment pour Jacques Prévert. Il se met à composer ses premières chansons. La musique est un outil merveilleux pour apprendre une langue de manière joyeuse. Son premier album Boite à musique sort en 2013. L'échappée Belle, son deuxième album, en 2017. Puis sortiront Frenchy et Eldorado. Son dernier album Bivouac dont les sonorités ont été inspirées grâce à une tournée au Moyen-Orient, est sorti en juin 2024. Avec également le témoignage de Cynthia Eid, présidente de la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de Français) qui nous explique pourquoi ce thème de la francophonie en musique a été choisi. Elle nous détaille les nombreux défis auxquels doivent faire face les professeurs de français. Vous pourrez également entendre les témoignages des professeurs de français recueillis par Adrien Delgrange. Quel avenir face à l'Intelligence Artificielle ? Retrouvez l'enquête lancée par le journal Le français dans le monde, sur l'enseignement de langue et du français en 2050. Sur le site aussi, le reportage d'Adrien sur les profs et l'Intelligence Artificielle, vous pouvez participer au webinaire sur l'éducation aux médias organisé avec la villa Albertine et le consulat à San Francisco et Los Angeles. Découvrez aussi la saison 2 du podcast En cours. Programmation musicale : Les enseignants de la francophonie - Benjamin Piat Faire danser le monde - Benjamin Piat.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav' - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
À l'occasion du Mois sans Tabac, les auditeurs de l'émission posent leurs questions à des spécialistes. Selon l'OMS, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Parmi ces 8 millions de victimes, 1,3 million sont des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée du tabac. Cancers du poumon, de la sphère ORL ou de la vessie, BPCO, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire… Le tabac est responsable de nombreuses maladies. Quels sont les effets du tabac sur la santé du fumeur et de son entourage ? Comment arrêter de fumer ? Comment aider un proche qui souhaite arrêter ? Dr Nicolas Bonnet, pharmacien spécialisé en Santé publique et Addictologie. Directeur du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions RESPADD. Responsable de la consultation jeunes consommateurs du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Hôpital Pitié Salpêtrière, à Paris Dr Abraham Mifundu Bilongo, neuropsychiatre et maître des stages au Centre Neuropsychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP/Unikin). ►En fin d'émission, nous parlons du médicament DREPAF, un traitement de la drépanocytose désormais produit et disponible au Sénégal le rendant ainsi accessible à la population. Un reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal. ► Pour aller plus loin : Le site officiel du Mois sans tabac. Programmation musicale : ► Laye – My last cigarette ► Apotchou national – Trop pressé.
Le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations unies adoptait la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Un texte ratifié par 196 pays juridiquement contraignant. 36 ans après, les enfants connaissent-ils leurs droits fondamentaux ? Le droit d'avoir une identité, une famille, de recevoir une éducation, de jouer et d'avoir des loisirs, celui d'être protégé, de ne pas faire ou subir la guerre... Pour n'en citer que quelques-uns. Dans les faits, 250 millions d'enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, 138 millions travaillent, 150 millions ayant moins de 5 ans, ne sont pas enregistrés à l'état civil. Force est de constater que leurs droits sont toujours menacés. Un constat alarmant qui interroge aussi sur la place que l'on accorde aux enfants dans nos sociétés. Souvent citée en exemple, la Suède est le premier pays à interdire les châtiments corporels en 1979. Le pays nordique a également l'un des systèmes de la petite enfance les plus avancés d'Europe. En associant les enfants aux sujets qui les concernent, en les considérant comme des individus au même titre que les adultes, pourra-t-on leur améliorer leurs droits ? Une émission à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre. Avec : • Edouard Durand, magistrat, juge des enfants, ancien co-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) et auteur du livre pour enfants Tes droits et tes besoins comptent, illustré par Mai Lan Chapiron (La Martinière jeunesse, 2025) • Marion Cuerq, spécialiste des droits de l'enfant, autrice du livre Une enfance en nORd (Marabout, 2023) dans lequel elle examine les différences sociales et culturelles entre la France et la Suède dans la relation aux enfants. Un nouvel épisode du Monde des enfants, réalisé par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, ils sont 6 à nous parler de leurs droits... Ils s'appellent Rafael, Kais, Beryl, Eyma, Dalia et Lucas. Ils ont 10 ans et sont en classe de CM2 à l'École Henri Martin de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne. Programmation musicale : ► Want It Back - Guts, Patrice, The School Voices NYC ► O Xango - Capitain Planet & Trio Mocoto.
À l'occasion du Mois sans Tabac, les auditeurs de l'émission posent leurs questions à des spécialistes. Selon l'OMS, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Parmi ces 8 millions de victimes, 1,3 million sont des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée du tabac. Cancers du poumon, de la sphère ORL ou de la vessie, BPCO, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire… Le tabac est responsable de nombreuses maladies. Quels sont les effets du tabac sur la santé du fumeur et de son entourage ? Comment arrêter de fumer ? Comment aider un proche qui souhaite arrêter ? Dr Nicolas Bonnet, pharmacien spécialisé en Santé publique et Addictologie. Directeur du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions RESPADD. Responsable de la consultation jeunes consommateurs du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Hôpital Pitié Salpêtrière, à Paris Dr Abraham Mifundu Bilongo, neuropsychiatre et maître des stages au Centre Neuropsychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP/Unikin). ►En fin d'émission, nous parlons du médicament DREPAF, un traitement de la drépanocytose désormais produit et disponible au Sénégal le rendant ainsi accessible à la population. Un reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal. ► Pour aller plus loin : Le site officiel du Mois sans tabac. Programmation musicale : ► Laye – My last cigarette ► Apotchou national – Trop pressé.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav' - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations unies adoptait la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Un texte ratifié par 196 pays juridiquement contraignant. 36 ans après, les enfants connaissent-ils leurs droits fondamentaux ? Le droit d'avoir une identité, une famille, de recevoir une éducation, de jouer et d'avoir des loisirs, celui d'être protégé, de ne pas faire ou subir la guerre... Pour n'en citer que quelques-uns. Dans les faits, 250 millions d'enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, 138 millions travaillent, 150 millions ayant moins de 5 ans, ne sont pas enregistrés à l'état civil. Force est de constater que leurs droits sont toujours menacés. Un constat alarmant qui interroge aussi sur la place que l'on accorde aux enfants dans nos sociétés. Souvent citée en exemple, la Suède est le premier pays à interdire les châtiments corporels en 1979. Le pays nordique a également l'un des systèmes de la petite enfance les plus avancés d'Europe. En associant les enfants aux sujets qui les concernent, en les considérant comme des individus au même titre que les adultes, pourra-t-on leur améliorer leurs droits ? Une émission à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre. Avec : • Edouard Durand, magistrat, juge des enfants, ancien co-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) et auteur du livre pour enfants Tes droits et tes besoins comptent, illustré par Mai Lan Chapiron (La Martinière jeunesse, 2025) • Marion Cuerq, spécialiste des droits de l'enfant, autrice du livre Une enfance en nORd (Marabout, 2023) dans lequel elle examine les différences sociales et culturelles entre la France et la Suède dans la relation aux enfants. Un nouvel épisode du Monde des enfants, réalisé par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, ils sont 6 à nous parler de leurs droits... Ils s'appellent Rafael, Kais, Beryl, Eyma, Dalia et Lucas. Ils ont 10 ans et sont en classe de CM2 à l'École Henri Martin de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne. Programmation musicale : ► Want It Back - Guts, Patrice, The School Voices NYC ► O Xango - Capitain Planet & Trio Mocoto.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
La programmation du cinéma Méliès de Lure du 19 au 25 novembre
Dans un monde où l'aide sanitaire internationale a vu ses financements réduits de manière drastique, et où l'âge moyen des populations s'accroît dans de nombreux pays, la question de la prévention est essentielle. Activité physique régulière, alimentation équilibrée, vaccination, dépistage, campagnes de sensibilisation : la prévention s'articule entre plusieurs niveaux (primaire, quand on empêche la survenue de la maladie, secondaire, quand on engage un traitement précoce pour freiner ou bloquer les symptômes, tertiaire, lorsque la prise en charge évite les complications)... Il existe de nombreuses manières de prendre soin de sa santé et de prévenir la survenue de maladies. Mais la prévention est-elle à la portée de tous en termes d'accès aux soins et à l'information ? Comment lutter contre les inégalités persistantes entre les individus et les régions du monde ? Pr Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur émérite de Santé publique à l'Université de Genève et professeur à l'Université Paris Cité. Auteur de l'ouvrage Prévention positive, une meilleure santé sans interdits et sans excès aux éditions Flammarion Dr Claire Rieux, directrice médicale de Médecins Sans Frontières Pr Bathaix Fulgence Yao, hépato-gastroentérologue, Université Félix Houphouët Boigny à Abidjan. Président du réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales en Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Cheikh Lo – Baba moussa BP 120 ► Elyanna – Al Sham.
On appelle «ville du quart d'heure», ce modèle d'urbanisme qui permet aux citadins et usagers de la ville de tout faire à pied ou presque en 15 minutes maximum. Une solution pour améliorer le confort et la convivialité des villes et un impératif pour réduire les dépenses énergétiques et l'impact environnemental de nos mobilités. Pour l'instant, aller au travail, chez le médecin, emmener ses enfants à l'école en moins d'un quart d'heure ressemble plus à un rêve qu'à la réalité pour les millions d'urbains coincés dans les transports plusieurs heures par jour. Alors que déjà plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, d'ici 2050, sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain, selon la Banque mondiale, dans des villes de plus en plus étalées. En Europe, des villes comme Paris, Milan ou Barcelone ont déjà mis en place des politiques sur le modèle de la ville du quart d'heure en réduisant, par exemple, la place de la voiture dans l'espace public. Mais la ville du quart d'heure est-elle transposable à toutes les réalités ? De Mexico à Lagos, qu'en est-il des mégalopoles aux plus de 10 millions d'habitants ? Que faire du périurbain qui concentre l'essentiel de l'urbanisation et qui reste très dépendant des centres ? Comment transposer l'utopie de la ville du quart d'heure aux réalités de la croissance urbaine ? Avec : • Carlos Moreno, professeur associé et directeur scientifique de la chaire «Entrepreneuriat - Territoire – Innovation» à l'IAE de Paris qui est associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre de l'Académie des technologies. Spécialiste d'innovation urbaine, de ville intelligente. Auteur de La ville du quart d'heure - Une solution pour préserver notre temps et notre planète (Eyrolles, 2025) • Momar Diongue, géographe, enseignant-chercheur à l'Université Cheik Anta Diop de Dakar. Un entretien avec Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico, ville gigantesque, l'une des mégalopoles les plus peuplées du monde avec plus de 21 millions. Pour finir cette émission, un détour par la Corée du Sud, où un animal très particulier va se retrouver protégé par la loi, le 1er janvier 2026. Il sera interdit dans le pays de l'élever et de le tuer pour sa bile : c'est l'ours noir d'Asie, aussi appelé ours-lune ou ours à collier. Car il a une marque blanche sur son poitrail qui rappelle le bijou. Les associations se battent, depuis des années, pour interdire les fermes qui exploitent ces animaux. Et notre correspondante à Seoul, Camille Ruiz, est allée à la rencontre des défenseurs de leurs droits. Programmation musicale : ► Les bruits de la ville - Voyou ft. Yelle ► Baby Myria - Malakey.
Dans un monde où l'aide sanitaire internationale a vu ses financements réduits de manière drastique, et où l'âge moyen des populations s'accroît dans de nombreux pays, la question de la prévention est essentielle. Activité physique régulière, alimentation équilibrée, vaccination, dépistage, campagnes de sensibilisation : la prévention s'articule entre plusieurs niveaux (primaire, quand on empêche la survenue de la maladie, secondaire, quand on engage un traitement précoce pour freiner ou bloquer les symptômes, tertiaire, lorsque la prise en charge évite les complications)... Il existe de nombreuses manières de prendre soin de sa santé et de prévenir la survenue de maladies. Mais la prévention est-elle à la portée de tous en termes d'accès aux soins et à l'information ? Comment lutter contre les inégalités persistantes entre les individus et les régions du monde ? Pr Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur émérite de Santé publique à l'Université de Genève et professeur à l'Université Paris Cité. Auteur de l'ouvrage Prévention positive, une meilleure santé sans interdits et sans excès aux éditions Flammarion Dr Claire Rieux, directrice médicale de Médecins Sans Frontières Pr Bathaix Fulgence Yao, hépato-gastroentérologue, Université Félix Houphouët Boigny à Abidjan. Président du réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales en Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Cheikh Lo – Baba moussa BP 120 ► Elyanna – Al Sham.
On appelle «ville du quart d'heure», ce modèle d'urbanisme qui permet aux citadins et usagers de la ville de tout faire à pied ou presque en 15 minutes maximum. Une solution pour améliorer le confort et la convivialité des villes et un impératif pour réduire les dépenses énergétiques et l'impact environnemental de nos mobilités. Pour l'instant, aller au travail, chez le médecin, emmener ses enfants à l'école en moins d'un quart d'heure ressemble plus à un rêve qu'à la réalité pour les millions d'urbains coincés dans les transports plusieurs heures par jour. Alors que déjà plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, d'ici 2050, sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain, selon la Banque mondiale, dans des villes de plus en plus étalées. En Europe, des villes comme Paris, Milan ou Barcelone ont déjà mis en place des politiques sur le modèle de la ville du quart d'heure en réduisant, par exemple, la place de la voiture dans l'espace public. Mais la ville du quart d'heure est-elle transposable à toutes les réalités ? De Mexico à Lagos, qu'en est-il des mégalopoles aux plus de 10 millions d'habitants ? Que faire du périurbain qui concentre l'essentiel de l'urbanisation et qui reste très dépendant des centres ? Comment transposer l'utopie de la ville du quart d'heure aux réalités de la croissance urbaine ? Avec : • Carlos Moreno, professeur associé et directeur scientifique de la chaire «Entrepreneuriat - Territoire – Innovation» à l'IAE de Paris qui est associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre de l'Académie des technologies. Spécialiste d'innovation urbaine, de ville intelligente. Auteur de La ville du quart d'heure - Une solution pour préserver notre temps et notre planète (Eyrolles, 2025) • Momar Diongue, géographe, enseignant-chercheur à l'Université Cheik Anta Diop de Dakar. Un entretien avec Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico, ville gigantesque, l'une des mégalopoles les plus peuplées du monde avec plus de 21 millions. Pour finir cette émission, un détour par la Corée du Sud, où un animal très particulier va se retrouver protégé par la loi, le 1er janvier 2026. Il sera interdit dans le pays de l'élever et de le tuer pour sa bile : c'est l'ours noir d'Asie, aussi appelé ours-lune ou ours à collier. Car il a une marque blanche sur son poitrail qui rappelle le bijou. Les associations se battent, depuis des années, pour interdire les fermes qui exploitent ces animaux. Et notre correspondante à Seoul, Camille Ruiz, est allée à la rencontre des défenseurs de leurs droits. Programmation musicale : ► Les bruits de la ville - Voyou ft. Yelle ► Baby Myria - Malakey.
La Bibliothèque des mondes croisés a été inaugurée, en octobre 2025, au CCRI John Smith de Ouidah avec, notamment, un fonds dédié à l'histoire de l'esclavage. C'est ici, à Ouidah, que plusieurs centaines de milliers d'esclaves ont emprunté la porte du non-retour, à quelques kilomètres de la ville. John Smith, qui a donné son nom au centre, est le nom d'un citoyen américain, petit-fils d'un esclave parti avec la Clotilda, l'un des derniers bateaux de la traite négrière à partir vers les États-Unis, dans les années 1860. Lorsque l'esclavage a été aboli, son aïeul n'a pu retourner au Bénin, faute d'argent pour payer le voyage en bateau. John Smith, devenu maire de Prichard en Alabama, avait déclaré vouloir être enterré à Ouidah. Y a-t-il encore des choses à découvrir sur la traite négrière ? Oui, selon Dieudonné Gnammankou, certaines thématiques n'ont pas été suffisamment explorées par les historiens comme celle de la réaction des Africains à l'arrivée des premiers navires négriers. Comment ont réagi les royautés et la population ? C'est une période mal connue. Ouidah est considéré comme le deuxième pôle de la traite négrière sur le continent africain, la première étant l'Afrique Centrale. On estime qu'entre 1 million et 1 million et demi d'esclaves ont été déportés depuis la région de Ouidah. Ces esclaves partaient principalement au Brésil et dans les Antilles françaises (Saint-Domingue en particulier). Un silence autour de l'esclavage partiellement brisé avec des projets, notamment celui de l'UNESCO initié en 1994, mais aussi grâce à cette bibliothèque dans laquelle on peut trouver de nombreux livres sur le sujet. Il faut que les jeunes connaissent leur histoire, c'est important, explique Rene Akobi alias Loizes. Pendant de nombreuses années, les jeunes ne s'y sont pas intéressés, car les ouvrages proposés étaient vieillots, précise Dieudonné Gnammankou. Aujourd'hui, se pose la question de la réparation, mais aussi des conséquences sur le continent africain d'aujourd'hui. Invités : - Dieudonné Gnammankou, historien spécialiste de la traite négrière - Rene Akobi alias Loizes, plasticien et dessinateur de bandes dessinées. Il a consacré une - bande dessinée au thème de la traite négrière : Akobi, Zomai, Marâtre, Mariage à paraître chez Dagan BD. Programmation musicale : L'artiste Pépé Oléka avec le titre Sebla koko.
La Bibliothèque des mondes croisés a été inaugurée, en octobre 2025, au CCRI John Smith de Ouidah avec, notamment, un fonds dédié à l'histoire de l'esclavage. C'est ici, à Ouidah, que plusieurs centaines de milliers d'esclaves ont emprunté la porte du non-retour, à quelques kilomètres de la ville. John Smith, qui a donné son nom au centre, est le nom d'un citoyen américain, petit-fils d'un esclave parti avec la Clotilda, l'un des derniers bateaux de la traite négrière à partir vers les États-Unis, dans les années 1860. Lorsque l'esclavage a été aboli, son aïeul n'a pu retourner au Bénin, faute d'argent pour payer le voyage en bateau. John Smith, devenu maire de Prichard en Alabama, avait déclaré vouloir être enterré à Ouidah. Y a-t-il encore des choses à découvrir sur la traite négrière ? Oui, selon Dieudonné Gnammankou, certaines thématiques n'ont pas été suffisamment explorées par les historiens comme celle de la réaction des Africains à l'arrivée des premiers navires négriers. Comment ont réagi les royautés et la population ? C'est une période mal connue. Ouidah est considéré comme le deuxième pôle de la traite négrière sur le continent africain, la première étant l'Afrique Centrale. On estime qu'entre 1 million et 1 million et demi d'esclaves ont été déportés depuis la région de Ouidah. Ces esclaves partaient principalement au Brésil et dans les Antilles françaises (Saint-Domingue en particulier). Un silence autour de l'esclavage partiellement brisé avec des projets, notamment celui de l'UNESCO initié en 1994, mais aussi grâce à cette bibliothèque dans laquelle on peut trouver de nombreux livres sur le sujet. Il faut que les jeunes connaissent leur histoire, c'est important, explique Rene Akobi alias Loizes. Pendant de nombreuses années, les jeunes ne s'y sont pas intéressés, car les ouvrages proposés étaient vieillots, précise Dieudonné Gnammankou. Aujourd'hui, se pose la question de la réparation, mais aussi des conséquences sur le continent africain d'aujourd'hui. Invités : - Dieudonné Gnammankou, historien spécialiste de la traite négrière - Rene Akobi alias Loizes, plasticien et dessinateur de bandes dessinées. Il a consacré une - bande dessinée au thème de la traite négrière : Akobi, Zomai, Marâtre, Mariage à paraître chez Dagan BD. Programmation musicale : L'artiste Pépé Oléka avec le titre Sebla koko.
L'incontinence urinaire est la perte involontaire d'urine. Sa forme la plus fréquente est l'incontinence à l'effort, qui peut être encore accentuée chez les femmes, au cours de la grossesse et après l'accouchement, suite aux bouleversements hormonaux de la ménopause et au relâchement musculaire qui peut y être associé. Cette incontinence urinaire augmente avec l'âge et concernerait, en France, au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Cependant, des personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Quels sont les différents types d'incontinence urinaire ? Quelles en sont les principales causes ? Quelle prise en charge est possible ? En quoi consiste la rééducation périnéale ? Dr Margaux Felber, chirurgien urologue à la clinique Bizet et à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Pr Stève Ondziel-Opara, chirurgien et urologue au CHU de Brazzaville, au Congo. Programmation musicale : ►Disiz, Theodora – Melodrama ►Fireboy DML – Jealous
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.
L'incontinence urinaire est la perte involontaire d'urine. Sa forme la plus fréquente est l'incontinence à l'effort, qui peut être encore accentuée chez les femmes, au cours de la grossesse et après l'accouchement, suite aux bouleversements hormonaux de la ménopause et au relâchement musculaire qui peut y être associé. Cette incontinence urinaire augmente avec l'âge et concernerait, en France, au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Cependant, des personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Quels sont les différents types d'incontinence urinaire ? Quelles en sont les principales causes ? Quelle prise en charge est possible ? En quoi consiste la rééducation périnéale ? Dr Margaux Felber, chirurgien urologue à la clinique Bizet et à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Pr Stève Ondziel-Opara, chirurgien et urologue au CHU de Brazzaville, au Congo. Programmation musicale : ►Disiz, Theodora – Melodrama ►Fireboy DML – Jealous
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste , co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation selon une étude publiée en 2024 En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony
Elle lit Lacan, mais pas seulement. Elle a fait Sciences Po et moult paniers de basket. Aby Gaye, c'est son nom. Belle, grande, basketteuse professionnelle : double-championne d'Europe jeune et vice-championne du monde avec l'équipe de France. Les médailles d'or, d'argent et de bronze, ça la connaît. Hey, Aby Gaye, ça va les chevilles ? Ben justement… les chevilles, c'est le point faible de celle qui ne fait pas que lire, qui ne fait pas que des podcasts («Être et athlète», c'est le titre) non. Aby Gaye est non seulement un corps, mais c'est aussi une conscience tournée vers la terre mère : heureuse fondatrice de l'association Terang'Aby, l'estime de soi des jeunes Africaines en général & Sénégalaises en particulier (qui forcent un peu sur la dépigmentation) ça l'intéresse. Bref, Mademoiselle Gaye, c'est une tête bien faite, sur un corps d'athlète. À consulter Terang'Aby. Programmation de l'invitée : • 113 - Les princes de la ville • Kokoroko - Ewa inu.
Thieboudiène, Queijos artesanal do Minas Gerais, Harissa, baguette, couscous ou kimchi, autant de plats et de produits, de savoir-faire inscrits sur les listes du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, depuis 2003. Cette liste est née d'un besoin de préserver et sauvegarder les rituels et les traditions, comme les édifices et les objets, et pour les états de répertorier et mettre en lumière ces trésors intangibles tels que l'art culinaire sénégalais incarné par le thieboudiène, la harissa pour la Tunisie, l'attiéké de Côte d'Ivoire, ou encore le repas gastronomique des Français. Cette liste des patrimoines est assortie d'un registre des bonnes pratiques pour suivre et garantir la sauvegarde des patrimoines, sans les figer dans un temps ou une époque. En effet, Les patrimoines sont le reflet de communauté, des temps qui changent, bien vivant. Dans ce sens, les plats peuvent ne plus être faits comme par le passé, mais le savoir-faire et les gestes persistent, se transmettent, se recréent et ainsi demeurent. Une émission enregistrée à Tours, à Lille et à Paris, avec Loïc Bienassis, historien à l'IEHCA, rattaché à l'Université de Tours. Son dernier livre, «La grande histoire de la gastronomie» est paru aux éditions Larousse. Debora de Carvalho Pereira, journaliste, journaliste, experte en fromage, présidente de l'association de producteurs SerTãoBras Aïssetou Mbaye, cuisinière sénégalaise, bloggeuse, autrice. Son dernier livre : «Ma cuisine d'Afrique» est publié aux éditions Marie-Claire. Pour aller plus loin - Unesco - La liste de l'Unesco - Le championnat du monde du fromage sera au Brésil en 2026, à Sao Paulo du 16 au 19 avril - Les rencontres Rabelais à Tours : les 21èmes rencontres en 2025 portaient sur «Cuisines et Patrimoines de l'humanité» - IEHCA, Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation. En images Programmation musicale Special Rider Blues, de Piers Paccini et Sissoko Balake.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du diabète. Quels peuvent être les symptômes du diabète qui touchent particulièrement les femmes ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qu'est-ce que le diabète gestationnel ? Pr Maimouna N'Dour-Mbaye, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital Abass Ndao, directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar, au Sénégal. La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ►Almok – C'est ma prière ► Nour – Ahlami
Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du diabète. Quels peuvent être les symptômes du diabète qui touchent particulièrement les femmes ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qu'est-ce que le diabète gestationnel ? Pr Maimouna N'Dour-Mbaye, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital Abass Ndao, directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar, au Sénégal. La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ►Almok – C'est ma prière ► Nour – Ahlami
Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.
Le 13 novembre 2015, ont eu lieu une série de fusillades et d'attaques suicides perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie : Bataclan, terrasses de café, Stade de France... Dix ans après, comment vont les survivants de ces attaques ? Stress-posttraumatique, reviviscences, phobies... Quels symptômes et troubles psychiques ont affecté les survivants des attentats terroristes ? Y a-t-il eu plusieurs étapes, dans leur reconstruction ? Quel type de prise en charge leur a été proposé sur le plan de la santé mentale et dans quelle mesure le procès qui s'est déroulé du 8 septembre 2021 à mai 2022 a-t-il pu contribuer à ce processus de rétablissement ? Carole Damiani, docteur en Psychologie, directrice de l'Association Paris Aide aux victimes Laurent, survivant du Bataclan. Programmation musicale : ► Lola Young - Spiders ► Pete Doherty - Hell to Pay at the Gates of Heaven.
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
Le 13 novembre 2015, ont eu lieu une série de fusillades et d'attaques suicides perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie : Bataclan, terrasses de café, Stade de France... Dix ans après, comment vont les survivants de ces attaques ? Stress-posttraumatique, reviviscences, phobies... Quels symptômes et troubles psychiques ont affecté les survivants des attentats terroristes ? Y a-t-il eu plusieurs étapes, dans leur reconstruction ? Quel type de prise en charge leur a été proposé sur le plan de la santé mentale et dans quelle mesure le procès qui s'est déroulé du 8 septembre 2021 à mai 2022 a-t-il pu contribuer à ce processus de rétablissement ? Carole Damiani, docteur en Psychologie, directrice de l'Association Paris Aide aux victimes Laurent, survivant du Bataclan. Programmation musicale : ► Lola Young - Spiders ► Pete Doherty - Hell to Pay at the Gates of Heaven.
On ne parle jamais assez de la souffrance psychique que peuvent ressentir les adolescent·es, et Isabelle Carré le fait justement très bien, c'est pourquoi j'ai voulu l'inviter dans Folie Douce.Pour son premier film en tant que réalisatrice, Les Rêveurs, sorti en salles le 12 novembre, cette grande actrice a voulu évoquer sa propre enfance, et la tentative de suicide qui l'a précipitée dans un établissement psychiatrique pour adolescent·es. C'est la toute jeune Tessa Dumont Janod qui joue comme un double enfant de la comédienne, et son jeu très juste m'a énormément touchée. Les Rêveurs est l'adaptation de son roman éponyme paru en 2018. Elle y raconte le monde médical et comment elle a trouvé des clés à ses troubles, et finalement, presque par hasard, sa vocation dans le cinéma.Avec Isabelle Carré, nous avons évoqué l'importance de se sentir utile, et le fait de trouver sa voix dans l'écriture. Elle observe avec beaucoup de justesse et d'humilité tous les manquements dans l'accompagnement des jeunes et de leur mal-être, de l'époque de sa propre hospitalisation à aujourd'hui. Sa démarche peut s'assimiler à une forme de pair-aidance. Elle dénonce également l'impunité des auteurs de violences sexistes, la nécessité de changer profondément la société sur ce sujet, et le manque de moyens alloués à la psychiatrie, et à la pédopsychiatrie, son parent pauvre. Finalement pour Isabelle Carré, c'est parfois l'art lui-même qui peut sauver.Photo : Christine Tamalet
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
A l'occasion de la journée mondiale de la pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l'enfant à l'échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d'améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien COURAUD, chef du service de pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, Président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore AMON-TANOH-DICK, Professeur Emérite Titulaire de Pédiatrie Médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d'Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l'Enfant au Programme Nationale de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente Fondatrice de l'ONG ESPACE ARC EN CIEL. ► En fin d'émission, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre prochain, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, Médecin Fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l'accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l'est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale : ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain
Savoir situer fleuves, rivières, mers et océans, connaître les principales chaînes de montagnes, localiser les pays et leurs frontières, appréhender les flux migratoires, les conséquences de l'urbanisation ou du réchauffement climatique...Voici une liste non exhaustive de ce que nous enseigne la géographie. Des savoirs essentiels pour représenter l'espace, comprendre le monde qui nous entoure et la place qu'on y occupe. Et depuis, l'arrivée du GPS dans notre quotidien, il est désormais facile de se géolocaliser et de se promener virtuellement aux quatre coins de la planète. Pourtant, si la géographie cherche à nous expliquer le monde en le décrivant, elle s'appuie sur des cartes qui reflètent une certaine vision. Par exemple, début 2025, la décision de Donald Trump de rebaptiser le “Golfe du Mexique” en “Golfe d'Amérique” a été reprise sur Google Maps, le leader mondial de la cartographie numérique. Autre exemple, la projection du Mercator, créée à l'origine pour la navigation maritime, devenue la carte la plus utilisée au monde, fait l'objet de contestation. Dans cette version, la taille de l'Afrique est notamment sous-estimée. Représenter la forme des continents, la hauteur des montagnes, transcrire la surface sphérique de la terre sur du papier, nécessite des conventions et des normes. La géographie n'est donc pas une matière neutre comme on pourrait le croire. Dans ce contexte, comment enseigner la géographie ? Avec : • Nicolas Lambert, Ingénieur de recherche au CNRS, au centre pour l'analyse spatiale et la géo visualisation. Enseignant en cartographie et webmapping à l'université de Paris Cité. Co-auteur avec Françoise Bahoken de Cartographia, comment les géographes (re)dessinent le Monde (Armand Colin – 2025) • Labaly Touré, Enseignant Chercheur, responsable de la filière Géomatique, à l'université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) à Kaolack, au Sénégal. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction Bangkok avec notre correspondante Juliette Chaignon. En mars dernier, la Thaïlande a annoncé assouplir les règles concernant le fait de porter les cheveux longs et détachés à l'école. La loi nationale de 1972, écrite pendant la dictature militaire, a été abrogée et désormais les écoles publiques décident de leur propre règlement. Mais 6 mois après cette décision des cas de sanctions perdurent. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Programmation musicale : ► Deux et Demi - Orelsan ► Skido – Victony / Olamide
À l'occasion de la journée mondiale de la Pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l'enfant à l'échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d'améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien Couraud, chef du service de Pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur émérite titulaire de Pédiatrie médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du Conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d'Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l'Enfant au Programme National de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente fondatrice de l'ONG ESPACE ARC EN CIEL. ► En fin d'émission, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre 2025, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, médecin fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l'accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l'est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale : ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain.
Movember est le mois de sensibilisation au dépistage des cancers masculins : cancer de la prostate et des testicules. Selon l'OMS, chez l'homme, le cancer de la prostate représente le 2ᵉ cancer le plus fréquent et touche 1,5 million d'hommes. Plus rare, le cancer du testicule (qui touche essentiellement les hommes jeunes) est cependant en augmentation partout dans le monde. Comment se déroule le dépistage ? À quel âge faut-il se faire dépister régulièrement ? Quelles prises en charge existent ? Comment lutter contre les tabous entourant des cancers ? Pr Emmanuel Chartier-Kastler, chirurgien urologue, chef de service à l'hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière et professeur à Sorbonne Université à Paris. Dr Cyril Kamadjou, chirurgien urologue dans un centre privé à Douala au Cameroun, le Centre d'Urologie et d'Endoscopie Saint Cyr. Fabien Lanteri, a été atteint d'un cancer des testicules, en rémission depuis deux ans. Investi depuis 11 ans dans la collecte de dons pour Movember. Programmation musicale : ► Al Green – For the good times (1972) ► Jahman Xpress – Arva
Depuis le début des années 2000, les prix des logements dans la plupart des capitales et des grandes villes dans le monde, connait une inflation démesurée. Des parts toujours plus importantes des populations n'ont plus accès à la propriété et sont pénalisées par des loyers qui augmentent plus vite que leurs revenus. Pourtant en 2022, en France, un quart des 7,6 millions de résidences principales se trouvaient « en sous-occupation très accentuée », selon l'INSEE. Un marché en tension et soumis à la spéculation, pénalise les jeunes, les groupes vulnérables et plus globalement l'économie. Les habitants sont exclus des centres-villes et les locations touristiques s'implantent dans des quartiers entiers. Comment, dans une économie de marché, revenir à une situation plus équitable et permettre à tous d'accéder à un logement décent ? Avec : • Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste et autrice de l'ouvrage, Halte à la spéculation sur nos logements ! (Rue de l'échiquier, 2023). • Julien Migozzi, chercheur en Géographie économique à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Ses travaux portent sur le rôle de la finance, du numérique et de l'immobilier dans l'évolution des villes et des inégalités. Il a notamment travaillé sur la ville du Cap en Afrique du Sud. • Mathilde Jourdam-Boutin, docteure en Géographie et ingénieure de recherche à Aix Marseille Université. Ses travaux portent sur le capitalisme immobilier dans les villes africaines, plus particulièrement camerounaises. Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico. La capitale mexicaine a connu plusieurs manifestations importantes pour dénoncer l'augmentation complètement folle des prix du logement dans la capitale. Cette émission est une rediffusion du 8 septembre 2025. Programmation musicale : ► Kin la belle - Damso. ► Cool in my cellar - Stand High Patrol.
Movember est le mois de sensibilisation au dépistage des cancers masculins : cancer de la prostate et des testicules. Selon l'OMS, chez l'homme, le cancer de la prostate représente le 2è cancer le plus fréquent et touche 1,5 million d'hommes. Plus rare, le cancer du testicule (qui touche essentiellement les hommes jeunes) est cependant en augmentation partout dans le monde. Comment se déroule le dépistage ? À quel âge faut-il se faire dépister régulièrement ? Quelles prises en charge existent ? Comment lutter contre les tabous entourant des cancers ? Pr Emmanuel Chartier-Kastler, chirurgien urologue, chef de service à l'Hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière et professeur à Sorbonne Université à Paris Dr Cyril Kamadjou, chirurgien urologue dans un centre privé à Douala au Cameroun, le Centre d'Urologie et d'Endoscopie Saint Cyr Fabien Lanteri, a été atteint d'un cancer des testicules, en rémission depuis deux ans. Investi depuis 11 ans dans la collecte de dons pour Movember. Programmation musicale : ► Al Green – For the good times (1972) ► Jahman Xpress – Arva.
Régulièrement, l'équipe de Folie Douce partage avec vous les extraits les plus marquants des épisodes du podcast. Aujourd'hui, on vous propose de réécouter la docteure en neurosciences Samah Karaki.Dans cet extrait, Samah Karaki donne sa définition sociologique et biologique de l'empathie. Dans la sphère politique, parler d'empathie revient à éviter de se confronter à des sujets dont on ne veut pas parler, c'était à dire taire les violences systémiques. L'empathie suppose d'accepter qu'on est dans une position privilégiée et donc de domination.Docteure en neurosciences, Samah Karaki est aussi l'autrice d'un livre qui a beaucoup fait parler ces derniers mois, L'empathie est politique, un bijou de pensée critique. Elle y entremêle sciences dures et sciences humaines, et y décrit les mécanismes à l'oeuvre lorsque l'on parle d'empathie, comme par exemple le favoritisme endogame - le fait d'être plus touché·e par ce que vivent celleux qui nous ressemblent.Au micro de Lauren Bastide, elle revient sur son enfance, en partie au Liban, à Beyrouth. Elle ne rêvait pas de faire de la biologie avant de se retrouver lors d'un stage pendant ses études à étudier la mémoire des oiseaux - elle est depuis devenue docteure et a fondé le Social Brain Institue, institution visant à vulgariser ce sujet. Elle évoque aussi la situation des femmes palestiniennes, et l'empathie à double standard qui touche les enfants. Finalement elle arrive à la conclusion glaçante que nous sommes fondamentalement seul·es. Mais cette solitude ne serait-elle pas la clé de l'ouverture aux autres ?
Les femmes et les hommes ne sont pas égaux face à l'alcool. Si elles sont exposées aux mêmes risques que les hommes, les complications sont plus graves, plus rapides, et parfois spécifiques. Ainsi, l'alcool est l'un des principaux facteurs de risque pour le cancer du sein et causerait ainsi près de 40 000 nouveaux cas par an. L'alcoolisation rend les femmes plus vulnérables aux violences et aux violences sexuelles. Les tabous entourant l'alcoolisme au féminin et les représentations portées sur cette dépendance nuisent à l'expression de la maladie, comme à sa prise en charge. Comment la consommation d'alcool chez les femmes évolue-t-elle ? Comment expliquer la plus grande vulnérabilité féminine face à ces substances ? Quel accompagnement et quelles prises en charge existent ? Dr Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre addictologue et écrivaine, elle a créé la 1ʳᵉ consultation d'alcoologie à l'hôpital Sainte-Anne (GHU psychiatrie et neurosciences) à Paris. Auteure de l'ouvrage Les femmes face à l'alcool : résister et s'en sortir, aux éditions Odile Jacob. Camille Emmanuelle, journaliste et écrivaine. Auteure de l'ouvrage Alcool, avons-nous un problème ?, aux éditions de la Martinière Jeunesse. Dr Sonia Kanekatoua, psychiatre au CHU Campus de Lomé au Togo et au CEPIAK, le Centre de Prise en charge intégrée des Addictions de Kodjoviakopé. Programmation musicale : ► MIKA – Lonely alcooholic ► Hollie Cook - Shy girl