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Les acouphènes sont des bruits parasites qui ne proviennent pas du monde extérieur. Trouble fréquent, ce phénomène auditif concerne deux adultes sur dix en France, selon l'Inserm. Dans environ 80% des cas, les acouphènes sont associés à une perte de l'audition. Quand s'inquiéter et consulter ? Quelles prises en charge existent ? Les acouphènes sont des sensations auditives qui peuvent prendre différentes formes : des sifflements, bourdonnements, grésillements qui ne proviennent pas du monde extérieur et peuvent provoquer une gêne intense… Causes et mécanismes des acouphènes Ces troubles, qui peuvent disparaître spontanément ou devenir chroniques, sont souvent associés à une perte de l'audition, parfois liée à un traumatisme acoustique (suite à un concert, une détonation...). L'âge constitue également un facteur favorisant des acouphènes, en lien avec la baisse normale de l'audition liée au vieillissement (presbyacousie). Des acouphènes temporaires peuvent accompagner d'autres problèmes ou atteinte de l'oreille (otite, maladie de Ménière, effets secondaires de médicaments orotoxiques, bouchon de cérumen...). Troubles auditifs fréquents Ce trouble, qui peut être perçu par une oreille ou les deux (et parfois ressenti au niveau crânien), concernerait près de deux personnes sur dix en France, selon l'Inserm. Les acouphènes présentent divers degrés d'intensité et provoquent des niveaux de gêne variable : chez certaines personnes, les acouphènes perturbent l'endormissement, compliquent la concentration et peuvent provoquer une réelle anxiété. Dans la mesure où une large proportion des acouphènes s'explique par la perte auditive, un amplificateur auditif peut apporter un soulagement. Dans certains cas, la psychothérapie est recommandée, là encore, pour diminuer le retentissement des acouphènes sur la qualité de vie. Avec : Dr Gérald Fain, chirurgien oto-rhino-laryngologiste à Paris. Auteur de Comment entendons-nous ?, aux éditions Le Pommier Dr Aboubakar Assidick Taoussi, ORL et chirurgien cervico-facial. chef d'Unité d'ORL et chef de service des consultations externes au CHU la Renaissance de N'Djamena. Maître assistant CAMES, enseignant chercheur à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine à l'Université de N'Djamena, au Tchad. Programmation musicale : ► Ciza, Omah Lay, Thukuthela, Jazzworx - Isaka II ► Cheikh Ibra Fam – Gnou mbollo
Dans ce nouveau numéro du magazine IDÉES, Pierre-Édouard Deldique cherche à comprendre la nature du populisme, un des phénomènes de notre temps, avec son invité, le sociologue et historien Marc Lazar, auteur d'un nouvel essai qui s'intitule «Pour l'amour du peuple. Histoire du populisme en France, XIXᵉ-XXIᵉ siècle» (Gallimard), un essai qui retrace un siècle et demi de mouvements qualifiés d'«antisystème» et interroge la pertinence du terme «populisme» dans l'histoire politique française. Dès le début de l'émission, Marc Lazar, qui est aussi un expert reconnu de la vie politique italienne, nous propose une définition du populisme. Moins simple qu'il n'y paraît. L'ouvrage couvre la période qui va du boulangisme sous la IIIè République jusqu'aux mobilisations contemporaines des «Gilets jaunes». Marc Lazar met en parallèle des figures et mouvements très différents : Boulanger, Marine Le Pen, Mélenchon, Bernard Tapie, les maoïstes, etc., autant de personnages, autant de populismes, pourrait-on dire. Fil rouge de ces personnalités politiques ? La référence au peuple comme entité unifiée et la dénonciation des élites, deux traits constitutifs du discours populiste. L'auteur s'interroge : «Cette récurrence pose question» note-t-il. Avec sa clarté et sa précision habituelles, Marc Lazar analyse au micro, et dans son livre, le caractère multiple et controversé du terme «populisme». Ses acteurs poursuivent, en effet, des objectifs politiques souvent contradictoires : certains prônent une démocratie directe, d'autres un autoritarisme charismatique autour du «grand leader». Selon cet expert, les populismes ne sont pas des accidents, mais des forces profondes qui imposent des transformations durables à la vie politique française et européenne. Ils révèlent une crise de la représentation et une défiance croissante envers les institutions. En cela, ils représentent un danger. Clairement, le populisme n'est pas une nouveauté dans la politique française, mais une réponse récurrente aux crises de la démocratie représentative. Comme l'écrit Marc Lazar, le populisme en France constitue : «un phénomène à éclipses et un spectre qui hante la politique». Programmation musicale : Olivier Calmel (compositeur) - Suite Métamorphique - El Camino - Suite Métamorphique - El Diablo.
À l'occasion du congrès Pari(s) Santé Femmes qui se tient du 3 au 5 décembre à Paris, nous parlons de la santé des femmes. Contraception, infections, grossesse et accouchement, infertilité… Des médecins spécialisés en gynécologie-obstétrique répondent aux questions des auditrices. Le gynécologue et la sage-femme sont les interlocuteurs des femmes, sur de multiples questions de santé, pour la prise en charge de nombreuses affections. Cette fonction d'écoute, de conseil et de soins est l'une des composantes indispensables de la santé féminine aux différents âges de leur vie, en particulier à partir de la puberté. Des spécialistes à l'écoute des femmes En consultation, les interrogations et les plaintes peuvent concerner aussi bien l'origine de douleurs et la quête d'un soulagement, que le suivi d'une grossesse, un projet d'enfant et, toujours dans le cadre de la santé reproductive, les questions portant sur la contraception ou la fertilité… Ces professionnels de santé vont également prendre en charge des maladies et infections spécifiques, comme l'endométriose, des cancers féminins (comme celui du sein ou du col de l'utérus). Écoute et compétence, sans tabou De nombreuses femmes quittent la consultation de gynécologie sans avoir posé toutes les questions, faute de temps, parce que le doute arrive une fois franchie la porte du cabinet, parce que certains soignants ne donnent pas leur place à l'échange. Les freins peuvent aussi relever des craintes ou préjugés comme des tabous : quand il est question d'infections sexuellement transmissibles, de douleurs chroniques, de freins dans la vie sexuelle, de peurs alimentées par des fausses croyances qui circulent dans l'entourage… Prévention et dépistage Cette prise en charge en santé sexuelle et reproductive implique un effort d'écoute et de compréhension, qui intègre également un temps de prévention et de dépistage des violences basées sur le genre, pour que puissent s'exprimer, à côté des ressentis et des symptômes des patientes, les émotions, la détresse et les joies, tout comme les appréhensions qui peuvent accompagner la patiente lors de sa consultation… Avec : Pr Namory Keita, past Président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens). Consultant en matière de santé reproductive et mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques Dr Sylvie Epelboin, gynécologue obstétricienne, médecin de la Reproduction et coordinatrice du Centre d'Assistance médicale à la Procréation au sein de l'Hôpital Bichat à Paris. Programmation musicale : ► Singuila feat. Koffi Olomidé – La femme de quelqu'un ► Ao – Talvez.
Alors que l'expérience et la compétence devraient être des atouts pour retrouver un emploi, la réalité est souvent plus complexe. Les femmes, victimes d'inégalités tout au long de leur carrière, sont également les premières victimes de l'âgisme sur le marché du travail. Passé un certain âge, beaucoup d'entre elles se heurtent à des stéréotypes persistants : «trop vieilles», «moins adaptables», ou «en fin de carrière». Quelles conséquences sur leur évolution professionnelle et leur sortie précoce de l'emploi ? Dans un contexte de vieillissement de la population active, les entreprises affichent désormais des politiques d'inclusion et de diversité. Comment faire évoluer les mentalités et les pratiques pour que l'âge ne soit plus perçu comme un handicap mais comme une richesse ? Comment mieux valoriser les compétences des femmes de plus de 50 ans et leur offrir de vraies perspectives jusqu'à la fin de la carrière professionnelle ? Avec : • Laetitia Vitaud, conférencière sur le futur du travail, experte au Laboratoire Welcome to the Jungle et autrice de L'atout âge - 64 clés pour transformer la réalité générationnelle (Éditions Eyrolles) • Agnès Molinier, autrice de J'ai passé l'âge ! : vieillir sans injonction, un nouveau défi au féminin (Éditions First). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Et si prendre du son avec son téléphone portable devenait aussi populaire que prendre des photos ? C'est le pari que Monica Fantini a fait avec l'écrivain Kiko Herrero. Il a enregistré, légendé et envoyé des fragments sonores de sa ville, avec son téléphone portable. Écoutez le premier album sonore d'un Parisien. Si vous aussi, vous souhaitez composer l'album sonore de votre ville avec Monica Fantini, vous pouvez lui écrire à : ecouterlevilles@rfi.fr Programmation musicale : ► Seya - Oumou Sangaré ► Dios Es Un Stalker - ROSALÍA.
À l'occasion du congrès Pari(s) Santé Femmes qui se tient du 3 au 5 décembre à Paris, nous parlons de la santé des femmes. Contraception, infections, grossesse et accouchement, infertilité… Des médecins spécialisés en gynécologie-obstétrique répondent aux questions des auditrices. Le gynécologue et la sage-femme sont les interlocuteurs des femmes, sur de multiples questions de santé, pour la prise en charge de nombreuses affections. Cette fonction d'écoute, de conseil et de soins est l'une des composantes indispensables de la santé féminine aux différents âges de leur vie, en particulier à partir de la puberté. Des spécialistes à l'écoute des femmes En consultation, les interrogations et les plaintes peuvent concerner aussi bien l'origine de douleurs et la quête d'un soulagement, que le suivi d'une grossesse, un projet d'enfant et, toujours dans le cadre de la santé reproductive, les questions portant sur la contraception ou la fertilité… Ces professionnels de santé vont également prendre en charge des maladies et infections spécifiques, comme l'endométriose, des cancers féminins (comme celui du sein ou du col de l'utérus). Écoute et compétence, sans tabou De nombreuses femmes quittent la consultation de gynécologie sans avoir posé toutes les questions, faute de temps, parce que le doute arrive une fois franchie la porte du cabinet, parce que certains soignants ne donnent pas leur place à l'échange. Les freins peuvent aussi relever des craintes ou préjugés comme des tabous : quand il est question d'infections sexuellement transmissibles, de douleurs chroniques, de freins dans la vie sexuelle, de peurs alimentées par des fausses croyances qui circulent dans l'entourage… Prévention et dépistage Cette prise en charge en santé sexuelle et reproductive implique un effort d'écoute et de compréhension, qui intègre également un temps de prévention et de dépistage des violences basées sur le genre, pour que puissent s'exprimer, à côté des ressentis et des symptômes des patientes, les émotions, la détresse et les joies, tout comme les appréhensions qui peuvent accompagner la patiente lors de sa consultation… Avec : Pr Namory Keita, past Président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens). Consultant en matière de santé reproductive et mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques Dr Sylvie Epelboin, gynécologue obstétricienne, médecin de la Reproduction et coordinatrice du Centre d'Assistance médicale à la Procréation au sein de l'Hôpital Bichat à Paris. Programmation musicale : ► Singuila feat. Koffi Olomidé – La femme de quelqu'un ► Ao – Talvez.
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l'origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ? La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte. Ne pas taire sa douleur sexuelle La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir. De multiples causes physiques ou non Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d'origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés. Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte. Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe. Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
PNL, Jul, Gims, SCH, Werenoi... avec d'autres rappeurs français, explosent les compteurs d'écoutes et les ventes d'album. Depuis des années, le rap domine la scène musicale en France et s'est hissé au sommet de l'industrie. Une popularité et une manne financière qui attirent aussi des acteurs peu habitués des concerts et des studios d'enregistrement ! Des organisations criminelles comme la DZ Mafia à Marseille ont fait irruption dans le milieu du rap. Racket d'artistes, assassinats, pressions sur les maisons de disques ... La musique est devenue un moyen de blanchir l'argent pour les narcotrafiquants mais leur financement n'est pas sans contrepartie. Une réalité plus sombre dont les autorités peinent à évaluer l'ampleur. Comment le narcobanditisme a réussi à s'insérer dans le rap français ? Entre artistes, producteurs, salle de concert, quels sont les acteurs de l'industrie musicale concernés ? Avec : • Joan Tilouine, journaliste. Co-auteur avec Paul Deutschmann, Simon Piel du livre Empire : Enquête au cœur du rap français (Flammarion, 2025) Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Le monde ou rien - PNL ► Koba Ladé - Maes et Zed
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l'origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ? La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte. Ne pas taire sa douleur sexuelle La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir. De multiples causes physiques ou non Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d'origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés. Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte. Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe. Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
À l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées, nous parlons de leur santé mentale. Il s'agit non seulement de favoriser le bien-être des personnes en situation de handicap, mais également de mieux diagnostiquer et prendre en charge certaines comorbidités psychiques. Les affections mentales constituent en effet une comorbidité fréquente et parfois négligée, tant pour les personnes affectées dans leur mobilité par un handicap physique que pour les personnes concernées par un trouble moteur. La santé mentale, grande cause nationale en France pour 2025, est reconduite pour l'année 2026. Les obstacles à la santé mentale sont multiples : qu'il s'agisse de l'accès aux soignants formés et spécialisés, les freins d'ordre financiers, géographiques, auxquels s'ajoutent les préjugés ou les fake-news, qui exposent les personnes à des retards de prise en charge ou à des traitements inappropriés. Les entraves et inégalités dans cet accès aux soins psychologiques et psychiatriques sont encore plus présentes pour certaines populations vulnérables. Aujourd'hui, à l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées, Priorité Santé évoque les besoins et obstacles spécifiques qui concernent leur santé mentale, qu'ils ou elles soient porteur.es d'un handicap physique ou moteur. Le double fardeau du handicap et de la santé mentale Pour les personnes en situation de handicap, la détresse psychologique peut être générée par des émotions associées au handicap lui-même : angoisse d'être stigmatisé, isolé, exclu tout comme la difficulté de le dire. Des facteurs spécifiques peuvent également intervenir, comme la gestion de la douleur, la détresse affective et sexuelle, la frustration associée au manque d'autonomie. À côté des problématiques liées directement ou handicap, peuvent se développer également des comorbidités d'ordre psychique et/ou psychiatrique ; avec un risque de sous-diagnostic, et donc d'absence de prise en charge, susceptible d'amplifier les symptômes et d'accroître le fardeau de la maladie et d'amplifier leur sévérité. Valoriser la différence et les compétences L'enjeu de la santé mentale dans le parcours de soins des personnes en situation de handicap doit donc être valorisé et considéré en fonction des spécificités des parcours de chacune et de chacun, des émotions individuelles, mais aussi des compétences propres aux personnes en situation de handicap. Mieux comprendre, mieux prendre en charge, lutter contre la stigmatisation, pour rendre le soin réellement accessible à tous les publics. Avec : Matteo Bussoletti, psychologue, psychothérapeute, exerce au sein d'un IEM (Institut d'Éducation Motrice) dans la région du Havre, accueillant des enfants et des adolescents avec une déficience motrice et des troubles associés. Il est l'auteur de plusieurs articles sur des problématiques émotionnelles, scolaires et développementales de l'enfant et de l'adolescent. Ses travaux portent également sur les pratiques d'accompagnement psychologique, notamment l'hypnose, qu'il a intégrée à la prise en charge des jeunes en situation de handicap Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. Un reportage de Charlie Dupiot. ► En fin d'émission, nous parlons du Téléthon qui se tient les 5 et 6 décembre 2025 en France. À quelques jours de ce rendez-vous dédié à la recherche contre les maladies génétiques, coup de projecteur sur le projet européen DREAMS, un projet pour améliorer la prise en charge de cinq maladies rares : la myopathie de Duchenne, une myopathie centronucléaire, la myopathie d'Emery-Dreifuss, la maladie de Pompe et la maladie de Danon. Interview de Xavier Nissan, directeur de recherche à I-Stem et coordonnateur du projet Dreams. Programmation musicale : ► Nathi feat. Kayla Carrington – A vida é minha ► Natanjo – Kimia.
Selon l'adage, la musique adoucit les mœurs. Les études scientifiques le prouvent aussi ; la pratique musicale améliore notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Elle se heurte néanmoins à une réalité moins favorable, celle des inégalités sociales. En France, l'éducation musicale fait partie des programmes scolaires mais les enfants, ayant grandi dans une famille de musiciens ou issus des classes sociales supérieures, ont plus de chances de développer un rapport privilégié à la musique. Parce que les instruments coûtent cher, qu'ils ne sont pas accessibles partout, la pratique musicale est donc inégale. Créé en 1975, au Venezuela, le projet d'enseignement musical El Sistema, visait aussi à l'intégration sociale et à la réduction de la pauvreté. Il a depuis essaimé partout dans le monde. Parce que la musique est aussi un espace de liberté, de créativité et d'expression, comment améliorer l'accès à la pratique ? Comment intéresser les enfants à la musique et diversifier les genres musicaux enseignés ? Avec : • Martin Hochart, fondateur et président de l'association La Mi Sol, association qui facilite l'accès à la pratique de la musique • Olga Pasquier, directrice exécutive de l'association Tous à la musique, basée à Lyon et dont l'objectif est de démocratiser l'accès à la musique. Un reportage de Tom Malki à la Philharmonie de Paris. Comment faire découvrir la musique classique aux nouvelles générations, en particulier les plus précaires ? Pourquoi pas en leur prêtant des instruments, tout simplement. Ça s'appelle le projet Démos. C'est la Philharmonie de Paris qui propose depuis 15 ans maintenant de mettre des instruments entre les mains d'enfants de 7 à 12 ans, parmi ceux issus de quartiers où l'accès à la musique est limité, que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou géographiques. Et ces enfants vont ensuite être encadrés pendant 3 ans pour apprendre à jouer comme un véritable orchestre. Le concert final au terme de ce programme se tenant dans des salles prestigieuses telles que la salle de concert de la Philharmonie de Paris, elle-même (c'est quand même plus de 2 000 places). Mais avant d'en arriver au concert, Tom Malki a pu assister à l'une des répétitions avec tout l'orchestre au grand complet, ou comme ils le disent eux-mêmes : en « tutti ». Le projet Démos de la Philharmonie de Paris est financé principalement par des mécènes. L'institution ouvre d'ailleurs une nouvelle campagne de dons. En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie, à l'occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap. L'école italienne est reconnue pour son inclusivité. Les enfants handicapés sont accueillis dans les établissements classiques avec les autres élèves. En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot. Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Raphaël, 13 ans et habitant de Kinshasa, qui se demande depuis quand la CAN existe. Programmation musicale : ► Toi l'enfant – Lamomali ► Gnou Mbollo - Cheikh Ibra Fam.
À l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées, nous parlons de leur santé mentale. Il s'agit non seulement de favoriser le bien-être des personnes en situation de handicap, mais également de mieux diagnostiquer et prendre en charge certaines comorbidités psychiques. Les affections mentales constituent en effet une comorbidité fréquente et parfois négligée, tant pour les personnes affectées dans leur mobilité par un handicap physique que pour les personnes concernées par un trouble moteur. La santé mentale, grande cause nationale en France pour 2025, est reconduite pour l'année 2026. Les obstacles à la santé mentale sont multiples : qu'il s'agisse de l'accès aux soignants formés et spécialisés, les freins d'ordre financiers, géographiques, auxquels s'ajoutent les préjugés ou les fake-news, qui exposent les personnes à des retards de prise en charge ou à des traitements inappropriés. Les entraves et inégalités dans cet accès aux soins psychologiques et psychiatriques sont encore plus présentes pour certaines populations vulnérables. Aujourd'hui, à l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées, Priorité Santé évoque les besoins et obstacles spécifiques qui concernent leur santé mentale, qu'ils ou elles soient porteur.es d'un handicap physique ou moteur. Le double fardeau du handicap et de la santé mentale Pour les personnes en situation de handicap, la détresse psychologique peut être générée par des émotions associées au handicap lui-même : angoisse d'être stigmatisé, isolé, exclu tout comme la difficulté de le dire. Des facteurs spécifiques peuvent également intervenir, comme la gestion de la douleur, la détresse affective et sexuelle, la frustration associée au manque d'autonomie. À côté des problématiques liées directement ou handicap, peuvent se développer également des comorbidités d'ordre psychique et/ou psychiatrique ; avec un risque de sous-diagnostic, et donc d'absence de prise en charge, susceptible d'amplifier les symptômes et d'accroître le fardeau de la maladie et d'amplifier leur sévérité. Valoriser la différence et les compétences L'enjeu de la santé mentale dans le parcours de soins des personnes en situation de handicap doit donc être valorisé et considéré en fonction des spécificités des parcours de chacune et de chacun, des émotions individuelles, mais aussi des compétences propres aux personnes en situation de handicap. Mieux comprendre, mieux prendre en charge, lutter contre la stigmatisation, pour rendre le soin réellement accessible à tous les publics. Avec : Matteo Bussoletti, psychologue, psychothérapeute, exerce au sein d'un IEM (Institut d'Éducation Motrice) dans la région du Havre, accueillant des enfants et des adolescents avec une déficience motrice et des troubles associés. Il est l'auteur de plusieurs articles sur des problématiques émotionnelles, scolaires et développementales de l'enfant et de l'adolescent. Ses travaux portent également sur les pratiques d'accompagnement psychologique, notamment l'hypnose, qu'il a intégrée à la prise en charge des jeunes en situation de handicap Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. Un reportage de Charlie Dupiot. ► En fin d'émission, nous parlons du Téléthon qui se tient les 5 et 6 décembre 2025 en France. À quelques jours de ce rendez-vous dédié à la recherche contre les maladies génétiques, coup de projecteur sur le projet européen DREAMS, un projet pour améliorer la prise en charge de cinq maladies rares : la myopathie de Duchenne, une myopathie centronucléaire, la myopathie d'Emery-Dreifuss, la maladie de Pompe et la maladie de Danon. Interview de Xavier Nissan, directeur de recherche à I-Stem et coordonnateur du projet Dreams. Programmation musicale : ► Nathi feat. Kayla Carrington – A vida é minha ► Natanjo – Kimia.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Dans la séquence Génération Consciente, Jessica Webe, directrice exécutive de UN Global Compact en République Démocratique du Congo. Le 10 décembre 2025, en joignant leurs efforts avec l'initiative Unis contre la corruption, ils organisent le premier sommet national de lutte contre la corruption en RDC. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav' - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
La mésinformation en santé n'est pas un phénomène marginal : elle touche toutes et tous, et fragilise particulièrement la santé des femmes. Depuis plus d'un an, une vingtaine d'expertes bénévoles du collectif «Femmes de Santé» se mobilisent pour analyser ce phénomène afin de proposer des solutions concrètes pour agir. Pourquoi les femmes sont-elles particulièrement vulnérables face à ces infox ? Comment lutter contre ces fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux ? Les fake-news concernent et menacent aujourd'hui chacun d'entre nous. Cette désinformation affecte l'ensemble de notre vie, de nos activités, de nos savoirs et un domaine est particulièrement sensible à ce risque : celui de la santé. Une enquête conduite par le Projet européen SIMODS (Indicateur structurel pour surveiller la désinformation en ligne/2025) montre ainsi que 43% des posts de mésinformation sur les réseaux sociaux concernent la santé ! Identifier les pratiques, les dérives et les dangers… La mésinformation, qu'est-ce que c'est ? Conseils douteux, peurs entretenues, manipulations, escroqueries, raisonnements biaisés et mensonges purs et simples, qui peuvent affecter directement notre intégrité physique et mentale. Cette désinformation a, ces dix dernières années, connu une croissance favorisée par trois facteurs : l'essor du numérique, l'appropriation de ces messages infondés par des personnalités publiques (porte-voix en vérité alternative) et, 3è facteur, la pandémie de Covid-19 et ses conséquences en termes de défiance. Cette crise sanitaire de portée planétaire a débouché sur une vague de remise en question des savoirs, de la science et force de la preuve, renforcée par confusion entre santé et bien-être, retour à la nature et charlatanisme. L'infodémie au féminin Si cette désinformation nous concerne toutes et tous, un travail collectif (Livre blanc sur la mésinformation en santé, soutenu par le collectif Femmes de Santé), permet de comprendre comment ces infox impactent la santé des femmes : de quelle manière cette mésinformation cible-t-elle les femmes ? Comment identifier les risques engendrés et envisager des solutions ? Aujourd'hui, 51% des publications des réseaux sociaux concernant les vaccins contiennent de la désinformation. On atteint 72% d'affirmations non fondées quand on parle du vaccin HPV, celui qui prévient notamment le cancer du col de l'utérus. À lire aussiComment l'administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins Organiser une riposte ambitieuse Ce travail collectif de professionnelles de santé et de chercheuses imagine des stratégies pour lutter contre la mésinformation et sécuriser leur accès à l'information sur leur santé : un immense chantier qui implique un travail d'éducation pour reconnaître les pièges, identifier et croiser les sources, mieux réguler les pratiques commerciales, encadrer les plateformes numériques, protéger les personnes vulnérables, raconter autrement la santé en valorisant les acteurs communautaires. Avec : Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, coordinatrice de ce livre blanc et membre du Comité scientifique et éthique de Femmes de Santé Imène Kaci, sage-femme libérale, coordinatrice générale et cheffe de projets stratégiques chez Gynélia Santé Femmes, directrice opérationnelle de la société Homemed SAS et Membre active du collectif Femmes de Santé. Créatrice du compte instagram @iksagefemme Dr Juliette Hazart, médecin addictologue, spécialiste en santé publique, conférencière, auteure de Mon ado est accro aux réseaux sociaux, aux éditions De Boeck supérieur, chargée d'enseignement à l'Université de Lorraine Jessica Leygues, directrice exécutive de l'Institut des cancers des Femmes, de l'Institut Curie. ► En fin d'émission, nous parlons des premières journées ivoiriennes d'addictologie qui se tiennent du 3 au 5 décembre à l'Institut National de santé publique d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Interview du Pr Samuel Traore, addictologue. Maitre de conférences agrégé de Psychiatrie d'adultes. Chef du service d'Addictologie et d'Hygiène mentale de l'Institut National de Santé Publique à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Président de la société de Psychiatrie de Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Enchantée Julia - Save me ► Nubiyan Twist ft. Fatoumata Diawara - Chasing Shadows.
Mafé, Yassa, DG, Kédjénou, en pilons ou braisé, le poulet est de toutes les spécialités du continent africain. C'est en effet l'une des principales sources de protéines en Afrique et la viande la plus consommée dans le monde, car la moins couteuse. Parce qu'il est hautement populaire, la question de sa provenance entre production locale et importation est hautement sensible pour les consommateurs et les éleveurs. Et après le choix de son poulet, ce sont la préparation, la cuisson, l'accompagnement, qui s'invitent en cuisine. Repas de tous les jours, encas sur le pouce, plats de fête, le poulet est partout. Mais s'il est devenu presque banal à table, il ne s'agit pas non plus de le négliger ! Alors comment préparer un bon poulet ? Avec : • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Youness-Abogaïsse Kpaïbe, chef cuisinier, consultant, et traiteur à domicile. En fin d'émission, un reportage de Léna Martin qui s'est rendu à Rishikesh, une ville du nord de l'Inde, de près de 150 000 habitants (300 000 avec ses villages avoisinants), connue comme la “capitale mondiale du yoga”. Cette ville sainte de l'Hindouisme où coule le Gange, compte des centaines d'écoles de yoga. Des milliers de touristes étrangers, mais aussi des Indiens, s'y rendent chaque année pour faire des retraites de yoga ou de méditation, ou pour carrément se former au yoga selon la tradition indienne. À l'international, la popularité de la ville se doit surtout aux Beatles, qui se sont rendus dans un ashram à Rishikesh en 1968 pour une retraite de méditation (où ils ont composé une cinquantaine de chansons, dont « Child of Nature (Esher Demo) » qui commence par « On the road to Rishikesh… »). Selon le Time Of India, le marché du bien-être en Inde, porté notamment par le yoga, rapportait 32,8 milliards de USD dollars en 2024. En Inde, plusieurs gourous ont participé à populariser la ville en y créant des centres de yoga (par exemple Shivananda, qui y a fondé une association dans les années 30 pour promouvoir la discipline). Programmation musicale : ► Des heures - Miel de Montagne ► Mampanota - Ceasar & Ngiah Tax Olo Fotsy
La mésinformation en santé n'est pas un phénomène marginal : elle touche toutes et tous, et fragilise particulièrement la santé des femmes. Depuis plus d'un an, une vingtaine d'expertes bénévoles du collectif « Femmes de Santé » se mobilisent pour analyser ce phénomène afin de proposer des solutions concrètes pour agir. Pourquoi les femmes sont-elles particulièrement vulnérables face à ces infox ? Comment lutter contre ces fausses informations, qui pullulent sur les réseaux sociaux ? Les fake-news concernent et menacent aujourd'hui chacun d'entre nous. Cette désinformation affecte l'ensemble de notre vie, de nos activités, de nos savoirs et un domaine est particulièrement sensible à ce risque : celui de la santé. Une enquête conduite par le Projet européen SIMODS (Indicateur structurel pour surveiller la désinformation en ligne/2025) montre ainsi que 43 % des posts de mésinformation sur les réseaux sociaux concernent la santé ! Identifier les pratiques, les dérives et les dangers… La mésinformation, qu'est-ce que c'est ? Conseils douteux, peurs entretenues, manipulations, escroqueries, raisonnements biaisés et mensonge purs et simples, qui peuvent affecter directement notre intégrité physique et mentale. Cette désinformation a, ces dix dernières années, connu une croissance favorisée par trois facteurs : l'essor du numérique, l'appropriation de ces messages infondés par des personnalités publiques (porte-voix en vérité alternative) et, 3ᵉ facteur, la pandémie de covid-19 et ses conséquences en termes de défiance. Cette crise sanitaire de portée planétaire a débouché sur une vague de remise en question des savoirs, de la science et force de la preuve, renforcée par confusion entre santé et bien-être, retour à la nature et charlatanisme. L'infodémie au féminin Si cette désinformation nous concerne toutes et tous, un travail collectif (Livre blanc sur la mésinformation en santé, soutenu par le collectif Femmes de Santé), permet de comprendre comment ces infox impactent la santé des femmes : de quelle manière cette mésinformation cible-t-elle les femmes ? Comment identifier les risques engendrés et envisager des solutions ? Aujourd'hui, 51 % des publications des réseaux sociaux concernant les vaccins contiennent de la désinformation. On atteint 72% d'affirmations non fondées quand on parle du vaccin HPV, celui qui prévient notamment le cancer du col de l'utérus. À lire aussiComment l'administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins Organiser une riposte ambitieuse Ce travail collectif de professionnelles de santé et de chercheuses imagine des stratégies pour lutter contre la mésinformation et sécuriser leur accès à l'information sur leur santé : un immense chantier qui implique un travail d'éducation pour reconnaître les pièges, identifier et croiser les sources, mieux réguler les pratiques commerciales, encadrer les plateformes numériques, protéger les personnes vulnérables, raconter autrement la santé en valorisant les acteurs communautaires. Avec : Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, coordinatrice de ce livre blanc et membre du Comité scientifique et éthique de Femmes de Santé. Imène Kaci, Sage-femme libérale, Coordinatrice générale et cheffe de projets stratégiques chez Gynélia Santé Femmes, directrice opérationnelle de la société Homemed SAS et Membre active du collectif Femmes de Santé. Créatrice du compte instagram @iksagefemme Dr Juliette Hazart, médecin addictologue, spécialiste en santé publique, conférencière, auteure de Mon ado est accro aux réseaux sociaux aux éditions De Boeck supérieur, chargée d'enseignement à l'université de Lorraine. Jessica Leygues, Directrice exécutive de l'Institut des cancers des Femmes, de l'Institut Curie. ► En fin d'émission, nous parlons des premières journées ivoiriennes d'addictologie qui se tiennent du 3 au 5 décembre à l'Institut National de santé publique d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Interview du Pr Samuel Traore, Addictologue. Maitre de Conférences Agrégé de Psychiatrie d'adultes. Chef du service d'addictologie et d'hygiène mentale de l'Institut National de Santé Publique à Abidjan en Côte d'Ivoire. Président de la société de psychiatrie de Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Enchantée Julia - Save me ► Nubiyan Twist ft. Fatoumata Diawara - Chasing Shadows
Mafé, Yassa, DG, Kédjénou, en pilons ou braisé, le poulet est de toutes les spécialités du continent africain. C'est en effet l'une des principales sources de protéines en Afrique et la viande la plus consommée dans le monde, car la moins couteuse. Parce qu'il est hautement populaire, la question de sa provenance entre production locale et importation est hautement sensible pour les consommateurs et les éleveurs. Et après le choix de son poulet, ce sont la préparation, la cuisson, l'accompagnement, qui s'invitent en cuisine. Repas de tous les jours, encas sur le pouce, plats de fête, le poulet est partout. Mais s'il est devenu presque banal à table, il ne s'agit pas non plus de le négliger ! Alors comment préparer un bon poulet ? Avec : • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Youness-Abogaïsse Kpaïbe, chef cuisinier, consultant, et traiteur à domicile. En fin d'émission, un reportage de Léna Martin qui s'est rendu à Rishikesh, une ville du nord de l'Inde, de près de 150 000 habitants (300 000 avec ses villages avoisinants), connue comme la “capitale mondiale du yoga”. Cette ville sainte de l'Hindouisme où coule le Gange, compte des centaines d'écoles de yoga. Des milliers de touristes étrangers, mais aussi des Indiens, s'y rendent chaque année pour faire des retraites de yoga ou de méditation, ou pour carrément se former au yoga selon la tradition indienne. À l'international, la popularité de la ville se doit surtout aux Beatles, qui se sont rendus dans un ashram à Rishikesh en 1968 pour une retraite de méditation (où ils ont composé une cinquantaine de chansons, dont « Child of Nature (Esher Demo) » qui commence par « On the road to Rishikesh… »). Selon le Time Of India, le marché du bien-être en Inde, porté notamment par le yoga, rapportait 32,8 milliards de USD dollars en 2024. En Inde, plusieurs gourous ont participé à populariser la ville en y créant des centres de yoga (par exemple Shivananda, qui y a fondé une association dans les années 30 pour promouvoir la discipline). Programmation musicale : ► Des heures - Miel de Montagne ► Mampanota - Ceasar & Ngiah Tax Olo Fotsy
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. • Frédéric Guerengbo, créateur de Fredeyaourts, une entreprise formelle de production et de vente de yaourts en sachets, à Bangui, en République centrafricaine. Très généreux avec ses vendeurs de yaourts, Frédéric a du mal à tirer profit de son activité. Il est également confronté à la saisonnalité de ses produits. Partie 2 : Le pilotage financier : un enjeu de développement et de croissance pour les PME • Vanessa Adande, expert-comptable, fondatrice du cabinet de conseil financier Ellipsis. Présentatrice de la chronique Vanessa a dit, sur le média en ligne Upper • Safiétou Seck, créatrice et dirigeante de Sarayaa, une marque sénégalaise de vêtements haut de gamme, vendus à l'international • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. Programmation musicale : ► Amsterdam – Disiz ► Respire - Tribeqa.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. • Frédéric Guerengbo, créateur de Fredeyaourts, une entreprise formelle de production et de vente de yaourts en sachets, à Bangui, en République centrafricaine. Très généreux avec ses vendeurs de yaourts, Frédéric a du mal à tirer profit de son activité. Il est également confronté à la saisonnalité de ses produits. Partie 2 : Le pilotage financier : un enjeu de développement et de croissance pour les PME • Vanessa Adande, expert-comptable, fondatrice du cabinet de conseil financier Ellipsis. Présentatrice de la chronique Vanessa a dit, sur le média en ligne Upper • Safiétou Seck, créatrice et dirigeante de Sarayaa, une marque sénégalaise de vêtements haut de gamme, vendus à l'international • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. Programmation musicale : ► Amsterdam – Disiz ► Respire - Tribeqa.
Comment l'œuvre d'Annie Ernaux est-elle enseignée ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, s'empare-t-elle des écrits d'Annie Ernaux ? Ils sont de Sarcelles, Cayenne, Villefranche-sur-Saône. Ils lisent et racontent Annie Ernaux sous la caméra de Claire Simon. Faire un film sur l'œuvre d'Annie Ernaux... mais sans elle... et avec le point de vue de lycéens. Tel est le projet de la réalisatrice Claire Simon qui s'est déplacée dans plusieurs lycées pour interroger des lycéens et surtout des lycéennes sur la lecture qu'ont ces jeunes des textes d'Annie Ernaux. Un film documentaire tourné après la réception de son Prix Nobel de Littérature ! La réalisatrice du documentaire a cherché plusieurs œuvres lues et étudiées au lycée. Les titres «la place et les années» sont les œuvres les plus travaillées. Les jeunes évoquent souvent une «écriture plate» pour parler d'Annie Ernaux, un terme qu'emploie l'autrice elle-même. L'intimité, la sexualité : des thématiques qui touchent beaucoup ces adolescents : l'occasion d'ouvrir des débats... en classe. À voir Le documentaire de Michelle Porte Les mots comme des Pierres. À écouter Annie Ernaux sur RFI dans l'émission De Vive(s) Voix. Annie Ernaux est une écrivaine française née en 1940. Son œuvre mêle récit autobiographique et analyse sociologique. Issue d'un milieu populaire, elle explore dans ses livres la mémoire collective, la honte, les rapports de classe, le corps ou encore la condition féminine. Elle se fait connaître, en 1983, avec son roman La place, qui obtient le Prix Renaudot. Elle écrit des romans marquants tels que La Honte, qui évoque son enfance, Les armoires vides qui parle de la honte et des rapports de classe, L'autre fille qui revient sur les secrets de famille autour d'une sœur morte avant sa naissance, Les années qui traite de la mémoire individuelle, L'évènement qui aborde la question de l'avortement clandestin. En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Invitée : Claire Simon, auteure et documentariste. Réalisatrice du documentaire Écrire la vie qui sera diffusé sur France TV, le 3 décembre 2025. Et la chronique Ailleurs au Mali avec Lamine Diarra, acteur, metteur en scène et directeur du Festival les Praticables, dont la sixième édition se déroule dans la capitale malienne, dans le quartier de Bamako-coura, du 4 au 14 décembre 2025, un évènement que l'organisateur définit comme «une fabrique citoyenne du vivre-ensemble». Programmation musicale L'artiste Alma Rechtman avec le titre Je veux être dans tes bras.
Comment l'œuvre d'Annie Ernaux est-elle enseignée ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, s'empare-t-elle des écrits d'Annie Ernaux ? Ils sont de Sarcelles, Cayenne, Villefranche-sur-Saône. Ils lisent et racontent Annie Ernaux sous la caméra de Claire Simon. Faire un film sur l'œuvre d'Annie Ernaux... mais sans elle... et avec le point de vue de lycéens. Tel est le projet de la réalisatrice Claire Simon qui s'est déplacée dans plusieurs lycées pour interroger des lycéens et surtout des lycéennes sur la lecture qu'ont ces jeunes des textes d'Annie Ernaux. Un film documentaire tourné après la réception de son Prix Nobel de Littérature ! La réalisatrice du documentaire a cherché plusieurs œuvres lues et étudiées au lycée. Les titres «la place et les années» sont les œuvres les plus travaillées. Les jeunes évoquent souvent une «écriture plate» pour parler d'Annie Ernaux, un terme qu'emploie l'autrice elle-même. L'intimité, la sexualité : des thématiques qui touchent beaucoup ces adolescents : l'occasion d'ouvrir des débats... en classe. À voir Le documentaire de Michelle Porte Les mots comme des Pierres. À écouter Annie Ernaux sur RFI dans l'émission De Vive(s) Voix. Annie Ernaux est une écrivaine française née en 1940. Son œuvre mêle récit autobiographique et analyse sociologique. Issue d'un milieu populaire, elle explore dans ses livres la mémoire collective, la honte, les rapports de classe, le corps ou encore la condition féminine. Elle se fait connaître, en 1983, avec son roman La place, qui obtient le Prix Renaudot. Elle écrit des romans marquants tels que La Honte, qui évoque son enfance, Les armoires vides qui parle de la honte et des rapports de classe, L'autre fille qui revient sur les secrets de famille autour d'une sœur morte avant sa naissance, Les années qui traite de la mémoire individuelle, L'évènement qui aborde la question de l'avortement clandestin. En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Invitée : Claire Simon, auteure et documentariste. Réalisatrice du documentaire Écrire la vie qui sera diffusé sur France TV, le 3 décembre 2025. Et la chronique Ailleurs au Mali avec Lamine Diarra, acteur, metteur en scène et directeur du Festival les Praticables, dont la sixième édition se déroule dans la capitale malienne, dans le quartier de Bamako-coura, du 4 au 14 décembre 2025, un évènement que l'organisateur définit comme «une fabrique citoyenne du vivre-ensemble». Programmation musicale L'artiste Alma Rechtman avec le titre Je veux être dans tes bras.
Rendez-vous avec la revue «Esprit» dans ce numéro d'Idées, pour parler du numéro de novembre intitulé «Banlieues, les oubliées de la République». Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne Dujin sa rédactrice en chef. Dans son dossier du mois, «Esprit» nous propose, en effet, une réflexion critique sur la manière dont certaines banlieues françaises sont perçues et traitées dans le débat public, par les hommes politiques ou les journalistes. Coordonné par le chercheur indépendant Hacène Belmessous, il revient sur vingt ans de dépolitisation et d'occultation, selon lui, d'une histoire sociale et politique. Le numéro s'ouvre sur le rappel des révoltes de l'automne 2005, déclenchées après la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois. Vingt ans plus tard, «Esprit» constate que les banlieues ne sont plus évoquées qu'à travers des considérations sécuritaires, culturelles, effaçant leur dimension politique et sociale. Il faut dire que le narcotrafic pose aujourd'hui de redoutables questions dans certains quartiers, à Marseille notamment, mais on ne peut réduire les banlieues au trafic de drogue. À écouter aussiClichy-sous-Bois: la délicate reconstruction 20 ans après la mort de Zyed et Bouna Selon la revue, cette dépolitisation s'apparente à une stratégie qui invisibilise les luttes, les aspirations et les réalités vécues par des millions d'habitants. Les articles coordonnés par Hacène Belmessous montrent comment l'État et les médias ont contribué, selon leurs auteurs, à réduire les banlieues à des espaces de danger ou de déficit culturel, plutôt qu'à des lieux de citoyenneté et de créativité sociale. Le dossier (qui se compose également d'entretiens, avec le sociologue François Dubet notamment) insiste sur la nécessité de réinscrire les banlieues dans l'histoire de la République, en reconnaissant leur rôle dans les transformations sociales et politiques contemporaines. Les auteurs dénoncent la tendance à essentialiser les habitants des banlieues, en les réduisant à des catégories stigmatisées (jeunes, immigrés, musulmans). Ils mettent en lumière la richesse des expériences locales, des mobilisations associatives et des initiatives culturelles qui témoignent d'une vitalité démocratique ignoré. Comme dans chaque numéro, la revue «Esprit» propose des articles sur d'autres thèmes, en plus du dossier. On notera, par exemple, une intéressante analyse sur l'emprisonnement de Nicolas Sarkozy ou bien encore sur les relations entre la France et Israël. Programmation musicale : - Gogo Penguin - Living Bricks in Dead Mortar - IAM - Eldorado (Instrumental).
À force d'officier sous les radars, la journaliste Nora Hamadi s'est fait flasher, repérer, elle est aujourd'hui en quasi première ligne de l'information… Évidemment, cette entrée en matière ne se comprend que si on a l'oreille greffée sur nos amis de France Culture et France Inter. Bienvenue sur RFI, Nora Hamadi… ce nom familier du paysage audiovisuel hexagonal, aurait pu ne pas l'être : familier. France Culture et France Inter. Pourtant, faire famille a longtemps été le credo de notre invitée. Née dans une cité de Longjumeau, en région parisienne, entre des parents joyeusement militants, le kabyle savoureux d'une grand-mère, des rêves de cantatrice et La maison des rêves (titre de son récit), la colonne vertébrale idéologique de Nora a fait le reste : une amoureuse des quartiers, mais pas forcément du téléphone arabe. Programmation de Nora Hamadi • Clara Nunes Juízo final • Burna Boy Love, damini.
Rendez-vous avec la revue «Esprit» dans ce numéro d'Idées, pour parler du numéro de novembre intitulé «Banlieues, les oubliées de la République». Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne Dujin sa rédactrice en chef. Dans son dossier du mois, «Esprit» nous propose, en effet, une réflexion critique sur la manière dont certaines banlieues françaises sont perçues et traitées dans le débat public, par les hommes politiques ou les journalistes. Coordonné par le chercheur indépendant Hacène Belmessous, il revient sur vingt ans de dépolitisation et d'occultation, selon lui, d'une histoire sociale et politique. Le numéro s'ouvre sur le rappel des révoltes de l'automne 2005, déclenchées après la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois. Vingt ans plus tard, «Esprit» constate que les banlieues ne sont plus évoquées qu'à travers des considérations sécuritaires, culturelles, effaçant leur dimension politique et sociale. Il faut dire que le narcotrafic pose aujourd'hui de redoutables questions dans certains quartiers, à Marseille notamment, mais on ne peut réduire les banlieues au trafic de drogue. À écouter aussiClichy-sous-Bois: la délicate reconstruction 20 ans après la mort de Zyed et Bouna Selon la revue, cette dépolitisation s'apparente à une stratégie qui invisibilise les luttes, les aspirations et les réalités vécues par des millions d'habitants. Les articles coordonnés par Hacène Belmessous montrent comment l'État et les médias ont contribué, selon leurs auteurs, à réduire les banlieues à des espaces de danger ou de déficit culturel, plutôt qu'à des lieux de citoyenneté et de créativité sociale. Le dossier (qui se compose également d'entretiens, avec le sociologue François Dubet notamment) insiste sur la nécessité de réinscrire les banlieues dans l'histoire de la République, en reconnaissant leur rôle dans les transformations sociales et politiques contemporaines. Les auteurs dénoncent la tendance à essentialiser les habitants des banlieues, en les réduisant à des catégories stigmatisées (jeunes, immigrés, musulmans). Ils mettent en lumière la richesse des expériences locales, des mobilisations associatives et des initiatives culturelles qui témoignent d'une vitalité démocratique ignoré. Comme dans chaque numéro, la revue «Esprit» propose des articles sur d'autres thèmes, en plus du dossier. On notera, par exemple, une intéressante analyse sur l'emprisonnement de Nicolas Sarkozy ou bien encore sur les relations entre la France et Israël. Programmation musicale : - Gogo Penguin - Living Bricks in Dead Mortar - IAM - Eldorado (Instrumental).
Au fond du placard, dans des bocaux, des sachets, se nichent des trésors : des feuilles de figuier séchées, du sumac, des feuilles de curry et des graines de moutardes infusées dans l'huile, des goûts à parsemer ici et là sur le riz du jour- ni tout le même ni tout à fait un autre. Un peu d'ailleurs sur ce qui fait votre quotidien avec, en prime, un supplément d'âme. Cette petite épicerie est subjective, forcément, puisque chacun y conserve ce qu'il est bien d'avoir toujours sous la main, des graines, des mélanges partagés ou souvenir de voyage, de rencontres. «J'ai tout ça dans mes placards, qu'est-ce que j'invente aujourd'hui.» Avec Céline Brisset, cuisinière, photographe, autrice de «Ma petite épicerie du monde», aux éditions Glénat, et aux éditions Menu Fretin «London Menu», dans la collection «Le voyageur affamé» Paris, Bruxelles, Lisbonne et Londres, les magazines de Menu Fretin : Céréales, Appert... Pour aller plus loin : - Épices, un voyage avec Olivier Roellinger, de Christian Lejalé. Éditions Imagine - N'duja : saucisse épicée italienne, calabraise fondante qui peut se griller, s'étaler, se manger à la cuillère - Paprika fumé : pimenton fumé - Angostura : bitter originaire de Trinidad - Kimchi : avec Luna Kyung - Borough Market à Londres - Fortnum and mason - Neki Segnit le répertoire des saveurs, éditions Marabout - Tofu, une anthologie de Camille Oger, éditions de La Plage - Monsieur Suzuki. Programmation musicale : Figa de Guiné, de Marine Froes. Recette : Scotch egg, «Ma petite épicerie du monde», de Céline Brisset.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du lien entre fatigue et mémoire. Pourquoi la fatigue a-t-elle un impact sur notre mémoire ? Peut-on prévenir cette baisse de mémoire en agissant sur le niveau de fatigue ? Est-ce que les troubles de la mémoire sont réversibles ? Les troubles de la mémoire constituent des symptômes de certaines maladies neurologiques. Mais, d'autres facteurs peuvent expliquer les trous de mémoire. Aujourd'hui, nous nous intéressons au lien entre fatigue et mémoire. La fatigue est l'un des motifs les plus fréquents de consultation médicale. Cet affaiblissement général constitue, pour de nombreuses affections, un symptôme à ne pas négliger. Dette de sommeil, stress ou système immunitaire affaibli La fatigue ou l'asthénie peut avoir des origines nombreuses et diverses : la mauvaise qualité du sommeil (qui peut nécessiter des aménagements ou des explorations pour en comprendre les causes), qui peut être également associée à une maladie ou un trouble, tout comme à des périodes particulières (maternité, post-partum ou bouleversements comme un deuil, une agression, un changement de repères.). Fatigue physique et fatigue mentale Rechercher les causes de ces pertes de mémoire nécessite donc une remise à plat de ses habitudes : sommeil, emploi du temps, récupération, alimentation. Prendre en compte les contraintes y compris psychiques, le poids des obligations et des responsabilités et imaginer des adaptations qui vont permettre au corps comme au cerveau des temps de récupération. Agir sur le stress et le bien-être, en reprenant aussi une activité physique, en s'accordant des temps de pause, pour que cette hygiène de vie puisse aussi bénéficier au cerveau. Pr Marième Soda Diop Sène, neurologue épileptologue et neurophysiologiste à l'Hôpital de Fann de Dakar, au Sénégal. Secrétaire générale de la Ligue Sénégalaise contre l'épilepsie. La palabre au féminin de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Vanister Enama – Parle-moi de toi ► Maleïka, OBA – Miel.
En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement. Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ? Avec : • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale. En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement. Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du lien entre fatigue et mémoire. Pourquoi la fatigue a-t-elle un impact sur notre mémoire ? Peut-on prévenir cette baisse de mémoire en agissant sur le niveau de fatigue ? Est-ce que les troubles de la mémoire sont réversibles ? Les troubles de la mémoire constituent des symptômes de certaines maladies neurologiques. Mais, d'autres facteurs peuvent expliquer les trous de mémoire. Aujourd'hui, nous nous intéressons au lien entre fatigue et mémoire. La fatigue est l'un des motifs les plus fréquents de consultation médicale. Cet affaiblissement général constitue, pour de nombreuses affections, un symptôme à ne pas négliger. Dette de sommeil, stress ou système immunitaire affaibli La fatigue ou l'asthénie peut avoir des origines nombreuses et diverses : la mauvaise qualité du sommeil (qui peut nécessiter des aménagements ou des explorations pour en comprendre les causes), qui peut être également associée à une maladie ou un trouble, tout comme à des périodes particulières (maternité, post-partum ou bouleversements comme un deuil, une agression, un changement de repères.). Fatigue physique et fatigue mentale Rechercher les causes de ces pertes de mémoire nécessite donc une remise à plat de ses habitudes : sommeil, emploi du temps, récupération, alimentation. Prendre en compte les contraintes y compris psychiques, le poids des obligations et des responsabilités et imaginer des adaptations qui vont permettre au corps comme au cerveau des temps de récupération. Agir sur le stress et le bien-être, en reprenant aussi une activité physique, en s'accordant des temps de pause, pour que cette hygiène de vie puisse aussi bénéficier au cerveau. Pr Marième Soda Diop Sène, neurologue épileptologue et neurophysiologiste à l'Hôpital de Fann de Dakar, au Sénégal. Secrétaire générale de la Ligue Sénégalaise contre l'épilepsie. La palabre au féminin de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Vanister Enama – Parle-moi de toi ► Maleïka, OBA – Miel.
En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement. Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ? Avec : • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale. En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement. Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.
Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l'éducation thérapeutique ? Pourquoi l'éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d'autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l'annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance. Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers... Pour le patient, c'est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l'on n'a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l'éducation thérapeutique. La valeur ajoutée de l'expertise patient Les patients experts peuvent devenir l'interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d'écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être. Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l'Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares Dr Michella Mogoun Wafo, Cheffe du service de diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun. Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.
On choisit souvent nos vêtements en fonction d'elles, certains les aiment vives, d'autres plus sobres pour aller avec tout. Les couleurs ont une place importante en matière de mode, pourtant on s'intéresse peu à la manière dont on les fabrique, la façon dont elles imprègnent plus ou moins difficilement les tissus. La teinture textile est un savoir-faire qui s'est développé au cours des siècles et un peu partout autour de la planète. Petit à petit, les colorants naturels issus du végétal, ont laissé la place aux colorants de synthèse, les expérimentations, les recherches ont aussi permis de mettre au point de nouvelles couleurs, de les rendre plus résistantes et surtout pour l'industrie textile, de réduire les coûts. La production de teinture est devenue un enjeu économique mais aussi environnemental. Selon l'ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile. Teindre un vêtement n'a donc rien d'anodin pour la planète. L'impact écologique de la couleur invite professionnels et consommateurs s'interroger sur ses modes de productions. Peut-on revenir au tout naturel en matière de teinture? Existe-t-il un patrimoine de recettes ancestrales ? Avec : • Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Dominique Cardon, historienne, spécialiste de l'histoire et de l'archéologie du textile et de la teinture, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a consacré plusieurs ouvrages à la teinture dont Le monde des teintures naturelles (Belin, 2014) et le dernier Les 85 couleurs d'Antoine Janot (Les mots qui portent, 2025) • Nadia Adanle, styliste et fondatrice de la marque de vêtements béninoise Couleur Indigo. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, il s'intéresse à la création musicale grâce à l'IA. Programmation musicale : ► Vestes de couleurs - Mandarine ► Feelings Everytime - PapaRaZzle.
Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l'éducation thérapeutique ? Pourquoi l'éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d'autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l'annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance. Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers... Pour le patient, c'est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l'on n'a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l'éducation thérapeutique. La valeur ajoutée de l'expertise patient Les patients experts peuvent devenir l'interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d'écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être. Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l'Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares Dr Michella Mogoun Wafo, Cheffe du service de diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun. Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.
Alors que cette semaine marquait la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, voilà ma pierre à l'édifice. Un entretien avec l'essayiste et documentariste Pauline Chanu, qui vient de publier un essai puissant : Sortir de la Maison Hantée. (La Découverte).Vous vous apprêtez à écouter le premier épisode hanté de Folie Douce, préparez-vous.Lorsque le festival Offscreen m'a proposé d'enregistrer un entretien dans la chapelle de la Salpêtrière, à Paris, j'ai tout de suite su que je devais m'y entretenir avec Pauline Chanu pour revenir avec elle sur les violences qu'ont subi, à la fin du 19ème siècle, les « hystériques » du professeur Charcot, des femmes dont la folie servait de spectacle aux intellectuels parisiens et dont le corps, sexualisé à outrance, s'imprime encore dans nos imaginaires.Alors on a fait ça. On a parlé de ces patientes d'hier et de leurs héritières, les psychiatrisées, d'aujourd'hui. On a parlé d'Augustine, de Freud, mais aussi de Britney Spears, de Marie Trintignant. On a aussi parlé des raisons personnelles qui ont poussé Pauline Chanu à se pencher sur cette question.Car Pauline, en s'appuyant sur des entretiens nombreux, avec des femmes victimes, démontre que l'imaginaire de l'hystérique infuse encore les mentalités aujourd'hui, y compris au sein du monde médical, où le diagnostic continue d'être prononcé de façon plus ou moins assumé. Ce terme prend parfois la forme de qualificatifs différents comme “borderline”, mais sert toujours à rabaisser la parole des femmes. Et toujours, Pauline Chanu est limpide à ce sujet, il y a derrière la femme dite « hystérique » un « hystériseur », c'est-à-dire un homme violent qui pratique le “gaslighting” car il a tout interêt à ce que la parole de cette femme soit totalement décrédibilisée.Il régnait une atmosphère très particulière pendant notre échange, qui persiste, je le sais, à l'écoute de l'épisode. J'espère au fond de moi que quelques patientes du professeur Charcot s'étaient glissées dans la chapelle lors de cet enregistrement où nous leur avons fait justice.Je remercie infiniment Pauline Chanu d'avoir accepté mon invitation. Et merci au festival Offscreen de nous avoir donné la possibilité de vivre ce moment unique.Photo : Romy Alizée
On choisit souvent nos vêtements en fonction d'elles, certains les aiment vives, d'autres plus sobres pour aller avec tout. Les couleurs ont une place importante en matière de mode, pourtant on s'intéresse peu à la manière dont on les fabrique, la façon dont elles imprègnent plus ou moins difficilement les tissus. La teinture textile est un savoir-faire qui s'est développé au cours des siècles et un peu partout autour de la planète. Petit à petit, les colorants naturels issus du végétal, ont laissé la place aux colorants de synthèse, les expérimentations, les recherches ont aussi permis de mettre au point de nouvelles couleurs, de les rendre plus résistantes et surtout pour l'industrie textile, de réduire les coûts. La production de teinture est devenue un enjeu économique mais aussi environnemental. Selon l'ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile. Teindre un vêtement n'a donc rien d'anodin pour la planète. L'impact écologique de la couleur invite professionnels et consommateurs s'interroger sur ses modes de productions. Peut-on revenir au tout naturel en matière de teinture? Existe-t-il un patrimoine de recettes ancestrales ? Avec : • Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Dominique Cardon, historienne, spécialiste de l'histoire et de l'archéologie du textile et de la teinture, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a consacré plusieurs ouvrages à la teinture dont Le monde des teintures naturelles (Belin, 2014) et le dernier Les 85 couleurs d'Antoine Janot (Les mots qui portent, 2025) • Nadia Adanle, styliste et fondatrice de la marque de vêtements béninoise Couleur Indigo. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, il s'intéresse à la création musicale grâce à l'IA. Programmation musicale : ► Vestes de couleurs - Mandarine ► Feelings Everytime - PapaRaZzle.
Avicenne, Babinski, Charcot, Galien, Koch, Laennec, Pasteur... Ces personnalités ont marqué durablement l'histoire de la médecine. Quelles sont les autres figures, moins connues du grand public, qui ont su influencer le monde médical ? Nous parlons de leurs parcours et de leurs avancées, qui peuvent parfois, aujourd'hui, être remises en question. Certains ont donné leur nom à des rues, à des stations de métro, ou à des vaccins. D'autres, connus de leurs seuls contemporains, sont aujourd'hui complètement tombés dans l'oubli. Quant aux derniers, ils n'ont jamais connu la célébrité, alors qu'ils ont sauvé d'innombrables vies. Eux, ce sont les héros de la médecine. Leur héritage scientifique reste d'actualité, que ce soit pour lutter contre les infections, mettre des enfants au monde, combattre le cancer, soulager la dépression ou diagnostiquer une maladie génétique. Yersin, Hippocrate et Marie Curie Itinéraires d'hommes célèbres (Alexandre Yersin, Hippocrate ou Zénon Drohocki) et de femmes, dont la détermination et l'énergie ont eu raison des obstacles et des préjugés, faisant d'elles de véritables pionnières dans le domaine de la santé (comme Madeleine Brès ou Marthe Gautier), et pourtant, la renommée de ces dernières a rarement atteint celle de leurs confrères, exception faite bien sûr, de la double nobélisée, Marie Curie. Parcours de vie et découvertes scientifiques Les travaux de ces aventuriers de la santé sont toujours à l'ordre du jour pour soigner, partout dans le monde et leurs parcours parfois inattendus, se racontent comme un roman… Des personnalités qui ont tracé leur sillon en apportant de nouveaux savoir-faire, de nouvelles techniques, en créant des outils ou une compréhension, qui ont bouleversé la pratique de la médecine : césarienne, conseils pour l'allaitement maternel, électroconvulsivothérapie (les électrochocs), découverte de la Trisomie 21, du Bacille de la peste, culture du quinquina contre le paludisme... Évoquer le parcours et les découvertes de ces héros de la médecine, c'est aussi souligner l'importance de la recherche scientifique et d'avancées parfois anciennes, qui ont toute leur place, aujourd'hui encore dans la pratique médicale et continuent de sauver des vies. Avec : Pr Gilles Pialoux, chef du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales à l'Hôpital Tenon (APHP) et professeur à Sorbonne Universités à Paris. Auteur de l'ouvrage Admirations : Sept héros de la médecine, aux éditions Perrin Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar. Présidente de la société sénégalaise de dermatologie vénéréologie. Co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara Thanh-Hà Tran, journaliste au service vietnamien de RFI. Programmation musicale : ► Michael Kiwanuka – Hero ► Trio Mocotó – O xangô.
Dans l'idéal, chaque instituteur aurait 3 yeux, 4 oreilles pour suivre ce qui se passe partout dans sa classe et un don d'ubiquité pour répondre à plusieurs demandes d'élèves en même temps. Dans la réalité, les enseignants se retrouvent le plus souvent seuls devant des classes surchargées, un manque de matériel, et des élèves plus ou moins attentifs qui apprennent à des rythmes différents. Une situation qui implique de fixer des règles, de mettre en place des routines et des rituels pour créer un environnement favorable aux apprentissages. C'est ce qu'on appelle la gestion de la classe. Un élément essentiel dans la réussite scolaire des enfants qui ne se limite pas au contrôle disciplinaire. Gérer sa classe nécessite de comprendre le fonctionnement des élèves, leurs difficultés, de capter leur attention, de définir les moments d'échange, de régler les conflits éventuels, rétablir le calme... Des compétences qui se révèlent précieuses et d'autant plus indispensables pour des instituteurs confrontés à des effectifs pléthoriques. Dans ce contexte, comment former les enseignants à la gestion de classe ? Quelles sont les méthodes à privilégier selon le type de classe ? L'enseignement par les pairs dans le cas d'effectifs nombreux a-t-il fait ses preuves ? Avec : • Fabricia Devignes, responsable de Programme Initiative Priorité à l'Égalité à l'IIPE-UNESCO • Vanessa Joinel Alvarez, professeure associée en gestion de classe et autorité éducative à la Haute école pédagogique du canton de Vaud en Suisse • Issaka Gnossi, enseignant à l'école Sètrah-1 à Copargo, une commune du nord-ouest du Bénin, proche de la frontière avec le Togo. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New-York pour nous parler de l'immersion de l'IA dans les écoles américaines. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Patrick à Kananga, dans la province du Kasaï du centre, RDC qui se demande comment expliquer à son neveu d'où viennent les bébés. Programmation musicale : ► Dieu est grande - Youssoupha ► Barbès (Remix amapiano) - Yend feat. TjaroSuperstar.
Avicenne, Babinski, Charcot, Galien, Koch, Laennec, Pasteur... Ces personnalités ont marqué durablement l'histoire de la médecine. Quelles sont les autres figures, moins connues du grand public, qui ont su influencer le monde médical ? Nous parlons de leurs parcours et de leurs avancées, qui peuvent parfois, aujourd'hui, être remises en question. Certains ont donné leur nom à des rues, à des stations de métro, ou à des vaccins. D'autres, connus de leurs seuls contemporains, sont aujourd'hui complètement tombés dans l'oubli. Quant aux derniers, ils n'ont jamais connu la célébrité, alors qu'ils ont sauvé d'innombrables vies. Eux, ce sont les héros de la médecine. Leur héritage scientifique reste d'actualité, que ce soit pour lutter contre les infections, mettre des enfants au monde, combattre le cancer, soulager la dépression ou diagnostiquer une maladie génétique. Yersin, Hippocrate et Marie Curie Itinéraires d'hommes célèbres (Alexandre Yersin, Hippocrate ou Zénon Drohocki) et de femmes, dont la détermination et l'énergie ont eu raison des obstacles et des préjugés, faisant d'elles de véritables pionnières dans le domaine de la santé (comme Madeleine Brès ou Marthe Gautier), et pourtant, la renommée de ces dernières a rarement atteint celle de leurs confrères, exception faite bien sûr, de la double nobélisée, Marie Curie. Parcours de vie et découvertes scientifiques Les travaux de ces aventuriers de la santé sont toujours à l'ordre du jour pour soigner, partout dans le monde et leurs parcours parfois inattendus, se racontent comme un roman… Des personnalités qui ont tracé leur sillon en apportant de nouveaux savoir-faire, de nouvelles techniques, en créant des outils ou une compréhension, qui ont bouleversé la pratique de la médecine : césarienne, conseils pour l'allaitement maternel, électroconvulsivothérapie (les électrochocs), découverte de la Trisomie 21, du Bacille de la peste, culture du quinquina contre le paludisme... Évoquer le parcours et les découvertes de ces héros de la médecine, c'est aussi souligner l'importance de la recherche scientifique et d'avancées parfois anciennes, qui ont toute leur place, aujourd'hui encore dans la pratique médicale et continuent de sauver des vies. Avec : Pr Gilles Pialoux, chef du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales à l'Hôpital Tenon (APHP) et professeur à Sorbonne Universités à Paris. Auteur de l'ouvrage Admirations : Sept héros de la médecine, aux éditions Perrin Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar. Présidente de la société sénégalaise de dermatologie vénéréologie. Co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara Thanh-Hà Tran, journaliste au service vietnamien de RFI. Programmation musicale : ► Michael Kiwanuka – Hero ► Trio Mocotó – O xangô.
Dans l'idéal, chaque instituteur aurait 3 yeux, 4 oreilles pour suivre ce qui se passe partout dans sa classe et un don d'ubiquité pour répondre à plusieurs demandes d'élèves en même temps. Dans la réalité, les enseignants se retrouvent le plus souvent seuls devant des classes surchargées, un manque de matériel, et des élèves plus ou moins attentifs qui apprennent à des rythmes différents. Une situation qui implique de fixer des règles, de mettre en place des routines et des rituels pour créer un environnement favorable aux apprentissages. C'est ce qu'on appelle la gestion de la classe. Un élément essentiel dans la réussite scolaire des enfants qui ne se limite pas au contrôle disciplinaire. Gérer sa classe nécessite de comprendre le fonctionnement des élèves, leurs difficultés, de capter leur attention, de définir les moments d'échange, de régler les conflits éventuels, rétablir le calme... Des compétences qui se révèlent précieuses et d'autant plus indispensables pour des instituteurs confrontés à des effectifs pléthoriques. Dans ce contexte, comment former les enseignants à la gestion de classe ? Quelles sont les méthodes à privilégier selon le type de classe ? L'enseignement par les pairs dans le cas d'effectifs nombreux a-t-il fait ses preuves ? Avec : • Fabricia Devignes, responsable de Programme Initiative Priorité à l'Égalité à l'IIPE-UNESCO • Vanessa Joinel Alvarez, professeure associée en gestion de classe et autorité éducative à la Haute école pédagogique du canton de Vaud en Suisse • Issaka Gnossi, enseignant à l'école Sètrah-1 à Copargo, une commune du nord-ouest du Bénin, proche de la frontière avec le Togo. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New-York pour nous parler de l'immersion de l'IA dans les écoles américaines. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Patrick à Kananga, dans la province du Kasaï du centre, RDC qui se demande comment expliquer à son neveu d'où viennent les bébés. Programmation musicale : ► Dieu est grande - Youssoupha ► Barbès (Remix amapiano) - Yend feat. TjaroSuperstar.
400 maisons d'édition venues du monde entier, des milliers d'autrices et d'auteurs, et un thème, l'Art de l'autre, qui célèbre l'empathie et la curiosité : le Salon du Livre et de la Presse jeunesse est ouvert aux petits et aux grands à partir de ce mercredi 26 novembre 2025. Les dernières études montrent un recul marqué de la lecture chez les jeunes qui lisent moins souvent et moins longtemps – seulement 19 minutes par jour en moyenne – et peinent davantage à se concentrer. Pour autant, l'offre jeunesse n'a jamais été aussi abondante (elle représente actuellement 13% des ventes de livres en France) et propose de nombreuses pistes pour reconnecter les jeunes au plaisir de lire. Les BD, mangas et comics dominent largement leurs lectures, tandis que les romans, bien que toujours présents, reculent légèrement. Le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse, depuis sa première édition en 1984, reste le rendez-vous incontournable (et gratuit) des jeunes lecteurs. Parmi les propositions exposées cette année, Le Dinosaulyre de Guillaume Métayer, «un livre pour les enfants de 7 à 117 ans» ; et Pirates en Enfer, de Lucas Scholtes, l'histoire d'une bande de pirates coincée dans les neuf cercles de l'Enfer qui tente de trouver une porte de sortie. Deux auteurs qui fabriquent l'imaginaire des adultes de demain. Invités : Guillaume Métayer, poète et chercheur en Lettres et en Philosophie. Spécialiste de Nietzsche et d'Anatole France, il est agrégé de Lettres classiques, germaniste et traducteur littéraire de l'allemand et du hongrois. Son livre, Le Dinosaulyre (suivi de l'Etymosaure), illustré par Djohr, propose un voyage dans le temps à dos de dinosaure pour aller jusqu'à la préhistoire de la langue française et en décortiquer les étymologies Lucas Scholtes, illustrateur et auteur de romans graphiques. Pirates en Enfer est une BD inspirée de son mémoire d'étude, et revisite le lore dantesque des Enfers, mais aussi celui de la piraterie. Le jeune dessinateur signe le scénario, les dialogues et le dessin de l'ouvrage. La BD a reçu le soutien du Centre national du livre. ► La 41è édition du Salon du Livre et de la Presse jeunesse se tient du 26 novembre au 1ᵉʳ décembre 2025 à Paris Montreuil Expo en Seine-Saint-Denis. Et la chronique la Puce à l'oreille de Lucie Bouteloup, qui décrypte le langage texto à l'occasion du 33è anniversaire de l'apparition du SMS. Programmation musicale : Requin Chagrin - Parachute.
400 maisons d'édition venues du monde entier, des milliers d'autrices et d'auteurs, et un thème, l'Art de l'autre, qui célèbre l'empathie et la curiosité : le Salon du Livre et de la Presse jeunesse est ouvert aux petits et aux grands à partir de ce mercredi 26 novembre 2025. Les dernières études montrent un recul marqué de la lecture chez les jeunes qui lisent moins souvent et moins longtemps – seulement 19 minutes par jour en moyenne – et peinent davantage à se concentrer. Pour autant, l'offre jeunesse n'a jamais été aussi abondante (elle représente actuellement 13% des ventes de livres en France) et propose de nombreuses pistes pour reconnecter les jeunes au plaisir de lire. Les BD, mangas et comics dominent largement leurs lectures, tandis que les romans, bien que toujours présents, reculent légèrement. Le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse, depuis sa première édition en 1984, reste le rendez-vous incontournable (et gratuit) des jeunes lecteurs. Parmi les propositions exposées cette année, Le Dinosaulyre de Guillaume Métayer, «un livre pour les enfants de 7 à 117 ans» ; et Pirates en Enfer, de Lucas Scholtes, l'histoire d'une bande de pirates coincée dans les neuf cercles de l'Enfer qui tente de trouver une porte de sortie. Deux auteurs qui fabriquent l'imaginaire des adultes de demain. Invités : Guillaume Métayer, poète et chercheur en Lettres et en Philosophie. Spécialiste de Nietzsche et d'Anatole France, il est agrégé de Lettres classiques, germaniste et traducteur littéraire de l'allemand et du hongrois. Son livre, Le Dinosaulyre (suivi de l'Etymosaure), illustré par Djohr, propose un voyage dans le temps à dos de dinosaure pour aller jusqu'à la préhistoire de la langue française et en décortiquer les étymologies Lucas Scholtes, illustrateur et auteur de romans graphiques. Pirates en Enfer est une BD inspirée de son mémoire d'étude, et revisite le lore dantesque des Enfers, mais aussi celui de la piraterie. Le jeune dessinateur signe le scénario, les dialogues et le dessin de l'ouvrage. La BD a reçu le soutien du Centre national du livre. ► La 41è édition du Salon du Livre et de la Presse jeunesse se tient du 26 novembre au 1ᵉʳ décembre 2025 à Paris Montreuil Expo en Seine-Saint-Denis. Et la chronique la Puce à l'oreille de Lucie Bouteloup, qui décrypte le langage texto à l'occasion du 33è anniversaire de l'apparition du SMS. Programmation musicale : Requin Chagrin - Parachute.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ? Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun. Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale : ► Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now
Dans un rapport de septembre 2025, le Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Grevio), une émanation du Conseil de l'Europe, s'alarme notamment de la situation française. Dans le cas de la France, le taux de poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs de violences sexuelles est en effet très faible. 83% des affaires sont classées sans suite, jusqu'à 94% en cas de viols. Des statistiques qui peuvent décourager de nombreuses victimes à s'engager dans des procédures judiciaires. Des avancées sont à noter. Fin octobre 2025, la France a inscrit la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles, rejoignant d'autres pays parmi lesquels le Canada, l'Espagne, la Suède ou encore la Norvège. Si les législations évoluent, les attentes se font de plus en plus fortes vis-à-vis des institutions judiciaires et policières dans l'accompagnement des victimes. Huit ans après #MeToo, pourquoi encore tant d'impunité dans les affaires de violences sexuelles ? Des procès à l'image de l'affaire des viols de Mazan en France, où les accusés ont écopé de lourdes peines, peuvent-ils faire évoluer les tribunaux ? À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Avec : • Negar Haeri, avocate pénaliste, ancienne secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris. Elle a défendu les intérêts de la famille de Shaïna Hansye, brulée vive à Creil, en France en 2019. Autrice de La jeune fille et la mort (Seuil, 2025) • Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques à la Fondation des femmes. • Delphine Griveaud, chargée de recherche au Fonds national de la recherche scientifique belge, docteure en science politique à l'Université catholique de Louvain (Belgique) et à l'Université Paris-Nanterre. Autrice de Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France (La découverte, 2025). En fin d'émission, le portrait d'Oumou Khaïry Diallo, 25 ans, militante féministe et directrice exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée. Depuis ses 16 ans, elle lutte contre les mariages d'enfants, pour l'accès à l'éducation des filles dans son pays et plaide sur la scène internationale pour renforcer les politiques publiques en faveur des droits des filles (notamment lors de la Commission sur la condition de la femme à l'ONU). Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris à l'occasion de la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes. Programmation musicale : ► Bonnie Banane - Franchement ► Jahman Xpress feat. Souleymane Faye & Soda Mama & Kine Lam - Arva
À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ? Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun. Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale : ► Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now
Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dans un rapport de septembre 2025, le Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Grevio), une émanation du Conseil de l'Europe, s'alarme notamment de la situation française. Dans le cas de la France, le taux de poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs de violences sexuelles est en effet très faible. 83% des affaires sont classées sans suite, jusqu'à 94% en cas de viols. Des statistiques qui peuvent décourager de nombreuses victimes à s'engager dans des procédures judiciaires. Des avancées sont à noter. Fin octobre 2025, la France a inscrit la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles, rejoignant d'autres pays parmi lesquels le Canada, l'Espagne, la Suède ou encore la Norvège. Si les législations évoluent, les attentes se font de plus en plus fortes vis-à-vis des institutions judiciaires et policières dans l'accompagnement des victimes. Huit ans après #MeToo, pourquoi encore tant d'impunité dans les affaires de violences sexuelles ? Des procès à l'image de l'affaire des viols de Mazan en France, où les accusés ont écopé de lourdes peines, peuvent-ils faire évoluer les tribunaux ? À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Avec : • Negar Haeri, avocate pénaliste, ancienne secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris. Elle a défendu les intérêts de la famille de Shaïna Hansye, brulée vive à Creil, en France en 2019. Autrice de La jeune fille et la mort (Seuil, 2025) • Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques à la Fondation des femmes. • Delphine Griveaud, chargée de recherche au Fonds national de la recherche scientifique belge, docteure en science politique à l'Université catholique de Louvain (Belgique) et à l'Université Paris-Nanterre. Autrice de Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France (La découverte, 2025). En fin d'émission, le portrait d'Oumou Khaïry Diallo, 25 ans, militante féministe et directrice exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée. Depuis ses 16 ans, elle lutte contre les mariages d'enfants, pour l'accès à l'éducation des filles dans son pays et plaide sur la scène internationale pour renforcer les politiques publiques en faveur des droits des filles (notamment lors de la Commission sur la condition de la femme à l'ONU). Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris à l'occasion de la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes. Programmation musicale : ► Bonnie Banane - Franchement ► Jahman Xpress feat. Souleymane Faye & Soda Mama & Kine Lam - Arva
Selon l'OMS, 2,6 milliards de personnes sont myopes dans le monde, ce qui en fait le trouble visuel le plus fréquent. Anomalie de la réfraction due à un œil trop long, la myopie affecte la vision de loin et se manifeste dès l'enfance ou vers l'adolescence. Et dans de rares cas, elle présente un risque important de complications. Quelles sont les causes de la myopie ? Quelles sont les mesures de prévention possibles ? Pourquoi les cas de myopie se multiplient-ils ? Quelles sont les prises en charge existantes ? Dr Raphaël Adam, chirurgien ophtalmologiste au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris et ancien vice-président du Conseil médical d'établissement et référent international Pr Jeannette Traoré, ophtalmologue en cabinet privé à Bamako. Professeure honoraire en ophtalmologie à la Faculté de Médecine et d'odontostomatologie (FMOS), conseillère internationale de la Société Francophone d'Ophtalmologie (SFO) pour le Mali et Officier de l'Ordre national du Mali. ► En fin d'émission, nous parlons du livre de recettes conçu par l'association Ikambere à destination des personnes vivant avec des maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, obésité), en particulier des femmes en situation de précarité, qui figurent parmi les plus touchées et exposées aujourd'hui. Reportage de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Damso, Blynk – MTL ► Asake, Olamide – Omo ope.
Enseignant ou employé le jour, développeur informatique ou chauffeur de taxi le soir. On les appelle les slasheurs, ces individus qui jonglent entre plusieurs activités professionnelles. Si certains cumulent les petits boulots par nécessité économique, d'autres font le choix de la polyvalence et revendiquent de porter plusieurs casquettes. En France, 4,3 millions de personnes cumulent au moins une activité complémentaire rémunérée et déclarée, soit 15% des actifs en emploi, selon une étude de 2025 réalisé pour le salon SME des indépendants, créateurs et dirigeants de TPE. Une tendance qui se pérennise. Cette pluriactivité, prisée par les jeunes générations bouscule nos modèles d'organisation du travail et brouille les frontières entre salariat, indépendance et entreprenariat. Pour les slasheurs, cette carrière à la carte leur permet peut-être de cumuler les passions, d'assouvir leur curiosité mais à quel prix ? Si les jeunes font preuve d'agilité et d'adaptabilité face à la fragilité des marchés de l'emploi, ne risquent-ils pas la surcharge ? Leur multi-activité est-elle rémunérée à sa juste valeur ? Avec : • Marielle Barbe, slasheuse, consultante, formatrice, conférencière et autrice de Profession slasheur / La vie est trop courte pour choisir un seul métier (Diatéino, 2023). • Un témoignage recueilli par Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro, au Brésil : Luciana Sena a 41 ans. Comédienne, bartender, commerciale, pâtissière. Elle a déjà eu plusieurs vies. Aujourd'hui elle cumule trois emplois en tant qu'indépendante. Sarah Cozzolino l'a suivie dans la banlieue de Rio de Janeiro • Un entretien avec Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde où l'on parle davantage de «multi-travailleurs numériques», de «multi-tâches forcées», «d'économie du surtravail». Des termes qui renvoient à une réalité subie du slashing. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle des podcasts filmés, un format très prisé des médias mais aussi des entrepreneurs sur le continent africain. Programmation musicale : ► Chief Keef – HIBA ► Dé Mo Dé Mo - Aleksand Saya & Sarera.
Selon l'OMS, 2,6 milliards de personnes sont myopes dans le monde, ce qui en fait le trouble visuel le plus fréquent. Anomalie de la réfraction due à un œil trop long, la myopie affecte la vision de loin et se manifeste dès l'enfance ou vers l'adolescence. Et dans de rares cas, elle présente un risque important de complications. Quelles sont les causes de la myopie ? Quelles sont les mesures de prévention possibles ? Pourquoi les cas de myopie se multiplient-ils ? Quelles sont les prises en charge existantes ? Dr Raphaël Adam, chirurgien ophtalmologiste au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris et ancien vice-président du Conseil médical d'établissement et référent international Pr Jeannette Traoré, ophtalmologue en cabinet privé à Bamako. Professeure honoraire en ophtalmologie à la Faculté de Médecine et d'odontostomatologie (FMOS), conseillère internationale de la Société Francophone d'Ophtalmologie (SFO) pour le Mali et Officier de l'Ordre national du Mali. ► En fin d'émission, nous parlons du livre de recettes conçu par l'association Ikambere à destination des personnes vivant avec des maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, obésité), en particulier des femmes en situation de précarité, qui figurent parmi les plus touchées et exposées aujourd'hui. Reportage de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Damso, Blynk – MTL ► Asake, Olamide – Omo ope.
Cette semaine, dans IDÉES, Pierre-Edouard Deldique reçoit la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, la conceptrice d'un livre majeur intitulé sobrement : «Théories féministes». Il s'agit d'une œuvre collective de plus de cent textes écrits par des auteures et chercheuses du monde entier. L'ouvrage se présente comme une cartographie des pensées féministes à travers les siècles toutes orientées vers le même but car «le féminisme se caractérise par un foisonnement de théories mises au service d'un projet commun : renverser l'ordre patriarcal du monde» écrit notre invitée. Durant l'émission, Camille Froidevaux-Metterie parle avec passion de quelques-uns des articles de cet ouvrage afin de nous offrir un aperçu des idées sur le féminisme. Ce livre complet n'est pas seulement un panorama historique mais une véritable source vivante qui met en lumière la richesse et la diversité des approches théoriques mais aussi des témoignages personnels car «penser en féministe, c'est penser ensemble à partir de soi». On y parle par exemple des voix féminines médiévales affirmant la liberté de penser, des luttes pour les droits civils et politiques au XIXè siècle, des années 70 du XXè et la libération des corps ainsi que la critique radicale du patriarcat et, aujourd'hui des perspectives intersectionnelles, queer et décoloniales. Cette évolution montre que le féminisme n'est pas une suite de revendications isolées, mais un projet global de réinvention du monde commun avec, au-delà de sa diversité, une pensée structurée afin de déconstruire les logiques de domination : patriarcat, exploitation économique, hiérarchies raciales et sexuelles et de proposer une émancipation universelle. Le féminisme est conçu comme une philosophie visant à transformer radicalement les rapports sociaux. Camille Froidevaux-Metterie souligne d'ailleurs au micro «la nature intrinsèquement politique du féminisme». «Théories féministes» est salué à juste titre comme une somme intellectuelle inédite, un outil indispensable à la compréhension des débats du moment sur l'égalité, les corps, les identités et les luttes sociales. Il fera date. Programmation musicale Debout les femmes - Hymne du MLF Calle Silencio - Anne Paceo J'ai compris - Nana Benz du Togo.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du vieillissement des proches. Comment les accompagner au mieux ? Quelles activités leur proposer pour les stimuler au mieux au quotidien ? Comment faire quand le rôle d'aidant devient trop éprouvant ? Pr Mamadou Coume, chef de service de Gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société Ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Boddhi Satva, Bria 83 Orchestra et Abdul Champion – Jamais Calé ► Aya Nakamura – Désarmer.