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Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end. Aujourd'hui Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du JDD revient sur la grand explication de l'ancien premier ministre Gabriel Attal et Laurent Wauquier qui souhaite refonder la droite.
Philippe de Villiers analyse les risques d'une escalade en Ukraine pouvant conduire à un conflit mondial. Avec lucidité et érudition, il décrypte les tensions géopolitiques, les menaces nucléaires de Vladimir Poutine, et les parallèles inquiétants avec la crise des missiles de Cuba. Aux côtés de Geoffroy Lejeune, il met en garde contre une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, tout en questionnant le rôle ambigu de l'Europe et les décisions de Joe Biden. L'émission aborde également l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal en Algérie et revient sur le drame de Crépole, un an après l'assassinat du jeune Thomas, qui a profondément marqué Philippe de Villiers.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Geoffroy Lejeune, directeur des rédactions du JDD et JDNews, répond aux questions de Dimitri Pavlenko.
Il y aura bien un premier vote à l'Assemblée nationale, vendredi 24 mai, sur le projet du gouvernement qui veut fusionner Radio France, France télévisions et les archives audiovisuelles de l'INA. L'incertitude plane encore sur le sort de France Médias Monde dont fait partie RFI. L'audiovisuel public est-il en danger, comme le pensent les nombreux salariés qui seront en grève jeudi et vendredi ? Entretien avec l'historien des médias Alexis Lévrier, maître de conférences à l'Université de Reims et auteur du livre Jupiter et Mercure : le pouvoir présidentiel face à la presse, aux éditions Les petits matins. RFI : Ce projet, cela fait longtemps qu'on en parle. Il est régulièrement remis sur la table. Pourquoi est-ce qu'il revient maintenant ?Alexis Lévrier : C'est une question effectivement assez complexe, parce qu'on avait l'impression que depuis le Covid-19, ce projet de réforme et de fusion était un peu mis de côté, considéré comme irréalisable. Ce projet, c'est un peu une arlésienne. On en parlait déjà sous Nicolas Sarkozy, d'une BBC à la française, et ça ressemble quand même surtout à une ORTF à la française, un retour de cette structure ultra-centralisée. Malheureusement, Emmanuel Macron cède un peu à cette tentation des présidents qui ont voulu incarner un pouvoir très fort, très centralisé et qui veulent avoir une forme de tutelle directe ou indirecte sur les médias publics. C'est quand même beaucoup à cela que ça ressemble.D'autant qu'au début de son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait accompagné l'annonce de cette future fusion de critiques très fortes à l'égard des médias publics. Il parlait de « honte pour nos concitoyens », il remettait en question les contenus, les programmes, les dirigeants, tout le monde.Rachida Dati, qui est aujourd'hui ministre de la Culture, a repris ce projet et, elle aussi, elle l'a accompagné de critiques à l'égard des médias publics, auxquels elle reproche un manque de pluralisme. Elle est allée d'ailleurs dans les médias de Vincent Bolloré, y compris dans le JDD de Geoffroy Lejeune, pour dire qu'il y avait un problème de pluralisme dans les médias publics. Donc, on voit bien que cette réforme traduit une tentation de reprise en main sur les médias publics. Et c'est en cela qu'elle est très inquiétante.Pourtant, vous nous l'avez dit, ce type de modèle a déjà existé, avec l'ORTF. Qu'est-ce qui avait motivé sa fin à l'époque ?C'est à la fin de l'ère gaullo-pompidolienne. C'est la mort de Georges Pompidou qui amène, à l'époque, une critique très forte à l'égard de ce que signifie un audiovisuel public directement sous la botte de l'État, « la voix de la France », comme disait Georges Pompidou. Mais cette voix de la France a conduit les journalistes du service public à taire, par exemple, la maladie du président qui était évidente pour tous les Français. Et tout cela aboutit, en avril 1974 : l'ORTF était incapable de traiter la mort du président parce qu'elle était prise de court, elle n'avait rien préparé.C'est pour mettre fin à cette tutelle insupportable de l'État sur l'audiovisuel public que Valéry Giscard d'Estaing avait annoncé ce désir de défaire l'ORTF, de donner davantage d'autonomie à chacune de ses chaînes. Cela a été fait dans la douleur. La tentation du contrôle n'a jamais disparu. Mais à partir du moment où vous donnez un peu d'autonomie à chaque chaîne, le contrôle est moins direct et chaque média public peut reprendre une forme d'indépendance. Et c'est ce à quoi on assiste.Et c'est justement ce que soulignent de très nombreux journalistes et sociétés de journalistes depuis que ce projet de réforme est mis en avant par le gouvernement. Vous avez prononcé tout à l'heure le terme de « dangereux », c'est aussi celui qui est utilisé par de très nombreux journalistes de Radio France qui dénoncent ce matin une fusion qu'ils jugent démagogique, inefficace et dangereuse. L'audiovisuel public est-il effectivement en danger ?Bien sûr. Et d'ailleurs, ça n'est pas un phénomène uniquement français, dans le monde entier, dans toutes les démocraties libérales, l'audiovisuel public est remis en question dans son fonctionnement, avec des critiques et parfois la suppression de la redevance, comme chez nous.La redevance, c'était ce qui finançait l'audiovisuel public avec un budget sanctuarisé. Et ce n'est plus le cas depuis l'année dernière.Ce n'est plus le cas et c'est une des difficultés. Dans la mesure où ce qui avait été envisagé comme moyen de compenser cette fin de la redevance - une fraction de la TVA - va s'arrêter fin 2025, on doit envisager conjointement le maintien d'un financement de l'audiovisuel public et cette fusion. Et de manière assez explicite, le gouvernement et les députés de la majorité font miroiter à l'audiovisuel public un maintien de ce financement à condition qu'ils acceptent la fusion et on voit bien là tout le problème.C'est que dans un premier temps, le financement a été fragilisé avec la fin de la redevance. Et dans un second temps, c'est l'existence même des médias publics, ou en tout cas leur capacité à produire un journalisme de qualité, indépendant du pouvoir, qui est remise en question. Et c'est particulièrement inquiétant. On a vraiment l'impression d'un retour aux années 60-70 et on sait qu'Emmanuel Macron a cette nostalgie des présidents « jupitériens », des présidents qui ont incarné un pouvoir très fort, et notamment le général de Gaulle. Il y a des projets semblables dans d'autres pays, notamment en Europe. Est-ce que ça marche ?Difficilement. À partir du moment où vous n'avez plus un audiovisuel public autonome dans son financement, il est menacé dans son existence et ce phénomène, on y assiste partout. Même la BBC, que l'on considère comme un exemple, a dû accepter des baisses d'effectifs, des baisses de financement. Donc partout, même dans les pays où il subsiste une redevance, la question du financement sur le long terme est menacée.Et on voit que ça s'accompagne de la part de médias privés - et souvent de l'extrême droite - d'une critique très forte à l'égard des médias publics, avec la même critique partout : c'est-à-dire que les médias publics seraient gauchistes, seraient islamistes, seraient « wokistes ». On a vu ça en Hongrie, on a vu ça en Italie et ça vient souvent de l'extrême droite qui se sert ainsi de ces critiques pour installer une atmosphère qui prépare son arrivée au pouvoir. Et ce qu'on voit partout, c'est qu'une fois qu'elle est au pouvoir, l'extrême droite assoit une tutelle totale sur les médias publics.C'est justement quelque chose qui inquiète de très nombreuses personnes, la montée des populismes que l'on observe un peu partout en Europe et qui viendrait s'accentuer, représenter une menace supplémentaire sur un audiovisuel public réuni sous la direction d'une seule personne...Oui, et on a l'impression qu'Emmanuel Macron, malgré lui bien sûr, réalise à sa place l'agenda de l'extrême droite. Parce que l'extrême droite rêve d'avoir un audiovisuel public à sa main, qui serait un outil de propagande sans comparaison possible, d'une efficacité redoutable.Cette fusion, elle sera effective en 2026, l'année précédant l'élection présidentielle. Imaginons qu'un dirigeant d'extrême droite arrive au pouvoir, comme c'est malheureusement envisageable, ça veut dire qu'il y aurait une fusion de l'audiovisuel public, un dirigeant unique qui répondrait de son autorité. Même si sa nomination se fera par l'Arcom, la tutelle sera évidente, et l'extrême droite pourra avoir un outil de propagande à la fois sur les ondes de la radio, sur les fréquences de la télévision, pour diffuser son idéologie. C'est ce qui s'est passé en Hongrie et dans une moindre mesure, c'est ce qui se passe en Italie aujourd'hui.
L'Obs et Paris Match sont allés à la rencontre de ces Gazaouis qui ont pu trouver refuge sur le Vieux Continent. En photo et en Italie pour Match qui est allé au port de La Spezia. C'est là qu'ont débarqués 14 rescapés palestiniens, âgés de 1 à 16 ans. Des enfants « lourdement malades ou blessés ». À Gaza, ils étaient condamnés, raconte le magazine.En France, alors que leurs proches sont toujours sous les bombes de l'armée israélienne, d'autres réfugiés racontent à l'Obs leurs vies brisées. Omar notamment, qui a quitté Gaza quelques semaines après le 7 octobre. Pourtant habitué aux guerres avec Israël, il ne s'attendait pas à ce que celle-là soit « aussi épuisante, aussi effrayante ».Omar raconte sa chance à l'Obs. Celle d'avoir reçu un matin de novembre un appel du consulat français de Jérusalem. Il est placé sur la liste des personnes qui peuvent quitter Gaza. Une liste où ne figure en revanche aucun autre membre de sa famille. « Si on ne peut en sauver qu'un et que c'est toi, pars », lui glisse alors sa mère.Le Figaro magazine donne la parole à Amos Gitai. Le cinéaste israélien né à Haïfa, pour qui « cela peut paraître inimaginable aujourd'hui, dit-il, mais après la guerre, il faudra aider les palestiniens à se reconstruire ». Pour lui, « une approche reposant uniquement sur la force conduira à une surenchère de la violence ». Et quand le journaliste constate que l'actualité montre que des murs s'érigent entre les peuples. Réponse du cinéaste, architecte de formation : « Le travail d'un architecte, c'est de construire des ponts, pas de les bombarder. J'ai tenté de travailler dans ce sens. »« On a poussé l'humanité dans le vide », s'écrie Dominique Eddé dans l'Obs. La romancière libanaise plaide pour « un réveil des consciences sur la situation à Gaza, à commencer par les plus décisives : celles des Israéliens ». Elle dresse le bilan de la guerre dans le territoire de 360 km2 : 50 à 60% de bâtiments détruits, un nombre incalculable de cadavres sous les décombres. Des milliers de blessés privés d'hôpitaux, amputés sans anesthésie, parfois sur les trottoirs. Elle cite des médecins de tous les pays pour qui il ne s'agit pas d'une guerre, mais « d'un projet d'anéantissement ».Paralysie de l'ONU« Un gardien de la paix désarmé », constate le Figaro magazine. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres constatait lui-même en février que « le monde entre dans une ère de chaos » et appelle à une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Un organe frappé de paralysie à cause de deux de ses États membres permanents, souligne le Figaro. D'un côté, les États-Unis qui opposent leur veto à toute résolution visant Israël, de l'autre, la Russie, belligérante en Ukraine, qui brandit le sien à chaque occasion.Et l'Express note qu'un acteur régional s'impose depuis le 7 octobre : l'Iran. Une « bombe à retardement », selon le magazine qui en fait sa Une, avec l'œuvre du dessinateur iranien Kianoush Ramezani. On y voit un globe terrestre enfermé dans une cage que surplombe l'ayatollah Khamenei, regard sévère derrière sa barbe et ses lunettes, vêtu d'une grande cape noire. Dans son dos émergent d'un côté une kalachnikov, de l'autre, des missiles. L'Express propose une enquête sur « les véritables intentions du régime des mollah et sur ses fragilités ».Les médias du groupe Bolloré à la Une de l'Obs« Reac Info, pourquoi les médias Bolloré inquiètent », titre le magazine qui cite les têtes de gondole qui écument les médias du groupe : Pascal Praud, Laurence Ferrari, Geoffroy Lejeune ou encore Cyril Hanouna. Avec ces dizaines de vedettes présentes sur CNews, Europe 1 et C8, mais aussi dans Paris Match et le JDD, la galaxie médiatique bâtie par Vincent Bolloré est passée à l'offensive, constate l'Obs. Ses médias « fabriquent un récit réactionnaire teinté de catholicisme conservateur » avec toujours les mêmes sujets d'angoisse, constate l'Obs : « Immigration, violence, perte d'identité, déclin national. » Désormais réuni dans le même immeuble, « ce regroupement immobilier permet à Vincent Bolloré de parfaire sa stratégie industrielle en important dans l'information une formule éprouvée dans l'agroalimentaire ou des usines produisent une seule sauce tomate débitée sous des marques différentes ».Dossier sur la forêt du bassin congolais« Le poumon du monde presque à bout de souffle », constate le magazine Marianne. Une forêt « exposée à deux menaces au moins : celle de l'accroissement démographique exponentielle et celle de la déforestation. Ce poumon vert qui s'étend sur six pays d'Afrique centrale perd chaque année la superficie d'un département français ». Le magazine pointe notamment la Chine du doigt. Pékin est accusée d'y faire de la déforestation à l'échelle industrielle.Le Figaro magazine met un coup de projecteur sur une exposition de Nick Brandt. Dans Sink/Rise, le photographe américain a réalisé sans trucage ni montage des mises en scènes au fond de l'océan pour alerter sur la montée du niveau des mers. Mises en scène de la vie quotidienne réalisées avec des habitants des iles Fidji, menacés par la montée des eaux dans l'océan Pacifique.
A l'été 2023, le monde médiatique était secoué par la grève historique de la rédaction du Journal du dimanche qui s'opposait à l'arrivée, à sa tête, de Geoffroy Lejeune, ancien journaliste de l'hebdomadaire d'extrême-droite Valeurs actuelles. Après six semaines de grève et sans avoir obtenu gain de cause, la quasi totalité de la rédaction avait fini par quitter le journal. Une fin regrettable, qui fait tristement écho au sort très semblable qu'a connu la rédaction d'i-Télé en 2016. Mais avant ces échecs consécutifs, le monde des médias a connu quelques moments de lutte au dénouement plus heureux, comme ce fut le cas en 1972 lors de la grande grève du journal Sud-Ouest.Un reportage d'Anton Stolper. Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Quentin Bresson. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Retour sur Vincent Bolloré, et sur le rôle qu'il joue, au-delà de la vie des affaires, dans le monde politique français, en pleine loi sur l'immigration. C'est un détail, mais Éric Ciotti, le président de LR, est venu cet été apporter son soutien à Vincent Bolloré lors de la grève des journalistes au Journal du dimanche contre la nomination d'un directeur, Geoffroy Lejeune, affilié à l'extrême droite. LR se retrouvait alors de fait sur la même ligne que le Rassemblement national. C'était l'époque où l'on se demandait si le gouvernement, si les entreprises pouvaient intervenir dans ce JDD.Et puis, à la rentrée, Emmanuel Macron a autorisé ses ministres à s'y faire interviewer, comme LVMH et Publicis ont laissé les annonceurs revenir. Or, cette alliance RN-LR, c'est aussi ce qui ressort de la loi sur l'immigration, en bonne partie écrite par LR au Sénat et revendiquée comme une « victoire idéologique » par Marine Le Pen.À lire aussiFrance: députés et sénateurs parviennent à un accord sur le projet de loi immigrationEmpire médiatiqueUne enquête du Monde voit cette semaine en Vincent Bolloré le « parrain d'une alliance entre la droite et l'extrême droite ». L'homme continue de bâtir son empire dans les médias et l'édition, il vient d'ailleurs d'annoncer que cet empire, pour des raisons financières, pourrait se scinder – sous son contrôle – en trois entités autour de Canal+, Havas et Lagardère-Hachette.Mais ce qu'on mesure aussi, c'est combien Bolloré est aussi en train de composer un bloc des droites incluant LR, le RN et Reconquête. Selon Le Monde, il soutiendra « sans doute » aux Européennes Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête, comme il a soutenu Eric Zemmour sur CNews ou chez Cyril Hanouna sur C8. Mais pour la présidentielle de 2027, il rêve d'une Georgia Meloni à la française, avec le RN pour s'occuper de l'immigration et LR pour l'économie.À écouter aussiCNews, la chaîne de ZemmourDu libéral au traditionalisteSes médias et sa puissance dans l'édition sont des atouts. La ministre de la Culture Rima Abdul Malak ou Pap Ndiaye, alors ministre de l'Éducation, ont pu le mesurer quand ils se sont montrés solidaires des journalistes du JDD face à leur directeur d'« extrême droite ». Ils ont alors vu toute la puissance de feu des médias du groupe contre eux. Pourquoi ? Tout simplement, car pour ces médias, Éric Zemmour comme Marine Le Pen ne sont pas d'extrême droite. C'est ce que nous a confié cet été un dirigeant de Canal+.Pourtant, Vincent Bolloré, venu du libéralisme, est aujourd'hui très proche des catholiques traditionalistes, il voit dans le drame de Crépol, qui a coûté la vie à un jeune rugbyman, le signe d'un combat de civilisation entre la France et l'islam. Et Emmanuel Macron, dans tout cela ? Eh bien, selon Le Monde, il a reçu mi-septembre le patron breton à l'Élysée, il arrange les affaires de Paris Match qui le lui rend bien par un portrait de Brigitte Macron.
Lundi 9 octobre 2023, les ex-journalistes du Journal du Dimanche se retrouvaient au Théâtre du Châtelet, à Paris, pour une « Nuit de l'indépendance pour une presse libre ». Un évènement organisé par les anciens grévistes pour réunir et remercier leurs soutiens, mais surtout pour annoncer la création d'une association. Elle portera le nom d'« Article 34 », en référence au texte de la Constitution qui encadre la liberté le pluralisme et l'indépendance des médias. Son objectif : créer des garde-fous dans les rédactions pour que ce qui est arrivé au JDD ne puisse plus se produire. La rédaction avait en effet décidé de se mettre en grève au mois de juin après la nomination de Geoffroy Lejeune, ancien chef du magazine d'extrême droite Valeurs Actuelles, comme directeur de la rédaction.Dans cet épisode de « Minute Papillon ! », nous avons suivi le déroulé de cette soirée au côté des anciens journalistes du JDD. Avec Bertrand Gréco, élu de la Société des Journalistes du JDD, et Aude Le Gentil, ancienne journaliste de l'hebdomadaire, nous abordons l'avenir de leur mobilisation et les objectifs de leur association « Article 34 ».
C'est la bataille des milliardaires autour de la presse du dimanche : avec Bernard Arnault pour Le Parisien Dimanche, Vincent Bolloré pour le JDD ou Rodolphe Saadé pour la Tribune Dimanche qui sortira demain, 8 octobre. Si l'on regarde le passé, c'est bien, sinon une bataille, au moins une franche rivalité qui a opposé l'an dernier Xavier Niel et Rodolphe Saadé autour du journal La Provence que l'armateur de CMA-CGM a racheté à prix d'or au nez et à la barbe de Niel. Le fondateur de Free voulait rapprocher ce titre de Nice Matin, qui, tiens, sort aussi ce dimanche une nouvelle formule dominicale. Pourtant, même si on sait qu'ils lorgnent tous les deux M6, les deux hommes sont désormais des « proches », comme en attestent des projets et un investissement commun de 40 millions d'euros dans le média en ligne Brut.De son côté, la création de La Tribune Dimanche a été annoncée, début août, sitôt après l'acquisition de La Tribune par CMA-CGM et en pleine grève au Journal du dimanche contre l'arrivée d'un nouveau directeur de la rédaction, Geoffroy Lejeune, connu pour ses sympathies d'extrême droite. Or l'on sait que Rodolphe Saadé est dans les petits papiers d'Emmanuel Macron, lui-même très opposé à Vincent Bolloré. Il était encore au dîner à Versailles avec le roi Charles et l'on sait qu'il a tout à craindre d'une législation qui durcirait la taxation de son entreprise si elle reposait par exemple non plus sur le tonnage de ses bateaux, mais sur les superprofits générés par des transports maritimes qui ne sont pas connus pour leur vertu écologique.La Tribune face au JDDFace à lui, Vincent Bolloré n'est pas encore officiellement maître de Lagardère, mais tout le monde sait qu'il en contrôle les médias. Sous sa houlette, le JDD s'est réorienté à droite toute, avec des anciens de Valeurs actuelles, sur les questions d'immigration, de sécurité, de critique du bilan économique de Macron, pendant qu'un ex-journaliste de Lagardère, Bruno Jeudy, en délicatesse avec Bolloré depuis une Une de Paris Match sur le cardinal Sara, se retrouve à la tête de La Tribune Dimanche.De là à penser que ce titre sera l'antithèse du JDD, il n'y a qu'un pas. Mais son directeur Jean-Christophe Tortora passe son temps à préciser que le projet est très ancien et qu'il travaille à faire un journal pour et non contre. D'ailleurs, c'est une filiale d'Havas, de la sphère Bolloré, qui fera la campagne de publicité de La Tribune Dimanche.Enfin, il y a Bernard Arnault, l'arbitre de LVMH, qui a à la fois la haute main sur Le Parisien Dimanche et sur les investissements publicitaires de son groupe. Alors que les annonceurs s'interrogeaient avec certains de Publicis pour savoir s'il fallait aller dans le JDD, il a clairement indiqué la route à suivre en laissant passer une annonce pour Dior. Depuis, peu à peu, les annonceurs comme les politiques reviennent vers le journal.À lire aussiLa presse, au risque de l'auto-critique
C dans l'air l'invité, du 5 octobre avec Bruno Jeudy, journaliste, directeur délégué de La Tribune Dimanche. Le président du journal La Tribune, Jean-Christophe Tortora, a annoncé dimanche 20 août le lancement en octobre 2023 d'un hebdomadaire du dimanche. Créé en 1985, le journal économique était jusqu'ici un quotidien de semaine, devenu par la suite exclusivement numérique. La nouvelle formule dominicale intitulée La Tribune Dimanche se donne l'objectif de "convaincre les Français de revenir chez le marchand de journaux". Pour ce faire, Jean-Christophe Tortora juge "important de concilier le meilleur des deux mondes", à savoir "les grands sujets d'actualité comme la politique, la société, l'éducation et les enjeux autour du climat" mais aussi "la détente, la culture et les loisirs. On veut être un quotidien généraliste complet", explique Jean-Christophe Tortora. Il souhaite "accompagner [ses] lecteurs le week-end", jour "où les Français ont le plus de temps disponible pour lire la presse" et "jour où il y a le moins d'offres de quotidiens nationaux". La Tribune Dimanche concurrencera les deux journaux généralistes nationaux du dimanche, Le Journal du dimanche (JDD) – désormais dirigé par le journaliste marqué à l'extrême droite Geoffroy Lejeune – et l'édition dominicale du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France. Bruno Jeudy, journaliste et directeur délégué de La Tribune Dimanche reviendra sur l'histoire de cette nouvelle version dominicale, dont le premier numéro sortira ce dimanche 8 octobre.
L'émission 28 Minutes du 11/08/2023 Ce vendredi, la correspondante de la télévision publique grecque et chypriote en France Thomaïs Papaïoannou, l'éditorialiste et essayiste Brice Couturier, l'écrivain et philosophe Nathan Devers et le dessinateur de presse Erwann Terrier reviennent sur l'actualité de la semaine. Le photographe Guillaume Blot les rejoindra sur le plateau. Il s'était déjà fait remarquer en immortalisant les friteries à proximité des stades, dans une série intitulée "Buvettes". Il récidive en s'intéressant cette fois-ci aux "Rades", des bistrots populaires qu'il a écumés aux quatre coins de l'Hexagone. Une galerie de portraits qui raconte, de l'intérieur, une France d'habitude sous les radars. Retour sur deux actualités de la semaine :Carburants, les prix s'envolent. En plus de la hausse de 10% du prix de l'électricité, les Français doivent désormais composer avec une flambée du prix des carburants. 1,98€ pour le SP98 et 1,83€ pour le pétrole, c'est au-delà du niveau atteint en octobre 2018, au moment de la crise des Gilets jaunes. A l'origine de cette augmentation inquiétante, le prix du baril de brut qui est passé de 75$ à 86$ en un mois. La reprise économique mondiale stimule la demande, ce qui fait monter les prix tout comme la fin du bouclier tarifaire qui ne contient plus les prix. Problème : selon l'Agence internationale de l'énergie, le pic ne sera pas atteint avant… 2028. Comment les Français vont-ils faire face à la réalité des prix ? Bombe atomique. Le 9 août 1945, trois jours après Hiroshima, la ville de Nagasaki était réduite en poussières par une bombe au plutonium appelée "Fat Man". Au total, près de 210 000 personnes ont perdu la vie lors de ces deux bombardements atomiques. Un anniversaire qui entre en résonance avec deux autres actualités. D'un côté le succès d'“Oppenheimer”, le film de Christopher Nolan sur le créateur de la bombe atomique, avec plus de 500 millions d'euros de recettes. De l'autre, les déclarations du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, qui dénonçait dimanche dernier les menaces russes de recourir à l'arme nucléaire en Ukraine. Faut-il dénucléariser le monde ? Il y a quelques jours encore, Sabrina Agresti-Roubache faisait partie du club des ministres invisibles. Mais depuis 6 août dernier, la secrétaire d'État chargée de la ville fait l'objet d'une attention médiatique soutenue depuis son interview accordée au "JDD" version Geoffroy Lejeune. Qu'un membre du gouvernement accepte une interview passe mal au sein de Renaissance, notamment du côté du ministre des Transports, Clément Beaune. C'est le duel de la semaine de Christian Roudaut. Imagine-t-on des patrons régler leurs comptes dans un cage, torse nu, armé de gants ? La réponse est non : sauf s'ils s'appellent Elon Musk et Mark Zuckerberg. Les PDG de X (Twitter) et Meta (Facebook) vont s'affronter dans un match de MMA le 26 août prochain. Qui gagnera ce duel d'égo ? C'est le Point com de Fanny Weil. Cela ressemble à un remake de "La vie est un long fleuve tranquille" d'Étienne Chatiliez : un échange de bébés à la naissance. Sauf que les deux principaux intéressés, Richard et Eddy, des Canadiens, ne s'en sont rendus compte que 65 ans plus tard, à la faveur de tests ADN. C'est l'histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Notre Une internationale est celle du quotidien espagnol "ABC" du 8 août 2023 qui titrait : "la liste de Puigdemont". Carles Puigdemont, ancien chef de file du parti indépendantiste Junts, qui s'est expatrié à Bruxelles depuis 2017 après avoir prononcé l'indépendance de la Catalogne, fixe ses conditions pour une alliance avec Pedro Sanchez, le Président du gouvernement actuel. Puigdemont peut-il vraiment imposer l'indépendance de la Catalogne ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubbistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 11 août 2023 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
Nous passons au personnage de la semaine avec Valentine Sabouraud. Aujourd'hui, nous allons parler d'un homme de presse français qui ne fait pas tout à fait l'unanimité. Il s'appelle Geoffroy Lejeune.
L'émission 28 Minutes du 05/08/2023 L'écrivain-voyageur Olivier Weber nous raconte la trajectoire de Gerda Taro, une juive allemande photo-reporter de guerre ayant fui le nazisme / Période incertaine pour l'Afrique de l'Ouest : les États de la région envisagent une intervention militaire après le putsch au Niger / Une question se pose après la grève au Journal du dimanche : faut-il légiférer sur la concentration des médias ? Olivier Weber porte la plume dans les plaies de la guerreOlivier Weber appartient à la lignée des écrivains voyageurs, de ceux qui parcourent le monde et ses conflits pour en récolter les récits. Journaliste, ancien diplomate, l'homme a couvert la quasi-totalité des guerres contemporaines : de l'Afghanistan au Kosovo, du Cachemire à l'Irak, du Soudan, en passant par l'Ukraine. Il s'attelle dans son nouvel ouvrage (‘'Dans l'œil de l'archange'', chez Calmann-Lévy), à un conflit qu'il n'a pas connu : la guerre civile espagnole de 1936 à 1939. Il y narre la trajectoire de Gerda Taro, une juive allemande ayant fui le nazisme, elle aussi photo-reporter de guerre, et qui va trouver la mort la veille de ses 27 ans. "Si elle avait vécu, elle serait devenue une des grandes photographes du 20e siècle”, souffle l'écrivain.Découvrez le portrait de notre invité, par Philippe Ridet et lu par Amira Souilem. Coup d'État au Niger : l'Afrique de l'Ouest, nouvelle poudrière ?Période incertaine pour l'Afrique de l'Ouest. Les États de cette région du monde envisagent une intervention militaire après le putsch au Niger, survenu le 26 juillet dernier. La Cédéao, qui a condamné la prise de pouvoir par la force, a lancé un ultimatum aux putschistes, exigeant un retour du président déchu, et séquestré depuis bientôt dix jours. Sans cela, une opération militaire pourrait être envisagée, même s'il s'agit à cette heure-ci de la “dernière option sur la table''. À Niamey, la capitale du Niger, ce sont des milliers de citoyens qui ont manifesté dans le calme en soutien au coup d'État. Après la grève au JDD : faut-il légiférer sur la concentration des médias ?40 jours de grève, 6 dimanches sans “JDD”, pour un dénouement maussade : des salariés forcés de mettre un terme à leur mouvement. Le futur actionnaire principal du “Journal du dimanche”, Vincent Bolloré, n'a pas plié : c'est bien Geoffroy Lejeune, transfuge du magazine d'extrême droite “Valeurs actuelles”, qui a pris la tête de l'hebdomadaire. Une prise de fonctions qui s'est déroulée le 1er août dernier, devant une rédaction vide. Ce passage en force interroge sur la capacité des rédactions à résister à la volonté d'un actionnaire, mais aussi sur un phénomène qui semble gagner une bonne partie de l'Europe : la concentration des médias. Amira Souilem nous emmène voir ailleurs en Thaïlande où une boisson menthe-chocolat, la favorite des leaders du parti politique Pheu Thai, est perçue comme le nouveau symbole de la trahison politique. Décryptage. Puis, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes, la chronique d'Alix Van Pee et un retour sur le temps fort de la semaine. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 5 août 2023 - Présentation : Benjamin Sportouch - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:10:20 - L'invité de 7h50 - par : Jérôme CADET - La rédaction du Journal du Dimanche a mis fin à sa grève hier, alors que Geoffroy Lejeune y prenait ses fonctions de directeur. Teresa Cremisi, éditrice et chroniqueuse à l'hebdomadaire depuis 2018, et Erik Orsenna, écrivain et membre de l'Académie Française, sont les invités de Jérôme Cadet à 7h50. - invités : Erik Orsenna, Teresa CREMISI - Erik Orsenna : Écrivain, membre de l'Académie française, Teresa Cremisi : Écrivain, éditrice
Após quarenta dias de paralisação e seis domingos sem publicação, os funcionários do Journal Du Dimanche e a direção do grupo Lagardère News anunciaram que chegaram a um acordo esta terça-feira, dia da entrada em funções do novo director Geoffroy Lejeune, cuja nomeação é contestada pelos jornalistas. Em entrevista à RFI, Carlos Pereira, director do LusoJornal, admite que Geoffroy Lejeune chega à direcção bastante fragilizado, uma situação que mancha a entrada no Jornal du Dimanche. Após quarenta dias de paralisação e seis domingos sem publicação, os funcionários do Journal Du Dimanche e a direção do grupo Lagardère News anunciaram que chegaram a um acordo esta terça-feira, dia da entrada em funções do novo director Geoffroy Lejeune, cuja nomeação é contestada pelos jornalistas.Em comunicado, os jornalistas reconheceram que "perderam a batalha com a direcção", sublinhando, porém, que “este combate foi feito em respeito aos leitores e à publicação emblemática conhecida pela qualidade de informação e respeito pelos princípios deontológicos”. Segundo o jornal Libération, o acordo prevê um salário mínimo de três meses para os contratos mais recentes e dois meses de vencimento por ano para quem tiver mais de dois anos. A partir dos quinze anos de antiguidade, a administração propõe o mínimo legal, ou seja, um mês por ano de antiguidade. Os colaboradores terão ainda direito a um cheque de 5 mil euros que será depositado na conta de formação profissional, tendo ainda uma isenção de actividade, paga por três semanas, para permitir que organizem a partida sem ter que escrever uma única linha sob a direcção de Geoffroy Lejeune.RFI:Que legitimidade tem Geoffroy Lejeune para coordenar uma equipa do Journal Du Dimanche?Carlos Pereira, director do LusoJornal: Ele já estava fragilizado antes e agora ficou ainda muito mais. Os jornalistas tentaram evitar a sua nomeação e não conseguiram. Falharam essa operação, apesar de terem feito uma greve de muitos dias, levando a perdas de salários e, provavelmente, não podiam ir mais longe. Todavia, o resultado é que terão de trabalhar com ele - os que ficarem. Isto, porque há muitos que vão abandonar. Esta situação mancha, evidentemente, a entrada do novo director num jornal que já tem uma história muito grande.Uma das exigências dos jornalistas era a de que a direcção do JDD se comprometesse a impedir todas as publicações “racistas, xenófobas e homofóbicas”, um pedido que foi recusado. Geoffroy Lejeune foi afastado da publicação Valeurs Actuelles, acusado de ter radicalizado o seu discurso. É conhecido pelo apoio que deu a Eric Zemmour, candidato às eleições presidenciais em 2023 e é próximo de Marion Maréchal, figuras políticas ligadas a uma direita mais extremista. O que se pode esperar deste jornal em termos editoriais?Existe aqui um problema de fundo sobre a verdadeiro papel do trabalho de um jornalista. Um jornalista deve procurar sempre a verdade, deve dar as duas versões de uma história, deixando ao leitor a possibilidade de fazer a sua própria opinião. O que se passa muitas vezes, isso acentua-se, é que os jornais e os jornalistas começam a ter uma opinião. A opinião já não está ligada ao facto de informar. No caso de Geoffroy Lejeune, ele exagera na sua opinião.Nos últimos anos, ele tem veiculado a sua opinião racista, radicalizada e, evidentemente, é isto que vai continuar a fazer. Provavelmente até foi por isso que foi escolhido para vir dirigir este jornal.O JDD pertence ao grupo Lagardère News que se prepara para ser absorvido pelo grupo Vivendi, do empresário Vicent Bolloré, que detém já vários meios de comunicação. Muitos analistas acusam Vincent Bolloré de estar a levar a cabo uma revolução cultural com o objectivo de banalizar a mensagem política de extrema direita e também de estar a preparar as próximas presidências. Há esse risco?Sim, existe. Se nos lembrarmos, Geoffroy Lejeune começou por ser um assessor parlamentar e depois, a um dado momento, disse que era mais importante ser jornalista do que legislador.Vincent Bolloré está a fazer isto. Está a utilizar os meios de comunicação, que vai comprando, para passar as suas e controlar a imprensa. As ideias de Vincent Bolloré e Geoffroy Lejeune são muito próximas. Ele escolheu-o com um propósito, percebendo que os média têm mais força do que os deputados. [Bolloré] decidiu controlar os média, de forma a controlar o resto.Uma publicação precisa de meios financeiros para se manter. Esta dependência fragiliza os meios de comunicação diante de empresários milionários? Certamente que sim. Se não forem os anunciantes, os jornais não podem existir. A simples venda de um jornal não é suficiente e, por outro lado, há cada vez menos vendas de jornais. As pessoas habituaram-se a ter as coisas gratuitamente. Cada vez estamos mais dependentes, digo estamos, porque o LusoJornal também está dependente de quem nos compra publicidade. Se não houver publicidade, não há meios de comunicação. Há sempre aqui uma dependência e não é muito fácil ser independente. Não é muito fácil escrever um artigo sobre um empresário que nos compra publicidade. Essa situação já aconteceu no LusoJornal e tivemos algumas retiradas de publicidade, mas nada que não se tivesse ultrapassado. Eu suponho que no Jornal Du Dimanche a publicidade represente metade das receitas do jornal, as vendas não são suficientes e estamos a falar de um jornal de grande tiragem.Uma proposta de lei de vários partidos franceses visa, entre outros, proteger a independência das redações. Esta propostas de lei é suficiente?Não, porque depende de cada redacção. O próprio Presidente da República, Emmanuel Macron, veio propor, suponho que no mês de Setembro, os estados gerais da independência da imprensa. É muito interessante haver estas tomadas de decisão e existirem estes debates, mas depois debate-se é nas redacções. Se existe uma redacção com fricções, essa liberdade de imprensa não vai existir. O director vai dar sugestões de assuntos que, provavelmente, não vão interessar aos jornalistas. Ou o contrário. Haverá tensões.Que papel deve ter o estado francês? Intervir ou manter-se à margem?Deve intervir. É importante haver este debate, mas depois os órgãos devem ter a sua liberdade. Nós não podemos estar aqui a dizer que há uma aproximação muito grande entre os média e o poder e, por outro lado, dizer que o poder devia ter uma intervenção maior. Não faz sentido. É necessário deixar aos média a sua própria organização. Devemos é estar atentos para que não existam derrapagens racistas, nem homofóbicas e que nem sejam toleradas.
durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - "Une rédaction acculée au JDD" : les mots des journalistes de l'hebdomadaire en grève depuis le 22 juin pour protester contre la nomination de Geoffroy Lejeune. Le journaliste marqué à l'extrême droite prend ses fonctions ce mardi.
durée : 00:44:01 - Le Temps du débat d'été - par : François Saltiel - L'arrivée de Geoffroy Lejeune au JDD aujourd'hui (1er août) et la grève des salariés du journal réactivent les débats autour de l'indépendance des journalistes et des médias en général. Comment le financement d'un média influence-t-il le contenu qu'il propose ? - invités : Benoît Huet (Avocat) Avocat au barreau de Paris, cofondateur du cabinet Avrillon-Huet; Johan Weisz Journaliste, co-fondateur du site Streetpress; Isabelle Roberts Codirectrice de la rédaction et présidente-cofondatrice du site Les Jours; Patrick Eveno Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'histoire des médias, président de l'Observatoire de la déontologie de l'information
durée : 00:14:41 - Journal de 18h - "Nous n'avons pas gagné". L'aveu des journalistes du Journal du dimanche qui ont mis fin aujourd'hui à leur grève. Geoffroy Lejeune a pris ses fonctions à la tête d'une rédaction désertée. Beaucoup de journalistes s'apprêtent à quitter le JDD dans les prochaines semaines.
durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - "Une rédaction acculée au JDD" : les mots des journalistes de l'hebdomadaire en grève depuis le 22 juin pour protester contre la nomination de Geoffroy Lejeune. Le journaliste marqué à l'extrême droite prend ses fonctions ce mardi.
Aujourd'hui, nous sommes une fois de plus face à un mouvement de fronde qui défie le fameux “ordre républicain”, et qui se sert, pour s'organiser, d'un groupe Whatsapp, célèbre application de messagerie. Alors, ce qui est pratique avec Whatsapp, c'est que les numéros de téléphone des membres d'un groupe sont en général visibles, ce qui est bien pratique pour “retrouver” et “sanctionner” les délinquants. Sauf que là, il s'agit de policiers. Et du coup, c'est pas pareil. Surtout qu'il se dit en off, ça et là, que Darmanin n'y serait pas pour rien. D'où son soutien affiché au Directeur Général de la Police Nationale. Peut-être notre Ministre de l'Intérieur est-il un peu bougon de n'avoir été promu Premier ministre. Et pendant ce temps, Elisabeth Borne décide de jouer les carpettes. Bref, de ce sujet et d'autres, dont Geoffroy Lejeune imposé à la rédaction du JDD malgré un mois de grève, nous parlerons dans cette nouvelle édition de notre bulletin d'info d'été. ⚠️ POUR QUE LE MÉDIA SOIT DIFFUSÉ À LA TÉLÉ, JE SIGNE !
durée : 00:11:35 - La Question du jour - par : Quentin Lafay - Ce weekend, le Journal du Dimanche n'est pas paru pour la 5ème semaine d'affilée. La durée de la grève entamée par les journalistes suite à la nomination de Geoffroy Lejeune comme directeur de la rédaction dépasse désormais celle d'i-Télé en 2016… - invités : Benoît Huet (Avocat) Avocat au barreau de Paris, cofondateur du cabinet Avrillon-Huet
La presse française non seulement se concentre, mais s'extrême-droitise. Ca va faire un mois maintenant que la grève dure au JDD, le Journal du Dimanche, depuis la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-Valeurs Actuelles, à la tête de l'hebdomadaire. La première affaire, c'est la concentration des Média, depuis deux, le groupe Lagardère est racheté par Vivendi, la société mère de Vincent Bolloré. La seconde affaire c'est l'influence éditoriale d'un actionnaire aux idées non seulement douteuses, mais dangereuses. Parce que Bolloré ne se distingue pas de ses copains actionnaires uniquement par ses idées politiques d'extrême-droite, mais aussi par son interventionnisme agressif dans les rédactions qu'il entend contrôler. Alors que le 13 juillet se lanceront les Etats généraux de l'information, la députée Sophie Taillé-Polian a décidé de bouger ses premiers pions politiques en ayant déposé mercredi matin une proposition de loi visant à garantir l'indépendance de la presse. Histoire, peut-être, de remettre un peu de démocratie au sein des rédactions. C'est de ce sujet, d'importance capitale, dont on va discuter dans cet entretien d'actu. ▶ Soutenez Le Média :
Marylise Léon : c'est un nom qu'il faut garder en tête. Cette syndicaliste vient d'être nommée pour succéder à Laurent Berger en tant que secrétaire générale de la CFDT. Après la grande brouille de la réforme des retraites qui a mené à une série de manifestations organisées par les syndicats, la nouvelle dirigeante va-t-elle suivre la ligne de conduite de son prédécesseur ou compte-t-elle enterrer la hache de guerre avec le gouvernement ? « Quand on parlait retraite il y a six mois, on parlait travail. Le travail doit encore et toujours être le premier sujet de discussion à la fois avec les employeurs, les salariés bien entendu et l'exécutif » rappelle notre invitée. Toujours fermement opposé au report de l'âge légal de départ à la retraite passant de 62 à 64 ans à partir du 1er septembre 2023, la CFDT s'interroge sur la mise en place effective de cette réforme très contestée. Loin d'en avoir fini avec ce volet, Marylise Léon souhaite poursuivre le combat de Laurent Bergé dans l'espoir de faire ratifier cette mesure : « Le sujet est toujours sur la table et la question numéro 1 lorsqu'il s'agit de ce report de l'âge, c'est la question des conditions de travail » s'entête-t-elle. Elle a d'ailleurs rencontré, avec d'autres leaders syndicaux, la Première ministre au début du mois. Lors de ce rendez-vous au sommet, la nouvelle secrétaire générale de la CFDT a fait part de ses revendications avec une question prioritaire concernant la pénibilité mais également l'emploi des seniors et les parcours professionnels. Cette dernière veut revoir les critères de pénibilité évalués à ce jour à 10 points. Élisabeth Borne est-elle ouverte à ces propositions ? « Aujourd'hui, ils nous disent qu'ils sont prêts à nous laisser négocier sur un certain nombre de sujets […] la question c'est : est-ce qu'on aura bien toutes les marges de manœuvre ? On aura la réponse fin août puisque le gouvernement doit nous adresser des orientations sur lesquelles il nous attend » explique la syndicaliste. Invité à s'exprimer dans les journaux de 13h ce lundi 24 juillet, le président de la République a bafoué le dialogue syndical et n'a donné aucune directive à ces organismes. Pour Marylise Léon, cela n'a aucune importance. Pour la nouvelle dirigeante de la CFDT, la priorité est de reconsidérer les travailleurs et travailleuses en seconde ligne qui attendent des réponses depuis la crise Covid : « Ils attendent toujours d'être reconnus en termes de pouvoir d'achat, de conditions de travail en termes d'horaire, de durée de contrat ». Et d'attendre de l'exécutif qu'ils se mobilisent sur le terrain pour les salariés. Social : les perspectives de la rentrée Véritable cheval de bataille du gouvernement, Emmanuel Macron reste campé à l'objectif du plein emploi qu'il s'est fixé depuis le début de son premier quinquennat. C'est d'ailleurs la feuille de route d'Olivier Dussopt, à la tête du ministère du Travail, censé venir à bout de ce chantier prioritaire. Alors que la réforme de Pôle emploi va se transformer en France Travail et que l'exécutif bûche déjà sur les nouvelles conditions d'obtention du RSA, cela n'est pas compatible avec la politique de la CFDT. « Au-delà de ça, l'idée c'est de se dire comment on accompagne mieux tous ceux qui sont en recherche d'emploi. Donc je partage tout à fait cette idée et cet objectif, allons vers le plein emploi » nuance notre invitée qui souhaite renforcer et améliorer l'accompagnement des chercheurs d'emploi de façon personnalisée. Et de pointer du doigt l'ambiguïté du gouvernement sur ce point : « Il y a une ambiguïté assumée de la part de l'exécutif de ne pas toujours répondre à ce qu'est la conditionnalité du RSA […] pour le moment le flou reste extrêmement important » fustige Marylise Léon, fermement opposée à la révision des modalités du RSA. Depuis l'affaire Nahel, le conflit social au sein de la Police nationale ne désemplit pas. Les syndicats de police campent sur leur position et protestent contre la ratification de la loi de 2017 concernant l'usage des armes à feu mais également contre la détention provisoire d'un des leurs à Marseille. La colère se propage et les arrêts maladie se multiplient en signe de rupture. « Le vrai sujet, c'est les conditions de travail des policiers en exercice […] Je pense qu'il faut travailler sur ce que sont ces conditions de travail qu'elles soient matérielles ou qu'on parle de la rémunération également. C'est en s'attachant qu'à ces causes profondes qu'on pourra résoudre cette problématique » défend notre invitée. Autre mouvement protestataire singulier, la grève de nos confrères du Journal du Dimanche se prolonge marquant ainsi le cinquième dimanche sans parution. Ce qui motive cette opération coup de poing et cette grève historique ? La nomination de Geoffroy Lejeune, un éditorialiste orienté à droite toute de l'échiquier politique et ancien directeur du journal Valeurs actuelles, par Vincent Bolloré et Arnaud Lagardère. De son côté, Marylise Léon soutient les journalistes mobilisés dans cette lutte acharnée : « Ils défendent aujourd'hui un journal qu'ils souhaitent garder comme un journal d'information. Il faut garder une pluralité de la presse et on assiste à une concentration qui est, de notre point de vue, dangereuse » estime-t-elle.
durée : 00:24:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - La rédaction du JDD a massivement reconduit sa grève contre l'arrivée à sa tête de Geoffroy Lejeune (ex-Valeurs Actuelles), la prolongeant jusqu'à mardi. - invités : Christophe DELOIRE, Christian Delporte - Christophe Deloire : Secrétaire général de Reporters sans frontières, Christian Delporte : Historien des médias, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Le Point aguiche avec sa Une consacrée « aux super-pouvoirs de la sieste », assortie d'une photo de plage et de mer translucide. En réalité, l'hebdomadaire nous parle surtout de notre quotidien surchargé, assorti d'un manque de sommeil chronique. Oui, la sieste est une solution, surtout « les siestes de 10 minutes, car elles ne laissent pas le temps au cerveau de plonger en sommeil profond et évitent ainsi au dormeur de souffrir d'une inertie au réveil ». « Pratiquées quotidiennement, elles jouent un rôle cardioprotecteur, chez les personnes en dette de sommeil. Elles ont aussi des effets positifs sur la mémoire ». Bref, pas besoin d'être sur une île déserte pour s'adonner à une petite sieste réparatrice. On en veut pour preuve ces quelques photos choisies par le Point, où l'on voit en gros plan, députés et ministres, bâillant ou même dormant profondément, sur les bancs de l'Assemblée nationale.L'été, ce n'est pas seulement la sieste, c'est aussi la caniculeLe Figaro Magazine nous propose « un petit guide de survie pour un été caniculaire car, nous dit-il, la généralisation des épisodes de canicule et de sécheresse dans notre pays implique des mutations profondes de notre comportement ». Exemple : l'alimentation. On nous conseille le « régime méditerranéen : tomates, brocolis, concombre, courgettes, œufs, poisson, volaille ». Côté activités, on évitera le sport lorsque la température dépasse les 35 degrés, à moins de s'hydrater abondamment, « jusqu'à 6 litres par jour ». « Sinon, poursuit Le Figaro Magazine, la solution la plus efficace pour lutter contre la chaleur, à la maison ou au bureau, reste la rénovation énergétique. Pour un résultat optimal, pas de secret, il faut isoler toutes les parois : murs, sols, toitures, combles, fenêtres, portes ». De quoi permettre de ne pas dépasser les 24°C à l'intérieur, lorsqu'il fait 35°C dehors.35 degrés, ce n'est toutefois pas ce qu'il y a de pire si l'on se tourne du côté de la Grèce, et notamment Athènes où l'on attend ce dimanche 23 juillet des températures allant jusqu'à 45 degrés. Aujourd'hui en France s'en fait l'écho, « en attendant que la canicule passe, les habitants restent cloîtrés ». « Moi, je prends quatre ou cinq douches par jour et je reste à la maison autant que je peux, rideaux tirés », raconte une habitante de la capitale. Pas de rénovation énergétique en vue : « User et abuser de la clim semble être une attitude bien ancrée chez soi, dans les centres commerciaux, mais aussi sur les terrasses ouvertes des restaurants. (...) La clim est l'option la moins verte, mais pour l'instant la plus efficace et la plus populaire », conclut Aujourd'hui en France.Un hommage aux basketteurs afro-américainsC'est M, le supplément du Monde, qui nous raconte « le long match pour l'égalité », de ceux qui « ont longtemps subi le racisme et la ségrégation, sans véritable soutien de leurs coéquipiers blancs ». Et l'un de ces anciens coéquipiers, Bob Cousy, 94 ans, exprime aujourd'hui des regrets, lorsqu'il pense à Bill Russell, « la légende indépassable des Celtics ». « Au soir de sa vie, l'ancien sportif regrette de ne pas avoir tenu la main, à l'époque, à ce coéquipier qui en aurait pourtant eu besoin ». Il se liera toutefois d'amitié avec un autre basketteur afro-américain, Chuck Cooper, à une époque où la ségrégation bat son plein. Un soir de 1952, lorsque les deux hommes se retrouvent « à la gare de Boston, devant des toilettes séparées entre hommes blancs et hommes de couleur, ils décident d'uriner sur les voies, en signe de protestation ». À cette époque, la National Basketball Association (NBA), n'est encore qu'une « ligue mineure, aux fondations fragiles (...) loin de ce qu'elle est devenue, un concentré d'Amérique et une marque planétaire ».Les succès de « Lady Jane »Jane Birkin, est décédée il y a tout juste une semaine. « Une incrédulité consternée a accueilli sa disparition, raconte Le Point, tant elle semblait nappée d'une immunité de jeunesse unissant plusieurs époques. » L'hebdomadaire égrène ses nombreux succès, musique, cinéma, et aussi sa manière d'être à la mode, décontractée. Par exemple, lorsqu'elle essaie une robe de velours chez Yves Saint Laurent, et qu'elle dit innocemment : « C'est comme un t-shirt, je peux la rouler dans ma valise. »Hommage également de L'Obs avec une Jane Birkin souriante sur une photo en noir et blanc en Une, « Bye Lady Jane ». Ses chansons, ses films, mais aussi un aspect moins connu de sa personnalité. Ses engagements. Aux côtés de Simone de Beauvoir et Simone Veil en faveur du droit à l'avortement, avec Robert Badinter pour l'abolition de la peine de mort, Birkin, nous dit L'Obs, « est contre toutes les guerres ». « Birkin, absolument, définitivement, est pour la liberté d'expression, sous toutes ses formes. »Le JDD toujours absent dans les kiosquesLes journalistes du Journal du dimanche poursuivent leur grève entamée le 22 juin, contre l'arrivée à la tête du journal de Geoffroy Lejeune, journaliste proche de l'extrême droite.
La rédaction du JDD a reconduit son mouvement de grève pour protester contre la prise en main du journal par Vincent Bolloré et la nomination de Geoffroy Lejeune. Mais le problème de la presse écrite n'est pas que Vincent Bolloré. C'est qu'il n'y a plus que l'État ou des milliardaires prêts à investir dans des médias qui perdent de l'argent et peinent à se renouveler explique Martial You sur RTL.
La rédaction du JDD a reconduit son mouvement de grève pour protester contre la prise en main du journal par Vincent Bolloré et la nomination de Geoffroy Lejeune. Mais le problème de la presse écrite n'est pas que Vincent Bolloré. C'est qu'il n'y a plus que l'État ou des milliardaires prêts à investir dans des médias qui perdent de l'argent et peinent à se renouveler explique Martial You sur RTL.
C dans l'air du 13 juillet - 14 Juillet : la crainte de l'étincelle... LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Editorialiste politique - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Marianne - Alix Bouilhaguet - Editorialiste politique - France Télévisions - Jérôme FOURQUET - Directeur du pôle "opinion et stratégies d'entreprise" - Ifop C'est un 14-Juillet sous haute surveillance qui se prépare un peu partout en France. 130 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers seront mobilisés ce soir et demain afin d'empêcher de nouvelles violences après celles qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre. Des émeutes ont en effet éclaté dans plusieurs villes entre le 27 juin et le 3 juillet dernier. Au cours de cette période, 3 486 personnes ont été interpellées, 12 202 véhicules incendiés, 1 105 bâtiments brûlés ou dégradés et 209 locaux de la police nationale, de la gendarmerie ou des polices municipales attaquées selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. Pour éviter une résurgence des violences, un "dispositif exceptionnel" de 45 000 policiers et gendarmes sera déployé chaque soir, a annoncé le ministre de l'Intérieur. Pour la première fois un 14-Juillet, les forces spéciales du Raid, du GIGN et de la BRI, ainsi que des hélicoptères et des véhicules blindés de la gendarmerie seront engagés dans les communes les plus sensibles, a ajouté Gérald Darmanin. Quelque 40 000 pompiers seront également sur le pont chaque nuit pour intervenir sur les feux de poubelles et autres incendies. Depuis Vilnius, en Lituanie, Emmanuel Macron a promis d'agir "avec la plus grande détermination" en cas d'incidents. Malgré le calme revenu dans les quartiers, l'exécutif sait que la situation reste fragile et le contexte éruptif. Difficile dans ce contexte de se plier à la traditionnelle interview du 14-Juillet. Imaginez le chef de l'Etat appeler à la concorde et à l'unité de la nation, quand dans les rues les poubelles et les voitures brûlent… Et puis une prise de parole pour dire quoi ? Emmanuel Macron avait affirmé, lors d'un déplacement à Pau le 6 juillet dernier, que la première réponse aux violences urbaines était "l'ordre, le calme et la concorde", avant de "travailler sur les causes profondes". Considérant que "la nature de ces violences urbaines est très différente de ce que (la France a) connu jusqu'à présent", le chef de l'Etat a estimé hier depuis Vilnius qu'il ne s'agit pas "d'une affaire de sous-investissement dans la politique de la ville" ni d'"un manque de forces de sécurité ou de magistrats" car "10 000 postes" ont été créés. "Les choses sont plus compliquées que les réflexes pavloviens ne voudraient le dire donc ça suppose de l'humilité et de la détermination" a souligné le chef de l'Etat qui selon l'Elysée devrait néanmoins s'exprimer "dans les prochains jours". Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait déjà expliqué que le président "aurait l'occasion de revenir" sur le bilan des 100 jours d'apaisement dans les conditions qu'il "souhaite". D'ici là, le président de la République accueille ce jeudi le Premier ministre indien Narendra Modi, invité d'honneur des célébrations du 14-Juillet. Une visite de deux jours qui soulève autant de questions stratégiques que de critiques liées aux valeurs démocratiques. Dérouler le tapis rouge à l'extrême droite indienne le 14-Juillet est une faute majeure, estiment ainsi des personnalités politiques de gauche. Alors qu'à droite, les déclarations de Bruno Retailleau continuent de faire des remous. Invité le 5 juillet dernier sur Franceinfo, le chef des sénateurs LR avait déclaré qu'il y avait un lien entre émeutes et immigration. "Certes, ce sont des Français mais ce sont des Français par leur identité et malheureusement pour la deuxième, la troisième génération, il y a comme une sorte de régression vers les origines ethniques" avait-il souligné. Des propos qui ont indigné la gauche et des élus Renaissance, mais aussi une partie de son camp. Le député LR, Alexandre Vincendet, s'est ému : "Quand on ramène les gens à leur couleur de peau, cela porte un nom." "Le goût du politiquement incorrect, l'apparente intellectualisation des maux de la société ne peuvent pas justifier de dévoyer nos valeurs fondamentales", a affirmé de son côté le député LR du Lot Aurélien Pradié. Avant de conclure : "Ni Charles Pasqua, ni Philippe Séguin n'auraient toléré de tels propos. Ils auraient été fermes sur le rétablissement des valeurs et de l'ordre républicains, mais jamais ils n'auraient basculé dans un réveil de guerre des races. N'ajoutons pas à l'effondrement de la gauche celui de la droite gaulliste." Récemment, le parti LR a choisi de redoubler de fermeté, quitte à ce que le RN l'accuse de "copier-coller" son programme et que dans ses rangs certains s'élèvent contre cette stratégie qui voudrait doubler le RN sur sa droite, en occupant l'espace que la "normalisation" de Marine Le Pen laisserait vacant au risque, selon eux, de s'éloigner des valeurs républicaines. Parallèlement, la montée en puissance dans les médias de Vincent Bolloré, qui dément tout projet "politique" faisant le lit de l'extrême droite, suscite interrogations, critiques mais aussi embarras dans la classe politique jusqu'au sommet de l'Etat. La rédaction du JDD qui fait grève depuis plusieurs semaines contre la nomination à sa tête de Geoffroy Lejeune, journaliste marqué à l'extrême droite, a appelé samedi dernier Emmanuel Macron à se "saisir au plus vite" des questions d'indépendance de la presse, dans une lettre publiée par Ouest-France. En pointant à cette occasion "la discrétion" de l'exécutif qui "semble ainsi avaliser ce nouveau coup porté à l'indépendance des médias". La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a engagé avec les parlementaires "une réflexion" pour faire évoluer la loi Bloche de 2016 qui vise à renforcer l'indépendance des médias a depuis rappelé Olivier Véran. Mais le porte-parole du gouvernement a admis qu'à ce stade, la seule question qui se pose est de savoir si M. Bolloré prend "acte de la volonté ou non des salariés" du JDD. De son côté le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a lui clairement affiché dimanche dernier son soutien à la "mobilisation des personnels du JDD" en s'en prenant à Vincent Bolloré, un "personnage manifestement très proche de l'extrême droite la plus radicale" et à sa chaîne CNews, devenue "clairement d'extrême droite", tout comme la radio Europe 1. Des propos qui ont suscité la polémique jusque dans les rangs macronistes. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Trois semaines. Trois semaines que les journalistes du Journal du dimanche sont en grève contre la nomination à leur tête de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, ami proche de Marion Maréchal Le Pen et d'Éric Zemmour – pour lequel il a fait ouvertement campagne à l'élection présidentielle de 2022. Ce mouvement de grève, suivi par 97 % de la rédaction, est historique pour le JDD, un titre régulièrement accusé d'accompagner la poli ...
Trois semaines. Trois semaines que les journalistes du Journal du dimanche sont en grève contre la nomination à leur tête de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, ami proche de Marion Maréchal Le Pen et d'Éric Zemmour – pour lequel il a fait ouvertement campagne à l'élection présidentielle de 2022. Ce mouvement de grève, suivi par 97 % de la rédaction, est historique pour le JDD, un titre régulièrement accusé d'accompagner la poli ...
Sur la plupart d'entre elles, des photos d'émeutiers de nuit, éclairés par les flammes... « Tout changer avant qu'il ne soit trop tard », titre Le Figaro Magazine tandis que Paris Match parle d'une « France à feu et à sang ». « Le sursaut ou le chaos », affiche Le Point. « Quartiers : 40 ans de désastre », écrit L'Express alors que Valeurs actuelles parle de « sécession ».Une couverture se démarque ce matin, celle de L'Humanité Magazine qui choisit de traiter des violences des forces de l'ordres. « Police Française : histoire d'une dérive », titre le magazine avec en une photo, celle de l'agrandissement de la vidéo de l'interpellation ayant conduit à la mort de Nahel. Dans son éditorial, le directeur de L'Humanité appelle à « entendre la colère ». « L'institution policière doit être repensée, réformée. Il faut écouter et dialoguer », affirme Fabien Gay.Le Point se demande plutôt si être policier n'est pas devenu une « mission impossible ». « Depuis une semaine, ils se font traiter d'assassins », peut-on lire. Pour l'hebdomadaire, le secrétaire régional Île-de-France du syndicat de police Alliance résume : « On est passé de "Pinot simple flic" à "American Nightmare" ». Et le fait que la justice retienne l'homicide volontaire contre le policier auteur du tir contre Nahel n'a rien arrangé dans le camp des forces de l'ordre, selon Paris Match : « Son incarcération est le coup de trop pour ces fonctionnaires ». Mais L'Express parle de l'outrance de certains syndicats, en l'occurrence Alliance et l'UNSA Police, qui ont publié un communiqué qui « a marqué les esprits ». Dans ce texte, ils fustigent les nuisibles – comprendre les jeunes émeutiers – et concluent en termes martiaux : « Aujourd'hui, les policiers sont au combat car nous sommes en guerre. Demain, nous serons en résistance ».Pas d'apaisement après l'incarcération du policierLe Point, Paris Match, Le Figaro Magazine ou encore Valeurs actuelles, tous publient des photos des nuits de violences et des dégâts au petit matin. Carcasses de voitures et de bus calcinées, mairies dévastées par les flammes. Un élu est le symbole de ces violences : Vincent Jeanbrun, maire de L'Haÿ-les-Roses, dont le domicile familial a été attaqué à la voiture bélier.Le Point et Valeurs actuelles le qualifient de « maire courage, de nouveau visage des élus qui résistent ». Des élus qui se demandent comme beaucoup comment on en est arrivé là. Pour tenter de comprendre le phénomène, les hebdos interrogent des spécialistes, notamment pour comprendre cette jeunesse qui a participé aux émeutes. Pour Le Point, c'est Boris Cyrulnik. Le spécialiste de la toute petite enfance l'assure : « ces enfants sont désespérés car ils ne sont pas tutorisés. Ils obéissent à des rituels claniques. Seule l'éducation peut les sauver ».De son côté, Le Figaro Magazine donne la parole à Pierre Brochand, l'ancien directeur général de la DGSE. Pour lui, « rien de comparable ne s'est produit dans les villes françaises depuis la Révolution de 1789 ». Il parle de « décennies d'abdication dans les quartiers populaires ». Mais ces banlieues populaires « ont besoin d'un État qui protège », martèle dans L'Humanité Magazine le maire communiste de Gennevilliers, où les nuits de violences se sont enchaînées. Selon lui, certaines villes souffrent depuis des années de l'absence de politique de la ville. Pas vraiment le même son de cloche du côté du Point, qui assure que « pour répondre au désarroi des habitants, les banlieues vivent sous perfusion d'argent public ». Sans résultats probants, constate l'hebdomadaire. Des hebdos qui sont tous d'accord sur un point : les émeutes urbaines et la situation actuelle ne profitent à terme qu'à l'extrême droite. Les réponses d'Élisabeth Borne au ParisienPremier constat du journal : « Certains la disent fragilisée. D'autres espéreraient qu'elle soit remplacée à Matignon. Mais Élisabeth Borne s'accroche ! » Dans les colonnes du Parisien, elle annonce « des moyens massifs pour protéger les Français », les 13 et 14 juillet. Quant aux mesures pour répondre aux émeutes, Élisabeth Borne l'assure : « On veut des réponses très rapides, que les familles mesurent les conséquences des actes commis par leurs enfants ». Agir vite, des réponses rapides, c'est d'ailleurs ce qui revient le plus dans cette interview. En 100 jours peut-être ? Sur cette question du cap des trois mois et quelques pour relancer le pays, la Première ministre l'affirme : « Tous les chantiers sont au vert, que ce soit du point de vue du travail, d'ordre républicain ou d'éducation et de santé… Tous les chantiers présentés fin avril ont été engagés ». Quant aux rumeurs autour de son départ, Élisabeth Borne botte en touche et le répète : « Je ne suis pas dans le commentaire, mais dans l'action ». Et à la question de savoir si Pap Ndiaye peut être ministre de l'Éducation nationale à la rentrée ? Si Marlène Schiappa peut rester malgré l'affaire du Fonds Marianne ? « Pas de commentaires », répond-elle. Des carences dans certains ministères ? « Ce sont des sujets que je n'évoque qu'en tête-à-tête avec le président de la République. »La Première ministre qui s'exprime donc dans les colonnes du Parisien, elle aurait aussi pu le faire dans celles du Journal du dimanche. Mais voilà, la grève se poursuit pour la troisième semaine d'affilée. La rédaction demande le retrait de la nomination de Geoffroy Lejeune, ancien de Valeurs actuelles. Les journalistes veulent aussi des garanties d'indépendance et en appellent à Emmanuel Macron.
La rédaction du JDD est en grève depuis plus de 10 jours, un mouvement social inédit depuis la création du journal il y a 75 ans. Les journalistes, dans leur immense majorité, s'opposent à l'arrivée du journaliste Geoffroy Lejeune, marqué à l'extrême droite, à la tête de la rédaction. Une nomination qui choque à gauche et dans le monde de la culture. Nombre d'observateurs voient dans l'arrivée de M. Lejeune au journal la main du milliardaire Vincent Bolloré, aux opinions réputées ultra-conservatrices. Pourquoi l'arrivée de l'ancien directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles au sein du JDD, journal qui donne souvent le ton de l'actualité politique en France, inquiète ? Eléments de réponse dans cet épisode. Invités : Louise (prénom a été changé pour conserver son anonymat), journaliste en grève du JDD Nicolas Kaciaf, professeur de Science Politique à l'IEP de Lille et Alexis Lévrier, maître de conférence à l'université de Reims et spécialiste de l'histoire des médias. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Emmanuel Macron annule sa visite d'État en Allemagne. Ce devait être la première visite d'État depuis 23 ans d'un président français en Allemagne. Ce devait… Près de Paris, le domicile d'un maire, cette nuit, a été attaqué à la voiture bélier en flamme. Contraint par la situation sécuritaire en France, Emmanuel Macron a défait ses valises.« Ce report est d'autant plus embarrassant qu'il s'agit d'un bis repetita après l'annulation de la visite en France du roi Charles III (d'Angleterre), il y a trois mois, pour cause de protestations monstres contre la réforme des retraites, pointe Le Parisien Dimanche. Et que les violences qui secouent le pays font la Une de la presse étrangère. » Et pourtant, ce voyage « était voué à célébrer la relation historique en cette année du soixantième anniversaire du Traité de l'Élysée », soupire ce journal. Mais ça, c'était avant...Poutine qui rit ?Macron empêché à l'international. Mais lui ne l'est toujours pas. « Lui », c'est Vladimir Poutine. Le président russe est-il sorti affaibli ou renforcé de la mutinerie avortée de Prigojine, l'ex-chef du groupe Wagner ? Telle est, à la Une, la question… Que s'est-il donc passé les 23 et 24 juin, en Russie ? Marianne, L'Obs, Le Point, L'Express… À chacun sa vérité, et pas de réponse claire à la question.Dans Marianne, crânement, Vladimir Fedorovski ose dire que le maître du Kremlin est sorti renforcé de cette crise. « Poutine passe pour celui qui ramène l'ordre sans effusion de sang. Ensuite, son test de loyauté vis-à-vis de l'armée a fonctionné », dit à Marianne cet ancien diplomate russe, en soulignant que, lors de cet épisode, Poutine « a aussi forcé les services extérieurs de l'Occident à se positionner non pas en sa faveur mais du moins à ne pas jouer la carte jusqu'au-boutiste de Prigojine ». À quoi cet hebdomadaire ajoute que, « sur la Russie, ceux qui prétendent savoir sont des baltringues », Marianne flinguant les experts pérorant sur les plateaux de télévision et qui, pas plus que les services secrets russes, n'ont rien vu venir de la mutinerie de Prigojine. Poutine qui pleure ?Avis diamétralement opposé de L'Obs. Cet hebdomadaire, en effet, met au contraire l'accent sur l'affaiblissement de Poutine, dont le pouvoir, à en croire ce magazine, est désormais « fissuré ». Ce qui a mis « le feu aux poudres » entre Poutine et Prigojine, « c'est la décision du ministère de la Défense d'assujettir les milices privées en les forçant à signer des contrats de coopération au 1er juillet, ce qui signifiait la fin de Wagner », explique dans L'Obs, Arnaud Dubien, directeur de l'Observatoire franco-russe à Moscou. Tout à ses interrogations, cet hebdomadaire se demande également si, au fond, Prigojine n'a pas tenté de forcer la main de Poutine pour qu'il change la tête de l'appareil militaire ? Autre explication possible à cette crise, avancée par les propagandistes du régime russe : s'est-il agi d'une « maskirovka », une mise en scène à grande échelle « pour tester la loyauté du haut commandement russe ». De quoi déboussoler la résistance russe en exil. Laquelle peine à trouver son « de Gaulle », soupire L'Obs.Schizophrénie occidentale Au sommet de l'État russe, entre apparatchiks et oligarques, la lutte continue, c'est « la guerre des gangs », lance en Une Le Point, c'est « la lutte féroce des prédateurs ». Résultat, en face, une vraie schizophrénie des Occidentaux, qui tout à la fois aspirent à la chute de Poutine et la craignent. Cela fait des mois qu'ils rêvent de l'après-Poutine, « tout en redoutant l'inconnu et l'éventuel éclatement du pays », souligne Le Point. Schizophrénie à laquelle se refuse L'Express. Lequel hebdomadaire assure en Une que « l'après-Poutine a commencé ». Mais lorsque, logiquement, ce magazine s'efforce d'imaginer l'après-Poutine, ses réponses ne sont que des questions : d'autres rébellions, une grande purge ? Dur, dur, la kremlinologie ces temps-ci. À L'Express, comme ailleurs…Pas de svastika au JDDLa grève, encore, au Journal du Dimanche... Pour le deuxième dimanche d'affilée, le JDD est absent des kiosques. La rédaction du Journal du Dimanche entend ainsi protester contre la nomination à sa tête de l'ex-journaliste à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, Geoffroy Lejeune. Nomination décidée par Arnaud Lagardère. Mais pas dupes, les confrères du JDD y voient plutôt le choix de Vincent Bolloré, nouveau propriétaire du groupe coiffant cet hebdomadaire. « L'observation de ce spectacle produit un sentiment dérangeant, estime Marianne : comme si l'intervention de Bolloré n'était pas condamnée en soi, mais uniquement en raison des convictions "d'extrême droite" de ce dernier. Comme si l'on ne remettait pas en cause la laisse avec laquelle le milliardaire tient ses journalistes, mais le fait qu'il tire un peu trop fort dessus. »Pour L'Obs, pas de doute, « Lagardère devance les désirs de Bolloré ». Selon ce magazine, le PDG, devenu actionnaire minoritaire, « revendique cette décision comme la sienne. En quoi, moque L'Obs, Arnaud Lagardère déploierait « le zèle des courtisans ».
Le Journal du dimanche (JDD) est entré dans sa deuxième semaine et qui va aboutir à un nouveau dimanche sans parution. La grève a de nouveau été votée de façon écrasante par 96% des journalistes, et de nouveau, elle va avoir pour conséquence la non-parution du journal. Samedi dernier, c'est l'offensive de Wagner en Russie qui n'a pas pu être traitée, cette fois ce sont les émeutes urbaines. Entre ces deux jours, toutefois, la situation n'est plus tout à fait la même. D'abord, la rédaction a fait montre de sa résistance, en faisant bloc, en continuant à rejeter la nomination à sa tête de Geoffroy Lejeune, ce journaliste d'extrême-droite venu de Valeurs actuelles et proche d'Eric Zemmour. Ensuite, les journalistes continuent de réclamer des garanties d'indépendance comme il en existe au Monde, aux Echos, à Libération, à L'Express, à L'Obs ou à Télérama. Des journaux qui sont parfois détenus par des milliardaires comme Xavier Niel ou Bernard Arnault et où, malgré tout, l'actionnaire ne peut nommer un patron de la rédaction dont ne veulent pas au moins la moitié des journalistes concernés.Autre changement, la mobilisation de la profession, de la gauche et même de certaines voix de la majorité à l'instar de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak qui s'alarme au nom des « valeurs républicaines ». Mardi, à l'appel de Reporters sans frontières, un millier de personnes ont manifesté leur soutien à la rédaction du JDD au Théâtre Libre, à Paris, appartenant à Jean-Marc Dumontet, un proche de Macron. Huit anciens directeurs du journal, pas moins de trente sociétés de journalistes, ou encore la Nupes sont venus épauler les grévistes, en particulier en reprenant une idée chère à l'économiste Julia Cagé : conditionner les aides à la presse à ce droit de véto de la rédaction sur son directeur.Politiquement, le JDD recompose aussi les droites puisque cette nomination a le soutien de Marine Le Pen, mais aussi d'Eric Ciotti, le président des Républicains. Selon Libération, Marine Le Pen a raconté à un ancien directeur du JDD qu'elle savait ce que ses patrons souhaitaient faire de leur journal et qu'elle n'avait « pas de suspicions à avoir, mais des certitudes dans ce domaine ». Bien sûr, Geoffroy Lejeune est un choix qui a été validé par Vincent Bolloré, qui vient de mettre la main sur le groupe Lagardère même si Arnaud Lagardère en reste le président. Dans Le Figaro, cet héritier a assuré que cette nomination ne devait rien à Vivendi de Bolloré, que c'était un choix « économique et pas du tout idéologique », et pourtant personne n'y croit. Car c'est plutôt et l'un et l'autre. Un choix idéologique en faveur de l'extrême droite et un choix économique en direction de ses sympathisants.
Cette semaine, on commence par les winners de la semaine. D'un côté, Lewis Capaldi, chanteur britannique de renommée internationale, atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Sur la scène du festival Glastonbury, alors qu'il est pris d'une crise, le public se met alors à chanter à sa place. Une scène pour le moins émouvante ! De l'autre, les mésaventures de la youtubeuse Crazy Sally lors d'un vol avec la compagnie Air France, on lui apporte tout notre soutien. Côté losers, le chanteur Vianney, qui selon un article du journal Le Monde, ferait partie du cercle proche de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de « Valeurs Actuelles » qui a récemment été nommé à la tête du Journal du Dimanche (JDD) et qui serait non seulement proche de Marion Maréchal Le Pen mais aussi… d'Éric Zemmour. Pour notre sujet de la semaine, Mahaut, Coumbis et Audrey vous ont concocté un sujet d'anthologie, qui a bercé l'adolescence de la plupart d'entre nous : Skyblog. La plateforme mythique ferme définitivement ce 21 août, ensemble, iels reviennent sur son histoire et sur les fascinantes figures qu'elle a vu émerger. Coumbis de son côté nous ouvre les portes de la Fashion Week et évoque la présence de plus en plus sollicitée par les marques des personnalités urbaines. Ce qui était encore impensable il y a quelques années ! Côté évangélisation, Mahaut a pris le parti de sacrer ces personnages iconiques de madone transgressives qu'adore généralement dans la communauté LGBTQIA+. En l'occurrence, cette semaine… Mylène Farmer, qui sera en concert au Stade de France, à Paris, ainsi qu'au stade Vélodrome à Marseille cette fin de semaine. Audrey termine ce nouvel épisode des Mains dans la Pop en nous recommandant la dernière saison de Black Mirror, sur Netflix. Encore une fois, la même combine : des épisodes toujours plus sombres, mais cette fois-ci, il semblerait presque que la plateforme s'auto-critique. Les Mains dans la pop est une émission de Nouvelles Écoutes Animée par Mahaut Drama et Audrey Couppé de Kermadec Produite par Julien Neuville Montage, mixage et enregistrement par Livio Boullenger au studio Artistic Palace Directrice générale adjointe : Nora Hissem Directrice artistique : Aurore Mahieu Directrice des productions : Marion Gourdon Directrice commercial : Emmanuelle Fortunato Chargée de production : Cassandra De Carvalho
Cette semaine, on commence par les winners de la semaine. D'un côté, Lewis Capaldi, chanteur britannique de renommée internationale, atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Sur la scène du festival Glastonbury, alors qu'il est pris d'une crise, le public se met alors à chanter à sa place. Une scène pour le moins émouvante ! De l'autre, les mésaventures de la youtubeuse Crazy Sally lors d'un vol avec la compagnie Air France, on lui apporte tout notre soutien. Côté losers, le chanteur Vianney, qui selon un article du journal Le Monde, ferait partie du cercle proche de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de « Valeurs Actuelles » qui a récemment été nommé à la tête du Journal du Dimanche (JDD) et qui serait non seulement proche de Marion Maréchal Le Pen mais aussi… d'Éric Zemmour. Les Mains dans la pop est une émission de Nouvelles Écoutes Animée par Mahaut Drama et Audrey Couppé de Kermadec Produite par Julien Neuville Montage, mixage et enregistrement par Livio Boullenger au studio Artistic Palace Directrice générale adjointe : Nora Hissem Directrice artistique : Aurore Mahieu Directrice des productions : Marion Gourdon Directrice commercial : Emmanuelle Fortunato Chargée de production : Cassandra De Carvalho
durée : 01:57:34 - Les Matins d'été - par : Guillaume Erner - La grève se poursuit au Journal Du Dimanche, après la nomination à sa tête de Geoffroy Lejeune, journaliste d'extrême droite, par Arnaud Lagardère. Avec cette nomination, la presse française est-elle en train de virer à droite toute ? Ces tensions révèlent-elles une crise plus large de la presse ? - invités : Claire Blandin Professeure à l'Université Paris 13.; Frédéric Rouvillois professeur de droit public à l'Université Paris Descartes; Denis Olivennes Chef d'entreprise et essayiste
durée : 00:02:56 - Histoires politiques - Geoffroy Lejeune, un journaliste proche de l'extrême-droite, ancien patron de Valeurs actuelles, a été nommé à la tête du JDD. Quel est le rôle potentiel de l'Elysée dans cette affaire ?
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Alors que l'hebdomadaire est en grève depuis le 22 juin, Arnaud Lagardère, actionnaire principal du titre peu à peu absorbé par Vincent Bolloré, a rencontré mardi la rédaction pour s'expliquer sur la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-rédacteur en chef de « Valeurs actuelles ». Il a surtout convaincu les salariés de continuer la grève. Un article de Célia Mebroukine publié mardi 27 juin 2023, lu par Christine Pâris.
L'émission 28 Minutes du 28/06/2023 "Je suis né dans les livres, je ne les ai jamais quittés." À 76 ans, l'historien et écrivain Michel Pastoureau revient à la source avec son quatre-vingt-sixième ouvrage : "Dernière visite chez le roi Arthur. Histoire d'un premier livre" aux éditions du Seuil. Il raconte l'histoire d'un écrit de jeunesse à travers ses souvenirs, comme la bibliothèque dans laquelle il travaillait et sa machine à écrire. Il y évoque aussi le parcours du combattant que peut représenter l'édition d'un livre : "l'éditeur était tout, l'auteur n'était rien, surtout un jeune auteur débutant." L'occasion de réfléchir sur la symbolique d'un premier livre, sur les mœurs singulières de l'édition française et sur la portée de la vulgarisation historique. Michel Pastoureau est notre invité. C'était un dimanche sans “Journal du Dimanche” (JDD). La nomination de Geoffroy Lejeune — proche d'Eric Zemmour et ex-directeur de la rédaction du journal d'extrême droite “Valeurs Actuelles” — à la tête du JDD a secoué le monde médiatique et politique français. En réaction, les journalistes de la rédaction ont voté la grève à 96 % ce week-end, jugeant que "Geoffroy Lejeune exprime des idées à l'opposé des valeurs que porte le JDD depuis 75 ans" et redoutant que le journal prenne un virage très à droite dans les prochaines semaines. Deux tribunes dénonçant une atteinte au pluralisme et à l'indépendance de la presse ont également été publiées dans “Le Monde” en soutien au mouvement. Arnaud Lagardère, directeur du groupe homonyme et propriétaire du JDD avec Vincent Bolloré, se défend et affirme : "ce fantasme de l'extrême droite qui s'invite au JDD n'est pas réel". Faut-il craindre une trop grande concentration des médias en France ? Y a-t-il une atteinte au pluralisme ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio Enregistrement : 28 juin 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
À la une de la presse, ce mercredi 28 juin, les nombreuses questions posées par le coup de force du groupe Wagner en Russie – à commencer par les complicités dont pourrait avoir bénéficié son patron, Evguéni Prigojine. La levée de boucliers, en France, après la nomination du journaliste d'extrême-droite Geoffroy Lejeune à la tête du JDD. La déferlante de touristes attendue en Europe cet été. Et le rajeunissement de tous les Sud-Coréens.
durée : 00:02:28 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Depuis que les intentions des propriétaires du JDD sont connues, depuis que Geoffroy Lejeune est pressenti pour diriger le JDD, Geoffroy Lejeune perçu comme trop droitier et trop partisan pour Valeurs Actuelles, les protestations affluent.
Il y a média et média. Il y a nous, les médias indépendants, particulièrement dans le domaine culturel, qui nous battons pour continuer à défendre une certaine idée de la culture et du journalisme. Et ce malgré des signaux inquiétants : la fin de Trax, une moins bonne distribution dans les kiosques pour nos magazines, un cost-killer qui débarque à la tête de Radio Nova. Et puis il y a des empires médiatiques, comme celui de ce grand industriel breton, qui ne cache pas son projet d'imposer ses vues religieuses et d'extrême-droite à tous les médias qui passent sous sa coupe. Après Canal+, iTélé, Europe 1, Paris Match, c'est au tour du Journal du Dimanche de voir l'intégrité des journalistes de sa rédaction mise à mal par la nomination de Geoffroy Lejeune. Pour vous faire une idée, Lejeune est décrit par Arnaud Lagardère comme un des talents bruts de sa génération, vient de se faire virer de Valeurs Actuelles pour une trop grande proximité avec Zemmour ! Dimanche le JDD n'était pas en kiosque, c'est la deuxième fois de son histoire. Toute la rédaction est en grève, et ce soir au Théâtre Libre, à partir de 18h30, avec le concours de Reporters sans Frontières, se tient un grand meeting de soutien à la rédaction du JDD. Ne laissons pas un grand titre de la presse française aux mains de l'extrême-droite. C'est la dernière Place des Fêtes de la saison et ici tout va bien, on reviendra bien en septembre avec une nouvelle formule. En ce mardi d'été, j'ai eu envie qu'on s'assoie au bord de la rivière, à l'ombre des arbres avec Coline Rio. Échappée du groupe nantais Inuït, Coline Rio a profité de la pandémie pour finaliser les chansons qu'elle avait en elle depuis l'enfance. Son premier album, Ce qu'il restera de nous, est sorti fin mars, après une année intense où elle a donné près de 50 dates notamment au Chantier des Francofolies de la Rochelle. Coline Rio pratique la chanson comme d'autres la peinture ou joaillerie, avec la délicatesse et le soin de celles qui savent que c'est dans les plus fin des détails qu'opère la magie. Ne vous y trompez pas, la finesse de sa voix cache une puissance assez irrésistible. Coline Rio, invitée de la 205e Place des Fêtes, en direct sur tsugiradio.fr. Mais avant de l'accueillir, petit coup de fil à Paul Langeois, directeur du Festival Beauregard qui démarre le 5 juillet.
La nomination de Geoffroy Lejeune à la direction de la rédaction du Journal du Dimanche (JDD) a déclenché une tempête dans l'espace médiatique tricolore. L'arrivée de l'ex-patron de Valeurs actuelles, qui ne cache pas son penchant pour l'extrême droite, suscite un tollé au sein de la rédaction du JDD qui vient de passer sous la coupe de l'industriel Vincent Bolloré. Entretien avec Raphaël Garrigos, directeur de la rédaction de lesjours.fr, un site d'information spécialisé sur les médias, co-auteur de l'article « Le JDD se prend un coup de Lejeune ».
Le conflit au sein du JDD a pris une dimension politique avec l'intervention de la ministre de la Culture et de la Communication Rima Abdul-Malak. "Mon rituel du dimanche, c'était de me réveiller avec le JDD. Aujourd'hui, il ne paraît pas", affirme-t-elle sur les réseaux sociaux. Jean-Michel Apathie estime qu'une ministre ne devrait pas dire ça. Les journalistes de JDD sont d'ailleurs en grève pour empêcher l'arrivée de Geoffroy Lejeune en tant que nouveau directeur de la rédaction. Il vient de l'hebdomadaire Valeurs actuelles, référencé comme un magazine d'extrême droite. "Le racisme à caractère antisémite vous fait quitter la presse de manière définitive. Le racisme à caractère antimusulman ou anti-islam vous assure des promotions dans la presse. On vous donne des émissions, on vous donne des tribunes et on vous confie la direction d'un journal", s'indigne Jean-Michel Apathie. "C'est ça, la France", conclut-il. Lors de sa visite dans le quartier des Campanules à Marseille, Emmanuel Macron s'est entretenu avec une mère qui l'interrogeait sur la situation de son fils au RSA. "Je fais le tour du Vieux-Port ce soir avec vous, je suis sûr qu'il y a dix offres d'emploi". François Lenglet rappelle que le président a déjà prononcé cette phrase en 2018. "Mais aujourd'hui, il a raison. Les emplois vacants sont à un niveau absolument record à près de 400 000", souligne-t-il. L'autre mystère, c'est qu'il reste autant de chômeurs dans notre pays". Pour François Lenglet, cela pourrait s'expliquer par l'hystérèse, ce qui signifie que les compétences sont dévalorisées et que la personne a de la difficulté à trouver un emploi. Quant à Abnousse Shalmani, elle revient sur les résultats électoraux en Europe. En Grèce, le parti conservateur de Kyriakos Mitsotakis obtient la majorité absolue au Parlement. Elle s'inquiète d'une tendance qui ne cesse de se répéter. Soit l'extrême droite qui arrive au pouvoir, le cas de l'Italie avec Giorgia Meloni. Soit en Suède, en Finlande ou en Espagne, dans lesquelles la droite gagne, mais elle va faire une coalition avec l'extrême droite pour arriver au pouvoir. Elle aborde également l'éclatement de la gauche dans ces pays. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie
Du lundi au vendredi, Rémi Jacob fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, les chaînes ont fait vivre en direct ce week-end la rébellion de Wagner en Russie, la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête du Journal du dimanche malgré la grève entamée par ses journalistes et Laurence Boccolini qui arrête le jeu "Tout le monde veut prendre sa place" sur France 2.
durée : 00:55:22 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour de Laëtita Krupa
durée : 00:06:09 - Geoffroy Lejeune au JDD, une nomination qui fait réagir.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les salariés du « Journal du dimanche », propriété de Vincent Bolloré, ont appris jeudi, par voie de presse, l'arrivée de l'ancien patron de « Valeurs actuelles », Geoffroy Lejeune, à la tête de la rédaction. En interne, les journalistes parlent de « cauchemar ». Les équipes ont voté à 99 % une grève reconductible. Un article d'Ellen Salvi publié jeudi 22 juin 2023, lu par Jeremy Zylberberg.
Du lundi au vendredi, Rémi Jacob fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la rédaction du Journal du dimanche en grève contre l'arrivée pressentie de Geoffroy Lejeune à sa tête, l'émission Appel à témoins de M6 qui a permis de résoudre une affaire non élucidée et une étude qui s'est penchée sur la perception qu'ont les Français de Netflix.
durée : 00:02:18 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Je ne sais pas si vous le savez mais, même si vous ne pratiquez pas le chemsex vous allez pouvoir vous réveiller chaque dimanche matin avec Geoffroy Lejeune.
Aujourd'hui, nous recevons dans notre format le RING, Geoffroy Lejeune, journaliste français, directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles. Face à lui, Jonathan Denis, Président de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité. 00:00 : Introduction 00:07 : Vrai ou Faux ? 01:33 : Pourquoi être pour ou contre l'euthanasie ? 07:14 : "Qui est-on pour décider ?" 13:40 : L'euthanasie va changer la société 19:23 : L'euthanasie = du su*cide ? 30:03 : "La mort appartient à la personne qui veut mourir" 34:30 : Est-ce possible de trouver un compromis ? 50:00 : Conclusion A propos du format : Le RING est un format d'interview sous forme de débat qui fera échanger 2 ou 3 invités sur un sujet politique ou de société. Ces invités représentent et incarnent une pensée ou une idéologie. Dans ce format, ils viennent débattre de leurs idées et de leurs prises de positions. Finalement au Crayon, on veut juste pouvoir discuter de sujets sensibles calmement et avec notre raison. Discutons ! Le Crayon est sur tous les réseaux ! ► Youtube : https://youtu.be/e8Fj8K98_U4 ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayonmedia/ ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Discord : https://discord.gg/FPYpsWP ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Tipeee : https://fr.tipeee.com/le-crayon ► Newsletter : http://urlr.me/BJPyk ► Notre site : https://www.lecrayonmedia.fr/
En toute franchise, interview politique de Christophe Barbier
Christophe Barbier reçoit Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles.
Geoffroy LejeuneEmmanuel Macron a gouverné pendant 5 ans sans aborder les thèmes régaliens. Il va être obligé d'être extrêmement clair si ces sujets occupent le devant de la scène médiatique pendant la campagne présidentielle. #Elysée2022 https://t.co/bJyxRFbzbyL'amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie à l'autre est inexplicable. Aimer vraiment, c'est aller vers quelqu'un, non pas seulement pour son image (sa beauté, sa ressemblance avec tel ou tel), ni pour ce qu'il symbolise (un père, une mère, le pouvoir, l'argent), mais pour son secret. Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nôtre : un manque ressenti depuis l'enfance, une souffrance singulière, indéfinissable. « L'amour s'adresse à notre part d'inconnu, explique le psychanalyste Patrick Lambouley.----------------------------------------------------------------------------------https://linktr.ee/jacksonlibon---------------------------------------------------------------------------------#facebook #instagram #youtube #twitter #tiktok #love #instagood #follow #like #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing #bhfyp #soleil #d #papa #babyboy #photo #lifestyle #anniversaire #partage #instagram #babygirl #weekend #confinement #naissance #re #photooftheday #summer #mariage #familyfirst #couple #futuremaman #fun #voyage #momlife #plage #familleheureuse #children #instamoment #joie #instamaman #travel #soleil #d #papa #babyboy #photo #lifestyle #anniversaire #partage #instagram #babygirl #weekend #confinement #naissance #re #photooftheday #summer #mariage #familyfirst #couple #futuremaman #fun #voyage #momlife #plage #familleheureuse #children #instamoment #joie #instamaman #travel #bees #s #telerealite #bee #bb #priyanksharmaaa #rotor #biggboss #melaa #lmvslrdm #clash #photography #nature #paris #musique #tiktok #priyanksharma #jessie #toinfinityandbeyond #tvrealite #picoftheday #tvshow #maevaghennam #rapfrancais #disneyland #toys #bollywood #humour #min #newmusic#famille #family #love #amour #maman #bebe #b #baby #bonheur #enfant #vacances #e #enfants #france #nature #amis #parents #viedemaman #kids #photography #familytime #mumlife #grossesse #paris #s #instagood #picoftheday #happy #t
Le Doctothon : Le 10 et 11 décembre, des centaines de médecins feront le point de la situation COVID-19, avec Cécile Maïchak/ Le face à face : Geoffroy Lejeune, auteur de “Zemmour président : de la fiction à la réalité” aux éditions Ring.
Eric Zemmour peut-il gagner l'élection présidentielle ? Sa stratégie, son entourage, ses réseaux, son programme.. grand entretien en Live avec le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles Geoffroy Lejeune, qui publie un ouvrage prédisant l'élection d'Eric Zemmour. Rare entretien avec beaucoup d'anecdotes et un portrait fouillé du quasi-candidat. Soutenez-nous !
La candidature d'Éric Zemmour à la prochaine élection présidentielle ne fait plus l'ombre d'un doute. En 2015, Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, imaginait déjà ce scénario. Le journaliste publie aujourd'hui “Zemmour président”, où il explique comment ce qui n'était que fiction est devenue réalité.
Avec : Jérôme Marty, médecin généraliste. Kevin Bossuet, enseignant. Thomas Porcher, professeur d'économie. Et Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction à valeurs Actuelles. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
durée : 01:34:00 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Aujourd'hui, Soft Power fait un point sur la "smart city", considérée par les uns comme le modèle de la vie urbaine future, participative, numérique et écologique, et par les autres comme une idée « corporate » au service d'une économie capitaliste débridée, "top-down" et managériale. - invités : Antoine Courmont Sociologue, Directeur scientifique de la chaire Villes et numérique de Sciences Po Paris; Benoît Gufflet Étudiant à HEC et Sciences Po Paris, il a réalisé un tour du monde des « smart cities »; Marjorie Paillon Journaliste à France 24; Geoffroy Lejeune directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles
Geoffroy Lejeune, directeur de Valeurs actuelles, est le grand invité de Livre Noir ce dimanche à 18h ! L'occasion de parler avec Geoffroy Lejeune du procès Obono contre VA, de son parcours, mais également de la potentielle candidature d'Eric Zemmour, de Marine Le Pen et de 2022 !
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
"Big Bang" arrive en kiosque ce jeudi, il s'agit d'un magazine qui imagine ce que pourrait être notre monde, notre société dans les mois qui viennent. Valeurs Actuelles est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris, le 23 juin, prochain, après l'article dans lequel Geoffroy Lejeune imaginait la députée Danièle Obono en esclave. Une semaine après Arte.tv, une autre plateforme va arriver sur la TNT. C’est Salto, la plateforme qui a été lancée sur internet il y a six mois par TF1, France Télévisions et M6.
Œil pour œil est un format d'interview sous forme de débat qui tentera de vous faire comprendre les points de vue d'invité(e)s engagé(e)s par des questions tranchantes et simples qui permet d'échanger des perspectives, leur "Œil" qui doit être défendu et argumenté pour ne pas s'attirer les contradictions qu'oppose Mariama Diallo notre "Œil" de contradiction. Aujourd'hui Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du journal Valeurs Actuelles qui a provoqué l'indignation générale avec une caricature de Danièle Obono "Obono l'africaine" dans un roman d'été projetant des personnalités politiques (Zemmour, François Fillon, Nicolas Hulot,...) à une époque et à un rôle dans l'Histoire. Nous en avons profité pour aborder un grand nombre de sujets : la liberté d'expression et ses limites, Emmanuel Macron, le Rassemblement National, le débat publique ou encore l'incitation à la haine. En face de lui, Mariama Diallo, qui lui oppose les contradictions ou les faiblesses subjectives de son propos. Finalement au Crayon, on veut juste pouvoir discuter de sujets sensibles calmement et avec notre raison. Discutons ! #ValeursActuelles #GeoffroyLejeune #oeilpouroeil #lecrayon #tracetescontours #crayonpolitique Rejoignez le débat avec nous sur Discord : https://discord.gg/FPYpsWP Abonnez-vous et retrouvez nous sur instagram : https://www.instagram.com/lecrayon_media/ Le Crayon Trace tes contours ! Retrouve les vidéos et articles du Crayon ! ► Notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/LeCrayon_media/ ► L'application : http://onelink.to/lecrayon ► Le site : https://www.lecrayon-media.fr/ ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayon_media/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayon_media/ ► Discord : https://discord.gg/FPYpsWP