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Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Avec notre Grand invité Afrique ce matin, nous allons parler de la coexistence éleveurs - agriculteurs au Tchad. Le gouvernement a lancé le projet d'un code pastoral, afin d'endiguer les conflits intercommunautaires pour l'accès aux ressources, de plus en plus meurtriers. La dernière mouture de 2014 n'a jamais été promulguée, car trop contestée. Et là, encore, il y a une levée de boucliers, en particulier de la part de l'Église catholique, qui accuse le gouvernement de ressortir ce texte, et de prendre le parti des éleveurs. Dans une lettre au vitriol, les évêques dénoncent un projet « scélérat » et « paysanicide », et ils ont refusé de participer à un atelier sur le sujet. Pourquoi cette opposition véhémente ? Comment améliorer la coexistence entre ces deux groupes ? Fulbert Ngodji, chercheur chez International Crisis Group (ICG), travaille notamment sur ces questions de pastoralisme et de transhumance. RFI : Les évêques du sud du Tchad dénoncent un texte « scélérat » qu'il faut « mettre à la poubelle ». Comment est-ce que vous expliquez cette sortie très virulente de la part des prélats ? Fulbert Ngodji : Pour comprendre la réaction des évêques des provinces du sud du Tchad, il faut déjà revenir sur un certain nombre d'éléments de contexte. En 2022, à l'issue du dialogue national inclusif et souverain, la question des conflits agropastoraux avait été identifiée comme une priorité nationale. Et donc, c'est dans ce cadre-là que le ministère de l'Élevage a engagé un processus de révision du code pastoral. L'idée était d'organiser des consultations régionales destinées à recueillir l'avis d'un certain nombre de parties prenantes, y compris celui des autorités ecclésiastiques. Donc, il faut rappeler que le texte avait déjà été adopté à l'Assemblée nationale en 2014, dans un climat de vives tensions, de controverses entre les députés du nord, région qui est historiquement associée à l'élevage, et ceux du sud, la partie du pays qui est aussi associée à l'agriculture. Et justement, à l'époque, le président Idriss Déby n'avait pas promulgué ce texte qui était pourtant adopté par l'Assemblée. Donc pourquoi est-ce que ce débat revient aujourd'hui ? Effectivement, à l'époque, le président Idriss Déby avait suspendu le texte en déclarant sa nullité. Mais aussi cela avait été suivi d'un avis d'inconstitutionnalité par le Conseil constitutionnel. Et donc la défiance des évêques repose sur la crainte, en fait, que cet atelier zonal ne soit qu'une formalité qui viserait à valider un texte perçu comme déséquilibré et favorable aux éleveurs. Quels sont les points qui sont particulièrement contestés ? C'est important de noter que l'élevage au Tchad constitue le deuxième pilier de l'économie nationale, juste après le pétrole, et que le projet du code pastoral, peut-être qu'il avait été pensé dans une logique de soutien à ce secteur stratégique. Mais en fait, cette rationalité économique entre véritablement en tension avec la réalité sociale du pays, dans laquelle l'agriculture reste le principal moyen de subsistance des populations rurales, en ce sens qu'elle assure leur sécurité alimentaire dans un contexte déjà marqué par la précarité. Et donc, effectivement, il y a un certain nombre de dispositions du projet et de ce code qui pose problème. Par exemple, l'article neuf confère un droit prioritaire aux ressources dans les zones d'attache et dans les zones d'accueil aux éleveurs. Et donc ces dispositions sont perçues comme injustes en ce sens qu'elles viennent fragiliser déjà les systèmes de partage coutumiers de ces ressources, en leur substituant un régime de priorisation juridique qui risque d'alimenter les tensions. À lire aussiTchad: les violences agropastorales ont atteint un niveau sans précédent depuis 2021 Ce que dit le gouvernement, c'est qu'il y a un besoin important d'encadrer la transhumance et les pratiques pastorales, parce qu'il y a des conflits qui sont de plus en plus nombreux ? Depuis plusieurs décennies déjà, les flux pastoraux du nord vers le sud se sont intensifiés sous l'effet non seulement du réchauffement climatique, mais aussi de la croissance démographique et de l'augmentation du cheptel, aujourd'hui estimé à plus de 5 millions de têtes. Et donc ce mouvement a modifié la nature même de la transhumance et les provinces du sud, qui étaient initialement des zones d'accueil temporaires, tendent à devenir des zones d'attaches permanentes, en ce sens qu'il y a de plus en plus un mouvement de sédentarisation qui s'observe. Et donc, dans ce nouveau contexte, la dichotomie entre agriculteurs et éleveurs ne suffit plus à décrire la réalité. Il existe aujourd'hui des éleveurs qui sont agriculteurs et des agriculteurs qui sont éleveurs avec des intérêts qui sont imbriqués. Donc justement, il y a un problème non seulement de cadre réglementaire, mais en fait, il devrait davantage penser la question des dynamiques émergentes que ce code-là ne semble pas encore intégrer. Et donc, par exemple, quand j'étais dans le sud du Tchad il y a juste deux ans, en fait, les acteurs ont dénoncé le fait que les éleveurs étaient de plus en plus armés et qu'ils gardaient du bétail appartenant à des hauts cadres de l'armée ou de l'administration centrale. Mais le problème, c'est celui de la faiblesse de l'État qui a tendance à accentuer les tensions. Donc les bergers sont de plus en plus fortement armés. Les communautés locales, elles aussi, s'érigent en autodéfense. C'est pour ça que les conflits se multiplient et sont particulièrement mortels ? Au-delà de cela, il convient de noter quand même que le projet de la révision de ce code-là, de ce code pastoral, intervient dans un contexte déjà tendu. Succès Masra qui est quand même une figure centrale de l'opposition tchadienne, qui est originaire du sud, avait été arrêté à la suite d'un conflit qui avait éclaté dans un village du sud du pays. Cela est venu renforcer la perception selon laquelle l'État est plutôt pro éleveurs. Donc le contexte est plutôt tendu et c'est ça qui pourrait aussi expliquer le caractère assez virulent des propos des évêques. À lire aussiTchad: l'avenir des activités agropastorales en débat
Un autre départ pour la CAQ : le cauchemar de François Legault se réalise | Un chauffard demande à éviter la prison parce qu’il a eu une enfance difficile et qu’il veut poursuivre ses études… | SAAQ: pourquoi a-t-on fait affaire en Inde? | Son frère se suicide à l’Institut Douglas à cause de la négligence du personnel | Décès de la présidente: les Agriculteurs en deuil Dans cet épisode intégral du 4 septembre, en entrevue : François-David Bernier, analyste judiciaire. Katherine Rousseau, directrice générale de la Fédération des agricultrices du Québec. Mélanie Gélinas, sœur de Jean-Sébastien Gélinas. Jean-François Cloutier, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Jacques Sauvé, expert en cybersécurité et propriétaire de Trilogiam. Viviane Audet, compositrice et pianiste. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:18:07 - Bienvenue chez vous, en cuisine - Les jeunes agriculteurs d'Ardèche préparent la fête de l'agriculture à Chomérac. Concours de labours, marché de producteurs, repas locaux : un week-end festif pour célébrer le monde agricole. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:15 - Vacances des agriculteurs dans l'Yonne : des services pour leur permettre de faire une pause - Comme tout le monde ils ont droit à des vacances : mais quand on est agriculteur, le sentiment de devoir abandonner son exploitation fait passer l'envie à certains de prendre des congés. Pour y remédier, un service de remplacement existe dans l'Yonne. Exemple à Charny-Orée-de-Puisaye. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Face au vieillissement des agriculteurs : « Il est crucial d'encourager les jeunes à retourner vers la terre », insiste le Dr Arvin Boolell qui annonce la création d'une land bank et des outils pour mieux planifier les cultures by TOPFM MAURITIUS
Débatteurs du soir : -Ophélie Roque, professeure de français et journaliste -Régis Le Sommier, grand reporter et directeur de la rédaction d'Omerta Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : -Vincent Roy, écrivain et journaliste -Eliott Mamane, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:39 - France Inter sur le terrain - Alors que leur profession est très exposée aux risques psychosociaux, peu d'agriculteurs parviennent à prendre des vacances. La Mutualité sociale agricole propose un service de remplacement pour leur permettre de partir quelques jours. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Espagne fait toujours face à une vague d'incendies qui touchent une bonne partie de son territoire, surtout au nord-ouest. Dans ces régions réputées pour leurs paysages verts et leurs villages, les habitants, notamment les agriculteurs, tentent de sauver les hameaux où les secours ne peuvent arriver. Depuis le début de la vague d'incendies incontrôlables qui frappe l'Espagne cet été, les petits villages de zones rurales du nord-ouest du pays sont particulièrement touchés. Entourés de végétations, à flanc de collines, certains habitants de hameaux défendent eux-mêmes leurs habitations comme à Montederramo, en Galice. Raquel Fernández, l'une d'elle, confie : « Tous les jours, de nouveaux feux apparaissent.. Les incendies sont tellement grands qu'ils finissent par se rejoindre, s'unir. Tout ça, c'est de la montagne, et il n'y a pas de moyens suffisants pour être partout ! Ceux qui nous sauvent, ici, ce sont les éleveurs de la zone avec leurs tracteurs et citernes . » Partout dans la région, les mêmes scènes se répètent : les agriculteurs tentent de sauver les maisons les plus isolées, qui sont souvent les leurs. À Guimarei, au sud d'Ourense, alors que les flammes s'approchent dangereusement, Martín Pérez remplit sa citerne : « Ma ferme a brûlé il y a deux jours, là-bas. Une ferme de veaux. Et là, j'essaie de sauver ma maison. Hier, on a sauvé la ferme de ma sœur, et ça fait des jours qu'on y est. C'est un enfer. C'est un putain d'enfer. Je suis abattu, absolument abattu. Mais il faut continuer à se battre, c'est comme ça. » À lire aussiEspagne: polémique entre le gouvernement et l'opposition sur la responsabilité des incendies À Mogainza, Eloi Fernández, éleveur, lutte contre les flammes depuis une semaine. Il se dit en colère contre les autorités qui ne laissent plus les agriculteurs nettoyer les forêts, ce qui, selon lui, aurait pu freiner la propagation des feux : « Ils interdisent tout ! Ils interdisent de faire des nouveaux chemins, du brûlage dirigé, de couper du bois pour se chauffer en hiver... Tout, tout est interdit ! Ils appellent ça ''réseau nature'', ''réseau nature'', mais qu'elle nature il nous reste ?! Comment il la protège ?! Ça n'a aucun sens, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Il craint surtout pour le futur de ces hameaux qui souffrent déjà de dépeuplement : « Tout ça va finir par mourir ! Nous, dans les hameaux, on est foutus, ça va être abandonné [les hameaux]. On est plus que 3-4 jeunes déjà, et on ne prend que des coups durs... » Malgré les risques, tous continuent de lutter sans relâche contre ces feux, tandis que les autorités annoncent débloquer des aides pour les agriculteurs qui ont tout perdu. À lire aussiEspagne: une quinzaine d'incendies incontrôlables, le nord-ouest du pays ravagé
Invité : -Alexandre Malafaye, président du think tank Synopia Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tous, bonjour à toutes, je suis Louise Lesparre de La Clé des Champs, le podcast qui donne la parole aux agriculteurs. En ce mois d'août, je vous propose de (re)découvrir l'épisode où j'ai interviewé Olivier Dauvers, ingénieur en agriculture et expert de la grande consommation depuis plus de 30 ans. Après avoir travaillé pour différents médias en tant que journaliste et rédacteur en chef, Olivier a créé, en 2002, les Éditions Dauvers, un média spécialisé dans la grande consommation. Grâce à ce média, il offre des clés de compréhension aux professionnels du secteur, mais aussi au grand public. Olivier est, dans ce cadre, notamment chroniqueur sur M6 et RTL.Au vu de la crise que traverse le monde agricole, j'ai souhaité enregistrer cet épisode avec Olivier, car une des solutions pourrait bien se trouver du côté de la relation entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs.Et qui de mieux placé qu'Olivier, ce Gersois passionné et ingénieur agronome, pour nous aider à comprendre les liens entre ces différents acteurs et à décrypter les enjeux de chacun ?Attention, âme sensible, s'abstenir. Olivier se définit lui-même comme un “libre penseur des choses”, et son franc-parler ne laissera personne indifférent. Cet épisode est riche en enseignements, parfois d'ailleurs à contre-courant des idées reçues. Grâce à son analyse, vous découvrirez que, selon lui, les raisons de la faible rémunération des agriculteurs sont plus complexes qu'il n'y paraît, et que les responsabilités sont plutôt partagées.Je vous laisse en compagnie d'Olivier Dauvers. Bonne écoute !Pour retrouver Olivier Dauvers et ses publications : Site internetLinkedin Instagram Youtube Pour suivre la Clé des Champs :
L'Espagne fait toujours face à une vague d'incendies qui touchent une bonne partie de son territoire, surtout au nord-ouest. Dans ces régions réputées pour leurs paysages verts et leurs villages, les habitants, notamment les agriculteurs, tentent de sauver les hameaux où les secours ne peuvent arriver. Depuis le début de la vague d'incendies incontrôlables qui frappe l'Espagne cet été, les petits villages de zones rurales du nord-ouest du pays sont particulièrement touchés. Entourés de végétations, à flanc de collines, certains habitants de hameaux défendent eux-mêmes leurs habitations comme à Montederramo, en Galice. Raquel Fernández, l'une d'elle, confie : « Tous les jours, de nouveaux feux apparaissent.. Les incendies sont tellement grands qu'ils finissent par se rejoindre, s'unir. Tout ça, c'est de la montagne, et il n'y a pas de moyens suffisants pour être partout ! Ceux qui nous sauvent, ici, ce sont les éleveurs de la zone avec leurs tracteurs et citernes . » Partout dans la région, les mêmes scènes se répètent : les agriculteurs tentent de sauver les maisons les plus isolées, qui sont souvent les leurs. À Guimarei, au sud d'Ourense, alors que les flammes s'approchent dangereusement, Martín Pérez remplit sa citerne : « Ma ferme a brûlé il y a deux jours, là-bas. Une ferme de veaux. Et là, j'essaie de sauver ma maison. Hier, on a sauvé la ferme de ma sœur, et ça fait des jours qu'on y est. C'est un enfer. C'est un putain d'enfer. Je suis abattu, absolument abattu. Mais il faut continuer à se battre, c'est comme ça. » À lire aussiEspagne: polémique entre le gouvernement et l'opposition sur la responsabilité des incendies À Mogainza, Eloi Fernández, éleveur, lutte contre les flammes depuis une semaine. Il se dit en colère contre les autorités qui ne laissent plus les agriculteurs nettoyer les forêts, ce qui, selon lui, aurait pu freiner la propagation des feux : « Ils interdisent tout ! Ils interdisent de faire des nouveaux chemins, du brûlage dirigé, de couper du bois pour se chauffer en hiver... Tout, tout est interdit ! Ils appellent ça ''réseau nature'', ''réseau nature'', mais qu'elle nature il nous reste ?! Comment il la protège ?! Ça n'a aucun sens, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Il craint surtout pour le futur de ces hameaux qui souffrent déjà de dépeuplement : « Tout ça va finir par mourir ! Nous, dans les hameaux, on est foutus, ça va être abandonné [les hameaux]. On est plus que 3-4 jeunes déjà, et on ne prend que des coups durs... » Malgré les risques, tous continuent de lutter sans relâche contre ces feux, tandis que les autorités annoncent débloquer des aides pour les agriculteurs qui ont tout perdu. À lire aussiEspagne: une quinzaine d'incendies incontrôlables, le nord-ouest du pays ravagé
Comme chaque matin, nous revenons sur un fait de société qui a marqué l'actualité cette année dans TOUT SAVOIR SUR.. Focus ce matin, sur les agriculteurs, obligés de changer leurs pratiques face au réchauffement du climat. Virginie Garin nous emmène lors du dernier salon de l'agriculture Porte de Versailles à Paris à la rencontre d'agriculteurs qui changent leurs méthodes pour s'adapter.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque matin, nous revenons sur un fait de société qui a marqué l'actualité cette année dans TOUT SAVOIR SUR.. Focus ce matin, sur les agriculteurs, obligés de changer leurs pratiques face au réchauffement du climat. Virginie Garin nous emmène lors du dernier salon de l'agriculture Porte de Versailles à Paris à la rencontre d'agriculteurs qui changent leurs méthodes pour s'adapter.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque matin, nous revenons sur un fait de société qui a marqué l'actualité cette année dans TOUT SAVOIR SUR.. Focus ce matin, sur les agriculteurs, obligés de changer leurs pratiques face au réchauffement du climat. Virginie Garin nous emmène lors du dernier salon de l'agriculture Porte de Versailles à Paris à la rencontre d'agriculteurs qui changent leurs méthodes pour s'adapter.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque matin, nous revenons sur un fait de société qui a marqué l'actualité cette année dans TOUT SAVOIR SUR.. Focus ce matin, sur les agriculteurs, obligés de changer leurs pratiques face au réchauffement du climat. Virginie Garin nous emmène lors du dernier salon de l'agriculture Porte de Versailles à Paris à la rencontre d'agriculteurs qui changent leurs méthodes pour s'adapter.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque matin, nous revenons sur un fait de société qui a marqué l'actualité cette année dans TOUT SAVOIR SUR.. Focus ce matin, sur les agriculteurs, obligés de changer leurs pratiques face au réchauffement du climat. Virginie Garin nous emmène lors du dernier salon de l'agriculture Porte de Versailles à Paris à la rencontre d'agriculteurs qui changent leurs méthodes pour s'adapter.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque matin, nous revenons sur un fait de société qui a marqué l'actualité cette année dans TOUT SAVOIR SUR.. Focus ce matin, sur les agriculteurs, obligés de changer leurs pratiques face au réchauffement du climat. Virginie Garin nous emmène lors du dernier salon de l'agriculture Porte de Versailles à Paris à la rencontre d'agriculteurs qui changent leurs méthodes pour s'adapter.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : Luc Legras, porte-parole de la Coordination Rurale Fabien Hamot, agriculteur et Secrétaire général de la Confédération générale des planteurs de betteraves Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Maroc est le plus important producteur de cannabis au monde. Problème : une grande partie de cette filière échappe aujourd'hui à tout contrôle. En 2021, une loi a permis la légalisation de la production à des fins industrielles et médicales. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs... Un nouveau secteur se déploie autour du cannabis licite. Avec notre envoyé spécial dans les montagnes du Rif, À flanc de montagnes, dans le nord du Maroc, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. « La plante que vous voyez ici, elle va servir à fabriquer des médicaments. On ne va plus la vendre aux trafiquants. Elle sera vendue à une coopérative, de manière officielle, sous la supervision de l'État », se réjouit Najib, 38 ans. Il cultive du cannabis légal depuis 2022. « Tu sais ce que tu vas gagner désormais. C'est un travail officiel, sûr. Ce n'est pas comme avant. On avait affaire à des gens qu'on ne connaissait pas, explique-t-il. On était à leur merci, ils pouvaient nous voler la récolte, le fruit d'une année de travail, et à qui pouvait-on se plaindre ? » La filière légale profite d'un réel engouement. En 2024, plus de 3 000 autorisations ont été délivrées par l'Anrac aux agriculteurs marocains, contre seulement 430 l'année précédente. L'Anrac, pour Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, est le garde-fou du secteur. « Les prix sont fixés par contrat au départ. Donc l'agriculteur sait très bien ce qu'il va toucher. Il y a des avantages économiques, des subventions, des aides, un accompagnement de l'État. Être un agriculteur avec des documents, avec une carte, avec la possibilité d'aller chez le médecin... Tout change ! L'agriculteur, il existe. Alors qu'avant, il n'existait pas », détaille Jaber El Hababi, cofondateur de la coopérative de transformation Biocannat. Selon le ministère de l'Intérieur, le cannabis illégal fait vivre 400 000 personnes au Maroc. Les cultivateurs sont loin d'être tous passés au légal : « Il y a ce qu'il y a depuis des décennies. On ne peut pas non plus venir et changer tout d'un seul coup. Cela ne changera jamais d'un seul coup. Il faut du temps. Ce qui est difficile dans ce secteur, c'est la logistique. Comment pénétrer un marché ? Comment arriver à un marché ? Mais le Maroc a un avantage indéniable, c'est le produit roi dans le monde. » Quatre ans après la légalisation de la culture du cannabis au Maroc, le secteur en est encore à ses débuts. Les autorités voient en lui la base d'un nouveau modèle de développement pour cette région marquée par un sentiment persistant de marginalisation. À lire aussiMaroc: des températures qui dépassent les 40 degrés, le pays frappé par une vague de chaleur
durée : 00:39:12 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Conçue pour répondre aux demandes exprimées par des filières agricoles, la loi Duplomb fait polémique. Plus de 2 millions de personnes ont signé une pétition pour exiger son retrait. Entre dépendance économique aux pesticides et risques sanitaires, les agriculteurs sont pris dans un dilemme. - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Giovanni Prete Maître de conférences en sociologie à l'Université Sorbonne Paris Nord, membre de l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS), expert auprès de l'Anses
durée : 01:59:38 - Les Matins d'été - par : Julie Gacon, Sarah Masson - . - réalisation : Sam Baquiast - invités : Giovanni Prete Maître de conférences en sociologie à l'Université Sorbonne Paris Nord, membre de l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS), expert auprès de l'Anses; Nicolas Pagnol Auteur; Stéphanie Le Cam Maître de conférences en droit privé à l'Université Rennes 2 et directrice de la ligue des auteurs professionnels
Ce dimanche 03 août, les jeunes agriculteurs de la vallée de Munster vous donnent rendez-vous pour leur opération sourire. Au programme de la journée, dès 10h, marché paysan, animation musicale, buvette et restauration, sans oublier la mini-ferme avec des balades à poney.Basile Gottar, membre des JA de la Vallée de Munster apporte des précisions.Infos pratiques :Dimanche 03 août 2025, de 10h à 18hStosswihr, Place du MarchéEntrée libreLes interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, le sujet est l'emploi. En première partie, les salariés des verres Duralex ont repris leur entreprise qui était à nouveau en redressement judiciaire en 2024. En deuxième partie, à l'occasion du Salon international de l'Agriculture qui se tient à Paris, la parole est donnée aux agriculteurs. (Rediffusion) Les verres Duralex rebondissent en coopérative Pour la sixième fois de son histoire, Duralex s'est retrouvée en 2024 en redressement judiciaire. Cette fois-ci, les salariés eux-mêmes ont proposé de reprendre l'entreprise, sous la forme d'une Scop, une coopérative. Les 226 emplois ont été conservés. La mutation de l'entreprise est toutefois un défi économique, dans une France qui peine à faire face à la désindustrialisation. RFI a suivi les salariés de la Scop Duralex pendant près de six mois. Un Grand reportage de Justine Fontaine qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Agriculteurs : comment continuer à vivre de ce métier dans 10 ans ? Faiblesse des revenus, complexité administrative, changement climatique… le métier d'agriculteur est en crise. À l'occasion du Salon de l'Agriculture qui referme ses portes ce dimanche 2 mars 2025, RFI donne la parole à celles et ceux qui nourrissent les Français. Avec une question : comment voient-ils leur profession dans dix ans ? De l'Oise au Val d'Oise, rencontre avec deux céréaliers. Ils cultivent les mêmes récoltes avec passion, mais ne proposent pas les mêmes solutions pour l'avenir de leur travail… Un Grand reportage de Nicolas Feldmann (et Igor Strauss) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Faiblesse des revenus, complexité administrative, changement climatique… le métier d'agriculteur est en crise. À l'occasion du Salon de l'Agriculture qui referme ses portes ce dimanche 2 mars 2025, RFI donne la parole à celles et ceux qui nourrissent les Français. Avec une question : comment voient-ils leur profession dans dix ans ? De l'Oise au Val d'Oise, rencontre avec deux céréaliers. Ils cultivent les mêmes récoltes avec passion, mais ne proposent pas les mêmes solutions pour l'avenir de leur travail… (Rediffusion) «Agriculteurs : comment continuer à vivre de ce métier dans 10 ans ?», un Grand reportage de Nicolas Feldmann et Igor Strauss.
Carl Meuus analyse les récents événements qui mettent en danger l'agriculture française. Il revient sur les déclarations controversées de la députée Sandrine Rousseau, la baisse des aides européennes à la politique agricole commune, ainsi que la pétition citoyenne contre la réintroduction de certains pesticides. Cette situation complexe soulève de nombreux enjeux politiques, économiques et environnementaux, et risque de devenir un sujet brûlant à l'approche de l'élection présidentielle.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour débuter l'émission de ce jeudi 17 juillet 2025, les GG : Didier Giraud, éleveur de bovins, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent du sujet du jour : "Agriculteurs : Sandrine Rousseau dérape ?".
Le Journal en français facile du mercredi 16 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BqeU.A
Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 11 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:46 - Le Reportage de la rédaction - C'est le texte qui cristallise les tensions entre les agriculteurs de la FNSEA et les députés écologistes : la proposition de loi Duplomb, aussi appelée "loi entraves", arrive ce lundi 26 mai à l'Assemblée. Censée répondre aux attentes des agriculteurs, elle a été largement modifiée en commission.
durée : 00:12:08 - François Bayrou face à la colère des taxis et des agriculteurs
durée : 00:55:25 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mardi 26 mai, autour d'Agathe Lambret et de Jean-Rémi Baudot.
Pour débuter l'émission de ce lundi 26 mai 2025, les GG : Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent du sujet du jour : La gauche va-t-elle tuer nos agriculteurs ?
Les agriculteurs manifestent à Paris pour soutenir la loi Duplomb, visant à alléger les contraintes sur l'usage des pesticides et la création de réserves d'eau.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Loi Duplomb : les agriculteurs en colère réunis devant l'Assemblée nationale veulent maintenir la pression à tout prix. Ecoutez le sentiment de Pierrick Horel, président des Jeunes agriculteurs. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Loi Duplomb : les agriculteurs en colère réunis devant l'Assemblée nationale veulent maintenir la pression à tout prix. Ecoutez le sentiment de Pierrick Horel, président des Jeunes agriculteurs. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
durée : 00:24:27 - 8h30 franceinfo - Le président de la FNSEA était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 26 mai 2025.
C dans l'air du 24 mai 2025 : Taxis, agriculteurs... le retour des colères sociales ?LES EXPERTS :François ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco, auteur de « Mécomptes publics »OLIVIER BABEAU - Essayiste, président de l'Institut SapiensGAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à ChallengesSANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en novembre 1889, sous la Troisième République française. Christophe Thivrier, dit Christou, issu du Parti ouvrier, député de l'Allier, département du centre de la France, fait sa rentrée parlementaire. Il porte une « biaude », une blouse de toile blanche qui n'est pas boutonnée sur le devant mais fermée par un cordon et ouverte à la hauteur de la poitrine. Le genre de blouse que les agriculteurs portent pour sortir ou aller à la foire. Au parlement, ça ne se fait pas. Et cet ancien ouvrier du charbon, devenu boulanger puis marchand de vin, fondateur de la société secrète La Marianne, maire de Commentry, cité minière, le sait bien. Il s'agit pour lui de rendre visible son attachement aux classes populaires. Christophe Thivrier déclare : « Mes électeurs ne veulent pas que je me “déguise” pour la séance d'ouverture. Ils m'ont demandé d'y aller “endimanché” comme je suis ordinairement : ma blouse par dessus mon paletot.» Le député oppose donc sa tenue de paysan à la redingote largement garante de conformité politique et de respectabilité sociale. Ainsi, il subvertit les normes de la bienséance au nom d'une promesse faite à ses électeurs. Les contestations sociales et politiques au cours des siècles s'expriment aussi par le vêtement. Ce sont les soutiens-gorge jetés dans les « poubelles de la liberté » par les féministes américaines des années 1960, ou les gilets jaunes des ronds-points, mais aussi la nudité des Femen. Car au-delà du vestiaire, c'est surtout les corps grimé, masqué, vêtu, et parfois dévêtu, qui est le fer de lance de ces contestations. De quelles manières ? Avec les Lumières de : François Hourmant, professeur de science politique et directeur du Centre Jean-Bodin, à l'Université d'Angers. Sujets traités : Christophe Thivrier, ouvrier, République française, agriculteurs, contestations , sociales, politiques, vêtement, soutien-gorge , féministes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 24 janvier, Karine Le Marchand a affirmé qu'elle pourrait quitter le groupe M6 si Cyril Hanouna le rejoignait. Depuis son arrivée dans la chaîne en 2010, l'animatrice de 56 ans a su s'imposer, notamment en présentant l'émission de téléréalité “L'amour est dans le pré”.Elle s'est aussi démarquée en défendant les exploitants, sur les manifestations ou au Salon de l'Agriculture. Karine Le Marchand, devenue incontournable dans le paysage audiovisuel français devrait finalement rester chez M6.Pour Code source, Marie Poussel, journaliste au service culture et loisirs du Parisien dresse le portrait de l'animatrice.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV, Huffpost, C8 TPMP, M6, France 5. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.