Podcast appearances and mentions of Bruno Retailleau

French politician

  • 218PODCASTS
  • 1,791EPISODES
  • 18mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Nov 26, 2025LATEST
Bruno Retailleau

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Bruno Retailleau

Show all podcasts related to bruno retailleau

Latest podcast episodes about Bruno Retailleau

8.30 franceinfo:
Boualem Sansal, service militaire volontaire, présidentielle, ... Le 8h30 franceinfo de Bruno Retailleau

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 23:19


durée : 00:23:19 - 8h30 franceinfo - Le président du parti Les Républicains était l'invité d'Agathe Lambret et Paul Larrouturou. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les coulisses de la politique
Bruno Retailleau critique le budget et la méthode Lecornu, le gouvernement voit rouge

Les coulisses de la politique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 2:34


Il faut dire que l'ancien ministre de l'Intérieur n'y va pas avec le dos de la cuillère. Ce budget ? C'est le hold up du siècle, dit-il. La suspension de la réforme des retraites ? Du pur cynisme. La méthode Lecornu ? Olivier Faure décide, Lecornu execute. Voilà sa formule…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Y a-t-il en France une gauche de gouvernement ? / L'Algérie et la France : entente impossible, rupture improbable

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 64:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
EXTRAIT - «Le régime algérien, contre son propre peuple, se nourrit d'une haine anti-française», affirme le président des Républicains Bruno Retailleau

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:58


Invité :Bruno Retailleau, président LR et sénateurHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Narcotrafic : «Nous sommes engagés dans une guerre et nous allons la gagner», assure Bruno Retailleau

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 18:02


Invité :Bruno Retailleau, président LR et sénateurHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Reconnaissance faciale : comment les Etats autoritaires traquent leurs opposants

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 21:05


« Pour mieux déceler les visages, pour mieux pointer les coupables », Bruno Retailleau aimerait que les forces de l'ordre puissent recourir à « la reconnaissance faciale, de façon très encadrée ». En juin dernier, après les violences ayant suivi la victoire du PSG en finale de Ligue des champions, celui qui était alors ministre de l'intérieur démissionnaire s'exprimait en ces termes au micro de RTL. Il n'est pas le seul : malgré de solides garde-fous législatifs, des voix appellent au déploiement de la reconnaissance faciale en Europe.Cette technologie, qui permet notamment de détecter un visage dans une foule, s'est considérablement améliorée ces dernières années grâce aux progrès de l'intelligence artificielle. A la pointe de la surveillance de masse, la Chine exporte désormais ses logiciels de reconnaissance faciale, réputés peu chers et précis, auprès d'un nombre croissant d'Etats.Si les pays les plus autoritaires l'ont d'abord adoptée afin de mieux contrôler leur population, la reconnaissance faciale séduit de plus en plus de pays démocratiques, attirés par la promesse d'une meilleure efficacité policière. Mais que sait-on des dérives provoquées par cette technologie, déployée à une échelle nationale ? Les garde-fous européens en vigueur sont-ils suffisants pour y résister ?Faustine Vincent et Simon Leplâtre, journalistes au service International du Monde et auteurs d'une enquête à ce sujet, exposent, dans cet épisode du podcast « l'Heure du Monde », les enjeux suscités par l'expansion mondiale de la reconnaissance faciale.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une vidéo Reuters datant du 27 novembre 2022, d'un reportage de TV5 Monde lors des obsèques d'Alexeï Navalny le 1er mars 2024 et d'une interview de Bruno Retailleau accordée à RTL le 4 juin 2025.Cet épisode a été diffusé le 17 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: vers un apaisement entre la France et l'Algérie

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 5:11


« Je crois être apprécié en Algérie » : une petite phrase signée Laurent Nunez, le ministre français de l'Intérieur, que n'aurait certainement pas prononcée son prédécesseur Bruno Retailleau, très remonté contre l'Algérie. Laurent Nunez, interrogé par La Tribune Dimanche, après la libération cette semaine de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. « Cette libération a-t-elle été facilitée par le départ de Bruno Retailleau ? », lui demande d'emblée La Tribune Dimanche. « Je ne dirais pas ça, répond diplomatiquement Laurent Nunez, ce qui a permis de renouer avec l'Algérie, c'est d'abord notre volonté affichée, au sein du gouvernement, de rediscuter ». « Vos liens personnels ont-ils pu jouer dans le changement d'attitude d'Alger ? », demande encore le journal au ministre de l'Intérieur qui répond : « Peut-être. J'ai des origines pieds-noirs et je crois être apprécié en Algérie, pays avec lequel j'ai toujours beaucoup travaillé. » Peut-on alors parler de « normalisation » des relations avec l'Algérie ? Évoquant la libération de Boualem Sansal, le ministre parle d'un « geste d'humanité » et « d'un geste d'apaisement ». Évoquant aussi, la situation du journaliste français Christophe Gleize, toujours emprisonné en Algérie, Laurent Nunez explique que « son souhait le plus fort est qu'il soit, lui aussi, libéré ».  Résister à Vladimir Poutine « Les résistants de l'ombre » : c'est ainsi que L'Express appellent celles et ceux qui résistent encore au régime de Vladimir Poutine. Pas question toutefois d'aller à leur rencontre et de les interviewer sur place. « Les conversations, nous dit L'Express, ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal. » Deux de ces résistants, « ont préféré garder leur caméra éteinte, au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leur interview, pour s'assurer qu'il n'y restait aucune information risquant de les identifier ». L'Express a ainsi interrogé Sofia, une activiste qui a rejoint l'ONG Mémorial, désormais dissoute… mais toujours vivante. Après l'invasion de l'Ukraine, raconte Sofia, « j'ai pensé à quitter le pays, puis je me suis dit : "C'est important de continuer à protester depuis la Russie. Si tout le monde s'en va, qui va agir ici ?" » « Avec Mémorial, raconte encore Sofia, j'organise des envois de lettres aux prisonniers politiques, je cherche des personnes prêtes à travailler avec nous, et je fais de l'activisme mémoriel. Cela consiste à afficher la mémoire dans la rue. » Par exemple, « apporter des fleurs à la pierre des Solovki », dédiée aux victimes du totalitarisme. Ceci étant, Sofia ne se berce pas d'illusions et reconnaît « qu'il est peu probable que l'État russe s'effondre bientôt. » Pagaille « Ailleurs aussi…  C'est le bordel », titre l'hebdomadaire Marianne, « l'instabilité gouvernementale et le désordre parlementaire ne touchent pas seulement Paris. La vie politique à Madrid, à Berlin, à Londres ou à la Haye, apparaît tout aussi tumultueuse ». En France, rappelle Marianne, « les députés français s'écharpent à coups d'amendements et d'invectives, menacent à chaque séance de renverser le quatrième gouvernement depuis septembre 2024, montent et démontent des coalitions plus ou moins baroques au gré des lois proposées. » Mais ce n'est guère mieux ailleurs, estime Marianne, qui prend pour exemple « le blocage budgétaire en Espagne », ou encore « les négociations qui s'étirent pendant des mois, aux Pays-Bas ou en Autriche, pour former des gouvernements stables ». Alors comment expliquer cette instabilité ? L'hebdomadaire rappelle d'abord que « depuis une quarantaine d'années, le continent européen vit à l'heure du néolibéralisme. »  Et pour Marianne, pas de doute : « Le refus de prendre en compte les préoccupations de la majorité populaire, diabolisée, a abouti en Europe à l'émergence de forces politiques populistes qui ont remis en cause le traditionnel bipartisme gauche-droite ».  D'où une instabilité croissante. Insaisissable Courrier international nous conseille la lecture d'un article du journal colombien El Malpensante, au sujet d'un célèbre voleur de livres. « John Alexander Cordona Peluza est connu comme le loup blanc à Bogota, raconte Courrier international. Voleur de livres en plein jour, pratiquement au vu et au su de tous, il tient un commerce clandestin d'ouvrages qui questionnent la société et prônent la rupture. » El Malpensante le décrit comme un homme « au cuir épais tanné par la rue », avec « aux oreilles deux anneaux en métal » et « un double piercing à la bouche ». Alors pourquoi cet homme vole-t-il des livres ? Selon le journaliste d'El Malpensante qui s'est penché sur la question, « il ne vole pas par conviction idéologique. Il ne se voit pas en justicier de la culture, en grand saboteur du système. Les témoignages que j'ai recueillis concordent (précise le journaliste). Pour lui, le vol est une farce conçue au millimètre près. Un mélange de calcul, d'invisibilité et d'adrénaline ». Bref, un voleur littéralement insaisissable...   À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question

Libélysée
24 heures de Libé : manipulation, mensonges, quand la vérité dérape

Libélysée

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 72:59


Imaginez, vous êtes confortablement assis dans un fauteuil rouge et face à vous, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur. Vous lui exposez une étude du CEPII, un centre dépendant de Matignon, qui explique que «les études concluent unanimement à l'absence d'impact de l'immigration sur la délinquance». Et face à cette méta analyse, Bruno Retailleau vous rétorque que «la réalité dément cette étude». Cette situation, c'est le journaliste Tristan Waleckx qui l'a vécue. Alors, à sa place, comment réagiriez-vous ? Quand votre interlocuteur transforme son ressenti en une vérité absolue plus probante que des faits, des chiffres ou une étude scientifique, comment informer correctement ? A l'occasion des 24 heures de Libé à la Philharmonie de Paris, Libération a invité deux témoins de manipulation. Tristan Waleckx, présentateur de Complément d'enquête sur France 2 et Mathieu Burgalassi, streamer, journaliste et anthropologue qui s'est confronté à Alice Cordier, présidente d'un collectif d'extrême droite, lors d'un débat organisé par le média en ligne le Crayon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Politique
Dix ans des attentats du 13 novembre 2015, libération de Boualem Sansal

Politique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 40:02


La France commémore les dix ans des attentats du 13 novembre 2015. La journée a été marquée par des hommages et des cérémonies sur les lieux des attaques. Mais en France, comme dans le monde, la menace persiste. En Algérie, l'écrivain Boualem Sansal a été gracié par le président algérien mettant en échec la ligne dure voulue par Bruno Retailleau. Est-ce le signe d'un réchauffement entre Paris et Alger ? 

Invité Afrique
«Le régime algérien a montré aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation», estime Kamel Bencheikh

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 6:10


« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h30 du 13/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 6:32


Dans cette édition :Récit glaçant des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec les témoignages de Véronique Verdun, Marc du RAID et Camille, jeune secouriste bénévole à la Croix-Rouge, qui reviennent sur les scènes de guerre vécues ce soir-là.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, grâce à l'intervention de l'Allemagne, malgré les critiques de l'Élysée envers la méthode de l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Examen de la réforme des retraites au Sénat, après son adoption par les députés, qui ont également approuvé la création d'un congé supplémentaire de naissance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 7h30 du 13/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 6:32


Dans cette édition :Récit glaçant des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec les témoignages de Véronique Verdun, Marc du RAID et Camille, jeune secouriste bénévole à la Croix-Rouge, qui reviennent sur les scènes de guerre vécues ce soir-là.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, grâce à l'intervention de l'Allemagne, malgré les critiques de l'Élysée envers la méthode de l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Examen de la réforme des retraites au Sénat, après son adoption par les députés, qui ont également approuvé la création d'un congé supplémentaire de naissance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Billet politique
Le gadin politique des Républicains

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 5:11


durée : 00:05:11 - Le Billet politique - par : Stéphane Robert - L'ex-ministre de l'intérieur, Bruno Retailleau, retrouve aujourd'hui les bancs du Sénat. Son départ du gouvernement, il y a un mois, a mis un terme au réveil politique que connaissait son parti, "Les Républicains", depuis un an.

Revue de presse française
À la Une: les résistantes ukrainiennes face à l'occupation russe

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 4:56


Le Nouvel Obs les appelle « les résistantes de l'ombre ». « Dans les territoires occupés par les Russes », nous dit l'hebdomadaire, « l'opposition s'organise et les femmes sont en première ligne. Et la répression est inouïe ». Elle vise parfois de simples gestes : comme « porter un vernis à ongles jaune et bleu (les couleurs de l'Ukraine) ou un post anti-russe sur Instagram, un partage de pétition ou encore des slogans griffonnés sur un mur ». « Sur ce front qui ne dit pas son nom », poursuit le Nouvel Obs, « les femmes sont en première ligne. Parce qu'elles connaissent les rues, les visages, les habitudes des habitants. Parce qu'on se méfie moins d'elles. Mais surtout parce qu'elles refusent la soumission ».   Certaines agissent seules, d'autres se sont organisées en réseau et « mènent clandestinement des actions non-violentes ». Il s'agit parfois de « transmettre des coordonnées GPS » ou « d'observer des convois militaires ». Le Nouvel Obs a rencontré l'une de ces résistantes ukrainiennes, Aliona Romanenko, arrêtée et torturée par les Russes, et désormais réfugiée à Kiev, « en zone libre ». Elle évoque ces moments de captivité où « on la forçait à creuser sa propre tombe ». « J'étais surtout triste pour mes proches », dit-elle, « mais j'étais en paix avec moi-même. J'ai fait ce qui devait l'être. Je le referai sans hésiter ».  Otages d'Alger La presse s'intéresse également au sort de deux Français, un écrivain et un journaliste, emprisonnés en Algérie. La photo de Boualem Sansal s'affiche en Une du Journal du Dimanche, avec ce titre : « Un an déjà. Un an après l'emprisonnement de l'écrivain franco-algérien, âgé et malade, la mobilisation ne faiblit pas pour réclamer la libération de "l'otage d'Alger" ». Pour Le Journal du Dimanche, Boualem Sansal est certes un écrivain, mais surtout « un lanceur d'alerte qui aura foré et révélé ce totalitarisme qui vient, le totalitarisme islamiste. Sansal dérange autant à Alger qu'à Paris, il tient en effet un langage de vérité dont on sait par expérience qu'il n'est pas toujours bon à tenir ».  Le Nouvel Obs de son côté, a choisi de mettre en avant celui qu'il appelle « l'autre otage du régime algérien » : le journaliste Christophe Gleize « dont le nom est moins connu que celui de Boualem Sansal, mais le sort, aussi inquiétant. Entré en Algérie en mai 2024, afin de réaliser un reportage sur le club de football JS Kabylie, le journaliste français purge une peine de sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". Son procès en appel se tiendra le 3 décembre », nous explique le Nouvel Obs. Pour Le Journal du Dimanche, les deux hommes, Christophe Gleize et Boualem Sansal, « sont les prisonniers d'une relation exécrable entre la France et l'Algérie », « otages innocents d'un régime de plus en plus crispé envers la France ». Les parents de Christophe Gleize, eux, se veulent « optimistes » et le Nouvel Obs met en avant les quelques signes qui pourraient changer la donne. Avec notamment, le remplacement au ministère français de l'Intérieur de Bruno Retailleau, « très virulent contre le régime algérien », par Laurent Nunez. L'hebdomadaire espère visiblement que celui-ci sera plus diplomate. Traducteur ou maçon Que nous réserve l'Intelligence Artificielle ? « Avec l'IA, la fin des cadres », annonce Marianne, annonce illustrée par un dessin, où l'on voit un robot penché sur un ordinateur, alors qu'un humain passe l'aspirateur à ses pieds. Selon l'hebdomadaire, le phénomène a déjà commencé : Marianne évoque « des charrettes d'où débordent des cols blancs et des Bac + 5 ». Marianne qui a réalisé à partir de plusieurs études, un petit tableau, avec d'abord « les 10 professions les plus menacées ». Arrivent en tête, traducteur, historien, mathématicien, et même, en dixième position, journaliste…   Dans les professions qui devraient être épargnées, on trouve, notamment, les ouvriers du bâtiment, les femmes de ménage ou les dentistes. C'est tout simple, nous explique l'ingénieur en IA Aymeric Roucher : « Seuls les métiers où l'intervention humaine est indispensable résisteront ». Reste évidemment à savoir ce que l'on entend par « intervention humaine ». Aymeric Roucher nous donne son point de vue sans hésiter : « Tous les métiers qui peuvent se faire en télétravail, et qui sont donc des métiers numérisables seront assez vite transformés en profondeur par l'IA… ». Quant à ce qui restera indéniablement lié à l'humain, l'ingénieur évoque « la main d'un artiste », « la conscience d'un juge », ou encore « la sollicitude d'un soignant. Ce sont autant de parts humaines qu'on ne remplacera pas par des IA » ajoute-t-il. Une concession qui ne suffit pas vraiment à envisager l'avenir avec optimisme...

C dans l'air
L'assurance vie et l'épargne...au secours du budget? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 67:16


C dans l'air du 6 novembre 2025 : L'assurance vie et l'épargne...au secours du budget?Depuis deux jours, les parlementaires débattent à l'Assemblée nationale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les discussions portent actuellement sur le volet « recettes » du texte, et les députés ont notamment adopté une hausse de la CSG sur les revenus du capital.Concrètement, il s'agit d'une augmentation de 1,4 point de cette contribution, l'une des principales sources de financement de la protection sociale, prélevée sur les salaires, les retraites mais aussi les revenus du capital. Le taux passerait ainsi de 9,2 % à 10,6 %, permettant de dégager environ 2,8 milliards d'euros supplémentaires pour les caisses de la Sécu, afin de financer la suspension de la réforme des retraites.Cette proposition du député socialiste Jérôme Guedj a été adoptée avec le soutien d'une partie du camp gouvernemental, en lieu et place d'une autre mesure portée par l'exécutif, qui prévoyait de geler le barème de la CSG. Une option qui revenait, selon Paul-André Colombani (LIOT, Indépendants), « dans les faits, à augmenter les prélèvements sur les foyers modestes, dont les revenus évoluent à peine au rythme de l'inflation ».La hausse de la CSG sur les revenus du capital concernera tous les Français détenant des produits financiers : assurance-vie, comptes-titres ou livrets ordinaires. En revanche, les épargnes réglementées – livret A, livret Jeune ou livret d'épargne populaire (LEP) – ne seront pas concernées.Cette mesure intervient quelques jours après le vote à l'Assemblée de la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en un nouvel « impôt sur la fortune improductive », incluant notamment les produits d'assurance-vie en fonds euros (ceux qui garantissent le capital sans risque). Les contrats en unités de compte, investis en actions ou obligations, resteraient, eux, épargnés.À droite, Thibault Bazin (LR), rapporteur général du budget, a fait part de son désaccord, estimant que la mesure pèsera sur "les produits d'épargne de millions de Français". De son côté, le chef du groupe Les Républicains, Laurent Wauquiez, a appelé ces derniers jours à la mobilisation contre la "folie fiscale" à l'œuvre selon lui à l'Assemblée nationale.Ces discussions budgétaires offrent aussi au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'occasion de reprendre la main face à un Bruno Retailleau affaibli et à un Édouard Philippe en difficulté dans les sondages.Selon la dernière enquête Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, en vue de la présidentielle de 2027, l'ancien Premier ministre perd 5 points par rapport à avril dernier, tombant à 15,5 % d'intentions de vote. Même s'il conserve sa deuxième place dans tous les scénarios testés, ce recul est perçu comme un signal préoccupant pour lui.Édouard Philippe connaît ce décrochage après avoir demandé la démission d'Emmanuel Macron. Il ne rassemble désormais plus que la moitié de l'électorat Renaissance–MoDem–Horizons des législatives de 2024 et reste faible dans les catégories traditionnellement favorables au chef de l'État : cadres (20 %), retraités (15 %) et Franciliens (14 %).LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - François GEEROLF - Economiste - OFCE - Raphaële SCHAPIRA – Duplex à Rome - Correspondante en Italie – France Télévision

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le petit parti allié au Rassemblement national vante ses débauchages locaux d'élus Les Républicains à l'approche des municipales. Son pari de l'« union des droites » n'a toutefois pas encore convaincu de poids lourds du mouvement présidé par Bruno Retailleau. Un article d'Alexandre Berteau et Youmni Kezzouf, publié le 5 novembre 2025, lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: la situation en Tanzanie, «un chaos post-électoral et un silence d'État»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:26


En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ».   Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.

Le Média
Retailleau en chute libre : la droite s'effondre

Le Média

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 21:26


On ne l'entend plus trop parler de Bruno Retailleau et pour cause : la fusée médiatique a viré à la toupie désorientée.▶ Le Média lance le plan "Riposte"

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 10h du 29/10/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:14


Dans cette édition :L'ouragan Mélissa s'abat sur Cuba avec des vents atteignant 195 km/h, entraînant la déclaration de l'état d'alerte dans six provinces de l'Est du pays.Après avoir durement frappé la Jamaïque, l'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 et l'état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des dommages importants constatés notamment dans certains hôpitaux.En France, les députés ont voté pour doubler le taux d'imposition des géants du numérique comme Apple, Amazon, Facebook et Google, ainsi qu'une taxe massive sur leurs bénéfices, pour un gain espéré de 26 milliards d'euros.Le gouvernement était opposé à ces mesures, craignant des représailles de l'administration Trump, tandis que Bruno Retailleau, de la droite, juge le projet de budget "invotable".Le tribunal administratif de Paris doit décider si les députés de La France Insoumise seront autorisés à rendre visite à l'ancien président Nicolas Sarkozy en prison.Aux États-Unis, le président Donald Trump poursuit sa tournée en Asie, avec des contrats à la clé pour des entreprises américaines comme Amazon qui annonce un investissement de 5 milliards de dollars en Corée du Sud.Le numéro 1 mondial de tennis Carlos Alcaraz a été éliminé dès le deuxième tour du Masters 1000 de Paris.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
"Encore moins votable qu'hier" : sur RTL, Bruno Retailleau dénonce une "folie fiscale" sur le budget

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 12:14


Il a déclenché une crise politique en quelques heures, en précipitant la chute d'un gouvernement qu'il venait d'intégrer. Passé du rang de ministre le plus populaire à celui de chef d'un parti de droite tiraillé entre soutien et opposition au gouvernement, Bruno Retailleau reprendra dans quelques jours son siège de sénateur. A-t-il des regrets ? Quel cap veut-il donner à LR ? L'ex-ministre de l'Intérieur et président de LR est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 29 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 10h du 29/10/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:14


Dans cette édition :L'ouragan Mélissa s'abat sur Cuba avec des vents atteignant 195 km/h, entraînant la déclaration de l'état d'alerte dans six provinces de l'Est du pays.Après avoir durement frappé la Jamaïque, l'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 et l'état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des dommages importants constatés notamment dans certains hôpitaux.En France, les députés ont voté pour doubler le taux d'imposition des géants du numérique comme Apple, Amazon, Facebook et Google, ainsi qu'une taxe massive sur leurs bénéfices, pour un gain espéré de 26 milliards d'euros.Le gouvernement était opposé à ces mesures, craignant des représailles de l'administration Trump, tandis que Bruno Retailleau, de la droite, juge le projet de budget "invotable".Le tribunal administratif de Paris doit décider si les députés de La France Insoumise seront autorisés à rendre visite à l'ancien président Nicolas Sarkozy en prison.Aux États-Unis, le président Donald Trump poursuit sa tournée en Asie, avec des contrats à la clé pour des entreprises américaines comme Amazon qui annonce un investissement de 5 milliards de dollars en Corée du Sud.Le numéro 1 mondial de tennis Carlos Alcaraz a été éliminé dès le deuxième tour du Masters 1000 de Paris.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
"Pas de chantage à la censure" : Laurent Wauquiez assure sur RTL ne pas vouloir faire "tomber un gouvernement à la légère"

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 11:46


Il est le chef des députés de droite dans une assemblée suspendue aux exigences de la gauche. Et il est aussi une figure de LR à l'heure où le parti se fissure entre les partisans d'un soutien au gouvernement et ceux qui, avec leur chef Bruno Retailleau, s'inscrivent dans l'opposition. Que veut la droite? Laurent Wauquiez, chef des députés LR, est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 28 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'oeil de...
"Bruno Retailleau, ce n'est plus un président de parti, c'est un arbitre de foot sous cocaïne"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 4:45


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 23 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Bruno Retailleau, ce n'est plus un président de parti, c'est un arbitre de foot sous cocaïne"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 4:45


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 23 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "LR ne sait plus où il habite !", “Pétrole, l'arme fatale de Trump contre Poutine" et "La Génération Z enflamme le monde"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 20:40


La droite se trouve à nouveau face aux démons de la division. Selon Ruth Elkrief, LR ne sait où il habite. Les six ministres au gouvernement ont appris mercredi soir qu'ils seront suspendus et non exclus. Ceux qui sont restés contre l'avis de Bruno Retailleau, président du parti, ont bénéficié d'un sursis. Si on s'arrête à cette décision, elle a déjà fait l'objet d'une grande cacophonie. Ruth Elkrief pense que cet imbroglio marque bien le retour des fragmentations et des tempêtes au sein de ce parti. Selon Donald Trump, Vladimir Poutine refuse d'arrêter la guerre insensée contre l'Ukraine. Alors, les Américains prennent un certain nombre de sanctions, notamment contre les deux principales compagnies pétrolières russes qui selon Scott Bessent, secrétaire au Trésor, financent l'effort de guerre de la Russie. Pascal Perri estime que ces mesures économiques prises par les États-Unis peuvent avoir des conséquences temporaires sur notre vie quotidienne. On enregistre déjà un coup chaud sur les prix du baril du pétrole. C'est un mouvement que l'on n'a pas vu venir partout dans le monde. De l'Amérique latine à l'Asie en passant par l'Afrique, la Génération Z fait entendre sa voix. Selon Abnousse Shalmani, l'année 2025 est celle de la protestation des centaines de millions de jeunes qui réclament un avenir meilleur et plus juste. Pour elle, cela fait potentiellement de ces soulèvements la plus grande vague de révolte de l'histoire humaine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 5h30 du 22/10/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 8:17


Dans cette édition :Le président des Républicains, Bruno Retailleau, menace d'exclure six ministres LR du gouvernement Lecornu, suscitant des tensions avec le président du parti, Laurent Wauquiez, qui appelle à l'unité.L'ancien président Nicolas Sarkozy passe sa première nuit en prison suite à sa condamnation pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, ses avocats demandent sa remise en liberté.La directrice du musée du Louvre, Laurence des Cars, est auditionnée par la commission des affaires culturelles du Sénat suite au cambriolage du musée, des interrogations sur sa gestion financière et sécuritaire.Le PSG s'impose largement 7-2 face au Bayern Leverkusen en Ligue des Champions, avec un doublé d'Ousmane Dembélé de retour de blessure.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
9h37: Nicolas Sarkozy entre en prison - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 64:10


C dans l'air du 21 octobre 2025 : Un président en prisonC'est une première pour un ancien président sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L'ancien chef de l'Etat a été écroué près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.Bien qu'il ait fait appel de cette condamnation, la peine – cinq ans d'emprisonnement assortie d'une exécution provisoire – l'a conduit en détention. Il a été placé dans une cellule du quartier d'isolement. Immédiatement après son incarcération, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté. Celle-ci sera examinée dans un délai d'environ un mois, a précisé son conseil, Me Christophe Ingrain.Quelques heures avant son incarcération, Nicolas Sarkozy a publié un message sur les réseaux sociaux : « Mais que le prix à payer aura été écrasant. » L'ex-chef de l'État a également reçu, ce matin, le soutien d'une centaine de fidèles, rassemblés près de son domicile. Parmi eux, son fils Louis Sarkozy, organisateur du rassemblement, le sénateur LR Roger Karoutchi, mais aucun des ténors du parti Les Républicains n'était présent : ni Bruno Retailleau, ni Laurent Wauquiez.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de Nicolas Sarkozy, a lui fait savoir, lundi, qu'il irait le « voir en prison ». Un choix qui fait vivement réagir les magistrats, à commencer par le premier d'entre eux. Le procureur général près la Cour de cassation a estimé ce lundi que la justice doit pouvoir travailler dans la sérénité, en particulier les juges de la cour d'appel de Paris, qui se pencheront dans les prochaines semaines sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy et sur son procès en appel l'année prochaine. « Il y a un risque qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et perçue par l'opinion comme une sorte d'obstacle à cette sérénité recherchée. Il faut préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible », a déclaré Rémy Heitz.Dans la foulée, Gérald Darmanin lui a répondu via un message publié sur X : « S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n'atteint en rien à l'indépendance des magistrats, mais relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l'article 20 de la Constitution », a-t-il écrit.Le président de la République, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy vendredi dernier à l'Élysée, a jugé « légitime » le débat sur l'exécution provisoire, en marge d'un déplacement en Slovénie : « Parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours. Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient », a-t-il expliqué.En France, 86 % des peines de deux ans de prison et plus sont mises à exécution immédiatement à l'audience.Alors, quelles sont les conditions de détention de Nicolas Sarkozy ? Combien de temps l'ex-président de la République peut-il rester en prison ? Faut-il ouvrir un débat sur l'exécution provisoire des peines ? Et quel avenir pour Les Républicains, fragilisés par cette affaire et traversés par de profondes divisions internes depuis des mois ?LES EXPERTS :- Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue - Maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

Le Billet de Charline
Le QCM pour devenir français, cadeau de départ de Retailleau

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 3:25


durée : 00:03:25 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Deux jours avant de quitter son poste, alors qu'il était ministre démissionnaire, Bruno Retailleau a signé un dernier arrêté, qui complique l'examen pour obtenir la nationalité française… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Nouvel Esprit Public
Qu'attendent les Français des hommes politiques ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
Laurent Nuñez : "Je n'utiliserai pas le ministère de l'Intérieur comme une tribune politique "

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 54:15


durée : 00:54:15 - Questions politiques - Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur, est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Le gouvernement dans lequel il a été nommé, à la place de Bruno Retailleau (qui a largement participé à faire chuter le précédent), vient d'échapper à deux motions de censure. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Questions politiques
Laurent Nuñez : "Je n'utiliserai pas le ministère de l'Intérieur comme une tribune politique "

Questions politiques

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 54:15


durée : 00:54:15 - Questions politiques - Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur, est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Le gouvernement dans lequel il a été nommé, à la place de Bruno Retailleau (qui a largement participé à faire chuter le précédent), vient d'échapper à deux motions de censure. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Pour Bruno Retailleau, «la droite ne peux pas accepter ce budget»

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 3:53


Invités : - Gauthier Le Bret, journaliste politique, - Rachel Khan, essayiste - Alexandre Jardin, écrivain - Geoffroy Lejeune, journaliste au JDD - Guillaume Perrault, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Lecornu cède sur les retraites...et maintenant? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 64:16


C dans l'air du 14 octobre 2025 - Lecornu évitera-t-il la censure ?Rarement un discours de politique générale n'aura été autant scruté. Sébastien Lecornu s'est exprimé cet après-midi au Palais Bourbon, et a annoncé les grandes lignes de sa proposition de budget pour 2026. L'enjeu était grand, car plusieurs motions de censure, de gauche comme du RN, ont été déposées pour faire tomber ce gouvernement à peine nommé.Le Premier ministre devait notamment donner sa position sur les retraites. Les socialistes, dont les voix peuvent permettre de faire adopter la censure, demandaient une « suspension immédiate et complète de la réforme de 2023 ». Cette exigence a été écoutée : Lecornu a annoncé cette suspension jusqu'à la prochaine élection présidentielle. L'autre demande du PS, la non-utilisation du 49.3, a elle aussi été confirmée. Dans ce contexte, les socialistes sauveront-ils le gouvernement ? L'étude des motions de censure aura lieu jeudi.Le gouvernement joue donc sa survie, alors qu'il n'a été nommé que dimanche. Trente-quatre ministres le composent, dont un certain nombre issus de la société civile, comme Jean-Pierre Farandou (l'ancien patron de la SNCF), Serge Papin (l'ex-patron de Système U), ou Monique Barbut (l'ex-présidente du WWF France). Mais c'est la nomination et reconduction de six ministres LR qui a aussi fait parlé, et divisé un parti qui avait émis la consigne de ne plus s'associer aux macronistes. Ils ont été exclus par Bruno Retailleau, leur président Pendant ce temps, certains députes continuent de soutenir Emmanuel Macron. Dans la cinquième circonscription des Côtes d'Armor, Éric Bothorel défend le bilan du président de la République, au grand dam de certains électeurs qu'il croise sur le terrain. C dans l'air l'a suivi.Alors, Sébastien Lecornu a-t-il convaincu les socialistes ? Qui sont les nouveaux ministres ? Comment certains macronistes continuent-ils de soutenir Emmanuel Macron ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, auteure du Grand détournement - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public à l'Université de Rouen et Sciences Po

L'oeil de...
BEST OF - Bruno Retailleau, Xavier Bertrand... P. Caverivière face aux politiques

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 7:11


Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Xavier Bertrand, Bruno Retailleau ou encore le politologue Pascal Perrineau. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
BEST OF - Bruno Retailleau, Xavier Bertrand... P. Caverivière face aux politiques

RTL Matin

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 7:11


Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Xavier Bertrand, Bruno Retailleau ou encore le politologue Pascal Perrineau. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Journal Inattendu
Gouvernement Lecornu II : une nouvelle fois, Les Républicains se déchirent

Le Journal Inattendu

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 1:19


Le samedi 11 octobre, l'heure est encore à la discorde au sein de LR. Bruno Retailleau écarte une participation au gouvernement Lecornu II, les députés plaident pour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Une sortie de crise...à gauche? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 65:29


C dans l'air du 9 octobre 2025 - 48h pour trouver un Premier ministre48 heures. Les Français devront attendre jusqu'à demain soir pour connaître le nom du nouveau locataire de Matignon. Celui-ci aura pour mission de faire voter un budget 2026 avant le 31 décembre. Hier, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, a rendu compte de ses ultimes concertations depuis lundi en affirmant qu'« il y a une majorité absolue à l'Assemblée nationale qui refuse la dissolution ». Depuis, les hypothèses et les rumeurs vont bon train : reconduction de Lecornu ? gouvernement de gauche ? technique ? tous les scénarios sont envisagés. Un nom revient cependant avec insistance ces dernières heures : le centriste Jean-Louis Borloo, poussé par Bruno Retailleau, et apprécié pour n'être «ni de gauche ni macroniste», condition que le chef des républicains a fixée pour participer au prochain gouvernement.Pendant ce temps, Les retraités ne digèrent toujours pas les mots que François Bayrou avait eu à leur sujet. L'ex-Premier ministre leur avait donné une part de responsabilité dans l'augmentation de la dette, décidée pour leur « confort ». Les « boomers », ces 14 millions de Français nés entre 1945 et 1965, rappellent avoir travaillé toute leur vie et mérité leur retraite. La colère mais surtout l'inquiétude dominent chez ces épargnants qui ne veulent pas être les désignés comme une source de taxation supplémentaire.L'incertitude politique pèse d'ores et déjà sur l'économie française. Cette année, le nombre de défaillances d'entreprises devrait atteindre 69.000, une progression de 3% par rapport à 2024. C dans l'air a pu passer une journée dans un tribunal de commerce. Là-bas, les dettes de petits patrons passent les unes après les autres. Tous demandent un solde pour pouvoir se relever dans la vie, quitte à abandonner leur rêve entrepreneurial. Alors, qui sera le prochain Premier ministre ? La colère des épargnants est-elle légitime ? Comment s'explique la multiplication des défaillances d'entreprise en France ?LES EXPERTS :- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L'Usine Nouvelle

C dans l'air
Le prix du compromis: la réforme des retraites - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 63:19


C dans l'air du 8 octobre 2025 - Crise politique : que va faire Macron ?Un Premier ministre de gauche succédera-t-il à Sébastien Lecornu ? C'est le scénario qui monte alors que la réforme des retraites pourrait être suspendue pour convaincre les socialistes et se lier aux macronistes. « On ne doit pas faire de cette réforme un totem », la petite phrase hier d'Elisabeth Borne dans les colonnes du Parisien a ouvert la voie à cette possibilité. Reçu ce matin à Matignon, Olivier Faure a cependant déploré n'avoir reçu « aucune assurance sur la réalité de la suspension » de cette réforme. De son côté, l'écologiste Marine Tondelier affirme toutefois « qu'on a jamais été aussi proches d'avoir un Premier ministre de gauche ». Un peu plus tôt ce matin, le Premier ministre démissionnaire a lui évoquer dans une allocution « une volonté partagée de trouver un budget qui éloigne les perspectives de dissolution ». Il s'exprimera ce soir au 20h de France 2, tandis que le chef de l'Etat reste muet depuis sa démission. De son côté, Marine Le Pen estime que « la blague a assez durée », qu'elle censurerait à présent « tout » jusqu'à une dissolution. Les insoumis aussi réclament des élections anticipées, ils affirment qu'ils censureront un gouvernement où les socialistes seraient mêlés aux macronistes.À droite, une suspension de la réforme des retraites n'est pas souhaitée, et il est fort à parier que LR censure eux aussi un gouvernement de gauche. En cas de duel RN - gauche à des législatives, LR pourrait ne pas suivre le front républicain. Hier, le chef du parti, Bruno Retailleau, a déclaré qu'« aucune voix ne devait aller à la gauche » au second tour de la législative partielle dans la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne qui opposera le PS à l'alliance RN/UDR ce 12 octobre.Pendant ce temps, Emmanuel Macron n'a jamais été aussi isolé et ses alliés historiques le lâchent les uns après les autres : Gabriel Attal a affirmé « ne plus comprendre ses choix », Edouard Philippe l'appelle à partir. C dans l'air est allé à la rencontre de Sibeth Ndiaye, macroniste de la première heure et ancienne porte-parole du gouvernement Philippe. Si elle regrette les lois immigration votées ces dernières années, elle continue de soutenir le président de la République.. Alors, que va faire Macron a l'issue de ces ultimes concertations ? N'y a t-il plus de front républicain à droite ? Quelle est l'analyse de Sibeth Ndiaye sur l'évolution du macronisme ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef, service politique du Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à Franceinfo- Dominique ROUSSEAU - Constitutionnaliste, professeur à l'École de Droit de la Sorbonne

C dans l'air
Dominique Rousseau - Lecornu démissionne....la stupeur et le chaos

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 10:44


C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?

Deux heures d'info avec Nikos Aliagas
Dimitri Pavlenko avec Ange Kalderon et Bruno Retailleau

Deux heures d'info avec Nikos Aliagas

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 102:51


Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Lecornu démissionne....la stupeur et le chaos - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 63:51


C dans l'air du 6 octobre 2025 - Démission de Lecornu : la France s'enfonce dans la criseUne déflagration. Après avoir nommé son gouvernement hier soir, Sébastien Lecornu a remis sa démission ce matin à Emmanuel Macron. Le Premier ministre était sous le feu des critiques, et fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains. Bruno Retailleau avait en effet remis en cause la participation de son parti à un gouvernement qui « ne reflète pas la rupture promise ». Le ministre de l'Intérieur n'a pas apprécié de voir Bruno Le Maire revenir aux affaires, l'ancien ministre de l'Economie a en effet hérité du poste de ministre des Armées, et cette nomination n'avait pas été dévoilée par Lecornu.La France s'enfonce donc dans la crise, avec cette troisième démission d'un Premier ministre en moins d'un an. Les yeux se tournent dorénavant vers Emmanuel Macron. Les appels a une dissolution se multiplient de toutes parts. Marine Le Pen la juge « absolument nécessaire ». Beaucoup suggèrent aussi une démission du président de la République. Les Insoumis, eux, demandent l'examen « immédiat » d'une motion de destitution.Une ambiance de fin de règne se fait donc sentir pour Emmanuel Macron, qui vit une descente aux enfers depuis sa dissolution ratée de juin 2024. Sa popularité est en chute libre, et ses alliés historiques prennent leur distance avec le macronisme. L'UDI a hier acté son retrait du socle commun, tandis que Gabriel Attal et Edouard Philippe ont refusé les postes ministériels que Lecornu leur avait proposés. Macron, très actif à l'international, paraît donc de plus en plus déphasé avec la politique intérieure.Pendant ce temps, beaucoup de Français ont du mal à boucler leurs fins de mois. C dans l'air est allé dans une épicerie solidaire de Mayenne, à la rencontre de ceux qui aident au quotidien ces ménages précaires. Les uns comme les autres sont atterrés par l'incapacité de l'Etat à contrer la pauvreté en France. Alors, que va faire Macron après la démission de Lecornu ? Le chef de l'Etat choisira-t-il de démissionner ? Que pensent les Français les plus précaires de la situation politique actuelle ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur des Universités à Sciences Po- Jean GARRIGUES – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Hélène KOHL - Journaliste pour Le Podkast

Le journal de 18h00
Crise politique : Sébastien Lecornu démissionne, Emmanuel Macron lui confie une dernière mission

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 19:57


durée : 00:19:57 - Journal de 18h - Fragilisé par les critiques de son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Mais le chef de l'Etat lui a demandé de mener "d'ultimes négociations" pour sortir de la crise d'ici 48 heures.

Bloomberg Daybreak: US Edition
French Premier Lecornu Resigns; Trump Pushes for Israel-Hamas Deal

Bloomberg Daybreak: US Edition

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 21:11 Transcription Available


On today's podcast:1) French Prime Minister Sebastien Lecornu resigned Monday just a day after President Emmanuel Macron named a new cabinet, deepening the country’s political crisis. The premier quit less than 24 hours after Macron announced a government that retained most senior members from previous cabinets. That irked opposition parties looking for change, but in a surprising twist, the reappointed interior minister, Bruno Retailleau — who leads the center-right Republicans — also slammed the choice of ministers as failing to “break” with the past.2) President Trump is pressing Israel and Hamas to seal a settlement to the two-year conflict that’s devastated Gaza and destabilized the Middle East, with the warring sides set to begin mediated talks on Monday. A key sign of progress in the negotiations, taking place in the Egyptian Red Sea resort of Sharm El-Sheikh, will be whether Hamas frees all the roughly 20 of its live hostages — plus the remains of those who are dead — in return for Israel releasing about 2,000 Palestinian prisoners.3) Unions representing hundreds of thousands of federal workers asked a US judge to immediately block any mass firings by the Trump administration during the government shutdown while they press a legal challenge.The emergency request Saturday night to US District Judge Vince Chhabria in San Francisco follows what the unions contend are a series of statements from President Donald Trump and other senior officials signaling that agencies could take action on layoff plans as early as Monday. Kevin Hassett, Trump’s top economic adviser in the White House, said the administration is holding off on layoffs at least until Monday, when a divided Senate is due to vote for the fifth time on a stopgap bill to keep government open through November 21st.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les journaux de France Culture
Crise politique : Sébastien Lecornu démissionne, Emmanuel Macron lui confie une dernière mission

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 19:57


durée : 00:19:57 - Journal de 18h - Fragilisé par les critiques de son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Mais le chef de l'Etat lui a demandé de mener "d'ultimes négociations" pour sortir de la crise d'ici 48 heures.

RTL Matin
Philippe Caverivière : "Bruno Retailleau n'aime tellement pas les immigrés que, même un Suisse, il n'en veut pas"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 4:39


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 06 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Libélysée
Démission de Lecornu : tout comprendre à la crise politique

Libélysée

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 21:26


Il a à peine eu le temps d'annoncer la première partie de son gouvernement mais pas celui de faire son discours de politique générale : Sébastien Lecornu a déjà démissionné. Le désormais ex-premier ministre avait promis un gouvernement de rupture, mais onze ministres avaient gardé le même portefeuille.La composition du nouveau gouvernement a donc provoqué la colère des oppositions, Les Républicains eux-mêmes ont protesté. Alliée à la macronie au sein du «socle commun», la formation de Bruno Retailleau – pourtant reconduit à l'Intérieur – déplorait le peu de ministres LR et la présence de Bruno Le Maire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le tacle du jour - Joëlle Dago-Serry sur Bruno Retailleau : "Ça fait des mois qu'il est là. En bas des cités, c'est la même chose, dans le métro, c'est la même chose, aux frontières, c'est la même chose" - 03/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 1:48


Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Laurent Gerra
PÉPITE - Jean-Pierre Foucault anime "Qui veut gagner une carte d'identité"

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:01


Le célèbre animateur de "Qui veut gagner des millions" pourrait bien animer les tests obligatoires sur l'histoire de France que Bruno Retailleau souhaite imposer aux étrangers lors des naturalisations. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'oeil de...
"Bruno Retailleau, c'est Valérie Damidot mais avec un flashball"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 3:07


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 23 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Lecornu et la quadrature du cercle

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 63:49


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 19 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LECORNU ET LA QUADRATURE DU CERCLEArrivé à Matignon le 10 septembre, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a promis une inflexion sur la forme et sur le fond. Cinquième premier ministre de ce quinquennat, dépourvu de majorité absolue à l'Assemblée nationale, il va devoir affronter sans tarder les mêmes murs budgétaires et parlementaires que ses prédécesseurs. Il se trouve confronté à la délicate équation de trouver un compromis avec la gauche sans déplaire à la droite. La composition de la nouvelle équipe gouvernementale ne sera pas connue avant plusieurs semaines, puisque le chef de l'Etat a enjoint son Premier ministre de mener des discussions préalables avec les différentes formations politiques avant de bâtir son gouvernement.L'idée du Premier ministre de chercher un accord, sur le budget, mais également « sur deux ou trois textes forts », convient aux dirigeants de la droite. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau a fait, en gage de bonne volonté, deux concessions : renoncer à l'« année blanche » – le gel des dépenses publiques – et à l'aide sociale unique, mais il ne transigera pas sur le « durcissement sur l'immigration » ou « l'assistanat ». Au-delà du « socle commun », Sébastien Lecornu devra obtenir au minimum une non-censure du Parti socialiste pour faire adopter le budget 2026. Le parti socialiste a défendu le 15 septembre à Matignon une position comprenant la suspension de la réforme des retraites, l'instauration de la taxe Zucman sur les grandes fortunes et la baisse du quantum d'économies à réaliser d'ici à 2029. À l'Élysée, on assure n'avoir fixé aucune ligne rouge au Normand. Pour ne fâcher personne, il a d'ores et déjà été acté qu'il ne procèdera à aucun débauchage au sein du Parti socialiste pour composer son gouvernement. À l'occasion de son interview le 13 septembre dans la presse régionale, pour amadouer les socialistes, Sébastien Lecornu s'est dit « prêt » à l'abandon de la suppression des deux jours fériés, à augmenter la fiscalité des plus riches, mais sans toucher à leur « patrimoine professionnel ». Quant à un aménagement de la réforme des retraites, il reste évasif, mais rejette un retour du « conclave ». Il ne renie pas la totalité de la copie budgétaire de M. Bayrou sur laquelle il devrait, en partie, se fonder. Mais il lui faudra peut-être aussi faire un geste sur le pouvoir d'achat et un autre sur les retraites, sans perdre le soutien des Républicains ou braquer le patronat, ni oublier la réduction du déficit ...Les Français n'accordent que 16% d'opinion favorables à Sébastien Lecornu, contre 40% d'opinions défavorables, selon le baromètre mensuel Ipsos/BVA publié par « La Tribune Dimanche » mais surtout ils le connaissent peu (argument avancé par 44% des personnes interrogées pour ne pas se prononcer). Le Premier ministre connaîtra bientôt sa première épreuve du feu parlementaire, puisque La France Insoumise a d'ores et déjà annoncé le dépôt d'une motion de censure « dès le premier jour » de la session ordinaire, le 1er octobre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.