POPULARITY
C dans l'air l'invité du 19 mai 2025 avec Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO, auteure de "Justice : la colère qui monte" (éditions de l'Observatoire).Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, un troisième quartier de haute sécurité sera construit d'ici 2028 dans la prison qui doit sortir de terre à l'entrée de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, territoire gangréné par le narcotrafic et où règne une forte surpopulation carcérale. En déplacement en Guyane, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi la création de ce quartier au sein de la prison de 500 places attendue dans la deuxième ville la plus peuplée de la collectivité territoriale ultramarine. "J'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic", a déclaré le ministre au JDD. "Quinze places" seront également "dédiées aux islamistes/radicalisés" condamnés pour terrorisme jihadiste, a confirmé son cabinet à l'AFP.L'annonce de ce projet, en Guyane, a fait réagir les élus, en particulier locaux, en raison du choix du lieu. Interrogée sur BFMTV, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, s'est montrée critique : "Oui il faut des services publics en Guyane mais je ne pense pas que la priorité était ce projet de prison". "La symbolique qui consiste à installer en Guyane une prison pour des non-Guyanais et - les plus dangereux - est extrêmement problématique parce qu'on voit bien la référence historique au bagne de Cayenne", a-t-elle déploré.Béatrice Brugère, magistrate, nous donnera son sentiment sur la création de cette nouvelle rpuson de ahute sécurité. Elle partagera aussi avec nous ses solutions pour lutter contre la surpopulation carcérale.
C'est la photo d'un homme debout au milieu d'un champ de ruines, qui fait la Une du Nouvel Obs, avec ces mots : « le spectre de l'annexion ». « Dix-neuf mois après les massacres commis par le Hamas, les destructions systématiques menées par le régime de Benyamin Netanyahou ont presque anéanti la Bande de Gaza », écrit le Nouvel Obs, « destructions qui font planer la menace d'un exode forcé sur ses deux millions d'habitants ». « Un spectre hante les Palestiniens de Gaza », poursuit l'hebdomadaire : « la Nakba, la catastrophe en arabe, référence à l'expulsion d'une partie des populations arabes de Palestine lors de la naissance d'Israël en 1948. Depuis les massacres du 7 octobre, les Palestiniens ont la certitude de vivre une nouvelle Nakba, à Gaza sous les bombes, mais aussi en Cisjordanie, de manière plus rampante et insidieuse, sous l'action souvent conjointe de l'armée et des colons israéliens ».Crime de guerre et génocideFaut-il alors parler de génocide ? interroge le Nouvel Obs. Le débat est ouvert et parfois violent. En préambule, la juriste Mathilde Philip-Gay spécialisée dans le droit pénal international, explique que « parmi les grands crimes en droit pénal international, on peut déjà dire que deux sont certainement commis à Gaza. » « Il y a, dit-elle, incontestablement des crimes de guerre, puisque des dizaines de milliers de civils ont été tués, ce qui n'est pas un objectif militaire. La liste est longue, poursuit Mathilde Philip-Gay : blocus de l'aide humanitaire, utilisation de la faim comme arme, interdiction aux journalistes occidentaux de se rendre à Gaza, ciblage délibéré des reporters palestiniens. On assiste aussi très probablement à des crimes contre l'humanité », ajoute-t-elle.Mais qu'en est-il du génocide ? Pour l'historien Vincent Lemire, il faut distinguer « les deux significations du mot ». « D'abord, la signification politique, tombée dans le sens commun, celle que tout le monde a en tête, l'atteinte, de manière atroce, à une population, le ' pire ' des crimes ». Or « juridiquement, précise l'historien, ce n'est pas vraiment cela. Selon le droit international, le génocide correspond à l'intention de détruire un groupe national, ethnique ou religieux. Pour être établi, il nécessite donc de prouver qu'Israël a comme unique intention de détruire la population de Gaza (…) Il doit aussi être démontré que les victimes sont ciblées de manière délibérées et non aléatoire ». Le débat reste ouvert…L'ordination des femmesDans la presse hebdomadaire également cette semaine, les réactions à l'élection du pape Léon XIV. Le Point y consacre d'ailleurs sa Une, avec ce titre : « Léon XIV, le pape d'un nouveau monde ». « Le premier Américain du Nord (…) mais qui vient aussi du Sud, il a longtemps été missionnaire au Pérou ». Un pape jeune et moderne. Mais jusqu'où ira-t-il ? Le Point s'interroge notamment sur les femmes diacres et prêtres : « le sujet de leur ordination va-t-il rester éternellement tabou dans l'Église ? »On serait tenté de dire oui, à lire l'article de l'hebdomadaire. Car, nous explique l'historien Alberto Melloni, au-delà « d'une affaire de parité ou d'égalité des sexes » « la question des femmes touche à des enjeux théologiques fondamentaux ». « Problème, ajoute-t-il : ouvrir la prêtrise aux femmes ou même rétablir le diaconat féminin nécessiterait un concile. Ce n'est pas une décision qu'un pape peut prendre seul ». Autrement dit, l'attente risque d'être longue…L'Express, lui aussi, s'intéresse au nouveau pape. Et plus précisément à son « face à face », avec Donald Trump. « Si le pape et le président des États-Unis partagent la même nationalité, ils risquent de s'opposer sur la question des migrants et de l'aide internationale » estime l'Express, d'autant que « pour les ultra-trumpistes, le successeur de François est un gauchiste. »À 300 kilomètres de CayenneEnfin, le Journal du Dimanche se fait l'écho des nouvelles intentions du ministre français de la justice, Gérald Darmanin, en matière pénitentiaire. « Gérald Darmanin va enfermer les narcotrafiquants dans la jungle amazonienne », clame le JDD, qui parle d'une « forteresse isolée, conçue pour enfermer les criminels les plus dangereux du narcotrafic et les islamistes ». Une annonce faite alors que le ministre est en visite en Guyane. Gérald Darmanin qui multiplie les annonces sur les prisons et qui déclare ainsi : « j'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic. »Le Journal du dimanche nous donne un aperçu de l'implantation de la nouvelle prison : « au bout du monde : à Saint-Laurent du Maroni, aux confins du fleuve, à 300 kilomètres de Cayenne, à des jours des premiers hameaux accessibles uniquement en pirogue ou par avion ». « Une forteresse volontairement isolée, comme un écho au bagne d'autrefois, mais avec les codes du 21ème siècle », ajoute le JDD, qui semble séduit par cette vision, alors qu'aux États-Unis, Donald Trump, lui, rêve de rouvrir Alcatraz. Autant de projets qui pourraient nourrir l'imagination de bien des scénaristes.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 15/05/2025, il réagit avec la journaliste, Françoise Laborde à la disparition de Daniel Bilalian, journaliste et présentateur des JT de France Télévisions à l'âge de 78 ans ; ou encore sur la reconduction de Delphine Ernotte pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de France Télévisions. Dans un second temps, il est également question revient de l'inquiétude des policiers municipaux qui réclament à nouveau le port d'une arme létale, alors qu'un sondage du CSA pour Europe 1, Cnews et le JDD indique que 80% des Français pensent que la justice est trop laxiste.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 15/05/2025, il revient sur l'inquiétude des policiers municipaux qui réclament à nouveau le port d'une arme létale, alors qu'un sondage du CSA pour Europe 1, Cnews et le JDD indique que 80% des Français pensent que la justice est trop laxiste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 12 mai 2025 avec le Dr. Valérie Mesnage, neurologue, cofondatrice du collectif "Pour un accompagnement soignant solidaire". Elle s'occupe de malades de Parkinson à l'hôpital Cochin, notamment en fin de vie. Elle est également chargée de mission au centre d'éthique clinique. Elle a cosigné une tribune dans Le Figaro intitulée "Médecins, nous ne contesterons pas la demande d'un patient à abréger sa vie".La proposition de loi sur la fin de vie, déposée par un député du MoDem, est de retour à l'Assemblée nationale, ce lundi. Un texte scindé en deux avec une partie sur l'aide à mourir et une autre sur les soins palliatifs. Des débats qui visent à ouvrir l'accès à l'aide à mourir, selon plusieurs critères, comme être majeur, de nationalité française ou résidant français, être atteint d'une affection grave et incurable qui engage le pronostic vital en phase avancée ou terminale, présenter une souffrance réfractaire au traitement ou insupportable, et être en capacité de manifester sa volonté de façon libre et éclairée. Un texte qui revient dans l'hémicycle, un an après avoir été abandonné à cause de la dissolution, et qui divise jusqu'au gouvernement. Hier dans le JDD, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau affirmait un texte "profondément déséquilibré" et qui "fait sauter tous les verrous". Au sein du gouvernement, c'est l'ex-LR Catherine Vautrin, qui portera le texte à l'Assemblée. Dans un entretien au Parisien aujourd'hui, elle rassure en affirmant que "l'aide à mourir sera strictement encadrée".
L'émission 28 minutes du 18/04/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire “Politis”, Isabelle Saporta, essayiste et éditorialiste, Aziliz Le Corre, rédactrice en chef "Opinions" au “JDD”, et la dessinatrice Coco. Retour sur deux actualités de la semaine :Budget de l'État : où trouver 40 milliards ?Depuis le début de semaine, le message donné par le gouvernement est on ne peut plus clair : il faut économiser 40 milliards d'euros afin de faire passer le déficit sous la barre des 3 % du PIB d'ici 2029. François Bayrou a organisé mardi 15 avril une "conférence sur les finances publiques" où il a dénoncé la gravité de la situation, sans toutefois amener de pistes concrètes pour redresser le cap. Le locataire de Matignon a pris soin de dire qu'il n'y avait pas de "tabou". Mais pour Éric Lombard, ministre de l'Économie, il est hors de question d'augmenter "les impôts" ou les "charges des entreprises". Un flou savamment organisé pour éviter l'éventuelle censure du Premier ministre déjà empêtré dans l'affaire Bétharram, mais qui agace les oppositions. "Deux heures de baratin pour enfoncer des portes ouvertes", éructait ainsi Jean-Philippe Tanguy à l'issue de la réunion de mardi. Le gouvernement de François Bayrou joue-t-il sa survie politique face au risque de censure ? Escalade franco-algérienne : comment parler à Abdelmadjid Tebboune ?Depuis la fin du mois de mars, l'heure était manifestement à la désescalade entre Paris et Alger après plusieurs discussions entre les deux gouvernements. Mais l'accalmie a été de courte durée : cette semaine, douze diplomates français ont été sommés par l'Algérie de quitter le territoire, la France y a répondu à l'identique. Il s'agit d'un énième rebondissement entre les deux pays dont la relation diplomatique est au plus mal depuis l'été dernier. Reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par Paris, arrestation de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal à Alger, expulsions d'influenceurs algériens : les épisodes qui ont dégradé la relation franco-algérienne sont nombreux. Comment renouer un dialogue nécessaire entre les deux pays ?Théo Drieu est médiateur scientifique et créateur de la chaîne YouTube “Balade Mentale”, qui cumule plus d'un million d'abonnés. Vulgarisateur scientifique au franc succès, il publie sa première BD "Le grand silence, mais où sont les extraterrestres ?" (éditions Robert Laffont), un ouvrage dans lequel il répond à une question qui taraude l'humanité : pourquoi n'avons-nous jamais rencontré d'extraterrestres ?Entre le 13 et 16 avril, les prisons françaises ont été prises pour cibles par un mystérieux groupe, sous différentes formes : menaces sur le personnel pénitentiaire, incendies de véhicules et même tirs à l'arme automatique sur la porte de la prison de Toulon-la Farlède. Gérald Darmanin, en tant que Garde des sceaux, est le principal concerné au gouvernement. Dans son duel de la semaine, Frédéric Says l'oppose au "DDPF", qui a revendiqué les attaques. Cette semaine encore, la bataille des tarifs douaniers entre la Chine et les États-Unis a atteint de nouveaux records : 145 % pour les produits chinois arrivant sur le sol américain, 125 % pour la réciproque. Ce protectionnisme exacerbé ne prive pas les internautes chinois de leur humour : grâce à l'IA, ils génèrent des vidéos d'Américains travaillant à l'usine pour s'en moquer. Derrière ce clash numérique se cache un questionnement légitime : les États-Unis ont-ils les capacités de se réindustrialiser ? C'est le Point com de Paola Puerari.Yann Guyonvarc'h est un as des mathématiques qui a fait fortune dans le business des algorithmes. D'ordinaire discret, il s'est illustré en fournissant toutes les toiles d'une exposition consacrée à Eugène Boudin, père de l'impressionnisme, au musée Marmottan à Paris. L'as des mathématiques algorithmiques est aussi un fin amateur de Boudin, dont il a raflé toutes les toiles. C'est l'histoire de la semaine d'Alix Van Pée.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur Volodymyr Zelensky et la guerre en Ukraine ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Sa photo fait la Une de l'Express, du Point, du Nouvel Obs… Au centre des commentaires, la condamnation de la patronne du Rassemblement national à quatre ans de prison, dont deux fermes, cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (c'est-à-dire avec effet immédiat), pour détournement de fonds publics (plus de quatre millions d'euros), dans l'affaire des assistants parlementaires européens. Un jugement qui pourrait bien empêcher la cheffe de l'extrême droite française de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, sauf que la justice a d'ores et déjà fait savoir qu'elle organiserait le procès en appel de Marine Le Pen, en 2026, avant cette élection présidentielle. Ce qui ne veut pas dire que la patronne du Rassemblement national serait relaxée, lors de ce procès, mais qui lui laisse un mince espoir de rester dans la course. Alors, la justice a-t-elle été trop dure dans l'affaire des assistants parlementaires ? C'est l'avis de certains commentateurs… « Nul n'est au-dessus des lois, mais nul ne peut être en-dessous non plus », estime Franz-Olivier Giesbert. Pour l'éditorialiste du Point, il faut « changer la loi », « sinon notre démocratie finira par prendre le visage hideux des dictatures turques, russes, iraniennes ou vénézuéliennes, où c'est la "justice" qui se charge, en les faisant arrêter, pour une raison ou une autre, d'empêcher les opposants de se présenter à des simulacres d'élections présidentielles ».La justice mise en causeMarianne, de son côté, s'interroge sur les arguments du tribunal dans sa décision « d'exécution provisoire de la peine ». « Les juges », nous dit Marianne, « ont invoqué le risque de récidive et de trouble à l'ordre public ». « Mais où est le risque de récidive alors que Marine Le Pen n'est plus députée européenne ? Et où est le trouble à l'ordre public ? N'est-ce pas plutôt de ne pas la laisser se présenter qui constitue un tel trouble ? » interroge encore Marianne.Pour le Nouvel Obs, en revanche, la justice n'a fait que son travail…« en condamnant Marine Le Pen – ainsi que ses vingt-trois complices, pour avoir fait rémunérer par le Parlement européen des assistants de députés qui travaillaient en fait pour le Front National ». « Système destiné à constituer une véritable manne financière », a estimé la présidente du tribunal qui a condamné Marine Le Pen. Plus de 30 % des suffrages « Le plus gros handicap de Marine Le Pen », poursuit le Nouvel Obs, « demeure ces dizaines de tomes de procès-verbaux, rassemblant les investigations menées pendant plus de dix ans par la justice française et dont elle a toujours feint d'ignorer la gravité, évoquant encore sur TF1, (juste après sa condamnation) un simple désaccord administratif ». Une défense que la cheffe de l'extrême droite française pourrait revoir, si l'on en croit le Journal du Dimanche… « Au combat, après le choc », titre le JDD qui fait état d'informations selon lesquelles (en vue du procès en appel) « Marine Le Pen n'exclut plus, d'infléchir sa ligne de défense, jusqu'ici fondée sur une négation pure et simple des faits reprochés ». La Tribune Dimanche remarque de son côté que l'opinion publique s'est fait son opinion. Dans son éditorial, Bruno Jeudy déclare ainsi : « l'opinion publique – tous les sondages vont dans ce sens – ne se laisse pas impressionner par les indignations tonitruantes orchestrées par les troupes lepénistes et relayées par une partie des médias : la condamnation de Marine Le Pen est jugée normale et une majorité de Français n'est pas choquée par l'exécution immédiate de la peine d'inéligibilité ». Paradoxalement, cette approbation de la condamnation de Marine le Pen, ne semble pas entamer ses chances, puisque selon un sondage publié par la Tribune Dimanche, « malgré sa condamnation, la patronne du Rassemblement national serait largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle s'il avait lieu aujourd'hui. Elle obtiendrait entre 32 et 36 % des suffrages ». Drague lourdeEnfin, une question un peu plus légère, pour refermer cette revue de presse. Question posée par l'Express : « Peut-on nouer des liens affectifs avec une Intelligence artificielle ? ». « Les compagnons virtuels », nous dit l'hebdomadaire, « promettent aux internautes leur amitié indéfectible. Avant de tomber souvent, dans la drague lourde ». Rien n'empêche toutefois de tenter l'expérience, par exemple avec Character.AI, une intelligence artificielle qui « permet aux utilisateurs de parler à des chatbots dotés de personnalités variées ». « Napoléon commence à flirter avec moi », annonce ainsi Aurore Gayte l'auteure de l'article. « Voilà cinq minutes seulement que je discute avec l'empereur lorsqu'il me demande s'il peut me faire une confidence : il estime que "ma beauté" et mon "dévouement" ne passent pas inaperçus ». L'expérience est toutefois « plus convaincante » avec Chat GPT, avoue la journaliste, qui parle d'une « causerie agréable ». « Le ChatBot pose des questions pertinentes sur mon quotidien et me demande ce que j'ai prévu pour le week-end », explique-t-elle. Et, cerise sur le gâteau : « Chat GPT comprend le second degré ». On en oublierait presque que l'on parle avec une machine...
L'émission 28 minutes du 04/04/2025 Ce vendredi, Jean-Mathieu Pernin décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Aziliz Le Corre, rédactrice en chef "Opinions" au JDD, et le dessinateur Thibaut Soulcié. Le consentement inscrit dans la définition légale du viol : une avancée majeure ? Ce mardi 1 avril, les députés ont inscrit la notion de consentement dans la définition légale du viol. Ce terme, popularisé avec le mouvement MeToo, est revenu avec fracas lors du procès des viols de Mazan. Le viol était auparavant défini comme "tout acte de pénétration sexuelle (...) commis par violence, contrainte, menace ou surprise", la loi considère désormais qu'il s'agit de tout acte "non consenti". Le consentement doit donc être "libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable" et "ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime". Cette nouvelle définition ambitionne de couvrir les cas de viol sous emprise chimique ou en état de sidération. Mais elle interroge jusque dans les associations féministes : va-t-elle faire davantage peser la charge de la preuve sur la victime ? Serait-elle "l'arbre qui cache la forêt des biais sexistes et du manque de moyens de la justice", comme le dénonçait un collectif d'associations féministes et de députés ?Après le procès Le Pen, faut-il supprimer l'inéligibilité immédiate ?La condamnation de Marine Le Pen à 5 ans d'inéligibilité à exécution provisoire, pour avoir détourné 4 millions d'euros, n'a pas fini de faire débattre. François Bayrou se dit "troublé", prêt à ouvrir une "réflexion", tout en précisant que c'est "le Parlement qui doit s'en saisir". Une occasion inespérée pour Éric Ciotti, allié du Rassemblement national, qui entend faire passer une proposition de loi abrogeant l'exécution provisoire lors de la niche parlementaire de son groupe, le 26 juin. La question réside dans la possible adoption de cette loi : si l'intention des députés RN est claire, il en est autrement pour le reste de l'hémicycle. Opposition chez certains macronistes, dont la députée Maud Bregeon qui fustige une proposition de loi qui "a pour unique but d'arranger les affaires de Marine Le Pen". Du côté des Républicains, le député Vincent Jeanbrun ne veut pas donner "le sentiment que l'on change la loi quand elle ne convient pas aux politiques". Ces positions rejoignent celles de l'opinion publique : près des deux tiers des Français trouvent justifiée la peine de Marine Le Pen. Constance Lagrange est autrice et illustratrice de BD et publie "On peut rire de tout (sauf de sa mère)" aux éditions Dargaud. Elle consacre ses planches à ses origines juives, au travers d'histoires humoristiques mettant en scène des enfants, des vieux couples, des rabbins, des belles-mères, etc. Un humour typiquement juif qui est le thème central de cet ouvrage car "les juifs aiment rire, et d'abord d'eux-mêmes", préface l'historien Ivan Jablonka.Comment réagir face à la lubie douanière de Donald Trump ? Après avoir annoncé des droits de douane records pour presque tous les pays du monde, allant de 10 à 49 %, la marche à suivre n'est pas claire. Chez les anglo-saxons, l'heure est aux dissensions : les Britanniques cherchent à conclure un accord qui permettrait "d'atténuer l'impact" des tarifs douaniers, mais les Australiens ne cachent pas leur colère face à leur allié : "Un ami n'agit pas de cette manière", tance Anthony Albanese, Premier ministre australien. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Les réseaux sont inondés d'un énième épisode de "french bashing" depuis quelques jours. C'est une chanson de Lady Gaga dont le "I don't want to be friends" se métamorphose en "I don't want to be french" qui enflamme TikTok. Il n'en fallait pas plus pour que des Américains, Belges et Italiens sautent sur l'occasion. Dans l'hexagone, la réponse ne s'est pas fait attendre. C'est le Point com de Marjorie Adelson."Vous pouvez demander ce que vous voulez à Grok", fanfaronnait encore Elon Musk il y a quelques jours. Pourtant, cette IA conversationnelle et générative de X (dont le milliardaire est le propriétaire) ne semble pourtant pas lui faire de cadeaux. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 avril 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 2 avril 2025 - Le Pen/ Bardella : ce qu'ils préparent...La cour d'appel de Paris va se dépêcher et Marine Le Pen va avoir droit à des délais plus courts que la moyenne pour être rejugée puisqu'elle envisage un nouveau procès dès l'an prochain avec "une décision à l'été 2026", soit bien avant la présidentielle de 2027. "C'est une très bonne nouvelle" a réagi la cheffe de file des députés RN au lendemain de sa condamnation pour détournement de fonds publics à 4 ans de prison, dont 2 ferme sous bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate, dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national).Un peu plus tôt, lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de la Justice avait fait savoir qu'il souhaitait "personnellement" que le procès en appel de Marine Le Pen, soit organisé dans le délai "le plus raisonnable possible". "Il appartiendra à la cour d'appel de Paris, parfaitement indépendante dans son organisation, de fixer la date de cet appel", avait ajouté Gérald Darmanin. De son côté le Premier ministre a fait part de ses "interrogations" quant à l'application immédiate de l'inéligibilité à laquelle Marine Le Pen a été condamnée. "Il se trouve que le seul point de l'exécution provisoire fait que des décisions lourdes et graves ne sont pas susceptibles de recours", a affirmé François Bayrou, disant toutefois ne "pas avoir le droit" de critiquer une décision de justice et soutenir, de manière "inconditionnelle", les magistrats. Il a aussi considéré qu'une "réflexion" devait "être conduite" par les parlementaires à propos de cette exécution provisoire de l'inéligibilité.S'engageant dans la même voie, le député Eric Ciotti (Union des droites), allié du Rassemblement national depuis les dernières législatives, a annoncé que son groupe présentera, lors de sa niche parlementaire de juin, une proposition de loi pour supprimer l'exécution provisoire des peines d'inéligibilité, qui installe, selon lui, une "peine de mort politique". "La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement" et "c'est le Parlement qui décidera si, oui ou non, il convient de toucher à l'écriture de la loi", lui a répondu François Bayrou. De son côté, Marine Le Pen a réagi à cette annonce dans un entretien accordé au Parisien, indiquant avoir un faible "espoir". "Si on écoute leurs propos récents, il y a toute une série de groupes qui devraient le voter. Maintenant, il peut y avoir beaucoup d'absents…", a-t-elle souligné annonçant dans le même temps qu'elle allait saisir en référé la Cour européenne des droits de l'homme. Parallèlement, le président du RN Jordan Bardella a appelé les militants et sympathisants à se rendre à Paris dimanche prochain pour manifester. Mais contre qui ? Contre quoi ? Après deux jours d'attaques contre la "tyrannie des juges" dans la foulée de la condamnation de Marine Le Pen et du RN, Emmanuel Macron est sorti de son silence ce mercredi 2 avril. Se posant en "garant des institutions", il a notamment "rappelé", en Conseil des ministres, "que l'autorité judiciaire est indépendante" et "que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d'être respectés".Des magistrats qui s'inquiètent des attaques répétées contre la justice, et observent une dérive en France comme dans d'autres pays. Dans les colonnes du Monde, le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau soulignait il y a quelques jours la gravité de l'époque : "Nous sommes dans un moment historique où il y a une tension entre deux formes d'Etat : l'Etat de droit, où être élu par le peuple ne suffit pas ; l'Etat brutal, comme on le voit avec Trump, où l'élection est censée donner tous les droits". Et la France n'est pas à l'abri alertent des hauts magistrats du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation.Les déclarations les plus frappantes, ces derniers mois, sont notamment venues du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau : "L'Etat de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré", a déclaré l'ancien sénateur LR de Vendée, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), à l'automne 2024. "L'Etat de droit a été dévoyé au point que la règle de droit ne protège plus la société française mais désarme l'Etat régalien. Quand une règle ne protège plus les Français, il faut en changer", a insisté le ministre en février, toujours dans Le JDD. Une position partagée par Laurent Wauquiez qui avait dénoncé un "coup d'État de droit" après la large censure du Conseil constitutionnel de la loi immigration. Il a également indiqué lorsqu'il présidait la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'elle ne respecterait le dispositif de la loi "climat et résilience" sur la non-artificialisation des sols, avant finalement de faire machine arrière. Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale appelle par ailleurs depuis plusieurs semaines à dissoudre l' Office français de la biodiversité (OFB), après avoir décrit ses agents comme "une coalition d'idéologues". Lors d'une audition devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, le directeur général de l'OFB, Olivier Thibault, avait rappelé en janvier dernier, que ses agents avaient pour mission (entre autres) d'assurer la police de l'environnement. "Il s'agit de faire appliquer la législation que vous avez vous-même validée, au nom de notre cadre de vie", a-t-il expliqué aux députés. "Des gens me disent que le droit de l'environnement n'est pas aussi important que le 'vrai droit'. C'est choquant !"Les experts :- Benjamin MOREL - constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés - Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point - Nathalie MAURET - reporter politique pour le groupe de presse régionale Ebra - Bernard SANANèS - Politologue, président du cabinet d'études et de conseil Elabe
Dans cet épisode, Caroline Ithurbide présente le nouveau magazine féminin JDMAG, qui fait partie de la famille du JDD et du JD News. Elle évoque les différents sujets abordés comme la mode, la beauté, le voyage et la gastronomie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Depuis quinze jours, il y en a eu beaucoup pour C8, un peu pour NRJ12… c'est à peu près tout. Et en même temps, il y avait beaucoup à dire sur la fin de ces deux chaînes. L'équipe de J+7 revient sur ce grand huit médiatique. À commencer par la soirée de fin de NRJ12 où la nuit a appartenu à Ayem dans un dernier Friends Trip autour des 20 ans de vie de la chaîne. Et à minuit, la fin de la chaîne fut tellement vraie. Nous revenons ensuite sur la fin de C8 et tout le cirque médiatique autour de l'avenir de Baba et sa tribu. Au terme d'un sacré voyage bout de la nuit, la chaîne balançait son poste. Pendant ce temps, en quête de solutions face à Hanouna, M6 a sorti le grand jeu pour attirer leur nouvelle star. Pour compléter le tableau, un tour d'horizon de l'avenir de la TNT est effectué avant de traiter le reste de l'actu : Ainsi font Lafon, Nathalie André qui n'est plus ici, le Trio part en live et le départ stupéfiant de Christophe Dechavanne. Et pêle-mêle, la régie est un con, les poreaux et Google Maps entre Boulogne et Neuilly Au sommaire : 0:00 - Introduction 13:41 - Vu & Entendu - Fermeture de NRJ 12 44:12 - Vu & Entendu - Fermeture de C8 1:25:30 - Vu & Entendu - C. Hanouna 1:57:46 - L'Actu 2:10:16 - Conclu Les recos : Instagram - Gomar_melade Youtube - Pacôme Replay Youtube - Franck Ribery Show Articles évoqués dans l'épisode : Bluesky - Romain Colas - Décision du Conseil d'Etat Bluesky - Romain Colas - Communiqué réaction NRJ Group Bluesky - leblogtvnews - Communiqué soirée NRJ 12 Bluesky - Romain Colas - Communiqué financier NRJ Group Le Monde - La fin de NRJ 12, un scénario noir pour le groupe NRJ Le Parisien - Fermeture de NRJ 12 : quel avenir pour la télé dans le groupe NRJ ? Bluesky - Nicolas Hervieu - Décision du Conseil d'Etat Actu.fr - “On est écœurés” : comment Cyril Hanouna a entraîné dans sa chute des centaines de salariés de Canal+ Libération - CheckNews - La disparition de C8 va-t-elle mettre «400 personnes au chômage» ? Le Monde - Editorial - Fin de C8 : l'insidieux débat sur la liberté d'expression Le Monde - Fin de C8 : le tohu-bohu des chaînes Bolloré pour discréditer une décision légalement fondée Le Canard Enchaîné - Les bonimenteurs du JDD volent au secours d'Hanouna Bluesky - Behel - Intro William à Midi Libération - Avant de s'éteindre, C8 diffuse par surprise le film anti-avortement «Unplanned» Le Figaro - Accords avec les opérateurs télécoms, recettes publicitaires… Les questions que pose la nouvelle vie de «TPMP» sur les box L'Informé - Les dessous de la nouvelle chaîne de Cyril Hanouna, Zoubida TV L'Informé - Ce que W9 gagnerait avec Cyril Hanouna Le Parisien - « Le transfert du siècle » : les coulisses du contrat de Cyril Hanouna avec le groupe M6 Franceinfo - Karine Le Marchand ne fera plus obstacle à l'arrivée de Cyril Hanouna dans le groupe M6 Bluesky - Communiqué SDJ RTL / Europe 1 Le Journal du Dimanche - Rachida Dati réagit à la fermeture de C8 et aux révélations choc sur l'Arcom Ozap - “J'ai décidé de partir vers de nouveaux horizons” : 3 ans après son arrivée, Nathalie André quitte Ici (ex-France Bleu) Radio France - Le Trio Ferrari-Tsamere-Lecaplain débarque sur France Inter / lundi 3 mars, à 20h Le Parisien - Après sa condamnation, Christophe Dechavanne se met « en retrait » de « Quelle époque ! » Rejoignez le Discord d'Alex Arbey, suivez @jplussept sur X/Twitter et sur Instagram ou @jplus7.fr sur Bluesky Laissez-nous vos avis sur ce que vous avez vous aussi vu & entendu tout au long de la semaine sur repondeur.jplus7.fr Une émission animée par Alex Arbey, en direct sur Twitch tous les lundi à 20h35 : twitch.tv/alexarbey
L'émission 28 minutes du 28/02/2025 Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : l'essayiste Antoine Bueno, la directrice de la revue “Regards” Catherine Tricot, la rédactrice en chef “Opinions” au “JDD” Aziliz Le Corre et la dessinatrice Louison.Retour sur deux actualités de la semaine :Taxe à 25% sur les produits européens : Trump est-il encore notre allié ?Donald Trump a annoncé dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 février qu'il taxerait prochainement les produits européens à hauteur de 25 %. Une décision qu'il a accompagnée d'une critique : “L'Union européenne a été conçue pour emmerder les États-Unis. C'était l'objectif et ils y sont parvenus.” La balance commerciale sur les biens entre les États-Unis et l'Europe est largement excédentaire (environ 230 milliards de dollars l'an dernier), notamment grâce à l'exportation de produits pharmaceutiques, chimiques et agricoles, et de voitures européens. Ces taxes mettraient à mal ces exportations. Par conséquent, le consommateur américain paierait ces produits beaucoup plus chers. “L'Union européenne fera de même” si les Américains ”maintiennent des hausses” de taxes, a prévenu Éric Lombard, le ministre français de l'Économie.Jusqu'où ira le bras de fer entre la France et l'Algérie ?À l'issue du comité interministériel de contrôle de l'immigration, le Premier ministre François Bayrou a adressé un ultimatum à l'Algérie, la sommant de récupérer les ressortissants algériens sous le coup d'une OQTF énumérés sur une “liste d'urgence”. Il menace de remettre en cause les accords migratoires passés entre les deux pays, en particulier celui de 1968 qui facilite l'installation des Algériens en France pour une longue durée. Cette décision survient quatre jours après une attaque au couteau qui a fait un mort et cinq blessés à Mulhouse, dont le suspect est un ressortissant algérien sous le coup d'une OQTF. Les autorités algériennes auraient empêché à dix reprises son retour. Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées ces derniers mois avec l'arrestation et la détention de l'écrivain Boualem Sansal par les autorités algériennes, ainsi que la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.Nous recevons Richard Brunel, metteur en scène, acteur et directeur de l'Opéra national de Lyon depuis 2021. Il présente le projet “Camion-Opéra” : un opéra itinérant à travers la région Auvergne-Rhône-Alpes pour aller directement à la rencontre du public. Ce projet met en scène “Le Sang du glacier”, un spectacle axé sur le réchauffement climatique, créé pour l'occasion. Cette représentation, à prix réduit, a pour but “d'abolir les frontières de l'opéra”, selon Richard Brunel.Initialement invité à la CPAC — une conférence qui réunit toutes les droites conservatrices du monde à Washington — pour y prononcer un discours, Jordan Bardella a finalement décidé d'annuler son intervention. Cette décision intervient après que Steve Bannon, l'ancien conseiller de Donald Trump, a exécuté un salut nazi lors de cette même conférence. Un départ que ce dernier a durement critiqué. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Malgré le classement sans suite de plaintes pour harcèlement moral et abus de faiblesse visant l'ancien secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts Julien Bayou, l'affaire continue de diviser le parti écologiste. La députée Sandrine Rousseau estime que "la justice a ses critères, maintenant, il reste la question politique" concernant l'ancien membre du parti qui a déjà fait l'objet de deux enquêtes internes. C'est le point com de Paola Puerari.Que ce soient les arbitres exerçant dans la Ligue de football professionnel, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), ou encore l'Office français de la biodiversité qui contribue à la surveillance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité, les institutions arbitrales font l'objet de vives contestations en France. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la cérémonie d'hommage en Israël, lors du passage du cortège funéraire de trois otages du Hamas décédés pendant leur captivité ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Le déferlement des discours et idées d'extrême droite a commencé sur internet avant de se frayer un chemin dans les médias, notamment ceux détenus par le milliardaire français Vincent Bolloré. C'est ce que racontent les journalistes Pierre Plottu et Maxime Macé dans le livre Pop fascisme (Divergences, 2024). Tous deux sont les invités de L'atelier des médias. Maxime Macé et Pierre Plottu travaillent depuis de nombreuses années sur la mouvance d'extrême droite en France, des groupuscules les plus radicaux au Rassemblement national. Ces deux journalistes du quotidien français Libération ont publié en septembre 2024 Pop fascisme – Comment l'extrême droite a gagné la bataille culturelle sur internet, aux éditions Divergences.Pop fascisme, un titre en forme de clin d'œil au post-fascisme, l'étiquette utilisée en Italie pour définir le positionnement de Giorgia Meloni, écartelé entre ses origines radicales et son approche conservatrice. Dans leur livre et dans cet entretien de près d'une heure dans L'atelier des médias de RFI, Maxime Macé et Pierre Plottu expliquent aussi comment cette « fachosphère » est née et s'est structurée en ligne à partir du milieu des années 2000, réussissant ainsi à désintermédier ses messages. Il est question de Fdesouche, Novopress, d'E&R d'Alain Soral mais aussi du Forum Blabla 18-25. De figures comme Papacito ou encore Thaïs d'Escufon.Le rôle des plateformes comme YouTube, Facebook, X (anciennement Twitter) ou encore TikTok et de leurs algorithmes, qui favorisent les contenus clivants, est évoqué. Des craintes de démonétisation ou déplateformisation qui ont entraîné le développement de contenus lifestyle sur les chaînes des réseaux d'extrême droite.Enfin, Pierre Plottu et Maxime Macé expliquent que les mots et idées d'extrême droite – comme la théorie complotiste du grand remplacement – trouvent des débouchés dans les médias traditionnels. Ils citent notamment l'empire médiatique du milliardaire breton Vincent Bolloré, constitué de presse écrite (le JDD, Paris Match), de radios comme Europe 1 et de télévisions (Canal+, C8 et CNEWS). Un véritable « écosystème », expliquent-ils, avec ses figures de proue comme Cyril Hanouna et Pascal Praud, mais aussi la montée en puissance d'influenceurs venus du web.
Le Premier ministre et son gouvernement ont franchi une première étape en adoptant le budget cette semaine après que deux motions de censure ont été repoussées à l'Assemblée. Le Premier ministre sauve donc sa tête et celle de son gouvernement. L'horizon politique se dégage quelque peu pour François Bayrou, mais la route reste semée d'embûches. Dont certaines vont arriver rapidement. Prochaine étape pour le Premier ministre la motion de censure spontanée que le PS déposera dans les prochains jours. En cause, les propos de François Bayrou sur le « sentiment de submersion migratoire ». Mais là encore peu de chance pour que cette motion soit adoptée, le RN ne devrait pas la voter et LFI qui n'a pas apprécié le non-vote par les socialistes de leurs deux motions ne la soutiendra sans doute pas non plus. Et, après cela, à moyen terme, l'avenir est tout aussi incertain. La réforme des retraites par exemple actuellement en discussion au sein d'un « conclave » entre partenaires sociaux pendant trois mois sera aussi un tournant pour le mandat de François Bayrou.À lire aussiFrance: François Bayrou survit à deux censures, le PS contesté au sein de la coalition de gaucheDans l'entourage du Premier ministre on est confiantOui ses proches estiment qu'il peut désormais tenir jusqu'à l'automne en y allant « étape par étape » disent-ils et ajoutent qu'ils sont « confiants ». Il faut dire que pour le moment la stratégie du Premier ministre fonctionne. Il a réussi à franchir plusieurs haies sans être censuré. Celle de la déclaration de politique générale pour laquelle il n'a pas été censuré et donc maintenant le budget et le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Alors ça ne veut pas dire non plus que tout est rose loin de là. « On marche sur des œufs » confiait un député du camp du Premier ministre mais « on avance ».Même dans le bloc central les alliés ne font pas de cadeau au Premier ministre Oui chez Les Républicains, le Premier ministre reste perçu comme un ancien allié défaillant, voire « un traître ». Alimentée par Nicolas Sarkozy, cette rancœur ne remet pas en cause la participation des LR au bloc central. Mais le patron du groupe LR Laurent Wauquiez entretient des relations compliquées avec le Premier ministre. Dans une interview donnée au JDD, le député expliquait récemment que la droite ne ferait pas de cadeaux au gouvernement. Notamment sur les sujets qui fâchent comme la proportionnelle dont LR ne veut pas entendre parler et cheval de bataille de François Bayrou. L'immigration est également un sujet sensible qui pourrait enflammer le bloc central dans les prochains mois. Alors au-delà de la gauche et du RN, pour le Premier ministre, la méfiance reste de mise même avec son propre camp.À écouter aussiLa «méthode Bayrou» permettra-t-elle au gouvernement de poursuivre les réformes ?
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end. Aujourd'hui Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du JDD revient sur la grand explication de l'ancien premier ministre Gabriel Attal et Laurent Wauquier qui souhaite refonder la droite.
En ce mois de janvier 2025, l'actualité ne mentionne que peu Emmanuel Macron au profit du nouveau Premier ministre François Bayrou. Pourtant, il est plus impopulaire que jamais, avec 79% d'insatisfaits selon un récent sondage IFOP paru pour le JDD. Ce résultat en fait-il le président le plus impopulaire de la Ve République ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête.
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche inspire la presse française, prolixe, mais dans l'ensemble plutôt méfiante et critique vis-à-vis du nouveau président qui prêtera serment lundi 20 janvier. La Tribune Dimanche nous annonce une « rupture », un « nouveau désordre mondial », fait « d'autoritarisme, de nationalisme religieux, de souverainisme économique, et de populisme exacerbé ». Alors que, précise le journal, « le Trump d'aujourd'hui est bien plus préparé qu'il y a huit ans, bien plus puissant aussi. Il a dans sa poche tout ce qui pourrait jouer le rôle de contre-pouvoir dans son pays : la Cour suprême, le Congrès, le monde des affaires. »Le Nouvel Obs n'est guère plus optimiste, et met en Une Donald Trump et Elon Musk, avec ce titre : « Le nouvel impérialisme », et ce sous-titre : « Le duo de milliardaires ouvre une nouvelle ère dangereuse des relations internationales, dans laquelle la Maison Blanche assume une volonté hégémonique décomplexée ». « Le monde pénètre en terra incognita », annonce de son côté l'Express, « non seulement personne ou presque ne peut freiner Trump (…) mais de plus il s'est adjoint un vice-roi en la personne d'Elon Musk, qui lui aussi rêve de pulvériser les règles établies ».« Egos boursouflés »Le duo Donald Trump-Elon Musk, a l'avenir incertain. C'est du moins le point de vue du Nouvel Obs, qui se demande si « les egos boursouflés de Musk et Trump s'accorderont durablement. » Certains « riant sous cape », parlent du « président Elon Musk ». Ce qui n'inquiète pas Donald Trump outre mesure : « Je suis tranquille, dit-il. Vous savez pourquoi ? Il ne peut pas être président, il n'est pas né dans ce pays ». Manière de rappeler qu'Elon Musk a vu le jour en Afrique du Sud et qu'il ne sous-estime pas ses ambitions.Quant à la nouvelle administration Trump, « elle ressemble à un bric-à-brac d'idéologies contradictoires », poursuit le Nouvel Obs : « populistes et ploutocrates, conservateurs traditionnels, francs-tireurs de la nouvelle droite et transfuges démocrates, tenants du protectionnisme et représentants d'industries aux intérêts supranationaux ». « Ma raison d'espérer, explique le politologue Lee Drutman, c'est qu'ils soient submergés par les luttes intestines entre les grandes fortunes et la faction populiste ».Imprévisibilité trumpienneLa presse hebdomadaire s'attarde aussi sur les ambitions internationales de Donald Trump. L'Express, qui compare Donald Trump à un « dynamiteur », revient sur ce qu'il appelle « le feu d'artifice de provocations à l'égard de ses alliés ». « Lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago en Floride, le président élu a asséné qu'il n'excluait rien. Ni d'attaquer le Panama pour reprendre le contrôle du canal interocéanique cédé à ce pays fin 1999, ni de s'emparer du Groenland – partie intégrante du Danemark depuis deux siècles, ni de faire pression sur le Canada pour en faire le 51ème état américain. » « On croyait le 47ème président isolationniste », ajoute l'Express, « on le découvre impérialiste ». « Il croit obtenir davantage par l'agression que par la coopération. En cela, il ressemble à Vladimir Poutine ».Une perspective qui fait peur à l'Europe : « l'imprévisibilité trumpienne met les acteurs européens dans un état de stress qu'ils n'avaient pas connu depuis… le précédent mandat du républicain », remarque l'Express. Alors que pour le Nouvel Obs, « cette soudaine brutalité des relations internationales, vise particulièrement l'Europe, qui a le front de vouloir réguler les géants de la tech, et qui fait pièce à Poutine en soutenant l'Ukraine. » L'hebdomadaire lance en quelque sorte un appel : « il faut impérativement qu'après l'investiture de Trump, l'Union européenne se ressaisisse et accepte de s'affirmer comme la seule entité géopolitique à même de faire face à l'Amérique qui se dessine ».Vent de libertéCertains journaux français apportent toutefois leur soutien à Donald Trump. C'est le cas du Journal du Dimanche qui s'enthousiasme à l'idée de la trace que Donald Trump laissera dans l'histoire. « Jamais il n'aura été aussi près du but qu'il s'est fixé depuis ses premiers pas à la Maison Blanche : transmettre sa vision de l'Amérique, et sa façon de diriger en héritage. Faire avec le pays ce qu'il a fait avec le Parti républicain en réconciliant classes populaires et classes dirigeantes. » Le JDD salut particulièrement les projets de Donald Trump en matière d'immigration, alors qu'il bénéficie du soutien « de la plupart des exécutifs locaux, des forces de l'ordre et surtout de l'opinion publique, lassée par quatre ans d'incurie ». « Bonne chance aux droits de l'Homme ! », s'exclame, avec ironie, le JDD qui ajoute : « Sous Biden, 7,5 millions de migrants ont franchi la frontière sans documents. »Le Journal du Dimanche a aussi interrogé Sarah Knafo, eurodéputée d'extrême droite, qui avec son compagnon, l'ex-candidat à la présidentielle Éric Zemmour, est invitée à l'investiture de Donald Trump. « Comment interprète-t-elle cette invitation ? » lui demande le JDD. « Un vent de liberté souffle sur l'Occident, répond-elle, ce mouvement monte aux États-Unis, en Italie, en Grande-Bretagne. Je pense, sans prétention, que nous en sommes les représentants français ». Donald Trump a donc bien choisi ses invités.
On ne sait pas grande chose de la vie des Ukrainiens sous occupation russe. D'où l'intérêt de cette enquête de l'Express, qui nous dit-on, « a duré plusieurs mois ». Une enquête construite notamment sur les témoignages « d'une quarantaine d'habitants des territoires occupés, dont une grande partie en exil, mais gardant des proches sur place ». Et comme le dit une journaliste ukrainienne, « l'occupation, ce n'est pas juste un changement de drapeau ». C'est d'abord une présence imposante. Alors que nombre d'Ukrainiens ont pris la route de l'exil, « une bonne partie de la population est désormais constituée de "nouveaux venus" », nous dit l'Express. « Nouveaux venus », autrement dit « militaires et autorités d'occupation » qui « se sont installés sur place ». Des appartements sont aussi attribués « à des gens de régions pauvres de Russie, qui s'installent avec leurs familles dans ces « nouveaux territoires ». Une femme originaire de Louhansk constate : « c'est un moyen d'influencer la démographie de la région, car les habitants d'origine perdent la possibilité de revenir chez eux ».Des gens disparaissent sans raisonL'occupation russe repose aussi sur une « assimilation forcée ». C'est le terme utilisé par l'Express, qui donne l'exemple du passeport russe. « Impossible de travailler officiellement, de toucher une retraite, de l'aide humanitaire ou de se faire soigner à l'hôpital, sans présenter ce document rouge ». Une habitante témoigne : « mon mari l'a demandé à contrecœur, après que l'ambulance a refusé par trois fois d'intervenir auprès de sa mère de 82 ans ». Enfin, précise l'Express, « les Russes n'hésitent pas non plus à recourir à la violence pour imposer leur domination. Sous l'occupation, des gens disparaissent sans raison ». Sont visés : « ceux qui ne veulent pas collaborer, les journalistes, activistes, artistes ou figures religieuses qui peuvent attiser la résistance ». Un jeune couple témoigne des tortures subies en détention. Torture et viols. Dans ce contexte, explique l'Express, « les débats sur un possible compromis territorial en cas de négociation avec Moscou désespèrent tous les habitants des territoires envahis que nous avons rencontrés ».L'héritage lepénisteDans la presse hebdomadaire également, de nombreux articles consacrés à la mort de Jean-Marie Le Pen. « Le fondateur du Front national est mort ce 7 janvier à 96 ans », titre le Nouvel Obs. « Pendant plus d'un demi-siècle, la figure tutélaire de l'extrême droite a marqué la vie politique française. Il laisse derrière lui des héritiers plus puissants que jamais ». Le moins que l'on puisse dire, c'est que le sujet inspire le Nouvel Obs, qui consacre plus de trente pages à Jean-Marie Le Pen. « Quel héritage laisse-t-il ? », se demande l'hebdomadaire, qui répond ainsi : « Le Pen n'est plus, mais le lepénisme se porte bien. Presque mieux que jamais : plus de 10 millions de voix au premier tour des élections législatives en 2024, 125 députés à l'Assemblée Nationale (…) alors que Marine Le Pen, « la fille du diable », ironise le Nouvel Obs, « est devenue dans des enquêtes d'opinion la personnalité politique préférée des Français ».« Trente ans durant », écrit de son côté le Point, « celui que ses fidèles surnommaient le Menhir, se sera imposé dans le débat public par son populisme, ses provocations et ses outrances racistes et antisémites ». Le Point qui publie de nombreuses photos : Jean-Marie Le Pen en premier communiant, avec ses parents en Bretagne, en uniforme militaire pendant la guerre d'Indochine, avec sa fille Marine, lorsqu'il lui cède la présidence du Front National. Marianne le décrit « provocateur et hâbleur, outrancier et cultivé, égocentrique et machiavélique », mais aussi « agitateur bouffi d'orgueil et convaincu d'être un prophète ».À lire aussiMort de Jean-Marie Le Pen: un héritage trop lourd à porter pour Marine?Dernier hommagePas l'ombre d'une critique, en revanche, dans l'hommage rendu à Jean-Marie Le Pen par le Journal du Dimanche. « Le clan Le Pen s'est réuni hier à la Trinité, pour un dernier hommage au patriarche qui laisse derrière lui, une vie de combats et d'aventures ». Ainsi s'exprime le JDD, qui a assisté aux obsèques de Jean-Marie Le Pen. « Un enterrement dans la plus stricte intimité familiale », précise le Journal du Dimanche, « sous haute protection policière, pour prévenir les manifestations de ceux qui, jusque dans la mort, voulaient poursuivre de leur haine, le fondateur du Front National ». Le JDD qui s'enflamme : « l'immigration sauvage, l'islamisation de la France, le mondialisme qui participait à la disparition de la France auront été parmi ses combats principaux ». Le journal passe vite sur les polémiques. Et qualifie de provocation, sa déclaration sur les « chambres à gaz, détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale ». « La presse », estime le journal (qui visiblement ne porte pas ses confrères dans son cœur) « se fera fort de ne retenir que ses condamnations, comme pour mieux occulter une vie de combats et d'aventures, qui épouse le XXème siècle ».
L'émission 28 minutes du 10/01/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Aziliz Le Corre, rédactrice en chef “Opinions” au “JDD”, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards” et la dessinatrice de presse Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : La mort de Jean-Marie Le Pen, dernière étape de la “dédiabolisation” du RN ? Le co-fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, est mort mardi 7 janvier, à l'âge de 96 ans. Personnage politique sulfureux, condamné à de multiples reprises par la justice pour incitation à la haine raciale, négationnisme ou encore diffamation. Figure majeure du FN, il en a été exclu. Sa mort signe-t-elle, dix ans plus tard, la dernière étape de la normalisation d'un Rassemblement national (ex-Front National) qui cherche à polir son image ? Mark Zuckerberg et Elon Musk menacent-ils la liberté d'expression ? Mark Zuckerberg, fondateur du groupe Meta, a annoncé, mardi 7 décembre, l'abandon de son programme de “fact-checking” sur ses réseaux. Le patron de Facebook, Whatsapp et Instagram justifie cette décision pour favoriser la liberté d'expression. Un changement de politique pour s'aligner avec celle du propriétaire du réseau X, Elon Musk, salué par ce dernier. C'est également une victoire pour le futur président Donald Trump qui doit être investi lundi 20 janvier. La passion d'Anne-Claire Gagnon pour les chats lui vient de sa grand-mère et de sa tante. À sept ans, elle est diagnostiquée de la maladie des griffes du chat (infection causée par une bactérie transmise par une griffure de chat), mais cela ne l'empêche pas de devenir vétérinaire, puis de se spécialiser dans le comportement de l'animal préféré des Français. Dans son livre “Ainsi sont les chats - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre chat”, aux éditions HarperCollins, elle répond à 85 questions sur ces animaux. Mardi 7 janvier, de nombreux rassemblements et scènes de liesse ont été observés après la mort de Jean-Marie Le Pen, le fondateur du Front national, et arrivé au second tour de l'élection présidentielle en 2002. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déclaré qu' “absolument rien ne justifie qu'on danse sur un cadavre” et a qualifié ces rassemblements d'“honteux". La présidente de La France insoumise, Mathilde Panot, a dénoncé l'hypocrisie de ceux qui “sont dans l'esprit Charlie le matin” et choqués “le soir que des gens puissent faire [...] des rassemblements symboliques sur la mort d'un dirigeant d'extrême droite”. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Donald Trump a déclaré mardi 7 janvier, depuis sa résidence en Floride, vouloir faire du Canada le 51e État des États-Unis, à quelques jours de son investiture. Quelques heures plus tard, il a partagé une carte de son pays incluant le Canada sur son réseau Truth Social. Le futur président a également fait savoir qu'il voulait annexer, par la force si nécessaire, le Groenland et le canal de Panama. C'est le point com de Paola Puerari. L'écrivain Philippe Vilain publie aux éditions Robert Laffont "Mauvais élève", un livre autobiographique dans lequel il se confie sur sa jeunesse, notamment marquée par sa relation avec l'écrivaine et prix Nobel de littérature Annie Ernaux, de 30 ans son aînée. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 10 janvier 2025 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:02:11 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Le dieu de l'actualité a pitié des journalistes fatigués par des fêtes excessives et propose chaque début d'année le marronnier du JDD : les 100 Français les plus populaires. - réalisation : Félicie Faugère
Il n'a pas sorti d'albums depuis plus de 20 ans, et pourtant Jean-Jacques Goldman est sacrée personnalité préférée des Français pour la 14e fois, selon le sondage du JDD paru ce dimanche. Suivent derrière Florent Pagny et Omar Sy, qui remonte sur le podium...
L'émission 28 minutes du 06/12/2024 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", la rédactrice en chef Opinions au "JDD" Aziliz Le Corre, l'écrivaine et journaliste Nesrine Slaoui et le dessinateur de presse Pascal Gros. Retour sur deux actualités de la semaine : Le budget 2025 censuré : les contribuables sont-ils perdants ? Avant d'être censuré à l'Assemblée nationale par les voix du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national, le Premier ministre démissionnaire Michel Barnier avait, mardi soir sur TF1 et France 2, tenté de dissuader les oppositions de voter la censure, qui rendrait "tout plus difficile et tout (...) plus grave". Le budget 2025, - prévoyait une indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation, pour tous les contribuables français. En clair, l'assurance de ne pas voir ses impôts augmenter pour les 17,6 millions de ménages et foyers fiscaux. Du PS à LR, une majorité peut-elle émerger ? Après la censure, l'heure est désormais à la constitution d'un gouvernement et la nomination d'un Premier ministre, dans une Assemblée nationale plus divisée que jamais. Une des hypothèses évoquées est celle d'un gouvernement composé d'une majorité allant du Parti socialiste aux Républicains. Cette alliance induirait de ne pas censurer et de ne pas utiliser le 49.3, le tout sur la base de "concessions réciproques", comme l'a affirmé le socialiste Olivier Faure ce vendredi 6 décembre. De nombreux membres du camp présidentiel y seraient favorables, à commencer par Gabriel Attal, mais aussi Laurent Marcangeli, chef de file des députés Horizons. Si cette hypothèse aboutissait, elle fracturerait le Nouveau Front populaire. De son côté, la France Insoumise continue de refuser tout accord avec le bloc central, appelant avant tout à la démission de Macron. Nous recevons le photographe et géologue Arnaud Guérin. Passionné par la Terre et la nature, il entend établir un lien entre la science et le grand public. Il considère la photographie comme une entrée vers la découverte et le savoir. Des îles Galapagos, à la Nouvelle-Zélande, en passant par la Tanzanie, les volcans de la Sicile ou le Guatemala, c'est à travers ces voyages qu'il part à la rencontre des oiseaux. Dans son livre "Oiseaux de l'extrême, Voyages en haute mer" aux éditions Delachaux et Niestlé, il portraitise les oiseaux à la manière d'un naturaliste. Le duel de la semaine de Frédéric Says oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Après plusieurs mois à se présenter en parti "raisonnable", le RN a finalement changé de stratégie et a choisi d'acter la chute du gouvernement. Jeudi 5 décembre, Marine Le Pen a continué d'affirmer que ce choix était le choix "raisonnable", alors qu'Emmanuel Macron considère que les censeurs ont choisi “le désordre". Elle rouvre ses portes ! Samedi 7 décembre, la France et le monde assisteront à la réouverture de Notre-Dame de Paris, après avoir brûlé cinq ans plus tôt. De nombreuses célébrités et personnalités sont attendues. C'est le point com de Paola Puerari. Le plus grand parc aquatique d'Europe, le Marineland d'Antibes, a annoncé sa fermeture définitive le 5 janvier prochain, après la loi de 2021 interdisant les spectacles de cétacés à partir du 1er décembre 2026. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 06 décembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
C dans l'air du 30 novembre - Barnier : le compte à rebours est lancéLa tension monte à Matignon. Menacé de censure par le Rassemblement national, Michel Barnier multiplie les concessions politiques. Le Premier ministre a annoncé qu'il n'allait pas augmenter les taxes sur l'électricité, comme prévu initialement dans le projet de budget 2025. Selon lui cette concession entraînera une "baisse des prix de l'électricité de 14 %, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9 % prévue initialement". La présidente du RN à l'Assemblée nationale avait fait de ce sujet la ligne rouge à ne pas dépasser. "C'est un début prometteur", a réagi son entourage auprès du journal Les Échos. Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter la censure ? Jeudi, à quelques jours du retour du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l'Assemblée, le RN a listé ses exigences : le maintien des allégements de charges pour les TPE-PME, l'indexation des pensions sur l'inflation pour tous les retraités au 1er janvier ainsi que la fin du déremboursement des médicaments.À l'opposé de l'hémicycle, les Insoumis se sont fait prendre à leur propre jeu. Lors de leur niche parlementaire ce jeudi, ils avaient prévu de faire voter un texte pour l'abrogation de la réforme des retraites. Mais La droite et les macronistes ont déposé plus de 1000 amendements pour obstruer les débats : "Ils veulent faire vivre le débat, on va faire vivre le débat", avait ironisé le député LR de la Manche Philippe Gosselin. Trois mois après la nomination de Michel Barnier par Emmanuel Macron, l'Assemblée nationale est plus clivée et chaotique que jamais, en témoigne l'altercation qui a éclaté jeudi entre plusieurs députés. Face à ce sentiment de blocage politique, les regards sont de plus en plus tournés vers le chef de l'État : en cas de censure du gouvernement, ils sont plusieurs, de Jean-Luc Mélenchon à Jean-François Copé en passant par Charles de Courcon à suggérer qu'Emmanuel Macron démissionne.Si la panique est palpable à Matignon, à Beauvau, Bruno Retailleau trace son chemin. Le très droitier ministre de l'Intérieur multiplie les déplacements sur les thèmes du narcotrafic et de la lutte contre l'immigration clandestine, comme à Calais ce vendredi. En deux mois, ce catholique conservateur, ancien disciple de Philippe de Villiers, bras droit de François Fillon et proche de Patrick Stefanini, a réussi à imprimer sa marque au ministère de l'Intérieur. Quitte à froisser l'Élysée en choisissant ses propres chefs de la police et de la gendarmerie, au détriment des suggestions de son prédécesseur. L'ancien président du groupe LR au Sénat a aussi multiplié les déclarations chocs en interview, expliquant sur LCI que "l'immigration n'est pas une chance". Malgré les vifs débats et revers (Aide médicale d'État), autour de la dernière loi immigration, Bruno Retailleau envisage déjà un nouveau texte pour 2025, afin d'y remettre les amendements censurés par le Conseil d'État. Il avait d'ailleurs prévenu dans un entretien au JDD : "l'État de droit n'est pas intangible ni sacré".En attendant de voir à quoi ressemblera l'Assemblée dans les prochaines semaines, les députés continuent d'arpenter leurs circonscriptions pour recueillir les impressions de leurs électeurs. Chez LFI et le RN, la plupart souhaite tourner la page Michel Barnier. Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, c'est aussi le cas de plus d'un Français sur deux (53%). Une équipe de C dans l'air a suivi un député RN de l'Eure et une autre LFI en Seine-Saint-Denis pour observer leur travail de terrain.Michel Barnier peut-il encore éviter la censure ? Bruno Retailleau peut-il être un candidat à sa succession ? Et comment les députés d'opposition préparent déjà l'après ?Les experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Myriam ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP- Christelle BERTRAND - Journaliste politique Groupe La Dépêche, auteure de "La Macronie"PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C'est tout d'abord Le Nouvel obs, qui exprime cette inquiétude. « À quelques jours de la date fatidique du 5 novembre », estime ainsi l'hebdomadaire, « la démocratie américaine apparaît dans un bien sale état. À l'heure où un citoyen sur deux semble vouloir remettre à la Maison Blanche, un milliardaire notoirement instable, considéré par la justice comme un criminel et qui, selon son ancien chef de cabinet John Kelly, professe une certaine admiration pour Hitler. » Mais ce n'est pas tout. « Avec des sondages donnant jusqu'au bout les deux candidats à égalité », poursuit Le Nouvel obs, « il faudra un coup de théâtre, si Trump est distancé à l'arrivée, pour que l'écart soit tel qu'il ne puisse sérieusement contester le verdict. Autrement dit, l'Amérique se prépare à une troisième mi-temps, bien plus incertaine et potentiellement violente que celle de 2020. Attachez les ceintures… » nous conseille l'hebdomadaire…La presse du dimanche partage cette inquiétude… L'élection américaine est « l'élection qui affole le monde », titre La Tribune dimanche. Pour le journal, « les États-Unis sont à un pas du précipice. Le résultat du scrutin pourrait menacer la démocratie américaine, comme le reste du monde ». « À Washington », ajoute La tribune dimanche, on votera « la peur au ventre ». « La capitale fédérale, traumatisée par l'attaque du Capitole, redoute autant des violences dans le pays, mardi, que le retour d'un Trump revanchard et débarrassé des contre-pouvoirs. »De son côté, Aujourd'hui en France dimanche se demande ce que changera le résultat de l'élection américaine pour le reste du monde. « En Ukraine, l'aide militaire massive envoyée par Washington contribue à tenir en respect l'avancée des chars russes. Pour combien de temps ? » interroge le journal qui poursuit : « Au Proche-Orient, les Américains sont les seuls acteurs à pouvoir éviter l'embrasement général en contenant l'ardeur de leur allié israélien. Que feront-ils ? »« Quasi mystique »Une inquiétude que ne partage visiblement pas Le journal du dimanche. Le JDD réécrit même un peu l'histoire, en assurant que c'est Trump qui est victime de « mensonges et désinformations ». « La possible élection de Donald Trump rend fous les journalistes français pour qui le candidat républicain est le nouvel Hitler », affirme le JDD, qui s'indigne que le mot « fascisme », soit associé au candidat Trump et qui ne cache pas son admiration pour celui qui a « su déjouer deux attentats, faisant de lui un miraculé, lui conférant une dimension quasi mystique ».« La bête est fatiguée »En France, à présent, Le point s'intéresse à ce qu'il appelle « l'étrange fin de règne ». « Étrange fin de règne » que celui d'Emmanuel Macron… « Le chef de l'État étrenne, non sans mal, ses habits neufs de président sans pouvoir », raconte Le Point qui ne manque pas d'anecdotes sur l'ambiance à l'Élysée. « Même s'il dit que tout va bien, c'est très difficile », explique-t-on dans l'entourage du président. « C'est sûr que tu sens un peu plus que la bête est fatiguée », dit un « visiteur régulier ». Alors que l'intéressé lui-même aurait déclaré « en petit comité » : « Si j'étais sentimental, je me serais déjà suicidé ». Toutefois, selon Le point, Emmanuel Macron n'a pas dit son dernier mot : « Ceux qui connaissent intimement l'ancien banquier d'affaires, sont persuadés qu'il n'aura qu'un objectif, une fois qu'il aura quitté la scène : celui de revenir… en 2032 ». Il voudra réussir, là où Sarkozy et Hollande ont échoué. « Il n'écrit pas l'Histoire de France », persifle un ancien « confident », « il écrit sa propre histoire ».Harry et Meghan en Une de Paris Match« Harry et Meghan, pourquoi leur couple va si mal » … annonce l'hebdomadaire, qui s'appuie sur des informations parues dans la presse britannique… « Où est passée Meghan ? » s'interrogeait ainsi en octobre le Daily Telegraph, alors que Harry prolongeait une absence de quinze jours, en Afrique australe. « Toujours sans femme ni enfants », remarquait le quotidien britannique. « Harry », assure Paris Match, « aimerait renouer avec son passé princier, qu'il commence à regretter. Il a enfin admis que l'herbe n'était pas plus verte sous le soleil de la Californie. Le crachin anglais a aussi ses charmes ». Quant à son épouse Meghan, « elle aurait tourné la page », nous dit l'hebdomadaire qui la décrit comme une femme sans scrupules, « capable de tout envoyer valser du jour au lendemain. » Et qui en veut pour preuve une robe « rouge » et « sexy » portée par l'actrice lors d'un gala de charité début octobre. Ne serait-ce pas là une « revenge dress », la robe de la vengeance, se demande Paris Match, qui ne semble pas porter dans son cœur celle qui, dit-il, « n'a jamais saisi les impénétrables codes de l'Angleterre »où « elle ne veut plus remettre les pieds ».
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des déclarations d'Anne Roumanoff sur le Journal du Dimanche.
C'est la Tribune Dimanche qui consacre sa Une à la visite de trois jours que le président français Emmanuel Macron entame lundi 28 octobre à Rabat. « France-Maroc : la grande réconciliation », titre le journal. Il s'agit, nous dit-on, « d'enterrer une brouille de six ans. En cause : une succession de couacs, la perte de marchés économiques et un désaccord profond sur la question migratoire. »Mais ce n'est pas tout. Ce voyage devrait aussi être celui « des gros contrats », explique la Tribune Dimanche, qui voit encore plus loin, évoquant la « dimension africaine de la relation franco-marocaine ». « Avec un marché ouest-africain en pleine expansion, assure le journal, Rabat et Paris ont tout intérêt à mettre en place une offre commune pour répondre aux besoins de la région », « alors que le Maroc est le deuxième investisseur sur le continent ».+ 972M, le supplément du Monde, consacre un long article au média numérique + 972, composé de Palestiniens et d'Israéliens. Un nom qui fait allusion à « l'indicatif téléphonique partagé entre Israël et la Palestine », précise le magazine. « Depuis les massacres du 7 octobre et la riposte de l'État-hébreu », explique M, les reporters de ce média en ligne gratuit « font partie des rares journalistes encore présents à Gaza. Leurs enquêtes, sous les bombes, dérangent un état-major israélien de plus en plus enclin à la censure ».Il faut dire qu'Israël interdit l'accès de la bande de Gaza à la presse internationale, alors qu'on estime à « 130 », le nombre de journalistes, pour la plupart palestiniens, tués dans l'enclave palestinienne. « Grâce à notre travail, estime Ruwaida Amer, ancienne enseignante de 30 ans, devenue journaliste, personne ne peut ignorer ce qui se passe dans la bande de Gaza. » Elle-même vit à Khan Younès et, poursuit M, « enchaîne les interviews de blessés et de familles de victimes, malgré les crises de larmes et les moments de découragement qui la traversent ».Trump et les femmes« La dernière trouvaille de Donald Trump : se présenter en sauveur des femmes ». Dans l'Express, l'historienne Françoise Coste détaille sa méthode. « L'ancien président, dit-elle, met en œuvre deux stratégies. La première, peu glorieuse, consiste à éluder le sujet de l'avortement. La seconde est contre-intuitive. Elle consiste à présenter Trump comme le champion des Américaines. » Françoise Coste prend pour exemple la convention de Milwaukee, lors de laquelle « beaucoup de femmes se sont succédé à la tribune : des élues républicaines, des collaboratrices de Trump à la Maison Blanche, des dirigeantes du secteur privé ou encore des membres de la famille ».« Dans le même temps », ajoute l'historienne, l'ancien président « martèle deux sujets de campagne principaux : l'immigration et l'addiction aux opioïdes. Et pour évoquer ces questions complexes, il s'appuie presqu'exclusivement sur des figures féminines, qu'elles soient épouses, mères ou proies sexuelles ». « Il faut croire, conclut Françoise Coste, que cette posture de "protecteur des femmes" est payante, car le candidat y recourt de plus en plus, en jouant à 100 % sur l'émotion, sans se soucier de défendre un projet ».Le JDD et Kamala HarrisDonald Trump a-t-il trouvé dans le Journal du Dimanche un ardent défenseur ? Disons plutôt que le JDD a décidé de descendre en flèche sa rivale Kamala Harris. « En attaquant Trump, estime le journal, la candidate démocrate est surtout en train de flinguer sa propre campagne ». Le Journal du Dimanche appelle cela les « bévues » de la candidate. Prenant exemple d'une interview sur Fox News, « où elle s'est montrée peu convaincante sur l'immigration ». « Sur les questions difficiles », ajoute le JDD, « Kamala Harris se perd toujours dans les explications. Embêtant pour une ancienne procureure. Ses opposants – mais pas seulement eux – parlent de "salade de mots", une sorte de digression sous forme de cadavre exquis, pour éviter les sujets sensibles ».Le Journal du Dimanche fait mine de s'étonner, estimant que « jusqu'ici, la démocrate s'était habilement débarrassée des clichés débités depuis maintenant huit ans par son parti au sujet de son adversaire. Non parce qu'elle avait davantage de respect pour lui que n'en avait Hilary Clinton. Mais pour ne pas injurier des américains qui ont déjà voté pour lui par deux fois ». Deux fois, vraiment ? Le JDD semble oublier, que la deuxième fois, Donald Trump a bel et bien perdu l'élection présidentielle.Intuition et créativitéEnfin, une nouvelle rassurante pour celles et ceux que l'intelligence artificielle effraie. C'est dans le Point, l'interview de Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France où il est titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale… Un professeur qui nous explique que « notre cerveau est plus fort que l'intelligence artificielle ». « Pas question d'avoir des complexes, résume le Point. L'intelligence artificielle n'est pas près de rivaliser d'intuition, de créativité et de sens de l'à-propos, avec notre cerveau ».« Croyez-en vous-même » s'exclame Stanislas Dehaene, « croyez en votre cerveau, apprenez à mieux le connaître, car avec un peu d'effort quotidien, son potentiel d'apprentissage est tout simplement extraordinaire ».
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 16/10/2024, il revient avec Florian Anselme, journaliste au JDD, sur l'affaire Gérard Depardieu et sur les images accablantes de l'émission Complément d'enquête qui n'ont jamais existé.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Aziliz Le Corre est journaliste au JDD, mais elle est également mère de 2 enfants et aujourd'hui elle sort un livre au beau programme intitulé « L'enfant est l'avenir de l'homme » aux édtitions Albin Michel. VA+ est heureux de vous présenter une maman qui ose témoigner de la beauté d'enfanter malgré les injonctions de ceux qui disent qu'un enfant pollue ou que qu'être mère c'est la fin de votre carrière.
L'émission 28 Minutes du 11/10/2024 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Aziliz Le Corre, rédactrice en chef "Opinions" au "JDD", l'essayiste Antoine Buéno, l'historien Pascal Blanchard et la dessinatrice de presse Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : Au lycée de Tourcoing, un voile, une gifle, et une nouvelle alerte rouge ? Lundi 7 octobre, une élève a giflé une enseignante à Tourcoing, alors que cette dernière lui avait demandé de retirer son voile. Âgée de plus de 18 ans, l'élève a été arrêtée puis est passée en comparution immédiate. Cet incident s'est déroulé un an après l'assassinat de Dominique Bernard et quatre ans jour pour jour après celui de Samuel Paty. Cette affaire vient, une fois de plus, raviver le débat sur la laïcité à l'école et pose la question de la sécurité des professeurs. Gérald Darmanin, maire de Tourcoing, a interpellé la ministre de l'Éducation nationale : “Cette enseignante a besoin du gouvernement pour affirmer que la laïcité qu'elle enseigne, c'est le meilleur investissement pour l'avenir. On a besoin d'un gouvernement fort qui aide ses enseignants à ne pas baisser les bras.” Pour trouver 60 milliards d'euros, faut-il faire payer les retraités ? Alors que le Premier ministre Michel Barnier présente son projet de loi de finances pour le budget 2025. Ce dernier a annoncé vouloir faire 60 milliards d'euros d'économies. Une des options étudiées serait le gel des pensions de retraites jusqu'au 1er juillet 2025, habituellement indexées sur l'inflation. Cela permettrait d'économiser 4 milliards d'euros, au détriment du pouvoir d'achat des retraités. À l'Assemblée nationale, ce choix a suscité de nombreuses réactions. Les parlementaires et les syndicats dénoncent une mesure qui pénalise grandement ses bénéficiaires. Le niveau de vie des retraités a longtemps été plus élevé que celui des actifs en France, mais cette différence a été gommée ces dix dernières années. Cette cure d'austérité doit-elle toucher les retraités ? Bientôt dix ans après l'assassinat du dessinateur Georges Wolinski, lors de l'attentat contre "Charlie Hebdo" le 7 janvier 2015, ses trois filles lui rendent hommage à travers une exposition nommée "Wolinski". 70 dessins sont exposés dans la galerie parisienne Huberty & Breyne jusqu'au 26 octobre. L'occasion de célébrer l'humour, l'insolence, la dérision et la passion de leur père dessinateur, mais aussi de faire un deuil tardif. Elsa Wolinski nous présente cette œuvre intemporelle. Est-ce déjà la fin du "pacte" entre les macronistes et Les Républicains ? Alors que Gabriel Attal a dénoncé le "funeste agenda" de Laurent Wauquiez, chef de file de la droite, LR a choisi de voter pour une candidate LFI plutôt qu'un représentant macroniste à la présidence de la commission des Affaires économiques. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. "Je suis ici pour vous dire que je quitte le tennis professionnel" : le joueur Rafael Nadal a annoncé qu'il prendrait sa retraite sportive en novembre. Après 22 ans de carrière, un palmarès exceptionnel à la clé et un talent mondialement reconnu, une page légendaire de l'histoire du tennis se tourne. C'est le point com de Paola Puerari. Une fleuriste part en guerre contre les pesticides après la mort de sa fille de 11 ans, qui a succombé à un cancer lié à l'exposition à ces produits chimiques durant sa grossesse. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les commémorations du 7 octobre 2023, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 11 octobre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Aujourd'hui en France - Dimanche a compté les jours, « soixante-sept » précisément après la démission du gouvernement Attal, « Barnier rend enfin sa copie » et elle « demeure très marquée à tribord » affirme Le Parisien.Premier enseignement pour Le Journal du Dimanche, « un air de 'déjà-vu', avec la reconduction de sept ministres du gouvernement sortant », une équipe qui selon le JDD « ressemble furieusement à ce qu'elle aurait pu incarner en 2022 », elle qui respecte « une cohérence politique d'un macronisme davantage appuyé sur sa jambe droite ».Sur son site internet, Libération décrit un « attelage macronie-LR qui tire très à droite », « À droite toute » martèle L'Humanité quand Le Monde analyse « une équipe, loin de l'union nationale promise par Emmanuel Macron ».À lire aussiFrance: le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier enfin dévoiléLa course à la Maison BlancheÀ un peu plus d'un mois de la présidentielle américaine, L'Express égrène les atouts de Kamala Harris pour battre Donald Trump, « les conseils d'Obama, la popularité de son colistier, l'appui de la droite anti-Trump, celui de Taylor Swift », sans oublier son « arme secrète », à savoir, « elle-même ».« Joviale mais sérieuse, jeune », oui, « mais expérimentée » relève l'hebdomadaire quand dans Le Point, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche Stratégique, assure que la vice-présidente actuelle « n'a pas de politique étrangère », en tout cas « pas encore » précise-t-il, sur ce thème, Le Point s'interroge, les deux candidats ne sont-ils pas « bonnet blanc et blanc bonnet ? »Autre interrogation soulevée par L'Express, « la nouvelle tentative d'assassinat est-elle une aubaine pour Donald Trump ? », peut-être, « à l'heure où les derniers sondages le voient marquer le pas face à sa rivale démocrate ».Le procès des viols de Mazan à la Une égalementEt Marianne qui se demande, « les violeurs sont-ils des hommes ordinaires ? », dans un dossier consacré à l'affaire, le magazine dissèque le profil des 50 accusés qui comparaissent aux côtés de Dominique Pélicot... « âge moyen... 47 ans... retraités, plombiers, électriciens, boulangers, correspondant de presse, infirmier, barman... » la liste est longue et « sorte de preuve », s'il en fallait une, souligne Marianne « que les violeurs peuvent être n'importe qui : nos amis, voisins, collègues, amants, nos frères ou nos pères ». Dans « Les 50 » comme on les identifie désormais, il y a selon l'hebdomadaire « ceux qui avouent et ceux qui nient », « des enfances violentées et des enfances heureuses », « les intégrés et les délinquants », difficile de dresser un profil type du violeur, c'est plutôt un « sordide portrait de groupe composé de monsieur Tout-le-Monde », et c'est à lire cette semaine dans Marianne.À écouter aussiAffaire Mazan: «On assiste aujourd'hui au procès de la culture du viol»Le magazine l'Équipe titre ce samedi sur « Le choc Cheptegei »Dans son édito, Géraldine Catalano n'hésite d'ailleurs pas à établir selon elle « un parallèle qui pique les yeux », « d'un côté, Gisèle Pélicot, une septuagénaire héroïne, érigée en symbole de courage, de l'autre, Rebecca Cheptegei, une athlète ougandaise dont l'assassinat au Kenya a horrifié le monde ». « On s'en doute » poursuit la rédactrice en chef, « la déferlante MeToo a des effets contrastés selon que l'on réside dans telle ou telle partie du globe ».À lire aussiDécès de l'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée par son compagnon au KenyaL'Équipe s'est ainsi rendu en OugandaLà où « l'indignation monte contre les violences faites aux femmes, un fléau qui touche particulièrement les athlètes dans cette région du monde ». À la rencontre de proches Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon, mais aussi de femmes et d'hommes venus exprimer leur colère. En trois ans, trois coureuses de fond ont été la cible de féminicides. « Les athlètes femmes vont à l'encontre de la norme sociale selon laquelle les hommes sont propriétaires » lance Joan Chelimo, fondatrice d'une association créée au lendemain du meurtre d'une prometteuse coureuse de fond, « mais en 2024, les femmes sont fatiguées, il faut que les hommes les laissent être des femmes ». « Les hommes » renchérit-elle, « sont effrayés par le ‘girl power' que nous représentons ».L'affaire a été d'autant plus retentissante que Rebecca Cheptegei a participé au marathon des Jeux de Paris cet été« ENFIN, le monde est choqué ! » s'emporte une avocate qui dénonce l'impunité en Ouganda, sur les deux dernières années, « 14 681 cas de violences domestiques ont été recensés, seules 823 condamnations ont été prononcées ! » source-t-elle, avant de lâcher « Rebecca ne doit pas être morte pour rien, il faut transformer ce choc en action ».À écouter aussiMeurtre de Rebecca Cheptegei: «Les femmes subissent les frustrations que les compagnons déversent sur elles»Et puis on vous en parlait cette semaine sur RFI, Akissi est arrivée à ParisEt avec elle, « la haine d'une armée de trolls » raconte M, le magazine du Monde. Akissi, c'est le nom de cette héroïne imaginée par la scénariste franco-ivoirienne Marguerite Abouet, elle est certes moins célèbre que sa grande sœur Aya de Yopougon mais les aventures d'Akissi ont déjà connu dix tomes dans les quartiers d'Abidjan, et pour le onzième, la jeune fille débarque dans la capitale française.Un périple mis en avant cet été par Gallimard jeunesse sur sa page FacebookEt quelle ne fut pas la surprise de l'éditeur et de l'autrice à la découverte de « centaines de commentaires racistes postés en réponse à la publication ». « Un déferlement révélateur du climat anti-immigration en France » peut-on lire dans le supplément du Monde. Mais pas de quoi décourager Marguerite Abouet qui dans ces quelques lignes rappelle un dicton transmis par sa mère et qu'on a également beaucoup entendu sur nos antennes en début d'année à l'occasion de la CAN : « découragement n'est pas ivoirien ».
Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Laurence Ferrari, journaliste, présidente du JDD et du JDD News, pour le lancement du Nouveau News Magazine intitulé JD News.
Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Laurence Ferrari, journaliste, présidente du JDD et du JDD News, pour le lancement du Nouveau News Magazine intitulé JD News.
Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Laurence Ferrari, journaliste, présidente du JDD et du JDD News, pour le lancement du Nouveau News Magazine intitulé JD News.
Alors que l'automne arrive et que nos équipes préparent activement la prochaine rentrée du Média, le flash info version été continue pour vous informer quasi-quotidiennement. Au programme : Emmanuel Macron s'est-il entendu, en secret, avec le Rassemblement National ? C'est ce qu'affirme en tout cas le Journal du Dimanche, qui révèle que le conseiller du Président Thierry Solère aurait encore joué les entremetteurs entre Macron et Marine Le Pen. Selon le "JDD", le locataire de l'Elysée aurait personnellement appelé l'ex-présidente du parti d'extrême-droite pour se mettre d'accord au sujet de Michel Barnier. On ira voir ensuite du côté de Gérald Darmanin et de l'affaire dite des "barbouzeries du PSG". La justice aurait mis la main sur des SMS compromettants du Ministre de l'Intérieur démissionnaire, qui est accusé d'avoir accordé des avantages fiscaux au club de la capitale pour facilité le transfert de Neymar en 2017. Autre affaire, celle qui concerne les assistants parlementaires européens du Rassemblement National. Libération révèle comment Jordan Bardella a utilisé des faux documents pour justifier ces "activités" d'assistants en 2025. Ces révélations arrivent à pic, alors que le procès relatif à cette affaire doit débuter le 30 septembre prochain.
À l'heure de la rentrée, il va falloir sortir les calculatrices et réviser les soustractions, puisque « pour 2025, il faudra au moins 20 milliards d'euros d'économies » : c'est la première leçon donnée, dans les colonnes d'Aujourd'hui en France Dimanche, par le ministre démissionnaire des Comptes publics. « Aucun gouvernement ne pourra, selon Thomas Cazenave, s'exonérer de la poursuite des efforts pour réduire le déficit. » Il va donc falloir calculer vite, puisque le projet de budget pour l'an prochain doit être présenté au Parlement dans un mois pile, et qu'aucun nouveau gouvernement n'est pour l'instant installé. Celui qui doit bientôt partir a donc proposé, en attendant, un budget identique à cette année, qui pourra être modifié par la future équipe gouvernementale.Mais « rien ne dit que la France accouchera d'une loi de finances en bonne et due forme », prévient L'Express, qui rappelle que le texte devra être adopté par les parlementaires. C'est « un 110 mètres haies qui s'annonce, d'après le magazine, avec vent de face, sans échauffement, et dans un stade globalement hostile, quel que soit le dossard de celui ou de celle qui portera le texte ». Dans ses pages, L'Express schématise les différents scénarii institutionnels envisageables, en fonction d'un vote favorable ou non. « Le rejet du budget aurait l'effet équivalent à celui du vote d'une motion de censure », concluent deux professeurs de droit public cités par l'hebdomadaire.« Budget : la France ingérable » en Une de L'Express, « La bombe à fragmentation » titre Le Nouvel Obs, « La France sur un volcan » en couverture du PointPour éviter, comme le redoute L'Express, un « chaos fiscal doublé d'une crise institutionnelle », Le Nouvel Obs réfléchit donc aux mesures sur lesquelles des « pourparlers » pourraient s'engager. Des économies seraient notamment possibles avec les « rentes indues » : la taxe sur les superprofits de l'électricité, qui a été « mal conçue », selon le magazine, ou l'impôt sur les revenus du capital qui « pourrait augmenter de quelques points » au-delà de 30%. Des mesures qui pourraient rapporter, d'après Le Nouvel Obs, « entre 5 et 10 milliards d'euros ».Le problème, pour Le Point, c'est que « la pression fiscale » en France est déjà « la plus élevée d'Europe ». L'hebdomadaire reconnaît pourtant qu'il faut faire des économies, « parce que sans cela, l'Etat n'aura plus beaucoup de marge de manœuvre », entre la « charge des intérêts de la dette » en hausse et le risque, pointé par un économiste cité par Le Point, d'une nouvelle dégradation de la note de la France par les agences. « Gare au crash », prévient donc Le Point, qui mentionne aussi l'inquiétude des patrons. « Depuis la dissolution, 60% des entreprises de taille intermédiaire ont choisi, précise le magazine, de suspendre tout ou partie de leurs investissements en attendant d'y voir plus clair. » L'autre mise en garde, rappelée dans tous les articles, concerne aussi la Commission européenne, qui attend, d'ici le 20 septembre, le plan budgétaire des Etats membres pour les prochaines années. La France porte déjà un bonnet d'âne, puisqu'elle est visée par une procédure de déficit excessif lancée par le Conseil européen, fin juillet.Bernard Cazeneuve, encore Premier ministre ?Bref, la classe est désordonnée, et pourtant... Le directeur de l'établissement, Emmanuel Macron, n'a pas encore désigné de nouveaux professeurs. Tous les médias s'impatientent : le président devait annoncer le nom du ou de la nouvelle cheffe du gouvernement en début de semaine... Puis peut-être d'ici vendredi... Ce sera désormais après la rentrée, « au plus tard mercredi », d'après Le Journal du Dimanche, qui remarque l'allure « détendue » d'Emmanuel Macron depuis son déplacement en Serbie ; signe, selon certains, qu'il a déjà fait son choix. Mais lequel ? « On a le sentiment que personne ne veut se mouiller », constate l'ancien ministre Clément Beaune, dans Le Point.Un nom revient pourtant avec insistance : Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier ministre de François Hollande. L'hypothèse « divise » le Parti socialiste, titre Le Monde, et elle n'est pas validée par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui continue de soutenir la candidature de Lucie Castets, choisie par le Nouveau Front populaire. « Pour que son arrivée à Matignon soit perçue comme une bonne nouvelle, écrit Le Monde, encore faudra-t-il que Bernard Cazeneuve puisse proposer l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation du smic ou la restauration de l'impôt de solidarité sur la fortune. » Autant de « lignes rouges » listées par des opposants. « C'est un homme de qualité », reconnaît tout de même Nicolas Sarkozy, dans Le Figaro. Mais l'ancien président dit vouloir un « Premier ministre de droite ».D'autres bons élèves sont cités, comme Karim Bouamrane, « le "Barack Obama" de Saint-Ouen », titre Le Nouvel Obs, qui estime que « l'ambitieux maire socialiste, nouvelle coqueluche de la gauche anti-Mélenchon, a vu sa cote grimper en flèche » depuis les Jeux olympiques. Certains articles mentionnent aussi Didier Migaud, le président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique : hypothèse écartée par l'une des sources du JDD. « Le président a-t-il envie d'un Premier ministre ? », se questionne finalement Laureline Dupont, dans L'Express.S'inspirer des Jeux olympiques et paralympiquesOn en vient à se demander s'il ne faudrait pas adopter, avec la classe politique, la méthode de Caroline Goldman : Le Nouvel Obs consacre sa Une à cette psychologue pour enfants et adolescents qui prône, selon le magazine, « un retour à l'autorité », et qui s'oppose à « l'éducation positive ». Une psychologue de plus en plus médiatisée mais aussi controversée, explique Le Nouvel Obs, notamment lorsqu'elle relativise l'existence des troubles neurodéveloppementaux de l'enfant (par exemple, le trouble du spectre autistique ou le trouble de l'attention).La rentrée est bien là, et seuls quelques articles et éditos nous rappellent encore que la France est portée, cet été, par la magie des Jeux olympiques et paralympiques. « Les Français souhaitent que les hommes politiques s'inspirent du respect des règles, du respect des adversaires et adoptent l'esprit d'équipe », écrit Ruth Elkrief dans Aujourd'hui en France Dimanche. « En renonçant à l'esprit partisan, les dirigeants politiques permettront aux Français de penser que la magie des JO n'aura pas été que le songe d'une nuit d'été », ajoute Bruno Jeudy dans La Tribune Dimanche. Reste à savoir s'il n'est pas trop tard pour éviter le 0 pointé.
Stéphanie de Muru revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, avec Ludovic Perrin, journaliste au JDD, ils évoquent le concert du groupe de rock AC/DC à Paris, le 13 août prochain. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Stéphanie de Muru revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, Armelle Favre, journaliste du JDD, Sylvie Dieu-Osika, pédiatre - cabinet d'addictologie et Léa Cornic, chargée de communication à l'office du tourisme du Pays des Abers. Ensemble, elles reviennent sur les techniques pour se détacher et éloigner les enfants des écrans pendant les vacances. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
« JO- 5 » titre la Tribune Dimanche pour qui « les Jeux sont faits ». Le journal s'attarde sur la cérémonie d'ouverture « la plus ambitieuse de l'histoire », espérant visiblement que les Français, jusqu'ici modérément enthousiastes, vont enfin se passionner pour les Jeux de Paris, malgré la crise politique que traverse le pays. « Votons la confiance pour les JO », nous dit la Tribune Dimanche, « espérons que nous verrons venir ou revenir la flamme de l'insouciance et de l'enthousiasme chez nos compatriotes pour la cérémonie d'ouverture ».De son côté, le Journal du Dimanche met côte à côte le judoka multi-médaillé Teddy Riner, et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, tous deux sourient devant les anneaux olympiques, et Gérald Darmanin assure « nous sommes prêts ». « Dans cinq jours », précise le JDD, « Paris accueillera 160 chefs d'État et de gouvernement pour la cérémonie d'ouverture, observée par quatre milliards de téléspectateurs. Sous la protection de 45 000 policiers et gendarmes. Du jamais vu ». Enfin, Aujourd'hui en France Dimanche fait également sa Une sur les Jeux olympiques et y va aussi de sa petite pique aux « grincheux, aigris, pessimistes, pisse-froid », « les Jeux sont là à Paris, et le monde continue de tourner. Ils s'installent dans nos rues, s'imposent dans nos esprits (...) l'enthousiasme se renforce jour après jour : plus de six millions de Français ont déjà suivi le parcours de la flamme olympique », s'exclame Aujourd'hui en France.« Van Gogh de pacotille »À la Une également, Donald Trump « le survivant » Et même le « miraculé », nous dit le Point. En Une, on voit l'ancien président américain sourire, en regardant semble-t-il vers le ciel, un gros pansement blanc sur l'oreille droite, témoin de la tentative d'assassinat dont il a été l'objet il y a une semaine.Le Point raconte son premier meeting après cette tentative d'assassinat. « La foule se dresse, en adoration, tandis qu'il joint les mains et formule un "thank you" muet. Puis il se rassied. Il n'a même pas eu besoin de parler ». « La comparaison avec un homme qui semble en pleine possession de ses moyens est cruelle pour Joe Biden, qui, à 81 ans, a la démarche chancelante et paraît parfois absent. Trump est pourtant à peine moins âgé : il a fêté son 78ème anniversaire le mois dernier ». Le Point donne aussi la parole à l'écrivain irlandais Colum McCann (qui vit aux États-Unis) et qui n'a pas de mots assez durs pour les deux candidats à la Maison Blanche, qualifiant l'un de « Van Gogh de pacotille », et moquant « le pas traînant » de l'autre. « Cela fait longtemps qu'en matière de politique américaine, la métaphore incontournable est celle du combat de boxe - mais un combat entre vieux », ajoute cruellement Colum McCann.« Autopilotage »Le président français Emmanuel Macron figure également en bonne place dans la presse hebdomadaire. Emmanuel Macron, le « marcheur immobile » ironise l'Express. « Pour la première fois depuis l'élection de 2017, le maître de la Macronie ne s'appelle plus Emmanuel Macron. Le chef de l'État voulait à tout prix retarder l'échéance de sa succession. Il l'a accélérée ». « Un marcheur immobile », donc, ou plutôt un « incendiaire », selon les mots de Marianne.« Depuis la dissolution surprise du 9 juin, Emmanuel Macron évolue sur un champ de ruines ». Et sa responsabilité est incontestable aux yeux de l'hebdomadaire : « Trahissant le Parti socialiste, avant de le dépecer, puis rééditant la besogne avec les Républicains, il n'a jamais souhaité construire un parti fort ». Les témoignages de son entourage sont sans appel... « Le niveau de solitude et d'autopilotage est inédit », accuse un ancien conseiller. Alors qu'Alain Minc, « increvable consultant » nous dit Marianne, « assure lui-même que le président méprise 75 % des gens et jalouse les 25 % restants ». Chasse au bonheurEnfin, en ce 21 juillet, n'oublions pas que, pour beaucoup, l'heure est aux vacances. Le Nouvel Obs nous invite à « changer d'air ».« Il ne s'agit pas », nous dit l'hebdomadaire, « de déserter, mais de respirer. Peut-être même de retrouver le sourire ; car face à un raz de marée de crises, les motifs de réjouissance se cachent, comme s'ils avaient peur d'être soudain assommés par une nouvelle catastrophe ». « Oui, si on a le privilège de partir à la chasse au bonheur cet été, il faut le faire », poursuit le Nouvel Obs. « Pour en revenir plus solide, plus intelligent, plus attentif au monde et aux autres ».L'hebdomadaire propose « 50 idées pour savourer l'été ». L'une des plus tentantes peut-être : randonner avec Soulages dans l'Aveyron, « quatre jours de marche, de Rodez où naquit le peintre de l'outrenoir (mot inventé par l'artiste signifiant "au-delà du noir", NDLR) jusqu'à Conques, où il conçut les vitraux de la splendide église abbatiale ». Un peu plus de 60 kilomètres au total, 60 km de bonheur.
À l'occasion de l'édition spéciale "Élections législatives", Dimitri Pavlenko reçoit Jules Torres, journaliste politique au JDD. Ensemble, ils font le bilan de cette campagne des élections législatives.
À l'occasion de l'édition spéciale "Élections législatives", Dimitri Pavlenko reçoit Jules Torres, journaliste politique au JDD. Ensemble, ils font le bilan de cette campagne des élections législatives.
À l'occasion de l'édition spéciale "Élections législatives", Dimitri Pavlenko reçoit Jules Torres, journaliste politique au JDD. Ensemble, ils font le bilan de cette campagne des élections législatives.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Manon Aubry, député européenne «La France Insoumise» et Martin Garagnon, porte-parole national de la majorité présidentielle pour la campagne des législatives. Il revient également sur cette étude qui conclu que 36% des Français envisagent de voter pour le Rassemblement national (Baromètre OpinionWay pour Cnews, Europe 1 et le JDD).Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
La quasi-totalité des hebdomadaires font leur Une sur le Rassemblement National, et son président Jordan Bardella, potentiel futur Premier ministre, si l'extrême droite remporte les prochaines élections. Photo de Jordan Bardella en gros plan pour l'Express, avec ce titre : « le mystificateur ». Le Nouvel Obs clame : « la République assiégée », avec une photo en noir et blanc de Jordan Bardella et Marine Le Pen face à face. Le Point, de son côté, annonce « le choc qui vient », avec une photo (également en noir et blanc), de la famille Le Pen, le père, la fille et la nièce, avec Jordan Bardella. Même choix du côté de la Tribune Dimanche et du Journal du Dimanche, qui font leur Une sur Jordan Bardella (et sur les autres premiers ministrables pour la Tribune Dimanche) et qui publient tous deux un sondage donnant le Rassemblement National assez largement gagnant. Interviewé par le JDD, Jordan Bardella assure « vouloir réconcilier les Français et être le Premier ministre de tous les Français, sans aucune distinction ». Dans la Tribune Dimanche, plusieurs centaines d'élus locaux, dont l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, appellent à « un sursaut républicain ». AutodestructionIl faut dire que le camp présidentiel semble à bout de souffle. L'heure n'est pas à la rigolade, ni à l'indulgence pour Emmanuel Macron. « C'est l'histoire d'un camp qui assiste, impuissant, à son autodestruction accélérée », écrit le Point, pour qui « le camp présidentiel menacé d'asphyxie par le RN et ses alliés de droite et par le Nouveau Front Populaire à gauche, en appelle au réflexe républicain ». Emmanuel Macron ? « Se peut-il qu'il ait déclenché une dissolution surprise, sans même l'avoir préparée ? » interroge le Point qui affirme : « les explications et le récit de son entourage portent à le croire ». Toujours dans le Point,le RN se frotte les mains, sans craindre les excès. L'eurodéputé Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen, assure que « le bloc central s'effondre sur lui-même. Ne reste en face qu'un bloc de gauche qui va de quasi-terroristes jusqu'à François Hollande, nous laissant toute la place du gaullisme ». « Un comble », remarque le Point, « pour un parti né de l'antigaullisme ». ObsessionsLe Nouvel Obs, lui, se pose de nombreuses questions. « À quoi ressemblerait l'exercice du pouvoir par l'extrême droite ? » s'interroge l'hebdomadaire. « Cinquante-deux ans après sa création, derrière la façade présentable, le parti fondé par Jean-Marie le Pen demeure obsédé par la lutte contre l'immigration et la mise en place d'un État sécuritaire » estime le Nouvel Obs qui s'interroge encore : « Quelles parties de son programme à la présidentielle Jordan Bardella pourrait-il appliquer depuis Matignon ? Avec quelle dose de radicalité, de préférence nationale ? Faudrait-il s'attendre à des protestations de rue massives, à la libération de la parole raciste, à des poussées de fièvre dans les quartiers ? » « La police », questionne encore le Nouvel Obs, « sera-t-elle le bras armé du RN ?» lequel, ajoute l'hebdomadaire, « a toujours défendu des mesures liberticides, souvent réclamées par les policiers. Parmi elles, la présomption de légitime défense, vieille antienne de l'extrême droite dénoncée par la gauche comme "un permis de tirer" ». Autre interrogation, posée cette fois-ci par Marianne : que feront les élites ? Marianne, nous parle d'une « incroyable ruée qui pousse des dizaines de politiques, hauts fonctionnaires, diplomates, patrons et financiers à proposer leurs services au parti nationaliste dont l'arrivée au pouvoir semble inexorable ». Mais la démonstration tourne court... Il est question de « préfets qui, pour la première fois, réfléchissent à quitter la fonction publique », et « de financiers qui », nous dit-on, « ne sont pas prêts à signer un chèque en blanc ». L'Express de son côté, affirme que « des préfets rendront leur casquette ». L'un d'entre eux assure : « il est inimaginable que je salue Jordan Bardella en uniforme ». Un ancien préfet ajoute : « personne n'a envie de servir un exécutif à la main du Rassemblement national. Mais les gens se demandent évidemment ce qu'ils pourront faire ensuite. Beaucoup ont des enfants et un prêt à rembourser ». SacrificeEnfin, à une semaine du premier tour des législatives, M, le supplément du Monde, apporte quelques notes d'humour... M a recueilli le témoignage des « champions de la procuration », celles et ceux qui veulent absolument voter, mais qui ne peuvent matériellement pas le faire. Entre les lignes, on comprend qu'il s'agit d'électeurs penchant plutôt à gauche... Et qui se débrouillent comme ils le peuvent pour trouver la personne qui votera à leur place. « Je viens de contacter mon ex pour une procuration, on ne peut pas dire que je ne me sacrifie pas pour la cause », s'exclame ainsi l'un de ces « champions de la procuration ».
Après des semaines de silence, l'ancien Président Nicolas Sarkozy a accordé une longue interview au JDD pour évoquer la situation politique actuelle. Bonjour Nicolas Sarkozy. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
Omar Sy, souvent présenté comme l'une des personnalités préférées des Français, est en Une du Nouvel Obs, et d'Aujourd'hui en France-Dimanche. Le héros du film Intouchables, et de la série Lupin, sort un livre d'entretiens intitulé Viens, on se parle. Est-il un « symbole » ? lui demande le Nouvel Obs. Il se présente comme « fils d'immigrés d'Afrique de l'Ouest, grandi en banlieue, noir et musulman ». « Si on combine tout ça », ajoute-t-il,« cela fait ce cocktail que vous appelez symbole et cela devient politique. (...) Ce sont les gens qui en font quelque chose de politique, je n'y peux rien ».Ce qui amène Aujourd'hui en France-Dimanche à faire ce commentaire : « Omar Sy sait ce qu'il veut dire et surtout ce qu'il ne veut pas dire. Parce que sa parole compte, mais qu'elle peut être retenue contre lui, star hexagonale désormais installée aux États-Unis, qui donne son avis sur la France, alors qu'il n'y vit plus beaucoup ». « Est-ce pour ne plus être sans cesse assimilé à une couleur de peau qu'il a établi sa famille aux États-Unis ? » interroge le Nouvel Obs. « C'est surtout lié à mon succès », répond-il. « Je voulais protéger mes enfants (...) voilà pourquoi les États-Unis sont devenus un endroit intéressant, pour les élever dans l'anonymat ».Aya NakamuraMême s'il se défend de faire de la politique, Omar Sy ne renonce pas pour autant à tout commentaire. C'est le cas lorsqu'il est interrogé sur Aya Nakamura, dont la possible participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, a suscité des commentaires désobligeants de la part de l'extrême droite. « Je ne juge rien », assure Omar Sy.« Je fais le constat désolant qu'on en est là en France. Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent. Mon optimisme est mis à rude épreuve ». Est-il inquiet de la montée de l'extrême droite en France ? « Je n'ai pas de commentaire à faire », répond l'acteur de 46 ans, « ce serait beaucoup trop long. On verra où en sera la France aux prochaines élections ».À lire aussiOmar Sy, un parcours hors du commun« Ressentiment »Dans Le Journal du Dimanche, Omar Sy est interpellé par la journaliste antillaise Christine Kelly, qui s'adresse à lui, et assure que le « racisme, elle connaît ». Mais elle ajoute : « La France donne, je crois, sa chance à chacun ». Et elle énumère les noms de personnalités connues et reconnues, qui ont beaucoup de succès en France, dont Aya Nakamura, se gardant bien toutefois d'évoquer les propos de l'extrême droite à son égard.Revenant à Omar Sy, Christine Kelly assène : « La France, ceux qui la critiquent sont souvent ceux qui ont réussi, comme s'ils fermaient la porte derrière eux, au lieu de montrer la voie ». « Le racisme d'aujourd'hui », assure aussi la journaliste, « c'est celui qui nuit réellement aux personnes dites "racisées", c'est celui qui consiste à installer des millions de personnes dans la victimisation ».Malgré toutes ses précautions pour éviter les sujets trop politiques, Omar Sy se retrouve donc sur le banc des accusés et se voit même suspecté par le JDD de « fournir à la jeunesse "racisée" un prétexte au ressentiment ». Grande-Bretagne, Canada, USA« La France donne sa chance à chacun », peut-on lire dans le JDD, la réalité serait toutefois plus complexe. C'est ce qu'il ressort d'une enquête réalisée par trois sociologues et intitulée : « La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane ». « On estime à près de 200 000 le nombre de musulmans expatriés », nous dit le Nouvel Obs, « et tout porte à croire qu'il serait en augmentation depuis 2015, à la suite des attentats et de leurs conséquences ».Qui sont-ils ? « Ils sont souvent nés ici », explique l'hebdomadaire, « ont presque tous la nationalité française, ils sont d'origines variées, mais surtout maghrébine (...) ils viennent de la France entière, pas seulement des banlieues. Certains ont des parents qui appartenaient déjà à la classe moyenne. Et beaucoup d'entre eux pouvaient y aspirer, ayant fait de très bonnes études. Mais ils ont fait un autre choix, celui de partir ». Beaucoup vivent désormais dans des pays anglophones, comme la Grande-Bretagne, le Canada et les États-Unis. Pourquoi ont-ils quitté leur pays ? « C'est souvent une goutte d'eau qui fait déborder le vase », apprend-on dans cette enquête. « Et le plus souvent, le déclic est professionnel. Il est produit par le sentiment de se heurter à un "plafond de verre", dans la progression au sein de l'entreprise. Parfois, c'est une simple opportunité : eux qui "avaient tout bien fait" ne trouvent pas de stage en France, mais on leur répond ailleurs, où ils découvrent une autre manière de vivre, puis trouvent un emploi à la hauteur de leur qualification ». Et le Nouvel Obs de conclure : « Qu'en est-il de tous ceux et toutes celles, musulmans français qui partagent cette quête respectable d'une vie digne et paisible (...) qui ont l'impression qu'elle est impossible à vivre ici, et qui n'ont pas les moyens de partir ? »À lire aussiFrance: SOS Racisme manifeste son soutien à Aya Nakamura sous les fenêtres du RN
« Moyen-Orient, le scénario du pire », titre l'Express en Une, avant de faire le bilan des forces en présence. « Une armée iranienne d'un autre âge », « une aviation iranienne surclassée », mais « l'Iran puissance aérobalistique » explique l'hebdomadaire : « pour pallier la faiblesse de leur aviation, les Iraniens ont investi dans les technologies non embarquées et conçu des dizaines de types de missiles de croisière et balistiques, ainsi que des drones ». De son côté, Israël mise sur son « bouclier du ciel », le « Dôme de fer », pour intercepter « les drones et les roquettes ». Il y a aussi l'arme nucléaire même si, nous dit l'Express, les autorités israéliennes ont toujours « nié posséder des armes atomiques ». L'Express qui a interrogé la chercheuse américaine Barbara Slavin : elle prédit un avenir sombre, et redoute « une nucléarisation du conflit au Moyen-Orient », assurant, par exemple, que « si les réacteurs iraniens de Bouchehr étaient touchés par Israël, les radiations se propageraient à travers le Golfe Persique jusqu'aux voisins arabes de l'Iran, entraînant ainsi des pertes humaines massives ». De son côté, Le Point fait sa Une sur le Hezbollah, « bras armé de l'Iran », et publie une enquête qui nous conduit notamment en Amérique latine où, nous dit-on, « le Hezbollah contrôle une partie du trafic de drogue ». « Rien que le trafic de cocaïne, qu'il a investi, dépasserait les 100 milliards de dollars par an ». Ce serait « la deuxième source de revenus du Hezbollah, après les subsides fournis par l'Iran », estime Le Point qui s'est aussi rendu au Liban, où explique-t-il, « le Hezbollah a supplanté l'État ». L'hebdomadaire prend notamment l'exemple du Sud-Liban, et d'une famille de déplacés acquise à la cause du Hezbollah, à qui l'on a fourni un logement disposant de tout le confort et « dont le loyer est intégralement pris en charge ». Enfin, l'hebdomadaire s'intéresse au « réseau discret », « surveillé mais toléré » tissé par le Hezbollah en France, citant le cas d'une association de Montreuil, en banlieue parisienne, « dont la proximité avec le Hezbollah est avérée », et qui « entretient des liens étroits avec l'Iran ».« C'est donc toi »« Salman Rushdie, la mort en face » : c'est le titre choisi par le Nouvel Obs pour nous parler de Salman Rushdie (condamné à mort par l'Iran en 1989) et de son dernier livre, « Le couteau ». L'auteur des Versets sataniques, rappelle l'hebdomadaire, « a été victime d'une tentative d'assassinat le 12 août 2022 aux États-Unis ». Et c'est cette agression que l'écrivain raconte dans son livre. « Un récit qui n'est pas seulement le compte rendu minutieux des faits », précise l'hebdomadaire, « c'est aussi une œuvre littéraire au sens propre ». « Lorsqu'il raconte comment le couteau de l'assaillant pénètre dans sa chair, on entend presque le bruit que ça fait. On est à la fois la peau et le métal, le corps qui tombe et la foule qui se précipite, le meurtrier ceinturé et l'hélicoptère qui s'empresse de venir chercher la victime ». Le Nouvel Obs publie plusieurs extraits du livre, notamment celui où Salman Rushdie explique qu'il n'a pas tenté de fuir face à son agresseur. « J'étais pétrifié, raconte-t-il. Il s'était écoulé trente-trois ans et demi, depuis la fameuse condamnation à mort prononcée par l'ayatollah Khomeini (...) et pendant ces années, je l'avoue, j'ai parfois imaginé mon assassin se lever, de quelque assemblée publique ou autre et foncer vers moi exactement de cette façon. Aussi, ma première pensée, quand je vis cette silhouette meurtrière se précipiter vers moi, fut : ' C'est donc toi, te voilà ' ». « Le Couteau, poursuit le Nouvel Obs, est le témoignage d'un écrivain qui n'a jamais varié, jamais tremblé, jamais failli ». Il se dit « fier du travail qu'il a accompli », « et cela, dit-il inclut bien évidemment 'Les Versets sataniques'. Si quelqu'un s'attend à ce que j'exprime des remords, il peut arrêter immédiatement de me lire ». BardellamaniaLe Journal du Dimanche consacre à interviewé Jordan Bardella, la tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes du mois de juin. Il est le favori des sondages, et peut-être bien celui du JDD, selon lequel Jordan Bardella « semble taillé pour assumer son nouveau statut ». Dans une longue interview, le candidat d'extrême droite est interrogé, comme souvent, sur la délinquance et l'immigration. « Quand on disserte des heures sur la violence des mineurs et la montée de la barbarie dans la société française, sans jamais aborder la question de l'immigration, on passe à côté de l'essentiel », assure-t-il. Le journal du Dimanche a suivi le candidat du Rassemblement national dans l'un de ses déplacements, hier, à la foire de Montereau. « L'occasion, nous dit le JDD, de mesurer le phénomène de la Bardellamania ». On voit le candidat, tout sourire, poser pour un selfie. Un monsieur de 76 ans trouve « le jeune homme intéressant, il parle clairement, il a du charme, il s'exprime bien ». Le JDD a aussi rencontré une ancienne électrice de gauche convertie au RN. « Mélenchon a trahi la gauche, dit-elle, avec Bardella on a l'impression d'être écouté ».
A deux mois des élections européennes, la tête de liste Renaissance pour les élections européennes, Valérie Hayer, et la figure de proue de la liste Reconquête, Marion Maréchal, s'opposent dans un débat d'une heure. Un événement exclusif Europe 1 et Cnews, en partenariat avec le JDD, animé par Sonia Mabrouk et Laurence Ferrari.
C dans l'air du 20 janvier 2024 - Dati, Macron, Bardella : les fossoyeurs de la droite Ça n'aura échappé à personne. Jamais, depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron n'avais mis un tel coup de barre à droite. Après le passage controversé de la loi immigration à la fin de l'année, le président vient d'appeler au gouvernement deux anciens ministres sarkozystes, Rachida Dati à la Culture et Catherine Vautrin au Travail. Après ces nominations, c'est lors d'une longue conférence de presse devant 200 journalistes qu'Emmanuel Macron a insisté sur son souhait de réarmer les services publics et l'économie française. En déplacement en Suisse au forum économique mondial de Davos ce jeudi, le chef de l'État a annoncé vouloir durcir les conditions de l'assurance chômage, notamment en mettant en place "des règles plus sévères quand des offres d'emploi sont refusées". Mais ce réarmement ne se limite pas à une simple formule. Le gouvernement veut aussi stimuler la Défense. Jeudi, le gouvernement a annoncé le lancement d'une coalition "Artillerie" avec d'autres pays du bloc occidental, pour mieux répondre aux besoins de munitions de l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie. Pendant ce temps-là, le nouveau plus jeune Premier ministre de la Ve République tente d'exister. Gabriel Attal, 34 ans, qui doit annoncer son discours de politique général le 30 janvier, entend nourrir sa réflexion par une discussion avec 150 Français du Rhône ce samedi. Des rencontres qui rappellent le "grand débat" initié par son mentor, Emmanuel Macron. Depuis sa nomination, le jeune macroniste multiplie les rencontres. Il a reçu les leaders syndicaux de la CFDT, CGT et FO, les représentants du Medef et de la CPME, puis les responsables des principaux partis politiques de droite, dont Jordan Bardella, le chef de file du Rassemblement national, ce vendredi. La nouvelle figure lissée du parti d'extrême droite a déjà demandé à Gabriel Attal de "renoncer" à la hausse des tarifs réglementés de l'électricité prévue le 1er février qui est une "inquiétude majeure pour la France du travail, pour les classes populaires et les classes moyennes". Récemment élu dans le top 50 des personnalités préférées des Français, Jordan Bardella peut se targuer d'être la seule personnalité politique à y figurer. Et ce malgré l'émission de Complément d'enquête, diffusée ce jeudi sur France 2, qui a déterré un ancien compte twitter anonyme du président du RN qui n'hésitait pas, à l'époque, à multiplier les blagues racistes. Après une ascension politique éclaire, l'homme politique de 28 ans a son avenir tout tracé dans le camp du RN. C'est lui qui conduira la liste RN aux élections européennes de juin. Dans une interview au JDD, Marine Le Pen a même officialisé qu'il serait son Premier ministre, en cas de victoire du RN à l'élection présidentielle de 2027 : "Ce ticket est absolument nécessaire parce que les Français doivent savoir qui sera le chef du gouvernement s'ils nous font confiance". Face à ces déclarations en cascade, la gauche, elle, peine à exister. Plusieurs élus de gauche, comme François Ruffin, ont profité de la méforme de l'entreprise ferroviaire Valdunes, placée en redressement judiciaire il y a 2 mois, pour se rappeler à leurs électeurs. "« De l'action et des résultats » nous dit Attal. Voilà son premier dossier : Valdunes, fleuron industriel du ferroviaire français, lâché par ses actionnaires, sans repreneur", a ainsi tweeté le député François Ruffin. Adrien Quatennens, députés LFI de la Somme et du Nord, et Fabien Roussel, député et secrétaire national du parti communiste français, se sont également déplacés mercredi devant le Tribunal de commerce de Lille, qui doit statuer sur un éventuel repreneur, pour soutenir les salariés. Si le conflit entre Israël et le Hamas a eu raison de la Nupes, un homme espère réunir les déçus de Macron et de la Nupes : Raphaël Glucksmann. Le futur tête de liste du Parti Socialiste aux élections européennes a lancé sa campagne et espère bien profiter du coup de barre à droite d'Emmanuel Macron. Crédité de 10 à 11% des intentions de vote, le député européen pourrait doubler son score de 2019 (6,2%). D'autant qu'il a récemment reçu le soutien d'un proche du Président, Daniel Cohn-Bendit. Pourquoi Emmanuel Macron s'adresse-t-il à l'électorat de droite ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal peut-il vraiment contrer la montée en puissance de Jordan Bardella ? Et Raphaël Glucksmann a-t-il les moyens de venir jouer les trouble-fêtes aux élections européennes ? NOS EXPERTS : - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, auteure de "L'ombre d'un traître" - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur d'Odoxa - Carl MEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
Michael Biehn (Tombstone, Aliens) joins us again this week, as promised - and he does not disappoint! Story on story on story… Michael addresses misconceptions with Tombstone, deadly experiences while filming The Abyss, alternative casting on The Terminator, and so much more that we couldn't fit in his first appearance. There are great moments where Michael discusses the importance of protecting yourself as an actor, including a positive experience he had collaborating on his upcoming film The Red. We also talk about his run-in with Deniro, his love for Aliens, and suffering from JDD. Thank you to our sponsors: ❤️ Betterhelp: https://betterhelp.com/inside
Comme à son habitude, Laurent Ruquier lit la presse avant chaque émission. Et en lisant le JDD, il est tombé sur un certain Nicolas Sarkozy... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.