POPULARITY
Une trentaine de pays alliés de l'Ukraine étaient réunis, le jeudi 27 mars, à Paris pour un sommet destiné à finaliser des « garanties de sécurité » pour Kiev, dont un éventuel déploiement militaire européen si un accord de paix est trouvé. Les Britanniques et les Français à l'origine de cette initiative vont, dans les prochains jours, envoyer une mission en Ukraine pour préparer ce que sera le format de l'armée ukrainienne ainsi qu'un possible déploiement de forces. Un chemin difficile à tracer. Premier axe d'effort : un soutien accru à l'armée ukrainienne, car a insisté Emmanuel Macron la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine, c'est l'armée ukrainienne elle-même. Il faut désormais déterminer le format d'aide pour cette armée : un format finlandais avec une population en armes, plus précisément composée de plusieurs centaines de milliers de réservistes. Un modèle d'armée qui tient le front ou une armée prête à repartir à l'offensive. Et si cela ne suffit pas, en deuxième ligne, la plus discutée, les pays européens volontaires envisagent de déployer des troupes au sol.Et tout a commencé le 17 février dernier rembobine le diplomate Jean de Gliniasty : « le 17 février, Emmanuel Macron réunit ses collègues européens pour essayer de répondre à un questionnaire de six questions présentées par l'administration Trump qui tournait autour de qu'est-ce que l'Europe est prête à faire en matière de garanties de sécurité pour l'Ukraine et quel soutien elle attend des États-Unis dans ce domaine. L'Europe a essayé d'avancer sur deux fronts, si j'ose dire. D'une part, renforcer son potentiel militaire, ce sur quoi tout le monde est d'accord, et d'autre part, essayer de travailler sur les garanties de sécurité que l'Europe peut fournir. Et là, évidemment, c'est beaucoup plus difficile parce que une partie des Européens seulement est d'accord pour le faire. La présence de troupes européennes, sur le territoire ukrainien sera s'il y a un accord réglé par l'accord. Et là c'est très peu probable parce que les Russes n'en veulent pas et les Américains deviennent réticents puisqu'ils considèrent de plus en plus que les Européens sont plutôt un obstacle pour le progrès de la négociation ».À écouter aussiDes soldats européens bientôt en Ukraine ?Des troupes au sol : une option défendue par Londres et ParisCette hypothèse a été posée dès le 11 mars dernier lors de la réunion des Chefs d'État-Major par l'amiral Britannique Tony Radakin et le général français Thierry Burkhard. Un véritable tournant puisque dix chefs d'États-Majors européens réunis ce jour-là à Paris avaient indiqué avoir un feu vert de leur gouvernement pour envisager une telle mission.Un déploiement qui ne sera pas une force d'interposition ont précisé Français et Britanniques, mais qui pour être dissuasif devra être composé de grandes unités soit près de 30 000 hommes. Mais faut-il placer cette force en Ukraine, ou se limiter à des missions de protection sur le flanc est européen ? Envoyer nos meilleures troupes c'est un pari risqué analyse Philippe Gros de la Fondation pour la recherche stratégique : « La guerre en Ukraine, c'est un champ de tir avec des milliers de drones par jour qui frappent sur tout ce qui bouge. Toutes les manœuvres sont tuées dans l'œuf. Vous ne pouvez pas dissuader sans avoir d'importantes réserves. Cette histoire de troupes, elle est dans les limbes depuis plusieurs mois. Tout ça ne reposait que si derrière vous aviez la garantie américaine, la réassurance de Washington. Donc ça tombe à l'eau ».Une force européenne qui pourrait être dans le collimateur de MoscouIl faudra au moins six mois disent les militaires, pour déployer des hommes au sol. Il faudra aussi mesurer tous les risques, souligne Vincent Tourret de l'Université de Montréal : « En termes de matérialisation d'un engagement, il n'y a pas mieux que la présence au sol. Par contre, après vient tout de suite la question de la crédibilité, du format et de la mission. Si c'est pour créer une FINUL 2.0 (Finul, Force intérimaire des Nations unies au Liban) sous menace d'Iskander (système russe de missile balistique à courte portée ou moyenne portée de nouvelle génération), je trouve que c'est une très mauvaise idée. Parce que nos brigades même mises sur trois directions différentes à 50 km de la zone du front, ou même plus loin, elles n'auront pas la capacité de peser sur l'escalade avec la Russie. Donc pourquoi, avant d'aller à l'étape du sol, ne pas d'abord passer par l'étape aérienne, le contrôle du ciel, ce qui me paraît être un prérequis ». L'utilisation d'avions de chasse le long de la frontière ukrainienne serait plus rapide et tout aussi dissuasif font d'ailleurs entendre d'autres voix. Les questions ne manquent pas, mandat a été donné aux militaires français et britannique de se rendre en Ukraine pour étudier toutes les options.À lire aussiUkraine: un consensus européen se dessine pour soutenir l'armée ukrainienne, selon Sébastien Lecornu
Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des Centres Leclerc est notre invité. Quelle est sa réponse après les propos ce matin de Sébastien Lecornu, le ministre de la Défense, pour mobiliser les investisseurs, « Capitalisme et patriotisme sont indissociables ». Les industriels français se sentent-ils concernés par cet appel à financer la défense? Tous les secteurs de l'économie doivent-ils se mobiliser ou faut-il laisser cela aux investisseurs ?Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 mars 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.COMMENT RÉARMER ?Après l'intervention télévisée du chef de l'État le 5 mars, la défense nationale est devenue la priorité du gouvernement. Fleurons de l'industrie de l'armement, PME et start-up innovantes, sous-traitants ... Tout un écosystème est mobilisé pour faire face à la menace russe amplifiée et au retrait de l'allié américain. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a évoqué une enveloppe de 100 milliards d'euros par an pour la défense à l'horizon 2030, contre 68 milliards inscrits dans la loi de programmation militaire, soit 1,5 point de PIB supplémentaire évoqué par le président de la République, pour passer de 2% à 3%-3,5% chaque année. Le ministre des Armées a esquissé quelques priorités : « Les munitions et la guerre électronique sont les urgences puis la dronisation et la robotisation des armées. » L'accélération des cadences est déjà visible sur certains segments comme les munitions, l'artillerie et les missiles. Il faut également rester performant dans le domaine de l'intelligence artificielle, et du spatial. Du côté des grands programmes, Sébastien Lecornu entend augmenter le nombre d'avions de combat et de frégates de premier rang.Les revues stratégiques successives qui évaluent régulièrement les menaces pesant sur le pays et prévoient les moyens d'y répondre, n'ont jamais écarté le risque d'un retour de la guerre de haute intensité. C'est pourquoi le modèle d'armée complet français a toujours été préservé au nom de la souveraineté nationale, afin de pouvoir agir sur tous les niveaux de conflictualité, même s'il a souvent été qualifié d'échantillonaire. La France s'inscrit également dans un cadre européen avec de nombreux programmes de coopération comme le système de combat aérien du futur avec l'Allemagne et l'Espagne ; l'hélicoptère du futur avec notamment l'Italie, l'Espagne, et l'Allemagne ou les missiles avec le Royaume-Uni.Interrogés par Ipsos-Ceci pour La Tribune Dimanche, les Français sont 68 % à considérer favorablement une augmentation du budget de la Défense quitte à augmenter encore les déficits pour 66 % d'entre eux et même sacrifier des budgets de l'Éducation ou de la Santé (51 %). La sécurité nationale passant ainsi devant la sécurité sociale. Avant d'en arriver là, le gouvernement veut toutefois explorer d'autres pistes de financement. Le ministre français de l'Économie, Éric Lombard, exclut d'activer la clause de sauvegarde prévue par Bruxelles pour financer les investissements dans la défense par de la dette. Parmi les outils envisagés à Bercy ou à Matignon, figurent notamment le recours au Livret A ou encore un grand emprunt. Vendredi, le président de la République, Emmanuel Macron a reçu les industriels de la défense pour leur fixer une nouvelle feuille de route visant à accélérer les cadences de livraison d'équipements. Face aux difficultés budgétaires et industrielles, Bercy doit organiser le 20 mars prochain une réunion rassemblant les banques et les assurances, mais aussi des acteurs de l'industrie de la défense.TRUMP-MUSK : QUELS CONTREPOIDS ?Les décisions et les méthodes de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, soulèvent des interrogations quant aux limites du pouvoir présidentiel aux États-Unis. Le système politique américain repose sur le principe des checks and balances, visant à ce que « le pouvoir arrête le pouvoir », comme l'avait théorisé Montesquieu au XVIIIème siècle. Chacune des trois branches du gouvernement – exécutif, législatif, judiciaire - dispose de moyens de contrôle sur les autres (checks) pour viser un certain équilibre (balance). Les Républicains contrôlent la présidence, la Chambre des représentants et le Sénat. Même si leur majorité à la Chambre est très étroite, la passivité des sénateurs conservateurs face aux nominations les plus controversées de Trump n'augure pas d'un rôle de frein à la présidence de la part du Congrès. Bien que les Républicains n'aient pas capturé l'ensemble du pouvoir judiciaire, ils disposent d'une nette majorité à la Cour suprême.Depuis deux mois, les recours en justice se multiplient dans les États fédérés à majorité Démocrate qui cherchent à mettre en place des contentieux stratégiques sur quasiment toutes les mesures : suspension des traitements médicaux pour les personnes transgenres, autorisations pour Elon Musk d'accéder aux informations du fisc et de la Sécurité sociale, licenciements massifs de fonctionnaires publics ou intimidations à leur encontre, suppression du droit du sol pour les personnes nées de parents irrégulièrement ou temporairement immigrés, élimination de plusieurs autorités administratives …Même les Églises se tournent vers la justice pour protéger les lieux de culte du décret y autorisant les raids de la police de l'immigration. Mais une bonne partie des dossiers risquent soit d'être enterrés, soit portés devant une Cour Suprême qui a proclamé, avant l'élection de 2024, que Donald Trump, poursuivi dans de multiples affaires, bénéficiait d'une présomption d'immunité en raison du principe de séparation des pouvoirs. Et, le vice-président, J.D. Vance, diplômé de la faculté de droit Yale, a déclaré que « les juges n'ont pas le droit de contrôler le pouvoir légitime de l'exécutif. » En outre, si l'administration Trump décidait de désobéir à une décision des juges, la Cour ne dispose pas de moyens de coercition.Face à une opposition étonnamment passive et encore sonnée, les contrepouvoirs paraissent bien faibles. Sauf un, que Montesquieu ne connaissait pas : Wall Street. Les entreprises américaines, surtout les grandes entreprises cotées en Bourse, dépendantes du marché mondial et de la chaîne de valeur globale paraissent être les seules à pouvoir refreiner les ardeurs autocratiques du clan au pouvoir à la Maison Blanche. Wall Street, qui avait soutenu l'élection de Donald Trump, semble déjà déchanter.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
La réunion s'est déroulée mardi 11 mars, en marge du « Paris Defence & Strategy Forum », Emmanuel Macron a échangé avec 30 chefs d'état-major de l'Union européenne et de l'Otan dont le Royaume-Uni et la Turquie. Un format de rencontre à huis clos singulier pour les chefs militaires qui ont abordé les garanties de sécurité à apporter à l'Ukraine dans la perspective d'un cessez-le-feu. Les entretiens ont également porté sur le réarmement nécessaire de l'Europe, qui face aux bouleversements stratégiques, est à la croisée des chemins. Trente chefs d'état-major autour d'une table, ce n'est pas courant et cela souligne la crainte que fait peser la Russie. L'Europe, mis au banc des négociations américaines et russes, saisi l'opportunité offerte par Paris cette semaine pour faire entendre sa voix et sa position : pas question de lâcher l'Ukraine. La sécurité de l'Europe est en jeu, mais pour y parvenir, il faut être crédible, plaide le géopolitologue Nicolas Tenzer : « C'est soit la défaite, soit la victoire. On est malheureusement dans une situation de tout ou rien. Ça veut dire réarmer, réarmer, réarmer et se mettre en capacité de remplacer en quelque sorte les États-Unis défaillants. Et là aussi, faisons très attention aux discours de propagande. Il ne s'agit pas d'une guerre entre l'OTAN et la Russie. Ni de la 3ᵉ Guerre Mondiale, mais c'est véritablement conventionnellement être capable de résister et à un moment de repousser les forces russes en dehors des territoires qui ne lui appartiennent pas. » À lire aussiFrance: les députés adoptent une résolution de soutien à l'Ukraine appelant à saisir les avoirs russesL'Europe ne doit pas décrocher dans le domaine spatialAprès les chefs d'état-major, cinq ministres de la Défense : polonais, italien, allemand, britannique et français - réunis en format E5 à Paris - ont dessiné les contours d'un réarmement de l'Europe et des trous capacitaires à combler. C'est ce qu'a martelé mercredi aux côtés de ses homologues, Sébastien Lecornu ministre français des Armées : « Le premier, c'est évidemment la défense Sol-Air, c'est un des éléments importants du retour d'expérience, non seulement de la guerre en Ukraine, mais aussi de ce qui se passe aux proches et au Moyen-Orient. Cela vaut pour le haut du spectre, jusqu'à la lutte antidrones. Des initiatives capacitaires sont sur la table, mais on le sait, elles sont trop longues. La 2ᵉ, c'est évidemment la question du spatial, sur lequel le risque de voir l'Europe décrocher est un risque immense. Il y a aussi la dépendance à Starlink. Et puis enfin des autres questions liées aux munitions, liées à ce qu'on appelle l'alerte avancée. L'alerte avancée, c'est la capacité souveraine de constater un départ de missile venu de Russie ou d'Iran, la compréhension de cette menace est un des sujets sur lesquels nous devons avancer. »Deux positions doctrinales qui se percutentFace à un possible désengagement américain, l'Europe doit bâtir son autonomie stratégique, concept cher à la France. Deux transitions doctrinales doivent désormais se croiser, souligne David Behar, directeur adjoint du centre d'Analyse, de prévision et de stratégie au quai d'Orsay, « Il s'agit de passer d'une autonomie stratégique nationale à une autonomie stratégique nationale couplée à un effort spécifique sur les coopérations européennes. Mais il y a encore un changement de paradigme à faire côté français qui n'est pas simple, qui est d'arriver à penser les cycles d'acquisition d'équipements, les cycles de programmation en coopération avec un certain nombre de partenaires européens. Et c'est ce défi qui attend la France. Du côté de nos partenaires européens, c'est un autre défi qui est d'accepter l'idée d'une préférence européenne et un peu moins systématiquement avec le partenaire américain. »Le bouleversement stratégique oblige l'Europe à accélérer : dans les deux prochaines semaines, 15 ministres de la Défense européens se réuniront avec l'ambition de porter une nouvelle architecture de sécurité.À lire aussiUkraine: un consensus européen se dessine pour soutenir l'armée ukrainienne, selon Sébastien Lecornu
Alors que LFI prône "le désarmement" des belligérants pour rétablir la paix, François Bayrou et Sébastien Lecornu tentent de sensibiliser l'ensemble des parlementaires sur la défense nationale. Manon Aubry, députée européenne LFI et présidente du groupe La Gauche au parlement européen, est l'invitée de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 14 mars 2025.
Alors que LFI prône "le désarmement" des belligérants pour rétablir la paix, François Bayrou et Sébastien Lecornu tentent de sensibiliser l'ensemble des parlementaires sur la défense nationale. Manon Aubry, députée européenne LFI et présidente du groupe La Gauche au parlement européen, est l'invitée de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 14 mars 2025.
Ce jeudi 13 mars 2025, Emmanuel Macron réunissait les ministres "concernés par l'effort de guerre", avant une rencontre clé entre le Premier ministre François Bayrou et le ministre des armées Sébastien Lecornu. À l'échelle mondiale, quelle est la taille de l'armée française ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête.
Laurent Tessier analyse l'évolution du discours politique et médiatique concernant la guerre en Ukraine et les menaces qui pèsent sur la France. Il compare les propos alarmistes du président Macron à ceux plus mesurés du ministre des Armées Sébastien Lecornu, et observe un glissement sémantique chez France Télévisions, passant de "la France face à la guerre" à "la France face aux menaces". Ce décryptage permet de mieux comprendre les nuances du débat public sur ces enjeux de sécurité nationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Sécurisez votre vie privée avec Surfshark. Vous pouvez profiter de 4 mois supplémentaires en utilisant le lien https://surfshark.com/savoir3Après la cyberattaque massive qui a frappé le réseau social X le 10 mars, plusieurs entreprises et institutions françaises ont à leur tour été visées par une vague de cyberattaques. Le groupe de hackers pro-russe NoName05716 a revendiqué ces actions, qui prennent essentiellement la forme d'attaques DDoS (déni de service), visant à saturer les sites internet pour les rendre inaccessibles.Dans la matinée du 11 mars, des rumeurs ont circulé sur une possible cyberattaque contre Bouygues Telecom. L'opérateur a rapidement précisé qu'il s'agissait d'un simple incident technique, survenu entre 5h et 7h, et non d'une attaque malveillante. Une coïncidence troublante alors que, dans le même temps, plusieurs sites institutionnels et d'entreprises françaises subissaient bel et bien des cyberattaques.Le collectif NoName05716 a annoncé, dès lundi soir, son offensive contre la France, évoquant des représailles aux déclarations du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ainsi qu'au gel des avoirs russes destinés à financer l'aide à l'Ukraine. Depuis, de nombreux sites ont été fortement ralentis ou rendus inaccessibles. Parmi les cibles figurent des entreprises comme Sopra Steria, Vinci, SAFT, France Télévisions Publicité et l'éditeur de jeux vidéo Microids. Plusieurs départements, dont ceux des Bouches-du-Rhône, de Loire-Atlantique, de Seine-Maritime, du Nord et de Moselle, ont également été touchés. Le groupe NoName05716 n'en est pas à son coup d'essai. Déjà connu pour ses attaques contre des villes comme Nice et Marseille, il s'attaque régulièrement à des infrastructures en Europe et en Amérique du Nord.Ces attaques DDoS consistent à inonder un site de requêtes simultanées, jusqu'à le rendre inutilisable. Si elles ne compromettent pas directement les données sensibles, elles perturbent fortement le fonctionnement des services en ligne. Dans un contexte géopolitique tendu, et alors que la France renforce son soutien à l'Ukraine, ces offensives pourraient se multiplier dans les semaines à venir. Un signal d'alerte pour les entreprises et les institutions françaises, qui doivent redoubler de vigilance face aux menaces cybernétiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Merci à Sebastien Lecornu, ministre des Armées, d'être venu dans le studio de LEGEND ! Le ministre des Armées à choisi LEGEND et Guillaume PLEY pour s'exprimer en exclusivité ce mercredi , alors que nous sommes, dans un contexte mondial tendu, lié à la guerre opposant la Russie à l'Ukraine. Nous allons évoquer les menaces qui pèsent sur la France, les conflits internationaux et le terrorisme.Retrouvez son livre “Vers la guerre ?” disponible sur Amazon ➡️: https://amzn.to/4isNt3CAinsi qu'a la Fnac : https://www.fnac.com/a20669508/Sebastien-Lecornu-Vers-la-guerrePour toutes informations complémentaires sur le recrutement ➡️ : https://www.defense.gouv.fr/Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/H0D4a_O_bxYPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une fusillade a éclaté sur l'autoroute A41 près de Grenoble, impliquant deux véhicules et causant la mort d'un ancien caïd de la pègre grenobloise.Les agressions envers les soignants se multiplient, avec un généraliste de Créteil qui a été victime d'une agression violente il y a deux ans.Les États-Unis et l'Ukraine se sont mis d'accord sur une proposition de trêve de 30 jours, mais la Russie n'a pas encore donné de réponse officielle.Le ministre des Armées Sébastien Lecornu réunit ses homologues européens pour discuter de la construction d'une défense européenne indépendante des États-Unis.L'aspirine pourrait avoir un effet protecteur contre certains types de cancer en aidant le système immunitaire à mieux lutter contre les métastases.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.
Dans cette édition :Une fusillade a éclaté sur l'autoroute A41 près de Grenoble, impliquant deux véhicules et causant la mort d'un ancien caïd de la pègre grenobloise.Les agressions envers les soignants se multiplient, avec un généraliste de Créteil qui a été victime d'une agression violente il y a deux ans.Les États-Unis et l'Ukraine se sont mis d'accord sur une proposition de trêve de 30 jours, mais la Russie n'a pas encore donné de réponse officielle.Le ministre des Armées Sébastien Lecornu réunit ses homologues européens pour discuter de la construction d'une défense européenne indépendante des États-Unis.L'aspirine pourrait avoir un effet protecteur contre certains types de cancer en aidant le système immunitaire à mieux lutter contre les métastases.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.
Le Ministre des Armées est devenu incontournable, au point d'outrepasser son rôle ! Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cécile Cornudet et Christophe Barbier brossent le portrait du ministre des Armées, un proche d'Emmanuel Macron Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 11/03/2025 Effort de guerre : la France doit-elle choisir “entre les canons et les pensions” ?Alors que la Commission européenne a proposé un plan pour “réarmer l'Europe” à hauteur de 800 milliards d'euros, la France a annoncé vouloir doubler son budget pour la défense, qui est de 50,5 milliards d'euros en 2025. Dans une interview accordée à “La Tribune Dimanche”, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé vouloir atteindre un budget “autour de 100 milliards d'euros par an” ce qui constituerait “le poids de forme idéal pour les armées françaises” d'ici 2030. Où trouver ces 50 milliards d'euros supplémentaires, alors que le déficit budgétaire de la France est important ? La première hypothèse serait de s'appuyer sur l'épargne des Français. Ces derniers pourraient de manière “volontaire” placer leur épargne dans des supports dédiés au financement de la défense. La seconde reviendrait à revoir à la baisse le budget des dépenses sociales. Les syndicats, en plein conclave sur la réforme des retraites, rejettent cette option.On en débat avec Sylvie Matelly, économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors ; Bastien Lachaud, député LFI-NFP de la 6ème circonscription de Seine-Saint-Denis et Anne de Guigné, Grand reporter au “Figaro économie”.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 11/03/2025 Shiori Ito, le visage de #MeToo au Japon qui secoue la société nipponeShiori Ito est une journaliste japonaise indépendante exilée au Royaume-Uni. Son dernier documentaire, “Black Box Diaries”, raconte son histoire qui a fait d'elle le symbole du mouvement #MeToo (#WeToo) au Japon. En 2015, alors âgée de 25 ans, elle souhaite travailler pour la chaîne télévisée japonaise TBS et rencontre Noriyuki Yamaguchi, l'un de ses présentateurs phares et proche du Premier ministre de l'époque, Shinzō Abe. Alors qu'ils dînent dans un restaurant, il la drogue, l'emmène dans un hôtel à Tokyo et la viole. Lorsque Shiori Ito porte plainte, la police lui fait comprendre que les preuves “ne sont pas suffisantes”. Noriyuki Yamaguchi est inculpé par la justice japonaise mais son arrestation est annulée au dernier moment sur demande d'un proche de Shinzō Abe. Pour la journaliste japonaise, “Black Box Diaries”, nominé pour l'Oscar du “meilleur documentaire” en 2025, n'est pas un film sur le viol mais “un film sur ce qui se passe après dans la société. Ce qui se passe après pour un survivant”, affirme-t-elle.Effort de guerre : la France doit-elle choisir “entre les canons et les pensions” ?Alors que la Commission européenne a proposé un plan pour “réarmer l'Europe” à hauteur de 800 milliards d'euros, la France a annoncé vouloir doubler son budget pour la défense, qui est de 50,5 milliards d'euros en 2025. Dans une interview accordée à “La Tribune Dimanche”, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé vouloir atteindre un budget “autour de 100 milliards d'euros par an” ce qui constituerait “le poids de forme idéal pour les armées françaises” d'ici 2030. Où trouver ces 50 milliards d'euros supplémentaires, alors que le déficit budgétaire de la France est important ? La première hypothèse serait de s'appuyer sur l'épargne des Français. Ces derniers pourraient de manière “volontaire” placer leur épargne dans des supports dédiés au financement de la défense. La seconde reviendrait à revoir à la baisse le budget des dépenses sociales. Les syndicats, en plein conclave sur la réforme des retraites, rejettent cette option.Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'origine des bistrots, ce symbole de l'art de vivre à la française, après l'adoption à l'Assemblée d'un texte favorisant l'installation de ces établissements dans les petites communes. Marie Bonnisseau revient sur la croisade de Donald Trump contre la diversité, après avoir demandé au département de la Défense de supprimer certaines photos.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 10 mars 2025 - Russie : la réalité de la menaceDans son allocution télévisée mercredi dernier, le chef de l'Etat a mis en garde contre "l'agressivité" de Moscou "qui ne semble pas connaître de frontières" et face à laquelle "rester spectateur serait une folie". Une analyse sur la réalité de la menace russe et la nécessité de mettre en œuvre une défense européenne, alors que les Etats-Unis ont décidé de se désengager d'Ukraine, que ne partage pas l'ensemble de la classe politique. Si les socialistes et les écologistes soutiennent la fermeté de la France face à Vladimir Poutine et l'effort de réarmement annoncé, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sont beaucoup plus ambigus. Le chef de fil des Insoumis défend une stratégie de "non-alignement " et une "diplomatie altermondialiste", contre "les fanfaronnades guerrières ". Il s'oppose comme la leader du RN à la constitution d'une défense européenne puisque selon eux, la Russie ne menace pas la France, ni le reste de l'Europe, hors l'Ukraine. "Il y a peu de chances que la Russie ambitionne de venir jusqu'à Paris" avait lancé ironique ces derniers jours Marine Le Pen appelant à une paix rapide en Ukraine sans exiger de garanties de sécurité précises. Et si ces derniers jours, la Russie de Vladimir Poutine intensifie ses bombardements sur fond de suspension par les Etats-Unis du partage de renseignement américain avec l'Ukraine, pour Marine Le Pen le véritable "va t'en guerre", c'est Emmanuel Macron, et Donald Trump "tient ses promesses".Ce qui en fait "une patriote de papier" et "d'une certaine façon une adversaire de l'intérieur", selon les mots du patron du PS, Olivier Faure dimanche. De son côté, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann qui s'est dit en "confrontation absolue" avec Jean-Luc Mélenchon sur le sujet, a dénoncé "une tentation munichoise, une tentation défaitiste, une tentation de la capitulation". L'ancien président de la République socialiste François Hollande a pour sa part jugé Emmanuel Macron "lucide" sur la menace russe mais l'a jugé "trop discret" sur le "lâchage de l'Ukraine par Donald Trump parce que, en réalité, c'est en ce sens qu'il y a un risque pour la sécurité du continent européen".Dans une interview accordée à La Tribune Dimanche ce 9 mars, le ministre des Armées a annoncé qu'il réunira la semaine prochaine les présidents de groupes parlementaires pour évoquer la brûlante question de la sécurité européenne lors d'une réunion en huis clos avec l'état-major et le renseignement. "Je considère que l'on ne peut pas laisser des responsables politiques, et même demain des candidats à l'élection présidentielle, trop loin des réalités du monde", a souligné Sébastien Lecornu estimant que ce briefing est nécessaire pour la bonne tenue du débat démocratique sur la stratégie de la France. "Ceux qui nient la menace russe se trompent et engagent leur crédibilité pour l'avenir car leurs propos vieilliront mal" a-t-il ajouté, préconisant d'augmenter le de budget de la défense à hauteur de 100 milliards d'euros par an. Avant cette réunion avec les présidents de groupes parlementaires, le ministre recevra ce mercredi ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européens - Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni - pour "coordonner leur action en soutien à Kiev".Pour rappel, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment annoncé un "plan de 800 milliards d'euros en faveur de la défense européenne". La course à l'armement s'intensifie en Europe. Une bonne nouvelle pour l'industrie française, parmi les leaders de l'armement dans le monde, mais aussi pour l'industrie turque. Sous l'impulsion d'Erdogan, la dépendance de l'armée turque au matériel étranger est tombée de 70 % à 30 %. Son industrie de la défense compte aujourd'hui 2 000 entreprises, emploie 100 000 salariés et exporte ses produits dans près de 170 pays, notamment ces célèbres drones Bayraktar (le porteur de drapeau", en turc) utilisés par l'armée ukrainienne contre les Russes.Des troupes ukrainiennes qui se trouvent actuellement en difficulté sur le front, alors que Volodymyr Zelensky est attendu ce lundi 10 mars en Arabie Saoudite à la veille de la rencontre avec la diplomatie américaine pour discuter d'un éventuel accord de paix avec la Russie. Alors quelle est la réalité de la menace russe ? Les experts :- JAMES ANDRE - Grand reporter – France 24- DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationaleUniversité Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 mars 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE DÉBAT FRANÇAIS SUR L'UKRAINEAprès l'altercation dans le bureau ovale le 28 février, le président de la République continue de préparer les esprits à l'idée d'un nouvel « effort de guerre » et de changement de doctrine pour les armées françaises. « Depuis trois ans, les Russes dépensent 10 % de leur PIB dans la défense. On doit donc préparer la suite », alerte Emmanuel Macron, en fixant un objectif autour de « 3% à 3,5% du PIB »contre 5,4% en 1960. La loi de programmation militaire 2024-2030 a prévu une enveloppe de plus de 400 milliards d'euros pour les armées sur sept ans. La défense est le deuxième plus gros budget du pays.Lundi, le Premier ministre a évoqué une « situation historique », « la plus grave, la plus déstabilisée et la plus dangereuse de toutes celles que notre continent ait connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Il s'est ensuite félicité que « pour l'honneur de l'Europe, le président Zelensky n'a pas plié ». Ce qui a suscité les applaudissements des députés, sauf de ceux du Rassemblement national et leurs alliés ciottistes. La présidente du groupe RN, a indiqué que son parti ne pourra « jamais soutenir une chimérique défense européenne », pas plus que « l'envoi de troupes françaises combattantes sur le sol ukrainien » - ce qui, selon le ministre des armées Sébastien Lecornu, n'est pas envisagé. Marine Le Pen s'est aussi dit opposée au « partage » de la dissuasion nucléaire française avec les Européens tandis que ses fidèles moquaient l'alarmisme du président de la République. Le patron des députés macronistes, Gabriel Attal estime qu'il faut « accélérer le processus d'adhésion » de l'Ukraine aux 27, augmenter le soutien militaire et revoir la position française sur les avoirs russes gelés pour aider Kyiv. Le président du groupe socialiste Boris Vallaud et la présidente du groupe écologiste Cyrielle Châtelain ont aussi réclamé la confiscation des avoirs russes ce que le ministre des Affaires étrangères a indiqué ne pas envisager pour le moment. Pour la droite républicaine, la France doit faire évoluer le format de ses armées conventionnelles, « en sécurisant les industriels », « en drainant l'épargne des Français et en créant une finance de guerre qui permette de recapitaliser nos entreprises ». Cette approche n'est pas celle des communistes. Leur orateur Jean-Paul Lecoq, qui a dénoncé la « surenchère guerrière d'Emmanuel Macron et la hausse des dépenses liées à la Défense », a préféré prôner une solution diplomatique. À LFI, on dénonce une manœuvre du président pour faire payer l'effort de défense par lune réduction des dépenses sociales.Avant le discours de Macron mercredi, 77% des Français se disent d'accord pour « davantage » d'investissements dans la défense, selon un sondage Odoxa, mais seuls 49% maintiennent qu'il faut « soutenir l'Ukraine même si cela a des conséquences sur notre économie ». C'est 12 points de moins qu'en 2022.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:10:18 - Journal de 9h - Une nouvelle aide militaire française à l'Ukraine : 195 millions d'euros grâce aux intérêts des avoirs russes gelés. Annonce du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui détaille par ailleurs les besoins urgents de nos forces pour s'adapter aux incertitudes géopolitiques.
Dans cette édition :Le gouvernement israélien a ordonné l'arrêt de la fourniture d'électricité à Gaza dans le but de faire pression sur le Hamas pour qu'il libère des otages.Plus de 800 civils ont été tués en 5 jours dans le nord-ouest de la Syrie, où des familles entières ont été décimées selon l'ONU.Le ministre des Armées Sébastien Lecornu réunira les présidents de groupes parlementaires pour discuter de la sécurité européenne et de la situation en Ukraine face au risque de désengagement des États-Unis.Le pape François est dans un état stable et sa santé s'est légèrement améliorée d'après le Vatican.Le capitaine de l'équipe de France de rugby Antoine Dupont a officialisé sa rupture des ligaments croisés du genou droit, une blessure qui l'éloignera des terrains pendant plusieurs mois.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
C'est à la Une du Parisien Dimanche : trois drapeaux qui flottent au vent : drapeaux français, européen et ukrainien, c'est « le réveil de l'Europe », titre le journal, qui a interrogé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lequel se montre ferme : « Ne nous laissons pas intimider », dit-il. « La France pourrait-elle entrer en guerre ? » lui demande le journal : « notre objectif est d'assurer une paix durable sur le continent européen », répond prudemment le chef de la diplomatie française, selon lequel « nous obtiendrons cette paix en nous donnant les moyens de dissuader la menace ». La Tribune Dimanche, de son côté, a interviewé Sébastien Lecornu. « Ceux qui nient la menace russe se trompent », estime le ministre des armées. Les États-Unis sont-ils toujours les alliés de la France ? « Je les considère toujours comme des alliés, en dépit de leur grande imprévisibilité », assure le ministre. Quant aux intentions côté russe, la méfiance est de mise : « ils ciblent notre démocratie et notre économie », accuse Sébastien Lecornu.Menace contre la démocratieC'est aussi avec la guerre en Ukraine en toile de fond que le Nouvel Obs a interrogé Raphaël Glucksmann. Le député européen, intellectuel de gauche, opposant de longue date à Vladimir Poutine, fait la Une de l'hebdomadaire, à l'occasion d'une grande interview. « Nous avons un ennemi », explique Raphaël Glucksmann, « Poutine, qui incarne une menace directe contre nos démocraties. Il soutient les mouvements d'extrême droite partout en Europe, attaque nos infrastructures stratégiques. Sa cible, c'est l'existence même de cette Union Européenne qui garantit la paix et la liberté sur le continent ». Mais pour Raphaël Glucksmann, pas question de baisser les bras. « Nous avons les moyens d'agir, de devenir une puissance avec laquelle il faut compter », assure-t-il. « Nous n'avons pas à être les serpillères sur lesquelles les empires s'essuient les pieds ». Le député européen n'est est pas pour autant moins inquiet. Et rappelle : « cela fait vingt ans que j'alerte sur le fait que la guerre va revenir dans nos vies, parce que nous avons affaire à un régime fasciste, la Russie de Poutine qui fonde sa dynamique interne sur l'expansionnisme et l'exaltation nationaliste ».Quelle opposition ?Nous allons à présent aux États-Unis, où se pose la question de l'opposition à Donald Trump. Question posée par l'Express. « Qui pour freiner le 47ème président ? » demande l'hebdomadaire, selon lequel « l'opposition peine à s'organiser et à se faire entendre ». Il y a bien quelques manifestations ici et là, mais aucun mouvement de grande ampleur. « Le Parti démocrate est aux abonnés absents » explique l'Express. « Il n'a pas de vrai leader, est divisé entre centristes et progressistes, et semble incapable d'articuler un message efficace contre le rouleau compresseur républicain ». « Le seul qui se fait entendre » remarque l'hebdomadaire, « c'est le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, ex- candidat à la présidentielle. À 83 ans, il s'est lancé dans un tour des états conservateurs et fait salle comble. « Le trumpisme ne va pas être vaincu par les hommes politiques de Washington », harangue-t-il, mais par vous, les électeurs ! » La contestation contre Trump n'en est donc encore qu'à ses débuts, mais « à mesure que les effets des licenciements de fonctionnaires et des suppressions de subventions publiques vont se faire sentir, la grogne pourrait s'amplifier », estime l'Express qui cite Marc Cuban. Ce milliardaire « hostile à Trump » assure ainsi : « les gens commencent à comprendre que le chaos n'est pas bénéfique pour le pays ». Tableau d'honneurNous ouvrons à présent le Point, qui fait sa Une sur « le pouvoir des femmes ». À l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, l'hebdomadaire annonce « un état des lieux en France et dans le monde (…) Quel est leur vrai pouvoir dans l'économie, la politique, dans le top 50 de l'industrie culturelle, dans le tableau d'honneur des scientifiques ? » interroge le Point. L'hebdomadaire dresse de nombreux portraits d'entrepreneuses, qui brillent dans la mode ou le monde du football, de patronnes de sociétés fleurissantes, de scientifiques. Cela va de la chanteuse américaine et milliardaire Taylor Swift à l'astronaute française Sophie Adenot. Autant dire que les femmes puissantes ne manquent pas, même si elles ont souvent dû faire face à une forme d'hostilité ou d'ignorance du côté des hommes… Exemple avec Laura Chaubard, la directrice de la prestigieuse École polytechnique. « Je ne compte pas le nombre de fois où on m'a prise pour la secrétaire du service » raconte-t-elle. Graphiques à l'appui, le Point nous explique qu'il faudra encore beaucoup d'efforts pour que les femmes soient aussi nombreuses que les hommes aux postes à responsabilité. Sans oublier les inégalités salariales, toujours d'actualité. Les femmes de pouvoir mises à l'honneur par le Point, car, nous dit-on, « rien n'est plus efficace que les rôles modèles qui font rêver ». Tout de même, les autres femmes, celles qui ne font (peut-être) pas rêver, peuvent, elles aussi être des modèles...
Dans cette édition :Le gouvernement israélien a ordonné l'arrêt de la fourniture d'électricité à Gaza dans le but de faire pression sur le Hamas pour qu'il libère des otages.Plus de 800 civils ont été tués en 5 jours dans le nord-ouest de la Syrie, où des familles entières ont été décimées selon l'ONU.Le ministre des Armées Sébastien Lecornu réunira les présidents de groupes parlementaires pour discuter de la sécurité européenne et de la situation en Ukraine face au risque de désengagement des États-Unis.Le pape François est dans un état stable et sa santé s'est légèrement améliorée d'après le Vatican.Le capitaine de l'équipe de France de rugby Antoine Dupont a officialisé sa rupture des ligaments croisés du genou droit, une blessure qui l'éloignera des terrains pendant plusieurs mois.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
“Ceux qui nient la menace russe se trompe”, a déclaré Sébastien Lecornu dans la Tribune Dimanche ce weekend.Le ministre des Armées a dévoilé les grandes lignes des futurs investissements du gouvernement dans les armées françaises.Quel effort est attendue de l'industrie militaire française et comment le gouvernement veut le financer ? On pose la question à Anthony Lebbos journaliste au service politique de BFMTV.
durée : 00:10:18 - Journal de 9h - Une nouvelle aide militaire française à l'Ukraine : 195 millions d'euros grâce aux intérêts des avoirs russes gelés. Annonce du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui détaille par ailleurs les besoins urgents de nos forces pour s'adapter aux incertitudes géopolitiques.
Bienvenue dans le 83ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬On lit vos commentaires !HMD : Caroline YadanRTL et Jean-Michel AphatieZemmour et les attaques au couteauL'étude du CRIFL'affaire du meurtre de NahelAlexis Kohler et l'exemplaritéNo comment : Enfants, tronçonneuse, chien, Sébastien Lecornu, épargneMacron, Trump et Poutine▬▬▬▬▬▬▬ ON EN A PARLE ▬▬▬▬▬▬▬▬Livres :"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: Dr HamzaRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 07/03/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : l'historien Pascal Blanchard, l'essayiste, docteur en philosophie et spécialiste de géopolitique Jean-Loup Bonnamy, l'éditorialiste Isabelle Saporta ainsi que le dessinateur de presse et président de “Cartooning for Peace” Kak.Retour sur deux actualités de la semaine :Voitures électriques : l'Europe appuie sur le frein ?La présidente de la Commission européenne a annoncé, lundi 3 mars, un assouplissement des règles concernant les constructeurs automobiles européens qui devaient atteindre des objectifs de réduction des émissions de CO2 en 2025. Ces objectifs seront lissés sur trois ans, au lieu d'un an, il n'y aura donc pas d'amende cette année. Depuis le 1er janvier, les émissions moyennes des véhicules vendus ne devaient pas dépasser 81 grammes de CO2 par kilomètre. Afin d'atteindre cet objectif, la part de voitures électriques vendues devrait correspondre à 22 % des ventes totales, pour compenser les émissions des voitures thermiques plus polluantes. Or, depuis quelques mois, les ventes de voitures électriques stagnent en Europe, notamment en raison de leur prix élevé. L'Union européenne a donc choisi de favoriser la sauvegarde de l'industrie automobile européenne qui est “en danger de mort”, selon le vice-président de la Commission Stéphane Séjourné. Ce mécanisme de flexibilité doit encore être approuvé par le Parlement européen et le Conseil. En France, une fracture politique entre “va-t-en-guerre” et “capitulards” ?Dans une allocution solennelle, mercredi 5 mars, le président Emmanuel Macron a clairement désigné l'adversaire de l'Europe. “Le menace russe est là”, a-t-il affirmé d'un ton grave, à l'heure où les États-Unis ont entamé un désengagement en Ukraine. Le président français a notamment proposé l'envoi de forces européennes sur place une fois que la paix serait signée et l'élargissement du parapluie nucléaire français à ses voisins européens. Une position partagée par les socialistes, dont Raphaël Glucksmann qui a rappelé la nécessité de “bâtir une défense européenne face à Poutine”. À l'inverse, Marine Le Pen a estimé que “l'envoi de troupes françaises combattantes sur le sol ukrainien [était] une folie”. Pour le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon : “À cette heure, la guerre est perdue pour les Européens.”L'historienne Dominique Veillon publie “La vie quotidienne sous l'Occupation”, un livre issu de la collection “50 objets racontent” aux éditions Eyrolles. Entre 1939 et 1945, une partie de la France est sous occupation allemande. Au moment où les difficultés s'accumulent pour la population, certains objets, prescrits par l'ennemi ou le gouvernement, deviennent des préoccupations journalières. En s'appuyant sur une sélection d'objets emblématiques, souvent inédits et issus de collections publiques et privées, Dominique Veillon nous replonge au cœur des heures sombres de l'histoire de France.Dans un entretien accordé à la chaîne conservatrice américaine Fox News, le vice-président J.D. Vance a affirmé que la signature d'un accord minier avec l'Ukraine lui apporterait plus de garanties de sécurité que “20 000 soldats envoyés par un pays quelconque qui ne s'est pas battu depuis trente ou quarante ans”. Sébastien Lecornu, le ministre français de la Défense, lui a répondu en saluant la mémoire des 600 soldats français morts pour la France depuis la fin de la guerre d'Algérie. “Nous respectons les vétérans de tous les pays alliés, nous entendons que les nôtres le soient aussi”, s'est-il indigné à l'Assemblée nationale. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Depuis l'altercation entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison Blanche, le boycott des marques américaines lancé au Canada se diffuse en Europe. Les appels et initiatives, notamment français, se multiplient sur les réseaux sociaux. Un boycott pourrait-il réellement fonctionner et avoir un impact notable ? C'est le point com de Paola Puerari.Le Centre Pompidou, à Paris, ferme ses portes lundi 10 mars pour une durée de cinq ans, le temps de travaux de rénovation et de désamiantage. Inauguré en 1977, le musée possède la plus grande collection d'œuvres d'art moderne du monde avec le “Museum of Modern Art” de New York. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur le récent discours de Donald Trump devant le Congrès américain ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 07 mars 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 6 mars 2025 - Macron : "la menace russe est là""La patrie a besoin de vous, de votre engagement". Mercredi soir, à la veille d'un Conseil européen décisif sur la sécurité, le chef de l'Etat s'est adressé aux Français lors d'une allocution télévision solennelle pour les alerter sur l'avènement d'une "nouvelle ère" et d'"un monde de dangers". "Il va falloir investir dans la défense » a dit le président de la République puisque l'Amérique de Donald Trump fait le choix de se désengager et que le Kremlin déploie son agressivité sans frontières. "Au-delà de l'Ukraine, la menace russe est là et touche les pays d'Europe, nous touche. La Russie a déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial", a déclaré le chef de l'Etat. "La Russie du président Poutine viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie, en Moldavie, organise des attaques numériques contre nos hôpitaux pour en bloquer le fonctionnement. La Russie tente de manipuler nos opinions avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux, au fond elle teste nos limites. Elle le fait dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières et la Russie dans le même temps continue de se réarmer (…) "Qui peut donc croire dans ce contexte que la Russie d'aujourd'hui s'arrêtera à l'Ukraine ?", a-t-il poursuivi. "Face à ce monde de danger, rester spectateur serait une folie", a estimé Emmanuel Macron à la veille d'un sommet extraordinaire des 27 à Bruxelles ce jeudi sur l'Ukraine en présence Volodymyr Zelensky. Il sera notamment question de soutenir Kiev après la suspension de l'aide militaire américaine à Kiev et de muscler la défense européenne à coup de centaine de milliards d'euros.Sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a envisagé de passer de 2 à 5 % du PIB les dépenses militaires de la France, ce qui représenterait un effort colossal de 90 milliards d'euros pour la défense. Mais où trouver ces dizaines de milliards d'euros dans un contexte de restrictions budgétaires et d'endettement public record ? Le chef de l'Etat a prévenu qu'il faudrait "mobiliser des financements privés, mais aussi des financements publics, sans que les impôts ne soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage" a-t-il martelé sans en dire plus. Le gouvernement de son côté s' est déjà opposé à la confiscation des avoirs russes gelés dans l'UE, malgré le plaidoyer de nombreux députés lors du débat à l'Assemblée nationale sur le conflit en Ukraine. Le président de la République a également dit vouloir "ouvrir le débat stratégique" sur la protection de l'Europe par le parapluie nucléaire français et a déclaré que la France avait "besoin" de "l'engagement" de ses citoyens. S'il n'y a plus de service militaire depuis 1997, il existe en revanche une réserve dans l'armée, c'est-à-dire des volontaires qui ont un métier dans le civil mais qui s'engagent pour aider à la défense nationale. Au 1er octobre 2024, date de la dernière mise à jour, les volontaires de l'armée de terre, la marine nationale, l'armée de l'air et de l'espace étaient de 44 535. « Il est certain que nous n'avons pas assez de réservistes », a regretté le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, ce matin sur France Inter. "Est-ce qu'on a besoin d'accélérer sur le durcissement de la réserve ? La réponse est oui" a-t-il ajouté. Qu'est-ce que la réserve opérationnelle dans les armées ? Qui peut l'intégrer ? Une de nos équipes a suivi la formation de ces réservistes. Alors comment aider l'Ukraine et réarmer l'Europe ? Être réserviste en France, ça veut dire quoi ? Enfin comment financer un effort de guerre ? L'Europe peut-elle saisir les 209 milliards d'euros d'avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine ?Les experts :- Jean-Paul PERRUCHE - Général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Hélène KOHL (En duplex de Berlin) - Journaliste indépendante – Le Podkast
durée : 00:24:35 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Ce jeudi matin, le ministre des Armées Sébastien Lecornu était l'invité du Grand Entretien, au lendemain de l'allocution du président de la République sur la guerre en Ukraine et la menace que fait peser Vladimir Poutine sur l'Europe.
durée : 02:58:40 - Le 7/10 - Ce matin dans le 7/10 : Pamela Anderson, Sebastien Lecornu, Karine Tuil, Eloi Spinnler, Francoise Fressoz, Etienne Campion, Pauline de Saint-Rémy.
durée : 00:24:35 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Ce jeudi matin, le ministre des Armées Sébastien Lecornu était l'invité du Grand Entretien, au lendemain de l'allocution du président de la République sur la guerre en Ukraine et la menace que fait peser Vladimir Poutine sur l'Europe.
C dans l'air du 3 mars 2025 - Et maintenant Trump veut punir ZelenskyLe président ukrainien est plus que jamais dans le viseur de Washington, et le soutien européen réaffirmé ces dernières heures à Londres n'y a rien changé. Qualifié de dictateur, puis quasiment expulsé de la Maison-Blanche après la scène brutale dans le bureau ovale devant les caméras du monde entier, entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et JD Vance, les États-Unis font encore monter la pression sur le dirigeant ukrainien, laissant planer l'idée qu'il pourrait devoir quitter son poste."Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz. "S'il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles, soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu'on a un vrai problème", a-t-il ajouté, interrogé sur la chaîne CNN. Une position qui reprend celle défendue par le Kremlin depuis le début de l'invasion de l'Ukraine et qui a une nouvelle fois appelé ce lundi à "forcer" le dirigeant ukrainien à faire "la paix"."Me remplacer ne sera pas si facile", avait répondu dans la soirée Volodymyr Zelensky depuis Londres, où il a reçu le soutien de ses alliés européens. Rassemblés dans la capitale anglaise pour un sommet ce dimanche 2 mars, une quinzaine de chefs d'États européens ont rappelé qu'ils seraient aux côtés de Kiev "aussi longtemps qu'il le faudrait" et souhaitent infléchir la position américaine en proposant un plan de paix. Mais alors qu'Emmanuel Macron a développé dimanche soir dans la presse l'idée d'une trêve d'un mois en Ukraine, présentée comme une proposition franco-britannique, ce lundi, le Premier ministre Keir Starmer a affirmé qu'il n'y avait pas encore d'"accord" sur le sujet. "Plusieurs options sont sur la table, sous réserve de discussions plus approfondies avec les partenaires américains et européens, mais une trêve d'un mois n'a pas fait l'objet d'un accord", a également souligné un responsable du gouvernement britannique.Des dirigeants européens bien décidés, en revanche, à se réarmer face à la menace russe et au désengagement américain. L'Allemagne envisagerait d'investir dans la défense et les infrastructures plusieurs centaines de milliards d'euros, et son futur chancelier Friedrich Merz s'est dit prêt à parler de protection nucléaire avec Paris et Londres. Un plan global sera présenté lors d'un sommet européen ce jeudi. D'ici là, deux débats sans vote auront lieu aujourd'hui à l'Assemblée et au Sénat en France sur la situation en Ukraine, alors que le débat sur un parapluie nucléaire européen a été relancé depuis qu'Emmanuel Macron s'est dit prêt samedi à "ouvrir la discussion" sur le sujet.Mais pour la leader du Rassemblement national (RN), les États-Unis restent "évidemment" un allié de la France au sein de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord). Ceux qui disent le contraire "ne sont pas des gens raisonnables", a affirmé Marine Le Pen, qui, dans son programme de 2022, défendait la sortie du commandement intégré de l'Otan et un rapprochement stratégique avec la Russie. Pour Marine Le Pen, la dissuasion nucléaire de la France doit rester "française". "On ne doit pas la partager", a-t-elle estimé, en minimisant la portée des échanges très tendus entre les présidents américain et ukrainien, la veille, dans le Bureau ovale. "C'est assez normal", a-t-elle jugé, parce que "le chemin de la paix est un chemin qui est difficile".Le ministre des Armées Sébastien Lecornu lui a répondu sur X que la dissuasion nucléaire "restera" française "de la conception et la production de nos armes jusqu'à leur mise en œuvre sur décision du président de la République", mais qu'en même temps, "nos intérêts vitaux comportent une 'dimension européenne'". Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté "mis en garde contre une ligne de front qui ne cesse de se rapprocher de nous".Autre sujet au centre des débats : la réponse européenne à la hausse des droits de douane annoncée par le président américain. Pour l'ancien chef d'État François Hollande, "face à ce qui est une offensive commerciale de Donald Trump, il va falloir être très ferme, très dur… " "Nous, les Européens – et les Français doivent être en première ligne – nous devons lui faire mal, très mal". Le député de Corrèze a estimé, par ailleurs, que "le peuple américain reste notre ami, mais lui n'est plus notre allié" alors qu'aux Etats-Unis des manifestations ont lieu à New York, Los Angeles et Boston mais aussi à Waitsfield, dans le Vermont, où le vice-président américain est venu pour un séjour en famille.Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de Dans la forge du monde- Peer DE JONG - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de Agir entre les lignes- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales chez SynopiaPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ba năm liên tiếp, tàu chiến Pháp đến thăm Việt Nam. Từ ngày 01-07/03/2025, tàu khu trục đa nhiệm La Provence, thuộc nhóm tác chiến tàu sân bay Charles de Gaulle thực hiện chiến dịch CLEMENCEAU 25, cập cảng Lotus, thăm xã giao thành phố Hồ Chí Minh. Hoạt động này « thể hiện mối quan hệ tin cậy và hợp tác ngày càng tăng », cũng như « cam kết của Pháp đối với hòa bình và an ninh tại khu vực Ấn Độ-Thái Bình Dương », theo thông cáo của sứ quán Pháp tại Việt Nam. Pháp tăng cường hiện diện thông qua « ngoại giao hải quân »Hoạt động thăm cảng nằm trong khuôn khổ thỏa thuận Đối tác Chiến lược Toàn diện được Việt Nam và Pháp ký tại Paris ngày 07/10/2024. Trong tuyên bố chung, hai nước nhấn mạnh đến « cam kết phát triển quan hệ trong lĩnh vực quốc phòng nhằm tăng cường năng lực tự cường, phù hợp với nhu cầu của mỗi bên ». Ngoài ra, « Việt Nam sẽ tạo thuận lợi cho các tàu quân sự của Pháp cập cảng Việt Nam theo quy định của pháp luật Việt Nam, nhằm phát triển hợp tác và trao đổi chuyên môn giữa hải quân và lực lượng cảnh sát biển hai nước ».Trả lời RFI Tiếng Việt ngày 28/02, nhà nghiên cứu Pháp Laurent Gédéon, trường Sư phạm Lyon (Ecole normale supérieure de Lyon), nhận định những diễn biến tích cực này được thúc đẩy thêm sau khi Hà Nội và Paris tỏ thiện chí củng cố hợp tác song phương nhân chuyến công du của bộ trưởng Quân Lực Sébastien Lecornu và dự lễ kỷ niệm 70 năm Điện Biên Phủ :« Sự hiện diện của tàu khu trục Pháp hoặc các chiến hạm Pháp thỉnh thoảng đi qua và dừng lại ở Việt Nam gắn liền với điều có thể gọi là « ngoại giao hải quân », tức là hiện diện tại cảng của các quốc gia có quan hệ tích cực và hữu nghị. Theo tôi, ngoài khuôn khổ Việt Nam, cần phải coi rằng Pháp tham gia vào chiến lược do Hoa Kỳ phát triển trong khu vực, bao gồm việc tái khẳng định sự hiện diện của Hải Quân Mỹ và các đồng minh, đặc biệt là ở Biển Đông, trước những tuyên bố bá quyền của Trung Quốc đối với khu vực hàng hải này.Theo tôi, nếu nhìn xa hơn một chút về sự hiện diện và sự tham gia của Pháp vào hoạt động này, thì điều đó không chỉ liên quan đến các nguyên tắc về tự do hàng hải trên vùng biển quốc tế mà Pháp ủng hộ, mà cũng cần lưu ý rằng Pháp có một vùng biển rộng lớn ở Thái Bình Dương nhưng không hẳn có thể kiểm soát được hết bằng những phương tiện quân sự hiện có. Vì vậy, Paris cần sự ủng hộ của Washington. Và việc Paris can dự vào một khu vực thực sự rất xa - ở Ấn Độ-Thái Bình Dương - là cách để Pháp đánh dấu sự gần gũi với người Mỹ và tham gia vào hoạt động giữa Mỹ và Pháp ở khu vực mà hai nước có chung lợi ích địa -chiến lược ».Đọc thêmViệt Nam : Đối tác mới cho chiến lược Ấn Độ - Thái Bình Dương của Pháp ?Duy trì hoạt động thăm cảng nhưng tránh « động » đến Trung QuốcKhi thiết lập được mối quan hệ ở cấp cao nhất trong chính sách ngoại giao của Việt Nam, Pháp tăng cường được hiện diện và củng cố hoạt động ở khu vực Đông Nam Á, đặc biệt là Biển Đông, nơi có tuyến hàng hải huyết mạch, thông qua những chương trình tăng cường hợp tác quân sự với Philippines, Malaysia, Indonesia, Singapore. Tuy nhiên, trả lời RFI Tiếng Việt trước đó, nhà nghiên cứu Laurent Gédéon cũng nhấn mạnh đến « khía cạnh quân sự không được làm quá nổi bật » trong tuyên bố chung Pháp-Việt ngày 07/10/2024 « để không “xúc phạm” Trung Quốc ». Cũng chính để tránh làm « phật lòng » Bắc Kinh và cũng trong chính sách « Bốn Không », Việt Nam không tham gia các cuộc thao dượt mang tính chất quân sự trong vùng hoặc do bên thứ ba ngoài khu vực tổ chức. Nhóm tác chiến tàu sân bay Charles de Gaulle, gồm tàu sân bay Charles De Gaulle (R91), tàu khu trục đa nhiệm La Provence (D652), tàu tiếp tế Jacques Chevallier (A725), tàu hộ tống phòng không Forbin (D620) và khinh hạm Alsace (D656) lớp Aquitaine thăm cảng Subic Bay ở Philippines từ ngày 21/02 và tham gia Hoạt động hợp tác hàng hải (MCA) với Hải Quân Philippines.Tuy nhiên, chỉ có tàu khu trục đa nhiệm La Provence đến thăm cảng Lotus, thành phố Hồ Chí Minh và tiến hành luyện tập chung với tàu Cảnh sát biển Việt Nam tại vùng biển ngoài khơi Vũng Tàu. Nhà nghiên cứu Laurent Gédéon giải thích :« Theo tôi, điều này liên quan đến việc Pháp là đồng minh của Mỹ, cũng như việc Philippines cũng có liên minh quân sự với Mỹ. Vì vậy, chúng ta thấy có sự gần gũi về mặt địa chiến lược và quân sự giữa Pháp và Philippines. Hoàn cảnh này không giống như với Việt Nam bởi vì Việt Nam không tham gia vào kiểu liên minh này tại khu vực hoặc bất kỳ nơi nào khác. Tôi nghĩ rằng sự hiện diện của nhóm tác chiến tàu sân bay Pháp trong khuôn khổ các cuộc tập trận chung này là nhằm kiểm tra khả năng tương tác giữa các đơn vị hải quân khác nhau. Và như tôi nêu ở trên, đó là cách để Pháp thể hiện sự can dự. Có rất nhiều quan ngại mang tính chất địa chiến lược đặc trưng với Mỹ nhưng không liên quan trực tiếp đến lợi ích của Pháp ở Ấn Độ-Thái Bình Dương. Vì vậy, đây là thông điệp gửi tới Trung Quốc, cũng là thông điệp gửi tới Hoa Kỳ, chủ yếu theo quan điểm của tôi. Và tôi không nghĩ rằng giữa Pháp và Việt Nam có sự hợp tác ở cấp độ này.Một yếu tố khác là nhóm tàu sân bay tượng trưng cho khả năng quân sự và hình thức đe dọa cao. Và tôi nghĩ rằng đối với một quốc gia như Pháp, việc gửi một đội tàu sân bay vào Biển Đông sẽ gửi đi một thông điệp ngoại giao rất tiêu cực tới Trung Quốc và trong bối cảnh hiện tại, điểm này không nằm trong những bận tâm ngoại giao của Paris ».Pháp bảo vệ chủ quyền ở Ấn Độ-Thái Bình DươngPháp là thành viên duy nhất trong Liên Hiệp Châu Âu có chủ quyền tại Ấn Độ-Thái Bình Dương với bảy vùng lãnh thổ hải ngoại có hơn 1,6 triệu công dân. 90% diện tích vùng đặc quyền kinh tế (ZEE) của Pháp cũng trong vùng Ấn Độ-Thái Bình Dương. Lực lượng tàu chiến của quân đội Pháp tại các căn cứ ở đảo Réunion, Nouvelle-Calédonie hay Polynésie thuộc Pháp đều tương tác thường xuyên với các đối tác. Còn những chiến dịch quy mô lớn, như CLEMENCEAU 25, được bộ Quân Lực Pháp nhấn mạnh là nhằm « củng cố và khẳng định mối liên hệ mà quân đội Pháp đã phát triển ở khu vực Ấn Độ-Thái Bình Dương trong nhiều năm ».Chiến dịch CLEMENCEAU 25 được triển khai từ cuối tháng 11/2024 và được chuẩn đô đốc Jacques Mallard, chỉ huy nhóm tác chiến tàu sân bay, giới thiệu trong buổi họp báo ngày 08/11/2024 :« Chiến dịch có bốn mục tiêu chính. Trước hết, đóng góp vào các hoạt động của Pháp và Châu Âu ở Hồng Hải và Ấn Độ Dương. Các hoạt động này nhằm mục đích tăng cường an ninh hàng hải trong khu vực và nguồn lực của nhóm tác chiến tàu sân bay. Chiến dịch cũng giúp phát triển khả năng tương tác với các đối tác và đồng minh của chúng ta (Pháp) ở Ấn Độ Dương cũng như ở Thái Bình Dương. Thông qua hoạt động này, thúc đẩy một không gian Ấn Độ-Thái Bình Dương tự do, cởi mở và ổn định với các đối tác khu vực trong khuôn khổ luật pháp quốc tế. Và cuối cùng, góp phần bảo vệ người dân và lợi ích của Pháp ở vùng Ấn Độ-Thái Bình Dương mà Pháp là quốc gia ven biển và phải thực hiện chủ quyền của mình đối với tất cả các vùng lãnh thổ hải ngoại này ».Đọc thêmChiến lược Ấn Độ-Thái Bình Dương của Pháp sẽ có lợi cho Việt NamKhông chỉ chiến dịch CLEMENCEAU 25 mà tất cả những chiến dịch trước đó, nhóm tác chiến tàu sân bay Pháp đều phối hợp với tàu từ các đối tác và đồng minh. Cho nên, số lượng hộ tống nhóm tàu sân Pháp được tăng cường thường xuyên với tàu khu trục hoặc tàu ngầm nước ngoài, như của Hy Lạp, Bồ Đào Nha, Ý, Maroc, Anh, Úc, Canada, Nhật Bản… và lần lượt thông qua ba cuộc tập trận quy mô lớn, theo giải thích của chuẩn đô đốc Jacques Mallard.« Sau khi đi qua Địa Trung Hải và Hồng Hải, nhóm tác chiến tàu sân bay Charles de Gaulle tham gia cuộc tập trận song phương thường niên Varuna, góp phần duy trì khả năng tương tác giữa hải quân Pháp và Ấn Độ. Ấn Độ là đối tác quan trọng của Pháp ở Ấn Độ Dương. Giai đoạn hợp tác hoạt động chính của chiến dịch CLEMENCEAU 25 diễn ra với các đồng minh và đối tác của Pháp ở phía đông Ấn Độ Dương. Trong cuộc tập trận La Pérouse, Pháp phối hợp với Hải Quân các nước giáp với quần đảo Indonesia (trong đó có Philippines, Malaysia, Indonesia) về bảo đảm an ninh hàng hải ở ba eo biển chính. Cuối cùng, lần đầu tiên kể từ rất lâu, tàu sân bay Charles de Gaulle và đội tàu hộ tống di chuyển trên Thái Bình Dương, trong đó phải kể đến cuộc tập trận Pacific Steller (ngoài khơi phía đông Philippines), nhằm tăng cường khả năng tương tác với Hạm đội 7 Hoa Kỳ. Pháp có ít cơ hội tương tác với Hạm đội 7 vì lực lượng này ở rất xa so với Hạm đội 5 và 6 mà Pháp thường hoạt động chung. Trong suốt hành trình, nhóm tác chiến tàu sân bay sẽ nhận được hỗ trợ của các đối tác thông qua các điểm dừng chân và hỗ trợ hậu cần, cũng như tiếp nhận đội máy bay tuần tra hàng hải tầm xa Atlantic 2 ».Đội tàu tác chiến tàu sân bay (groupe aéronaval, GAN) được bộ Quân Lực Pháp giới thiệu là lực lượng chính thực hiện các nhiệm vụ triển khai sức mạnh. Tàu sân bay Charles de Gaulle có thể di chuyển hàng nghìn km mỗi ngày trong nhiều tháng, có hai đường băng, một nhà kho để bảo trì, sửa chữa 40 máy bay. Khoang tàu có thể chứa 600 tấn đạn dược, 3.200 tấn xăng máy bay, tương đương với 2 tuần hoạt động với cường độ cao.Sự can dự của Pháp ở Ấn Độ-Thái Bình Dương còn được thể hiện qua việc chỉ huy Hải Quân Pháp tham gia vào hai diễn đàn chính trong khu vực : Hội nghị chuyên đề Hải quân Ấn Độ Dương (IONS) và Hội nghị Hải quân Tây Thái Bình Dương (WPNS). Mục đích của hai tổ chức này là cải thiện đối thoại, hợp tác về an ninh, khả năng tương tác giữa hải quân của các quốc gia giáp ranh với từng khu vực. Tại khu vực Đông Nam Á, Pháp luôn bày tỏ nguyện vọng gia nhập Hội Nghị Bộ Trưởng Quốc Phòng ASEAN Mở Rộng (ADMM+), quy tụ các nước thuộc ASEAN và tám cường quốc chính của khu vực, trong đó có Trung Quốc và Hoa Kỳ. Và Paris kỳ vọng vào sự ủng hộ của Hà Nội để được gia nhập ADMM+.Đọc thêmShangri-La : Pháp sẽ tăng cường hiện diện quân sự tại châu Á – Thái Bình Dương
Ba năm liên tiếp, tàu chiến Pháp đến thăm Việt Nam. Từ ngày 01-07/03/2025, tàu khu trục đa nhiệm La Provence, thuộc nhóm tác chiến tàu sân bay Charles de Gaulle thực hiện chiến dịch CLEMENCEAU 25, cập cảng Lotus, thăm xã giao thành phố Hồ Chí Minh. Hoạt động này « thể hiện mối quan hệ tin cậy và hợp tác ngày càng tăng », cũng như « cam kết của Pháp đối với hòa bình và an ninh tại khu vực Ấn Độ-Thái Bình Dương », theo thông cáo của sứ quán Pháp tại Việt Nam. Pháp tăng cường hiện diện thông qua « ngoại giao hải quân »Hoạt động thăm cảng nằm trong khuôn khổ thỏa thuận Đối tác Chiến lược Toàn diện được Việt Nam và Pháp ký tại Paris ngày 07/10/2024. Trong tuyên bố chung, hai nước nhấn mạnh đến « cam kết phát triển quan hệ trong lĩnh vực quốc phòng nhằm tăng cường năng lực tự cường, phù hợp với nhu cầu của mỗi bên ». Ngoài ra, « Việt Nam sẽ tạo thuận lợi cho các tàu quân sự của Pháp cập cảng Việt Nam theo quy định của pháp luật Việt Nam, nhằm phát triển hợp tác và trao đổi chuyên môn giữa hải quân và lực lượng cảnh sát biển hai nước ».Trả lời RFI Tiếng Việt ngày 28/02, nhà nghiên cứu Pháp Laurent Gédéon, trường Sư phạm Lyon (Ecole normale supérieure de Lyon), nhận định những diễn biến tích cực này được thúc đẩy thêm sau khi Hà Nội và Paris tỏ thiện chí củng cố hợp tác song phương nhân chuyến công du của bộ trưởng Quân Lực Sébastien Lecornu và dự lễ kỷ niệm 70 năm Điện Biên Phủ :« Sự hiện diện của tàu khu trục Pháp hoặc các chiến hạm Pháp thỉnh thoảng đi qua và dừng lại ở Việt Nam gắn liền với điều có thể gọi là « ngoại giao hải quân », tức là hiện diện tại cảng của các quốc gia có quan hệ tích cực và hữu nghị. Theo tôi, ngoài khuôn khổ Việt Nam, cần phải coi rằng Pháp tham gia vào chiến lược do Hoa Kỳ phát triển trong khu vực, bao gồm việc tái khẳng định sự hiện diện của Hải Quân Mỹ và các đồng minh, đặc biệt là ở Biển Đông, trước những tuyên bố bá quyền của Trung Quốc đối với khu vực hàng hải này.Theo tôi, nếu nhìn xa hơn một chút về sự hiện diện và sự tham gia của Pháp vào hoạt động này, thì điều đó không chỉ liên quan đến các nguyên tắc về tự do hàng hải trên vùng biển quốc tế mà Pháp ủng hộ, mà cũng cần lưu ý rằng Pháp có một vùng biển rộng lớn ở Thái Bình Dương nhưng không hẳn có thể kiểm soát được hết bằng những phương tiện quân sự hiện có. Vì vậy, Paris cần sự ủng hộ của Washington. Và việc Paris can dự vào một khu vực thực sự rất xa - ở Ấn Độ-Thái Bình Dương - là cách để Pháp đánh dấu sự gần gũi với người Mỹ và tham gia vào hoạt động giữa Mỹ và Pháp ở khu vực mà hai nước có chung lợi ích địa -chiến lược ».Đọc thêmViệt Nam : Đối tác mới cho chiến lược Ấn Độ - Thái Bình Dương của Pháp ?Duy trì hoạt động thăm cảng nhưng tránh « động » đến Trung QuốcKhi thiết lập được mối quan hệ ở cấp cao nhất trong chính sách ngoại giao của Việt Nam, Pháp tăng cường được hiện diện và củng cố hoạt động ở khu vực Đông Nam Á, đặc biệt là Biển Đông, nơi có tuyến hàng hải huyết mạch, thông qua những chương trình tăng cường hợp tác quân sự với Philippines, Malaysia, Indonesia, Singapore. Tuy nhiên, trả lời RFI Tiếng Việt trước đó, nhà nghiên cứu Laurent Gédéon cũng nhấn mạnh đến « khía cạnh quân sự không được làm quá nổi bật » trong tuyên bố chung Pháp-Việt ngày 07/10/2024 « để không “xúc phạm” Trung Quốc ». Cũng chính để tránh làm « phật lòng » Bắc Kinh và cũng trong chính sách « Bốn Không », Việt Nam không tham gia các cuộc thao dượt mang tính chất quân sự trong vùng hoặc do bên thứ ba ngoài khu vực tổ chức. Nhóm tác chiến tàu sân bay Charles de Gaulle, gồm tàu sân bay Charles De Gaulle (R91), tàu khu trục đa nhiệm La Provence (D652), tàu tiếp tế Jacques Chevallier (A725), tàu hộ tống phòng không Forbin (D620) và khinh hạm Alsace (D656) lớp Aquitaine thăm cảng Subic Bay ở Philippines từ ngày 21/02 và tham gia Hoạt động hợp tác hàng hải (MCA) với Hải Quân Philippines.Tuy nhiên, chỉ có tàu khu trục đa nhiệm La Provence đến thăm cảng Lotus, thành phố Hồ Chí Minh và tiến hành luyện tập chung với tàu Cảnh sát biển Việt Nam tại vùng biển ngoài khơi Vũng Tàu. Nhà nghiên cứu Laurent Gédéon giải thích :« Theo tôi, điều này liên quan đến việc Pháp là đồng minh của Mỹ, cũng như việc Philippines cũng có liên minh quân sự với Mỹ. Vì vậy, chúng ta thấy có sự gần gũi về mặt địa chiến lược và quân sự giữa Pháp và Philippines. Hoàn cảnh này không giống như với Việt Nam bởi vì Việt Nam không tham gia vào kiểu liên minh này tại khu vực hoặc bất kỳ nơi nào khác. Tôi nghĩ rằng sự hiện diện của nhóm tác chiến tàu sân bay Pháp trong khuôn khổ các cuộc tập trận chung này là nhằm kiểm tra khả năng tương tác giữa các đơn vị hải quân khác nhau. Và như tôi nêu ở trên, đó là cách để Pháp thể hiện sự can dự. Có rất nhiều quan ngại mang tính chất địa chiến lược đặc trưng với Mỹ nhưng không liên quan trực tiếp đến lợi ích của Pháp ở Ấn Độ-Thái Bình Dương. Vì vậy, đây là thông điệp gửi tới Trung Quốc, cũng là thông điệp gửi tới Hoa Kỳ, chủ yếu theo quan điểm của tôi. Và tôi không nghĩ rằng giữa Pháp và Việt Nam có sự hợp tác ở cấp độ này.Một yếu tố khác là nhóm tàu sân bay tượng trưng cho khả năng quân sự và hình thức đe dọa cao. Và tôi nghĩ rằng đối với một quốc gia như Pháp, việc gửi một đội tàu sân bay vào Biển Đông sẽ gửi đi một thông điệp ngoại giao rất tiêu cực tới Trung Quốc và trong bối cảnh hiện tại, điểm này không nằm trong những bận tâm ngoại giao của Paris ».Pháp bảo vệ chủ quyền ở Ấn Độ-Thái Bình DươngPháp là thành viên duy nhất trong Liên Hiệp Châu Âu có chủ quyền tại Ấn Độ-Thái Bình Dương với bảy vùng lãnh thổ hải ngoại có hơn 1,6 triệu công dân. 90% diện tích vùng đặc quyền kinh tế (ZEE) của Pháp cũng trong vùng Ấn Độ-Thái Bình Dương. Lực lượng tàu chiến của quân đội Pháp tại các căn cứ ở đảo Réunion, Nouvelle-Calédonie hay Polynésie thuộc Pháp đều tương tác thường xuyên với các đối tác. Còn những chiến dịch quy mô lớn, như CLEMENCEAU 25, được bộ Quân Lực Pháp nhấn mạnh là nhằm « củng cố và khẳng định mối liên hệ mà quân đội Pháp đã phát triển ở khu vực Ấn Độ-Thái Bình Dương trong nhiều năm ».Chiến dịch CLEMENCEAU 25 được triển khai từ cuối tháng 11/2024 và được chuẩn đô đốc Jacques Mallard, chỉ huy nhóm tác chiến tàu sân bay, giới thiệu trong buổi họp báo ngày 08/11/2024 :« Chiến dịch có bốn mục tiêu chính. Trước hết, đóng góp vào các hoạt động của Pháp và Châu Âu ở Hồng Hải và Ấn Độ Dương. Các hoạt động này nhằm mục đích tăng cường an ninh hàng hải trong khu vực và nguồn lực của nhóm tác chiến tàu sân bay. Chiến dịch cũng giúp phát triển khả năng tương tác với các đối tác và đồng minh của chúng ta (Pháp) ở Ấn Độ Dương cũng như ở Thái Bình Dương. Thông qua hoạt động này, thúc đẩy một không gian Ấn Độ-Thái Bình Dương tự do, cởi mở và ổn định với các đối tác khu vực trong khuôn khổ luật pháp quốc tế. Và cuối cùng, góp phần bảo vệ người dân và lợi ích của Pháp ở vùng Ấn Độ-Thái Bình Dương mà Pháp là quốc gia ven biển và phải thực hiện chủ quyền của mình đối với tất cả các vùng lãnh thổ hải ngoại này ».Đọc thêmChiến lược Ấn Độ-Thái Bình Dương của Pháp sẽ có lợi cho Việt NamKhông chỉ chiến dịch CLEMENCEAU 25 mà tất cả những chiến dịch trước đó, nhóm tác chiến tàu sân bay Pháp đều phối hợp với tàu từ các đối tác và đồng minh. Cho nên, số lượng hộ tống nhóm tàu sân Pháp được tăng cường thường xuyên với tàu khu trục hoặc tàu ngầm nước ngoài, như của Hy Lạp, Bồ Đào Nha, Ý, Maroc, Anh, Úc, Canada, Nhật Bản… và lần lượt thông qua ba cuộc tập trận quy mô lớn, theo giải thích của chuẩn đô đốc Jacques Mallard.« Sau khi đi qua Địa Trung Hải và Hồng Hải, nhóm tác chiến tàu sân bay Charles de Gaulle tham gia cuộc tập trận song phương thường niên Varuna, góp phần duy trì khả năng tương tác giữa hải quân Pháp và Ấn Độ. Ấn Độ là đối tác quan trọng của Pháp ở Ấn Độ Dương. Giai đoạn hợp tác hoạt động chính của chiến dịch CLEMENCEAU 25 diễn ra với các đồng minh và đối tác của Pháp ở phía đông Ấn Độ Dương. Trong cuộc tập trận La Pérouse, Pháp phối hợp với Hải Quân các nước giáp với quần đảo Indonesia (trong đó có Philippines, Malaysia, Indonesia) về bảo đảm an ninh hàng hải ở ba eo biển chính. Cuối cùng, lần đầu tiên kể từ rất lâu, tàu sân bay Charles de Gaulle và đội tàu hộ tống di chuyển trên Thái Bình Dương, trong đó phải kể đến cuộc tập trận Pacific Steller (ngoài khơi phía đông Philippines), nhằm tăng cường khả năng tương tác với Hạm đội 7 Hoa Kỳ. Pháp có ít cơ hội tương tác với Hạm đội 7 vì lực lượng này ở rất xa so với Hạm đội 5 và 6 mà Pháp thường hoạt động chung. Trong suốt hành trình, nhóm tác chiến tàu sân bay sẽ nhận được hỗ trợ của các đối tác thông qua các điểm dừng chân và hỗ trợ hậu cần, cũng như tiếp nhận đội máy bay tuần tra hàng hải tầm xa Atlantic 2 ».Đội tàu tác chiến tàu sân bay (groupe aéronaval, GAN) được bộ Quân Lực Pháp giới thiệu là lực lượng chính thực hiện các nhiệm vụ triển khai sức mạnh. Tàu sân bay Charles de Gaulle có thể di chuyển hàng nghìn km mỗi ngày trong nhiều tháng, có hai đường băng, một nhà kho để bảo trì, sửa chữa 40 máy bay. Khoang tàu có thể chứa 600 tấn đạn dược, 3.200 tấn xăng máy bay, tương đương với 2 tuần hoạt động với cường độ cao.Sự can dự của Pháp ở Ấn Độ-Thái Bình Dương còn được thể hiện qua việc chỉ huy Hải Quân Pháp tham gia vào hai diễn đàn chính trong khu vực : Hội nghị chuyên đề Hải quân Ấn Độ Dương (IONS) và Hội nghị Hải quân Tây Thái Bình Dương (WPNS). Mục đích của hai tổ chức này là cải thiện đối thoại, hợp tác về an ninh, khả năng tương tác giữa hải quân của các quốc gia giáp ranh với từng khu vực. Tại khu vực Đông Nam Á, Pháp luôn bày tỏ nguyện vọng gia nhập Hội Nghị Bộ Trưởng Quốc Phòng ASEAN Mở Rộng (ADMM+), quy tụ các nước thuộc ASEAN và tám cường quốc chính của khu vực, trong đó có Trung Quốc và Hoa Kỳ. Và Paris kỳ vọng vào sự ủng hộ của Hà Nội để được gia nhập ADMM+.Đọc thêmShangri-La : Pháp sẽ tăng cường hiện diện quân sự tại châu Á – Thái Bình Dương
durée : 00:24:49 - 8h30 franceinfo - Le ministre des Armées était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 27 février 2025.
L'Ukraine est à la Une de l'Express, du Point et du Nouvel Obs. Le Point affiche la photo du président ukrainien Volodymyr Zelensky, surmontée d'un seul mot : « Debout ». Le Nouvel Obs et l'Express, eux, ont choisi de mettre en Une Donald Trump et Vladimir Poutine. « Le grand marchandage », titre le Nouvel Obs, « l'Europe effacée », se désole l'Express. Car c'est bien cette question qui taraude les hebdomadaires, semaine après semaine. Que peut faire l'Europe pour sauver l'Ukraine? « L'indignation des capitales européennes ne pèse pas grand-chose contre la volonté du président américain de négocier directement avec son homologue russe », nous dit l'Express. « Comment les dirigeants européens ont-ils pu à ce point se bercer d'illusions sur leur « importance » vis-à-vis de Trump ? » se demande l'hebdomadaire, qui ajoute : « Lâché par son plus grand allié, le Vieux Continent vacille. Et le temps ne joue pas en sa faveur ». Le Point de son côté, parle de « défi historique » et ajoute : « En négociant directement avec Poutine, Trump lâche l'Ukraine et les pays de l'Otan, l'Europe fait face à une menace existentielle ».DissuasionQuel rôle l'Europe peut-elle effectivement jouer ? Avec en filigrane, ce que le Nouvel Obs appelle donc « le grand marchandage », entre Trump et Poutine. « Quel poids l'Ukraine aura-t-elle dans les discussions ? » se demande aussi l'hebdomadaire. « Quelles garanties de sécurité peut-il y avoir face à Poutine ? », renchérit le Point, qui a interrogé Michel Goya. « Historien et consultant militaire », celui-ci estime que seule la dissuasion peut « faire peur à Poutine », « une dissuasion conventionnelle », dit-il. « La meilleure garantie de sécurité de l'Ukraine », ajoute Michel Goya, « est encore son armée », qui sera toutefois « toujours d'un potentiel inférieur à l'ennemi russe. C'est donc là qu'interviennent les soutiens de l'Ukraine, et probablement seulement les Européens, afin de combler cette différence ». L'Europe doit donc jouer sa propre carte. C'est aussi le point de vue de Camille Grand… L'ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, estime dans l'Express que la balle est dans le camp de L'Europe : « Face à son destin, dit-il, l'Europe est poussée à faire sa révolution. N'oublions pas que la construction européenne est un projet de paix entre ses membres et avec le reste du monde ». « Longtemps, poursuit Camille Grand, l'Union a refusé d'investir dans la défense, c'était presque contraire à ses principes. Aujourd'hui, elle a tourné cette page. Elle comprend mieux le rapport de force. »Economie de guerreNéanmoins, l'optimisme n'est pas à l'ordre du jour. « Nous devons regarder l'avenir avec inquiétude », déclare même le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, dans une interview au Parisien Dimanche. Et il ajoute que la France est entrée dans « une économie de guerre ». « C'est déjà une réalité, explique-t-il, avec une augmentation des cadences de production considérable pour des matériels terrestres comme les canons Caesar ou les obus de 155 mm. » « Le président de la République, ajoute le ministre des armées, m'a demandé de lui faire des propositions, pour accélérer encore notre réarmement et renforcer plus vite nos capacités ». Guerre de dronesL'Ukraine de son côté « continue à résister ». Ce sont les mots utilisés par le Point qui est allé à la rencontre de jeunes gens « barbus », et « tatoués », maniant « perceuses » et « visseuses ». Des jeunes gens qui, dans un immeuble à la périphérie de Kiev, fabriquent des drones. « La guerre libère les talents, ose même le Point, le pays compte quelque 400 producteurs de drones, 5O concepteurs de robots, 200 fabricants de système de brouillage. » Mais face aux Russes, les Ukrainiens ont fort à faire. « En un mois, à Kherson, explique un agriculteur reconverti à la fabrication de drones, ils nous ont envoyé 150 000 drones, contre 10 000 de notre côté ». L'optimisme a donc ses limites : « si l'Occident nous abandonne maintenant, on ne tiendra pas plus de six mois », reconnaît Taras Ostaptchouk, 38 ans, concepteur de robots qui devraient prochainement « assumer la moitié de l'approvisionnement des troupes ».Kiev vous attend... Le Nouvel Obs s'est lui aussi rendu sur place en Ukraine… En quelques mots, l'envoyée spéciale de l'hebdomadaire nous dit ce qu'elle a vu : « des familles qui pleurent dans les gares, des vétérans amputés qui s'entraînent au club de gym, des civils qui fuient la conscription ». Là encore il est question, « des drones tueurs qui sifflent dans le ciel », « capables d'écrabouiller les chairs, de mutiler les corps ». Bref, la guerre continue mais l'espoir n'est pas mort. Dans la capitale, nous dit le Nouvel Obs, « on croise partout ce panneau optimiste adressé aux visiteurs étrangers : « Kiev vous attend après la victoire ». »
La photo d'Abdoul Sacko est à la Une de Ledjely, Guinée 7 ou encore Aminata. La presse guinéenne revient largement sur la libération de l'opposant, retrouvé vivant mais « dans un état critique » après avoir été enlevé tôt mercredi matin à son domicile. Africa Guinée s'en fait aussi l'écho, publiant le communiqué rédigé hier par les avocats d'Abdoul Sacko. « Notre client », disent-ils, « a été retrouvé par des paysans dans un état critique, torturé et abandonné par ses ravisseurs en brousse près le camp 66, dans la préfecture de Forecariah ». Guinée 7 reprend également les propos des avocats d'Abdoul Sacko, selon lesquels « en raison de son état critique, des dispositions ont été prises afin qu'il reçoivent les premiers soins dans une clinique de Conakry. En attendant le rapport médical complet de cette clinique », Abdoul Sacko a nous dit-on été « placé en lieu sûr pour des raisons de santé et de sécurité ». Les avocats d'Abdoul Sacko rappellent également qu'avant d'être enlevé, il avait été l'objet de menaces, qui les avaient conduits à porter plainte contre X.Réfugiés congolais au BurundiÀ la Une également, la guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. Selon Afrik.com, plusieurs centaines de policiers congolais ont « quitté l'est de la RDC, ces derniers jours, pour se réfugier au Burundi, fuyant les violences et l'insécurité ». Ce qu'a confirmé le ministre burundais de l'intérieur, Martin Niteretse. Le ministre a dans le même temps précisé « que le Burundi avait accueilli un total de 20 000 réfugiés congolais dans la province de Cibitoké et 5000 dans la commune de Gihanga ». D'où une situation humanitaire « préoccupante », nous dit Afrik.com, le ministre burundais de l'intérieur a précisé que son pays « mobilisait actuellement des ressources pour apporter son aide à ces réfugiés, notamment en termes d'hébergement, de nourriture et d'assistance sanitaire ». « Le Burundi » remarque Afrik.com, « se trouve à un carrefour diplomatique difficile. Il a signé un accord de coopération militaire avec la RDC en septembre 2023, et se retrouve désormais en première ligne de cette crise migratoire ».Liste noireLa presse congolaise revient également sur les sanctions américaines imposées à un ministre rwandais et un responsable congolais de l'Alliance du Fleuve Congo -M23. « Les États-Unis sanctionnent James Karabere et Lawrence Kanyuka », titre Actualité.cd, « ils sont ajoutés à la liste noire du Bureau de contrôle des avoirs étrangers, pour leurs activités liées à la rébellion dans l'est du pays ». « Notre objectif », précisent les États-Unis, « est de demander des comptes à ces responsables qui permettent les activités déstabilisatrices des RDF et du M23 dans l'est de la RDC ». De son côté, Objectif-infos.cd, s'attarde sur le profil de « James Kabarebe, le ministre rwandais de la coopération régionale, au cœur du soutien du Rwanda au M23 ». Les États-Unis sanctionnent également Lawrence Kanyuka, « porte-parole du M23 et de l'Alliance du Fleuve Congo et deux de ses sociétés enregistrées au Royaume-Uni et en France ». « À en croire le département américain du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier », conclut Objectif-infos.cd, « les États-Unis restent déterminés à garantir une solution pacifique de ce conflit ».RévisionEnfin en Côte d'Ivoire, « la France rétrocède le camp militaire de Port-Bouët ». C'est à la Une de Média Afrique News. Le site d'information précise que la cérémonie organisée hier « s'inscrit dans le cadre d'une révision de la présence militaire française en Afrique ». « Le 20 janvier dernier », poursuit Média Afrique News, « un bataillon de 90 parachutistes ivoiriens a pris ses quartiers dans le camp, bénéficiant d'infrastructures modernes pour améliorer leur préparation opérationnelle », Koaci de son côté, rend compte de la cérémonie organisée hier, lors de laquelle le ministre français de la défense Sébastien Lecornu, a estimé que « la France ne disparaissait pas mais qu'elle transformait sa présence ».
C dans l'air l'invité du 8 février avec Patrick Dutartre, Général d'aviation, pilote de chasse, et ancien leader de la Patrouille de FranceLa France vient de livrer ses premiers avions Mirage 2000-5 à l'armée ukrainienne pour défendre son espace aérien contre la Russie. Des pilotes ukrainiens, formés plusieurs mois en France, seront à la manoeuvre. Volodymyr Zelensky demandait des avions de combat aux Européens depuis longtemps. Près de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine, l'armée de Volodymyr Zelensky vient de recevoir ses premiers avions de combat français Mirage 2000-5. Ils ont été cédés par la France à l'Ukraine pour pouvoir mieux se défendre contre les attaques de l'armée russe, a annoncé le ministre des Armées Sébastien Lecornu. "Aujourd'hui, après plusieurs mois consacrés à la formation des pilotes ukrainiens en France, les premiers avions sont arrivés en Ukraine", a écrit Sébastien Lecornu sur X.
For review:1. IDF Warplanes Strike Hezbollah Weapon Depots in Lebanon.2. Three Israeli Hostages set for release on Saturday morning from Gaza Strip. Israel will release 183 Palestinian prisoners in return.3. In a speech from Tehran, the Iranian Supreme Leader vows Iran will respond to any threat or violation of the country's security by the US.4. Iran Unveils IRGC Navy Drone Carrier. According to an IRGC Navy Commander- the drone carrier is capable of carrying several squadrons of unmanned aerial vehicles, launching and landing unmanned fighter jets, deploying various reconnaissance and combat drones, launching and recovering various light and fast combat vessels, as well as carrying and deploying various combat and support helicopters.5. US Special Envoy to Ukraine & Russia- Keith Kellogg- will participate in the Munich Security Conference from 14-16 February. Though he will speak at the event, Mr. Kellogg denied that he will release the US Peace Proposal to stop the fighting between Russia and Ukraine. Mr. Kellogg: "The person that's going to present the peace plan is the President of the United States, not Keith Kellogg."6. Russian Army receives first batch of BMP-3 Fighting Vehicles. The BMP-3 is armed with a 100-millimeter gun launcher, a 30-millimeter autocannon, a grenade launcher, machine guns, and an optional remote weapon station with a 57-millimeter autocannon.7. France Sends Mirage Fighters to Ukraine. Sébastien Lecornu, France's Armed Forces Minister, said last year that the Mirage 2000 Fighters would be equipped with air-to-ground weapons and new electronic warfare equipment.8. UK to Chair Ukraine Defense Contact Group in Brussels. United Kingdom Secretary of State for Defense John Healey will chair the event as it gathers for its 26th time next week in Brussels, marking the first time an American defense secretary has not convened the meeting in its three-year history.9. Dutch military renews focus on the strategic importance of rail transport for heavy military equipment and supplies.10. Panama declines to renew Panama Canal infrastructure agreement with China after US Secretary of State Marco Rubio's visit.
C dans l'air du 23 janvier 2025 - Paris/ Alger : les "influenceurs"... et la criseEn pleines tensions entre la France et l'Algérie, le ministre de l'Intérieur continue d'occuper le terrain. Monté en première ligne depuis plusieurs semaines sur le dossier, Bruno Retailleau a ainsi annoncé mercredi sur X l'arrestation d'un nouvel influenceur algérien qui "appelait à commettre des actes violents sur le territoire français sur TikTok". Dans la foulée, Beauvau a précisé que cette nouvelle interpellation a eu lieu dans le XIIIe arrondissement de Paris, avant de se faire recadrer par le parquet de Paris. "À ce stade, rien n'est retenu contre la personne concernée, qui doit en outre suivre des soins. Elle n'est à cette heure pas en garde à vue", a expliqué le ministère public qui pris soin de rappeler à Bruno Retailleau que "seule l'autorité judiciaire est légitime à communiquer sur une affaire judiciaire en cours, et qu'une personne qui n'est pas jugée est présumée innocente", dénonçant une "fuite prématurée".Dans son message, Bruno Retailleau avait appelé à "ne rien laisser passer". Une formule qu'il avait déjà employée le 16 janvier dernier, après l'annonce de l'arrestation d'un autre influenceur algérien : Mahdi B. Ce dernier avait été interpellé trois jours plus tôt, après un signalement à la plateforme Pharos. Le ministre disait là aussi que Mahdi B "vantait, en langue arabe, de vouloir commettre des actions violentes sur le sol français". Depuis, l'influenceur a été condamné à huit mois de prison et écroué. Au total, dans un contexte de fortes tensions entre Paris et Alger, notamment autour des dossiers du Sahara occidental et de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal, au moins sept influenceurs algériens font désormais l'objet de signalements pour des appels à la haine sur TikTok. Parmi eux, le parcours de "Doualemn" - Boualem N. de son vrai nom - a été particulièrement médiatisé. Interpellé le 5 janvier à Montpellier, après que le maire de la ville et le préfet de l'Hérault ont signalé à la justice la publication sur TikTok d'une de ses vidéos, dans laquelle il appelait à la violence contre un manifestant algérien anti-régime, cet agent d'entretien de 59, père de deux enfants, avait été expulsé le 9 janvier en Algérie, où il a été refusé. De retour en France le soir même, placé en centre de rétention administrative (CRA), il doit être jugé le 24 février pour "provocation publique à commettre un crime". Bruno Retailleau avait affirmé qu'en le renvoyant vers Paris, l'Algérie avait cherché à "humilier la France". De son côté, l'Algérie avait rejeté les accusations françaises "d'escalade" et "d'humiliation", en invoquant une "campagne de désinformation" contre Alger. Depuis le ministre de l'Intérieur a multiplié les déclarations dans les médias. Cette semaine il a accordé un long entretien à L'Express dans lequel il plaide pour dépassionner la relation, tout en défendant aussitôt "puisque la manière douce n'a pas suffi", la remise en cause de l'accord franco-algérien de 68, relatif aux conditions d'entrée en France des ressortissants algériens, qu'il estime "datés et déséquilibrés", la fin des facilités de voyage pour les dignitaires et de l'accord pour les soins en France. Dans le même entretien, Bruno Retailleau est revenu sur la question coloniale, estimant que "nous devons retrouver un regard équilibré sur cette période". "La colonisation, c'est bien sûr des pages sombres qu'il faut dénoncer, et nous l'avons fait. Il y a eu aussi, je le dis, des apports et des liens qui se sont créés" a-t-il affirmé. Jugeant inadmissible la façon "de plus en plus agressive" dont l'Algérie traite notre pays, le ministre de l'Intérieur a révélé "n'avoir aucun interlocuteur institutionnel" en Algérie et n'avoir pas consulté les autorités algériennes avant de placer dans l'avion l'influenceur Doualem.Une interview qui a soulevé des interrogations et des critiques de la part des "ex" de la diplomatie française. Gérard Araud, ancien ambassadeur de la France aux Etats-Unis et en Israël, a tancé des "postures de matamore" étriquées : "Qu'il se taise ! Je sais qu'il satisfait ainsi une partie de son électorat mais qu'il pense à l'intérêt national. Ce n'est pas ainsi qu'on fait de la politique étrangère". L'ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin a critiqué de son côté la "surenchère" du ministre de l'Intérieur sur l'Algérie et l'a invité à ne pas céder à "la tentation du règlement de comptes" car "ce n'est jamais dans l'escalade qu'on règle les crises". "Il y a un malentendu depuis le départ du ministre de l'Intérieur qui veut régler des questions qui ne se règlent que par la diplomatie" a-t-il tranché."Chacun est libre d'exprimer ses opinions ou de formuler des propositions. Mais c'est bien au Quai d'Orsay et sous l'autorité du président de la République que se forge la politique étrangère de la France", a de son côté affirmé lundi sur RMC-BFMTV le ministre des Affaires étrangères. Jean-Noël Barrot s'est également dit prêt à se rendre à Alger, estimant que "ni la France ni l'Algérie n'avaient intérêt à ce que s'installe une tension durable" entre elles. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a également appelé mardi sur France Inter à "refonder la relation" actuellement très tendue entre l'Algérie et la France, en regrettant "les dérives actuelles du gouvernement algérien". Il a par ailleurs exprimé "la compassion, l'empathie et le soutien" de la France envers l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Ce jeudi le Parlement européen a adopté une résolution exigeant la libération immédiate de l'auteur franco-algérien âgé de 75 ans. Alors quelle relation avec l'Algérie ? Pourquoi cette montée des tensions entre Paris et Alger ? Que sait-on de l'arrestation de Boualem Sansal et de ses conditions de détention ?Les experts :- HASNI ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM, Centre d'Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV , spécialiste des questions internationales- AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
« La France et l'Algérie doivent refonder leur relation », a déclaré, mardi 21 janvier, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, qui a regretté « les dérives actuelles du gouvernement algérien ». Mais comment réconcilier deux pays qui sont au bord de la rupture diplomatique depuis six mois ? La réponse d'Akram Belkaïd, qui a été chroniqueur au Quotidien d'Oran, et qui est aujourd'hui rédacteur en chef au Monde diplomatique, à Paris. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : La discrète visite à Alger la semaine dernière du patron de la DGSE, c'est-à-dire des services secrets français, est-ce que c'est le signe que l'escalade entre Paris et Alger est en train de s'arrêter ? Akram Belkaïd : Alors, je ne sais pas si l'escalade s'arrête. C'est au moins un signe de pragmatisme entre les deux parties. Parce que quel que soit l'état des relations, l'actualité fait que les pays ont besoin de se parler. Les services secrets ont besoin de se parler. Je pense au Proche-Orient notamment, les désordres qui naissent de la chute du régime de Monsieur Bachar el-Assad. Une vraie question.Beaucoup craignent, depuis la Syrie, le retour en France ou en Algérie de plusieurs dizaines de jihadistes franco-algériens. Est-ce que c'est un sujet d'inquiétude que peuvent partager Alger et Paris ? Paradoxalement, c'est un sujet très peu évoqué par les médias dans les deux pays. On sait très bien que l'actuelle situation en Syrie est absolument incertaine. Il se pourrait que le nouveau régime décide de libérer ces personnes détenues. Donc effectivement, il y a une nécessité pour les autorités algériennes comme pour les autorités françaises de continuer à regarder ça de près.Alors, cette guerre froide entre Paris et Alger depuis six mois, tout est parti de la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara, c'était en juillet dernier. Aussitôt, l'Algérie a arrêté toute coopération économique et commerciale avec la France. Et puis, au mois de novembre, elle a arrêté l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Jusqu'où Alger peut-il aller dans sa politique de représailles contre Paris ? C'est la vraie question. On parle de deux pays qui ont des liens importants. Il y a un va-et-vient constant de la population malgré les questions de visa. Vous avez un certain nombre d'entreprises françaises, de petites PME qui réalisent une partie de leur chiffre d'affaires conséquent en Algérie. Donc, effectivement, on se demande si on va malheureusement ou pas vers la rupture des relations diplomatiques, qui serait vraiment dommageable pour des dizaines de milliers de gens qui assistent impuissants à cette dérive.Je pense que, en fait, on est dans une séquence qui est bien plus ancienne, qui est le résultat de l'incapacité des deux régimes, Alger comme Paris depuis au moins une vingtaine d'années, depuis le milieu de la présidence de Jacques Chirac, une incapacité à penser le XXIᵉ siècle commun et à imaginer ce que pourraient être les relations franco-algériennes. C'est-à-dire que ces relations mériteraient un vrai travail de réflexion, une vraie stratégie, et pas simplement ce que j'appelle des ornements mémoriaux, de la discussion sur la mémoire, sur la guerre d'Algérie, alors qu'en fait, il y a tout un ensemble de choses qui auraient pu être abordées. Ça avait été esquissé entre Chirac et Bouteflika, ça n'a pas été fait pour diverses raisons et je crois que, depuis cette époque, ces deux pays se cherchent une table et un langage commun qu'ils n'arrivent pas à trouver. Ça crée des impatiences de part et d'autre. Et j'ajouterais aussi qu'il y a des réseaux d'amitié qui ont disparu. Il y a des personnalités consensuelles des deux côtés de la Méditerranée, qui ne sont plus là, qui ont disparu. Donc il y a tout ce travail souterrain qui a été fait dans le passé, qui consistait à arranger les problèmes, à trouver des solutions. Tout cela s'est érodé au fil du temps et on voit bien qu'il y a un vide aujourd'hui, que la relation franco-algérienne institutionnelle est caractérisée par un vide sidérant, parce que les deux parties n'ont pas réfléchi à la manière dont elles pourraient le combler.Il y a quelques semaines, le gouvernement algérien a renvoyé un influenceur algérien qui venait d'être expulsé du territoire français pour avoir appelé à tuer un opposant au régime d'Abdelmadjid Tebboune. Bruno Retailleau, le ministre français de l'Intérieur, a aussitôt accusé l'Algérie de vouloir humilier la France. Est-ce que vous craignez des mesures de rétorsion de la part de Paris ? Il est clair que cet influenceur, qui vit en France, mais qui professe des discours anti-français, c'est totalement paradoxal et inadmissible. J'ajoute que c'est très étonnant aussi de voir le gouvernement français se réveiller aussi tard. Il aurait fallu sévir bien plus tôt, mais de là à parler d'humiliation, on voit bien que c'est juste un jeu de ping-pong entre les deux, ce sera à celui qui embêtera le plus l'autre. Et on se demande à quel point cette crise est instrumentalisée à des fins de politique intérieure française ou à des fins de politique intérieure algérienne. Mais encore une fois, il ne faut pas se tromper, ça continuera, on aura d'autres soucis. Et indépendamment de la question du Maroc, il y a le refus, en tout cas l'incapacité des deux capitales à essayer de trouver un acte fondateur d'une redéfinition de ce que seraient les relations franco-algériennes. Et tant que ce ne sera pas fait, on continuera à avoir des crises à répétition entre Paris et Alger.À lire aussiLe chef de la diplomatie française «prêt à aller à Alger pour échanger avec les autorités»
durée : 00:27:04 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - "Par définition, il faut toujours prendre les chefs d'État des grandes puissances au sérieux", juge Sebastien Lecornu, ministre de la Défense, au lendemain de l'investiture de Donald Trump, 47e président des Etats-Unis.
durée : 02:57:50 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Ce mardi, nous évoquons les nouvelles missions de l'Arcom et les récents changements de numérotation de la TNT avec son patron Roch-Olivier Maistre, la situation géopolitique avec le ministre de la Défense Sébastien Lecornu. Enfin, nous recevons l'autrice Florence Seyvos et l'actrice Malou Khebizi.
durée : 00:27:04 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - "Par définition, il faut toujours prendre les chefs d'État des grandes puissances au sérieux", juge Sebastien Lecornu, ministre de la Défense, au lendemain de l'investiture de Donald Trump, 47e président des Etats-Unis.
durée : 01:48:21 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Sébastien Lecornu, ministre des Armées et ministre de la Défense, revient sur les grands enjeux de cybersécurité et de souveraineté technologique de la France face aux nouvelles menaces globales. - réalisation : Peire Legras - invités : Sébastien Lecornu Homme politique français; Valérie Hurier Directrice de la rédaction de Télérama
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
C dans l'air du 23 décembre - Bayrou : déjà affaibli ?Promesse tenue. Le nouveau Premier ministre François Bayrou annoncera ce soir, à 18h30, son gouvernement. Hier, l'entourage du premier ministre communiquait sur les "derniers réglages" en cours. En coulisses, les points de blocage se sont multipliés. Choisi par Emmanuel Macron pour élargir sa majorité, sans LFI ni le RN, François Bayrou peine à convaincre la droite et la gauche. Chez les Républicains, Laurent Wauquiez, a annoncé devant ses troupes qu'il avait refusé Bercy, par crainte de devoir y augmenter la fiscalité. Les socialistes, se sont d'abord dit ouvert à une collaboration avec François Bayrou, avant de constater de trop grands désaccords. Seul François Rebsamen, ex-socialiste et soutien d'Emmanuel Macron, dès 2017, se déclare "prêt" à rejoindre le gouvernement. Pendant ce temps, le RN continue de maintenir la pression. Marine Le Pen et Jordan Bardella voient d'un très mauvais œil la nomination du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui a battu deux fois l'extrême droite sur ses terres aux élections régionales. Plusieurs ministres pourraient ainsi garder leurs postes, à l'image de Sébastien Lecornu aux Armées, ou Bruno Retailleau à l'Intérieur. Du côté des Affaires étrangères, l'actuel locataire Jean-Noël Barrot espère rempiler, mais le poste est aussi convoité par Gérald Darmanin. Côté entrant, on parle d'un potentiel retour d'Élisabeth Borne, à l'éducation cette fois. Réponses ce soir.Au même moment, Emmanuel Macron multiplie les déplacements. Ces derniers jours, le président s'est envolé pour Bruxelles, Mayotte, Djibouti et l'Éthiopie avant de revenir dimanche matin à Paris. Dans une série d'articles publiée dans Le Monde, trois journalistes, dont la Grand reporter Ariane chemin, ont enquêté sur l'ambiance de fin de règne autour du chef de l'État. Président le plus impopulaire de la Ve République depuis Jacques Chirac, Emmanuel Macron serait plus isolé que jamais depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. "Il n'écoute plus personne", aurait confié son épouse Brigitte Macron à plusieurs interlocuteurs. Présenté comme socialiste lors de ses débuts en politique, puis centriste avec la création de son mouvement "En marche", le président se rapproche de plus en plus de la droite, en témoignent l'influence de Nicolas Sarkozy et la nomination de Michel Barnier en septembre dernier. L'enquête du monde rapporte également des propos très polémiques, voire racistes, tenus par le président en privé, bien que l'Élysée conteste. La journaliste Ariane Chemin nous racontera l'ambiance qui règne autour de l'Élysée ces derniers mois.En Normandie, la fermeture en janvier de l'entreprise Europhane symbolise cette ambiance de renoncement. Emmanuel Macron avait promis de réindustrialiser la France, mais l'entreprise qui fabrique depuis plus d'un demi-siècle des éclairages publics aux Andelys, dans l'Eure, n'a pas pu être sauvée. Certains de ses salariés craignent de ne pas réussir à retrouver du travail en raison de leur âge avancé. C'est un nouveau plan social, après ceux annoncés chez Michelin et ArcelorMittal, deux poids lourds de l'industrie française. Preuve de ce mauvais climat économique, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires dénombrait, en octobre, 52 214 procédures collectives ouvertes d'entreprises en difficulté depuis le début de l'année, en nette accélération depuis 2023. De la distribution à l'automobile, en passant par la technologie, tous les secteurs sont touchés par les défaillances d'entreprise. La réélection en novembre dernier de Donald Trump, qui promet la guerre commerciale à de nombreux pays, ne présage rien de bon.À quoi va ressembler le gouvernement de François Bayrou ? Comment Emmanuel Macron s'est-il isolé depuis sa réélection ? Et doit-on craindre une avalanche de plans sociaux en France ?Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"- Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France info TVPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invitée du 12 décembre : Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce.Les Français sont toujours dans l'attente de la nomination d'un Premier ministre, une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. En visite en Pologne, le président Emmanuel Macron a décidé d'écourter son séjour pour "rentrer à Paris le plus tôt possible". Une nomination serait attendue dans la soirée. Les noms de François Bayrou, Bernard Cazeneuve, ou encore Sébastien Lecornu ont souvent été cités, même si selon un macroniste cité dans Le Parisien aujourd'hui, "le président prépare une surprise".Une chose est sûre, la censure du gouvernement Barnier a remis au centre du jeu le Parti socialiste, membre du nouveau Front populaire, arrivé en tête des dernières législatives. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, réclame toujours un Premier ministre "de gauche", mais montre des signes d'ouverture. "On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le président veuille démissionner", a-t-il déclaré sur Public Sénat. Il dit pouvoir "faire l'effort de ne pas censurer", dans "une recherche de compromis". Une ligne sur laquelle Carole Delga, présidente de la région Occitanie, est depuis longtemps. Elle avait affirmé dès cet été qu'il fallait que la gauche s"ouvre aux autres forces republicaines", avant de réitérer dans une interview accordée à la Tribune du Dimanche. "Les Français nous en veulent, ils sont désespérés par le spectacle que donne la classe politique", affirme-t-elle, appelant à "un accord de non-censure", "seul moyen de gouverner le pays", selon elle.Les désaccords de méthode sont donc nombreux au sein du nouveau front populaire, qui pourrait imploser. Mardi, socialistes, communistes et écologistes ont participé à une réunion à l'Elysée, mais pas la France insoumise. Dans un sondage Odoxa pour le Figaro magazine et Sud radio parue hier, Jean-Luc Mélenchon reste le mieux placé à gauche dans l'éventualité d'une élection présidentielle.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur la nomination attendue d'un Premier ministre. Elle qui estime que la gauche "a rendez-vous avec l'histoire", nous expliquera comment le parti socialiste, dans un accord de non-censure, pourrait travailler avec les "forces républicaines". Elle reviendra aussi avec nous sur la colère des Français, et notamment leur défiance face aux politiques. Le mouvement des agriculteurs de l'hiver dernier, notamment, avait débuté en Occitanie.