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Wedding Divan - Le Podcast des pros du mariage (par Magaly ZARKA)
Communiquer, tu sais que c'est important.Mais dès qu'il faut te montrer, parler de toi, donner ton avis, une peur revient souvent en boucle :
2025 s'achève... déjà ! Je reviens sur mes étapes importantes de cette année et mes apprentissages !
Invité :Etienne Rougeaux, maire d'Ecleux, dans le JuraHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Laurent Wauquiez, député et président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationaleHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Créer une entreprise, c'est déjà difficile.Mais créer une entreprise dans un univers ultra-compétitif, sous pression permanente, où la performance ne pardonne rien, ça l'est encore plus.Dans cet épisode, j'ai reçu Fabien Devide, que beaucoup connaissent sous le nom de Neo, co-fondateur et dirigeant de Team Vitality, l'une des plus grandes équipes d'e-sport au monde.Ce que Fabien raconte ici va bien au-delà du gaming. Il parle de pouvoir, d'ego, de solitude, de responsabilité, de santé mentale, et surtout d'un sujet encore trop tabou chez les dirigeants : la vulnérabilité.Pendant longtemps, il a cru qu'un leader devait être solide, silencieux, presque invincible. Jusqu'au jour où cette posture a commencé à lui coûter cher.On parle de performance, bien sûr. De croissance, de levées de fonds, de pression. Mais on parle surtout du moment où un entrepreneur comprend qu'il doit changer pour ne pas se perdre.C'est une conversation rare, exigeante et profondément humaine.Je vous laisse découvrir ma conversation avec Fabien Devide.Bonne écoute ✨Chapitrage00:00 – Introduction : un leadership sous pression permanente02:36 – Créer Vitality : passion, ambition et inconscience07:50 – Performance avant tout : l'ADN e-sport14:20 – Argent, croissance et illusion du contrôle22:10 – Quand la pression commence à fissurer le dirigeant30:40 – Devenir patron : solitude, doutes et responsabilités38:55 – Santé mentale : le tabou qui a tout changé47:30 – Accepter sa vulnérabilité pour mieux diriger56:10 – Apprendre à lâcher prise sans renoncer à l'exigence01:02:30 – Le plus grand échec et ce qu'il lui a appris01:09:00 – Ce que la vulnérabilité change dans le leadershipNotes et références de l'épisode ✨ Pour retrouver Fabien (Neo) DevideSur LinkedInSur InstagramSur X (Twitter) ✨Pour retrouver Vitality : Sur leur siteSur Instagram Sur X (Twitter)Sur YouTubeSur LinkedIn #leadership #vulnerabilite #entrepreneuriat #dirigeant #performance #santementale #egoleadership #esport #teamvitality #fondateur #management #croissance #pression #responsabilite #resilience #podcastfrancais #paulinelaigneau #legratin #businesshumain Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Est-ce que les Églises prennent le problème du racisme au sérieux? Le message de Jésus était pour l'ensemble de l'humanité. Alors, pourquoi retrouvons-nous toujours du racisme à l'intérieur de nos Églises? Pourquoi est-ce si difficile de changer ou de voir les choses du point de vue de l'autre? Dans cet épisode, Joan et Stéphane partagent des expériences d'inconfort, réfléchissent sur nos biais et discutent de la différence entre racisme et racisme systémique. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Brian Lundquist, unsplasch.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce que les Églises prennent le problème du racisme au sérieux? Bonjour Stéphane. Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes à l'écoute. Avoir des biais et des préjugés [Joan] J'ai une anecdote qui me concerne. C'est-à-dire que pour une fois, je me moque de moi-même. J'avais une réunion avec un collègue et pendant la même réunion, je me suis plainte à un moment donné d'un racisme que je considérais résiduel dans la communauté. Et à un autre moment de la réunion, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai imité une dame d'un certain âge de la bourgeoisie genevoise. Parce qu'elle m'avait parlé, elle m'avait dit « oh, mais enchantée, très bien, très bien ». Et j'avais bien réussi à l'imiter. Ils rigolent un peu, puis le collègue me dit « Ce n'est pas raciste ça, d'imiter une vieille dame bourgeoise genevoise ?». Alors, je ne sais pas. Je suis restée avec cette question, à m'interroger moi-même sur mes propres ressorts un peu racistes, un peu classistes. Est-ce que c'est OK de se moquer des accents bourgeois? Après tout, elle a été élevée comme ça. Une fois, on avait parlé, toi et moi, et tu m'avais dit, c'est vrai que je suis un mec blanc depuis plus de 50 ans, mais je ne l'ai pas choisi. C'est vrai que souvent, quand on est bourgeoise et âgée, ce sont des choses qu'on ne choisit pas vraiment. Est-ce qu'on choisit son accent? Est-ce qu'on doit en changer pour avoir l'air moins bourgeoise ou moins française ou moins autre chose? Probablement pas, finalement. Donc voilà, on a nous-mêmes nos propres biais et ça peut être intéressant d'y réfléchir. La difficulté avec les pasteurs venus d'ailleurs [Stéphane] C'est vrai que je n'ai pas choisi d'être caucasien. Je n'ai pas choisi de naître en Amérique du Nord. Comme je dis souvent, si j'étais venu au monde au Burkina Faso, ma vie serait complètement différente. Je crois qu'il y a un peu d'angélisme dans les Églises, dans le sens où on a cette idée que nous sommes une Église universelle, que Jésus accueille tous et toutes et sans distinction. Oui, je suis pas mal convaincu que Jésus-Christ accueille tous et toutes. Le problème, ce sont les gens dans l'Église… c'est malheureusement une autre chose. Qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, les Églises chrétiennes ont un lourd passé colonial. On envoyait des gens avec un message quand même assez clair, vous allez dans des pays sous-développés, vous allez les sortir de leur culture et religion primitive. Maintenant qu'il y a ce qu'on appelle une crise de vocation dans nos Églises, nous avons de la difficulté à trouver des pasteurs occidentaux. On se dit bon, on a été évangéliser les gens là-bas, ben ils vont nous renvoyer des pasteurs. C'est un échange de bons procédés. Et d'un coup, hop, ils sont différents, ils parlent différemment, ils arrivent avec d'autres cultures. Là, ça ne marche pas. Donc, il y a une espèce de pensée magique que le racisme, la discrimination ou du moins l'inconfort n'existent pas. Ce n'est pas vrai. Prendre le temps de bien se comprendre [Joan] J'aime beaucoup que tu parles de l'inconfort. Je trouve ça génial en fait. L'inconfort, c'est ce qu'on ressent tous et toutes lorsqu'on est avec quelqu'un de différent. Et c'est ok de ressentir de l'inconfort. Quand c'est quelqu'un qui est dans une situation de vulnérabilité, c'est une personne qui fait déjà beaucoup d'efforts, ce n'est pas ok de lui montrer notre inconfort en fait. Il faut qu'on arrive à trouver d'autres endroits où déposer cet inconfort. Quand c'est quelqu'un qui nous met dans une situation un peu inconfortable, mais qu'elle le fait un peu sciemment et qu'elle le fait depuis une place quand même avec des privilèges, on peut l'interpeller et lui poser la question. Et ça se passe bien souvent. J'anime une petite page Instagram, trois fois rien, sur le ministère que j'ai la bénédiction de vivre depuis trois mois avec des personnes qui sont en situation migratoire, et pour une partie d'entre eux, qui sont en train de s'installer ici en Suisse. Et sur cette page Insta, dont je peux donner la référence si les gens nous écrivent, pas de problème, je racontais qu'à la fin d'une entrevue avec une marraine, donc une dame qui va former un tandem avec quelqu'un qui est arrivé depuis pas longtemps en Suisse, à la fin de la conversation, elle me dit « Mais pourquoi vous dites tout le temps “comme dit” ? » En fait, ça vient de wiegesatack et c'est un alsacisme. En fait, les Alsaciens disent « comme dit » pour dire « comme nous l'avons dit » ou « comme je te l'ai dit » ou « comme ça a été dit ». On dit « comme dit ». Elle me l'a dit comme ça, un peu à brûle pour point, mais avec un sourire et tellement gentiment. Et elle m'a expliqué qu'en fait, ça faisait une heure que je lui répétais « comme dit », « comme dit », « comme dit ». Et puis moi, je n'en avais pas du tout conscience. Donc parfois on est un petit peu inconfortable, notamment parce que c'est une expression qu'on ne comprend pas, qu'on n'est pas sûr de suivre le fil de l'autre. Je me rappelle qu'une fois, je parlais avec un collègue congolais qui s'appelle Moussa et que je salue au passage. Et j'avais besoin d'avoir une réponse à une question. Il me dit « Ah, si, si. Non, non. Voilà! » Voilà, j'avais des réponses, cela dit, mais pas du tout celle que j'attendais. C'est intéressant, parce que des fois ce n'est pas possible. On n'arrive pas à répondre. Il y a une distance culturelle. La question telle que posée ne correspond à rien, cognitivement, de ce que nous on connaît. Et si, sinon, on voit là, c'est une façon très polie de dire, voilà, laisse-moi du temps, je n'y suis pas encore, ta question me surprend, je ne la comprends pas. C'est OK aussi de se prendre ce temps-là. Ça peut éviter des réactions racistes, en fait, de se donner du temps. Le racisme ethnique dans la Bible [Joan] Par rapport au racisme, il y a eu un avant et un après pour moi dans ma lecture de la Bible. Et c'est quand j'ai compris que Aaron, le frère de Moïse, avait renvoyé dans le désert les femmes étrangères dans une espèce de recherche de purification ethnique. Vous ne vous marierez pas avec des étrangères parce qu'elles avaient d'autres dieux, elles n'avaient pas un dieu unique ou alors pas le dieu unique tel que le peuple hébreu le comprenait. J'étais saisie d'horreur et je me suis dit, mais quel racisme horrible de prendre des femmes, d'avoir des relations avec ces femmes, même des enfants, et puis d'un seul coup de leur dire « on ne veut pas de vous, on vous renvoie dans le désert ». Qu'est-ce qu'elle peut bien devenir, une femme seule ou plusieurs femmes seules dans le désert, parfois avec des bébés sous le bras? Quel est leur avenir en fait? Je me suis rendu compte que la Bible portait en elle beaucoup d'histoires teintées par ce racisme, ce racisme ethnique, tribal, ce besoin un peu de purification, et tout ça pour honorer Dieu. C'est dur, après, d'en faire quelque chose, de s'en saisir et de s'en dessaisir, d'être loyale; ça, c'est notre épisode de podcast d'il y a deux semaines. Et en même temps, de ne pas tomber dans une sorte de sectarisme, de racisme, quoi. Tenter de devenir conscient du problème du racisme [Stéphane] C'est vrai que les écrits bibliques ne sont pas neutres. C'est l'histoire du peuple de Dieu, donc avec tout ce qu'il y a de plus beau et de moins beau. C'est sûr qu'on aime bien le passage de Galates, chapitre 3 : « Il n'y a plus de Juifs, ni Grecs; il n'y a plus d'esclaves, ni libres; ni hommes ni femmes. Nous sommes tous un en Jésus-Christ. » Puis là on dit: “ah que c'est beau”. Mais lorsqu'on y pense quelques secondes, pourquoi l'auteur a-t-il voulu écrire ça? C'est parce que, probablement, il y avait un problème. Probablement, il y avait des gens qui disaient « Ah, eux, ce sont des Grecs; eux, ce sont des Juifs; puis eux, ce sont juste des esclaves; nous, on est libres. » Il y a ces problèmes-là qui sont là probablement depuis le début de l'humanité et l'Église n'y échappe pas; il faut en être conscient. Ça ne veut pas dire qu'on est mauvais, mais lorsque l'on devient conscient du problème, on peut y travailler. L'Église Unie a décidé, il y a quelques années, d'être une église antiraciste. Encore une fois, bravo, mais cette position-là a émergé après que plusieurs personnes aient raconté des histoires vraiment touchantes et très tristes, de racisme et tout ce qui venait avec, de discrimination, de commentaires vraiment pas gentils. L'Église a pris conscience du problème. Elle n'a pas dit qu'on est meilleur, non ça n'existe pas. L'Église a plutôt décidé de dire, oui, nous avons un problème et nous allons y travailler. Nous allons y faire face. Et c'est ça qui est difficile pour une Église, une paroisse, d'être capable de reconnaître notre problème. Multi culturalité et interculturalité [Joan] Tu sais qu'en fait, ce verset de Galates 3, mais tu dois le savoir, en tout cas tu l'as appris dans un de tes cours de théologie, se situe dans un contexte de liturgie de baptême. Et du coup, on a commis un petit article, ma collègue Juliette Marchais et moi, collègue qui exerce en Alsace, dans le bouquin Bible, genre et sexualité, ni mâle et femelle, sous la direction de Sébastien Douane. C'est un petit peu notre article qui a donné le nom au bouquin. On a fait un article sur la question des liturgies de baptême. Est-ce que les liturgies de baptême utilisent Galate 3? Et la réponse est non. C'est-à-dire qu'en fait, il en est fait mention parfois dans les marges, ou bien un petit peu. Par exemple, ils disent « il n'y a plus ni homme ni femme, car vous êtes un en Jésus-Christ ». Et puis le côté « ni juif, ni grec, ni esclave, ni libre », ça disparaît. Donc c'est intéressant parce que quand c'est utilisé, c'est utilisé de façon tronquée et finalement c'est peu utilisé pour te dire que c'est un verset qui n'est pas du tout consensuel. Comme tu dis, d'un seul coup on le brandit, c'est quand on n'en peut plus. Pourquoi? Parce qu'on n'ose pas assez se confronter à ce verset qui est pourtant riche et autour duquel on peut avoir des discussions franches. Et d'ailleurs, en parlant discussion franche, j'ai remarqué aussi quand je parle avec des gens de multi culturalité ou d'interculturalité, qui sont deux choses différentes. La multi culturalité c'est quand on est dans une communauté ou dans une église avec le grand E, un peu côte à côte. Une fois de temps en autre, on fait un truc ensemble. Ah, c'est super! Une fois par an, on fait le culte avec les Hmongs. Ah, ils préparent des petits nems succulents, c'est formidable et c'est joli, les chapeaux des dames. Et puis après, chacun retourne dans sa communauté, manger ses trucs et porter ses jeans et ses costumes habituels. Ça, c'est multiculturel. On aime bien la différence de l'autre. D'ailleurs, une fois par an, on se prend en photo avec. Interculturalité, c'est plus régulièrement mélanger les choses, les mélanger au risque que des fois ça frotte, ça coince. On recule aussi des fois, ou on avance. Et moi ce que j'ai souvent entendu quand je témoignais un peu de ce que nous vivions dans l'Église réformée francophone de Zurich, où il y a une chorale avec des personnes qui viennent de toute l'Afrique, et puis la communauté est majoritairement blanche avec une chorale majoritairement noire. Donc des fois ça donne lieu à des questionnements, il y a plein de choses qui peuvent se passer. Des fois j'en parlais autour de moi quand j'étais en ministère là-bas. Et il arrivait souvent qu'on me dise « Ah bon? Ah, chez vous, des fois, il y a des tensions, des frottements, des interrogations? Ah, pas chez nous, on a une famille érythréenne et ça se passe très bien. Qu'est-ce qu'ils sont bien élevés, les enfants. La dame, elle aide toujours et le monsieur, il porte les chaises. Ah non, nous, avec notre famille érythréenne, tout va très, très bien. » Ou bien le classique « Oh, on a un réfugié, Bienvenue. » Il s'appelle Bienvenue. Toute la communauté l'aide. On l'invite à manger à tour de rôle, ah non, nous on n'a pas de problème. Et ça, c'est un petit peu la différence entre avoir une famille érythréenne, un réfugié qui s'appelle Bienvenue, ou bien être carrément moitié-moitié. Parce que dès qu'il y a plus de personnes venant d'ailleurs que venant d'ici, ça pose question. Et que ça pose question, c'est OK en fait. Moi, je comprends que ça pose question. D'ailleurs, c'est bien qu'on se pose des questions. Quand on arrêtera de se poser des questions, ce ne sera plus bon. Mais si ça tourne au non-dit ou au conflit, c'est là qu'on se dit, on a du boulot à faire en tant que pasteur. Comme cette anecdote du jeûne fédéral qui m'a été rapportée par un collègue, dans une communauté avec beaucoup de personnes qui venaient d'ailleurs. Pour le jeûne fédéral suisse, d'un seul coup, il y avait surtout des personnes qui venaient d'ailleurs et pas beaucoup de personnes qui avaient l'air de venir d'ici. Et certaines personnes s'en sont émues, en disant: si le jour du jeûne fédéral suisse, il y a plus de personnes qui viennent d'ailleurs que de personnes qui viennent d'ici, c'est mal parti. Ce n'est ni mal parti ni bien parti, c'était comme ça cette année-là. Et ce sera peut-être différent l'année suivante. Finalement, ce qui est sûr, c'est que le racisme, c'est pénible. C'est pénible pour tout le monde, même pour ceux qui sont un peu racistes ou qui ont du mal avec les questions de multi-culturalité, pour eux c'est pénible. Mais en même temps, c'est lorsqu'il n'y a que des personnes de la même origine qu'il n'y a pas de racisme à l'Église. Finalement, le racisme, c'est quoi ? C'est l'expression d'une multi-culturalité, c'est l'expression d'une communauté qui est en mouvement, c'est l'expression de choses qui sont en train de changer. C'est ce qu'on appelle le point noir sur la feuille blanche. Sur une feuille blanche, on ne voit qu'un point noir, mais ça veut dire qu'il y a un point noir, et ça, c'est cool. Le racisme, c'est l'expression d'un changement, c'est l'expression d'un déplacement. Et c'est vrai que nous, en tant que ministre du culte, on a un rôle à jouer là-dedans, puis toute la communauté aussi. Racisme et racisme systémique [Stéphane] En Amérique du Nord, pas juste aux États-Unis, au Canada aussi, il y a eu pendant longtemps des lois qui divisaient les personnes afro-descendantes des Caucasiens. Et ces lois sont disparues pour trois quarts de siècle, au moins, tout dépendant des endroits. Ceci dit, dimanche matin, à l'église, c'est encore le moment de la semaine, l'endroit où la société est la plus ségrégationnée. Même si c'est accepté, même si au travail, on peut avoir des gens de différentes origines, de différentes cultures, on dirait que le dimanche matin, on va à une église blanche, on va à une église latino. Je peux comprendre un certain sentiment de tribalisme, dans le sens où on veut être entouré de gens qui me ressemblent, qui sonnent comme moi, qui ont les mêmes référents, mais en même temps, ce n'est pas la société dans laquelle on vit. On dirait qu'on essaie de créer comme un espace parallèle. OK, quand je vais à l'épicerie, je suis entouré de gens un peu différents, mais dans mon Église, ah là, là, on est tous des Québécois, cinquantenaires, tous pareils. Mais c'est à ce moment-là, moi, je trouve que l'Église perd sa pertinence. Si on n'est pas intégré dans notre société, si on n'est pas prêt à faire face justement à ces défis, c'est sûr que c'est désagréable. Personne ne veut se faire confronter, personne ne veut se faire dire « ben ça c'est peut-être une pratique raciste ». Depuis quelques années, un des grands débats qu'on a ici, c'est la différence entre le racisme et le racisme systémique. Il y a le racisme, les gens vont faire un propos raciste, et le racisme systémique. Les gens comprennent ça comme plus systématiquement. Non, c'est le système qui est raciste, c'est le système qui est brisé. Lorsqu'on prend pour acquis que tout le monde fonctionne selon les valeurs occidentales, c'est ça qui est normal, c'est ça qui est attendu. Et lorsque quelqu'un vient d'un autre pays et se comporte différemment, on ne l'engage pas pour un boulot ou pour n'importe quoi. Là, c'est le système qui est vicié. Juste un exemple, on a des comités comme toutes les Églises. On remarquait qu'il y avait des appels pour participer à des comités et qu'il n'y avait pas d'Autochtones qui portaient leur candidature. Quelqu'un a eu la brillante idée d'aller voir les communautés autochtones. Il a dit, mais qu'est-ce qui ne fonctionne pas? Est-ce que c'est une question de langage? Ils ont dit, ben, pas vraiment. Nous, dans notre culture, personne ne va se porter volontaire. C'est les anciens qui se rassemblent, qui disent, telle personne, je pense qu'elle serait bonne pour cette position-là. Donc, il y a eu un changement. Quelque part, le modèle qu'on avait, c'était le modèle blanc occidental. On était confrontés à un certain racisme dans le sens où le système prenait pour acquis que nos valeurs étaient les valeurs de tout le monde. Et on a été confronté à ça et on a réfléchi. Mais c'est sûr que ce n'est pas plaisant de se faire dire que le système dans lequel nous on évolue très bien, ça va bien, tout va bien, moi je suis un homme caucasien, tout le monde m'écoute. Mais il y a des gens qui souffrent de ça, des gens qui souffrent du fait qu'ils sont nés sur un autre continent, qui ont un nom à consonance entre guillemets « étrange » et n'ont pas les mêmes chances que moi, c'est sûr que c'est difficile à accepter. Les Églises identitaires [Joan] C'est bien que tu parles des églises issues de la migration comme ça, parce que je me rappelle pendant mes études de théologie, notamment pendant les journées doctorales de la faculté de théologie de Strasbourg, qui étaient obligatoires à un certain nombre d'heures quand on était en doctorat. Il y avait eu une période où il y avait énormément de réflexions autour des Églises ethniques ou bien affinitaires. Puis après, il y a eu le mot afropéenne, des Églises afropéennes. Alors, entre-temps, on a rediscuté ce mot. Des Églises identitaires aussi. À un moment donné, être d'une culture ou d'une nationalité, c'était être identitaire. Mais moi, ça m'amuse beaucoup parce que y a-t-il une église qui ne soit pas identitaire? Parfois, on a des Églises multi-identitaires. J'ai un collègue en Grande-Bretagne qui m'expliquait qu'il sert dans un consortium de trois paroisses. Je ne me rappelle plus très bien des détails, mais une, c'est méthodiste anglicane, l'autre, c'est méthodiste je ne sais plus quoi, et la troisième, ça s'appelle église œcuménique parce que c'est une période où plusieurs courants se sont mis ensemble pour créer un courant œcuménique. Et il semblerait que ce soit pareil en Suède aussi, maintenant il y a de plus en plus d'Églises post-confessionnelles qui s'appellent œcuméniques et qui ont toutes sortes de marqueurs identitaires à l'intérieur. Donc, finalement maintenant on a des Églises multi-identitaires aussi, mais néanmoins elles restent identitaires. Et donc se pose un petit peu la question de comment peut-on imaginer une Église qui, dès le départ, semble assez multi-identitaire pour que, quand on y arrive, on n'ait pas l'impression d'être invité dans la tribu de l'autre? Ça, c'est intéressant parce que c'est une question qui part de beaucoup de privilèges aussi, par exemple des privilèges blancs. On va dire oui, moi je vais dans une Église noire et puis je ne sais pas trop où m'y mettre. Et puis d'ailleurs, ce n'est pas leur objectif que tu te sentes spécialement accueilli, selon certaines communautés. Moi par exemple, quand j'étais à New York, dans l'une des communautés noires de Harlem. Ils m'ont dit très clairement qu'ils ont un quota. Ils prennent 25 Blancs, pas plus. Sinon, leurs cultes ne sont pas intéressants. Ils ont l'impression d'être scrutés. Puis les Blancs, ils n'ont pas les us et coutumes. Ils ne chantent pas, ils ne dansent pas. On m'a bien expliqué qu'il se trouvait qu'étant ministre, j'étais acceptée, mais alors du bout des doigts, vraiment. Je comprends leur perspective. Est-ce que c'est du racisme? Ils veulent pouvoir vivre leur expérience de culte noir, afro-gospel, puis c'est tout. Nous, par contre, si on fait ça depuis la place de privilège qu'on a et qu'on disait, oui, non, mais alors s'il y a des gens qui viennent d'autres cultures, voilà, ça allait nous déranger, ça ne va pas du tout, parce qu'on parle depuis une autre place, quoi. Mais on fait bien sentir souvent aux gens qu'ils n'ont pas les codes, qu'on le veuille ou non. Moi, je me rappelle d'un culte où était venue une famille pentecôtiste et la dame s'était bien habillée. Elle était canon belle, elle avait un chapeau et tout. Et à chaque fois que le pasteur disait quelque chose, elle disait « Amen! Alléluia! ». Je ne sais pas, on n'a pas eu l'intelligence collective de le faire aussi un petit peu, pour qu'elle se sente à l'aise et elle n'est plus revenue. Ce sont des détails. On dirait que c'est anecdotique mais en fait, ça veut dire beaucoup. Comment est-ce qu'on peut faire pour que dans nos cultes, tout un chacun trouve un petit quelque chose où ils se disent « ah, mais là je suis à la maison ». C'est ce petit quelque chose qui fera de nous, individuellement et collectivement, des communautés en marche vers l'antiracisme. Ça ne se décrète pas d'être antiraciste, ça se vit en fait. Et c'est très, très compliqué parce que moi je peux penser que je suis antiraciste, mais en fait j'imite les accents des autres des fois un petit peu de façon… et puis on peut penser qu'on fait un culte panafricain, j'ai fait ça aussi des cultes panafricains. Pendant les réunions de préparation du culte panafricain, quelqu'un a dit: ce serait quand même bien qu'il n'y ait pas trop de viande. Du coup, on a fait un buffet avec pas trop de viande et on a pu jeter la moitié du buffet parce que la plupart des personnes qui étaient là trouvaient qu'un culte panafricain où on célèbre l'Afrique, on mange de la viande. C'est hyper intéressant parce qu'on va cumuler des expériences, des échecs, des réussites. Il faut absolument que l'on continue, qu'on insiste, qu'on persévère et qu'on ait des lieux où on peut se raconter un peu tout ça. Des lieux qui incluent des personnes concernées dans nos démarches antiracistes. Parce que comme tu l'as dit avec l'anecdote des délégués de la communauté d'une autre culture ou de différentes cultures. Si on met en place des protocoles, mais qu'on n'inclut pas les personnes concernées dans nos protocoles, on va forcément viser à côté, comme tu l'as dit. Pour moi, ce sont des chantiers, des idées, des impulsions, et j'aimerais tellement qu'il y ait plus d'endroits où on puisse partager ça. Accepter l'inconfort [Stéphane] J'ai trouvé une expression que j'aime bien: l'inconfort universel. Que tout le monde se sente inclus et en même temps inconfortable, à peu près au même niveau. Je te donne un exemple. Il y a quelques semaines, on m'a invité à un culte. Toutes les personnes qui étaient là étaient des gens d'origine du Cameroun. Je n'avais pas de référent culturel pour la majorité des choses. Je ne connaissais pas les cantiques, la façon d'organiser le culte n'était pas celle que je connais. Mais pour moi, ce fut une belle expérience parce que, un, ils m'ont invité, ils m'ont très bien accueilli, et deux, j'ai découvert quelque chose. J'ai surtout eu le rappel que les blancs sont coincés, parce que, oui, c'était top énergie, l'essence de la célébration. Je me suis dit, oui, mais c'est vrai: pourquoi chez nous, c'est toujours de la musique solennelle? Il faut toujours se concentrer et être sobre, alors que c'est supposé être un jour de célébration? Je ne dis pas nécessairement que c'est mieux, mais j'ai été confronté à mes préjugés, à mes façons de faire. Je me suis remis en question. Je n'ai pas blâmé cette communauté-là pour ce qu'elle faisait. C'est moi qui me suis remis un peu en question, qui ai essayé de grandir, qui ai essayé d'évoluer comme fort probablement, j'espère, ces personnes-là font la même chose lorsqu'elles sont confrontées à d'autres réalités. Je pense que c'est ça l'espoir, lorsqu'on accepte que ce soit différent, lorsqu'on accepte que ce soit peut-être inconfortable. Lorsqu'on accepte que l'autre soit sûrement inconfortable, comment se rejoindre, comment se respecter tout en demeurant soi-même et en essayant de voir la façon dont l'autre voit les choses, je pense que c'est un bon début. Conclusion [Joan] Et encore une fois, Amen! Racontez-nous vous aussi vos expériences, si vous êtes d'accord, d'interculturalité inconfortable ou confortable. Dites-nous un peu comment vous vivez les choses, ça nous intéresse, écrivez-nous. [Stéphane) Écrivez-nous questiondecroire@gmail.com. Merci beaucoup à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui nous permet d'être diffusés sur beaucoup de plateformes. Merci à Réforme.net aussi. Merci à toutes les personnes qui laissent un commentaire, un pouce en l'air, une évaluation. C'est toujours bon pour le référencement. Merci surtout à toi, Joan, pour cette conversation. À bientôt. À bientôt.
-Trump publie sa stratégie de défense pour les États-Unis -Macro revient aigri de sa visite en Chine Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
De l'e-sport à LinkedIn, il n'y a qu'un pas. Hugo GEDIO l'a franchi avec brio. Ce passionné de gaming a transformé sa passion en expertise business. Fondateur de l'agence Mush, il accompagne entrepreneurs et entreprises dans leur stratégie LinkedIn. Son parcours ? Atypique et inspirant : → Premier emploi dans un club d'e-sport grâce au réseau,→ Étudiant gamer qui partage sa passion sur LinkedIn,→ CV Mario viral avec 2 millions de vues, → Création de Mush, son agence de création de contenu.Sa philosophie ? Casser les codes du marché de la formation LinkedIn :→ Authenticité avant tout, pas de bullshit,→ Communauté de plusieurs milliers de membres sur Discord,→ Approche gamifiée avec quêtes et récompenses,Pour Hugo, réussir sur LinkedIn c'est comme dans l'e-sport :→ Accepter les échecs pour progresser,→ Rester authentique malgré la pression,→ Savoir s'entourer d'une équipe solide,→ Être régulier dans ses entraînements, Et toi, es-tu prêt à jouer dans la cour des grands sur LinkedIn ? Site web : https://www.mush-agency.com/Linkedin : https://www.linkedin.com/in/hugo-gedio/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Abonnez-vous à QUB télé via https://www.tvaplus.ca/qub ou écoutez ce segment en balado via https://www.qub.ca/radio/balado/benoit-dutrizacPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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Vous avez déjà ouvert l'agenda du jour en priant pour qu'un certain prénom ne figure pas dans la réunion… et pourtant, il est là. À côté de ce collègue, chaque échange semble peser une tonne, chaque mail devient un micro-combat, chaque réunion un petit marathon émotionnel.Et pourtant, il faut continuer à travailler ensemble. Pas le choix.La vraie question devient alors : comment parler à quelqu'un que vous ne supportez plus… sans exploser, sans couper les ponts, sans empirer la situation ?Dans cet épisode de Happy Work, je parle de ces conversations que tout le monde repousse, mais qui peuvent tout changer : ✅ Comment accepter ce que vous ressentez sans culpabiliser ✅ Comment préparer la discussion pour ne pas partir dans les tours ✅ Comment parler des faits… sans attaquer la personne ✅ Comment fixer un cadre plus serein pour la suiteParce qu'au bureau, nous ne choisissons pas toujours les personnes avec qui nous travaillons… mais nous pouvons choisir la manière dont nous leur parlons.Et vous, y a-t-il une conversation que vous repoussez depuis trop longtemps avec quelqu'un que vous ne supportez plus au bureau ?Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comNOUVEAU : DÉCOUVREZ MON NOUVEAU PODCAST, HAPPY MOI LE PODCAST POUR PRENDRE SOIN DE TOI : lnk.to/sT70cY0:00 Introduction 10:15 Introduction 2 1:04 Accepter ce que vous ressentez1:37 Prendre du recul avant de parler2:16 Choisir le bon moment et le bon cadre2:46 Parler des faits, pas des intentions3:16 Dire ce que vous ressentez, sans accuser3:42 Être prêt à entendre ce qui vous concerne4:14 Trouver un terrain d'entente minimal4:41 Se rappeler que l'autre a aussi son histoire5:13 Quand la relation reste toxique6:40 Conclusion6:10 La citation du jourSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ahhhh, nos faiblesses au travail ! Depuis l'école, nous avons peur de ne pas être parfaits. Ça serait pratique d'avoir tous les talents, mais nous ne sommes ni Superman ni Wonder Woman.
Quand j'ai rencontré Maud Alavès pour parler de LinkedIn, je ne m'attendais pas à ce que la conversation m'emmène aussi loin. Très vite, on a quitté les cases habituelles du personal branding pour plonger dans des questions plus profondes : comment grandir sans se perdre ? Comment construire un business qui nous ressemble, sans se trahir au passage ?Maud, c'est tout sauf la coach LinkedIn stéréotypée. Pas de posts programmés à la minute près, pas d'obsession pour l'algorithme. Elle écrit chaque matin dans son carnet, en pyjama, loin de son téléphone. Elle ne répond à aucun “standard” entrepreneurial, et pourtant, elle accompagne plus de 150 personnes, sa newsletter compte 23 000 abonnés, et son activité génère plus de 300 000 euros par an. Tout ça, sans équipe, sans manager, sans vouloir devenir CEO.Ce que j'admire chez elle, c'est cette façon d'assumer pleinement sa créativité, comme un espace à protéger plutôt qu'un outil à rentabiliser. Elle m'a parlé de ses rituels d'écriture, de ses retraites en solo à l'hôtel sans ordinateur, du silence qu'elle s'offre pour écouter ce qui veut émerger. Et moi, je lui ai partagé mon propre chemin avec LinkedIn, ce réseau que j'ai longtemps vécu comme une contrainte, avant d'y retrouver un peu de liberté.On a aussi parlé d'ambition — pas celle qui écrase, mais celle qui cherche un équilibre. Maud refuse de recruter, choisit de passer du coaching individuel aux groupes à son rythme, et rêve d'écrire des romans autant qu'elle vise le million. Elle avance par briques, comme elle dit, en construisant un business à son image : sensible, aligné, vivant.Cet épisode parle d'entrepreneuriat, oui, mais surtout de soi : de la place qu'on laisse à notre voix intérieure, du courage de ralentir pour mieux créer, et de cette conviction que la réussite n'a de sens que si elle nous ressemble. J'espère qu'en l'écoutant, tu prendras, toi aussi, le temps de te demander : à quoi ressemble ta manière, à toi, de grandir ?Timeline00:00:01 - 00:08:00 : Faire grandir un business de solopreneur 00:08:01 - 00:15:30 : Le parcours atypique de Maud - Du mannequinat à l'entrepreneuriat 00:15:31 - 00:22:00 : L'échec fondateur - Un an à parler d'un projet sans le lancer 00:22:01 - 00:28:30 : Accepter d'être coach - Dépasser le dilemme d'ego 00:28:31 - 00:38:00 : La créativité comme pilier - Rituels d'écriture et discipline quotidienne 00:38:01 - 00:45:00 : Protéger sa créativité - Pourquoi pas de réseaux sociaux avant 14h 00:45:01 - 00:52:00 : LinkedIn et authenticité - Écrire soi-même ses contenus 00:52:01 - 00:58:00 : Les chiffres du business - De 40K à 300K euros en quelques années 00:58:01 - 01:04:00 : Le passage aux cohortes - Scaler en restant proche de ses clients 01:04:01 - 01:09:00 : Refuser d'être CEO - Construire brique après brique 01:09:01 - 01:12:00 : Le projet d'écriture - S'autoriser à devenir romancière 01:12:01 - 01:14:19 : Se sentir en retard à 33 ans - La sécurité plutôt que la vitesseHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec : - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.
Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec : - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.
L'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, a affirmé qu'aucune des deux parties en guerre au Soudan n'avait accepté la proposition de cessez-le-feu soumise par Washington au nom des médiateurs, exhortant les deux camps à donner leur accord à cette trêve. Il les a appelées "à accepter la trêve humanitaire telle que présentée sans conditions préalables". Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, a jugé cette proposition "inacceptable".
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : "Accepter de perdre ses enfants" : Macron se veut rassurant Narcotrafiquant en goguette : La vidéo lunaire de son retour Le célèbre couple de pandas a quitté la France pour la Chine
Plongez avec Anne Gillet dans l'univers du vin . Conférence donnée à l'Espace Mouneyra, de Bordeaux le 09 Juillet 2025.À travers son caractère symbolique et mythologique vous n'allez plus voir ni boire le vin de la même manière. Accepter ce qui n'est plus (le raisin
REDIFF - Christelle a du mal à accepter la fin d'une relation amoureuse intense et passionnelle avec un homme divorcé, marquée par des incompréhensions et des blessures émotionnelles. Elle se sent abandonnée et craint de ne pas retrouver un soutien similaire à celui qu'elle avait dans cette relation. Malgré la douleur, elle reconnaît que l'amour ne suffit pas toujours pour surmonter les différences et les attentes non satisfaites. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour débuter l'émission de ce vendredi 21 novembre 2025, les GG : Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur, et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent du sujet du jour : "Accepter de perdre nos enfants" : un langage de lucidité ?.
Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi, il revient sur les déclarations du général Fabien Mandon qui alerte sur les risques d'une guerre prochaine avec la Russie. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:17 - Journal de 18h - Le discours du général Mandon devant les maires de France provoque une vive polémique : Les Insoumis, les communistes et le Rassemblement national dénoncent des propos jugés irresponsables, tandis que le gouvernement défend la "légitimité du général Mandon à alerter sur les menaces".
Pour débuter l'émission de ce jeudi 20 novembre 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Emmanuel de Villiers, entrepreneur, et Mourad Boudjellal, éditeur de bande dessinée, débattent du sujet du jour : "Il faut accepter de perdre nos enfants, jugez-vous ce propos du chef d'état major des Armées irresponsable ?"
durée : 00:25:17 - Journal de 18h - Le discours du général Mandon devant les maires de France provoque une vive polémique : Les Insoumis, les communistes et le Rassemblement national dénoncent des propos jugés irresponsables, tandis que le gouvernement défend la "légitimité du général Mandon à alerter sur les menaces".
Jean-Luc Mélenchon a dit mercredi 19 novembre son "désaccord total" avec le chef d'état-major des Armées français, le général Fabien Mandon, qui a estimé la veille lors du Congrès des maires de France que le pays devait "accepter de perdre ses enfants" en vue de futurs conflits. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une guerre avec la Russie est-elle inéluctable ? "On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou", a estimé le plus haut gradé français, le général Fabien Mandon, mardi 18 novembre. "Ce qu'il nous manque, et c'est là où vous avez avec un rôle majeur, c'est la force d'âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l'on est." Lui estime que le pays doit être "prêt à accepter de perdre ses enfants". Dans cet épisode du Choix info RTL, nous revenons sur l'état réel de la menace.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
De son parcours d'expatrié à son rôle de dirigeant, Miloud Benaouda partage avec sincérité les leçons d'une vie faite de risques, de doutes et de reconstructions.Entre solitude, intuition et responsabilité, il raconte comment chaque étape (du Moyen-Orient à la direction de Barilla France) a renforcé son humilité et sa foi dans l'humain.
Avec : Carine Galli, journaliste. Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Et Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
En tant que préparateur mental, Thomas Sammut a contribué à 200 podiums internationaux, des dizaines de médailles olympiques et de nombreux records du monde.Des résultats hors norme avec un postulat simple : plus un sportif est heureux plus il est performant.Dans un monde où pour beaucoup le succès est fatalement accompagné d'énormes sacrifices, de souffrances et de pressions, la vision de Thomas détonne.Un contre-pied abrupt que les fédérations fuient depuis 20 ans.Mais les résultats parlent et les sportifs — eux — sont convaincus.Après avoir mené Florent Manaudou à ses titres olympiques, le Stade Brestois sur le podium de la Ligue 1 et des dizaines de dirigeants vers une performance saine, Thomas prend sous son aile Léon Marchand en 2019, alors qu'il traverse la pire période de sa jeune carrière.À ses côtés, Léon retrouve le plaisir de nager et marque l'histoire des Jeux olympiques en décrochant 4 médailles d'or en 2024 à Paris.Dans cet épisode, Thomas révèle comment :Faire sauter toutes vos barrières mentalesApprendre à rebondir 10 fois plus fort/vite après un échecMettre en place des routines pour avancer même dans les mauvais joursAvoir un temps d'avance sur l'adversitéUn échange surprenant mais rassurant pour tous ceux qui veulent atteindre leur plein potentiel.Vous pouvez suivre Thomas sur Linkedin et Instagram.Contactez Mental Formation de la part de Génération Do It Yourself, vous serez bien accueillis.TIMELINE:00:00:00 : Contribuer à 150 médailles internationales00:13:12 : Avoir un temps d'avance sur l'adversité00:22:12 : Le rapport dichotomique à l'autorité00:29:21 : Se concentrer sur l'essentiel pour performer00:40:39 : Le podium olympique de Florent Manaudou, à 3 centièmes00:51:57 : Trouver le bon moteur pour chaque personne01:00:56 : La botte secrète de Léon Marchand01:08:27 : Accepter les échecs et travailler sa capacité de rebond01:14:53 : 1 % de stars pour 99 % de sportifs détruits01:22:49 : Comment donner le même cap à toute une équipe01:32:06 : “J'aide les gens à transcender ce qu'il y a d'unique en eux”01:40:10 : Surpasser son propre conditionnement mental01:50:31 : Pas besoin de souffrir pour réussir02:08:31 : Les routines pour se sentir bien02:16:09 : 2 rencontres qui ont changé la vie de Thomas02:24:23 : “95 % des sportifs sous-estiment leur potentiel”02:32:03 : Avancer malgré ceux qui refusent le changementLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #182 - Anaëlle Malherbe - INSEP - La préparation mentale pour exceller#479 - Nikola Karabatic - Champion de Handball - 22 titres sur 23 : la légende du sport français#300 - Mathieu Blanchard - Ultratraileur - Commencer le running à 26 ans et devenir une légende de l'ultratrailNous avons parlé de :Les deux cousins en finale du Master 1000 de ShanghaïL'Institut Français de la Programmation Neuro-LinguistiqueNotre documentaire “13 jours pour remettre en question tout ce qu'on savait sur l'entrepreneuriat”Thomas CovilleRomain Barnier, ancien manager du Cercle des Nageurs de MarseilleCapite CorpusLe site web de ThomasLes recommandations de lecture :Les 25 règles d'or de la préparation mentale - Thomas SammutPouvoir Illimité - Anthony RobbinsLe grand (r)éveil - Guillaume CorpardUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les paramilitaires au Soudan, en guerre contre l'armée depuis plus de deux ans, ont annoncé leur accord pour une trêve humanitaire proposée par les pays médiateurs.
De son enfance dans une cité alsacienne à la tête d'une multinationale, Miloud partage avec humilité le parcours d'un homme qui a appris à se connaître, à s'affirmer et à rester fidèle à son histoire.Entre discipline, courage et lucidité, il revient sur les moments charnières qui ont forgé son leadership et sa vision du travail comme espace d'épanouissement, pas de sacrifice.
Nos Grandes Gueules du Sport analysent l'actualité à travers leurs vécus et leurs expériences d'anciens sportifs !
Roseann et Mike se sont rencontré dans le chaos d'une attaque terroriste. Ils ont appris à se connaître dans la froideur d'un hôpital. Leur attachement est né au cœur de la souffrance. Pour eux, aimer, c'est réapprendre à vivre. Accepter l'inacceptable et aller de l'avant. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Hervé Leprêtre, après sa première participation à Zeteo il y a quelques mois qui a bouleversé tant d'auditeurs, nous offre ici une nouvelle méditation sur la mort. Diffusé dès le jour où le calendrier liturgique propose de fêter nos défunts, le lendemain de la fête de la Toussaint, ce nouvel épisode avec lui est une invitation à méditer sur le sens de notre propre mort, sur sa place et sa signification dans nos vies, comme sur notre relation avec ceux qui nous ont quitté. Hervé revient sur le jour où sa vie a basculé, lors du grave accident qui l'a confronté de longues heures à sa propre mort. Avant tout, il témoigne de l'incroyable illumination qu'il a vécu, au cœur d'une souffrance inouïe. Écrasé par un arbre, agonisant, il raconte comment la grâce divine l'a inondé, comment elle lui a permis l'acceptation de tout ce qui est et de tout ce qui vient, à commencer par la mort. Hervé Leprêtre raconte sa renaissance, comment il a pris conscience progressivement, après avoir miraculeusement survécu à l'accident, que sa vie avait complètement changé. Aujourd'hui, Hervé est le porteur et le messager d'une lumière rayonnante et irradiante. Avec sa joie, sa douceur, son enthousiasme et sa passion, il rejoint chacun d'entre nous, jusqu'à nos ombres et nos peurs les plus tenaces. Tout cela, Hervé Leprêtre le vit et le revit lors des représentations de Renaissance, la pièce qu'il a créée et qu'il interprète avec deux musiciens partout en France. L'occasion pour lui de prendre conscience, lors des rencontres avec un public de plus en plus nombreux, à quel point nous sommes tous reliés par un tissu invisible de lumière et d'amour. L'humanité est un seul grand corps dont chacun est une cellule. Et nous sommes tous appelés à vivre nos vies et nos adversités comme une aventure collective Sommes-nous à la hauteur de la vie divine qui nous est offerte ? Écouter ou rencontrer Hervé Leprêtre, c'est un excellent moyen de nous libérer des poids qui nous accablent, de nos fausses croyances, de nos plaintes et de nos folies à vouloir changer le monde au lieu de l'accueillir tel qu'il s'offre à nous. Accepter, comme le dit Hervé, c'est être dépassé. C'est s'ouvrir à la bienveillance infinie, parfois immédiate et si souvent surprenante, du divin. Des millions de cœurs reliés par la lumière et unis dans l'amour, c'est infiniment plus grand qu'un cœur tout seul. -------------- Pour lire Quand la souffrance devient lumière, le livre d'Hervé Leprêtre, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Renaissance, la pièce créée et interprétée par Hervé Leprêtre, et pour en connaître quelques dates de représentation, cliquer ici. D'autres dates, dès fin novembre 2025, en cliquant ici. Pour découvrir Vivre Libre, l'association évoquée par Hervé Leprêtre pendant cet épisode, cliquer ici QU'IL EST BON DE SE SENTIR DÉPASSÉ ! Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Qui ne sera pas gagné par l'élan qui anime si fort Hervé Leprêtre, et qui entraîne autour de lui tant de personnes qui vont aujourd'hui à sa rencontre aux quatre coins de France ? Si je n'ai pas connu Hervé avant l'amputation et la perte de sa jambe, je ne suis pas sûr que le jeune homme qu'il était, avant le grave accident qu'il a vécu il y a près de 20 ans, avait en lui une énergie aussi forte que celle qui rayonne aujourd'hui en lui avec tant de force, de joie et de douceur à la fois. Écouter ou rencontrer Hervé, c'est recevoir en soi une magnifique vague de cette lumière infinie dont il témoigne. Celle qui nous donne la force suffisante d'accepter tout ce qui vient. Ce qui nous terrorise souvent dans la vie, c'est la peur de ce qui risque d'advenir. C'est souvent plus la menace, plus que la réalité de ce que nous vivons vraiment, ici et maintenant. C'est ce qu'Hervé appelle la folie des hommes. Ce qui est formidablement révélateur et réconfortant, dans le témoignage d'Hervé comme de tant d'autres porteurs de lumière, c'est d'apprendre que nous n'avons pas à nous préoccuper de ce qui vient. Comme les oiseaux qui ne sèment ni ne moissonnent, qui n'amassent rien dans des greniers. C'est le Père céleste qui les nourrit. L'adversité, comme le dit encore Hervé, c'est l'aventure. Elle peut nous transporter plus loin et plus haut que nous. La force de surmonter toutes les adversités, le mal, la mort, la solitude et les souffrances, nous ne l'avons pas. Elle nous est donnée. Notre foi, c'est la confiance que cette force ne nous manquera pas au moment de l'épreuve, et qu'elle nous accompagnera, qu'elle nous portera jusqu'à l'autre rive. Notre foi, c'est grâce à elle que nous pouvons accueillir tout ce qui vient et qui nous dépasse si souvent. L'amour nous dépasse toujours. Il nous transforme et nous transporte, en nous surprenant si souvent. Qu'il est bon de sentir dépassé, et de reconnaître que c'est la bienveillance d'autrui qui est à l'oeuvre à travers nous ! C'est cette foi, cette merveilleuse confiance que nous sommes si heureux de partager avec vous. L'une de nos récentes invités disait que tous ensemble, nous sommes les chevaliers de la lumière. Hervé le confirme. Des liens invisibles et divins nous relient tous les uns aux autres. Ceux de la lumière et de l'amour. Fraternellement, Guillaume Devoud Pour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo. Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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Aujourd'hui 29 octobre 2025, un an après les obsèques, jour pour jour, de Sweet Papi, je t'invite à explorer un moment aussi redouté qu'essentiel : celui des adieux après la fin de vie. Et d'ailleurs, je te propose un accompagnement pour aidants et familles qui veulent redonner du sens aux obsèques, pas de modèle unique, juste un vrai dialogue. Tu veux réserver ton créneau pour en discuter ? Clique ici pour t'inscrire à l'appel découverte : : https://calendly.com/sweetpapipodcast/rencontre-avec-anne-capitaine Car souvent, on parle des derniers instants, mais rarement de ce passage suspendu entre le départ du corps et la nécessité pour les vivants de continuer, d'organiser les obsèques, ce pont symbolique entre deux mondes. Avec beaucoup de sensibilité et d'authenticité, je te partage mon expérience personnelle, mes émotions, et souligne la beauté parfois inattendue de ces rituels funéraires, qui offrent non seulement un espace de chagrin, mais aussi un temps pour célébrer la vie, dire merci, et retrouver du lien. Cet épisode est une invitation à transformer la cérémonie d'adieu en un acte d'amour, à honorer la singularité de chacun et à réconcilier nos fragilités avec le sens profond de la perte. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Voici 3 enseignements clés à retenir de cet épisode profondément humain : Les obsèques, un passage collectif : Ce rituel n'est pas seulement là pour tourner la page, mais pour honorer tout un chapitre de vie et remercier, ensemble, la personne disparue. Cela permet d'inscrire la perte dans l'histoire familiale et de créer du lien entre ceux qui restent. Exprimer les émotions dans leur diversité : Qu'on pleure, qu'on rie ou qu'on préfère le silence, il n'y a pas de “bonne” façon de dire adieu. Ce qui compte, c'est d'être authentique, de personnaliser le rituel avec des gestes, des mots ou des musiques qui résonnent. Donner du sens à un moment redouté : Les obsèques peuvent devenir un espace d'amour, de beauté et même de réconciliation avec la tristesse. Choisir la manière dont on dit au revoir, c'est aussi se donner la force de continuer à vivre autrement ce lien précieux. Timeline de l'épisode 00:00:1600:00:25 Le pont entre deux mondes : "Les obsèques c'est ça, un passage, un rituel, un pont entre 2 mondes, celui du corps qu'on quitte et celui du lien qui reste." 00:01:1200:03:11Le vertige de la perte: "Le vertige, oui, celui de comprendre que désormais, il y aurait un avant et un après. Et ça, je ne l'avais pas vraiment ressenti avant." 00:03:2100:03:28 : Le pouvoir collectif des obsèques Citation : "On croit souvent que les obsèques c'est le moment le plus douloureux, mais c'est aussi souvent le premier pas vers l'apaisement." 00:04:4400:04:56 : Le rituel d'humanisation du départ « Alors on appelle ça en accompagnement un rituel d'humanisation du départ, parce qu'au fond il ne s'agit pas de gérer la mort, mais de lui rendre sa dimension symbolique et humaine. » 00:05:3700:05:48 Adieux personnalisés : "Tu as le droit de vivre ce moment à ta façon, il n'y a pas de bonne manière de dire adieu. Certains pleurent, d'autres rient, d'autres se taisent. Tout est juste du moment que c'est vrai." 00:07:1000:07:26 : Le sens profond des adieux Citation : "Les obsèques ne marquent pas la fin d'une histoire. Elles marquent le début d'un autre type de présence, parce qu'un adieu ce n'est jamais une rupture, c'est une façon de dire à la vie merci pour tout ce que nous avons partagé et maintenant je continue avec toi autrement."
Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Dans cet épisode, je t'emmène au cœur de l'accompagnement en fin de vie, là où la réalité, parfois difficile à regarder en face, et t'invite à choisir entre l'évitement et l'acceptation. En partageant mon propre vécu auprès d'un proche en perte d'autonomie, j'évoque ce moment charnière où l'on cesse de lutter contre ce qui est pour apprendre à accueillir – et trouver une force insoupçonnée. À travers la notion de « lucidité bienveillante » et un exercice simple de réflexion, je te propose des clés pour transformer la réalité douloureuse en source de paix et de sens, que l'on soit aidant, soignant, ou simplement touché par l'expérience humaine du passage. Préparez-vous à une réflexion intime et douce qui nous invite à regarder le réel autrement, en soutenant nos proches et nous-mêmes avec plus de compassion et de lumière. Timeline de l'épisode 00:01:4000:01:55 Accepter la réalité : "il n'y a pas de pire fatigue que de lutter contre ce qui est et ce jour-là la réalité m'a claqué en plein visage et pourtant c'est elle qui m'a libéré par la suite parce que tant que je refusais de la voir, je m'épuisais à vouloir tout réparer, tout contrôler." 00:02:3800:02:44 Accompagnement et présence ajustée : "L'accompagnement ce n'est pas une lutte contre le temps, c'est une danse dans le présent. Et accepter le réel ce n'est pas renoncer, c'est souvent trouver d'autres façons de rester lié." 00:04:0600:04:11 Santé mentale et lucidité bienveillante : "Nommer, c'est reprendre le gouvernail. Nommer, c'est souvent dissiper le brouillard." 00:05:0200:05: La puissance de la lucidité chez les aidants Citation : "Ce qu'on nomme, on peut le transformer, ce qu'on nie nous transforme malgré nous." 00:05:5800:06:04 Transformation de la lucidité : "ben ça c'est juste une manière de transformer la lucidité en douceur et pas en violence."
Paul Delair et Caroline Dublanche abordent la délicate question des émotions négatives après une rupture amoureuse. À travers le témoignage de Louis, confronté à une trahison douloureuse, ils explorent l'importance de reconnaître et d'exprimer des sentiments tels que la colère et la tristesse. Comment gérer ces émotions sans se laisser submerger ? Pourquoi est-il essentiel de ne pas les refouler ? Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, éleveur de bovins, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
[REDIFFUSION]La plupart des résistances que nous rencontrons dans la vie trouvent leur origine dans le manque d'acceptation. L'acceptation de nos particularités, de nos différences, de nos faiblesses et de nos atouts. Identifier ce qui nous rend unique et différent, ça amène inévitablement à plus de respect et d'amour. Je n'y connaissais rien au Human Design. Alors Mélissa Simonot m'a proposé de prendre un cas concret en décrivant ma personnalité. Je dois vous avouer que je suis encore bluffée par autant de précision.Dans une société qui véhicule des repères homogénéisés et qui laisse peu de place à l'individualité, le Human Design est un outil incroyable pour approfondir la connaissance de soi.Avec Mélissa dans cet épisode, on parle de différences, de connaissance de soi, et de Human Design.J'espère que cette écoute t'aidera à identifier ce qui te rend unique.Belle écoute ! ☀️ ---
durée : 00:23:11 - 8h30 franceinfo - Amir Reza-Tofighi, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 17 octobre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dominique, 70 ans, a du mal à accepter son vieillissement et la pression qu'elle se met pour rester en forme. Elle a traversé des épreuves difficiles, notamment un mariage toxique et des difficultés financières, qui ont laissé des traces sur sa perception d'elle-même. Aujourd'hui, elle cherche à trouver un équilibre entre prendre soin d'elle et se libérer de la pression sociale. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Gauthier Le Bret, journaliste politique, - Rachel Khan, essayiste - Alexandre Jardin, écrivain - Geoffroy Lejeune, journaliste au JDD - Guillaume Perrault, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Faut-il toujours tout tenter pour sauver une relation ? Comment accepter qu'une histoire d'amour ne fonctionne pas malgré les sentiments ? En compagnie de Caroline Dublanche, Paul Delair revient sur les témoignages et autres moments qui ont marqué le direct. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que le Canada continue de sombrer économiquement, et que les citoyens perdent leur pouvoir d'achats de semaine en semaine, le président Trump continue d'offrir à son voisin du nord de se joindre aux États-Unis pour consolider les économies des deux pays et devenir une puissance mondiale encore plus imposante pour faire face au reste du monde. Sommes-nous collectivement un peu idiots de ne pas tenir compte de son offre? Enregistré à RadioPirate le 1er octobre 2025 avec Jeff Fillion et Gerry. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Thibault Louis n'a pas suivi une route toute tracée.Formé à l'ESCP et Sciences Po, passionné d'échecs depuis l'enfance, il aurait pu choisir le confort du parcours classique.Mais à l'heure où beaucoup misaient sur la stabilité, lui a préféré l'incertitude, l'audace et le pari de se réinventer.D'abord joueur d'échecs de haut niveau en atteignant le titre de Maître FIDE, il a trouvé dans ce jeu une école de rigueur et d'humilité.Accepter de perdre, décider vite, être seul responsable de ses coups.Tout ce qu'il a appris sur l'échiquier, il l'a transposé dans le business.En partant de zéro, il a trouvé la recette du succès sur LinkedIn : publier sans relâche, écrire mieux que les autres et transformer chaque idée en contenu qui claque.Résultat : plus de 120 000 abonnés en un temps record, des millions de vues sur ses meilleurs posts, des centaines de milliers de likes et une réputation solide de ghostwriter pour les CEO les plus influents.À son apogée, il pouvait générer plus de 25 000€ de chiffre d'affaires par mois.Aujourd'hui, il vit à Lisbonne, développe un studio de podcast, anime des bootcamps, vend des formations et incarne ce nouveau modèle d'entrepreneur : le solopreneur libre, agile et créatif.Dans cet épisode, il raconte son départ de Paris après le Covid, le parallèle entre échecs et business, les coulisses de sa croissance fulgurante sur LinkedIn, et sa vision de l'avenir, pour ceux qui veulent tracer leur propre route.Un échange inspirant avec un créateur atypique, qui a prouvé qu'avec une plume et une stratégie, on pouvait changer de vie.Bonne écoute !===========================
Imaginez cette situation : vous réussissez un examen difficile. Tout de suite, vous pensez : « J'ai travaillé dur, j'étais bien préparé, je suis intelligent. » Mais si, à l'inverse, vous échouez, il est tentant de se dire : « Le sujet était trop compliqué, le professeur a été injuste, j'ai manqué de chance. » Ce mécanisme porte un nom : le biais d'auto-complaisance.Ce biais est une tendance psychologique universelle : nous attribuons nos réussites à nos qualités personnelles, et nos échecs à des facteurs extérieurs. C'est une manière de protéger notre estime de soi. Après tout, il est plus agréable de se voir comme compétent et de rejeter la responsabilité de nos erreurs sur les circonstances.Les chercheurs en psychologie sociale ont étudié ce phénomène dès les années 1970. Ils ont montré que, dans des expériences contrôlées, les participants avaient systématiquement tendance à revendiquer leurs succès comme mérités, tout en minimisant leur part de responsabilité dans leurs échecs. Par exemple, un étudiant qui obtient une bonne note pensera que c'est grâce à son intelligence, mais si la note est mauvaise, il accusera l'examinateur ou le manque de temps.Ce biais n'est pas seulement individuel : il se retrouve aussi au niveau des groupes. Une équipe sportive victorieuse mettra en avant son talent, sa cohésion, son travail acharné. Mais si elle perd, elle parlera de l'arbitre, du terrain ou du mauvais temps. Dans le monde de l'entreprise, c'est pareil : un projet réussi est attribué à la stratégie et au leadership ; un échec, à la crise économique ou à la concurrence déloyale.Pourquoi agit-on ainsi ? Parce que notre cerveau cherche à maintenir une image positive de nous-mêmes. C'est une sorte de mécanisme de défense psychologique. Il nous aide à garder confiance, à ne pas nous effondrer face aux difficultés. Mais ce confort a un prix : le biais d'auto-complaisance nous empêche parfois de tirer les bonnes leçons de nos erreurs. Si tout est toujours la faute des autres, il devient plus difficile de progresser.Être conscient de ce biais est déjà un premier pas pour le limiter. Accepter qu'un échec peut venir aussi de nos choix, de notre préparation ou de nos limites, ce n'est pas se rabaisser : c'est se donner une chance de s'améliorer. De même, reconnaître que parfois la chance ou les circonstances jouent dans nos succès, c'est garder une humilité précieuse.Ainsi, comprendre le biais d'auto-complaisance, c'est apprendre à mieux évaluer nos réussites et nos échecs, et donc à mieux grandir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.