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Au Burundi, les résultats des législatives du 5 juin sont sans surprise. Le parti au pouvoir CNDD-FDD est crédité de 96% des voix et rafle la totalité des 100 sièges de la nouvelle Assemblée nationale. Le président Évariste Ndayishimiye consolide donc son pouvoir au moment où la population s'inquiète de plus en plus de voir partir des soldats burundais au Congo, au risque de leur vie. Le Burundi risque-t-il d'être le grand oublié d'un éventuel accord entre le Rwanda et la RDC ? L'avocat congolais Reagan Miviri est chercheur sur les conflits à l'institut Ebuteli. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le pouvoir burundais voulait faire de ces législatives un plébiscite en sa faveur. Officiellement, c'est réussi. Mais qu'en est-il en réalité ? Reagan Miviri : En réalité, c'est un pouvoir qui est de plus en plus contesté, qui est confronté à une situation économique désastreuse et à une méfiance venant d'une population qui ne comprend pas l'implication militaire en RDC alors même qu'il y a de graves problèmes au Burundi, surtout des problèmes économiques. Le principal opposant, Agathon Rwasa, n'a pas pu présenter de candidat à ces élections. Est-ce le signe que le pouvoir se méfie encore de son poids politique ? On peut le dire ainsi. Je pense que le pouvoir, surtout dans ces moments de crise économique, se rassure de ne pas avoir une autre menace de plus. Et surtout toute personne qui peut mobiliser contre le régime est écartée. La société civile burundaise accuse le président Ndayishimiye de brandir exagérément la menace militaire du Rwanda et du M23 pour justifier une répression accrue contre les opposants. Mais n'y a-t-il tout de même pas une offensive des troupes rwandaises et du M23 depuis quelques mois ? Oui, bien sûr. Je pense que la question sécuritaire est réelle. Les M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont maintenant dans la plaine de la Ruzizi et ils se rapprochent beaucoup plus de la frontière burundaise, ce qui peut vraiment inquiéter le Burundi. Depuis l'accord de coopération militaire d'août 2023, il y a eu jusqu'à 10 000 soldats burundais qui ont combattu au côté de l'armée congolaise au Nord et au Sud-Kivu. Mais depuis la bataille de Ngungu en décembre dernier face aux troupes du Rwanda et du M23, est-ce qu'on a une idée des pertes subies par l'armée burundaise ? C'est difficile d'avoir des chiffres exacts mais les pertes pourraient aller jusqu'à des centaines, voire même peut-être un millier. Quand il y a des pertes, ça rajoute encore du mécontentement au point que le pouvoir, voyant les élections approcher, a vu qu'il fallait réduire un peu sa présence et son empreinte en RDC. Il y a eu aussi quelques contacts entre les sécurocrates burundais et rwandais. D'ailleurs à un moment, on parlait d'une sorte de pacte de non-agression et c'est depuis ces temps-là que l'on voit que dans la plaine de la Ruzizi, alors même qu'il y a encore des affrontements entre les M23 et les Wazalendo, les militaires burundais qui sont souvent dans les mêmes zones ne sont pas impliqués dans ces affrontements. À lire aussiLa RDC et le Burundi signent un accord de coopération sécuritaire Donc Gitega et Kigali se sont parlés pour ne pas s'agresser directement ? En tout cas, on peut confirmer qu'il y a eu des pourparlers. Depuis plusieurs semaines, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont fortement encouragés par les médiateurs à négocier en vue d'un accord à la fois politique et commercial. Est-ce que le Burundi ne risque pas d'être le grand oublié de cet éventuel accord à venir ? Oui, je pense. Si ça continue toujours dans le format Doha et Washington, il me semble que le Burundi – et pas que le Burundi d'ailleurs, il y a aussi l'Ouganda de l'autre côté – risquent d'être des parties qui vont se sentir un peu oubliées. Et je pense que ça, c'est un risque de ne pas avoir un accord durable parce que ça serait très difficile d'avoir un accord avec le Rwanda sans l'avoir avec le Burundi et l'Ouganda. Et c'est pour cela que beaucoup de voix s'élèvent, pour que les processus internationaux soient les plus inclusifs possibles. Si on n'a pas cette question sur la table et si elle n'est pas gérée, il y a risque que l'on résolve peut-être le conflit dans une partie du Congo, par exemple dans le Nord-Kivu, mais que les tensions continuent par exemple dans la plaine de la Ruzizi. Le Burundi possède des terres rares, donc si demain le Rwanda et la RDC sont autorisés à exporter plus de richesses minières vers les États-Unis, le Burundi voudra aussi y trouver son compte, c'est ça ? Oui. Je pense que, dans un deal sur le minerai, il faut prendre en compte tous les acteurs en tant que pays de production mais aussi de traitement, de transit, parce qu'on peut aussi parler par exemple de l'or du Sud-Kivu qui passait par le Burundi. Et qui maintenant passe par le Rwanda ? Oui, et ça, c'est quelque chose qui doit inquiéter le Burundi. Et le Burundi voudrait quand même aussi avoir sa part dans tous ces différents deals miniers. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée
Le combat entre les grands leaders du est lancé après ce contre-la-montre. Remco Evenepoel a mis tout le monde d'accord. Tadej Pogacar s'est montré plus discret au contraire de Jonas Vingegaard. On en discute ensemble !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/ Dans cet épisode, je t'emmène dans les coulisses d'un réveil difficile… et d'un retournement puissant. Tu découvriras comment une pensée, "le monde est foutu", m'a plongé dans une énergie sombre — et surtout comment je l'ai transformée, pas à pas, grâce à un outil simple et génial : le "Work" de Byron Katie. Tu verras comment nos pensées automatiques influencent nos émotions, notre énergie, nos relations… et notre pouvoir d'agir. À travers un exemple personnel, je t'invite à questionner les phrases qui te traversent, celles que tu crois vraies, mais qui t'enferment. Et je te montre comment les retourner, les déconstruire, et en faire des tremplins vers plus de clarté, de bienveillance et de puissance intérieure. Au programme : Une plongée dans une pensée limitante et comment je l'ai démolie. Une démonstration concrète du travail de Byron Katie : ses 4 questions + 3 retournements. Comment passer de "mon manager m'en demande trop" à "je me mets trop de pression". Pourquoi tes pensées créent littéralement ta réalité. Et comment cultiver des pensées qui te redonnent de l'élan, de la joie, de la créativité. Tu comprendras que la vérité ne se trouve pas toujours dans ce que tu crois, mais dans ce que tu choisis de regarder. Et que tu as le pouvoir de transformer ton quotidien… en transformant ton dialogue intérieur.
durée : 00:02:07 - La politique avec - Il y a un an, Emmanuel Macron surprenait tout le monde en annonçant la dissolution de l'Assemblée et aujourd'hui, c'est le Sénat qui est plus que jamais au centre du jeu.
Le Premier ministre israélien pourrait être sur la sellette : « la guerre à Gaza menace enfin l'emprise de [Benyamin] Netanyahu sur le pouvoir », constate ainsi Haaretz. Puisque d'un côté, « le conflit ne peut pas se poursuivre sans nouvelles recrues », et de l'autre, « la population ultra-orthodoxe refuse d'envoyer ses fils combattre ».Il faut dire qu'il s'agit « d'un problème vieux de plusieurs décennies », rappelle le journal, qui s'est encore accéléré depuis le début du conflit : les partis concernés « font entendre leur désaccord avec le gouvernement depuis longtemps, et à présent, ils semblent plus près que jamais d'y mettre fin ». Au point que les partis ultra-orthodoxes ont menacé de quitter la coalition du Premier ministre. Un désaccord de longue date En fait, ces extrémistes religieux refusent de participer au service militaire – ils bénéficient d'une exemption pour consacrer leur temps à l'étude de la Torah. Pourtant, juge le Jerusalem Post, « du point de vue de la Torah », justement, « les arguments en faveur d'un service militaire partagé ne sont pas seulement défendables : ils sont irréfutables. » Le journal conservateur considère en effet que le service militaire « touche au symbolisme au cœur de l'identité israélienne : le retour à une terre promise autrefois perdue ». C'est bien là d'ailleurs qu'est tout le paradoxe, pointe Haaretz : d'un côté, les « haredim » sont « dédiés à la poursuite ad-vitam eternam de la guerre à Gaza, jusqu'à ce que leur rêve d'un nettoyage ethnique total soit accompli » ; de l'autre, l'armée a besoin de nouvelles recrues. Or, « la plus grande réserve d'effectifs potentiels est la jeunesse ultra-orthodoxe ». Et le résultat, conclut le quotidien, est que « Benyamin Netanyahu se retrouve coincé entre les menaces, les fantasmes et les peurs » de ses partenaires politiques. Alors, « pour l'heure, le Premier ministre joue la montre, comme il le fait toujours ». Au milieu du tumulte, des milliers d'oubliésAu milieu du tumulte figurent des milliers d'oubliés : les Gazaouis qui, chaque jour, subissent la faim, les bombardements, le deuil. « Ceux que la majorité des Israéliens ne veut pas voir, et dont on ne veut pas savoir l'histoire », accuse Le Temps en Suisse. « Les experts courent les plateaux pour analyser les dernières bisbilles politiques et les décisions militaires », occultant les récits des horreurs vécues par la population palestinienne.Conclusion, analyse le journal, « pour les Israéliens, Gaza est un territoire d'abstrait, l'enfer d'où sont sorties des cohortes sanguinaires un sombre jour d'octobre » et rien d'autre. « Cela doit cesser », martèle le titre : « Il faut sauver Israël de lui-même. » Sauver les États-Unis de Donald Trump ? Face aux dernières annonces du président américain Donald Trump, le New York Times s'insurge de l'« approche autoritaire de la présidence » et dénonce « son envie compulsive de dominer, sa quête égotique de pouvoir sur tout ce, et ceux, qu'il rencontre ». Pour Le Monde, cela ne fait pas de doute non plus : les États-Unis sont en pleine bascule vers « le nationalisme autoritaire », tandis qu'El Pais prédit que le pays « se dirige vers un État de surveillance technologique de masse », capable de « surveille[r] la vie de millions de personnes », même si son infrastructure, « pour le moment, se concentre sur la persécution des migrants ». Le quotidien espagnol énumère les outils de ce système de surveillance : « analyse massive et non autorisée des réseaux sociaux ; analyse des données biométriques (…) ; interception des communications téléphoniques ; géolocalisation », le tout « sans autorisation judiciaire ». Que le pouvoir espionne et contrôle, ce n'est pas nouveau - ce qui l'est, en revanche, s'inquiète le titre, c'est que « Washington se vante plus qu'il ne nie l'existence » de ce système de techno-surveillance.Une difficile marche arrièreLe New York Times exprime ses craintes : « nous devrions traiter Trump et son administration ouvertement autoritaire comme un échec », écrit le journal, pourtant, « il n'y a même pas de consensus public sur la nature de notre situation actuelle ». Dans ce contexte, « comment renverser la glissade de l'Amérique vers le despotisme ? » Et attention à ceux qui penseraient que ce qui se passe outre-Atlantique reste outre-Atlantique. Pour Le Monde, « certaines tendances observées » aux États-Unis et en France « sont comparables et susceptibles d'aboutir à une catastrophe de même ampleur ». « La désindustrialisation », d'abord, et son « désespoir teinté d'amertume ».La disparition, aussi, « des solidarités et des organisations syndicales », et le fait de se recroqueviller sur « [s]es proches. Ceux "comme nous" ». Contre les ‘autres, en résumé : « les immigrés et les profiteurs ». Autant de points communs qui n'encouragent pas le Monde à l'optimisme : « Si l'on se fie au miroir américain, les graines du désastre sont déjà semées ».
Dans cet épisode, Amélie Leveille explore comment la mémoire influence notre perception de nous-mêmes et de notre passé, en particulier pour ceux qui vivent avec le TDAH. Elle aborde la différence entre nostalgie et regret, et encourage les auditeurs à remettre en question leurs perceptions de la réalité. Amélie partage des réflexions sur l'importance de se souvenir des moments vécus et de valider ses émotions tout en cherchant à comprendre la réalité de ses expériences.Inscrits-toi à l'infolettre pour le défi d'été!
Il n'est pas si bête de croire Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Votre attention est votre ressource la plus précieuse. Et pourtant, c'est souvent la plus mal employée. Sollicitations permanentes, charge mentale, impression de courir après le temps : tout cela contribue à diluer votre attention. Savoir diriger votre attention avec intention est un levier puissant pour retrouver du focus, de l'impact et de la sérénité. Et c'est exactement ce dont il s'agit dans cet épisode : je vous montre comment repérer les fuites d'attention invisibles qui sabotent votre efficacité, je vous partage les mécanismes cognitifs à l'œuvre…et surtout 4 clefs puissantes pour reprendre les rênes de votre concentration et redevenir pleinement actrice de vos priorités.****Rejoignez Le Cercle des femmes leaders : la newsletter Sensées vous donne accès à un concentré de coaching, d'inspiration et à un workshop offert chaque mois. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.***Notre guide "10 leviers essentiels pour les décideuses" est un véritable concentré d'outils de coaching et de mentoring, les mêmes que nous utilisons dans le programme Sensées. Il est conçu pour toutes les directrices, dirigeantes et entrepreneures qui sont fatiguées de porter seules les responsabilités. Si vous avez l'impression que votre quotidien vous échappe petit à petit, ce guide est fait pour vous. Cliquez ici pour obtenir votre exemplaire offert !**Sensées, c'est aussi un programme de coaching pour les femmes dirigeantes, top managers et entrepreneures. Au sein du programme Sensées, vous êtes accompagnée en petit groupe ET en individuel dans votre croissance professionnelle. Vous êtes aussi formée et mentorée pour incarner pleinement votre leadership, avec les maîtres mots sérénité, plaisir, hauteur et impact. Intéressée ? Cliquez ici pour en savoir plus.*Vous représentez une entreprise et souhaitez développer le leadership de vos talents féminins ? : cliquez ici.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si ta plus grande puissance se trouvait dans ce que tu as longtemps ignoré ou rejeté ?Aujourd'hui, on va parler de ce que trop peu de femmes comprennent vraiment : leur cycle menstruelParce que non, tu n'es pas "trop émotive", "instable" ou "fatiguée sans raison"Tu es cyclique et c'est une forceDans cet épisode, je t'emmène explorer les 4 phases de ton cycle, comment elles influencent tes émotions, ton énergie, ta créativité, ta sexualité, et surtout, comment t'y reconnecter pour cesser de te battre contre toi-mêmeUn sujet puissant, intime, nécessaire… pour toutes celles qui veulent cesser de vivre "comme un homme" et reprendre leur place dans leur corps, leur intuition et leur rythmeTu n'es pas faite pour performer pareil chaque jour, tu es faite pour danser avec tes saisons intérieures. Alors si tu sens que ton corps essaie de te parler, écoute cet épisode. Il pourrait bien tout changerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les IA vont-elles devenir nos meilleures amie ? En tout cas, les chatbots donnent de la voix les unes après les autres et concurrencent de plus en plus les moteurs de recherche…Découvrez Frogans, l'innovation française qui veut réinventer le Web [Partenariat].-----------L'ACTU DE LA SEMAINE- Les chatbots d'intelligence artificielle continuent de donner de la voix, avec Claude en tête d'affiche.- Une étude révèle que ces IA pourraient petit à petit remplacer les moteurs de recherche (source).- Opera Neo, le nouveau navigateur Web "agentique" (lien).- Zoom sur la startup Builder.ai, qui fait face à des accusations de fraude suite à des promesses non tenues sur l'utilisation de l'IA.- Apple sous pression : une amende record de 500 millions d'euros et des enjeux importants pour la fabrication sur le sol américain.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE- Avec Bruno Guglielminetti, retour sur les dernières avancées des chatbots comme Claude et Gemini, et leurs implications dans notre quotidien.- Discussion sur la menace supposée de l'IA face à l'humanité, notamment à travers des exemples de réactions inattendues d'IA comme Opus 4 face à des menaces.- Une vidéo historique générée par IA sur instruction d'un service gouvernemental bourrée de bugs anachroniques (oups, la boulette !) (ici).L'INNOVATION DE LA SEMAINE- Un tatouage connecté innovant, capable de détecter la charge mentale. Une révolution dans la mesure du stress et son application dans des milieux critiques tels que l'aviation et la médecine (source).LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE- La fraude documentaire avec Marc de Beaucorps, fondateur de Finovox. Il aborde l'ampleur du phénomène en France, les types de documents falsifiés, et comment une technologie innovante peut aider à combattre ce fléau.-----------
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Un milliardaire français a pour projet d'investir 150 millions d'euros pour influencer l'opinion publique vers ses propres idées libérales-conservatrices, et ainsi favoriser une union des droites. On dirait un scénario de film et pourtant ce projet existe bel et bien, il a été nommé “Périclès” et il est porté par l'homme d'affaires Pierre-Edouard Stérin. En mai 2025, il est convoqué à l'Assemblée Nationale pour répondre à une commission d'enquête pour comprendre son rôle dans le financement des campagnes électorales. Malgré trois convocations, le milliardaire refuse de s'y rendre et le président de la commission d'enquête, Thomas Cazenave, a annoncé saisir le procureur de la République. Qui est Pierre-Edouard Stérin ? Que contient le plan Périclès ? Comment souhaite t-il faire basculer la France à l'extrême droite ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la fachosphère, l'empire de l'extrême droite sur internet ? Pourquoi parle-t-on de gauche et de droite en politique ? Qu'est-ce que le comité du 9 mai, ce collectif néofasciste ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis le début des playoffs NBA, les postes 4 brillent de mille feux et semblent avoir pris le pouvoir sur le jeu. Julius Randle, Karl-Anthony Towns, Pascal Siakam ou encore Chet Holmgren illustrent parfaitement cette tendance, combinant puissance, mobilité et polyvalence. Ces intérieurs capables de s'écarter, de créer et de défendre sur plusieurs positions deviennent des éléments centraux dans les systèmes offensifs et défensifs. Dans un contexte où chaque possession compte, leur impact sur le tempo et l'équilibre des matchs est devenu déterminant, redéfinissant encore un peu plus le rôle du poste 4 dans la NBA moderne.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:13:06 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Si les fonds souverains ont longtemps été associés aux pays producteurs d'hydrocarbures, aujourd'hui, ceux-ci se multiplient et diversifient pour devenir des outils incontournables de l'économie mondiale. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales)
Ce soir Isnel mène la danse pour sa première animation dans la Matinale de 19 heures ! On parle démocratie locale avec Léa Legras, chargée d'études chez Fréquence Commune. Elle répond aux questions d'Hugo dans le cadre de la sortie du rapport "Prendre le pouvoir pour le partager". Francesca revient plus en forme que jamais pour une bonne dose d'actu. Elle ne quitte pas le micro pour autant puisqu'elle nous propose également une chronique actu sur le Festival de Cannes et les différents films primés dont la Palme d'Or, Un Simple Accident de Jafar Panahi. Dans le Zoom du soir, Céline a pu poser des questions aux membres du groupe québécois Choses Sauvages, à l'occasion de la sortie du 3ème volume de leur album éponyme, Choses Sauvages III. Enfin, Diane conclut l'émission en parlant applications de rencontre, péripéties amoureuses et kouign amann. Animation : Isnel // Interview : Hugo// Zoom : Céline // Flash-info et chronique : Francesca // Chronique : Diane // Réalisation : Delilah // Coordination : Maïwenn Filiol & Alice Marmond
Ce soir Isnel mène la danse pour sa première animation dans la Matinale de 19 heures ! On parle démocratie locale avec Léa Legras, chargée d'études chez Fréquence Commune. Elle répond aux questions d'Hugo dans le cadre de la sortie du rapport "Prendre le pouvoir pour le partager". Francesca revient plus en forme que jamais pour une bonne dose d'actu. Elle ne quitte pas le micro pour autant puisqu'elle nous propose également une chronique actu sur le Festival de Cannes et les différents films primés dont la Palme d'Or, Un Simple Accident de Jafar Panahi. Dans le Zoom du soir, Céline a pu poser des questions aux membres du groupe québécois Choses Sauvages, à l'occasion de la sortie du 3ème volume de leur album éponyme, Choses Sauvages III. Enfin, Diane conclut l'émission en parlant applications de rencontre, péripéties amoureuses et kouign amann. Animation : Isnel // Interview : Hugo// Zoom : Céline // Flash-info et chronique : Francesca // Chronique : Diane // Réalisation : Delilah // Coordination : Maïwenn Filiol & Alice Marmond
durée : 00:45:57 - Interception - par : Antoine Giniaux - Interception part en voyage dans le végétal et s'interroge sur le pouvoir des fleurs. Leur symbolique est puissante comme leur parfum. Elles nous apaisent, nous inspirent. Mais la production industrielle est catastrophique pour l'environnement. Certains veulent que ça change.
Tu veux donner du sens à ton argent ? Rejoins la Nef !_Pourquoi les fins heureuses sont moins naïves et plus puissantes qu'on ne l'imagine ?Voici Coline Pierré, autrice d'ouvrages jeunesse et du livre Éloge des Fins Heureuses sur comment l'imaginaire change le monde.SOMMAIRE03:24 Exemples04:44 Une fin de gauche ou de droite ?11:01 Cynisme vs Espoir12:14 Le pouvoir des fins heureuses14:04 Le confort du cynisme17:35 Étude33:55 Pourquoi ça lui tient à cœurCrédits photo © Manon de Lastens__Merci au sponsor du mois : la coopérative bancaire la Nef !Découvre leur livret bancaire gratuit qui finance des projets engagés sur t.ly/lanef.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:26 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - "L'art pour l'art", nom donné à toute une tendance poétique française du 19e siècle, mérite d'être examiné. Car refuser l'œuvre immédiatement "utile", est-ce vraiment abolir tous les enjeux politiques attachés à la création artistique ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Martine Lavaud Professeure de littérature française à l'université d'Artois, spécialiste du romantisme, de Théophile Gautier, des rapports entre sciences et Littérature au XIXe siècle; Jean-Marc Hovasse Professeur de littérature française à Sorbonne Université et directeur de recherches au CNRS
Le pouvoir de dire non (sans culpabiliser)Quand on est illustrateur·trice, on reçoit régulièrement des demandes de travail gratuit… surtout de la part de personnes qu'on connaît : famille, amis, voisin·es ou connaissances : « Tu pourrais me faire un petit dessin ? », « C'est juste pour un cadeau… », « Allez, ça te prend deux secondes ! ».Et dans ces moments-là, c'est difficile de savoir quoi répondre. On veut faire plaisir, on a peur de froisser, on ne veut pas passer pour quelqu'un de prétentieux, mais au fond, on sent que quelque chose ne sonne pas juste.Cette semaine, je vous propose un épisode pour vous 'aider à y voir plus clair et surtout à poser un cadre respectueux autour de votre métier sans tomber dans la culpabilité ni dans la justification.Attention, je ne crois pas que les gens soient des profiteurs par nature. Et je ne pense pas qu'il faille refuser systématiquement de donner. En revanche, je pense qu'on a besoin d'être au clair sur ce qui est un choix, et ce qui est une pression déguisée.Si vous aussi vous vous sentez parfois mal à l'aise face à ces demandes, que vous ne savez pas dire non ou que vous voulez le faire avec plus de sérénité, cet épisode devrait vous y aider.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président de la République a longuement évoqué l'Ukraine et les questions de défense sur TF1 ; mais il peine à concilier les aspirations contradictoires de l'opinion : en faire trop ou pas assez. Il a en revanche précisé les enjeux de la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française.
L'écriture peut être un moyen de soulager ce que l'on a sur le cœur, mais cela a tout de même quelques limites. Dans ce podcast, découvrez une partie des coulisses de l'émission "Parlons-Nous" du 14 mai 2025. En compagnie de Caroline Dublanche, Paul Delair revient sur les témoignages et autres moments qui ont marqué le direct. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président de la République a longuement évoqué l'Ukraine et les questions de défense sur TF1 ; mais il peine à concilier les aspirations contradictoires de l'opinion : en faire trop ou pas assez. Il a en revanche précisé les enjeux de la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française.
Pendant plus de trois heures, le chef de l'État fut le spectateur du malheur français, le commentateur satisfait de son bilan.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Tunisie, ce 11 mai marque les un an des arrestations des chroniqueurs et journalistes Sonia Dahmani, Mourad Zeghidi et Borhen Bsaies. Ils avaient été condamnés à des peines allant de huit mois à deux ans de prison sous le coup du décret 54 pour leurs analyses politiques. Poursuivis encore dans le cadre de plusieurs affaires, ils restent emprisonnés. Dans ce contexte tendu pour la liberté de la presse sans le pays, certains journalistes tentent de résister.
[NOUVELLE SERIE] "Routines anti-sédentarité" animée par Alexandre Dana, auteur, entrepreneur et host de Métamorphose. Passez-vous du temps assis ? Et si la marche était votre meilleure médecine ? Dans cet épisode, Alexandre Dana explore les effets néfastes de la sédentarité, les bienfaits de la marche et partage 5 conseils concrets pour remettre le mouvement au cœur de votre quotidien.Pendant cinq semaines, Alexandre Dana, partage des clés simples et puissantes pour remettre le mouvement au cœur de nos vies et raviver notre énergie. Une invitation à cheminer au sens propre comme au sens figuré vers plus de vitalité, de joie et de lien. Son livre La chaise tue sortira aux éditions Eyrolles.Une citation d'Alexandre Dana :"Nous voulons devenir des accros de ce mouvement au quotidien"Thèmes abordés lors du podcast avec Alexandre Dana : 00:00 Introduction02:58 L'impact de la sédentarité sur notre santé physique03:54 Pourquoi marcher ?07:10 5 conseils pratiques pour accumuler les pas au quotidienAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Send us a textPour en savoir plus sur notre retraite Rise UP du 22 au 26 juin 2025 près de Montpellier, contacte-moi à contact@christinelewicki.com. Il ne reste que quelques places.***Bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd'hui, on aborde un sujet essentiel qui nous concerne toutes : notre rapport à l'argent et comment enfin prendre en main nos finances.Si vous avez déjà eu l'impression que votre travail ne reflète pas toujours votre juste valeur, ou si gérer et investir votre argent vous semble compliqué, alors cet épisode est fait pour vous !Pour en parler, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Insaff El Hassini, juriste financier, experte en négociation salariale et créatrice du podcast Ma Juste Valeur®. Elle est aussi co-autrice du livre Aux thunes, citoyennes ! avec Héloïse Bolle, un guide ultra-pratique pour apprendre à négocier, investir et reprendre le contrôle de son argent.Dans cet échange passionnant, on va :
L'un des hommes les plus influents de France est un Breton.Héritier d'une dynastie d'industriels, il a transformé un empire familial en difficulté, en un mastodonte qui réalise désormais 13,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.Quel est son secret pour réussir dans des secteurs aussi variés que les médias, la logistique et l'énergie ? Doit-il son succès à son charisme ? Sa ruse ? Ses méthodes impitoyables ? Homme d'affaire redoutable, baron des médias, prédateur industriel. Laissez-moi vous conter l'histoire de Vincent Bolloré.
Dans un beau et passionnant livre intitulé, « Les musiciens et le pouvoir en France », (Gallimard), Maryvonne de Saint-Pulgent nous raconte ces liens, de Lully à Boulez. « Le rapport de Lully et Boulez au pouvoir et ses conséquences sur notre paysage musical ne sont pas des singularités, mais le fruit d'une exception française, due à la préférence nationale pour le mécénat d'État et les régimes politiques à exécutif fort », écrit l'auteure. Elle en parle avec passion dans IDÉES ce dimanche. Ancienne directrice de patrimoine au ministère de la Culture entre 1993 et 1997, professeure associée de musicologie à Paris IV, Maryvonne de Saint-Pulgent commence son histoire au temps de Louis XIV, par la place occupée par Lully « à qui la surintendance de la musique du roi avait permis d'exercer une forme de « dictature musicale » déplorée par Colbert ».L'auteure parcourt les siècles et note, avec de nombreux exemples, que ce soutien du pouvoir dépassait le mécénat classique qui se pratiquait « habituellement dans les cours européennes prédémocratiques ». Avec elle, nous avançons dans le temps ; la Révolution qui avait aussi ses musiciens et les régimes suivants, y compris la République qui « instrumentalisent l'art au service de leur propagande et favorisent une esthétique officielle ».Puis l'influence étatique passe du pouvoir aux Académies et naît la politique culturelle. Premiers jalons, ceux posés par Léon Blum, lors du Front populaire, « qui nourrit celle que mène ensuite un compagnon de route, l'écrivain André Malraux, lorsqu'il crée en 1959 le ministère des Affaires culturelles voulu par le général de Gaulle », écrit Maryvonne de Saint-Pulgent.Dernière étape, la seconde partie du XXè siècle et l'omnipotence de Pierre Boulez (dont on célèbre le centenaire en 2025) à qui plusieurs présidents de la République n'ont rien refusé.« Les musiciens et le pouvoir en France, de Lully à Boulez », Bibliothèque illustrée des histoires, Gallimard. Programmation musicale : Jean-Baptiste Lully (1632-1687) – « Atys – Ouverture », interprétée par l'ensemble musical Les Arts Florissants (direction : William Christie) « Ah ! Ça ira », interprété par Matthieu Lussier/ Les Jacobins Marie-Joseph Chénier (paroles) / Étienne-Nicolas Méhul (musique) – « Le chant du départ », interprété par l'orchestre de la Garde républicaine et le chœur de l'Armée française Hector Berlioz (1803-1869) – « La symphonie fantastique – Un bal », interprété par l'orchestre national de Lille (direction : Jean-Claude Casadesus) Gabriel Fauré (1845-1924) – « Requiem – Libera me », interprété par Simon Estes, l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde et le Rundfunkchor de Leipzig (direction : Colin Davis) Pierre Boulez (1925-2016) – « Le marteau sans maître – Bel édifice et les pressentiments », interprété par l'ensemble InterContemporain (direction : Pierre Boulez) Maurice Ravel (1875-1937) – « Valses nobles et sentimentales – Assez animé », interprété par Ivo Pogorelich (piano).
Dans un beau et passionnant livre intitulé, « Les musiciens et le pouvoir en France », (Gallimard), Maryvonne de Saint-Pulgent nous raconte ces liens, de Lully à Boulez. « Le rapport de Lully et Boulez au pouvoir et ses conséquences sur notre paysage musical ne sont pas des singularités, mais le fruit d'une exception française, due à la préférence nationale pour le mécénat d'État et les régimes politiques à exécutif fort », écrit l'auteure. Elle en parle avec passion dans IDÉES ce dimanche. Ancienne directrice de patrimoine au ministère de la Culture entre 1993 et 1997, professeure associée de musicologie à Paris IV, Maryvonne de Saint-Pulgent commence son histoire au temps de Louis XIV, par la place occupée par Lully « à qui la surintendance de la musique du roi avait permis d'exercer une forme de « dictature musicale » déplorée par Colbert ».L'auteure parcourt les siècles et note, avec de nombreux exemples, que ce soutien du pouvoir dépassait le mécénat classique qui se pratiquait « habituellement dans les cours européennes prédémocratiques ». Avec elle, nous avançons dans le temps ; la Révolution qui avait aussi ses musiciens et les régimes suivants, y compris la République qui « instrumentalisent l'art au service de leur propagande et favorisent une esthétique officielle ».Puis l'influence étatique passe du pouvoir aux Académies et naît la politique culturelle. Premiers jalons, ceux posés par Léon Blum, lors du Front populaire, « qui nourrit celle que mène ensuite un compagnon de route, l'écrivain André Malraux, lorsqu'il crée en 1959 le ministère des Affaires culturelles voulu par le général de Gaulle », écrit Maryvonne de Saint-Pulgent.Dernière étape, la seconde partie du XXè siècle et l'omnipotence de Pierre Boulez (dont on célèbre le centenaire en 2025) à qui plusieurs présidents de la République n'ont rien refusé.« Les musiciens et le pouvoir en France, de Lully à Boulez », Bibliothèque illustrée des histoires, Gallimard. Programmation musicale : Jean-Baptiste Lully (1632-1687) – « Atys – Ouverture », interprétée par l'ensemble musical Les Arts Florissants (direction : William Christie) « Ah ! Ça ira », interprété par Matthieu Lussier/ Les Jacobins Marie-Joseph Chénier (paroles) / Étienne-Nicolas Méhul (musique) – « Le chant du départ », interprété par l'orchestre de la Garde républicaine et le chœur de l'Armée française Hector Berlioz (1803-1869) – « La symphonie fantastique – Un bal », interprété par l'orchestre national de Lille (direction : Jean-Claude Casadesus) Gabriel Fauré (1845-1924) – « Requiem – Libera me », interprété par Simon Estes, l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde et le Rundfunkchor de Leipzig (direction : Colin Davis) Pierre Boulez (1925-2016) – « Le marteau sans maître – Bel édifice et les pressentiments », interprété par l'ensemble InterContemporain (direction : Pierre Boulez) Maurice Ravel (1875-1937) – « Valses nobles et sentimentales – Assez animé », interprété par Ivo Pogorelich (piano).
Franchement, quand vous parlez à quelqu'un, préférez vous quelqu'un de souriant ou bien quelqu'un qui fait la tronche ? Eh oui… la réponse est évidente, je sais, et pourtant, nous n'appliquons pas forcément cela à nous meme 1️⃣ Pourquoi devriez vous sourire : plus vous sourirez, plus on vous sourit2️⃣ Ca vous fait du bien à vous-même3️⃣ Sourire allège la pire des situationSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oscar Piastri remporte son 2e Grand Prix consécutif en Arabie Saoudite après une grande bagarre contre Max Verstappen. Le quadruple champion du monde a réalisé un tour d'anthologie en qualification pour prendre la pôle position à Piastri pour 10 millièmes. Il prend la 2e place et reste au contact au championnat du monde. Charles Leclerc monte pour la 1e fois de la saison sur le podium. Le pilote Ferrari a eu un rythme extrêmement rapide pendant la course alors que son coéquipier Lewis Hamilton continue de souffrir. Nicolas Paolorsi, Jean-Luc Roy, Alexandre Khaldi et Louis Gerbier reviennent sur la très belle performance d'Isabelle Hadjar qui continue d'impressionner. Le Français est une nouvelle fois entré dans les points
Unlock the mystery of a global spiritual awakening prophesied by legendary figures like William Seymour and Charles Parham. Imagine a worldwide revival that surpasses the historical significance of events like Azusa Street. This episode promises to help you discern between actions that are merely good and those that are divinely inspired. Align with a prophetic vision for a transformative movement involving billions, emphasizing the need for faith, vision, and collective involvement in these pivotal times.Discover the transformative power of collaborative kingdom work as we underscore the necessity of mutual respect, humility, and celebrating the strengths within ministries. True collaboration isn't just about working together; it's about fostering environments that inspire creativity and multiplication. Addressing the detrimental culture of ridiculing preachers, we advocate for unity, trust, and accountability to fulfill the prophetic visions of church growth and unity, all while grounding our insights in biblical teachings.Join special guest Brother Daniel from Germany as he leads us in a powerful prayer, illustrating the international reach and unity of the global church. This session is not just an invitation but a clarion call for collective prayer and collaboration among evangelists, pastors, missionaries, and churches worldwide. The profound impact of global unity and collaboration in faith is emphasized, setting the stage for a spiritual awakening that transcends borders. Experience the gratitude and inspiration from our shared journey in Apostolic Mentoring, and be prepared to witness and be part of this remarkable revival.We love to hear from our listeners! Thank you! https://www.amazon.com/dp/1639030158?ref_=cm_sw_r_cp_ud_dp_VZBSV9T4GT4AMRWEWXJE&skipTwisterOG=1 The Living in Clarity Podcast, with Fish & Coach Do you want to live an awesome life and to also inspire others? Fish is a world...Listen on: Apple Podcasts SpotifySupport the show https://www.youtube.com/@charlesgrobinette https://www.instagram.com/charles.g.robinette/ https://author.amazon.com/books https://radicallyapostolic-merch.com www.charlesgrobinette.com
durée : 00:09:23 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alexis Kohler, futur ex-secrétaire général de l'Élysée, a décliné la convocation d'une commission d'enquête sénatoriale sur le scandale des eaux en bouteille. Il justifie son geste au nom de la "séparation des pouvoirs", soulevant la question du fonctionnement et des pouvoirs de ces commissions. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences
Vous vous demandez comment votre vie peut refléter la bonté de Dieu à ceux qui vous entourent ? Dans ce message inspirant, le Pasteur Prince révèle comment le fait de voir Jésus dans la Parole conduit à une profonde transformation. Lorsque nous sommes occupés par la personne de Jésus, captivés...
Pour écouter l'épisode en entier tapez "#462 - Lisa Chavy - Livy - Conquérir le monde de la lingerie de luxe" sur votre plateforme d'écoute.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre les trois régimes putschistes du Sahel et l'Algérie, c'est la crise ouverte. Dimanche, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont accusé l'Algérie d'avoir abattu un drone malien en territoire malien et ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. Lundi 7 avril, l'Algérie a répliqué du tac au tac et est allée encore plus loin en fermant son espace aérien à tous les avions en provenance ou à destination du Mali. Et dans la soirée d'hier, Bamako a décidé de faire de même en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination d'Algérie. Pourquoi ce clash ? Le Niger est-il prêt à une telle escalade ? Et la France dans tout cela ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. RFI : Pourquoi le torchon brûle entre Alger et Bamako ? Seidik Abba : Je crois qu'on peut situer la dégradation des relations entre les deux pays à la prise de Kidal en novembre 2023 par l'armée malienne. À la suite de cette prise de Kidal, les ex-rebelles s'étaient repliés sur la frontière algérienne et se sont réorganisés militairement. Pour Bamako, au bas mot, l'Algérie a fermé les yeux sur leurs efforts de réorganisation.Alors, depuis ce dimanche 6 avril, il y a une nouvelle crise parce que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger et parce que l'Algérie vient de répondre du tac au tac. Pourquoi cette nouvelle montée de tension ? Oui, cette nouvelle crise est liée à un drone malien qui a été abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. L'aviation algérienne a abattu ce drone au-dessus de la frontière commune et les deux pays sont d'accord sur cet incident. Mais les versions divergent sur la localisation de l'endroit où le drone a été abattu. En tous les cas, le régime de Bamako a rappelé cette fois-ci en renfort les deux autres pays de l'AES, le Niger et le Burkina Faso, pour créer un rapport de force plus favorable parce que, par le passé déjà, le Mali a eu à protester contre ce qu'il considère comme des actes d'hostilité de la part de l'Algérie, mais ça n'a pas changé. Ça veut dire qu'on s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien.Alors vous parlez du Niger, est-ce que ce pays est prêt à l'escalade avec l'Algérie ?Non, je ne pense pas que le Niger soit prêt parce que, lorsqu'on regarde, il y a quand même des intérêts importants du Niger qui sont en jeu. Sur le plan diplomatique, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine s'est rendu en août 2024 à Alger à la tête d'une forte délégation. Il avait à l'époque été reçu par le président du pays Abdelmadjid Tebboune. Ça traduit quand même le réchauffement des relations diplomatiques. Au plan économique aussi, le ministre nigérien du Pétrole était à Alger en février 2025 et la Sonatrach, qui a mené des prospections dans la partie nord du Niger, dans la région d'Agadez…La compagnie algérienne Sonatrach…C'est ça, la grande compagnie de pétrole et des hydrocarbures algériens, la Sonatrach, a fait des prospections au Niger qui se sont révélées concluantes et il y a même eu un essai. Il est question de passer aujourd'hui au forage des puits et il est envisagé dans un schéma inédit que le pipeline soit connecté à partir du Niger au pipeline algérien. En plus de ça, la Sonatrach est dans une perspective de former des Nigériens aux métiers du pétrole. Donc, il y a sur le plan économique et politique un réchauffement avec Niamey qui, à mon avis, pourrait être affecté par cet alignement de Niamey sur Bamako dans le cadre de la solidarité inter AES.Depuis le dégel entre Alger et Paris, c'était ce 6 avril avec la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l'Algérie et la France engagent un dialogue stratégique sur le Sahel. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que, comme la France n'a plus aucun canal de discussion avec les pays de l'AES, elle souhaite se rapprocher de l'Algérie parce qu'il y a des intérêts réciproques entre les pays de l'AES et l'Algérie. Et la France parie sur justement le retour à la normale entre les pays de l'AES et l'Algérie pour pouvoir faire passer des messages politiques et diplomatiques.Mais au contraire, est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer un soutien de l'Algérie et de la France aux rebelles touaregs du FLA, le Front de libération de l'Azawad ? Non, je pense que l'Algérie a toujours été très prudente dans le soutien à l'irrédentisme qu'il y a au Mali parce que, elle-même, elle n'a pas fini de régler les questions irrédentistes qu'il pourrait y avoir dans son propre territoire national. Et je ne pense même pas que la France, d'ailleurs, a intérêt encore à aggraver la situation de ses relations avec les pays de l'AES.Depuis douze ans, Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste du JNIM, est protégé par l'Algérie. Est-ce qu'un rapprochement entre Alger et Paris pourrait se faire au détriment de ce chef jihadiste ? Je crois que c'est tout à fait possible. Iyad Ag Ghaly avait par le passé échappé de justesse à une élimination par les forces françaises à la suite d'un couac avec l'Algérie.C'était à Tamanrasset…C'était à Tamanrasset. Il avait échappé justement à une élimination physique par les forces françaises. Et je crois que, s'il y a un rapprochement intensif entre Paris et Alger, ça pourrait justement se faire au détriment d'un personnage comme Iyad Ag Ghaly, qui a toujours été évalué comme une cible à haute intensité par la France et qui a échappé à l'élimination alors que d'autres chefs jihadistes importants ont été éliminés par l'armée française.
durée : 00:57:10 - LSD, la série documentaire - par : Kristel Le Pollotec - En Grèce, en Italie, en Espagne ou au Portugal, les mois qui précèdent l'arrivée des fascistes au pouvoir sont cruciaux. - réalisation : François Teste
En Centrafrique, après le rassemblement de ce dimanche au stade de 20 000 places à Bangui en faveur d'une nouvelle candidature de Faustin Archange Touadéra à la présidentielle, l'opposition manifestera vendredi dans la capitale contre un troisième mandat du chef de l'Etat. Que vous inspire le climat politique ? Se dirige-t-on vers une élection tendue ?
Nicolas Dupont-Aignan : président de Debout la France, ex-Député de l’Essonne.
durée : 00:03:32 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Dans un petit ouvrage intitulé "La Nuit sur commande", et qui fait partie d'une collection de Stock invitant des artistes à passer une nuit dans le musée de leur choix, Angot articule avec une juste sécheresse les enjeux de l'art, de la domination, et de la violence sexuelle qu'elle a subie.
Stéphane Bern raconte le règne tourmenté de Victor-Emmanuel III, le monarque qui a laissé Mussolini et le fascisme entrer par la grande porte de son royaume, faisant de lui le roi le plus controversé d'Italie… Quel regard les Italiens portent-ils aujourd'hui sur Victor-Emmanuel III ? Pourquoi le roi a-t-il fait le choix de la collaboration ? Quelles étaient ses relations avec Benito Mussolini ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Frédéric Le Moal, historien et auteur de "Victor-Emmanuel III : Un roi face à Mussolini" (Perrin)