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Les proches de l'écrivain franco-algérien attendaient, espéraient, et pourtant : pas de grâce présidentielle pour Boualem Sansal, ce week-end, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance algérienne. Et ce, quelques jours après que l'auteur a été condamné à cinq ans de prison ferme. Rien d'étonnant, pour Tout sur l'Algérie, qui rappelle que « en vertu du droit algérien, la grâce présidentielle est accordée uniquement aux détenus définitivement condamnés », ce qui n'est pas le cas de l'écrivain, puisqu'il peut se pourvoir en cassation, même s'il a annoncé ne pas le faire. Dans ce cadre, s'interroge Le Monde Afrique, la réaction d'Alger est-elle « une posture de défi » vis-à-vis de la France, qui réclame depuis huit mois la libération de Boualem Sansal, ou est-ce plutôt « une affaire de calendrier renvoyant l'inévitable élargissement [de l'auteur] à une date plus opportune ? » C'est cette deuxième hypothèse que privilégie le quotidien, même si, admet Le Monde, les autorités algériennes « se sont bien gardées d'éclairer sur leurs arrière-pensées ». Et le quotidien va même plus loin : « Tout conduit à penser, veut-il croire, qu'Alger veut crever l'abcès diplomatique, (…) une tâche sur l'image du pays et un carburant idéal » pour les « campagnes anti-algériennes » en vogue dans certains milieux politiques. Mais ce n'est pas la théorie majoritaire dans les médias Le Monde avertissait pourtant : il faut analyser la situation « sans céder à l'illusion » d'un « prétendu acharnement contre l'écrivain ». Mais rien n'y fait : pour Le Point Afrique par exemple, les événements de ces derniers jours marquent rien de moins qu'une « nouvelle étape dans l'affrontement structurel entre la France et l'Algérie », qui se cristalliserait autour de Boualem Sansal et d'un président Tebboune aux airs « d'empereur qui baisse ou lève le pouce dans l'arène d'el Mouradia, faisant ainsi savoir le destin de son prisonnier ». Le Monde a beau rappeler que le régime algérien « est un point d'équilibre précaire et fluctuant » entre l'administration, l'armée et les services, que l'opinion est « hostile » à l'écrivain… Le Point persiste : on serait désormais, selon l'hebdomadaire, dans un « affrontement total » et « frontal ». De quoi donner de l'eau au moulin de Tout sur l'Algérie, qui accuse la droite française de « reprendre [ses] attaques virulentes » contre le pays, malgré une méthode qui « a montré ses limites et qui a contribué à éloigner tout apaisement entre les deux pays ». Qu'importe, pour le Point, c'est certain : « L'affaire Sansal ne fait que commencer. » Dit autrement, et pour reprendre les termes du 360 au Maroc : on est encore loin de la « suite et fin » de cette affaire aux airs de « suite sans fin ». Quel sort pour les familles « déguerpies » en Côte d'Ivoire ? À quelques mois de l'élection présidentielle, l'opposition s'est saisie de cette question. L'occasion pour Jeune Afrique de s'y pencher, dans un long reportage en périphérie d'Abidjan. Ces derniers temps, les opérations de déguerpissement ont été monnaie courante en périphérie de la capitale économique, jusqu'à, rappelle le magazine, « susciter des tensions au sein du RHDP, le parti au pouvoir », en raison « du manque de concertation avec les élus locaux, de la violence des moyens employés, et la plupart du temps, de l'absence de compensation financière ou de relogement » des concernés. Sans que l'on sache, d'ailleurs, leur nombre exact : les autorités parlent de plus de 8 500 ménages affectés, la société civile table plutôt sur 20 000 foyers, écrit le magazine. Au-delà de la méthode, ces évacuations forcées posent une question, insiste Jeune Afrique : celle de « l'aménagement d'Abidjan », particulièrement en pleine saison des pluies, alors que les images de rues inondées fleurissent sur les réseaux sociaux. C'est d'ailleurs l'argument mis en avant par les autorités, celui de la salubrité et des dangers posés par les habitations de fortune : « On peut dire que [ces opérations] sont méchantes, mais je les préfère vivants que morts », assène ainsi une ministre.
Les proches de l'écrivain franco-algérien attendaient, espéraient, et pourtant : pas de grâce présidentielle pour Boualem Sansal, ce week-end, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance algérienne. Et ce, quelques jours après que l'auteur a été condamné à cinq ans de prison ferme. Rien d'étonnant, pour Tout sur l'Algérie, qui rappelle que « en vertu du droit algérien, la grâce présidentielle est accordée uniquement aux détenus définitivement condamnés », ce qui n'est pas le cas de l'écrivain, puisqu'il peut se pourvoir en cassation, même s'il a annoncé ne pas le faire. Dans ce cadre, s'interroge Le Monde Afrique, la réaction d'Alger est-elle « une posture de défi » vis-à-vis de la France, qui réclame depuis huit mois la libération de Boualem Sansal, ou est-ce plutôt « une affaire de calendrier renvoyant l'inévitable élargissement [de l'auteur] à une date plus opportune ? » C'est cette deuxième hypothèse que privilégie le quotidien, même si, admet Le Monde, les autorités algériennes « se sont bien gardées d'éclairer sur leurs arrière-pensées ». Et le quotidien va même plus loin : « Tout conduit à penser, veut-il croire, qu'Alger veut crever l'abcès diplomatique, (…) une tâche sur l'image du pays et un carburant idéal » pour les « campagnes anti-algériennes » en vogue dans certains milieux politiques. Mais ce n'est pas la théorie majoritaire dans les médias Le Monde avertissait pourtant : il faut analyser la situation « sans céder à l'illusion » d'un « prétendu acharnement contre l'écrivain ». Mais rien n'y fait : pour Le Point Afrique par exemple, les événements de ces derniers jours marquent rien de moins qu'une « nouvelle étape dans l'affrontement structurel entre la France et l'Algérie », qui se cristalliserait autour de Boualem Sansal et d'un président Tebboune aux airs « d'empereur qui baisse ou lève le pouce dans l'arène d'el Mouradia, faisant ainsi savoir le destin de son prisonnier ». Le Monde a beau rappeler que le régime algérien « est un point d'équilibre précaire et fluctuant » entre l'administration, l'armée et les services, que l'opinion est « hostile » à l'écrivain… Le Point persiste : on serait désormais, selon l'hebdomadaire, dans un « affrontement total » et « frontal ». De quoi donner de l'eau au moulin de Tout sur l'Algérie, qui accuse la droite française de « reprendre [ses] attaques virulentes » contre le pays, malgré une méthode qui « a montré ses limites et qui a contribué à éloigner tout apaisement entre les deux pays ». Qu'importe, pour le Point, c'est certain : « L'affaire Sansal ne fait que commencer. » Dit autrement, et pour reprendre les termes du 360 au Maroc : on est encore loin de la « suite et fin » de cette affaire aux airs de « suite sans fin ». Quel sort pour les familles « déguerpies » en Côte d'Ivoire ? À quelques mois de l'élection présidentielle, l'opposition s'est saisie de cette question. L'occasion pour Jeune Afrique de s'y pencher, dans un long reportage en périphérie d'Abidjan. Ces derniers temps, les opérations de déguerpissement ont été monnaie courante en périphérie de la capitale économique, jusqu'à, rappelle le magazine, « susciter des tensions au sein du RHDP, le parti au pouvoir », en raison « du manque de concertation avec les élus locaux, de la violence des moyens employés, et la plupart du temps, de l'absence de compensation financière ou de relogement » des concernés. Sans que l'on sache, d'ailleurs, leur nombre exact : les autorités parlent de plus de 8 500 ménages affectés, la société civile table plutôt sur 20 000 foyers, écrit le magazine. Au-delà de la méthode, ces évacuations forcées posent une question, insiste Jeune Afrique : celle de « l'aménagement d'Abidjan », particulièrement en pleine saison des pluies, alors que les images de rues inondées fleurissent sur les réseaux sociaux. C'est d'ailleurs l'argument mis en avant par les autorités, celui de la salubrité et des dangers posés par les habitations de fortune : « On peut dire que [ces opérations] sont méchantes, mais je les préfère vivants que morts », assène ainsi une ministre.
durée : 00:07:23 - Journal de 8 h - Boualem Sansal toujours dans l'attente d'une hypothétique grâce présidentielle individuelle. L'écrivain franco-algérien ne figure pas sur la liste des prisonniers graciés à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Algérie ce 5 juillet.
durée : 00:07:23 - Journal de 8 h - Boualem Sansal toujours dans l'attente d'une hypothétique grâce présidentielle individuelle. L'écrivain franco-algérien ne figure pas sur la liste des prisonniers graciés à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Algérie ce 5 juillet.
durée : 00:07:23 - Journal de 8 h - Boualem Sansal toujours dans l'attente d'une hypothétique grâce présidentielle individuelle. L'écrivain franco-algérien ne figure pas sur la liste des prisonniers graciés à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Algérie ce 5 juillet.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné en appel à 5 ans de prison à Alger ; la veille c'est le journaliste français Chrostophe Gleizes qui recevait une peine de sept ans de prison. L'espoir pour Sansal est aujourd'hui une grâce présidentielle qui ferait baisser les tensions Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné en appel à 5 ans de prison à Alger ; la veille c'est le journaliste français Chrostophe Gleizes qui recevait une peine de sept ans de prison. L'espoir pour Sansal est aujourd'hui une grâce présidentielle qui ferait baisser les tensions Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:25:36 - 8h30 franceinfo - Jean-Yves Le Drian, ancien ministre des Affaires étrangères et envoyé spécial du président au Liban, est l'invité du "8h30 franceinfo" du mercredi 2 juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nous revenons sur la condamnation en appel mardi à cinq ans de prison de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. La cour a confirmé le jugement de première instance malgré les protestations du gouvernement français. De quoi l'affaire Sansal est-elle le nom ? Que dit-elle de l'état des relations entre Paris et Alger ?
durée : 00:24:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau était l'invité du Grand Entretien de France Inter ce mardi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau était l'invité du Grand Entretien de France Inter ce mardi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Die Verurteilung von Boualem Sansal zeigt, wie unsicher sich Algerien seiner nationalen Souveränität sei, so der Politikwissenschaftler Claus Leggewie. Der Schriftsteller sei zum Spielball des islamischen, antiwestlichen Regimes geworden. Ellmenreich, Maja www.deutschlandfunk.de, Kultur heute
Ehlert, Stefan www.deutschlandfunk.de, Kultur heute
„Er ist zum Spielball geworden“, sagt Katharina Eleonore Meyer vom Merlin Verlag über den algerischen Autor Boualem Sansal. In Frankreich gilt er als einer der bedeutendsten zeitgenössischen Schriftsteller, ist dort mit vielen Preisen ausgezeichnet worden. Auch in Deutschland hat Sansal 2011 den Friedenspreis des Deutschen Buchhandels erhalten. Doch im vergangenen November ist Sansal bei der Einreise nach Algerien verhaftet worden und zu fünf Jahren Haft verurteilt worden. Heute soll das Urteil im Berufungsprozess fallen.
Vincent Hervouët analyse en détail le procès en appel de l'écrivain algérien Boualem Sansal. Il montre comment cette affaire révèle les dérives autoritaires du régime algérien, son mépris de l'État de droit et son hostilité envers la liberté d'expression. L'épisode explore également l'impuissance de la France à faire pression sur ses alliés pour obtenir la libération de Sansal, malgré son statut d'écrivain reconnu.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des fouilles préventives sous un futur tronçon du périphérique à Prague - Stars de l'athlétisme mondial à Ostrava - 10 ans de prison requis contre Boualem Sansal
Des fouilles préventives sous un futur tronçon du périphérique à Prague - Stars de l'athlétisme mondial à Ostrava - 10 ans de prison requis contre Boualem Sansal
PRESS REVIEW – Tuesday, June 10: We look at reactions after protests in Los Angeles, where Donald Trump has sent in the National Guard. A video goes viral of an Australian reporter being shot with a rubber bullet in the middle of a live broadcast. Also, what comparisons can be made to the 1992 LA riots? Plus, here in France, the hit Netflix series "Adolescence" will be shown in schools to teach teenagers about toxic masculinity. We start with the protests in Los Angeles over increasing ICE arrests. The Australian press are headlining on the story. The conserative Melbourne daily Herald Sun headlines "Hell reigns in City of Angels" and notes that rubber bullets and tear gas have been used to disperse protesters. The Guardian Australia headlines on a viral video of Australian journalist Lauren Tomasi being shot with a rubber bullet during a live update, showing a guard appearing to deliberately aim in her direction. Her employer Channel 9 says the video serves as stark reminder of the inherent dangers journalists can face while reporting.Another Melbourne-based paper, The Age, writes that LA simmers as Donald Trump threatens to send troops everywhere. The paper's international editor Peter Hartcher writes that the confrontations we're seeing in LA are not "episodic or random". They are likely the opening scenes of a new phase in US history. He adds that the problem is not the principle of deporting illegal immigrants but rather the manner in which Trump is doing it – with an enthusiasm verging on bloodlust, he says. The San Francisco Chronicle publishes exclusive photos showing the deployment of troops as being "wildly underprepared." The photos show dozens of National Guard troops sleeping on the floor after Trump's rush to deploy them to LA without the approval of California Governor Gavin Newsom. Meanwhile, an excellent cartoon from British illustrator Ben Jennings cleverly sums up the situation. The previous deployments of the National Guard are also garnering a lot of attention in the press. The Associated Press notes that the deployment of National Guard troops is typically reserved for civil rights protests. It reminds us that the last time the National Guard were deployed to LA was in 2020, during the height of protests over the death of George Floyd. Some have also compared the protests to the 1992 LA riots, after the acquittal of White police officers for the beating death of Black man Rodney King. Time Magazine explains that the two are not comparable, notably because Trump invoked a section of the US code that allows the president to call in the National Guard when regular forces are not enough. But he did so without the approval of the governor, which is mandated in the code. Furthermore, the damage in 1992 was extensive when the troops were sent in. In LA right now, there is much less damage.In France, Politico is focusing on the plight of Franco-Algerian writer Boualem Sansal. The acclaimed novelist – a vocal critic of the Algerian regime – was arrested in Algiers last November, accused of undermining national unity. He's been sentenced to five years in prison. His case has garnered a lot of attention in France, which accuses Algeria of using him as a political pawn. Relations between France and Algeria deteriorated last year after France's recognition of Moroccan sovereignty over Western Sahara. Supporters of the writer have now turned to Europe for help. Sansal has been in and out of hospital since his arrest – he's suffering from cancer and his supporters are concerned about his medical care. So far, efforts to lobby the Algerian government to release Sansal have been ignored. His support group has also filed a complaint with the EU ombudsman in the hopes of keeping up the pressure.Staying in France, authorities are planning to use the hit Netflix series "Adolescence" to teach students about toxic masculinity. The series has been viewed 140 million times and garnered critical acclaim. Now the Guardian reports that France will follow in the footsteps of the UK, Netherlands and the Flanders region of Belgium. The French education ministry will offer schools five classes based on excerpts from the mini-series, which sparked a global debate about misogynistic content online and its impact on teenagers. You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« L'absence de Poutine aux négociations d'Istanbul anéantit les espoirs d'avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l'Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C'est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d'ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C'est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n'ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n'a pas daigné se rendre en Turquie et s'abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c'est le président russe qui a proposé la réunion d'Istanbul, (…) mais l'autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l'optimisme n'est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l'affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l'issue d'un simulacre de procès, l'écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l'écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l'isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l'intense crise entre Paris et Alger ». C'est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est l'otage d'un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l'interminable conflit franco-algérien qui s'embrase aujourd'hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c'est qu'il s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L'espoir est mince. « Comment faire pour qu'aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n'avoir jamais cessé d'aimer son pays ».Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c'est le quotidien suisse Le Temps qui s'en fait l'écho. Il s'agit d'une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s'appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d'une maladie génétique rare affectant l'élimination de l'ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd'hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l'enfant n'est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l'espoir d'un traitement pour les 30 millions d'Américains atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...
n the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
durée : 00:50:52 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Retour sur un homme et une injustice : l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, incarcéré à Alger et condamné le 27 mars dernier à cinq ans de prison. - réalisation : François Caunac - invités : Jean-Christophe Rufin Diplomate et romancier. ; Pascal Bruckner Philosophe, romancier et essayiste français
Une nouvelle semaine d'intense activité diplomatique autour de l'Ukraine s'est écoulée et le bilan est encore une fois très contrasté. Vladimir Poutine évoque à présent l'idée de nouvelles élections en Ukraine pour envisager des négociations de paix. En Israël, Benjamin Netanyahu veut renforcer l'influence de l'exécutif sur le pouvoir judiciaire. L'opposition a immédiatement réagi. Boualem Sansal a été condamné à 5 ans de prison ferme en Algérie. Ses soutiens espèrent une grâce présidentielle.
Au programme de ce nouveau numéro de "Et Maintenant !", nous reviendrons sur la situation en Ukraine et cette démonstration de force à Paris cette semaine. Alors que Donald Trump et Vladimir Poutine discutent de l'avenir de l'Ukraine, 30 pays alliés ont été réunis a l'Élysée ce jeudi autour d'une grande question : comment aider Kiev dans l'immédiat et sur le long terme ? Emmanuel Macron a promis la création d'une force militaire déployée sur le terrain en cas de paix. Autre thématique : Israël est-il devenu la terre promise de la dédiabolisation ? Cette semaine, Jordan Bardella a effectué un voyage très commenté dans l'Etat hébreu, il était invité par le gouvernement Netanyahou à une conférence internationale sur l'antisémitisme, c'est la toute première fois que les autorités israéliennes invitent officiellement un membre du RN à se rendre dans le pays. Aussi, le verdict est tombé pour Boualem Sansal. En première instance, l'écrivain franco-algérien a été condamné à une peine de cinq ans de prison, il était poursuivi notamment pour atteinte à l'intégrité territoriale après avoir repris a son compte la position du Maroc selon laquelle d'amples portions du pays auraient été amputées au profit de l'Algérie, le dossier Sansal suscite de fortes tensions entre Paris et Alger. Egalement au programme, la guerre des chefs à droite, les 17 et 18 mai, les militants LR seront appelés à désigner le prochain président des Républicains, deux candidats : Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. Le deuxième parle de duo et non de duel. Qu'en est-il vraiment ? Enfin, les mineurs sont ils des majeurs comme les autres ? Le Parlement examine depuis le mois de février une proposition de loi portée par Gabriel Attal. Il vise a durcir la justice des mineurs mais est loin de faire consensus, cette semaine le Sénat a néanmoins dit oui et adopté le texte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Der Fall Boualem Sansal elektrisiert Frankreich. Der 80 Jahre alte französisch-algerische Schriftsteller wurde in Algerien zu fünf Jahren Gefängnis verurteilt – wegen kritischer Aussagen zur Westsahara. Präsident Macron fordert seine Freilassung. Parallel zum Konflikt um Sansal verweigert Algerien die Rücknahme ausreisepflichtiger Staatsbürger – ein diplomatischer Dauerkonflikt mit explosiver Wirkung.
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
durée : 00:55:20 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot.
durée : 00:11:28 - Algérie: cinq ans de prison ferme pour l'écrivain Boualem Sansal
durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Le parquet avait requis dix ans de prison à l'encontre de l'écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a finalement été condamné à la moitié pour avoir contesté le tracé de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Seule une grâce du président Tebboune pourrait lui permettre de retrouver la liberté. - réalisation : Brice Garcia, Caroline Bennetot
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Frédéric Farah et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Le parquet avait requis dix ans de prison à l'encontre de l'écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a finalement été condamné à la moitié pour avoir contesté le tracé de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Seule une grâce du président Tebboune pourrait lui permettre de retrouver la liberté. - réalisation : Brice Garcia, Caroline Bennetot
Le racisme anti-blancs existe, mais il suscite un débat complexe. Ruth Elkrief souligne que, bien que ce type de racisme soit réel, il est souvent utilisé dans un contexte politique pour contrer le Rassemblement National. Elle note que certains actes et discours anti-blancs peuvent émerger d'un discours post-colonial, mais cela ne reflète pas une discrimination systématique dans la société française. Concernant l'acquisition de Wiz par Google, l'entreprise a acheté cette start-up israélienne de cybersécurité pour 32 milliards d'euros, marquant ainsi sa plus grande acquisition. François Lenglet souligne que ce rachat stratégique permet à Google de renforcer ses capacités en cybersécurité et dans le cloud, un secteur clé pour son développement technologique. En ce qui concerne Boualem Sansal, Abnousse Shalmani plaide pour sa libération et sa réhabilitation, soulignant que sa grâce devrait être suivie d'une reconnaissance de son innocence. Selon elle, l'écrivain n'a fait que défendre ses opinions et la liberté d'expression doit être protégée. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La photo de Kirsty Coventry, est à la Une du quotidien zimbabwéen The Herald, souriante, derrière un pupitre affichant les cinq anneaux olympiques. Elle est, précise le journal, « la première femme et la première africaine à être élue à ce poste en 131 ans d'histoire du mouvement olympique ». Kistry Coventry est également « la plus jeune à être élue à ce poste, après avoir remporté la victoire devant six autres concurrents dans un domaine des poids lourds, où tous ses rivaux étaient des hommes ». « Un moment de fierté pour le pays et le continent africain », a commenté le président zimbabwéen Mnangagwa. Kirsty Coventry, championne de natation issue de la minorité blanche, a elle-même « participé à cinq Jeux Olympiques différents », précise New Zimbabwé. « Entre ses débuts à Sydney en 2000 et sa dernière participation à Rio en 2016, elle a remporté sept médailles olympiques, dont l'or au 200 mètres dos à Athènes et à Pékin en 2008 ».EnthousiasteEt sa tâche à la tête du CIO ne s'annonce pas des plus faciles. « Elle prend le relais à une époque d'incertitude géopolitique à travers le monde », constate the Herald, à une époque d'incertitude et de « questions sur l'orientation du mouvement olympique au 21 ème siècle, alors qu'une attention plus grande que jamais est portée sur les questions de genre, et d'égalité entre autres ». Néanmoins, Kirsty Coventry était hier très enthousiaste : « je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici », a-t-elle dit. « Je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, en incarnant les valeurs qu'elle représente ».Tension accrueDans la presse africaine également, l'Algérie… L'Algérie où la justice a requis hier 10 ans de prison contre Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre et accusé notamment « d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Le verdict sera rendu la semaine prochaine, le 27 mars. « Lourde peine requise », titre TSA, Tout sur l'Algérie. L'écrivain, écrit le journal, « avait tenu des propos attentatoires à l'intégrité du territoire national. Dans une interview au média français d'extrême-droite Frontières, en octobre dernier, il avait soutenu que la France coloniale avait tronqué le territoire marocain au profit de l'Algérie ». Hier, à l'audience, poursuit TSA, « Boualem Sansal n'était pas assisté d'un avocat. Il a préféré assurer lui-même sa défense », assurant « qu'il n'avait fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien ». « Dans la crise entre Alger et Paris qui dure depuis plus de sept mois » poursuit TSA, « l'affaire Sansal a aggravé les tensions entre les deux pays ».Elan de soutien en FranceUne affaire sur laquelle revient également Afrik.com. « Elle s'inscrit dans un contexte diplomatique fragile », renchérit le quotidien en ligne. « Les relations entre les deux pays se sont récemment détériorées, particulièrement après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron, en juillet 2024, d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, un sujet sensible pour l'Algérie...». « Depuis lors, poursuit Afrik.com, l'affaire Boualem Sansal est devenue un point de friction supplémentaire, dans cette relation déjà tendue ». Car, assure le quotidien, « l'écrivain est un proche de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur français ». El Watan de son côté, ajoute que l'affaire Boualem Sansal, « qui bénéficie d'un vaste élan de soutien en France, a aggravé les tensions entre Alger et Paris, dont les relations se sont brutalement dégradées en juillet 2024 ». Notons qu'Algérie Presse Service, l'APS, l'agence de presse publique algérienne, ne dit pas un mot de l'audience d'hier, lors de laquelle une peine de dix ans de prison a donc été requise contre Boualem Sansal.
La photo de Kirsty Coventry, est à la Une du quotidien zimbabwéen The Herald, souriante, derrière un pupitre affichant les cinq anneaux olympiques. Elle est, précise le journal, « la première femme et la première africaine à être élue à ce poste en 131 ans d'histoire du mouvement olympique ». Kistry Coventry est également « la plus jeune à être élue à ce poste, après avoir remporté la victoire devant six autres concurrents dans un domaine des poids lourds, où tous ses rivaux étaient des hommes ». « Un moment de fierté pour le pays et le continent africain », a commenté le président zimbabwéen Mnangagwa. Kirsty Coventry, championne de natation issue de la minorité blanche, a elle-même « participé à cinq Jeux Olympiques différents », précise New Zimbabwé. « Entre ses débuts à Sydney en 2000 et sa dernière participation à Rio en 2016, elle a remporté sept médailles olympiques, dont l'or au 200 mètres dos à Athènes et à Pékin en 2008 ».EnthousiasteEt sa tâche à la tête du CIO ne s'annonce pas des plus faciles. « Elle prend le relais à une époque d'incertitude géopolitique à travers le monde », constate the Herald, à une époque d'incertitude et de « questions sur l'orientation du mouvement olympique au 21 ème siècle, alors qu'une attention plus grande que jamais est portée sur les questions de genre, et d'égalité entre autres ». Néanmoins, Kirsty Coventry était hier très enthousiaste : « je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici », a-t-elle dit. « Je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, en incarnant les valeurs qu'elle représente ».Tension accrueDans la presse africaine également, l'Algérie… L'Algérie où la justice a requis hier 10 ans de prison contre Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre et accusé notamment « d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Le verdict sera rendu la semaine prochaine, le 27 mars. « Lourde peine requise », titre TSA, Tout sur l'Algérie. L'écrivain, écrit le journal, « avait tenu des propos attentatoires à l'intégrité du territoire national. Dans une interview au média français d'extrême-droite Frontières, en octobre dernier, il avait soutenu que la France coloniale avait tronqué le territoire marocain au profit de l'Algérie ». Hier, à l'audience, poursuit TSA, « Boualem Sansal n'était pas assisté d'un avocat. Il a préféré assurer lui-même sa défense », assurant « qu'il n'avait fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien ». « Dans la crise entre Alger et Paris qui dure depuis plus de sept mois » poursuit TSA, « l'affaire Sansal a aggravé les tensions entre les deux pays ».Elan de soutien en FranceUne affaire sur laquelle revient également Afrik.com. « Elle s'inscrit dans un contexte diplomatique fragile », renchérit le quotidien en ligne. « Les relations entre les deux pays se sont récemment détériorées, particulièrement après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron, en juillet 2024, d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, un sujet sensible pour l'Algérie...». « Depuis lors, poursuit Afrik.com, l'affaire Boualem Sansal est devenue un point de friction supplémentaire, dans cette relation déjà tendue ». Car, assure le quotidien, « l'écrivain est un proche de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur français ». El Watan de son côté, ajoute que l'affaire Boualem Sansal, « qui bénéficie d'un vaste élan de soutien en France, a aggravé les tensions entre Alger et Paris, dont les relations se sont brutalement dégradées en juillet 2024 ». Notons qu'Algérie Presse Service, l'APS, l'agence de presse publique algérienne, ne dit pas un mot de l'audience d'hier, lors de laquelle une peine de dix ans de prison a donc été requise contre Boualem Sansal.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aufzeichnung im Deutschen Theater am 7. März 2025 +++ Eine Veranstaltung des Friedenspreises des Deutschen Buchhandels mit dem Kulturmagazin Perlentaucher und dem Merlin Verlag in Kooperation mit dem Deutschen Theater Berlin und radio3 vom rbb +++ Moderation: Natascha Freundel +++ "Das Fehlen von Freiheit ist ein Schmerz, der einen auf Dauer verrückt macht. Er reduziert den Menschen auf seinen eigenen Schatten und macht seine Träume zu Alpträumen.“ Boualem Sansal in seiner Dankesrede zum Friedenspreis des Deutschen Buchhandels in der Frankfurter Paulskirche 2011. Am 16. November 2024 wurde Sansal, der heute wohl bedeutendste Schriftsteller Algeriens, am Flughafen von Algier verhaftet. Er hatte eine dem Regime nicht genehme Meinung geäußert und ist gewissermaßen zur Geisel der politischen Spannungen zwischen Algerien, Marokko und Frankreich geworden. In seinen Romanen, Essays und Interviews engagiert sich Sansal von jeher gegen Gewalt, Krieg und Unterwerfung, für Wahrheit, Menschlichkeit und echten Frieden. Namhafte Autorinnen und Autoren, darunter Nobelpreis- und Friedenspreisträgerinnen, sprachen am 7. März 2025 im Deutschen Theater über und für Boulem Sansal: Martin Schult vom Börsenverein des Deutschen Buchhandels und Katharina Eleonore Meyer vom Merlin Verlag gaben Einblick in Sansals Leben und Werk und seine aktuelle Situation. (4:04) +++ Die russische Menschenrechtlerin Irina Scherbakowa von "Memorial International" (Friedensnobelpreis 2022) las aus Sansals Debütroman "Der Schwur der Barbaren". (17:18) +++ Der Schriftsteller Daniel Kehlmann las aus Sansals Friedenspreisrede vom 16. Oktober 2011. (29:02) +++ Die Kulturwissenschaftlerin Aleida Assmann (Friedenspreis des Deutschen Buchhandels mit Jan Assmann 2018) las aus "Das Dorf des Deutschen". (35:49) +++ Der chinesische Autor Liao Yiwu (Friedenspreis des Deutschen Buchhandels 2012) berichtete von seiner Haftzeit in China - übersetzt von Jing Möll - und sang zu seiner Klangschale die hebräische Redewendung: "Die ganze Welt ist eine sehr schmale Brücke, aber wichtig ist, keine Angst zu haben." (47:24) +++ Die Schriftstellerin Herta Müller (Literaturnobelpreis 2009) las aus Sansals Roman "Rue Darwin". (01:00:13) +++ Der Soziologe Wolf Lepenies (Friedenspreis des Deutschen Buchhandels 2006) las aus "2084. Das Ende der Welt". (1:15:47) +++ Der algerisch-französische Schriftsteller Kamel Daoud (Prix Goncourt 2024 für seinen Roman "Houris") sprach mit Thierry Chervel vom Perlentaucher über die politischen Spannungen zwischen Frankreich und Algerien und die stark zunehmende Beschränkung der Meinungsfreiheit durch Islamisten. (1:27:21) +++ Im Anschluss gab Martin Schult einen Ausblick auf die diplomatischen Möglichkeiten Deutschlands, auf Sansals Freilassung hinzuwirken. (1:48:23) +++ Mehr Infos s. https://www.perlentaucher.de/interview/ein-gespraech-mit-kamel-daoud-ueber-seinen-roman-houris-und-ueber-boualem-sansal.html +++ Alles im Video: https://youtu.be/z6Djh0sDoI4
Nürnberger, Dieter www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit
Dans cet épisode, Vincent Hervouët analyse les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie. Il revient sur le conseil interministériel présidé par François Bayrou concernant le contrôle de l'immigration, notamment le cas de l'Algérie. Il critique l'attitude du gouvernement français, jugée trop complaisante envers le régime algérien, et dénonce les abus de pouvoir de ce dernier, comme l'utilisation abusive des passeports diplomatiques. Il évoque également le cas de l'écrivain Boualem Sansal, emprisonné en Algérie dans des conditions difficiles. Cette analyse approfondie des enjeux géopolitiques et des droits de l'Homme offre un éclairage essentiel sur les relations complexes entre la France et l'Algérie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val revient sur la situation de Boualem Sansal, écrivain algérien emprisonné malgré son état de santé critique. Il souligne l'ironie de voir les dirigeants algériens se faire soigner en France, parfois même par des médecins juifs, alors qu'ils refusent à l'avocat de Sansal, François Zimré, l'accès à son client. Cette situation met en lumière les contradictions du régime algérien, qui s'affiche ouvertement antisémite tout en bénéficiant des services de santé français. Une analyse percutante des liens complexes entre la France et l'Algérie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val revient sur la situation de Boualem Sansal, écrivain algérien emprisonné malgré son état de santé critique. Il souligne l'ironie de voir les dirigeants algériens se faire soigner en France, parfois même par des médecins juifs, alors qu'ils refusent à l'avocat de Sansal, François Zimré, l'accès à son client. Cette situation met en lumière les contradictions du régime algérien, qui s'affiche ouvertement antisémite tout en bénéficiant des services de santé français. Une analyse percutante des liens complexes entre la France et l'Algérie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val revient sur la situation de Boualem Sansal, écrivain algérien emprisonné malgré son état de santé critique. Il souligne l'ironie de voir les dirigeants algériens se faire soigner en France, parfois même par des médecins juifs, alors qu'ils refusent à l'avocat de Sansal, François Zimré, l'accès à son client. Cette situation met en lumière les contradictions du régime algérien, qui s'affiche ouvertement antisémite tout en bénéficiant des services de santé français. Une analyse percutante des liens complexes entre la France et l'Algérie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:23:17 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - L'écrivaine Laure Adler, l'éditeur Antoine Gallimard et l'avocat François Zimeray réunis à l'occasion de l'événement "Les écrivains autour de Boualem Sansal", ce mardi 18 février à l'Institut du monde arabe.
durée : 00:23:17 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - L'écrivaine Laure Adler, l'éditeur Antoine Gallimard et l'avocat François Zimeray réunis à l'occasion de l'événement "Les écrivains autour de Boualem Sansal", ce mardi 18 février à l'Institut du monde arabe.
Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».
Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».
Vincent Trémolet de Villers analyse l'emprisonnement de l'écrivain français Boalem Sansal en Algérie depuis plus de 50 jours. Malgré la mobilisation d'un comité de soutien, le silence diplomatique français interroge. Face aux attaques du président Tebboune qualifiant Sansal d'"imposteur", l'expert propose des pistes d'action comme la mobilisation européenne ou la révision d'accords bilatéraux. L'émission aborde aussi la question des ressortissants algériens en France et l'application des OQTF, illustrant les défis des relations franco-algériennes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Stephanie de Muru, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Stéphanie de Muru, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Dans cet épisode, Philippe Val explore le scandale de l'arrestation de l'écrivain algérien Boualem Sansal, accusé à tort d'atteinte à la sûreté de l'État. À 80 ans, Sansal est emprisonné pour avoir critiqué le régime algérien et dénoncé la corruption et l'intégrisme musulman. Val révèle les tensions entre l'Algérie et la France, 62 ans après l'indépendance, soulignant que l'Algérie est prisonnière d'un régime islamo-militaire hostile à la France.Val met en lumière les enjeux géopolitiques et les dérives autoritaires derrière cette arrestation, critiquant le manque de soutien d'Amnesty International et de l'Institut du monde arabe. Il aborde la question de la liberté d'expression et du courage des intellectuels face aux menaces. L'épisode est un appel à l'engagement et à la solidarité envers les voix dissidentes, soulignant l'importance de défendre les valeurs démocratiques face aux menaces de l'intégrisme et du populisme.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, Philippe Val explore le scandale de l'arrestation de l'écrivain algérien Boualem Sansal, accusé à tort d'atteinte à la sûreté de l'État. À 80 ans, Sansal est emprisonné pour avoir critiqué le régime algérien et dénoncé la corruption et l'intégrisme musulman. Val révèle les tensions entre l'Algérie et la France, 62 ans après l'indépendance, soulignant que l'Algérie est prisonnière d'un régime islamo-militaire hostile à la France.Val met en lumière les enjeux géopolitiques et les dérives autoritaires derrière cette arrestation, critiquant le manque de soutien d'Amnesty International et de l'Institut du monde arabe. Il aborde la question de la liberté d'expression et du courage des intellectuels face aux menaces. L'épisode est un appel à l'engagement et à la solidarité envers les voix dissidentes, soulignant l'importance de défendre les valeurs démocratiques face aux menaces de l'intégrisme et du populisme.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, Philippe Val explore le scandale de l'arrestation de l'écrivain algérien Boualem Sansal, accusé à tort d'atteinte à la sûreté de l'État. À 80 ans, Sansal est emprisonné pour avoir critiqué le régime algérien et dénoncé la corruption et l'intégrisme musulman. Val révèle les tensions entre l'Algérie et la France, 62 ans après l'indépendance, soulignant que l'Algérie est prisonnière d'un régime islamo-militaire hostile à la France.Val met en lumière les enjeux géopolitiques et les dérives autoritaires derrière cette arrestation, critiquant le manque de soutien d'Amnesty International et de l'Institut du monde arabe. Il aborde la question de la liberté d'expression et du courage des intellectuels face aux menaces. L'épisode est un appel à l'engagement et à la solidarité envers les voix dissidentes, soulignant l'importance de défendre les valeurs démocratiques face aux menaces de l'intégrisme et du populisme.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:21:09 - L'invité de 8h20 - Jean-Christophe Rufin, écrivain et académicien, médecin, diplomate, auteur de “Sur le fleuve Amazone, carnet de voyage” qui vient de sortir. Il a cette semaine milité, sans succès, pour élire Boualem Sansal à l'Académie française, alors que l'écrivain franco-algérien a été arrêté en Algérie.
Au programme de ce nouveau numéro de « Et Maintenant ! » :-La censure du gouvernement Barnier est-elle imminente ? Une France sans budget, sans gouvernement et sans président ne semble plus être de l'ordre de l'inimaginable. Le Premier ministre a donné des gages au RN et à ses 124 députés pour qu'ils ne votent pas la censure en recevant notamment sur la hausse de la taxe sur le prix de l'électricité. -Faut-il abroger le délit d'apologie du terrorisme ? Une proposition de loi a été déposée en ce sens par le député de la France Insoumise Ugo Bernalicis, proposition qui a provoqué un tollé dans la classe politique.-L'affaire Boualem Sansal, le 16 novembre dernier, l'écrivain qui a récemment obtenu la nationalité française est arrêté à l'aéroport d'Alger, une arrestation confirmée la semaine dernière par l'agence publique d'Etat Algérie Presse Service. Depuis, Sansal, 75 ans encourt la réclusion à perpétuité, côté français cette affaire est prise très au sérieux par les autorités. - Hidalgo et Paris, c'est fini ! L'actuel maire de la capitale a annoncé cette semaine qu'elle ne sera pas candidate aux municipales de mars 2026. Pour lui succéder, Anne Hidalgo a choisi Rémi Féraud, sénateur socialiste de Paris et ancien maire du 10e arrondissement, il devra notamment affronter un autre socialiste, le député Emmanuel Grégoire qui a lui aussi lancé sa campagne cette semaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:53 - Le rendez-vous de la médiatrice - par : Bruno DENAES - Le traitement éditorial de l'arrestation de Boualem Sansal en Algérie, le 16 novembre dernier, soulève des questions d'auditeurs. Pour leur répondre, Franck Mathevon, directeur de l'information internationale de Radio France est au micro d'Emmanuelle Daviet, médiatrice des antennes de Radio France.
durée : 00:15:08 - Le rendez-vous de la médiatrice - Franck Mathevon, directeur de la rédaction internationale de Radio France et Rémi Sulmont, directeur de la rédaction de France Inter, répondent aux questions des auditeurs au micro d'Emmanuelle Daviet
L'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, renommé en France et à l'étranger, est depuis hier accusé d'« atteinte à l'intégrité du territoire national » en Algérie. « Une accusation, précise Le Monde Afrique, assimilée à un acte de “terrorisme“, selon l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui pourrait lui valoir une condamnation à la perpétuité, voire à la peine de mort – bien qu'aucune exécution capitale n'ait eu lieu en Algérie depuis 1993. La lourdeur de l'accusation a suscité de multiples réactions, pointe encore le journal. Son avocat, François Zimeray, estime que “la privation de liberté d'un écrivain de 80 ans en raison de ses écrits est un acte grave. (…) S'il doit y avoir enquête, celle-ci ne justifie nullement que soit prolongée la détention de Boualem Sansal“. Le monde intellectuel a aussitôt exprimé sa stupeur. Plusieurs prix Nobel de littérature, tels que Jean-Marie Le Clézio, Orhan Pamuk ou Annie Ernaux, et des écrivains de renommée mondiale, comme Salman Rushdie et Roberto Saviano, ont demandé la “libération immédiate“ de l'auteur franco-algérien. »Sa faute : avoir « marocanisé » le Sahara occidental…Que lui reprochent exactement les autorités algériennes ? Le Point Afrique répond : « Boualem Sansal est accusé pour des propos tenus sur le site en ligne de Frontières (une revue d'extrême-droite). Il y donne sans détours son point de vue sur le dossier du Sahara occidental. Il explique que “quand la France a colonisé l'Algérie, toute la partie ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc, de Tlemcen, Oran jusqu'à Mascara“. »Bref, résume Le Point Afrique, « en quelques phrases, le citoyen Sansal a “marocanisé“ le Sahara occidental, ce qui est un casus belli pour les Algériens. Il a ajouté, avec sa désarmante liberté de parole, que “le régime algérien, régime militaire, a inventé le Polisario pour déstabiliser le Maroc“. Depuis 1999, date de son premier roman écrit en français, rappelle le journal, Boualem Sansal a alterné fictions et essais, pamphlets et tribunes. Ce haut fonctionnaire devenu écrivain, agnostique revendiqué, a toujours combattu les religions, ferraillant avec l'islamisme comme avec le régime algérien. »À lire aussiL'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été interpellé à AlgerLe « traître » Sansal…Pour le site algérien TSA, « la provocation est manifeste : Boualem Sansal a fait des déclarations hallucinantes dans le média français d'extrême-droite Frontières, qualifiant l'Algérie de “petit truc“ et le Maroc de “grand État“ et soutenant que le colonialisme français a “octroyé“ des terres marocaines à l'Algérie. »TSA qui dénonce également la proximité de l'écrivain avec l'extrême-droite française : « Une voix venue du sud qui critique l'islamisme, ça plaît forcément dans un pays où l'extrême-droite gagne du terrain. Mais Sansal a fini par se radicaliser lui-même, portant, une à une, les thèses de l'extrême-droite. Ce courant l'a accueilli à bras ouverts, voyant en lui une légitimation de son discours anti-musulman, anti-immigrés et anti-algérien. »Le site Algérie Patriotique hausse encore le ton : « Le traître Sansal n'a pas sa place en Algérie, sauf en prison, affirme-t-il. Cet individu n'est ni un grand penseur, ni un martyr, ni un être lumineux, c'est un agent étranger en mission contre l'État algérien. (…) L'Algérie n'est ni un souk ni un hammam où l'on peut faire ce que l'on veut, s'exclame encore Algérie Patriotique. C'est un État fort qui ne tolère pas les dérives subversives d'agents infiltrés. »La « dictature » algérienne…Autre point de vue, radicalement différent, celui du site d'opposition Le Matin d'Algérie : « Boualem Sansal est victime de sa liberté de parole, de son libre arbitre, de son courage de convoquer l'inexprimable, l'inexprimé. L'auteur, qui nous aide à regarder l'homme et le monde autrement, est entre les mains de la dictature. Boualem Sansal questionne, dérange et met en doute cet empire mafieux qu'est la nouvelle Algérie de Tebboune, fustige encoreLe Matin d'Algérie. Il dénonce ceux qui ont fait de l'Algérie post-indépendance un désert fielleux, et de ce désert un vide abyssal dans lequel se pratiquent les pires ignominies humaines et se propage une des plus infectes idéologies totalitaires, l'islamisme. (…) Cette incarcération, conclut le site d'opposition algérien, comme toutes celles qui touchent à la liberté d'expression, tient son fond de pensée dans la mort lointaine et triviale d'un État qui n'a jamais voulu de la démocratie en tant que système de gouvernance. »À lire aussiJournée des écrivains en prison: en Iran, la lutte contre la censure de la culture plus forte que jamais
"Le régime algérien voudrait faire taire Boualem Sansal et Kamel Daoud parce qu'ils refusent obstinément de se faire complice du discours de haine qui nourrit aujourd'hui toute une part de la jeunesse algérienne manipulée par ses dirigeants."Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, renommé en France et à l'étranger, est depuis hier accusé d'« atteinte à l'intégrité du territoire national » en Algérie. « Une accusation, précise Le Monde Afrique, assimilée à un acte de “terrorisme“, selon l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui pourrait lui valoir une condamnation à la perpétuité, voire à la peine de mort – bien qu'aucune exécution capitale n'ait eu lieu en Algérie depuis 1993. La lourdeur de l'accusation a suscité de multiples réactions, pointe encore le journal. Son avocat, François Zimeray, estime que “la privation de liberté d'un écrivain de 80 ans en raison de ses écrits est un acte grave. (…) S'il doit y avoir enquête, celle-ci ne justifie nullement que soit prolongée la détention de Boualem Sansal“. Le monde intellectuel a aussitôt exprimé sa stupeur. Plusieurs prix Nobel de littérature, tels que Jean-Marie Le Clézio, Orhan Pamuk ou Annie Ernaux, et des écrivains de renommée mondiale, comme Salman Rushdie et Roberto Saviano, ont demandé la “libération immédiate“ de l'auteur franco-algérien. »Sa faute : avoir « marocanisé » le Sahara occidental…Que lui reprochent exactement les autorités algériennes ? Le Point Afrique répond : « Boualem Sansal est accusé pour des propos tenus sur le site en ligne de Frontières (une revue d'extrême-droite). Il y donne sans détours son point de vue sur le dossier du Sahara occidental. Il explique que “quand la France a colonisé l'Algérie, toute la partie ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc, de Tlemcen, Oran jusqu'à Mascara“. »Bref, résume Le Point Afrique, « en quelques phrases, le citoyen Sansal a “marocanisé“ le Sahara occidental, ce qui est un casus belli pour les Algériens. Il a ajouté, avec sa désarmante liberté de parole, que “le régime algérien, régime militaire, a inventé le Polisario pour déstabiliser le Maroc“. Depuis 1999, date de son premier roman écrit en français, rappelle le journal, Boualem Sansal a alterné fictions et essais, pamphlets et tribunes. Ce haut fonctionnaire devenu écrivain, agnostique revendiqué, a toujours combattu les religions, ferraillant avec l'islamisme comme avec le régime algérien. »À lire aussiL'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été interpellé à AlgerLe « traître » Sansal…Pour le site algérien TSA, « la provocation est manifeste : Boualem Sansal a fait des déclarations hallucinantes dans le média français d'extrême-droite Frontières, qualifiant l'Algérie de “petit truc“ et le Maroc de “grand État“ et soutenant que le colonialisme français a “octroyé“ des terres marocaines à l'Algérie. »TSA qui dénonce également la proximité de l'écrivain avec l'extrême-droite française : « Une voix venue du sud qui critique l'islamisme, ça plaît forcément dans un pays où l'extrême-droite gagne du terrain. Mais Sansal a fini par se radicaliser lui-même, portant, une à une, les thèses de l'extrême-droite. Ce courant l'a accueilli à bras ouverts, voyant en lui une légitimation de son discours anti-musulman, anti-immigrés et anti-algérien. »Le site Algérie Patriotique hausse encore le ton : « Le traître Sansal n'a pas sa place en Algérie, sauf en prison, affirme-t-il. Cet individu n'est ni un grand penseur, ni un martyr, ni un être lumineux, c'est un agent étranger en mission contre l'État algérien. (…) L'Algérie n'est ni un souk ni un hammam où l'on peut faire ce que l'on veut, s'exclame encore Algérie Patriotique. C'est un État fort qui ne tolère pas les dérives subversives d'agents infiltrés. »La « dictature » algérienne…Autre point de vue, radicalement différent, celui du site d'opposition Le Matin d'Algérie : « Boualem Sansal est victime de sa liberté de parole, de son libre arbitre, de son courage de convoquer l'inexprimable, l'inexprimé. L'auteur, qui nous aide à regarder l'homme et le monde autrement, est entre les mains de la dictature. Boualem Sansal questionne, dérange et met en doute cet empire mafieux qu'est la nouvelle Algérie de Tebboune, fustige encoreLe Matin d'Algérie. Il dénonce ceux qui ont fait de l'Algérie post-indépendance un désert fielleux, et de ce désert un vide abyssal dans lequel se pratiquent les pires ignominies humaines et se propage une des plus infectes idéologies totalitaires, l'islamisme. (…) Cette incarcération, conclut le site d'opposition algérien, comme toutes celles qui touchent à la liberté d'expression, tient son fond de pensée dans la mort lointaine et triviale d'un État qui n'a jamais voulu de la démocratie en tant que système de gouvernance. »À lire aussiJournée des écrivains en prison: en Iran, la lutte contre la censure de la culture plus forte que jamais
durée : 00:02:27 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Depuis le 16 novembre, l'écrivain franco-algérien a été arrêté. Il est accusé d'espionnage, et risque une peine très lourde. - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:02:27 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Depuis le 16 novembre, l'écrivain franco-algérien a été arrêté. Il est accusé d'espionnage, et risque une peine très lourde. - réalisation : Félicie Faugère
Le réquisitoire est connu dans l'affaire Mazan. La peine maximale, 20 ans de réclusion criminelle, est demandée contre Dominique Pelicot. Pendant près de dix ans, il a drogué sa femme pour la livrer à des inconnus. Ruth Elkrief met en garde contre les généralisations. Ce procès n'est pas de tous les hommes, ça reste le procès d'une affaire singulière qui a ému le monde entier, mais qui est unique. Même si elle parle de notre société, elle ne la résume pas. Northvolt, le numéro un de la batterie électrique européenne annonce qu'il est quasiment en faillite de 5 milliards d'euros de dettes. Alors que ça avait été le symbole de cette réindustrialisation de l'Europe grâce à la transition énergétique. L'entreprise a été la start-up la plus financée en Europe. Selon François Lenglet, cela nous place dans une situation de dépendance envers la Chine. Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, a été arrêté en Algérie, il y a plus d'une semaine dans des conditions inconnues. L'écrivain, âgé de 75 ans, combat le fondamentalisme religieux et l'autoritarisme. Ce lundi soir, son avocat François Zimeray a annoncé qu'il n'avait pas encore été convoqué par un procureur pour une audition. Abnousse Shalmani dénonce que des grands médias français relaient le narratif algérien. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Philippe Val analyse l'arrestation de l'écrivain algérien Boilem Sansal, dénonçant l'indifférence initiale de la gauche française face à cette atteinte à la liberté d'expression. Il interroge le soutien venu principalement de la droite, alors que Sansal défend les valeurs républicaines. L'affaire reflète les tensions autour de l'islam politique et de la citoyenneté française, tout en illustrant les dérives idéologiques d'une gauche en perte de repères. Ce témoignage poignant appelle à agir pour cet intellectuel engagé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val analyse l'arrestation de l'écrivain algérien Boilem Sansal, dénonçant l'indifférence initiale de la gauche française face à cette atteinte à la liberté d'expression. Il interroge le soutien venu principalement de la droite, alors que Sansal défend les valeurs républicaines. L'affaire reflète les tensions autour de l'islam politique et de la citoyenneté française, tout en illustrant les dérives idéologiques d'une gauche en perte de repères. Ce témoignage poignant appelle à agir pour cet intellectuel engagé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val analyse l'arrestation de l'écrivain algérien Boilem Sansal, dénonçant l'indifférence initiale de la gauche française face à cette atteinte à la liberté d'expression. Il interroge le soutien venu principalement de la droite, alors que Sansal défend les valeurs républicaines. L'affaire reflète les tensions autour de l'islam politique et de la citoyenneté française, tout en illustrant les dérives idéologiques d'une gauche en perte de repères. Ce témoignage poignant appelle à agir pour cet intellectuel engagé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Vincent Trémolet de Villers analyse l'arrestation de l'écrivain algérien Boualem Sansal, accusé d'« intelligence avec l'ennemi » par un régime qu'il critique dans ses œuvres engagées.Alors que la France rend hommage à un dirigeant du FLN, Sansal et d'autres, comme Kamel Daoud, subissent une répression qui illustre la fragilité d'un pouvoir autoritaire.L'expert salue le courage de ces écrivains, véritables défenseurs de la liberté d'expression, et appelle à soutenir ces voix face à l'arbitraire. Un épisode saisissant sur les libertés menacées en Algérie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cet épisode, Eugénie Bastié revient sur l'arrestation de l'écrivain algérien Boualem Sansal, figure de la littérature et critique du régime autoritaire de son pays. Refusant l'exil malgré les persécutions, Sansal a été arrêté après avoir obtenu la nationalité française, illustrant la peur du pouvoir face à ses écrits dénonçant la corruption et l'intégrisme.La journaliste analyse cette répression, rappelant les cas similaires d'auteurs comme Kamel Daoud. Elle appelle la France à défendre Sansal, soulignant que son combat pour la liberté d'expression est universel. Un épisode poignant sur les libertés fondamentales en péril.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Les menaces se font de plus en plus pressantes : Michel Barnier passera-t-il Noël ? Ruth Elkrief pense qu'il y a plus de chance ou de risque que le gouvernement tombe vers la fin décembre. Mais en même temps, une censure ne résoudrait pas le problème, ni ne ramènerait pas la stabilité selon elle. La dénatalité a encore été sous-estimée. Il a été imaginé jusqu'ici que le pic de la population mondiale interviendrait en 2084, mais la chute très forte de la natalité dans le monde fait qu'il est actuellement estimé pour 2054. Certains intellectuels parlent de dépopulation. Selon François Lenglet, la surprise est considérable, parce que la démographie est à la fois relativement inerte et semble relativement prévisible. L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, 75 ans, a été arrêté le samedi 16 novembre à son arrivée à l'aéroport d'Alger en provenance de Paris. Grégory Philipps pense que cette arrestation est peut-être due au fait que cet ancien haut fonctionnaire a pas mal bousculé, dans ses livres, la société algérienne, ou peut-être sans doute suite à ses récentes déclarations sur le Maroc et l'Algérie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
durée : 00:54:02 - La librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Ce samedi, le prix Nobel Jean-Marie Gustave Le Clézio à la Maison de l'Amérique Latine, la suissesse Pascale Kramer et le nouveau roman de l'Algérien Boualem Sansal
durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Caroline Broué - Avec Boualem Sansal - Réalisation Peiré Legras
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - Par Caroline Broué - Avec Boualem Sansal - Réalisation Peiré Legras
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
durée : 00:54:00 - La librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Une émission dense et éclectique aujourd'hui avec un voyage musical à La Réunion, un manifeste courageux contre la soumission qui alerte le monde, un livre pour enfant sur les racines et les nouvelles littéraires d'un grand artiste français. - invités : Boualem SANSAL - Raphaël : Auteur, compositeur , interprète, Boualem Sansal : Ecrivain et essayiste algérien
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
durée : 00:54:18 - La Librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Bonjour à tous ! Soyez les Bienvenus dans La Librairie Francophone
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
In the kingdom of Wallachia (in modern-day Romania) the Goths undertook a brutal persecution of Christians. A Gothic prince came to the village of Buzau and asked the villagers if any Christians lived there. They swore to him that there were none. At this, Sabbas came before the Prince and said 'Let no one swear an oath on my behalf. I am a Christian.' Touched by his courage, the prince let Sabbas go, saying 'This one can do neither harm nor good.' The following year a priest named Sansal came to the village and celebrated Pascha with Sabbas (who was truly the only Christian there). When the pagans heard of this, they attacked Sabbas' house and seized both men. They dragged Sabbas naked through thorns, then tied both him and Sansal to trees and tried to make them eat meat offered to idols. Neither man would touch the sacrifices. The prince then sentenced Sabbas to death and gave him over to the soldiers. Sabbas walked to the place of execution joyfully, singing and praising God. Seeing his goodness, the soldiers tried to free him on the way, but Sabbas refused, telling them that it was their duty to carry out the prince's command. The soldiers took him to a river, tied a rock to his neck and cast him into the waters, where he gave back his soul to God. Some Christians later recovered his body and gave it honorable burial. The saint was 31 years old at the time of his martyrdom. In the reign of the Emperor Valens, the Greek commander Ionnios Soranos found the Saint's body during a war against the Goths, and took it to Cappadocia.
Flash Fiction: “Harlekin” by Jay Lake & Ruth Nestvold ("Tales of the Rose Knights" #5, originally published on Daily Science Fiction.) Harlekin was fair as a maiden, with a blush to match. Women can possess the kind of beauty that was his and still be taken seriously, but not men -- or so it seemed to the beautiful youth. Is it any wonder that he chose to wear particolor and play the clown? This strategy went well for him for a time--being underestimated has its advantages. But when Harlekin decided to become a Rose Knight and serve the forces of Prince Arthur de Sansal in the Kingdoms of the East to fight against the Forces of Darkness, the proctors of the Kingsguard looked at his fair skin and rosy cheeks, at his suit of creamy white and blushing red, and chuckled. Jay Lake lived in Portland, Oregon until his death in 2014, shortly before his 50th birthday. His books include Kalimpura from Tor and Love in the Time of Metal and Flesh from Prime. His short fiction appeared regularly in literary and... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.