C dans l'air

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast

France Télévisions


    • Jun 3, 2025 LATEST EPISODE
    • daily NEW EPISODES
    • 34m AVG DURATION
    • 2,926 EPISODES

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    Georges Malbrunot - PSG, le "Paris" réussi du Qatar

    Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 10:59


    C dans l'air l'invité du 2 juin 2025 avec Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'auteur de "Qatar papers" et de "MBS Confidentiel", coécrits avec Christian Chesnot, aux éditions Michel Lafon. La victoire du PSG en Ligue des champions face à l'Inter Milan est un succès majeur pour le Qatar et en particulier pour Nasser Al-Khelaïfi, patron de QSI et président du club, qui a mis un point d'honneur à remporter ce trophée depuis 14 ans. Ce proche de l'Emir Tamim ben Hamad Al Thani, répète au fil des interviews que Paris va gagner la Coupe aux grandes oreilles, tout comme les propriétaires à Doha. Après 1,4 milliard d'euros investis, ce trophée valide également la stratégie de la diplomatie par le sport et le soft-power du petit Etat du Golfe. Cette victoire, tant recherchée, va engendrer "un impact géopolitique majeur dans la défense des intérêts du Qatar et dans sa politique de rayonnement", promet Pim Verschuuren, spécialiste de géopolitique du sport.Georges Malbrunot est grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'auteur de "Qatar papers" et de "MBS Confidentiel", coécrits avec Christian Chesnot, aux éditions Michel Lafon. Il nous livrera son regard sur la victoire du Paris-Saint Germain et sur la réussite du pari lancé il y a 14 ans par le Qatar. Cette stratégie du soft power est-elle une réussite ? Au fond, quel est l'objectif de ce pays, qui est aussi un acteur important dans les négociations de paix au Proche-Orient.

    Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 9:39


    C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde

    Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 63:53


    C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ? - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 31, 2025 6:24


    C dans l'air du 31 mai 2025 - Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ?LES EXPERTS :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "L'horizon des possibles"- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter au journal Le Monde, auteure de "Successions"- LOU FRITEL - Journaliste politique à Paris Match- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de "Le vacataire"

    Pierre Rondeau - PSG: la victoire du foot...et de l'argent?

    Play Episode Listen Later May 31, 2025 10:22


    C dans l'air l'invitée du 31 mai 2025 avec Pierre Rondeau, économiste du sportÀ quelques heures du coup d'envoi de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA, qui opposera le PSG à l'Inter Milan à Munich, notre invité reviendra sur la trajectoire de l'équipe emmenée par Luis Enrique, rachetée en 2011 par le Qatar et dont la renommée s'est construite ces dernières années autour de joueurs stars tels Kylian Mbappé, Lionel Messi, Zlatan Ibrahimovic, ou encore Neymar. L'enjeu est d'offrir à une équipe française une deuxième victoire à ce championnat, la première remontant à 1993, remportée par l'OM. Un trophée tant souhaité par les supporters parisiens que redouté des Marseillais, « à jamais les premiers ».Si les jeunes joueurs du PSG parviennent à vaincre l'équipe expérimentée de l'Inter Milan, le club pourrait empocher le jackpot, avec 138 millions de la part de l'UEFA et 4 millions de prime de participation à la Supercoupe. Autre enjeu, sécuritaire cette fois-ci : 5 400 policiers et gendarmes seront déployés ce samedi à Paris et dans son agglomération. En cas de victoire, cette mobilisation sera maintenue le lendemain pour la parade des joueurs sur les Champs-Elysées. Quel que soit le résultat, force est de constater l'intérêt suscité par ce match, qui sera diffusé en clair, ce qui n'est pas le cas avec la Ligue 1 puisque DAZN a obtenu les droits exclusifs de sa diffusion, suscitant dès lors un fort attrait pour le piratage.Pierre Rondeau, économiste du sport et co-auteur du livre "Les Français et le sport – Bâtir une nation sportive, le défi français" aux éditions du Cherche-Midi, analysera l'évolution du PSG ces dernières années, quelques heures avant un match décisif pour le club.

    Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ? - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 31, 2025 66:05


    C dans l'air du 31 mai 2025 - Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ?Un départ et des questions pour Elon Musk. Le milliardaire américain a officialisé vendredi son départ de l'administration Trump après avoir annoncé quelques semaines plus tôt qu'il allait retourner à ses affaires de chef d'entreprise. Quelques mois après sa nomination à la tête du DOGE, ministère chargé de lutter contre le "gaspillage" de la dépense publique, celui qui s'était fixé pour ambition de faire 1 000 milliards de dollars d'économie à l'administration en est bien loin. Selon le site indépendant DOGE tracker, seuls 12 milliards d'économie ont été réalisés, notamment via des coupes massives dans l'aide internationale et des milliers de licenciements de fonctionnaires. Répondant aux rumeurs qui le disent en froid avec le président américain, Elon Musk a nié, assurant vouloir rester "l'ami et le conseiller" de Donald Trump qui lui a remis une clé en or, symbole que les portes de la Maison Blanche lui resteront toujours ouvertes. Pour Elon Musk, c'est un difficile retour aux affaires qui commence, lui qui a perdu plus de 100 milliards de dollars entre décembre et mars à cause de la hausse des droits de douane américains. Au-delà de sa fortune, ses déclarations en faveur de l'extrême droite ont entaché sa réputation et les ventes de Tesla s'effondrent en Europe comme au Québec.En France, on n'a pas attendu Elon Musk pour faire entrer des hommes d'affaires au gouvernement. En 1992, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie était nommé de la Ville par Pierre Bérégovoy, avant de démissionner cinq mois plus tard. Plus récemment, c'est à Michel-Edouard Leclerc, patron des magasins Leclerc, qu'on prête des ambitions élyséennes. Celui dont le slogan, "lutter contre la vie cher", résonne déjà à travers la France n'a jamais caché son admiration pour son père qui s'était présenté trois fois aux élections législatives et même brièvement à une élection présidentielle. D'autres patrons se tiennent plus en retrait mais n'hésitent pas à influer sur le cours des élections. Cofondateur et principal actionnaire du groupe Smartbox, Pierre-Édouard Stérin, dont la fortune est estimée à 1,4 milliard d'euros, a lancé un projet, baptisé "Périclès", qui vise à aider le RN et LR à conquérir le pouvoir. Sa vision conservatrice de la société française et ses ambitions politiques inquiètent jusqu'à l'Assemblée nationale. Les députés l'ont convoqué à deux reprises au mois de mai, lors d'une commission d'enquête portant sur l'organisation des élections en France. Le milliardaire ne s'est jamais présenté.Pour ces grandes fortunes, la gestion de la fortune est très politique. Certaines décident d'ailleurs de déshériter leurs enfants, à l'image de Bill Gates qui a légué une grosse partie de ses 107 milliards de dollars à sa fondation. "Mes enfants vont recevoir des sommes généreuses importantes, mais ce n'est qu'un pourcentage", confirmait-il en février dernier dans l'émission 7 à 8. Et il n'est pas un cas isolé. Dix ans plus tôt, le chanteur Sting a lui aussi confirmé que ses enfants ne bénéficieraient pas de sa fortune de 225 millions d'euros, assurant vouloir leur rendre service : "Je ne veux pas laisser un héritage qui soit un fardeau" avait-il déclaré dans un journal britannique. Plus récemment, c'est l'héritière du groupe d'entreprises chimiques et pharmaceutiques allemandes BASF, Marlene Engelhorn, qui a reversé 92 % de son héritage (27 millions d'euros) à des associations. "L'héritage est une injustice", estime celle qui milite activement pour la taxation des plus riches.Pourquoi Elon Musk a-t-il quitté le gouvernement de Trump ? Son parcours politique pourrait-il inspirer des grandes fortunes françaises ? Comment ces ultra-riches gèrent-ils leur héritage ?LES EXPERTS :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "L'horizon des possibles"- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter au journal Le Monde, auteure de "Successions"- LOU FRITEL - Journaliste politique à Paris Match- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de "Le vacataire"

    Bernadette Moreau - Insultes, rixes: ce volant qui nous rend fous!

    Play Episode Listen Later May 31, 2025 10:29


    C dans l'air l'invitée du 30 mai 2025 avec Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes. La Fondation Vinci Autoroutes publie la 15e édition du Baromètre de la conduite responsable. Incivilités, usage du téléphone au volant, non-respect du code de la route… Cette nouvelle édition marque une évolution positive des comportements, même si les chiffres restent élevés. Concernant les incivilités au volant, 87 % des conducteurs déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs, et 63 % admettent injurier d'autres conducteurs, alors qu'ils étaient 67 % en 2024. 54 % des conducteurs avouent également klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, un chiffre là aussi en légère baisse.L'usage du smartphone reste un problème majeur : les trois quarts des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant, 61% téléphonent au volant et 29% envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, nous exposera les résultats de son baromètre. Elle nous donnera aussi son analyse des comportements à risques des conducteurs, après 15 années d'un baromètre publié chaque année.La Fondation Vinci Autoroutes publie la 15e édition du Baromètre de la conduite responsable. Incivilités, usage du téléphone au volant, non-respect du code de la route… Cette nouvelle édition marque une évolution positive des comportements, même si les chiffres restent élevés. Concernant les incivilités au volant, 87% des conducteurs déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs, et 63% admettent injurier d'autres conducteurs, alors qu'ils étaient 67% en 2024. 54% des conducteurs avouent également klaxonner de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, un chiffre là aussi en légère baisse.L'usage du smartphone reste un problème majeur : les trois quarts des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant, 61% téléphonent au volant et 29% envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, nous exposera les résultats de son baromètre. Elle nous donnera aussi son analyse des comportements à risques des conducteurs, après 15 années d'un baromètre publié chaque année.

    "Trump se dégonfle toujours": la blague qui énerve la maison blanche - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 30, 2025 7:10


    C dans l'air du 30 mai 2025 : Guerre commerciale : et si les juges bloquaient TrumpLES EXPERTS :- LAURIC HENNETON - Historien, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper

    "Trump se dégonfle toujours": la blague qui énerve la maison blanche - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 30, 2025 63:42


    C dans l'air du 30 mai 2025 : Guerre commerciale : et si les juges bloquaient TrumpUn nouveau camouflet judiciaire pour Donald Trump. Mercredi, un tribunal américain a suspendu la plupart des droits de douane instaurés par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison-Blanche : les 10 % imposés sur tous les produits entrant sur le sol américain mais aussi ceux plus importants imposés au Mexique, au Canada et à la Chine. Une décision qui touche en plein cœur l'un des chevaux de bataille du président américain : la guerre commerciale.Les juges de l'ITC (International Trade Commission) ont estimé que Donald Trump avait outrepassé ses pouvoirs en appliquant des surtaxes non ciblées, une prérogative qui revient normalement au Congrès. "Cela constituerait un renoncement du pouvoir législatif au profit d'une autre branche du gouvernement", ont écrit les magistrats dans leur décision. Une violation de la Constitution américaine, selon eux.De quoi déclencher la fureur de la Maison-Blanche. Donald Trump a conspué une décision "horrible", à l'initiative, selon lui, de "juges gauchistes" non élus. Dans la foulée, le gouvernement a déposé une requête, annonçant être prêt à se tourner vers la Cour suprême pour obtenir, dès vendredi, la levée de cette suspension temporaire. Mais une cour d'appel a accédé à sa demande jeudi, le temps de se prononcer sur le fond.Ce nouvel épisode judiciaire illustre la guerre menée par Donald Trump contre les pouvoirs législatif et judiciaire. Une bataille dans les tribunaux qui touche au fondement même de la démocratie américaine et de l'État de droit. Vigies de la Constitution, les juges fédéraux tentent de faire respecter l'équilibre des pouvoirs, alors que, des droits de douane à l'immigration, le milliardaire ne cesse d'enfreindre le périmètre qui revient normalement aux élus du Congrès et d'attaquer tous les contre-pouvoirs. Parmi eux se trouvent également les médias, les facultés — en particulier la prestigieuse université de Harvard — et les organes de recherche. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les purges se multiplient : des départements sont supprimés, des postdoctorants sont éjectés, des pontes envoyés en retraite anticipée… et de nombreux chercheurs vivent désormais dans l'angoisse et l'incertitude. Certains font le choix de rejoindre la France, qui se pose en terre d'accueil pour les scientifiques en exil. Nous avons rencontré des chercheurs qui ont quitté les États-Unis pour venir travailler à Aix-en-Provence.LES EXPERTS :- LAURIC HENNETON - Historien, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper

    ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ? - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 29, 2025 7:19


    C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium

    ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ? - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 29, 2025 63:53


    C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium

    Thibaut Martinez-Delcayrou - Arnaque aux faux conseillers bancaires: l'épidémie

    Play Episode Listen Later May 29, 2025 10:29


    C dans l'air l'invité du 29 mai 2025 avec Thibaut Martinez-Delcayrou, journaliste et auteur de l'enquête Les Caméléons,enquête sur l'arnaque aux faux conseillers bancaires, publié aux éditions Flammarion. Dans cet ouvrage, il raconte les dessous d'une arnaque qui a déjà fait plus d'un million de victimes en France. 29 décembre 2023. Thibaut Martinez-Delcayrou, journaliste, reçoit un coup de téléphone. Au bout du fil, un certain "Dominique Bertrand", agent du "service des fraudes" de la Caisse d'Epargne. Il lui annonce que deux paiements frauduleux ont été détectés sur son compte. C'est là que débute une arnaque dont il est la victime : ça n'est pas "Dominique Bertrand de la Caisse d'Epargne" au téléphone, mais bien un escroc qui va lui voler toutes ses économies. De cette mésaventure, il a fait un livre, une enquête fouillée sur une escroquerie qui a coûté un milliard d'euros aux Français depuis 2021 : l'arnaque aux faux conseillers bancaires. Des voleurs qui connaissent tout de leurs victimes, et abusent de leur confiance, pour vider leurs comptes. Un système bien rôdé, qui n'épargne personne.Thibaut Martinez-Delcayrou, journaliste et auteur de "Les Caméléons, Enquête sur l'arnaque aux faux conseillers bancaires", nous racontera comment se déroule une telle arnaque, et quels sont les ressorts qui permettent de déjouer la vigilance des victimes. Il nous racontera le sentiment de culpabilité qu'on peut ressentir lorsqu'on se fait escroquer. Il décrira aussi l'ampleur du phénomène, et nous dira comment on peut repérer les appels frauduleux.

    Aude Bariéty de Lagarde - Le Scouarnec: 298 victimes, 20 ans de prison

    Play Episode Listen Later May 29, 2025 10:13


    C dans l'air l'invitée du 28 mai 2025 avec Aude Bariéty de Lagarde, grand reporter au Figaro, et auteure de "L'affaire Daval", et de "Nordahl Lelandais, du procès Noyer au procès Maëlys", aux éditions du Rocher.Aude Bariéty de Lagarde a suivi le procès Le Scouarnec, dont verdict a été rendu cet après-midi à la cour criminelle de Vannes dans le Morbihan. L'ex-chirurgien pédocriminel a été condamné à 20 ans de réclusion, dont deux tiers de peine de sûreté pour viols et agressions sexuelles.Cet homme aujourd'hui âgé de 74 ans, qualifié de "diable" par l'avocat général, est accusé d'avoir commis des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, dont une large majorité de patients mineurs au moment des faits, de 1989 à 2014. Il a reconnu l'ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l'une par overdose et l'autre par suicide. "À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d'humanité qui m'a tellement fait défaut", a demandé l'accusé, invité lundi une dernière fois à prendre la parole au terme de ce procès débuté le 24 février.Aude Bariéty de Lagarde, grand reporter au Figaro, qui a suivi le procès, reviendra avec nous sur la plus grande affaire de pédocriminalité en France. Elle nous donnera aussi son sentiment sur la portée de celui-ci. Alors que les victimes ont manifesté leur crainte d'être invisibilisées, cette affaire hors normes fera-t-elle avancer les droits des enfants, et prendre conscience de l'ampleur des faits de pédocriminalité ?

    Trump menace... Poutine "joue avec le feu" - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 28, 2025 4:53


    C dans l'air du 28 mai 2025 : Trump menace... Poutine "joue avec le feu"LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream- Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international – AFP

    Trump menace... Poutine "joue avec le feu" - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 28, 2025 64:01


    C dans l'air du 28 mai 2025 : Trump menace... Poutine "joue avec le feu"Alors que la Russie a indiqué avoir abattu 300 drones qui se dirigeaient cette nuit vers Moscou, le président ukrainien est ce mercredi en déplacement à Berlin. Dans la capitale allemande, Volodymyr Zelensky rencontre le nouveau chancelier, Friedrich Merz (CDU), qui vient d'annoncer que son gouvernement levait toute "limitation de la portée des armes livrées". "Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie, (…) ce qu'elle ne faisait pas il y a peu, à des exceptions près. Elle peut le faire maintenant", a expliqué lundi le dirigeant allemand sur la chaîne de télévision publique WDR.Jusqu'alors, l'Allemagne avait seulement donné des armes d'une portée supérieure à 70 kilomètres. Certains s'interrogent désormais sur les missiles longue portée Taurus, d'une portée de plus de 500 kilomètres. Friedrich Merz s'était dit favorable à leur mise à disposition de l'Ukraine avant sa prise de fonctions. Depuis, l'Allemagne ne détaille plus la liste des armes envoyées à Kiev.Moscou a immédiatement dénoncé une "décision assez dangereuse" qui va "absolument à l'encontre de nos aspirations à entrer dans un règlement politique".Cette déclaration de l'Allemagne survient alors l'Ukraine subit depuis plusieurs jours des attaques massives de drones et que des mouvements de troupes russes ont été observés dans la région de Soumy et en Biélorussie. Plus encore, le chancelier allemand a indiqué que sa décision s'inscrivait dans un contexte où, d'après lui, le maître du Kremlin considérerait les discussions pour aboutir à un cessez-le-feu comme une "faiblesse".Une attitude de la Russie qui commence également à agacer Donald Trump. Hier, sur son réseau Truth Social, le président américain a laissé éclater sa colère contre son homologue russe : "Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c'est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu !", a écrit Donald Trump. Ce message arrive après celui posté dimanche dans lequel il estimait que le dirigeant russe était "devenu complètement fou !". Depuis son retour au pouvoir, le milliardaire républicain misait plutôt sur un rapprochement avec le maître du Kremlin, avec lequel il se flattait jusqu'ici d'avoir une relation privilégiée, pour mettre fin au conflit. Désormais, Donald Trump menace la Russie de sanctions. Mais ira-t-il au-delà des mots ? L'Allemagne a décidé d'armer l'Ukraine pour frapper loin. Qu'est-ce ça change ? Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? Cyberattaques, ingérences et sabotage…Le Kremlin mène des opérations discrètes, et parfois low-cost, afin de faire payer le prix fort aux alliés de l'Ukraine. Comment la France se protège-t-elle face à cette guerre hybride russe ? Enfin quelle est la situation à Gaza ? LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream- Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international – AFP PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    Marina Carrère d'Encausse - Fin de vie: les députés à l'heure du choix.

    Play Episode Listen Later May 28, 2025 10:43


    C dans l'air l'invitée du 27 mai 2025 avec Marina Carrère d'Encausse, médecin et journaliste pour France 5 et France Culture. Ce mardi à l'Assemblée nationale, les députés votent en première lecture deux textes sur la fin de vie. L'un consensuel sur les soins palliatifs, l'autre très sensible sur la création d'une aide à mourir. La proposition de loi du député Olivier Falorni crée un "droit à l'aide à mourir". Pour être éligible, le demandeur doit remplir cinq conditions cumulatives : être majeur, de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France, être atteint "d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée" ou "terminale" , présenter "une souffrance physique ou psychologique constante" qui "soit réfractaire aux traitements" et être "apte à manifester sa volonté".Ce texte divise, y compris au sein du gouvernement. Si la ministre de la Santé y est aujourd'hui favorable, et rassure sur le fait que "l'aide à mourir sera strictement encadrée, d'autres membres du gouvernement sont inquiets. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, estime, lui, que cette proposition de loi est "un texte d'abandon", et le Premier ministre François Bayrou, ce matin, a affirmé que s'il était député il se serait abstenu, craignant des dérives possibles. Il dénonce notamment le "délit d'entrave" prévu par le texte. "Ce n'est pas une entrave que d'essayer de persuader quelqu'un de vivre", a-t-il affirmé.Marina Carrère d'Encausse, médecin et journaliste particulièrement sensibilisée au sujet, nous donnera son point de vue sur la loi, un texte historique qui pourrait être voté à l'Assemblée, et réagira aux réticences exprimées dans la société.

    Dette : "tous les Français" vont payer - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 27, 2025 6:35


    C dans l'air du 27 mai 2025 : Dette : "tous les Français" vont payerLES EXPERTS :- FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business et auteur de Le Vacataire- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs

    Santé, retraites...et si l'Etat ne pouvait plus payer - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 27, 2025 63:54


    C dans l'air du 27 mai 2025 : Dette : "tous les Français" vont payer.Le Premier ministre a annoncé, ce mardi matin, un vaste plan de redressement des finances publiques qui portera sur trois ou quatre ans. Détaillé par le gouvernement au mois de juillet ce plan pluriannuel "de retour à l'équilibre des finances publiques va demander un effort à tous les Français. Le plus juste possible, mais un effort suffisant pour que la France sorte de cette situation qu'on a laissé grandir" a déclaré François Bayrou. Confronté d'ores et déjà à la colère des taxis, le chef du gouvernement a confirmé que la réforme de la rémunération du transport des malades s'appliquera bien début octobre et générera même "davantage d'économies que prévu" grâce à la concertation qui va s'ouvrir. Le Premier ministre a également indiqué qu'il souhaitait que les partenaires sociaux s'emparent de la question de la TVA sociale, abrogée par François Hollande en 2012. Ce dispositif consiste à compenser les réductions de cotisations qui repose sur le travail par une augmentation de la TVA pour compenser les pertes de recettes de la Sécurité sociale."Je souhaite que tous ceux qui ont la responsabilité du monde du travail, du monde de l'entreprise et du monde des salariés, acceptent de poser ensemble cette question", a affirmé le chef du Modem. François Bayrou ajoutant que "le travail en France n'est pas récompensé comme il devrait l'être" et se disant "prêt à revoir la totalité de la question du financement du modèle social français". Emmanuel Macron avait exprimé le 13 mai dernier son souhait d'"aller chercher de l'argent en dehors du seul travail", notamment par le biais de la "consommation", pour financer notre modèle social alors que les défaillances d'entreprises continuent d'augmenter en 2025 et les comptes publics sont dans le rouge.Hier, à quelques heures de présenter un rapport sur la Sécurité sociale, le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici a appelé la France à "reprendre le contrôle" de ses finances, dénonçant des dérapages et des années noires en 2023 et 2024. Face à une trajectoire des comptes de la Sécurité sociale "hors de contrôle", les sages de la rue Cambon explorent dans leur dernier rapport plusieurs préconisations. Parmi celles-ci, se trouvent des mesures de rééquilibrage des charges patronales, le cumul emploi-retraite ou encore la lutte contre la fraude à l'étranger.Alors quelle est la situation des finances publiques ? Comment redresser les comptes ? Qu'est-ce que la TVA sociale ? La fiscalité sur le travail est-elle trop lourde ? Le capital doit-il être plus taxé ? Quelles sont les pistes d'économie ? Qui va payer ?LES EXPERTS :- FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business et auteur de Le Vacataire- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs

    Éric Coquerel - Sécu: les comptes "hors de contrôle"

    Play Episode Listen Later May 27, 2025 11:15


    C dans l'air l'invité du 26 mai 2025 avec Éric Coquerel, député LFI et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Ce lundi, la Cour des comptes a averti dans un nouveau rapport d'un risque de "crise de liquidité" de la Sécurité sociale en 2027, en raison du dérapage "hors de contrôle" de ses dépenses. Dans son rapport, la Cour rappelle que le déficit de la Sécurité sociale s'est creusé à 15,3 milliards d'euros en 2024 (soit 4,8 milliards d'euros de plus que la prévision initiale) et que la prévision pour 2025 prévoit un nouveau creusement à 22,1 milliards d'euros. Elle présente des pistes pour mieux maitriser les dépenses. Elle réclame de serrer la vis dans l'intérim des professions paramédicales dans les hôpitaux, dont le coût a été "multiplié par trois" entre 2019 et 2023, à 472 millions d'euros. Elle propose également de ne pas jeter à la poubelle le stock stratégique de deux milliards de masques chirurgicaux constitué après le Covid. "Le régime des pensions d'invalidité pourrait être géré avec plus de finesse", note aussi la Cour. Un rapport qui arrive alors que les chauffeurs de taxis sont actuellement mobilisés, car la Sécurité sociale souhaite réduire les remboursements de frais de taxis pour transporter les malades.Ce matin sur RTL, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes a affirmé : "Nous avons perdu le contrôle sur nos finances publiques", parlant d'un déficit "abyssal". Éric Coquerel, député LFI et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, réagira à cette alerte de la Cour des Comptes.

    Trump : Poutine "est devenu complètement fou" - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 26, 2025 6:15


    C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express

    Trump : Poutine "est devenu complètement fou" - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 26, 2025 63:28


    C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"Donald Trump a durci le ton contre le maître du Kremlin après un week-end d'attaques russes meurtrières en Ukraine malgré les pourparlers engagés pour arriver à un cessez-le-feu. Le président des États-Unis dit vouloir une fin rapide de la guerre mais, malgré son optimisme affiché lundi dernier après un appel de près de deux heures avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés ces derniers jours. La nuit dernière, 355 drones ont été lancés sur l'Ukraine, un record depuis le début de l'invasion russe en février 2022.Un peu plus tôt dans la journée Donald Trump a fait part de son mécontentement vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui "envoie des roquettes sur des villes et tue des gens" en Ukraine alors que "nous sommes en pleines discussions" pour parvenir à un éventuel cessez-le-feu. "J'ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU", a écrit Donald Trump sur le réseau social Truth Social. "J'ai toujours dit qu'il voulait TOUTE l'Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste mais s'il le fait, cela mènera à la chute de la Russie !", a-t-il ajouté.Ces attaques russes ont poussé Kiev et ses alliés européens à appeler à punir Moscou et à exercer une plus forte pression internationale sur la Russie, pour notamment limiter ses exportations de pétrole et le gaz, essentiels à son effort de guerre. Mais Donald Trump reste évasif sur toute action concrète visant la Russie alors que dans le même temps il multiplie les volte-face vis-à-vis de l'Union européenne. Ainsi après avoir menacé l'UE, vendredi, de lui imposer des droits de douane à hauteur de 50 % à partir du 1er juin, le président américain a rétropédalé, dimanche soir. Il a annoncé reculer cet ultimatum au 9 juillet prochain, soit plus ou moins un retour à la date initiale. Celle de la fin de la période de trois mois qu'il a laissé au monde entier, début avril, avant l'entrée en vigueur de ses "droits de douane réciproques".En déplacement en Asie du sud-est, Emmanuel Macron s'est dit ce lundi "confiant" au sujet des discussions commerciales entre l'Union européenne et les États-Unis. Il a, par ailleurs, estimé que "le président Trump réalise que lorsque le président Poutine lui a dit qu'il était prêt à la paix, il lui a menti". Lors de ce point presse, le chef d'État a également réagi aux images le montrant recevant dans le visage une main de son épouse dans l'avion, à leur arrivée à Hanoï dimanche soir et qui ont suscité de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. "On se chamaillait, on plaisantait", a assuré le chef de l'Etat. "Nous sommes surpris de voir que ça devient une espèce de catastrophe planétaire. C'est un peu n'importe quoi, il faut que tout le monde se calme". Les vidéos sont vraies mais on fait dire aux vidéos beaucoup de bêtise", a ajouté Emmanuel Macron alors qu'une autre vidéo du chef de l'Etat dans un train pour Kiev, avait agité ces dernières semaines les milieux complotistes, le voyant cacher un mouchoir usagé, interprété comme étant un sachet de cocaïne.LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express

    Taxis, agriculteurs... le retour des colères sociales ? - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 24, 2025 6:13


    C dans l'air du 24 mai 2025 : Taxis, agriculteurs... le retour des colères sociales ?LES EXPERTS :François ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco, auteur de « Mécomptes publics »OLIVIER BABEAU - Essayiste, président de l'Institut SapiensGAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à ChallengesSANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC

    Mathieu Delahousse - Enquête sur les pilleurs d'héritage

    Play Episode Listen Later May 24, 2025 10:47


    C dans l'air l'invité du 24 mai 2025 avec Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Observateur et spécialiste des affaires judiciaires.Il viendra présenter le dossier en une de l'hebdomadaire : une enquête sur les « pilleurs d'héritage », cette forme de prédation qui cible les personnes âgées vulnérables.Familiers, aidants, amis récents ou professionnels peu scrupuleux profitent de l'isolement et de la fragilité psychologique des aînés pour s'approprier leur argent ou se faire inscrire sur leur testament. Le phénomène est discret mais connait une forte croissance selon les chiffres : en 2024, 2274 personnes ont été mises en cause pour abus de faiblesse. À Paris, les signalements ont bondi à 1 735, soit une hausse de 38 % en un an, une progression révélatrice d'un problème profond dans une société où le vieillissement s'accompagne souvent de solitude. Si les victimes sont souvent des personnes aisées, cette prédation ne se limite pas aux grandes fortunes : c'est bien la vulnérabilité, au moins autant que le patrimoine, qui ouvre la porte à ces abus. À travers plusieurs témoignages, l'enquête du Nouvel Obs met en lumière la diversité des profils visés, la variété des procédés utilisés et l'ampleur des dommages causés. Comme le montre le cas de Lucette, 89 ans, atteinte de la maladie d'Alzheimer, à qui son auxiliaire de vie a soutiré 117 000 euros après avoir profité de sa générosité. Si les signalements peuvent venir d'une banque, d'un médecin ou d'un proche, ils restent rares, notamment en raison de l'emprise psychologique exercée sur les victimes, souvent réticentes à se voir comme telles. Mathieu Delahousse viendra ce soir livrer les enseignements de cette enquête et évoquer les moyens concrets pour mieux protéger nos aînés : prévenir leur isolement sur le plan humain, mais aussi renforcer leur encadrement juridique pour éviter qu'ils ne tombent dans les filets de prédateurs parfois bien dissimulés.

    Taxis en colère: Impossibles économies - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 24, 2025 63:44


    C dans l'air du 24 mai 2025 : Taxis, agriculteurs... le retour des colères sociales ?Il « ne fera pas machine arrière ». Face à la grève des taxis, le gouvernement n'entend pas revenir sur le projet de nouvelle tarification de l'Assurance-maladie sur les transports de malades. Son objectif : freiner la progression des dépenses liées au transport sanitaire. Celles-ci ont atteint 6,74 milliards d'euros en 2024, soit une hausse de 45% depuis 2019. Le chiffre d'affaires des chauffeurs de taxis risquerait selon eux de baisser de 40%.Mais après le blocage hier des prises en charge dans deux gares parisiennes, une réunion aura lieu cet après-midi au ministère des Transports, en présence de François Bayrou. Si aucun accord n'est trouvé aujourd'hui, l'intersyndicale menace de perturber Roland Garros. Le sujet de la concurrence des VTC alimente aussi leur colère.Les agriculteurs se mobilisent également. Ceux-ci veulent mettre la pression sur les députés, à la veille de l'examen de la proposition de loi Duplomb visant à lever certaines de leurs contraintes (le stockage de l'eau ou l'accès à des pesticides). Plusieurs permanences d'élus de gauche opposés à ce texte ont été dégradées, tandis que l'autoroute A16, près de Beauvais, a été bloquée hier.Enfin, dans les petites communes, les maires sont de plus en plus nombreux à démissionner. Ceux-ci se sentent pris à la gorge par des contraintes budgétaires difficiles à suivre et à justifier auprès de la population locale. Entre désillusion et découragement, leur mécontentement est accentué par la surcharge bureaucratique et l'excès de normes. Cela fait craindre une pénurie de candidats pour les municipales de 2026.Alors, le gouvernement va-t-il éteindre la colère des chauffeurs de taxi ? La loi Duplomb sur l'agriculture va-t-elle être adoptée ? Comment apaiser le malaise des maires de petites villes ?LES EXPERTS :François ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco, auteur de « Mécomptes publics »OLIVIER BABEAU - Essayiste, président de l'Institut SapiensGAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à ChallengesSANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOCPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    Ella Cerfontaine - Qui a tué l'industrie française?

    Play Episode Listen Later May 24, 2025 10:38


    C dans l'air l'invitée du 23 mai 2025 avec Ella Cerfontaine, réalisatrice du documentaire "Qui a tué l'industrie française", qui sera diffusé dimanche à 21h05 sur France 5.En cinquante ans, la France s'est vidée de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel, passant de 29% de la population active dans l'industrice en 1973, à 13 % seulement en 2020. Une mutation profonde de la société, que le film retrace, à travers les choix politiques, les stratégies patronales et les mutations internationales. Une désindustrialisation qui n'est pas "tombée du ciel", et dont les responsables sont nombreux. "Qui a tué l'industrie française ?" mène l'enquête sur cette révolution de notre économie et de notre société. Mouvements sociaux, sensation de dévalorisation du travail ouvrier, régions sinistrées par les délocalisations...le retentissement a été grand, du choc pétrolier, aux années 80 et à l'émergence d'un chômage de masse.Construit comme une véritable investigation, ce documentaire remonte les pistes, interroge les témoins directs et confronte les suspects potentiels : les politiques libérales de l'ère Giscard, les virages économiques du mitterrandisme, les patrons , la mondialisation, les actionnaires en quête de rentabilité immédiate, les cabinets de conseil anglo-saxons... De Louis Gallois à Arnaud Montebourg, des ouvriers de Renault et GM&S à Pascal Lamy, le film donne la parole à ceux qui ont orchestré, subi ou analysé cette révolution "désindustrielle". À l'heure où la souveraineté industrielle revient au cœur des préoccupations, le documentaire d'Ella Cerfontaine aide à comprendre comment la France est devenue "un pays qui ne sait plus fabriquer ce qu'il consomme".

    Trump relance la guerre des étoiles - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 23, 2025 8:50


    C dans l'air du 23 mai 2025 : "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoilesLES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Anne BAUER - Grand Reporter, en charge des questions spatiales et de défense – Les Echos - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Caroline BRUNEAU ( en duplex) – Journaliste Industrie – Aérospatium

    "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoiles - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 23, 2025 63:28


    C dans l'air du 23 mai 2025 : "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoilesUn "dôme d'or", reposant sur un réseau de satellites capables d'intercepter des missiles jusque dans l'espace : tel est le projet titanesque porté par Donald Trump pour renforcer la défense des États-Unis d'ici la fin de son mandat."Une fois opérationnel, le Golden dome pourra intercepter des missiles, même s'ils sont tirés depuis l'autre bout de la planète ou depuis l'espace", a déclaré le président des Etats-Unis mardi, lors d'un briefing médiatisé depuis le Bureau ovale.Le secrétaire à la Défense a ensuite précisé que le système visait à protéger le territoire américain contre toute attaque de missiles – qu'ils soient de croisière, balistiques, hypersoniques – ainsi que de drones, qu'ils soient armés de charges conventionnelles ou nucléaires.Ces annonces marquent un tournant dans la militarisation de l'espace, longtemps considérée comme un tabou. Elles suscitent scepticisme et inquiétudes. Les experts jugent le calendrier irréaliste, et le budget annoncé – 175 milliards de dollars – largement sous-estimé. Certains spécialistes estiment que le coût réel pourrait être multiplié par dix, vingt, voire trente. Certains redoutent déjà que ce Dôme d'or ne se transforme en "passoire dorée".L'Amérique se dirige-t-elle vers un "Dôme de fer" à l'image d'Israël ? Que recouvre précisément ce dôme d'or voulu par Trump ?Le projet rappelle le programme avorté de "guerre des étoiles" de l'ancien président Ronald Reagan, en 1983, à savoir le bouclier spatial qui devait détecter les missiles balistiques russes, et qui n'a jamais été mis au point. Mais les Soviétiques n'avaient pas pu suivre, à l'époque, cette course à l'armement, et cela avait marqué le début de la fin pour l'URSS. Surtout, le point commun entre les projets de Donald Trump et de Ronald Reagan, c'est une démonstration de force qui relance la course aux armements, impliquant cette fois une militarisation de l'espace et, potentiellement, la fin de la dissuasion nucléaire.Un "Dome d'or" qui symbolise aussi un recentrage des États-Unis sur eux-mêmes, alors que les négociations sur la guerre en Ukraine peinent à aboutir. Lors d'un appel avec des dirigeants européens, Donald Trump a admis que Vladimir Poutine ne cherchait pas la paix, convaincu de pouvoir encore remporter le conflit. Il a toutefois écarté toute nouvelle sanction contre Moscou.Dans le même temps, Donald Trump a pris ses distances avec Benjamin Netanyahu, en pleine tourmente internationale et confronté à une contestation grandissante en Israël.Ce vendredi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a appelé l'État hébreu à mettre un terme aux opérations militaires à Gaza, avertissant que plus de deux millions de personnes y sont "en danger de mort imminente".LES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Anne BAUER - Grand Reporter, en charge des questions spatiales et de défense – Les Echos - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Caroline BRUNEAU ( en duplex) – Journaliste Industrie – Aérospatium

    Jean Cassegrain PDG de Longchamp - Guerre commerciale: Les patrons français se lâchent

    Play Episode Listen Later May 23, 2025 11:05


    C dans l'air l'invité du 22 mai 2025 avec Jean Cassegrain, PDG de Longchamp.L'annonce par Donald Trump de mesures douanières inquiète les patrons. Selon le président du Medef Patrick Martin, "des centaines de milliers d'emplois" seraient menacés en France, notamment dans les secteurs aéronautique et automobile. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a annoncé que 28.000 entreprises françaises seraient impactées par les décisions du président américain.Dans ce contexte, Jean Cassegrain, PDG de Longchamp et petit-fils du fondateur, est notre invité. Il nous donnera sa vision du contexte commercial mondial, et nous expliquera comment son entreprise est impactée. Dans le secteur du luxe, beaucoup d'entreprises souffrent, en particulier en raison de la morosité de la consommation chinoise. L'an dernier, la marque Chanel a notamment vu ses ventes reculer de 4% et son résultat opérationnel chuter de 30 %.Il réagira aussi sur la façon dont le gouvernement français a réagi aux mesures annoncées par les États-Unis. Le président de la République avait demandé du "patriotisme" aux chefs d'entreprise, les incitant à suspendre leurs investissements aux Etats-Unis. Une demande qui a fait vivement réagir Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, entendu hier en commission au Sénat. "Il est très mauvais pour l'État de se mêler de la gestion des entreprises privées, ça mène à la catastrophe" a-t-il affirmé, ajoutant qu'il fallait que l'Europe négocie avec les États-Unis.Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.

    Retailleau/Villepin : la guerre est déclarée! - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 22, 2025 4:30


    C dans l'air du 22 mai 2025 : Retailleau/Villepin : la guerre est déclarée !LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste au Point - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

    Retailleau/Villepin : la guerre est déclarée! - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 22, 2025 63:29


    C dans l'air du 22 mai 2025 : Retailleau/Villepin : la guerre est déclarée !Il est depuis dimanche le nouveau chef de la droite française. Avec près de 74 % des suffrages des adhérents, Bruno Retailleau a été élu à la présidence du parti Les Républicains. Une large victoire pour le ministre de l'Intérieur, face à son rival Laurent Wauquiez (25,7%) saluée ces dernières heures dans son camp. Néanmoins dans le concert de louanges, une voix détonne : celle de Dominique de Villepin. L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a fustigé sur Franceinfo "une dérive tragique dans l'évolution de ce parti politique que l'on appelait la droite républicaine, qui est en fait une droite réactionnaire, ultraconservatrice, identitaire, qui fait la course avec le Rassemblement national. Quand j'entends Bruno Retailleau sur bon nombre de sujets, j'ai du mal à faire la différence avec le RN". Malgré le nom de la formation aujourd'hui présidée par Bruno Retailleau, l'ex-ministre des Affaires étrangères affirme "ne pas voir beaucoup de République" dans les idées défendues. Et d'enfoncer le clou : "J'attends toujours les premiers résultats de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur. Je vois beaucoup de rodomontades, de déclarations, de 20 heures, mais je ne vois pas de résultats (…) M. le ministre, au boulot ! Au boulot pour les Français ! La politique, ça ne se fait pas dans les antichambres. Ça ne se fait pas avec des doubles casquettes. Ça se fait à plein temps. Pas en amateur. Et là, nous sommes devant des amateurs" a affirmé Dominique de Villepin.Ancien dauphin de Philippe de Villiers, soutien de François Fillon à la présidentielle de 2017, le ministre de l'Intérieur multiplie depuis son arrivée place Beauvau, les sorties médiatiques et les phrases chocs. Sur l'État de droit qu'il juge ni "intangible ni sacré", l'immigration et la lutte contre la drogue, ses thèmes favoris, il ne renie rien de son passé villieriste et souverainiste, dénonçant "l'ensauvagement", un "chaos migratoire" ou un processus de "décivilisation"- concept emprunté au théoricien d'extrême droite Renaud Camus - qui serait, selon lui, à l'œuvre dans la société française. Et ces derniers jours il a fait fuiter un rapport classé secret-défense sur "l'entrisme" des Frères musulmans dans Le Figaro, avant un Conseil de défense. Ce qui lui a valu un rappel à l'ordre du président de la République. Agacé, Emmanuel Macron a retoqué hier ses premières propositions et lui a demandé d'en proposer d'autres, plus efficaces, lors d'un prochain Conseil de défense début juin. Qu'à cela ne tienne, dans une longue interview dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui France, Bruno Retailleau a avancé ses propositions contre l'islamisme et prévenu que les ministres LR quitteront le gouvernement "si leurs convictions ne sont plus respectées".Alors quelles sont les ambitions de Bruno Retailleau ? Inconnu du grand public il n'y a pas si longtemps, que sait-on de lui, de sa pensée, de son projet ? Quelle est son idéologie ? Son élection à la tête des LR marque-t-elle un tournant pour la droite française ? Et que contient le rapport sur l'entrisme des Frères musulmans ? LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste au Point - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages IpsosPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    Philippe Dessertine - Economie: un avenir si sombre?

    Play Episode Listen Later May 22, 2025 10:58


    C dans l'air l'invité du 21 mai 2025 avec Philippe Dessertine, directeur de l'Institut des Haute finance, auteur de "L'Horizon des possibles", aux éditions Robert Laffont.Dans cet ouvrage, il fait le constat d'un monde confronté à des bouleversements majeurs : vieillissement de la population, dérèglement climatique...et d'un cycle industriel, vieux de 250 ans, inadapté au monde actuel. "L'espèce humaine a changé et le modèle économique est désormais inadapté", écrit-il, ajoutant "il a été créé il y a 250 ans pour une humanité différente, plus jeune".Philippe Dessertine, directeur de l'institut de Haute finance, propose des solutions pour penser différemment, et mesurer le progrès par de nouveaux indicateurs, pour sortir d'une conception à l'ancienne de la croissance. Considérer l'espérance de vie en bonne santé, mais aussi repenser le système financier pour accélérer la transition écologique. Il appelle aussi à réinventer les villes, et la mobilité, en appelant se tourner vers les communautés locales. Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.

    Et maintenant...le retour du bagne ? - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 21, 2025 4:33


    C dans l'air du 21 mai 2025 : Le retour du bagne ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alain BAUER - Professeur de criminologie – CNAM- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme

    Et maintenant...le retour du bagne ? - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 21, 2025 63:35


    C dans l'air du 21 mai 2025 : Le retour du bagne ?Dans les colonnes du Journal du dimanche, le ministre de la Justice a évoqué samedi sa volonté de créer un quartier de haute sécurité au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane afin de "mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic". Sur les 495 places prévues dans cette future prison, 60 seront réservées à des pontes du narcotrafic, a indiqué le garde des Sceaux, et "quinze places" seront "dédiées aux islamistes/ radicalisés" condamnés pour terrorisme djihadiste, un profil de détenu inexistant en Guyane. De quoi laisser entendre que certains pourraient être transférés depuis l'Hexagone. Plusieurs élus locaux et la collectivité territoriale de Guyane ont alors dénoncé un projet évoquant un "retour du bagne" à Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième ville de département amazonien et ex-colonie pénitentiaire. Face à la levée de boucliers qui a suivi ses premières déclarations, Gérald Darmanin a précisé lundi que ce quartier de haute sécurité, le troisième de ce type annoncé en France pour accueillir les prisonniers les plus dangereux, n'aurait pas vocation à accueillir des détenus venus de l'Hexagone.Un début de polémique qui survient alors que le secteur pénitentiaire est secoué par de nombreux débats et inquiétudes, sur fond de surpopulation carcérale. 82 921 détenus sont actuellement recensés dans les prisons françaises pour 62 358 places, soit une densité carcérale qui dépasse les 150 %. À ce sujet, la semaine dernière, Emmanuel Macron s'est dit ouvert à la location de places de prison à l'étranger. Dans son dernier rapport d'activité annuel, publié ce 21 mai, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) dénonce un "délaissement coupable" à tous les niveaux et étrille certaines décisions du garde des Sceaux. "Je parle d'un État qui abandonne à la fois, ses détenus et ses fonctionnaires" affirme Dominique Simonnot qui s'indigne du niveau de surpopulation carcérale et d'un manque de surveillants.Selon la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, il manque 7 000 gardiens de prison. Mais le secteur pénitentiaire peine à recruter de nouveaux agents alors que ceux en poste s'inquiètent d'une dégradation de leur sécurité au sein des établissements mais aussi à l'extérieur, après la série d'attaques menée depuis mi-avril contre des prisons, des agents de l'administration pénitentiaire, leurs domiciles et leurs véhicules.Parallèlement un conseil de Défense a lieu ce mercredi 21 mai, avec au menu, un rapport des renseignements évaluant la lutte contre le "séparatisme islamiste". L'Elysée envisage de nouvelles mesures pour lutter contre "l'entrisme islamiste".Alors quelle est la situation dans les prisons françaises ? Quel est le projet envisagé par le ministre de la Justice en Guyane ? Que contient le rapport des renseignements, au cœur du conseil de défense ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alain BAUER - Professeur de criminologie – CNAM- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme

    Charlotte Chaffanjon - Le Scouarnec: les ratés de la justice

    Play Episode Listen Later May 21, 2025 11:09


    C dans l'air l'invitée du 20 mai 2025 avec Charlotte Chaffanjon, journaliste au service enquête de Libération."Ce procès doit être un tournant" : un collectif de victimes du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, a exhorté lundi responsables politiques et ordre des médecins à s'engager pour des mesures fortes contre la pédocriminalité en milieu médical. "Plus jamais ça", ont scandé sur les marches du palais de justice de Vannes une vingtaine de victimes et de proches, soutenus par des associations et syndicats."Nous ne pouvons plus accepter que cette affaire historique se termine comme elle a commencé: dans le silence", ont lancé les victimes du collectif, se relayant pour lire leur déclaration."Ce procès n'est pas seulement celui d'un homme, c'est le procès d'un système, celui de défaillances institutionnelles en série, de complicités passives, d'alertes ignorées, de responsabilités diluées, de lenteur judiciaire, de défaut de coordination, d'une culture du silence... C'est un laboratoire des failles systémiques de notre pays", ont-elles déploré. Le collectif pointe "l'inaction" du gouvernement et des responsables politiques depuis l'ouverture du procès, le 24 février, devant la cour criminelle du Morbihan, déplorant que leurs lettres aux ministres de la Santé et de la Justice, ainsi qu'à la Haut commissaire à l'Enfance, soient restées sans réponse. Le collectif demande "une commission interministérielle" et réclament "une obligation légale de signalement par les médecins de toute suspicion de violences sexuelles sur mineurs", "l'interdiction d'exercer toute profession de santé pour les personnes condamnées pour violences sexuelles" et "obligation de transparence et de sanctions" par les Agences régionales de santé et les ordres des médecins.Charlotte Chaffanjon, journaliste au service enquête de Libération, reviendra avec nous sur l'importance historique de ce procès, et sur les raisons pour lesquelles les victimes se sentent oubliées.

    Trump a-t-il lâché Netanyahu ?  - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 20, 2025 8:06


    C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

    Trump a-t-il lâché Netanyahu ? - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 20, 2025 63:36


    C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

    Béatrice Brugère - Cayenne: Darmanin veut-il le retour du bagne?

    Play Episode Listen Later May 20, 2025 11:01


    C dans l'air l'invité du 19 mai 2025 avec Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO, auteure de "Justice : la colère qui monte" (éditions de l'Observatoire).Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, un troisième quartier de haute sécurité sera construit d'ici 2028 dans la prison qui doit sortir de terre à l'entrée de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, territoire gangréné par le narcotrafic et où règne une forte surpopulation carcérale. En déplacement en Guyane, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi la création de ce quartier au sein de la prison de 500 places attendue dans la deuxième ville la plus peuplée de la collectivité territoriale ultramarine. "J'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic", a déclaré le ministre au JDD. "Quinze places" seront également "dédiées aux islamistes/radicalisés" condamnés pour terrorisme jihadiste, a confirmé son cabinet à l'AFP.L'annonce de ce projet, en Guyane, a fait réagir les élus, en particulier locaux, en raison du choix du lieu. Interrogée sur BFMTV, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, s'est montrée critique : "Oui il faut des services publics en Guyane mais je ne pense pas que la priorité était ce projet de prison". "La symbolique qui consiste à installer en Guyane une prison pour des non-Guyanais et - les plus dangereux - est extrêmement problématique parce qu'on voit bien la référence historique au bagne de Cayenne", a-t-elle déploré.Béatrice Brugère, magistrate, nous donnera son sentiment sur la création de cette nouvelle rpuson de ahute sécurité. Elle partagera aussi avec nous ses solutions pour lutter contre la surpopulation carcérale.

    Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 19, 2025 6:52


    C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis et éditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à Moscou

    Trump / Poutine : dernier coup de fil…avant la rupture ? - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 19, 2025 63:38


    C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? « Mettre fin au bain de sang ». Tel est l'enjeu, selon les mots de Trump, du coup de fil qu'il aura à seize heures (heure française) avec Poutine. Cet entretien aura lieu trois jours après l'échec, à Istanbul, des pourparlers entre Kiev et Moscou. Les premières discussions directes entre les deux pays depuis 2022 n'ont en effet pas abouti à un cessez-le-feu. Le président américain cherche donc à remettre la pression sur le chef du Kremlin pour arrêter cette guerre.Zelensky, lui, a été reçu hier en audience privée le pape Léon XIV. Dans sa messe inaugurale de son pontificat, celui-ci a évoqué une Ukraine « martyrisée » et en a appelé à une « paix juste et durable ». Plus de trois ans après le début de ce conflit, c'est donc toute la communauté internationale qui pousse aujourd'hui à la paix.Pendant ce temps, les Britanniques retendent la main aux Européens lors du sommet Royaume-Uni - UE qui se tient à Londres. Il s'agit du premier sommet de cet ordre depuis le Brexit. Il est destiné à poser les fondations d'une relation plus étroite, en particulier en matière de défense. La guerre en Ukraine, et l'instabilité engendrée par le retour de Trump, favorisent ce rapprochement.Cette défense européenne devra se concentrer sur les cyberattaques, notamment russes. De nombreuses administrations sont visées. En France, les cyberagressions russes sont quotidiennes selon un document confidentiel de la DGSI et de la DGSE qui, pour y contrer, recrutent dans la cybersécurité. Alors, sur quoi peut déboucher la discussion entre Trump et Poutine ? Quelles relations futures entre le Royaume-Uni et l'Europe ? Comment se protéger des cyberattaques ?LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    Le « violeur de la Sambre » : trente ans de crime - Vos questions sms -

    Play Episode Listen Later May 17, 2025 5:34


    C dans l'air du 17 mai 2025 : Le « violeur de la Sambre » : trente ans de crimeLES EXPERTS :Laurent VALDIGUIÉ - Grand reporter à Marianne, auteur de « Fétiche45 : les autres vies de Dominique Pelicot » (Editions du Seuil)Michelle FINES - Journaliste d'investigation, auteure de « Dans le cerveau du tueur - l'affaire Michel Fourniret et Monique Olivier » (Fayard)Johanna ROZENBLUM – Psychologue-clinicienne, auteure de « Déconditionnez-vous » (Editions Le Courrier du Livre)Denis SALAS – Magistrat, auteur du « Déni du viol. Essai de justice narrative » (Editions Michalon)

    Marc Lhermitte - Attractivité: la France reste championne d'Europe

    Play Episode Listen Later May 17, 2025 10:28


    C dans l'air l'invité du 17 mai 2025 avec Marc Lhermitte, associé au sein du cabinet EY et coordinateur du baromètre sur l'attractivité de la France en 2025.Si la France a conservé pour la sixième année consécutive sa première place en matière d'investissements internationaux en 2024, son succès reste mesuré. Le coût du travail, la compétitivité énergétique et la croissance atone sont autant de points faibles pour l'Hexagone quand les tensions géopolitiques et la guerre commerciale pénalisent plus largement le continent européen. Marc Lhermitte viendra donc analyser les fragilités et les atouts de la France en matière d'investissements étrangers, alors que se prépare le sommet CHOOSE FRANCE où Emmanuel Macron est attendu par 200 chefs d'entreprise du monde entier ce lundi à Versailles. Le président a déjà promis de franchir cette année le seuil des 20 milliards d'euros d'investissements. Une annonce record, mais deux priorités semblent s'imposer : simplifier notre fiscalité et soutenir les industries stratégiques. Dans ce domaine, la France, première en Europe sur l'intelligence artificielle, a sa carte à jouer.

    Violeur de la Sambre: 54 cas...combien d'autres? - L'intégrale -

    Play Episode Listen Later May 17, 2025 67:32


    C dans l'air du 17 mai 2025 : Le « violeur de la Sambre » : trente ans de crimeTreize faits supplémentaires de violences sexuelles, dont un viol. C'est ce pour quoi Dino Scala, le « violeur de la Sambre », a été mis en examen cette semaine. L'homme de 64 ans a déjà été condamné à vingt ans de prison pour une série de cinquante-quatre viols, tentatives de viols et d'agressions sexuelles. Des faits commis entre 1988 et 2018 près de son domicile, autour de la rivière Sambre, dans le nord de la France, mais aussi en Belgique.Considéré comme l'un des pires violeurs en série, avec toujours le même mode opératoire, Scala a toutefois échappé à la justice pendant trente ans. La question du dysfonctionnement des institutions policières et judiciaires se pose donc face aux violences sexuelles.Cette affaire fait écho avec celle des viols de Mazan. Si Dominique Pélicot a été jugé pour avoir violé et fait violer son ex-femme pendant dix ans, il pourrait être impliqué dans deux autres affaires : une tentative de viol en 1999 (pour laquelle il a reconnu une partie des faits) et un meurtre avec viol en 1991 à Paris. Le mode opératoire est similaire dans les deux cas : une visite d'appartement sous un faux nom, et un mouchoir imbibé d'éther pour endormir les agentes immobilières. Mais la perte de scellés et l'absence d'interrogatoire interrogent une fois encore sur des défaillances de la Justice.Ces deux affaires, comme tant d'autres, fascinent en France et au-delà. Un engouement qui est loin d'être récent, et qui est même l'objet d'une exposition aux Galeries Montparnasse (Paris 15è). Les émissions à leur sujet font aussi des records d'audience, tout comme les fictions qui leur sont consacrées. L'affaire Dino Scala a elle-même été porté à l'écran, dans la série Sambre, diffusée sur France 2.Alors, que sait-on des nouveaux cas de violences sexuelles pour lesquels Dino Scala est mis en examen ? Dominique Pélicot est-il aussi un meurtrier ? Pourquoi sommes-nous fascinés par les faits divers ?LES EXPERTS :Laurent VALDIGUIÉ - Grand reporter à Marianne, auteur de « Fétiche45 : les autres vies de Dominique Pelicot » (Editions du Seuil)Michelle FINES - Journaliste d'investigation, auteure de « Dans le cerveau du tueur - l'affaire Michel Fourniret et Monique Olivier » (Fayard)Johanna ROZENBLUM – Psychologue-clinicienne, auteure de « Déconditionnez-vous » (Editions Le Courrier du Livre)Denis SALAS – Magistrat, auteur du « Déni du viol. Essai de justice narrative » (Editions Michalon)

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