Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast
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C dans l'air du 16 janvier 2025 - Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, la fondation pour la Recherche Stratégique, conseiller géopolitique à l'institut Montaigne, auteur de l'atlas des frontières publié aux éditions des arènes- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient, autrice Le Livre noir de Gaza , publié au Seuil.- Nicole BACHARAN - Politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Pierre HASKI - Journaliste, chroniqueur en politique internationale pour Le Nouvel Obs et France Inter
C dans l'air du 16 janvier 2025 - Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ?Après quinze mois de guerre, un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour cesser les bombardements sur Gaza et programmer la libération progressive des otages israéliens. 33 d'entre eux seraient libérés à partir de dimanche en échange d'un millier de prisonniers palestiniens. Avec le cessez-le-feu, l'armée israélienne est censée se replier vers l'Est et permettre à davantage d'aide humanitaire d'entrer dans l'enclave palestinienne. Voilà ce que prévoit la première phase de l'accord annoncée mercredi soir par les médiateurs qataris, égyptiens et américains qui doit durer 42 jours. Une trêve qui marquerait la fin du calvaire pour les Gazaouis, comme pour les otages israéliens enlevés au cours de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.Mais de nombreux points restent à régler et l'accord semble encore loin d'une mise en œuvre effective dès dimanche 19 janvier. En cause ? En Israël, le Premier ministre a accusé ce jeudi le Hamas de provoquer "une crise de dernière minute" en revenant sur certains points de l'accord et refuse de donner son feu vert immédiat à la trêve. La veille, son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, avait dénoncé publiquement cet accord qu'il qualifie de "capitulation" et avait appelé son collègue d'extrême droite, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à se joindre à lui pour faire tomber le gouvernement. De son côté, le Hamas a, par la voix d'un de ses dirigeants cités par l'AFP, assuré que le mouvement s'en tenait à l'accord négocié hier, rejetant ainsi les accusations d'Israël.L'État hébreu devait initialement réunir un cabinet de sécurité ce jeudi pour valider les termes de l'accord. Alors que va décider Israël ? Que prévoit cet accord ? Quel a été le rôle des présidents américains dans ces négociations ? Les Etats-Unis ont affirmé être "confiants" pour résoudre les "problèmes de dernière minute" soulevés par les Israéliens. La veille Joe Biden n'a pas caché sa satisfaction, saluant "des mois de diplomatie intense" pour aboutir à l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Le président américain en fonction pour quelques jours encore a souligné aussi que son administration a "parlé comme une seule équipe" avec celle de Donald Trump qui s'apprête à reprendre les manettes dès lundi 20 janvier. Donald Trump, de son côté, s'est félicité de cet accord, jugeant qu' "il n'a été possible que parce qu'il a été élu en novembre dernier". Lui qui voulait un succès diplomatique avant son entrée à la Maison-Blanche avait promis récemment "l'enfer" à la région si un accord n'était pas noué avant son arrivée au pouvoir, le 20 janvier prochain. Son futur secrétaire d'État a également prôné une "diplomatie audacieuse" pour mettre un terme à la guerre menée en Ukraine par la Russie. Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, la fondation pour la Recherche Stratégique, conseiller géopolitique à l'institut Montaigne, auteur de l'atlas des frontières publié aux éditions des arènes- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient, autrice Le Livre noir de Gaza , publié au Seuil.- Nicole BACHARAN - Politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Pierre HASKI - Journaliste, chroniqueur en politique internationale pour Le Nouvel Obs et France Inter PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche
C dans l'air du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?La dette. Le candidat François Bayrou l'avait mise au cœur de ses campagnes présidentielles, le Premier ministre l'a placé comme premier thème de sa déclaration de politique générale hier devant les députés, la comparant à une "épée de Damoclès" pour la France. "J'affirme qu'aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de notre surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de le contenir et de le réduire", a débuté le Premier ministre qui a néanmoins revu à la baisse les ambitions de réduction du déficit. Ainsi alors que son prédécesseur voulait ramener le déficit public de 6,1 % du PIB fin 2024 à 5 % cette année, François Bayrou vise toujours moins de 3 % en 2029, comme la France s'y est engagée auprès de la Commission européenne, mais entend le ramener à 5,4 % cette année – soit un moindre effort d'environ 12 milliards d'euros par rapport au projet de loi de finances présenté à l'automne dernier.Néanmoins il faudra tout de même trouver de l'ordre de 50 milliards d'euros. L'objectif confirmé ce matin par la ministre des Comptes publics serait de faire 21 milliards d'euros d'augmentation des recettes, donc d'impôts et de taxes, et 32 milliards de réductions de dépenses au total. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques", a expliqué Amélie de Montchalin, indiquant que le gouvernement travaille "pour qu'il y ait un accord sur le budget à l'Assemblée à la fin janvier".Mais comment compte-t-il faire ? Et quelle est la position du gouvernement sur la réforme des retraites ? Lors de son discours de politique générale François Bayrou a décidé de mettre ce sujet entre les mains des partenaires sociaux sommés de s'accorder sur une nouvelle réforme en trois mois, sous peine d'un retour à la case départ. Le PS a prévenu qu'il censurera le gouvernement demain avec les écologistes et les communistes et les insoumis sauf s'il obtient "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu'il en soit au Parlement la question.Pendant que les discussions et les tractations se poursuivent, sur le front économique depuis plusieurs mois un vent de délocalisation souffle sur l'industrie européenne. De plus en plus d'entreprises du Vieux Continent choisissent de transférer leurs investissements de l'autre côté de l'Atlantique, attirées par les conditions avantageuses mises en place par le gouvernement américain. Cette tendance, qui s'accélère depuis l'adoption de l'Inflation Reduction Act (IRA) par l'administration Biden, suscite des inquiétudes. Nous avons suivi une entreprise française, spécialisée dans les batteries électriques qui a fait ce choix.Nos journalistes ont également interviewé Yann Algan, professeur d'économie à HEC, qui vient de dévoiler une analyse inédite de l'évolution des débats à l'Assemblée nationale entre 2007 et 2024. Avec ses collègues Thomas Renault et Hugo Subtil, il a publié une note intitulée "La Fièvre parlementaire : ce monde où l'on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l'Assemblée nationale". Pour lui, nous sommes désormais confrontés à une "Assemblée spectacle", où les députés ne s'adressent plus aux autres députés ou aux journalistes pour les convaincre, mais à leur public sur les réseaux sociaux, à leurs followers.Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche
C dans l'air l'invité du 14 janvier avec Fabrice d'Almeida,historien, vice-président université Paris Panthéon Assas , auteur de Génies du mal, publié aux éditions.Cette semaine, de nouvelles tensions sont survenues entre la France et l'Algérie, à cause du refus d'accueil d'un influenceur propagandiste pour ce pays. Les ministres Bruno Retailleau et Jean-Noël Barrot ont haussé le ton. La classe politique s'est agitée. Le gouvernement de François Bayrou a dénoncé "une posture d'escalade" après qu'un influenceur algérien expulsé vers l'Algérie jeudi a été renvoyé vers la France. Plusieurs mesures, sur les plans migratoire et économique, sont envisagées.Jusqu'où la tension entre Paris et Alger va-t-elle monter ? Déjà dégradées, les relations entre la France et l'Algérie ont viré à la crise diplomatique ouverte depuis le début d'année.
C dans l'air du 14 janvier 2025 - Bayrou: pari réussi?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique – Le Parisien-Aujourd'hui en France
C dans l'air du 14 janvier 2025 - Bayrou: pari réussi?Près de trois semaines après la nomination de son gouvernement, François Bayrou expose ce mardi à partir de 15 heures sa vision aux députés, lors de son discours de politique générale. L'occasion pour le Premier ministre de préciser ses choix, sur le budget mais également sur les retraites, au cœur des négociations avec la gauche ces derniers jours. Au PS, Olivier Faure, qui a fait une proposition dans la nuit, a dit dans la matinée croire "un accord possible". Les socialistes demandent depuis plusieurs jours des "concessions remarquables" du gouvernement sur le budget 2025 et réclament comme les syndicats la suspension de la réforme des retraites dès l'ouverture d'une renégociation. Mais dans la matinée François Bayrou aurait écarté toute "abrogation" ou "suspension" immédiate de la réforme lors d'une réunion avec les chefs du socle gouvernemental. Il devrait charger les partenaires sociaux de proposer des évolutions et des ajustements à cette réforme, avant septembre, date à laquelle l'âge de départ doit être rehaussé de 3 mois.Alors suspension, gel ou pause ? Au-delà de la réforme retraites, le sujet du budget 2025, et notamment des impôts, sera scruté. "Nous sommes en train d'obtenir un certain nombre de concessions que je trouve remarquables, parce qu'elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré nous-mêmes les uns et les autres, c'est-à-dire le budget Barnier" a déclaré ce matin le premier secrétaire du PS. Coup de bluff ou vrai dénouement ? Quels sont les choix budgétaires de François Bayrou ? Quelle politique veut-il mener ? Et avec quels alliés ?Réponse ce mardi après-midi et décryptage à partir de 17.45 dans #cdanslair sur France 5.Les experts : - Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique – Le Parisien-Aujourd'hui en FrancePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 13 janvier avec Denis Olivenneschef d'entreprise, président d'un groupe de presse, d'édition et de télévision et auteur de "La France doit travailler plus" aux éditions Albin Michel.Les socialistes sont prêts à valider le budget en échange d'une suspension de la réforme des retraites. Le premier ministre doit encore rendre un arbitrage définitif, après d'ultimes tractations, dimanche à Bercy, avant d'officialiser ses choix dans sa déclaration de politique générale, mardi devant les parlementaires.Dans son livre Denis Olivennes dénonce une France prisonnière d'un logiciel périmé consistant à dépenser et à taxer plus tout en travaillant moins, et préconise d'alléger la fiscalité pesant sur le travail, pour redonner aux Français l'envie de se retrousser les manches.
C dans l'air du 13 janvier 2025 - Retraites, impôts...La droite se braque...Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune
C dans l'air du 13 janvier 2025 - Retraites, impôts...La droite se braque...L'heure des choix est venue. À la veille de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, François Bayrou poursuit ses tractations afin d'éviter la censure de la gauche et sans froisser ses alliés de LR qui haussent le ton. Au cœur des discussions : la réforme des retraites qui prévoit notamment de repousser progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ, "à raison de trois mois par génération". Ainsi, depuis le 1er septembre 2023, les personnes nées entre début septembre 1961 et fin décembre 1961 doivent (sauf exception) avoir au moins 62 ans et trois mois pour obtenir le versement de leur pension. Celles nées en 1962 sont tenues d'avoir atteint l'âge minimal de 62 ans et six mois. Et ainsi de suite jusqu'aux personnes nées à partir de début 1968 qui devront travailler au moins jusqu'à 64 ans. Le patron des socialistes Olivier Faure a réclamé "la suspension" de cette réforme adoptée en 2023 après que le gouvernement Borne ait eu recours à un 49.3. Laurent Wauquiez pour les LR a jugé ce lundi dans les colonnes du Parisien que ce serait "irresponsable". La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a estimé, de son côté, sur France Inter que si la réforme des retraites est suspendue, "la droite ne peut plus participer à ce gouvernement". La veille, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), avait également mis en met en garde le Premier ministre, soulignant que "sur le régalien et sur le budget, il y a des choses auxquelles la droite ne renoncera pas". Il doit être reçu cet après-midi à Matignon. Alors que va décider le Premier ministre ? Est-il prêt à suspendre, à abroger ou à corriger la réforme des retraites ? En même temps que François Bayrou rédige son discours, les discussions se poursuivent pour tenter d'arracher un accord de non-censure sur le budget. Des tractations en coulisse qu'a bien connu Antoine Armand, l'ancien ministre de l'Economie du gouvernement Barnier, et dont il a accepté de nous parler. Pendant ce temps la question du budget est également centrale pour les collectivités locales à qui le gouvernement demande un effort budgétaire de cinq milliards d'euros. Pour trouver de nouvelles recettes, certaines font le choix de vendre une partie de leur patrimoine. Ainsi le Département du Loiret a décidé de se séparer du couvent des Minimes à Orléans, un site du XVIIe siècle classé Monument historique, où étaient installées les Archives départementales jusqu'à leur récent déménagement. Dans le Maine-et-Loire, c'est la gendarmerie de la ville de Candé qui a été vendue. La préfecture de Montpellier et les sous-préfectures ont également été mises en vente pour trouver des recettes au Département de l'Hérault.Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 11 janvier avec Gérald Kierzek, médecin urgentiste, chroniqueur et directeur médical de Doctissimo..L'épidémie de grippe hivernale, qui dure habituellement dix à douze semaines, s'est intensifiée début janvier et provoque des hospitalisations d'un niveau "exceptionnellement élevé" comparé aux saisons précédentes, a observé mercredi Santé publique France. Face à l'épidémie de grippe, 87 hôpitaux ont déclenché le plan blanc, dispositif qui permet de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Pour s'en prémunir, les autorités rappellent que la vaccination reste le plus efficace en particulier contre les formes graves de la grippe et du Covid-19. Elle est recommandée aux personnes âgées de 65 ans et plus, les immunodéprimés, les nourrissons atteints de comorbidités, les femmes enceintes et les résidents d'établissements médico-sociaux. D'après Catherine Vautrin, ministre des Solidarités interrogée hier sur Europe 1, "Quand on regarde les arrivées aux urgences et notamment les cas de complications, ce sont pour plus de 70% des gens qui ne sont pas vaccinés et qui sont éligibles". Les gestes barrières, comme le lavage des mains, le fait de tousser dans son coude, l'aération régulière des locaux, ou l'utilisation de mouchoirs à usage unique sont aussi importants.Gérald Kierzek, médecin urgentiste, chroniqueur, et directeur éditorial de Doctissimo est notre invité. Il reviendra avec nous sur la situation actuelle à l'hôpital, avec des services submergés par la hausse brutale des cas de grippe. Il abordera avec nous la question des gestes barrières, mais aussi de la vaccination. Il commentera aussi avec nous les propos du ministre de la Santé Yannick Neuder, lors de sa visite à l'hôpital Cochin à Paris : "Je ne suis pas en train de vous dire qu'on relance le port du masque pour tout le monde, mais dans les lieux confinés. Je pense aux transports en commun, ou quand on est plusieurs dans une réunion".
C dans l'air du 11 janvier 2025 - Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ?Les experts : FRANÇOISE VIMEUX, climatologue, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développementLieutenant-Colonel DAVID ANNOTEL, Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de FranceOLIVIER MOUSTACAKIS, directeur général de Assurland.comMARINE LAMOUREUX, grand reporter à La Croix HebdoCorinne LESNES (via Skype), grand reporter au Monde
C dans l'air du 11 janvier 2025 - Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ?Quatre jours que des incendies font rage autour de Los Angeles. Onze personnes ont trouvé la mort, 130.000 ont été évacuées, et des pans entiers de la deuxième plus grande ville des Etats-Unis sont dévastés. Face aux pillages qui se multiplient, un couvre-feu est entré en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin dans les secteurs de Pacific Palisades et Altadena, les plus ravagés. Depuis hier soir, le vent qui attise les flammes a toutefois commencé à faiblir, favorisant l'action des pompiers.Les critiques se multiplient cependant sur la gestion de la crise, notamment sur le manque d'approvisionnement en eau. Donald Trump pointe du doigt le gouverneur démocrate de Californie, et celui-ci déplore que le président élu « politise » la situation. Joe Biden, de son côté, estime que "beaucoup de démagogues" tirent profit de la désinformation autour de ce drame.En France, les catastrophes naturelles se multiplient aussi. Un an après les épisodes de grandes crues dans les Hauts-de-France, la vigilance est de retour dans plusieurs départements. Quatre ont été placés en alerte ce samedi. Avec ces catastrophes et les dégâts engendrés, les assurances augmentent dans les régions à risque. C dans l'air est allé à la rencontre du maire de Gier (Loire), ville inondée l'an dernier. Celui-ci fustige l'irresponsabilité de ces augmentations, un point de vue partagé par l'édile de Brey-sur-Roya (Alpes-Maritimes), ville touchée en 2020 par la tempête Alex.Pendant ce temps, Mayotte est de nouveau en alerte orange à l'approche du cyclone Dikeledi, moins d'un mois après Chido, qui a causé des dommages colossaux. Le passage de ce cyclone tropical intense a fait au moins 39 morts et plus de 5 600 blessés dans le département le plus pauvre de France. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a pour sa part détaillé cette semaine un plan d'attaque pour soutenir l'archipel.Alors, où en est-on de la situation à Los Angeles ? Comment les villes à risque peuvent-elles couvrir les dégâts des catastrophes naturelles ? Que faire pour Mayotte après les cyclones Chido et Dekeledi ? Les experts : FRANÇOISE VIMEUX, climatologue, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développementLieutenant-Colonel DAVID ANNOTEL, Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de FranceOLIVIER MOUSTACAKIS, directeur général de Assurland.comMARINE LAMOUREUX, grand reporter à La Croix HebdoCorinne LESNES (via Skype), grand reporter au Monde
C dans l'air l'invitée du 10 janvier avec Mireille Weinberg, journaliste, rédactrice en chef adjointe au magazine Capital, qui fait sa Une sur les "Placements en 2025 : tous nos conseils pour épargner malin".En 2025, le taux du livret A va baisser de 3% à 2,5%. Une baisse qui suit le cours de l'inflation, pour le placement préféré des Français. Des Français qui sont de grands épargnants, avec un taux d'épargne record en ce début 2025 (hors période de Covid), de 18,2%. L'assurance-vie, qui représente une manne de 1.985 milliards d'euros, est un des placements privilégiés en France. Alors où placer ses économies, faut-il prendre des risques ou pas, selon sa situation financière ? Dans le même temps, et compte-tenu de l'incertitude géopolitique, le cours de l'or est au plus haut actuellement. Une situation classique lorsque les tensions sont importantes dans le monde. Une incertitude qui se couple à l'instabilité politique en France, notamment depuis la dissolution. Alors même que la peur du chômage revient, en raison des centaines de plans de licenciement en cours ou à venir. Mireille Weinberg, journaliste spécialiste des placements, et rédactrice en chef à Capital, est notre invitée. Elle nous expliquera pourquoi le taux du livret A va baisser en 2025, et quels sont les placements les plus intéressants pour les Français. Elle décryptera aussi le taux d'épargne très élevé des Français, et les conséquences de l'incertitude géopolitique, politique et économique sur les réflexes de placements.
C dans l'air du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
C dans l'air du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Depuis la nomination de François Bayrou à Matignon, c'est l'un des grands défis du gouvernement : faire adopter prochainement au Parlement le budget 2025, avec comme objectif 50 milliards d'euros d'économies. Alors pour éviter toute censure, le nouveau ministre de l'Economie, Éric Lombard et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin bouclent ce vendredi une première semaine de consultations avec les principales forces politiques en vue d'amender le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, dont l'examen est sur le point de reprendre au Sénat où il a été suspendu plus d'un mois après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Toute la question pour Bercy est de savoir où sont les lignes rouges pour chaque camp, et notamment une partie de la gauche avec qui le gouvernement cherche à sceller un accord de non-censure. Une stratégie qui crée la division au sein du Nouveau Front populaire.Ainsi après une première rencontre lundi, Éric Lombard, a reçu ce mercredi pour la seconde fois, et ensemble les représentants du Parti socialiste, du parti Les Écologistes et du Parti communiste. "Nous avançons sur tous les sujets", a commenté le patron des socialistes, Olivier Faure à l'issue de cette rencontre, ajoutant que "pour qu'il n'y ait pas de censure, ça suppose qu'il y ait une inflexion forte sur la politique qui est conduite jusqu'ici". De son côté, la France insoumise, qui a refusé d'assister à ces rendez-vous, a fustigé le comportement de ses alliés du Nouveau Front populaire. "Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance", s'est emporté sur X Jean-Luc Mélenchon. Dans un article de blog, publié jeudi 9 janvier, il accuse Olivier Faure d'avoir entamé "un revirement complet du PS sur la question des retraites" et de "se substituer aux syndicats" pour la renégocier. "Les retraites, ce sont nos salaires, pas un jouet entre les mains de la finance ou des macronistes", a conclu le leader insoumis.La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien", a cinglé en retour le premier secrétaire du parti au poing et à la rose, sur TF1. Avant de justifier sa stratégie : "Moi, ce que je veux c'est arracher des victoires, faire en sorte que la politique conduite depuis sept ans puisse connaître une inflexion." Et de mettre en avant la nécessité de parvenir à un "compromis", faute de majorité à l'Assemblée nationale. Selon des informations de Libération, les socialistes ont formulé plusieurs demandes au gouvernement, dont la suspension de la réforme des retraites, le fait de renoncer à la suppression de 4.000 postes d'enseignants prévue par le précédent gouvernement ou encore le maintien de l'Aide médicale d'État dans sa version actuelle.Les consultations se poursuivent ce vendredi. Une délégation de députés RN – sans Marine Le Pen, endeuillée depuis la mort de père – est reçu ce vendredi à Bercy pour porter ses revendications sur le budget. Au menu : refus de hausses d'impôts, économies sur le "train de vie de l'État" et nouveau tour de vis sur l'immigration.Alors que les échanges s'intensifient entre les chefs de partis et le gouvernement, le patron du Medef Patrick Martin s'est dit "inquiet". Il craint que les compromis pour éviter la censure se fassent « sur le dos » des entreprises, et ce alors que nombre d'entre elles connaissent des difficultés. Plus de 66 000 entreprises ont ainsi faillite en 2024, soit un niveau record depuis au moins 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire. Au total, 260 000 emplois ont été menacés en 2024 par ces défaillances. Le patron du Medef Patrick Martin, a appelé ce jeudi à la suppression de l'abattement pour frais professionnels dont bénéficient les retraités dans leur déclaration de revenus, qu'il juge "aberrant".Alors où en sont les négociations après une première semaine de consultations ? impôts, taxes, économies… Quelles sont les pistes du gouvernement pour le budget 2025 ? Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
C dans l'air l'invitée du 9 janvier avec Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler, otage d'État détenue depuis mai 2022 en Iran.Cécile Kohler, professeure agrégée de français et enseignante en lettres modernes dans les Yvelines, a été arrêtée le 7 mai 2022 en Iran avec son compagnon Jacques Paris, un ancien professeur de mathématiques de 69 ans, alors qu'ils étaient venus faire du tourisme dans le pays. Le couple est soupçonné d'espionnage par l'État iranien.Narges Mohammadi, qui a reçu en 2023 le prix Nobel de la paix pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran et pour la promotion des droits humains, a donné des nouvelles de Cécile Kohler via les co-détenues de la Française. "Moi aussi j'étais en isolement, vous savez. Et ce sont des conditions terribles, une vraie torture", a-t-elle assuré.Noémie Kohler reviendra sur son combat et sa mobilisation pour faire libérer sa sœur détenue en Iran.
C dans l'air du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC'est l'incendie le plus destructeur de l'histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d'un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d'un point presse mercredi soir. Face à l'ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu'il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l'insulte "ordure". Il l'a ensuite accusé d'avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l'eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n'existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c'est de la pure fiction." Et le démocrate d'ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s'assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d'extrême droite, est au centre d'une nouvelle polémique en Italie et dans l'UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d'euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d'un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d'euros de l'argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d'accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l'ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l'agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s'est dit « prêt à fournir à l'Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d'un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l'étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d'Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l'Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l'Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d'extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington
C dans l'air du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC'est l'incendie le plus destructeur de l'histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d'un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d'un point presse mercredi soir. Face à l'ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu'il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l'insulte "ordure". Il l'a ensuite accusé d'avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l'eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n'existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c'est de la pure fiction." Et le démocrate d'ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s'assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d'extrême droite, est au centre d'une nouvelle polémique en Italie et dans l'UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d'euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d'un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d'euros de l'argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d'accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l'ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l'agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s'est dit « prêt à fournir à l'Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d'un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l'étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d'Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l'Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l'Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d'extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington
C dans l'air l'invitée du 8 janvier avec la journaliste et essayiste Catherine Nay, autrice de "Secrets de vies", aux éditions Bouquins. Son article "Jean-Marie Le Pen, tribun et paria", est paru aujourd'hui dans le numéro de Paris-Match consacré à la mort du leader d'extrême droite.Hier, le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen est mort à l'âge de 96 ans. Il s'était brouillé avec sa fille Marine, notamment depuis qu'elle avait repris la tête du parti. L'annonce de la mort de la figure d'extrême droite a provoqué un torrent de réactions en France. Au lendemain de la mort de Jean-Marie Le Pen, sa fille Marine a rendu hommage à ce père avec qui elle entretenait des relations pourtant bien compliquées. La leader du Rassemblement national n'avait pour l'heure pas réagi à la mort de son père. Sur le réseau social X, Marine Le Pen a tenu à rendre hommage à son père. "Beaucoup de gens qu'il aime l'attendent là-haut. Beaucoup de gens qui l'aiment le pleurent ici-bas", a-t-elle fait savoir.Hier soir, des manifestations de joie ont eu lieu en France, suscitant la polémique. Les obsèques de Jean-Marie Le Pen seront célébrées ce samedi à La Trinité-sur-Mer dans le Morbihan. Né dans la commune en 1928, le leader de l'extrême droite française sera enterré dans le caveau familial où reposent ses parents. Catherine Nay reviendra avec nous sur l'héritage politique de Jean-Marie Le Pen.
C dans l'air du 8 janvier 2025 - Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour L'heure américaine - France Info TV- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- CLAIRE MEYNIAL (en duplex) - Correspondante aux États-Unis – Le Point, autrice de La guerre des Amérique
C dans l'air du 8 janvier 2025 - Canada, Groenland, Panama… Trump veut tout ! Pas encore investi, ce sera le 20 janvier prochain, mais déjà président. Alors que Joe Biden n'apparaît plus que sporadiquement, Donal Trump exerce déjà son influence depuis sa résidence de Mar-a-Lago, et multiplie les déclarations fracassantes en matière de politique internationale. Lors d'une conférence de presse décousue et provocatrice, il a répété hier ses ambitions d'annexer le canal de Panama et le Groenland, refusant cette fois d'exclure le recours à la force militaire pour y parvenir.Le président élu a déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n'était pas réduit. Il a encore fustigé ce mardi l'accord passé en 1977 par le président d'alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999. "Ils ne nous traitent pas de manière juste. Ils font payer nos navires davantage que les navires d'autres pays", a-t-il lancé. "Ils se moquent de nous parce qu'ils pensent que nous sommes stupides. Mais nous ne sommes plus stupides à présent", a-t-il déclaré.Juste avant Noël, Donald Trump avait également jugé que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde". Mardi, il a exhorté le Danemark à "renoncer" à ce territoire autonome, et ce alors que la Première ministre danoise avait rappelé ces derniers jours que "le Groenland n'est pas à vendre". Le Groenland est "un territoire de l'Union européenne. Il n'est pas question que l'UE laisse d'autres nations du monde quelles qu'elles soient s'en prendre à ses frontières souveraines", a réagi ce matin le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot sur France Inter. La porte-parole du gouvernement a, de son côté, dénoncé "une forme d'impérialisme" et appelé les pays européens à "se prémunir".Le futur président américain a en outre menacé de faire usage de la "force économique" contre le Canada, cet allié du nord "subventionné" par les États-Unis pour sa protection, selon lui. Peu après l'annonce de la démission de la vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland puis de celle ce lundi du Premier ministre Justin Trudeau, tous deux en désaccord sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec le voisin américain, Donald Trump a une nouvelle fois estimé que le Canada devrait "fusionner" avec les États-Unis. Ces dernières semaines, il avait traité Justin Trudeau de "gouverneur du 51ᵉ État" et avait promis d'imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier. De son côté, l'homme d'affaires et futur ministre américain de l'Efficacité gouvernementale Elon Musk s'est attaqué à Justin Trudeau sur son réseau social X ce mercredi. Sous une publication du Premier ministre canadien démissionnaire qui déclarait que "jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis", le milliardaire a écrit : "Chérie, tu n'es plus le "gouverneur" du Canada, donc ce que tu dis nous importe peu".Cette nouvelle sortie du patron de X et de Tesla n'est pas passée inaperçue après ses ingérences dans la politique intérieure de l'Allemagne et du Royaume-Uni, au profit de l'extrême droite. Lundi, lors de la traditionnelle allocution annuelle du président de la République aux ambassadeurs de la France, Emmanuel Macron a accusé sans le nommer le milliardaire américain, de soutenir " une nouvelle internationale réactionnaire" et ce mercredi sur France Inter Jean-Noël Barrot a critiqué le manque de fermeté de la Commission européenne face aux ingérences d'Elon Musk. "La Commission doit agir avec la plus grande fermeté. Si elle ne le fait pas, il faudra restituer aux États membres la capacité de protéger notre espace public", a-t-il déclaré avant de rappeler que le bannissement de X était une possibilité réelle en Europe.Les déclarations répétées du président-élu sur le Groenland, le canal de Panama et le Canada, dont il veut faire le 51ème État, vont loin. Quelles sont ses motivations ? Pourquoi Elon Musk s'en prend-il à l'Europe ? Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, est-ce le retour de sa politique de "pression maximale" contre l'Iran ? Et sous quelles formes ? Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour L'heure américaine - France Info TV- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique Le Figaro - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- CLAIRE MEYNIAL (en duplex) - Correspondante aux États-Unis – Le Point, autrice de La guerre des Amérique PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 7 janvier avec WILLY LE DEVIN - Grand reporter – LibérationIl y a dix ans jour pour jour, le 7 janvier 2015, la rédaction de Charlie Hebdo était la cible d'un attentat. Douze personnes – dont huit membres du journal satirique – sont assassinés ce jour-là, victimes du terrorisme islamiste comme le seront les deux jours suivant une policière de Montrouge et les quatre clients de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. 36 heures qui ont bouleversé la France et provoqué les grandes marches du 11 janvier réunissant des millions de personnes. Une mobilisation mémorable pour rendre hommage aux victimes, montrer l'unité du peuple français et soutenir la liberté d'expression.Dix ans plus tard, la France se souvient et rend un nouvel hommage ce mardi aux 17 personnes qui ont perdu la vie, lors de cette série d'attentats, qui ont fait basculer le pays dans une nouvelle période marquée par le terrorisme. Nous en parlerons dans #cdanslair avec notre invité.
C dans l'air du 7 janvier 2025 - Jean-Marie Le Pen : quel héritage ?Les experts : - JÉROME JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - RAPHAËLLE BACQUE - Grand reporter - Le Monde - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
C dans l'air du 7 janvier 2025 - Jean-Marie Le Pen : quel héritage ?Jean-Marie Le Pen, l'ancien leader de l'extrême droite en France, est décédé à l'âge de 96 ans. Présent dans la vie politique française depuis le milieu des années 1950, il avait relancé les idées d'extrême droite en France co-fondant le Front national, parti qu'il a légué à sa fille et qui est devenu aujourd'hui le Rassemblement national. Président du FN pendant 38 ans, cinq fois candidat à l'Elysée, plusieurs fois député, il avait atteint le second tour de l'élection présidentielle en 2002. Tout au long de sa longue carrière politique, le leader d'extrême droite a également été la vedette de multiples procès, condamné à plusieurs reprises, notamment pour contestation de crime contre l'humanité. Celui qui était surnommé "Le Menhir" avait été définitivement exclu en 2015 du parti qu'il a contribué à fonder et s'était engagé dans des joutes judiciaires intestines pour contester cette exclusion. Sa fonction de président d'honneur du Front national avait été supprimée en mars 2018, lors d'un congrès au cours duquel a également été acté le processus de changement de nom du parti qui est désormais le Rassemblement national.Retour sur son parcours politique et décryptage de son héritage dans #cdanslair.Les experts : - JÉROME JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - RAPHAËLLE BACQUE - Grand reporter - Le Monde - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
C dans l'air l'invité du 6 janvier - professeur Amine Benyamina, psychiatre-addictologue, président de la Fédération Française d'Addictologie (FFA)Après les potentiels excès pendant les fêtes de fin d'année, certains se lancent le défi de ne pas boire d'alcool pendant un mois. Le "Dry January" (littéralement "janvier sec") nous vient tout droit du Royaume-Uni. Il est arrivé en France en 2020, porté par plusieurs associations de prévention de l'alcoolisme.Le but est de faire le point sur sa consommation d'alcool et son rapport à la boisson. En France, l'alcool est à l'origine de 49 000 décès par an, d'après le ministère de la Santé. En 2024, 4,5 millions de Français ont donc tenté l'expérience d'un mois sans alcool, selon le site de l'opération "Dry January".Mais cette pause a-t-elle réellement un effet bénéfique sur la santé ?
C dans l'air du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
C dans l'air du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Le ministre de l'Économie et des Finances ainsi que la ministre des Comptes publics débutent ce lundi à Bercy les consultations des partis politiques dans l'optique de faire voter rapidement par le Parlement un projet de loi de finances pour 2025. Avec un objectif : ramener le déficit entre "5 et 5,5 %", cette année, ce qui nécessitera un "effort" budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait le gouvernement précédent, et qui passera "essentiellement" par des économies, a affirmé ce matin Éric Lombard sur France Inter.Pour rassurer le monde économique, les marchés qui prêtent à l'Etat mais aussi Bruxelles, il faut "que dans les meilleurs délais, notre pays ait un budget" a expliqué l'ancien directeur général de la Caisse des dépôts. Pour cela, le nouveau patron de Bercy souhaite obtenir "a minima un accord de non-censure" et lance un appel du pied aux partis de gauche avec qui "il y a plus de perspective d'un dialogue fécond qu'avec le RN". Et le ministre d'embrayer sur ce qu'il dit partager avec le parti socialiste, mais aussi les communistes et les écologistes : la recherche de justice fiscale. "Il y a dans ce pays des mécanismes d'optimisation fiscale qui font que des personnes qui ont des revenus importants ne paient pas leur part d'impôt. Il s'agit que chacun paie sa juste part de l'impôt."Même angle d'attaque sur France 2 ce matin pour la ministre des Comptes publics qui promet "un plan d'action très concret, très ambitieux" concernant l'égalité devant l'impôt, et axé sur la lutte contre la "suroptimisation fiscale". Dans les colonnes du Parisien ce dimanche, Amélie de Montchalin a également indiqué que le gouvernement n'envisage pas de "hausse d'impôts pour les ménages" mais veut garder les éléments qui ont fait consensus lors de l'examen des projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale laissés en suspens par la censure du gouvernement Barnier. Parmi les mesures que l'exécutif compte conserver, la ministre a cité la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises, la taxe sur les rachats d'actions et sur les billets d'avion. Quid de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus ? Si celle-ci "ne peut plus s'appliquer" du fait de la censure,"nous réfléchissons à de nouvelles modalités", a fait savoir Amélie de Montchalin. "Il ne s'agit pas de proposer des impôts nouveaux, mais de vérifier que chacun paye sa juste part de l'impôt (...). Pas taxer davantage les très riches mais veiller à ce que leur niveau d'impôt soit homogène à celui que payent les autres Français", a relevé de son côté Éric Lombard qui a reçu ce matin le MoDem et les socialistes.À la sortie de Bercy, le PS s'est dit favorable à "une négociation où chacun est responsable, où chacun fait des pas vers l'autre. Nous sommes prêts à en faire", a lancé Olivier Faure, mais également à censurer le gouvernement s'il n'y a de "concessions remarquables". Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a par ailleurs fait état de la part du gouvernement d'"une proposition de modification, d'évolution de la réforme de la retraite"."La négociation du PS avec le gouvernement Macron-Bayrou n'engage que lui" a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon. "Le NFP n'a été ni informé ni saisi auparavant. LFI ne sera donc pas concernée par le plat de lentilles servi à O. Faure. Les insoumis ne sont pas engagés par la non-censure négociée par le PS" a écrit le le leader de La France insoumiseDu côté du RN, Marine Le Pen poursuit ce lundi son déplacement à Mayotte trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido. Présente sur place depuis hier, la figure de proue du Rassemblement national a appelé l'exécutif à ne pas oublier "les promesses faites aux Mahorais" et a déploré que la stratégie du gouvernement "n'aille pas assez loin". "Sans régler le problème de l'immigration clandestine, rien ne sera utile", a-t-elle estimé dimanche, en référence notamment au droit du sol, qui est déjà largement encadré sur le sol mahorais, et ce à l'heure où le gouvernement est divisé sur ce point. Une façon pour la leader du parti d'extrême droite de mettre la pression sur l'exécutif. C'est également pour la cheffe de file des députés RN qui dans les colonnes du Parisien du 18 décembre déclarait se préparer à une élection présidentielle anticipée "par précaution", de montrer sa popularité sur place. En 2022, les Mahorais l'ont placé en tête du second tour de la présidentielle avec 59 % des voix. Deux ans plus tard, la liste de Jordan Bardella aux européennes a recueilli 51 % des suffrages.Alors quel budget pour la France en 2025 ? Le gouvernement vise 50 milliards d'euros d'économies pour 2025, avec des promesses de ne pas augmenter les impôts pour les ménages. Comment compte-t-il faire ? Enfin le remboursement des Prêts Garantis par l'État, est-il le grand oublié du débat sur le budget ? Environ un tiers de ces PGE, accordés à 700 000 TPE et PME entre 2021 et 2022, doit encore être remboursé, selon la Banque de France, qui indiquait par ailleurs, le mois dernier, que les défaillances d'entreprises ont battu un nouveau record sur l'année écoulée. Nous avons rencontré le patron de l'un d'entre elles. Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages IpsosPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invitée du 4 janvier - Nina Métayer, cheffe pâtissière, élue meilleure pâtissière du monde en 2024.A la veille de l'Epiphanie, 92% des Français ont l'intention de manger une galette des rois au mois de janvier, selon une enquête Ifop pour la Fédération des entrepreneurs de la boulangerie. Une période de l'année très importante pour les boulangers, puisque la galette représente en moyenne 15% de leur chiffre d'affaires annuel. Si 60 millions de galettes devraient s'écouler en 2025 en France, leur prix risque d'augmenter un peu, notamment en raison de la hausse des prix des matières premières. Le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a par exemple augmenté de 40% sur un an, selon FranceAgriMer.Nina Métayer, cheffe pâtissière et entrepreneure, élue meilleure pâtissière du monde en 2025, est notre invitée. Elle nous révélera les secrets d'une bonne galette des rois, et nous aidera à la cuisiner ou à bien la choisir en boutique. Classique à la frangipane, ou revisitée, elle évoquera avec nous les tendances. Elle nous parlera de ses créations 2025, et nous expliquera aussi son parcours exceptionnel, dans un secteur de la boulangerie-pâtisserie qui offre beaucoup d'opportunités. "Entrepreneure, ce n'est pas un métier, c'en est 25", témoigne cette passionnée, qui a à coeur de faire rayonner l'excellence française à travers le monde.
C dans l'air du 4 janvier 2025 - Darmanin et Retailleau face au narcotraficSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de sociétéClotilde CHAMPEYRACHE – Économiste-criminologue, Maîtresse de conférences - CNAMLou FRITEL - Journaliste politique à Paris MatchJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
C dans l'air du 4 janvier 2025 - Darmanin et Retailleau face au narcotraficDarmanin durcit le ton face aux narcotrafiquants. En déplacement à Marseille, le ministre de la Justice a dévoilé une série de propositions pour intensifier la lutte. Il souhaite notamment isoler les principaux dealers en prison en s'inspirant des conditions de détention appliquées aux condamnés pour terrorisme. Gérald Darmanin veut aussi améliorer la coopération judiciaire internationale, notamment à Dubaï, où se cachent toujours des barons de la drogue.Le nouveau gouvernement poursuit donc son offensive autoritaire. La nomination de Darmanin à la Justice permet de s'aligner à la politique répressive de son homologue à l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Les problèmes de la police, ce sont les moyens de la justice », a déclaré Darmanin. Parmi leurs cibles : la DZ mafia, organisation criminelle marseillaise structurée, entreprenante, devenue un label arrivant à transformer en quelques heures des très jeunes en tueurs.Ce ne sont pas que les métropoles qui sont gangrenées par ces trafics. Certaines villes moyennes de province souffrent de l'activité et de la rivalité de certains gangs dans leurs quartiers. Anne Vignot, maire écologiste de Besançon, en appelle à l'Etat pour « un travail à mener de manière systémique ». L'édile souhaite plus de sévèrité avec les consommateurs, tout en posant la question de la dépénalisation de certaines drogues.Justement, depuis le 1er avril dernier, l'usage récréatif du cannabis est autorisé en Allemagne. Cette légalisation reste toutefois encadrée et continue de diviser la société allemande. Aux Pays-bas, l'usage et la revente de cannabis sont quant à eux réglementés mais non légalisés. Le marché noir reste donc la principale source d'approvisionnement du pays. Une législation encore loin de celle du Portugal qui, en 2001, est devenu le premier pays au monde a décriminaliser l'usage de toutes les drogues.Alors, les mesures annoncées par Gérald Darmanin seront-elles efficaces ? Comment les villes moyennes de province peuvent-elles lutter contre le narcotrafic ? Où en est-on de la dépénalisation des drogues en Europe ?Les experts : Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de sociétéClotilde CHAMPEYRACHE – Économiste-criminologue, Maîtresse de conférences - CNAMLou FRITEL - Journaliste politique à Paris MatchJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOPPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 3 janvier - Peer de Jong, ancien colonel de la Marine, vice-président de l'institut Themiis. Auteur de "Poutine, Lord of War", aux éditions Mareuil.Le colonel Peer de Jong est ancien colonel de la Marine, vice-président de l'institut Themiis. Il publie "Poutine, Lord of War", aux éditions Mareuil. Un livre très documenté sur la stratégie du président russe, nouveau "Seigneur de guerre".Désormais au pouvoir en Russie depuis 25 ans, Vladimir Poutine a adressé ses voeux à la Nation, sur un ton triomphaliste,comme chaque année.Saluant un pays « indépendant, libre et fort », il est apparu d'autant plus sûr de lui que son armée a conquis près de 4.000 kilomètres carrés de territoire ukrainien au cours des douze derniers mois. Alors que son armée reste à l'offensive en Ukraine, près de trois ans après le début de la guerre, les signes d'une brusque dégradation de la situation économique se multiplient. Le colonel Peer de Jong, ancien colonel de la Marine, et co-fondateur de l'institut Themiis, est notre invité. Celui qui publie "Poutine, Lord of War", aux éditions Mareuil, décryptera avec nous la stratégie du "seigneur de guerre" Poutine. Il reviendra sur ses 25 années au pouvoir, lui qui, au début du siècle, envisageait un rapprochement avec l'Otan. Une époque qui paraît bien lointaine aujourd'hui, pour celui qui a ouvert le pays à de nouveaux espaces d'influence en Afrique ou en Asie prônant un monde "multipolaire" face à l'hégémonie occidentale.
C dans l'air du 3 janvier 2025 - Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L'Usine NouvelleCorinne JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierGéraldine HOUDAYER - Journaliste spécialiste de la consommation à France BleuMathieu PLANE – Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision à OFCE
C dans l'air du 3 janvier 2025 - Immobilier, auto, électricité... les nouveautés de 2025Comme chaque année, de nouvelles lois sont entrées en vigueur le 1er janvier et les changements sont nombreux en 2025. À commencer par les retraites : les pensions de base ont augmenté de 2,2 %. Faute d'adoption du budget de la Sécurité sociale, cette revalorisation a été indexée sur l'inflation. Elle est supérieure à ce que proposait le gouvernement censuré de Michel Barnier qui avait évoqué une augmentation de 1,6 %.À cela s'ajoutent notamment la hausse du prix des mutuelles (6% en moyenne), du prix du tabac (le paquet de vingt cigarettes avoisine les treize euros), du timbre, ou encore de l'électricité. Côté immobilier, l'interdiction de louer des logements de classe énergétique G est aussi entré en vigueur. Enfin, le RSA est maintenant conditionné sur tout le territoire à quinze heures d'activités hebdomadaires d'accompagnement et d'insertion.Pendant ce temps, la ville de Senlis, dans l'Oise, a été classé parmi les meilleures communes en termes de qualité de vie de prix pour les cadres. Proche de Paris et de l'aéroport de Roissy, la ville au riche patrimoine historique attire de plus en plus de Franciliens avides d'espace et de tranquillité.Dans cette période compliquée pour le pouvoir d'achat, un autre phénomène peut faire perdre de l'argent : celui des arnaques aux colis. Fréquentes, ces escroqueries tentent recevoir de l'argent des consommateurs via des textos parfois trompeurs. De nombreuses autres arnaques se développent en ligne, comme celles qui proposent des placements alléchants.Alors, l'année 2025 sera-t-elle noire sur le plan du pouvoir d'achat ? Pourquoi de nombreux franciliens quittent l'Ile-de-France pour des villes en périphérie ? Comment se protéger des arnaques ?Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L'Usine NouvelleCorinne JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierGéraldine HOUDAYER - Journaliste spécialiste de la consommation à France BleuMathieu PLANE – Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision à OFCEPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 2 janvier - Flavien Neuvy, économiste spécialiste du monde automobile et directeur de l'observatoire Cetelem.L'année 2024 a confirmé un ralentissement du marché automobile français. 1.718.417 voitures particulières neuves ont été immatriculées entre janvier et décembre, soit une baisse 3,2%, annonce dans un communiqué ce mercredi la Plateforme de la filière automobile (PFA).Le groupe Stellantis (Citroën, Fiat, Opel, Peugeot) enregistre la plus forte baisse (-7%) avec 452.900 voitures particulières neuves vendues. Pour groupe Renault (Dacia, Renault, Alpine), les immatriculations ont baissé de 2,7% en 2024 (425.116 immatriculations en 2024). Ces deux constructeurs se partagent la moitié du marché automobile français, avec respectivement 26,4% et 24,7% de parts de marché. L'hybride gagne du terrain et s'impose sur le marché automobile en France… Parallèlement : Le marché des voitures électriques stagne… Les ventes de véhicules électriques neufs reculent légèrement : 291.143 immatriculations en 2024 contre 298.525 en 2023.
C dans l'air du 2 janvier 2025 - Nouvelle-Orléans : américain, vétéran, terroristeSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter à France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour "L'heure américaine" à Franceinfo TV- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur D'un monde à l'autre
C dans l'air du 2 janvier 2025 - Nouvelle-Orléans : américain, vétéran, terroristeAu moins quinze morts, et des dizaines de blessés. C'est le bilan provisoire de l'attaque à la voiture bélier à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) durant le réveillon du Nouvel an. L'assaillant, tué lors d'un échange de feu avec la police, est un Américain ayant servi dans l'armée, Shamsud-Din Jabbar, 42 ans. Il avait laissé une vidéo dans laquelle il prêtait allégeance à l'organisation Etat islamique. « Nous ne pensons pas qu'il était le seul responsable », a indiqué le FBI. Au lendemain de ce drame, à Las Vegas, un véhicule Cybertruck de la marque Tesla a quant à lui explosé devant un hôtel appartenant à Donald Trump, provoquant la mort du conducteur. Cette voiture est le symbole de la puissance d'Elon Musk, patron de Tesla, et allié politique de Donald Trump. Les autorités enquêtent sur la possibilité d'un second acte terroriste, et son éventuel lien avec celui de Louisiane.Pendant ce temps, l'Etat islamique se réorganise en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad. La prise de pouvoir à Damas par le groupe armé Hayat Tahrir Al-Cham et son chef Ahmed Al-Charaa ont bouleversé les rapports de force dans la galaxie djihadiste. Opposé au nouvel homme fort de Syrie, l'EI espère reconstituer ses troupes et ses moyens. Récemment, les Etats-Unis et la France ont quant à eux frappé des positions du groupe en Syrie.Aux Etats-Unis, un vif débat a lieu entre Elon Musk et les partisans anti-immigration du clan Trump. L'entrepreneur défend en effet l'embauche de talents étrangers dans la tech, une trahison pour les adeptes de la mouvance Maga (Make America Great Again). Donald Trump a, lui, semblé prendre le parti d'Elon Musk, « J'ai toujours été en faveur des visas », a-t-il déclaré.Alors, quelles sont les dernières informations sur le drame de la Nouvelle-Orléans ? Doit-on craindre un retour en force de l'Etat islamique ? Jusqu'à quand va tenir l'influence d'Elon Musk au sein de l'administration Trump ?Les experts : - JAMES ANDRÉ - Grand reporter à France 24- LAURENCE HAÏM - Journaliste pour "L'heure américaine" à Franceinfo TV- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur D'un monde à l'autrePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invitée du 1er janvier - Dr. Faïza Bossy nutritionniste.Le début d'une nouvelle année est souvent synonyme de renouveau et de bonnes résolutions. C'est également le moment idéal pour prendre des résolutions en matière de santé et de bien-être.
C dans l'air du 1er janvier 2025 - Macron : un mea-culpa… et un référendum ?Les experts : - ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
C dans l'air du 1er janvier 2025 - Macron : un mea-culpa… et un référendum ?Pour ses huitièmes vœux depuis son arrivée à l'Élysée en 2017, Emmanuel Macron a voulu innover hier soir, en entamant son allocution par une vidéo retraçant les évènements marquants et les succès de l'année 2024 : 80 ans de la Libération, loi inscrivant dans la Constitution la liberté garantie des femmes de recourir à l'IVG, Jeux olympiques et paralympiques, réouverture de Notre-Dame de Paris…"Nous avons prouvé qu'impossible n'était pas Français", a-t-il dit sur le fond de la bande-son des JO. "Demain, sachons garder le meilleur de ce que nous avons été en 2024 : unis, déterminés, solidaire. Nous avons réussi car nous avons été ensemble".Dans un décor sobre et flouté, le président de la République a ensuite esquissé un premier mea culpa sur la dissolution de l'Assemblée nationale du 9 juin dernier. "Je dois reconnaître que la dissolution a apporté pour le moment davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français. La lucidité et l'humilité commandent de reconnaître qu'à cette heure, cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité et j'en prend toute ma part", a déclaré le chef de l'Etat.Appelant de ses vœux en 2025 un "ressaisissement collectif" pour permettre "la stabilité" et mener à de "bons compromis pour prendre les bonnes décisions", Emmanuel Macron, privé de majorité à l'Assemblée nationale, s'est ensuite recentré sur ses prérogatives, l'international, appelant les Européens à en finir avec la naïveté et à un "réveil" face aux "lois" qui sont "dictées par d'autres".Surtout et c'est l'annonce de la soirée : au détour d'une phrase mystérieuse - "Notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants…" - Emmanuel Macron a fait savoir qu'il demanderait en 2025 aux Français de "trancher certains de ces sujets déterminants". Par le référendum, " outil gaulliste" utilisé neuf fois sous la Ve République, ou à travers l'organisation de consultations citoyennes ? Le chef de l'État n'en dit pas davantage pour le moment mais son entourage confirme que si le mot "référendum" n'a pas été prononcé, c'est bien ce à quoi penserait le chef de l'Etat. Une manière de laisser entrevoir des votations évoquées, mais jamais organisés depuis son arrivée à l'Elysée en 2017, et de se replacer au centre du jeu après une année 2024 qu'il voulait synonyme du "réarmement" de la France et qu'il a terminé comme désarmé politiquement par la dissolution.Dans l'opposition, de nombreuses voix se sont aussitôt élevées. "En 2025, Macron découvre la démocratie. Tout arrive !", a ironisé sur X le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel. "Après avoir refusé obstinément le référendum sur la réforme des retraites, Macron envisage de consulter les Français. Nous ne manquons pas d'idées à lui soumettre", a-t-il poursuivi. "Qu'il commence par le référendum sur les retraites", a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur franceinfo. "Malheureusement, je crains que ce ne soit un énième effet d'annonce", a déclaré pour sa part le député RN Franck Allisio. "Le président n'a jamais eu recours au référendum depuis sept ans et c'est maintenant qu'il se retrouve en cohabitation qu'il va proposer un référendum. Mais sur quoi ?", a-t-il questionné.Alors que pensez-vous des vœux prononcés par Emmanuel Macron ? Quel bilan politique tirez-vous de l'année 2024 ? D'après vous, sur quoi pourrait porter un référendum, auquel le chef de l'Etat a ouvert la voie ? Selon un dernier sondage BVA, le pouvoir d'achat demeure la priorité n° 1 des Français sur laquelle ils veulent que le gouvernement agisse, devant la santé qui fait désormais quasiment jeu égal avec la dette.Les experts : - ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
C dans l'air l'invité du 31 décembre - Philippe Corbé,journaliste et ancien correspondant aux États-Unis.Présentation: Lorrain SénéchalC'est l'une des premières pommes de discorde au sein des soutiens de Donald Trump. Samedi 28 décembre, le président élu des États-Unis, qui avait mené une campagne fermement anti-immigration, s'est dit favorable au maintien de visas destinés aux travailleurs spécialisés, dans une interview au New York Post. À deux semaines de son investiture, cette question a fait apparaître de fortes divergences parmi ses soutiens, entre les plus conservateurs des républicains et des figures plus libérales issues du monde de l'entreprise et de la tech, comme Elon Musk. Philippe Corbé reviendra sur l'année 2024 qui s'achève sur fond de querelles internes pour le camp trumpiste.
C dans l'air du 31 décembre - Finances publiques : la diète en 2025 ? Présentation: Lorrain SénéchalLes experts : - Nicolas BOUZOU, économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express - Lucie ROBEQUAIN, directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche - Anne DE GUIGNÉ, grand reporter au service économie – Le Figaro- Frédéric DABI, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP