Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast
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C dans l'air du 6 novembre 2025 : L'assurance vie et l'épargne...au secours du budget?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - François GEEROLF - Economiste - OFCE - Raphaële SCHAPIRA – Duplex à Rome - Correspondante en Italie – France Télévision

C dans l'air du 6 novembre 2025 : L'assurance vie et l'épargne...au secours du budget?Depuis deux jours, les parlementaires débattent à l'Assemblée nationale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les discussions portent actuellement sur le volet « recettes » du texte, et les députés ont notamment adopté une hausse de la CSG sur les revenus du capital.Concrètement, il s'agit d'une augmentation de 1,4 point de cette contribution, l'une des principales sources de financement de la protection sociale, prélevée sur les salaires, les retraites mais aussi les revenus du capital. Le taux passerait ainsi de 9,2 % à 10,6 %, permettant de dégager environ 2,8 milliards d'euros supplémentaires pour les caisses de la Sécu, afin de financer la suspension de la réforme des retraites.Cette proposition du député socialiste Jérôme Guedj a été adoptée avec le soutien d'une partie du camp gouvernemental, en lieu et place d'une autre mesure portée par l'exécutif, qui prévoyait de geler le barème de la CSG. Une option qui revenait, selon Paul-André Colombani (LIOT, Indépendants), « dans les faits, à augmenter les prélèvements sur les foyers modestes, dont les revenus évoluent à peine au rythme de l'inflation ».La hausse de la CSG sur les revenus du capital concernera tous les Français détenant des produits financiers : assurance-vie, comptes-titres ou livrets ordinaires. En revanche, les épargnes réglementées – livret A, livret Jeune ou livret d'épargne populaire (LEP) – ne seront pas concernées.Cette mesure intervient quelques jours après le vote à l'Assemblée de la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en un nouvel « impôt sur la fortune improductive », incluant notamment les produits d'assurance-vie en fonds euros (ceux qui garantissent le capital sans risque). Les contrats en unités de compte, investis en actions ou obligations, resteraient, eux, épargnés.À droite, Thibault Bazin (LR), rapporteur général du budget, a fait part de son désaccord, estimant que la mesure pèsera sur "les produits d'épargne de millions de Français". De son côté, le chef du groupe Les Républicains, Laurent Wauquiez, a appelé ces derniers jours à la mobilisation contre la "folie fiscale" à l'œuvre selon lui à l'Assemblée nationale.Ces discussions budgétaires offrent aussi au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'occasion de reprendre la main face à un Bruno Retailleau affaibli et à un Édouard Philippe en difficulté dans les sondages.Selon la dernière enquête Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, en vue de la présidentielle de 2027, l'ancien Premier ministre perd 5 points par rapport à avril dernier, tombant à 15,5 % d'intentions de vote. Même s'il conserve sa deuxième place dans tous les scénarios testés, ce recul est perçu comme un signal préoccupant pour lui.Édouard Philippe connaît ce décrochage après avoir demandé la démission d'Emmanuel Macron. Il ne rassemble désormais plus que la moitié de l'électorat Renaissance–MoDem–Horizons des législatives de 2024 et reste faible dans les catégories traditionnellement favorables au chef de l'État : cadres (20 %), retraités (15 %) et Franciliens (14 %).LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - François GEEROLF - Economiste - OFCE - Raphaële SCHAPIRA – Duplex à Rome - Correspondante en Italie – France Télévision

C dans l'air l'invitée du 5 novembre 2025 avec Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis. Elle a publié avec Dominique Simonnet "Requiem pour le monde libre", aux éditions de l'Observatoire. Dans cet ouvrage, elle analyse notamment le déploiement d'un "populisme totalitaire" en Amérique. Hier, un vent contraire a soufflé à New York : Zhoran Mamdani, qui n'était pourtant crédité que de 1% des intentions de vote lors des primaires démocrates, en 2024, a été élu maire face à Andrew Cuomo. Après une campagne réussie sur les réseaux sociaux, il devient donc le plus jeune maire de la métropole, le premier socialiste revendiqué et premier musulman à ce poste. Affronts avec Trump, évolutions du camp démocrate, engagement en faveur de la Palestine... Nicole Bacharan, spécialiste des États-Unis, reviendra avec nous sur cette ascension fulgurante, et ce qu'elle dit de l'Amérique d'aujourd'hui.

C dans l'air du 5 novembre 2025 : LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche

C dans l'air du 5 novembre 2025 : En dépit du tollé et du scandale suscités par la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur son site, le géant de l'e-commerce asiatique Shein a ouvert ce mercredi sa première boutique physique et permanente au BHV, à Paris. Une première mondiale pour la marque de fast-fashion, qui revendique 25 millions de clients en France.Plusieurs dizaines de personnes avaient fait la queue dans la matinée devant l'entrée principale du grand magasin, par « curiosité » ou parce que « c'est moins cher ». « Shein, non merci », pouvaient lire les passants de l'autre côté de la rue, en haut de l'Hôtel de Ville, sous la fenêtre de l'élu écologiste – et candidat à la mairie de Paris – David Belliard.Cette ouverture, « à la veille du salon du Made in France, en ce mois du Made in France, est une provocation », avait affirmé lundi le PDG du groupe Système U sur le plateau de C dans l'air. C'est « une erreur stratégique » et « un danger », a déploré ce mercredi le ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, sur TF1. Son collègue chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, a, lui, dénoncé sur Public Sénat chez Shein « une stratégie (…) d'agressivité qui est aussi une politique d'attaque de nos valeurs », tout en pointant du doigt, en creux, le BHV.Face à la tempête, Frédéric Merlin assume son choix : « J'aimerais relever l'hypocrisie générale : on parle d'une marque achetée par 25 millions de Français. » L'homme d'affaires a également avancé un argument choc pour défendre sa stratégie commerciale : « Quand j'ouvre un Primark dans un centre commercial, avec des prix équivalents à ceux de Shein et des produits fabriqués dans les mêmes usines, ce qui fonctionne autour, c'est le premium. »En début d'après-midi, le gouvernement a annoncé « une procédure de suspension » de la plateforme, à la suite du scandale des poupées à caractère pédopornographique. L'exécutif a précisé qu'« un premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».L'arrivée de la plateforme, fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, cristallise aussi les tensions autour de la régulation du commerce en ligne et de la mode jetable ultra-éphémère. Élus, associations et acteurs du secteur textile français ont fustigé son implantation dans l'Hexagone. En cause : la mauvaise qualité, la dangerosité et parfois même l'illégalité de certains produits vendus sur la plateforme.Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une proposition de résolution transpartisane européenne, actuellement en cours de rédaction, afin de demander à Bruxelles et au gouvernement français de se montrer plus sévères à l'égard de Shein, devenu le symbole de l'impuissance publique face à la déferlante des produits « made in China » en Europe.Aux États-Unis, Donald Trump a signé mardi un texte, diffusé par la Maison-Blanche, qui abaisse de 20 % à 10 % une surtaxe douanière imposée sur de nombreux produits chinois, en représailles à l'action jugée insuffisante de Pékin contre le trafic de fentanyl et d'autres opioïdes vers les États-Unis. Cette baisse était prévue dans un accord récemment scellé à Busan, en Corée du Sud, entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping. Le président des États-Unis, qui avait menacé d'annuler son sommet d'aujourd'hui avec le numéro un chinois – leur première rencontre depuis 2019 – et d'imposer 100 % de droits de douane, a été contraint de reculer, Pékin ayant déployé sa carte maîtresse : le contrôle des terres rares.LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche

C dans l'air l'invitée du 4 novembre 2025 avec Ségolène Royal, ancienne candidate à l'élection présidentielle, ancienne ministre et députée. Elle vient de faire paraître Qui va garder les enfants ? aux éditions Fayard.Ségolène Royal est une haute fonctionnaire et femme politique française. Elle a été candidate à l'élection présidentielle de 2007, remportée par Nicolas Sarkozy, et la première femme à accéder au second tour de cette élection. Ancienne ministre, elle publie « Qui va garder les enfants ?» aux éditions Fayard, un ouvrage qui revient sur son expérience politique en tant que femme, dans lequel elle prône un exercice du pouvoir « maternel ».Engagée depuis plusieurs décennies dans le débat public, Ségolène Royal pose son livre comme « un diagnostic et des solutions ». Parmi ces solutions, elle suggère qu' « il est peut-être temps d'avoir une mère de la Nation !» Alors que son parti, le PS, tente de trouver un compromis sur le budget et que les tensions se font sentir entre les gauches, Ségolène Royal viendra analyser la situation politique française. Et nous parlera de sa participation à des primaires de la gauche en vue de 2027, elle qui, vingt ans après, ne semble pas avoir renoncé aux présidentielles.Scandale des poupées sexuelles Shein, jeunesse à l'abandon… Ségolène Royal apportera son éclairage sur la situation en France.

C dans l'air du 4 novembre 2025 : Aides sociales, santé : la fin de la "générosité" ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Marc VIGNAUD - Journaliste en charge du suivi des politiques économiques – L'Opinion

C dans l'air du 4 novembre 2025 : Aides sociales, santé : la fin de la "générosité" ?Une nouvelle étape du marathon budgétaire s'ouvre ce mardi à l'Assemblée : après avoir mis sur pause les débats sur la partie « recettes » du projet de loi de finances, les députés s'attaquent à l'examen du budget de la Sécurité sociale, et des coupes sévères sont avancées. Franchises médicales, durée des arrêts de travail, cotisation sur les tickets-restaurant… Le gouvernement a prévu des économies massives pour réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros en 2026, contre 23 cette année.Les discussions s'annoncent inflammables, et le texte sera sans aucun doute remanié. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a lui-même déclaré vendredi être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et des minima sociaux, l'une des mesures les plus contestées. Une nouvelle concession, après avoir fait inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le texte, l'une des conditions du Parti socialiste pour ne pas censurer. « En réalité, c'est sur le PLFSS que le sort du gouvernement se joue dans les jours qui viennent », a déclaré à l'AFP le socialiste Jérôme Guedj."Si on n'a pas le courage de s'attaquer à bras-le-corps à son équilibre, ça va déraper. On va arriver à un moment où on ne sera plus capable de payer les retraites, de payer les remboursements", a estimé, de son côté, le ministre du Travail ce matin sur France Inter. "Il faut faire attention, je ne suis pas sûr que notre pays ait les moyens de poursuivre ces politiques de générosité maximale", a également averti Jean-Pierre Farandou.Parmi les sujets en discussion, la question des affections de longue durée (ALD) risque notamment de donner ces prochains jours matière à de vifs échanges. Celles-ci concernent des maladies dont la gravité ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé (cancers, accidents vasculaires cérébraux invalidants, diabète de type 1 ou 2, certaines affections psychiatriques, etc.). « L'augmentation inédite des maladies chroniques invite à une réforme profonde du dispositif des affections de longue durée (ALD) : 26 % de la population pourrait relever de ce dispositif en 2035, soit 18 millions de personnes représentant les trois quarts de la dépense d'Assurance maladie, contre 14 millions de bénéficiaires en 2022 », écrit le gouvernement dans le dossier accompagnant la présentation du PLFSS 2026. Nos journalistes ont rencontré des Français atteints d'affections de longue durée (ALD).Ils sont aussi allés à Chalon-sur-Saône, où le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a piloté pendant dix ans la réindustrialisation du site Kodak, fermé en 2008.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Marc VIGNAUD - Journaliste en charge du suivi des politiques économiques – L'Opinion

C dans l'air l'invité du 3 novembre 2025 avec Dominique Schelcher, chef d'entreprise, président-directeur général de Coopérative U depuis 2018.Dominique Schelcher est chef d'entreprise, président-directeur général de Coopérative U depuis 2018. À la tête du quatrième groupe de distribution alimentaire en France, il supervise un réseau de 1 200 magasins et 65 000 collaborateurs. Il a publié cette année "Le bonheur est dans l'action" aux éditions de l'Aube, un abécédaire consacré au monde de l'entreprise.Observateur de la situation économique à travers son réseau de magasins répartis sur tout le territoire, Dominique Schelcher réagira aux nouvelles taxes votées à l'Assemblée nationale, à l'arrivée contestée du géant chinois Shein au Bazar de l'Hôtel de Ville (BHV), ainsi qu'aux conséquences des nouvelles réglementations sur le découvert bancaire pour les consommateurs.

C dans l'air du 3 novembre 2025 : Le temps file à l'Assemblée nationale. Après des débats houleux la semaine dernière sur la justice fiscale, les députés ont repris l'examen du projet de loi de finances ce lundi matin. La journée sera entièrement consacrée, dans l'hémicycle, au budget 2026, alors qu'il reste encore 2 400 amendements à étudier d'ici demain. Ils devront ensuite mettre les débats sur pause pour se consacrer à l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La première partie de ce texte doit, en théorie, être votée le 12 novembre… Il restera ensuite onze jours avant que la copie budgétaire ne soit transmise au Sénat, le 23 novembre à minuit au plus tard.Mais les délais d'examen de ce budget de l'État seront-ils tenus ? À la demande du Premier ministre, l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée sont conviés ce lundi, à la mi-journée, au ministère des Relations avec le Parlement, autour des ministres concernés, pour « essayer de se mettre d'accord sur les grands principes de l'atterrissage d'un texte pour la Sécurité sociale et pour le projet de loi de finances ».Ce matin, Olivier Faure a estimé, au micro de France Inter, que si la voie est « étroite » vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un « chemin » lui semblait encore « possible » pour obtenir la disparition des « horreurs » encore contenues dans le texte. « Ce que nous cherchons, dans la première partie de la loi de finances, c'est à trouver des recettes qui se substitueront aux économies demandées à des gens qui ont déjà tant de mal à finir leurs fins de mois », a poursuivi le socialiste.Quelques heures plus tard, les groupes PS, écologiste, communiste et insoumis ont indiqué qu'ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation avec le gouvernement.Alors, le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Pourquoi ces retards dans l'examen du texte ? Quelles sont les mesures adoptées par les députés avant l'examen du Sénat ? Si la taxe Zucman a été rejetée, l'impôt « sur la fortune improductive » a, lui, été approuvé ce week-end par les députés PS, MoDem et RN. De quoi s'agit-il ? Et quelle est la stratégie du Rassemblement national sur le budget ?Enfin, quel sera l'impact du projet de loi de finances sur l'apprentissage ? Le gouvernement envisage la fin de l'exonération des cotisations sociales sur les contrats d'apprentissage. Les apprentis bénéficiaient auparavant d'une exonération de cotisations sur la part de leur salaire n'excédant pas 78 % du SMIC — déjà ramenée à 50 % pour les contrats conclus à partir de mars 2025. Le budget 2026 prévoit d'y mettre fin à compter du 1er janvier, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs de la filière.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match

C dans l'air du 3 novembre 2025 : LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match

C dans l'air l'invitée du 1er novembre 2025 avecPascale HEBEL, directrice associée de C-Ways.Alors que 45% des Français se sont retrouvés à découvert au moins une fois en 2024 pour un montant moyen de 223 euros, selon l'étude de Panorabanques du 29 octobre 2025, l'annonce de la fin du découvert automatique à compter du 20 novembre 2026 inquiète. Considérée comme une "mesure antipauvres" par certains, elle viserait à lutter contre le surendettement, avec le risque qu'au contraire elle l'accentue si les plus précaires en venaient à se tourner vers les crédits à la consommation.Dans son enquête bi-annuelle sur les comportements de consommation des Français, le cabinet C-Ways note une baisse de l'inflation et un retour de l'envie de consommer chez les Français, concernant notamment les dépenses liées à l'alimentation, les voyages ou encore les loisirs.Pascale Hebel reviendra également sur l'enquête de l'UFC-Que Choisir du 30 octobre dernier, qui déconseille d'acheter les produits à bas prix Shein et Temu, du fait de la non-conformité de la majorité d'entre eux aux normes en vigueur dans l'Union européenne. Ceux-ci présentent même un risque pour les utilisateurs. A titre d'exemple, seul 1 jouet sur les 54 achetés respectait ces normes.L'occasion de parler de l'implantation polémique de la marque chinoise Shein au BHV Paris, mercredi prochain, ainsi que des taxes sur les petits colis en provenance de Chine. Le gouvernement souhaite instaurer une taxe de 2 euros sur chaque produit de ces petits colis venant de l'extérieur de l'UE.Pascale HEBEL, Directrice associée de C-Ways, est notre invitée ce soir. Elle nous parlera de l'évolution du pouvoir d'achat des Français et de l'impact de la fin programmée du découvert bancaire automatique. Elle reviendra également sur le succès des plateformes Shein et Temu, dont la majorité des produits ne respectent pourtant pas les normes de sécurité de l'Union européenne. Un succès qui se traduit par l'implantation prochaine de Shein au BHV Paris, prévue mercredi prochain.

C dans l'air du 1er novembre 2025 : Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ?Fin du bras de fer ? Six ans après leur dernière entrevue, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés jeudi, en Corée du Sud. Un sommet censé apaiser la brutale guerre commerciale qui les oppose, et qui ébranle toute l'économie mondiale. A l'issue des discussions, Donald Trump a qualifié la rencontre de "grand succès" et s'est, comme à son habitude, présenté en vainqueur de cette épreuve de force face au géant chinois. Mais la situation est loin d'être aussi évidente alors qu'aucun document n'a été signé.Pékin pourrait accepter de retarder l'application de ses restrictions à l'exportation de terres rares, ces minerais indispensables aux industries automobile, des smartphones, ou encore de l'armement, sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole. Le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux États-Unis, un sujet sensible politiquement à l'heure où les agriculteurs américains souffrent. Mais en contrepartie le président américain a annoncé la baisse immédiate des droits de douane appliqués aux produits chinois. Ces derniers passent de 20% à 10%. La situation revient donc à peu près à celle qui précédait le début de la guerre commerciale lancée par Washington. Pékin a souffert mais n'a pas plié face à Donald Trump, dont la promesse de s'imposer commercialement par la force reste pour l'heure lettre morte.Mais aux Etats-Unis les promesses du candidat républicain ont-elles été suivies d'effets ? Le retour de Donald Trump aux affaires devait être synonyme du renouveau de la prospérité américaine. S'il y a bien eu un rebond spectaculaire de la croissance au deuxième trimestre, la Fed, la banque centrale américaine, dépeint une réalité bien plus morose. Loin des effets d'annonce, l'économie ralentit et les hausses de prix se poursuivent et s'accentuent. Les augmentations salariales peinent à suivre le rythme de l'inflation, qui entame le pouvoir d'achat des Américains. C'est pourtant sur ce sujet, notamment, que le candidat Trump avait su séduire les électeurs.Sur les questions environnementales, le locataire de la Maison-Blanche peut en revanche bel et bien se targuer d'avoir remporté une bataille. À quelques jours de l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat, le milliardaire philanthrope Bill Gates, également cofondateur de Microsoft, a affirmé que le réchauffement de la planète n'allait « pas conduire à la disparition de l'humanité », et dénoncé la « vision catastrophiste » des experts sur le sujet. Il n'en fallait pas plus au président américain pour crier victoire, lui qui prétend depuis longtemps, contre toute évidence scientifique, que le réchauffement climatique est un « canular ».Qui de Donald Trump ou de Xi Jinping a vraiment gagné son bras de fer ?Les Américains vivent-ils mieux depuis le retour de Donald Trump aux affaires ?Donald Trump a-t-il définitivement remporté son combat contre la lutte environnementale ?LES EXPERTS :- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « Le Nouvel Obs »- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- AMY GREENE - Politologue - Experte associée à l'Institut Montaigne- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- NICOLAS CHAPUIS - Correspondant du Monde à New York

C dans l'air du 1er novembre 2025 : Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ?LES EXPERTS :- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « Le Nouvel Obs »- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- AMY GREENE - Politologue - Experte associée à l'Institut Montaigne- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- NICOLAS CHAPUIS - Correspondant du Monde à New York

C dans l'air l'invité du 31 octobre 2025 avec Marc Trévidic, magistrat et écrivain, ancien juge d'instruction au pôle anti-terroriste du tribunal de Paris. Il publie "Justice présumée coupable", aux éditions Albin Michel.Marc Trévidic, qui a été pendant près d'une décennie au coeur des affaires les plus sensibles, en tant que juge d'instruction anti-terroriste, publie un essai sur un univers souvent incompris : celui de la justice. "On nous demande toujours plus à moyens constants. Nos politiques veulent de la sécurité sans en payer le prix. Ils veulent un État fort avec une justice faible" : ce constat, c'est celui d'un homme qui veut rappeler la force du droit, et éclairer le monde actuel par son expérience, et aussi les dysfonctionnements du quotidien qui enraient souvent la machine judiciaire.Incarcération de Nicolas Sarkozy, inscription de la notion de consentement dans la définition du viol, risque terroriste dix ans après les attentats du 13 novembre...Marc Trévidic, magistrat, auteur de "Justice présumée coupable," aux éditions Albin Michel, nous livrera son analyse d'un système judiciaire souvent critiqué, tout en étant peu connu des citoyens.

C dans l'air du 31 octobre 2025 : LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- CÉLINE BRACQ - Directrice générale - Institut de sondages Odoxa- ERWAN BENEZET - Journaliste au service Economie - Le Parisien – Aujourd'hui en France - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche

C dans l'air du 31 octobre 2025 : Budget: faire payer les riches...et taxer l'héritage? C'est une journée cruciale dans l'examen du projet de loi de finances pour 2026. Après une « niche parlementaire » réservée au Rassemblement national, les débats sur la partie « recettes » du budget 2026 ont repris ce vendredi à l'Assemblée nationale, avec au cœur des discussions la proposition, soutenue par la gauche, de taxe Zucman, du nom de l'économiste et directeur de l'Observatoire européen de la fiscalité, Gabriel Zucman.Si les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste) défendent l'instauration de cette taxe au nom de la « justice fiscale », le gouvernement et le reste de l'hémicycle y sont, jusqu'à présent, opposés. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui peut faire tomber le gouvernement à tout moment, a d'ailleurs à nouveau menacé le Premier ministre Sébastien Lecornu de censure s'il n'évoluait pas sur la question. Il estimait, ce vendredi matin, que la taxe ne serait « vraisemblablement pas votée », mais demandait des « outils » alternatifs sur l'imposition des plus riches, par un retour de l'ISF ou sur l'héritage.Un rejet d'un « impôt plancher » de 2 % sur le patrimoine des personnes disposant de plus de 100 millions d'euros par l'Assemblée nationale « serait incompréhensible » et « irresponsable », a estimé de son côté, ce vendredi sur franceinfo, Gabriel Zucman « parce que cela reviendrait à accepter que les milliardaires aient le droit de payer zéro » a-t-il ajouté.Mais la « taxe Zucman » est critiquée au centre, à droite, à l'extrême droite et dans le monde patronal, notamment en raison de l'inclusion des biens professionnels (actions, parts de sociétés, outils de travail). Pour eux, taxer ces biens ou leurs dividendes reviendrait à toucher à l'outil de travail, à décourager l'investissement et à menacer l'emploi. Sous le regard du Premier ministre Sébastien Lecornu, venu au banc à partir de la mi-journée, les députés ont adopté ce midi un amendement qui restreint le champ de la taxe prévue sur les holdings, proposée au budget afin de lutter contre certaines formes d'optimisation fiscale des plus fortunés.Une fois l'examen de l'article 3 terminé, « les débats reprendront sur l'article 5 », a expliqué l'entourage du ministre de l'Économie à France Télévisions. L'article 5 propose la suppression de 23 niches fiscales jugées « obsolètes ou inefficaces » parmi les 474 existantes. À la recherche de lignes d'économies tous azimuts, le prochain budget de l'État envisage notamment de lever l'avantage fiscal sur les biocarburants français d'origine agricole, dont le superéthanol E85.Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers, de la filière agricole aux fédérations de transporteurs, en passant par une partie des députés qui s'inquiètent d'un coup d'arrêt pour la décarbonation des véhicules thermiques. Nos journalistes sont allés à la rencontre de transporteurs routiers particulièrement impactés par cette mesure, si elle se confirmait.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- CÉLINE BRACQ - Directrice générale - Institut de sondages Odoxa- ERWAN BENEZET - Journaliste au service Economie - Le Parisien – Aujourd'hui en France - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche

C dans l'air l'invitée du 30 octobre 2025 avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste.Selon le baromètre publié par le Figaro Magazine aujourd'hui, la cote de confiance d'Emmanuel Macron a chuté à 11 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début du quinquennat. En un mois, le président perd 5 points, notamment chez les seniors et les retraités. Un président qui chute en popularité, dans une France qui doute. Selon l'enquête "Fractures françaises 2025" (Ipsos BVA), les Français sont en proie à un pessimisme record, et à la défiance politique. Pouvoir d'achat, déclassement social, déclin national : le diagnostic dressé par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l'Institut Montaigne est sans appel. 36 % des Français citent le pouvoir d'achat comme leur principale préoccupation, loin devant la délinquance, l'immigration ou l'environnement.Cette inquiétude nourrit un sentiment plus large de déclin. Neuf Français sur dix considèrent que le pays est en déclin, dont un tiers juge cette évolution irréversible. Jamais, depuis le lancement de l'enquête en 2014, le pessimisme n'avait atteint un tel niveau. La défiance politique est à l'unisson. Plus de huit Français sur dix estiment que les responsables politiques agissent pour leurs intérêts personnels. Et àpeine 20 % font confiance aux députés ou à l'Assemblée nationale.Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste, est notre invitée. Elle analysera les résultats de l'enquête "Fractures françaises 2025", dont les résultats montrent également que 47 % des Français estiment que le Rassemblement national de Marine Le Pen est désormais « capable de gouverner le pays ».

C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireLES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre

C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre

C dans l'air l'invitée du 29 octobre 2025 avec Laurent Alexandre, entrepreneur, chirurgien-urologue de formation, spécialiste en intelligence artificielle, coauteur avec l'économiste Olivier Babeau de « Ne faites plus d'études, comment apprendre à l'ère de l'IA »,(éditions Buchet Chastel).Amazon supprime 14.000 postes en raison de l'IA. Comment appréhender ce nouveau monde transformé par l'IA ? Quelles études faire ? Quel emploi viser ?

C dans l'air du 29 octobre 2025 : Affaire Brigitte Macron ou la puissance du complotismeLES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Tristan MENDÈS FRANCE - Maître de conférences associé à l'Université de Paris Cité, expert dans les cultures numériques. - Laure BOUTRON-MARMION - Avocate au barreau de Paris, fondatrice du collectif “Algos victima”- Emmanuelle ANIZON - Grand reporter à L'Obs

C dans l'air du 29 octobre 2025 : Affaire Brigitte Macron ou la puissance du complotismeLundi a marqué le début du procès de huit hommes et deux femmes comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La Première dame est la cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre. Apparue dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, cette rumeur transphobe est devenue virale outre-Atlantique grâce à l'influenceuse MAGA, Candace Owens.Hier s'est tenu l'interrogatoire des « instigateurs » du harcèlement sexiste et transphobe à l'encontre de la première dame. Les peines les plus lourdes ont été requises à leur encontre. Aurélien Poirson-Atlan a brandi le « droit à la satire », un autre a argué que la transidentité de la première dame demeure une question « d'intérêt national ». De son côté, Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron, a témoigné de la « dégradation des conditions de vie » de sa mère. Des poursuites judiciaires auront également lieu aux Etats-Unis, où des preuves scientifiques que la Première dame est une femme seront fournies.Cette rumeur n'aurait pu se diffuser sans les réseaux sociaux. La question de la régulation de ces plateformes se pose plus que jamais en France et dans le monde. Si la Chine limite TikTok à quarante minutes par jour pour les moins de 14 ans, que l'Australie les a interdit aux moins de 16 ans, la France se cherche encore une manière de modérer ces sites. Le chef de l'Etat veut dans les mois à venir « s'engager pour créer les conditions d'un débat éclairé et apaisé ». Une réflexion qui pourrait être suivie de mesures concrètes.Pendant ce temps, aux Etats-Unis, les complotistes, nationalistes et évangéliques se font de plus en plus entendre depuis le meurtre du conservateur Charlie Kirk, qu'ils considèrent comme un martyr. C dans l'air est allé en Floride à la rencontre de cette Amérique trumpiste décomplexée.Alors, que retenir du procès contre les cyberharceleurs de Brigitte Macron ? Comment réguler les réseaux sociaux ? Comment analyser la radicalisation d'une partie de la sphère MAGA aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Tristan MENDÈS FRANCE - Maître de conférences associé à l'Université de Paris Cité, expert dans les cultures numériques. - Laure BOUTRON-MARMION - Avocate au barreau de Paris, fondatrice du collectif “Algos victima”- Emmanuelle ANIZON - Grand reporter à L'Obs

C dans l'air l'invitée du 28 octobre 2025 avec Laetitia Cherel, journaliste à la cellule investigation de Radio France, auteure d'une enquête sur la fausse information "Brigitte Macron femme transgenre". Jugés pour cyberharcèlement à l'encontre de Brigitte Macron, plusieurs prévenus ont affirmé lundi devant le tribunal correctionnel de Paris avoir voulu faire "de l'humour" ou "informer" en relayant une infox mondiale sur sa prétendue transidentité et pédophilie. Absente du procès, l'épouse du chef de l'Etat a indiqué aux enquêteurs que la rumeur avait eu "un très fort retentissement" sur son entourage et sur elle-même, rapportant que ses petits-enfants entendaient dire que "leur grand-mère est un homme". Sa fille, Tiphaine Auzière, a témoigné aujourd'hui en ce sens, à la demande de l'avocat de sa mère. Cette riposte judiciaire en France, de la part de Brigitte Macron, doublée d'une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n'ont cessé d'enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d'extrême droite. Médium, courtier, professeur de sport, ou encore informaticien ont défilé à la barre, devant une salle comble.Née dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, la rumeur transphobe est devenue virale aux États-Unis où le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre Candace Owens, podcasteuse d'extrême droite, auteure d'une série de vidéos intitulée "Becoming Brigitte" ("Devenir Brigitte"). Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l'Américaine, se réjouissant de voir "l'affaire Brigitte" s'internationaliser.

C dans l'air du 28 octobre 2025 : Budget : le retour des impôts !LES EXPERTS :- François ECALLE - Ancien rapporteur général du rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques et président de l'association Fipeco.- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L'Usine Nouvelle- Myriam ENCAOUA - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur franceinfo (18/20h WE)- Jérôme FOURQUET - Directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop

C dans l'air du 28 octobre 2025 : Budget : le retour des impôts !Six milliards d'euros. Le rendement de la surtaxe sur les grandes entreprises a été revu à la hausse hier à l'Assemblée nationale. Quatre milliards avaient été prévus dans le projet de loi de finance 2026, avant qu'un amendement soit voté à la surprise générale (196 voix pour, 149 contre). Le vote a fracturé le bloc central : Renaissance et LR ont rejeté le texte, contrairement au Modem qui a voté comme LFI, les communistes, le PS, les écologistes. L'extrême droite et la droite fustigent une « folie fiscale ».Le Palais Bourbon est le théâtre de débats houleux depuis le début des débats sur le budget. Les socialistes profitent de leur pouvoir de vie ou de mort sur le gouvernement pour faire monter les enchères. Ils réclament une taxe Zucman « light », ce que refuse l'exécutif. Une stratégie du compromis qui irrite le reste de la gauche et ravive les tensions entre les anciens alliés du Nouveau Front Populaire. Le RN lui, s'est opposé à l'amendement voté hier, comme il s'opposerait à une éventuelle taxe Zucman, allégée ou non.Le bon fonctionnement des services publics est au cœur des discussions. Sur le terrain, certains Français se plaignent du déficit de services publics dans leur département, eux qui pourtant cotisent comme chaque contribuable. C dans l'air a suivi un bus médicalisé parcourant plusieurs villages de Vendée dans le but de lutter contre les déserts médicaux.Pendant ce temps, la Norvège a instauré une taxe de 1,1% sur les patrimoines de plus de 1,7 millions d'euros. Le pays des Fjords est l'un des plus riches au monde, c'est aussi l'un des rares pays d'Europe où subsiste un impôt sur la fortune. Mais trois cents multimillionnaires ont déjà fui, ce qui alimente en France l'idée que la taxe Zucman engendrerait une fuite des capitaux.Alors, la surtaxe des grandes entreprises est-elle juste ? Comment lutter contre la désertion des services publics dans certaines régions ? La taxe Zucman ferait-elle fuir les plus riches ?LES EXPERTS :- François ECALLE - Ancien rapporteur général du rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques et président de l'association Fipeco.- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L'Usine Nouvelle- Myriam ENCAOUA - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur franceinfo (18/20h WE)- Jérôme FOURQUET - Directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'IfopPRESENTATION : Caroline Roux - Aurélie casse - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air l'invité du 27 octobre 2025 avec Alain Bauer, professeur émérite de criminologie, présentateur d'"Au bout de l'enquête" le samedi sur France 2, et auteur de "Déclinocène" (Fayard). Une semaine après le casse du siècle au Louvre, deux suspects ont été arrêtés. Déjà connus des services de police, ils sont soupçonnés d'avoir fait partie du commando qui s'est emparé des joyaux de la Couronne de France. L'un des suspects est franco-algérien, âgé d'une trentaine d'années, originaire d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Il est déjà connu de la police pour des vols. Un autre homme, de nationalité française, a également été interpellé hier soir en région parisienne. "Je confirme que les enquêteurs de la BRB [Brigade de répression du banditisme] ont procédé à des interpellations dans la soirée du 25 octobre. L'un des hommes interpellés s'apprêtait à quitter le territoire depuis l'aéroport de Roissy", déclare le parquet de Paris.Les deux suspects sont actuellement entendus au siège parisien de la police judiciaire. Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures. L'objectif reste de retrouver le commando complet mais surtout le précieux butin, toujours introuvable. Alain Bauer, professeur émérite de criminologie, et présentateur d'"Au bout de l'enquête" le samedi sur France 2 est notre invité. Il reviendra avec nous sur les derniers développements de l'enquête sur le cambriolage du Louvre. Il reviendra également avec nous sur son dernier ouvrage, "Déclinocène", publié aux éditions Fayard.

C dans l'air du 27 octobre 2025 : Argentine : le triomphe de Javier MileiLES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Richard WERLY - Éditorialiste international à Blick- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro - Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales, membre de la rédaction de la revue Le Grand Continent

C dans l'air du 27 octobre 2025 : Argentine : le triomphe de Javier MileiUn président conforté. Avec plus de 40% des voix, l'ultralibéral argentin Javier Milei a remporté hier les élections de mi-mandat visant à renouveler une partie du Congrès. « Merci à tous ceux qui continuent de soutenir les idéaux de la liberté », a-t-il lancé dans la soirée. Malgré les scandales, les outrances et la gouvernance brutale de ce chef d'Etat d'extrême droite, ce test national est donc réussi après ses deux années au pouvoir.Ce lundi, Donald Trump a félicité son allié en soulignant une « victoire écrasante ». L'extrême droite française aussi à adressé ses félicitations au président argentin. Éric Ciotti (UDR) a salué son « excellent bilan » tandis que Frédéric Falcon (RN) a adressé ses vœux d'encouragement en soulignant les erreurs commises par de nombreux sondages. Plus étonnant, Guillaume Kasbarian, député du bloc central, a lui aussi estimé que cette victoire était une bonne nouvelle.Élus et réélus, les leaders politiques d'extrême droite convainquent donc les électeurs malgré la brutalité de leur fonctionnement. En Floride, les expulsions de migrants sont musclées. Forte de ses 20 000 fonctionnaires, la police de l'immigration américaine (ICE) multiplie les descentes en agissant souvent au mépris des droits des personnes interpellées. C dans l'air est allé sur place, et a rencontré des habitants terrorisés qui se cachent pour échapper aux autorités.Le complotisme est aussi une composante de l'extrême droite. En France s'ouvre ce lundi le procès de huit hommes et deux femmes comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La Première dame est la cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre. Apparue dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, cette rumeur transphobe est devenue virale outre-Atlantique grâce à l'influenceuse MAGA, Candace Owens.Alors, comment expliquer le succès électoral de Javier Milei ? Comment analyser le durcissement des politiques populistes insufflées par Donald Trump ? Qui se cache derrière la rumeur transphobe ciblant Brigitte Macron ?LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Richard WERLY - Éditorialiste international à Blick- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro - Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales, membre de la rédaction de la revue Le Grand Continent

C dans l'air l'invité du 27 octobre 2025 avec Alain Bauer, professeur émérite de criminologie, présentateur d'"Au bout de l'enquête" le samedi sur France 2, et auteur de "Déclinocène" (Fayard). Une semaine après le casse du siècle au Louvre, deux suspects ont été arrêtés. Déjà connus des services de police, ils sont soupçonnés d'avoir fait partie du commando qui s'est emparé des joyaux de la Couronne de France. L'un des suspects est franco-algérien, âgé d'une trentaine d'années, originaire d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Il est déjà connu de la police pour des vols. Un autre homme, de nationalité française, a également été interpellé hier soir en région parisienne. "Je confirme que les enquêteurs de la BRB [Brigade de répression du banditisme] ont procédé à des interpellations dans la soirée du 25 octobre. L'un des hommes interpellés s'apprêtait à quitter le territoire depuis l'aéroport de Roissy", déclare le parquet de Paris.Les deux suspects sont actuellement entendus au siège parisien de la police judiciaire. Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures. L'objectif reste de retrouver le commando complet mais surtout le précieux butin, toujours introuvable. Alain Bauer, professeur émérite de criminologie, et présentateur d'"Au bout de l'enquête" le samedi sur France 2 est notre invité. Il reviendra avec nous sur les derniers développements de l'enquête sur le cambriolage du Louvre. Il reviendra également avec nous sur son dernier ouvrage, "Déclinocène", publié aux éditions Fayard.

C dans l'air l'invité du 25 octobre 2025 avec François Houdecek, historien à la Fondation Napoléon, spécialiste de la Grande armée et de ses soldatsDans une étude publiée dans la revue Current Biology le 24 octobre 2025, des scientifiques de l'Institut Pasteur font part de leurs résultats d'analyses génétiques sur des dents d'anciens soldats de la Grande guerre lors de la retraite de Russie en 1812. Ils ont mis au jour l'existence de deux nouvelles maladies présente à cette période : la fièvre paratyphoïde et la fièvre récurrente. Une "découverte majeure", d'autant que les méthodes employées sont "très novatrices", comme le précise Rémi Barbieri, post-doctorant dans l'Unité de Paléogénomique Microbienne de l'Institut Pasteur pendant l'étude, et premier auteur de celle-ci. En 2006, le typhus et la fièvre des tranchées avaient été identifiées via des tests PCR effectués sur des restes de 40 soldats du charnier de Vilius, ne permettant de trouver que les maladies recherchées. Mais cette fois-ci, de l'ADN a été extrait des dents de 13 soldats napoléoniens."On pense que 500 000 à 600 000 soldats étaient partis et que la moitié sont morts de maladies, de faim, de froid ou de fatigue et que la majorité des morts le seraient à cause de maladies infectieuses", précise Rémi Barbieri. Le chercheur ajoute : "Pour l'instant on en a identifié quatre, mais on pense qu'on pourrait en trouver beaucoup plus." Le manque d'hygiène a été particulièrement propice à la prolifération de poux, puces et autres insectes, générateurs de maladies.François Houdecek est historien à la Fondation Napoléon, spécialiste de la Grande armée et de ses soldats. Il reviendra sur la découverte par des chercheurs de l'Institut Pasteur de deux nouvelles maladies présentes lors de la retraite de Russie en 1812. Il est l'auteur de "Vivre la Grande Armée. Être soldat au temps de Napoléon" aux CNRS Editions et il vient de publier avec le Service Historique de la Défense « Les guerres Napoléoniennes dans l'Histoire » aux éditions Pierre de Taillac.

C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversLES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE

C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversUn premier ministre en sursis. Alors que l'agence de notation Moody's a maintenu vendredi sa note concernant la dette française, Sébastien Lecornu inaugurait dans le même temps à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de budget pour 2026. Celui qui a entériné la suspension de la réforme des retraites pour éviter une censure de la part des socialistes s'est dit "prêt à un débat transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte". Les socialistes se sont réjouis que "le Parlement retrouve ses pouvoirs", mais leur patron Olivier Faure menace toujours de censure si la majorité n'adopte pas plus de mesures de justice fiscale d'ici lundi. À l'occasion des débats sur la partie recette du budget, ils ont proposé une "taxe Zucman light" qui exonérerait les propriétaires de start-up et d'entreprises familiales. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas dogmatiques", a ainsi défendu le député PS Philippe Brun. Levée de bouclier chez LFI qui accuse les socialistes de pactiser avec le gouvernement. "L'expérience historique et internationale montre que dès qu'on introduit des exonérations, on relance la machine à optimisation fiscale", a de son côté dénoncé l'économiste Gabriel Zucman, à l'origine de la proposition.Si les socialistes sont indéniablement revenus au centre du jeu politique depuis quelques semaines, ils se sont aussi mis une partie de leurs électeurs à dos en acceptant de négocier avec Sébastien Lecornu. En Haute-Garonne, le député PS de la 8e circonscription, Joël Aviragnet, n'a pas voté la dernière motion de censure contre le gouvernement, ce que lui reprochent déjà certains habitants. "Tu sens un peu la tendance là ? Comment sont les gens ? Toujours inquiets ? C'est assez déstabilisant comme situation", constate-t-il alors qu'une équipe de C dans l'air l'a suivi en circonscription. Alors pour maintenir le lien avec les acteurs économiques du territoire, le député tente de les réunir, une fois par an. Une façon aussi, d'occuper le terrain face au Rassemblement national qui a fortement progressé lors des dernières législatives. Joël Aviragnet alerte sur les dangers selon lui d'une dissolution, ou d'une destitution du président de la République.Dans ce contexte politique dégradé, les retraités sont particulièrement inquiets. Avec la suspension de la réforme des retraites, leur pension, qui doit déjà être gelée l'année prochaine puis sous-revalorisée jusqu'en 2030, pourrait faire l'objet d'un nouveau coup de rabot. Ceux qui ont pu mettre de l'argent de côté craignent maintenant d'être mis à contribution pour venir au secours d'un État mauvais gestionnaire. Une de nos équipes est partie à leur rencontre.Les députés vont-ils parvenir à se mettre d'accord d'ici lundi sur de nouvelles mesures de justice fiscale ? Comment les députés socialistes défendent-ils leur position délicate auprès de leurs électeurs ? Et combien va coûter la suspension de la réforme des retraites pour les retraités ?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE

C dans l'air l'invité du 24 octobre 2025 avec Benjamin Morel, constitutionnaliste et maître de conférences à l'université Panthéon Assas.Dans la nuit de mercredi à jeudi, le volet recettes du projet de loi de finances a été rejeté en commission des finances, ce qui augure de débats houleux en séance à l'Assemblée, dont le coup d'envoi a été donné aujourd'hui à 15h. Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a d'ores et déjà prévenu que "si dans les toutes prochaines heures, en gros jusqu'à lundi prochain, il n'y avait pas d'évolution sensible sur le texte, en réalité, ce serait terminé". Mais le Premier ministre, qui sera particulièrement présent sur les bancs de l'Assemblée et qui a donné le coup d'envoi de l'examen de la partie recettes du budget, a assuré, selon des propos rapportés par Le Parisien, qu'il fallait "être mobiles, être adeptes de la guerre de mouvement plutôt que de la guerre de tranchées." De son côté Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale dénonce un "théâtre", un "sketch préparé entre le gouvernement et le Parti socialiste", "Un scenario a été écrit. Les décors sont de Sébastien Lecornu, les textes de Olivier Faure."Reste à savoir si des compromis pourront tout de même être trouvés pour donner un budget à la France et ainsi éviter au gouvernement de recourir à une loi spéciale ou, chose inédite, aux ordonnances. En effet, Sébastien Lecornu a fait le choix de renoncer au 49-3 pour satisfaire les socialistes, sur lesquels reposent la responsabilité de faire tomber, ou non, le gouvernement.Benjamin Morel, constitutionnaliste et maître de conférences à l'université Panthéon Assas, sera notre invité ce soir pour nous livrer son éclairage sur le début de l'examen de la partie recettes du budget pour 2026 à l'Assemblée nationale. Il est l'auteur de "Le nouveau régime. Ou l'impossible parlementarisme", paru aux éditions Passés composés.

C dans l'air du 24 octobre 2025 : Face à Poutine, Trump passe à l'offensiveLES EXPERTS :- Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur D'un monde à l'autre (Robert Laffont)- Anthony BELLANGER - Journaliste, éditorialiste et spécialiste des questions internationales sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie au Monde, ancienne correspondante à Moscou

C dans l'air du 24 octobre 2025 : Face à Poutine, Trump passe à l'offensive« Des sanctions énormes ». C'est ainsi que Donald Trump a qualifié les sanctions économiques inédites qu'il s'apprête à prendre contre la Russie et ses deux grandes compagnies pétrolières. « À chaque fois que je parle avec Vladimir, cela ne mène nulle part », a déclaré le président des États-Unis. Le chef du Kremlin admet un impact possible sur l'économie russe, tout en prévenant que toute livraison de missiles Tomahawk de Washington vers l'Ukraine serait considérée comme une escalade majeure.Dans ce contexte, les Européens se rassemblent pour faire bloc derrière l'Ukraine. Réunis hier à Bruxelles (en présence de Zelensky) puis aujourd'hui à Londres, les Vingt-Sept discutent de l'accélération de leur réarmement et de la livraison d'armes de longue portée à Kiev. L'accord sur l'utilisation des avoirs russes gelés dans l'Union a quant à lui été renvoyé à décembre. Pour aider l'Ukraine, la Commission européenne voudrait en effet utiliser les avoirs russes “immobilisés” par les sanctions occidentales. Le Premier ministre belge se montre là-dessus méfiant : c'est à Bruxelles que se trouve Euroclear, la société internationale de dépôts de fonds qui gère des dizaines de milliards d'euros d'actifs russes.De son côté, le chef d'état-major des armées françaises l'assure : la France doit être « prête à un choc face à la Russie dans trois, quatre ans ». L'Otan, lui, se prépare déjà. Une simulation de débarquement a eu lieu en juin dernier. Plus de trois mille militaires français et étrangers ont participé à cet exercice militaire dans l'Atlantique et dans la Manche. Les forces françaises étaient à la manœuvre de cet exercice de préparation opérationnelle baptisé Polaris 25.Enfin, du côté du Venezuela, la pression américaine continue, officiellement dans le cadre d'une opération contre le narcotrafic. Face au déploiement de bateaux de guerre dans les Caraïbes, et neuf attaques ayant fait au total 37 morts, Nicolás Maduro cherche à apaiser les tensions avec Trump et a réitéré ses appels à la paix. « Non à la guerre des fous !» a-t-il lancé.Alors, les sanctions économiques de Trump envers la Russie seront-elles efficaces ? L'utilisation par l'Europe des avoirs gelés russes est-elle risquée ? À quoi joue Trump au Venezuela ?LES EXPERTS :- Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur D'un monde à l'autre (Robert Laffont)- Anthony BELLANGER - Journaliste, éditorialiste et spécialiste des questions internationales sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie au Monde, ancienne correspondante à Moscou

C dans l'air l'invitée du 23 octobre 2025 avec Marie Jégo, journaliste au quotidien Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Hier, les Etats-Unis ont décidé de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, le groupe d'Etat Rosneft et la compagnie privée Lukoil, qui représentent près de la moitié des exportations de pétrole russe. " A chaque fois que je parle à Vladimir, nous avons de bonnes conversations, a souligné Donald Trump mercredi, et puis elles ne débouchent sur rien." De quoi pousser l'administration américaine à prendre "des sanctions énormes" comme les qualifie le président américain. C'est d'ailleurs une première depuis son arrivée au pouvoir. "J'ai juste senti qu'il était temps" a-t-il précisé, espérant que cela affectera suffisamment l'économie russe pour forcer Vladimir Poutine à "devenir raisonnable". Les sanctions américaines impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis, ainsi qu'une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux compagnies pétrolières russes. Volodymyr Zelenzky a salué le "message fort" envoyé par Washington. Il peut également se réjouir du vote par l'Union européenne d'un 19e train de sanctions visant à interdire les importations de gaz naturel liquéfié russe à partir de 2027 et de nouveaux navires de sa flotte fantôme.L'impact sur les cours du pétrole ne s'est pas fait attendre : ils ont bondi de 5% ce matin. Côté Moscou, Dimitri Medvedev, ancien président russe, vice-président du Conseil de Sécurité, est allé jusqu'à dire sur Telegram que "les décisions prises constituent un acte de guerre contre la Russie", ajoutant que "Trump s'est complètement aligné sur l'Europe folle". Quant à Vladimir Poutine il a supervisé hier un exercice des forces nucléaires stratégiques, impliquant des tirs de missiles balistiques et de croisière. Une posture de chef de guerre qui n'augure pas d'un futur accord de paix. Marie Jégo reviendra sur la décision américaine de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, et ses conséquences. Son dernier article « Privé de sommet avec Donald Trump à Budapest, Vladimir Poutine a repris sa posture de chef de guerre » est disponible sur le site internet du Monde.

C dans l'air du 23 octobre 2025 : LES EXPERTS :- Laurent Valdiguié - Journaliste d'investigation à Marianne- Christophe Barbier - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction Franc-Tireur - Didier Rykner - Directeur-fondateur, la Tribune de l'art- Caroline Pigozzi - Journaliste et écrivain- Anne-Elisabeth Moutet (en duplex) - Editorialiste au Daily Telegraph

C dans l'air du 23 octobre 2025 : Quatre jours après le spectaculaire cambriolage du Louvre, l'enquête se poursuit et une nouvelle vidéo, filmée par un témoin, est apparue sur les réseaux sociaux. Deux hommes y sont filmés en train de descendre calmement par un monte-charge de la galerie Apollon, tentant de mettre le feu à l'engin — en vain — avant de s'enfuir en scooter. Les malfaiteurs, au nombre de quatre, auraient laissé dans leur fuite deux disqueuses, un chalumeau, de l'essence, des gants, un talkie-walkie, une couverture, ainsi que la couronne de l'impératrice Eugénie et un gilet jaune, selon des sources policières. Un casque aurait également été retrouvé sur place.Auditionnée au Sénat mercredi, Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre depuis 2021, a reconnu des failles dans la sûreté du musée : notamment un manque de caméras sur les façades de l'établissement. « J'assume totalement que nous avons une faiblesse dans la protection périmétrique du Louvre », a-t-elle affirmé. « Nous n'avons pas repéré suffisamment à l'avance l'arrivée des voleurs », a-t-elle concédé. « Les faiblesses de notre protection périmétrique sont connues et identifiées », a indiqué Laurence des Cars, assurant que le futur plan de sécurité permettrait de couvrir « l'ensemble des façades ».La ministre de la Culture, de son côté, a dénoncé les fausses informations circulant à ce sujet :Le dispositif de sécurité « a fonctionné ». « Les systèmes d'alarme ont été déclenchés à chaque effraction, et dès l'intrusion dans la salle, de la fenêtre aux vitrines ! Aucun système n'a été défaillant », a expliqué Rachida Dati. Pourtant, a-t-elle ajouté, « non », tout n'a pas été parfait et « oui », des choses sont à améliorer. Emmanuel Macron a demandé mercredi, en Conseil des ministres, une « accélération » des « mesures de sécurisation » du Louvre. Le président de la République attend sur son bureau une liste de propositions « pour la semaine prochaine », alors que les critiques se multiplient.Ainsi, l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti (2012-2014) estime qu'« il y a aujourd'hui un défaut majeur dans le pilotage du ministère de la Culture (...). On a fait des choix de prestige, de communication souvent tape-à-l'œil, au détriment de l'entretien de base du musée (…) L'argent n'a pas été mis au bon endroit. Par exemple, depuis 2014, il y a eu une diminution de 14 % des personnels d'accueil et de surveillance du musée », a-t-elle expliqué mercredi sur le plateau de C dans l'air.Un rapport de la Cour des comptes pointe un retard « persistant » et « considérable » dans la mise en conformité des équipements de sécurité dans l'enceinte du Louvre. Il révèle notamment que 60 % des salles de l'aile Sully et 75 % de celles de l'aile Richelieu ne sont pas équipées de vidéosurveillance.Mais au-delà du Louvre, ce sont les débats autour de la sécurité des musées en France qui sont relancés. Nos journalistes sont allés à la rencontre de la directrice du musée du Hiéron, à Paray-le-Monial. Le 21 novembre 2024, ce musée d'art a été victime d'un braquage à main armée. Après avoir tiré des coups de feu, quatre individus, casqués, encagoulés et gantés, avaient fait main basse sur de précieux objets comportant de l'or, de l'ivoire et des pierres précieuses. Une partie seulement du butin a été retrouvée dans un sac, au fond de la rivière Arroux, en plein centre-ville de Gueugnon. Douze hommes ont été mis en examen jusqu'à présent dans cette affaire.LES EXPERTS :- Laurent Valdiguié - Journaliste d'investigation à Marianne- Christophe Barbier - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction Franc-Tireur - Didier Rykner - Directeur-fondateur, la Tribune de l'art- Caroline Pigozzi - Journaliste et écrivain- Anne-Elisabeth Moutet (en duplex) - Editorialiste au Daily Telegraph

C dans l'air l'invitée du 22 octobre 2025 avec Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture et directrice des affaires culturelles de Paris.Cet après-midi à 16h30, la commission des affaires culturelles du Sénat auditionne la présidente-directrice du musée du Louvre, dont huit joyaux ont été dérobés dimanche matin lors d'un cambriolage spectaculaire. Le préjudice est estimé à 88 millions d'euros selon l'établissement, qui a rouvert ses portes ce matin, exception faite de la galerie Apollon où a eu lieu le vol. Alors qu'un pré-rapport de la Cour des comptes, dont la version complète doit être publiée début novembre, pointe des retards "considérables" et "persistants" dans la mise aux normes des installations techniques du musée le plus visité au monde, Emmanuel Macron a demandé ce mercredi en Conseil des ministres une "accélération" des "mesures de sécurisation" du Louvre. Quant au ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, il a assuré ce matin sur CNews et Europe 1 que l'enquête "progresse" et avoir "toute confiance, ça c'est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs". Reste la question de la responsabilité. Le Figaro a affirmé mardi que Laurence des Cars avait présenté sa démission après le vol, mais que cela lui avait été refusé et qu'elle avait reçu le soutien d'Emmanuel Macron. Rachida Dati, la ministre de la Culture, assure de son côté que "les dispositifs de sécurité ont fonctionné" et qu'"ils n'ont pas été défaillants".Une commission d'enquête sur la protection du patrimoine est envisagée par les députés, mais sa création a été reportée.Aurélie Filippetti est ancienne ministre de la Culture et directrice des affaires culturelles de Paris. Elle reviendra sur le cambriolage du Louvre et les questions de sécurité et de responsabilité que ce spectaculaire incident soulève.

C dans l'air du 22 octobre 2025 : Retraites, impôts, santé : avis de tempêteLES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, autrice du livre Le grand détournement co-écrit avec Matthieu Aron est publié aux Allary Editions- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés

C dans l'air du 22 octobre 2025 : Retraites, impôts, santé : avis de tempêteAlors que les discussions sur le projet de budget 2026 ont débuté lundi en commission des Finances de l'Assemblée nationale et qu'une menace de censure du gouvernement plane, Emmanuel Macron est remonté au front sur la réforme des retraites, expliquant mardi depuis la Slovénie que le Premier ministre « a fait un choix pour apaiser le débat actuel » : celui de proposer le « décalage d'une échéance », celle « des 63 ans au 1er janvier 2027, qu'il a décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies ».« Ce n'est ni l'abrogation, ni la suspension, c'est un décalage », a-t-il souligné, semant le doute sur les intentions du gouvernement.La déclaration a d'ailleurs valu à Sébastien Lecornu une clarification, quelques heures plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement. Interrogé successivement par les présidents de groupe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et Boris Vallaud, pour le Parti socialiste (PS), le Premier ministre a rappelé avoir bien annoncé la « suspension » tant du décalage de l'âge que de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne « serait rien ». Il a également indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi 23 octobre pour ajouter la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale, via une « lettre rectificative ». Une procédure visant à rassurer les socialistes. Car le gouvernement de Sébastien Lecornu ne doit sa survie qu'à la non-censure du Parti socialiste la semaine dernière... mais cela ne durera peut-être pas.Au lendemain du rejet de la taxe Zucman en commission des Finances de l'Assemblée nationale, le premier secrétaire du PS a mis en garde l'exécutif : « Si la copie n'est pas corrigée pour protéger les Français de ce qui est en train de se produire — le choix des milliardaires contre les gens ordinaires — nous serions amenés à avoir un jugement extrêmement sévère », a affirmé Olivier Faure sur RTL. « La censure, elle est possible à tout moment », a-t-il prévenu.Au grand dam de la gauche, la taxe Zucman, sur le patrimoine des ultra-riches, a été rejetée lundi soir. Le camp gouvernemental et le RN ont voté contre. Elle n'est toutefois pas définitivement abandonnée, car, comme toutes les autres mesures examinées cette semaine en commission, elle sera rediscutée à partir de vendredi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, où les députés repartiront de la copie initiale du texte du gouvernement.La bataille budgétaire s'annonce rude, sur la question fiscale mais également sur celle du budget alloué à la Sécurité sociale. Le texte, marqué par une rigueur budgétaire inédite, prévoit un gel des prestations sociales et des retraites, la suspension promise de la réforme des retraites, et 7 milliards d'euros d'économies en santé.Un sujet qui est devenu, au fil des ans, prioritaire pour les Français. Ainsi, 88 % des Français interrogés par l'Ifop pour le baromètre de l'action sociale placent la santé en tête de leurs préoccupations. Éloignement, temps d'attente, offre de soins incomplète… 87 % du territoire est désormais classé en désert médical et 6 millions de Français n'ont pas de médecin traitant.Les maires tentent, à leur niveau, d'y remédier en créant des maisons de santé pour attirer des médecins. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, autrice du livre Le grand détournement co-écrit avec Matthieu Aron est publié aux Allary Editions- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés