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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast

France Télévisions


    • Mar 14, 2023 LATEST EPISODE
    • daily NEW EPISODES
    • 47m AVG DURATION
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    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 14/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 14, 2023 9:53


    ENFANTS DÉPORTES, KIDNAPPÉS : LA GUERRE SELON POUTINE EXPERTS ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » AYMERIC ELLUIN Responsable « plaidoyer et conflits » Amnesty International France

    amnesty international france
    ENFANTS DÉPORTES, KIDNAPPÉS : LA GUERRE SELON POUTINE – 14/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 14, 2023 62:49


    EXPERTS ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » AYMERIC ELLUIN Responsable « plaidoyer et conflits » Amnesty International France Lors des conflits armés, les mineurs sont les plus vulnérables. La guerre en Ukraine semble en train de faire de milliers d'entre eux un "butin de guerre". C'est ce qu'a évoqué le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, la semaine dernière. C'est le risque pointé par de nombreux enquêteurs, des juristes et des ONG dont Human Rights Watch qui a publié hier un rapport sur les conséquences de l'invasion russe pour les dizaines de milliers d'enfants vivant dans des institutions ukrainiennes. Tous s'inquiètent du sort d'au moins 16 200 enfants ukrainiens déportés vers la Russie, comme l'indique le Bureau national d'information en Ukraine. En janvier, les autorités russes ont admis que près de 5 millions d'Ukrainiens, dont 733 000 mineurs, étaient arrivés sur leur sol depuis le début de "l'opération spéciale". Lors de sa quatrième visite en Ukraine début mars, le procureur de la CPI a déclaré que "ces actes présumés font l'objet d'une enquête prioritaire de la part de (s)on bureau". Des mandats d'arrestation pourraient bientôt être émis par la CPI. L'association "Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre!" estimait en décembre que ces transferts forcés de masse relevaient des qualifications de génocide et de crimes contre l'humanité. "Nous devons accorder une attention particulière aux crimes qui ont été et sont commis par la Russie à l'encontre de nos enfants ukrainiens. Il s'agit de la déportation, de l'enlèvement et des tentatives d'effacer l'identité nationale et familiale de nos enfants", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ces déportations nous ramènent "aux heures les plus sombres de l'histoire européenne", a rappelé la procureure en chef du parquet européen, Laura Kovesi. L'ampleur de ces transferts forcés et répétés, sans parler des procédures législatives et logistiques mises en place, témoigne d'une pratique et d'une politique planifiée par la fédération de Russie. L'université Yale a montré le rôle premier des autorités fédérales dans ces transferts et ses programmes. Vladimir Poutine a en effet exigé des modifications législatives pour faciliter les adoptions de ces enfants. Il a aussi nommé Maria Lvova-Belova au poste de commissaire aux droits de l'enfant. Depuis l'invasion, elle organise les déportations, communique à tout-va et met en scène des adoptions, des cérémonies d'accueil. Face à cette situation, certains parents remuent ciel et terre pour retrouver leurs enfants disparus. Un père dont les enfants avaient été évacués côté russe lors de la bataille de Marioupol est parvenu à les retrouver et à les ramener en Lettonie. Un parcours du combattant qu'ils racontent aujourd'hui. Sur le front, les soldats russes souffrent face à l'incroyable cruauté des combats. Et ils le font savoir. Depuis le début du mois de février apparaissent sur les réseaux sociaux des vidéos de mobilisés qui protestent contre les conditions dans lesquelles ils sont envoyés à l'assaut, eux disent "au massacre". Les mises en scènes se ressemblent : des soldats russes cagoulés, qui, par petits groupes, dénoncent leur impréparation, leur manque d'armement, d'équipement, de nourriture et de soutien. Ils considèrent que de nombreuses vies pourraient être épargnées. Ils apparaissent comme choqués qu'on leur ait menti sur ce qu'allait être leur rôle ans cette "opération spéciale". C'est peu dire que ces vidéos font tache et rompent avec la propagande du Kremlin. Le phénomène n'est en revanche pas nouveau, il avait déjà été observé en septembre dernier. Ces soldats, qui viennent principalement des régions éloignées d'Irkoutsk, Arkhangelsk ou Novossibirsk interpellent directement Vladimir Poutine à qui ils demandent de rejoindre les rangs de l'armée régulière. Après plus d'un an de conflit, le chef de l'Etat russe ne s'est toujours pas rendu sur le front. Au contraire, le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigogine, s'affiche de plus en plus sur les zones de combats. Il affirme en même temps de plus en plus clairement ses ambitions politiques. L'Etat russe est-il en train de perpétrer un nouveau crime contre l'humanité en organisant la déportation de milliers de mineurs ukrainiens ? Comment retrouver les enfants disparus ? Que risques les soldats russes qui dénoncent leur condition sur le front ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – SERGE PAPIN – 14/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 14, 2023 10:56


    PRIX, GRANDE DISTRIBUTION : LA LOI DU PLUS FORT SERGE PAPIN Ancien PDG de Système U Administrateur indépendant du Conseil d'administration d'Auchan Retail International Alors que l'inflation alimentaire a atteint 14,5 % sur un an en février selon l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures pour protéger le pouvoir d'achat des Français, notamment un chèque alimentaire qui devrait être mis en place dans les prochains mois ainsi qu'un trimestre anti-inflation. Les enseignes de la moyenne et grande distribution se sont aussi engagées à proposer un panier de références au prix “le plus bas possible", durant tout un trimestre (mars, avril, mai). C'est le cas de Système U qui, dès le mois de février, avait communiqué autour d'un panier de "150 produits à prix coûtant", lancé pour "une durée indéterminée". Auprès du Journal du dimanche, Alexandre Bompard a dévoilé la création d'un panier "essentiel et nutrition" dans les magasins Carrefour, qui comprendra 200 produits (dont 100 dits "du quotidien" et 100 ayant un Nutri-Score A et B) des marques Carrefour et Simpl, dont les prix seront bloqués autour de 2 euros entre le 15 mars et le 15 juin. Intermarché a aussi annoncé le lancement d'une campagne sur "500 produits anti-inflation", parmi lesquels 30 "produits frais de rayons traditionnels – viande, poisson, fruit ou légume". “Ce trimestre anti-inflation sera un dispositif massif, efficace, protecteur”, a promis lundi Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances. Absent de cette réunion de la grande distribution sur l'inflation, organisée à Bercy, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, dénonce une sorte d'”orchestration” et de communication politique autour du panier “anti-inflation. "Je n'ai pas attendu une réunion publique pour être moins cher", a affirmé sur CNews Michel-Edouard Leclerc. Le premier réseau de distribution français "ne s'interdit rien", mais son patron "préfère pour le moment être moins cher sur tout" et éviter "un cône aussi restreint de communication" qui "donne l'impression qu'on se rattrape sur le reste". Pour Serge Papin, il faut passer “du pouvoir d'achat au vouloir d'achat”. Selon lui, “il faut changer la volonté d'acheter. Il faut qu'on aille vers des produits bruts, des produits non transformés, qu'on change notre façon de consommer, qu'on arrête le prêt à manger, les sodas”. Il reviendra sur le trimestre “anti-inflation” proposé par Bercy et sur le modèle de la grande consommation alimentaire.

    CDLA L'INVITÉ – PIERRE MOSCOVICI – 13/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 11:20


    LE COUP DE GUEULE DE LA COUR DES COMPTES ! PIERRE MOSCOVICI Président de la Cour des comptes Dans son rapport annuel publié ce vendredi 10 mars, la Cour des comptes, présidée par Pierre Moscovici, invite à faire de la réduction des déficits “une priorité nationale” et à clarifier les compétences au niveau local. Avec un taux de croissance estimé à 2,6 %, l'année 2022 a été marquée par un net ralentissement de l'activité économique, en lien avec le choc sur les prix de l'énergie et les conséquences de la guerre en Ukraine. Les perspectives pour 2023 sont plus dégradées avec une prévision de croissance de 1 % retenue pour construire le projet de loi de finances. Alors que l'année 2023 aurait dû être marquée par la fin du «quoi qu'il en coûte» lié à la crise sanitaire, avec notamment une baisse de 46,5 Md€ des dépenses de soutien et de relance, le Gouvernement a pris de nouvelles mesures de soutien qui conduiraient à un déficit public attendu à 5,0 points de produit intérieur brut (PIB) en 2022 comme en 2023. La dette publique atteindrait 111,2 points de PIB en 2023, soit près de 14 points au-dessus de son niveau d'avant crise. Pour Pierre Moscovici, “nous continuons à mettre en oeuvre des mesures insuffisamment ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin, et donc trop coûteuses”. À 58 % du PIB, la France a les dépenses publiques les plus élevées de la zone euro. Le rapport soulève la question de l'action sociale destinée aux publics fragiles. Cette compétence relève du département, mais pour Pierre Moscovici, “il y a une inadéquation entre les moyens et leur fonction de chef de file sur la question”. La Cour des comptes fait un état des lieux de la décentralisation. L'élargissement des compétences des collectivités territoriales s'est également traduit par une augmentation importante du poids des des dépenses locales dans le produit intérieur brut (passé de 8 % en 1980 à plus de 11 % aujourd'hui).”Nous plaidons pour une répartition plus équilibrée des compétences entre l'État et les administrations locales pour favoriser la qualité de l'action publique. Tout brouillage supplémentaire irait dans la mauvaise direction”, explique Pierre Moscovici au Figaro le 9 mars. Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes reviendra sur le rapport annuel de la Cour, présenté demain à l'Assemblée nationale.

    CRISE BANCAIRE AMERICAINE: LA PANIQUE MONDIALE 13/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 62:38


    EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » MARC FIORENTINO Dirigeant d'Euroland Corporate Auteur de « Les meilleurs placements pour les nuls » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques CÉLINE ANTONIN Économiste - OFCE Professeure à Sciences Po Le système bancaire américain est entré dans une zone de turbulence. En quatre jours seulement, trois défaillances bancaires sont survenues aux États-Unis. Mercredi dernier, Silvergate Bank était mise en liquidation. Mais le véritable choc est survenu deux jours plus tard, lorsque Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée par les autorités américaines. La SVB était la seizième institution américaine, avec 210 milliards de dollars d'actifs. Il s'agit de la plus grosse faillite bancaire depuis la grande crise financière de 2008 et de la deuxième plus importante de l'histoire des États-Unis. Hier, Signature Bank, la 21e banque américaine, avec des actifs estimés à 110 milliards de dollars fin 2022 et 88 milliards de dollars de dépôts a elle aussi été placée en liquidation. Le gouvernement américain prend ces faillites très au sérieux. L'enjeu est d'éviter qu'elles ne provoquent une contagion au reste du système bancaire, a indiqué hier la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Le souvenir douloureux de la faillite en 2008 de Lehman Brothers, qui avait précipité les banques du monde entier dans sa chute, est dans tous les esprits. La crainte est bien de voir ces institutions financières tomber les unes après les autres. Les autorités américaines ont donc pris plusieurs mesures durant le week-end. Elles ont notamment annoncé vouloir garantir le retrait de l'intégralité des dépôts de la SVB. Joe Biden s'est aujourd'hui félicité que les autorités américaines aient réagi "rapidement". Dans une allocution, le Président des Etats-Unis a tenu à rassurer alors que la panique bancaire guette et que certains experts anticipent une crise financière : "Les Américains peuvent se rassurer, le système bancaire est solide", a-t-il répété plusieurs fois lors de sa prise de parole. Pourtant, les marchés boursiers semblent eux témoigner d'une certaine fébrilité. En France, Bruno Le Maire se veut lui aussi rassurant. La faillite des banques SVB et Signature ne met pas en danger les banques françaises, a assuré ce matin sur France info le ministre de l'économie. « Je ne vois pas de risque de contagion, donc il n'y a pas d'alerte spécifique », a-t-il déclaré. « Nous avons des banques qui sont solides », « un système bancaire qui est solide » et « un ratio de liquidités qui est élevé », a affirmé Bruno Le Maire. Mais l'inquiétude a bel et bien gagné les marchés. Après un premier décrochage des banques vendredi dernier, les bourses européennes baissent fortement ce lundi, plombées par le secteur bancaire. Il s'agit de la pire séance de l'année. Le secteur de l'immobilier était, lui, déjà victime des évolutions financières, avant l'inquiétude de ces derniers jours. Le taux moyen auquel on peut emprunter pour acheter son logement est en effet au plus haut au plus haut depuis près de sept ans. Cette hausse s'explique par la remontée des taux d'intérêts auxquels les établissements bancaires empruntent eux-mêmes auprès des banques centrales, dont la Banque Centrale Européenne. Ces dernières les augmentent pour dissuader la consommation, et ainsi tenter de limiter l'inflation. Et il ne faut pas compter sur la récente baisse des prix des biens immobiliers, trop légère, pour réussir à compenser cette flambée des taux d'intérêts. En conséquence, nombreux seront les acheteurs à voir leur capacité d'emprunt chuter. Le volume des transactions risque donc de baisser dans les mois à venir. Le secteur du neuf rencontre également des problèmes. La hausse vertigineuse du prix des matières premières freine les mises en chantier et fait exploser les prix. Tout semble donc concourir à la raréfaction du nombre de clients, de la demande donc. Un autre secteur est actuellement dans le dur, celui de l'habillement de milieu de gamme. Avec le placement en redressement judiciaire de Gap France annoncé le 1er mars et l'arrêt définitif de San Marina le 18 février, l'hécatombe se poursuit chez ces enseignes de mode. Fermeture, liquidation, plan social... Un grand nombre de marques françaises est en train de sombrer. Dans le sillage de la liquidation de Camaïeu fin 2022, les décisions judiciaires s'accumulent dans le paysage textile hexagonal. Pour Kookaï, Cop.Copine ou encore Pimkie la mauvaise passe à des airs de clap de fin. Le triomphe de l'e-commerce, la concurrence de l'ultrafast fashion, l'avènement de la seconde main, la saturation de l'offre et des erreurs de gestion semblent avoir raison du secteur, confronté à un "mur des faillites", tant redouté. Les banques françaises sont-elles menacées par une nouvelle crise financière de grande ampleur ? Va-t-il devenir très compliquer d'acheter un logement ces prochaines années ? La France va-t-elle se heurter à un "mur des faillites" ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 13/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 8:18


    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 11/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 11, 2023 7:52


    RETRAITES : LA LIGNE DURE… JUSQU'À QUAND ? – 11/03/23 EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » ANNE-CHARLÈNE BEZZINA Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l'Institut de sondage Elabe

    RETRAITES : LA LIGNE DURE… JUSQU'À QUAND ? – 11/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 11, 2023 66:00


    EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » ANNE-CHARLÈNE BEZZINA Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l'Institut de sondage Elabe Quatre jours après une mobilisation record contre la réforme des retraites, l'intersyndicale appelle à une septième journée d'action ce samedi. Plus de 230 rassemblements sont prévus dans toute la France. Entre 800 000 et un million de personnes sont attendues selon les renseignements. Les syndicats avaient promis de mettre la France à l'arrêt. S'ils n'y sont pour l'heure pas parvenus par la grève, ils ne désarment pas. En parallèle des manifestations, les opérations coups de poing se multiplient en effet, entre coupures de courant ciblées, blocage de voies ferroviaires et de dépôts de carburants. Des agents du secteur du gaz et de l'électricité ont coupé ce jeudi le courant du Stade de France et du chantier du village olympique à Saint-Denis, a annoncé le syndicat CGT. Plus tard dans l'après-midi, le distributeur Enedis a toutefois démenti une partie de la coupure : « La ligne électrique qui alimente le stade de France n'a pas été coupée », a indiqué une porte-parole, qui confirme en revanche « des coupures » dans la zone commerciale et résidentielle autour du stade, ainsi que sur le chantier du futur village olympique. Les expéditions de carburants étaient elles toujours bloquées jeudi matin à la sortie de plusieurs raffineries françaises. La jeunesse est, elle aussi, mobilisée. Une journée de mobilisation et d'action a lieu ce jeudi. Plusieurs lycées et universités ont été bloqués. Jeudi toujours, les huit principaux syndicats et cinq organisations de jeunesse ont adressé un courrier au chef de l'État, à qui elles reprochent de rester sourd face à la mobilisation contre ce texte. Les syndicats demandent, depuis la mobilisation massive de mardi, à être reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron, estimant que son silence "constitue un grave problème démocratique" et pourrait conduire "immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive". Le président leur a répondu "être à l'écoute" tout en défendant la "nécessité" de la réforme. Il ne le recevra pas. "Les salariés vont recevoir aujourd'hui la réponse du président de la République comme un vrai mépris", déclare Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, chargé des retraites. Le président a argué vouloir respecter le temps du débat parlementaire. À l'Assemblée, justement, la semaine n'a pas été de tout repos, au contraire. La réforme des retraites crée des zones de turbulences chez les députés et sénateurs Les Républicains. À l'approche du vote sur la réforme des retraites, le groupe LR, allié de circonstance indispensable du gouvernement pour l'obtention d'une majorité sur le texte, est divisé entre frondeurs et pro-réforme. Trois mois après l'élection d'Éric Ciotti à sa tête, le parti peine en effet toujours à parler d'une seule voix. Autour de la réforme, les contestations internes se sont aiguisées, notamment lorsque Aurélien Pradié, candidat malheureux à la présidence de LR, a lancé le combat sur les carrières longues. Le député du Lot a affiché une intransigeance qui a exaspéré en interne, aboutissant à son éviction du poste de numéro 2. Mais il n'est pas certain que cet « acte d'autorité » d'Éric Ciotti ait suffit à calmer le jeu. Aurélien Pradié maintient la pression, alors qu'un vote crucial se profile jeudi à l'Assemblée. Pour Pierre Cordier, député apparenté LR, le pronostic est sans appel : "Élisabeth Borne n'aura pas de majorité à l'Assemblée nationale." À l'extrême droite de l'échiquier politique, pendant les quinze jours qu'ont duré les débats à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen s'est soigneusement abstenue de livrer sa position sur le sujet et donc de prendre le moindre risque. Ses rares initiatives ont relevé de la seule tactique. Ainsi la motion de censure déposée in extremis, dans la dernière ligne droite, et rejetée par les députés. S'il y a une personnalité et un parti dont on ignore donc tout ou en matière de retraites, c'est bien Marine Le Pen et le RN. Un député de la majorité les a même accusé en séance dans l'hémicycle d'être les "passagers clandestins" de ce texte. Pourtant, au regard du débat hystérique auquel se sont livrés les députés, l'extrême réserve du RN semble lui avoir profité. Dans la continuité de la "stratégie de la cravate" du début de mandature, les élus d'extrême droite jouent le rôle des bons élèves. Le mouvement social peut-il faire plier le gouvernement ? Le parti les Républicains va-t-il vers une scission sur le texte de la réforme des retraites ? Jusqu'où sa stratégie de normalisation peut-elle conduire le RN ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 10/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 7:06


    UKRAINE : GUERRE DE TRANCHÉES ET MISSILES HYPERSONIQUES EXPERTS GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française

    UKRAINE: GUERRE DE TRANCHEES ET MISSILES HYPERSONIQUES 10/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 63:59


    EXPERTS GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française Les grandes villes ukrainiennes sous une pluie de missiles et de drones. Jeudi Lviv, Odessa, Kharkiv, Kherson, Kiev ont été massivement bombardées par les Russes et les infrastructures énergétiques particulièrement ciblées une nouvelle fois. Dans la capitale ukrainienne, 40 % des habitants n'ont plus d'électricité et de chauffage. À Zaporijia, elle aussi touchée, la centrale nucléaire a été coupée du réseau électrique. Située en zone occupée russe, elle a dû fonctionner pendant plusieurs heures avec un générateur. Cette stratégie russe de la terreur destinée à faire plier le pays a commencé en octobre dernier au tout début de l'hiver. Les frappes se sont ensuite espacées dans le temps. L'attaque aérienne d'hier où des missiles hypersoniques, quasiment indétectables par la défense aérienne, ont été utilisés vient rappeler que le Kremlin entend mener une guerre totale en Ukraine. Et ce alors que les troupes russes sont "fixées" depuis de long mois à l'est du pays et notamment autour de Bakhmout où les combats sont acharnés. Le porte-parole du ministère de la Défense russe a qualifié les frappes, qui ont fait au moins six morts en Ukraine, de "représailles" à une incursion sur le territoire russe le 2 mars de "saboteurs" ukrainiens. Ce que Kiev avait démenti. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également réagi jeudi : "L'ennemi a tenté d'intimider les Ukrainiens en utilisant à nouveau ses misérables tactiques". C'est "une nouvelle tentative par l'Etat terroriste de combattre la civilisation". Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont aussi par la suite rejeté les allégations des prorusses de Transnistrie, les qualifiant de "provocation orchestrée par le Kremlin". Jeudi, les autorités de cette région séparatiste prorusse moldave ont annoncé avoir "déjoué une attaque terroriste" contre ses dirigeants, préparée "par les services de sécurité ukrainiens". Kiev a démenti et du côté du gouvernement moldave, on est loin d'être certain de la réalité de cette "attaque". Le Premier ministre moldave a ainsi dit "ne pas avoir confirmation" de sa véracité et le gouvernement moldave a décidé de lancer une enquête autour de ces accusations. Depuis plusieurs mois, la Russie est régulièrement accusée de chercher à déstabiliser la Moldavie, paysanciennement situé dans sa zone d'influence mais désormais dirigé par des autorités tournées vers l'Europe. Mi-février, la présidente moldave Maia Sandu avait accusé la Russie de fomenter un coup d'Etat. Ce nouvel épisode de tension vient raviver la crainte d'un élargissement du conflit. Dans ce contexte de montée des tensions, l'opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, se poursuit dans le pays, notamment à Cahors et dans ses alentours. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Programmée depuis trois ans, ces manoeuvres prennent une signification plus grande encore depuis l'invasion russe en Ukraine, il y a un an, et sont particulièrement scrutées… Alors que sait-on des attaques aériennes russes menées hier en Ukraine ? Que change le recours des russes aux missiles hypersoniques ? Quelle est la situation à Bakhmout ? Que se passe-t-il en Moldavie et en Géorgie ? Comment se déroule l'opération Orion ? La France est-elle prête pour une guerre de haute intensité ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – GEORGINA WRIGHT – 10/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 10:36


    FRANCE-ANGLETERRE : LES RETROUVAILLES ! GEORGINA WRIGHT Directrice du programme Europe de l'Institut Montaigne Le chef du gouvernement britannique Rishi Sunak est reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron ce vendredi pour un sommet consacré en partie à l'immigration et à la question des traversées de migrants ainsi que la guerre en Ukraine. Ce sommet bilatéral est le premier depuis 2018. Côté britannique, l'accent sera mis sur la lutte contre l'immigration clandestine, source de tensions entre les deux rives de la Manche. Le gouvernement britannique a d'ailleurs présenté ce mardi 7 mars un projet de loi contre l'immigration illégale qui prévoit d'interdire à ceux qui arrivent par la Manche de demander l'asile au Royaume-Uni. Selon les chiffres de la BBC, en 2022, près de 46 000 migrants avaient traversé la Manche pour rejoindre les côtes anglaises. Un niveau record depuis 2018. Emmanuel Macron quant à lui, a signalé sa volonté de renforcer le partenariat de défense avec le Royaume-Uni. Le contexte actuel permet de "donner un nouvel élan", a dit un conseiller du président français. L'invasion russe de l'Ukraine présente un défi commun aux deux premières armées européennes, les deux seules dotées de l'arme nucléaire en Europe. "La guerre en Ukraine force les deux pays à se rapprocher", explique à l'AFP Georgina Wright. "Il y a clairement une volonté de bâtir une relation de confiance". “Je suis assez positive sur l'avenir de la relation franco-britannique. La partie difficile du Brexit semble dépassée, ce qui va permettre un rapprochement entre les deux pays. Il y a une volonté commune manifeste de tourner la page pour avancer”, estime Georgina Wright qui reviendra sur ce sommet bilatéral, le premier depuis 5 ans et sur les défis qui attendent la France et le Royaume-Uni.

    ZFE: LA PROCHAINE REVOLTE? 09/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 62:36


    EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'institut de Haute Finance NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l'environnement Professeur associé à Paris 1 FLAVIEN NEUVY Économiste – Directeur de l'Observatoire Cetelem Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L'idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d'ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d'amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit'Air 3" (les diesels d'avant 2011, les "essence" d'avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit'Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d'avant 2011, soit 70 % du parc). L'objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d'inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l'électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d'inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c'est une bombe sociale parce qu'il y a aujourd'hui dix millions d'automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d'accompagnement de l'Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n'a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C'est ce qu'a d'ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l'écologiste Bruno Bernard qui vient d'annoncer le report de deux ans, à 2028, de l'interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit'air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l'exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l'association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement". Il faut dire que lorsqu'il s'agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l'écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l'inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d'apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l'air s'améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n'ont aucune obligation d'aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l'Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l'Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu'il s'agit là d'une "crise politique interne à l'Allemagne". "À l'intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd'hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c'est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s'inquiète d'une transition trop rapide vers l'électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L'UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 09/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 7:29


    CDLA L'INVITÉ –MARC LOMAZZI – 09/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 11:21


    RCP8.5 : LE SCÉNARIO NOIR DU CLIMAT MARC LOMAZZI Journaliste, auteur de « FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat » Marc Lomazzi est journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France et chroniqueur sur France Inter. Passionné par les sujets liés à l'écologie et au climat, il est notamment l'auteur d'Ultra ecologicus, une enquête sur les mouvements écologistes radicaux. Et il revient avec son nouveau livre : “FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat”, publié chez Albin Michel. Les experts du climat ont donné un nom au scénario noir de l'embrasement climatique : le RCP8.5. Un scénario qui ressemble au script d'un film catastrophe : fonte des glaciers, montée des océans, sécheresses, mégafeux, villes les pieds dans l'eau, fleuves à sec, crises sanitaires, disparition des espèces... Mais en quoi cette fresque terrible nous concerne-t-elle ? Quels sont les dangers qui menacent vraiment la France à l'horizon 2050 si le pire scénario du GIEC devient réalité ? Comment notre vie quotidienne sera-t-elle bouleversée ? L'auteur s'est posé toutes ces questions, et pour y répondre, il a rencontré des dizaines de scientifiques et d'experts. Cartes à l'appui, son livre brosse le tableau de la France de 2050 dont l'épisode historique de sécheresse et de canicules de l'été dernier nous a donné un avant-goût. Dans son nouveau livre “FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat”, Marc Lomazzi montre que c'est maintenant qu'il faut se préparer à l'impensable -voire au pire- et trouver, à notre échelle, des réponses au chaos climatique qui s'annonce.

    ZFE : LA PROCHAINE RÉVOLTE ? 09/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 62:36


    EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'institut de Haute Finance NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l'environnement Professeur associé à Paris 1 FLAVIEN NEUVY Économiste – Directeur de l'Observatoire Cetelem Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L'idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d'ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d'amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit'Air 3" (les diesels d'avant 2011, les "essence" d'avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit'Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d'avant 2011, soit 70 % du parc). L'objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d'inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l'électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d'inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c'est une bombe sociale parce qu'il y a aujourd'hui dix millions d'automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d'accompagnement de l'Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n'a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C'est ce qu'a d'ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l'écologiste Bruno Bernard qui vient d'annoncer le report de deux ans, à 2028, de l'interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit'air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l'exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l'association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement". Il faut dire que lorsqu'il s'agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l'écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l'inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d'apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l'air s'améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n'ont aucune obligation d'aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l'Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l'Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu'il s'agit là d'une "crise politique interne à l'Allemagne". "À l'intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd'hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c'est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s'inquiète d'une transition trop rapide vers l'électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L'UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    ASSEMBLÉE, SÉNAT : ET LE RESPECT BORDEL ! – 08/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 8, 2023 63:28


    EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé » Que se passe-t-il au Parlement ? Alors que des milliers de Français manifestaient mardi un peu partout en France contre la réforme des retraites, 3,5 millions selon la CGT, 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale a connu une séance particulièrement tumultueuse à l'occasion de débats sur l'exemplarité des élus. Les députés avaient à peine commencé leurs interventions en fin d'après-midi sur la proposition de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, que les échanges ont totalement dérapé. Le texte examiné visait à imposer une peine d'inéligibilité automatique aux auteurs de violences aggravées, en particulier sur les mineurs et les conjoint(es). Mais il a très vite été critiqué par les oppositions comme une réaction opportuniste à la condamnation du député insoumis Adrien Quatennens en décembre dernier pour des violences sur sa compagne. A la tribune, le président du groupe LR Olivier Marleix a invité la majorité à "s'offrir une séance d'introspection" et ne s'est pas privé d'énumérer des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres du camp présidentiel, le député Damien Abad, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et, pour terminer, le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, une première pour un ministre de la Justice en exercice. L'association de lutte contre la corruption Anticor et les deux principaux syndicats de magistrats avaient déposé une plainte à l'encontre du garde des Sceaux, l'accusant d'avoir profité de son poste pour régler des comptes avec des magistrats, dans des affaires où il était impliqué en tant qu'avocat. La Cour de justice de la République (CJR), juridiction destinée à juger les ministres ou ex-ministres pour les crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions, a ordonné un procès, mais les avocats d'Éric Dupond-Moretti ont formé un pourvoi en cassation. Piqué au vif, le ministre de la Justice a alors fait deux bras d'honneur. Face au tollé suscité, et après deux suspensions de séance, le garde des Sceaux a finalement reconnu et "regretté" ses gestes qui n'étaient selon lui "pas adressés au député Marleix" mais à l'atteinte "à la présomption d'innocence". "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié", l'a corrigé Olivier Marleix. Finalement, le texte a été repoussé par l'hémicycle, à hauteur de 140 voix contre 113. Un revers dur à accepter pour la députée Aurore Bergé, porteuse du projet, qui avait fini la défense de son texte au bord des larmes. Mais l'affaire est loin d'être close pour nombre de députés. Ente indignation et consternation, des élus de toutes les oppositions réclament la démission du ministre de la Justice tandis qu'au Sénat l'application, inédite, de l'article 38 enflamme les débats. En plein examen de l'article 7 de la réforme des retraites, celui qui consacre le recul de l'âge de départ à 64 ans, le sénateur LR Bruno Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une "censure" et une "attaque contre la démocratie !". Les Sénateurs doivent poursuivre l'examen du projet de réforme des retraites jusqu'à ce dimanche alors que les grèves et les blocages se poursuivent dans le pays, notamment sur plusieurs axes routiers et dans les raffineries, avec des syndicats à la fois agacés du silence de l'exécutif, et galvanisés par le nombre record de manifestants mardi et le soutien d'une majorité de Français dans les sondages. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 08/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 8, 2023 7:20


    ASSEMBLÉE, SÉNAT : ET LE RESPECT BORDEL ! EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé »

    CDLA L'INVITÉ – CHIRINNE ARDAKANI – 08/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 8, 2023 11:26


    IRAN : ELLE TRAQUE LES MOLLAHS CHIRINNE ARDAKANI Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d'Oise, membre du collectif Iran Justice Chirinne Ardakani est avocate au Barreau du Val d'Oise. Franco-iranienne, elle est engagée dans le collectif Iran Justice constitué de 16 avocats qui recense les exactions du régime de Téhéran. Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. La première, depuis la mort de Mahsa Amini, une iranienne de 22 ans décédée pour n'avoir pas correctement porté son voile, qui a mené au soulèvement révolutionnaire qui secoue le pays actuellement. Mais en réalité, les Iraniens se battent depuis 44 ans pour la liberté et la vie des femmes, puisque le 8 mars 1979, c'était la première rébellion des Iraniennes contre le port du voile obligatoire. Dans la répression des manifestants en Iran, plus de 500 personnes ont été tuées, selon Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et plus de 20 000 arrestations. Faute de pouvoir exercer leur travail en Iran, les avocats iraniens ne peuvent pas assuer la défense de leurs clients dans des conditions satisfaisantes. Alors à Paris, un collectif de 16 avocats, dont 13 Franco-Iraniens, se battent tous les jours pour réunir suffisamment d'éléments pour que la répression du régime des mollahs soit punie par la loi. Chirinne Ardakani fait partie de ce collectif. Pour elle, “mon engagement dans ce collectif renforce ma vocation d'avocate”. A ce jour, 174 faits ont été repertoriés. "En réalité, on est dépassé. Le compteur explose et on n'arrive pas humainement à tout recenser", affirme Chirinne Ardakani. De nouveaux cas d'intoxication de jeunes filles ont été répertoriés ce dimanche dans plusieurs régions d'Iran. L'empoisonnement de plusieurs élèves a été rapporté dans deux lycées de filles des villes d'Abhar (ouest) et d'Ahvaz (sud-ouest), mais aussi dans une école primaire de Zanjan (ouest), a rapporté l'agence de presse Isna, citant des responsables sanitaires locaux. Leurs parents s'étaient rassemblés le 14 février devant le gouvernorat de la ville pour “demander des explications” de la part des autorités, selon l'agence officielle Irna. À la suite de cette enquête, “le vice-ministre de la Santé Youness Panahi a implicitement confirmé dimanche que l'empoisonnement des élèves de Qom était intentionnel”, a annoncé Irna. “Il s'est avéré que certains individus voulaient que toutes les écoles, en particulier les écoles de filles, soient fermées”, a déclaré Youness Panahi. Pour l'instant, aucune interpellation n'a été annoncée. Chirinne Ardakani nous racontera le travail minutieux du collectif Iran Justice et qui répertorie des preuves contre le régime de Téhéran, et reviendra sur les dessous et les enjeux de cette révolte iranienne.

    "CONFRONTATION" : PÉKIN MENACE WASHINGTON – 07/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2023 62:48


    EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L'Obs » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » ALICE EKMAN Analyste responsable de l'Asie Institut des études de sécurité de l'Union européenne ALAIN WANG Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec «Un risque de conflit et de confrontation ». C'est en ces termes que Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a qualifié lundi soir la situation de plus en plus tendue entre son pays et Washington. Une déclaration sous forme de blâme, et où les États-Unis sont accusés de vouloir « endiguer » l'Empire du Milieu. Sur le conflit ukrainien, la Chine estime également que Washington est une « main invisible » alimentant la guerre dans le but de « servir un certain agenda géopolitique ». Ces affirmations font craindre le pire sur le plan diplomatique, surtout que Pékin refuse toujours de décrire l'offensive en Ukraine comme une agression de la Russie. Tout ceci advient après une multiplication des frictions entre les États-Unis et la Chine : ouïghours, déséquilibre de la balance commerciale, Taïwan... la tension diplomatique a même atteint son paroxysme récemment avec la controverse autour d'un ballon chinois ayant survolé le territoire américain. Washington a abattu le mois dernier l'appareil en le présentant comme un ballon espion, ce qu'ont nié les autorités chinoises. Face à cela, Donald Trump assure qu'une troisième guerre mondiale pourra être évitée s'il revient au pouvoir. Xi Jinping s'apprête en tout cas à obtenir un troisième mandat présidentiel dans quelques jours. Le parlement chinois se réunit actuellement pour officialiser sa prolongation à ses fonctions. À 69 ans, le leader continue donc d'exercer un pouvoir qu'il souhaite garder à vie. Actée en octobre dernier, cette reconduction avait reçu les « chaleureuses félicitations » des dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un. En Corée du Nord justement, le ton monte aussi avec les États-Unis. Kim Yo-Jong, la puissante soeur de Kim Jong-Un, a averti ce mardi que toute interception des missiles que la Corée du Nord testera au-dessus du Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, « sera considérée comme une claire déclaration de guerre » contre son pays. Une manière de plus de montrer les muscles face à l'Occident, après la parade militaire du 9 février dernier, qui a présenté en grandes pompes l'arsenal et les armes les plus avancés du pays. Alors, le risque de confrontation entre Pékin et Washington est-il réel ? Qu'attendre du nouveau mandat de Xi Jinping ? Les menaces de la Corée du Nord envers les États-Unis sont-elles à prendre au sérieux ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 07/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2023 8:07


    "CONFRONTATION" : PÉKIN MENACE WASHINGTON EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L'Obs » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » ALICE EKMAN Analyste responsable de l'Asie Institut des études de sécurité de l'Union européenne ALAIN WANG Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec

    CDLA L'INVITÉ – MARINE TONDELIER – 07/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2023 11:06


    ZFE : MÊME LES ÉCOLOS RECULENT ! MARINE TONDELIER Secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts Depuis 2019, avec la loi d'orientation des mobilités, 11 agglomérations ont instauré une zone à faibles émissions (ZFE). En 2021, la loi Climat et résilience a étendu le dispositif à l'ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants : d'ici à 2025, 45 villes pourraient être concernées. D'ici là, la mise en place des ZFE concernera les véhicules de vignette Crit'Air 3 et plus dès le 1er janvier 2024. Selon une étude menée par Aramis, cela correspond à 40% du parc automobile actuel français. Pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, “c'est une bombe sociale parce qu'il y a aujourd'hui dix millions d'automobilistes qui vont être interdits de se déplacer”. De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d'accompagnement. Dans ces conditions, et parce que “le gouvernement n'a rien anticipé”, elle juge nécessaire de “prendre son temps” pour déployer le dispositif. C'est le cas de la métropole lyonnaise gérée par les verts qui recule et se donne 3 mois de concertations de plus. D'un point de vue environnemental, ces ZFE sont justifiées puisque d'après Santé Publique France, chaque année, la pollution de l'air serait responsable de 40 000 décès prématurés dans notre pays. Pour autant, elles posent un problème de justice sociale puisque dans les faits, les ZFE vont avant tout pénaliser les plus pauvres, c'est-à-dire ceux qui roulent dans les véhicules les plus anciens donc plus polluants et qui ont difficilement les moyens d'en changer. D'après la dernière enquête mobilité de l'Insee, 38% des ménages les moins favorisés possèdent un véhicule très polluant, et seront donc exclus de la circulation en ville. En Seine-Saint-Denis par exemple, trois quarts des voitures devront rester au garage en 2024. Quand il s'agit de la voiture le risque politique est toujours très fort : les portiques pour les poids lourds ont donné les bonnets rouges, la taxe carbone et le passage à 80 km/h heure ont donné les gilets jaunes. Pour Marine Tondelier, “les mesures écologiques, ça ne marche pas quand c'est imposé d'en haut, quand ce n'est pas concerté avec la population”. Elle reviendra sur la mesure des ZFE qui selon elle, est “injuste socialement”.

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 06/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 8:59


    GRÈVES, BLOCAGES : ON ENTRE DANS LE DUR... EXPERTS NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux »

    GRÈVES, BLOCAGES : ON ENTRE DANS LE DUR... – 06/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 62:32


    EXPERTS NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » La trêve est terminée pour les opposants à la réforme des retraites. A la veille d'une sixième journée de mobilisation, ce 7 mars, la consigne des syndicats est claire : "mettre la France à l'arrêt" aussi longtemps qu'il le faudra pour faire plier le gouvernement. A la pointe de la contestation, les salariés du secteur des transports. Selon la SNCF, en moyenne, 20 % des TGV et TER seront en circulation. Les Intercités seront, eux, quasiment tous à l'arrêt. Et sur les routes aussi, la contestation s'organise : les routiers ont rejoint depuis dimanche soir le mouvement et ont organisé dès ce lundi des barrages filtrants un peu partout en France. Autre secteur très mobilisé, celui stratégique de l'énergie. Les syndicats appellent à une grève dure, reconductible, qui a démarré dès vendredi 3 mars dans plusieurs centrales nucléaires et hydrauliques françaises. La grève s'annonce également très suivie dans les raffineries de pétrole où les salariés ont cessé le travail dès ce lundi ainsi que parmi les éboueurs et toute la filière des déchets qui vont entrer dans la danse ce mardi à l'appel de la CGT. Du côté de l'Education nationale, les organisations syndicales annoncent également plus de 60 % de grévistes. Le mouvement social passe "la vitesse supérieure", comme l'a appelé de ses voeux le leader de la CGT Philippe Martinez dans le Journal du dimanche (JDD). De son côté le patron de la CFDT Laurent Berger a déploré, ce lundi au micro de France Inter, le "silence" d'Emmanuel Macron "depuis deux mois" face aux opposants au projet de réforme des retraites du gouvernement, et a estimé que le président de la République actuellement en tournée en Afrique "ne peut pas rester sourd". Regrettant par ailleurs que l'intersyndicale n'ait été "reçue collectivement par personne" au sein de l'exécutif depuis qu'elle a lancé en janvier la mobilisation, Laurent Berger a affirmé qu'il fallait "arrêter de prendre les gens pour des cons". Les opposants à la réforme n'ont "pas de déficit d'explication", a-t-il insisté. Les propos d'Olivier Véran évoquant une "catastrophe écologique, agricole ou sanitaire" en cas de grève massive, "c'est grossier, c'est nul, c'est petit, c'est à bout d'arguments (…) Nous ne sommes pas des irresponsables. On va continuer cette mobilisation" mais "il faut arrêter". De son côté, le porte-parole du gouvernement a reconnu ce lundi que son message est "mal passé" et qu''il aurait dû être formulé différemment, tout en jugeant "qu'il n'est pas nécessaire de bloquer tout un pays et d'entraîner des désagréments aussi importants pour les Français". "Nous tiendrons l'objectif" d'un régime des retraites équilibré financièrement en 2030, a-t-il par ailleurs assuré, avant d'évoquer des "discussions avec les sénateurs", qui examinent actuellement le projet, pour que les mesures qui grèvent financièrement la réforme soient compensées par d'autres. Pendant ce temps, le texte sur la réforme des retraites est examiné jusqu'à dimanche au Sénat, où les Sénateurs à majorité LR veulent y mettre "des marqueurs de droite". Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs de droite, défend notamment l'intégration d'une part de capitalisation et appelle à "bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France" le 7 mars. Mais à droite, cette position est contestée. A l'Assemblée, Aurélien Pradié, débouté récemment de son poste de numéro deux des Républicains en raison de son opposition à la réforme des retraites, continue à faire entendre sa différence. Dans un entretien accordé à l'Opinion le député LR a insisté sur le fait que cette réforme ne peut "se faire sans dialogue social". Ce pourquoi, avec ses collègues Stéphane Viry et Ian Boucard, il a proposé à Laurent Berger de venir discuter ce mercredi avec les députés LR. À ce jour, plus d'une dizaine de députés LR ont pris publiquement position contre la réforme des retraites. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – LUC JULIA – 06/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 10:38


    INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : HALTE AUX FANTASMES ! LUC JULIA Informaticien Auteur de “On va droit dans le mur” et « L'intelligence artificielle n'existe pas » Luc Julia est ingénieur et informaticien franco-américain. Il est l'un des concepteurs de l'assistant vocal Siri. Ancien vice-président de Samsung chargé de l'innovation, il a rejoint Renault en 2021 en tant que directeur scientifique et est l'auteur de “On va droit dans le mur”, et "L'intelligence artificielle n'existe pas", publiés chez First. ChatGPT, créé par OpenAI et mis en ligne fin novembre, se présente comme un programme de chat avec une intelligence artificielle capable de répondre à nos requêtes. En quelques secondes, le logiciel formule des paragraphes argumentés sur n'importe quel sujet, sans fautes d'orthographe et dans huit langues (français, anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, russe et néerlandais). Le succès de ChatGPT a été immédiat : cinq jours après sa mise en ligne, le programme comptait un million d'utilisateurs selon le président d'OpenAI sur Twitter. Le patron du groupe de médias allemand Axel Springer a annoncé ce mardi que des postes de journalistes dans les rédactions du tabloïd Bild et du média généraliste Die Welt seront supprimés d'ici à la fin de l'année. Pour cause : l'intelligence artificielle qui, selon Mathias Döpfner, le patron du groupe berlinois, « va révolutionner le journalisme et l'industrie des médias ». Il y aura par conséquent « une réduction significative des emplois dans les domaines de la production, de la mise en page, de la correction et de l'administration » poursuit-il. Dans le même temps, depuis plusieurs semaines, le filtre “Bold Glamour” cartonne sur TikTok. Ce filtre qui utilise l'intelligence artificielle est très réaliste, et surtout indétectable. Les médecins, eux, craignent des conséquences psychologiques. Pour le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, la France a encore sa carte à jouer dans la bataille de puissance qui oppose la Chine et les Etats-Unis sur la question de l'intelligence artificielle. Il a annoncé viser “la formation de 400 000 experts du numérique d'ici [à] 2030“ pour que la France “ne passe pas à côté de cette nouvelle vague“ de l'intelligence artificielle. Les entreprises du numérique doivent pouvoir “recruter dans les meilleures conditions“, a ajouté M. Barrot. Luc Julia reviendra sur les enjeux et les défis de l'intelligence artificielle.

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 04/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 8:38


    HAUSSE DES PRIX : ÇA VA CRAQUER ? - 04/03/23 EXPERTS Pascale HEBEL Directrice associée - C Ways - spécialiste des questions de consommation Olivia DETROYAT Journaliste économique au Figaro - Spécialiste de la grande distribution Flavien NEUVY Economiste Anne-Sophie ALSIF Cheffe économiste - BDO france

    HAUSSE DES PRIX : ÇA VA CRAQUER ? – 04/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 4, 2023 65:53


    EXPERTS Pascale HEBEL Directrice associée - C Ways - spécialiste des questions de consommation Olivia DETROYAT Journaliste économique au Figaro - Spécialiste de la grande distribution Flavien NEUVY Economiste Anne-Sophie ALSIF Cheffe économiste - BDO france "Mars rouge". Cette expression est fréquemment utilisée ces dernières semaines. Elle exprime la crainte d'une nouvelle hausse spectaculaire des prix des produits vendus dans les rayons des supermarchés. Cette flambée pourrait être la conséquence des négociations annuelles qui se sont achevées mercredi 1er mars entre les industriels et les distributeurs. Les premiers veulent que le prix de vente final prenne en compte la hausse des coûts de production (de l'énergie, des transports ou même des matières premières) ; tandis que les autres craignent de devoir répercuter cette augmentation en rayon. Pendant le temps des discussions, ils se sont renvoyé la balle, chacun accusant l'autre de vouloir se gaver sur le dos des ménages. Pendant ce temps, Élisabeth Borne assurait que le gouvernement faisait "tout pour que l'inflation soit contenue". À l'issue des négociations, de nouvelles hausses de prix sont à attendre dans les rayons. Parmi les produits qui vont connaître des augmentations, on trouve la viande, les légumes ou encore les articles d'hygiène. Alors qu'une augmentation moyenne de 10% a été évoquée, l'Institut de recherche et d'innovation table plutôt sur une hausse comprise entre 4 et 7% d'ici à juin prochain (par rapport à février 2023). Une conséquence directe de l'inflation galopante en France, de l'ordre de 6,2% sur un an en février dernier, selon l'Insee. Le gouvernement promettait, dans le cas d'une nouvelle flambée des prix alimentaires, un panier anti-inflation, avec une liste de produits du quotidien "à prix cassés", selon les mots du porte-parole Olivier Véran. Mais le contour du dispositif a toujours été flou. Les choses sont désormais beaucoup plus claires. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, premier syndicat d'agriculteurs, a affirmé ce matin sur France Info que le panier anti-inflation promis par le gouvernement "n'adviendra pas". La question est sensible pour le gouvernement, qui va devoir affronter en parallèle le retour des mobilisations et le début des blocages contre la réforme des retraites, toujours très impopulaire dans l'opinion. C'est dans ce contexte d'inflation galopante qu'un nouvel acteur se lance dans la grande distribution. Le nouveau venu s'appelle Toujust et il a ouvert sa première enseigne mercredi à Alès, dans le Gard. Si la ville des Cévennes est le premier point de vente en France, neuf autres ouvertures sont prévues au cours du premier semestre 2023. En tout, ce ne sont pas moins de 50 magasins qui sont prévus d'ici à la fin d'année. D'ici quatre à cinq ans, le distributeur ambitionne d'inonder le marché de la distribution à bas prix. Pour se faire une place dans ce secteur très concurrentiel, l'enseigne s'engage à proposer "le juste prix jusqu'à 5 à 10% moins cher que ses concurrents directs". Pour atteindre cet objectif ambitieux, la solution est toute trouvée : supprimer les intermédiaires pour réduire les marges. Le magasin affirme ainsi pouvoir "libérer les consommateurs trop souvent pris en étau entre pouvoir d'achat et exigence de justice vis-à-vis des producteurs". Autre originalité : la participation des fournisseurs au capital des magasins, sous forme de coopérative, en contrepartie de leurs meilleurs prix. En cette période de contraction du pouvoir d'achat des ménages, cette recette qui exclut les centrales d'achat pour faire baisser les prix pourrait séduire les consommateurs. L'alimentation n'est pas le seul poste de dépense à plomber le budget des ménages. L'automobile pèse également très lourd. Et cela pourrait bien empirer. À Toulouse, la zone à faibles émissions, mise en place pour lutter contre la pollution, est vivement critiquée. Selon ses détracteurs, elle pénalise les moins riches, qui n'ont pas les moyens financiers d'investir dans des véhicules moins émetteurs de dioxyde de carbone. Si les verbalisations ne sont pas encore effectives, à l'avenir les amendes seront salées pour les contrevenants. De nombreux automobilistes vivent donc la mise en place de ce dispositif avec un sentiment de relégation et l'amertume de voir sur les routes une France à deux vitesses. Faut-il craindre un mois de «mars rouge» sur les prix des produits alimentaires ? Un autre modèle de grande distribution va-t-il s'imposer ? Les ménages modestes sont-ils condamnés à être relégués hors des métropoles ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé- Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 03/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 3, 2023 6:46


    RUSSIE, CHINE, IRAN : LES LIAISONS DANGEREUSES EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques Auteur de « 50 idées reçues sur l'état du monde » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » SYLVIE BERMANN Diplomate, ambassadeur de France Auteure de « Madame l'Ambassadeur » PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L'Obs »

    RUSSIE, CHINE, IRAN : LES LIAISONS DANGEREUSES – 03/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 3, 2023 63:36


    EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques Auteur de « 50 idées reçues sur l'état du monde » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » SYLVIE BERMANN Diplomate, ambassadeur de France Auteure de « Madame l'Ambassadeur » PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L'Obs » Alors que la guerre se poursuit en Ukraine plus d'un an après le début de l'invasion russe et qu'aucune perspective d'issue à ce conflit ne se dessine, les yeux sont de plus en plus tournés vers la mer de Chine, épicentre actuellement des tensions entre Pékin et Washington. Les États-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie, pays membres du "Quad", ont exprimé ce vendredi leur inquiétude concernant la militarisation des eaux autour de la Chine. Le Quad (pour "Quadrilateral security dialogue") est une alliance stratégique informelle initiée en 2007 puis relancée dix ans plus tard pour contrer l'influence militaire et économique croissante de l'empire du Milieu dans la région. Depuis plusieurs années, les Etats-Unis et la Chine multiplient les manoeuvres militaires en mer de Chine méridionale, route-clé du commerce maritime mondial, parmi les plus riches en ressources et biodiversité sous-marine. La zone est revendiquée dans sa quasi-totalité par Pékin, ce que contestent plusieurs pays voisins comme les Philippines, la Malaisie, Brunei, l'Indonésie, Singapour et le Vietnam, qui veulent en contrôler certaines parties. "Nous nous opposons fermement à toute action unilatérale visant à modifier le statu quo ou à accroître les tensions dans la région", indique la déclaration conjointe du Quad. "Nous exprimons notre vive inquiétude face à la militarisation d'éléments contestés, à l'utilisation dangereuse de navires de garde-côtes et de milices maritimes, ainsi qu'aux efforts visant à perturber les activités d'exploitation des ressources offshore d'autres pays", ajoute le texte. La Chine n'est pas nommée explicitement. Mais Pékin voit d'un mauvais œil le Quad, perçu comme un outil des États-Unis dans la région pour endiguer son influence dans cette zone stratégique où les incursions et les accrochages se multiplient. Le contrôle chinois de cette mer lui permettrait d'étendre sa zone maritime, alors que des bases militaires américaines se situent au Japon, en Corée du Sud mais également sur l'île de Guam ou aux Philippines où les Américains vont ouvrir quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l'archipel. Depuis un an, les Etats-Unis renforcent en effet leurs systèmes d'alliances avec les pays de la région, déploient des troupes dans les zones stratégiques, passent des accords de coopération et multiplient les exercices militaires conjoints. Ainsi vient de débuter dans la région l'édition annuelle "Cobra Gold", un des plus importants exercices militaires d'Asie, réunissant des milliers de soldats venus des États-Unis, de Thaïlande et d'autres pays asiatiques (Singapour, Indonésie, Malaisie, Corée du Sud, et Japon). Alors que se passe-t-il en mer de Chine ? Les Etats-Unis et la Chine se préparaient-ils à un affrontement dans le Pacifique ? Cette montée des tensions entre les deux premières mondiales inquiète dans un monde de plus en plus incertain où la menace nucléaire est brandie régulièrement par la Russie et alors que le programme nucléaire iranien se rapproche du seuil de la bombe d'après l'AIEA. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont le directeur se rend en Iran ce vendredi a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport. Et si l'on en croit les déclarations du département américain à la Défense, Téhéran n'a jamais été si proche du but. Par ailleurs, le régime est mis en cause par les Américains pour ses liens avec la Russie, notamment ses livraisons de drones et de munitions dans la guerre en Ukraine. La république islamique d'Iran qui affiche dès qu'elle le peut sa proximité avec la Chine, elle-même en plein rapprochement avec Moscou. Hier au G20, la Russie et la Chine ont notamment accusé les pays occidentaux d'avoir recours au "chantage" et aux "menaces" pour imposer leurs vues. Dans ce contexte de reconstitution des alliances autour du conflit russo-ukrainien, et de transformation de la carte géopolitique, le chef de l'Etat effectue une tournée en Afrique centrale. Après le Gabon, il est attendu ce vendredi en Angola. Car cette ancienne colonie portugaise, riche en pétrole, correspond à l'ambition d'Emmanuel Macron de rompre avec la Françafrique en diversifiant les partenariats, en dehors du pré-carré historique où les revers politiques et diplomatiques s'accumulent, sur fond d'une progression du sentiment anti-français alimenté par des campagnes de désinformation menées par le groupe russe Wagner. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – CLAUDE MALHURET – 03/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 3, 2023 10:41


    TIK TOK : LA CHINE NOUS ESPIONNE ? CLAUDE MALHURET Sénateur Président du groupe Les indépendants L'application chinoise TikTok, ce réseau social lancé en 2016, qui compte aujourd'hui plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, est soupçonnée d'être un outil d'espionnage et de propagande au service de la Chine. Tour à tour, la Commission européenne, le Conseil européen, le Parlement européen, le Canada, les États-Unis, le Danemark ont demandé à leurs fonctionnaires ou parlementaires de supprimer l'application de leurs téléphones et autres appareils professionnels. La France réfléchit à une interdiction de l'application chinoise TikTok sur les téléphones de ses fonctionnaires, a indiqué ce mercredi 1er mars le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Ces prochaines semaines, les sénateurs travailleront sur le sujet dans le cadre d'une commission d'enquête sénatoriale. De son côté, la diplomatie pékinoise a moqué “le manque de confiance en soi” d'un pays qui “craint une application prisée des jeunes”. TikTok, quant à lui, nie tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données. Pour le porte-parole de TikTok, “ces interdictions sont fondées sur des informations erronées au sujet de notre entreprise, et nous sommes prêts à rencontrer les autorités pour rétablir la vérité”. Claude Malhuret, sénateur et président du groupe Les indépendants, estime que “si TikTok espionne la Commission européenne, tous les États sont menacés”. Il reviendra sur cette commission d'enquête sénatoriale et expliquera les enjeux qui l'attendent.

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 02/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2023 7:40


    ATTAQUES SUR LE SOL RUSSE... LA COLÈRE DE POUTINE EXPERTS ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » ALAIN BAUER Professeur de criminologie - CNAM Auteur de « La guerre qui revient » GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE Général de l'armée de l'air et de l'espace Ancien pilote de chasse PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres

    ATTAQUES SUR LE SOL RUSSE... LA COLÈRE DE POUTINE – 02/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2023 63:08


    EXPERTS ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » ALAIN BAUER Professeur de criminologie - CNAM Auteur de « La guerre qui revient » GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE Général de l'armée de l'air et de l'espace Ancien pilote de chasse PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres L'étau se resserre sur les troupes ukrainiennes qui défendent la ville de Bakhmout depuis l'été. Bombardée sans relâche par l'armée russe, soutenue dans la région par le groupe Wagner, la chute de la ville semble de plus en plus inévitable. Dans la soirée de mardi, Volodymyr Zelensky, a lui-même concédé que "les plus grandes difficultés, comme auparavant, sont à Bakhmout (…) La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l'assaut de nos positions. L'intensité des combats ne fait qu'augmenter". La veille le président ukrainien avait également reconnu que la situation aux alentours de Bakhmout devenait "de plus en plus compliquée" pour les soldats ukrainiens. Ces dernières semaines, le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué tour à tour la prise de plusieurs localités autour de Bakhmout. Conséquence de cette lente poussée russe, trois des quatre routes permettant aux Ukrainiens d'approvisionner la ville ont été coupées, et les spéculations sur un retrait "stratégique" des troupes ukrainiennes vont bon train depuis que Alexander Rodnyansky, le conseiller économique du président ukrainien, a indiqué lundi que cette issue n'est pas exclue si nécessaire. "Nous n'allons pas sacrifier tous nos hommes pour rien" avait-il affirmé sur CNN, relativisant l'importance stratégique de la prise éventuelle de cette petite ville minière, réduite à une coquille vide après des mois d'affrontement. Les missiles ont percé des trous dans les bâtiments. L'approvisionnement en électricité et en eau a disparu depuis longtemps, ainsi que la majeure partie de la population d'avant-guerre d'environ 70 000 habitants. Néanmoins cet objectif majeur pour le président Vladimir Poutine est devenu au fil des mois un symbole de la lutte pour le contrôle de la région riche en minéraux du Donbass. La prise de Bakhmout par les Russes donnerait au maître du Kremlin sa première grande victoire tant attendue depuis plus de six mois et pourrait permettre à Moscou de se targuer d'avancer la ligne de front de quelques mètres supplémentaires dans l'une des quatre provinces ukrainiennes annexées en septembre dernier par la Russie. Pour l'heure, les combats se poursuivent à Bakhmout où les hommes de Wagner font face à une "résistance furieuse" des soldats ukrainiens a expliqué Evguéni Prigojine. L'armée russe a, elle, affirmé ce jeudi qu'elle tentait "d'éliminer" un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltré dans la région russe de Briansk près de la frontière ukrainienne, tandis que Vladimir Poutine a déclaré que des "terroristes" avaient tiré sur des civils. Le Kremlin a ensuite haussé le ton, pour parler "d'attaque terroriste", tandis que l'Ukraine a dénoncé une "provocation délibérée" de Moscou. La Russie a également annoncé avoir déjoué une attaque "massive" de drones en Crimée annexée. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a par ailleurs affirmé ce jeudi que les attaques de drones menées contre des bases militaires en Russie début décembre n'auraient pu être exécutées sans l'aide de Washington. Devant la Conférence du désarmement à Genève, il a également estimé que l'implication croissante des États-Unis et de l'Otan en Ukraine risque d'entraîner un affrontement militaire direct aux "conséquences catastrophiques" alors qu'au G20, Moscou et Pékin ont dénoncé les "menaces" des Occidentaux pour imposer leurs vues. Alors quelle est la situation à Bakhmout et plus largement à l'est de l'Ukraine ? Que s'est-il passé dans la région russe de Briansk, près de la frontière avec l'Ukraine ? L'axe Pékin-Moscou va-t-il se renforcer davantage ? Enfin la Moldavie est-elle la prochaine cible de Poutine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – FRANÇOIS DE LABARRE – 02/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2023 11:25


    ENQUÊTE : LE VATICAN, L'ARGENT… ET LA MAFIA FRANÇOIS DE LABARRE Grand reporter à Paris Match, spécialiste de l'actualité italienne Auteur de « Vatican offshore - l'argent noir de l'église » Dans son livre, François de Labarre revient sur les très nombreuses années où des affaires financières du Saint-Siège ont été gérées dans la plus grande opacité. Il affirme même “qu'au début des années 1980, le mot même était absent de tous les discours”. Par ailleurs, il revient sur le procès historique du cardinal Becciu qui s'est ouvert en juillet 2021, dans lequel le cardinal ainsi que neuf autres prévenus comparaissent ce à l'ouverture du procès dit “de l'immeuble de Londres”. En cause : l'utilisation de fonds de la Secrétairerie d'État pour des opérations illicites, dont l'achat d'un immeuble de Sloane Avenue dans la capitale anglaise. Le Cardinal Becciu est lui, accusé d'avoir fermé les yeux sur des opérations douteuses et de ne pas avoir rapporté aux responsables nommés par le Pape ce dont il était au courant. Ces opérations ont coûté plusieurs centaines de millions d'euros au Vatican. Pour François de Labarre, “ce procès est central” parce que “c'est la première fois qu'un cardinal est jugé pour des délits financiers au Vatican”. Le Pape François, élu le 13 mars 2013 est le premier à avoir un projet clair qui consiste à mettre un terme aux abus, à réformer la curie et contrôler les finances. François de Labarre reviendra sur son enquête édifiante ou on découvre la face sombre du Vatican entre malversations et montages financiers.

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 01/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 9:17


    IRAN : LA BOMBE ATOMIQUE..."DANS 12 JOURS" EXPERTS FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business AZADEH KIAN Sociologue franco-iranienne Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter »

    IRAN : LA BOMBE ATOMIQUE..."DANS 12 JOURS" – 01/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 63:15


    EXPERTS FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business AZADEH KIAN Sociologue franco-iranienne Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter » Que se passe-t-il en Iran ? L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport de cette instance de l'ONU. Ces particules ont été découvertes dans des échantillons collectés en janvier dans l'usine souterraine de Fordo. "Des clarifications" sont demandées à Téhéran et "les discussions sont toujours en cours" pour déterminer l'origine de ces particules a expliqué l'agence onusienne. L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme atomique, a fait état la semaine dernière "de fluctuations involontaires" au cours du processus d'enrichissement, dans une lettre citée par l'AIEA. Ces informations surviennent alors que le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu en Iran dans les jours à venir, dans un contexte de détérioration des relations. Les négociations afin de ranimer l'accord de Vienne (JCPOA ) conclu en 2015 pour limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales sont en effet au point mort. Depuis le retrait des États-Unis de cet accord, décidé en 2018 par le président Donald Trump, la République islamique s'est progressivement affranchie de ses engagements. Au 12 février, son stock total d'uranium enrichi s'élevait ainsi à 3 760,8 kg, soit plus de 18 fois la limite autorisée par l'accord, selon les estimations de l'AIEA. Surtout, l'Iran enrichit à des niveaux toujours plus élevés, loin de la limite fixée à 3,67 %. Hier, le numéro trois du ministère de la Défense américaine, Colin Kahl, a estimé que l'Iran pourrait désormais fabriquer suffisamment de matière fissile pour une bombe nucléaire en "environ 12 jours" lors d'une audience de la Chambre des représentants, en réponse à un parlementaire républicain qui lui demandait pourquoi l'administration Biden avait cherché à relancer l'accord sur le nucléaire iranien. "Parce que les progrès nucléaires de l'Iran depuis que nous avons quitté le JCPOA ont été remarquables. En 2018, lorsque l'administration précédente a décidé de quitter le JCPOA, il aurait fallu environ 12 mois à l'Iran pour produire l'équivalent d'une bombe de matière fissile. Maintenant, il faudrait environ 12 jours", a-t-il expliqué. Le chef de la CIA a lui estimé dimanche que le programme d'enrichissement d'uranium iranien "progresse vite à tel point qu'il leur suffirait de quelques semaines pour atteindre les 90 %, s'ils décidaient de franchir cette ligne". Il s'est également inquiété d'une « dangereuse » escalade dans la coopération militaire entre Téhéran et Moscou. "Ce que nous constatons, ce sont des signes selon lesquels la Russie propose d'aider les Iraniens avec leur programme de missiles et envisage aussi la possibilité de procurer à l'Iran des avions de combat ", a déclaré Bill Burns dans une rare interview diffusée sur la chaîne CBS. Alors jusqu'où ira le régime des mollahs dans la poursuite de son programme nucléaire ? Le pays peut-il se doter bientôt de l'arme nucléaire ? Et après plus de 5 mois, où en est la révolte en Iran ? Le mouvement est-il en train de s'essouffler ? Enfin que va faire Israël ? Le Premier ministre sur le retour, Benyamin Netayahou, qui a formé il y a quelques semaines une alliance électorale avec les ultra-nationalistes extrémistes auparavant en marge de la politique, multiplie les menaces. Lui qui préconise depuis longtemps une action militaire contre l'Iran, l'a de nouveau évoqué lors d'un discours mi-février. "La seule chose qui parvient à arrêter les États voyous qui s'apprêtent à développer la bombe atomique, c'est une menace militaire crédible ou un passage à l'action militaire crédible", a-t-il indiqué lors d'une conférence sur la sécurité nationale. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – BRUNO PATINO – 01/03/23

    Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 11:08


    DANS LE PIÈGE DES ÉCRANS… BRUNO PATINO Président d'Arte France Auteur de « Tempête dans le bocal - comment naviguer serein à l'ère de l'ultra connexion » Bruno Patino est président d'Arte France, directeur de l'école de journalisme de sciences po, spécialiste des médias et du numérique Après le succès de la “Civilisation du poisson rouge“ qui racontait comment nous avions perdu la maîtrise de notre temps avec les écrans, il vient avec “Tempête dans le bocal - comment naviguer serein à l'ère de l'ultra connexion“, toujours publié chez Grasset. L'Affaire Palmade inonde les médias. 20.000 articles ou chroniques y ont été consacrés ces dix derniers jours, selon les données obtenues grâce à l'agrégateur Tagaday. Environ 2.000 articles quotidiens à ce sujet, c'est autant de bruit que la couverture médiatique quotidienne de Vladimir Poutine au 1er semestre 2022, ou sur un autre registre, deux fois plus que celle de Kylian Mbappé durant la Coupe du monde. Son livre commence avec le confinement, et ce constat : la pandémie a marqué le triomphe des écrans. Des chiffres donnent le vertige : près de 60% d'écrans en plus chez les 6-10 ans et +40% chez les adultes, d'après l'Onaps, l'Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité. Dans son livre, il explique pour ce paradoxe : ce sont les écrans qui, au lieu de nous enfermer, nous ont permis de sortir, de continuer à vivre. Bruno Patino affirme qu'un “virus nous a plongés dans l'époque de l'écran total”. En juillet 2021, d'après une étude menée par BVA pour la fondation April, 74 % des Français se considèrent “dépendants” de leurs outils connectés, dont 23 % “totalement dépendants”. Pour Bruno Patino, “les réseaux sociaux sont devenus le cinquième pouvoir, le premier né de l'ère des données. Ils ne connaissent, pour le moment, ni frontières ni contre-pouvoir”. Il reviendra sur l'importance d'une consommation maîtrisée de nos réseaux sociaux à l'ère de l'ultra connexion.

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 28, 2023 6:39


    ARMÉE : LA FRANCE EST-ELLE DÉCLASSÉE ? EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française BÉNÉDICTE CHÉRON Historienne, spécialiste des questions militaires

    ARMÉE : LA FRANCE EST-ELLE DÉCLASSÉE ? – 28/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 28, 2023 64:04


    EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française BÉNÉDICTE CHÉRON Historienne, spécialiste des questions militaires Débarquement de troupes et d'engins, largages de parachutistes, opérations aériennes et de cyberdéfense : ce week-end l'opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, a débuté dans le Sud du pays sous les yeux de vacanciers et d'habitants médusés. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Terre, mer, air, spatial, cyber... Dans ce scénario de crise internationale, toutes les composantes de l'armée se retrouvent sur le pied de guerre. Une opération programmée depuis trois ans mais qui prend une signification plus grande encore depuis l'invasion russe de l'Ukraine, il y a un an. Dans un contexte de bouleversement de la géopolitique mondiale et de montée des tensions, le recours à la force n'est désormais plus un tabou et la perspective d'un conflit majeur ne relève plus de la science-fiction. "Le conflit en Ukraine nous réapprend la guerre de haute intensité", qui se joue "sur tout le registre de la guerre moderne", a expliqué le général Nicolas Le Nen, commandant des opérations interarmées. "Cette préparation-là est absolument essentielle, et j'espère qu'à l'avenir, ce sera reproduit régulièrement pour que nous retrouvions des savoir-faire en termes de gestion de grandes masses interarmées que nous avons perdus puisque pendant deux décennies, nous nous sommes focalisés sur des petites opérations sur des espaces réduits et des moyens relativement limités" a affirmé, de son côté, le général Vincent Desportes au micro de à RFI. Pour les soldats français, la dernière ouverture d'un théâtre de cette ampleur en conditions réelles remonte à l'opération Serval au Mali, en 2012, quand ils avaient repris la ville de Tombouctou aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Ont suivi ensuite vingt ans de lutte anti djihadiste au Sahel pour aider les autorités locales. Mais depuis quelques mois la donne a changé. Après avoir levé le camp au Mali à l'été 2022, l'armée française a définitivement quitté le Burkina Faso la semaine dernière à la demande de la junte au pouvoir. Paris assure encore une présence au Tchad, au Niger et, dans une moindre mesure, en Mauritanie. Mais pour combien de temps encore ? Emmanuel Macron a annoncé hier une nouvelle réduction des effectifs militaires français déployés sur le continent africain. "La transformation débutera dans les prochains mois avec une diminution visible de nos effectifs et une montée en puissance dans ces bases de nos partenaires africains", a-t-il ainsi expliqué, en détaillant les contours d'une nouvelle relation "partenariale" avec les pays du continent, "loin des logiques de prédation" de certaines autres puissances a-t-il indiqué, évoquant sans les nommer la Russie et la Chine. La Chine qui voit également la pression s'accroître sur son réseau social TikTok. Le ministère des Armées envisage en effet de "déconseiller l'usage de l'application" aux militaires français. Aux Etats-Unis, le réseau social chinois est déjà banni de la Chambre des représentants et des agences fédérales. Fin février, la Commission européenne avait demandé elle aussi à ses salariés de supprimer l'application au plus vite. L'armée française est-elle prête à une guerre de haute intensité ? Emmanuel Macron a assuré avoir posé les bases "d'une autre voie" dans les relations avec le continent africain. Quelle est la stratégie de la France en Afrique ? Et que reproche-t-on à TikTok ? L'application TikTok pourrait-elle être interdite en Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA L'INVITÉ – HUGUES PERNET– 28/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 28, 2023 11:05


    UKRAINE : TOUT ÉTAIT ÉCRIT… HUGUES PERNET Ambassadeur de France à Kiev de 1990 à 1993 Auteur de « Journal du premier ambassadeur de France à Kiev » Hugues Pernet a été le premier ambassadeur de France à Kiev, de 1990 à 1993. Il raconte dans son “Journal du premier ambassadeur de France à Kiev”, publié aux éditions Flammarion, comment l'Ukraine a gagné son indépendance. Son récit raconte l'histoire et les relations qu'entretenaient le pays avec la Russie de l'époque et avec les Occidentaux et éclaire sur la situation d'aujourd'hui. Alors que les Occidentaux évoquent la grande résilience du peuple ukrainien, dans son livre, Hugues Pernet refait l'histoire en rappelant qu'au 20eme siècle leur histoire était déjà tragique et parle de pays martyrisé. La Première Guerre mondiale, le conflit qui reprit avec l'Armée rouge qui partait à la reconquête de l'Ukraine et s'opposait aux armées contre-révolutionnaires, la grande famine des années 30, l'invasion nazie… “Les victimes se comptaient par millions, sans que l'on en ait vraiment pris conscience en Europe”. Le 24 août 1991, l'Ukraine décrète elle-même son indépendance. Le 1er décembre, un référendum se tient ou plus de 90 % des Ukrainiens votent en faveur de l'indépendance. Mais pour Hugues Pernet, cette guerre menée par la Russie sur le sol ukrainien depuis un an n'est pas liée à Poutine : elle existait avant lui et existera encore même s'il disparaît. Selon lui, “Poutine n'est qu'un élément dans une longue chaîne. Ce sera soluble le jour où on acceptera de regarder les choses froidement”. Volodymyr Zelensky a annoncé vouloir se battre jusqu'à la victoire. Pour Hugues Pernet, il faut chercher une “solution diplomatique” et “mettre les affects de côté”. Il expliquera comment l'Ukraine a gagné son indépendance et reviendra sur ce conflit russo-ukrainien qui existe depuis de nombreuses années.

    LA CHINE PRÊTE À ARMER POUTINE ? – 27/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 27, 2023 63:25


    EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ANTOINE BONDAZ Chercheur spécialiste de la Chine Fondation pour la recherche stratégique GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis Un peu plus d'un an après le début de l'invasion russe en Ukraine, le conflit se poursuit et aucune perspective d'issue à cette crise ne se dessine. Au contraire, les autorités russes – à commencer par Vladimir Poutine, dans un entretien à la télévision ce dimanche– accusent l'Otan de prendre directement part à la guerre en Ukraine en livrant des armes à Kiev et les Occidentaux de vouloir détruire la Russie. À l'inverse, les États-Unis reprochent au maître du Kremlin sa stratégie jusqu'au-boutiste et mettent en garde la Chine sur l'envoi d'armes à la Russie. Le directeur de la CIA, William Burns, s'est en effet dit "convaincu", dimanche sur la chaîne CBS, que Pékin envisage de fournir des armes à Moscou dans sa guerre en Ukraine, même si aucune décision ferme n'aurait encore été prise par la Chine d'après le patron du renseignement américain. Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a lui réaffirmé, hier sur CNN, la mise en garde de Washington contre les "conséquences" d'une tel scénario. "Envoyer de l'aide militaire à la Russie en ce moment […] serait une grave erreur et la Chine devrait ne pas y prendre part". La guerre en Ukraine pose de "sérieuses complications" pour les Chinois mais si Pékin décidait de franchir le pas, cela engendrerait de "vrais coûts" pour elle, a-t-il averti. Cet avertissement américain survient dans un contexte de fortes tensions entre les deux premières puissances mondiales, en particulier en mer de Chine méridionale où les incursions se multiplient et la course aux armements s'intensifie. Les Etats-Unis viennent ainsi de signer un accord avec les Philippines qui permet aux soldats américains d'accéder librement à quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l'archipel. Dorénavant les soldats américains pourront accéder à neuf bases militaires philippines en tout, et y stocker du matériel et des munitions. Une mauvaise nouvelle pour l'empire du Milieu tant l'archipel occupe une place stratégique dans cette zone où Washington tente d'endiguer l'influence de Pékin, en renforçant également son soutien à Taïwan que la Chine revendique comme son propre territoire. La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a expliqué la semaine dernière que l'île allait renforcer ses liens militaires avec les États-Unis pour freiner « l'expansionnisme autoritaire ». Parallèlement, on a appris que l'armée américaine allait envoyer dans les prochains mois entre 100 et 200 soldats sur l'île pour des sessions de formation aux armements américains et des manoeuvres, alors qu'ils ne sont qu'une trentaine actuellement. Une course aux armements que l'on retrouve également en Europe. Stocks stratégiques, diversification des approvisionnements, relocalisation… L'électrochoc de la guerre en Ukraine affecte aussi les usines, sommées de produire plus et plus vite, notamment en France où les stocks de munitions achetées à la Belgique et les fusils d'assaut à l'Allemagne sont au plus bas. Alors jusqu'où ira l'escalade des tensions entre la Chine et les Etats-Unis ? L'empire du Milieu est-il sur le point de livrer des armes à la Russie ? Et que se passe-t-il en mer de Chine méridionale ? Enfin quelle est la situation de l'industrie de l'armement française ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

    CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 27/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 27, 2023 7:33


    LA CHINE PRÊTE À ARMER POUTINE ? EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ANTOINE BONDAZ Chercheur spécialiste de la Chine Fondation pour la recherche stratégique GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis

    CDLA L'INVITÉ – LAURENCE BOONE – 27/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 27, 2023 11:09


    62 MORTS EN MÉDITERRANÉE : QUE FAIT L'EUROPE ? LAURENCE BOONE Secrétaire d'État aux Affaires européennes Au moins 62 migrants, dont un bébé de quelques mois, sont morts après le naufrage à l'aube de leur embarcation non loin de la ville italienne de Crotone, en Calabre, ont indiqué dimanche les garde-côtes italiens. Selon les premières constatations, l'embarcation a heurté des rochers en raison d'une forte mer, des conditions climatiques qui ont rendu difficiles les opérations de sauvetage. Près de 80 personne ont pu être secourues. Dans un premier temps, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a fait part de sa "profonde douleur" et jugé dans un communiqué "criminel de mettre en mer une embarcation de 20 mètres à peine avec 200 personnes à bord et une mauvaise prévision météo". Ce nouveau naufrage survient quelques jours à peine après l'adoption par le Parlement de nouvelles règles controversées du gouvernement dominé par l'extrême droite sur le sauvetage des migrants. Cette nouvelle loi oblige les navires humanitaires à effectuer un seul sauvetage à la fois, ce qui, selon les critiques, augmente le risque de décès en Méditerranée centrale dont la traversée est considérée comme la plus périlleuse au monde pour les migrants. Sur Twitter, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a qualifié la mort des migrants de “tragédie”, et s'est dite “profondément attristée”. Elle a demandé notamment à “redoubler d'efforts concernant le Pacte sur les migrations et le droit d'asile, et sur le Plan d'action pour la Méditerranée centrale”. L'une des mesures phares concerne la mise en place d'un premier filtrage, aux frontières de l'Union européenne, des personnes tentant d'entrer illégalement sur le territoire. Pour rappel, en 2022, 330 000 migrants sont entrés illégalement dans l'UE, du jamais vu depuis le record de 2015 (un million) selon Frontex, l'agence européenne de surveillance de frontières. Laurence Boone reviendra sur le naufrage de migrants en Italie qui a causé la mort d'au moins 62 personnes, et sur la réforme du droit d'asile dans l'Union européenne.

    AGRICULTURE FRANÇAISE : PUISSANTE OU FAIBLE ? – 25/02/23

    Play Episode Listen Later Feb 25, 2023 64:23


    EXPERTS FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste - Spécialiste des questions environnementales NICOLE OUVRARD Ingénieure agronome - Directrice déléguée de l'agence Agra, agence de presse spécialisée en agriculture MARION GUILLOU Ancienne présidente de l'INRAE Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement PHILIPPE DESSERTINE Directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne C'est un exercice traditionnel, presque obligatoire pour tous les présidents de la République : le passage annuel au Salon de l'agriculture de Paris. Emmanuel Macron y a fait le déplacement toute une journée pour son ouverture aujourd'hui. Au contact des professionnels de l'élevage, de la pêche et de l'industrie agro-alimentaire, le chef de l'État profite de l'événement pour reprendre la main dans cette période marquée par le débat sur la réforme des retraites. Une tentative déjà amorcée mardi dernier, lors d'un déplacement à Rungis, où le locataire de l'Élysée a demandé aux Français de faire preuve de « bon sens » pour « travailler un peu plus longtemps ». Au parc des expositions de la Porte de Versailles ce matin, les déclarations ont donc ponctué la déambulation. Emmanuel Macron a tenté de rassurer les agriculteurs en interpellant les distributeurs, à qui il a demandé de « faire un effort sur les marges » dans ce contexte inflationniste. Sur les pesticides, le chef de l'État propose un « cadre pour une nouvelle approche », tandis qu'il annonce un « plan de sobriété » pour l'eau afin d'éviter tout gaspillage. Car la sécheresse refait bel et bien la une de l'actualité. Avec un record de trente-deux jours sans véritable pluie, la France métropolitaine est déjà en alerte en plein mois de février. L'inquiétude grandit dans le secteur agricole, surtout que l'épisode survient en hiver, période de recharge cruciale des nappes phréatiques. Après des canicules exceptionnelles en 2022, illustrant les conséquences du réchauffement climatique, l'année 2023 pourrait être pire encore pour les agriculteurs, déjà à bout de souffle avec la crise énergétique. La filière biologique est de ce fait en mauvaise passe. Avec la hausse des prix, les Français se détournent de ces produits qui alourdissent les factures. Une crise voit le jour dans ce secteur, si bien que certains agriculteurs font le choix radical de se dé-convertir. Alors, les annonces d'Emmanuel Macron suffiront-elles à aider le monde agricole ? Que peut faire l'État face à cette sécheresse record ? Allons-nous vers un retour en arrière sur la question du bio ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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