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À l'occasion des Nuits de la lecture qui se déroulent du 18 au 21 janvier 2024, Radio Nova et le Centre national du livre invitent des artistes de choix à dévoiler des lectures qui les touchent en plein corps. Dans cet épisode, Delphine Jungman se prête au jeu et vous dévoile le livre qui la prend aux tripes. Au programme des Nuits de la lecture 2024 : bibliothèques, librairies, écoles, universités, théâtres et musées… proposent près de 8 000 évènements en France et à l'étranger. Le programme complet à retrouver sur nuitsdelalecture.fr !
Victime de la tempête Ciaran qui a ravagé la Bretagne, le Hêtre de Ponthus avait la réputation d'être un arbre protecteur. On disait de lui qu'il montait la garde pour protéger les ruines d'un château breton mystérieux, le château de Ponthus. Du lundi au vendredi, Lorànt Deutsch vous donne rendez-vous dans la matinale de RTL. Chaque jour, l'animateur de "Entrez dans l'histoire" revient sur ces grands moments qui ont façonné notre pays.
Joseph Ponthus a fait des études et il va à l'usine dont il dit que c'est un "vrai boulot". Après ses journées de turbin, il réunit ses forces et décrit son corps, son coeur, les ouvriers, leur univers. ça donne "A la ligne", le texte est sans point, le travail à la chaîne sans fin Ecrit politique ou poésie ? L'usine est elle le siège de l'esclavage moderne ? Peut on s'en évader ? Peut elle être belle ? Peut on aimer y aller ? L'usine, nouvelle psychanalyse ou antre de la folie ? Le capitalisme a t'il gagné ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre David Mallegol et Dominique, de la librairie "A la ligne" de Lorient, à la lecture de cet ouvrage. Lorsqu'il eu fini d'écrire "A la ligne", Ponthus l'a adressé, fièrement, à la direction de l'abattoir où il travaillait, et, quinze jours plus tard, son contrat n'a pas été renouvelé... Un nouvel épisode de FAHRENHEIT 162 sur RADIO 162 !
"Ich schreibe, wie ich arbeite / Am Fließband" - kein Satz könnte Joseph Ponthus "Am laufenden Band. Aufzeichnungen aus der Fabrik" besser beschreiben: Sein autobiographischer Roman in Versform handelt von stumpfsinniger Arbeit, die Körper und Seele zermürbt - und fast allen Widerstand gegen die Verhältnisse zu zerstören vermag. Rezension von Ulrich Rüdenauer. Aus dem Französischen von Mira Lina Simon in Zusammenarbeit mit Claudia Hamm. Matthes & Seitz Berlin Verlag, 240 Seiten, 22 Euro ISBN 978-3-7518-0051-8
durée : 00:03:33 - Les Envies du week-end - par : Caroline Broué - Ce weekend on peut écouter Sabine Devieilhe ou même aller la voir à l'Opéra de Paris dans la magnifique mise en scène d'"Alcina", on peut aussi se rendre au festival littéraire "Un Weekend à l'Est" (et relire le bouleversant "A la ligne" de Joseph Ponthus)
durée : 00:03:33 - Les Envies du week-end - par : Caroline Broué - Ce weekend on peut écouter Sabine Devieilhe ou même aller la voir à l'Opéra de Paris dans la magnifique mise en scène d'"Alcina", on peut aussi se rendre au festival littéraire "Un Weekend à l'Est" (et relire le bouleversant "A la ligne" de Joseph Ponthus)
Roman, Prosagedicht, Manifest, Aufschrei: Der französische Autor Joseph Ponthus zeigt mit seinem autofiktionalen Buch in eindrucksvoller Form, wie ausbeuterische Arbeitsbedingungen auch im spätkapitalistischen Europa Leben zerstören. Von Ulrich Rüdenauer www.deutschlandfunk.de, Büchermarkt Hören bis: 19.01.2038 04:14 Direkter Link zur Audiodatei
Autor: Karches, Nora Sendung: Büchermarkt Hören bis: 19.01.2038 04:14
C'est l'histoire d'un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie. Il connait les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d'Apollinaire, les chansons de Barbara, de Brel, et surtout de Trenet. C'est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l'odeur de la mer. Texte : Joseph Ponthus Interprétation : Gaël Soudron Adaptation et mise en scène : Michel Bernard Une co-production Théâtre Poème et Unités / nomade
Le moment poésie de Laurence Vielle
En hommage à Joseph Ponthus, nous vous proposons de réécouter l'entretien qu'il nous avait accordé le 27 avril 2019.
durée : 00:58:10 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux - Pour la sortie de son premier roman « A la ligne : Feuillets d’usine », aux éditions de La Table ronde, l'auteur aborde le déclassement social, la cadence répétitive de l'usine, ses évasions salvatrices par l'esprit, la psychanalyse, et une écriture à l'os. - réalisation : Lise-Marie Barré, Charlotte Roux - invités : Joseph Ponthus écrivain
durée : 00:58:10 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux - Pour la sortie de son premier roman « A la ligne : Feuillets d’usine », aux éditions de La Table ronde, l'auteur aborde le déclassement social, la cadence répétitive de l'usine, ses évasions salvatrices par l'esprit, la psychanalyse, et une écriture à l'os. - réalisation : Lise-Marie Barré, Charlotte Roux - invités : Joseph Ponthus écrivain
Att basta med kläder kan vara bra inför den svåra nedmonteringen av Camp Nobel i Mali. Dessutom analys av den dikt akademiledamoten Jesper Svenbro slängt in i debatten kring Peter Handke. Dikt och debatt Marie Lundström, från Lundströms bokradio, kom för att hjälpa till att tolka dikten "Frukttjuven" av Jesper Svenbro, ledamot i Svenska Akademien, som sägs vara både debattinlägg och recension. Hur hinner man rusa mellan gummikulor i Barcelona, brexitbevakning och Bryssel? Vi talar med ska tala med kanske Sveriges hårdast arbetande utrikeskorrespondent Christoffer Wendick, på Sveriges Television. Nu ska hela rasket rivas Camp Nobel, den svenska militära anläggningen i Mali, har varit hemvist för den svenska FN-styrkan. Nu ska lägret monteras ; ett komplext och svårt uppdrag i ett farligt land i 50-gradig värme. Stabschefen Daniel Thomsson och en av soldaterna, Ponthus, besökte Thomas och Louise till studion. Programledare: Thomas Nordegren Bisittare: Louise Epstein Producent: Minna Grönfors
durée : 00:58:56 - Capucine et Simon Johannin et Joseph Ponthus : se libérer par le style - par : Christophe ONO DIT BIOT - Cette semaine, place à l'électricité de la jeunesse, aux oiseaux de nuits et aux poètes des usines, on pourrait permuter d'ailleurs, place aux oiseaux des usines et aux poètes de la nuit ! Nous sommes avec trois écrivains en train d'éclore et de se révéler, ils ont la rage et le ciel dans le cour, ils nous emmènent respirer le parfum des bulots et lécher le macadam, affronter la violence sociale et la précarité de l'existence par tous les moyens possibles, dont la littérature qui est peut-être le plus immersif des véhicules. Trois écrivains, mais deux romans puisque l'un d'eux a été écrit. à deux ! Bienvenue à Capucine et Simon Johannin, et à Joseph Ponthus ! * Danser pour se sauver la vie. A quatre mains comme on dit, Capucine et Simon Johannin publient « Nino dans la nuit » (Allia). Un livre jeune et fort qui nous fait entendre la complainte, au sens de chanson, chanson de geste, même, d'un François Villon du XXIe s siècle, un François Villon qui prendrait des trucs pour ne pas devenir dingue, et qui danserait comme un fou dans la nuit, et qui vivrait dans un appartement au plancher crevé en regardant de l'autre côté du périph Paris, « cette grande crevarde ». Un François Villon du XXIe siècle qui ferait des petits boulots, qui serait amoureux fou d'une fille qui vient de Turquie et qui s'appellerait Lale, et dont on suivrait les aventures dans une ville hostile qui ne devient vivable que quand les lumières du jour s'éteignent et que la nuit en allume d'autres. « Nino dans la nuit » est une déambulation underground racontée dans une langue âpre et énergique qui nous donne des coups de poing, une langue dont les héros sont des laissés pour compte très contemporains dont le lot est peut-être celui de toute une jeunesse qui essaie d'oublier ses souffrances hélas banales mais bien réelles, et insupportables - manque d'argent, difficultés à trouver sa place dans une société trop dure - dans les excès nocturnes. Nino, son père croit qu'il est en train de vivre comme étudiant à paris, alors qu'il n'est en train que d'étudier la meilleure manière de. survivre. Il dit, Nino : **« - Il y peut rien mon daron, il sait même pas tout ça, il croit que ça roule, que je m'éclate dans une école et que je pourrai faire un truc qui me plaît vraiment. ** - Pourquoi tu lui dis pas, il pourrait t'aider non ? - **Parce que je veux pas qu'il sache, il s'est cassé le cul pour moi et je veux pas qu'il pense que ça mène à rien, qu'il voie comment je me démerde pour tout ruiner. » ** Nous avions reçu, ici même, Simon Johannin pour son premier roman, « l'été des charognes », lauréat du Prix de la vocation en 2017. Il était temps de faire connaissance avec son épouse Capucine, qui était déjà dans l'ombre de ce premier roman. Mais pourquoi nous l'avoir cachée ? Avec eux, Joseph Ponthus, qui publie son premier livre « A la ligne » (La table Ronde), sous titré « feuillets d'usine ». Un livre étonnant qui ressemble, de loin, à un recueil de poésie en prose, et qui fait écho à « Nino dans la nuit » dans la façon qu'il a de dire, au plus près, au plus rugueux, au plus poétique aussi, une violence sociale que l'auteur a connu de près. Ne pas crever « à la ligne » Dans ce livre, où les mots reviennent souvent à la ligne, la ponctuation a disparu pour mieux raconter le quotidien de l'ouvrier que fut Joseph Ponthus, après une hypokhâgne, une khâgne et des années comme travailleur social avant de décider de cingler vers la Bretagne et de se retrouver à l'usine comme ouvrier intérimaire dans l'agroalimentaire, mais pas pour vivre l'expérience des établis comme on disait à la grande époque de la lutte révolutionnaire. «J'écris comme je pense sur ma ligne de production divaguant dans mes pensées seul déterminé/ J'écris comme je travaille/ A la chaîne/ A la ligne », écrit Joseph Ponthus sur ces « feuillets d'usine » qui semblent arrachés à l'épuisement mais qui luisent de références littéraires, Apollinaire, Aragon, Cendrars, comme si seule la littérature - invités : Capucine et Simon Johannin, Joseph Ponthus - Capucine et Simon Johannin : Romanciers Joseph Ponthus : écrivain, Grand Prix RTL-Lire 2019, Prix Régine Desforges 2019 - réalisé par : Jean-Christophe Francis
durée : 00:58:56 - Capucine et Simon Johannin et Joseph Ponthus : se libérer par le style - par : Christophe ONO DIT BIOT - Cette semaine, place à l'électricité de la jeunesse, aux oiseaux de nuits et aux poètes des usines, on pourrait permuter d'ailleurs, place aux oiseaux des usines et aux poètes de la nuit ! Nous sommes avec trois écrivains en train d'éclore et de se révéler, ils ont la rage et le ciel dans le cour, ils nous emmènent respirer le parfum des bulots et lécher le macadam, affronter la violence sociale et la précarité de l'existence par tous les moyens possibles, dont la littérature qui est peut-être le plus immersif des véhicules. Trois écrivains, mais deux romans puisque l'un d'eux a été écrit. à deux ! Bienvenue à Capucine et Simon Johannin, et à Joseph Ponthus ! * Danser pour se sauver la vie. A quatre mains comme on dit, Capucine et Simon Johannin publient « Nino dans la nuit » (Allia). Un livre jeune et fort qui nous fait entendre la complainte, au sens de chanson, chanson de geste, même, d'un François Villon du XXIe s siècle, un François Villon qui prendrait des trucs pour ne pas devenir dingue, et qui danserait comme un fou dans la nuit, et qui vivrait dans un appartement au plancher crevé en regardant de l'autre côté du périph Paris, « cette grande crevarde ». Un François Villon du XXIe siècle qui ferait des petits boulots, qui serait amoureux fou d'une fille qui vient de Turquie et qui s'appellerait Lale, et dont on suivrait les aventures dans une ville hostile qui ne devient vivable que quand les lumières du jour s'éteignent et que la nuit en allume d'autres. « Nino dans la nuit » est une déambulation underground racontée dans une langue âpre et énergique qui nous donne des coups de poing, une langue dont les héros sont des laissés pour compte très contemporains dont le lot est peut-être celui de toute une jeunesse qui essaie d'oublier ses souffrances hélas banales mais bien réelles, et insupportables - manque d'argent, difficultés à trouver sa place dans une société trop dure - dans les excès nocturnes. Nino, son père croit qu'il est en train de vivre comme étudiant à paris, alors qu'il n'est en train que d'étudier la meilleure manière de. survivre. Il dit, Nino : **« - Il y peut rien mon daron, il sait même pas tout ça, il croit que ça roule, que je m'éclate dans une école et que je pourrai faire un truc qui me plaît vraiment. ** - Pourquoi tu lui dis pas, il pourrait t'aider non ? - **Parce que je veux pas qu'il sache, il s'est cassé le cul pour moi et je veux pas qu'il pense que ça mène à rien, qu'il voie comment je me démerde pour tout ruiner. » ** Nous avions reçu, ici même, Simon Johannin pour son premier roman, « l'été des charognes », lauréat du Prix de la vocation en 2017. Il était temps de faire connaissance avec son épouse Capucine, qui était déjà dans l'ombre de ce premier roman. Mais pourquoi nous l'avoir cachée ? Avec eux, Joseph Ponthus, qui publie son premier livre « A la ligne » (La table Ronde), sous titré « feuillets d'usine ». Un livre étonnant qui ressemble, de loin, à un recueil de poésie en prose, et qui fait écho à « Nino dans la nuit » dans la façon qu'il a de dire, au plus près, au plus rugueux, au plus poétique aussi, une violence sociale que l'auteur a connu de près. Ne pas crever « à la ligne » Dans ce livre, où les mots reviennent souvent à la ligne, la ponctuation a disparu pour mieux raconter le quotidien de l'ouvrier que fut Joseph Ponthus, après une hypokhâgne, une khâgne et des années comme travailleur social avant de décider de cingler vers la Bretagne et de se retrouver à l'usine comme ouvrier intérimaire dans l'agroalimentaire, mais pas pour vivre l'expérience des établis comme on disait à la grande époque de la lutte révolutionnaire. «J'écris comme je pense sur ma ligne de production divaguant dans mes pensées seul déterminé/ J'écris comme je travaille/ A la chaîne/ A la ligne », écrit Joseph Ponthus sur ces « feuillets d'usine » qui semblent arrachés à l'épuisement mais qui luisent de références littéraires, Apollinaire, Aragon, Cendrars, comme si seule la littérature - invités : Capucine et Simon Johannin, Joseph Ponthus - Capucine et Simon Johannin : Romanciers Joseph Ponthus : écrivain, Grand Prix RTL-Lire 2019, Prix Régine Desforges 2019 - réalisé par : Jean-Christophe Francis