L’art au parloir présente une série d’épisodes pour parler de ces moments névralgiques où art et droit s’entrecroisent et dévoilent ainsi des rapports cachés qui les lient. Ce que le droit nous apprend de l’art, ce que l’art nous apprend du droit, et ces rapports de pouvoir voilés et implicites.
Une émission de Léa Delion et Leobardo Arango
Le 10 mai 2024, nous rencontrions Maître Marc-Olivier Deblanc, spécialiste du droit de la propriété intellectuelle, pour parler du mouvement appropriationniste et des enjeux juridiques qui le percent. Passionné par le sujet, Maître Deblanc a développé pendant une heure et demi, une pensée mûrie par l'expérience pratique en tant qu'avocat, et par une fréquentation et […] The post Appropriationnisme partie 3 – Entretien intégral first appeared on Amicus Radio.
Après avoir constaté dans le premier épisode que l'artiste Elaine Sturtevant prenait les formes et les couleurs d'autres artistes en les répliquant pour en faire son oeuvre, nous tenterons de comprendre dans cet épisode ce qu'est la contrefaçon et pourquoi le travail de Sturtevant et des appropriationnistes n'en est pas. The post Appropriationnisme partie 2 – Contrefaçon first appeared on Amicus Radio.
L'artiste Elaine Sturtevant n’a jamais été traînée devant les tribunaux. Pourtant, de façon sérielle, elle a répété le travail d'autres en faisant des tableaux et sculptures semblables comme 2 gouttes d'eau deleuziennes, aux créations d'autres artistes. Cependant, dès lors qu'on retrouve ne serait-ce qu'une légère similitude formelle entre 2 œuvres, on crie au plagiat, à […] The post Appropriationnisme partie 1 – Elaine Sturtevant, anatomie du crime parfait first appeared on Amicus Radio.
La sous-série Art, droit et environnement s'achève ici. Dix mois de travail n'auront pas suffi à déterminer un panorama clair sur l'imbrication de ces trois thématiques. Chaque pan présente une telle complexité que cela rend difficile de les déceler séparément pour ainsi obtenir une once de certitude sur les caractéristiques de leur imbrication. En ce qui concerne l'environnement, nous avons donné comme acquis les prémisses utilisés par les acteurs, experts et par nos interlocuteurs, même si elles pouvaient être contradictoires entre elles. En ce qui concerne le dénommé « art écologique », le terme, pour désigner ce type de création, est lui-même remis constamment en question, sans parler de son contenu. Finalement, en ce qui concerne le droit de l'environnement, nous verrons que nous avons fait des bonds entre frustration et résignation face à la complexité d'une thématique qui bouscule le droit positif et semble rendre insaisissable le sujet dans sa totalité. Merci à tous les experts, amis, oreilles attentives, à toutes les visites guidées, aux musées, aux fondations, aux collectionneurs de nous avoir permis de réaliser cette sous-série passionnante et inspirante. The post Climat, art et droit – Conclusion : 4 artistes et 4 outils juridiques pour l'environnement first appeared on Amicus Radio.
National Gallery de Londres, 14 octobre 2022 : deux militantes écologistes projettent le contenu liquide d'une boîte de conserve sur l'oeuvre "Les Tournesols" de Vincent Van Gogh. "Qu'est-ce qui a le plus d'importance : l'art, ou la vie ?" interrogent-elles alors. Un geste qui s'inscrit dans une longue série d'actions menées par des défenseurs de l'environnement pour alerter l'opinion sur la crise écologique. Dans cet épisode Léa Delion et Leobardo Arango reçoivent Michel Forst, Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement, Magali Lafourcade, secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Nathalie Heinich, sociologue au CNRS spécialisée dans l'art, pour évoquer les liens entre art et environnement. Juridiquement, qu'est-ce qu'un défenseur de l'environnement ? Et quelle incidence l'art peut-il avoir sur les questions de justice sociale et environnementale ? The post Van Gogh vs les défenseurs de l'environnement first appeared on Amicus Radio.
Après avoir évoqué la notion d'écocide dans l'épisode précédent, Leo et Léa s'intéressent aujourd'hui au droit des générations futures à travers l'œuvre "Présages" d'Hicham Berrada, présente à la Bourse de commerce collection Pinault dans l'exposition Avant l'orage. Que serait notre futur sans humain ? et d'un point de vue juridique ? The post Orage sur les générations futures – Hicham Berrada et la fin de l'homme first appeared on Amicus radio.
Dans ce nouvel épisode d'une série de 5 consacrés à l'art, le droit et l'écologie, nous abordons la notion d'écocide, présente dans l'œuvre Tropaeolum de Danh Vo, exposée à la Bourse de commerce collection Pinault entre février et avril 2023. Claire Boyer, guide conférencière de la Collection Pinault, nous parle de la complexité de cette œuvre qui nous invite à accepter la faillibilité. Sonya Djemni Wagner, magistrate, inspectrice générale de la Justice et déléguée générale au développement stratégique de l'IERDJ, nous apporte un éclairage juridique sur la notion d'écocide, de son origine jusqu'à aujourd'hui. The post Orage sur les générations futures, Danh Vo et l'écocide à la collection Pinault first appeared on Amicus radio.
Dans ce premier épisode d'une série consacrée au droit de l'environnement dans l'art, nous parlerons des rapports entre artiste et institutions et de la question de l'attribution de personnalité juridique à la nature. Regards croisés entre Jeanne Barral, conservatrice à la Fondation Cartier et Magali Lafourcade secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, sur l'œuvre « La Vallée » de Fabrice Hyber, en marge de son exposition école actuellement à la Fondation Cartier jusqu'au 30 avril 2023. The post « La Vallée » de Fabrice Hyber : propriété et personnalité juridique de la nature first appeared on Amicus radio.
Résumé de l’épisode Dans l'épisode précédent, nous avons presenté l’oeuvre « Au revoir Gallieni » d’Iván Argote, où à travers une vidéo et des effets spéciaux il déboulonne une statue de Jean Boucher représentant Joseph Gallieni. Nous avons exploré certains enjeux juridiques autour de cette pièce, mais nous avons également découvert des inconsistances conceptuelles dans une oeuvre […] The post Ce que le militantisme fait à l'art : Iván Argote vs Jean Boucher et Gallieni first appeared on Amicus radio.
Qui est Beeple ? Que sont le Crypto Art, les NFT et la Blockchain ? Qu'est-ce la fongibilité et la non fongibilité ?
En l’été 2007, une jeune femme, emportée par la passion selon son témoignage, a failli tuer Phoedrus, de Platon, ou plutôt de Cy Twombly. Découvrez cette histoire de peinture sans peinture, de monochromes et d’achromes, de la force d’un grand galeriste et collectionneur comme Yvon Lambert. Une histoire qui mêle passion, destruction et pouvoir.
Laissez vous envelopper par cette histoire sur Christo et Jeanne Claude, deux artistes qui avalaient la réalité avec des dents de tissu. Découvrez le procès autour de l’empaquetage du Pont Neuf de Paris, et comment les juges démêlent cette oeuvre difficile à saisir par le droit. Accompagnés par les voix expertes de Sophie Duplaix et de Jean Baptiste Barbieri.
7 décembre 2019, Miami Beach, une banane collée à un mur, vendue à 120 mille dollars, est arrachée, pelée et mangé par l’un des visiteurs de la foire Art Basel Miami. L’acte est commis par le visiteur en toute connaissance de cause. Il sait qu’il s’agit de l’oeuvre de l’artiste Maurizio Cattelan, il sait qu’elle fait partie d’une série de 3 exemplaires, il connait le prix de l’oeuvre et le fait que c’est l’un des 2 exemplaires déjà vendus. Il sait également que l’artiste n’a pas stipulé d’indication qui pourrait justifier son acte. Après ce geste, le visiteur affamé n’est pas arrêté. Il n’a pas à rembourser le prix de l’oeuvre, ni même à indemniser les propriétaires, l’artiste ou la galerie. Pourtant, quelques années auparavant, un cas contenant des éléments très similaires est jugé en France, et le casseur a bel et bien été condamné par les tribunaux français à des peines de prison avec sursis ainsi qu’à payer des sommes d’argent en rien négligeables.
140 centimètres de hauteur, 15 de largeur, une figure oblongue en bronze poli, brillante d’une couleur dorée. Qu’est donc cet objet? Un grand couteau, une hélice d’avion, un mixeur industriel… Multitudes de réponses sont possibles, mais, de la même façon que certains peinent à reconnaitre comme « musique », La Mariée mise à nu par ses célibataires même ». Erratum musical, une composition sonore de Marcel Duchamp, pour les fonctionnaires des douanes des Etats-Unis de la décennie de 1920, l’objet de Brancusi n’est certainement pas une sculpture, ni tout autre forme d’oeuvre d’art. Une confrontation pour décider de ce qu’est cet objet vient de commencer, une confrontation qui marquera l’histoire.