Voici 20 histoires vraies sur le monde de l'espionnage. Trahisons, assassinats, agents doubles, manipulations, décolonisation, CIA, KGB, DGSE : c'est toute l'histoire contemporaine revue par sa face sombre, celle du renseignement et son univers impitoyable. Nous vous racontons l'envers du décor des…

Le 13 juin 1957, à New York, les agents de FBI sont sur le point de mettre un terme à quatre ans d'enquête. Vers 22h00, un homme âgé d'une cinquantaine d'années, corpulence moyenne, cheveux gris fins, vient de commettre l'erreur d'allumer les lumières de son logement. Depuis deux semaines, cet appartement typique du quartier de Brooklyn, est soupçonné d'abriter l'un des espions russes les plus dangereux du moment. Les informations qu'il détient pourraient mettre en péril la défense du pays. Lorsqu'ils l'aperçoivent à sa fenêtre, les agents n'ont plus aucun doute. C'est bien ce fameux Mark, alias Rudolf Abel... Ou s'agit-il plutôt d'un autre espion, William Fisher ?Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.

[SPONSORISÉ] La scène est fugace. Elle se déroule sur le parking ensoleillé de la résidence Michelet Saint-Jacques, dans le 9e arrondissement de Marseille. Un quartier aisé, réputé calme, bordé par les Calanques, épargné par l'effervescence du centre ou de la criminalité. Cette matinée du lundi 23 mars 1998 déroge à la règle. Deux coups de feu secs claquent dans l'air, suivis du crissement des pneus sur l'asphalte. Sylvain Alloard, premier maître de 31 ans sur le porte-avions Clemenceau, est assassiné. À l'heure où vous écoutez ce podcast, les auteurs de ce crime n'ont toujours pas été identifiés.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.

Le 13 juin 1957, à New York, les agents de FBI sont sur le point de mettre un terme à quatre ans d'enquête. Vers 22h00, un homme âgé d'une cinquantaine d'années, corpulence moyenne, cheveux gris fins, vient de commettre l'erreur d'allumer les lumières de son logement. Depuis deux semaines, cet appartement typique du quartier de Brooklyn, est soupçonné d'abriter l'un des espions russes les plus dangereux du moment. Les informations qu'il détient pourraient mettre en péril la défense du pays. Lorsqu'ils l'aperçoivent à sa fenêtre, les agents n'ont plus aucun doute. C'est bien ce fameux Mark, alias Rudolf Abel... Ou s'agit-il plutôt d'un autre espion, William Fisher ?Häyhänen a tout intérêt à fournir des informations pertinentes aux autorités américaines. Le FBI ne le sait pas, mais s'il retourne à Moscou, il risque très gros. Pendant son séjour à New York, le comportement de l'agent laisse à désirer. Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.

Le 13 juin 1957, à New York, les agents de FBI sont sur le point de mettre un terme à quatre ans d'enquête. Vers 22h00, un homme âgé d'une cinquantaine d'années, corpulence moyenne, cheveux gris fins, vient de commettre l'erreur d'allumer les lumières de son logement. Depuis deux semaines, cet appartement typique du quartier de Brooklyn, est soupçonné d'abriter l'un des espions russes les plus dangereux du moment. Les informations qu'il détient pourraient mettre en péril la défense du pays. Lorsqu'ils l'aperçoivent à sa fenêtre, les agents n'ont plus aucun doute. C'est bien ce fameux Mark, alias Rudolf Abel... Ou s'agit-il plutôt d'un autre espion, William Fisher ?Tout commence à Brooklyn, dans la soirée du 22 juin 1953, lors de la tournée de Jimmy Bozart, un jeune livreur de journaux de 14 ans. Ce soir-là, il doit livrer le Brooklyn Eagle à deux institutrices résidentes au sixième étage du 3403 Foster Avenue. Il n'y a pas d'ascenseur, mais ses efforts sont toujours récompensés par un pourboire de 15 cents...Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.

REDIFFUSION - Les révélations d'Edward Snowden en 2013 ont attiré l'attention du public sur la NSA, une organisation gouvernementale relativement méconnue. Son activité et ses méthodes suscitent de nombreux questionnements. Selon le lanceur d'alerte, la National Security Agency aurait surveillé pas moins de 33 millions d'appels téléphoniques émis aux Etats Unis sur une période de trente jours, s'étalant du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013. Le scandale ne s'arrête pas aux frontières de l'Amérique. Les écoutes massives et le traitement des informations concerneraient le monde entier.

Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.

Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.Tant pis si elle n'est pas la plus forte ou la plus rusée, le SOE ne veut pas se séparer de Violette Szabo aussi facilement. Son tempérament est très apprécié au sein de l'organisation. Elle a ce don de remonter le moral des troupes, même si elle porte en elle le deuil encore récent de son mari, tombé au combat. On lui propose une formation d'opératrice radio, un poste souvent confié aux espionnes.

Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.Violette Szabo naît le 26 juin 1921 à Levallois-Perret, dans la banlieue ouest de Paris. Elle est l'unique fille d'une fratrie de cinq enfants et grandit dans une famille aux revenus très modestes. Son père, Charles George Bushell est un soldat britannique ayant servi dans la Somme durant la Première Guerre mondiale. C'est après l'armistice qu'il rencontre la mère de Violette, Reine Leroy, une couturière originaire de la région. Le couple vit quelque temps en France avant de rejoindre l'Angleterre avec leurs deux enfants. Charles Bushell espère trouver un emploi stable.

À l'été 2021, un nouveau scandale d'espionnage éclate en France. La sécurité nationale est grandement remise en question. Les faits remontent à 2019, lorsqu'on apprend que certaines conversations téléphoniques du président de la République Emmanuel Macron et celles de plusieurs ministres sont espionnées au travers de leur simple téléphone portable. Cette affaire ne date pas d'hier, et elle ne touche pas seulement la France. Le monde entier est concerné par un nouveau fléau technologique. Un logiciel espion créé par la société NSO. Il s'agit d'une start-up israélienne qui officie dans le domaine de la surveillance. Et justement, c'est bien la spécificité de ce programme, en apparence, indétectable. Pegasus : un nom qui en dit long sur son pouvoir, et celui qu'il procure à qui le détient.

Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver cette semaine, et la semaine prochaine dans Secrets d'Agents.Il était une fois, une princesse rebelle, qui n'a pas hésité à casser les codes de son milieu social pour se mettre pleinement aux services de son prochain. À seulement 28 ans, elle se lance dans une mission dangereuse en territoire occupé, bien consciente qu'elle pourrait ne jamais en revenir. Non, ce n'est pas une aventure de la Princesse Leia que je vous raconte aujourd'hui, mais la vie mouvementée de Noor Khan. Ce nom ne vous dit rien ? Elle est pourtant l'une des rares femmes à avoir été décorée de la Croix de George, la plus haute distinction civile pour acte de bravoure au Royaume-Uni.

Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver cette semaine, et la semaine prochaine dans Secrets d'Agents.Pour la France, cette espionne a enduré les pires souffrances. Ongles de pieds arrachés un à un, soumission à des changements de températures extrêmes, famine… Quand certains auraient déjà trahi leurs camarades de la résistance, elle a tenu bon. Odette Samson aura bien mérité sa croix de George. Elle est la seule femme à l'avoir reçu de son vivant et l'une des espionnes les plus tenaces de la Seconde Guerre mondiale. C'est peu de chose que de le souligner, lorsqu'on sait à quoi ont ressemblé les premières années de sa vie.

Lorsqu'il prend ses fonctions au château de Prague en septembre 1941, le SS-Obergruppenführer allemand Reinhard Heydrich a déjà du sang sur les mains. Bras droit d'Himmler, il a bâti la machine policière du Reich, organisé les unités mobiles qui massacrent les populations juives à l'Est et participé à la mise en place de la Solution finale. Dans la capitale tchécoslovaque, il poursuit son règne de terreur et gagne bientôt le surnom de « Boucher de Prague ». Le Special Operations Executive britannique veut le neutraliser au plus vite, et pour ça, il faut un plan d'envergure…

Lorsqu'il prend ses fonctions au château de Prague en septembre 1941, le SS-Obergruppenführer allemand Reinhard Heydrich a déjà du sang sur les mains. Bras droit d'Himmler, il a bâti la machine policière du Reich, organisé les unités mobiles qui massacrent les populations juives à l'Est et participé à la mise en place de la Solution finale. Dans la capitale tchécoslovaque, il poursuit son règne de terreur et gagne bientôt le surnom de « Boucher de Prague ». Le Special Operations Executive britannique veut le neutraliser au plus vite, et pour ça, il faut un plan d'envergure…Au matin du 27 mai 1942, Jozef Gabčík, Jan Kubiš et Josef Valčík prennent position dans le virage de l'avenue Kirchmayerova. Il est 10h30. La Mercedes décapotable noire du Reichsprotektor doit arriver d'une minute à l'autre. Conformément au plan, Valčík est dissimulé plus haut et guette le véhicule. À l'aide d'un petit miroir, il donne le signal à ses camarades.

Lorsqu'il prend ses fonctions au château de Prague en septembre 1941, le SS-Obergruppenführer allemand Reinhard Heydrich a déjà du sang sur les mains. Bras droit d'Himmler, il a bâti la machine policière du Reich, organisé les unités mobiles qui massacrent les populations juives à l'Est et participé à la mise en place de la Solution finale. Dans la capitale tchécoslovaque, il poursuit son règne de terreur et gagne bientôt le surnom de « Boucher de Prague ». Le Special Operations Executive britannique veut le neutraliser au plus vite, et pour ça, il faut un plan d'envergure…L'assassinat d'Heydrich, ce n'est pas seulement un devoir de liberté pour les Tchèques. C'est aussi une question de souveraineté nationale. Après la prise de pouvoir d'Hitler en Tchécoslovaquie, l'ancien président Edvard Beneš s'est exilé en Grande-Bretagne. À Londres, il observe avec inquiétude le classement que les Alliés établissent entre les pays occupés, selon la force de leur résistance contre l'Allemagne. La Tchécoslovaquie figure toujours en fin de liste.

[SPONSORISÉ] Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire Frédéric Landelle. Ce passionné de Moyen-Âge, gardien d'un château fort en Île de France est assassiné à 33 ans d'une balle dans la tête. L'enquête patine pendant près de 20 ans et elle est finalement bouclée sans résolution. L'affaire dite du Chevalier de Louan est ce qu'on appelle un cold-case. Mais qu'est-ce que c'est un “cold case” ? Et qui décide de clôturer ou de rouvrir une enquête non résolue ? Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !

L'audace de cet espion de la Seconde Guerre mondiale lui aura valu deux médailles. L'une décernée par les Britanniques auprès desquels il est resté fidèle malgré un début de collaboration difficile. L'autre par l'ennemi qu'il s'est tant amusé à tromper. Pourtant, il n'a jamais servi dans l'armée allemande. Bien au contraire, il s'est même arrangé pour que celle-ci ne renforce pas ses positions en Normandie, facilitant ainsi le succès de l'Opération Overlord. Il faut attendre 40 ans pour que le monde découvre ce drôle de roublard. Voici l'histoire peu commune de Juan Pujol Garcia, dit Garbo.

[SPONSORISÉ] A Commensacq, petite commune paisible des Landes, Samuel Batista, 28 ans, a avoué avoir assassiné Guy Lecomte en septembre 2019, le père de son défunt ami Danaël Lecomte, le poignardant à 32 reprises. Il l'a fait par désir de vengeance, estimant que ce dernier avait eu une part de responsabilité dans le suicide de son fils. Guy Lecomte, discret commercial dans le secteur du bâtiment, menait une vie sexuelle débridée, marquée par le chemsex, les rencontres sur internet, les pratiques extrêmes et le sadomasochisme. D'après Isabelle Munoz-Alvarez, la mère de Danaël, c'est la vie sexuelle dépravée de son ex-mari qui aurait poussé leur fils à se jeter sous un train. Elle le répétait à tout le monde, y compris à Samuel Batista...

L'audace de cet espion de la Seconde Guerre mondiale lui aura valu deux médailles. L'une décernée par les Britanniques auprès desquels il est resté fidèle malgré un début de collaboration difficile. L'autre par l'ennemi qu'il s'est tant amusé à tromper. Pourtant, il n'a jamais servi dans l'armée allemande. Bien au contraire, il s'est même arrangé pour que celle-ci ne renforce pas ses positions en Normandie, facilitant ainsi le succès de l'Opération Overlord. Il faut attendre 40 ans pour que le monde découvre ce drôle de roublard. Voici l'histoire peu commune de Juan Pujol Garcia, dit Garbo.L'Allemagne voulait des espions, elle en aura. Tellement que les autorités croulent sous le flot d'informations qui leur parvient. Des lettres pourtant remplies de fausses pistes, envoyées par de faux agents : un certain Vénézuélien établi à Glasgow, un sergent américain ou encore un nationaliste gallois à la tête d'un groupe fasciste baptisé « les Frères de l'Ordre Mondial Aryen ». Tous sont des membres fictifs d'ARABEL, le nom du réseau de Juan Pujol choisi par les Allemands au début de sa mission.

L'audace de cet espion de la Seconde Guerre mondiale lui aura valu deux médailles. L'une décernée par les Britanniques auprès desquels il est resté fidèle malgré un début de collaboration difficile. L'autre par l'ennemi qu'il s'est tant amusé à tromper. Pourtant, il n'a jamais servi dans l'armée allemande. Bien au contraire, il s'est même arrangé pour que celle-ci ne renforce pas ses positions en Normandie, facilitant ainsi le succès de l'Opération Overlord. Il faut attendre 40 ans pour que le monde découvre ce drôle de roublard. Voici l'histoire peu commune de Juan Pujol Garcia, dit Garbo.Juan Pujol Garcia naît en Espagne, à Barcelone, ville de tous les bouleversements pour lui et dont la culture politique forgera sa personnalité, au même titre que sa vie personnelle.

On peut être un malfrat et offrir à Napoléon Bonaparte l'une de ses plus belles victoires. L'histoire de Karl Ludwig Schulmeister le prouve. Sans aucune formation militaire, ce simple marchand a participé aux guerres napoléoniennes, et s'en est toujours tiré avec les honneurs. Du moins, pendant un temps. Son arme ? Sa ruse, sa connaissance du terrain et un certain bagout propre à son activité de contrebandier.

[SPONSORISÉ] A Commensacq, petite commune paisible des Landes, Samuel Batista, 28 ans, a avoué avoir assassiné Guy Lecomte en septembre 2019, le père de son défunt ami Danaël Lecomte, le poignardant à 32 reprises. Il l'a fait par désir de vengeance, estimant que ce dernier avait eu une part de responsabilité dans le suicide de son fils. Guy Lecomte, discret commercial dans le secteur du bâtiment, menait une vie sexuelle débridée, marquée par le chemsex, les rencontres sur internet, les pratiques extrêmes et le sadomasochisme. D'après Isabelle Munoz-Alvarez, la mère de Danaël, c'est la vie sexuelle dépravée de son ex-mari qui aurait poussé leur fils à se jeter sous un train. Elle l'avait répété à tout le monde, y compris à Samuel Batista...Le 27 septembre 2019, dans les Landes, le vent siffle fort au-dessus de la pinède. Il fait encore chaud pour la saison, mais l'air est lourd, épais, comme gonflé d'un présage. Un souffle continu, chargé d'odeurs de résine et de sous-bois humides. Sur la route de Pissos, dans le petit village de Commensacq, une maison aux volets fermés reste muette malgré les coups répétés sur la porte. Les pompiers, appelés en urgence par un homme inquiet, insistent. Toujours aucun mouvement, alors ils forcent le passage.

Relations amoureuses et secrets d'État n'ont jamais fait bon ménage, particulièrement en période de guerre froide. L'affaire John Profumo ne désigne pas seulement un scandale politique ayant nourri les tabloïds dans les années 60. Elle est également liée au monde de l'espionnage et aurait pu coûter très cher aux autorités britanniques.

On peut être un malfrat et offrir à Napoléon Bonaparte l'une de ses plus belles victoires. L'histoire de Karl Ludwig Schulmeister le prouve. Sans aucune formation militaire, ce simple marchand a participé aux guerres napoléoniennes, et s'en est toujours tiré avec les honneurs. Du moins, pendant un temps. Son arme ? Sa ruse, sa connaissance du terrain et un certain bagout propre à son activité de contrebandier.Lorsque l'armée de Napoléon arrive aux portes de Ulm, férocement armée, les 40 000 soldats autrichiens ne peuvent rien faire. Et ce, malgré les 50 canons et les 3 000 chevaux dont ils disposent. L'assaut des artilleurs français fait plus de 25 000 prisonniers. Avec la reddition de huit généraux, c'est la fin de la présence autrichienne en Allemagne. Fort de cette réussite, Schulmeister ne compte pas s'arrêter là.

On peut être un malfrat et offrir à Napoléon Bonaparte l'une de ses plus belles victoires. L'histoire de Karl Ludwig Schulmeister le prouve. Sans aucune formation militaire, ce simple marchand a participé aux guerres napoléoniennes, et s'en est toujours tiré avec les honneurs. Du moins, pendant un temps. Son arme ? Sa ruse, sa connaissance du terrain et un certain bagout propre à son activité de contrebandier.Derrière chaque campagne napoléonienne, et ce depuis celle d'Italie, se trouve un réseau particulièrement bien organisé. Napoléon accorde parfois plus d'importance à ses espions qu'à la puissance brute de ses armées. Pour cela, il met en place des services, à l'instar du Grand Quartier Général, dirigé par le maréchal Berthier qui centralise toutes les données collectées. Il est épaulé par un cabinet topographique chargé des cartes et des études du terrain, et par un cabinet noir spécialisé dans l'interception et le déchiffrement des courriers ennemis.

Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.

Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.Il est entré dans l'ambassade britannique par la petite porte, en tant que simple valet, mais cela ne l'a pas empêché d'accéder aux secrets les mieux gardés des Alliés. Malgré son passé de délinquant, Elyesa Bazna a su déjouer la méfiance de l'ambassadeur britannique, Sir Hughe Knatchbull-Hugessen. Il faut dire qu'il sait plaire avec son français impeccable et son talent pour le chant.

Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.L'affaire Cicéron n'a rien d'un hasard. Elle découle de deux facteurs. D'un côté, le statut social d'Elyesa Bazna, et de l'autre, le contexte politique très particulier de la Turquie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le pays est tiraillé par les ambitions de trois grandes puissances: L'empire Britannique, Le Troisième Reich et l'Union Soviétique.

[SPONSORISÉ] Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire de l'assassinat de la députée britannique Jo Cox. Une politicienne du parti travailliste, de centre gauche, fervente opposante au Brexit. Elle est assassinée à 41 ans par un militant d'extrême droite, quelques mois avant le référendum qui scella la sortie du Royaume-Uni de l'UE. C'est ce qu'on appelle un féminicide politique. Mais quelle différence entre un féminicide, un assassinat politique et un féminicide politique ? Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.

Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Si vous suivez notre série L'année des espions depuis le début, vous êtes habitué à ce que tous les agents doubles soient arrêtés et condamnés après avoir été démasqués. Pourtant, voilà un agent qui a échappé à la règle : Edward Lee Howard. En octobre 1983, il tourne le dos à la CIA pour se rapprocher de l'ambassade soviétique à Washington. Et contrairement à d'autres, il ne le fait pas pour l'argent. Sa motivation se résume en deux mots : rancune et désillusion. Comment en est-il arrivé à de tels ressentiments ?

La Main rouge est le nom d'une organisation secrète française pratiquant la lutte armée, qui a réalisé un grand nombre d'attentats en Europe et en Afrique du Nord dans les années 1950, à l'époque du colonialisme. Qualifiée d'« escadron de la mort », elle puise son origine dans les groupuscules créés en Tunisie en 1952 et regroupant « petits blancs », « prépondérants » et policiers prêts à tout pour empêcher l'indépendance du pays. Le nom est très vite utilisé par les Services secrets français afin de servir de couverture au service Action du SDECE, pour ses opérations de sabotage, d'assassinats ciblés et divers attentats ayant pour but de lutter contre l'indépendantisme en Afrique du Nord.

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Certains le disent opportuniste, d'autres le voient comme un fervent patriote. C'est toute l'ambiguïté de Jonathan Pollard, analyste du renseignement naval américain qui, entre 1984 et 1985, a transmis des centaines de documents classifiés à Israël. Était-il guidé par la conviction de protéger un allié stratégique des États-Unis ou par des intérêts plus... personnels ?

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Le 23 novembre 1985, Larry Wu-Tai Chin, ancien analyste et traducteur de la CIA est arrêté et inculpé pour 17 chefs d'inculpation, dont espionnage au profit de la République populaire de Chine auquel il a transmis des informations sensibles pendant plus de 30 ans. Voici l'histoire et la chute d'un brillant linguiste qui aura oeuvré non pas par conviction idéologique, mais par intérêt personnel, au mépris de la sécurité intérieure de son pays d'adoption, les Etats-Unis.

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Le 20 octobre 1985, les agents du FBI et de la NSA, la National Security Agency, chargée de la surveillance et du décryptage des communications ennemies, sont sur le point de découvrir le traître qui a compromis certaines de leurs opérations les plus précieuses de la Guerre Froide. Tout tient à la parole d'un homme, Vitali Yurchenko, ancien chef adjoint du Premier Département de la Première Direction Générale du KGB, ayant choisi de faire défection à l'Ouest.

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.En matière d'espionnage, toutes les méthodes sont bonnes pour obtenir des informations sensibles. Même si elles impliquent de jouer avec les sentiments d'autrui. L'histoire d'aujourd'hui est sans doute l'un des cas les plus emblématiques de piège à miel, ou Honey Trapping. La séduction est une arme redoutable, ne manquant jamais le coeur de sa cible. Et cette cible, c'est Sharon Scranage, agente de la CIA en poste à l'ambassade américaine du Ghana. Amadouée par Michael Soussoudis, un espion ghanéen, elle finira par lui livrer des informations aux conséquences dévastatrices.

Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !

Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !Louise de Bettignies est prête à mettre en place son réseau Alice. Mais non sans aide. Elle rencontre à Roubaix Léonie Vanhoutte, une espionne aguerrie, travaillant depuis août 1914, sous la fausse identité de Charlotte Lameron. Elle est chargée de la mise en place d'ambulances, et de ce fait, est amenée à effectuer de nombreux déplacements.

Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !Difficile d'imaginer qu'une jeune femme comme Louise de Bettignies entrerait un jour en contact avec un Etat-major. Aucun membre de sa famille n'est issu du milieu militaire. Son père, Henri de Bettignies, est issu de la vieille noblesse wallonne du Hainaut. Pendant un temps, les De Bettignies connaissent la richesse grâce à la manufacture de faïence impériale et royale de Tournai, qu'ils fondent en 1751.

Le 17 octobre 1963, les Services secrets français, sous la gouvernance du Général De Gaulle, sont stupéfaits d'apprendre la démission d'un de leurs hommes. Depuis 13 ans, Philippe Thyraud de Vosjoli jouait un rôle capital au sein du SDECE, le Service de Documentation Extérieure et de Contre-espionnage, l'ancêtre de la DGSE. Officiellement sous les ordres des ambassadeurs français à Washington, Philippe Vosjoli était en mission aux Etats Unis. Promu chef de poste du SDECE de l'autre côté de l'Atlantique, il devait constituer un réseau d'espionnage français sur le territoire américain, contribuer à démasquer les agents du KGB, fournir des informations devant permettre à la France de gérer au mieux cette période de guerre froide entre le bloc de l'Est et les pays occidentaux. La France et les Etats-Unis avaient beau être alliés, ils n'en restaient pas moins rivaux dans la course à l'armement, et souverains et complémentaires dans leur recherche de renseignements.

Le 10 juillet 1985, entre 23h48 et 23h51, deux explosions retentissent dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. Ce que l'on qualifie immédiatement d'attentat fait un mort. Un photographe, militant écologiste du nom de Fernando Pereira. Il n'était pas personnellement visé. La véritable cible est un bateau de Greenpeace, le Rainbow Warrior. Arrivé en Nouvelle-Zélande quelques jours auparavant pour un ravitaillement, cet ancien chalutier, désormais fer de lance de la lutte contre les lobbies destructeurs de la planète, dérange. Quelques hauts dirigeants français considèrent même son équipage comme dangereux. Des agents de la DGSE sont envoyés sur place pour une mission de neutralisation. Les préparatifs de ce plan « diabolique » se sont faits dans le plus grand secret.

Edward Snowden est un informaticien et lanceur d'alerte américain, naturalisé russe en 2022. Ancien employé de la CIA et de la NSA, l'agence centrale de renseignement américaine, il a révélé l'existence de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques.