Voici 20 histoires vraies sur le monde de l'espionnage. Trahisons, assassinats, agents doubles, manipulations, décolonisation, CIA, KGB, DGSE : c'est toute l'histoire contemporaine revue par sa face sombre, celle du renseignement et son univers impitoyable. Nous vous racontons l'envers du décor des…
[SPONSORISÉ] Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire de l'assassinat de la députée britannique Jo Cox. Une politicienne du parti travailliste, de centre gauche, fervente opposante au Brexit. Elle est assassinée à 41 ans par un militant d'extrême droite, quelques mois avant le référendum qui scella la sortie du Royaume-Uni de l'UE. C'est ce qu'on appelle un féminicide politique. Mais quelle différence entre un féminicide, un assassinat politique et un féminicide politique ? Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.
Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Si vous suivez notre série L'année des espions depuis le début, vous êtes habitué à ce que tous les agents doubles soient arrêtés et condamnés après avoir été démasqués. Pourtant, voilà un agent qui a échappé à la règle : Edward Lee Howard. En octobre 1983, il tourne le dos à la CIA pour se rapprocher de l'ambassade soviétique à Washington. Et contrairement à d'autres, il ne le fait pas pour l'argent. Sa motivation se résume en deux mots : rancune et désillusion. Comment en est-il arrivé à de tels ressentiments ?
La Main rouge est le nom d'une organisation secrète française pratiquant la lutte armée, qui a réalisé un grand nombre d'attentats en Europe et en Afrique du Nord dans les années 1950, à l'époque du colonialisme. Qualifiée d'« escadron de la mort », elle puise son origine dans les groupuscules créés en Tunisie en 1952 et regroupant « petits blancs », « prépondérants » et policiers prêts à tout pour empêcher l'indépendance du pays. Le nom est très vite utilisé par les Services secrets français afin de servir de couverture au service Action du SDECE, pour ses opérations de sabotage, d'assassinats ciblés et divers attentats ayant pour but de lutter contre l'indépendantisme en Afrique du Nord.
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Certains le disent opportuniste, d'autres le voient comme un fervent patriote. C'est toute l'ambiguïté de Jonathan Pollard, analyste du renseignement naval américain qui, entre 1984 et 1985, a transmis des centaines de documents classifiés à Israël. Était-il guidé par la conviction de protéger un allié stratégique des États-Unis ou par des intérêts plus... personnels ?
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Le 23 novembre 1985, Larry Wu-Tai Chin, ancien analyste et traducteur de la CIA est arrêté et inculpé pour 17 chefs d'inculpation, dont espionnage au profit de la République populaire de Chine auquel il a transmis des informations sensibles pendant plus de 30 ans. Voici l'histoire et la chute d'un brillant linguiste qui aura oeuvré non pas par conviction idéologique, mais par intérêt personnel, au mépris de la sécurité intérieure de son pays d'adoption, les Etats-Unis.
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.Le 20 octobre 1985, les agents du FBI et de la NSA, la National Security Agency, chargée de la surveillance et du décryptage des communications ennemies, sont sur le point de découvrir le traître qui a compromis certaines de leurs opérations les plus précieuses de la Guerre Froide. Tout tient à la parole d'un homme, Vitali Yurchenko, ancien chef adjoint du Premier Département de la Première Direction Générale du KGB, ayant choisi de faire défection à l'Ouest.
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev s'attèle à un chantier politique de taille en URSS, visant à mettre fin à la Guerre Froide. Mais au même moment, aux États-Unis, une longue série d'arrestations fortement médiatisées vient relancer les tensions entre les deux blocs. Au centre de ce scandale : des espions et traîtres capturés par le FBI, la CIA et leurs collègues. 1985 devient alors The Year of the Spy, l'année des espions. Mais qui étaient ces femmes et ces hommes, certains trop bavards, d'autres travaillant activement pour le compte de l'ennemi.En matière d'espionnage, toutes les méthodes sont bonnes pour obtenir des informations sensibles. Même si elles impliquent de jouer avec les sentiments d'autrui. L'histoire d'aujourd'hui est sans doute l'un des cas les plus emblématiques de piège à miel, ou Honey Trapping. La séduction est une arme redoutable, ne manquant jamais le coeur de sa cible. Et cette cible, c'est Sharon Scranage, agente de la CIA en poste à l'ambassade américaine du Ghana. Amadouée par Michael Soussoudis, un espion ghanéen, elle finira par lui livrer des informations aux conséquences dévastatrices.
Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !
Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !Louise de Bettignies est prête à mettre en place son réseau Alice. Mais non sans aide. Elle rencontre à Roubaix Léonie Vanhoutte, une espionne aguerrie, travaillant depuis août 1914, sous la fausse identité de Charlotte Lameron. Elle est chargée de la mise en place d'ambulances, et de ce fait, est amenée à effectuer de nombreux déplacements.
Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !Difficile d'imaginer qu'une jeune femme comme Louise de Bettignies entrerait un jour en contact avec un Etat-major. Aucun membre de sa famille n'est issu du milieu militaire. Son père, Henri de Bettignies, est issu de la vieille noblesse wallonne du Hainaut. Pendant un temps, les De Bettignies connaissent la richesse grâce à la manufacture de faïence impériale et royale de Tournai, qu'ils fondent en 1751.
Le 17 octobre 1963, les Services secrets français, sous la gouvernance du Général De Gaulle, sont stupéfaits d'apprendre la démission d'un de leurs hommes. Depuis 13 ans, Philippe Thyraud de Vosjoli jouait un rôle capital au sein du SDECE, le Service de Documentation Extérieure et de Contre-espionnage, l'ancêtre de la DGSE. Officiellement sous les ordres des ambassadeurs français à Washington, Philippe Vosjoli était en mission aux Etats Unis. Promu chef de poste du SDECE de l'autre côté de l'Atlantique, il devait constituer un réseau d'espionnage français sur le territoire américain, contribuer à démasquer les agents du KGB, fournir des informations devant permettre à la France de gérer au mieux cette période de guerre froide entre le bloc de l'Est et les pays occidentaux. La France et les Etats-Unis avaient beau être alliés, ils n'en restaient pas moins rivaux dans la course à l'armement, et souverains et complémentaires dans leur recherche de renseignements.
Le 10 juillet 1985, entre 23h48 et 23h51, deux explosions retentissent dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. Ce que l'on qualifie immédiatement d'attentat fait un mort. Un photographe, militant écologiste du nom de Fernando Pereira. Il n'était pas personnellement visé. La véritable cible est un bateau de Greenpeace, le Rainbow Warrior. Arrivé en Nouvelle-Zélande quelques jours auparavant pour un ravitaillement, cet ancien chalutier, désormais fer de lance de la lutte contre les lobbies destructeurs de la planète, dérange. Quelques hauts dirigeants français considèrent même son équipage comme dangereux. Des agents de la DGSE sont envoyés sur place pour une mission de neutralisation. Les préparatifs de ce plan « diabolique » se sont faits dans le plus grand secret.
Edward Snowden est un informaticien et lanceur d'alerte américain, naturalisé russe en 2022. Ancien employé de la CIA et de la NSA, l'agence centrale de renseignement américaine, il a révélé l'existence de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques.
Savez-vous ce que l'on pouvait obtenir dans les années 80, contre quelques bijoux et des bouteilles de champagne ? Allez donc poser la question à Vladimir Ippolitovitch Vetrov, cet espion soviétique qui a tant fait pour la France, trahissant l'URSS dans l'ombre. Il transmettait ses renseignements à la DST, la Direction de la Surveillance du Territoire, l'ancêtre de la DGSI aujourd'hui. Une véritable mine d'or, inespérée, qui a permis de comprendre l'ampleur de l'espionnage russe en France. Le lieutenant colonel Vetrov, nom de code « Farewell », pour les services français. Un incroyable jeu de trahison qui aura ébranlé le régime soviétique et probablement contribué à sa chute. L'affaire Farewell, c'est aussi l'histoire d'un homme, animé par une profonde rancœur pour une nation à laquelle il croyait tellement, un mépris des services administratifs qui l'ont tué à petit feu. C'est le dernier acte héroïque d'un dépressif, noyant son chagrin dans la vodka. Voici la véritable histoire Farewell, une opération restée dans les annales de l'espionnage mondial pour son ampleur.
Les traîtres sont parmi nous... On ne peut décidément faire confiance à personne... Voilà ce que l'on pouvait entendre au sein des hautes sphères du pouvoir durant la Guerre Froide. Aucune nation de l'Occident n'était à l'abri des taupes, des traîtres, des espions infiltrés. Des agents doubles trahissant leur pays pour le bloc soviétique, les pays de l'Est, pour l'appât du gain, par conviction idéologique, par chantage, par peur, ou encore par amour. La France ne fait pas exception. On pense que plusieurs centaines de traîtres et d'espions travaillaient pour le compte de Moscou ou de ses satellites, en France pendant la Guerre Froide.
Le 17 août 1943, l'État major allemand accuse un revers sans précédent. Une claque, à laquelle le IIIème Reich ne s'attendait pas. Face à une force alliée composée de 400 000 soldats, les 65 000 Allemands postés sur l'île de la Sicile sont débordés. L'ordre de repli est donné après seulement 7 jours de combats acharnés. Les autorités militaires du Führer, comprennent, un peu tard, qu'ils viennent d'être trompés… par un cadavre ! Du côté des Services secrets britanniques, on se félicite. Voici le récit d'une des plus macabres et insolites opérations d'intoxication militaire de l'histoire moderne, mais aussi celui d'un homme qui n'a jamais existé...
Le 17 août 1943, l'État major allemand accuse un revers sans précédent. Une claque, à laquelle le IIIème Reich ne s'attendait pas. Face à une force alliée composée de 400 000 soldats, les 65 000 Allemands postés sur l'île de la Sicile sont débordés. L'ordre de repli est donné après seulement 7 jours de combats acharnés. Les autorités militaires du Führer, comprennent, un peu tard, qu'ils viennent d'être trompés… par un cadavre ! Du côté des Services secrets britanniques, on se félicite. Voici le récit d'une des plus macabres et insolites opérations d'intoxication militaire de l'histoire moderne, mais aussi celui d'un homme qui n'a jamais existé...Nous sommes le 4 février 1943 et le Twenty Committee vient de donner carte blanche à Montagu et Cholmondeley pour poursuivre leur morbide quête. La prochaine étape consiste à fabriquer une nouvelle identité à ce Glyndwr Michael. Il devient alors le capitaine William Martin, affecté à la marine royale. Mais un nom ne suffit pas, il faut créer de la matière autour de sa personne. Sur sa carte d'identité, on peut lire qu'il est né à Cardiff en 1907. Pour ce qui est de la photo, il s'agit de celle d'un agent du MI5, Ronnie Reed, grimé en officier, dont les traits du visage sont similaires à celui du mort.
Le 17 août 1943, l'État major allemand accuse un revers sans précédent. Une claque, à laquelle le IIIème Reich ne s'attendait pas. Face à une force alliée composée de 400 000 soldats, les 65 000 Allemands postés sur l'île de la Sicile sont débordés. L'ordre de repli est donné après seulement 7 jours de combats acharnés. Les autorités militaires du Führer, comprennent, un peu tard, qu'ils viennent d'être trompés… par un cadavre ! Du côté des Services secrets britanniques, on se félicite. Voici le récit d'une des plus macabres et insolites opérations d'intoxication militaire de l'histoire moderne, mais aussi celui d'un homme qui n'a jamais existé...L'histoire débute à une période où les Alliés, galvanisés par le succès de la campagne d'Afrique du Nord, préparent un nouveau coup d'éclat. Nous sommes à la fin de l'année 1942, et Américains, Canadiens, Britanniques et Français réfléchissent à leur prochaine cible tout en cherchant à minimiser les pertes. Une chose est sûre, ils vont devoir remettre la libération de la France à plus tard. Un débarquement par les plages normandes demanderait une préparation colossale. Dès lors, deux options s'offrent à eux.
La Seconde Guerre Mondiale fut un véritable nid d'espions, si bien qu'il était parfois difficile de savoir qui jouait sur plusieurs tableaux... Cette semaine, Secrets d'Agents vous propose de redécouvrir les histoires de trois agents redoutables mais controversés.En débarquant en France au cours de l'année 1943 pour préparer une vaste opération visant à détourner l'attention de l'ennemi, aucun agent du réseau de résistance Prosper-Physician ne soupçonne que la Gestapo est prête à les accueillir. La consternation fait place au doute, il y a un traître au sein du SOE, le service secret britannique. Mais qui ? Il faut attendre le 22 novembre 1946 pour poser un nom et un visage. Il s'appelle Henri Déricourt, il est français et il a, dit-on, tenu un rôle d'agent triple...
La Seconde Guerre Mondiale fut un véritable nid d'espions, si bien qu'il était parfois difficile de savoir qui jouait sur plusieurs tableaux... Cette semaine, Secrets d'Agents vous propose de redécouvrir les histoires de trois agents redoutables mais controversésIl n'a que 29 ans, aucune compétence dans le renseignement militaire, et pourtant, le colonel Passy, André Dewavrin de son vrai nom, parvient à mettre sur pied l'une des organisations françaises les plus importantes de la Seconde Guerre mondiale ; le Bureau central de renseignements et d'action, BCRA. Et ce, sans moyen matériel, ni technique. Entre 1940 et 1944, celui en qui le Général de Gaulle avait placé beaucoup d'espoir, s'est montré à la hauteur de la tâche. Son histoire est celle d'un homme à la fois audacieux et complexe, dont l'intelligence et la détermination ont donné une grande impulsion à la Résistance française.
Vous connaissez sans doute Ian Fleming pour les innombrables aventures qu'il a fait vivre à l'espion le plus célèbre de la planète, James Bond. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ses récits paraissaient si crédibles ? La réponse est simple, derrière la plume de Fleming se cachait un redoutable stratège de la Division du renseignement naval britannique. Eh oui.. Qui mieux qu'un espion pour raconter des histoires d'espions ? Chaque péripétie que Fleming a imaginée repose en partie sur du vécu.
Vous connaissez sans doute Ian Fleming pour les innombrables aventures qu'il a fait vivre à l'espion le plus célèbre de la planète, James Bond. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ses récits paraissaient si crédibles ? La réponse est simple, derrière la plume de Fleming se cachait un redoutable stratège de la Division du renseignement naval britannique. Eh oui.. Qui mieux qu'un espion pour raconter des histoires d'espions ? Chaque péripétie que Fleming a imaginée repose en partie sur du vécu.En 1940, Alan Turing et Peter Twinn, respectivement mathématicien et cryptanalyste, cherchent désespérément à décoder la redoutable machine Enigma, mise au point par les Allemands pour chiffrer leurs communications militaires. Comprendre son fonctionnement permettrait aux Alliés d'obtenir une sacrée avance stratégique sur les batailles à venir. Le 12 septembre, Ian Fleming rédige une note à son supérieur hiérarchique et lui suggère un plan...
Vous connaissez sans doute Ian Fleming pour les innombrables aventures qu'il a fait vivre à l'espion le plus célèbre de la planète, James Bond. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ses récits paraissaient si crédibles ? La réponse est simple, derrière la plume de Fleming se cachait un redoutable stratège de la Division du renseignement naval britannique. Eh oui.. Qui mieux qu'un espion pour raconter des histoires d'espions ? Chaque péripétie que Fleming a imaginée repose en partie sur du vécu.Toute la vie de Ian Fleming est à l'image de son célèbre héros ; tumultueuse, pleine de rebondissements, et toujours teintée de cette réputation de séducteur qui contribue à sa légende. Très jeune, Ian est un véritable bourreau des coeurs, ce qui ne manque pas d'irriter profondément sa mère, Evelyn. Femme ambitieuse et autoritaire, Evelyn attend de son fils qu'il suive l'exemple irréprochable de son père, Valentine Fleming.
En débarquant en France au cours de l'année 1943 pour préparer une vaste opération visant à détourner l'attention de l'ennemi, aucun agent du réseau de résistance Prosper-Physician ne soupçonne que la Gestapo est prête à les accueillir. La consternation fait place au doute, il y a un traître au sein du SOE, le service secret britannique. Mais qui ? Il faut attendre le 22 novembre 1946 pour poser un nom et un visage. Il s'appelle Henri Déricourt, il est français et il a, dit-on, tenu un rôle d'agent triple...Alors que la Résistance traverse une période de crise sans précédent, la priorité absolue pour la section F du SOE n'est plus la mission, mais de sauver ce qui peut encore l'être. Il faut exfiltrer au plus vite les agents survivants. Nicholas Bodington, qui se trouve à Paris durant l'été 1943 pour évaluer la situation sur le terrain, veut s'assurer que son vieil ami Henri puisse rejoindre Londres en toute sécurité. Déricourt est serein. Ce dernier l'informe qu'il a obtenu un laisser-passer via l'espace aérien allemand, sous contrôle de la Luftwaffe...
En débarquant en France au cours de l'année 1943 pour préparer une vaste opération visant à détourner l'attention de l'ennemi, aucun agent du réseau de résistance Prosper-Physician ne soupçonne que la Gestapo est prête à les accueillir. La consternation fait place au doute, il y a un traître au sein du SOE, le service secret britannique. Mais qui ? Il faut attendre le 22 novembre 1946 pour poser un nom et un visage. Il s'appelle Henri Déricourt, il est français et il a, dit-on, tenu un rôle d'agent triple...Henri Déricourt est âgé de 31 ans lorsque les allemands entrent dans Paris, le 22 juin 1940. La France courbe l'échine. Le territoire est séparé en deux. Mais les combats sont loin d'être terminés. La résistance se prépare, ailleurs, en Angleterre. Le 19 juillet, Winston Churchill décide de frapper fort. Il met sur pied une organisation clandestine, le SOE, le Special Operations Executive qui se donne pour objectif d'enflammer l'Europe en multipliant les opérations de sabotage.
Le 27 avril 2005, à l'Institut de recherche Valeo Thermique Habitacle situé au sud de Paris, dans les Yvelines, un événement pour le moins rare se produit. Ce centre de pointe accueille chaque année des stagiaires venus du monde entier pour contribuer à ses innovations dans le domaine de la climatisation automobile. Seulement voilà, parmi eux cette année-là, une étudiante originaire de Wuhan, en Chine, pose problème. Malgré un parcours scolaire brillant, Li Li Whuang, 22 ans, est soupçonnée par la direction d'avoir subtilisé une trentaine de fichiers confidentiels...
Il n'a que 29 ans, aucune compétence dans le renseignement militaire, et pourtant, le colonel Passy, André Dewavrin de son vrai nom, parvient à mettre sur pied l'une des organisations françaises les plus importantes de la Seconde Guerre mondiale ; le Bureau central de renseignements et d'action, BCRA. Et ce, sans moyen matériel, ni technique. Entre 1940 et 1944, celui en qui le Général de Gaulle avait placé beaucoup d'espoir, s'est montré à la hauteur de la tâche. Son histoire est celle d'un homme à la fois audacieux et complexe, dont l'intelligence et la détermination ont donné une grande impulsion à la Résistance française.Si jusqu'en 1942, le colonel Passy parvient à tisser son réseau de résistance, tout finit subitement par basculer en zone occupée. Les réseaux deviennent plus forts, et surtout plus nombreux, chacun fonctionnant selon ses propres règles, avec sa hiérarchie, ses moyens, et ses ambitions. Forcément, tous ces sous-groupes finissent par créer des tensions.
Il n'a que 29 ans, aucune compétence dans le renseignement militaire, et pourtant, le colonel Passy, André Dewavrin de son vrai nom, parvient à mettre sur pied l'une des organisations françaises les plus importantes de la Seconde Guerre mondiale ; le Bureau central de renseignements et d'action, BCRA. Et ce, sans moyen matériel, ni technique. Entre 1940 et 1944, celui en qui le Général de Gaulle avait placé beaucoup d'espoir, s'est montré à la hauteur de la tâche. Son histoire est celle d'un homme à la fois audacieux et complexe, dont l'intelligence et la détermination ont donné une grande impulsion à la Résistance française.Né à Paris en 1911 dans une famille d'industriels originaires du Nord, André Dewavrin doit apprendre à vivre sans son père dès l'âge de 3 ans. Entouré de sa mère et de ses cinq frères et soeurs, il grandit dans un milieu à la fois bourgeois et très cultivé. L'éducation qui en découle est des plus prestigieuses.
[SPONSORISÉ] Nous sommes aux derniers jours du XIXe siècle. Il fait nuit noire au beau milieu de la campagne bretonne. Sur les hauteurs du village de Rochefort-en-Terre, dans le Morbihan, les ruines d'une forteresse médiévale surplombent le paysage. Malgré les apparences, celles-ci sont toujours habitées... Naïa la sorcière est là, terrée dans les souterrains du château. Dans toute la région, l'étrange femme est réputée pour ses pouvoirs étonnants : connaissance des plantes, clairvoyance, insensibilité à la douleur, don d'ubiquité voire immortalité. Simple ermite un peu prestidigitatrice ? Ou véritable porte d'entrée du surnaturel, entretenant une relation privilégiée avec un démon du nom de Gnami ? Naïa la sorcière a, quoi qu'il en soit, durablement marqué le folklore de sa Bretagne natale…
Cette semaine, notre podcast CRIMES • Histoires Vraies s'invite dans SECRETS D'AGENTS ! Découvrez une histoire terrible et passionnante, entre fait-divers, espionnage et affaire d'État... Ce samedi 30 mars 2019, perché en Haute-Savoie dans les girons d'Annemasse et de Genève, le petit village de Cranves-Sales est pris d'assaut. Sur le perron de son église déjà pleine à craquer, une foule de six cents personnes, toutes générations confondues, se rassemblent pour rendre un dernier hommage à Daniel Forestier, décédé à l'âge de cinquante-huit ans. Un homme connu et aimé des habitants de Lucinges, commune voisine où il a siégé au conseil municipal, écrit des romans d'espionnage, tenu l'unique bar-tabac, et officié plus récemment comme apprenti guérisseur... L'éloge pourrait ainsi se poursuivre tant il y a à dire sur le défunt. Il y a beaucoup à taire aussi. Sous le toit de l'église de Cranves-Sales, on ne s'attarde pas, par pudeur, sur les circonstances brutales de sa mort. Certains l'avaient deviné, d'autres tomberont des nues en l'apprenant : Daniel Forestier était un petit peu plus qu'un simple buraliste adjoint au maire…
Cette semaine, notre podcast CRIMES • Histoires Vraies s'invite dans SECRETS D'AGENTS ! Découvrez une histoire terrible et passionnante, entre fait-divers, espionnage et affaire d'État... Ce samedi 30 mars 2019, perché en Haute-Savoie dans les girons d'Annemasse et de Genève, le petit village de Cranves-Sales est pris d'assaut. Sur le perron de son église déjà pleine à craquer, une foule de six cents personnes, toutes générations confondues, se rassemblent pour rendre un dernier hommage à Daniel Forestier, décédé à l'âge de cinquante-huit ans. Un homme connu et aimé des habitants de Lucinges, commune voisine où il a siégé au conseil municipal, écrit des romans d'espionnage, tenu l'unique bar-tabac, et officié plus récemment comme apprenti guérisseur... L'éloge pourrait ainsi se poursuivre tant il y a à dire sur le défunt. Il y a beaucoup à taire aussi. Sous le toit de l'église de Cranves-Sales, on ne s'attarde pas, par pudeur, sur les circonstances brutales de sa mort. Certains l'avaient deviné, d'autres tomberont des nues en l'apprenant : Daniel Forestier était un petit peu plus qu'un simple buraliste adjoint au maire…
Cette semaine, notre podcast CRIMES • Histoires Vraies s'invite dans SECRETS D'AGENTS ! Découvrez une histoire terrible et passionnante, entre fait-divers, espionnage et affaire d'État... Ce samedi 30 mars 2019, perché en Haute-Savoie dans les girons d'Annemasse et de Genève, le petit village de Cranves-Sales est pris d'assaut. Sur le perron de son église déjà pleine à craquer, une foule de six cents personnes, toutes générations confondues, se rassemblent pour rendre un dernier hommage à Daniel Forestier, décédé à l'âge de cinquante-huit ans. Un homme connu et aimé des habitants de Lucinges, commune voisine où il a siégé au conseil municipal, écrit des romans d'espionnage, tenu l'unique bar-tabac, et officié plus récemment comme apprenti guérisseur... L'éloge pourrait ainsi se poursuivre tant il y a à dire sur le défunt. Il y a beaucoup à taire aussi. Sous le toit de l'église de Cranves-Sales, on ne s'attarde pas, par pudeur, sur les circonstances brutales de sa mort. Certains l'avaient deviné, d'autres tomberont des nues en l'apprenant : Daniel Forestier était un petit peu plus qu'un simple buraliste adjoint au maire…
On lui a décerné la Distinguished Service Cross, l'une des plus hautes distinctions américaines. La France l'a honorée de la Croix de guerre et l'a faite chevalier de la Légion d'honneur. Parfaite incarnation de la résilience, Virginia Hall, alias “La dame qui boîte” pour les nazis, a défié la Gestapo en France, dirigé un réseau de résistance de 1 500 personnes, organisé des parachutages d'armes, fait sauter des voies ferrées, libéré des prisonniers, et traversé les Pyrénées en pleine hiver… tout cela avec une jambe de bois. Et pourtant, comme beaucoup d'autres figures féminines, l'Histoire semble l'avoir oubliée.
On lui a décerné la Distinguished Service Cross, l'une des plus hautes distinctions américaines. La France l'a honorée de la Croix de guerre et l'a faite chevalier de la Légion d'honneur. Parfaite incarnation de la résilience, Virginia Hall, alias “La dame qui boîte” pour les nazis, a défié la Gestapo en France, dirigé un réseau de résistance de 1 500 personnes, organisé des parachutages d'armes, fait sauter des voies ferrées, libéré des prisonniers, et traversé les Pyrénées en pleine hiver… tout cela avec une jambe de bois. Et pourtant, comme beaucoup d'autres figures féminines, l'Histoire semble l'avoir oubliée.Nous sommes le 23 août 1941. Virginia Hall, nom de code 3844, fait ses premiers pas sur le sol français en tant qu'agente du Special Operations Executive. Mais pas question de la jeter tête baissée au coeur de la fournaise. Avant d'entrer en zone occupée, elle doit assurer sa couverture. On l'envoie à Vichy, en zone libre, où elle joue le rôle d'une journaliste, correspondante pour le New York Post. Elle se façonne une silhouette soignée, élégante, sûre d'elle, et rencontre ainsi aisément ses contacts, loin des oreilles indiscrètes.
On lui a décerné la Distinguished Service Cross, l'une des plus hautes distinctions américaines. La France l'a honorée de la Croix de guerre et l'a faite chevalier de la Légion d'honneur. Parfaite incarnation de la résilience, Virginia Hall, alias “La dame qui boîte” pour les nazis, a défié la Gestapo en France, dirigé un réseau de résistance de 1 500 personnes, organisé des parachutages d'armes, fait sauter des voies ferrées, libéré des prisonniers, et traversé les Pyrénées en pleine hiver… tout cela avec une jambe de bois. Et pourtant, comme beaucoup d'autres figures féminines, l'Histoire semble l'avoir oubliée.Avant d'être une redoutable guerrière, Virginia Hall est d'abord une jeune femme issue de la haute société américaine. Elle naît dans une famille aisée du Maryland, à Baltimore, le 6 avril 1906. Son père, Edwin "Ned" Lee Hall, est un homme d'affaires prospère. Sa mère, Barbara Hammel est sa secrétaire. Virginia grandit dans une atmosphère qui laisse peu de place à l'ambition personnelle. Pourtant, la jeune femme n'en manque pas.
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Certains font de lui une figure de l'espionnage allié, d'autres le critiquent pour une supposée collaboration avec les nazis, ou encore, le considèrent comme un simple opportuniste, voire un mythomane. Pourtant, à Hollywood, Eric “Red” Erickson, est le grand héros du film Trahison sur Commande, sorti en 1962, l'espion qui a permis d'écourter la Seconde Guerre mondiale. Mais alors, qui est vraiment cet homme qui a transmis, et c'est un fait, de nombreuses informations cruciales à l'OSS ? De son passage en Allemagne en 1944, de ses troublantes transactions avec des industriels nazis, et de ses opérations clandestines, il n'a laissé que peu de traces.
Certains font de lui une figure de l'espionnage allié, d'autres le critiquent pour une supposée collaboration avec les nazis, ou encore, le considèrent comme un simple opportuniste, voire un mythomane. Pourtant, à Hollywood, Eric “Red” Erickson, est le grand héros du film Trahison sur Commande, sorti en 1962, l'espion qui a permis d'écourter la Seconde Guerre mondiale. Mais alors, qui est vraiment cet homme qui a transmis, et c'est un fait, de nombreuses informations cruciales à l'OSS ? De son passage en Allemagne en 1944, de ses troublantes transactions avec des industriels nazis, et de ses opérations clandestines, il n'a laissé que peu de traces.Fin 1944, la Wehrmacht est en difficulté. Hitler lance une ultime contre-offensive dans les Ardennes, mais elle repose sur un élément vital : le carburant. L'Allemagne, dépourvue de pétrole, transforme du lignite en essence synthétique dans des usines secrètes. Pourtant, bientôt, les Alliés bombardent ces raffineries avec une précision redoutable, paralysant l'armée allemande.
Certains font de lui une figure de l'espionnage allié, d'autres le critiquent pour une supposée collaboration avec les nazis, ou encore, le considèrent comme un simple opportuniste, voire un mythomane. Pourtant, à Hollywood, Eric “Red” Erickson, est le grand héros du film Trahison sur Commande, sorti en 1962, l'espion qui a permis d'écourter la Seconde Guerre mondiale. Mais alors, qui est vraiment cet homme qui a transmis, et c'est un fait, de nombreuses informations cruciales à l'OSS ? De son passage en Allemagne en 1944, de ses troublantes transactions avec des industriels nazis, et de ses opérations clandestines, il n'a laissé que peu de traces.Nous sommes à la toute fin de l'année 1944. Les troupes de la Wehrmacht, exténuées, reculent sur tous les fronts. À l'Est, l'Armée rouge progresse de manière fulgurante en Pologne. À l'Ouest, les Alliés, après le débarquement de Normandie, libèrent une à une les grandes villes françaises. Pourtant, Adolf Hitler n'a pas dit son dernier mot. Il prépare une contre-offensive d'envergure dans les Ardennes. Ce sera le 16 décembre.