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Une saga palpitante sur les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.Juillet 1944. Tandis qu'à l'Est, l'Armée rouge casse définitivement les reins de la Wehrmacht (opération " Bagration") et qu'à l'Ouest, Américains et Britanniques qui piétinaient depuis le Débarquement, percent enfin les défenses allemandes (opération " Cobra"), les chefs alliés sont optimistes : la guerre en Europe sera finie à Noël. Tous se trompent. Elle durera dix mois encore. Les plus coûteux en vies humaines de tout le conflit. Comment l'Allemagne, dont les forces vives – hommes, matériels, infrastructures industrielles, ressources énergétiques – ont été saignées à blanc, a-t-elle pu tenir aussi longtemps ? Pourquoi Hitler, au contraire de Mussolini ou du dictateur roumain Antonescu, n'a-t-il pas été renversé ? Comment l'Union soviétique, dont plus de 20 millions de citoyens ont été exterminés en trois ans, est-elle parvenue, en quelques mois, à recouvrer le terrain perdu et à planter le drapeau rouge au sommet du Reichstag ? Pourquoi les États-Unis passent-ils pour le pays ayant le plus contribué à la victoire sur l'Allemagne alors que sur les 48 millions de morts provoqués par la guerre en Europe, 73 % sont des Russes (16 millions de civils et 9 millions de combattants soit 15 % de la population de l'URSS) et 0,3% seulement des Américains (140 000 morts) ? Même illusion d'optique s'agissant des accords de Yalta (février 1945) et du prétendu " partage du monde " qui en a résulté. Sait-on que ce n'est pas Roosevelt – trop rapidement taxé de complaisance avec Staline – qui a entériné les visées territoriales soviétiques sur l'Europe centrale, mais le très anticommuniste Churchill, cinq mois plus tôt à Moscou, pour préserver la sphère d'influence britannique sur la Grèce et la Méditerranée orientale ? Après tant d'ouvrages écrits sur la Seconde Guerre mondiale, raconter l'histoire de son achèvement européen était nécessaire pour tordre le cou à beaucoup d'idées reçues. C'est l'objet de ce livre dont l'originalité repose sur les angles morts qu'il a choisi d'éclairer, et la force au rare talent d'écriture de son auteur.L'auteur Eric Branca est notre invité en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la Une de la presse, ce mardi 20 mai, les réactions à l'accord sur la défense, la pêche et l'énergie, conclu hier entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Et aussi : Londres, qui a uni sa voix à celle de Paris et Ottawa pour dénoncer l'extension des opérations israéliennes à Gaza. Une décision controversée de la Cour suprême américaine. Et une étude sur les jeunes Britanniques et internet.
C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? « Mettre fin au bain de sang ». Tel est l'enjeu, selon les mots de Trump, du coup de fil qu'il aura à seize heures (heure française) avec Poutine. Cet entretien aura lieu trois jours après l'échec, à Istanbul, des pourparlers entre Kiev et Moscou. Les premières discussions directes entre les deux pays depuis 2022 n'ont en effet pas abouti à un cessez-le-feu. Le président américain cherche donc à remettre la pression sur le chef du Kremlin pour arrêter cette guerre.Zelensky, lui, a été reçu hier en audience privée le pape Léon XIV. Dans sa messe inaugurale de son pontificat, celui-ci a évoqué une Ukraine « martyrisée » et en a appelé à une « paix juste et durable ». Plus de trois ans après le début de ce conflit, c'est donc toute la communauté internationale qui pousse aujourd'hui à la paix.Pendant ce temps, les Britanniques retendent la main aux Européens lors du sommet Royaume-Uni - UE qui se tient à Londres. Il s'agit du premier sommet de cet ordre depuis le Brexit. Il est destiné à poser les fondations d'une relation plus étroite, en particulier en matière de défense. La guerre en Ukraine, et l'instabilité engendrée par le retour de Trump, favorisent ce rapprochement.Cette défense européenne devra se concentrer sur les cyberattaques, notamment russes. De nombreuses administrations sont visées. En France, les cyberagressions russes sont quotidiennes selon un document confidentiel de la DGSI et de la DGSE qui, pour y contrer, recrutent dans la cybersécurité. Alors, sur quoi peut déboucher la discussion entre Trump et Poutine ? Quelles relations futures entre le Royaume-Uni et l'Europe ? Comment se protéger des cyberattaques ?LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand commente l'affrontement qui a lieu entre les médecins et le gouvernement Legault. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, déposera jeudi un projet de loi qui forcera les médecins à prendre plus de Québécois en charge. «Le premier ministre a décidé de jeter les gants [...] Je suis un peu tanné de cette partie de ping-pong entre les médecins et le gouvernement. Je comprends qu'il y a une négociation, mais sérieux ça fait dur. On vous regarde aller et ce n'est pas très encourageant de voir qu'on ne trouve pas de terrain d'entente. Je comprends qu'il y a beaucoup d'argent en jeu, mais quand même.» Autres sujets abordés ⦁ Tarifs douaniers: Donald Trump s'entend avec les Britanniques;⦁ SAAQclic est toujours en panne;⦁ Le Québec et son parc jurassique d’infrastructures.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Le terme "Côte d'Azur" semble aujourd'hui évident, tant il est associé aux images de soleil, de mer bleue et de villas luxueuses. Pourtant, ce nom est une invention récente dans l'histoire, née au XIXe siècle, en pleine transformation de la France et de l'Europe.Avant la Côte d'Azur : une terre méconnueJusqu'au début du XIXe siècle, le littoral méditerranéen français, entre Marseille et Menton, est relativement pauvre et peu fréquenté. Il s'agit de terres agricoles, de petits ports de pêche, de zones insalubres parfois frappées par la malaria. Nice, par exemple, faisait encore partie du royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'en 1860. À cette époque, on ne parle pas de "Côte d'Azur" mais plutôt de Provence ou de Riviera, un mot d'origine italienne signifiant littéralement "rive".Le tournant du XIXe siècleTout change dans la seconde moitié du XIXe siècle. Grâce au développement du chemin de fer, les aristocrates européens — surtout les Britanniques — commencent à venir hiverner dans le Sud de la France. La douceur du climat méditerranéen est vantée pour ses vertus thérapeutiques, notamment pour soigner la tuberculose.Des villes comme Nice, Cannes ou Hyères deviennent alors des stations hivernales prisées de l'élite, bien avant de devenir des destinations estivales. On y construit des palaces, des casinos, des promenades, comme la fameuse Promenade des Anglais à Nice.L'invention d'un nom : Stéphen LiégeardC'est dans ce contexte que, en 1887, un écrivain et ancien député bourguignon, Stéphen Liégeard, publie un livre intitulé La Côte d'Azur. Dans cet ouvrage, il décrit les beautés naturelles et la lumière unique du littoral méditerranéen français. Il y invente l'expression "Côte d'Azur", en écho à son propre département natal, la Côte-d'Or.Le choix du mot "azur" n'est pas anodin. Il évoque le bleu profond et lumineux du ciel et de la mer, couleur rare et précieuse, qui inspire depuis toujours peintres et poètes.Une réussite marketing avant l'heureLe terme "Côte d'Azur" rencontre un succès immédiat, car il cristallise l'image d'un littoral élégant, lumineux et exotique. Il est ensuite repris par les guides de voyage, les affiches touristiques, les agences ferroviaires et les premiers promoteurs immobiliers.Aujourd'hui encore, la Côte d'Azur n'a aucune définition administrative, mais elle s'impose comme une réalité culturelle et touristique. Elle s'étend généralement de Toulon à Menton, incluant Monaco, et reste l'un des symboles mondiaux du tourisme balnéaire français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
Voici l'histoire de James Armistead Lafayette, esclave afro-américain né en 1748, qui a servi l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance américaine sous le marquis de Lafayette. En tant qu'agent double, il était chargé de rapporter les activités de Benedict Arnold après qu'il eut rejoint les Britanniques, et de Lord Cornwallis au cours de la phase préparatoire jusqu'à la bataille de Yorktown. Il fournit aux Britanniques de fausses informations tout en divulguant des rapports très précis et détaillés aux Américains...
Voici l'histoire de James Armistead Lafayette, esclave afro-américain né en 1748, qui a servi l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance américaine sous le marquis de Lafayette. En tant qu'agent double, il était chargé de rapporter les activités de Benedict Arnold après qu'il eut rejoint les Britanniques, et de Lord Cornwallis au cours de la phase préparatoire jusqu'à la bataille de Yorktown. Il fournit aux Britanniques de fausses informations tout en divulguant des rapports très précis et détaillés aux Américains...A mesure que les semaines passent, James Armistead gagne la confiance des Anglais. Leur méfiance s'estompe peu à peu en constatant sa redoutable efficacité. James leur glisse des informations sur la topographie de la région. Il aide les troupes à se déplacer discrètement, à éviter les pièges du terrain. Petit à petit, il entre dans les tentes des hauts gradés sans attirer l'attention. Là, derrière des cartes éparpillées, il enregistre de nouvelles données, cruciales pour le camp adverse. Ironie du sort, James se voit missionner afin d'infiltrer dans le rang des révolutionnaires. Armistead devient un agent double. Une aubaine, puisque cela facilite ses connexions avec l'armée continentale.
Voici l'histoire de James Armistead Lafayette, esclave afro-américain né en 1748, qui a servi l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance américaine sous le marquis de Lafayette. En tant qu'agent double, il était chargé de rapporter les activités de Benedict Arnold après qu'il eut rejoint les Britanniques, et de Lord Cornwallis au cours de la phase préparatoire jusqu'à la bataille de Yorktown. Il fournit aux Britanniques de fausses informations tout en divulguant des rapports très précis et détaillés aux Américains...Nous sommes en 1824. Il y a quarante ans, les États-Unis ont arraché leur indépendance à l'Empire britannique. Gilbert du Motier, le marquis de La Fayette, n'était pas revenu sur le sol américain depuis la guerre d'indépendance, dont il fut l'une des principales figures libératrices. Le général arrive tout droit de France, où il s'est illustré durant la Révolution, puis comme homme politique central des dernières décennies. En retrait de la vie publique française, il souhaite à nouveau parcourir les plaines américaines.
durée : 00:06:13 - Le Bach du matin du mardi 29 avril 2025 - Notre Bach du matin est un Bach consort, un consort de Violes. Il y a quelques années, les Britanniques de Fretwork ont arrangé pour leur ensembles des pièces du compositeur, bien qu'il n'a jamais écrit pour cette formation, comme dans ce Prélude et cette fugue.
durée : 00:06:13 - Le Bach du matin du mardi 29 avril 2025 - Notre Bach du matin est un Bach consort, un consort de Violes. Il y a quelques années, les Britanniques de Fretwork ont arrangé pour leur ensembles des pièces du compositeur, bien qu'il n'a jamais écrit pour cette formation, comme dans ce Prélude et cette fugue.
Londres, 1954. En pleine Guerre froide, la paranoïa s'infiltre jusque dans les salles stratégiques du ministère britannique de la Défense. Le monde est divisé entre l'Est et l'Ouest, entre l'OTAN et l'Union soviétique. Et dans les esprits occidentaux, une idée hante toutes les réflexions militaires : et si l'Armée rouge déferlait à travers l'Allemagne de l'Ouest ?Pour l'empêcher d'avancer, les Britanniques conçoivent un projet aussi secret qu'invraisemblable : le projet Blue Peacock.Le principe est simple… du moins sur le papier. Il s'agit d'enterrer des bombes nucléaires dans des zones stratégiques de l'Allemagne de l'Ouest – en Rhénanie notamment – pour que, en cas d'invasion soviétique, elles puissent être détonées à distance. L'objectif ? Créer une zone contaminée et dévastée, empêchant toute progression ennemie. Une sorte de barrage radioactif, aussi dissuasif que destructeur.Chaque bombe – ou plutôt chaque mine nucléaire tactique, comme on les appelait – devait être capable de produire une explosion d'environ 10 kilotonnes, soit environ les deux tiers de la puissance d'Hiroshima. Un impact suffisant pour anéantir des infrastructures, contaminer le sol pendant des années… et envoyer un message clair au Kremlin.Mais enterrer une arme nucléaire, ce n'est pas si simple. Les ingénieurs britanniques font vite face à un problème inattendu mais crucial : la température. L'hiver en Allemagne est rude, et une bombe enterrée dans le sol risque de geler. Or, le froid extrême pourrait endommager l'électronique interne de la bombe, la rendant inutilisable.Et c'est là qu'intervient l'un des détails les plus surréalistes de l'histoire militaire moderne.La solution envisagée… consiste à placer des poulets vivants à l'intérieur de l'enveloppe de la bombe. L'idée ? Leur chaleur corporelle – environ 40°C – suffirait à maintenir les composants à bonne température pendant environ une semaine. Ils seraient installés dans un compartiment séparé, avec de l'eau et des graines. Au bout de quelques jours, ils mourraient… mais la bombe, elle, serait toujours opérationnelle.Oui, vous avez bien entendu. Des poulets chauffants, pour préserver l'efficacité d'une bombe nucléaire. Une idée aussi britannique que baroque, entre logique implacable… et délire bureaucratique.Trois bombes ont effectivement été construites. Mais heureusement, le projet Blue Peacock n'a jamais été mis en œuvre. Pourquoi ? Pour des raisons évidentes : les conséquences humanitaires et politiques d'un tel usage de l'arme nucléaire sur le sol européen auraient été catastrophiques. Et surtout, comment expliquer aux alliés… qu'on était prêt à irradier une région amie pour "gagner du temps" face à l'ennemi ?Face aux protestations internes, le projet est finalement abandonné en 1957. Il reste classé secret-défense jusqu'à sa déclassification en 2004 par les Archives nationales britanniques. Ce jour-là, beaucoup ont cru à une blague. Et pourtant, tout était vrai.Aujourd'hui, Blue Peacock est souvent cité comme l'un des projets les plus absurdes de la Guerre froide. Mais il illustre surtout jusqu'où la peur de l'ennemi, le besoin de contrôle et la logique militaire peuvent pousser l'ingéniosité humaine… même au bord de l'absurde.Car oui, parfois, on se prépare à faire sauter la planète… avec un poulailler dans la bombe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Waterloo, le nom somme comme le glas pour les Français, une cruelle et amère défaite, tandis que pour les Britanniques c'est plutôt synonyme d'une grande victoire. Waterloo, morne plaine, comme disait Victor Hugo, mais surtout, moment historique fatidique qui voit la fin du rêve Napoléonien. Script: Pascal Cyr (voir ses livres plus bas) Animations: Martin Bérubé de la chaîne @proposmontreal Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join 00:00:00 - Introduction 00:00:57 - Contexte historique 00:01:11 - Napoléon à l'île d'Elbe 00:01:35 - Retour de Napoléon en France 00:02:24 - Préparation de la bataille de Waterloo 00:02:58 - Début de la bataille 00:05:37 - L'erreur de Napoléon 00:05:56 - Le jour de la bataille 00:10:42 - L'attaque de la ferme d'Hougoumont 00:12:45 - L'arrivée des Prussiens 00:15:07 - Les ordres de Napoléon à Grouchy 00:16:13 - L'erreur de Grouchy ? 00:20:21 - L'attaque de la ferme Papelotte 00:21:50 - L'attaque de la cavalerie anglaise 00:23:09 - L'attaque de la cavalerie française 00:24:11 - L'arrivée des Prussiens 00:25:42 - L'erreur de Ney 00:26:27 - L'attaque de la cavalerie de Ney 00:28:10 - L'attaque de la cavalerie anglaise 00:28:31 - L'attaque de l'infanterie de Ney 00:29:49 - L'arrivée des Prussiens 00:30:16 - La bataille à Plancenoit 00:30:50 - Napoléon réagit à la marche des Prussiens 00:31:07 - L'attaque de la jeune garde sur Plancenoit 00:31:18 - L'attaque de la vieille garde contre Wellington 00:31:31 - Les combats à la ferme d'Hougoumont 00:32:12 - La marche de la garde 00:32:28 - L'attaque de la garde sur la ligne anglaise 00:33:19 - La retraite de la garde 00:34:08 - La déroute de l'armée française 00:35:51 - L'ordre de retraite de Napoléon 00:36:12 - La rencontre de Wellington et Blücher 00:36:18 - La fuite de Napoléon 00:36:32 - L'arrivée de Napoléon à Quatre-Bras 00:37:00 - La prise de conscience de Napoléon 00:37:21 - Le bilan de la bataille 00:37:38 - L'abdication de Napoléon 00:37:48 - Conclusion Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Pascal Cyr, Waterloo, origines et engeux, L'Harmattan, 2015. Pascal Cyr, La Campagne de France : 1814, Soteca, 2018. Alain Pigeard, L'armée de Napoléon, 1799-1815 : organisation et vie quotidienne, Editions Tallandier, 2000 Thierry Lentz, Waterloo, 1815, Perrin, 2015 Thierry Lentz, Les mythes de la grande armée, Paris, Perrin, 2022. Thierry Lentz, Nouvelle histoire du Premier Empire : Les Cent-Jours, 1815, Fayard, 2002. Jean-Claude Damamne, La Bataille de Waterloo, Perrin, 2003. Barbero, Alessandro (2005), The Battle: A New History of Waterloo, Atlantic Books Clayton, Tim. (2014). Waterloo, Four days that changed Europe's destiny. Little Brown. Jean Tulard, Napoléon, Paris, Fayard, 1987. André Castelot, Napoléon, Librairie académique Perrin, 1967 et 2023 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #waterloo #napoleon
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Djibouti a d'abord été la « côte française des Somalis », du temps du Second Empire, un morceau de terre entre l'Éthiopie et la Somalie. Une terre pauvre en ressources naturelles, ses bienfaits sont ailleurs : la France s'en est autrefois emparée pour sa position stratégique, au débouché de la mer Rouge, une zone sensible où de l'autre côté du Golfe, les Britanniques avaient élu domicile au Yémen. Un siècle plus tard, dans les années 1960, précipité par la vague d'émancipation des anciennes colonies européennes en Afrique, un nouveau statut est décrété.
C dans l'air du 18 avril 2025 : Trump: quand ça veut pas ...Le président américain est-il en train de prendre ses distances avec le conflit ukrainien ? "La guerre entre la Russie et l'Ukraine est la guerre de Biden, pas la mienne", a commenté Donald Trump en début de semaine sur son réseau Truth social, alors que le cessez-le-feu qu'il se vantait d'obtenir en 48 heures après son retour à la Maison-Blanche, puis en cent jours, ne se profile toujours pas à l'horizon, trois mois après le début de son deuxième mandat. Ce vendredi, Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, a jugé nécessaire de "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable" en Ukraine. "Si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes au pied de son avion à l'aéroport parisien du Bourget.Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", a commenté le chef de la diplomatie américaine. "À la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il également prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022, "se déroule sur le continent européen".Parallèlement, les États-Unis ont voté mercredi pour la deuxième fois en deux mois contre une résolution des Nations unies condamnant la guerre d'agression russe à grande échelle menée contre l'Ukraine depuis 2022, confirmant le renversement d'alliance initié par Donald Trump. Depuis son investiture en janvier dernier, le président Trump a opéré un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et affirme œuvrer pour un cessez-le-feu rapide en Ukraine. Mais les négociations n'avancent guère. Kiev avait cédé à la pression américaine en acceptant une trêve inconditionnelle de 30 jours, rejetée depuis par la Russie. Steve Witkoff, émissaire spécial de Trump, a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril.De son côté, la France a salué un "excellent échange" sur l'Ukraine à Paris dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. "Nous avons déclenché aujourd'hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés", s'est félicitée la présidence de la République. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres.D'ici là, cette année encore, les Ukrainiens se préparent à passer le week-end de Pâques dans un pays en guerre, bombardé sans relâche par la Russie. Ces derniers jours plusieurs grandes villes ont été frappées par des attaques russes. L'armée du Kremlin a notamment tiré le dimanche des Rameaux deux missiles Iskander sur Soumy. Le bilan est très lourd : 35 morts et plus de 130 blessés. Nos journalistes s'étaient rendus il y a quelques semaines dans la ville, où chaque jour plusieurs centaines de personnes sont en quête d'un abri après avoir fui les attaques de drones et les tirs d'artillerie devenus quotidiens pour les habitants des villages proches de la frontière.Alors les Etats-Unis sont-ils en passe de lâcher les négociations de paix sur l'Ukraine ? Plusieurs services de renseignement font état des milliers de soldats russes massés à la frontière. Vladimir Poutine se prépare-t-il à lancer une offensive majeure avant le 9 mai, date du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Face aux annonces des politiques de "monter en puissance" les cadences de productions d'armements, comment l'industrie française de la défense s'organise-t-elle ? LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprêmede la transformation de l'OTAN- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- ISBABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
durée : 00:12:56 - Un "excellent échange" sur l'Ukraine - La France salue le déroulement d'une réunion jeudi à l'Élysée dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. Emmanuel Macron a notamment rencontré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Pendant ce temps, Georgia Meloni rencontrait Donald Trump à Washington en solitaire sur les droits de douane.
PODCAST - C'est une reine qui, avant de connaître la lumière, a longtemps vécu dans l'ombre : Camilla Parker-Bowles, l'épouse du roi Charles III. Son histoire est celle d'une femme qui a patiemment attendu que le destin lui offre ce qu'elle espérait : vivre aux côtés de l'homme qu'elle aime. Pour y parvenir, elle a dû faire oublier son image de maîtresse détestée, dans l'ombre de Lady Diana. Comment Camilla a-t-elle gagné le cœur des Britanniques ? "Camilla, la paria devenue reine", c'est le nouvel épisode de Confidentiel.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
PODCAST - C'est une reine qui, avant de connaître la lumière, a longtemps vécu dans l'ombre : Camilla Parker-Bowles, l'épouse du roi Charles III. Son histoire est celle d'une femme qui a patiemment attendu que le destin lui offre ce qu'elle espérait : vivre aux côtés de l'homme qu'elle aime. Pour y parvenir, elle a dû faire oublier son image de maîtresse détestée, dans l'ombre de Lady Diana. Comment Camilla a-t-elle gagné le cœur des Britanniques ? "Camilla, la paria devenue reine", c'est le nouvel épisode de Confidentiel.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
PODCAST - C'est une reine qui, avant de connaître la lumière, a longtemps vécu dans l'ombre : Camilla Parker-Bowles, l'épouse du roi Charles III. Son histoire est celle d'une femme qui a patiemment attendu que le destin lui offre ce qu'elle espérait : vivre aux côtés de l'homme qu'elle aime. Pour y parvenir, elle a dû faire oublier son image de maîtresse détestée, dans l'ombre de Lady Diana. Comment Camilla a-t-elle gagné le cœur des Britanniques ? "Camilla, la paria devenue reine", c'est le nouvel épisode de Confidentiel.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une reine qui, avant de connaître la lumière, a longtemps vécu dans l'ombre : Camilla Parker-Bowles, l'épouse du roi Charles III. Son histoire est celle d'une femme qui a patiemment attendu que le destin lui offre ce qu'elle espérait : vivre aux côtés de l'homme qu'elle aime. Pour y parvenir, elle a dû faire oublier son image de maîtresse détestée, dans l'ombre de Lady Diana. Comment Camilla a-t-elle gagné le cœur des Britanniques ? Découvrez en podcast, sur RTL.fr, le "Confidentiel Camilla" dès ce vendredi 11 avril à 19h. Une émission à retrouver sur RTL samedi 15 mars, à 13h30.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 04/04/2025 Ce vendredi, Jean-Mathieu Pernin décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Aziliz Le Corre, rédactrice en chef "Opinions" au JDD, et le dessinateur Thibaut Soulcié. Le consentement inscrit dans la définition légale du viol : une avancée majeure ? Ce mardi 1 avril, les députés ont inscrit la notion de consentement dans la définition légale du viol. Ce terme, popularisé avec le mouvement MeToo, est revenu avec fracas lors du procès des viols de Mazan. Le viol était auparavant défini comme "tout acte de pénétration sexuelle (...) commis par violence, contrainte, menace ou surprise", la loi considère désormais qu'il s'agit de tout acte "non consenti". Le consentement doit donc être "libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable" et "ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime". Cette nouvelle définition ambitionne de couvrir les cas de viol sous emprise chimique ou en état de sidération. Mais elle interroge jusque dans les associations féministes : va-t-elle faire davantage peser la charge de la preuve sur la victime ? Serait-elle "l'arbre qui cache la forêt des biais sexistes et du manque de moyens de la justice", comme le dénonçait un collectif d'associations féministes et de députés ?Après le procès Le Pen, faut-il supprimer l'inéligibilité immédiate ?La condamnation de Marine Le Pen à 5 ans d'inéligibilité à exécution provisoire, pour avoir détourné 4 millions d'euros, n'a pas fini de faire débattre. François Bayrou se dit "troublé", prêt à ouvrir une "réflexion", tout en précisant que c'est "le Parlement qui doit s'en saisir". Une occasion inespérée pour Éric Ciotti, allié du Rassemblement national, qui entend faire passer une proposition de loi abrogeant l'exécution provisoire lors de la niche parlementaire de son groupe, le 26 juin. La question réside dans la possible adoption de cette loi : si l'intention des députés RN est claire, il en est autrement pour le reste de l'hémicycle. Opposition chez certains macronistes, dont la députée Maud Bregeon qui fustige une proposition de loi qui "a pour unique but d'arranger les affaires de Marine Le Pen". Du côté des Républicains, le député Vincent Jeanbrun ne veut pas donner "le sentiment que l'on change la loi quand elle ne convient pas aux politiques". Ces positions rejoignent celles de l'opinion publique : près des deux tiers des Français trouvent justifiée la peine de Marine Le Pen. Constance Lagrange est autrice et illustratrice de BD et publie "On peut rire de tout (sauf de sa mère)" aux éditions Dargaud. Elle consacre ses planches à ses origines juives, au travers d'histoires humoristiques mettant en scène des enfants, des vieux couples, des rabbins, des belles-mères, etc. Un humour typiquement juif qui est le thème central de cet ouvrage car "les juifs aiment rire, et d'abord d'eux-mêmes", préface l'historien Ivan Jablonka.Comment réagir face à la lubie douanière de Donald Trump ? Après avoir annoncé des droits de douane records pour presque tous les pays du monde, allant de 10 à 49 %, la marche à suivre n'est pas claire. Chez les anglo-saxons, l'heure est aux dissensions : les Britanniques cherchent à conclure un accord qui permettrait "d'atténuer l'impact" des tarifs douaniers, mais les Australiens ne cachent pas leur colère face à leur allié : "Un ami n'agit pas de cette manière", tance Anthony Albanese, Premier ministre australien. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Les réseaux sont inondés d'un énième épisode de "french bashing" depuis quelques jours. C'est une chanson de Lady Gaga dont le "I don't want to be friends" se métamorphose en "I don't want to be french" qui enflamme TikTok. Il n'en fallait pas plus pour que des Américains, Belges et Italiens sautent sur l'occasion. Dans l'hexagone, la réponse ne s'est pas fait attendre. C'est le Point com de Marjorie Adelson."Vous pouvez demander ce que vous voulez à Grok", fanfaronnait encore Elon Musk il y a quelques jours. Pourtant, cette IA conversationnelle et générative de X (dont le milliardaire est le propriétaire) ne semble pourtant pas lui faire de cadeaux. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 avril 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Le Polari est un argot codé utilisé principalement par la communauté homosexuelle britannique au cours de la première moitié du XXe siècle, à une époque où l'homosexualité était non seulement taboue, mais aussi illégale au Royaume-Uni. Ce langage a permis à des générations d'hommes gays (et dans une moindre mesure de lesbiennes, de drag queens ou d'artistes de cabaret) de communiquer entre eux en toute discrétion, de se reconnaître dans l'espace public, et parfois même de se protéger.Origines du PolariLe Polari n'est pas né de nulle part. Il s'agit d'un mélange linguistique, un patchwork issu de plusieurs sources :L'italien (notamment le vénitien), via le théâtre de rue et les marins ;Le romani, la langue des gens du voyage ;Le Cockney rhyming slang, argot populaire de Londres ;Des éléments de français, de yiddish et de backslang (mots prononcés à l'envers).Ce langage était déjà utilisé dans les milieux du spectacle itinérant, du cirque, des marchés forains, et surtout dans les théâtres, où se mêlaient artistes marginaux, travestis et homosexuels. Au fil du temps, il devient un code de reconnaissance pour la communauté gay urbaine, surtout à Londres, Manchester ou Brighton.Pourquoi un argot secret ?Jusqu'à la décriminalisation partielle de l'homosexualité en 1967 en Angleterre et au Pays de Galles, les homosexuels risquaient l'arrestation, l'emprisonnement, le chantage ou la violence. Le Polari permettait de flirter, plaisanter ou s'alerter discrètement sans éveiller les soupçons de la police ou des passants.Exemple typique :“Bona to vada your dolly old eek!” signifie “Ravi de voir ta jolie tête !”(Bona = bon, vada = voir, dolly = joli, eek = visage, de “ecaf” = “face” à l'envers)Déclin et résurgenceAprès la légalisation partielle de l'homosexualité en 1967, le besoin de secret a diminué. Le Polari a peu à peu disparu, considéré parfois comme désuet ou stigmatisant par les jeunes générations gay en quête de reconnaissance sociale et d'intégration.Cependant, le Polari a connu une renaissance culturelle. Des linguistes, artistes et activistes LGBTQ+ y voient un patrimoine queer précieux, témoin de la résistance et de la créativité face à l'oppression. Il est aujourd'hui étudié dans les universités et célébré dans certaines œuvres artistiques.Un langage de survie devenu symboleLe Polari n'était pas qu'un jeu de mots ou un code : c'était un outil de survie, un espace linguistique sûr, une manière d'exister dans un monde hostile. Il symbolise aujourd'hui l'ingéniosité et la solidarité d'une communauté qui, même dans la marginalité, n'a jamais cessé de s'exprimer avec humour, style… et fierté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le peuple acadien était original, indépendant, ni français ni anglais, mais les Britanniques l'ont perçu comme une menace. Le 28 juillet1755, sur ordre du roi, des Acadiennes et des Acadiens ont été expulsés vers les colonies anglo-américaines, l'Angleterre et la France. L'historien Maurice Basque revient sur les grands moments du Grand Dérangement.
L'émission 28 minutes du 27/03/2025 L'enseignement catholique privé est-il hors de contrôle ?C'est une affaire qui secoue l'enseignement catholique en France. Le collège-lycée de Bétharram — un établissement géré par les religieux de la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques — a été le lieu de sévices sexuels et de violences physiques, des années 1950 jusqu'aux années 2010. Pourtant, ce n'est qu'en janvier 2024 qu'une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Pau. Depuis, trois personnes ont été interpellées mi-février, dont une qui a été mise en examen pour viol et agression sexuelle. D'autres cas de violences dans les établissements privés catholiques ont également été portés à la connaissance du public : l'affaire “Cendrillon'' à Dax, l'école Ozanam à Limoges ou encore Notre-Dame de Garaison dans les Hautes-Pyrénées. À Bétharram, une seule inspection avait été menée, en 1996, sans que le moindre problème ne soit remonté. Ces affaires ne sont pas des exceptions : un rapport parlementaire sur le financement public de l'enseignement privé révèle que seulement cinq établissements privés ont été contrôlés en 2023. Comment expliquer cette situation ? Le sociologue Pierre Merle, grand spécialiste des questions liées à l'éducation et à son organisation, nous éclaire.Bousculés par Trump, les Britanniques prêts à une nouvelle love story avec l'Europe ?Le Premier ministre Keir Starmer accueille jeudi 27 mars à Paris, aux côtés d'Emmanuel Macron, une nouvelle “coalition des volontaires” réunissant une trentaine de pays et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour évoquer la stratégie de défense en Ukraine face à l'agression russe. Cette initiative franco-britannique est née après le désengagement des États-Unis dans la défense européenne, donnant lieu à une première rencontre outre-Manche le 2 mars dernier. Londres, qui entretenait jusqu'ici une relation privilégiée avec Washington, a vu cette amitié rompue par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Depuis, les chefs des deux puissances nucléaires européennes multiplient les réunions pour planifier l'éventuel déploiement d'une force de maintien de la paix sur le territoire ukrainien, en cas d'accord avec la Russie. Cette collaboration peut-elle aboutir à un rapprochement plus concret entre Britanniques et Européens ?Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire de la patrouille de France, créée en 1953, après la collision entre deux de leurs avions Alphajet cette semaine. Marie Bonnisseau nous parle d'une proposition de loi d'un élu italien pour donner aux nouveau-nés le nom de famille de leur mère.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 27/03/2025 Bousculés par Trump, les Britanniques prêts à une nouvelle love story avec l'Europe ?Le Premier ministre Keir Starmer accueille jeudi 27 mars à Paris, aux côtés d'Emmanuel Macron, une nouvelle “coalition des volontaires” réunissant une trentaine de pays et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour évoquer la stratégie de défense en Ukraine face à l'agression russe. Cette initiative franco-britannique est née après le désengagement des États-Unis dans la défense européenne, donnant lieu à une première rencontre outre-Manche le 2 mars dernier. Londres, qui entretenait jusqu'ici une relation privilégiée avec Washington, a vu cette amitié rompue par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Depuis, les chefs des deux puissances nucléaires européennes multiplient les réunions pour planifier l'éventuel déploiement d'une force de maintien de la paix sur le territoire ukrainien, en cas d'accord avec la Russie. Cette collaboration peut-elle aboutir à un rapprochement plus concret entre Britanniques et Européens ?On en débat avec Jeremy Stubbs, président de l'Association des conservateurs britanniques de Paris, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'IFRI et Elvire Fabry, politologue et chercheuse à l'institut Jacques Delors.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Le 10 juin 1942, le petit village tchécoslovaque de Lidice, situé près de Prague, est rayé de la carte par les nazis. Tous les hommes sont exécutés, les femmes déportées et les enfants envoyés à la mort ou à la germanisation. Ce massacre est l'un des plus tragiques de la Seconde Guerre mondiale, une vengeance brutale après l'assassinat d'un haut dignitaire nazi.L'assassinat de Reinhard Heydrich : le déclencheurTout commence avec l'Opération Anthropoid, une mission secrète menée par des résistants tchécoslovaques entraînés par les Britanniques. Leur cible : Reinhard Heydrich, l'un des hommes les plus puissants du Troisième Reich, surnommé le "Boucher de Prague" en raison de sa politique de terreur en Bohême-Moravie.Le 27 mai 1942, les résistants Jan Kubiš et Jozef Gabčík tendent une embuscade à Heydrich alors qu'il circule en voiture à Prague. Grièvement blessé par l'explosion d'une grenade, il meurt de septicémie quelques jours plus tard. Furieux, Hitler ordonne une répression exemplaire.Lidice : une cible innocenteLes nazis cherchent un village à anéantir en guise d'avertissement. Lidice est désigné sur la base d'un faux soupçon : un habitant du village aurait eu un lien avec les assassins de Heydrich. Sans preuve réelle, les SS passent immédiatement à l'action.Un massacre organiséLe 10 juin 1942, les troupes nazies encerclent Lidice et exécutent sur place tous les hommes âgés de plus de 15 ans : 173 sont fusillés contre un mur de grange.Les 184 femmes sont déportées vers le camp de concentration de Ravensbrück, où beaucoup mourront d'épuisement ou de mauvais traitements.Les 88 enfants sont séparés de leurs mères. Certains sont envoyés en camp d'extermination, notamment à Chelmno, où ils sont gazés. Seuls quelques enfants au profil "aryen" sont sélectionnés pour être rééduqués en Allemagne et confiés à des familles nazies.Lidice disparaît de la cartePour effacer toute trace du village, les nazis rasent Lidice. Les maisons sont incendiées, l'église et le cimetière dynamités. Même les cours d'eau sont détournés. Lidice ne doit plus exister.Un symbole de résistanceAprès la guerre, Lidice devient un symbole international de la barbarie nazie. En 1947, la Tchécoslovaquie reconstruit un nouveau village à proximité. Aujourd'hui, un mémorial honore les victimes et rappelle cette tragédie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce 20 mars, Marjorie Hache orchestre deux heures d'exploration pop-rock et indie sur RTL2 Pop-Rock Station. En ouverture, les Britanniques d'Architects font sensation avec "Everything Ends", tiré de leur album "The Sky The Earth and All Between". Du côté des découvertes, on écoute Horsegirl, SUO, The Murder Capital et Japanese Breakfast, cette dernière livrant en exclusivité un extrait de son nouvel album à paraître, "For Melancholy Brunettes (and Sad Women)". L'album de la semaine est celui d'Edwyn Collins, "Nation Shall Speak Unto Nation", marqué par le sensible "The Heart Is A Foolish Little Thing". Pour le live, Bruce Springsteen enflamme les ondes de la station Pop-Rock avec "Born to Run", à l'approche de ses concerts français. La reprise du soir revisite un hymne féministe : Chromatics propose une version électro de "Girls Just Wanna Have Fun" de Cindy Lauper. Enfin, l'émission rend hommage à Alex Kapranos de Franz Ferdinand à l'occasion de son anniversaire. La playlist de l'émission : Architects - Everything Ends Placebo - Pure Morning Franz Ferdinand - Love Illumination Creedence Clearwater Revival - Born On The Bayou Suo - Annihilated Bloc Party - Helicopter Depeche Mode - People Are People Edwyn Collins - The Heart Is A Foolish Little Thing Fleetwood Mac - Silver Springs Manic Street Preachers - Brushstrokes Of Reunion The Easybeats - Good Times Horsegirl - Switch Over Chromatics - Girls Just Wanna Have Fun Kasabian - Fire Royal Blood - Out Of The Black The Murder Capital - Words Lost Meaning Aretha Franklin - Think Dog Eat Dog - Who's The King Bruce Springsteen - Born To Run (Live In Barcelona) Deep Purple - Highway Star Foals - What Went Down Japanese Breakfast - Orlando In Love Faith No More - Easy David Bowie - Good Morning Girl Editors - Papillon The Velvet Underground - The Gift Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La transition des maisons rondes aux habitations rectangulaires marque une étape essentielle dans l'évolution des sociétés humaines. Ce changement, qui s'est opéré progressivement entre le Néolithique (environ -10 000 à -3 000 av. J.-C.) et l'âge du Bronze (environ -3 000 à -1 200 av. J.-C.), reflète des transformations profondes dans l'organisation sociale, économique et cognitive des communautés humaines.1. Une évolution liée à la sédentarisation et à l'agriculture (-10 000 à -5 000 av. J.-C.)À l'âge de pierre, plus précisément durant le Paléolithique supérieur (environ -40 000 à -10 000 av. J.-C.), les premiers habitats humains étaient souvent circulaires ou ovales, une forme adaptée aux groupes nomades. Ces structures temporaires étaient faites de peaux tendues sur des perches ou de matériaux facilement disponibles comme le bois et l'os (ex. : huttes des Magdaléniens en France vers -15 000 av. J.-C.).Avec l'arrivée du Néolithique (à partir de -10 000 av. J.-C. au Moyen-Orient, et vers -6 000 av. J.-C. en Europe), l'agriculture et l'élevage se développent. Les populations se sédentarisent et construisent des maisons plus durables en torchis, pierre et bois. La nécessité de stocker des céréales et des outils entraîne une recherche d'optimisation de l'espace, favorisant peu à peu l'abandon des maisons rondes au profit de formes rectangulaires, comme observé dans le site de Çatal Höyük (Turquie, vers -7 500 av. J.-C.).2. Une meilleure organisation sociale et domestique (-7 000 à -3 000 av. J.-C.)Les maisons rondes étaient associées à une organisation communautaire, où tout le monde partageait le même espace. Avec l'augmentation de la population et la complexification des sociétés, la maison rectangulaire permet une division fonctionnelle des espaces : des pièces distinctes apparaissent pour le stockage, la cuisine et le repos. Vers -5 000 av. J.-C., dans les premières cités de Mésopotamie, les habitations prennent déjà la forme de blocs rectangulaires, organisés en rues et quartiers.3. Une construction plus efficace et modulaire (-4 000 à -1 200 av. J.-C.)Les premières civilisations urbaines (Sumériens, Égyptiens, Harappéens) adoptent définitivement l'architecture rectangulaire. En Mésopotamie (vers -3 500 av. J.-C.), les Sumériens bâtissent des maisons en briques rectangulaires, qui permettent une meilleure stabilité et extensibilité. En Europe aussi, les constructions de l'âge du Bronze (vers -2 500 av. J.-C.) suivent ce modèle, comme en témoignent les villages palafittes des Alpes ou les habitations en pierres des îles Britanniques.4. Une évolution cognitive et symbolique (-3 000 av. J.-C. et après)Avec l'essor des grandes civilisations, la géométrie devient essentielle dans l'architecture. Les Égyptiens, vers -2 700 av. J.-C., utilisent déjà des plans orthogonaux pour leurs villes et temples. En Grèce et à Rome, la forme rectangulaire devient la norme pour les maisons, les forums et les temples, reflétant une compréhension avancée des mathématiques et du concept d'urbanisme planifié.ConclusionLe passage des maisons rondes aux habitations rectangulaires s'est fait sur plusieurs millénaires, entre -10 000 et -1 200 av. J.-C., et reflète une évolution sociale, économique et cognitive. Ce changement a permis une meilleure organisation de l'espace, a favorisé la croissance des premières villes, et a accompagné l'essor des grandes civilisations antiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les "lettres de dernier recours" sont l'un des aspects les plus mystérieux et symboliques de la dissuasion nucléaire britannique. Ces lettres, écrites par chaque nouveau Premier ministre britannique après son entrée en fonction, contiennent des instructions secrètes destinées aux commandants des quatre sous-marins nucléaires de classe Vanguard, qui assurent en permanence la capacité de frappe nucléaire du Royaume-Uni.1. Une mesure ultime en cas de catastrophe nationaleLe but de ces lettres est de donner des ordres précis sur la conduite à tenir si le gouvernement britannique venait à être détruit à la suite d'une attaque nucléaire. Si les communications avec le commandement militaire et politique sont totalement coupées et qu'il est confirmé que le Premier ministre et ses successeurs sont morts, les commandants des sous-marins doivent ouvrir ces lettres pour connaître la marche à suivre.2. Un contenu inconnu et laissé à l'appréciation du Premier ministreSeuls le Premier ministre en fonction et peut-être quelques conseillers de confiance connaissent le contenu exact de ces lettres, et elles ne sont jamais rendues publiques. Cependant, plusieurs options sont généralement évoquées comme les plus probables :Lancer une riposte nucléaire contre l'ennemi présumé responsable de l'attaque. Ne pas riposter et éviter toute nouvelle destruction. Mettre les sous-marins sous le commandement d'un allié, comme les États-Unis ou l'Australie. Agir à leur propre discrétion, selon l'évaluation de la situation par le commandant. 3. Une procédure stricte et hautement sécuriséeChaque lettre est rédigée à la main par le Premier ministre peu après son entrée en fonction, dans les premiers jours de son mandat. Elles sont ensuite placées dans des coffres-forts scellés, enfermés dans un second coffre situé dans la salle de contrôle de chaque sous-marin nucléaire.En cas de changement de Premier ministre, les anciennes lettres sont détruites sans être ouvertes, renforçant ainsi le mystère qui les entoure. Cela signifie que nous n'avons aucune idée du contenu des lettres écrites par des dirigeants passés comme Winston Churchill, Margaret Thatcher ou Tony Blair.4. Un symbole de la responsabilité ultimeCette pratique met en lumière l'énorme poids moral et stratégique qui repose sur les épaules du Premier ministre britannique. En rédigeant ces lettres, il doit anticiper une éventuelle destruction du pays et décider de la meilleure réaction pour assurer l'avenir de la nation… ou ce qu'il en reste.En somme, les lettres de dernier recours illustrent le principe fondamental de la dissuasion nucléaire : un ennemi potentiel sait qu'une attaque entraînerait des représailles terribles, garantissant ainsi une certaine forme de paix par la menace de destruction mutuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur des Anglais accusés d'espionnage par la Russie et une proposition américaine d'un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Sénégal-Maroc : Macky Sall pourrait-il être extradé ? Au Sénégal, le Parlement a adopté à l'unanimité une loi autorisant le président de la République à ratifier une convention avec le Maroc sur le transfert réciproque de détenus entre les deux pays. Aujourd'hui, plus de 300 ressortissants sénégalais sont incarcérés au Maroc. Quelles sont les raisons de leur détention ? Que prévoit la convention sur les conditions de leur extradition ? Suite à cet accord, l'ancien président Macky Sall pourrait-il être extradé sans avoir été condamné au Maroc ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Russie : deux diplomates britanniques accusés d'espionnage Les services secrets russes accusent deux Britanniques d'avoir «effectué un travail de subversion et de renseignement qui menace la sécurité» du pays. Sur quels indices s'appuie la Russie pour affirmer qu'ils étaient des espions ? Comment réagit Londres ? Pourquoi les accusations d'espionnage sont-elles récurrentes entre les deux pays ?Avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. Guerre en Ukraine : vers un cessez-le-feu de 30 jours ? Réunis à Jeddah en Arabie saoudite, les représentants des États-Unis et de l'Ukraine sont parvenus à un accord de cessez-le-feu immédiat. Que prévoit cet accord ? Pourquoi Volodymyr Zelensky accepte-t-il une trêve temporaire alors qu'il visait une paix durable ? Vladimir Poutine acceptera-t-il le plan américano-ukrainien ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Le Journal en français facile du lundi 10 mars 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BU0H.A
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA FIN DE L'OTAN ET L'HEURE DE LA DÉFENSE EUROPÉENNE ?Le rapprochement russo-américain sur l'Ukraine, les « négociations de paix » amorcées sans Kyiv et le Vieux Continent et la menace de remise en question par Washington de son soutien militaire à l'Europe ont abasourdi ses alliés. Le discours du vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, lors de la Conférence de Munich le 14 février a ébranlé la relation transatlantique : les Européens ont brutalement pris conscience que la sécurité du continent ne dépend que d'eux-mêmes. Après l'annonce par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, le 12 février à Bruxelles que l'Administration Trump écarterait la possibilité pour l'Ukraine d'intégrer l'Alliance atlantique dans les négociations de paix, la course aux idées pour pallier l'absence de protection américaine a été relancée. Mais, faute d'architecture de défense ou de structure de commandement commune européennes, ces moyens sont limités. Aujourd'hui, les membres européens de l'OTAN ne dépensent que 1,9% de leur PIB dans la défense. Le sommet du 24 au 26 juin à La Haye devrait porter la cible de dépenses de défense à 3% du PIB.À Bruxelles, en attendant de présenter son Livre blanc sur la défense, le 19 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déjà évoqué une première piste : les États membres pourront demander un traitement budgétaire de faveur pour leurs dépenses de défense, afin de desserrer l'étau des critères de Maastricht d'une dette publique inférieure à 60% du PIB et un déficit public de 3% du PIB maximum. Le recours à cette « clause de sauvegarde nationale » pourrait notamment intéresser les pays sous procédure pour déficit excessif, comme la France, l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, ou Malte. Pour l'heure, le débat sur la bonne utilisation des fonds communautaires se poursuit entre les États qui, comme la France, militent pour une préférence européenne et ceux qui, à l'instar de la Pologne, ne veulent pas exclure des achats aux États-Unis ou en Corée du Sud.En Allemagne, lundi, au lendemain de la victoire de l'Union chrétienne-démocrate aux législatives du 23 février, son leader le probable futur chancelier Friedrich Merz juge nécessaire pour l'Europe de se préparer « au pire scénario » en créant une défense autonome en tant qu'alternative à « l'OTAN dans sa forme actuelle ». Estimant que le temps presse, il se dit prêt ainsi à s'affranchir de 80 ans de tradition atlantiste allemande en matière de défense, allant jusqu'à déclarer vouloir « discuter avec les Britanniques et les Français pour savoir si leur protection nucléaire pourrait également s'étendre à [l'Allemagne] ».A Londres, mardi, devant la Chambre des communes, Keir Starmer a déclaré que son gouvernement porterait le budget de la défense à 2,5% du PIB en 2027. Du jamais vu « depuis la fin de la guerre froide », a précisé le Premier ministre britannique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
(00:00:45) Dans l'urgence, l'Europe tente de s'accorder sur l'Ukraine (00:04:19) Conflit en RDC: après Bukavu, la rébellion du M23, en route vers Kinshasa? (00:11:44) Plus de 4 millions de Britanniques sans accès à un média local
Une semaine après la mort d'un couple de Britanniques dans un hameau de Villefranche-de-Rouergue, dans l'Aveyron, le mystère reste entier. Qui pouvait en vouloir à ce couple sans histoire et très apprécié ? Si aucun scénario n'est privilégié, on en sait un peu plus sur la scène du crime... Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Patrick Isson du 13 février 2025.
Une semaine après la mort d'un couple de Britanniques dans un hameau de Villefranche-de-Rouergue, dans l'Aveyron, le mystère reste entier. Qui pouvait en vouloir à ce couple sans histoire et très apprécié ? Si aucun scénario n'est privilégié, on en sait un peu plus sur la scène du crime... Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Patrick Isson du 13 février 2025.
Il y a 21 ans avait lieu le tout premier tirage de l'Euromillions. C'était le 13 février 2004. Pour la première fois, les Français, les Espagnols et les Britanniques (à l'époque ils faisaient encore partie de l'UE) jouaient ensemble... Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 13 février 2025.
Une semaine après la mort d'un couple de Britanniques dans un hameau de Villefranche-de-Rouergue, dans l'Aveyron, le mystère reste entier. Qui pouvait en vouloir à ce couple sans histoire et très apprécié ? Si aucun scénario n'est privilégié, on en sait un peu plus sur la scène du crime... Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Patrick Isson du 13 février 2025.
En 1857 en Inde, la reine Lakshmi Bai rejoint la première guerre d'indépendance contre les Britanniques Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si la France et les États-Unis sont aujourd'hui des alliés historiques, ils ont pourtant été proches d'un véritable conflit armé à la fin du XVIIIᵉ siècle. Cet épisode méconnu, appelé la « Quasi-Guerre », s'est déroulé entre 1798 et 1800 et a principalement opposé les deux nations en mer.Les origines du conflitÀ la fin du XVIIIᵉ siècle, la France traverse une période de bouleversements avec la Révolution. Pendant ce temps, les États-Unis, récemment indépendants, tentent de maintenir une position neutre face aux guerres européennes. Mais les tensions commencent en 1794, lorsque les Américains signent le traité de Jay avec le Royaume-Uni. Ce traité commercial est perçu par la France comme une trahison, car les Britanniques sont alors en guerre contre la République française.En représailles, la marine française commence à saisir des navires marchands américains qui commercent avec l'Angleterre. Cette escalade provoque une vive réaction aux États-Unis, où l'opinion publique se divise entre partisans d'une alliance avec la France et ceux favorables à un rapprochement avec l'Angleterre.Un conflit naval sans déclaration de guerreEn 1798, face aux attaques françaises, le président américain John Adams décide de renforcer la marine américaine et autorise ses navires de guerre à riposter. Commence alors un affrontement naval principalement dans l'Atlantique et dans les Caraïbes.Les combats ne sont pas à grande échelle, mais les affrontements entre frégates sont réels. La marine américaine, bien que naissante, parvient à capturer plusieurs navires français, dont L'Insurgente, un vaisseau corsaire pris par l'USS Constellation. De leur côté, les Français continuent leurs saisies et coulent plusieurs navires américains.Cependant, aucune des deux nations ne souhaite une guerre totale. Les États-Unis, encore jeunes, ne veulent pas s'embourber dans un conflit avec une grande puissance, tandis que la France, dirigée par le Directoire puis par Bonaparte, a d'autres priorités en Europe.La fin de la « Quasi-Guerre »En 1800, le président Adams envoie des diplomates en France pour négocier la paix. La Convention de Mortefontaine, signée cette même année, met fin aux hostilités et rétablit la paix entre les deux nations.Bien que brève, la Quasi-Guerre a marqué les relations franco-américaines. Elle a montré la volonté des États-Unis d'affirmer leur indépendance diplomatique et a contribué au développement de leur marine militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:49:02 - Les Grandes Traversées - par : Amaury Chardeau - En 1939, la guerre vient d'éclater et Alan Turing, jeune mathématicien britannique sorti de Cambridge, rejoint Bletchley Park où, dans le plus grand secret, les Britanniques tentent de percer les communications ennemies. - réalisation : Yvon Croizier - invités : François Kersaudy Historien; Bruno Fuligni Historien et essayiste; Andrew Hodges Mathématicien et auteur, en 1983, de la première biographie d'Alan Turing; Jean Lassègue Philosophe et épistémologue, chargé de recherche CNRS et membre statutaire du LIAS (LInguistique Anthropologique et Sociolinguistique).; Arnaud Delalande Écrivain et scénariste; Cédric Villani Mathématicien français et ancien député, médaillé Fields en 2010; Pierre Mounier-Kuhn Historien, chercheur au CNRS et à l'Université Paris-Sorbonne; David Kenyon Historien à Bletchley Park; Anastasia Christophilopoulou Conservatrice au Fitzwilliam Museum de Cambridge; Dermot Turing Juriste et expert en histoire du décodage, neveu d'Alan Turing; Nadine (le prénom a été modifié) Historienne à la DGSE; Elliot (le prénom a été modifié) Cryptanalyste à la DGSE
durée : 00:58:54 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - Aux 19ᵉ et 20ᵉ siècles, l'image d'une Chine écrasée par l'opium, imposé par les Britanniques, reste à nuancer. Quel rôle le Royaume-Uni a-t-il joué dans la diffusion de cette drogue de l'Inde vers la Chine ? Quelle place prend l'opium dans la sociabilité de la population chinoise ? - réalisation : Thomas Beau, Riyad Cairat - invités : Xavier Paulès Historien, maître de conférences à l'EHESS, membre du Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine
durée : 00:51:58 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Presqu'île devenue île, la Grande-Bretagne a une histoire étroitement liée au continent européen. De la Britannia romaine aux actes d'Union, entre migrations, échanges et isolement, les Britanniques sont-ils des Européens comme les autres ? - réalisation : Laurence Millet - invités : Jean-François Dunyach Maître de conférences en histoire moderne à Sorbonne Université
Cela fait cinq ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Le 31 janvier 2020, une période de transition s'ouvrait pour faciliter le passage, mais les Britanniques n'étaient déjà plus citoyens de l'UE. En 2016, ils avaient voté en majorité pour le Brexit, et le milieu agricole comptait parmi les fervents partisans de la sortie. Cinq ans plus tard, le bilan est mitigé. Cela fait cinq ans que la cloche du Big Ben, au Parlement de Westminster, a retenti. À 23h, elle annonçait la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Cette cloche-là, c'est celle qui annonce le début des enchères aux moutons du marché de Melton Mowbray. Richard est présent ce matin, bien qu'il n'ait pas de moutons à vendre cette fois-ci. Cet éleveur apprécie l'ambiance du marché.« On nous avait dit qu'avec le Brexit, les prix allaient chuter et que l'agneau britannique n'aurait plus de demande à cause des droits de douane. Mais c'est tout le contraire. La demande est là, et aucune taxe n'a été imposée sur l'agneau britannique, pour l'instant en tout cas. La demande la plus forte vient du Moyen-Orient, d'Arabie saoudite, d'Israël et de Turquie. Hors Union européenne. Mais également plus près de nous, d'Espagne et d'Italie et de France. Et puisque ces clients avaient une relation commerciale avec nous avant le Brexit, ils continueront cette relation après le Brexit ».Un avis, qui n'est pas partagé par tousAndrew Wheeler, cultivateur de céréales à quelques kilomètres de là, a stocké toute sa récolte dans son entrepôt. Lui aussi avait voté pour la sortie de l'Union européenne en 2016. « J'ai voté en faveur du Brexit pour quitter l'UE pour un certain nombre de raisons. Mais c'est probablement mon cœur qui l'a emporté sur ma tête. L'une des raisons pour lesquelles je voterais différemment aujourd'hui, c'est que je vois que notre gouvernement ne s'intéresse pas à l'agriculture. Lorsque nous étions membres de l'Union européenne, il ne fait aucun doute que la pression exercée par les agriculteurs, surtout les français, avait de l'impact à Bruxelles. L'UE avait peur, elle a toujours peur, des agriculteurs. Ce n'est pas le cas du gouvernement britannique ».À lire aussiAu Royaume-Uni, les agriculteurs manifestent contre un projet de taxe sur la successionLe principal syndicat de fermier britannique, le NFU, tient une permanence au marché de Melton Mowbray. James Haddon, son représentant local, reçoit de nombreuses plaintes, notamment de la part des producteurs de fruits et légumes, qui peinent à recruter la main-d'œuvre saisonnière venue d'Europe de l'Est avant le Brexit.« Vous travaillez toute l'année pour avoir une récolte et vous n'êtes pas en mesure de la faire. C'est pourquoi la NFU souhaiterait un plan stratégique quinquennal pour les travailleurs saisonniers. Pour qu'ils puissent venir en nombre raisonnable, donc sans plafond arbitraire, afin que tous les aliments cultivés puissent être récoltés avec succès ».Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet, veut revoir et améliorer la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Mais il reste catégorique : un retour à la liberté de mouvement est exclu.À écouter aussiLes défis du Royaume-Uni, cinq ans après le Brexit
Lucy Letby, jeune infirmière souriante, visage d'ange sous une chevelure blonde, est aujourd'hui considérée comme l'une des pire meurtrières du Royaume Uni. Une tueuse en série de nouveaux nés. Au printemps 2018, les Britanniques découvrent ainsi, abasourdis et consternés, le parcours cette soignante qui officie dans un hôpital de l'ouest du pays. Dans son sillage, on dénombrerait une quinzaine de nouveaux nés dont les morts sont suspectes. Des prématurés, garçons et filles, parfois de la même fratrie, empoisonnés ou décédés suite à des injections. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 28 janvier 2025.
Lucy Letby, jeune infirmière souriante, visage d'ange sous une chevelure blonde, est aujourd'hui considérée comme l'une des pire meurtrières du Royaume Uni. Une tueuse en série de nouveaux nés. Au printemps 2018, les Britanniques découvrent ainsi, abasourdis et consternés, le parcours cette soignante qui officie dans un hôpital de l'ouest du pays. Dans son sillage, on dénombrerait une quinzaine de nouveaux nés dont les morts sont suspectes. Des prématurés, garçons et filles, parfois de la même fratrie, empoisonnés ou décédés suite à des injections. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 28 janvier 2025.
Chaque décembre, un majestueux sapin de Noël trône à Trafalgar Square, au cœur de Londres. Ce n'est pas un simple arbre : il provient de Norvège, une tradition annuelle chargée d'histoire qui remonte à la Seconde Guerre mondiale.Un geste de gratitude historiqueEn 1940, la Norvège fut envahie par les troupes nazies. Face à cette occupation, le roi Haakon VII et le gouvernement norvégien s'exilèrent à Londres. Depuis la capitale britannique, ils dirigèrent la résistance norvégienne et maintinrent le lien avec leur peuple. L'Angleterre joua un rôle crucial en offrant un refuge et en soutenant la lutte norvégienne contre l'occupant.Pour exprimer leur gratitude, la ville d'Oslo envoya en 1947 un premier sapin à Londres. Ce geste symbolisait la reconnaissance norvégienne pour l'aide précieuse et le partenariat forgé durant ces années sombres. Depuis, chaque année, un sapin est offert comme un témoignage d'amitié durable entre les deux nations.Un symbole fort, mais non sans péripétiesLe sapin, un épicéa sélectionné avec soin, provient des forêts norvégiennes. Il est généralement âgé de 50 à 60 ans et mesure une vingtaine de mètres. Son voyage de Norvège jusqu'à Trafalgar Square est long et parfois semé d'embûches. Entre les défis logistiques, les conditions météorologiques et les moqueries occasionnelles, son arrivée est parfois perçue comme un feuilleton.En effet, certains Britanniques trouvent l'apparence du sapin décevante, soulignant ses branches clairsemées ou son allure modeste. Les commentaires ironiques sur les réseaux sociaux et dans les médias britanniques ajoutent une touche d'humour à cette tradition. Pourtant, ces critiques légères n'entachent pas la valeur symbolique de l'arbre.Un message d'unité et d'espoirChaque année, l'illumination du sapin est accompagnée d'une cérémonie, rassemblant Londoniens, Norvégiens et touristes. Au-delà de son rôle de décoration festive, l'arbre incarne un message d'unité, de gratitude et d'espoir, rappelant l'importance des alliances même dans les temps les plus sombres.Ainsi, le sapin de Trafalgar Square n'est pas qu'un simple cadeau : il est le reflet d'une amitié durable entre deux nations, née dans les épreuves, et célébrée chaque année dans l'esprit de Noël. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.