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durée : 00:03:18 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Qu'écoutez-vous en faisant le ménage ? 2000 Britanniques ont répondu à cette question... Daniel Morin nous fait écouter quelques chansons de ce classement.
Deuxième partie de l'entretien avec Darren Tulett, journaliste anglais connu avec l'Equipe du Dimanche sur Canal +, passé depuis à la présentation chez beIN Sports. Après avoir interrogé le rapport au foot outre-Manche et l'avoir mis en parallèle avec celui en France, Edouard et Maxime ont anglé leurs questions autour du traitement journalistique et médiatique. Leurs programmes ont-ils 10 ans d'avance ? Qu'est ce qu'il manque aux émissions françaises pour être aussi bonnes que les Britanniques ? Pourquoi leurs anciens joueurs de foot ou les joueurs passés dans leur championnat comme Thierry Henry sont-ils les meilleurs consultants ? Début de réponse avec « Darren d'Angleterre » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(00:00:50) Sunak a un an pour sauver les conservateurs britanniques (00:09:45) Témoignage : il a documenté la libération de Kherson (00:14:32) Vers une renaissance du train aux Etats-Unis ?
durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Gallagher Fenwick - Comme nous, les Britanniques sont partagés sur les manifestations en soutien à la Palestine. Les précédents rassemblements ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Londres.
durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Gallagher Fenwick - Comme nous, les Britanniques sont partagés sur les manifestations en soutien à la Palestine. Les précédents rassemblements ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Londres.
C dans l'air du 8 novembre 2023 - Antisémitisme : la marche...et le retour de la haine Plus de 1 000 actes antisémites en France depuis les attaques du Hamas le 7 octobre en Israël. Face à cette inquiétante recrudescence, deux des plus hauts personnages de l'Etat, la présidente de l'Assemblée nationale et celui du Sénat ont lancé un appel inédit pour une marche contre l'antisémitisme ce dimanche 12 novembre. "Une marche pour la République et contre l'antisémitisme. Une marche pour la France des droits de l'homme et pour la nation réunie. Une marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine. Une marche pour la libération des otages dont huit de nos compatriotes", résument Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. Tous les partis sont conviés à cette marche civique qui ralliera l'Assemblée nationale au Sénat. Et l'un des premiers à avoir dit qu'il y participera est le Rassemblement national. Marine Le Pen a confirmé sa présence ce matin sur RTL ainsi que celle de tous les élus de la formation d'extrême droite et a appelé l'ensemble de ses électeurs à se joindre dimanche à la marche contre l'antisémitisme. Interrogée sur le passé du RN, héritier du Front national co-fondé par son père, Jean-Marie Le Pen, avec un ancien Waffen-SS, elle a expliqué qu'elle avait opéré une "séparation". Le président du RN Jordan Bardella avait de son côté estimé dimanche que Jean-Marie Le Pen, condamné à plusieurs reprises pour antisémitisme, n'était pas antisémite. De quoi provoquer un tollé. Pour la gauche et le gouvernement, la formation de Marine Le Pen n'a rien à y faire. "La justice française a condamné Jean-Marie Le Pen pour antisémitisme ; en ce sens, le RN n'a pas sa place à cette manifestation", a affirmé le porte-parole du gouvernement, qui a aussi "déploré que le président du RN [Jordan Bardella] soit incapable de couper avec les racines antisémites" de son parti, en niant l'antisémitisme de son fondateur. Olivier Véran a également appelé à l'"apaisement et à l'unité nationale" afin de combattre "toutes les formes d'antisémitisme, toutes les formes de violence" et a confirmé la présence de plusieurs ministres dimanche, à commencer par Élisabeth Borne. La participation du RN suscite également des remous chez les parlementaires de la majorité présidentielle. "J'appelle solennellement à ne pas être les complices de la banalisation d'un parti fondé par des antisémites", a ainsi réagi le président de Renaissance. Stéphane Séjourné a précisé que son parti sera bien présent dimanche mais qu'il ne défilera "pas derrière la même banderole" que le Rassemblement national. Pour sa part, la France insoumise a indiqué ne pas s'y rendre. "Lutter contre l'antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d'un parti qui trouve ses origines dans l'histoire de la collaboration avec le nazisme", a jugé le mouvement dans un communiqué de presse. Mais dans un tweet cinglant, son leader Jean-Luc Mélenchon a tranché à sa façon : "Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous", a-t-il lancé, dans une allusion aux bombardements israéliens sur Gaza. Dénonçant des "propos excessifs", le secrétaire national du Parti communiste a assuré que sa formation politique avait "coupé" avec le leader de la France insoumise."La NUPES est enterrée, ce n'est plus un sujet" a-t-il dit. Fabien Roussel a également demandé à ce que les "contours de ce rassemblement soient clarifiés. Le RN, au regard de son histoire, n'a pas sa place dans un tel rassemblement. Pour ma part, je ne défilerai pas à ses côtés (…) Je vais rencontrer les autres responsables des forces de gauche républicaine. Nous défilerons peut-être à un autre endroit mais pas avec le RN c'est impossible" a ajouté le communiste. Si cette marche devait être celle de la concorde nationale, elle vire pour l'heure à la discorde dans la classe politique française alors que les actes antisémites sont en forte recrudescence depuis un mois en France mais aussi chez nos voisins européens notamment au Royaume-Uni et en Allemagne. Alors comment lutter contre la montée des actes anti-juifs en France ? Pourquoi la marche contre l'antisémitisme divise-t-elle la classe politique ? Qui ira, qui n'ira pas ? Et comment réagissent nos voisins européens, notamment Britanniques et Allemands, confrontés eux aussi à une recrudescence des actes antisémites ? LES EXPERTS : NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d'histoire parlementaire et politique MARC HECKER - Directeur de la recherche à l'IFRI, auteur de Intifada française
Camilla Parker Bowles approche aujourd'hui des 80 ans. En cinquante ans d'amour avec Charles III, elle a connu bien des tempêtes, bien plus en tout cas, que des accalmies. Elle a été rejetée par Elizabeth II d'abord, puis a subi le tourbillon médiatique autour de sa relation extra-conjugale avec l'héritier au trône. Elle a aussi affronté la haine de la princesse Diana, et l'hostilité du peuple anglais… Mais contre toute attente, elle a tenu bon. Elle est restée là, tant bien que mal et a su s'imposer dans le cœur des Windsor et des Britanniques. Et aujourd'hui, elle est reine. Dans le quatrième et dernier épisode de cette mini-série consacrée à Camilla Parker Bowles, la journaliste Ségolène Forgar sur le destin de l'ancienne amante maudite de la Couronne, elle que personne n'imaginait un jour monter sur le trône d'Angleterre. À quoi ressemble le quotidien de la reine Camilla ? Est-elle la méchante marâtre que le prince Harry décrit dans son livre ? Et quels sont ses liens aujourd'hui avec le prince William et Kate Middleton ? Pour y répondre, au micro de Scandales, se succèdent : - Philip Kyle, biographe et auteur de Charles III. - Lauren Rosewarne, chercheuse, professeure agrégée en sciences politiques et sociales à l'université de Melbourne. - Arnaud de la Grange, correspondant du Figaro à Londres. - Marc Roche, journaliste, biographe et auteur de la chronique «Lettre à Buckingham» dans Le Point. Cet épisode intitulé «Camilla Parker Bowles 4/4 : est-elle vraiment heureuse ?» est diffusé sur les toutes les plateformes, dont Apple Podcasts , Spotify, Deezer, Amazon Music et sur la plateforme d'écoute Madame Figaro à partir du 6 novembre 2023. Cette mini-série est écrite et incarnée par Ségolène Forgar. Scandales est un podcast de Madame Figaro, présenté par Marion Galy-Ramounot et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média.
Le journal moyen de l'actu, de la culture et des médias.
Cela s'appelle rendre une invitation. Le commentateur et présentateur de beIN Sports Darren Tulett propose à Edouard Cissé de participer à son podcast "Les Matchs de ma Vie". Et de venir à So Press pour l'enregistrer. Qu'à cela ne tienne, Alternative Football profite de la présence du journaliste anglais dans son studio pour l'interroger à son tour sur son parcours et, à travers lui, le questionner sur les différences fondamentales dans le rapport au foot entre Britanniques et Français. Où il sera question de Brighton & Hove Albion FC, des séances de dédicaces des quatrièmes gardiens, de la méconnaissance profonde du foot français en Angleterre, de faux CV, mais aussi des petites Françaises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Kenya, la visite du roi Charles III marquée par plusieurs controverses. Dont, celle autour de la présence d'un camp d'entrainement britannique dans la ville de Nanyuki, à 200 kms de Nairobi. Des soldats anglais viennent s'y entrainer avant d'être déployés à l'étranger. Mais leur présence est entachée par plusieurs scandales. Il y a notamment cet incendie déclenché en mars 2021 lors d'un entrainement dans la réserve privée de Lolldaiga. 4 800 hectares de terrain ont brûlé, avec des conséquences sur le mode de vie des communautés pastorales et agricoles vivant aux alentours. Depuis, elles se battent pour obtenir des dédommagements. De notre correspondante de retour de Nanyuki,Saituk Kaituto Kaparo vit près de la réserve de Lolldaiga. Cet éleveur masaï de 68 ans était aux premières loges lors de l'incendie de mars 2021. Il a tout fait pour tenter de sauver son bétail, mais sur ses 200 vaches, il ne lui en reste plus que 4. Il en garde un souvenir amer : « Le feu venait de cette colline juste derrière, on le voit, on vit à côté. Tout ici était recouvert par de la fumée, on ne pouvait rien voir. Les soldats britanniques avaient tous les équipements nécessaires, mais pour nous c'était différent, précise l'éleveur, on récupérait des branches et on essayait de combattre le feu avec. Quand ça devenait incontrôlable, on se mettait à courir ».Saituk dit ne presque plus voir aujourd'hui à cause de la fumée qui a abimé ses yeux. Il n'a pas les moyens de se payer les soins nécessaires. Il fait partie des 7 000 plaignants qui demandent une compensation aux autorités britanniques. Une compensation pour répondre aux problèmes médicaux et à la perte des récoltes et de bétail. L'affaire est entre les mains d'un comité de médiation, avec des représentants des deux pays. Mais le processus stagne, explique Saituk Kaituto Kaparo : « Ils doivent nous payer des dédommagements avant de reprendre leurs entrainements, la situation est très difficile pour beaucoup d'entre nous aujourd'hui, qui avons beaucoup perdu dans l'incendie. C'est particulièrement douloureux de voir les soldats, les responsables de l'incident, continuer à s'entrainer ici. »« Une stratégie tirée de l'époque coloniale »En 2002, Londres avait déjà versé plus de 4 millions de livres sterling, soit environ 5 millions d'euros, à plus de 200 familles masaï dont les proches avaient été blessés ou tués par des munitions abandonnées. Kelvin Kubai a grandi à Nanyuki, en côtoyant ces soldats. Ce jeune avocat défend pro-bono les victimes de l'incendie : « Leur stratégie est tirée de l'époque coloniale. On retarde le processus encore et encore et on espère que les victimes vont se fatiguer. Certains de ces soldats britanniques sont très jeunes, ils arrivent au Kenya avec des préjugés racistes, avec un complexe de supériorité, ils ne considèrent pas les locaux comme leurs égaux. On les retrouve dans des bagarres dans les bars du coin et finalement, ils sont protégés. »Les plaignants ont adressé une lettre ouverte au gouvernement britannique. Ils l'appellent, ainsi que le roi Charles III à, je cite, « cesser de traiter le Kenya comme un avant-poste colonial ». Le gouvernement britannique, de son côté, affirme que seule les terres de la réserve privée de Lolldaiga ont été affectées, et qu'une étude, financée par le gouvernement britannique, a conclu que l'incendie n'avait « pas eu d'impact significatif permanent sur la terre, l'eau ou l'air ».À lire aussiPour Charles III, «il ne peut pas y avoir d'excuse» aux abus coloniaux des Britanniques au Kenya
Dans cette nouvelle saison de A la folie, pas du tout, découvrez les secrets méconnus d'un couple qui fait l'actualité : le couple royal Charles III et Camilla. En 1970 en Angleterre, au cours d'une partie de polo au château de Windsor, le prince Charles croise Camilla Shand. Entre eux, c'est le coup de foudre immédiat et le début d'une longue histoire d'amour. Une histoire d'amour, mais qui semé le chaos… malgré elle. Alors, quelle est la face cachée de ce couple royal ? L'amante maudite ? Quand la presse à scandale s'en mêle, immédiatement suivie par une opinion publique indignée et qui soutient Diana, Charles perd le cœur des Britanniques. Comme le dit le proverbe : qui sème le vent récolte la tempête. Le couple qui navigue désormais en pleine lumière est au cœur d'un tsunami. Le temps du silence protecteur et des arrangements faciles est bel et bien fini. Ecoutez la saison précédente : Amy Winehouse et Blake Fielder-Civil : un amour à mort Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Retour sur les difficultés d'informer à Gaza, alors que l'enclave palestinienne est sous la coupe du Hamas, subit les bombardements meurtriers de l'armée israélienne et que tous ses accès sont verrouillés pour les journalistes. On compte plus de 2 000 journalistes étrangers présents en Israël, dont 358 Américains, 281 Britanniques et 221 Français… Face à cela, combien d'envoyés spéciaux à Gaza pour rendre compte des frappes aériennes, des déplacements de population ou du blocus que subissent les Gazaouis ? Aucun. Ni CNN ni la BBC ni TF1, ni France 24 ni France Télévisions n'ont pu dépêcher des reporters, même s'ils ont parfois des correspondants sur place.Les accès par Israël comme par l'Égypte sont bloqués, cadenassés, et même si certains médias ne désespèrent pas de rentrer, ils doivent penser aux risques qu'ils font courir à leurs journalistes qui peuvent être tués par un tir ou même enlevés. À France 2, la directrice de la rédaction, Muriel Pleynet, remarque par exemple que si un journaliste français réussit à passer, il faut aussi penser à la façon dont il peut sortir du piège de Gaza.L'appui des équipes localesCela ne signifie pas, pour autant, que les médias occidentaux sont sourds et aveugles. Ils s'appuient sur les équipes locales des agences de presse, notamment l'AFP, mais aussi sur des journalistes ou fixeurs palestiniens qui leur fournissent des informations et des images. Ces supplétifs des médias, qui prennent tous les risques et permettent d'assurer un traitement éditorial depuis Gaza, sont déjà 24 à avoir perdu la vie depuis le 7 octobre.Ils doivent faire face aux pénuries d'eau ou d'électricité et à un accès de plus en plus réduit à Internet, ce qui fait craindre à Reporters sans frontière un « blackout médiatique ». Aujourd'hui, les journalistes palestiniens sont difficilement joignables et ils ont eux-mêmes énormément de mal à joindre leurs sources au cœur de la situation catastrophique que connaît Gaza.Difficulté de prendre de la distanceLeurs sources, ce sont parfois des ONG présentes sur place, des médecins, mais ce sont aussi les autorités, donc le Hamas, et dans ce cas, il leur est difficile de prendre leur distance. On l'a vu lors de l'explosion à l'hôpital, où la version du Hamas sur les faits comme sur le bilan humain est contestée ou démentie par les médias internationaux. C'est la raison pour laquelle l'AFP filtre toutes les dépêches venant de Gaza, à partir de ses bureaux à Nicosi ou Jérusalem.En même temps, ces voix et ces regards sont incroyablement précieux, au moment même où chaque rédaction mesure la disproportion entre l'abondance d'images en provenance d'Israël et la fragilité des reportages venant de Gaza. Car face à des opinions chauffées à blanc, où l'émotion domine, il est tenant de reprendre des vidéos de propagande ou des réseaux sociaux, et de prêter le flanc à des manipulations.
Le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), s'engage à en fournir à l'Europe sur les trente prochaines années. Des contrats de long terme ont été signés ces derniers jours par plusieurs énergéticiens européens. Faut-il y voir une remise en cause de la transition énergétique ? Les termes du contrat signé ce lundi par l'Italien Eni interrogent. La livraison en Italie de gaz naturel liquéfié qatari est garantie sur 27 ans. Elle commencera en 2026. Cela signifie qu'Eni compte bien injecter ce gaz en Italie, ou en Europe, jusqu'en 2053. C'est-à-dire après la barre fatidique de 2050, année où les Européens ont pris l'engagement de ne plus émettre de carbone, ce qui implique en théorie la disparition des hydrocarbures dans leur mixte énergétique.Un contrat similaire a été signé par le Néerlandais Shell pour une livraison aux Pays-Bas. Le Français TotalEnergies a ouvert la voie il y a quinze jours. C'est presque la première compagnie européenne à avoir signé un contrat de très long terme, pour une livraison en France. Presque parce que Conocophilips l'a précédé en contractant avec le Qatar en novembre dernier sur 15 ans, au bénéfice de l'Allemagne.Ces pays ont-ils renoncé à leurs engagements dans la transition énergétique ?C'est plutôt un pari fait par les énergéticiens, qui coïncide avec les préoccupations des gouvernements. Du côté des énergéticiens, ils ne s'intéressent pas à la baisse de la demande en gaz, que l'Agence internationale à l'énergie (AIE) prévoit à partir de 2030, dans son rapport publié ce mardi matin. Eux regardent du côté de l'offre et constatent qu'il n'y aura pas d'alternative crédible au gaz dans les vingt ans qui viennent.L'hydrogène vert présenté par la Commission européenne comme le substitut idéal ne sera pas disponible aussi rapidement que cela avait été annoncé. Les 20 millions de tonnes annoncées par la Commission pour 2030 sont un objectif hors de portée, souligne Thierry Bros, car « on ne sait pas comment on fait » pour l'atteindre.Selon cet expert des marchés gaziers, ces contrats de long terme passés avec le Qatar indiquent bien qu'il y a un début de changement de politique. C'est pour lui l'échec du dogmatisme de la Commission et le retour au réel.Explosion de la consommation de charbonC'est la conséquence directe de la fin des livraisons du gaz russe qui couvrait 40% des besoins européens. Pour réduire ses émissions de carbone, l'Europe doit d'abord commencer par se passer du charbon. Le gaz pourrait d'ailleurs le remplacer, avant que les nouvelles capacités en hydrogène vert, et en nucléaire pour la France, ne soient mises en service.La sécurité de l'approvisionnement européen passe encore par le gaz. Un avis partagé au Royaume-Uni. D'après le responsable de la distribution du gaz britannique, le gaz restera indispensable au moins jusqu'en 2040 pour éviter les pannes de courant inhérentes à l'énergie éolienne qui fait partie du mixte énergétique des Britanniques. Limiter l'envolée de la facture énergétiqueDans l'industrie gazière, les contrats de long terme sont une pratique historique. Ceux qui ont été passés entre Gazprom et les énergéticiens d'Europe de l'Ouest ont été les piliers de la stabilité des prix jusqu'en 2022.140 millions de mètres cubes étaient garantis par contrat. Aujourd'hui c'est environ le quart. Parce que les boucliers énergétiques mis en place en 2022 coûtent chers, parce que le prix de l'énergie est un facteur clé de la compétitivité de l'industrie, les Européens cherchent à retrouver la maitrise de leur facture énergétique. Et ces contrats de long terme passés avec le Qatar font partie de la solution.À lire aussiQatar: les ventes de gaz explosent depuis la guerre en Ukraine
Il fut un temps où Camilla Parker Bowles était sans doute la femme la plus détestée du Royaume-Uni. Un temps où les Anglaises la poursuivaient avec leurs caddies dans les supermarchés, où les Britanniques (et le monde entier d'ailleurs) défendaient Diana, l'épouse trompée, la mère parfaite. Camilla a peut-être un temps regretté d'avoir croisé la route du prince Charles. Mais elle n'a jamais rien laissé transparaître. Dans le deuxième épisode de cette mini-série consacrée à la femme de Charles III, la journaliste Ségolène Forgar revient sur les coulisses de la relation extra-conjugale entre le fils aîné d'Elizabeth II et son amie de toujours, Camilla Parker Bowles. Mais aussi sur le traitement sexiste que les médias ont pu en faire. Comment Charles a-t-il repris contact avec Camilla des années après leur rencontre, alors qu'elle était mariée à Andrew Parker Bowles, et lui à Diana ? Dans quelle mesure Diana a tout fait pour écarter Camilla de son chemin à ce moment-là ? Pour y répondre, au micro de Scandales, se succèdent : - Philip Kyle, biographe et auteur de Charles III. - Lauren Rosewarne, chercheuse, professeure agrégée en sciences politiques et sociales à l'université de Melbourne. - Arnaud de la Grange, correspondant du Figaro à Londres. - Marc Roche, journaliste, biographe et auteur de la chronique «Lettre à Buckingham» dans Le Point. Cet épisode intitulé «Camilla Parker Bowles 2/4 : le «rottweiler» de Lady Diana» est diffusé sur les toutes les plateformes, dont Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music et sur la plateforme d'écoute Madame Figaro à partir du 23 octobre 2023. Cette mini-série est écrite et incarnée par Ségolène Forgar. Scandales est un podcast de Madame Figaro, présenté par Marion Galy-Ramounot et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média.
La première quinzaine d'octobre a été comme attendu bien chargée et il faisait tellement beau qu'on se serait cru au mois de juillet. Mais la fourmi doit bien se marrer, maintenant que la cigale a chopé le covid. Je n'étais pas là ni hier, ni lundi, au rendez-vous de Place des Fêtes, alors qu'on avait plein de bonnes choses dans les tuyaux, mais c'est la vie. Alors aujourd'hui il sera largement question de la 5ème édition de Bizarre, vous savez le festival queer qui fait sortir ses plumes et ses bracelets en cuir au Nord du Parc de la Villette. Un événement axé sur trois lieux, notre humble studio où nous vous proposons talks et dj sets en porte ouverte et en warm-up des plus grosses soirées, à la folie, véritable cœur battant de l'événement, et la Pavillon Villette, secret le mieux gardé du Parc. La Créole, Mustang, Barbi(e)turix, Discoquette, Mouillette, Sœurs Malsaines, Bingo Drag. On vous détaille le programme des réjouissances tout à l'heure avec Arnaud Lassince alias Crame, directeur artistique de à la folie. Et puis de la nouveauté parce qu'on était presque en manque avec une grosse escale britannique aujourd'hui, les Britanniques décidément très en forme en cette rentrée, et non je ne parlerai toujours pas de l'album des Stones ! PHOENIX "All Eyes On Me feat. Benee, Chad Hugo & Pusha T" GEORGE RILEY "S e x feat. Hudson Mohawke" PRIYA RAGU "Black Goose" 15 15 "That Boom" LAZULI "Shake it" PLATO ARNAUD LASSINCE BOYS SHORTS "Bender" Azaria & Andrea Lacoste "Soleil"
durée : 00:05:44 - Generation rock - Début des années 60, de jeunes Britanniques se lancent dans la musique. Ils sont marqués par le blues venu des États-Unis, parmi eux, un groupe, les Rolling Stones.
Timeline et liste des sujets
(00:00:53) Rishi Sunak: l'homme providentiel des conservateurs britanniques? (00:09:23) Déploiement très discret de troupes américaines à la frontière irako-syrienne (00:14:58) Le dur prix de l'inflation pour les sans-abri en Turquie
durée : 00:28:13 - Grandes flûtes solos II (2/4) : Les Britanniques - par : Christian Merlin - Suite de notre série sur les grands titulaires historiques du pupitre de flûte solo d'orchestre. Après notre tour d'horizon de l'école française, petit tour du monde passant par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas, jusqu'à la Russie et à Israël. - réalisé par : Marie Grout
durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Charles III arrive en France ce mercredi 20 septembre 2023 pour une visite de trois jours. Une semaine par ailleurs chargée pour le ministère de l'Intérieur, entre la venue du roi d'Angleterre, celle du Pape et la Coupe du monde de rugby.
durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Charles III arrive en France ce mercredi 20 septembre 2023 pour une visite de trois jours. Une semaine par ailleurs chargée pour le ministère de l'Intérieur, entre la venue du roi d'Angleterre, celle du Pape et la Coupe du monde de rugby.
durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Charles III arrive en France ce mercredi 20 septembre 2023 pour une visite de trois jours. Une semaine par ailleurs chargée pour le ministère de l'Intérieur, entre la venue du roi d'Angleterre, celle du Pape et la Coupe du monde de rugby.
Dans une ambiance de folie (ou pas), la France a été éliminée de la Coupe Davis à l'issue du Group Stage à Manchester. L'équipe de Court N1 décrypte l'élimination des Bleus... Mais surtout cette formule de la Coupe Davis qui ne fonctionne pas. Hormis face aux Britanniques qui jouaient à domicile, les tribunes ont été vides. Doit-on revenir à l'ancien format ? Quelles améliorations pourrait-on apporter ? C'est le débat du jour avec Eric Salliot, Anthony Rech et Florent Serra.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mardi, il revient sur l'affaire d'espionnage au Parlement britannique.
Si les sondages ne mentent pas, les Travaillistes du Labour emmenés par leur nouveau leader Sir Keir Starmer, reviendraient au pouvoir après 14 ans de règne Tories. Sur le front russe, le Président turc Erdogan n'a pas convaincu Poutine de revenir à l'accord sur le transport des céréales ukrainiennes.
INTERVIEW - Depuis son indépendance en 1821, la Grèce demande au Royaume-Uni la restitution des frises du Parthénon, qui sont exposées et conservées au British Museum, à Londres. De son côté, le gouvernement britannique ne souhaite pas rendre ses frises. Pour décrypter ce sujet sensible, l'historienne Virginie Girod reçoit l'archéologue François Queyrel. 'La demande de restitution est évidente aux yeux des Grecs : le Parthénon représente la période faste de l'Histoire de la Grèce', insiste cet expert. Mais quelle est l'histoire de cet édifice ? Comment est-il tombé dans les mains des Britanniques ? Quels sont les arguments des deux pays pour démontrer leur légitimité ? 'Au cœur de l'Histoire' est une production Europe 1 Studio.Sujets abordés : Grèce - British Museum - Royaume-Uni - Parthénon - Frise - Archéologie - Restitution - Grèce antique Au cœur de l'histoire' est un podcast Europe 1 Studio. Écriture et présentation : Virginie Girod - Production : Europe 1 Studio- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Diffusion et rédaction : Eloise Bertil - Visuel : Sidonie Mangin
C'est une maladie qui touche plus d'une femme sur 10. L'endométriose handicape près de 2 millions de Britanniques, entre douleurs pelviennes, hémorragies, fatigue chronique. Pour certaines, cette maladie chronique empêche de mener une carrière épanouissante. Au Royaume-Uni, les associations ont mis sur pied un programme pour aider les employeurs à soutenir leurs employées malades. (Rediffusion) « Endométriose : concilier travail et maladie », un Grand reportage d'Emeline Vin.
Le retour des œuvres d'art pillées durant la colonisation a commencé au Nigeria. Des accords actant le transfert de la propriété des trésors volés dans l'ancien Royaume de Bénin ont été signés, ces derniers mois, avec des musées aux États-Unis, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Quelques dizaines d'objets – connus sous le terme générique de «Bronzes de Bénin» - ont même été rapatriés en grande pompe sur le territoire nigérian. Ces restitutions ont une signification toute particulière pour les habitants de Benin City – l'ancienne capitale du Royaume d'Edo, annexé par les Britanniques à la fin du XIXème siècle. « Le retour des bronzes dans l'ancien Royaume de Bénin », un Grand reportage de Liza Fabbian. (Rediffusion)
L'année 1945 sera celle de la fin du régime nazi d'Hitler. Le 12 janvier l'Armée Rouge lance sa dernière offensive en direction de Berlin tandis que les Anglo-Américains franchissent le Rhin en mars. La conférence de Yalta en février entre Américains, Britanniques et Russes prépare le sort de l'Allemagne après sa défaite mais aussi la réorganisation de l'Europe centrale. Fin mai Berlin est encerclé tandis qu'Américains et Russes font leur jonction à Torgau, coupant l'Allemagne en deux. Devant l'inéluctabilité de la défaite, Hitler se suicide le 30 avril avec Eva Braun, sa maîtresse devenue son épouse la veille. Son successeur l'amiral Dönitz ne peut que se résoudre à signer le 8 mai 1945 la capitulation de l'ensemble des forces allemandes. La Seconde Guerre Mondiale a pris fin en Europe mais elle se poursuit toujours en Asie où le Japon refuse d'envisager la défaite. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/rajbaut/message
durée : 00:15:18 - Journal de 18h - Elle est venue nous dire qu'elle s'en allait : Jane Birkin a été retrouvée morte, aujourd'hui, à l'âge de 76 ans. Portrait, analyse, extraits de "la plus française des Britanniques".
durée : 00:15:18 - Journal de 18h - Elle est venue nous dire qu'elle s'en allait : Jane Birkin a été retrouvée morte, aujourd'hui, à l'âge de 76 ans. Portrait, analyse, extraits de "la plus française des Britanniques".
Pendant que Narendra Modi s'apprête à assister au défilé du 14-Juillet dans la capitale française, la capitale de l'Inde, New Delhi, est en pleine transformation. Le Premier ministre a impulsé une refonte du centre politique du pays, inspirée par l'idéologie nationaliste hindoue de son parti, le BJP. La construction, notamment, d'un nouveau parlement géant suscite la polémique. De notre envoyé spécial à New Delhi,À New Delhi, deux parlements se font désormais face, mais tout les sépare. L'un fut construit par les Britanniques en 1921, puis approprié par la jeune République indienne. L'autre, quatre fois plus grand avec 65 000 m2, vient d'être inauguré par Narendra Modi, comme le symbole d'une « Nouvelle Inde ».« Ce quartier a été construit pour les besoins des impérialistes britanniques. Aujourd'hui, nous avons besoin d'institutions administratives plus efficaces et modernes, capables d'accueillir plus de députés. C'est pour cela que le centre de New Delhi est en train d'être repensé », explique Abhinav Prakash, le vice-président de la branche jeunesse du BJP, le Parti de Narendra Modi. Il nous a donné rendez-vous sur l'artère centrale de New Delhi, récemment rénovée. Tout autour, les futurs sièges des ministères de l'Inde sont en construction. « Cet axe s'appelait l'avenue des rois, en référence aux britanniques, c'est désormais l'avenue du devoir, tout un symbole ! Devant nous se dresse la statue de Subhas Chandra Bose, héros de l'Indépendance indienne, qui a remplacé celle du roi anglais George V », explique-t-il.« Débarrasser l'Inde de l'esclavage »Le nouveau visage de Delhi doit selon Narendra Modi, « débarrasser l'Inde de l'esclavage ». Les symboles britanniques disparaissent, mais pas seulement. Les jardins dits moghols, du nom de l'empire musulman qui a façonné l'Inde pendant des siècles, ont, eux aussi, été renommés, au motif qu'il « glorifiaient des envahisseurs ». Cette lecture de l'histoire s'inscrit dans l'idéologie nationaliste hindoue et ne fait pas l'unanimité. « Je ne suis pas contre la modernisation et le développement de Delhi. Mais il n'y a eu aucune consultation sur ce projet gigantesque. La construction d'un nouveau parlement, par exemple, dans une démocratie, doit associer toutes les sensibilités politiques », estime Karti P Chidambaram, député du Congrès National Indien. Aux côtés de la plupart des partis d'opposition, il a boycotté l'inauguration du parlement géant, officiée par Narendra Modi en présence de prêtres hindous. « C'est la présidente de l'Inde, garante des institutions, qui aurait dû inaugurer ce parlement, pas le Premier ministre ! Il n'est pas le chef du Parlement. Narendra Modi pratique le culte de sa personnalité, comme beaucoup de dirigeants autoritaires », dit-il.Parmi les passants, les avis sont partagés. Une étudiante est assise dans l'herbe avec ses amis. « Ce nouveau parlement va renforcer le prestige de l'Inde. Mais je pense que ce n'était pas une urgence. Depuis le Covid, l'économie est en mauvais état. Cet argent aurait été mieux utilisé pour soutenir les petits entrepreneurs ou les agriculteurs », indique-t-elle. Les travaux dans le centre de la capitale devraient s'achever en 2026 et coûter deux milliards d'euros.
Le 23 juin 2016, les Britanniques choisissaient de quitter l'Union européenne après des mois de débats passionnés. Trois ans après la sortie effective du Royaume-Uni, dans le contexte tourmenté de l'après-pandémie et de la guerre en Ukraine, l'économie du pays résiste moins bien aux crises. « Le jour se lève sur un Royaume-Uni indépendant ! » Au petit matin du 24 juin, Nigel Farage exulte. Le leader du Brexit party est en train de vivre l'apothéose de sa carrière politique. À la surprise générale, contre toutes les prédictions sondagières et malgré les mises en garde des économistes et l'intervention de Barack Obama en faveur du remain, les Britanniques ont voté à près de 52% pour quitter l'Union européenne. Nigel Farage parle d'une victoire pour « les petites gens, les gens honnêtes, les gens ordinaires ». Les partisans du Brexit promettaient une économie britannique florissante une fois débarrassée du joug de Bruxelles et des règlements européens, une NHS (les services de santé britanniques) revitalisée. Sept ans plus tard, ces promesses sont loin d'être tenues. Avant de comparer l'état de l'économie britannique en 2016 et en 2023, il faut se souvenir que le Royaume-Uni n'est réellement sorti de l'Union européenne qu'en février 2020, au terme de longues négociations sur les conditions du divorce entre Londres et Bruxelles. Soit au tout début de la pandémie de Covid-19. Cela n'empêche pas pour autant les comparaisons, ces facteurs externes – on peut y ajouter la guerre en Ukraine – touchant également le reste du monde et l'Union européenne.La livre sterling n'a jamais retrouvé sa force de 2016Premier indicateur : la livre sterling. En 2016, dans la foulée du referendum, la livre avait chuté à des niveaux qu'elle n'avait plus atteints depuis 1985. La panique des premiers jours a fini par s'estomper, la livre est remontée, mais sans jamais retrouver sa force d'avant juin 2016. Que ce soit vis-à-vis de l'euro ou du dollar, la monnaie britannique s'échange toujours aujourd'hui à des taux inférieurs à ceux d'il y a sept ans.Au début, cette situation a profité à la balance commerciale du Royaume-Uni. Elle était en chute continue depuis la fin des années 90 et on l'a vue progressivement remonter jusqu'en 2021, avant de s'effondrer à nouveau brutalement en 2022, du fait notamment des prix de l'énergie. D'autant que le Royaume-Uni s'est coupé du marché unique européen, c'était le principe même du Brexit. Un nouvel accord commercial a été négocié, mais désormais les entreprises britanniques qui souhaitent exporter en France, en Allemagne, en Pologne ou dans n'importe quel pays des Vingt-Sept doivent s'acquitter de droits de douane. « 0,08 % » de contribution à l'économie britanniqueL'un des arguments phare des partisans du Brexit, c'était que le Royaume-Uni allait pouvoir négocier ses propres accords avec tous les pays du monde. C'est vrai, mais les puissances économiques de la planète ne se sont pas précipitées pour négocier un accord de libre-échange avec un pays qui n'est plus depuis longtemps le poids lourd qu'il s'imagine parfois encore. Le premier « deal » du genre a été négocié avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Il est aussi le premier à être entré en vigueur, le 31 mai dernier. Sauf que, de l'aveu du gouvernement britannique lui-même, non seulement c'est une mauvaise nouvelle pour les agriculteurs britanniques, une mauvaise nouvelle pour les efforts du gouvernement pour lutter contre le réchauffement climatique, mais en plus sa contribution à l'économie s'annonce marginale. Ce « deal » présenté comme « historique » va augmenter le PIB britannique de 0,08 % d'ici à 2035. Pas de quoi se vanter. Surtout qu'en parallèle, l'inflation augmente de façon beaucoup plus spectaculaire : entre 8 et 9 % depuis des mois, un point et demi de plus que pour l'Union européenne, deux points et demi au-dessus de la zone euro. Confronté aux mêmes crises que le reste du continent, l'économie britannique résiste moins bien seule que le bloc des 27. Le 22 juin 2023, la Banque centrale d'Angleterre a augmenté ses taux d'intérêts pour la treizième fois d'affilée, pour l'instant sans réussir à freiner l'augmentation des prix.Jamais depuis qu'on le mesure, le revenu disponible des Britanniques n'avait autant reculéLes taux sont déjà au plus haut depuis la crise de 2008, mais on s'attend à ce qu'elle les augmente encore d'ici à la fin de l'année, au risque de faire basculer le pays dans la récession. Les économies parient sur 6 % de taux d'intérêt d'ici Noël, une catastrophe pour tous ceux qui avaient emprunté à taux variables et qui pourraient se retrouver étranglés par les traites. Pour « les petites gens, les gens ordinaires », comme disait Nigel Farage, la situation est tout sauf enviable. Le revenu disponible des Britanniques ne cesse de reculer. Depuis qu'on le mesure, jamais le mouvement de contraction n'avait duré aussi longtemps. Quant à la NHS, ses services souffrent comme jamais de manque de personnel quand tant de médecins et d'infirmières venaient de l'Union Européenne. « Nous envoyons 50 millions de livres à l'UE chaque jour, finançons plutôt la NHS », clamaient les bus de campagne des pro-Brexit. Le budget des services de santé a certes bondi en 2020 et 2021, mais il faut plutôt y voir les conséquences de la pandémie que de la sortie de l'Union européenne. Le gouvernement a promis plus de trois milliards de livres sterling de budget supplémentaires en 2024 et 2025. On reste loin des 18 milliards promis il y a sept ans. Récemment, un sondage a été fait auprès des électeurs britanniques qui avaient voté pour la sortie de l'Union européenne en 2016. Ils sont encore 60 % à penser qu'ils ont fait le bon choix. Mais, à ce stade, moins d'un sur cinq considère que le Brexit est un succès.
Le Belge a de la chance : ses prêts hypothécaires variables sont protégés du pire. Ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays voisins. La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer. Alors cette phrase remarquable de l'écrivain Sylvain Tesson pourrait sans problème s'appliquer aux Belges. Encore une fois, je ne dis pas qu'il n'y a pas de souffrance, pas de difficultés, mais à force de regarder le trou dans le pantalon, on en oublierait presque qu'il y a un pantalon. Alors la preuve ? Pas plus tard que cette semaine, des millions de Britanniques découvrent qu'eux vivent vraiment en enfer. Alors à cause de qui ? Ou à cause de quoi ? Mais de l'inflation, elle ne retombe pas. Elle reste trop élevée en Grande Bretagne. Et donc la Banque centrale d'Angleterre a durci cette semaine pour la 13ᵉ fois d'affilée ses taux d'intérêt. Résultat le coût du crédit hypothécaire est au plus haut depuis quinze ans. Et alors ? En Belgique, c'est à peu près la même chose, non ? Pas du tout, car en Grande-Bretagne, comme dans d'autres pays comme l'Espagne, la Suède, l'Italie ou encore la Grèce, des pays où on va aller cet été, la majorité des ménages empruntent à taux variable. Et quand les taux augmentent, comme c'est le cas actuellement, régulièrement et vite, la hausse de la mensualité, elle fait mal, elle fait très mal. En Grande-Bretagne, 1,4 million de foyers britanniques risquent de perdre 20% de leur pouvoir d'achat à cause de la seule hausse du coût des crédits immobiliers. Et comme le montrent plusieurs enquêtes sur place, les citoyens britanniques, en tout cas la classe moyenne, rognent sur toutes les dépenses discrétionnaires. Pire encore, pas mal de ménages doivent recourir au crédit à la consommation pour faire face à la hausse de leurs mensualités. Et c'est là où j'en reviens à mon histoire d'enfer en Belgique. Notre pays, comme la France d'ailleurs, protège mieux ses citoyens. D'abord, nous avons la chance d'avoir l'indexation automatique des salaires qui, à défaut de compenser la totalité de la hausse des coûts, sert au moins d'amortisseur social. Et puis la législation belge fait que le Belge qui emprunte à taux variable est nettement mieux protégé que, par exemple en Grande-Bretagne. Mots-Clés : banque, obligation, simulation, scénario, pire, candidat, acheteur, Belgique, surprise, pays, mécanisme, impose, taux variable, doubler, taux initial, protection, enfer, mécanismes, protection, résultat, hausse, saisies, immobilier, Grèce, ménages, difficulté, Espagne, mensualités, Grande Bretagne, accès, population, état, classe moyenne, saigner, veines, la Manche, Belge, diminuer, mensualité, allonger, durée, prix, hypothécaire, constat, monde, normal, rembourser, peine, prison, réflexion, marché, logement, logique, mariage, divorces, formule, Figaro, endetter, discussion, week-end. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
En cette fête de la musique, Elton John débute sa série de concerts à Paris. Une superstar britannique, mais aussi française ?! Vous en saurez plus dans une minute. Ecoutez Les pourquoi de l'info du 21 juin 2023 avec Florian Gazan.
durée : 00:41:08 - Un jour dans le monde - Voilà maintenant sept ans que 52% des Britanniques votaient pour sortir de l'Union européenne. Après un processus de sortie laborieux, lancé par l'activation de l'article 50 du traité européen, une nette majorité de la population voterait aujourd'hui pour l'option inverse.
durée : 00:41:08 - Un jour dans le monde - Voilà maintenant sept ans que 52% des Britanniques votaient pour sortir de l'Union européenne. Après un processus de sortie laborieux, lancé par l'activation de l'article 50 du traité européen, une nette majorité de la population voterait aujourd'hui pour l'option inverse.
L'interview croisée d'Emmanuel Todd dans le quotidien Le Figaro : Alain Minc, intellectuel libéral bon teint, était face à Emmanuel Todd, un excellent historien, plutôt classé à gauche. Première remarque intéressante d'Alain Minc au fond, l'Europe se construit toujours sous la menace. Nous croyons tous que l'Europe est née avec la volonté de fer de Jean Monnet et quelques-uns de ses disciples. Eh bien non, elle est née grâce à Staline et à ses menaces sur notre vieux continent. Alain Minc précise que Vladimir Poutine est également une sorte de nouveau père de l'Europe, car c'est grâce à lui et à ses menaces que l'Allemagne a donc cessé de lorgner vers les pays de l'Est et rapprochée de l'Europe de l'Ouest et des Etats-Unis. Et si nous nous sommes rapprochés des Etats-Unis, c'est parce que nous n'avons pas les moyens militaires de nous défendre par nous-mêmes. Ce sont les Etats-Unis qui tirent les marrons du feu de cette guerre en Ukraine et ce sont eux qui font le plus grand effort militaire en Ukraine. Et c'est là où l'interview croisée devient passionnante. Pour l'historien Emmanuel Todd, pas du tout. Nous n'étions pas menacés par la Russie. Pour lui, c'est du pipeau pour le grand public ou les médias, dans le sens où, selon lui, les Russes ne menaçaient pas l'Europe occidentale, vu la disproportion des forces conventionnelles entre l'OTAN et la Russie. Pour lui, la vraie raison de cette guerre, c'est que les Etats-Unis ne voulaient pas d'une domination allemande sur l'Europe. Les Etats-Unis redoutaient une mise en complémentarité de l'industrie allemande et des ressources énergétiques russes. Le rapprochement entre Moscou et Berlin aurait signé l'expulsion des Anglo saxons du continent. Et donc les Etats-Unis ont donc fait exploser le gazoduc Nord Stream, qui associait donc la Russie à l'Allemagne. De son côté, Alain Minc remarque que les Etats-Unis sont en train de changer sur le plan de la géopolitique, changement qui vient principalement de la démographie : les Etats-Unis d'Amérique ont été fondés par des Européens, souvent des Britanniques, des Allemands ou des Néerlandais, et l'élite américaine est donc resté proche de l'Europe au fil du temps. Mais demain, les Américains d'origine chinoise auront remplacé les white anglo saxons protestants. Ce qu'on appelle les WASP et les Américains d'origine indienne auront remplacé la communauté juive. Selon Alain Minc, la carte stratégique des Etats-Unis ne sera plus une carte occidentale ou pro occidentale. L'élite américaine de demain sera asiatique, surtout chinoise et indienne. Et pour eux, l'Europe, c'est juste un continent de vieux avec lequel ils n'ont aucun lien ancestral. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
Un épisode complet en compagnie du grand anthropologue Gilles Bibeau qui vient nous parler de son essai "Une histoire d'amour-haine: l'empire britannique en Amérique du Nord", un essai qui prend appui sur la littérature navale et l'impulsion qu'elle a donné à l'exploration de l'Atlantique Nord à partir du 8ième siècle de l'ère commune par les Irlandais, jusqu'au milieu du 18ième siècle et l'arrivée des Britanniques en Amérique du Nord. Une entrevue d'une grande richesse par un professeur émérite au parcours fascinant !
C'est une initiative britannique qui fait des émules, au Canada, en Allemagne, aux États-Unis : pendant tout le mois de mai, les propriétaires de jardins sont invités à ne pas tondre. Lancée par une ONG de défense de la biodiversité, No Mow May, elle gagne des adeptes d'année en année depuis sa création en 2018. De notre correspondante à Londres,Dans les herbes hautes de ce jardin londonien, un petit chat noir somnole au soleil. Depuis l'année dernière, le maître de Caspar, Michael Dinsmore, remise la tondeuse quand arrive le printemps. « J'ai commencé fin avril. Nous avons un petit jardin, mais je ne vais pas tondre jusqu'à au moins la fin du mois, explique-t-il. Même dans notre petit jardin, quand on s'assied au jardin le week-end, on entend les bourdons, les abeilles… C'est un endroit relaxant. Mon chat aime bien aussi ! Et c'est vraiment facile à faire ! »L'enseignant s'est inspiré de l'école où il travaille, Woodmansterne School. Le long des terrains de foot et de basket, un grand carré d'herbes hautes, de jeunes arbres et de fleurs des champs. « On ne tond rien d'autre que le chemin », poursuit Michael Dinsmore. « Quand l'herbe pousse, la biodiversité progresse : on a de nombreuses fleurs sauvages, des bleuets, des coquelicots ; cela attire de nombreux insectes. C'est formidable pour les invertébrés ! D'ici un mois, on entendra les sauterelles… Et les oiseaux : on voit des étourneaux, des mésanges, des merles… »► À lire aussi : L'agriculture intensive, cause principale de l'effondrement des populations d'oiseaux en EuropeIci, pas de tondeuse toute l'année. L'endroit permet aux élèves, de la maternelle jusqu'au lycée, d'en apprendre davantage sur la chaîne alimentaire, la nature. Avec tout de même quelques précautions à prendre. « Avec les chemins qu'on a tracés, les enfants peuvent éviter les orties et les chardons. Le seul problème, c'est que comme il s'agit de plantes… Cela peut être embêtant pour ceux qui ont le rhume des foins, jusqu'en juin », concède-t-il.Voir son jardin sous un autre jourLe but de No Mow May, le mois sans tondeuse, ce n'est pas de ressortir la tondeuse à pétrole dès le 1er juin. Jo Riggall est la responsable gazon de l'ONG Plantlife, à l'initiative de No Mow May et basée au nord de l'Angleterre. « Nous encourageons les gens à faire des expériences, à voir leur jardin sous un autre jour, et à continuer leurs essais, voir quelles fleurs poussent en juin, en juillet… Par la suite, nous recommandons d'adopter une approche mixte à la pelouse », souligne Jo Riggall.► À écouter aussi : Jardins urbains: comment nourrir les villes?À savoir, des parcelles d'herbe plutôt courtes pour les fleurs qui attirent les abeilles, et des zones plus hautes qui fournissent nourriture et abris pour les oiseaux, les amphibiens et les hérissons. Les particuliers participent, mais aussi des écoles comme Woodmansterne, et des conseils municipaux, pour un impact non négligeable, estime Jo Riggall. « Il y a plus de 23 millions de jardins au Royaume-Uni. Toutes ces parcelles de gazon s'additionnent et peuvent stimuler la diversité de la faune et de la flore des jardins. Pour que la biodiversité puisse se déplacer et s'épanouir, c'est important de bâtir un réseau d'espaces habitables. »Malgré l'attachement des Britanniques à leurs pelouses impeccablement tondues, Plantlife revendique plusieurs milliers de participants.
Les dirigeants des cinq principaux partis politiques d'Irlande du Nord se sont rendus à Londres pour assister au couronnement de Charles III. À Belfast, une seule communauté a célébré cette passation de pouvoir suivie par le monde entier. De notre envoyée spéciale à Belfast, Quelques protestants choisissent de venir regarder la cérémonie avec les touristes devant l'hôtel de ville où un écran géant a été installé. « Je travaille à l'ouest de Belfast et là-bas, on reste discret sur ce genre de choses. On est obligé, c'est comme ça qu'on a grandi et c'est toujours pareil. Je pense que les gens ont toujours des opinions extrêmes. Moi, je dis qu'il y a des cons des deux côtés. La famille royale ne devrait pas diviser, tout comme elle n'aurait pas dû diviser dans les années 70, quand j'étais petite ». Pour certains loyalistes, cette journée est au contraire l'occasion de se montrer unis face aux républicains et aux nationalistes. « Je m'appelle Dickson, se présente une retraitée, recouverte du drapeau rouge et bleu du Royaume-Uni. Cela fait 10 ans qu'on vient tous les samedis pour mettre notre drapeau sur le portail parce que le Sinn Fein et le parti Alliance l'ont descendu, il n'est autorisé que lors de journée spéciale, comme aujourd'hui… Quinze jours par an, le drapeau de notre pays ! » « On n'a plus besoin d'une monarchie » Pour Anne, les Nord-Irlandais sont plus fidèles à la couronne que certains Anglais ou Écossais, mais on sent quand même une inquiétude qui n'existait pas, il y a quelques années, lorsque les protestants étaient encore majoritaires en Irlande du Nord. Certains passent devant l'écran sans y prêter attention ou en soupirant, comme Luke, un jeune de 24 ans qui s'arrête pour fumer une cigarette. « Je suis protestant et donc issu de cette communauté, mais même moi, je trouve que c'est une perte de temps, critique-t-il. On n'a plus besoin d'une monarchie, ils ne font pas grand-chose, donc je ne vois pas pourquoi nos impôts sont gaspillés pour eux. À Belfast, il y a plein de terrains abandonnés depuis des années et cet argent aurait pu être utilisé pour construire des maisons et sortir des gens de la rue. On aurait pu financer le NHS, les services de police, les pompiers, mais ce n'est que mon avis », ajoute le jeune homme. À quelques mètres de là, Cassie a entendu la réponse de Luke, et veut réagir lui aussi. « Je pense qu'ils sont pleins de haine envers un symbole qu'il ne leur fait aucun mal, estime-t-il. La tradition est importante, c'est la monarchie qui fait de nous un pays unique et le monde a les yeux rivés sur cet événement. Ce sera un grand roi et il renforcera les communautés. Je suis très heureux de dire que j'habite au Royaume-Uni et l'Irlande du Nord en fait partie ». Pour les loyalistes, la grande question est de savoir si Charles III réussira à son tour à unir ce Royaume très divisé, comme l'avait fait sa mère Élisabeth II. ► À lire aussi : Royaume-Uni: revivez le couronnement de Charles III et Camilla de Westminster à Buckingham Couronnement de Charles III: les Britanniques se retrouvent autour de grands banquets
durée : 00:04:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En juin 2022, une mère de famille ukrainienne et ses deux filles, âgées de 12 et 17 ans, ont trouvé refuge chez un couple de Britanniques, dans le nord de l'Angleterre. Ils étaient loin de se douter que les adolescentes étaient deux jeunes musiciennes surdouées, prodiges du violon et du piano.
durée : 00:04:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En juin 2022, une mère de famille ukrainienne et ses deux filles, âgées de 12 et 17 ans, ont trouvé refuge chez un couple de Britanniques, dans le nord de l'Angleterre. Ils étaient loin de se douter que les adolescentes étaient deux jeunes musiciennes surdouées, prodiges du violon et du piano.
Charles III : God Save The King ! Les experts: - Philip TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international à France 24 - Anne-Elisabeth MOUTET - Editorialiste à The Daily Telegraph, auteure de William et Harry, dernière chance pour la couronne - Isabelle RIVIERE - Journaliste, spécialiste de la monarchie britannique, auteure de Charles et Camilla, une histoire anglaise - Florentin COLLOMP - Journaliste au Figaro, ex-correspondant à Londres C'est fait ! À 74 ans, Charles III a été couronné roi du Royaume-Uni d'Irlande du Nord et des royaumes du Commonwealth. La cérémonie religieuse s'est déroulée à l'abbaye de Westminster, devant près de 2300 invités. L'archevêque de Canterbury a déposé la couronne sur la tête de Charles III après que celui-ci a prêté serment de servir ses sujets et de protéger l'Eglise d'Angleterre dont il est le chef suprême. Il a également reçu l'onction, protégé des regards par des paravents. Une journée hors norme, suivi par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde, et pour laquelle un dispositif de sécurité impressionnant à été déployé. Ce couronnement signifie également un long week-end de festivités pour les Britanniques, invités dimanche à se rassembler pour des déjeuners conviviaux. La journée de lundi ayant été déclarée fériée, la famille royale invite le public à profiter de ce jour chômé pour mener des actions caritatives près de chez eux. Alors que la famille royale est attendue au balcon de Buckingham, la présence du prince Harry, venu assisté seul et sans uniforme au couronnement de son père, n'est pas passé inaperçue. Devenu le poil à gratter de la famille Windsor, exilé aux Etats-Unis avec sa femme Meghan Markle (qui n'a pas fait le déplacement aujourd'hui), le fils cadet de Charles III et Lady Di défraie la chronique avec sa suite de révélations à travers plusieurs médias et supports. Pendant ce temps, en Angleterre, les conservateurs britanniques du Premier ministre Rishi Sunak ont subi cette semaine des pertes importantes lors d'élections locales en Angleterre. Sur les 8 000 sièges d'élus mis au vote dans 230 conseils municipaux, les Tories, au pouvoir depuis 13 ans, essuient des défaites lourdes et perdent près de 1000 sièges. Un mauvais signe pour la droite britannique, à un an des élections législatives. Alors, que retenir de cette journée historique ? Quel roi sera Charles III ? Quel avenir pour le prince Harry ? Est-ce bientôt la fin de l'ère Tories à Downing Street ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:09:54 - Journal de 18h - Cérémonie très solennelle à Londres ce samedi : Charles III a officiellement été couronné roi à l'abbaye de Westminster. Des milliers de Britanniques se sont pressés devant le balcon de Buckingham pour les saluer.
Les experts: - Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales à France Inter - Christian ROUDAUT - Journaliste, ancien correspondant en Grande-Bretagne pour Radio France - Elizabeth PINEAU - Correspondante à l'Elysée et Matignon pour REUTERS - Elizabeth GOUSLAN - Journaliste-auteure de Meghan ou le désespoir des princesses J-1. L'heure des derniers préparatifs à Londres pour le couronnement du nouveau roi, Charles III, huit mois après le décès de sa mère Elisabeth II. Un événement qui rassemblera tous les inconditionnels de la monarchie britannique. Pour cette cérémonie fastueuse à l'abbaye de Westminster, sans équivalent en Europe, c'est aussi des dizaines de chefs d'Etat étrangers qui afflueront du monde entier, y compris Emmanuel Macron. Une réception en grande pompe avec, au menu, une « coronation quiche », une quiche aux fèves et aux épinards, en accord avec l'intérêt environnemental du roi. Le Royaume-Uni n'avait plus connu cela depuis 70 ans mais l'événement semble avoir été préparé sans grand engouement de la population. Selon un sondage de l'institut YouGov, deux tiers des Britanniques ne s'y intéressent pas, et 51% pensent que l'Etat ne devrait pas payer la facture. C dans l'air a suivi des militants anti-monarchie à quelques jours de l'adoubement du nouveau roi. De telles dépenses passent mal dans le grave contexte de crise économique outre-Manche. L'inflation y bas des records, à plus de 10% sur un an, et a propulsé une partie de la population dans la pauvreté. Pour pallier l'envolée des prix et la chute du pouvoir d'achat, des initiatives de solidarités se mettent en place partout dans le pays, des distributions alimentaire par exemple, ou des appels aux dons. Alors, qu'attendre du couronnement de Charles III ? L'anti-monarchisme anglais peut-il faire tomber le régime ? Que peut faire le gouvernement anglais face à la grave crise économie qui s'éternise ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Samedi 6 mai, Charles III sera couronné roi à Londres. Soixante-dix ans après sa mère, la très populaire Elizabeth II, décédée en septembre dernier, Charles III, 74 ans, prêtera serment dans l'abbaye gothique de Westminster. Après la cérémonie devant quelque 2.300 invités, le Roi Charles et sa femme Camilla, également couronnée, repartiront en carrosse direction Buckingham Palace, escortés par près de 4.000 militaires. Au-delà du faste de cette cérémonie et des trois jours de célébrations dans tout le Royaume, pourquoi la monarchie plaît-elle encore aux Britanniques ? On en parle avec Brigitte Dusseau, journaliste à l'AFP et cheffe du bureau de Londres et Richard Fitzwilliams, commentateur royal. Interview et réalisation : Antoine Boyer Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Et si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
L'invité de C dans l'air du 3 mai : Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Directrice de la rédaction de Point de vue) Huit mois après avoir accédé au trône après la mort de la reine Elizabeth II, Charles III deviendra ce samedi - à 74 ans - le 40ème monarque britannique à être couronné à l'abbaye de Westminster depuis Guillaume le Conquérant en 1066. A trois jours du couronnement, un homme, armé d'un couteau, est soupçonné de s'être approché des grilles du palais de Buckingham avant de jeter des cartouches de fusil présumées dans le parc a été arrêté mardi soir, a rapporté la police de Londres. En marge de ce couronnement qui réunira des millions de téléspectateurs , des millions de touristes, de journalistes, l'enjeu de la sécurisation de l'évènement est alors majeur. Ce matin, le ministre de la Sécurité Tom Tugendhat s'est exprimé. Nos services de renseignement et nos autres forces de sécurité sont parfaitement conscients des défis auxquels nous sommes confrontés et sont prêts à les relever, comme la police l'a fait hier avec brio”. La cérémonie de couronnement de Charles III aura lieu ce samedi 6 mai au matin, à l'abbaye de Westminster comme les précédents couronnements de monarques britanniques depuis 900 ans. Le dimanche, la population est invitée à partager un "grand déjeuner" à travers des fêtes de voisinage pour "célébrer l'amitié". Des milliers d'événements devraient également avoir lieu dans les rues, les jardins, les parcs. Le lundi 8 mai sera un jour férié pour les Britanniques. La cérémonie "sera tournée vers l'avenir, tout en étant ancrée dans les traditions et un apparat de longue date". Ce lundi, la famille royale a d'ailleurs dévoilé la tenue très symbolique que portera la reine Camilla lors de la cérémonie : une robe mise par la reine Elizabeth II lors de son propre couronnement en 1953. De son côté, le roi Charles III portera aussi une tenue symbolique et historique qui comportera des éléments qui ont été portés par ses prédécesseurs, dont sa mère Elizabeth II lors du dernier couronnement, en 1953. Au total, 2 000 dirigeants étrangers, têtes couronnées, élus, représentants de la société civile assisteront au couronnement du roi Charles III à l'abbaye de Westminster ce samedi 6 mai. Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de la rédaction de Point de Vue, reviendra sur les différents dispositifs prévus pour le couronnement du roi Charles III, sur les défis et les enjeux de cette cérémonie, et sur l'avenir de la monarchie britannique.
À l'occasion du couronnement de Charles III, le samedi 6 mai 2023 à Londres, Code source vous proposer d'écouter ou de réécouter notre épisode consacré à sa vie, diffusé la première fois le 21 septembre 2022.Aucun autre héritier de la couronne britannique n'avait attendu aussi longtemps pour monter sur le trône. Le prince Charles, fils aîné d'Elizabeth II, est devenu roi le 8 septembre dernier à l'âge de 73 ans, le jour où la monarque s'est éteinte au terme de sept décennies de règne.Pendant longtemps, le prince de Galles n'a pas eu la cote. Dans les années 1990, alors qu'il est marié à la princesse Diana, la liaison qu'il entretient avec Camilla Parker Bowles, son premier amour, ternit son image aux yeux des Britanniques. Face à un tel scandale, nombreux sont ceux qui doutent alors de sa capacité à régner un jour.Ces dernières années, Charles se préparait de plus en plus à son rôle de futur roi, tout en conservant une certaine liberté de parole. Pour Code source, Charles de Saint-Sauveur, journaliste à la cellule récit du Parisien, retrace la si longue attente de Charles III.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Clara Garnier-Amouroux, Emma Jacob et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : INA, BBC Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[A écouter aussi pour réviser le Bac ou le Brevet] INTERVIEW - À l'heure où les tensions s'enveniment entre les Grecques et les Britanniques, l'historienne Virginie Girod reçoit l'archéologue François Queyrel. Depuis son indépendance en 1821, la Grèce demande au Royaume-Uni la restitution des frises du Parthénon, qui sont exposées et conservées au British Museum, à Londres. Malgré les désaccords, le gouvernement britannique ne souhaite pas rendre ses frises. Et pourtant, selon un sondage YouGov de 2021, 55% des Britanniques étaient favorables au retour sur les terres grecques des frises et statues du Parthénon. Pour François Queyrel “ La demande de restitution est évidente aux yeux des Grecques : le Parthénon représente la période faste de l'Histoire de la Grèce”. Mais quelle est l'histoire de cet édifice ? Comment est-il tombé dans les mains des Britanniques ? Quelles sont les arguments des deux pays pour démontrer leur légitimité ? Eléments de réponse dans l'interview du vendredi consacrée à la restitution du Parthénon. “Au cœur de l'Histoire” est une production Europe 1 Studio.Sujets abordés : Grèce - British Museum - Royaume-Uni - Parthénon - Frise - Archéologie - Restitution - Grèce antique "Au cœur de l'Histoire" s'adresse aux passionnés d'histoire mais aussi à ceux qui cherchent à apprendre l'Histoire facilement. Que vous souhaitiez renforcer votre culture générale, ou réviser une leçon d'histoire vue en cours sans passer par les manuels scolaires, ce podcast est fait pour vous.Pour aider les élèves en préparation du brevet ou du bac d'Histoire-Géographie, "Au cœur de l'Histoire" aborde à travers les destins de divers personnages les grands chapitres du programme scolaire de Troisième ainsi que du programme scolaire de Terminale : Révolution française ; Première Guerre mondiale ; régimes totalitaires dans l'Europe de l'entre-deux-guerres ; Seconde Guerre mondiale, Régime de Vichy, Collaboration et Résistance ; création de l'Union Européenne…Plus vivants que les fiches de révision, les récits historiques de Virginie Girod vous permettront de mémoriser par l'écoute les enjeux des conflits qui ont marqué la France et l'Europe et d'avoir en tête des exemples de personnages qui y sont reliés.