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L'audace de cet espion de la Seconde Guerre mondiale lui aura valu deux médailles. L'une décernée par les Britanniques auprès desquels il est resté fidèle malgré un début de collaboration difficile. L'autre par l'ennemi qu'il s'est tant amusé à tromper. Pourtant, il n'a jamais servi dans l'armée allemande. Bien au contraire, il s'est même arrangé pour que celle-ci ne renforce pas ses positions en Normandie, facilitant ainsi le succès de l'Opération Overlord. Il faut attendre 40 ans pour que le monde découvre ce drôle de roublard. Voici l'histoire peu commune de Juan Pujol Garcia, dit Garbo.
Nous sommes en septembre 1934 , lors de la rentrée scolaire, à Bruxelles. Simone Hoa, née dix-huit ans plus tôt, en Chine, a fait son choix. La jeune femme, qui vit en Belgique depuis deux ans, a opté pour l'Ecole de La Cambre, fondée en 1927 par Henry van de Velde, l'un des fers de lance du mouvement Art nouveau. C'est ici que débute l'une des belles pages architecturales du vingtième siècle. Belle et … discrète. Vingt-quatre ans plus tard, a lieu le première exposition universelle de l'après-guerre. Elle se tient dans la capitale. L'enjeu pour la Belgique est énorme : il s'agit de démontrer un leadership en termes de modernité. Le commissariat général de l'exposition a dressé une liste d'architectes dont le travail semble approprié et pertinent. Simone en est absente. Elle a pourtant eu le temps de faire ses preuves. Elle est une architecte reconnue qui a travaillé sur différents projets comme le stade de Jambes. Et surtout, elle a pris toute sa part dans la nouvelle grammaire architecturale. Pourquoi cette absence ? La réponse semble évidente. Mais il en faudra plus pour décourager cette femme eurasienne, résistante, déportée lors de la Seconde Guerre mondiale, mère célibataire et auto-entrepreneuse. Eclairons, aujourd'hui, le parcours d'une architecte qu'il s'agirait de ne point oublier : Simone Guillissen-Hoa. Sujets traités : Simone Guillissen-Hoa, architecte, eurasienne, résistante, déportée, Seconde Guerre mondiale, Art nouveau. Avec nous : Caroline Mierop, architecte et urbaniste, autrice, avec Jean-Pierre Hoa (architecte) de « Simone Guillissen-Hoa – Architecte » ; Prisme Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La marche du monde est au MuCem à Marseille. Le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée accueille pour la 5ème édition le colloque Balkan Matters, un rendez-vous scientifique international où les cultures matérielles des Balkans sont à l'honneur ! Ici on s'intéresse à l'usage des objets en général et à l'usage de la radio en particulier ! Radio Moscou, Radio Sofia, Radio Bulgaria, chaque radio de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques diffuse ses propres programmes au temps de la guerre froide. Des archives méconnues, souvent perdues, des souvenirs d'auditeurs, des histoires sensibles, à la fois intimes et collectives sur lesquelles nos invités anthropologues ont longuement enquêté. Avec Aliki Angélidou, de l'Université Panteion des Sciences sociales et politiques à Athènes, nous réveillons la mémoire des réfugiés grecs de la guerre civile tandis qu'avec Olivier Givre, de l'Université Lumière Lyon 2, nous partons sur le terrain à la recherche d'un mystérieux poste de radio appelé Radiototchka ! Tous nos remerciements - Au MucemLab et particulièrement à Anne Faure - À l'équipe de Balkan Matters et particulièrement à Olivier Givre - À l'équipe de RFI et particulièrement à Jad El Khoury et Sophie Janin - À découvrir, l'exposition de Alain Blum et Emilia Koustova «Sur les traces des lituaniens déportés par Staline». Pour aller plus loin Série «Les voix du goulag» sur RFI.
L'audace de cet espion de la Seconde Guerre mondiale lui aura valu deux médailles. L'une décernée par les Britanniques auprès desquels il est resté fidèle malgré un début de collaboration difficile. L'autre par l'ennemi qu'il s'est tant amusé à tromper. Pourtant, il n'a jamais servi dans l'armée allemande. Bien au contraire, il s'est même arrangé pour que celle-ci ne renforce pas ses positions en Normandie, facilitant ainsi le succès de l'Opération Overlord. Il faut attendre 40 ans pour que le monde découvre ce drôle de roublard. Voici l'histoire peu commune de Juan Pujol Garcia, dit Garbo.L'Allemagne voulait des espions, elle en aura. Tellement que les autorités croulent sous le flot d'informations qui leur parvient. Des lettres pourtant remplies de fausses pistes, envoyées par de faux agents : un certain Vénézuélien établi à Glasgow, un sergent américain ou encore un nationaliste gallois à la tête d'un groupe fasciste baptisé « les Frères de l'Ordre Mondial Aryen ». Tous sont des membres fictifs d'ARABEL, le nom du réseau de Juan Pujol choisi par les Allemands au début de sa mission.
Héros polonais de la bataille de Monte Cassino, pendant la Seconde Guerre mondiale, Wojtek impressionne par sa force herculéenne, portant des caisses de munitions et galvanisant les troupes. Sa silhouette figure même sur l'emblème de son régiment. Il incarne l'esprit polonais : résilience, bravoure, endurance... et même camaraderie, entre bières partagées et cigarettes. Découvrez l'étonnant destin de ce caporal pas comme les autres, qui finira ses jours au zoo d'Édimbourg. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'audace de cet espion de la Seconde Guerre mondiale lui aura valu deux médailles. L'une décernée par les Britanniques auprès desquels il est resté fidèle malgré un début de collaboration difficile. L'autre par l'ennemi qu'il s'est tant amusé à tromper. Pourtant, il n'a jamais servi dans l'armée allemande. Bien au contraire, il s'est même arrangé pour que celle-ci ne renforce pas ses positions en Normandie, facilitant ainsi le succès de l'Opération Overlord. Il faut attendre 40 ans pour que le monde découvre ce drôle de roublard. Voici l'histoire peu commune de Juan Pujol Garcia, dit Garbo.Juan Pujol Garcia naît en Espagne, à Barcelone, ville de tous les bouleversements pour lui et dont la culture politique forgera sa personnalité, au même titre que sa vie personnelle.
Le comédien Jean-Luc Moreau raconte le Débarquement de Normandie. Découvrez le 6 juin 1944 à travers son regard d'artiste passionné d'histoire : l'émotion face au sacrifice des soldats et l'impact d'un événement qui a changé le monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bourgmestre de Gros-Fays depuis 1935, Marcel Bourguignon passe pour un homme profondément attaché à ses concitoyens, soucieux de promouvoir des valeurs de liberté, de tolérance et de démocratie. Les années de guerre vont en faire un acteur essentiel de la Résistance dans la Basse-Semois. Le 25 mai 1944, il est arrêté, torturé et déporté. Il meurt d'épuisement au camp de concentration de Nordhausen le 3 mars 1945. Revenons aujourd'hui sur un le parcours de Marcel Bourguignon, bourgmestre et résistant ardennais. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la guerre, le Général de Gaulle a atteint une popularité folle. Voulant redonner sa grandeur à la France, il initie une véritable révolution industrielle, destinée à faire rayonner le pays dans le monde entier. Mais sa personnalité fait encore quelques mécontents. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Benoit Bertrand-Cadi.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marie AgassantMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Charles de Gaulle. Homme providentiel pour certains, autocrates mégalomanes pour d'autres, il a marqué l'histoire du XXe siècle de son empreinte, comme peut-être nul autre dirigeant français dans l'histoire. Portrait d'un grand homme, de sa longue carrière politique à son talent pour les bons mots."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Benoit Bertrand-Cadi.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marie AgassantMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Passionné par l'armée depuis tout jeune et ambitieux militaire, Charles de Gaulle se rêve prédestiné à sauver la France. À la hauteur de ses prétentions, il se fait rapidement remarquer pour ses prouesses durant la Première Guerre mondiale. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Benoit Bertrand-Cadi.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marie AgassantMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En 2009, l'historien Eric Alary recueillait aux Rendez-vous de l'histoire le témoignage d'Eva Schloss. En mai 1944, cette jeune juive réfugiée aux Pays-Bas est découverte par les nazis dans sa cachette d'Amsterdam. Elle est envoyée à Auschwitz avec toute sa famille. Après la guerre, la mère d'Eva épouse Otto Frank, le père d'Anne Frank, qui a perdu sa femme et ses deux filles dans les camps. Eva Schloss et Anne Frank, deux destins parallèles pour deux adolescentes, à ceci près qu'Eva a survécu à une tragédie dont elle peut témoigner.Entretien issu de la 12e édition des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "Le corps" en 2009.Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[SPONSORISÉ] Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.
La Seconde Guerre mondiale a été un terrain d'expérimentations militaires parfois absurdes. Parmi les projets les plus saugrenus figure sans doute le Project X-Ray, ou « bombe à chauves-souris ».L'idée naît en 1942, aux États-Unis, dans l'esprit du dentiste et inventeur amateur Lytle S. Adams. De retour d'un voyage au Nouveau-Mexique, il est frappé par la quantité de chauves-souris vivant dans les grottes de la région. Ces créatures, minuscules mais nombreuses, capables de voler dans l'obscurité et de se faufiler dans les moindres recoins, lui inspirent un plan aussi audacieux qu'inattendu : les transformer en armes.Le principe est simple — du moins en théorie. On attacherait à chaque chauve-souris une petite charge incendiaire au napalm, placée dans une capsule légère. Les animaux seraient largués par milliers au-dessus des villes japonaises, connues pour leurs maisons de bois et de papier. Les chauves-souris, à l'aube, iraient naturellement se réfugier sous les toits et dans les charpentes. Puis, les détonateurs à retardement déclencheraient des centaines d'incendies simultanés, rendant les quartiers entiers incontrôlables pour les pompiers.Le projet fut présenté à l'armée et, contre toute attente, accepté. Des tests furent menés en 1943 sur une base militaire du Nouveau-Mexique. Et c'est là que la situation prit une tournure comique : plusieurs chauves-souris s'échappèrent accidentellement, déclenchant un incendie… dans les installations mêmes de la base américaine ! Les hangars et même une voiture furent réduits en cendres.Malgré ce fiasco, les chercheurs poursuivirent les essais. Les résultats démontraient que l'idée, bien qu'inhabituelle, pouvait fonctionner. Un rapport militaire estimait même que le Project X-Ray aurait pu détruire une grande partie de Tokyo « plus efficacement que mille bombardiers ». Pourtant, le projet fut abandonné en 1944. La raison ? Il avançait trop lentement, et entre-temps une autre arme « révolutionnaire » accaparait toute l'attention et les budgets : la bombe atomique.Avec le recul, Project X-Ray reste un symbole de l'imagination parfois débridée qui règne en temps de guerre. Mélange de science, d'ingéniosité et de folie, il illustre jusqu'où les stratèges étaient prêts à aller pour obtenir un avantage décisif.En résumé, le Project X-Ray, avec ses chauves-souris incendiaires, incarne l'un des projets les plus insolites et extravagants de la Seconde Guerre mondiale : une idée techniquement plausible, mais stratégiquement abandonnée au profit d'armes plus radicales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qu'est-ce qu'un secret de famille ? Au bout de combien de générations devient-il irrespirable ? Que peut finalement apporter une enquête familiale et que faire de la honte généalogique lorsqu'on est descendant de bourreau ? Toutes ces questions, on se les pose en lisant la passionnante Enquête familiale à la lisière du Troisième Reich, Les zones grises, d'Alexandra Saemmer qui paraît chez Bayard. Cette chercheuse en Sciences sociales, descendante de Sudètes (ce peuple expulsé de la Tchécoslovaquie à la fin de la Seconde Guerre mondiale) soulève plusieurs voiles pour confondre le gris de son histoire, autour des origines floues de sa mère, d'un oncle mystérieusement disparu et d'un grand-père peut-être adhérent au national-socialisme. Lorsque les fantômes d'une Europe en guerre toquent à la porte de la mémoire, peut-être que les vivants reprennent leur respiration. Programmation de l'invitée : • Rammstein, Donaukinder • Kate Bush, Weithering Heights.
Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.
Qu'est-ce qu'un secret de famille ? Au bout de combien de générations devient-il irrespirable ? Que peut finalement apporter une enquête familiale et que faire de la honte généalogique lorsqu'on est descendant de bourreau ? Toutes ces questions, on se les pose en lisant la passionnante Enquête familiale à la lisière du Troisième Reich, Les zones grises, d'Alexandra Saemmer qui paraît chez Bayard. Cette chercheuse en Sciences sociales, descendante de Sudètes (ce peuple expulsé de la Tchécoslovaquie à la fin de la Seconde Guerre mondiale) soulève plusieurs voiles pour confondre le gris de son histoire, autour des origines floues de sa mère, d'un oncle mystérieusement disparu et d'un grand-père peut-être adhérent au national-socialisme. Lorsque les fantômes d'une Europe en guerre toquent à la porte de la mémoire, peut-être que les vivants reprennent leur respiration. Programmation de l'invitée : • Rammstein, Donaukinder • Kate Bush, Weithering Heights.
Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.Il est entré dans l'ambassade britannique par la petite porte, en tant que simple valet, mais cela ne l'a pas empêché d'accéder aux secrets les mieux gardés des Alliés. Malgré son passé de délinquant, Elyesa Bazna a su déjouer la méfiance de l'ambassadeur britannique, Sir Hughe Knatchbull-Hugessen. Il faut dire qu'il sait plaire avec son français impeccable et son talent pour le chant.
Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.L'affaire Cicéron n'a rien d'un hasard. Elle découle de deux facteurs. D'un côté, le statut social d'Elyesa Bazna, et de l'autre, le contexte politique très particulier de la Turquie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le pays est tiraillé par les ambitions de trois grandes puissances: L'empire Britannique, Le Troisième Reich et l'Union Soviétique.
durée : 00:24:07 - Akira Mizubayashi, écrivain japonais - Dans "La forêt de flammes et d'ombres", Akira Mizubayashi réunit des figures qui hantent ses romans : on y retrouve un trio amoureux, des destinées brisées par la Seconde Guerre Mondiale et l'art pour reconstruire une communauté. Rencontre avec un écrivain qui pense ses livres comme des partitions. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 02:00:49 - Musique matin du mercredi 10 septembre 2025 - par : Jean-Baptiste Urbain - Dans "La forêt de flammes et d'ombres", Akira Mizubayashi réunit des figures qui hantent ses romans : on y retrouve un trio amoureux, des destinées brisées par la Seconde Guerre Mondiale et l'art pour reconstruire une communauté. Rencontre avec un écrivain qui pense ses livres comme des partitions. - réalisé par : Yassine Bouzar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un édito aiguisé d'Arthur Chevallier, chaque matin à 7h20. Un parti-pris assumé sur une question d'actualité. D'accord ou pas, vous ne resterez pas indifférent. La chronique qui permet de réfléchir et aide à forger son opinion chaque matin du lundi au vendredi sur RMC et RMC Story.
durée : 00:58:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - De 1945 à 1952, les forces militaires américaines occupent le Japon pour en faire une zone stratégique du Pacifique. De la démocratisation des institutions à l'américanisation de la culture, le Japon vit à l'heure des États-Unis. - réalisation : Riyad Cairat - invités : Michael Lucken Historien, professeur à l'Inalco, spécialiste du Japon contemporain
C'est un homme qui a bâti sa légende par son inébranlable détermination à ne jamais céder face au régime nazi, aux pires heures de la Seconde Guerre mondiale. Celui qui promettait “du sang, de la sueur et des larmes” : Winston Churchill. Cet homme politique a marqué l'histoire par son caractère irascible, son humour britannique et ses talents d'orateur."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Sa fille Marigold âgée de 3 ans décède d'une affection pulmonaire. Profondément bouleversé par ce deuil, la folle ascension de Winston Churchill est brutalement stoppée par une série d'échecs. Isolé, il traverse de longues années durant lesquelles rien ne semble lui réussir."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Absorbé par sa lourde tâche et obsédé par la victoire à tout prix, au début de l'année 1942 Winston Churchill poursuit son combat acharné contre Adolf Hitler."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:58:23 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À l'automne 1944, le Japon et les États-Unis livrent bataille à Peleliu, petite île de Micronésie, dans l'océan Pacifique. Quatre-vingts ans plus tard, l'historien Bruno Cabanes arpente l'île dans les pas d'Eugene Sledge, un soldat américain qui a raconté l'horreur des combats. - réalisation : Laurence Millet - invités : Bruno Cabanes Professeur d'histoire de la guerre à l'Ohio State University aux États-Unis
durée : 00:58:39 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - 1941. L'attaque japonaise sur Pearl Harbor marque l'entrée des États-Unis dans le second conflit mondial et le début de la guerre du Pacifique. Côté japonais, la guerre a commencé en 1931 avec l'invasion de la Mandchourie. Comment comprendre les affrontements et les tactiques dans le Pacifique ? - réalisation : Thomas Beau, Riyad Cairat - invités : Jean-Louis Margolin Historien de l'Asie orientale moderne et contemporaine; Constance Sereni Delespaul Historienne, enseignante de l'histoire du Japon à l'Université de Genève
durée : 00:58:55 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1868, le Japon entre dans l'ère Meiji. En quelques décennies, le pays se modernise et se militarise. De la Corée à la Mandchourie, l'Empire du Japon consolide ses frontières pour tenir les Occidentaux à distance. - réalisation : Thomas Beau - invités : Pierre-François Souyri Historien, spécialiste du Japon ancien et contemporain, professeur honoraire de l'Université de Genève.
Le Japon commémore mardi 2 septembre une date essentielle de son histoire. Il y a 80 ans, le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise fut officiellement signée. La Seconde Guerre mondiale était officiellement terminée et le Japon refermait une période marquée par un militarisme forcené. Retour sur cet épisode et sur les conséquences nombreuses qu'il a eues pour le Japon et pour une grande partie de l'Asie. Avec Jean-Louis Margolin, historien de l'Asie orientale moderne et contemporaine, auteur de L'autre Seconde Guerre mondiale 1937-1945. Asie Pacifique de Nankin à Hiroshima (Perrin)
Nous sommes le 15 juillet 1946, à Oberursel, en Allemagne, au N-O de Francfort. C'est ce jour-là que naît officiellement l'Organisation Gehlen (Org). Du nom de Reinhard Gehlen, ancien chef du service de renseignement militaire allemand sur le front de l'Est, durant la Seconde Guerre mondiale. A la fin du conflit, les dirigeants américains, en manque d'informations fiables sur l'URSS, se sont montrés très intéressés par l'expertise de ce militaire de carrière qui a gravi les échelons de la Wehrmacht. A l'été 1945, lui et ses hommes sont secrètement transférés aux États-Unis. L'Org va donc se concentrer sur le renseignement antisoviétique et sera financée par les Américains, notamment par la CIA. Elle servira aussi à « recycler » d'anciens membres de la SS et de la Gestapo. A partir de 1956, l'organisation évolue pour devenir le Bundesnachrichtendienst (BND), le service fédéral de renseignement extérieur de l'Allemagne de l'Ouest. Qui était Reinhard Gehlen dont l'enfance fut marquée par la défaite de l'Allemagne en 1918. Homme de l'ombre, il va traverser le XXe siècle avec un sentiment de revanche. Après la chute de IIIe Reich, il parvient à cacher son passé et devient un espion hors norme et un anticommuniste enragé. Revenons sur le parcours de Reinhard Gehlen et, à travers lui, sur un système controversé des services de renseignement américains et européens. Avec nous : Clément Tibère, pseudonyme d'un haut cadre de la communauté française du renseignement. « Reinhard Gehlen – L'espion du siècle ? » Editions Perrin. Sujets traités : Reinhard Gehlen, espion, nazi, Seconde Guerre mondiale, Wehrmacht, Gestapo. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 24 août 1914, à Bouillon. Les Allemands sont à vingt minutes de là. L'exode commence pour la population.On amoncelle ce que l'on peut sur les charrettes, on prend son fourbi sur son dos, on fuit. La famille Degrelle comme les autres. Plus tard, Léon Degrelle, qui est âgé de huit ans alors, se souviendra de « l'odeur âcre de chair brûlée qui arrache la gorge » et d'un soldat français « pendu et accroché à un sapin comme un jouet de Noël ». Cette expérience précoce de la guerre va conduire le jeune Degrelle à s'intéresser à l'histoire et à développer des aspirations littéraires. Plus tard, dans les années 1930, catholique et conservateur convaincu, il met son talent oratoire au service de l'extrême-droite et prend la tête du mouvement Rex. Il captive les foules en appelant, de ses vœux, le retour à la grandeur de la nation. Il désigne les coupables du déclin : les « Rouges », les étrangers, les politiques corrompus. Durant la Seconde Guerre mondiale, Degrelle s'engage activement dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Il fonde la Légion Wallonie pour combattre sur le front de l'Est. Après la guerre, condamné à mort par contumace, en Belgique, il s'exile en Espagne où il restera cinquante ans, ne reniant rien de son passé, ou presque… Revenons sur le parcours de Léon Degrelle. Avec Frédéric Saenen de l'Université de Liège, romancier, critique littéraire et rédacteur en chef de la Revue Générale. « Léon Degrelle » aux édition Perrin Sujets traités : Léon Degrelle, Rex, Seconde Guerre mondiale, Légion Wallonie, Bouillon Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En pleine Seconde Guerre mondiale, imaginer un programme politique qui s'appellerait "Les Jours heureux". Et, dans la clandestinité, rechercher ensemble des compromis pour poser les bases de notre État-providence. C'est ce qu'ont réussi les membres du CNR, le Conseil national de la Résistance. Ces hommes à qui l'on doit notre système de Sécurité sociale.Frédéric Mounier reçoit Claire Andrieu, historienne, spécialiste de l'histoire politique de la France contemporaine, professeur émérite des universités. Elle a dirigé la publication du livre "Le Conseil national de la résistance, un programme fondateur" (coll. Folio histoire, éd. Gallimard, 2025).Retrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de culture ci-dessous :Visages : https://audmns.com/YNRfPcJJuste ciel · RCF Cœur de Champagne : https://audmns.com/TyoHCKoLa suite de l'Histoire : https://audmns.com/IlGYVbxLa suite de l'Histoire, l'intégrale : https://audmns.com/vwgmJNuTous mélomanes : https://audmns.com/oZJUpqCMarche & rêve : 8 personnalités transformées par la marche : https://audmns.com/fLjYOLLEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le remaniement gouvernemental en RDC, l'utilisation de l'uranium congolais pour les bombes atomiques lancées sur le Japon et le déploiement des militaires à Washington. Mauritanie : la capitale face à une grave pénurie d'eau Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, est en proie à une grave pénurie d'eau potable. Quelles sont les causes de cette pénurie ? Comment le gouvernement mauritanien entend-t-il résoudre ce problème ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : Tshisekedi resserre ses rangs avec un remaniement gouvernemental En RDC, le nouveau gouvernement annoncé par Félix Tshisekedi apparaît comme une stratégie politique visant à renforcer l'Union sacrée. En quoi ce remaniement renforce-t-il concrètement la position de Félix Tshisekedi ? Qu'est-ce qui explique l'absence des grandes figures de l'opposition ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège. Japon : l'uranium congolais derrière les bombes atomiques américaines L'uranium utilisé pour fabriquer les bombes atomiques américaines lancées sur le Japon a été extrait en RDC, dans la mine de Shinkolobwe, située dans le Haut-Katanga. Quelles étaient les particularités de l'uranium congolais qui le rendaient si précieux pour la fabrication de ces bombes atomiques ? Y a-t-il actuellement une mine en RDC où l'on extrait de l'uranium ou cela a-t-il été laissé à l'abandon ? Avec Patrice Christmann, consultant et chercheur indépendant, ancien collaborateur du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières). États-Unis : Donald Trump déploie la garde nationale à Washington Donald Trump a placé la capitale fédérale Washington DC sous la surveillance de l'armée fédérale. Y a-t-il vraiment des gangs dans la capitale américaine, ou est-ce une stratégie de Donald Trump pour imposer sa politique ? Les élus démocrates de la capitale peuvent-ils s'opposer à cette décision ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.
Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? (Rediffusion) Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale. Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard. Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin. Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée. C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard. « Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. » À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée
Mes chers camarades, bien le bonjour ! La République de Weimar, c'est peut-être un nom qui vous évoque quelque chose : c'est le régime politique en place en Allemagne entre la chute de l'Empire allemand à la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'à l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933. Mais au-delà de ça, en vrai, on n'en sait pas forcément grand chose ! Elle est parfois perçue comme une révolution culturelle, ou alors carrément comme une catastrophe politique, alors qu'en vrai… c'est un peu plus complexe ! Alors pour y voir plus clair, j'ai invité un spécialiste de la question, Nicolas Patin, pour un nouvel entretien historique… que vous pourrez écouter d'ici quelques jours sur le podcast ! Mais en attendant, je vous propose d'écouter Nicolas nous parler de l'assurance chômage allemande, qui existait sous Weimar, et même avant ! Bonne écoute !
Il y a 80 ans, les bombardements américains de deux villes japonaises Hiroshima et Nagasaki faisaient des dégâts incommensurables. Humains, matériels. S'ils ont généré la reddition du Japon face aux États-Unis, le traumatisme est toujours là. À l'échelle mondiale, 80 ans après, l'arme nucléaire connait une grave crise de prolifération alors qu'après la fin de la Guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Selon l'Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm, le SIPRI, une nouvelle course aux armements nucléaires est en train d'émerger, à un moment où les régimes de contrôle des armements sont gravement affaiblis. La quasi-totalité des neuf États dotés de l'arme nucléaire – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël, ont poursuivi ces derniers mois leurs programmes intensifs de modernisation nucléaire. On recense actuellement 12.241 ogives qui, presque toutes, appartiennent à la Russie ou aux États-Unis, mais également à la Chine. La Chine qui possèderait désormais au moins 600 ogives nucléaires et dont l'arsenal nucléaire croît plus rapidement que celui de tout autre pays. 12.241 ogives, c'est l'équivalent de 360.000 bombes d'Hiroshima. L'ère de la réduction du nombre d'armes nucléaires dans le monde, en cours depuis la fin de la Guerre froide, touche à sa fin. La tendance actuelle est à l'augmentation des arsenaux nucléaires, à l'exacerbation de la rhétorique nucléaire et à l'abandon des accords de contrôle des armements. En février 2026, expirera le Traité New START de 2010 sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques offensifs. Avec l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l'environnement stratégique mondial s'est dégradé en même temps que s'est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens et américains sur l'Iran au mois de Juin sont venus confirmer que la question nucléaire était bel et bien revenue sur le devant de la scène internationale. Plus que jamais, le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l'ordre nucléaire. La sécurité mondiale s'en trouve détériorée d'autant. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.
Les 6 et 9 Août 1945, les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki précipitaient la reddition du Japon, mettant fin à la guerre du Pacifique. Un tournant de l'histoire et de la guerre qui a changé la face du monde. La mémoire de cet évènement tragique résonne comme un rappel nécessaire alors que l'actualité nous confronte à la menace de l'arme nucléaire et de sa prolifération dans le monde. Pourquoi Hiroshima, obscure ville moyenne de l'Empire, a-t-elle été choisie pour cible du premier bombardement atomique ? Fallait-il vraiment en passer par la destruction d'une seconde cité, Nagasaki, pour que le Japon accepte de capituler ? Le président Truman voulait-il avant tout impressionner Staline ? Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les mêmes questions taraudent historiens et survivants. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Pologne, sur le camp nazi d'extermination d'Auschwitz-Birkenau dont c'est le 80è anniversaire de la libération par l'armée russe en 1945... Des collégiens ou des familles de déportés font souvent le voyage pour un «travail» de mémoire et un hommage aux victimes de la Shoah. En seconde partie, direction le Pérou, où l'approvisionnement en eau potable demeure difficile notamment pour les personnes démunies. (Rediffusion) Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre ? C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. Un Grand reportage de Baptiste Coulon qui s'entretient avec Jacques Allix. L'accès à l'eau dans la capitale péruvienne : avant tout le combat des pauvres À Lima, au Pérou, 1 million et demi de personnes n'ont pas accès à l'eau courante… Leur seul moyen d'approvisionnement est le passage d'un camion citerne, à la venue aléatoire et dont la qualité de l'eau est critique... ; et critiquée. Et si les pouvoirs publics ne s'emparent pas rapidement du sujet, de plus en plus de Péruviens risquent d'être concernés. Selon une étude d'Aquafondo, le Pérou ne disposera, en effet, d'ici 40 ans, que de 60% de ses ressources actuelles en eau. Un Grand reportage de Marion Bellal qui s'entretient avec Jacques Allix.
80 ans après la libération de la France, nous revisitons le procès historique du Maréchal Pétain lors de l'été 1945. « C'est un vrai procès, avec un vrai débat », déclare l'historien Julian Jackson dans les lieux même où il s'est déroulé, au sein du Palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité. Julian Jackson est spécialiste de l'histoire de France au XXème siècle et il nous propose de revivre le procès de l'ancien chef du gouvernement de Vichy, une expérience inédite enregistrée par RFI et partagée avec notre invité Denis Salas, président de l'Association française de l'Histoire de la justice et ancien juge. Revenons justement à l'Occupation de la France par les nazis et à cette photographie qui a tellement choqué les Français : le Maréchal Pétain, héros de la Première guerre mondiale, serrant la main de Hitler, le 24 Octobre 1940. Une photo symbole de la collaboration. C'est à la radio que le Maréchal Pétain explique alors son choix. « Français j'ai rencontré le Chancelier du Reich. Cette première rencontre entre le vainqueur et le vaincu marque le premier redressement de notre pays. C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. (…) L'armistice au demeurant n'est pas la paix (…) la France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur, du moins reste-t-elle souveraine. Cette politique est la mienne, mes ministres ne sont responsables que devant moi. C'est moi seul que l'Histoire jugera. » C'est également à la radio que Charles de Gaulle, Chef de la France libre a fait connaitre son choix. « Un jour, la France libérée punira les responsables de ces désastres et les artisans de sa servitude. » Comme l'avait déclaré le Général De Gaulle en 1940, il s'agit en 1945 de punir Pétain mais aussi de le juger. Le Maréchal Pétain s'est rendu à la France depuis la Suisse, fin Avril 1945 et que c'est en prison à Montrouge dans le sud de Paris, qu'il attend son procès. Un procès qui a lieu au sein de la première Chambre d'appel de la Cour de Paris du 23 juillet au 15 Août 1945. Et c'est dans cette même salle que Julian Jackson nous raconte les trois semaines du procès. Si la première semaine est marquée par le silence de Pétain, le grand évènement de la deuxième semaine, c'est l'arrivée de Pierre Laval. Joseph Kessel écrit sur « sa laideur fascinante, avec ses énormes oreilles et ses yeux reptiliens », il serait le mauvais génie de Pétain. Si l'accusation réclame la peine de mort, l'avocat principal Fernand Payen joue la carte de la sénilité tandis que le jeune et brillant Jacques Isorni, partage les valeurs de son client et met en scène une défense de rupture en assumant la collaboration de Vichy. Tous les protagonistes sont conscients que le verdict de la peine de mort sera commué en prison à vie. Mais ce procès pour l'Histoire écrit-il toute l'histoire de la collaboration de Vichy avec les nazis ? « Certainement pas, nous dit Denis Salas, il y a un moment de justice avec ce procès de 45, qui a été prolongé et complété par la suite par d'autres moments de justice (Entre 1987 et 1998, la justice française a jugé Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon) qui ont prouvé la participation active et déterminante du régime de Vichy à la déportation des juifs de France. À lire aussiProcès de Klaus Barbie: 30 ans après, les archives ouvertes aux chercheurs À lire aussiL'Argentine retire à Maurice Papon une distinction reçue pendant la dictature À lire : Le procès Pétain. Vichy face à ses juges par Julian Jackson. À découvrir : Le site de l'association française pour l'Histoire de la justice présidée par Denis Salas.
À l'occasion du centenaire de sa naissance, "C'est en France" revient sur le parcours hors du commun de Frantz Fanon : engagé volontaire à 18 ans pour combattre les nazis, écrivain engagé contre le racisme et le colonialisme, psychiatre visionnaire et militant pour l'indépendance de l'Algérie.
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Présentation et écriture : Virginie Girod - Production : Armelle Thiberge - Réalisation : Nicolas Gaspard - Diffusion : Estelle Lafont - Composition du générique : Julien Tharaud - Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet - Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne Geneviève Zaepfell, Mon combat psychique Geneviève Zaepfell, Arrangez-vous là-haut ! "Légendes et fantômes de l'Ouest. Un manoir régi par l'occultisme en Ille-et-Vilaine" - Ouest France Geneviève Zaepffel - Encyclopédie de Brocéliande Philippe Baudouin et Gaspard Laurent, « Bureaumancie », Terrain, Hors-série | 2021 Des heures et des heures d'Au Cœur de l'Histoire à écouter ! Découvrez Au Coeur de l'Histoire +, une nouvelle offre pour accéder en avant-première aux nouveaux épisodes et en exclusivité à nos meilleures archives sur Versailles ou Napoléon par exemple. L'abonnement Au Cœur de l'Histoire + est disponible sur Apple Podcasts en cliquant ici Comment s'abonner ? Où écouter ? Quels sont les avantages d'Au Cœur de l'Histoire + ? Le mode d'emploi est disponible ici. Vous voulez écouter les autres épisodes d'Au Cœur de l'Histoire ? >> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr et sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music, Dailymotion et YouTube, ou vos plateformes habituelles d'écoute. >> Retrouvez ici le mode d'emploi pour écouter tous les podcasts d'Europe 1 Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire d'un des plus grands capitaines d'industrie : Gianni Agnelli, héritier de l'empire FIAT devenu l'autre roi d'Italie. Pourquoi aujourd'hui encore le nom Agnelli et la figure de Gianni provoquent-ils autant de passions ? Pourquoi est-il considéré comme l'autre roi d'Italie ? Quel héritage a-t-il laissé derrière lui ? Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Frédéric Le Moal, historien, auteur de ""Pie XII, le pape face au mal"" (Perrin) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Frédéric Le Moal, historien, auteur de ""Pie XII, le pape face au mal"" (Perrin) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire d'Elisabeth de Miribel, la première combattante de la France Libre qui a dactylographié l'appel du 18 juin. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guilaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Tony Liégois. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, en ce 18 juin, le destin méconnu d'Elisabeth de Miribel, une combattante de la France Libre qui, en tout premier, a répondu à l'appel du Général de Gaulle… pour dactylographier son célèbre discours du 18 juin 1940, qui, sans le savoir, allait entrer dans l'Histoire. Sans Élisabeth de Miribel, la France et le conflit de la Seconde Guerre mondiale auraient-ils connu la même issue ? Quels liens a-t-elle tissés avec le général de Gaulle ? Quel héritage a-t-elle laissé derrière elle ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit David Brunat, écrivain et auteur de "A la machine, Vies d'Élisabeth de Miribel" (Editions La Thébaïde) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guilaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Tony Liégois. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.