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[SPONSORISÉ] Il est un peu plus de 14 heures, ce lundi 17 décembre 2012. Auffargis, petite commune des Yvelines, est plongée dans un climat anxiogène. Les forces de l'ordre s'y sont abattues comme une brume sèche sur un versant de montagne. La presse va bientôt se faire l'écho d'une agression barbare affreuse, celle de Maureen Kearney, responsable syndicale de la CFDT, élue en 2004 secrétaire du comité de groupe européen d'Areva. Un fait-divers bien vite transformé en affaire d'État tentaculaire, touchant à l'espionnage industriel, à la Chine, au nucléaire.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
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Il est un peu plus de 14 heures, ce lundi 17 décembre 2012. Auffargis, petite commune des Yvelines, est plongée dans un climat anxiogène. Les forces de l'ordre s'y sont abattues comme une brume sèche sur un versant de montagne. La presse va bientôt se faire l'écho d'une agression barbare affreuse, celle de Maureen Kearney, responsable syndicale de la CFDT, élue en 2004 secrétaire du comité de groupe européen d'Areva. Un fait-divers bien vite transformé en affaire d'État tentaculaire, touchant à l'espionnage industriel, à la Chine, au nucléaire.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
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Il est un peu plus de 14 heures, ce lundi 17 décembre 2012. Auffargis, petite commune des Yvelines, est plongée dans un climat anxiogène. Les forces de l'ordre s'y sont abattues comme une brume sèche sur un versant de montagne. La presse va bientôt se faire l'écho d'une agression barbare affreuse, celle de Maureen Kearney, responsable syndicale de la CFDT, élue en 2004 secrétaire du comité de groupe européen d'Areva. Un fait-divers bien vite transformé en affaire d'État tentaculaire, touchant à l'espionnage industriel, à la Chine, au nucléaire.Maureen Kearney est l'une des dernières survivantes de cette ère, témoin de cette industrie opaque, dangereuse. Le 15 mai 2017, à l'ouverture de son procès, elle se présente devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Versailles, déterminée à s'exprimer. Elle se dit innocente des charges menées à son égard, répète avoir été violemment agressée le 17 décembre 2012. Dès l'exposé des faits, la présidente dégaine, rapporte les doutes des enquêteurs.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
durée : 00:03:56 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Samedi 1er novembre, Mathis, qui aurait dû fêter ses 20 ans cet automne, a été mortellement fauché par un chauffard dans le centre de Lille. Le conducteur avait consommé du protoxyde d'azote. Aussi appelé gaz hilarant, il est en accès libre, on s'en sert par exemple pour faire monter la crème chantilly.Mais depuis quelques années, son usage est détourné. Des jeunes, voire très jeunes, le respirent pour ressentir, à bas prix, une forme d'étourdissement. Une pratique loin d'être sans risque. Brûlures, troubles neurologiques, paralysie, le “proto” a, dans certains cas, conduit à la mort. Une substance addictive dont se servent aussi les proxénètes pour appâter les mineurs dans des trafics sexuels.On fait le point sur le protoxyde d'azote et ses nombreux dangers avec Véronique Hunsinger, journaliste santé au Parisien et deux membres de l'édition des Yvelines du journal : Mehdi Gherdane et Elisabeth Gardet.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard, Clara Grouzis et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1, LCI et France Télévisions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est un peu plus de 14 heures, ce lundi 17 décembre 2012. Auffargis, petite commune des Yvelines, est plongée dans un climat anxiogène. Les forces de l'ordre s'y sont abattues comme une brume sèche sur un versant de montagne. La presse va bientôt se faire l'écho d'une agression barbare affreuse, celle de Maureen Kearney, responsable syndicale de la CFDT, élue en 2004 secrétaire du comité de groupe européen d'Areva. Un fait-divers bien vite transformé en affaire d'État tentaculaire, touchant à l'espionnage industriel, à la Chine, au nucléaire.Maureen Kearney ouvre les yeux. Elle est assise sur une chaise, pieds et mains ligotés, bouche couverte, le tout avec du scotch. Le pan de sa robe est relevé, ses collants baissés dévoilent la lame d'un couteau en céramique, dont le manche est inséré dans son vagin. Son ventre a été tailladé, des plaies ensanglantées forment la lettre « A ».Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
durée : 00:04:01 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'info du matin Grégory Ascher et Erika Moulet ont présenté les tendances voyage de 2026, dont la principale : l'ornithologie. Six Français sur dix envisagent désormais d'observer les oiseaux pendant leurs vacances. Le winner du jour - Un homme se déguise en Hulk et découvre que les six couches de peinture verte ne s'enlèvent plus. - Un livreur transvide par erreur plus de 1000 litres d'huile de chauffage dans le sous-sol d'une maison. Le flashback du jour Juillet 1996 : le tube "Tic Tic Tac" de Carrapicho reste numéro 1 pendant trois semaines, et The Eagles donnent leur unique concert en France, à Bercy, lors de la tournée "Hell Freezes Over". Les savoirs inutiles Dans l'espace, il est impossible de pleurer : sans gravité, les larmes ne coulent pas mais s'accumulent sur les yeux jusqu'à former une bulle d'eau. La chanson du jour Elton John "I'm Still Standing" 3 choses à savoir sur Jimi Hendrix Qu'est-ce qu'on fait ? - Dans les Yvelines, lancement du Fabuleux Noël de Rambouillet, un spectacle immersif avec plus de 100 acteurs, figurants et danseurs. - À Chaville, neuvième édition de "Chaville en BD", avec entrée gratuite. - À Lyon, ouverture d'Astérix : Mission Potions, première expérience en réalité virtuelle dédiée au célèbre gaulois. Le jeu surprise (Le cinéphile) Laurie Anne de Saint-Georges-en-Couzan (Loire) repart avec une mini enceinte insubmersible Lexon Mino X. La Banque RTL2 - Mélanie de La Coquille (vers Limoges) gagne 600 €. - Marlène de Cléder (vers Brest) repart avec une mini enceinte insubmersible Lexon Mino X. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:21 - Le brief éco - Malgré la crise que traverse le secteur automobile, le groupe Stellantis (ex Psa-Peugeot-Citroën) s'engage à assurer un avenir industriel au site de Poissy dans les Yvelines. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invités :Charles Rodwell, député EPR des Yvelines, fondateur d'Ensemble, Français !Romain Marleix, directeur de cabinet du président du groupe LR au Sénat, frère d'Olivier Marleix, pour son livre posthume de ce dernier Dissolution française. La fin du Macronisme (Robert Laffont, paru le 13 novembre dernier)Chroniqueurs :Catherine Nay, éditorialiste politique et Grande voix d'Europe 1Antonin André, chef du service politique du JDDRaphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDDVincent Roy, journaliste et essayisteHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités :Charles Rodwell, député EPR des Yvelines, fondateur d'Ensemble, Français !Romain Marleix, directeur de cabinet du président du groupe LR au Sénat, frère d'Olivier Marleix, pour son livre posthume de ce dernier Dissolution française. La fin du Macronisme (Robert Laffont, paru le 13 novembre dernier)Chroniqueurs :Catherine Nay, éditorialiste politique et Grande voix d'Europe 1Antonin André, chef du service politique du JDDRaphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDDVincent Roy, journaliste et essayisteHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est un peu plus de 14 heures, ce lundi 17 décembre 2012. Auffargis, petite commune des Yvelines, est plongée dans un climat anxiogène. Les forces de l'ordre s'y sont abattues comme une brume sèche sur un versant de montagne. La presse va bientôt se faire l'écho d'une agression barbare affreuse, celle de Maureen Kearney, responsable syndicale de la CFDT, élue en 2004 secrétaire du comité de groupe européen d'Areva. Un fait-divers bien vite transformé en affaire d'État tentaculaire, touchant à l'espionnage industriel, à la Chine, au nucléaire.Au cœur de la tourmente, il y a cette femme, rapidement évacuée d'Auffargis en ambulance. Une frange de cheveux blonds tombe comme un rideau juste au-dessus de ses yeux bleus, protégés derrière des lunettes. Aux pompiers, aux infirmiers, aux gendarmes qui essaient de lui parler, elle répond par bribes, à la fois consciente et ailleurs, en état de sidération. Elle dit qu'elle a des blancs dans la tête, des trous dans sa mémoire. Elle était seule chez elle, il était six ou sept heures du matin, son mari était déjà parti travailler. Elle se préparait dans la salle de bain, une silhouette a surgi dans son dos, lui a recouvert la tête avec un bonnet, avant de lui infliger les pires sévices. A-t-elle la moindre idée de qui a pu lui faire ça ? Elle réfléchit, puisacquiesce. Oui, elle a son idée.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
durée : 00:04:05 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:00 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En cette journée très importante, je souhaitais rappeler à quel point les hommes ont besoin de progresser dans leur rapport aux femmes, c'est pourquoi mon invité est un des plus grands coaches en séduction de toutes les Yvelines, Monsieur Quentin Pécho
En cette journée très importante, je souhaitais rappeler à quel point les hommes ont besoin de progresser dans leur rapport aux femmes, c'est pourquoi mon invité est un des plus grands coaches en séduction de toutes les Yvelines, Monsieur Quentin Pécho
durée : 00:03:42 - Une semaine dans leurs vies - Cette semaine, l'entreprise « Buffet Crampon » nous ouvre les portes de son usine de fabrication de clarinettes à Magnanville dans les Yvelines. Le leader mondial de la clarinette fête ses 200 ans cette année. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Japon, des négociations sociales très difficiles et donc probablement tendues sont sur le point de débuter chez Nissan. Le constructeur automobile, en grandes difficultés, a annoncé un plan de restructuration d'une ampleur sans précédent depuis plus d'un quart de siècle : depuis qu'en 1999, Carlos Ghosn l'avait sauvé de la faillite en licenciant 21 000 salariés. Cette fois, ce sont 20 000 emplois qui vont être supprimés, soit 15% des effectifs du groupe. Qui va aussi fermer sept de ses dix-sept usines dans l'archipel. De notre correspondant de retour d'Oppama, Oppama, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Cette localité de 30 000 habitants est surnommée « Nissan no machi » (« La ville Nissan ») car, depuis 1961, elle héberge une des plus grandes usines du groupe. Pendant des décennies, ses 2 400 salariés ont produit ici des véhicules aussi emblématiques que la Leaf, la première voiture 100% électrique qui fut commercialisée dans le monde. Mais Nissan va quitter Oppama et, au Japon, ce tournant est comparé aux restructurations qui touchèrent jadis les usines Renault de Flins, dans les Yvelines, et de Vilvorde, en Belgique, des séismes sociaux à l'époque. Ces salariés sont sous le choc : - « Quand la décision a été rendue publique, cela a été un immense coup de massue. On était tous complètement abasourdis. KO, pour ainsi dire. », explique un employé choqué par la nouvelle.- « Oppama, c'était vraiment l'usine emblématique du groupe. La fermer et prier un si grand nombre de salariés de déguerpir… c'est un tremblement de terre pour nous ».- « Le devoir n°1 de Nissan, c'est de nous rassurer. Que va-t-on devenir ? Comment va-t-on gagner notre vie ? » À Oppama, c'est la consternation générale. Un habitant sur dix travaille chez Nissan. Et le constructeur n'a pas encore présenté le moindre plan de reconversion précis de l'immense site qu'il occupe : grand comme 200 terrains de football. Or, si les lieux deviennent un désert industriel, ce sera le coup de grâce pour l'économie locale, selon ces commerçants, qui sont extrêmement inquiets :- « Jamais la ville Nissan ne se remettra de cette fermeture. C'est la mort annoncée pour notre petite cité. »- « 20 à 30% de mes clients, ce sont des employés de Nissan. Si le groupe ne revient pas sur sa décision, je risque de devoir mettre la clé sous la porte comme beaucoup de commerçants. » - « Tous les midis, pendant la pause déjeuner, les salariés de Nissan font la queue devant ma boutique pour acheter un bento : un plateau-repas préparé. Déjà, c'était dur pour nous, les petits commerçants, avec l'envol du prix du riz et des produits alimentaires. Mais là, avec cette fermeture à venir, c'est la double peine. Le scénario du pire, même, pour nous, en fait. » Il n'y a pas la moindre chance que ce plan social soit adouci. Car le constructeur automobile est dans le rouge comme jamais. Il prévoit pour cette année une perte d'exploitation d'1,5 milliard d'euros. L'action Nissan a chuté de plus de 25% depuis janvier. Et les derniers chiffres de vente semestriels du groupe dans l'archipel sont historiquement mauvais : en chute de 17%. Une telle contre-performance, c'est sans précédent depuis trente ans.
Au Japon, des négociations sociales très difficiles et donc probablement tendues sont sur le point de débuter chez Nissan. Le constructeur automobile, en grandes difficultés, a annoncé un plan de restructuration d'une ampleur sans précédent depuis plus d'un quart de siècle : depuis qu'en 1999, Carlos Ghosn l'avait sauvé de la faillite en licenciant 21 000 salariés. Cette fois, ce sont 20 000 emplois qui vont être supprimés, soit 15% des effectifs du groupe. Qui va aussi fermer sept de ses dix-sept usines dans l'archipel. De notre correspondant de retour d'Oppama, Oppama, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Cette localité de 30 000 habitants est surnommée « Nissan no machi » (« La ville Nissan ») car, depuis 1961, elle héberge une des plus grandes usines du groupe. Pendant des décennies, ses 2 400 salariés ont produit ici des véhicules aussi emblématiques que la Leaf, la première voiture 100% électrique qui fut commercialisée dans le monde. Mais Nissan va quitter Oppama et, au Japon, ce tournant est comparé aux restructurations qui touchèrent jadis les usines Renault de Flins, dans les Yvelines, et de Vilvorde, en Belgique, des séismes sociaux à l'époque. Ces salariés sont sous le choc : - « Quand la décision a été rendue publique, cela a été un immense coup de massue. On était tous complètement abasourdis. KO, pour ainsi dire. », explique un employé choqué par la nouvelle.- « Oppama, c'était vraiment l'usine emblématique du groupe. La fermer et prier un si grand nombre de salariés de déguerpir… c'est un tremblement de terre pour nous ».- « Le devoir n°1 de Nissan, c'est de nous rassurer. Que va-t-on devenir ? Comment va-t-on gagner notre vie ? » À Oppama, c'est la consternation générale. Un habitant sur dix travaille chez Nissan. Et le constructeur n'a pas encore présenté le moindre plan de reconversion précis de l'immense site qu'il occupe : grand comme 200 terrains de football. Or, si les lieux deviennent un désert industriel, ce sera le coup de grâce pour l'économie locale, selon ces commerçants, qui sont extrêmement inquiets :- « Jamais la ville Nissan ne se remettra de cette fermeture. C'est la mort annoncée pour notre petite cité. »- « 20 à 30% de mes clients, ce sont des employés de Nissan. Si le groupe ne revient pas sur sa décision, je risque de devoir mettre la clé sous la porte comme beaucoup de commerçants. » - « Tous les midis, pendant la pause déjeuner, les salariés de Nissan font la queue devant ma boutique pour acheter un bento : un plateau-repas préparé. Déjà, c'était dur pour nous, les petits commerçants, avec l'envol du prix du riz et des produits alimentaires. Mais là, avec cette fermeture à venir, c'est la double peine. Le scénario du pire, même, pour nous, en fait. » Il n'y a pas la moindre chance que ce plan social soit adouci. Car le constructeur automobile est dans le rouge comme jamais. Il prévoit pour cette année une perte d'exploitation d'1,5 milliard d'euros. L'action Nissan a chuté de plus de 25% depuis janvier. Et les derniers chiffres de vente semestriels du groupe dans l'archipel sont historiquement mauvais : en chute de 17%. Une telle contre-performance, c'est sans précédent depuis trente ans.
Avec : Laurent Karila, psychiatre et addictologue, Benjamin Lucas-Lundy, député Génération.s des Yvelines, et Yael Mellul, ancienne avocate. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
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Avec : Laurent Karila, psychiatre et addictologue, Benjamin Lucas-Lundy, député Génération.s des Yvelines, et Yael Mellul, ancienne avocate. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Invité : Charles Rodwell, député Ensemble Pour la République des Yvelines et membre de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Charles Rodwell, député Ensemble Pour la République des Yvelines et membre de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Richard vous propose une émission spéciale avec les acteurs du Téléthon des Yvelines qui aura lieu les 5 et 6 décembre prochain. Avec * Julie Houchet, coordinatrice Yvelines Est et Jean-Jacques Demézières, coordinateur Yvelines Ouest et les équipiers Maxime et Alain * Nicolas Latron, organisateur du Téléthon de Bonnières sur Seine et responsable des Jeunes Sapeurs Pompiers de Bonnières * Francisco Dos Santos, Président Délégué de l'Association Départementale des Jeunes Sapeurs-Pompiers des Yvelines (ADJSPY) * Franck Capillery, comédien et Henri Guybet par téléphone * Jean-François Briand, Directeur des Opérations et de l'Innovation Scientifique de l'AFM-Téléthon interviewé par Robert Kongo * et la participation de Paulin, ambassadeur Yvelinois du Téléthon. Les chansons de Santa accompagnent cette émission, elle sera la marraine de cette édition.
Cet épisode a été enregistré au Sénat, où se tenait le 31 octobre 2025 un colloque sur les dangers de l'intelligence artificielle, organisé par « Pause IA », un collectif déterminé à convaincre les gouvernements des risques à laisser émerger une intelligence artificielle générale (ou Super Intelligence)… développement qu'il juge potentiellement apocalyptique. Je suis allée à la rencontre du président de l'association en France, également des deux sénateurs qui accueillent le colloque, et des intervenants qui sont venus prendre la parole sur scène, pour entendre ce qu'ils ont à dire de l'IA.Au micro de POL/N : Ghislaine Senée, sénatrice des Yvelines, groupe Écologiste – Solidarité et TerritoiresMaxime Fournes, cofondateur et président de l'association Pause IAAxelle Arquié, cofondatrice de l'Observatoire des Emplois Menacés et EmergentsOlga Muss Laurenty, chercheuse spécialiste du développement de l'enfant, membre de Everyone.aiHenry Papadatos, directeur général de SaferAIThomas Dossus sénateur d'Auvergne-Rhône-Alpes, groupe Écologiste – Solidarité et TerritoiresHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée : Dieynaba Diop, députée socialiste des Yvelines et porte-parole du PS Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:02:45 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Sitôt investi, Donald Trump annonçait son ambition de reprendre la main sur le canal de Panama. L'historien Jean-Yves Mollier retrace l'histoire mouvementée de cet ouvrage colossal, théâtre d'affrontements politiques, financiers et impériaux. - réalisation : Camille Mati - invités : Jean-Yves Mollier Historien français, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Aujourd'hui, Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, était l'invité dans les Grandes gueules. Il est revenu sur l'incarcération de l'ex-chef de l'État, Nicolas Sarkozy, à la prison de la Santé ce mardi matin.
durée : 00:35:46 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Expulsions de migrants, mobilisation de la garde nationale, attaques contre la presse, la démocratie états-unienne est mise sous pression par les décisions de l'administration Trump, tandis que l'Etat fédéral est paralysé par l'absence d'accord sur le budget. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Lauric Henneton Maître de conférences à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques
durée : 00:58:09 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Maria Malagardis qui rentre du Cameroun, puis table-ronde sur la situation de la démocratie aux États-Unis, face aux politiques de l'administration trumpiste. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Maria Malagardis Grand reporter au journal Libération; Lauric Henneton Maître de conférences à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques
C dans l'air du 10 octobre 2025 - Macron : un dernier Premier ministre… avant dissolution ?Le temps presse et Emmanuel Macron le sait. Le président doit impérativement nommer un Premier ministre pour respecter les délais d'examen du budget au Parlement (70 jours minimum). Une vingtaine de chefs des partis politiques, en dehors du RN et de LFI non conviés, ont donc rencontré le chef de l'État en début d'après-midi pour "un moment de responsabilité collective", selon les mots de l'Élysée. Plusieurs noms circulent, à l'instar de l'ancien ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, du premier secrétaire du PS Olivier Faure ou encore un profil issu de la société civile comme Laurent Berger. Mais ces dernières heures, c'est Sébastien Lecornu qui semblait tenir la corde, malgré sa difficulté à élargir un socle commun déjà abîmé. L'évocation de son nom a d'ailleurs suscité une levée de boucliers : "Je ne comprendrais pas qu'il y ait une renomination", a affirmé la ministre démissionnaire de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, tandis que Gabriel Attal a appelé le président à "ne pas donner le sentiment de s'acharner".Une chose est sûre, les députés macronistes ont pris un coup sur la tête cette semaine lorsque l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne s'est dite ouverte à une suspension de la réforme des retraites. Dans les groupes What'sapp de la majorité, le débat fait rage sur l'attitude à adopter face à cette déclaration. Faut-il geler la réforme des retraites pour bénéficier de l'appui des socialistes sur le vote du budget, quitte à "dilapider l'héritage" des macronistes et à "mettre en péril l'équilibre des finances publiques" ? Mercredi soir, Sébastien Lecornu avait prudemment ouvert la porte au débat lors de son interview sur France 2 : "De toute évidence, il y a une attente". Quelques députés, comme Céline Calvez (Haute-Seine) en appellent au pragmatisme : "Notre propre héritage, il n'en restera rien si nous loupons cette dernière chance de compromis avant la dissolution".Pendant que le gouvernement se déchire sur les retraites, beaucoup de Français continuent de se serrer la ceinture en fin de mois, comme l'a constaté une équipe de C dans l'air qui s'est rendue dans un relais-routier des Yvelines. "Je ne me plains pas. J'ai quand même un bon salaire. Mais on ne part plus en vacances. Et c'est toujours la classe ouvrière qui trinque", se plaint un client attablé avec sa femme. Même constat pour le gérant du restaurant. Son quotidien ? Des cartes bleues qui ne passent pas à la caisse : "Il y a de plus en plus de gens qui sont à compter les fins de mois (...) Nous on le voit plus qu'avant", raconte-il.Qui sera nommé Premier ministre ? Les macronistes peuvent-ils lâcher la réforme des retraites pour élargir leur base et permettre le vote du budget ? Comment les Français vivent-ils cette crise politique qui n'arrange rien aux finances publiques ?LES EXPERTS :- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Pauline DE SAINT REMY - Directrice adjointe de la rédaction - Politico- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa
durée : 01:28:06 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Débutant par la visite de la maison habitée par Orson Welles dans les Yvelines jusqu'en 1975, cette émission explore en compagnie de collaborateurs français du cinéaste la face cachée de sa filmographie : vingt œuvres restées inachevées, aux fragments éparpillés partout dans le monde. - réalisation : Emily Vallat - invités : François Thomas Historien du cinéma, collaborateur de la revue Positif et professeur à la Sorbonne Nouvelle; Jean-Pierre Berthomé Critique, historien et enseignant (cinéma); Vassili Silovic Documentariste
Invité : Charles Rodwell, député Ensemble Pour la République des Yvelines et membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:39 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Tom Umbdenstock - Entre 1936 et 1939, la guerre d'Espagne provoque un élan de solidarité civile en France. La CGT met en place une action humanitaire d'évacuation des enfants venus de la zone républicaine. Près de 30 000 enfants espagnols sont évacués en France et dans d'autres pays d'accueil. - réalisation : Thomas Beau - invités : Célia Keren Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, membre junior de l'Institut Universitaire de France
INÉDIT - Le 15 décembre 1996, Philippe Pico, 46 ans disparait. Son corps a été découpé et dispersé dans la Seine. Ses bourreaux ont été condamnés par la Cour d'assises des Yvelines en 2017. Sa sœur, Brigitte Pico, raconte dans ce podcast son long combat pour la vérité. Dans ce podcast inédit, découvrez un supplément de l'émission de "L'heure du crime". Questions oubliées, ou qui n'ont pas pu être posées à l'antenne, Justine Vignaux reste en studio avec l'invité(e) de Jean-Alphonse Richard, pour en savoir plus sur l'affaire du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:06 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Considéré comme une victime de la guerre politique menée par la gauche radicale ou du climat violent nourri par la rhétorique MAGA, l'assassinat ce mercredi de l'influenceur trumpiste Charlie Kirk a été immédiatement politisé. Comment comprendre l'escalade de la violence politique aux États-Unis ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Maya Kandel Historienne.; Lauric Henneton Maître de conférences à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines; Corentin Sellin spécialiste des Etats-Unis, professeur d'histoire en classes préparatoires au Lycée Carnot à Dijon, chroniqueur pour Les Jours.