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Si l'on connaît peu de choses sur les espions, on en sait encore moins sur ceux qui les dirigent. Le général Mohamed Médiène, plus connu sous le nom de Toufik, appartient à cette catégorie d'hommes qu'on devine plus qu'on ne voit. Le 13 septembre 2015, le président en poste, Abdelaziz Bouteflika, met fin à la carrière de celui qui fut longtemps l'un des piliers invisibles de l'État algérien. Mais comment est-il devenu l'architecte secret du pays du jour au lendemain ? C'est le fruit d'un long parcours qui démarre en 1954.Pendant que son pays est en proie à la guerre d'indépendance, Mohamed Médiène est encore un jeune homme, à peine sorti de l'adolescence. Jeune matelot sur un navire de la marine marchande française, il découvre ce que c'est que d'être un algérien au milieu de colons. Jusqu'alors, il avait toujours baissé la tête. Que pouvait-il bien valoir, lui, modeste fils d'une famille Kabyle résidant dans les montagnes de Boumerdès ?
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Au programme : Un an après l'élection de Javier Milei à la présidence d'Argentine, quel bilan économique pour le pays ? / En plein désert médical, un médecin antivax de retour en consultation ! / Quand Marine Le Pen fait sa Sandrine Rousseau. / Attentat déjoué en France : un esprit de vengeance contre Charles Martel. / Lorsque Macron plaidait pour qu'un président désavoué démissionne... / L'Algérie et l'identité kabyle.
North African music receives very little coverage in the United States. There are no high-profile mixes of recent Tunisian underground dance music from hip DJs, and no young Algerian musicians with major distribution deals in the U.S. So we decided to explore what exactly is going on in this part of the world. We trace the origins of some of the region's most interesting current music to the banlieues of Paris, like raï 'n'b--a new autotuned and synth-heavy offshoot of raï. We also explore the Gnawa reggae movement, which finds common ground between Sufi trance and the message of Marley. Returning to familiar traditions, we present a live recording of Kabyle mandoleplayer Hamid Ouchène from Montreal's Nuits d'Afrique festival, backed by a group of Montreal-based musicians with origins throughout the African continent. We next turn to the North African metal scene that developed during Algeria's civil conflict to meld Berber folk music with black metal. Finally, we check out the new chaabi revival. Produced by Jesse Brent.
Rubrique:nouvelles Auteur: lucie-delarue-mardrus Lecture: Daniel LuttringerDurée: 13min Fichier: 10 Mo Résumé du livre audio: « Un peu en avant de sa petite caravane franco-arabe, droite sur sa mule et les yeux dilatés par la fatigue, la princesse Patricia approchait toujours davantage du bout de sa course. Depuis le matin on avait longtemps monté des chemins forestiers, à travers des chênes zéens et des fleurs. Des bouquets cueillis d'iris, de pensées, de myosotis et de violettes pendaient autour des harnachements ; et Patricia avait même orné d'une couronne mauve et blanche la tête grise de sa monture. » Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
The Amizigh, or Berber, are the original inhabitants of North Africa, which means their roots run deeper than the region's better known Arab or European inhabitants. Berber history and music span from ancient sounds from the Atlas and Kabyle mountains to the latest pop fusions. In this, the first of Afropop's Berber music series, we get the history and hear some of the extraordinary music that history has given us. Produced by Banning Eyre.
Azul fellawen le mondeJe suis Soraya, la créatrice du podcast Ezuran. Dans cet épisode 7, je vous raconte l'histoire de la danse traditionnelle kabyle : celle que danse nos grands-parents mais aussi comment cette danse a évolué pour les jeunes générations. Rejoignez-moi sur Instagram:htpps://www.instagram.com/ezuranpodcast/Bonne écoute! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Send us a Text Message.Earning 12 battle stars for her World War II service and surviving a Kamikaze attack, USS RIDDLE and her crew served with distinction during the war. She also went on to serve in the Cold War as KABYLE in the French Navy. Learn all about her history this month on DE Classified. Follow along with our transcript and check out the photos on our website. If you like what you hear and are able to help us out by leaving a donation, we appreciate every dollar we are given! Donations are used to restore, preserve, and educate the public about USS SLATER and Destroyer Escorts. USS SLATER is a private not-for-profit museum that receives no regular support from New York State, the federal government, or the US Navy. We are funded by private donations, ticket, and merchandise sales. Thanks for listening and lending your support!Support the Show.
Episode Description Sign up to receive this Unreached of the Day podcast sent to you: https://unreachedoftheday.org/resources/podcast/ People Group Summary: https://joshuaproject.net/people_groups//12399 #PrayforZERO is a podcast Sponsor. https://prayforzero.com/ Take your place in history! We could be the generation to translate God's Word into every language. YOUR prayers can make this happen. Take your first step and sign the Prayer Wall to receive the weekly Pray For Zero Journal: https://prayforzero.com/prayer-wall/#join Pray for the largest Frontier People Groups (FPG): Visit JoshuaProject.net/frontier#podcast provides links to podcast recordings of the prayer guide for the 31 largest FPGs. Go31.org/FREE provides the printed prayer guide for the largest 31 FPGs along with resources to support those wanting to enlist others in prayer for FPGs.
Cette semaine 500 reçoit Rose Ameziane. Originaire des hauts de seine, Rose voit le jour au début des années 80. D'origine Kabyle, elle grandit au sein d'une fratrie de cinq enfants. Excellente élève, elle obtient ses diplômes avant de se spécialiser dans la finance. Des années plus tard, elle finit par exercer en tant que directrice d'agence bancaire ce qui constituera une expérience significative pour la suite de sa carrière. Ayant grandit en banlieue, Rose demeure très sensible et à l'écoute des besoins des habitants. En effet, elle n'hésite pas à donner son avis mais surtout aller à la rencontre des habitants. Nous avons tous en mémoire, sa descente à la cité Kaliste à Marseille ...Défiant les avis préconçues, Rose est une battante et aime relever les défis. Au fil d'un échange de près de deux heures, Rose nous parle de sa vie en tant que française d'origine Kabyle ayant grandit dans la banlieue des hauts de seine, sa lutte contre son cancer, ses aspirations et n'hésite pas à distiller de précieux conseils.
Azul fellawen/ Bonjour tout le monde.Je suis Soraya, la créatrice du podcast Ezuran. Dans cet épisode 2, je reviens sur la culture du chant chez la femme kabyle: très présent au sein de la société kabyle, le chant pour la femme kabyle n'est pas qu'un divertissement, il est un véritable moyen d'expression. J'espère que cet épisode vous plaira, rejoignez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/ezuranpodcast/Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Slimane, Kabyle de deuxième génération, la cinquantaine pas trop accablante, est bien connu dans sa communauté à Toulouse : avec son ami juif Boris, ils sont devenus les rois du burger halal. Tout pourrait aller pour le mieux, sauf que des cadavres traînent dans les placards : une séparation soft, des relations polaires avec ses cinq frères et soeurs, et surtout, un silence radio total depuis 8 mois avec Taos, sa mère tyrannique. Lorsque le père de Boris meurt, Slimane se lance et va trouver sa mère. Un roman tendre et coriace sur le pouvoir de la transformation. Par Ellen Ichters
Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. **Tai-Ex opening ** The Tai-Ex opened up 28-points this morning from yesterday's close, at 17,061 on turnover of 4.8-billion N-T. The market closed marginally higher on Monday, as gains by artificial intelligence-related stocks offset ongoing losses by semiconductor heavyweights after Taiwan Semiconductor Manufacturing announced that it's cutting its 2023 sales outlook. The Tai-Ex fluctuated within a narrow range throughout the session, as T-S-M-C dragged semiconductor shares lower, while gains posted by artificial intelligence server suppliers lent support to the main board towards the end of the day's session. **Tsai Urges Overseas Firms to Seek CPTPP Backing ** President Tsai Ing-wen is urging the World Taiwanese Chambers of Commerce to help seek support for her administration's bid to join the Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership. Speaking during a meeting with chamber members, Tsai said she hopes overseas Taiwanese businesses can exert (發揮) their influence to rally support for Taiwan's application to join the the trade bloc. According to Tsai, the joining the partnership will strengthen Taiwan's economic resilience. She's also calling on Taiwanese businesses based overseas to invest in Taiwan and build the nation into a key global industrial hub. **KMT Presidential Candidate Hou Yu-ih to Visit Japan ** The K-M-T's presidential candidate Hou Yu-ih will be traveling to Tokyo next week. According to Hou's campaign office, the three-day trip is aimed at (目的是) strengthening his foreign policy credentials. Hou is slated to meet with lawmakers and officials from the Japan-Taiwan Exchange Association. Hou's campaign office says he'll also be doing interviews with Japanese national broadcaster N-H-K and the Asahi Shimbun newspaper. Hou will also be meeting with oversea's Taiwanese in the Japanese capital and will be accompanied by K-M-T think tank head Ko Zhi-yen, and Overseas Department head Chen Yi-xin. **UN Urges Russia to Revive Grain Deal ** The United Nations' highest official is urging Russia to revive a grain deal with Ukraine. AP correspondent Norman Hall reports. **Algeria Wildfires Leave Dead and Injured ** The Algerian government says wildfires raging across the country have killed 25 people and injured about 50. The Defense Ministry says Monday that includes 10 soldiers killed while trying to get the flames under control in the face of high winds and scorching (灼熱的) summer temperatures. The Interior Ministry says at least 1,500 people were evacuated. Wildfires, some spread by strong winds, moved across forests and agricultural areas in 16 regions. That caused 97 blazes in the north African country. The largest and deadliest fires ravaged parts of the Kabyle region east of Algiers. **Musk Reveals New Twitter Logo ** Elon Musk has unveiled a new “X” logo to replace Twitter's famous blue bird as he follows through with a major rebranding of the social media platform he bought for $44 billion last year. The X started appearing at the top of the desktop version of Twitter on Monday, but the bird was still dominant across the smartphone app. In response to questions about what tweets would be called when the rebranding (重塑形象) is done, Musk said they would be called Xs. That was the I.C.R.T. news, Check in again tomorrow for our simplified version of the news, uploaded every day in the afternoon. Enjoy the rest of your day, I'm _____.
« Puisque né kabyle, mon nom est combat » (Imi i d-luley d Aqbayli, isem-iw imenyi) Lounès Matoub (1956-1998). La Kabylie de Lounès Matoub, avec Nadia Matoub (son épouse) et le journaliste conférencier Rabah Mezouane.En commémoration des 25 ans de sa disparition, Elmir Records propose la toute première édition double vinyle de l'album de référence Lettre ouverte aux… de Matoub Lounès, enrichie d'un livret passionnant de 28 pages, comprenant des éléments biographiques, la retranscription des poèmes et leur analyse ainsi que des photos d'archives et facsimilés qui suggèrent à l'auditeur une immersion complète dans l'une des pièces maîtresses du poète. Un album emblématique qui témoigne de l'immense talent de Matoub Lounès, de sa sensibilité et de son engagement pour la cause berbère. Un document incontournable qui invite à (re)découvrir l'œuvre de l'une des plus grandes figures de la musique d'expression kabyle.« Amour, partage et sincérité ont caractérisé sa vie et son œuvre. L'homme, le Rebelle et le poète se confondaient. Il a servi l'art par sa virtuosité poétique et musicale ; par son art, il a servi la lutte de son peuple pour sa survie : Imi i d-luleɣ d Aqbayli, isem-iw imenɣi (puisque né Kabyle, mon nom est combat). Maintes fois confronté à la mort, nous le voyions à chaque fois renaître avec une vigueur renforcée, un courage imposant et une sensibilité au monde affûtée. Devenu une légende de son vivant, nous le pensions immortel. Pourtant, le 25 juin 1998, lors de son ultime bataille, Lounès Matoub est assassiné. Mais il est mort digne, debout, héroïque, les armes à la main. » (Nadia Matoub) Titres joués dans l'émission- Ayen Ayen (ma vie d'abîme)- Ay Izem- ExtraitTabrat I Lekhwam (Lettre ouverte aux…)- Yehwa – yam, (Libre et femme)- U – Shisif – Ara (Le col du salut) - I Luhoe – D Zzhir (À nos portes la mort).► album Lettre ouverte aux… (Elmir Rd 2023).Pour aller plus loin, bibliographie :- Malika Matoub, Matoub Lounès, mon frère, Éditions Albin Michel, 2000 - Nadia Matoub, Pour l'amour d'un rebelle, Éditions Robert Laffont, 2000- Yalla Seddiki, Mon nom est combat, Éditions La Découverte, 2003site Lounès Matoub éternel.Extraits d'entretien de Lounès Matoub, France Télévisions 1995.
Episode 164: Amazigh Sisterhood in Poetry and Songs During the Algerian War In this podcast, Fazia Aitel, Associate professor of Francophone and African Studies, Claremont McKenna College in California provides an overview of an ongoing work on Amazigh women from Kabylia, Algeria. Her initial interest was to assess the way women managed while being principally targeted by the French propaganda machine during the Algerian war of independence. Fanon summarized the French colonial mindset on women in one line: “let's win over the women, and the rest will follow” (Dying colonialism, 1989). The colonial administration failed to win over Algerian women. However, this attempt to divide women from men to weaken the Algerian movement led Fazia to research whether Kabyle women ever created women's groups or organizations during the war. She thus tracks here the first instance of sisterhood among Amazigh women of Kabylia until the first Amazigh women's movement in Kabylia in 2001. This is a work in progress about the emergence, significance, and complexities of feminism within an oppressed indigenous group. We thank our friend Ignacio Villalón, AIMS contemporary art follow for his guitar performance of A vava Inouva of Idir for the introduction and conclusion of this podcast. Realization and Editing by: Hayet Lansari, Librarian, Outreach Coordinator, Content Curator (CEMA).
Sophie Dries : l'audacieuseLa jeune designer et architecte Sophie Dries a reçu Le Trait dans son appartement showroom du boulevard Beaumarchais à Paris dans le 11e arrondissement. Affectée d'un gros rhume et en partance pour New-York, Sophie Dries prend néanmoins le temps de la rencontre. Elle se prête à l'exercice avec une totale bienveillance et un sourire inaltérable.Dans son intérieur, on comprend très vite que Sophie, lauréate du prix Coup de cœur des AD & Land Rover Awards 2022, n'aime rien tant que l'expérimentation et la recherche notamment sur les matières. Après 5 ans passés au sein de trois grandes agences parisiennes (Pierre Yovanovitch, Christian Liaigre, Jean Nouvel), Sophie n'hésite pas à créer ses propres pièces pour elle-même et ses clients.Sophie Dries a notamment décoré la boutique Roger Vivier, Arturo Arita ...Sophie n'aime rien tant que rentrer dans un univers et faire une proposition inédite.D'origine franco-algérienne, Kabyle plus précisément, Sophie Dries, mélange les époques et les styles. Diplômée de l'ENSA Paris-Malaquais, elle a également suivi un cursus en design à l'université Alvar Aalto à Helsinki. L'architecte est aujourd'hui à la tête de sa propre agence avec un bureau à Paris, un autre à Milan. Elle fait incontestablement partie des créatrices à suivre…Verbatim« Les études d'architecture en France ne sont pas du tout comme les études dans le monde anglo-saxons où il y a plus de moyens. J'ai voulu compléter par un cursus en Scandinavie. Il y a beaucoup d'ateliers pour exposer, donner aux objets une réalité dans le monde de l'industrie, les produire... »« J'ai monté mon studio à 27 ans en solo mais ce n'était pas du tout facile. Ce sont des doutes tout le temps, aujourd'hui encore ! ... »« Pas facile d'être une femme dans un milieu masculin notamment sur un chantier ... mais quand on gagne le respect, on est plus respecté que les hommes ! ».« Il faut assumer que la décoration c'est Paris désormais. Il y a plus de décorateurs à Paris que dans aucune autre ville du monde ».« Décorer une boutique pour quelqu'un, c'est presque dresser un portrait... »Par ordre d'apparition, voici les noms des personnes citées au cours de l'interview, et tout d'abord le lien vers le reportage réalisé par AD magazine sur l'appartement – showroom de Sophie Dries :https://www.admagazine.fr/video/watch/dans-lappartement-de-sophie-driesAlvar Aato Jean NouvelPierre YovanovitchChristian LiaigreGalerie Giustini Stagetti à RomeGalerie Nilufar à MilanJean-Michel FrankArturo Arita – FleuristeMichel Vivien – ChausseurMarc Leschelier (architecte et sculpteur, compagnon de S. Dries, l'homme derrière la femme)Trame Paris – EditeurCollectif PoushMax LambGaetano PesceLéo OrtaWendy Andreu
Kahina à 37 ans. Comme elle le dit la trentaine a été une de ses meilleurs années. Une discussion où Kahina nous amène dans ses jardins secrets, où parfois elle passe d'un sujet à l'autre puis les choses se relient, tout s'assemble. Peut être que c'est ça aussi la trentaine, rassembler des bout de nous éparpillés. Dans cet épisode on a parlé de : Les premières années (00'42) : Un début de trentaine à l'autre bout du monde Nature et création (7'50) : avec sa boutique Lune Nomade, elle a trouvé quelque chose qui lui parle, où elle peut s'exprimer Être racisée (11'56) : Refaire le lien avec ses origines et l'importance du mot « Racisée » L'endométriose (15'10) : l'errance médicale pour avoir un diagnostique, de l'influence du voyage sur ses douleurs et la question des enfants. Maturité et trentaine (20'44 ) : Le tri dans l'amitié, la définition de la trentaine et du cap. Le souvenir 90/2000 de Kahina (24'30) : Un objet qu'on a tous utilisé et une habitude qu'on avait tous. J'espère que ce nouvel épisode vous plaira ! Bonne écoute ! Sarah Ps: Venez discuter de la trentaine sur le compte intagram du podcast : Cap ou pas Cap_podcast RDV LE JEUDI 1 JUIN POUR LE NOUVEL ÉPISODE ! ___________ Cap ou pas Cap, c'est le podcast qui fait parler les trentenaires tous les premiers jeudi du mois ! Pour soutenir le podcast : Abonnez-vous pour ne rater aucun épisode ! Mettez des étoiles ⭐ ( 5 de préférences) Laisser un avis pour donner envie à d'autres auditeurs d'écouter Cap ou pas Cap ! Parlez-en autour de vous, à votre entourage aux trentenaires que vous connaissez ou partager le podcast sur vos réseaux. _____________ Crédit Réalisation : Sarah Capdevielle Design Graphique : Psena Musique de fin : Lisa Gardel
Sophie Benabi : des airs de potion de grand-mère kabyle
Today's HeadlinesMyanmar flexes military muscleMuslim-background believers advance despite Algeria's persecutionTeacher shortage leads to new college in Argentina
Today's HeadlinesOnly eight churches remain open in AlgeriaKaramojong going from cattle raiders to redeemed farmersEast African secondary school teaches freedom in Christ
On this episode of The Paul Weller Fan Podcast, I'm joined by Franco-Algerian singer-songwriter and guitarist Souad Massi.Souad began her career fronting the Kabyle political rock band Atakor, earning her a reputation as a troublemaker in an Algeria torn apart by civil war.After fleeing to Paris following a series of death threats, she performed at the 1999 Femmes d'Algérie to great acclaim, earning her first recording contract.She has forged her reputation over the course of a career spanning more than 20 years.Driven by an unfailing determination to speak out for what she values most: freedom and justice.Her songs are steeped in love, altruism and bravery.Our Paul Weller connection comes in the 2000's - with Paul telling Uncut magazine in July 2008: "I've recently developed a bit of a thing about tango. I love that music. It's really emotional, passionate music. And in soundchecks we often mess about with tango and bolero rhythms. Again, Simon ( Dine ) had a backing track and I had a tune in my head and we started jamming on it. The melody is quite influenced by an Algerian singer called Souad Massi, who's been a huge inspiration recently."As you'll hear on the podcast, this led to the two of them creating music together at Black Barn Studio.Resulting in a beautiful song called Let Me In Peace which featured as the last track on Souad's album Ô Houria (Liberty).Find out more in the show notes for this podcast on my website at paulwellerfanpodcast.com/episode-133-souad-massiAnd if you want to support the podcast financially, you can buy me a virtual coffee at paulwellerfanpodcast.com/store Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Today's HeadlinesChina vows to crack down on protestsPastor in Algeria closes church following government pressureWorld Missionary Press celebrates new partner in Kenya
Entre La Guerre des boutons, Le Seigneur des anneaux et Le Petit Nicolas, La Guerre des bouffons est un roman d'apprentissage à l'humour irrésistible. Ce premier roman publié chez Clique édition raconte avec drôlerie l'adolescence d'une bande de copains à Bondy, ville de Seine-Saint-Denis dont l'auteur Idir Hocini fait resurgir la mémoire des années 1990 et dessine la cartographie. Rencontre. Idir Hocini est né à Bondy il y a 42 ans, il a été professeur suppléant d'histoire-géographie, c'est une plume bien connue des lecteurs du Bondy blog. La guerre des bouffons est son premier roman autobiographique, écrit dans un style réjouissant, plein de verve et publié aux éditions Clique qui se remémore l'adolescence d'Idir et de sa bande de copains de lycée. RFI : Bonjour Idir Hocini, qui sont les bouffons de votre livre ? Idir Hocini : Ce sont les mal-aimés de la cour de récré, ceux qui ne sont pas considérés, ceux qui ont une activité mal vue par les autres comme les jeux de rôle, ceux qui écoutent de la musique métal, du hard rock... Un rien peut faire de vous un bouffon. Je raconte l'année où je me suis retrouvé dans une classe dite « de bouffons », une classe de scientifiques, car quand on a de bonnes notes, on est aussi considéré comme un bouffon, et c'est un statut dont je ne voulais pas pour moi et mes camarades. La Guerre des bouffons est un premier roman digne des 400 coups de Truffaut et de La Guerre des boutons. Drôle, enlevé, c'est le portrait d'une bande d'adolescents, garçons fragiles, brouillons, pénibles qui ont deux passions : les filles et la nourriture. Et puis il y a aussi la famille ; la fratrie Hocini, ce sont deux garçons, deux filles et des parents venus de Kabylie plutôt durs... Ils sont durs parce qu'ils ont grandi dans un environnement dur, dans les montagnes de Kabylie, dans une Algérie en guerre. Mon père m'a raconté que lorsqu'il était enfant, la première fois qu'il avait parlé à un adulte, il avait reçu une gifle. On ne parlait pas aux adultes. C'était deux mondes différents. Ils ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient... Nos bêtises se réglaient à coup de ceinturons et de claques, ce qu'appréciaient d'ailleurs les professeurs et les principaux de collège. Ils prenaient nos parents comme des adjoints, avec la nostalgie d'une époque où l'école pouvait imposer des châtiments corporels. Il faut dire que mon frère et moi comme tours pendables ça se posait là. Le livre dresse le portrait de figures de Bondy. Le frère aîné, c'est Kamel, le modèle d'Idir. Kamel, sa professeure de philo l'avait très bien décrit : « élève anomique », totalement incapable de respecter la moindre norme sociale permettant aux humains de vivre ensemble. Il faisait les trucs complètement insensés. C'était l'enfant terrible de Bondy. Il rendait fous ses profs. À chaque rentrée, quand je me retrouvais face à un prof qui l'avait déjà eu, je sentais la peur dans les yeux de l'enseignant, la haine. Ce qui ne l'a pas empêché d'avoir son bac et de faire des études plus tard. Le livre dresse le portrait de figures de Bondy comme René le postier, avec lequel nous nous arrangions pour que nos bulletins de notes n'arrivent pas dans la boîte aux lettres. À la première page, avant même de lire une ligne du livre, le lecteur tombe sur une carte de Bondy dessinée au crayon par l'auteur. Au nord, « le Mordor », au milieu « la terre du milieu », au sud « la Comté » et son parc verdoyant. Un imaginaire nourri du Seigneur des anneaux de Tolkien ! Mais vous savez, à Bondy, on appelle vraiment Bondy-Sud « la Comté » ! « Habiter un lieu, c'est le vivre », j'ai arpenté ce lieu avec ses frontières non naturelles : la voie ferrée qui sépare les beaux quartiers du reste de la ville, le canal de l'Ourcq qui sépare les quartiers nord du reste de la ville. Dans La Guerre des bouffons, les années sont rythmées par les étés invariablement passés en Algérie... On partait avant la fin de l'année scolaire et on rentrait après le début de l'année scolaire, car les billets étaient moins chers. C'était 70 jours d'été en Algérie, et même pendant les années noires de guerre civile, où le pays luttait contre les groupes terroristes armés du GIA, on y allait. Mon père ne dérogeait pas, il voulait que l'on comprenne que l'Algérie était aussi notre pays. J'ai connu de très beaux moments, comme l'ouverture du pays au multipartisme après les révoltes de 1988, mais aussi des moments d'angoisse parce qu'on égorgeait des gens dans les villages. Nous passions nos vacances dans une maison isolée au milieu d'un champ, parce qu'il y avait des attentats à la bombe, c'étaient des vacances dans un pays en guerre à une époque où les immigrés algériens ne rentraient plus au pays. La Guerre des bouffons est un récit écrit avec la même énergie bouillonnante que la parole. Et un double héritage pour cet adolescent, Idir, votre double de fiction. Oui, l'héritage de la guerre d'Algérie. Un jour où on m'avait traité de sale arabe à l'école, ma grand-mère a vu que j'avais honte de moi, elle n'a pas supporté et m'a raconté mon grand-père combattant pour l'indépendance et une phrase comme un mantra, « mieux vaut la mort qu'une vie de honte ». Moi, au village, j'ai toujours entendu qu'on ne combattait pas la France, mais que l'on combattait le colonialisme et le statut d'indigène, j'ai eu un autre récit venu d'Algérie qui n'abîmait pas ma double nationalité. Mais je suis né en France et mon héritage est aussi celui de la Révolution française. En 1989, j'avais neuf ans et la France célébrait le bicentenaire de la Révolution française, les sans-culottes qui à Valmy avaient vaincu tous les rois d'Europe me fascinaient, comme dans les mangas du Club Dorothée où le faible triomphe du fort par la volonté et le désir de justice. Je suis l'héritier de ces deux révolutions. La Guerre des bouffons est un récit écrit avec la même énergie bouillonnante que la parole. À l'époque, les humiliations publiques m'étaient insupportables. À Bondy, au lycée Jean-Renoir, seul le verbe comptait, beaucoup n'avaient pas les codes. Moi, je me considérais comme le Bondinois parfait, j'étais né dans la cité, au nord, j'avais déménagé en pavillon, je connaissais tous les codes, c'était plus facile de me défendre avec évidemment l'atout des banlieues populaires : l'humour et la répartie qui ont donné le ton du livre. Le livre se termine sur la victoire de la France au mondial en 1998. Je souhaite à tout le monde de connaître cette euphorie collective. C'était la réconciliation universelle de tous les Français. De Bondy, on est descendu sur les Champs-Élysées. Les Parisiens nous embrassaient chaleureusement, la nuit était magnifique, pour moi le Front national et le racisme étaient morts. Un mouvement de masse positif, c'est rare. On avait l'impression de vivre une libération. Avant ce jour-là, la France qui gagne, c'était Yannick Noah et le tennis. Là, le sport le plus populaire dans le monde triomphait avec deux buts de Zinédine Zidane en finale, Kabyle comme moi, ça marque ! Mais moi mon héros, c'était Aimé Jacquet, l'entraîneur mal-aimé, tout le monde lui demandait de partir depuis six mois, qualifiant l'équipe de faible et il avait remporté une victoire éclatante, seul contre tous. La Guerre des bouffons, Idir Hocini, disponible chez Clique édition.
Entre La Guerre des boutons, Le Seigneur des anneaux et Le Petit Nicolas, La Guerre des bouffons est un roman d'apprentissage à l'humour irrésistible. Ce premier roman publié chez Clique édition raconte avec drôlerie l'adolescence d'une bande de copains à Bondy, ville de Seine-Saint-Denis dont l'auteur Idir Hocini fait resurgir la mémoire des années 1990 et dessine la cartographie. Rencontre. Idir Hocini est né à Bondy il y a 42 ans, il a été professeur suppléant d'histoire-géographie, c'est une plume bien connue des lecteurs du Bondy blog. La guerre des bouffons est son premier roman autobiographique, écrit dans un style réjouissant, plein de verve et publié aux éditions Clique qui se remémore l'adolescence d'Idir et de sa bande de copains de lycée. RFI : Bonjour Idir Hocini, qui sont les bouffons de votre livre ? Idir Hocini : Ce sont les mal-aimés de la cour de récré, ceux qui ne sont pas considérés, ceux qui ont une activité mal vue par les autres comme les jeux de rôle, ceux qui écoutent de la musique métal, du hard rock... Un rien peut faire de vous un bouffon. Je raconte l'année où je me suis retrouvé dans une classe dite « de bouffons », une classe de scientifiques, car quand on a de bonnes notes, on est aussi considéré comme un bouffon, et c'est un statut dont je ne voulais pas pour moi et mes camarades. La Guerre des bouffons est un premier roman digne des 400 coups de Truffaut et de La Guerre des boutons. Drôle, enlevé, c'est le portrait d'une bande d'adolescents, garçons fragiles, brouillons, pénibles qui ont deux passions : les filles et la nourriture. Et puis il y a aussi la famille ; la fratrie Hocini, ce sont deux garçons, deux filles et des parents venus de Kabylie plutôt durs... Ils sont durs parce qu'ils ont grandi dans un environnement dur, dans les montagnes de Kabylie, dans une Algérie en guerre. Mon père m'a raconté que lorsqu'il était enfant, la première fois qu'il avait parlé à un adulte, il avait reçu une gifle. On ne parlait pas aux adultes. C'était deux mondes différents. Ils ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient... Nos bêtises se réglaient à coup de ceinturons et de claques, ce qu'appréciaient d'ailleurs les professeurs et les principaux de collège. Ils prenaient nos parents comme des adjoints, avec la nostalgie d'une époque où l'école pouvait imposer des châtiments corporels. Il faut dire que mon frère et moi comme tours pendables ça se posait là. Le livre dresse le portrait de figures de Bondy. Le frère aîné, c'est Kamel, le modèle d'Idir. Kamel, sa professeure de philo l'avait très bien décrit : « élève anomique », totalement incapable de respecter la moindre norme sociale permettant aux humains de vivre ensemble. Il faisait les trucs complètement insensés. C'était l'enfant terrible de Bondy. Il rendait fous ses profs. À chaque rentrée, quand je me retrouvais face à un prof qui l'avait déjà eu, je sentais la peur dans les yeux de l'enseignant, la haine. Ce qui ne l'a pas empêché d'avoir son bac et de faire des études plus tard. Le livre dresse le portrait de figures de Bondy comme René le postier, avec lequel nous nous arrangions pour que nos bulletins de notes n'arrivent pas dans la boîte aux lettres. À la première page, avant même de lire une ligne du livre, le lecteur tombe sur une carte de Bondy dessinée au crayon par l'auteur. Au nord, « le Mordor », au milieu « la terre du milieu », au sud « la Comté » et son parc verdoyant. Un imaginaire nourri du Seigneur des anneaux de Tolkien ! Mais vous savez, à Bondy, on appelle vraiment Bondy-Sud « la Comté » ! « Habiter un lieu, c'est le vivre », j'ai arpenté ce lieu avec ses frontières non naturelles : la voie ferrée qui sépare les beaux quartiers du reste de la ville, le canal de l'Ourcq qui sépare les quartiers nord du reste de la ville. Dans La Guerre des bouffons, les années sont rythmées par les étés invariablement passés en Algérie... On partait avant la fin de l'année scolaire et on rentrait après le début de l'année scolaire, car les billets étaient moins chers. C'était 70 jours d'été en Algérie, et même pendant les années noires de guerre civile, où le pays luttait contre les groupes terroristes armés du GIA, on y allait. Mon père ne dérogeait pas, il voulait que l'on comprenne que l'Algérie était aussi notre pays. J'ai connu de très beaux moments, comme l'ouverture du pays au multipartisme après les révoltes de 1988, mais aussi des moments d'angoisse parce qu'on égorgeait des gens dans les villages. Nous passions nos vacances dans une maison isolée au milieu d'un champ, parce qu'il y avait des attentats à la bombe, c'étaient des vacances dans un pays en guerre à une époque où les immigrés algériens ne rentraient plus au pays. La Guerre des bouffons est un récit écrit avec la même énergie bouillonnante que la parole. Et un double héritage pour cet adolescent, Idir, votre double de fiction. Oui, l'héritage de la guerre d'Algérie. Un jour où on m'avait traité de sale arabe à l'école, ma grand-mère a vu que j'avais honte de moi, elle n'a pas supporté et m'a raconté mon grand-père combattant pour l'indépendance et une phrase comme un mantra, « mieux vaut la mort qu'une vie de honte ». Moi, au village, j'ai toujours entendu qu'on ne combattait pas la France, mais que l'on combattait le colonialisme et le statut d'indigène, j'ai eu un autre récit venu d'Algérie qui n'abîmait pas ma double nationalité. Mais je suis né en France et mon héritage est aussi celui de la Révolution française. En 1989, j'avais neuf ans et la France célébrait le bicentenaire de la Révolution française, les sans-culottes qui à Valmy avaient vaincu tous les rois d'Europe me fascinaient, comme dans les mangas du Club Dorothée où le faible triomphe du fort par la volonté et le désir de justice. Je suis l'héritier de ces deux révolutions. La Guerre des bouffons est un récit écrit avec la même énergie bouillonnante que la parole. À l'époque, les humiliations publiques m'étaient insupportables. À Bondy, au lycée Jean-Renoir, seul le verbe comptait, beaucoup n'avaient pas les codes. Moi, je me considérais comme le Bondinois parfait, j'étais né dans la cité, au nord, j'avais déménagé en pavillon, je connaissais tous les codes, c'était plus facile de me défendre avec évidemment l'atout des banlieues populaires : l'humour et la répartie qui ont donné le ton du livre. Le livre se termine sur la victoire de la France au mondial en 1998. Je souhaite à tout le monde de connaître cette euphorie collective. C'était la réconciliation universelle de tous les Français. De Bondy, on est descendu sur les Champs-Élysées. Les Parisiens nous embrassaient chaleureusement, la nuit était magnifique, pour moi le Front national et le racisme étaient morts. Un mouvement de masse positif, c'est rare. On avait l'impression de vivre une libération. Avant ce jour-là, la France qui gagne, c'était Yannick Noah et le tennis. Là, le sport le plus populaire dans le monde triomphait avec deux buts de Zinédine Zidane en finale, Kabyle comme moi, ça marque ! Mais moi mon héros, c'était Aimé Jacquet, l'entraîneur mal-aimé, tout le monde lui demandait de partir depuis six mois, qualifiant l'équipe de faible et il avait remporté une victoire éclatante, seul contre tous. La Guerre des bouffons, Idir Hocini, disponible chez Clique édition.
01 Intro - Cheikh Nhari 02 Dj Snake - Disco Maghreb 03 Cheb Bello - Nabghi Nhawas 04 Aymane Serhani - Ntiya Lmaalma 05 DJ Hamida & Cappuccino - Dayni Daini 06 Alonzo - Tout va bien 07 Soolking & Reynmen - Askim 08 TiiwTiiw & Marwa Loud - Petite Soeur 09 Daddy Yankee & J Balvin - Sal Y Perrea (Remix) 10 JUL - J'ai Tout Su 11 Saf - Ma bébé 12 S1mba & DTG - Rover 13 DYSTINCT & Bryan Mg - Ya Dellali 14 Soprano & Gradur - Venga Mi 15 Nicky Jam & Dadju - Danccarina (Remix) 16 Fresh - Chop 17 Fivio Foreign - What's My Name 18 Benzz - Je M'appelle 19 Lyna Mahyem - Ena W Yek (Bonus) 20 Zaho - Je t'aime à l'algérienne (Bonus) 21 Marwa Loud & Moha K - Ghir Ntiya (Bonus) 22 Djalil Palermo - Edouha Aliya (Bonus) 23 Zaza Show - Ken Yssir (Bonus) 24 Bilal Sghir - Sayfi Maaya (Bonus) 25 Cheb Mourad - Mami Mami (Bonus) 26 Kabyle megamix (Bonus)
David Silver from Hecate discusses their new calorie tabulator, Kabyle language and their slops transactions.
Nadjia, alias, mamie nadia pour les intimes, nait en avril 1944, en pleine guerre, à Alger. Elle y vit avec son frère et ses parents, une enfance douce et heureuse. Elle nous raconte ici ses tendres années d'écolière… Vient ensuite la guerre d'Algérie… un traumatisme En 1961, A l'âge de 17 ans, en pleine guerre d'Algérie, le père de Nadia décide de la marier à un cousin qu'elle ne connait pas. Un cousin de 17 ans de plus qu'elle. Elle accepte, car elle sait qu'en se mariant, elle se protège… de la guerre, de sa violence, des sévices, des viols commis par les militaires francais. Viols longtemps occultés dont certaines victimes osent enfin parler depuis peu… Nadia se marie, puis quitte l'Algérie pour la France. C'est ici qu'elle réside encore aujourdhui avec ses 5 fils. Mamie Nadia m'a raconté énormément de souvenirs, bien plus que ceux qu'il y a dans cet épisode. Elle m'a d'ailleurs donné du fil à retordre pour ce montage, parce que j'avais tellement de matière, que je ne savais pas quoi choisir. J'ai mis beaucoup de souvenirs de coté, et notamment ceux la préparation des plats du ramadan, dont je vous avais parlé à la fin du dernier podcast. Je ne les ai pas mis dans cet épisode, parce que je n'avais pas envie de les bâcler et que les autres souvenirs faisaient déjà un épisode assez long… bref, tout ca pour vous dire que je vous prépare pour le mercredi 22 juin, un petit épisode bonus sur les souvenirs de préparation du Ramadan de Mamie Nadia, les plats, les odeurs, la fête, les chants, les danses… sensations garanties !! #algérie #enfance #souvenirs #guerre
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Rencontre avec le journaliste Farid Alilat, à l'occasion de la sortie de sa biographie Idir, un Kabyle du monde aux éditions du Rocher. Un ouvrage dédié à la mémoire du chanteur Idir, chanteur kabyle algérien décédé le 2 mai 2020 à l'âge de 70 ans. Pour Farid Alilat, une chanson comme la célèbre “A Vava Inouva” “parle aux cœurs, rentre dans les tripes et dans le foyer des gens pour ne jamais les lâcher”. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VENT D'AILLEURS Cette semaine, direction le Musée de l'immigration de Paris, pour l'exposition “Juifs et musulmans de la France coloniale à nos jours". Plus de 100 œuvres, pour plus d'histoires et moins de clichés. Visite guidée en compagnie de Karima Direche (historienne franco-algérienne, spécialiste des sociétés maghrébines contemporaines), et de Mathias Dreyfuss, historien spécialiste de l'histoire des juifs en France. L'exposition est à retrouver jusqu'au 17 juillet. MUSIKACTULe Musikactu vous emmène dans les coulisses du festival Banlieues Bleues, qui organise chaque année, en parallèle des concerts, des “Actions musicales”. Immersion cette année dans la pièce “Le Vaisseau Mère”, une œuvre collaborative créée par l'artiste T.I.E et les membres de son collectif Les Femmes Sauvages. Un spectacle avec une ambition : faire tomber les clichés sur les hommes et les femmes. Au micro de Flavien Larcade, la metteuse en scène T.I.E, des participants au projet, et le directeur du festival Xavier Lemettre. D'ICI ET D'AILLEURS Cette semaine, rencontre avec le journaliste Farid Alilat, à l'occasion de la sortie de sa biographie Idir, un Kabyle du monde aux éditions du Rocher. Un ouvrage dédié à la mémoire du chanteur Idir, chanteur kabyle algérien décédé le 2 mai 2020 à l'âge de 70 ans. Pour Farid Alilat, une chanson comme la célèbre “A Vava Inouva” “parle aux cœurs, rentre dans les tripes et dans le foyer des gens pour ne jamais les lâcher”. COUP DE CŒUR Le Coup de cœur vous emmène à la galerie Art-Z, pour l'exposition L'Afrique Secrète”, de Françoise Huguier. La photographe propose une vision de l'Afrique au féminin en toute intimité, avec des femmes rencontrées au Burkina Faso et au Mali. Elle expose aussi plusieurs clichés précieux issus de sa collection personnelle, les désormais célèbres Malick Sidibé et Seydou Keita. L'exposition est à voir jusqu'au 23 avril 2022. LE LIVE Chanteur et conteur, Erol Josué est cette semaine dans le Live de Néo Géo, et convoque pour nous les esprits, avec une transe et des chants vaudous puissants revisités sur son album Pelerinaj. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:03:48 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Qui était-il ce fils de pauvre né dans un village de Kabylie en 1913, destiné à devenir berger, instituteur, éducateur, pédagogue, écrivain, qui mourut assassiné ?
À la fois plat du quotidien et repas de fête, associé aux joies comme aux peines, le couscous est un mets qui jalonne la vie au Maghreb, des naissances aux décès en passant par les mariages. «On peut faire communier autour d'une même graine, musulmans, juifs et chrétiens, riches et pauvres, viandards et végétariens», fait remarquer l'ethnologue et cheffe cuisinière marocaine Fatema Hal pour qui le couscous transcende les frontières.Depuis 2020, ce plat ancestral fait enfin partie du patrimoine immatériel de l'Unesco, grâce aux efforts de l'Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et la Tunisie qui se sont associés pour en défendre la candidature. Pour autant, ce n'est pas une recette qui a été inscrite mais bien les « savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous » dans toute leur diversité. Car il y a sans doute autant de couscous que de régions nord-africaines, voire de familles.Dans cet épisode, Émilie Laystary vous emmène au Fémina, resto kabyle centenaire situé à Marseille, à la rencontre de Mustapha Kachetel, taulier du ces cuisines qui ont déjà vu passer quatre générations dans la famille. Au micro de Bouffons, Mustapha évoque le couscous kabyle, ce couscous reconnaissable à sa fameuse semoule d'orge, réputée plus digeste que la semoule de blé. L'occasion d'entendre la voix d'un homme pour qui servir tous les jours des couscous est une manière de faire vivre un bout de Kabylie en Provence.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore Meyer MahieuSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
: Sign up to receive podcast: https://joshuaproject.net/pray/unreachedoftheday/podcast People Group: https://joshuaproject.net/people_groups/12399 Listen to "A Third of Us" podcast with Greg Kelley, produced by the Alliance for the Unreached: https://alliancefortheunreached.org/podcast/ Watch "Stories of Courageous Christians" w/ Mark Kordic https://storiesofcourageouschristians.com/stories-of-courageous-christians
Yelli Yelli présente son nouvel album La Violence est Mécanique (CryBaby 2021). Moitié kabyle moitié tchèque, née en banlieue parisienne, 100% Maisons-Alfort, 200% queer, Yelli Yelli raconte son histoire de femme, d'identité plurielle et ses entre-deux. Elle est la France et l'Algérie et ni l'un ni l'autre aussi. Yelli Yelli est l'entre deux où naissent les voix orphelines des machines à mémoires. Yelli Yelli déracinée, hybride et mouvante, chante la grande histoire avec urgence pour la re-semer. Chansons graines qui portent fruits, elle cherche la matière rêvée de la Kabylie de ses ancêtres pour revenir sur le passé colonial de la France, sa terre douce amère d'aujourd'hui. Débordante de mots et d'histoires, Yelli Yelli renoue la collaboration créatrice de son 1er album avec Piers Faccini. Retirés dans son studio dans les Cévennes, le songwriter multi instrumentiste propose l'enveloppe musicale à la parole Yelli Yelli. Ainsi naissent les chansons. Mais le fuel reste à trouver, un moteur à rythmes, une pulsation de machines pour l'ossature du disque. Rentre Dj Chloé et la conversation se déploie en triptyque, le cœur acoustique reste, mais les cordes sont revêtues de tendres machines, antennes oscillantes électroniques. La tradition imaginée devient lunaire et la grand-mère Kabyle danse dans l'espace sonore en tenue de cosmonaute. La parole-semis de Yelli Yelli fleurit en chanson futuriste, bande son d'un monde dystopique à la recherche d'espoir. Yelli Yelli chante pour comprendre et dérouler les temporalités et identités plurielles. Du visible banal à l'invisible fantastique, Yelli Yelli est une machine qui rôde dans l'espace et le temps. Elle marche, elle proteste, elle réclame, elle crie pour hier et aujourd'hui, pour ses morts et ses vivants. Titres de Yelli Yelli joués, extraits de l'album La Violence est mécanique Tassusmi → voir le clip Liberté → voir le clip La Terre → voir le clip Nhifa. Puis Laura Cahen présente son nouvel et 2ème album Une fille (Pias 2021) dans la #SessionLive. Avec son nouvel album, Laura Cahen signe plus qu'un deuxième album, c'est un manifeste. Pour ce second disque, Laura a choisi de travailler avec le producteur émérite Dan Levy. Tous les deux, ils ont façonné les chansons de l'album pendant le confinement, enfermés ensemble dans un château d'eau en Normandie. Cet album est autobiographie et altruiste à la fois. En tant que femme, Laura s'y livre à une introspection, mais s'imagine aussi l'histoire de ses semblables. Sur scène, elle ne choisit de s'entourer que de femmes, et les quatre clips accompagnant l'album mettent chacun en scène une artiste. Laura refuse désormais l'enfermement. Parmi ses influences, Beth Gibbons, Aldous Harding, Bertrand Belin, Lhasa, Kate Bush, Alain Souchon, Björk, PJ Harvey, Anne Sylvestre… Structures anglo-saxonnes, paroles francophones, expérimentations sans cesse renouvelées : l'électronique sied à merveille à l'écriture imagée, imprégnée d'un romantisme dix-neuvièmiste de Laura, et de son timbre révélé : « je cherchais une nouvelle manière d'envisager ma voix, d'aller à l'essentiel, de faire tomber les artifices, retirer les masques. » Titres de Laura Cahen, interprétés dans la #SessionLive La Jetée Live RFI → voir le clip Dans mon Lit extrait de l'album Une Fille → voir le clip La complainte du soleil Live RFI → voir le clip Coquelicot Live RFI → voir le clip. Son Fabien Mugneret et Mathias Taylor. (Rediffusion)
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durée : 00:23:02 - Le Réveil culturel - par : Tewfik Hakem - Rencontre avec le musicien Takfarinas pour la sortie d'un double album qui mêle influences pop de Kabylie, chaabi algérois et création personnelle - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Takfarinas Musicien
durée : 00:23:02 - Le Réveil culturel - par : Tewfik Hakem - Rencontre avec le musicien Takfarinas pour la sortie d'un double album qui mêle influences pop de Kabylie, chaabi algérois et création personnelle - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Takfarinas Musicien
Les musulmans du monde entier terminaient il y a quelques semaines le Ramadan, ce mois de jeûne, de commémorations et d'aumône qui est l'un des cinq piliers de l'islam. En France, c'est environ 3 millions de personnes qui observent cette tradition et s'abstiennent de manger et boire du lever au coucher du soleil. L'occasion de se questionner particulièrement sur la signification de l'engagement religieux et spirituel. Peut-être que vous aussi, vous vous posez ce genre de questions ? Notre invité du jour, Karim Arezki, est spécialiste en religions comparées et en islamologie. Maître d'enseignement et de recherche, il rédige actuellement une thèse qui s'interroge sur les rapports entre les deux grands monothéismes que sont l'islam et le christianisme. Il nous partage son parcours qui l'a mené de Kabylie à Paris, de l'islam au christianisme, des études de vétérinaire à la théologie. Comme Karim, êtes-vous prêts à poser une question à Dieu ? Êtes vous prêts à recevoir une réponse? Suivez nos actualités, participez à nos échanges, rendez-vous sur imagoDei.fr !
Yelli Yelli présente son nouvel album La Violence est Mécanique (CryBaby 2021). Moitié kabyle moitié tchèque, née en banlieue parisienne, 100% Maisons-Alfort, 200% queer, Yelli Yelli raconte son histoire de femme, d'identité plurielle et ses entre-deux. Elle est la France et l’Algérie et ni l’un ni l’autre aussi. Yelli Yelli est l’entre deux où naissent les voix orphelines des machines à mémoires. Yelli Yelli déracinée, hybride et mouvante, chante la grande histoire avec urgence pour la re-semer. Chansons graines qui portent fruits, elle cherche la matière rêvée de la Kabylie de ses ancêtres pour revenir sur le passé colonial de la France, sa terre douce amère d’aujourd’hui. Débordante de mots et d’histoires, Yelli Yelli renoue la collaboration créatrice de son 1er album avec Piers Faccini. Retirés dans son studio dans les Cévennes, le songwriter multi instrumentiste propose l’enveloppe musicale à la parole Yelli Yelli. Ainsi naissent les chansons. Mais le fuel reste à trouver, un moteur à rythmes, une pulsation de machines pour l’ossature du disque. Rentre Dj Chloé et la conversation se déploie en triptyque, le cœur acoustique reste, mais les cordes sont revêtues de tendres machines, antennes oscillantes électroniques. La tradition imaginée devient lunaire et la grand-mère Kabyle danse dans l’espace sonore en tenue de cosmonaute. La parole-semis de Yelli Yelli fleurit en chanson futuriste, bande son d’un monde dystopique à la recherche d’espoir. Yelli Yelli chante pour comprendre et dérouler les temporalités et identités plurielles. Du visible banal à l’invisible fantastique, Yelli Yelli est une machine qui rôde dans l’espace et le temps. Elle marche, elle proteste, elle réclame, elle crie pour hier et aujourd’hui, pour ses morts et ses vivants. Titres de Yelli Yelli joués, extraits de l’album La Violence est mécanique Tassusmi → voir le clip Liberté → voir le clip La Terre → voir le clip Nhifa. Puis Laura Cahen présente son nouvel et 2ème album Une fille (Pias 2021) dans la #SessionLive. Avec son nouvel album, Laura Cahen signe plus qu’un deuxième album, c'est un manifeste. Pour ce second disque, Laura a choisi de travailler avec le producteur émérite Dan Levy. Tous les deux, ils ont façonné les chansons de l’album pendant le confinement, enfermés ensemble dans un château d’eau en Normandie. Cet album est autobiographie et altruiste à la fois. En tant que femme, Laura s’y livre à une introspection, mais s’imagine aussi l’histoire de ses semblables. Sur scène, elle ne choisit de s’entourer que de femmes, et les quatre clips accompagnant l’album mettent chacun en scène une artiste. Laura refuse désormais l’enfermement. Parmi ses influences, Beth Gibbons, Aldous Harding, Bertrand Belin, Lhasa, Kate Bush, Alain Souchon, Björk, PJ Harvey, Anne Sylvestre… Structures anglo-saxonnes, paroles francophones, expérimentations sans cesse renouvelées : l’électronique sied à merveille à l’écriture imagée, imprégnée d’un romantisme dix-neuvièmiste de Laura, et de son timbre révélé : « je cherchais une nouvelle manière d’envisager ma voix, d’aller à l’essentiel, de faire tomber les artifices, retirer les masques. » Titres de Laura Cahen, interprétés dans la #SessionLive La Jetée Live RFI → voir le clip Dans mon Lit extrait de l’album Une Fille → voir le clip La complainte du soleil Live RFI → voir le clip Coquelicot Live RFI → voir le clip. Son Fabien Mugneret et Mathias Taylor.
People Group Summary: https://joshuaproject.net/people_groups/12399 Join us for the International Day for the Unreached on May 23, 2021 as thousands experience #AThirdofUs https://athirdofus.com/ Listen to "A Third of Us" podcast with Greg Kelley, produced by the Alliance for the Unreached: https://alliancefortheunreached.org/podcast/ Watch "Stories of Courageous Christians" w/ Mark Kordic https://storiesofcourageouschristians.com/stories-of-courageous-christians God's Best to You!
durée : 00:10:20 - Des vies françaises - par : Charlotte PERRY - A 76 ans, Sadia ne sait ni lire, ni écrire. Pourtant, elle rêve d’un jour d'écrire un livre pour raconter son histoire. Celle d'une femme Kabyle née dans la grande pauvreté qui a émigré en France en 1962, à la fin de la guerre d'Algérie. Une histoire de l'immigration au féminin, méconnue, mais partagée par beaucoup.
Cet épisode est la deuxième partie d'un entretien spécial consacré aux écrivaines algériennes pionnières avec Akila Kizzi, docteure en littérature, et enseignante chercheuse en études de genre. Elle est aussi l'auteure de livre Marie Louise, Taos Amrouche, passion et déchirements identitaires Dans le premier volet, épisode 18, on avait discuté du parcours de Taos Amrouche, de la portée littéraire, culturelle , politique et féministe de son œuvre. Dans ce deuxième volet, nous allons parler des écrivaines algériennes pionnières de manière plus générale. Djamila Debbèche, Assia Djebar et bien d'autres, qui sont-elles ? Dans quel contexte ont-elles écrit leur livre, quelle a été la portée de leur travail ? Quel est leur héritage ? Djamila Debbèche, écrivaine pionnière et première journaliste algérienne (04:00) L'étiquette "assimilée" des écrivaines pionnières (09:00) Assia Djebar n'échappe pas à la critique avec "la soif" (14:00) Une autre vision de Lalla Fatma Nsoumer (18:05) Le passage à la langue arabe après l'indépendance (23:55) Les débuts de la littérature engagée (26:23) Décennie noire et écriture d'urgence (31:14) D'objet à sujet d'écriture (32:29) Etudes féminines, gender studies et la visibilisation de la production intellectuelle des femmes (33:55) L'importance de la contextualisation pour pouvoir avancer sur la question du genre en Algérie (38:26) L'actualité des travaux de Akila Kizzi(46:50) Les conseils de lecture de notre invitée (48:35) Références: - Le livre de notre invitée : Marie-Louise Taos Amrouche, passions et déchirements identitaires , Akila Kizzi, éditions Fauves, 2019 - Sarah Haidar: la morsure du coquelicot Vous pourrez retrouver Akila Kizzi sur Facebook. Rejoignez nous sur nos comptes instagram & Facebook
Margaux est violoniste, née à Genève d'une mère Kabyle et d'un père autrichien. Elle joue avec les cultures, trouve des ponts entre elles et se sent très liée au Sénégal.
Story behind the image: "During a visit to the Kabyle region in 2006, I photographed graffiti painted on a town’s whitewashed walls that featured various historical figures adopted by the Amazigh movement. Busts of three figures done by an unidentified graffiti artist included a woman on the left of a geometric design and two men on its right. Underneath each bust was a name written in Tifinagh, an ancient Berber script dating back to the fourth century BCE that was used to write administrative texts and funerary inscriptions across northern Africa prior to use of Arabic. Amazigh activists use individual Tifinagh letters as identity markers, writing slogans on public spaces, and, in this case, a graffiti artist wrote the word “Dihya” underneath this female figure referring to the Kahina’s actual name." Cynthia Beckerhttps://mizanproject.org/the-kahina-the-female-face-of-berber-history/https://www.jstor.org/stable/1595873?casa_token=X3UeRAwCHOkAAAAA%3ABghUhzzsr9e8cri0Lmr0J4--x2BmuuiQtKSTFHUsCCM9r1py_g8QlnkYY2DNqVjznKjFPiDeAboWCUpeZsQ7op0VxLJbftbZIIJJ3A0zcTnaSWXwDvuhbg&seq=4#metadata_info_tab_contentshttps://intercontinentalcry.org/free-people-the-imazighen-of-north-africa/https://en.wikipedia.org/wiki/Traditional_Berber_religionhttps://mospace.umsystem.edu/xmlui/bitstream/handle/10355/12088/LewisKahkatYac.pdf?sequence=1https://www.ancient.eu/Kahina/https://en.wikipedia.org/wiki/Traditional_Berber_religionhttps://en.wikipedia.org/wiki/Berbershttps://en.wikipedia.org/wiki/Dihyahttps://en.wikipedia.org/wiki/North_Africa_during_Antiquityhttps://www.encyclopedia.com/women/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/kahina-r-695-703-cehttps://www.blackhistorybuff.com/blogs/the-black-history-buff-blog/the-kahina-queen-of-the-berbers-ruled-688-705-adhttps://www.arabamerica.com/an-early-feminist-al-kahina-7th-century-north-african-queen-fact-or-fancy/https://www.audubon.org/news/are-these-birds-better-computers-predicting-hurricane-seasons
North African music receives very little coverage in the United States. There are no high-profile mixes of recent Tunisian underground dance music from hip DJs, and no young Algerian musicians with major distribution deals in the U.S. So we decided to explore what exactly is going on today in this part of the world. We trace the origins of some of the region’s most interesting current music to the banlieues of Paris, like raï ’n’b--a new autotuned and synth-heavy offshoot of raï. We also explore the Gnawa reggae movement, which finds common ground between Sufi trance and the message of Marley. Returning to familiar traditions, we present a live recording of Kabyle mandoleplayer Hamid Ouchène from Montreal’s Nuits d’Afrique festival, backed by a group of Montreal-based musicians with origins throughout the African continent. We next turn to the North African metal scene that developed during Algeria’s civil conflict to meld Berber folk music with black metal. Finally, we check out the new chaabi revival. Produced by Jesse Brent. [APWW #692] [Originally aired in 2014]
Hello à toutes et à tous, ici Celia pour le 13ème et dernier épisode de la saison 1 d'Éclosion avant une petite pause d'un mois, le temps de se ressourcer et d'entamer une 2ème saison encore plus riche ! Environ un tiers d'entre vous chèrs auditrices et auditeurs nous écoutez depuis l'étranger principalement le Canada et la France, nous sommes ravies que les voix des algériennes portent au-delà des frontières. Notre invitée du jour et justement basée en France, elle s'appelle Rym Boudjemma et comme souvent avec nos invitées, elle a une double casquette, puisqu'en parallèle de son métier d'ingénieur application, elle a lancé une superbe marque artisanale, taszuri. Le concept est très simple: un objet, une couleur, et un symbole berbère. De l'artisanat traditionnel donc mais épuré et modernisé pour plaire au-delà des frontières et le résultat et juste magnifique. Rym a grandi à Alger et s'est installée en France il y a une dizaine d'années pour ses études, après un master suivi d'un doctorat en chimie, elle rejoint une start-up spécialisée dans la nanoscopie 3D. Sa créativité la rattrape, et parallèlement à son travail, elle commence ses créations qu'elle partage sur Etsy un site spécialisé dans les créations personnelles. Elle finit par créer son propre site web, et vous verrez que ce n'est pas si compliqué dans le e-commerce, puis élargit sa gamme de produits. Dans cet épisode, Rym nous parle: · De son enfance à Alger · De son arrivée en France pour ses études post bac · De son choix d'étudier la physique-chimie · De son doctorat · De son métier actuel d'ingénieur application · Comment est née l'idée Taszuri, la signification du mot? · Du concept de sa marque · De la manière dont elle a commencé sur Etsy · De la manière simple et économique dont elle a créé le site web de as marque · Des différents objets de sa collections · De la manière dont elle travaille avec des artisans kabyles · Du statut juridique adapté à cette activité lorsqu'on est salarié · Comment faire connaître sa marque ? · De son premier client · De ses partenariats aujourd'hui Ce qui m'a frappée chez Rym, c'est son calme, son sang-froid. Elle ne se met pas de pression pour le développement de sa marque, avance petit à petit et ne perd pas de vue ce qui l'a poussée à se lancer, la passion de la création. Bonne écoute ! Références : Site Web Taszuri : https://www.taszuricreations.com/ Sur les réseaux sociaux : Taszuri créations Autres sites mentionnés Etsy : https://www.etsy.com/ Jimdo, créer un site web dans le e-commerce : https://www.jimdo.com/ Boutiques parenaires: Inspiration orientale : https://www.inspirationorientale.com/ Kemet & co : https://www.kemetandco.com/ Livres: "Les symboles communs des peuples agraires: des berbères aux amérindiens", Jean-Bernard Moreau « Le grain magique », Taous Amrouche Crédit Photo : Taszuri créations
Et rencontre avec Arthur Simonini, co-compositeur avec Para One de la BO du film Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma. Souad Massi Oumniya (mon souhait) signe le grand retour de Souad Massi, l’icône chaâbi-folk algéroise. Un sixième album qui résonne résolument moderne et dont les thèmes sont ancrés dans l’actualité. L’Algérie, la politique, l’amour, la liberté ou l’émancipation sont autant de sujets qui nourrissent une artiste à la sensibilité à fleur de peau. Il y a toujours eu chez Souad Massi une passion du mélange : baignée par la chanson populaire algéroise (le châabi), la poésie d’Aït Menguelet, chantre de la Kabylie résistante, l’Algéroise place de-ci de-là un trait de reggae, ou encore un grain de fado, par exemple dans Oumniya, ou la douleur de la trahison, qui ouvre cet album bâti en treize chansons, la plupart interprétées en dialecte algérois et imaginées par Souad Massi. Ainsi, l’Algéroise a-t-elle ajouté à ce folk du nord de l’Afrique, un violon arabo-andalou (Mokrane Adlani), renforcé la guitare folk par un mandole (Mehdi Dalil), et la derbouka (Rabah Kalfa) par des percussions latines (Adriano Tenorio). Chansons d’amour ou chansons politiques, Souad Massi est au plus près de l’humain. Depuis le début de l’année 2019, l’Algérie est parcourue d’un formidable mouvement protestataire. La rue, "des jeunes, des grands-mères, des anonymes, formidablement courageux", s’est mobilisée contre un cinquième mandat du président Bouteflika et contre la corruption. Voici Fi Bali, tout en métaphores "pour décrire un ex-président déconfit, une oligarchie qui dirige le pays dans l’ombre, un pays qui ressemble à un bateau qui va couler, parce que depuis l’indépendance en 1962, aucun dirigeant n’a voulu préserver les trésors de l’Algérie, ses forces, son passé, ses montagnes, ses forêts, son désert, ses cultures multiples. Depuis cinquante-sept ans, rien n’a été construit. C’est comme si l’histoire du pays avait commencé à l’indépendance, ce qui est évidemment faux". Née en 1972 sur les côteaux d’Alger, à Bab-el-Oued, Souad Massi a eu vingt ans au cœur des "années noires" de l’Algérie en proie à la double pression des islamistes, qui ont pris le maquis, et des militaires, qui ont pris le pouvoir. Mais, Souad Massi a eu cette chance, celle d’être combative, d’apprendre la guitare, le répertoire arabo-andalou et la musique classique occidentale à l’Association de l’École des Beaux-Arts. Elle a eu la chance d’avoir un père cadre à la Compagnie des eaux, une mère qui la convainc de faire des études d’urbanisme (institut de travaux publics à Kouba, Alger), un frère, Hassan, compositeur, et un copain qui collectionne les disques country des années 1940. Mais la jeune Souad, "Kabyle comme de nombreuses Algériennes et de nombreux Algériens, doit se frayer un chemin artistique entre le raï alors tout puissant, la chanson kabyle et la pop moyen orientale. Elle opte pour cette "Alger, ville ouverte", longtemps célébrée. Elle passe par la case flamenca avec le groupe Triana d’Alger originaire de Séville, ancienne capitale d’Al Andalus, puis par la case heavy metal avec Atakor, tout en écoutant Emmylou Harris, folkeuse pop. Venue à Paris en 1999 pour chanter au Cabaret Sauvage, sa première cassette sous le bras, Souad Massi est repérée par le label Island-Mercury. Et la voici intégrée dans la prolifique troupe des joueurs de musiques du monde, un secteur alors en plein essor. Exilée, Souad Massi ne l’est pas. Tout au plus éloignée volontaire. Elle a bien sûr écrit sur l’exil, sur les souvenirs envahissants de la terre natale – c’est avec Mesk Elil (l’odeur du chèvrefeuille) qu’elle remporte une Victoire de la Musique en 2006. Elle aurait pu en rester là, mais Souad Massi est une femme qui avance. L’art de Souad Massi passe aussi par la langue française, et Oumniya propose deux titres francophones. "Dans un avion au retour d’Espagne, mon ingénieur du son, Yann Lemêtre, m’avait fait écouter une chanson, Pays Natal, et j’avais eu la chair de poule, le texte est magnifique". "Pour sentir l’odeur du pain au sésame ou au cumin, fallait faire la queue longtemps dans ce pays…" : ce sont les mots de Françoise Mallet-Joris sur une musique de Marie-Paule Belle "que je ne connaissais pas alors". Pour compléter la section française, Magyd Cherfi, le Toulousain engagé a donné Je chante à Souad Massi. En 2015, l’album El Mutakallimûn (Les Orateurs) s’inscrivait en faux contre l’obscurantisme et le déni, en mettant en musique de grands poètes arabes, du Libanais Elia Abu Madi (XIXè siècle) à l’Irakien El Moutanabi (Xè siècle). "J’avais été surprise de voir que de nombreux spectateurs, lettrés, souvent Occidentaux, connaissaient bien la poésie arabe et l’aimaient". En bonus du nouvel album, voici ajmalou hob, (Mon plus bel amour "Je t’aime comme la plante qui sort de la roche"), mise en musique d’un texte du poète palestinien Mahmoud Darwich. Et puis, Salam, écrit en dialecte égyptien par le song writer Nader Abdallah, rencontré au Caire, sur une musique de Khaled Eize. Depuis We Shall Overcome et Woodstock, le centre de la lutte s’est déplacé. Le respect des droits des femmes est désormais au cœur de la dynamique de changement et des droits de l’homme. "Oui, dit Souad Massi, j’appartiens à une culture où les femmes doivent se faire respecter.Mais partout, elles doivent se battre pour exister et prendre le droit à la parole". Le nouvel opus de Souad Massi s’insurge contre des pratiques honteuses, comme le mariage forcé de petites filles qu’on empêche ainsi de s’instruire (Je veux apprendre). Mais il appelle aussi à l’extrême honnêteté de l’introspection (Wakfa, l’épreuve du miroir) et à la définition des choix intimes (Yadra, l’envie d’évasion). Le tout d’une voix empreinte de chaleur humaine, valeur fondamentale. → Souad Massi page Facebook → Vidéo Souad Massi Pays Natal Rencontre avec le compositeur Arthur Simonini, qui a co-composé la BO de "Portrait de la Jeune Fille en Feu". Attiré par la musique depuis son plus jeune âge, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans et suit une formation classique. Il étudie ensuite l’orchestration auprès de Guillaume Connesson, l’écriture auprès de Jean-François Zygel, puis de Pierre Pincemaille au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (où il obtient les prix d’harmonie, de contrepoint, mais aussi le certificat de musique de l’Inde) et le jazz au CMDL, puis au CRR de Paris. En parallèle de ses études musicales, il étudie les techniques de son et obtient une licence de Physique Générale. Depuis 2005, il partage son temps entre scènes et studios. Il a donné plus de 300 concerts sur les 6 continents dans des contextes éclectiques allant du Jazz au classique en passant par le Hip-hop, les musiques du monde et les musiques improvisées sur des scènes telles que : Jazz à Vienne, Lincoln Center (NY), Jazz à la Villette, le Théâtre Imperial de Compiègne, L’Olympia, Womad Festival, le Zenith de Constantine, Los Angeles Grand Performance, Chorus des Hauts de Seine, les Francofolies… Musicien multi-instrumentiste polyvalent et connaisseur des outils informatiques, il compose, orchestre et produit pour le cinéma, la télévision, le théâtre, la publicité, la radio et pour des disques. Il a participé à une cinquantaines d’albums, composé de nombreuses bandes originales et des habillages. → Site d'Arthur Simonini
Cuento escrito por Nuria Het para el ConcurSlow Microrrelatos organizado por Sloyu y Contarcuentos Con todo mi cariño, Yaya --- Send in a voice message: https://anchor.fm/laura-arizmendi/message
Journaliste à TV5 Monde, Slimane Zeghidour est un homme de dialogue et de paix proposant une relecture apaisée de notre histoire commune entre Algériens et Français.
ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS : LES REDIFFUSIONS DE RCF - Dans le contexte d'épidémie de coronavirus, les équipes RCF se mobilisent pour vous informer, vous accompagner et permettre à tous de rester en communion par la prière. Durant cette période de confinement, RCF vous propose de réentendre des émissions pour vous évader et vous aérer. > En savoir plus La France et l'Algérie sont liées par un passé commun douloureux, fait de guerres et de violences. Mais aussi de souvenirs d'amitié, pour beaucoup gravés à jamais dans les cœurs. Des relations complexes, paradoxales. "Le paradoxe est que s'il n'y avait pas eu la guerre, les autorités françaises ne seraient jamais venues dans nos hameaux, je n'aurais jamais rencontré les médecins qui m'ont soigné de la tuberculose - et qui m'ont sauvé la vie - et je n'aurais jamais rencontré ces braves bidasses qui m'ont appris à lire et à écrire." Slimane Zeghidour est un témoin fidèle, subtil, de cette histoire de nos deux pays. Il est aussi de ceux qui font avancer bénéfiquement le dialogue entre la France et l'Algérie. De ceux qui pansent des plaies. Il publiait en février 2017 "Sors la route t'attend" (ed.Les Arènes). "Les camps de regroupement, le plus grand tabou de l'histoire de l'Algérie." "Et pourtant nous étions bien en France!" Le récit de Slimane Zeghidour s'ouvre sur le Djebel, cette frange montagneuse qui longe la côte algérienne sur 1 000 km. Un relief tourmenté, fait de replis, de grottes, de gorges, d'oueds. Mais pas une route, ni d'électricité. Là où est né Slimane Zeghidour en 1953, dans un hameau à six kilomètres d'Erraguène, "depuis le Néolithique, rien n'avait changé". Avec un brin de nostalgie, le grand reporter (il a travaillé pour Le Monde, Le Nouvel Observateur ou La Vie) se souvient du seul "élement de modernité" qu'il y avait dans son hameau : la lampe à pétrole. ©Pierre Hybre/MYOP Une page d'histoire méconnue À partir de 1957, l'état-major français a décidé de déplacer les populations de petite et de grande Kabylie. 2,5 millions de paysans déplacés dans quelque 1 000 camps de regroupement. "Ce n'était évidemment pas des camps de concentration pour tuer ces populations, mais pour nous soustraire à l'iunfluence du FLN." Pour Slimane Zeghidour, c'est là "le plus grand tabou de l'histoire de l'Algérie". Ses deux frères et sa sœur sont nés et décédés dans ce camp. Aujourd'hui éditorialiste à TV5 Monde, chercheur associé à l'IRIS, il est spécialiste des liens entre religion et géopolitique. Il considère que la France s'est alors "réveillée après 120 ans de négligence du Djebel" et "a misé sur nous plus d'efforts d'instruction et de soin qu'en 120 ans" d'histoire de colonisation en Algérie. UNE EMISSION DIFFUSEE EN MARS 2017