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Cette semaine, il sera question d'amour dans « Au bonheur des livres » !Claire Chazal accueille en effet deux écrivains qui ont en commun d'avoir publié de beaux romans d'amour, assez singuliers, en cet automne : Jean-Pierre Montal et Bernard Comment.Le premier vient d'être couronné du Prix des Deux-Magots pour « La Face Nord » (Ed. Séguier), récit d'une rencontre entre un homme aux abords de la cinquantaine et une femme de plus de vingt ans son aînée, qui se reconnaissent dans l'adoration d'un classique de Leo McCarey, « Elle et lui »… Ce titre de film vaut bien sûr aussi pour l'histoire de leur relation, qui s'ouvre progressivement sur tout un passé, à la fois intime et historique, évoqué avec une grande délicatesse et une merveilleuse ironie mélancolique.Les complications de l'amour et de l'âge se retrouvent également dans le beau roman de Bernard Comment, « La Ferme du Paradis » (Ed. Albin Michel), où le héros s'éprend quant à lui d'une femme plus jeune : c'est le point de départ d'une fugue romanesque assez radicale, qui est aussi une réflexion subtile et poignante sur les frontières et les valeurs de notre monde contemporain.Il se trouve que les deux invités, en plus d'être d'excellents romanciers, sont aussi de fins éditeurs : Claire Chazal pourra ainsi s'entretenir avec eux du regard que permet aujourd'hui la littérature sur la société, et tout simplement du « bonheur des livres » qu'ils aiment partager. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bernard Comment dialogue avec Patrick Ferla, journaliste. Plongée dans un roman d'amour en constant mouvement, de Paris au Doubs, du Jura suisse au Lac Léman en passant par La Chaux-de-Fonds, dont les personnages incarnent les aïeules de l'auteur Bernard Comment. A intervalles réguliers, des coupes historiques de la Suisse frontalière qui s'est nourrie des vagues d'immigrations remontent. Dès lors, la rencontre des deux protagonistes Robert et Camille, n'est plus forcément un hasard... - Bernard Comment a grandi en Suisse avant de passer quelques années en Italie, dans la campagne de Florence puis à la Villa Médicis à Rome. Depuis 1990, il vit et travaille à Paris. Il a dirigé la fiction à France Culture et s'occupe depuis 2004 de la collection Fiction & Cie aux Éditions du Seuil. Il a édité les inédits de Marilyn Monroe, Fragments qui lui valent un succès mondial. Il a notamment écrit L'Ombre de mémoire (Christian Bourgeois, 1990 & Folio, 1999), Un Poisson hors de l'eau (Seuil, 2004 & Points, 2007), Neptune avenue (Grasset, 2019). - Enregistré au Club 44 le 28 novembre 2024
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Bernard Comment pour "La ferme du paradis" aux éditions Albin Michel. À propos du livre : « La ferme du paradis » paru aux éditions Albin Michel Robert rencontre Camille, un soir de pluie d'été. Elle l'arrache à sa routine, et à ses fantômes. Ils quittent Paris, descendent vers le Sud où la jeune femme va faire sa saison de maître-nageuse. Ils voudraient s'échapper, oublier, mais le passé remonte, par strates. Derrière Camille se profilent plusieurs femmes de sa famille, qui ont chacune vécu des drames de frontière et d'identité, entre la France et la Suisse. Ça se passe demain. Ça s'est passé hier. L'Histoire est une spirale, les événements reviennent, mais pas à la même place. Imprégné par les lieux, l'auteur écrit un roman en constant mouvement (Paris, le sud de la France entre Nice et Marseille, le Doubs, l'Ajoie, et enfin le lac Léman). Un roman de fuites, de passages, sur fond d'intolérance. Et avant tout, un roman d'amour. Bernard Comment, né en 1960, a grandi en Suisse avant de passer quelques années en Italie, dans la campagne de Florence puis à la Villa Médicis à Rome. Il vit et travaille maintenant à Paris (3e arr.). Il a dirigé la fiction à France Culture, et s'occupe depuis 2004 de la collection Fiction & Cie aux Éditions du Seuil. Il est par ailleurs, sous sa casquette sportive, président du Paris Université Club. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, dont Tout passe (2011), prix Goncourt de la Nouvelle.
Avec "La ferme du Paradis" (ed. Albin Michel), Bernard Comment projette dans un futur immédiat un couple que le hasard a réuni, le temps d'un road-trip déconnecté sur les zones frontières de la France. L'auteur est au micro de Philippe Congiusti.
durée : 00:36:02 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Dominique Bernard, professeur d'histoire géographie, a été assassiné dans son lycée à Arras, Vendredi 13 octobre, par un ancien élève radicalisé. Trois ans après la mort de Samuel Paty, où trouver la force de continuer à enseigner, et comment ?
durée : 00:09:06 - L'émotion en France trois ans après l'assassinat de Samuel Paty et trois jours après la mort de Dominique Bernard. Comment mieux sécuriser nos écoles, peut-on "sanctuariser" les établissements scolaires ?
Interview de Jean-Yves Dormagen, professeur de Sciences politiques à l'Université de Montpellier, Erwan Lecoeur, sociologue et spécialiste de l'extrême droite, Joseph De Weck, Bernard Comment , écrivain suisse basé à Paris, prix Goncourt de la nouvelle 2021.
Interview de Jean-Yves Dormagen, professeur de Sciences politiques à l'Université de Montpellier, Erwan Lecoeur, sociologue et spécialiste de l'extrême droite, Joseph de Weck, historien suisse basé à Paris, auteur de «?Macron, le président révolutionnaire?», et Bernard Comment, écrivain suisse basé à Paris, prix Goncourt de la nouvelle 2021.
Interview d'Anne Muxel, directrice de recherche en sociologie et en science politique au CNRS, Bernard Comment, écrivain suisse basé à Paris, prix Goncourt de la nouvelle 2021, et Richard Werly, éditorialiste, correspondant à Paris pour Le Temps.
Karine Vasarino marche sur les pas de Bernard Comment, à Porrentruy.
durée : 00:50:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - En 1995, dans "Du jour au lendemain", Antoinio Tabucchi répondait aux questions d'Alain Veinstein, il publiait "Peireira prétend" chez Bourgois, il était accompagné par son traducteur Bernard Comment. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Antonio Tabucchi; Bernard Comment éditeur.
Comment Proust a introduit l’optique du cinéma dans la littérature Phénomène unique dans À la Recherche du temps perdu, un épisode est écrit à deux reprises dans le roman de Proust : celui de la vue sur les clochers de Martinville. Ce bégaiement volontaire est évidemment un indice, il faut y regarder de près. Et l’on découvre ainsi la façon dont Proust, qui disait se méfier du regard (« trop près de l’intelligence »), en fait le cœur même de sa révolution esthétique. Car si le regard est le seul sens corporel qui connaît un échec dans les expériences de mémoire involontaire (madeleine, pavés mal équarris, etc.), il est aussi le champ d’expérimentation d’un rapport au monde où la question du mouvement, et en particulier du mouvement de l’observateur, devient essentielle. Bernard Comment est né à Porrentruy en 1960. Licencié ès lettres de l’Université de Genève (avec Jean Starobinski), diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, il enseigne à l’Université de Pise et vit à Florence de 1985 à 1990. Depuis, il est installé à Paris, où il a dirigé la fiction à France Culture avant de reprendre, en 2004, la collection Fiction & Cie fondée par Denis Roche aux éditions du Seuil. Il est l’auteur de nombreux romans et recueils de nouvelles (L’ombre de mémoire, Le colloque des bustes, Un poisson hors de l’eau), dont Tout passe (prix Goncourt de la nouvelle 2011). Il a été l’éditeur des Fragments de Marilyn Monroe et du Brouillard d’Arles de Vincent Van Gogh. Son dernier roman, Neptune Avenue, vient de paraître aux éditions Grasset. Rencontre animée par Patrick Ferla, journaliste indépendant. En collaboration avec le Club littéraire jurassien et la librairie La Méridienne. Enregistré au Club 44 le 16 avril 2019.
Post Face, émission littéraire présentée parCaroline Gutmann qui reçoit Bernard Comment pour son roman « Neptune avenue » paru aux éditions Grasset À propos du livre : « Neptune Avenue » Paru chez Grasset Cela se passe à Neptune Avenue, au bord de l'océan, à côté de Coney Island, au bout de Brooklyn. L'atmosphère est étrange, le soleil brille derrière une drôle de lumière laiteuse, il fait très chaud, il n'y a plus d'électricité. Le monde semble s'être arrêté. Les ascenseurs sont en panne. Tout est en panne. Dans son appartement du 21e étage, le narrateur est freiné par une mobilité de plus en plus réduite et se déplace avec peine. Il a l'âge d'une retraite prématurée, après avoir fait fortune dans la finance – alors que sa vraie passion, sa passion de jeunesse, était la littérature. Mais à quoi bon avoir accumulé tous ces biens si on ne peut pas les transmettre ? Peu après la mort de sa mère, en Suisse, il avait décidé de partir pour New York, à la recherche d'une improbable famille, de lointains cousins. Mais c'est surtout Bijou qu'il est venu trouver, une jeune femme assoiffée de vie. Elle est installée à Manhattan, vit de petits boulots, mais elle finit par déménager à Neptune Avenue, à côté de Little Odessa, où l'occasion se présente bientôt pour le narrateur de louer un appartement sur le même palier qu'elle. Et c'est tout un passé qui se réveille, en particulier celui d'une jeunesse étudiante passée à Genève dans les années 1980 et de son amitié avec Bob, un grand biologiste, et Nina, jeune africaine pleine d'entrain, la mère de Bijou. Que s'est-il passé pour que l'électricité ne revienne pas, depuis plus de dix jours, sans qu'il n'y ait pourtant eu aucune tempête, aucun éclat ? On peut imaginer une déflagration nucléaire plus ou moins lointaine. Une fin du monde. Bijou n'en perd pas son enthousiasme pour autant, elle qui croit à la décroissance et veut à tout prix préserver sa liberté. Elle ne sera pas une héritière. L'argent, la richesse ne l'intéressent pas. Finalement, la paternité (réelle ou supposée) n'ouvre aucun droit… Et tout pourrait bien partir en fumée. Bernard Comment est né en 1960 à Porrentruy (Suisse). Après des études de lettres à Genève, il passe cinq ans à Florence puis s'installe à Paris à partir de 1990. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, il est l'auteur d'une quinzaine de livres (romans, récits, essais), dont Tout passe en 2011, récompensé par le Goncourt de la nouvelle.
La Bibliothèque nationale de France rend hommage à Antonio Tabucchi, écrivain italien engagé et subtil reconnu mondialement, décédé en 2012. C'est à Paris qu'il découvre l'oeuvre de Pessoa, dont la lecture bouleverse sa vie. Il décide d'apprendre le portugais, et traduira plus tard l'intégralité de l'oeuvre de Pessoa en italien, avec la complicité de sa femme, Maria José de Lancastre. En 1992, il écrit un livre directement en portugais, Requiem, expérience unique dans une oeuvre abondante, traduite dans de multiples langues. Professeur de langue et de littérature portugaises à l'université de Sienne (Italie), Antonio Tabucchi a été un grand intellectuel européen qui intervenait régulièrement et avec force dans de grands journaux comme le Corriere della Sera, Le Monde ou El País, il était très engagé contre le gouvernement de Silvio Berlusconi. Témoignages, archives inédites, dialogues autour d'Antonio Tabucchi et de son oeuvre sont au coeur de cette soirée hommage.
La Bibliothèque nationale de France rend hommage à Antonio Tabucchi, écrivain italien engagé et subtil reconnu mondialement, décédé en 2012. C'est à Paris qu'il découvre l'oeuvre de Pessoa, dont la lecture bouleverse sa vie. Il décide d'apprendre le portugais, et traduira plus tard l'intégralité de l'oeuvre de Pessoa en italien, avec la complicité de sa femme, Maria José de Lancastre. En 1992, il écrit un livre directement en portugais, Requiem, expérience unique dans une oeuvre abondante, traduite dans de multiples langues. Professeur de langue et de littérature portugaises à l'université de Sienne (Italie), Antonio Tabucchi a été un grand intellectuel européen qui intervenait régulièrement et avec force dans de grands journaux comme le Corriere della Sera, Le Monde ou El País, il était très engagé contre le gouvernement de Silvio Berlusconi. Témoignages, archives inédites, dialogues autour d'Antonio Tabucchi et de son oeuvre sont au coeur de cette soirée hommage.
durée : 00:50:04 - Les Grandes Traversées - par : Michel Schneider - Documentaire. Quelle est la véritable histoire de Marilyn Monroe avec la littérature ? Quel regard les écrivains posent-ils sur Marilyn ? Bernard Comment, éditeur de “Fragments” réunissant les écrits de l'actrice, décrit la relation de Marilyn à l'écriture.
Conférence du 1 avril 2011 sur la Culture américaine organisée pendant l'exposition "Richard Prince" à la BnF Cycles Les samedis du savoir et Week-end américain Jack Kerouac Lectures d'extraits de Sur la route et d'autres écrits Avec Bernard Comment et Jean-Pierre Kalfon
Conférence du 19 mars 2011 sur la Culture américaine organisée pendant l'exposition "Richard Prince" à la BnF De l'engagement politique à la création d'Actuel, Léon Mercadet À l'occasion de l'exposition Richard Prince qui explore la séquence historique 1949/1984 illustrée par la collection de manuscrits et d'objets éditoriaux de l'artiste, la BnF organise un week-end américain (1er et 2 avril) et un cycle des samedis des savoirs. Qu'est-ce que l'Europe a capté, repris, fait circuler de la culture et plus précisément de la contre-culture américaine ? Dans quelles régions de la culture, la contestation des formes traditionnelles s'est-elle fait le plus sentir ? Quel nouveau régime esthétique s'est-il fait jour ? Ces questions et bien d'autres seront évoquées par Les samedis des savoirs, et par deux tables rondes. Un concert exceptionnel de Rodolphe Burger (2 avril 18h30 Grand auditorium) reprendra, dans son spectacle « Velvet room », les succès du groupe icône de la contre-culture américaine, le Velvet underground. Une lecture spectacle par Jean-Pierre Kalfon du livre phare de la période On the road, de Jack Kerouac (1er avril Petit auditorium), sera introduit par l'écrivain Bernard Comment.
Conférence du 19 mars 2011 sur la Culture américaine organisée pendant l'exposition "Richard Prince" à la BnF De l'engagement politique à la création d'Actuel, Léon Mercadet À l'occasion de l'exposition Richard Prince qui explore la séquence historique 1949/1984 illustrée par la collection de manuscrits et d'objets éditoriaux de l'artiste, la BnF organise un week-end américain (1er et 2 avril) et un cycle des samedis des savoirs. Qu'est-ce que l'Europe a capté, repris, fait circuler de la culture et plus précisément de la contre-culture américaine ? Dans quelles régions de la culture, la contestation des formes traditionnelles s'est-elle fait le plus sentir ? Quel nouveau régime esthétique s'est-il fait jour ? Ces questions et bien d'autres seront évoquées par Les samedis des savoirs, et par deux tables rondes. Un concert exceptionnel de Rodolphe Burger (2 avril 18h30 Grand auditorium) reprendra, dans son spectacle « Velvet room », les succès du groupe icône de la contre-culture américaine, le Velvet underground. Une lecture spectacle par Jean-Pierre Kalfon du livre phare de la période On the road, de Jack Kerouac (1er avril Petit auditorium), sera introduit par l'écrivain Bernard Comment.
Conférence du 1 avril 2011 sur la Culture américaine organisée pendant l'exposition "Richard Prince" à la BnF Cycles Les samedis du savoir et Week-end américain Jack Kerouac Lectures d'extraits de Sur la route et d'autres écrits Avec Bernard Comment et Jean-Pierre Kalfon
Marilyn Monroe est souvent assimilée à la pin-up. Elle est la "dumb blonde", la gourde dont les studios hollywoodiens voulaient se satisfaire. Mais Norma Jeane, devenue Marilyn, est une femme déterminée, qui veut échapper à son cliché pour développer ses formidables talents d'actrice à travers la formation très exigeante de l'Actors Studio. En décembre 1954, elle quitte Los Angeles pour New York, où elle fonde notamment sa propre maison de production. Une autre dimension apparaît, celle d'un rapport poétique et intellectuel au monde. Marilyn ou la blondeur intelligente. Au risque d'être submergée par les forces adverses.
Marilyn Monroe est souvent assimilée à la pin-up. Elle est la "dumb blonde", la gourde dont les studios hollywoodiens voulaient se satisfaire. Mais Norma Jeane, devenue Marilyn, est une femme déterminée, qui veut échapper à son cliché pour développer ses formidables talents d'actrice à travers la formation très exigeante de l'Actors Studio. En décembre 1954, elle quitte Los Angeles pour New York, où elle fonde notamment sa propre maison de production. Une autre dimension apparaît, celle d'un rapport poétique et intellectuel au monde. Marilyn ou la blondeur intelligente. Au risque d'être submergée par les forces adverses.
La parole sera ainsi donnée à plusieurs auteurs, autour d'Antonio Tabucchi, pour discuter des liens qui se tissent sans cesse entre l'écriture de leur œuvre et le cinéma. Une rencontre animée par Bernard Comment (écrivain et éditeur). Intervenants : Antonio Tabucchi, Sergio Vecchio, Florence Delay.
La parole sera ainsi donnée à plusieurs auteurs, autour d'Antonio Tabucchi, pour discuter des liens qui se tissent sans cesse entre l'écriture de leur œuvre et le cinéma. Une rencontre animée par Bernard Comment (écrivain et éditeur). Intervenants : Antonio Tabucchi, Sergio Vecchio, Florence Delay.