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#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
Et si la musique pouvait conjurer une époque de chaos ? C'est le pari, et le souhait de Barbara Carlotti qui vient de faire paraître son sixième album studio intitulé Chéris ton futur. Un album composé en grande partie à la Villa Médicis où la chanteuse a pu bénéficier d'une résidence d'artiste. Chéris ton futur !, de Barbara Carlotti (La Maison des Rêves), 2025.À lire aussi, sur RFI MusiqueInterview: Barbara Carlotti chérit nos futurs
Et si la musique pouvait conjurer une époque de chaos ? C'est le pari, et le souhait de Barbara Carlotti qui vient de faire paraître son sixième album studio intitulé Chéris ton futur. Un album composé en grande partie à la Villa Médicis où la chanteuse a pu bénéficier d'une résidence d'artiste. Chéris ton futur !, de Barbara Carlotti (La Maison des Rêves), 2025.À lire aussi, sur RFI MusiqueInterview: Barbara Carlotti chérit nos futurs
Crédit photo © Sophie Crépy Pour ce 40e épisode de « L'Œil écoute », Yannick Le Guillanton a rencontré Marie Robert, conservatrice en chef au Musée d'Orsay pour la photographie et le cinéma. Elle évoque avec lui sa résidence de recherche à la Villa Médicis à Rome en 2023, accueillie par Sam Stourdzé l'ancien directeur des Rencontres d'Arles, un lieu chargé d'histoires et de fantômes, siège de l'Académie de France à Rome depuis 1803.
India Mahdavi dessine des endroits dans lesquels on se sent bien, plein de rondeurs, de couleurs, de sensualité, de chemins de traverse aussi. A l'image de son Bishop, ce tabouret inspiré par la pièce du fou au jeu d'échecs, qui est devenu une de ses signatures. Cette architecte d'intérieur et designer est parmi les plus reconnues de notre époque. Elle a notamment créé les décors de l'Hôtel Townhouse à Miami et de The Gallery at Sketch à Londres et les espaces de boutiques Ladurée.Parmi ses réalisations récentes, la rénovation des chambres de la Villa Médicis, à Rome, ou encore les intérieurs du Musée PoMo, qui, à Trondheim, en Norvège, vient d'ouvrir ses portes. Au sujet de cet ancien bureau de poste, elle explique : « J'ai beaucoup travaillé sur des fragments du bâtiment qui sont des lieux interstitiels, comme une salle de lecture où on a voulu renouer avec la tradition de l'ornementation folklorique norvégienne. »Elle accueille « Le Goût de M » rue Lacaze, dans le 7e arrondissement à Paris, où elle a recréé tout un écosystème : un studio de création, une boutique, un showroom et deux espaces d'exposition. Celle qui est née en Iran a connu plusieurs domiciles dans son enfance, aux Etats-Unis, en Allemagne, mais aussi en France. A Saint-Paul-de-Vence, elle goûte à la pédagogie libre de l'école Freinet et s'émerveille de l'architecture contemporaine de la Fondation Maeght. En allant au cinéma, elle découvre des réalisateurs comme Stanley Kubrick, Federico Fellini, Luchino Visconti, pour qui les décors sont des personnages à part entière. Elle confie aussi son admiration pour le chef décorateur britannique Ken Adam, qui a œuvré sur de nombreux James Bond.Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Juliette SavardRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:45:34 - La 20e heure - par : Eva Bester - Spécialiste de l'image contemporaine, qu'elle soit fixe ou animée, Sam Stourdzé présente dès le 28 février à Rome à la Villa Médicis – qu'il dirige – l'exposition “Chromotherapia”, pensée avec Maurizio Cattelan. Feu d'artifice de couleurs au programme, dans l'œil des photographes du siècle dernier.
Hello tout le monde,
Théo Mercier est tout autant sculpteur que metteur en scène. Tour à tour explorateur, collectionneur, curateur et artiste, il mène une réflexion située au carrefour de l'anthropologie, de la géopolitique, du tourisme et du paysage. Au cours de cette rencontre, il revient sur son parcours mais également sur son dernier spectacle Skinless, actuellement présenté dans le cadre du Festival d'Automne à Paris, au théâtre de la Villette. Bâti sur un paysage de détritus, Skinless est un Eden désenchanté. Dans ce panorama de la fin du monde un couple hors norme s'aime et se déchire sous la surveillance d'un tragique observateur. Skinless met en scène un couple à trois têtes qui habiterait les ruines du capitalisme. Échange avec Emmanuelle Huynh, artiste et cheffe d'atelier aux Beaux-Arts de Paris, et Audrey Illouz, responsable de la programmation culturelle. Théo Mercier est représenté par la galerie mor charpentier (Paris, Bogota) et est artiste associé au Théâtre National de Bretagne (Rennes). Revendiquant une liberté formelle, il s'emploie à déconstruire les mécanismes de l'histoire, des objets et des représentations dans laquelle il remonte d'harmonieuses contradictions. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2013 et nominé pour le prix Marcel-Duchamp en 2014, Théo Mercier a également remporté le Lion d'Argent de la Biennale de Venise de la danse en 2019 avec Steven Michel, le Prix Art of Change 21 ainsi que le Prix du Jury pour le Pavillon Français de la Quadriennale de Prague en 2023 avec Céline Peychet. Il a bénéficié d'importantes expositions personnelles à la Villa Médicis (Rome), la Conciergerie de Paris, la Fondation Luma Westbau (Zurich), la Collection Lambert (Avignon), le Museo El Eco (Mexico), la Biennale de Cuba (La Havane), le Musée de la Chasse et de la Nature (Paris), le Musée d'art contemporain (Marseille), le Lieu Unique (Nantes) ou encore le Tri Postal (Lille). Son œuvre a également été présentée dans de nombreuses expositions collectives, notamment au Centre Pompidou (Paris, Shanghai), au Hamburger Banhof (Berlin), au Palacio Bellas Artes (Mexico) ou à Arts Jameel (Dubaï). Passant d'une pratique de « white cube » à celle de la « boite noire », Théo Mercier est aussi metteur en scène. Ses performances ont été montrées à Nanterre-Amandiers, au Festival d'Automne, la Villette, la Ménagerie de verre et le Centre Pompidou (Paris), le Festival d'Avignon, Theater Spektakel (Zurich), Vidy (Lausanne), La Bâtie (Genève), l'Usine C (Montréal), The Invisible dog Art Center (New York), le Festival Actoral (Marseille), au Vooroit Art Center (Ghent) ou au Short Theater (Rome), entre autres. Crédit photo : © Marie Taillefer Amphithéâtre des LogesMardi 26 novembre 2024
Bernard Comment dialogue avec Patrick Ferla, journaliste. Plongée dans un roman d'amour en constant mouvement, de Paris au Doubs, du Jura suisse au Lac Léman en passant par La Chaux-de-Fonds, dont les personnages incarnent les aïeules de l'auteur Bernard Comment. A intervalles réguliers, des coupes historiques de la Suisse frontalière qui s'est nourrie des vagues d'immigrations remontent. Dès lors, la rencontre des deux protagonistes Robert et Camille, n'est plus forcément un hasard... - Bernard Comment a grandi en Suisse avant de passer quelques années en Italie, dans la campagne de Florence puis à la Villa Médicis à Rome. Depuis 1990, il vit et travaille à Paris. Il a dirigé la fiction à France Culture et s'occupe depuis 2004 de la collection Fiction & Cie aux Éditions du Seuil. Il a édité les inédits de Marilyn Monroe, Fragments qui lui valent un succès mondial. Il a notamment écrit L'Ombre de mémoire (Christian Bourgeois, 1990 & Folio, 1999), Un Poisson hors de l'eau (Seuil, 2004 & Points, 2007), Neptune avenue (Grasset, 2019). - Enregistré au Club 44 le 28 novembre 2024
Ses photographies sont un appel au voyage au large de la Méditerranée, une invitation au rêve et une célébration de l'insouciance estivale. Si ses œuvres éveillent autant notre imaginaire, c'est parce qu'elles ne sont pas si communes... Cette photographe a développé une technique de surimpression argentique. Elle fait s'entremêler les prises de vue, se rencontrer des images qui se superposent sous nos yeux. Le résultat est onirique, réalité et fantasme fusionnent, c'est alors à nous d'ouvrir notre « musée intérieur », comme elle aime l'appeler, pour accueillir et réinterpréter ses créations. L'Italie, et plus particulièrement la baie de Naples, Rome, ou encore Ponza sur les îles Pontines, sont une source d'inspiration continue, que Joséphine Vallé Franceschi nourrit derrière son objectif. Bell'ascolto !· L'univers photographique de Joséphine :Instagram : @josephinefranceschiSite Internet : www.josephinevallefranceschi.frCollectif d'artistes féminines « Le cercle de l'art » : @lecercledelart / www.lecercle.artGaleries où découvrir ses œuvres : @galerie_larock_granoff @matchi.art_Prochaines expositions : en novembre à la galerie @ldg.art.patrimoine et en décembre à Casablanca à l'@edenart.gallery !· Les inspirations italiennes de Joséphine :Le port de Bastia inspiré de l'architecture génoise, les maisons « d'américains » du Cap Corse qui rappellent les palais toscans.Le film « Plein soleil » de René Clément, avec Alain Delon, tourné entre Ischia et Procida, ainsi qu'à Rome. La BO du film signée Nino Rota. Ainsi que, le célèbre voilier du film « Le Marge » amarré dans le port de Marseille.Les cinémas du quartier latin à Paris, comme « Le Champo », qui rediffusent les films cultes italiens.A Rome, le Palais Farnèse, siège de l'Ambassade de France en Italie. Les plafonds du bureau de l'ambassadeur à observer de nuit depuis la place du Palais, et découvrir le Salon d'Hercule, la galerie des Carrache & la Villa Médicis.Le Palazzo Spinelli à Naples, l'adresse secrète des artistes, tenu par Nathalie de Saint Phalle qui a inspiré son exposition « Le Secret bleu de Monsieur Kaplan ».L'antiquaire Antica Libreria Cascianelli à Rome, où trouver de vieilles photographies inspirantes.Conçu, réalisé et présenté par Claire PlantinetMontage Générique : François PraudMusique : Happy Clapping Cinematic Score / PaBlikMM / Envato ElementsCréation visuelle : Thomas JouffritPortrait © Joséphine Valle FranceschiPodcast hébergé par Ausha.· Archives épisodes :© Extraits BO « Plein soleil » par Nino Rota – Thème principal et du marché aux poissons à Mongibello – Film « Plein soleil » (Paris Films Production, Titanus, Studio Canal, Carlotta films) – Documentaire « Roma, Santa e Dannata » de Roberto D'Agostino et Marco Giusti, « La plage » de Marie Laforêt – « Amore In Controluce » (Seq. 3) de Gianni Marchetti.· Contattami, Scrivimi !Retrouvez allora sur Instagram @allora.lepodcast & Facebook @alloralepodcast !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rome. Juin 2024. L'artiste sénégalais Hamedine Kane, artiste résident de la Villa Médicis imagine des rencontres panafricaines, en écho au deuxième Congrès des écrivains et artistes noirs initié par Alioune Diop et sa maison d'édition Présence Africaine en 1959, à Rome. Un véritable workshop où sont venus artistes et écrivains d'Afrique et de la diaspora et autres archivistes ou documentaristes du continent ou d'Europe. Avec Franck-Hermann Ekra, commissaire d'exposition et responsable de la Bibliothèque-Archives Bernard Dadié, nous proposons une immersion dans les archives sonores de RFI ainsi que dans les manuscrits de Dadié pour faire entendre la voix et l'œuvre du chroniqueur, écrivain et poète. À Rome en 1959, Bernard Dadié est reçu par le Pape Paul VI tout comme l'ensemble de la délégation du Congrès des artistes et écrivains noirs. Dans l'atelier d'Hamedine Kane, nous revivons ce moment politique et artistique, où la voix de Bernard Dadié s'affirme à la fois comme militant anticolonialiste et père de la littérature ivoirienne !Tous mes remerciements à Hamedine Kane et à toute l'équipe de la Villa Medici-Académie de France à Rome sans qui ce projet radiophonique n'aurait pu aboutir.Avec- Hamedine Kane, artiste et réalisateur sénégalais, pensionnaire de la Villa Medici 2023-2024- Franck-Hermann Ekra, critique d'art, curateur et responsable de la Bibliothèque-Archives Bernard Binlin Dadié- Valérie Nivelon, documentariste et productrice sur RFI.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Bernard Comment pour "La ferme du paradis" aux éditions Albin Michel. À propos du livre : « La ferme du paradis » paru aux éditions Albin Michel Robert rencontre Camille, un soir de pluie d'été. Elle l'arrache à sa routine, et à ses fantômes. Ils quittent Paris, descendent vers le Sud où la jeune femme va faire sa saison de maître-nageuse. Ils voudraient s'échapper, oublier, mais le passé remonte, par strates. Derrière Camille se profilent plusieurs femmes de sa famille, qui ont chacune vécu des drames de frontière et d'identité, entre la France et la Suisse. Ça se passe demain. Ça s'est passé hier. L'Histoire est une spirale, les événements reviennent, mais pas à la même place. Imprégné par les lieux, l'auteur écrit un roman en constant mouvement (Paris, le sud de la France entre Nice et Marseille, le Doubs, l'Ajoie, et enfin le lac Léman). Un roman de fuites, de passages, sur fond d'intolérance. Et avant tout, un roman d'amour. Bernard Comment, né en 1960, a grandi en Suisse avant de passer quelques années en Italie, dans la campagne de Florence puis à la Villa Médicis à Rome. Il vit et travaille maintenant à Paris (3e arr.). Il a dirigé la fiction à France Culture, et s'occupe depuis 2004 de la collection Fiction & Cie aux Éditions du Seuil. Il est par ailleurs, sous sa casquette sportive, président du Paris Université Club. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, dont Tout passe (2011), prix Goncourt de la Nouvelle.
« J'suis enfin vivant ! » C'est cette exclamation qui ouvre le 4ème album de Malik Djoudi. Un cri du cœur pour celui qui à ses débuts cachait son falsetto sous des volutes de réverbération et de textures électroniques. Le parcours de Malik Djoudi, c'est celui d'une mise à nu, d'un effeuillage pudique et sensible depuis la nuit obsédante des débuts au soleil aveuglant. Après la Villa Noailles dans le Var pour l'album précédent, c'est cette fois à la Villa Médicis à Rome que ses nouvelles chansons ont vu le jour. Un sacré parcours depuis ses passions nocturnes : la nuit du trouble, la nuit solitaire, la nuit du club aussi, qui semble avoir laissé la place à une joie délicate mais un bonheur certain. Sur Tempéraments on croisait Étienne Daho, Juliette Armanet, sur Troie, Lala &ce, Philippe Katerine ou Isabelle Adjani mais là Malik est seul. Enfin en apparence, car sa voix se détimbre, se démultiplie, jusqu'à en devenir méconnaissable. Comme s'il mettait en scène pour nos oreilles son dialogue intérieur sur ces 11 titres relevés d'accords magiques. Pourquoi tous les jours ne sont pas vendredi ?, demande-t-il.Peut-être parce qu'aujourd'hui on est mardi et que Malik Djoudi est l'invité de Place des Fêtes.
Dans les œuvres d'Anna Solal il y a débris du monde contemporain : des écrans cassés, des semelles de Nike ou des pommeaux de douche. On trouve aussi tout un bestiaire : des ânes, des lièvres, des corbeaux que notre société ingère puis recrache en logo. Les visages en sont plutôt absents, dissimulés derrière des filtres, symboles de l'hyper contrôle qu'on nous impose. Anna Solal rassemble des auteurs, artistes et personnages religieux pour en faire les icônes d'un monde contemporain entre violence en puissance et possibilité de rédemption. Dans cet épisode, je la reçois accompagnée de Marine Lang, la commissaire de l'exposition Mille Projectiles visible jusqu'au 28 décembre au FRAC Occitanie à Montpellier. Une exposition qui rassemble certains grands formats que l'artiste a produit l'année dernière alors qu'elle était en résidence à la Villa Médicis à Rome. Références citées dans l'épisode : - Robert Bresson - Paul Virilio - Amalia Ulman - Jean Genet - Walker Evans - August Sander - Joris-Karl Huysmans - El Greco - David Tibet Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/ Crédits : Cet épisode est produit en partenariat avec Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers. Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en Juin 2024 à Montpellier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.
Valentine Fritsch, responsable du site apporte des précisions sur le programme estivalHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:17 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Les possibilités de mobilité clivent-elles la jeunesse ? - invités : Adrien Delespierre Sociologue et maître de conférences à l'université de Tours; Magali Ballatore Sociologue, maître de conférences à l'Université d'Aix-en-Provence (laboratoire MESOPOLHIS) et chargée de mission Coopération et Relations internationales à l'INSPE (Institut national supérieur du professorat et de l'éducation); Sam Stourdzé Directeur la Villa Médicis, ancien Directeur des Rencontres d'Arles, commissaire d'exposition
durée : 00:02:37 - Grand angle - Des élèves de lycées professionnels et agricoles à la prestigieuse académie de France à Rome : la villa Médicis, qui accueille habituellement des artistes en résidence, reçoit pour une semaine 250 élèves d'établissements du Grand-Est, pour un projet de l'année.
Avec : André Dussollier dans le rôle d'Horace Vernet.Qui était Horace Vernet ? Auréolé de succès de son vivant, pourquoi son nom est-il si peu connu aujourd'hui ?Dans ce podcast inédit, huit comédiens prêtent leur voix aux contemporains de l'artiste. De Théodore Géricault à Charles Baudelaire ; de la Villa Médicis à son atelier parisien en passant par le château de Versailles, plongez dans l'univers sonore d'Horace Vernet !Découvrez l'histoire de cet artiste oublié, pourtant considéré de son temps comme "l'Alexandre Dumas de la peinture".Un podcast du château de Versailles, produit par Moustic Studio, écrit par Nejma Zegaoula, cheffe de projets audiovisuels au château de Versailles.
Tómelo en cuenta, cierran calles de la GAM por el Carnaval de la Villa México y España son naciones hermanas: Xóchitl Gálvez Trump comparece en el tribunal de Florida
durée : 00:13:17 - Une histoire et... Oli - C'est dans le cadre enchanteur de la Villa Médicis, nichée sur les hauteurs de la Ville éternelle, que l'histoire envoûtante du paon rose voit le jour.
Dominos
Nommé en 2020 à la tête de la Villa Médicis à Rome, Sam Stourdzé a du donc quitté Arles et ses rencontres le coeur un peu lourd. Mais aujourd'hui et c'est lui qui le dit, il vit son plus beau rêve et ne rentre en France que lorsqu'il y est obligé. La Villa Médicis, les créations qui y naissent, mais aussi les jardins, les chambres refaites par India Mahdavi ou même le ré-enchantement musical et sonore de la Villa avec la maison française Devialet, tout cela le rend très heureux. Alors son enfance , les études qu'il n'a pas vraiment faites, l'origine de son nom et l'enquête qu'il a mené en Californie. Mais aussi Zaho de Sagazan, la baguette française et la place des femmes dans les musées et les salles de spectacles, l'odeur du fumier, le grand Federico Fellini, les enfants qui naissent à la Villa ou encore le défaut pour lequel il a le plus de tendresse et bien tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans ce nouvel épisode, intelligent et souriant à l'image de Sam Stourdzé. Générique composé par Jean Thévenin
This week we visit Rome's Villa Médici, which has undergone an acoustic makeover, and designer and hotelier Jacu Strauss joins us in our London studio to discuss his career. Plus: an early modernist home in Prague by architect Adolf Loos.See omnystudio.com/listener for privacy information.
[EXTRAIT] Cette semaine, on reçoit un CHAMPION DU MONDE !
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« La chance que j'ai eue c'est d'être vraiment passionné et déterminé. » « J'ai l'impression de m'être fait violer. » « Motion creates emotion. » Cette semaine, on reçoit un CHAMPION DU MONDE !
durée : 00:50:33 - Grand Canal - par : Eva Bester - Le critique d'art Jean de Loisy est co-commissaire de l'exposition « Histoires de pierres » visible jusqu'au 14 janvier 2024 à la Villa Médicis. Pour les moins romains d'entre nous, il publie le catalogue de cette exposition, un ouvrage collectif éponyme paru aux éditions Delpire&Co.
Dans cet épisode, Isabelle Saussol-Guignard revient sur les différents projets sur lesquels elle a travaillé dans le domaine de l'éducation à la lecture des images et la médiation culturelle à destination des adolescents. Véritable cas d'école, Isabelle revient en détail sur le projet de la Rentrée en Images auquel elle a été à l'initiative aux Rencontres d'Arles. Elle revient également sur les outils pédagogiques mis en place, les ateliers pratiques, les événements, mais aussi les formations destinées aux médiateurs, aux bibliothécaires et aux enseignants. Elle explore également les sujets contemporains liés à la perception des images dans le contexte numérique sur les réseaux sociaux, ainsi que l'utilisation de l'intelligence artificielle dans l'analyse des images. Dans cet entretien, elle nous donne des conseils précis et des pistes de réflexion sur l'éducation à l'image adressée à différents publics. Bon écoute !1'20 – Qui est Isabelle Saussol-Guignard et ses projets en médiation culturelle avec comme audience de prédilection les adolescents 6'30 – Sa formation et ses premières expériences professionnelles à l'opéra de Paris, à la BNF et le fonds de promotion de l'artisanat19' – Ses débuts aux Rencontres d'Arles et la genèse de la Rentrée en Images35' – Les évolutions de la Rentrée en Images et le jeu Pause Photo Prose1h09 – Les projets des Déclencheurs : projets au Mucem, au Louvre, à Luma, les résidences professionnelles à la Villa Médicis…1h16 – Le jeu Traqueurs d'infox, dispositif d'éducation mené au sein du réseau de la Protection Judiciaire de la Jeunesse1h33 – Les évolutions de l'éducation à l'image à l'heure de l'intelligence artificielle1h40 – Ses conseils pour des personnes qui souhaitent créer des ateliers d'éducation à l'imageOn a citéLes déclencheurs (https://www.les-declencheurs.com/)Les Rencontres d'Arles (https://www.rencontres-arles.com/)Adèle Fremolle, directrice de la Villa Kujoyama (https://www.linkedin.com/in/adele-fremolle-835b7b14/)Thierry Grillet, BNF (https://www.linkedin.com/in/grillet-thierry-aa608750/)Hélène Weber-Valade, Fonds national de promotion et de communication de l'artisanat (FNPCA)François Hébel, Rencontres d'Arles (https://www.linkedin.com/in/francois-h%C3%A9bel-163929a6/)Alain Arnaudet, Rencontres d'Arles (https://www.linkedin.com/in/alain-arnaudet-107ba6204/)Sam Stourdze, Rencontres d'Arles et Villa MédicisPour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Son huitième roman -"Rose Nuit", est sorti chez Grasset aujourd'hui. Oscar Coop-Phane n'est pas un homme ni un auteur comme les autres. Déjà parce que son nom a été inventé par son grand-père (je vous laisse découvrir dans quelle circonstance), ensuite parce qu'il est capable de grand écart entre Berlin, la nuit, la drogue, la dérive et la Villa Médicis où il a été pensionnaire un an. En pantalon de costume, tee-shirt et Converse aux pieds, Oscar Coop-Phane est venu nous parler de lui, de sa définition de de ce que c'est que d'être un homme, de ses rêves de peinture, de son enfance qu'il a oublié en grande partie, de ses modèles et de ses errances aussi. L'homme qu'il est devenu, le père qu'il est, son rapport à l'écriture, les vieux qui le bouleversent, Ben et ses petites phrases, la télévision qui avait une place importante dans sa vie, ses premiers livres, malheureusement jamais publiés (vous comprendrez pourquoi...) Et puis Hélène, de "Hélène et les garçons"... Tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans cet épisode qui croyez moi ne manque ni de tendresse ni de panache! Merci encore Oscar Coop-Phane. Générique signé Jean Thévenin
Aujourd'hui je suis avec Charlotte Roudaut, la fondatrice et rédactrice en cheffe du tout nouveau magazine indépendant, engagé et optimiste, intitulé BEAU (DEMAIN), dont le premier numéro est sorti en novembre 2022. Avec cette publication trimestrielle de 196 pages, l'équipe de BEAU – je cite – « s'engage à initier de nouveaux imaginaires, à éveiller les curiosités, à donner l'envie d'avancer ». Tout est dit. Dans un monde en mutation, cette nouvelle rédaction raconte et met en lumière ceux qui agissent et font bouger les lignes pour développer de belles initiatives dans leurs secteurs, de la mode au tourisme en passant par le design et l'art. ____ Pour prolonger l'épisode Compte Instagram de Beau Magazine Site Internet de Beau Magazine Les bonnes adresses de Charlotte Le Rhodia, nouveau restaurant du Musée Bourdelle Festival des Cabanes de la Villa Médicis ______ Retrouvez toute l'actualité du podcast et de ses invité.e.s sur son compte Instagram.
durée : 01:58:42 - Les Matins du samedi - par : Quentin Lafay - "Être directeur de la Villa Médicis : une résidence en mouvement" "Être chercheur à la Villa Médicis : derrière la fleur et le marbre" "Être créateur à la Villa Médicis : le temps comme matière première" Retrouvez nos entretiens pour cette spéciale Villa Médicis !
durée : 00:41:50 - Et maintenant ? L'Invité(e) des matins du samedi - par : Quentin Lafay - La Villa Médicis a 350 ans d'existence. Comment l'inscrire dans le monde contemporain ? - invités : Sam Stourdzé Directeur la Villa Médicis, ancien Directeur des Rencontres d'Arles, commissaire d'exposition; Théo Mercier; Marion Grébert Essayiste; Ariane Varela Braga Historienne de l'art
durée : 00:15:07 - Et maintenant ? L'Invité(e) des matins du samedi - par : Quentin Lafay - En quoi donner forme et corps à un projet à la Villa Médicis a un sens particulier ? Réponses avec deux artistes. - invités : Lorraine de Sagazan Metteure en scène; Anna Solal Artiste plasticienne
En 2013, prix du « Jeune Écrivain » avec Icare et autres nouvelles (Buchet-Chastel), Miguel Bonnefoy est l'auteur d'une œuvre multi primée : Le Voyage d'Octavio (2015, prix des Cinq continents – mention spéciale), Jungle (2016), Sucre noir (2017), et après avoir été pensionnaire en 2018-2019 à la Villa Médicis, il a publié Héritage (2020) et aujourd'hui L'inventeur (Rivages) (Rediffusion). « Voici l'extraordinaire destin d'Augustin Mouchot, fils de serrurier, professeur de mathématiques, qui, au milieu du XIXe siècle, découvre l'énergie solaire.La machine qu'il construit, surnommée Octave, finit par séduire Napoléon III. Présentée plus tard à l'Exposition universelle de Paris en 1878, elle parviendra pour la première fois, entre autres prodiges, à fabriquer un bloc de glace par la seule force du soleil.Mais l'avènement de l'ère du charbon ruine le projet de Mouchot que l'on juge trop coûteux. Dans un ultime élan, il tentera de faire revivre le feu de son invention en faisant "fleurir le désert" sous le soleil d'Algérie.Avec la verve savoureuse qu'on lui connaît, Miguel Bonnefoy livre dans ce roman l'éblouissant portrait d'un génie oublié. » (Présentation des éditions Rivages)► Site de l'auteur : Miguel Bonnefoy.
Sauce samouraï Bookmakers #24 - L'autrice du mois : Céline MinardNée à Rouen en 1969, Céline Minard a étudié la philosophie et travaillé en librairie avant d'arpenter, dès 2004, les sentiers les plus aventureux de la fiction francophone contemporaine. Cette fine lectrice du « Quichotte » est révélée par la critique avec « Le Dernier Monde », monologue métaphysique et burlesque de l'ultime habitant de la Terre (Denoël, 2007). Depuis, elle honore le crédo d'une « littérature transgenre », avec notamment « Bastard Battle », bataille médiévale teintée de manga (mention spéciale du prix Wepler, Léo Scheer, 2008), le western « Faillir être flingué » (prix du Livre Inter, vendu à 100 000 exemplaires, Rivages, 2014) ou les nouvelles S.-F. de « Plasmas » (grand prix de l'Imaginaire, Rivages, 2022). Céline Minard vit et écrit aujourd'hui dans le massif des Corbières. Céline Minard (2/3)Chaque roman est pour Céline Minard l'occasion d'inventer « une nouvelle cabane ». Celle qui la fit connaître se passe de gravité. Dans « Le Dernier monde » (Denoël, 2007), un astronaute américain découvre un peu tard, du haut de sa station orbitale, qu'il est l'ultime représentant de l'humanité. Revenu sur Terre, il entreprend d'explorer le globe à la rencontre des animaux qui, eux, ont survécu à la catastrophe – dont « cinquante-neuf mille têtes de porcs » qu'il essaie de gouverner. Sur 500 pages, cette démonstration de métaphysique postapocalyptique aux accents burlesques force le respect – et, avec le temps, finit par s'écouler à 15 000 exemplaires. Critiques et libraires s'interrogent alors sur cette autrice parisienne planquée à Ménilmontant, qui cite parmi ses influences une internationale de francs-tireurs : Faulkner, Borges, Duras, Michaux ou Elfriede Jelinek. « Tous les grands textes, dit-elle, sont ceux qui, bien que clos et achevés, regorgent d'ambiguïtés et de contradictions qui continuent de bouger dans leur espace, de creuser des passages inédits dans la tête des lecteurs. Je veux lire des choses pas possibles qui se posent comme une évidence. » Son premier public sera – positivement – désarçonné l'année suivante par le très court « Bastard Battle » (Léo Scheer, 2008), bataille médiévale rédigée en faux vieux français et contaminée par sa lecture compulsive de… mangas, qui lui vaut de recevoir la mention spéciale du prix Wepler. Une distinction symbolique, qui pesa sans doute dans l'obtention d'une résidence d'un an au sein d'une charmante cabane entourée de pins parasols : la Villa Médicis, à Rome. Sonnant ainsi le glas d'une précarité économique, que la romancière évoque sans détours dans ce deuxième épisode. Enregistrements : mars 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Montage : Mathilde Guermonprez - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Samuel Hirsch, Richard Gaitet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Paris, dixième arrondissement. On arrive dans une petite ruelle. Là, un immeuble en brique donne tout de suite la sensation d'être à Londres, peut-être subitement projeté face à l'immeuble biscornu des Aristochats. Inga Sempé nous reçoit chez elle, dans un bel espace avec des fenêtres à guillotines, une rareté à Paris, souligne-t-elle.La designeuse de 55 ans évoque son enfance dans le 6e arrondissement à Paris auprès de parents qui vivaient du dessin et aimaient lire et rire, son intérêt précoce pour les tâches manuelles et notamment la fabrication d'objets usuels, sa passion pour le piano et les biographies de Mozart ou Beethoven, sa découverte des Puces pour s'habiller rétro, ses années de formation auprès de Marc Newson et Andrée Putman puis à la Villa Médicis, son aversion pour le minimalisme, sa manière d'appréhender ses propres créations, son admiration pour le design de Vico Magistretti et son amour du Lolita de Nabokov ainsi que de la cuisine de brasserie.Elle revient aussi longuement sur le rapport très différent de la France et de l'Italie à sa discipline : « Pour un industriel italien, c'est normal de faire appel à un designer pour dessiner des objets qui vont être produits. En France, une entreprise va faire appel à un designer pour un événement particulier, comme les dix ans de la marque, et demander un habillage. L'Italie a un rapport plus affirmé avec les objets du quotidien. Je trouve ça triste que la France soit résumée au monde du luxe. »Depuis quatre saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:13 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Visite de l'exposition Gribouillage à la Villa Médicis avec les commissaires d'exposition, évocation de l'art pariétal avec Carole Fritz et séance de graphe sur des blocs de béton avec Seek dans une calanque de Marseille.
durée : 00:58:24 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Visite de l'exposition Gribouillage à la Villa Médicis avec les commissaires d'exposition, évocation de l'enfance des peintres, petit tour dans la collection de dessins d'enfant de Kandinsky au centre George Pompidou et séance de dessin libre dans une maternelle du 20e arrondissement.
durée : 00:58:30 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Visite de l'exposition Gribouillage à la Villa Médicis avec les commissaires d'exposition, décryptage des lignes autour de nous avec Tim Ingold, évocation des courbes des rochers du Finistère avec Emma Garnaud et séance de street art sur un trottoir à la craie avec Jordan Saget et ses lignes.
In French in this CDA S2#9 (Monday online) : Guillaume Sibaud, Triptyque Architecture, portrait - English in CDA S2#10 (Wednesday online) : Villa M project, a unique place of sharing, dedicated to the health of tomorrow, in Paris France.En français dans ce CDA S2#9 : Guillaume Sibaud, Triptyque Architecture, portrait d'agence - En anglais dans le CDA S2#10 : Villa M, un lieu de partage unique dédié à la santé de demain à Paris, France._____À la fin des années 1990, après l'obtention de leurs diplômes d'architecture, Guillaume Sibaud, Olivier Raffaëlli et Grégory Bousquet suivent Carolina Bueno – étudiante avec eux à l'ENSA de Paris-Val de Seine – dans son pays natal, le Brésil. Ils fondent leur agence à São Paulo en 2000 où ils développent une architecture contemporaine et durable. En 2008, l'agence implante une filiale à Paris avec à sa tête Guillaume Sibaud et Olivier Raffaëlli. Depuis, dans un "exotisme croisé", les deux antennes "Triptyque" développent des projets toujours plus fortement engagés dans la dimension durable.Dans ce numéro de Com d'Archi, Guillaume Sibaud présente l'agence franco-brésilienne Triptyque Architecture. Il parle aussi, avec passion, de son métier d'architecte et de son parcours.___Si le podcast vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir de manière importante votre regard sur le sujet.Belle semaine à tous !!!. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Guillaume Sibaud, one of the founders and directors of Triptyque Architecture, explains precisely how the Villa M is such a special project in Paris. In resum, Villa M is :- a multi-purpose hotel-center focused on health and open to the public, a new concept imagined by Groupe Pasteur Mutualité,- an innovative place, dedicated to the health of tomorrow and centered on the human being,- a mix of uses at the service of the entire healthcare community.The project is under construction in 2020 (September).___If you like the podcast do not hesitate:. to subscribe so you don't miss the next episodes,. to leave us stars and a comment :-),. to follow us on Instagram @comdarchipodcast to find beautiful images, always chosen with care, so as to enrich your view on the subject.Nice week to all of you !!! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Située sur les hauteurs de Rome, la Villa Médicis désigne à la fois un lieu et une institution. Pour parler de lʹhistoire de cette Villa, Johanne Dussez reçoit Francesca Alberti, directrice du département dʹhistoire de lʹart à lʹAcadémie de France à Rome.
durée : 00:04:23 - Le zoom de la rédaction - C'est une initiative inédite ! La Villa Médicis, l'Académie de France à Rome, accueille toute la semaine du 9 au 13 mai 300 lycéens de la filière des métiers du bois de la région Nouvelle-Aquitaine. La résidence d'artistes élitiste s'ouvre aux filières professionnelles d'excellence.