Émission littéraire préparée et présentée par Caroline Gutmann, tous les mardis de 13h05 à 13h45. Un écrivain nous parle de son dernier livre.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Jean-Marie Rouart, romancier, essayiste et chroniqueur, membre de l'Académie française, pour son livre « Drôle de justice » paru aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Drôle de justice » paru aux éditions Albin Michel « Drôle de justice : un contrepoison à toutes les injustices. » L'Express. « Plus qu'un livre sur la justice : un style, une voix, un vrai plaisir de lecture. » Cnews « Le nouvel essai de Jean-Marie Rouart tombe à point nommé. On a rarement autant critiqué la justice et l'Etat de droit qu'actuellement ! » Causeur.fr « Dans les pas de Marcel Aymé, Jean-Marie Rouart explore les thèmes inépuisables de la morgue des importants, des inégalités sociales, des stratégies patrimoniales des belles-mères et de la violence du pouvoir avec une conscience étonnante de la réalité des luttes de classe. » Le Figaro « Rouart raconte d'une plume brûlante les erreurs judiciaires ou les « suicides » opportuns qui le scandalisent toujours. C'est l'histoire de sa vie. ». Le Point Rouart a mal à notre justice. D'abord bien sûr à celle qui se trompe de coupable et qui se satisfait de ses erreurs. Mais aussi cette justice qui ferme les yeux sur les turpitudes du pouvoir au point de s'en rendre complice. Que d'opportuns « suicides », comme celui du gendarme Jambert, le dénonciateur des disparues de l'Yonne, « suicidé » de deux balles dans la tête, ce qui n'a pas troublé les juges (manifestement peu férus en matière balistique.) ! L'écrivain a choisi d'aborder la justice sur le mode tantôt noir, tantôt rose, puisque souvent les décisions des tribunaux, dans leur invraisemblance, ont un air de vaudeville. À ceci près que ce n'est pas l'amant qui se cache dans le placard : c'est la vérité. Biographie de l'auteur Membre de l'Académie française depuis 1997, romancier et essayiste, Jean-Marie Rouart, est l'auteur d'une quarantaine de livres. Il rejoint avec ce nouveau roman les éditions Albin Michel.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Laure Naimski pour le livre « Allée des micocouliers » aux éditions Heliopoles avec son éditeur Serge Safran. À propos du livre : « Allée des micocouliers » paru aux éditions Heliopoles Le jour où Madeleine Jakubowicz (alias Jacquemain) reçoit un message de son psy mort qui lui réclame de l'argent, elle fonce au cimetière. Qu'il vente ou qu'il neige, debout face à la tombe du Dr Mandelbaum, cette femme perturbée par la crise de la cinquantaine se lance dans une série de monologues à l'humour corrosif interrompus par des visiteurs inattendus : un marbrier antisémite ; une mère volage ; un jeune homme séduisant au comportement bien mystérieux ; un gardien de cimetière compréhensif ; un renard aux dents longues ; une famille juive rescapée des rafles... Sont-ils bien tous vivants dans ce royaume des ombres ?À travers une quête de sens et des questions sans réponse, Laure Naimski dessine sur un mode tragi-comique le portrait sensible d'une femme en proie à la peur de vieillir tout autant qu'à celle de la solitude. Laure Naimski se consacre à l'écriture de fiction et collabore à Arte. Ses deux précédents romans, En kit et La Guerre en soi, ont été publiés chez Belfond en 2014 et 2019.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Amélie Cordonnier pour son roman « Superhôte » aux éditions Flammarion avec les coups de cœur de Barbara Lambert. À propos du livre : « Superhôte » paru aux éditions Flammarion Deux femmes, Camille et Anaïs, prennent tour à tour la parole. Camille est la fille de Sylvie, la femme de ménage qu'Anaïs emploie depuis quinze ans dans sa maison du Touquet. Maintenant qu'Anaïs la loue sur Airbnb, Sylvie s'épuise à tout nettoyer de fond en comble avant l'arrivée de chaque nouvel occupant. La petite entreprise fonctionne jusqu'à ce jour des vacances de la Toussaint qui fait basculer leur vie et les sépare à jamais. Dévastée, Anaïs démonte un à un les mécanismes qui ont irrémédiablement conduit au drame dont elle tient Sylvie pour responsable. Révoltée, Camille refuse de voir sa mère injustement accusée. Dans ce roman tendu et percutant, Amélie Cordonnier met en scène la dérive de nos vies où tout est à louer, la force de travail des uns, la maison des autres. Qui en paiera le prix ?
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Arnaud Catherine pour son livre « Roman de plages » chez Flammarion. À propos du livre : « Roman de plages » paru aux éditions Flammarion "Une séparation, ce n'est rien. Et c'est toute une vie." Ces mots, Raphaël les a accueillis comme une consolation. Sans doute aussi comme l'impulsion qu'il lui fallait pour arrêter de croire qu'il était irrémédiablement brisé. Certes, il n'a pas vécu une tragédie mais quand même : Anna l'a quitté après vingt ans passés ensemble. Une épreuve à fragmentations qui l'a laissé longtemps à terre. Mais après ? Raphaël prend la mesure de tout ce qu'il va falloir réinventer, sans elle. D'abord, où habiter, à présent qu'Anna conserve l'appartement familial et que leur fille part étudier à Toulouse ? Tout est possible. Et comme rien ne s'impose ni ne presse, il décide de s'exiler en faisant le tour des littoraux français, avec l'intuition que la fréquentation quotidienne des rivages, leur beauté puissante pourraient réveiller la vie en lui. Ce sera La Grande-Motte, Arcachon, Bénerville-sur-mer et Préfailles. Avec, comme imprévues au voyage, des rencontres qu'il n'aurait jamais faites du temps d'Anna. Roman de plages est le récit d'une traversée intime et existentielle, celle d'un homme qui saisit ce moment où, après l'effondrement, s'esquisse enfin un retour au monde, le beau monde du vivant et des vivants. Biographie de l'auteur Arnaud Cathrine a publié une dizaine de romans aux éditions Verticales. J'entends des regards que vous croyez muets, son dernier livre, est paru au printemps 2019. The anonymous project est une des plus importantes collections au monde de diapositives anonymes, dont le fonds a donné lieu à de nombreuses expositions et publications.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Christophe Ono Dit Biot pour son livre « La mer intérieure » paru aux éditions de l'Observatoire. À propos du livre : « La mer intérieure » paru aux éditions de l'Observatoire Entre souvenirs d'enfance, petites mythologies marines, trésors de la littérature et bestiaire aquatique, Christophe Ono-dit-Biot nous propose une fascinante déclaration d'amour à la mer. « Tout le monde sait, aujourd'hui, combien la mer nous est essentielle. Essentielle, même, à notre survie. Mais sait-on que si la mer meurt, c'est aussi un imaginaire qui meurt ? Un immense réservoir de connaissances, mais aussi de rêves, d'aventures, d'émerveillements, de littérature, d'oeuvres d'art, d'expériences fondatrices qui ont toujours permis aux êtres humains de donner corps à leurs désirs d'ailleurs, de recommencement, de sagesse ? C'est cet imaginaire que je veux, ici, partager, en racontant ma mer intérieure à travers quelques histoires d'eau. Ces textes, j'aurais pu les glisser dans des bouteilles confiées aux vagues. Ils dessinent les contours d'un cabinet de curiosités personnel et nomade, le petit musée aquatique que je porte en moi. Puisse-t-il donner à d'autres des raisons supplémentaires d'aimer la mer. » Christophe Ono-dit-Biot, né au Havre le 24 janvier 1975, est un journaliste et écrivain. Il est directeur adjoint de la rédaction de l'hebdomadaire Le Point, où il est notamment responsable des pages « Culture ». Il est également l'auteur de romans, dont Désagrégé (Prix Edmée de La Rochefoucauld 2001), Birmane (Prix Interallié 2007), Plonger (Prix de l'Académie Française 2013) et Croire au merveilleux (paru en 2017). Il intervient dans La Matinale de Canal+, où il interroge une personnalité dans le cadre d'une rencontre intitulée « La Promesse de l'Aube ». Il tient aussi une chronique littéraire hebdomadaire sur France Info. Il participe à l'émission politique de BFM TV, BFM 2012, animée par Olivier Mazerolle, et participe en 2011-2012 à l'émission Avant-premières, présentée par Élisabeth Tchoungui, sur France 2 puis rejoint France Culture à la rentrée 2014. En septembre 2015, il rejoint TF1 et présente Au fil de la nuit. Christophe Ono-dit-Biot est né au Havre en 1975, Ecrivain et journaliste, agrégé de lettres, il est l'auteur de sept romans traduits dans une douzaine de langues dont Birmane (Prix Interallié 2007) et Plonger (Grand Prix du roman de l'Académie française et Prix Renaudot des lycéens 2013), a signé deux livres avec les artistes Enki Bilai et Adel Abdessemed et un essai sur l'Antiquité, La Minute antique.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Jean-Noël Pancrazzi pour le livre « Quand s'arrêtent les larmes » chez Gallimard À propos du livre : « Quand s'arrêtent les larmes » paru aux éditions Gallimard Isabelle, ma petite soeur, a toujours été vive, intrépide, joyeuse. C'est elle qui m'a empêché de dériver vers la mélancolie et de tomber parfois. Elle m'appelait chaque jour pour me parler de ses projets et surtout, folle de cinéma, du film qu'elle venait de voir. Nous avions gardé le même regard sur le passé, nos amours particulières, la politique, la vie. Mais elle a soudain été très malade. Je suis aussitôt descendu la voir à Perpignan où elle s'était retirée, enchantée par le soleil catalan. De la famille, nous n'étions plus que tous les deux ; c'était à mon tour de veiller sur elle. Nous étions prêts à traverser, main dans la main, l'épreuve, à profiter aussi des instants "mirobolants", comme disait maman, et à nous révéler nos derniers secrets. C'est le récit de ces jours intenses, inquiets et lumineux que je fais ici. J.-N. P. Biographie de l'auteur Jean-Noël Pancrazi est l'auteur de plusieurs romans et récits dont Les quartiers d'hiver (prix Médicis), Madame Arnoul (prix du Liure Inter), Tout est passé si vite (Grand Prix du roman de l'Académie française). Il a reçu en 2023 le prix Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son oeuvre.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Jean-Paul Enthoven pour son livre « Je me retournerai souvent » paru aux éditions Grasset. À propos du livre : « Je me retournerai souvent » paru aux éditions Grasset Cet ouvrage (qui doit son titre à un poème de Guillaume Apollinaire : « Passons, passons, puisque tout passe / Je me retournerai souvent...) emprunte à plusieurs genres littéraires : l'autofiction, l'essai critique, les mémoires, le roman... L'ensemble compose une mosaïque, une « marquèterie disjointe » - l'auteur emprunte cette expression à Montaigne, qui alterne les rythmes et les intrigues. On y retrouve des rêves, des fantômes, des êtres aimés et disparus, des paysages, des bonheurs fragiles, des mélancolies de passage, des souvenirs, des rendez-vous réussis ou manqués... On y retrouve surtout la collection d'affinités et de sensations qui résument une « vision du monde » à travers des écrivains que l'auteur a, pour certains, connus et fréquentés, et qui ont largement infléchi sa vie : Cioran, Barthes, Sollers, Pérec, Camus, Romain Gary, Paul Morand, Jacques Rigaut, André Gide, le Prince de Ligne et quelques autres… On y retrouve aussi des lieux et des êtres qui ont beaucoup compté pour lui : Key West, la Toscane, une bien-aimée, un ami très cher – ainsi qu'un ensemble de méditations et de considérations intempestives sur l'époque. En chemin, Jean-Paul Enthoven se souvient et jette un œil par-dessus son épaule. Il se retournera souvent...
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Oriane Jeancourt-Galignani pour son roman « La dernière victoire possible » aux éditions Grasset et Barbara Lambert pour ses coups de cœur. À propos du livre : « La dernière victoire possible » paru aux éditions Grasset 2002 : Nathalie Bouvreuil, jeune photographe de presse à Paris, reçoit un appel du commissariat d'une petite ville du New Jersey : son père vient de mourir de manière violente. Sa fille découvre qu'elle ne savait rien de la vie qu'il menait là-bas. Arnaud Bouvreuil, dit Arno Glück, avait consacré sa vie à la peinture, loin du monde français et bourgeois auquel il était destiné. Comment expliquer sa fin tragique ? Nathalie Bouvreuil se rend à New York pour enquêter. Un New York glacial, fouetté par les vents d'hiver, énergique et sans pitié. La voici sur les traces des artistes d'avant-garde dans les années 1970, du jazz, des amours de son père, de sa galerie… Elle plonge aussi dans les souvenirs de son enfance, et du temps heureux qu'elle a connu auprès de son père, fascinant jeune artiste. Oscillant entre l'incompréhension la plus totale et un profond désir de devenir elle-même artiste dans cette photographie que méprisait son père, Nathalie traverse son enquête comme une ordalie. New York devient un catalyseur : que fait-on des échecs de ses parents ? Osera-t-elle prendre la relève ? La dernière victoire possible sur la désillusion ne serait-elle pas l'art ? Oriane Jeancourt Galignani a publié plusieurs romans, dont Hadamar (Grasset, 2017, prix de La Closerie des Lilas) et Quand l'arbre tombe (Grasset, 2022). Elle est critique littéraire et théâtrale et rédactrice en chef de la revue culturelle Transfuge.
Caroline Gutmann reçoit Pierre Assouline pour son dernier livre " L'annonce " chez Gallimard À propos du livre : « L'annonce » paru aux éditions Gallimard Ils se sont rencontrés dans un pays en guerre. Raphaël est français, étudiant à Paris, et s'est porté volontaire pour aider Israël, cette jeune nation envahie par les armées de ses voisins. Esther est israélienne, soldate, et travaille dans les services psychologiques de l'armée. Ils ont vingt ans et aimeraient croire que c'est le plus bel âge de la vie. Ce qu'ils vont partager pendant quelques semaines modifiera à jamais leur rapport à la mort. L'un et l'autre devront l'annoncer sans y être préparés. C'était à l'automne 1973 pendant la guerre du Kippour. Puis ils se sont perdus de vue, chacun dans son pays, emmené par son destin. Jusqu'à ce que cinquante ans plus tard, jour pour jour, la guerre frappe à nouveau... Récit d'initiation et portrait d'une femme aimée, L'annonce interroge, avec le tragique de l'Histoire, ce qui subsiste de nos attachements malgré le passage du temps.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit François Heilbronn pour son roman « Deux étés 44 : Metz 1744 Drancy 1944 » publié aux éditions livre de poche. À propos du livre : « Deux étés 44 : Metz 1744 Drancy 1944 » paru aux éditions Livre de poche « Le Roy se meurt ! » Ce cri résonne par un 15 août 1744 torride dans le Palais du gouverneur de la ville de Metz. En chemin pour la guerre contre les Autrichiens en Alsace, Louis XV se trouve aux portes de la mort. De saignées en purges inutiles, ses médecins l'ont abandonné, son aumônier le force à se confesser publiquement, ses maîtresses sont bannies, sa cour s'enfuit, les saints sacrements lui sont administrés. Mais en trois jours, Louis XV sera sauvé par un « empirique » dont l'identité restera longtemps mystérieuse, et pour cause, puisqu'il s'agit de l'un des docteurs de la communauté juive de Metz, Isaïe Cerf Oulman. Deux cents ans plus tard, jour pour jour, le 15 août 1944, Henry Klotz, héros de 14-18, agonise dans une annexe du camp de Drancy. Il pense aux siens arrêtés comme juifs à Paris cet été-là et à son fils combattant dans une unité commando. Tous descendants d'Isaïe Cerf Oulman. De la guérison et l'espérance à l'été 1744, à la tragédie et aux meurtres de l'été 1944, deux cents ans séparent au sein d'une vieille famille juive française ces deux étés, à rebours du sens de l'histoire, de l'émancipation et de la liberté : l'un annonciateur des Lumières, l'autre dispensateur de ténèbres. Dans ce roman des vertiges de l'Histoire, le Panthéon tisse le lien entre les générations. Louis XV mourant avait promis en cas de guérison la construction de cet édifice. Un descendant d'Isaïe Cerf Oulman, le capitaine Émile Hayem, écrivain, mort au champ d'honneur en 14-18, aura son nom gravé dans ce monument devenu temple de la République. Un roman familial singulier et passionnant doublé d'une minutieuse enquête historique. François Heilbronn est Professeur des universités associé à Sciences Po et vice-président du Mémorial de la Shoah. Deux étés 44 est son premier roman.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit René de Ceccatty pour son livre « Monsieur Miroir » aux éditions du Canoë. À propos du livre : « Monsieur Miroir » paru aux éditions du Canoë Qui est Serge Tamagnot ? C'est la question à laquelle répond ce livre singulier qui retrace la vie de ce personnage fantasque. Il se lia d'amitié avec Madeleine Castaing, puis avec Violette Leduc, et sans cesse avec des actrices, Brigitte Bardot, Bernadette Lafont, des chanteurs, Hervé Villard, Pascal Sevran, et aussi le mime Marceau. Mais c'est à Jean Sénac, qu'il dut la part la plus tragique de son destin. Il fréquentait de très nombreux écrivains : de Paul Guth à Henry de Montherlant, en passant par René de Obaldia, Arrabal, Nathalie Sarraute, Simone de Beauvoir et Françoise d'Eaubonne.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit David Foenkinos pour son roman « Tout le monde aime Clara » aux Editions Gallimard. À propos du livre : « Tout le monde aime Clara » paru aux éditions Gallimard Clara voit au-delà des apparences. Ceux qui la connaissent la redoutent autant qu'ils l'admirent. Car elle ne prédit pas seulement l'avenir, elle l'éveille. Auteur de nombreux romans traduits dans plus de 40 langues, David Foenkinos est notamment l'auteur de Charlotte, récompensé par le prix Renaudot 2014 et le prix Goncourt des lycéens, et du Mystère Henri Pick. Il a réalisé avec son frère Stéphane Foenkinos une adaptation cinématographique de son roman La délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens.
Caroline Gutmann reçoit Stéphanie Janicot pour son livre « Les Maîtres du temps » paru aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Les Maîtres du temps » paru aux éditions Albin Michel " Captivant." Marianne Première sélection du Prix Flaubert Quel lien secret peut bien réunir Isaac Newton, une étudiante en philosophie, un brillant physicien, une romancière obsessionnelle et un vieux Chinois ? C'est l'enjeu de ce roman envoûtant qui, du laboratoire de Cambridge au triangle des Bermudes, du synchrotron de Paris-Saclay au monde du XXIIIe siècle, nous entraîne dans une course folle à travers le temps - dimension mystérieuse que chacun tente de maîtriser dans l'espoir d'y trouver son bonheur. Que pèse une vie ? Présent, passé et futur ont-ils un sens ? Avec Les Maîtres du temps, Stéphanie Janicot, Prix Renaudot du livre de poche pour La Mémoire du monde, revient sur un thème qui lui est cher et livre une réflexion pénétrante sur le temps, les destinées humaines et le pouvoir de l'imagination. " Stéphanie Janicot signe un livre surprenant et énigmatique sur le temps qui passe." Version Femina Biographie de l'auteur Après avoir été rédactrice en chef du magazine Muze, Stéphanie Janicot est aujourd'hui journaliste littéraire à La Croix et Notre temps. Elle a écrit 21 livres dont Dans la tête de Shéhérazade, La mémoire du monde (Prix Renaudot poche) et plus récemment Le réveil des sorcières publié en 2020 aux éditions Albin Michel. Elle est élue depuis le 6 Mai 2021, comme membre du prix Renaudot.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit François Vey pour son numéro Legende consacré à Bob Dylan et Barbara Lambert viendra présenter ses coups de cœur.
Caroline Gutmann qui reçoit Marianne Maury Kaufman pour "Maman se suicide vendredi" chez Maurice Nadeau. Et Sean James Rose pour "Écouter les eaux vives" d'Emmanuelle Favier aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Maman se suicide vendredi » paru aux éditions Maurice Nadeau « Maman se suicide vendredi » : c'est ce que Noémie annonce à sa sœur Katia, par téléphone. En entendant cette petite phrase terrible, Katia pense : une énième catastrophe ! Et si c'était le contraire ?... Dans la famille de Marianne Maury Kaufmann, on se suicide. Cinq cas, on peut parler d'une série. Mais est-ce que cette série constitue une biographie ? La réponse est non. Marianne Maury Kaufmann est connue comme illustratrice de presse avec la création, en 2005, du personnage de Gloria, présent chaque mois dans le magazine belge Gael et chaque semaine dans le magazine français Version Femina. Maman se suicide vendredi fait suite à Pas de chichis ! (nouvelles, 2013), Dédé, enfant de salaud, (roman, 2014), Varsovie-les Lilas (roman, 2019) et Ciment (roman, 2023). À propos du livre : « Écouter les eaux vives » paru aux éditions Albin Michel Première sélection du Prix Cazes 2025 Première sélection - Prix de la Closerie des Lilas 2025 Adrian Ramsay est «oreille d'or» à bord d'un sous-marin nucléaire de la Royal Navy. Isolée du reste du monde, la jeune femme est chargée d'écouter et d'identifier les bruits des profondeurs. Jusqu'au jour où, par l'un de ces hasards que sait faire surgir l'existence, elle rencontre Abel Lorca. Il est aveugle et vit dans une maison loin de tout, au bord de la mer, en Bretagne. Une intense passion amoureuse, dévastatrice, naît entre eux, une passion qui les mènera des rivages de l'Atlantique à ceux de la Méditerranée, là où tout a commencé. Emmanuelle Favier renoue, de sa plume magnifiquement ciselée, avec la veine romanesque du Courage qu'il faut aux rivières.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Camille Laurens pour son roman « Ta promesse » aux éditions Gallimard. À propos du livre : « Ta promesse » paru aux éditions Gallimard "Au moment où s'ouvre ce livre, je romps une promesse. Lorsque je l'ai faite, c'est idiot, j'étais sûre que je la tiendrais. Enfin, idiot, je ne sais pas. La moindre des choses, quand on fait une promesse, n'est-ce pas d'y croire ?" Que s'est-il passé avec son compagnon pour que la romancière Claire Lancel doive se défendre devant un tribunal ? Au fil du récit, elle raconte comment elle s'est peu à peu laissé entraîner dans une histoire faite de manipulations et de mensonges. Dans ce roman haletant comme un thriller, Camille Laurens questionne le narcissisme contemporain, l'absence d'empathie, et se demande comment sauver l'amour de ses illusions. Elle nous invite à le célébrer et à le vivre, au-delà des promesses trahies. Camille Laurens, née Laurence Ruel en 1957 à Dijon, est une écrivaine française renommée.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Minh Tran Huy pour son récit "Ma grand-mère et le pays de la poésie" aux éditions Flammarion. À propos du livre : « Ma grand-mère et le pays de la poésie » paru aux éditions Flammarion "L'enfance est une vieille dame aux mains blanches, aux cheveux lisses et aux yeux sombres." L'enfance, c'est cette grand-mère qui vit à la maison, élève et chérit l'autrice, si bien que c'est en vietnamien qu'elle prononce ses premiers mots. Puis Minh Tran Huy grandit, s'éloigne de cette deuxième mère, de sa langue, et oublie. Cette grand-mère si modeste, cette Bà qui n'a vécu que pour se dévouer aux autres, se retrouve à l'écart des siens, qui ne parlent plus que français. En s'adressant à Bà, elle revient sur le silence qui entoure son histoire familiale et tente de retracer, dans le Vietnam des années 1970 déchiré par les guerres, le douloureux chemin qui a mené sa grand-mère jusqu'en France. Mais ce Vietnam tragique d'avant l'exil est aussi le territoire merveilleux des contes de son enfance, qui éclairent et nourrissent ce récit. Pour Minh Tran Huy, la littérature, à la manière du kintsugi, vient rassembler les fragments pour reconstituer un tout. Dans un vibrant hommage à sa défunte grand-mère, l'autrice retisse le lien qui les unissait, fait d'histoires intimes et de contes venus du Pays de la poésie. Minh Tran Huy est une romancière française d'origine vietnamienne, née en 1979. Elle suit un parcours académique impressionnant, avec des études en classe préparatoire au lycée Henri-IV, une maîtrise de lettres à l'université Panthéon-Sorbonne, et un master à l'Institut d'études politiques de Paris. Sa carrière débute dans le monde de l'édition, où elle devient rédactrice en chef adjointe au Magazine littéraire et chroniqueuse dans plusieurs émissions littéraires.
POST FACE - Caroline Gutmann Elle reçoit Vincent Quivy pour son livre "Jusqu'à l'épuisement de la nuit, le convoi des tatoués" paru aux éditions Anne Carrière. À propos du livre : « Jusqu'à l'épuisement de la nuit, le convoi des tatoués » paru aux éditions Anne Carrière Le 27 avril 1944, plus de 1 600 hommes, arrêtés par les Allemands dans la France occupée, sont embarqués dans un train à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. Parmi eux, le poète Robert Desnos, le dirigeant communiste Marcel Paul et le comte Paul Chandon-Moët. Déportés politiques, ils sont les seuls non-Juifs à se voir tatouer leur numéro de détenus sur la peau. Ces « Tatoués », comme on va les surnommer, sont ensuite disséminés dans les camps de concentration du IIIe Reich. Ils vivront l'enfer pendant plus d'un an. La moitié d'entre eux ne rentreront pas. Ce livre suit les traces de bon nombre de ces hommes, depuis les jours sombres de l'Occupation jusqu'à la nuit sans fin de la déportation. Il raconte l'Histoire à travers leurs histoires, touchantes ou glaçantes, anecdotiques ou symboliques, tragiques et parfois pleines d'espoir. Militants politiques, résistants, responsables de premier plan ou opposants anonymes, petits délinquants, « raflés » par hasard, adolescents turbulents ou traîtres jetés au milieu de leurs victimes, ils constituent un ensemble divers et varié de parcours dont le point commun est d'avoir été brisé par l'ogre nazi.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Gilles Pudlowski et Benjamin Berline qui viendront parler du « Petit Pudlo des Bistrots 2024 / 2025 » et Barbara Lambert pour ses coups de cœur, à savoir : « Un perdant magnifique » de Florence Seyvos aux éditions de L'Olivier et « Le voyageur amoureux » de Baptiste Ledan aux éditions Intervalles. À propos du livre : « Petit Pudlo des Bistrots 2024 / 2025 » paru aux éditions Les Pieds dans le Plat Le guide 2024/25 des 150 meilleurs bistrots de Paris par Gilles Pudlowski. À propos du livre : « Un perdant magnifique » paru aux éditions L'Olivier Au cœur d'une famille en pleine implosion, le beau-père atypique capte toutes les attentions. Mythomane, dépensier, capricieux, suicidaire, généreux, élégant, clochardisé, sincère, menteur, enthousiaste, dépressif, Jacques est tout cela à la fois. Entre la France et la Côte d'Ivoire, il entraîne la narratrice, sa sœur Irène et leur mère dans un tourbillon qui finira par le tuer. Depuis toujours, Florence Seyvos est comme hantée par ce personnage mystérieux… et toxique. Avec Un perdant magnifique, elle n'a jamais été aussi proche de la vérité. Une vérité douloureuse qu'elle restitue avec ce mélange de pudeur et de violence qui est sa marque de fabrique. Comme dans Le Garçon incassable, son plus grand succès à ce jour, elle parvient à poser un regard précis, parfois cruel, sur toutes les situations, mais avec une délicatesse infinie. À propos du livre : « Le voyageur amoureux » paru aux éditions Intervalles Harold Loki reprend à contrecoeur l'hôtel de ses parents et de ses grands-parents tout en se préparant à un mariage arrangé et sans joie, lorsque Cécile Maxwale se présente un jour à la réception. Aussitôt il en tombe éperdument amoureux. Le problème, c'est que Cécile, issue d'une famille de magnats de l'immobilier, a décidé, elle, de visiter le vaste monde sans jamais interrompre sa course folle. L'amour ayant ses raisons, et contre l'avis de tous, Harold décide donc de transformer l'hôtel familial en hôtel ambulant. Comme on peut s'en douter, l'affaire a du mal à décoller. L'arrivée d'un grand écrivain en mal d'inspiration puis celle d'un cirque de seconde zone vont pourtant donner à l'aventure une tournure inattendue. Après La Vie suspendue, un premier roman très remarqué et sélectionné par de nombreux prix littéraires, Le Voyageur amoureux est le deuxième roman de Baptiste Ledan.
POST FACE - Caroline Gutmann Elle reçoit Carine Hazan pour son roman Vies et survies d'Elisabeth Halpern chez Phébus.
Caroline Gutmann qui reçoit Henri Raczymow pour son livre « Variations pour Anna » chez Gallimard. À propos du livre : « Variations pour Anna » paru aux éditions Gallimard Elle s'appelait Anna Dawidowicz. Quand elle est née, en 1928, ses parents venaient d'arriver de Pologne et avaient posé leurs valises dans le quartier populaire de Belleville, à Paris. Anna devint cette mère juive qui fut la mienne. Une mère juive superlative. C'était une femme simple, dont la simplicité n'excluait pas des traits singuliers : elle était enjouée, timide, colérique, jalouse, coquette, possessive, émotive. Je ne l'ai jamais vraiment comprise. Quelques décennies après sa disparition, je me suis mis au défi de parler d'elle, enfin, avec un peu de sérénité. Peut-être d'amour. H. R. Biographie de l'auteur Henry Raczymow est né en 1948 à Paris. Il est l'auteur de nombreux récits et essais, dont, aux éditions Gallimard, Le cygne de Proust, Mélancolie d'Emmanuel Berl, Elle chantait Ramona et, plus récemment, aux éditions de l'Antilope, L'arrière saison des lucioles.
POST FACE, émission présentée par Caroline Gutmann Elle reçoit Bruno Corty pour son "Dictionnaire amoureux de la littérature américaine" aux éditions Plon. À propos du livre : « Dictionnaire amoureux de la littérature américaine » paru aux éditions Plon Bruno Corty est passionné par la littérature américaine depuis l'adolescence. Après avoir rencontré nombre de ses auteurs, il nous livre son abécédaire amoureux, un voyage dans le temps et l'espace, un hommage à celles et ceux qui l'ont fait rêver, qui l'ont bousculé et bouleversé. Il était une fois l'Amérique. Dès l'enfance, Bruno Corty a plongé dans ses espaces infinis, marché avec Thoreau, descendu le Mississippi avec Mark Twain, pris la mer avec Jack London et Herman Melville, tremblé avec Edgar Allan Poe. Pendant ses études, il s'est passionné pour les romans de Dos Passos, Faulkner, Fitzgerald, Hemingway. Devenu journaliste littéraire à la fin des années 80, il a découvert, sur les conseils d'amis éditeurs, les littératures de genre, du fantastique au polar. Il a eu la chance de rencontrer beaucoup d'auteurs : Norman Mailer, John Irving, James Ellroy, Don DeLillo, Russell Banks, Paul Auster, Richard Ford, Jim Harrison, James Salter, Stephen King... Son Amérique à lui raconte la Génération perdue, la Deuxième Guerre mondiale, la Chasse aux sorcières, la Beat Generation, les années Kennedy et Marilyn, le Nouveau Journalisme, le Viêt-Nam, Dylan prix Nobel. C'est New York et Los Angeles, San Francisco et la Louisiane, Jim Morrison et Patti Smith, Elia Kazan et Michael Cimino, des chanteurs, des poètes, des cinéastes devenus écrivains. La littérature américaine a deux siècles. C'est peu et c'est gigantesque au regard du nombre de ses chefs d'œuvres : de Moby Dick à Sanctuaire, de La Lettre écarlate à L'Attrape-cœurs, de Gatsby le magnifique au Dahlia noir, de Manhattan Transfer à L'Adieu aux armes. Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro littéraire, nourrit depuis toujours une passion pour la littérature américaine. Il a logiquement publié des textes sur les deux monstres que sont James Ellroy et Bret Easton Ellis. Il a également participé au manifeste L'aventure, pour quoi faire ?
POST FACE, émission présentée par Caroline Gutmann Elle reçoit Alain Weinstein pour son livre "Chien perdu et autres chiens trouvés" chez Flammarion et Barbara Lambert pour ses coups de cœur. Recommandations : "Mille Milliards de Rubans" de Loïc Pujet chez Grasset "My Love" de Villié de Saint Phalle chez Gallimard "À Paris sur les pas des personnages de romans" d'Ismaël Jude et Maxime Salles chez Autrement À propos du livre : « Chien perdu et autres chiens trouvés » paru aux éditions Flammarion J'avais photographié avec mon téléphone portable deux chiens qui avaient élu domicile au cimetière de Larache, près de Tanger, où est enterré Jean Genet. Ces photos, je les ai postées sur Instagram, et les réactions m'ont incité à poursuivre ma traque. J'ai photographié des dizaines de chiens. Je leur trouvais toujours quelque chose, sans trop savoir quoi. Quelques-uns apparaissent dans ce livre. Encore fallait-il les accompagner d'un texte, un texte de compagnie en quelque sorte. Mais écrire sur les chiens ne relevait pas pour moi de l'évidence. Au moins, je pouvais imaginer un récit. Par exemple, l'histoire d'un homme ravagé par la perte de sa chienne. Une histoire d'amour. L'homme aurait à ma façon photographié des dizaines de chiens. Convaincu d'y retrouver sa chienne, il aurait fait défiler toutes ses photos pour finalement se rendre compte qu'il ne l'avait jamais photographiée. Mais où la chienne, celle de chair et de sang, était-elle passée ? Une enquête menée avec les moyens du bord dans le village du Sud où l'homme s'était retiré, n'ayant de contact qu'avec un groupe d'enfants, le dirait peut-être.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Elisabeth Barille pour son livre « Les sœurs et autres espèces du vivant » aux Éditions Arlea et François Vey pour la revue « Légende » sur Frida Kahlo. À propos du livre : « Les sœurs et autres espèces du vivant » paru aux éditions Arlea Lucie, solaire, insaisissable, abandonne tout un beau matin pour partir à Dubaï. Un saut dans le vide perturbant pour la narratrice, sa sœur aînée peu téméraire et rêveuse. Le renoncement. J'en étais loin concernant ma sœur, l'espoir qu'elle rentre en France me taraudait. Il me fallait me raisonner, je multipliais les admonestations à moi-même. Laisse Lucie être ce qu'elle est, joueuse et rebelle. Lucie tient à peine sur ses petites jambes quand elle commence à apprivoiser l'usage du mot " non " et la puissance qui s'en dégage. Comme les obstacles pour les chevaux de course, les normes sont pour elle des incitations à sauter. Les normes appellent la transgression, pas l'obéissance. Transgresser lui est naturel, comme chanter pour l'oiseau. Lucie, solaire, insaisissable, abandonne tout un beau matin pour partir à Dubaï. Un saut dans le vide perturbant pour la narratrice, sa sœur aînée peu téméraire et rêveuse, qui enquête depuis des mois sur la vie d'une femme du XVIIIe siècle, Madeleine-Françoise Basseporte, issue d'un milieu modeste, devenue botaniste du roi et peintre naturaliste, alors célébrée par les Encyclopédistes. À quoi songe cette artiste en dessinant ses planches merveilleuses de jacinthes ou de lilas ? Et comment a-t-elle pu sombrer dans un tel oubli ? L'oubli, est-ce aussi ce que recherche Lucie ? Comment expliquer sa fuite ? À quelle malédiction du passé veut-elle échapper ? Et qu'espère-t-elle trouver dans la capitale du matérialisme et de l'outrance ? Rien n'est plus secret qu'une existence féminine, disait Marguerite Yourcenar. Tel est le thème magistralement renouvelé par Élisabeth Barillé dans Les Sœurs, et autres espèces du vivant. Biographie de l'auteur Elisabeth Barillé est l'auteure de plusieurs romans, récits et biographies, parmi lesquels L'Oreille d'or (Grasset, Prix Maurice Genevoix 2016). Pour la revue « Légende » sur Frida Kahlo Le nouveau numéro de Légende est consacré à Frida Kahlo, artiste au destin singulier, broyée mais jamais brisée, qui sut faire des drames de sa vie la source d'une œuvre multiple, où se mêlent modernité picturale et tradition mexicaine, engagement marxiste et exploration intime de son corps et de son esprit. Rarement le mot « légende », ce qu'il signifie de fiction mêlée au réel, n'aura si bien défini un personnage. Elle qui absorba le masculin dans le féminin et vice versa ; elle qui changea sa date de naissance pour naître au monde l'année de la révolution mexicaine (1910, au lieu de 1907, se rajeunissant de trois ans). Et bien sûr, malgré sa disparition prématurée, reste ce legs universel qui éclate dans ses œuvres d'artiste majeure du XXe siècle, de ses autoportraits rêvés en scènes oniriques peuplées d'anges et de démons.
POST FACE, émission présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Olivier Weber pour son livre "Ma vie avec Gérard de Nerval" aux éditions Gallimard. À propos du livre : « Ma vie avec Gérard de Nerval » paru aux éditions Gallimard "Je voyage pour vérifier mes rêves", a écrit Gérard de Nerval. Comme lui, je n'ai pas eu de quoi nourrir une nostalgie de l'enfance. Je me souviens des punitions infligées par la religieuse à l'orphelinat pour mes lectures la nuit sous la couverture à la lueur de la lampe de poche. J'avais neuf ans. Je recommençais néanmoins et la poésie devint une échappée irremplaçable. Comme Gérard de Nerval, j'ai voyagé vers l'Orient, l'Égypte, la Turquie, les caravansérails au fil de la route de la Soie puis l'Afghanistan et quelques terres en feu. J'ai connu la mélancolie qui mène à la création, entre tristesse et énergie vitale. Je me suis promené sur les pas du poète à Paris, autour des phalanstères où, avec d'autres écrivains, il goûtait aux charmes du club des Haschichins en déclamant des vers. Il a été de ces boussoles qui vous guident pour découvrir votre vérité d'homme. "La nuit sera noire et blanche." Par-delà les siècles et les ténèbres, il m'a indiqué la lumière. O. W. Ecrivain et grand reporter, Olivier Weber a publié des romans et des essais, dont "L'enchantement du monde" et le "Dictionnaire amoureux de l'aventure". Il a reçu notamment le prix Joseph Kessel, le prix Albert Londres et le prix du Livre européen et méditerranéen.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Jérôme Garcin pour son ouvrage « Des mots et des actes » chez Gallimard. À propos du livre : « Des mots et des actes » paru aux éditions Gallimard Le temps n'est certes plus à l'admiration béate des créateurs, à la séparation de ce qu'ils sont et de ce que leur oeuvre donne à connaître et à admirer. Mais cette double vision, plus pénétrante, fut, pour Jérôme Garcin comme pour d'autres de sa génération, un apprentissage : "À l'adolescence, j'attendais de la littérature à la fois un refuge et un horizon. Je lui demandais de l'aide, je ne lui demandais pas des comptes." Les coulisses de ce théâtre de signes n'étaient pas toutes reluisantes ; et des mots aux actes - c'est bien l'axe de ce livre - il y avait un écart qu'il s'est avéré impossible sinon de combler, du moins d'ignorer. Dans cette passionnante revue d'effectifs des "belles-lettres" sous l'Occupation, qui s'appuie sur une connaissance fine des sources de l'histoire littéraire, Jérôme Garcin ajuste son regard, nos regards sur cette époque en clair-obscur, à l'aune de quelques-unes de ses plus hautes figures morales et intellectuelles - avec l'admirable Jean Prévost tout en haut de l'échelle. Ce questionnement par l'exemple sur la responsabilité de ceux que leurs écrits ont fait briller et qui se sont compromis s'adresse autant aux auteurs de ce temps qu'aux lecteurs d'hier et d'aujourd'hui. Car on a beau se garder de vouloir porter des jugements après coup, se répéter que le dossier est documenté depuis longtemps, on ne peut s'empêcher d'éprouver un persistant malaise à l'évocation de cette arrière-cour des catalogues et à l'égard de cette ignorance feinte, voire d'une certaine complaisance, sur laquelle ont pu et pourraient encore reposer certaines de nos passions littéraires. C'est à mieux saisir cette "part des autres", tantôt sombre, tantôt lumineuse, que Jérôme Garcin s'attache ici, en évoquant les figures de Brasillach, Céline, Chardonne, Cocteau, Morand ou Rebatet, et toujours à la lumière des engagements de Kessel, Lusseyran, Mauriac, Paulhan ou Jules Roy.
POST FACE, émission présentée par Caroline Gutmann Elle reçoit Sylvie Tanette pour son livre "Une vieille colère" aux éditions Les Avrils. À propos du livre : « Une vieille colère » paru aux éditions Les Avrils Nombreuses sont les familles d'origine italienne établies à Marseille. Sylvie Tanette a grandi dans l'une d'elles : rassemblements du dimanche, pâtes au ragù et combats syndicaux. Puis elle est partie à Paris et n'y a plus pensé. Jusqu'à ce que le souvenir des condamnations pour meurtre de deux de ses cousins ressurgisse. Avec lui, ses ancêtres piémontais et sardes semblent se réveiller. Alors elle retourne dans son quartier, interroge ses proches, se perd dans la ville pour se retrouver. Le récit de leur parcours se forge, racontant aussi une histoire collective de Français descendants d'immigrés. Biographie de l'auteur Critique littéraire (notamment aux Inrocks), autrice de trois romans (Amalia Albanesi au Mercure de France, puis Un jardin en Australie et Maritimes, tous deux parus chez Grasset et au Livre de Poche), Sylvie Tanette aime explorer, dans ses interviews comme dans ses fictions, l'identité hybride et le rapport aux ancêtres. Pour la première fois, elle s'y emploie dans un récit autobiographique direct et engagé. Une exploration des répercussions insoupçonnées de l'exil.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Etienne Kern, pour son livre « La vie meilleure » chez Gallimard et Sean James Rose qui vient donner son coup de cœur. À propos du livre : « La vie meilleure » paru aux éditions Gallimard "Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous." On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d'Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l'histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXᵉ siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l'imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie. Biographie de l'auteur Professeur en classes préparatoires, Étienne Kern est l'auteur de plusieurs essais en collaboration avec Anne Boquel, dont Une histoire des haines d'écrivains et Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Ariane Bois pour son roman "Après elle" aux éditions Récamier et les coups de cœur de Barbara Lambert. À propos du livre : « Après elle » paru aux éditions Récamier C'est l'histoire d'une famille pour qui rien ne sera plus jamais pareil. Ariane Bois s'intéresse ici aux féminicides vécus du côté des enfants. Victimes silencieuses et invisibles, confrontées au pire. Clotilde - soeur, fille, mère - a été violemment agressée dans son appartement à Marseille. Et à l'hôpital, la vérité, sidérante, éclate : c'est Bruno, le mari amoureux, le père attentif, qui a porté les coups. Jusqu'à tuer. Qu'ont-ils tous manqué de voir sous l'apparence du couple aux sourires si lisses ? Auraient-ils pu la sauver, empêcher le drame ? Laurie, la soeur de Clotilde, décide d'accueillir chez elle les deux petites : Manon, huit ans, témoin directe du crime paternel, et Roxane, adolescente en pleine révolte. Mais comment faire famille, vivre avec ce deuil, ce vide, ces questions incessantes ? Comment élever deux enfants traumatisées qui, en un instant, ont tout perdu ? Ariane Bois s'intéresse ici aux victimes silencieuses et invisibles des féminicides : les enfants. Confrontés au pire, ils vont devoir grandir en accéléré, supporter un procès, apprivoiser leur chagrin et leur rage. Porté par des personnages forts et attachants, ce roman montre les ravages d'un deuil particulier, mais aussi la résilience d'une famille qui va trouver en elle la force de revivre.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit François Guillaume Lorrain pour son livre « Il fallait bien les aider. Quand des Justes sauvaient des Juifs en France » chez Flammarion. À propos du livre : « Il fallait bien les aider. Quand des Justes sauvaient des Juifs en France » paru aux éditions Flammarion Le 6 décembre 1942, Jeanne Acgouau et Jean-Baptiste Rogalle aident une dizaine de Juifs à fuir la France en traversant les Pyrénées. La même année, Lucienne Daniel cache son futur époux et toute sa famille dans une blanchisserie parisienne. Quant à Odette Blanchet, elle n'a pas 18 ans lorsqu'elle décide de quitter sa ville de Tours pour protéger une mère et ses enfants... Que sont devenus ces héros de l'ombre qui, au péril de leur vie, ont secouru des Juifs pendant la période de l'Occupation ? Afin de reconstituer les multiples chaînes de solidarités qui se sont nouées discrètement en France à cette époque, François-Guillaume Lorrain est parti, grâce à l'aide du Comité français pour Yad Vashem, à la rencontre des derniers Justes vivants. Il est aussi retourné dans les lieux de sauvetage, retrouvant des descendants de Justes ou de Juifs sauvés qui s'étaient engagés dans de longues démarches mémorielles. Car, très souvent, il a fallu plus d'une génération pour que les souvenirs rejaillissent et que ces sauveurs invisibles soient reconnus comme Justes parmi les Nations. Par cette enquête intime et incarnée au coeur d'un chapitre trop méconnu de la Seconde Guerre mondiale, François-Guillaume Lorrain met en scène une quinzaine d'histoires emplies d'humilité, qui marquent par leur pudeur et redonnent espoir en l'humanité. Biographie de l'auteur François-Guillaume Lorrain est grand reporter au Point. Il est l'auteur d'une dizaine de livres parmi lesquels L'Année des volcans, Vends maison de famille (Flammarion, 2014 et 2016) et Ces lieux qui ont fait la France (Fayard, 2015).
POST FACE – Caroline Gutmann Elle reçoit Thierry Clermont pour "Vilna Tango" chez Stock À propos du livre : « Vilna Tango » paru aux éditions Stock « Mais pourquoi donc la Lituanie ? Et pas, que sais-je, Terre-Neuve, Java ou bien l'Islande ? » « Peut-être tout simplement me rapprocher du cœur de l'Europe... Du cœur battant de son histoire. » En bouclant son tour des pays Baltes, le narrateur découvre Vilnius, capitale baroque de la Lituanie, et tombe amoureux de ce pays marqué au fer rouge par la Shoah et un demi-siècle d'occupation soviétique. Au fil des pages et de ses pérégrinations, dans les rues blanchies par la neige de celle qu'on a appelée Vilna ou Wilno, le lecteur croise le courageux fantôme du « Rossignol du ghetto », une chanteuse juive exterminée par les SS, Romain Gary, le poète russe Joseph Brodsky, Leonard Cohen, une jeune artiste de street art ou encore des réfugiées ukrainiennes, et des souvenirs de lecture ainsi que des airs yiddish ravivent la mémoire de la « Jérusalem du Nord ». Thierry Clermont livre un récit de voyage empreint de poésie et lève le voile sur l'histoire d'un pays méconnu, alors que la menace russe se fait de plus en plus pressante à sa frontière. Écrivain et journaliste, Thierry Clermont est l'auteur entre autres de San Michele (Le Seuil, 2014), prix Méditerranée essai, de Barroco Bordello (Le Seuil, 2020) et de Long Island, Baby (Stock, 2022).
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Guillaume Perilhou pour « La Couronne du Serpent » aux Éditions de l'Observatoire À propos du livre : « La Couronne du Serpent » paru aux éditions de l'Observatoire Stockholm, hiver 1970. Le jeune Björn, quinze ans, se présente aux auditions de Mort à Venise. Il ignore que sa rencontre avec Luchino Visconti est sur le point de changer sa vie : le maestro a trouvé « le plus beau garçon du monde ». Deux destins s'entremêlent, unis par cette beauté - offerte à l'un, révérée par l'autre. C'est l'histoire d'un orphelin et de sa traversée du miroir aux alouettes ; l'histoire d'une famille souveraine et victorieuse dont les relents, déjà, se font sentir. Les armoiries des Visconti étaient formelles : le serpent, toujours, dévore l'enfant. D'une plume virtuose, Guillaume Perilhou dépeint l'écrin doré des palais vénitiens, ou le théâtre funeste du monde ancien. Guillaume Perilhou est écrivain. Après Ils vont tuer vos fils (L'Observatoire, 2022), La Couronne du serpent est son deuxième roman. Biographie de l'auteur Guillaume Perilhou est écrivain. Après Ils vont tuer vos fils (L'Observatoire, 2022), La Couronne du serpent est son deuxième roman.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Bernard Comment pour "La ferme du paradis" aux éditions Albin Michel. À propos du livre : « La ferme du paradis » paru aux éditions Albin Michel Robert rencontre Camille, un soir de pluie d'été. Elle l'arrache à sa routine, et à ses fantômes. Ils quittent Paris, descendent vers le Sud où la jeune femme va faire sa saison de maître-nageuse. Ils voudraient s'échapper, oublier, mais le passé remonte, par strates. Derrière Camille se profilent plusieurs femmes de sa famille, qui ont chacune vécu des drames de frontière et d'identité, entre la France et la Suisse. Ça se passe demain. Ça s'est passé hier. L'Histoire est une spirale, les événements reviennent, mais pas à la même place. Imprégné par les lieux, l'auteur écrit un roman en constant mouvement (Paris, le sud de la France entre Nice et Marseille, le Doubs, l'Ajoie, et enfin le lac Léman). Un roman de fuites, de passages, sur fond d'intolérance. Et avant tout, un roman d'amour. Bernard Comment, né en 1960, a grandi en Suisse avant de passer quelques années en Italie, dans la campagne de Florence puis à la Villa Médicis à Rome. Il vit et travaille maintenant à Paris (3e arr.). Il a dirigé la fiction à France Culture, et s'occupe depuis 2004 de la collection Fiction & Cie aux Éditions du Seuil. Il est par ailleurs, sous sa casquette sportive, président du Paris Université Club. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, dont Tout passe (2011), prix Goncourt de la Nouvelle.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Marie Vingtras pour « Les Ames féroces » aux éditions de l'Olivier À propos du livre : « Les Ames féroces » paru aux éditions de l'Olivier « Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu'elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s'efface, la fille qu'on oublie. » Leo n'est pas rentrée et le printemps s'entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d'une jeune fille, Les Âmes féroces tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel?? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes. Envoûtant, surprenant et d'une grande ampleur romanesque, Les  mes féroces traque la part d'ombre de chacun. Biographie de l'auteur Marie Vingtras vit à Paris. Elle est l'autrice de Blizzard (Editions de l'Olivier, 2021), grand succès critique et public, lauréat du prix des Libraires et du prix Libr'à Nous. Les A mes féroces est son deuxième roman.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Clémentine Mélois pour son beau livre sur son père "Alors c'est bien" paru aux éditions Gallimard. À propos du livre : « Alors c'est bien » paru aux éditions Gallimard "Il faut que je raconte cette histoire tant qu'il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j'ai peur que les souvenirs s'en aillent avec elle, comme un rêve qui s'échappe au réveil et qu'on ne peut retenir. Avec ce bleu, j'ai peint le cercueil de Papa." Bernard Mélois est sculpteur. Il a consacré son existence à souder des figures spectaculaires dans le capharnaüm de son atelier, en chantant sous une pluie d'étincelles. Alors qu'il vit ses derniers jours, ses filles reviennent dans leur maison d'enfance. En compagnie de leur mère, des amis, des voisins, elles vont faire de sa mort une fête, et de son enterrement une oeuvre d'art. Périple en Bretagne pour faire émailler la croix, customisation du cercueil, préparatifs d'une cérémonie digne d'un concert au Stade de France : l'autrice raconte cette période irréelle et l'histoire de ce père hors du commun dont la voix éclaire le récit. D'une fantaisie irrésistible, Alors c'est bien offre un regard sensible et inattendu sur la perte et la filiation. C'est aussi l'hommage de l'artiste Clémentine Mélois à son père, ce bricoleur de génie qui lui a transmis son humour inquiet, son amour des mots et son vital élan de création. Clémentine Mélois est artiste plasticienne et écrivaine. Membre de l'Oulipo, elle est notamment l'autrice, aux Editions Grasset, de Cent titres (2014), Sinon j'oublie (2017) et Dehors, la tempête (2020).
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Hélios Azoulay pour son livre « Les reflets du hasard » aux éditions du Rocher. À propos du livre : Les reflets du hasard paru aux éditions Rocher C'est l'histoire d'un homme seul. C'est brutalement simple. Il gagne 88 millions d'euros un mardi soir à 20 h 50 parce qu'il a coché les bons numéros. Mais finalement, il n'en veut pas, il ne va pas chercher son chèque. Et pour le reste du monde, ça n'a pas de sens. Pour le reste du monde, c'est impardonnable. Plus il s'explique, plus il est coupable. Et ça devient dingue, ça finit chez les dingues. Mais là-bas, il voit une femme. Et c'est brutalement beau. Sous la plume tour à tour féroce, burlesque ou poétique d'Hélios Azoulay, l'absurdité prend forme, la frontière entre folie et raison explose. Par d'incessants ballets entre le présent et l'enfance, les rêves et l'effrayante réalité, ce roman nous entraîne dans le labyrinthe intérieur d'une vie qui bascule.Laissez-vous faire ! Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, écrivain, comédien. Il dirige également l'Ensemble de Musique Incidentale avec lequel il est devenu l'interprète de référence des musiques composées dans les camps. Ses romans précédents, Moi aussi j'ai vécu (Flammarion) et Juste avant d'éteindre (Le Rocher), ont tous deux été adaptés au théâtre.
Post Face - Émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Philippe Trétiack pour son livre "Elles et moi - Un homme dans la rédaction du plus grand hebdomadaire féminin" aux éditions Cherche Midi. Un homme parmi les femmes. Pendant trente ans, Philippe Trétiack parcourt le globe et nourrit les pages du plus grand magazine féminin français. Trente ans, ce sont 1 500 numéros de l'hebdomadaire le plus vendu des années 90, autant de comités de rédaction, pléthore d'interviews, de voyages, de shootings à une époque où la presse féminine faisait la pluie et le beau temps. Seul grand reporter masculin du magazine, espèce unique donc, il a été une sorte d'étrangeté bienvenue sur la " planète ELLE ". C'est cette position privilégiée qu'il raconte, et son état d'esprit à la fois léger et lucide donne à ses souvenirs une distance et un humour qui sont les ingrédients des meilleurs témoignages. Entre les lignes s'écrit aussi une histoire de la presse, une galerie vivante de personnages aux prises avec les grands débats de société ; et l'on voit apparaître, peu à peu, un nouveau monde dans lequel le papier, la presse en général et féminine en particulier, perdront leur place prééminente. " Cette ‟planète ELLE' avait de la gueule. Elle parlait fort, elle s'affirmait. Sans doute y voit-on aujourd'hui les prémices d'une mondialisation désormais diabolisée, mais unir les femmes dans leurs combats et leurs désirs cimentait cet univers auquel elles tenaient, et auquel je tenais avec elles. " Architecte, journaliste et professeur, longtemps grand reporter au ELLE, Philippe Trétiack est aussi l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages. Il reçoit en 2007 le prix Louis-Hachette pour son enquête sur la mode chez les mollahs en Iran.
Post Face - Émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Minh Tran Huy pour son livre Ton frère chez Robert Laffont et Colombe Boncenne pour son livre De mes nouvelles aux éditions Zoé. À propos du livre : Ton frère paru aux éditions Robert Laffont Une mère écrit à son fils. Serge a trois ans, la grâce espiègle d'un petit qui découvre la vie, la marche et le rire, les bonbons et le cache-cache, les comptines et la danse. Mais il a un grand frère « spécial », atteint d'un autisme sévère. Comment alors grandir dans une fratrie singulière ? Comment dire son amour, en jonglant avec les catastrophes ? Le handicap déclenche tant d'hostilités et de préjugés qu'il faut une force plus que spéciale pour lutter contre le désarroi. Par sa voix de mère, de femme et d'écrivaine, Minh Tran Huy porte l'espoir. Une lettre bouleversante d'humanité. À propos du livre : De mes nouvelles paru aux éditions Noé Comment une écrivaine construit-elle ses histoires, comment s'entremêlent-elles à sa réalité ? Chaque texte de ce recueil interroge le lien entre la narratrice et son imaginaire. Qu'elle raconte un souvenir, une scène quotidienne ou élabore un récit, nous la suivons dans son flux de conscience, où s'interpénètrent son ordinaire, ses rêves et la littérature. Cet enchâssement à la manière d'une matriochka, aussi doux que troublant, propose une réflexion intime et subtile sur nos vies et l'expérience de l'écriture.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Alexandra Schwartzbrod pour son livre "Éclats" aux éditions Mercure de France. À propos du livre : Éclats paru aux éditions Mercure de France "J'aime les grilles des demeures entrouvertes, les chambres d'hôtel que l'on découvre la première fois, les lits défaits, et les voiles blancs qui dansent aux fenêtres, gonflés par le vent." A.S. Dans cet autoportrait qui mêle violence de l'histoire et passion de l'intime, Alexandra Schwartzbrod rassemble les fragments d'une vie et nous éclaire sur son parcours de journaliste, depuis ses débuts au journal Les Échos puis à Libération, où elle est aujourd'hui directrice adjointe de la rédaction. À 20 ans elle s'oriente par hasard vers l'armement, fréquentant un milieu interlope, principalement masculin. À 40 ans, en 2000, elle part à Jérusalem comme correspondante de Libération, pensant vivre un événement historique, la création d'un État palestinien, qui signerait la paix entre Israël et les Palestiniens. Elle assistera plutôt à la deuxième Intifada. Ce conflit reste une tragédie, amplifiée par les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et la riposte israélienne sur Gaza. Même si la paix semble être aujourd'hui une utopie, Alexandra Schwartzbrod refuse de ne plus y croire. Voici une vie de femme libre, d'amoureuse, de journaliste, de mère, d'écrivaine, une vie où l'engagement a toujours été au rendez-vous. Au centre de ses passions, le journal Libération, l'histoire de toute une génération.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Lea Veinstein, philosophe et documentariste, pour son livre « J'irai chercher Kafka » chez Flammarion À propos du livre : « J'irai chercher Kafka » paru aux éditions La Martinière "Peu de temps avant le confinement, j'ai entendu parler d'une histoire rocambolesque se déroulant en Israël autour des manuscrits de Kafka. Je savais que de son vivant, il avait très peu publié, et qu'il avait laissé à son ami Max Brod ce testament impossible, lui demandant de tout détruire. J'ignorais que Max avait sauvé ces manuscrits d'une série d'autres destructions : fuyant les autodafés nazis, ils vont être glissés dans une valise pour quitter Prague et rejoindre Tel-Aviv, être cachés dans un appartement décati envahi par des chats errants, être revendus clandestinement en Allemagne. Et se retrouver au coeur d'une saga judiciaire qui durera plus de quarante ans. Un roman kafkaïen - presque trop. Mais cette histoire s'est mise à m'obséder. À l'issue du dernier procès, les manuscrits avaient tous été rassemblés à la Bibliothèque nationale de Jérusalem. J'ai attendu que les frontières rouvrent, et je suis partie. Il fallait que je suive les traces de ces sauvetages. Et que j'aille chercher Kafka." Les manuscrits de Kafka auraient pu être des personnages de ses livres. En partant à leur recherche, Léa Veinstein ressuscite nos premières lectures de Kafka, et révèle l'attachement unique qui nous lie à lui.
Post Face – Émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Tatiana de Rosnay pour son roman Poussière blonde aux éditions Albin Michel. " Un roman formidable et passionnant." Le Parisien "Un régal." Psychologies « Pauline avait conscience qu'elle n'était qu'un être ordinaire aspiré dans l'orbite d'une femme qui, elle, n'avait rien d'ordinaire... Être femme de chambre, c'était précisément cela : faire intrusion sans le vouloir dans l'intimité d'autrui, voir le contenu des corbeilles à papier, remarquer les titres des livres, lire les premières phrases des cartes, lettres et petits mots qui traînent. Tout était là, en pâture ; la vie entière de quelqu'un, dissimulée dans une chambre d'hôtel. » Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hotel. Alors qu'elle pense trouver une chambre vide, une femme apparaît, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe, dont le séjour à Reno marque la fin de son mariage avec le célèbre dramaturge et le tournage infernal d'un film à la légende noire, Les Désaxés. Avec pour décor l'immensité aride du désert du Nevada et ses chevaux sauvages, les mustangs, Poussière blonde raconte le choc d'une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir. À propos de l'auteur Franco-anglaise, Tatiana de Rosnay a publié douze romans et deux recueils de nouvelles dont Elle s'appelait Sarah, vendu à plus de 9 millions d'exemplaires et adapté au cinéma. Elle est l'auteur français le plus lu en Europe et aux États-Unis.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Stéphanie des Horts pour Carolyn et John chez Albin Michel ainsi que François Vey pour parler des nouveaux numéros de Legende et Zadig. À propos du livre : Carolyn et John paru aux éditions Albin Michel La Nouvelle Angleterre et ses cottages gris perle, le cri des goélands, un phare rouge et blanc. Et puis eux, pulls torsadés, sourire immaculé... la mythologie nord-américaine dans toute sa splendeur. Eux, ce sont les Kennedy. Dont on sait tout. Vraiment ? Mais qui sont Carolyn et John ? Un coup le béni des Dieux. Lui est « l'homme le plus sexy de la planète » selon la presse américaine. Elle, si belle et mystérieuse, a fait dire à Ralph Lauren devant ses stylistes : « Quand vous concevez un vêtement, pensez à Carolyn Bessette. » Un mariage légendaire sur une île déserte et le conte de fées qui vire au cauchemar. Carolyn et John se déchirent, la drogue et l'adultère s'en mêlent. Ils sont damnés et ne le savent pas. Dans une ultime tentative pour sauver leur union, John supplie Carolyn de l'accompagner au mariage de sa cousine. Elle refuse. Sa soeur finit par la convaincre, et l'avion décolle dans le ciel crépusculaire... Biographie de l'auteur Journaliste et critique littéraire, Stéphanie des Horts est auteur de romans : La splendeur des Charteris, Le diable de Radcliffe Hall, Le bal du siècle et de biographies : La Panthère (JC Lattès), Le secret de Rita, et les Très remarqués Pamela, Les Soeurs Livanos et Jackie et Lee. À propos de la revue Zadig François Vey est journaliste, auteur et enseigne à l'université Paris-Dauphine. Il est l'ancien rédacteur en chef du Parisien Magazine. Il est rédacteur en chef des revues Zadig et Legende. Hors-série Zadig & Arte : Rêver l'Europe Rapprocher les Européens par la culture, voilà l'ambition de ce numéro spécial, fruit d'une coédition inédite entre Zadig et Arte. Les lecteurs y découvriront une matière vivante pour débattre et penser les enjeux politiques de l'espace culturel européen grâce à de grandes plumes et à des artistes de tout le continent (Erri De Luca et Lola Lafon, Javier Cercas, Andreï Kourkov, Maria Pourchet, Hartmut Rosa, Wim Wenders...). Ce hors-série propose également des reportages de terrain et les contributions des signatures d'Arte : Émilie Aubry, Élisabeth Quin, ou encore Sonia Devillers. Des illustrations, infographies et portfolios viennent enrichir ce voyage unique, offrant aux lecteurs une plongée visuelle et poétique dans la diversité et la richesse du continent. À propos de la revue Legende Créé par Éric Fottorino, le magazine Légende éclaire notre époque à travers ses icônes mythiques.