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On est tous un peu des Rastignac quand on est à Paris, des provinciaux qui sont montés à la capitale. Pourquoi cette capitale fascine-t-elle autant et pourquoi semble-t-elle si loin du reste de la France ? Le parisianisme fabrique-t-il des révoltes comme celle des "gilets jaunes" ? Est-ce qu'on refuse cette domination parisienne ? - Francis Brochet, auteur du livre "Quand Le Parisianisme écrase la France" aux Editions de l'Aube. - Alexandre Jardin, écrivain. - Naïma Moutchou, députée Horizon du Val d'Oise et Vice-Présidente de l'Assemblée Nationale. - Jean-Laurent Caselly, essayiste. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On est tous un peu des Rastignac quand on est à Paris, des provinciaux qui sont montés à la capitale. Pourquoi cette capitale fascine-t-elle autant et pourquoi semble-t-elle si loin du reste de la France ? Le parisianisme fabrique-t-il des révoltes comme celle des "gilets jaunes" ? Est-ce qu'on refuse cette domination parisienne ? - Francis Brochet, auteur du livre "Quand Le Parisianisme écrase la France" aux Editions de l'Aube. - Alexandre Jardin, écrivain. - Naïma Moutchou, députée Horizon du Val d'Oise et Vice-Présidente de l'Assemblée Nationale. - Jean-Laurent Caselly, essayiste. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On est tous un peu des Rastignac quand on est à Paris, des provinciaux qui sont montés à la capitale. Pourquoi cette capitale fascine-t-elle autant et pourquoi semble-t-elle si loin du reste de la France ? Le parisianisme fabrique-t-il des révoltes comme celle des "gilets jaunes" ? Est-ce qu'on refuse cette domination parisienne ? - Francis Brochet, auteur du livre "Quand Le Parisianisme écrase la France" aux Editions de l'Aube. - Alexandre Jardin, écrivain. - Naïma Moutchou, députée Horizon du Val d'Oise et Vice-Présidente de l'Assemblée Nationale. - Jean-Laurent Caselly, essayiste. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On est tous un peu des Rastignac quand on est à Paris, des provinciaux qui sont montés à la capitale. Pourquoi cette capitale fascine-t-elle autant et pourquoi semble-t-elle si loin du reste de la France ? Le parisianisme fabrique-t-il des révoltes comme celle des "gilets jaunes" ? Est-ce qu'on refuse cette domination parisienne ? - Francis Brochet, auteur du livre "Quand Le Parisianisme écrase la France" aux Editions de l'Aube. - Alexandre Jardin, écrivain. - Naïma Moutchou, députée Horizon du Val d'Oise et Vice-Présidente de l'Assemblée Nationale. - Jean-Laurent Caselly, essayiste. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissiez-vous l'origine du décalage horaire entre Londres et Paris, qui se trouvent pourtant à environ 300 km seulement à vol d'oiseau ? Dans "Ah Ouais ?" aujourd'hui, Vincent Serrano répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre Paris et Tananarive, entre mélancolie dansante et héritage vibrant, Joanne Radao tisse une pop métissée qui fait battre le cœur et bouger les corps. Invitée de notre podcast, l'autrice-compositrice-interprète franco-malgache nous raconte son parcours lumineux, sa musique cosmopolite et l'histoire personnelle derrière son nouvel EP “Jélinne”. Après un premier projet remarqué, “Fety” (2023), salué par la critique, Joanne poursuit son envol. Repérée par le Chantier des Francofolies, en première partie d'artistes comme Fatoumata Diawara ou Emeli Sandé, elle fait souffler un vent de Fety mania sur la scène musicale française.Dans cet épisode, Joanne nous parle de transmission, de deuil, de métissage, et de cette “reconnaissance du ventre” qui irrigue chaque note de son deuxième EP.“Jélinne”, c'est le prénom de sa grand-mère, figure fondatrice qui l'a élevée et qu'elle célèbre aujourd'hui dans un hommage poignant et solaire. Une musique habitée, un lien entre les générations, entre les terres, entre les cœurs. De Jélinne à Joanne, c'est une histoire de racines, d'âme et de pop universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si nos plus belles décisions naissaient de l'imprévu et des risques que l'on accepte enfin de prendre ?Et si côtoyer l'altérité – qu'il s'agisse d'une rencontre ou d'un changement de pays – devenait l'occasion de porter un regard neuf sur soi, d'élargir son champ de vision, et de révéler des talents longtemps restés en sommeil ?C'est assurément avec un grand oui que Mathieu, l'invité de ce nouvel épisode, répondrait à ces questions. Né à Paris, où il grandit, étudie et entame sa carrière, il évolue depuis toujours dans un bain multiculturel… sans jamais oser y plonger pleinement. Il faudra une rencontre de cœur pour que l'intérieur rejoigne enfin l'extérieur.Grandir, c'est apprendre à créer sa propre lumière. Et parfois, partir, c'est la meilleure façon d'éclairer et dévoiler toutes nos facettes.Dans cet épisode, Mathieu partage son cheminement entre Paris et Berlin, son goût pour les chemins de traverse, ses contradictions pleinement assumées, et la manière dont il a trouvé sa voie professionnelle sans jamais cesser d'explorer.Une conversation qui mêle récit initiatique et conseils très concrets sur l'expatriation et le marché du travail allemand. Car Mathieu travaille aujourd'hui chez StepStone, l'une des plus grandes plateformes de recrutement en Allemagne, et son regard est aussi précieux que nuancé.Bref, un épisode à ne pas manquer – que vous soyez en quête d'inspiration pour votre propre trajectoire, ou à la recherche d'informations claires et actuelles sur le monde professionnel outre-Rhin.Merci Mathieu pour ce partage riche et sincère. Un parcours inspirant pour tous ceux qui se questionnent sur leur place professionnelle et personnelle à l'étranger.J'en profite pour vous donner rendez-vous le 2 juin 2025 à 18h30 à Munich au anderswo à Westend pour nous retrouver en personne.Le thème de ce podium de discussion : Craque le code de l'emploi munichois — un échange à trois voix avec Mathieu, mais aussi Charlotte, experte LinkedIn, et Ingrid, qui travaille au sein de l'Arbeitsamt. Le tout suivi d'un moment convivial autour d'un buffet préparé par Pierre.Les places sont limitées, alors pensez à réserver dès maintenant si ce n'est pas encore fait. Et bien sûr, faites passer le mot autour de vous à toutes celles et ceux que ça pourrait aider ou intéresser.Je prends ma place ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matthieu Chedid, connu sous le nom de scène -M-, nous invite à découvrir son nouvel album "Lamomali Totem", véritable hommage au Mali. Huit ans après "Lamomali", il revient avec le groupe franco-malien du même nom comprenant Fatoumata Diawara, Toumani et Balla. Pour -M-, le Mali est bien plus qu'une simple source d'inspiration musicale, c'est une histoire d'amitié fraternelle avec ce pays. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le député RN de la Somme, vice-président de la Commission d'enquête visant à établir les freins à la réindustrialisation de la France, Jean-Philippe Tanguy. Ensemble, ils évoquent l'audition libre qui touche la député LFI Rima Hassan, puis débattent notamment de la crise des relations diplomatiques entre Paris et Alger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, c'est le député Modem d'Eure-et-Loir, Philippe Vigier avec qui il revient sur la crise entre Paris et Alger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie sont-elles arrivées au point de rupture ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'expulsion par Alger de douze ressortissants français est une douche froide pour Paris. Est-ce que cela risque de réduire à néant la tentative d'apaisement entre la France et l'Algérie ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce lundi, il revient sur la remontée des tensions entre Paris et Alger, Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec le nouveau coup de froid entre Paris et Alger, le rapprochement attendra. Une semaine après la visite en Algérie du ministre des Affaires étrangères français, Alger a demandé hier soir à douze agents de l'ambassade de France de quitter son territoire. Elle leur a donné 48 heures pour s'exécuter. Le cas échéant, Paris se dit prêt à des représailles. Le début de réchauffement de la semaine dernière n'était-il qu'un mirage ? Quid de l'instrumentalisation de la question algérienne à des fins de politique intérieure en France, à deux ans de la présidentielle ? Nina Masson reçoit Niagalé Bagayoko, présidente de l'African Security Sector Network et Gauthier Rybinski chroniqueur international à France 24. Au programme également : une autre démonstration de force diplomatique, celle du président chinois en tournée en Asie du sud-est pour contrer la guerre commerciale menée par Donald Trump. Objectif : compenser l'impact des droits de douane décrétés par Washington contre les produits chinois. Depuis Hanoï aujourd'hui, Xi Jinping a appelé le Vietnam à s'opposer aux côtés de la Chine à l'intimidation. Qui est en position de force aujourd'hui : la Chine ou les États-Unis ? Éléments de réponse avec nos chroniqueurs.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Durant huit mois, les Franco-Algériens ont été les spectateurs impuissants de l'escalade diplomatique entre Paris et Alger. En région parisienne, RFI est allé recueillir leurs témoignages à l'occasion d'un projet théâtral monté par Abdelwaheb Sefsaf, directeur du théâtre de Sartrouville. Après huit mois d'une crise diplomatique sans précédent entre Paris et Alger, d'escalade, de menaces et de mesures de rétorsion, la France annonce une « nouvelle phase » dans les relations entre les deux pays, après une visite du ministre français des Affaires étrangères à Alger, dimanche 6 avril. Ce n'était évidemment pas la première crise entre les deux pays depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, et les sujets sensibles sont encore si nombreux que cette réconciliation semble fragile. Des tensions récurrentes qui viennent d'abord heurter tous ceux qui ont des liens avec les deux côtés de la Méditerranée ; les Algériens de France, les binationaux, les enfants d'Algériens, tous ceux qui font que les liens entre les deux pays sont indémêlables.En région parisienne, tous les vendredis soir, Abdelwaheb Sefsaf, le directeur du théâtre de Sartrouville, anime un atelier pour comédiens amateurs. Sur les 14 participants, les trois-quarts ont des liens avec l'Algérie. Ils ont entre 42 et 65 ans et ont accepté de nous raconter comment ils avaient traversé cette énième crise entre Paris et Alger. « Comme une violence inouïe, parce que cela remet en cause la question de la légitimité », confie d'emblée Mohamed, venu en France à l'âge de huit ans seulement en 1968.Malika, dont les parents sont originaires d'Algérie, évoque la mise à l'écart du journaliste Jean-Michel Apathie pour avoir comparé les crimes de l'armée coloniale française en Algérie, à certaines exactions commises par les nazis. « Moi, cela m'a mise très mal à l'aise, et je crois que ce qui m'a fait le plus mal, c'est que tu as une espèce de négation par rapport aux exactions de la France en Algérie », estime-t-elle. Pour nos quatre comédiens amateurs, c'est l'un des plus gros nœuds. Selon eux, la France ne parvient toujours pas à regarder la réalité de son passé en Algérie.« Je crois que la difficulté, elle est là : on n'arrive pas à s'entendre sur l'Histoire. Être Algérien, pour les gens, cela veut aussi dire être musulman. On a l'impression d'avoir un double handicap », regrette-t-elle. « C'est la double peine. Tous les musulmans sont attaqués aujourd'hui, mais l'Algérien, c'est la cible. Certains politiciens se sont dit "Voilà, on va toucher l'Algérie", parce qu'ils ont tous des comptes à régler avec les Algériens », estime Mohamed. « J'ai l'impression qu'être Français intégré ou assimilé, c'est renoncer à ses origines. Pour moi, c'est une hérésie », entend-on encore.Alors, rien d'étonnant si le projet théâtral que leur a proposé Abdelwaheb Sefsaf les inspire. Il s'intitule Français du futur et ils l'écrivent ensemble. « Si j'ai besoin, moi, de faire ce travail, c'est parce que, quand j'étais enfant, j'étais assez troublé par le fait qu'on me qualifiait, non pas de Français de première génération, mais plutôt d'immigré de seconde génération, comme si mes enfants allaient être des immigrés de troisième génération, et ainsi de suite jusqu'à ne jamais devenir Français » se désespère le metteur en scène.Mais c'est aussi son histoire qu'il lui fait dire que Paris et Alger n'ont pas d'autres choix que de se réconcilier. « La France a une histoire de 200 ans avec un pays arabe qui s'appelle l'Algérie. On ne peut pas la balayer d'un revers de main. Ce n'est pas possible. C'est d'abord nier l'histoire, c'est insulter la mémoire des disparus. Mais, pire encore, c'est insulter la mémoire des vivants. On tente de réduire l'écartèlement auquel on nous assigne, mais à un moment donné, cela devient intenable », explique-t-il.Ainsi, pour ne pas se sentir écartelé, la petite troupe a décidé de se servir de son vécu, de ses richesses, pour dresser ensemble le portrait de ce qu'elle incarne, en partie : le « Français du futur ».À lire aussiFrance-Algérie: «On revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes»
« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »
Dans un communiqué commun, lundi 31 mars, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont acté une relance de la relation bilatérale entre la France et l'Algérie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre Paris et Alger ça ne s'arrange pas. Essayons de comprendre comment on en est arrivé là!Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
durée : 00:12:41 - Tensions entre Paris et Alger : Bruno Retailleau durcit le ton
Pedro Kol no A Arte de Errar: De lutador a mestre da sua própria jornadaDos filmes de Bruce Lee e Van Damme, que começou a ver aos 8 anos, aos títulos de campeão mundial, europeu e nacional de kickboxing. De uma licenciatura sem paixão a um negócio em expansão no mundo do treino e performance. Pedro Kol sempre escolheu o caminho menos óbvio – e foi exatamente isso que o levou ao sucesso.Aos 42 anos, lidera a Kolmachine, uma academia que não é só sobre treino físico, mas sobre disciplina, mentalidade e superação. Mas o percurso até aqui esteve longe de ser linear. Nesta conversa, falamos sobre o erro – e como ele molda os vencedores. Falamos sobre os momentos que o fizeram repensar tudo, dos amigos , da família, até aos negócios. E, claro, falamos sobre os ensinamentos que ele próprio segue, agora mais Mr. Miyagi do que Karate Kid.Entre Paris e o Tibete (sim, vais ter que ouvir para perceber), esta foi uma das conversas mais inesperadas e impactantes que já gravámos.Como acredita o Pedro, “10% é o que te acontece. 90% é como reages.” E tu? Como vais reagir?Um podcast de Rodrigo Alfaiate e Francisco Mota Ferreira.
« Ça chauffe entre la France et l'Algérie », s'exclame le site d'information Afrik.com. « Les relations diplomatiques entre les deux pays sont une nouvelle fois tendues à la suite de l'annonce, avant-hier, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de l'adoption d'une mesure de restriction sur l'octroi de visas. Cette décision a suscité une vive réaction du gouvernement algérien, qui a exprimé son étonnement par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Selon Alger, aucune communication préalable n'avait été faite concernant ces mesures, alimentant ainsi un sentiment de méfiance ».Une affaire qui survient, rappelle Afrik.com, « alors que les relations entre les deux pays sont marquées par une série de tensions, notamment liées à des différends politiques et mémoriels qui perdurent depuis des décennies. Parmi les sujets sensibles figurent la question des archives de la guerre d'indépendance, la restitution des biens confisqués aux Algériens durant la colonisation, ainsi que la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. L'Algérie réclame également des réparations pour les essais nucléaires français menés sur son sol ».Et l'année dernière, relève encore le site, « les relations franco-algériennes se sont encore détériorées après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».Rajoutons à cela l'emprisonnement en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en grève de la faim. Et le récent attentat de Mulhouse, dont l'auteur, un ressortissant algérien, avait fait l'objet de plusieurs ordres de quitter le territoire français, tous refusés par Alger. L'Algérie « étonnée »Résultat, donc, la France a haussé le ton avec les restrictions de visas…Et pour sa part, « L'Algérie met en garde la France », constate le site algérien TSA. « La crise se complique sérieusement entre Alger et Paris. Le gouvernement algérien a exprimé hier son “étonnement“ quant à cette annonce de “mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises à l'encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas“. Le gouvernement algérien a indiqué qu'il n'a été “aucunement informé“ de cette décision “comme le commandent les dispositions de l'article 8 de l'accord algéro-français en matière d'exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service“ ».Le site ObservAlgérie rapporte pour sa part cet autre commentaire des autorités d'Alger : « l'Algérie est manifestement devenue l'enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d'une compétition, dont l'extrême-droite est l'instigateur, le référant et le donneur d'ordres ».Coup de barre à droite…En effet, commente Ledjely en Guinée, « en France, les propos chocs et les discours martiaux contre l'Algérie, renvoient à une certaine fermeté plutôt appréciée des électeurs de droite et d'extrême droite ». Et« à la veille d'une élection présidentielle française plutôt ouverte, on sent les dirigeants politiques de droite se positionner. (…) Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, font partie de ceux qui attisent les flammes, affirme encore Ledjely, n'hésitant pas à extrapoler, à user de surenchère verbale. Mais ils le font davantage parce que leur existence et leur triomphe politique en dépendent. (…) Cynisme politique oblige, ces passes d'armes entre Paris et Alger sont même une aubaine pour les uns et les autres. Ils leur servent d'occasion de démontrer leur autorité, leur virilité ».Le bout du tunnel est loin…Alors, « Paris-Alger : l'idylle brisée ? », s'interroge Le Matin d'Algérie qui constate que oui, « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. (…) L'atmosphère est lourde entre Paris et Alger. Le “couple“ que les présidents Macron et Tebboune ont tenté de construire depuis 2020, censé instaurer une relation bilatérale durable et apaisée, est plus que jamais en péril. (…) Qui osera faire le premier pas pour amorcer la désescalade ? », s'interroge encore Le Matin d'Algérie. « Si à Alger, personne ne peut oser moufter pour ramener le calme, à Paris, ce n'est pas mieux. Les rares politiques ou intellectuels appelant à cesser la guerre des petites phrases contre l'Algérie pour passer à des questions plus sérieuses sont blacklistés par les médias, voire étouffés par le vacarme des va-t-en-guerre contre l'Algérie. Visiblement, la perspective du reflux de la crise est loin d'advenir. À Alger comme à Paris, les motifs pour accentuer la brouille et nourrir le ressentiment ne manquent pas ».
« Ça chauffe entre la France et l'Algérie », s'exclame le site d'information Afrik.com. « Les relations diplomatiques entre les deux pays sont une nouvelle fois tendues à la suite de l'annonce, avant-hier, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de l'adoption d'une mesure de restriction sur l'octroi de visas. Cette décision a suscité une vive réaction du gouvernement algérien, qui a exprimé son étonnement par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Selon Alger, aucune communication préalable n'avait été faite concernant ces mesures, alimentant ainsi un sentiment de méfiance ».Une affaire qui survient, rappelle Afrik.com, « alors que les relations entre les deux pays sont marquées par une série de tensions, notamment liées à des différends politiques et mémoriels qui perdurent depuis des décennies. Parmi les sujets sensibles figurent la question des archives de la guerre d'indépendance, la restitution des biens confisqués aux Algériens durant la colonisation, ainsi que la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. L'Algérie réclame également des réparations pour les essais nucléaires français menés sur son sol ».Et l'année dernière, relève encore le site, « les relations franco-algériennes se sont encore détériorées après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».Rajoutons à cela l'emprisonnement en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en grève de la faim. Et le récent attentat de Mulhouse, dont l'auteur, un ressortissant algérien, avait fait l'objet de plusieurs ordres de quitter le territoire français, tous refusés par Alger. L'Algérie « étonnée »Résultat, donc, la France a haussé le ton avec les restrictions de visas…Et pour sa part, « L'Algérie met en garde la France », constate le site algérien TSA. « La crise se complique sérieusement entre Alger et Paris. Le gouvernement algérien a exprimé hier son “étonnement“ quant à cette annonce de “mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises à l'encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas“. Le gouvernement algérien a indiqué qu'il n'a été “aucunement informé“ de cette décision “comme le commandent les dispositions de l'article 8 de l'accord algéro-français en matière d'exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service“ ».Le site ObservAlgérie rapporte pour sa part cet autre commentaire des autorités d'Alger : « l'Algérie est manifestement devenue l'enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d'une compétition, dont l'extrême-droite est l'instigateur, le référant et le donneur d'ordres ».Coup de barre à droite…En effet, commente Ledjely en Guinée, « en France, les propos chocs et les discours martiaux contre l'Algérie, renvoient à une certaine fermeté plutôt appréciée des électeurs de droite et d'extrême droite ». Et« à la veille d'une élection présidentielle française plutôt ouverte, on sent les dirigeants politiques de droite se positionner. (…) Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, font partie de ceux qui attisent les flammes, affirme encore Ledjely, n'hésitant pas à extrapoler, à user de surenchère verbale. Mais ils le font davantage parce que leur existence et leur triomphe politique en dépendent. (…) Cynisme politique oblige, ces passes d'armes entre Paris et Alger sont même une aubaine pour les uns et les autres. Ils leur servent d'occasion de démontrer leur autorité, leur virilité ».Le bout du tunnel est loin…Alors, « Paris-Alger : l'idylle brisée ? », s'interroge Le Matin d'Algérie qui constate que oui, « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. (…) L'atmosphère est lourde entre Paris et Alger. Le “couple“ que les présidents Macron et Tebboune ont tenté de construire depuis 2020, censé instaurer une relation bilatérale durable et apaisée, est plus que jamais en péril. (…) Qui osera faire le premier pas pour amorcer la désescalade ? », s'interroge encore Le Matin d'Algérie. « Si à Alger, personne ne peut oser moufter pour ramener le calme, à Paris, ce n'est pas mieux. Les rares politiques ou intellectuels appelant à cesser la guerre des petites phrases contre l'Algérie pour passer à des questions plus sérieuses sont blacklistés par les médias, voire étouffés par le vacarme des va-t-en-guerre contre l'Algérie. Visiblement, la perspective du reflux de la crise est loin d'advenir. À Alger comme à Paris, les motifs pour accentuer la brouille et nourrir le ressentiment ne manquent pas ».
durée : 00:03:23 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Dans une interview à lire dans le journal l'Opinion, le président algérien Abdelmadjid Tebboune tire à boulets rouges sur la France. Mais il reste des raisons de croire que les deux pays peuvent encore se parler.
L'émission 28 Minutes du 13/01/2024 La brouille entre Paris et Alger a-t-elle atteint un point de non-retour ? Les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie ont franchi un nouveau seuil. Les deux pays s'accusent mutuellement d'humiliation et de surenchère. La dernière escalade est le retour en France d'un ressortissant algérien qui avait été expulsé. Surnommé “Doualemn” sur TikTok, l'homme de 59 ans avait tenu des propos violents contre un manifestant algérien antirégime et fait l'objet, le 7 janvier dernier, d'un avis d'expulsion signé par le préfet de l'Hérault. Après son retour dans l'Hexagone, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé le comportement de l'Algérie qui, selon lui, “cherche à humilier la France”. De son côté, Alger a rétorqué que “l'extrême droite revancharde et haineuse [menait] actuellement une campagne de désinformation, voire de mystification, contre l'Algérie ”. La tension était déjà montée d'un cran l'été dernier, après que le président français Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental : un territoire contrôlé à 80 % par le Maroc mais qui revendique, avec l'appui de l'Algérie, son indépendance. Autre point de désaccord : l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes en novembre 2024. On en débat avec Farida Souiah, politiste et spécialiste de l'Algérie et des migrations, Adlene Mohammedi, chercheur et enseignant en géopolitique et spécialiste du monde arabe et Jean-Sébastien Ferjou, fondateur et directeur de la publication du site Atlantico.fr. Enregistrement : 13 janvier 2025 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Un fils doit comprendre, parcourir le pays de son père qui est aussi le sien, fouiller sa mémoire, chercher la clé de leur vie. Quand son père disparaît, Moïse a 15 ans. Ce drame marque pour lui la fin d'une enfance, d'un Éden. Des années plus tard, il découvrira que son père était parti au Cameroun, qu'il y avait été emprisonné, tenu au secret, que pourtant tout le monde savait, mais n'avait rien dit. Père et fils se retrouvent, mais ne pourront jamais rattraper ces années perdues.À 40 ans, Moïse s'envole pour Yaoundé. Pourquoi ce voyage est-il différent des autres ? Quels mots, quelle histoire, quelle vérité espère-t-il ?Invité : Simon Njami, commissaire d'exposition, critique d'art et auteur. Son roman La mécanique des souvenirs est publié aux éditions JC Lattès.
Un fils doit comprendre, parcourir le pays de son père qui est aussi le sien, fouiller sa mémoire, chercher la clé de leur vie. Quand son père disparaît, Moïse a 15 ans. Ce drame marque pour lui la fin d'une enfance, d'un Éden. Des années plus tard, il découvrira que son père était parti au Cameroun, qu'il y avait été emprisonné, tenu au secret, que pourtant tout le monde savait, mais n'avait rien dit. Père et fils se retrouvent, mais ne pourront jamais rattraper ces années perdues.À 40 ans, Moïse s'envole pour Yaoundé. Pourquoi ce voyage est-il différent des autres ? Quels mots, quelle histoire, quelle vérité espère-t-il ?Invité : Simon Njami, commissaire d'exposition, critique d'art et auteur. Son roman La mécanique des souvenirs est publié aux éditions JC Lattès.
Les vacances de la Toussaint se terminent tout juste... et il y a déjà un nouveau pont en perspective, celui du 11 novembre (avec le lundi férié). Mais attention, la circulation des trains entre Paris et la Méditerranée sera très perturbée. Ecoutez Le conseil conso avec Nathan Bocard du 04 novembre 2024.
Les vacances de la Toussaint se terminent tout juste... et il y a déjà un nouveau pont en perspective, celui du 11 novembre (avec le lundi férié). Mais attention, la circulation des trains entre Paris et la Méditerranée sera très perturbée. Ecoutez Le conseil conso avec Nathan Bocard du 04 novembre 2024.
Le président français Emmanuel Macron a entamé, mardi 28 octobre 2024, une visite au Maroc. Il a été accueilli par le roi Mohammed VI, accompagné d'une importante délégation de ministres, mais aussi d'une quarantaine de chefs d'entreprises. Les journaux marocains détaillent les contrats de partenariat signés : « LGV, eau, décarbonation, énergie, gaming... 22 accords ont été conclus », rapporte TelQuel.« Back to business », « retour aux affaires », lance L'Opinion qui note que dans la capitale, « les drapeaux de la France et du Maroc flottent côte à côte ». « Après une trop longue absence, revoir ces deux drapeaux ensemble est une preuve supplémentaire que, malgré les errements, tout chef d'État finira par retrouver le chemin de Rabat ».« Des retrouvailles qui irritent l'Algérie »Le journal note que « jamais Paris n'était allé si loin dans l'adoubement de la thèse marocaine » sur le Sahara occidental. En juillet dernier, le président a reconnu « la souveraineté marocaine » sur ce territoire disputé, ce qui avait provoqué la colère d'Alger.En Algérie, TSA affirme que cette visite suscite « des inquiétudes en France quant à l'avenir de la relation très précaire avec l'Algérie », notamment en raison du différend sur le Sahara occidental. Le média algérien rappelle qu'Alger reste pour la France « un partenaire non moins important que le Maroc ».Selon Le Monde Afrique, « Paris espère amortir le choc en travaillant à une nouvelle offre mémorielle sur la guerre d'Algérie ou la conquête coloniale ». Le président français achèvera sa visite au Maroc mercredi 30 octobre 2024.À lire aussiAlgérie: le président Tebboune exclut toute idée d'une visite en FranceAu Tchad, une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram Au moins 40 personnes ont été tuées dans les rangs de l'armée, dans la région du Lac, proche du Nigeria, dimanche 27 octobre 2024. Au Burkina Faso, Le Pays estime que « Deby-fils doit se retrousser les manches... du treillis » et rappelle que son père, en 2020, avait lancé avec « succès » l'opération « colère de Bohoma », contre le groupe islamiste.De son côté, le quotidien guinéen Le Djely se demande s'il faut « craindre la résurgence de Boko Haram » et se rappelle que l'an dernier, le groupe, « affaibli », « avait piteusement changé de stratégie en procédant à des enlèvements » contre rançon.Désormais, si les combattants du groupe peuvent mener des attaques d'ampleur contre l'armée, cela « suppose qu'ils se sont renforcés tant au niveau de leur arsenal que de leur effectif », poursuit Le Djely. Avant de conclure : « il ne faut pas donner l'occasion aux partenaires occidentaux qui ont été chassés de là de nous renvoyer à la figure que, depuis leur départ, les djihadistes ont pris le contrôle de la région ».La campagne pour les législatives émaillées de violences au SénégalLa campagne se poursuit au Sénégal, avant les élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre 2024. « C'est parti pour une campagne électorale violente », se désespère Walf, qui revient sur le saccage du siège de Taxawu Sénégal et les affrontements entre partisans de Barthélémy Dias et Abass Fall. « L'argument de la force, poursuit Walf, prend le dessus sur les programmes des candidats ».De son côté, le journal 24 Heures rapporte les appels au calme de diverses personnalités, notamment de candidats ou encore du ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique.« L'enfer de Shakaola » au KenyaJeune Afrique publie une enquête sur la communauté religieuse dirigée par le pasteur Paul Mackenzie, accusé d'avoir « incité des centaines de fidèles à jeûner jusqu'à la mort ». L'article raconte la journée du 17 mars 2023. « Ephraïm n'a que 8 ans », habillé élégamment, « on pourrait le croire apprêté pour un baptême ou un mariage ». « Il n'a plus mangé depuis une semaine ». Ce vendredi doit être « le jour de sa rencontre avec Jésus ». Ses parents lui « lie[nt] les mains derrière le dos et le laisse[nt] pour mort, au milieu de la forêt de Shakaola ».Le petit garçon est finalement sauvé, mais des centaines d'autres ont péri, influencés par ce « sulfureux prédicateur kényan, Paul Mackenzie », pour qui l'apocalypse devait avoir lieu en août 2023. L'enquête de Jeune Afrique pointe le fait que « plus d'une semaine va s'écouler avant que la police interpelle le pasteur pour l'interroger ». À ce jour, « 448 corps ont été retrouvés » dans la forêt de Shakaola, mais des centaines d'autres sont toujours portées disparues.
durée : 00:06:52 - C'est une chanson qui nous ressemble - par : Bertrand DICALE - La chanson "L'Oriental" est aujourd'hui connue, le plus souvent, dans une version d'Enrico Macias. Signée Joseph Hagège, elle a d'abord été un standard de la chanson "francarabe" incarnée par Line Monty, Blond-Blond ou Lili Boniche.
Le torchon brûle entre la France et l'Algérie. Paris a touché à l'une des grandes doctrines de la politique étrangère d'Alger en affirmant que le plan marocain était « la seule base » de règlement du conflit du Sahara occidental. Depuis, le gouvernement algérien a annoncé le retrait de son ambassadeur. Une décision d'un niveau rare. Où se situe cette crise par rapport aux précédentes brouilles entre les deux pays ? Quelle issue possible ? Cela annihile-t-il les multiples gestes du président Emmanuel Macron à l'égard de l'Algérie ? Pour en débattre :- Emmanuel Alcaraz, professeur agrégé en Histoire, chercheur au Laboratoire de recherche Mesopolhis à Aix-en-Provence et auteur du livre France-Algérie : de tragédies en espérance (Éditions Golias 2024) - Akram Belkaïd, journaliste au Monde Diplomatique - Khadija Mohsen-Finan, politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes.