Journal Fakir

Pour le premier anniversaire des copains de Youtubercule, retrouvez Camille Vandendriessche, journaliste Fakir avec la CGT des crèches de Marseille et Sanaa, Marie-Ange, Gaëlle et Antonia. Merci à Eric Bourlier et Thierry Paladino ! Pour nous soutenir abonnez-vous : https://www.fakirpresse.info/boutique/13-s-abonner

Jacques en faisait des cauchemars, depuis soixante ans, de ses nuits dans la guerre d'Algérie. Il voulait nous parler, pour "libérer sa conscience". La même chape de plomb qui pèse sur le héros de Laurent Mauvignier, dans des Hommes. Jusqu'à en faire une épave. Pour nous soutenir : abonnez-vous !

Yoann et Mehdi, syndicalistes d'élite, ont mené une lutte antiraciste dans leur entreprise, STEF, en Vendée... qui a finir par les licencier, jusqu'à organiser une manifestation hostile quand l'inspection du travail les a réintégrés. Depuis, ils font des tours de bus à La-Roche-sur-Yon... Pour nous soutenir : abonnez-vous !

La vache au milieu du couloir, ils ne veulent pas la voir. Ils font de leur mieux pour l'éviter, même. Pour, surtout, ne pas en parler. Pour nous soutenir : abonnez-vous !

Face au "défi climatique", que prône Macron ? Le tout-technologique. Les "innovations de rupture". Qui sont la version moderne, scientiste, du deux ex machina de la tragédie antique... Pour nous soutenir : abonnez-vous !

Fabian est le président de Fakir, à titre bénévole. Mais son boulot, c'est éducateur spécialisé, depuis vingt ans, dans un centre pour enfants polyhandicapés. Il a refusé l'injonction de l'injection. Le voilà suspendu, pour toujours ? Avec les compliments de sa direction... Pour nous soutenir : abonnez-vous !

"Alors on va pas tout raconter, parce que c'est rocambolesque comme histoire... Disons que vous avez repéré un tas de batteries dans la société, là, Agri Val de Noye, une coopérative je pense..." Devant le président, les trois terroristes se tiennent droits, main dans le dos, style très à vos ordres mon adjudant. Un article de François Ruffin, extrait du Fakir n°5, octobre 2000.

Dans mon Berlingo, des CD de Lafesse traînaient partout. Les copains faisaient des moues, à moitié de dégoût. Avant d'être conquis par son art du canular. Un article de François Ruffin.

La R19 s'est garée de traviole, en vitesse, devant le refuge de Poulainville. Sans couper le moteur, au volant, le père se fumer une clope en écoutant Europe 2. Pendant que sa petite famille traîne le toutou vers l'entrée : "De toute façon, ils n'ont pass le droit... Ils sont obligés... Extrait du Fakir n°2, février 2000.

Des femmes de chambres contre le sixième groupe hôtelier mondial : il en aura fallu, de la patience, pour renverser la table... Un article de Cyril Pocréaux.

Une loi allait passer, à l'Assemblée, sur l'Aide sociale à l'enfance. Alors, notre député-reporter a fait le tour des assistantes familiales de la Somme et d'ailleurs : la cinquième roue d'un chariot bringuebalant, avec dedans plus de 100 000 enfants, ballotés de familles d'accueil en foyers... Un article de Cyril Pocréaux et François Ruffin.

À Lyon, c'est une petite "réveaulution" : l'eau redevient un service public. Dans le berceau de la Lyonnaise des Eaux, la Générale des Eaux, les deux géants… Un article de Cyril Pocréaux, lu par Martine, Marc et Aurore. Achetez-nous. Abonnez-vous.

Doit-on, en temps de danger mortel pour les populations, lever les brevets, rendre publique leur exploitation ? Évidemment, estiment l'OMS, l'ONU, les ONG, des prix Nobel, la majorité des États et les peuples. Surtout pas !, répondent l'OMC, l'Union européenne, la France et Big Pharma. C'est que la propriété intellectuelle sur les vaccins, sur les traitements, sur les médocs, c'est la clé de voûte de leur industrie, de leurs profits, par milliards. Et tant pis si ça tue des gens, depuis des décennies, par millions. Du Rwanda à Washington, via Abbeville, état des lieux d'un combat vital. Un dossier Cyril Pocréaux, avec François Ruffin et Pauline Londeix, dans notre n°98, lu par Mohamed Seddiki, Maïmouna Bocou, Marc Testé et Aurore Juvenelle. Achetez-nous. Abonnez-vous.

Il pue vraiment, le nouvel ami américain : il veut taxer les riches... Un édito de François Ruffin, avec l'aide de Paul Jorion et Vincent Burnand-Galpin, lu par Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki.

Le recours à la famille. Le secours de la famille. Ou, au contraire, l'absence de famille. C'est le thème, toujours présent, en toile de fond, en filigrane, qui a traversé tous mes entretiens sur la jeunesse, aux quatre coins du pays : la famille. Avec une injustice flagrante, qu'un graphique révèle… Un article de François Ruffin, publié dans notre n°98, lu par Aurore Juvenelle, Mohamed Seddiki, Maïmouna Bocoum et Pierre Blavier.

« L'élite économique s'est mondialisée », pleurniche Macron. Et de pointer, même, une « trahison de la Nation »… comme s'il n'en était pas lui-même l'incarnation ! Mais son parcours, de pantoufleur et rétro-pantoufleur,est devenu une quasi-norme parmi nos dirigeants. Qui changent de maillot dans un grand mercato de la finance, et emportent dans leur short des bouts du pays... Un article de Cyril Pocréaux dans notre n°97, lu par Marc Testé, Renaud Alexandre, Antoine Martin, Aurore Juvenelle, Mohamed Seddiki et Maïmouna Bocoum.

Quels liens entre notre caddie et leurs profits ? Quelle part de notre porte-monnaie va dans la poche de l'actionnaire ou de l'intérimaire ? Les petits objets du marché de proximité racontent les grands marchés mondialisés. Fakir remonte la filière de la production et de l'exploitation. Un article de Laura Raim et François Thimel, à lire dans notre n°97, et lu par Marc Testé, Maïmouna Bocoum, Aurore Juvenelle et Renaud Alexandre.

La gestion autoritaire de la crise du Covid ne relève pas – je crois – du hasard : elle s'inscrit dans une histoire. Elle n'est pas le fruit d'une fatalité, mais d'une volonté. Je résume, pille, ici, l'ouvrage de Grégoire Chamayou, La Société ingouvernable, sur la généalogie du « libéralisme autoritaire ». En remontant à l'Amérique des années 1970, et même à l'Allemagne des années 1930, il offre des clés de compréhension du présent. Un article de François Ruffin dans notre n°97, lu par Mohamed Seddiki, Aurore Juvenelle.

2012 : Arthur et Vincent, deux ouvriers cordistes, meurent engloutis dans un silo géant de sucre en poudre. Dix années après, les « responsables » fuient toujours leurs responsabilités, les familles s'enfoncent entre cauchemars et dépressions. Et la Justice traînasse. Un article de Cyril Pocréaux, dans notre n°97, lu par Mohamed Seddiki, Marc Testé, Renaud Alexandre, Maïmouna Bocoum, Antoine Martin et Aurore Juvenelle.

De vieux paysans du coin, des jeunes zadistes aux cheveux longs, des écrevisses à pattes blanches, et un crapaud à ventre jaune : il fallait bien ça, contre un projet de bétonnage… Un article de Cyril Pocréaux, dans notre n°97, lu par Marc Testé, Maïmouna Bocoum, Mohamed Seddiki et Aurore Juvenelle.

Balades en forêt, jogging sur les quais, ouverture des cafés, sorties au ciné… Depuis un an, le Président décide de tout et tout seul, dans une démocratie en berne. Y a un plan ? C'est voulu ? Un édito de François Ruffin, dans notre n°97, actuellement en kiosque, lu par Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki.

Il m'a fait vaciller, Ahmed, bloqué, parqué, sans horizon, avec sa femme et ses gosses... Un article d'Hector Vogler publié dans le n°96 du journal Fakir et lu par Mohamed Seddiki et Aurore Juvenelle.

La prime Covid ? Elles risquaient d'en être privées, les auxiliaires de vie. Mais Martine et ses copines ont secoué le cocotier de l'Elysée. Et l'ont obtenue pour les AVS du pays... Un article de Cyril Pocréaux publié dans le n°96 du journal Fakir et lu par Marc Testé et Aurore Juvenelle.

Quels liens entre notre caddie et leurs profits ? Quelle part de notre porte-monnaire va dans la poche de l'actionnaire ou de l'intérimaire ? Les petits objets du marché de proximité racontent les grands marchés mondialisés. Fakir remonte la filière de la production et de l'exploitation. Un article de Laura Raim et François Thimel publié dans le n°96 du journal Fakir, et lu par Margaux, Viviane, Louis et Christelle.

« Faites-vous livrer ! » C'est, par temps de confinement, le message lancé par un chef de l'Etat VRP. Mais qui sont ces livreurs ? Des jeunes, bien sûr, et sous-salariés. Un article de Cyril Pocréaux publié dans le n°96 du journal Fakir Aurore Juvenelle, Mohamed Seddigi, Louis, Jérôme, Christelle, Margaux, Marc et Emma.

Le Covid, c'est la double peine pour la jeunesse : confinée pour protéger les plus anciens, soit. Mais c'est elle qui, malgré ce sacrifice, paye derrière la crise sociale... Le Covid devient ainsi le révélateur d'une jeunesse écrasée depuis des années. Un dossier de François dans n°96 du journal Fakir, lu par Mohamed Seddiki, Aurore Junevelle, Vivianne, Jérôme, Christelle, Margaux, et Louis.

Cela n'a rien d'une loi naturelle. C'est au contraire voulu, planifié, organisé : depuis plus de quarante ans, l'industrie est mise sur la sellette, les droits des salariés sont savamment, patiemment détricotés, rognés, attaqués, la planète piétinée. Tout ça avec la complicité de nos dirigeants, sous couvert de « compétitivité » et de « concurrence ». On a, à nouveau, constaté des dégâts, de Béthune à Saint-Florent-sur-Cher… Un dossier de François Ruffin publié dans le n°95 du journal Fakir et lu par Aurore Juvenelle, Mohamed Seddiki et Marc Testé.

Dans son livre-rapport « Que faire de la police ? » (Fakir éditions), le rédac' chef auditionne chercheurs, ONG, victimes, syndicats de policiers, hiérarchie. Trois crises sont mises en lumière : la crise des Gilets jaunes, la crise avec les quartiers, et la crise dans la police. Et son propos s'achève sur dix propositions « pour une police de la confiance ». Car si, pour parodier Clémenceau, « la police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers », il est vrai aussi qu'on ne transformera pas la police sans les agents eux-mêmes. Un article de François Ruffin publié dans le n°95 du journal Fakir et lu par Gilles Perret, Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki.

Anne‑Sophie Jacques ouvre les courriers du rédac' chef - député, et rappelle les gens... Un courrier des lecteurs revisité par Anne-Sophie Jacques, paru dans le n°95 du journal Fakir, et lu par Aurore Juvenelle, Mohamed Seddiki, Maïmouna Bocoum, Marc Testé et Martine Serrano .

Après quinze ans de labeur, Bastien se voit dépossédé de sa terre bio. Mais son équipe de choc va renverser le pacte secret des notaires… Un reportage de Cyril Pocréaux, publié dans le n°95 du journal Fakir et lu par Marc Testé et Aurore Juvenelle.

« Alerte Coronavirus. Le lavage fréquent des mains fait partie des gestes barrière pour vous protéger et protéger les autres. » Le premier qui a découvert ça, que se laver les mains évitait les virus, les microbes, les maladies, c'est le Hongrois Philippe Semmelweis, au XIXe siècle. Mais pour son propre malheur, sombrant dans la folie, comme le raconte Louis-Ferdinand Céline dans sa thèse de médecine (1924). Un article de François Ruffin paru dans le n°95 du journal Fakir et lu par Aurore Juvenelle, Rachelle Varlant, Marc Testé et Maïmouna Bocoum.

Anne‑Sophie Jacques ouvre les courriers du rédac' chef - député, et rappelle les gens... Un courrier des lecteurs revisité par Anne-Sophie Jacques, paru dans le n°94 du journal Fakir, et lu par Aurore Juvenelle, Mohamed Seddiki, Gaëlle Santin, Valentin Adam et Maïmouna Bocoum.

De fausses publicités pour de vrais objets connectés ! Une tentative commerciale lue par Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki.

L'Éducation nationale ne voulait pas de Sacha au collège ? La foi de ses parents dans le service public allait renverser un rectorat… Un reportage de Cyril Pocréaux, lu par Aurore Juvenelle, Mohamed Seddiki et Gaëlle Santin.

La 5G, et l'iPhone 11. Voilà pour eux, pour Bruxelles, pour Macron, voilà pour eux le progrès… C'est le symptôme d'un vide. D'un vide politique. D'un vide d'espérance. D'une classe dirigeante sans horizon. Un dossier de Cyril Pocréaux et François Ruffin, lu par Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki. Couverture : Piérick

Pourquoi, le jour même du 14 juillet, la Bastille n'est jamais évoquée ? Ni 1789 ? Ni encore la Révolution ? Parce que la bourgeoisie préfère oublier ce péché originel, certes. Mais aussi, surtout, parce que la gauche l'a abandonné, méprisé… Un éditorial de François Ruffin, lu par Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki. Photo : BlueTouch

Deux ans que j'avais pas vu Mourad. Je le retrouvais laminé. Son road-trip donnait le vertige... Un article de Cyril Pocréaux, lu par Aurore Juvenelle et Mohamed Seddiki. Couverture : Galien.

« On s'arrête », disait Gébé. Alors, on s'arrête, oui - bien obligés. Mais on alerte, aussi. On relaie vos colères et vos espoirs, arrivés par centaines, par milliers, même, sur nos boîtes, notre site.

Quand l'heure du confinement a sonné, je lisais justement Comment sauver le genre humain, le dernier essai de Pual Jorion et Vincent Burnand-Galpin. Des tas de passages faisaient écho à la crise que nous traversons. Aussi, depuis ma cuisine, pour ma radio L'An 01, ai-je appelé l'anthropologue de la finance.

Qu'est-ce qu'on fait, maintenant, pour que « rien ne soit plus comme avant », pour de bon, et malgré eux ? Quelles leçons retenir de tout ça ? Le nouveau bouquin* du rédac' chef cherche des réponses, écrit en deux mois de confinement, ouvrage collaboratif, participatif, que vous avez été des milliers à amender, modifier, enrichir. Le récit personnel d'une aventure collective, en somme, dont voici quelques extraits (en avant-première !).

Tout foutait le camp, à vitesse grand V. Et puis, soudain, la planète s'arrête. On est à la croisée des chemins, désormais : redémarrer, mais comment ? Vers le mieux, en fin ? Ou en pire, le pied sur l'accélérateur, vers le gouffre ?

« J'ai toujours aimé les épidémies. » C'est Gabriel Garcia Marquez qui avouait cela. Et de La Fontaine à Giono, de Boccace à Camus, ces temps particuliers ont inspiré bien des auteurs : l'ordre social est suspendu, la subversion s'épanouit, sexe et mort se côtoient.

« On est là ! On est là ! Même si Macron le veut pas, Nous on est là ! » Comment ces vers étaient nés ? Comment ces rimes étaient devenues l'hymne des Gilets jaunes ? C'était un mystère. Jusqu'à Clément… Merci pour leurs voix à Aurore Juvenelle (www.dedale.org), Mohamed Seddiki, Xavier et Tiphaine Ridon, et Agnès Marin.

La diplomatie est un formidable ballet : à Genève, les États essaient, vaguement, d'imposer aux multinationales le respect des droits de l'Homme. À Vienne, les mêmes préparent un super-tribunal d'arbitrage mondial, qui laissera les coudées franches aux firmes. Tout ça « en même temps ». Fakir y était… Merci pour leurs voix à Aurore Juvenelle (www.dedale.org), Mohamed Seddiki, Xavier et Tiphaine Ridon, et Agnès Marin.

Le gouffre entre le « pays légal » et le « pays réel » était déjà acté. Mais voilà que la Macronie se fissure de l'intérieur : des intellos qui fuient, le Conseil d'État qui se rebiffe, et jusqu'à l'Assemblée, le Royaume des Marcheurs, où les brèches se font jour… Merci pour leurs voix à Aurore Juvenelle (www.dedale.org), Mohamed Seddiki, Xavier et Tiphaine Ridon, et Agnès Marin.

Un véritable congé paternité ? Que les papas délivrent des soins à leurs bambins ? Ce sera non. Ainsi en a décidé Macron. Et c'est cohérent : des premiers aux derniers jours, de la naissance à la retraite, le Président n'a qu'un mot : « Coût ! » Merci pour leurs voix à Aurore Juvenelle (www.dedale.org), Mohamed Seddiki, Xavier et Tiphaine Ridon, et Agnès Marin.

149 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2019. Pour Mily, c'est pas passé loin : le pistolet sur la tempe… Merci pour leurs voix à Aurore Juvenelle (www.dedale.org), Mohamed Seddiki, Xavier et Tiphaine Ridon, et Agnès Marin.

"Chroniques sur corde", c'est un peu « l'ordinaire d'un ouvrier dans la France du début du XXIe siècle », nous dit Éric Louis. C'est ça : du malheur, c'est sûr, de la fierté, aussi, ne pas baisser les yeux, mais des moments marrants, malgré tout, au milieu.

Depuis le mois d'août, les AVS du Vimeu Vert ne sont plus payées, c'est une pétaudière, dans la salle des fêtes de Maisnières-en-Vimeu. Et dire que par ces temps de colère, le Président joue avec le feu…

C'est un petit bout de métal dans l'utérus des femmes, et qui brise des milliers de vies. Un produit Bayer, avec la complicité silencieuse du ministère de la Santé

C'est une plongée en apnée au milieu de ce qu'il y a de plus insupportable. De vies qui basculent. D'enfants qui pleurent et crient. Parce que manque de coeur, de temps, de postes, d'envie, de courage, de justice. De volonté politique