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Épisode 2 : Refaire l'histoire. Une conférence historique pour sortir de l'impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l'histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L'artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l'initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s'inscrit dans la continuité de l'utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d'un récit alternatif sur l'ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l'action créatrice et les formes de résistance, l'histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d'expérience et un horizon d'attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d'économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d'exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l'Université de Rabat). Pour écouter l'épisode 1 c'est ici. Un grand merci à toute l'équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien : Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d'avoir attaqué un policier, ce qui s'est avéré faux. Il s'agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence. Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l'impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d'autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres continents ici représentés à Berlin. Donc on a voulu tout simplement créer un espace où on peut présenter les philosophies plurielles du monde, les pensées du monde, les littératures, les poésies du monde. Et donc on a créé un espace qui n'est pas limité à une géographie, mais ouvert à tout le monde depuis Berlin, dont on ne peut pas négliger l'histoire. Des histoires multiples qui coexistent depuis bien avant la colonisation puisque le Royaume de Prusse a déjà des implantations coloniales au XVIIè siècle. Et donc en 2014, pour les 130 ans de la conférence de Berlin, on a invité le curateur camerounais Simon Njami pour imaginer une exposition sur cette histoire et il a fait une proposition qui était géniale «Nous sommes tous les Berlinois». C'était une belle provocation, mais c'était surtout dire : «Si le président américain J.F Kennedy pouvait dire «Je suis un Berlinois» en étant à Berlin pendant quelques heures en 1963 en pleine guerre froide, alors nous autres qui venions d'une Afrique violemment transformée par le Conférence de Berlin, sommes également des Berlinois !» Et on a fait cette exposition et une grande conférence où il y avait des sujets sur les projets, sur la restitution, sur les droits humains etc. Et il était clair que, en 2024-25, il fallait continuer à refaire l'Histoire ! Et ce n'est pas que l'histoire des Africains, c'est l'histoire du monde. Valérie Nivelon : Lorsque vous créez l'espace, Savvy pour inscrire une géographie africaine ici à Berlin. Est-ce que vous vous sentez en communion avec Présence africaine, telle que Alioune Diop l'a conçu, c'est-à-dire pour inscrire un espace géographique africain à Paris à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung Tout à fait. Ça procède du même état d'esprit. Alioune Diop a fondé la revue Présence africaine en 1947 à Paris, mais très vite des publications ont vu le jour sur le continent. Je pense à la revue Abbia, qui a été fondée au Cameroun en 1962, l'une des toutes premières revues de la culture postcoloniale fondée par le professeur Bernard Fonlon, Marcien Towa et Eldridge Mohammadou. Je pense également à Souffles, lancé en 1966 au Maroc, par des jeunes poètes et artistes peintres, mais aussi la Revue Noire, qui est plus récente mais qui était tellement importante pour pouvoir imaginer un lieu de fédération de nos savoirs. C'est dans cette généalogie intellectuelle que nous avons démarré Savvy, pas seulement avec un lieu, des expositions, mais aussi avec une publication Savvy journal. Donc ça, c'est un peu la généalogie intellectuelle de Savvy, sachant que nos références sont beaucoup plus nombreuses. Valérie Nivelon : Ce que je trouve très intéressant, c'est l'affirmation d'une présence africaine par les Africains eux-mêmes. Et vous avez d'ailleurs tenu à rendre hommage à l'un des tout premiers Africains universitaires diplômés ici à Berlin. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous tenez à ce que l'on se souvienne de lui ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Et bien, nous sommes dans mon bureau ici à Berlin, à la Maison des Cultures du Monde et en face de nous, une peinture d'un jeune Camerounais qui s'appelle Adjani Okpu-Egbe. Et sur cette peinture, on peut lire le nom Anton Wilhelm Amo, personnage tellement important dans notre histoire. Il a été kidnappé au début du XVIIIè siècle, dans son village situé dans l'actuel Ghana, et offert comme cadeau au duc de Brunswick-Lunebourg. Et il a été prénommé Anton comme le duc. Pouvez-vous imaginer qu'un être humain puisse être offert comme un cadeau ? Il a néanmoins reçu une éducation sérieuse et il a étudié au Collège de philosophie à l'Université de Halle. Anton Wilhem Amo est donc un ancien esclave devenu le premier Africain à avoir obtenu un doctorat dans une Université européenne ! Je considère qu'il fait partie de l'histoire de l'Allemagne et de l'Histoire de la philosophie en Allemagne alors qu'il a été effacé de l'histoire de la philosophie de l'Europe pour les raisons que nous connaissons tous. Mais c'est notre devoir de rendre visible son travail. Donc, en 2020, j'ai fait une exposition qui s'appelait The Faculty of Sensing, pour rendre hommage à l'une de ses thèses, et pour moi, c'était important. Pas seulement de faire connaitre sa biographie, mais aussi sa pensée. Et on a invité une vingtaine d'artistes de partout, du monde, et 90% n'avaient jamais entendu parler d'Anton Wilhem Amo.. ce n'est plus le cas ! Valérie Nivelon : Savvy Contemporary a été une expérience intellectuelle et artistique prémonitoire et quinze ans après sa création, vous dirigez La maison des cultures du monde et vous êtes également le premier Africain à diriger une institution culturelle européenne de cette envergure. 140 ans après le Conférence de Berlin, vous avez choisi de créer l'événement DEBERLINIZATION. Pourquoi avez-vous sollicité la présence de Mansour Ciss Kanakassy, à l'origine de ce concept ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Je connais le travail de Mansour Ciss Kanakassy depuis longtemps et Mansour, qui est Sénégalais, a proposé un laboratoire de DEBERLINIZATION et sur l'affiche qu'il a créée pour l'annoncer, on peut voir la porte de Brandenburg à Berlin et la carte de l'Afrique. Et dans les différentes manifestations dans lesquelles il se produit, il propose ses billets AFRO, monnaie commune africaine qu'il a inventée en réponse au CFA. Son projet artistique est à la fois très provocateur et très concret, d'avant-garde. Comme James Baldwin le disait. «Quel est le rôle de l'artiste, c'est de poser des questions à des réponses qui sont déjà là». Et la question la plus importante du XXè siècle et XXIè siècle, c'est une question d'économie en fait et des moyens d'échange. Donc la monnaie. Mais comme vous le savez, la plupart des pays en Afrique francophone utilisent cette monnaie coloniale qui s'appelle le CFA. Pourtant, depuis l'indépendance, les grands politiciens panafricanistes comme Nkrumah, comme Olympio, comme Sankara ont toujours dit que l'Afrique ne peut sortir de la domination coloniale sans créer sa propre monnaie. Et ces nationalistes ont été soit renversés, soit assassinés. Donc on en est là. Les politiciens parlent, mais les artistes font. Mais la monnaie est aussi un vecteur de savoir, une archive. Donc si vous regardez les billets AFRO de Mansour, vous voyez l'image de Cheikh Anta Diop. Vous voyez l'image de Kwame Nkrumah. Vous voyez l'image de Sankara, de Bathily, d'Aminata Traoré, de celles et ceux qui ont œuvré pour le monde africain. Valérie Nivelon : Est-ce que vous pouvez nous parler de votre conception de la culture ici à la Maison des cultures du monde, vous incarnez une présence africaine ici à Berlin, vous avez une responsabilité en tant que directeur d'une institution culturelle, que revendiquez-vous dans votre façon de penser cette DEBERLINIZATION ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La DEBERLINIZATION ne peut avoir un sens uniquement si c'est une expression pluridisciplinaire. Bien sûr, on a invité un économiste comme Célestin Monga, mais également des personnalités du monde de la culture.. Ça a toujours été important dans ma pratique de faire savoir que l'Université n'a pas le monopole de la fabrique des savoirs. Des artistes comme Tiken Jah Fakoly ou Didier Awadi sont des grands intellectuels aussi. Et ils arrivent à dire des choses que beaucoup d'autres personnes ne peuvent pas dire. J'ajoute qu'il a toujours été important pour moi de travailler dans l'univers de la poésie car les poètes nous donnent des clés de lecture pour pénétrer l'opacité du monde. Mais on invite aussi les scientifiques, les philosophes… je cherche à orchestrer un discours choral, polyphonique et pluridisciplinaire !!! C'est ma conception de la culture. Ce que nous avons souhaité avec Franck Hermann Ekra et Ibou Coulibaly Diallo (co-commissaires de DEBERLINIZATION ), c'est penser les archives du futur, je veux dire créer de nouvelles archives. Le projet DEBERLINIZATION a l'ambition d'impulser le remembrement de l'Afrique qui a été démembrée à Berlin en 1885, découpée, déchiquetée. Le Professeur Mamadou Diouf a parlé de la berlinization comme d'un déracinement profond. Donc ce qu'on a essayé de faire, c'est d'amener cette complexité ici à HKW, un lieu où on peut réfléchir. En ce qui me concerne, je veux passer le reste de ma vie à réfléchir à ce que veut dire être humain. Bon anniversaire à Savvy contemporary. Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization. À paraître : - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis - Deberlinization - Les presses du réel (livre). À lire : Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly. À écouter : Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.
REDIFF - À l'occasion de la soirée frissons sur RTL, redécouvrez l'histoire mystérieuse de la bête du Gévaudan. En juin 1764, une mystérieuse bête tue sauvagement hommes, femmes et enfants au cœur du Gévaudan. Les chasseurs les plus aguerris sont envoyés pour libérer la province de cette énigmatique créature du mal. Les gazettes s'emportent : c'est l'histoire d'un buzz médiatique qui dépassera les frontières du Royaume de France. Plongez dans un passé troublant et mystérieux où régnait la terrible Malbête tueuse d'hommes. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma LocatelliHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - À l'occasion de la soirée frissons sur RTL, redécouvrez l'histoire mystérieuse de la bête du Gévaudan. En juin 1764, une mystérieuse bête tue sauvagement hommes, femmes et enfants au cœur du Gévaudan. Les chasseurs les plus aguerris sont envoyés pour libérer la province de cette énigmatique créature du mal. Les gazettes s'emportent : c'est l'histoire d'un buzz médiatique qui dépassera les frontières du Royaume de France. Plongez dans un passé troublant et mystérieux où régnait la terrible Malbête tueuse d'hommes. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma LocatelliHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:07 - France Inter sur le terrain - Au Royaume-Uni, le mouvement " Raise the colors" ("Hissez les drapeaux") continue de se répandre. Partout, l'Union Jack et la croix de Saint-Georges flottent sur les lampadaires et les ponts d'autoroutes ou sont dessinés sur les rond-points. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ceux et celles qui ont ouvert le Saguenay–Lac-Saint-Jean l'ont fait par moments au péril de leur vie. Il fallait du courage pour se lancer dans une telle aventure! Cette communauté qui souhaitait faire une contrée libre s'est plutôt heurtée au clergé et au capitalisme sauvage. Gérard Bouchard, qui vient de publier Terre des humbles: les Saguenayens 1840-1940, revient sur l'histoire du « Royaume ».
durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Ce matin, direction Pékin et le plenum du Parti Communiste. Déjà quatre jours de réunion dans le plus grand secret. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:34 - Le journal de 23h - Ce matin, direction Pékin et le plenum du Parti Communiste. Déjà quatre jours de réunion dans le plus grand secret. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Ce matin, direction Pékin et le plenum du Parti Communiste. Déjà quatre jours de réunion dans le plus grand secret. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ouverture d'émission par un hommage, encore...Cette fois, c'est John Lodge, le bassiste des MOODY BLUES qui s'en est allé tutoyer les étoiles ce 10 octobre, il avait 82 ans. S'il n'en était pas membre fondateur, il était très vite devenu un élément essentiel suite à un changement de personnel deux ans seulement après la création du groupe qu'il rejoindra avec Justin Hayward en 1966. La musique classique s'invitera dans les compositions et arrangements de Moody Blues, direction les routes de ce qu'on appellera plus tard... le rock progressif. Extrait dans ce numéro de l'album "To Our Children's Children's Children" paru en 1969 et un titre fort à propos et composé notamment par John... Puisque nous sommes dans les légendes de sa Majesté, un certain PAUL MCCARTNEY, certes le Grand Maca ne fait pas spécialement dans le rock prog, mais c'est un touche à tout, et c'est en réécoutant cette semaine son album "Chaos And Creation In The Backyard" (l'un de mes préférés ! ) que j'ai eu envie de partager un extrait avec vous et j'ai choisi un titre somme toute, pas complètement hors de propos ici... Un (petit) YES, pour se faire plaisir avec un extrait de l'album "TORMATO" paru en 1978, dont la pochette n'est pas (pour la 2ème fois consécutive) attribuée à Roger Dean mais à Hipgnosis, célèbre collectif de graphistes anglais avec le fameux Storm Thorgerson. Mais le rendu n'était pas à la hauteur des attentes du groupe, puisque la légende veut que son claviériste Rick Wakeman mécontent du visuel proposé, lui jettera une tomate (sur le visuel, pas sur Storm ! ) L'album qui devait s'intituler "Yes Tor", deviendra un mix de "Tor" et de "Tomato" (tomate) et la pochette conservera le graphisme original gratifié de la solanacée écrasée...Yes qui par ailleurs est en pleine tournée américaine pour célébrer l'album "Fragile" et dont son vétéran, le guitariste Steve Howe, s'apprête à publier un EP vinyle en tirage très limité (qui devrait toutefois sortir sur les plateformes) consacré à Bob Dylan... En parlant d'Hipgnosis, on associe forcément ce nom à PINK FLOYD dont la quasi intégralité du catalogue est signé de cette boite mythique ! Et quand deux mythes se rencontrent : un visuel parfait pour représenter l'absence, thème d'un album majeur (voire pour beaucoup le meilleur) du Floyd, on obtient "Wish You Were Here". Vous le savez, depuis la fin de saison dernière on revient sur cet album dans l'ordre des morceaux. Depuis la rentrée nous en sommes à la face B et dans ce numéro c'est au tour de la chanson-titre d'être mise à l'honneur. Fans du groupe préparez vous à mettre la main à la poche, depuis que Sony s'est offert le catalogue des anciens de Cambridge, ils doivent chercher à rentabiliser leur investissement ! Bref, une nouvelle édition spéciale 50 ans paraîtra le 12 décembre prochain sous différent formats (CD, digital, LP, Blu-ray, coffret) avec des démos et versions inédites (en plus des quelques unes déjà parues dans la réédition de 2011) et un bootleg live à Los Angeles de 1975 restauré et remixé par un certain... Steven Wilson... Je parlais de musique classique intégrée au rock des Moody Blues, ce qui fut la même tendance chez leurs collègues du BARCLAY JAMES HARVEST qu'on réecoute toujours avec beaucoup de plaisir, ici avec un extrait de leur 2ème opus "Once Again" ce qui nous amène à l'année 1971... Pour limiter ce vertige temporel, quelques anglais contemporains mais également talentueux comme NICK FLETCHER considéré par un certain Steve Hackett (Genesis) comme le meilleur guitariste rock/jazz du Royaume de Sa Majesté, rien que ça ! Il faut dire que Nick nous entraine dans une fusion efficace, ici autour d'un concept à propos de "La Persona", théorie du psychiatre suisse, Carl Jung selon laquelle un individu présente un visage social au monde pour donner une certaine impression et cacher sa vraie nature, ce qui donne pour titre à cet album concept :"The Mask Of Sanity". C'est tout nouveau et fort recommandé par votre serviteur (qui fait de la radio pour éviter de mettre un masque ! ) Il n'y a pas que les anglais dans la vie ! La Pologne par exemple nous gratifie de belles formations rock prog que vous pouvez parfois entendre dans cette émission ! Ainsi PINN DROPP qui vient de publier son 4ème album (après un EP numérique à leur débuts en 2017). "For The Love Of Drama" est le titre de cette galette toute chaude, et là encore c'est un régal pour les cages à miel ! Et puis l'Italie, avec RANESTRANE, ce groupe formé en 1998, inspiré par leurs aînée Goblin ou PFM mais aussi par les cousins britanniques Genesis ou Marillion... Marillion dont deux représentants (le guitariste Steve Rothery et le chanteur Steve Hogarth) ont ramené leurs talents sur l'album inspiré de Stanley Kubrick et son "2001, L'Odyssée de L'Espace". Ici extrait du 1er volet de la trilogie consacrée à l'œuvre Kubrickienne : "A Space Odyssey Vol.1", paru en 2018 avec la guitare de Mr Rothery sur le titre diffusé ce soir... En France, nous ne sommes pas en reste avec deux générations dans ce numéro. Celle de ANGE, avec un 2ème extrait du tout nouvel album fort réussi "Cunégonde", album qui sera entièrement présenté au cours de la saison ! Pendant ce temps là, le groupe poursuit sa tournée "Quitter la Meute", vérifiez les dates près de chez vous. Pour notre belle région, il faudra attendre le 13 février 2026 (Tours) ou le mois de mars pour la Bretagne mais on en reparlera d'ici là ! Enfin, l'espoir de voir briller le rock progressif français passe aussi par la jeune génération et je mise notamment beaucoup sur "PLEDGE OF HEALING" dont "One Step Closer" le 1er album a fait les belles soirées d'Amarok en 2023. Fondé par Claire et Cyril, le projet ne peut et ne doit pas en rester là ! La bonne nouvelle c'est que le groupe est entré en résidence et semble avoir du boulot sur la planche...Tant mieux, je ne sais pas vous mais j'espère et rêve de connaître une suite discographique à l'aventure.... Thierry Joigny Chaque jeudi, à 20h Suivez Amarok sur Facebook également sur Instagram
Les Irlandais sont appelés aux urnes. Ils voteront, vendredi 24 octobre, pour leur prochain président. Une fonction symbolique dans le pays, mais que l'actuel président, Michael D. Higgins, a su transformer en véritable tribune pour aborder les grands enjeux mondiaux, à commencer par la situation à Gaza. La question palestinienne a d'ailleurs animé la campagne, tout comme la réunification avec l'Irlande du Nord. Un sujet brûlant, et pour cause : près de deux tiers des Irlandais, et 60% des Nord-Irlandais, jugent essentiel de se préparer à ce rapprochement historique. Après Belfast, c'est la deuxième plus grande ville d'Irlande du Nord : Derry ou Londonderry. C'est ici qu'ont grandi Daryl et Adam, cigarettes roulées à la bouche et écarteurs aux oreilles. A 25 ans, ils forment à eux deux Crack Pipe, un groupe de hip-hop. Ils sont nés après l'accord de paix du Vendredi saint en 1998 et n'ont donc jamais connu les violences du conflit. Pour eux, la réunification de l'Irlande n'est qu'une question de temps. « Il y a un certain fossé entre les plus âgés et les jeunes, parce que Derry a beaucoup changé. Je crois que les gens veulent avancer, tourner la page et aller de l'avant. La frontière à elle seule entretient la division. » Le changement dont parle Daryl a été illustré en 2022 par la victoire du Sinn Fein aux élections en Irlande du Nord. Une victoire historique pour ce parti, ancien bras politique de l'IRA, l'armée républicaine irlandaise, et qui a relancé le débat sur réunification de l'île. Aujourd'hui, 60% des Nord-Irlandais s'y disent favorables. De l'autre côté de la frontière, c'est un espoir de longue date. Selon un sondage, 64% des citoyens de la République étaient pour fin 2023. Et l'évolution des Nord-Irlandais est importante pour eux, car ces derniers peuvent voter demain à la présidentielle s'ils résident en République d'Irlande. Les promesses de nouvelles perspectives C'est le cas de Karl Duncan, 23 ans, qui a posé ses valises à Dublin il y a à peine deux mois. « Quand on grandit et qu'on vit en Irlande du Nord, les opportunités économiques ne sont pas très nombreuses, surtout en dehors de Belfast. Donc, pour beaucoup de jeunes du Nord, la réunification serait synonyme de nouvelles perspectives en nous rapprochant de l'Union européenne. » Ross Neel, 29 ans, lui est avocat. Originaire de Belfast, il vit à Dublin depuis quelques années. Et à ceux, dans le Sud, qui redoutent le coût de la réunification et soulignent que l'Irlande du Nord est la province la plus pauvre du Royaume, Ross rétorque : « Dublin subit énormément de pression car il n'y a pas assez de logements ni d'infrastructures. À Belfast, en revanche, il y a de l'espace disponible. Il y a des choses que l'Irlande du Nord peut apporter à la République et qu'on ne mesure peut-être pas suffisamment. Par exemple, l'industrie de défense en Irlande du Nord pourrait bénéficier à la République qui est très faible dans ce domaine. » Demain, le rêve longtemps si lointain d'une Irlande réunifiée pourrait donc enfin devenir réalité, entre les mains de la future présidente Catherine Connolly ou Heather Humphreys. À lire aussiComment l'Irlande du Nord et la République d'Irlande continuent-elles à coexister, cinq ans après le Brexit?
Les Dieux sont en colère contre Arthur ! Après la destruction de Kaamelott, son refus obstiné de tuer Lancelot précipite le Royaume de Logres à sa perte. Il réunit ses Chevaliers, novices téméraires et vétérans désabusés, autour de la Nouvelle Table Ronde et les envoie prouver leur valeur aux quatre coins du Monde, des Marais Orcaniens aux terres glacées du Dragon Opalescent. https://www.youtube.com/watch?v=dnRqK3CYNjI
Les Irlandais sont appelés aux urnes. Ils voteront, vendredi 24 octobre, pour leur prochain président. Une fonction symbolique dans le pays, mais que l'actuel président, Michael D. Higgins, a su transformer en véritable tribune pour aborder les grands enjeux mondiaux, à commencer par la situation à Gaza. La question palestinienne a d'ailleurs animé la campagne, tout comme la réunification avec l'Irlande du Nord. Un sujet brûlant, et pour cause : près de deux tiers des Irlandais, et 60% des Nord-Irlandais, jugent essentiel de se préparer à ce rapprochement historique. Après Belfast, c'est la deuxième plus grande ville d'Irlande du Nord : Derry ou Londonderry. C'est ici qu'ont grandi Daryl et Adam, cigarettes roulées à la bouche et écarteurs aux oreilles. A 25 ans, ils forment à eux deux Crack Pipe, un groupe de hip-hop. Ils sont nés après l'accord de paix du Vendredi saint en 1998 et n'ont donc jamais connu les violences du conflit. Pour eux, la réunification de l'Irlande n'est qu'une question de temps. « Il y a un certain fossé entre les plus âgés et les jeunes, parce que Derry a beaucoup changé. Je crois que les gens veulent avancer, tourner la page et aller de l'avant. La frontière à elle seule entretient la division. » Le changement dont parle Daryl a été illustré en 2022 par la victoire du Sinn Fein aux élections en Irlande du Nord. Une victoire historique pour ce parti, ancien bras politique de l'IRA, l'armée républicaine irlandaise, et qui a relancé le débat sur réunification de l'île. Aujourd'hui, 60% des Nord-Irlandais s'y disent favorables. De l'autre côté de la frontière, c'est un espoir de longue date. Selon un sondage, 64% des citoyens de la République étaient pour fin 2023. Et l'évolution des Nord-Irlandais est importante pour eux, car ces derniers peuvent voter demain à la présidentielle s'ils résident en République d'Irlande. Les promesses de nouvelles perspectives C'est le cas de Karl Duncan, 23 ans, qui a posé ses valises à Dublin il y a à peine deux mois. « Quand on grandit et qu'on vit en Irlande du Nord, les opportunités économiques ne sont pas très nombreuses, surtout en dehors de Belfast. Donc, pour beaucoup de jeunes du Nord, la réunification serait synonyme de nouvelles perspectives en nous rapprochant de l'Union européenne. » Ross Neel, 29 ans, lui est avocat. Originaire de Belfast, il vit à Dublin depuis quelques années. Et à ceux, dans le Sud, qui redoutent le coût de la réunification et soulignent que l'Irlande du Nord est la province la plus pauvre du Royaume, Ross rétorque : « Dublin subit énormément de pression car il n'y a pas assez de logements ni d'infrastructures. À Belfast, en revanche, il y a de l'espace disponible. Il y a des choses que l'Irlande du Nord peut apporter à la République et qu'on ne mesure peut-être pas suffisamment. Par exemple, l'industrie de défense en Irlande du Nord pourrait bénéficier à la République qui est très faible dans ce domaine. » Demain, le rêve longtemps si lointain d'une Irlande réunifiée pourrait donc enfin devenir réalité, entre les mains de la future présidente Catherine Connolly ou Heather Humphreys. À lire aussiComment l'Irlande du Nord et la République d'Irlande continuent-elles à coexister, cinq ans après le Brexit?
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. Il est question ce lundi : - Du sacre du Maroc U20 ! 1er titre mondial, et un pays en liesse ! ; - De la mauvaise série qui se poursuit pour les Reds. ; - Du Klassiker. À la fin c'est le Bayern qui gagne ! - Du sacre du Maroc U20 ! 1er titre mondial, et un pays en liesse ! Les Lionceaux de l'Atlas portés par Yassir Zabiri, auteur d'un doublé face à l'Albiceleste, en finale à Santiago du Chili. Sonnée, l'Argentine est apparue sans solutions. Un succès mérité au vu du parcours des Rouge et Vert ? Il intervient dans une période particulière pour le Royaume, qui connait des tensions sociales et des revendications économiques de ses jeunes. - Un onze de joueurs résilients qui se sont battus jusqu'au bout. L'aboutissement d'un long travail ? (Détection, formation locale, infrastructures...) Le prolongement est souhaité par tout un peuple, alors que la CAN s'approche, et que le pays co-organisera le Mondial 2030. - De la mauvaise série qui se poursuit pour les Reds. Battu par Manchester United à Anfield, le rival Liverpool concède une 4è défaite toutes compétitions confondues. Mo Salah toujours muet, Gakpo, un buteur qui a aussi touché les poteaux. Les Scousers désormais à 4 points du leader Arsenal. Harry Maguire à la fête, le défenseur permet aux Red Devils de s'imposer sur la pelouse liverpuldienne pour la 1ère fois depuis janvier 2016. 3 points salutaires pour Ruben Amorim, qui devra confirmer face à Brighton. - Du Klassiker. À la fin c'est le Bayern qui gagne ! Démonstration collective des Rekordmeister face à des Schwarz-Gelb qui avaient pourtant le vent en poupe jusque-là. Julian Brandt a redonné espoir à Dormund, mais un peu tard. Après l'inévitable Harry Kane, Michael Olise avait mis les Rouges à l'abri. La défaite n'arrange pas le BVB qui tombe à la 4è place de la Buli. Munich compte 7 victoires, a inscrit 27 buts et en a encaissé 4. La meilleure équipe européenne du moment ? Avec Hugo Moissonnier : Frank Simon, Jean-Philippe Bouchard, Salim Baungally. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. Il est question ce lundi : - Du sacre du Maroc U20 ! 1er titre mondial, et un pays en liesse ! ; - De la mauvaise série qui se poursuit pour les Reds. ; - Du Klassiker. À la fin c'est le Bayern qui gagne ! - Du sacre du Maroc U20 ! 1er titre mondial, et un pays en liesse ! Les Lionceaux de l'Atlas portés par Yassir Zabiri, auteur d'un doublé face à l'Albiceleste, en finale à Santiago du Chili. Sonnée, l'Argentine est apparue sans solutions. Un succès mérité au vu du parcours des Rouge et Vert ? Il intervient dans une période particulière pour le Royaume, qui connait des tensions sociales et des revendications économiques de ses jeunes. - Un onze de joueurs résilients qui se sont battus jusqu'au bout. L'aboutissement d'un long travail ? (Détection, formation locale, infrastructures...) Le prolongement est souhaité par tout un peuple, alors que la CAN s'approche, et que le pays co-organisera le Mondial 2030. - De la mauvaise série qui se poursuit pour les Reds. Battu par Manchester United à Anfield, le rival Liverpool concède une 4è défaite toutes compétitions confondues. Mo Salah toujours muet, Gakpo, un buteur qui a aussi touché les poteaux. Les Scousers désormais à 4 points du leader Arsenal. Harry Maguire à la fête, le défenseur permet aux Red Devils de s'imposer sur la pelouse liverpuldienne pour la 1ère fois depuis janvier 2016. 3 points salutaires pour Ruben Amorim, qui devra confirmer face à Brighton. - Du Klassiker. À la fin c'est le Bayern qui gagne ! Démonstration collective des Rekordmeister face à des Schwarz-Gelb qui avaient pourtant le vent en poupe jusque-là. Julian Brandt a redonné espoir à Dormund, mais un peu tard. Après l'inévitable Harry Kane, Michael Olise avait mis les Rouges à l'abri. La défaite n'arrange pas le BVB qui tombe à la 4è place de la Buli. Munich compte 7 victoires, a inscrit 27 buts et en a encaissé 4. La meilleure équipe européenne du moment ? Avec Hugo Moissonnier : Frank Simon, Jean-Philippe Bouchard, Salim Baungally. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Episode 216: The Sound of Protest in Morocco: Nass el Ghiwane and the Years of Lead (1970s-1990s) In her current project, Alessandra Ciucci is Associate Professor of Ethnomusicology at Columbia University in New York, posits that in order to understand the effectiveness of the songs of Nass el Ghiwane it is critical to examine their musicopoetic assemblage with its rich web of citations and intertextual references, and to acknowledge the force of the band's sound that Moroccans heard as “revolutionary” (thәuri) and with a “protest tone” (nәbra ḥtjajiya). She considers their songs as historical and emotional repositories of an era of profound transformation, as songs bearing witness to an era so marked by political violence and oppression that it came to be referred to as the “years of lead” and, at the same time, giving voice to collective hopes, dreams and aspirations. Ciucci is interested in the possibility that these songs offered in envisioning a different future in an oppressive reality and, just as importantly, the reasons for the musicians to choose the tools they used to capture the ears of a young generation. Alessandra Ciucci's research interests include: the music of Morocco, the Maghreb, the Mediterranean, sung poetry, popular music of the Arab World, music and migration and music and protest. Her first book, The Voice of the Rural: Music, Poetry and Masculinity among Migrant Moroccan Men in Umbria (Chicago University Press 2022), explores the significance and the endurance of a specific notion of the rural ('arubiya) among migrant Moroccan men in Italy. The Arabic translation of her writing on Moroccan professional female singer-dancers (shikhat) and on the musicopoetic genre ‘aiṭa, was published as a collection by the Edition La Croisée des Chemins in partnership with the Académie du Royaume du Maroc. She is currently at work on a new project tentatively titled Nass el Ghiwane: Popular Music and the Sound of Protest in Morocco (1970s-1990s), in which she delves into Nass el Ghiwane, the most influential group to forge a new musicopoetic language utilizing traditional Moroccan culture as a method of decolonization that also provided a sense of contemporary authenticity. Ciucci is the recipient of a number of grants and prizes, among which the Rome Prize in Modern Italian Studies (2018-19). This episode was recorded on July 14, 2023, at the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM). Recorded and edited by: Abdelbaar Mounadi Idrissi, Outreach Director at the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM).
Marguerite Kardos a d'abord été linguiste, spécialiste en langues orientales et notamment en sumérien, ce qui lui a permis de découvrir une civilisation étonnante qui a rayonné dans toute l'Antiquité. Elle est ensuite devenue thérapeute, en s'inspirant de médecines traditionnelles, dont notamment celles pratiquées à Sumer et en Chine. En même temps, sa vie a été bouleversée par sa rencontre avec Gitta Mallasz, la seule survivante des quatre personnes qui ont vécu l'expérience spirituelle exceptionnelle que décrit Dialogues avec l'Ange. Au cours sa troisième participation à Zeteo, Marguerite Kardos partage sa vision des liens profonds qui relient la médecine traditionnelle et la spiritualité. Des Sagesses anciennes, dans les textes initiatiques sumériens, mais aussi égyptiens et taoïstes, elle a apprit que la maladie est essentiellement causée par l'absence de pardon, envers soi-même ou envers l'autre. La bonne santé émane de la vie spirituelle qui puise à la lumière divine et la fait rayonner dans toute la personne, quand les sumériens appelaient la maladie enténèbrement. La vision de Marguerite Kardos est irradiée par les Dialogues avec l'ange. L'étendue des enseignements, issus des quatre-vingt huit entretiens dont Gitta Mallasz fut la scribe, est d'une portée spirituelle qui touche toutes les sphères de nos vies personnelles et collectives. Marguerite Kardos s'attarde longuement sur le Christ, qui est entré dans sa vie dès son plus jeune âge. Son amour, jusqu'au don entier de soi qu'il a offert au monde, marque l'évènement le plus puissant de l'histoire. Marguerite revient encore sur l'actualité des Dialogues avec l'ange. Entre 1943 et 1944, alors que la seconde guerre mondiale faisait rage, Lilli, Gitta, Hanna et Joseph ont reçu des messages dont on pourrait croire qu'ils étaient destinés à cette sombre période de l'histoire. Aujourd'hui, alors que le monde nouveau crie vers nous afin de naître, ces messages sont encore plus actuels. Parce que les Dialogues ont été traduits et publiés dans de nombreuses langues sur toute la planète, ils parlent davantage, ils ne s'adressent plus seulement aux quatre jeunes amis hongrois de Budaliget. Nous vivons une période troublée et inquiétante. Plus que jamais, la bienveillance divine cherche à nous rejoindre. Plutôt que de nous abîmer dans les peurs et les angoisses, nous sommes invités à accueillir en nous, et à répandre autour de nous la lumière de son amour infini. -------------- Pour découvrir les activités de Marguerite Kardos, cliquer ici. LA FRATERNITÉ ZETEO Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Nous parlions la semaine dernière de cette « fraternité des cavaliers de l'invisible », reprenant l'expression d'une des invitées de Zeteo qui, cette année encore, nous a fait le cadeau de son témoignage. Cette communauté qui nous relie, elle est une petite esquisse de la merveilleuse fraternité humaine où se retrouvent tant d'hommes et de femmes de bonne volonté sur toute la terre. C'est la vraie « communion des saints ». Celle qui œuvre au Royaume, dès nos existences terrestres. Celle qui fait déjà si souvent descendre le Ciel sur la Terre, en apportant l'amour, la lumière, la paix notamment auprès de ceux qui souffrent, qui sont opprimés, ou qui sont seuls. Nous sommes très heureux de diffuser dès aujourd'hui une nouvelle rencontre avec la lumineuse Marguerite Kardos. Elle est une femme qui relie beaucoup de personnes, parmi lesquelles de nombreux invités et encore plus d'auditeurs de Zeteo. Marguerite est porteuse d'une profonde sagesse. Elle est apaisante, quand elle propose son regard de thérapeute qui embrasse la totalité de la personne, dans ses trois dimensions : physique, psychologique et spirituelle. Elle est rayonnante, quand elle témoigne de la lumière si forte en elle des Dialogues avec l'ange qui ont pris une place si importante dans sa vie. Elle est vibrante, quand elle nous parle avec passion de ce Jésus avec qui elle est en relation si intime depuis son enfance. Nous rendons grâce pour cette nouvelle rencontre avec elle, comme de celles que nous venons de vivre et que nous aurons la joie de vous diffuser dès la semaine prochaine, et les suivantes. Jour après jour, la fraternité de Zeteo grandit et s'affermit. En lançant ce podcast il y a quelques années, je ne m'attendais pas du tout au bouleversement qu'il m'a fait vivre depuis, ni à l'émerveillement que je suis si heureux de partager ici. Je ne m'attendais pas à recevoir des messages de plus en plus nombreux qui disent ce que Zeteo apporte. Je ne m'attendais pas moi-même à vivre une telle transformation de ma vie. Il y a beaucoup de beauté dans tout cela. Et bien évidemment, il y a toujours de la fragilité, avec toutes les limites, les faiblesses de nos humanités. Nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin de la bienveillance et de la prière de tous ceux qui se sentent touchés par les grâces qui émanent des invités de Zeteo. Très belle semaine à tous, Fraternellement, plus que jamais, Guillaume Devoud Pour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo. Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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« Le constat établi par la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, est implacable, s'exclame le site marocain Medias24. L'année dernière, malgré une croissance de 3,8% tirée par les secteurs non-agricoles, notre marché du travail reste incapable d'absorber la jeunesse. Le chômage atteint 13,3%. Depuis 2019, un million d'emplois agricoles ont disparu, non compensés par les autres secteurs. Chaque année, 275 000 jeunes arrivent en âge de travailler mais ne trouvent pas leur place. La Banque centrale nous met face à une évidence, pointe encore Medias24 : le Maroc ne peut plus différer la bataille pour l'emploi des jeunes. (…) La décennie 2025-2035 doit être celle de l'emploi, ou elle sera celle du décrochage ». Fossé grandissant Le chômage : c'est l'une des raisons de la colère des jeunes marocains, rassemblés sous la bannière du collectif GenZ-212, qui ont poursuivi leur mouvement hier dans plusieurs villes du pays. Mais il n'y a pas que ça… Il y a surtout le fossé grandissant entre les projets étatiques et les aspirations de la jeunesse. L'hebdomadaire Tel Quel résume le problème, sur le ton de l'humour, avec cet exemple, pour le moins parlant : « nos jeunes ont du mal à comprendre, les bougres, qu'on se mette à construire une salle de hockey sur glace à Rabat sans leur expliquer pourquoi. Attention, on ne parle pas de les consulter, juste de leur expliquer la démarche qui consiste à se mettre, soudain, à investir dans un sport dont personne ne connaît les règles ici. Avec cette initiative, nous naviguons entre la blague, la provocation et le ridicule, soupire Tel Quel. Et ne venez pas imaginer une vocation olympique à Rabat, s'il vous plaît, puisque le hockey fait partie des JO d'hiver ». Tel Quel précise : en fait, « les jeunes se plaignent de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu'un gouvernement privé privatise la santé, l'éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés ». L'urgence d'un assainissement L'Opinion, autre journal marocain, élargit encore le débat : « les revendications autour de la Santé et de l'Éducation, objets des sit-in récents, ne sont que la partie émergée de l'iceberg, dont la masse invisible cache de véritables fractures dans l'emploi, la transparence et surtout l'équité et la moralisation de la vie publique qui sont aujourd'hui comme depuis longtemps, le point nodal des revendications des diverses vagues de protestations qu'a connu le Royaume depuis son indépendance. (…) Cette moralisation, poursuit L'Opinion, devrait se traduire par un assainissement urgent de la sphère politique mais également économique, doublée d'une reddition des comptes sans complaisance, et d'une gestion enfin efficiente des secteurs sociaux, tout en s'attaquant à la corruption, la gabegie, le clientélisme et le réseautage sauvage et décomplexé qui sévit à toutes les strates de la vie publique ». De plus en plus d'ampleur… Hier, le mouvement s'est encore durci… Au 5e jour des manifestations, deux personnes sont mortes, dans la soirée, alors qu'elles tentaient « de prendre d'assaut », avec d'autres un poste de gendarmerie. Près de 200 personnes ont été arrêtées. « Pour l'instant, constate Afrik.com, la réponse des autorités marocaines s'est principalement traduite par une approche sécuritaire : interdictions de rassemblements, arrestations, encadrement policier massif. Mais cette stratégie semble inefficace face à une génération qui ne craint plus la répression et qui s'organise hors des circuits classiques. Des voix s'élèvent, constate le site panafricain, au sein des partis, dans le monde sportif, et aussi au Parlement, pour réclamer des mesures concrètes : renforcement du personnel hospitalier, rénovation des infrastructures scolaires, transparence budgétaire, calendrier d'embauches. (…) Ce mouvement, porté par des jeunes ultra-connectés, exige une nouvelle forme de gouvernance : participative, basée sur les preuves, centrée sur la dignité et l'accès équitable aux services publics. (…) Le malaise social dépasse les cercles militants. Il reste à savoir si l'exécutif marocain saura en saisir la portée. Mais une chose est certaine, conclut Afrik.com : GenZ-212 a changé la donne. Et les prochains week-ends pourraient en être la confirmation ».
Alger le 23 mai 1917. La reine Ranavalona III n'a que 55 ans, mais le soir même elle sera morte, à des milliers de kilomètres de Madagascar, la terre qui l'a vue naître, la terre où elle fut reine jusqu'à en être chassée par les Français. Cette femme au drame terriblement contemporain s'incarne dans «Une reine sans royaume», d'Hella Feki. La romancière nous raconte ses souvenirs, ses combats, son exil forcé, ses amours interdites et le voyage le plus important de sa vie, encore jeune, en Tunisie. L'écrivaine Hella Feki était l'invitée de Marjorie Bertin. «Une reine sans royaume» est disponible aux éditions J.-C. Lattès. ► Chronique Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint nous fait découvrir l'écrivain Thomas Cantaloube qui prolonge l'univers de la célèbre série télévisée «Le Bureau des légendes» avec une série d'espionnage intitulée «Les Mouettes» (éditions Fleuve) et dont le 2ème volume vient de paraitre sous le titre «Mission Iran» où l'on retrouve le Service Action de la DGSE en route vers Téhéran pour ralentir la nucléarisation du pays, une fiction hautement d'actualité (Café Polar / Sur le pont des Arts). ► Playlist du jour - Aemann - Aghira - EMEL - Holm.
« Le constat établi par la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, est implacable, s'exclame le site marocain Medias24. L'année dernière, malgré une croissance de 3,8% tirée par les secteurs non-agricoles, notre marché du travail reste incapable d'absorber la jeunesse. Le chômage atteint 13,3%. Depuis 2019, un million d'emplois agricoles ont disparu, non compensés par les autres secteurs. Chaque année, 275 000 jeunes arrivent en âge de travailler mais ne trouvent pas leur place. La Banque centrale nous met face à une évidence, pointe encore Medias24 : le Maroc ne peut plus différer la bataille pour l'emploi des jeunes. (…) La décennie 2025-2035 doit être celle de l'emploi, ou elle sera celle du décrochage ». Fossé grandissant Le chômage : c'est l'une des raisons de la colère des jeunes marocains, rassemblés sous la bannière du collectif GenZ-212, qui ont poursuivi leur mouvement hier dans plusieurs villes du pays. Mais il n'y a pas que ça… Il y a surtout le fossé grandissant entre les projets étatiques et les aspirations de la jeunesse. L'hebdomadaire Tel Quel résume le problème, sur le ton de l'humour, avec cet exemple, pour le moins parlant : « nos jeunes ont du mal à comprendre, les bougres, qu'on se mette à construire une salle de hockey sur glace à Rabat sans leur expliquer pourquoi. Attention, on ne parle pas de les consulter, juste de leur expliquer la démarche qui consiste à se mettre, soudain, à investir dans un sport dont personne ne connaît les règles ici. Avec cette initiative, nous naviguons entre la blague, la provocation et le ridicule, soupire Tel Quel. Et ne venez pas imaginer une vocation olympique à Rabat, s'il vous plaît, puisque le hockey fait partie des JO d'hiver ». Tel Quel précise : en fait, « les jeunes se plaignent de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu'un gouvernement privé privatise la santé, l'éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés ». L'urgence d'un assainissement L'Opinion, autre journal marocain, élargit encore le débat : « les revendications autour de la Santé et de l'Éducation, objets des sit-in récents, ne sont que la partie émergée de l'iceberg, dont la masse invisible cache de véritables fractures dans l'emploi, la transparence et surtout l'équité et la moralisation de la vie publique qui sont aujourd'hui comme depuis longtemps, le point nodal des revendications des diverses vagues de protestations qu'a connu le Royaume depuis son indépendance. (…) Cette moralisation, poursuit L'Opinion, devrait se traduire par un assainissement urgent de la sphère politique mais également économique, doublée d'une reddition des comptes sans complaisance, et d'une gestion enfin efficiente des secteurs sociaux, tout en s'attaquant à la corruption, la gabegie, le clientélisme et le réseautage sauvage et décomplexé qui sévit à toutes les strates de la vie publique ». De plus en plus d'ampleur… Hier, le mouvement s'est encore durci… Au 5e jour des manifestations, deux personnes sont mortes, dans la soirée, alors qu'elles tentaient « de prendre d'assaut », avec d'autres un poste de gendarmerie. Près de 200 personnes ont été arrêtées. « Pour l'instant, constate Afrik.com, la réponse des autorités marocaines s'est principalement traduite par une approche sécuritaire : interdictions de rassemblements, arrestations, encadrement policier massif. Mais cette stratégie semble inefficace face à une génération qui ne craint plus la répression et qui s'organise hors des circuits classiques. Des voix s'élèvent, constate le site panafricain, au sein des partis, dans le monde sportif, et aussi au Parlement, pour réclamer des mesures concrètes : renforcement du personnel hospitalier, rénovation des infrastructures scolaires, transparence budgétaire, calendrier d'embauches. (…) Ce mouvement, porté par des jeunes ultra-connectés, exige une nouvelle forme de gouvernance : participative, basée sur les preuves, centrée sur la dignité et l'accès équitable aux services publics. (…) Le malaise social dépasse les cercles militants. Il reste à savoir si l'exécutif marocain saura en saisir la portée. Mais une chose est certaine, conclut Afrik.com : GenZ-212 a changé la donne. Et les prochains week-ends pourraient en être la confirmation ».
Alger le 23 mai 1917. La reine Ranavalona III n'a que 55 ans, mais le soir même elle sera morte, à des milliers de kilomètres de Madagascar, la terre qui l'a vue naître, la terre où elle fut reine jusqu'à en être chassée par les Français. Cette femme au drame terriblement contemporain s'incarne dans «Une reine sans royaume», d'Hella Feki. La romancière nous raconte ses souvenirs, ses combats, son exil forcé, ses amours interdites et le voyage le plus important de sa vie, encore jeune, en Tunisie. L'écrivaine Hella Feki était l'invitée de Marjorie Bertin. «Une reine sans royaume» est disponible aux éditions J.-C. Lattès. ► Chronique Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint nous fait découvrir l'écrivain Thomas Cantaloube qui prolonge l'univers de la célèbre série télévisée «Le Bureau des légendes» avec une série d'espionnage intitulée «Les Mouettes» (éditions Fleuve) et dont le 2ème volume vient de paraitre sous le titre «Mission Iran» où l'on retrouve le Service Action de la DGSE en route vers Téhéran pour ralentir la nucléarisation du pays, une fiction hautement d'actualité (Café Polar / Sur le pont des Arts). ► Playlist du jour - Aemann - Aghira - EMEL - Holm.
Église réformée baptiste de la Capitale Pasteur Jacques Pelletier
Il y a un peu plus de six mois, le nationaliste flamand Bart de Wever devenait le Premier ministre du Royaume de Belgique. Quel bilan de la politique étrangère de son gouvernement peut-on déjà esquisser ? Pour répondre à cette question, Vincent Gabriel reçoit le professeur Michel Liégeois (UCLouvain - CECRI), auteur d'un article pour la revue en ligne Le Rubicon portant précisément sur ce sujet.Dans cette seconde partie, nous étudions le malaise que suscite au sein de la coalition Arizona la question palestinienne et la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza, ainsi que la polémique qui opposa le Premier à la Cour européenne des droits de l'Homme.Pour lire l'article du Professeur Liégeois, c'est par ici : https://lerubicon.org/la-politique-etrangere-de-la-belgique-sous-bart-de-wever-premier-bilan-apres-six-mois/Nous avions déjà traité de la politique étrangère belge...... en réfléchissant à son statut de petite ou moyenne puissance en compagnie de Marion Jacques (ici).... au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU avec Edouard Xia (ici).Besoin de contexte sur la guerre à l'est du Congo ? C'est ici.Au sujet du passé colonial de la Belgique, c'est ici.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Martin Steffens est philosophe et écrivain, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages. Il écrit des chroniques régulières pour La Croix et La Vie. Ses deux participations précédentes à Zeteo - Tout est bien (#177) et Dieu après la peur (#222) – ont été très écoutées. Aujourd'hui, à la lumière des temps agités et violents que nous vivons, il pose dans son dernier livre une question fondamentale : Qu'est qui nous fait humains ? La réponse qu'il apporte est étonnante. L'homme est composé de « deux pièces qui ne communiquent pas ». Il est incarné et individué dans un corps par lequel il peut aussi se relier aux autres. Il est en même temps habité par un « geste » déterminant, celui qui lui permet de capter la vie, de se différencier de l'autre, de le discriminer, jusqu'à vouloir l'anéantir. C'est dans ce geste que Martin Steffens identifie la source du mal et de la violence qui, depuis les origines, opposent l'homme à son semblable. La même source qui, en réalité, coupe l'homme de la part moins connue, plus profonde et, souvent, plus fragile de lui-même. Comment faire pour que ce geste d'exclusion se transforme en geste de vie ? En se penchant notamment sur les nuits les plus noires de l'histoire, avec les pires gestes jamais commis par l'homme dans les camps d'extermination nazis, Martin Steffens révèle une lumière. « L'autre est moins une menace de mort qu'une menace de vie » : C'est en suivant la voie du Christ, celui qui tenait tant à se situer à la marge de tout, auprès des exclus, des pauvres, des malades et des enfants. Aux frontières de l'humain, aux marges de l'humanité, le Christ a désigné un « nouveau peuple élu ». Cet accueil de l'autre, dans sa faiblesse, le Christ nous a également appris à le pratiquer envers nous-mêmes. Sur ce chemin vers le Royaume, Martin Steffens nous propose le « pari franciscain ». La figure de François d'Assise, si proche du Christ, est un exemple pour chacun à aller vers l'autre, à accueillir la vie avec confiance. Avec Martin Steffens, nous pouvons nous réveiller de notre cauchemar, de « l'hallucination continuée que l'on nomme la réalité humaine ». Nous pouvons sortir de l'illusion collective de croire que l'autre, celui qui étranger, qui est différent, est notre ennemi. Martin Steffens ne dessine pas seulement « les manières d'un humain aimant, joyeux et léger, lavé de ses peurs fondamentales ». Il les incarne avec la joie sereine, la profonde légèreté, la force intellectuelle et la poésie de son cœur émerveillé. -------------- Pour lire Ce qui nous fait humains, le nouveau livre de Martin Steffens, cliquer ici. C'EST LA MARGE QUI TIENT LA PAGE Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, La joie est grande de partager la parole de Martin Steffens, l'invité du nouvel épisode diffusé dès aujourd'hui. Ce philosophe qui devient de plus en plus poète, ce professeur universitaire au cœur d'enfant, arrive à pic avec la question qu'il nous pose : Qu'est-ce qui nous fait humains ? Il y a de l'urgence à connaître sa réponse, celle qu'il esquisse avec nous et qu'il développe dans son dernier livre. Parce qu'en allant au cœur de ce qui fait l'homme, Martin Steffens décrypte le mystère du mal. Celui qui, depuis les origines, oppose l'homme à son prochain. Le même qui, en fait, creuse la dualité en chacun. La sagesse que nous propose Martin Steffens, c'est ce qu'il appelle avec hardiesse la métaphysique des marges. Elle n'est pas une réflexion passive et impuissante. Elle est une invitation à l'action. Elle consiste à suivre le Christ, celui qui « tenait tant à se situer à la marge de tout ». C'est en allant aux périphéries, chères au pape François comme à tant d'hommes et de femmes qui ont le courage de bouger les lignes, que nous franchissons les frontières du Royaume. C'est là où les violences font rage que nous pouvons, à l'image du Christ ou de François d'Assise, apporter la paix, la beauté et l'amour. À nos prochains, à ceux que nous rejettons, à nous-mêmes. Le monde ne guérira pas autrement. Cette nouvelle page de Zeteo, c'est un bonheur de l'ouvrir avec Martin Steffens. Elle se tournera dès la semaine prochaine, avec un nouvel épisode où là encore, nous irons au cœur de la souffrance et des épreuves. Nous y recevrons de nombreux témoignages, de ceux et celles qui ont parcouru et traversé leurs propres marges, pour y trouver la lumière, la beauté et l'amour. C'est à la marge, à la bordure de l'homme comme aime aussi le dire Martin Steffens, que nous sommes invités, encouragés, attirés même par la bienveillance divine infinie. Fraternellement, Guillaume Devoud ps : Nous avons continué de recevoir de nombreux messages, ces derniers jours encore. Une sélection d'entre eux est accessible en cliquant ici. Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Il y a un peu plus de six mois, le nationaliste flamand Bart de Wever devenait le Premier ministre du Royaume de Belgique. Quel bilan de la politique étrangère de son gouvernement peut-on déjà esquisser ? Pour répondre à cette question, Vincent Gabriel reçoit le professeur Michel Liégeois (UCLouvain - CECRI), auteur d'un article pour la revue en ligne Le Rubicon portant précisément sur ce sujet.Dans cette première partie, nous présentons les prérogatives du Premier en matière de politique étrangère, dressons le portrait de Bart de Wever et étudions la manière dont son gouvernement géra les premiers temps de la présidence Trump, ainsi que le conflit à l'est du Congo.Pour lire l'article du Professeur Liégeois, c'est par ici : https://lerubicon.org/la-politique-etrangere-de-la-belgique-sous-bart-de-wever-premier-bilan-apres-six-mois/Nous avions déjà traité de la politique étrangère belge...... en réfléchissant à son statut de petite ou moyenne puissance en compagnie de Marion Jacques (ici).... au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU avec Edouard Xia (ici).Besoin de contexte sur la guerre à l'est du Congo ? C'est ici.Au sujet du passé colonial de la Belgique, c'est ici.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Swamini Amrita Jyoti Prana est une religieuse française. Elle est disciple d'Amma : Cette grande figure spirituelle contemporaine de l'Inde, hindoue de naissance, sillonne le monde et proclame la religion universelle de l'amour. Swamini Amrita Jyoti Prana témoigne ici des questions brûlantes qui ont pris une place de plus importante dès son adolescence, au cours de laquelle elle ne voulait plus croire en ce qu'elle voyait, elle qui en avait « assez des histoires » qu'on lui racontait. Jeune femme, sa quête s'est transformée en obsession de comprendre, de connaître les réponses aux questions essentielles de la vie, et de pouvoir guérir les grands traumatismes de son enfance. Elle décrit ses découvertes progressives de l'Inde, dont on dit qu'elle est « une terre où poussent les âmes ». À la recherche d'un maître spirituel qui puisse lui apporter des réponses indiscutables, elle revient sur les trois rencontres les plus déterminantes de sa vie : Ma Anandamoyi, Arnaud Desjardins et Amma. Avec Swamini Amrita Jyoti Prana, nous partons à la découverte d'une spiritualité à la fois profondément ancrée dans les traditions orientales, notamment hindoue et bouddhiste, et nous ne cessons de relever leurs multiples ressemblances et leurs liens profonds avec le christianisme. En s'attardant davantage sur le rayonnement d'Amma, elle nous révèle le cœur du message des grands maîtres spirituels qu'elle a suivi. Un message qui va justement au cœur et à sa purification, à l'acceptation et l'émerveillement du réel, à la libération des souffrances. Swamini Amrita Jyoti Prana nous confie également pourquoi elle a accepté, après avoir vécu de longues années en Inde, de fonder en France le premier asram d'Amma en Europe, là où nous l'avons rencontrée. Elle nous explique son attachement à Amma, et nous dit que, si elle a choisi de transmettre en terre française sa spiritualité plutôt qu'une autre, c'est « parce qu'elle est celle que j'ai reçue ». Aujourd'hui, avec toute sa communauté, Swamini Amrita Jyoti Prana prépare la venue très proche d'Amma, qui sera de retour en France dès la fin du mois d'octobre. En écoutant Swamini Amrita Jyoti Prana, on ne peut plus nier l'évidence que tous les hommes et les femmes de ce monde sont issus d'une même Création, voulus et aimés par une même puissance divine. Celle-ci s'exprime dès qu'elle le peut, en nous offrant des guides et des maîtres qui ressemblent tellement au Christ. Lui qui incarne pour nous la plus grande figure. Il est l'alpha et l'omega, l'archétype de toute l'humanité, qu'il libère du mal, et fait ainsi accéder au Royaume des Cieux. Pour découvrir le site Amma France, et toutes les informations sur sa prochaine venue à Aix en Provence et à Chartres, cliquer ici. -------------- Pour lire Le bonheur est une décision, le livre de Swamini Amrita Jyoti Prana, cliquer ici. OUI Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, « La vérité est tellement simple, un seul mot la résume : oui » Cette parole citée par Swamini Amrita Jyoti Prana, l'invitée de l'épisode de ce jour, elle est celle de Swami Prajnanpad, l'un des plus grands sages du XXème siècle en Inde. Ce mot, le plus simple, le plus ouvert, le plus positif et le plus aimant qui existe, est ici le fruit de l'acceptation et de l'émerveillement de ce qui est, de tout ce qui est. Il me fait penser au « Fais de moi ce qu'il te plaira » de Charles de Foucauld. Cette voie de la simplicité, elle semble tellement difficile, voire impossible parfois. Elle est pourtant celle à laquelle nous savons tous, au plus intime, qu'elle est vraie et même unique. Il en faut, des rencontres, des enseignements, des témoignages, des illuminations même, comme des joies et des tristesses, pour en arriver là. C'est notre chemin à tous. Avec cette merveilleuse transmission, offerte aujourd'hui par une religieuse française à la spiritualité si inspirante, je voudrais ajouter un autre mot. Il est aussi beau, et il exprime à lui tout seul et au mieux tout ce que je voudrais dire à tous ceux qui nous ont manifesté leur soutien ces derniers jours : Merci La mission continue. Elle est tellement belle, joyeuse, lumineuse souvent, difficile parfois aussi. Merci à tous de la rendre possible, et de lui apporter tant de beauté et d'amour. Merci pour vos prières. Nous avons tous besoin les uns des autres. En communion d'intentions bienveillantes et de prières avec vous et ceux qui vous sont chers, Guillaume Devoud ps : Nous avons continué de recevoir de nombreux messages, ces derniers jours encore. Une sélection d'entre eux est accessible en cliquant ici. Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. 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Le souffle révolutionnaire qu'a connu l'Amérique latine au XX siècle doit beaucoup à la participation de millions de chrétiens, engagés dans les luttes politiques au nom de leur foi. Portés par la théologie de la libération, ils ont défié les régimes militaires et les oligarchies au péril de leur vie. À rebours de l'idée de la religion comme opium du peuple, le film part à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont cru voir dans la révolution l'avènement du Royaume de Dieu, sur la terre plutôt qu'au ciel. ► L'Évangile de la Révolution de François-Xavier Drouet.
En dépit des succès initialement remportés, l'opération est pour l'instant au point mort. Le colonel de Guerlasse sait maintenant d'où part le mystérieux rayon à démonter le temps : le royaume du Nez Rouge. Mais il ne parvient pas à y envoyer ses agents. ***Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisateur : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Héléna Bossis, Roger Carel, Pierre Dac, Claude Dasset, Jean Piat, Paul Préboist, Lawrence Riesner et Alain Rolland - Première diffusion : 20/11/1967 sur France Inter - Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».
Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».
Avec Mélanie Giraud-Saniez Site: https://fillesderoi.com/
À la découverte d'un Royaume qui renverse les codes et les raisonnements humains.Jésus raconte une parabole pour illustrer le Royaume des cieux.Il le fait car notre vision du Royaume est souvent erronée -Ésaïe 55:8 : "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Eternel."Matthieu 20:26 "Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur."
durée : 00:55:50 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - L'écrivain-voyageur et grand reporter Olivier Weber raconte son voyage au Mustang, ce petit royaume en Himalaya fermé aux étrangers jusqu'en 1992 Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du royaume des Cieux » (Mt 16, 13-23)Méditation par le Père Michel QuesnelChant Final : "Yeshua" de GloriousRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Vauban est l'architecte des places fortes et des citadelles de la France de Louis XIV. On lui doit notamment le fort de Brégançon, la citadelle d'Arras ou encore la tour dorée de Camaret, autant de forteresses imprenables qui ont contribué à protéger le Royaume. Découvrez la vie du marquis de Vauban, roi des places fortes et touche-à-tout de génie. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès Tout l'été, retrouvez l'inimitable Lorànt Deutsch pour vous révéler les secrets des personnages historiques les plus captivants !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'oie a un pouvoir magique : quiconque la touche se retrouve collé à son plumage. Voici le Bêta bientôt suivi de 7 personnes contraintes de courir derrière lui. Cette étrange farandole déclenche l'hilarité de la Princesse du Royaume voisin …Texte : GrimmCompositeur : Edvard GriegOeuvre : Pièces lyriquesÂge : dès 4 ans Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Patrice Van Eersel, dans son nouveau livre Le soleil est-il conscient ?, cherche à élucider l'énigme de ce qu'est la conscience. Qu'est-ce que ce mot, à la fois si employé et si vaste, désigne vraiment ? La conscience, n'est-ce pas cette présence à nous-même, ce qui nous relie à l'essence de ce que nous sommes, qui pourrait révéler qui nous sommes, jusqu'à nous indiquer le sens de notre existence ? Mais comment définir plus précisément l'impression de présence à soi ? Comment s'aider des milles images, positives ou pas, agréables ou pas, des sensations, des sentiments et des pensées qui surviennent en nous quand nous tentons de la saisir ? Comment s'appuyer sur nos expériences vécues, et comment faire la part des choses pour dégager les vraies des fausses croyances innombrables à ce sujet ? Patrice Van Eersel nous emmène sur les chemins d'une enquête passionnante, avec son talent d'écrivain, sa curiosité de chercheur, et son enthousiasme pour le vivant. Il s'appuie sur les découvertes scientifiques récentes liées notamment aux phénomènes de conscience vécus par ceux qui ont fait l'expérience de mort imminente. Avec virtuosité, il parvient à faire le lien entre les si grandes sagesses humaines des peuples premiers (si grandes qu'il nous ferait presque regretter presque l'ère paléolithique...), et la révolution que nous fait vivre la physique quantique. Nous vivons une époque aussi tourmentée que bouleversante. Avec Patrice Van Eersel, nous entrevoyons déjà les lumières du monde nouveau qui se dessine. Là où la spiritualité a toutes ses chances de s'accorder avec la science, où l'homme a toutes les chances de se réconcilier avec un univers dont il s'est aliéné au point de mettre en danger sa propre survie. Pour lire Le soleil est-il conscient ?, le nouveau livre de Patrice Van Eersel, cliquer ici. RÉVOLUTIONS Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Étonnant épisode, celui que nous diffusons dès aujourd'hui, avec le passionnant Patrice Van Eersel ! Avec lui, avec son œuvre déjà si dense, ses découvertes, sa curiosité insatiable, son talent d'enquêteur et un enthousiasme que rien ne semble pouvoir ternir, nous sommes invités à nous joindre aux révolutions qui sont en cours, celles qui esquissent déjà le monde de demain. La révolution sur notre manière de percevoir notre conscience, en nous détachant de tant de fausses croyances, des fausses dualités, et en nous reliant à l'unité de la création divine, là où tout ce qui est vivant est relié… et probablement conscient. La révolution d'étendre cette notion de conscience au-delà de l'humain, à tout ce qui est présent, passé et à venir, aux éléments qui composent le tout universel : les animaux, les minéraux, les végétaux, mais aussi le soleil, pourquoi pas, et les étoiles ? Tout est relié dans un ensemble divin, pressenti par les mystiques comme par des chercheurs comme Teilhard de Chardin. La révolution de se mettre à l'écoute des peuples premiers, si grands dans leur sagesse, en nous éloignant du regard méprisant qui nous a été enseigné sur ceux qui sont nos très lointains mais aussi très respectables ancêtres, et dont nous avons tant à apprendre. La révolution que nous apporte la physique quantique, qui appelle d'autres révolutions non seulement dans le domaine de la physique, mais aussi et avant tout dans celui de la spiritualité, de la sagesse humaine, de notre regard sur le monde, et de sa merveilleuse compatibilité avec les grandes spiritualités, notamment celles des peuples premiers. Peut-être sommes nous en train de vivre une révolution solaire ? Ce grand retournement dont nous parlait Annick de Souzenelle, qui semble à l'œuvre tant les évènements actuels, pourraient préfigurer des mouvements sur notre planète, peut-être brusques et difficiles, pour donner la place à un monde nouveau, un monde meilleur ? Zeteo continue d'explorer les merveilles qui sont en nous. Il n'est jamais trop tard. Grâce à Patrice Van Eersel, grâce aux invités des épisodes précédents, et à ceux qui sont à venir, nous nous réjouissons de rencontrer de si beaux prophètes. La bonté divine est à l'œuvre, elle inspire de si belles personnes qui nous apportent tant de lumière, d'espérance et de réconfort. Elle est aussi à l'œuvre à travers les donateurs qui ont répondu à nos récents appels, à travers ceux qui vont y répondre dès aujourd'hui, ou demain. Notre gratitude est grande, nous remercions chaleureusement chacun d'entre eux. Un média gratuit, libre et indépendant comme Zeteo ne dépend que de ses donateurs. Chérissons le Royaume des Cieux qui est en nous. Ne permettons à nul ni personne ne prendre le contrôle de cette puissance divine qui est en chacun de nous, celle que le Christ nous a restituée et qu'il n'a cessé de nous rappeler. Le bien et la paix pour chacun d'entre nous et autour de nous, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). 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durée : 00:32:51 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Plongez dans les profondeurs insondables de l'océan avec Jozée Sarrazin, exploratrice des abysses. Découvrez les mystères des sources hydrothermales et les formes de vie étonnantes qui s'y épanouissent. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Jozée Sarrazin Chercheuse en écologie benthique au laboratoire Environnement Profond du centre Ifremer de Bretagne - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer
Arthur est d'abord un guerrier qui devient roi grâce à l'imagination des auteurs et aux usages qui en sont faits. Initialement solitaire, il dirige sa cour et son royaume, s'entourant de chevaliers comme Lancelot, Perceval et Gauvain. Camelot représente un gouvernement idéal avec ses règles, ses grandes valeurs, mais aussi ses péripéties, ses conflits et ses trahisons, le tout autour de la Table Ronde. Emanuele Arioli, historien, a étudié les multiples versions médiévales de la Table Ronde à travers l'Europe. Avec : Emanuele Arioli (acteur, auteur et médiéviste), Alban Gautier (historien, spécialiste de l'histoire médiévale), Estelle Doudet (chercheuse en sciences humaines), William Blanc (historien), Alain Corbellari (professeur associé de littérature française médiévale)
Le Roman de la Table Ronde est une œuvre collective composée au fil des siècles autour des aventures de chevaliers, de leur quête du Graal, et des conflits autour du roi Arthur. C'est aussi une collection d'histoires merveilleuses avec dragons, fées et enchantements, et un conseiller du roi bien connu mais toujours énigmatique : Merlin. Avec : Emanuele Arioli (acteur, auteur et médiéviste), Alain Corbellari (professeur associé de littérature française médiévale), Martin Aurell (historien médiéviste), William Blanc (historien)
L'Unesco s'est alarmée à plusieurs reprises d'un « niveau sans précédent » des « menaces sur la culture » au Soudan, s'appuyant sur les rapports de « pillages de musées, de sites patrimoniaux et archéologiques et de collections privées ». On en parle avec notre grande invitée Afrique ce samedi : Ikhlas Abdel Latif, directrice des musées à l'Autorité nationale des antiquités du Soudan, présente à Paris fin juin, pour participer à une réunion sur les vestiges historiques pillés ou menacés dans certains pays comme le Soudan, le Yémen ou la Libye. Ikhlas Abdel Latif affirme que tous les musées nationaux et privés dans les zones contrôlées par les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont été pillés. Selon elle, il s'agit d'un « pillage organisé ». RFI : Pourriez-vous nous mettre au courant de la destruction qui a touché le secteur des musées et du patrimoine au Soudan ? Ikhlas Abdel Latif : Il est certain que les infractions, la destruction et le pillage qui ont affecté les sites archéologiques et historiques tout comme les musées ont été une pratique répandue à grande échelle. À Khartoum il y a 13 musées qui dépendent de l'Autorité générale des antiquités et des musées du Soudan. Mais il y a d'autres musées, comme le Musée militaire, le Musée du Palais présidentiel, le Musée d'Histoire naturelle… Ils sont rattachés à nous, car nous avons une responsabilité technique et artistique sur tout le secteur des musées au Soudan. L'Autorité générale pour les antiquités et les musées est officiellement responsable de tous les musées au Soudan. Et donc, tous ces musées à Khartoum ont été vandalisés ? Tous les musées qui ont été sous contrôle de la milice des Forces de soutien rapide ont été pillés, y compris celui d'histoire naturelle, qui abritait des animaux rares vivants. Il a été détruit. Ce qui a entrainé la mort de ces animaux. De même pour le musée de la Guerre où une grande partie des chars historiques a été détruite. Celui du Palais républicain a également été dévasté. Tous ces musées sont situés dans la région de Khartoum. Parmi les musées affiliés officiellement à l'Autorité générale des antiquités et des musées, il y a celui de l'Ethnographie, qui représentait les tribus et l'identité du Soudan dans sa diversité, tout en mettant en valeur l'unité à travers cette diversité. Il a été entièrement ravagé. Quant au Musée du Khalife Abdulah al-Taachi d'Omdurman, qui retrace une partie de la colonisation ottomane, et jusqu'à la libération, il a été partiellement détruit. Le musée national de Khartoum n'a pas non plus échappé à ce sort, des trésors inestimables, 100 000 pièces ont disparu ? Le Musée national soudanais à Khartoum est le plus grand du pays et l'un des plus importants. Il a été totalement pillé et vandalisé. Il abrite le plus grand entrepôt d'antiquités soudanaises. Le contenu du musée ainsi que l'entrepôt ont été pillés. Les objets n'étaient pas en exposition, mais emballés et disposés dans des caisses en raison des travaux en cours avant la guerre pour réhabiliter le lieu. Ce qui a facilité le pillage des pièces habituellement exposées. Quant au dépôt, il s'agit du plus grand des antiquités du Soudan. Malheureusement, les salles de stockage, également pillées, contenaient la plus grande quantité d'or du Royaume de Koshe. Tout cet or a été volé. Parmi les musées les plus importants également touchés, il y a celui de Nyala, au Darfour, le plus important de la région ? À Khartoum et sa région, nous avons des équipes qui travaillent à évaluer les pertes, mais en ce qui concerne les musées de Nyala et d'el-Geneina, ils sont toujours sous contrôle de la milice des FSR, tout ce que l'on sait, c'est que toutes les pièces du patrimoine qui se trouvaient à el-Geneina, ainsi qu'au musée privé du Sultan Bahr Eddine appartenant à la tribu Massalit, une tribu menacée par la milice, ont été entièrement pillées. Leur propre résidence l'a été également et les effets personnels de la famille du Sultan Bahr Eddine ont été emportés. Le musée de Nyala est considéré comme un musée national à l'échelle de la région du Darfour. Même les vitrines d'exposition ont été pillées et la milice y réside toujours. Il y a encore des musées que les Forces de soutien rapide utilisent comme résidence pour leurs hommes armés, ce qui expose les lieux et leur contenu à des dommages irréparables ? Oui, en effet, c'est bien ce que j'ai mentionné, le musée de Nyala est considéré comme leur siège. Le musée est au Darfour qui n'est pas encore libéré de leur présence. Les FSR sont une milice primitive qui ne comprend rien à la valeur de ces vestiges, à l'archéologie et à l'histoire. Alors oui, ils volent ces antiquités de manière systématique et étudiée : seules les antiquités distinctives et de très grande valeur ont été volées. Qui voulez-vous accuser ? Ceux qui financent les FSR et qui sont derrière eux. Je n'en dirai pas plus. Vous avez formé un comité pour récupérer et suivre les vestiges pillés ? J'ai formé ce comité en tant que présidente de la direction des musées, et la présidente de l'unité de suivi des vestiges pillés. Il y a un directeur sur le terrain à Khartoum. Ce comité s'occupe de tous les musées libérés dans la zone de Khartoum, et travaille sur l'évaluation des dommages. Il dresse l'inventaire de ce qui a été pillé et de ce qui reste. En même temps, il s'occupe aussi de la protection de ce qui reste. Espérez-vous récupérer ces objets pillés ? Nous y travaillons d'arrache-pied. Nous faisons tout notre possible. Depuis août 2023, nous avons pris rapidement des mesures pour surveiller ce qui se passe. L'Autorité générale des antiquités et des musées travaille main dans la main avec le gouvernement comme avec le procureur général, l'antenne locale d'Interpol, la police, la justice et le ministère des Affaires étrangères. Nous œuvrons tous à ce que la communauté internationale sache ce qui se passe à ce niveau. Nos partenaires à l'étranger ont proposé effectivement leur aide. Ils ont tous manifesté leur intérêt à l'échelle mondiale. Est-il vrai que l'on trouve ces vestiges en vente en ligne sur certains sites ? Je tiens à préciser que nos antiquités, jusqu'à maintenant n'ont pas fait leur apparition en ligne ou dans les maisons de ventes aux enchères. Ce qui indique le contrôle du gouvernement du Soudan, sur l'acheminement de ces objets volés. Nous considérons que c'est un pillage en règle pour détruire l'identité du Soudan. Ces vestiges ne sont pas uniquement un héritage soudanais, mais c'est aussi un legs international et humain. Le Soudan regorge de pièces qui portent non seulement l'histoire de la civilisation au Soudan, mais qui font également partie de l'héritage de l'humanité. Ces vestiges sont notre héritage et montrent notre union, nos liens et notre identité. Au Soudan nous avons plus de sept pays voisins, c'est l'un des plus grands pays d'Afrique et il faut savoir que la multiplicité des tribus chez nous fait partie d'un seul moule, celui de notre civilisation ancienne, la civilisation Koushite qui nous lie tous. Il s'agit donc d'une guerre systématique contre l'identité du peuple soudanais. Y a-t-il un mot pour conclure ? Oui, j'aimerais juste lancer un appel à la communauté internationale. Tous nos partenaires mondiaux sont à nos côtés, mais je réitère mon appel à cette communauté, aux Nations unies, à l'Unesco, pour qu'ils rappellent une nouvelle fois l'interdiction de faire commerce de toute œuvre du patrimoine historique du peuple soudanais. Et de multiplier la lutte contre le trafic illicite de ces vestiges.
REDIFF - Juin 1764, le Gévaudan tremble de peur. Une mystérieuse bête tue sauvagement hommes, femmes et enfants. Les chasseurs les plus aguerris sont envoyés pour libérer la province de cette énigmatique créature du mal. Les gazettes s'emportent : c'est l'histoire d'un buzz médiatique qui dépassera les frontières du Royaume de France. Plongez dans un passé troublant et mystérieux où régnait la terrible Malbête tueuse d'hommes. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Tout l'été, retrouvez l'inimitable Lorànt Deutsch pour vous révéler les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - C'est une Reine d'Egypte à nulle autre pareille. Elle a partagé le pouvoir avec son époux le Pharaon Akhenaton et, ensemble, ils ont transformé l'histoire de l'Egypte en imposant un Dieu unique et en déplaçant la capitale de leur Royaume. Revivez le mystère de la découverte de son célèbre buste, le 6 décembre 1912 et laissez-vous fasciner par Néfertiti, la Joconde égyptienne. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui, mieux que Stan Rougier, pour nous aider à réveiller l'enfant qui dort en nous ? Pour le rejoindre dans la vie de l'amour éternel où il s'élève à l'Ascension, Jésus nous invite : « Le Royaume des Cieux appartient aux enfants et à ceux qui leur ressemblent. » Stan Rougier est un des meilleurs guides, pour nous aider à libérer en nous nos cœurs d'enfants. Depuis sa jeunesse, il s'appuie sur l'un des plus grands écrivains de la langue française, celui qui mieux que personne exalte l'enfance, la relation avec l'autre, le don de soi, les liens avec l'invisible, et avec ce nœud divin qui noue toutes choses et qu'il appelle Dieu. Au cours de cette nouvelle rencontre avec Stan Rougier, nous explorons d'autres dimensions qui disent la profondeur, la beauté et la portée de l'œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry. Nous découvrons comment parfois un écrivain, à l'exemple de l'aviateur mystique, peut nous mener à Dieu mieux que les religions. Comme chaque année à l'Ascension depuis déjà cinq années, nous retrouvons cet homme aussi inspiré qu'émouvant, et qui nous révèle, dans la floraison de ses 95 printemps, à quel point la grande vieillesse peut être le magnifique miroir de la grande enfance. Pour lire Prier 15 jours avec Antoine de Saint Exupéry, le livre de Stan Rougier co-écrit avec Béatrice Guibert, cliquer ici. Réveiller l'enfant qui dort en nous Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Comme chaque année, nous sommes allés chez Stan Rougier. Nous avons la grande joie de diffuser dès aujourd'hui notre huitième rencontre avec lui, la cinquième pour la fête de l'Ascension ! Jusqu'alors, nous n'avions pas vu le lien aussi fort qui rapprochait l'Ascension de ce prêtre écrivain prolifique, globe-trotteur, champion de la tendresse, de la liberté intérieure, de la vie spirituelle. Lui-même nous confiait que dans sa vie, cette fête n'avait pas suscité chez lui autant de curiosité que d'autres grands moments de la vie de Jésus. C'est cette année que le lien nous est apparu plus manifestement qu'avant, dans une force et un éclat que vous allez très probablement ressentir en écoutant cet épisode. Stan Rougier est un prophète de l'enfance, celle à qui appartient le Royaume des Cieux, où nous sommes invités à rejoindre le Christ et toute l'éternité divine. Avec Antoine de Saint-Exupéry, qui est comme son grand-frère, Stan Rougier nous apprend à réveiller l'enfant qui dort en nous et ainsi, d'entrer à notre tour dans le Royaume. L'année dernière déjà, nous avions recueilli des paroles très personnelles et bouleversantes de sa part. Cette fois encore, Stan Rougier nous ouvre grand son cœur. Ce sont ses battements qui, en nous faisant vibrer, entraînent nos propres cœurs à rêver, désirer et aimer aussi fort. Nous exprimons notre immense gratitude à ce grand compagnon de Zeteo, comme de tant d'hommes et de femmes qui ont eu la joie de le rencontrer dans leurs vies. Nous exprimons notre gratitude pour ceux que nous avons rencontré ces derniers jours, invités et auditeurs. Comme pour ceux qui, en faisant un don à Zeteo, ont permis d'ouvrir de nouvelles pages aussi belles que celle d'aujourd'hui. Et pour ceux qui vont faire un don dès maintenant, ou demain. C'est grâce à eux, si Dieu le veut, que d'autres pages pourront s'ouvrir, dont la prochaine avec Hervé, dès dimanche prochain, qui promet d'être magnifique… Belle fête de l'Ascension ! Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Dans ce nouvel épisode de "Entrez dans l'Histoire", direction Versailles avec une femme qui tenait Louis XV et le Royaume de France dans le creux de sa main. Madame de Pompadour, née Jeanne Poisson, est l'une des maitresses royales les plus célèbres de l'histoire de France. Découvrez l'ascension fulgurante de cette femme hors norme, à laquelle le roi est resté fidèle... même après la fin de leur idylle. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour débuter l'émission de ce mercredi 14 mai 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Emmanuel de Villiers, entrepreneur, et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent du sujet du jour : "Tentative d'enlèvement hier : Paris, royaume des gangsters ?".
Le 30 avril 1945, l'Armée Rouge libère les prisonnières de Ravensbrück, seul camp de concentration dédié aux femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale. Dans ce centre de l'enfer, près de 132.000 femmes et enfants venus d'Europe ont connu l'humiliation, la torture et l'exploitation. 2.250 d'entre elles ont été arrêtées sur le territoire belge. A l'occasion du 80ème anniversaire de la libération, Yasmine Boudaka évoque le précieux travail de mémoire que Claire Pahaut a réalisé à partir d'archives et de témoignages de rescapées. Dans son livre "Ces dames de Ravensbrück, 1939 - 1945 " publié aux Archives du Royaume, l'historienne leur redonne un visage, une identité et les sort enfin de l'anonymat. Sujets traités : Ravensbrück, camp, econde Guerre Mondiale. rescapée, dames, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 30 avril 1945, l'Armée Rouge libère les prisonnières de Ravensbrück, seul camp de concentration dédié aux femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale. Dans ce centre de l'enfer, près de 132.000 femmes et enfants venus d'Europe ont connu l'humiliation, la torture et l'exploitation. 2.250 d'entre elles ont été arrêtées sur le territoire belge. A l'occasion du 80ème anniversaire de la libération, Yasmine Boudaka évoque le précieux travail de mémoire que Claire Pahaut a réalisé à partir d'archives et de témoignages de rescapées. Dans son livre "Ces dames de Ravensbrück, 1939 - 1945 " publié aux Archives du Royaume, l'historienne leur redonne un visage, une identité et les sort enfin de l'anonymat. Sujets traités : Ravensbrück, camp, econde Guerre Mondiale. rescapée, dames, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Groenland, immense île glacée située entre l'Atlantique Nord et l'Arctique, est aujourd'hui rattaché au Royaume du Danemark. Pourtant, il ne s'agit ni d'une colonie classique ni d'une terre peuplée majoritairement de Danois. Alors pourquoi le Groenland est-il danois ? Pour le comprendre, il faut remonter dans l'histoire.Des Inuits aux VikingsLe Groenland est habité depuis des millénaires par des peuples inuit venus de l'Arctique canadien. Vers l'an 982, l'explorateur viking Erik le Rouge, originaire de Norvège, fonde les premières colonies européennes sur la côte sud-ouest de l'île. À cette époque, le Groenland est associé à la Norvège, royaume dont dépendaient les Vikings installés en Islande et au Groenland.Une union avec le DanemarkAu XIVe siècle, la Norvège entre en union avec le Danemark, formant la Couronne dano-norvégienne. Lorsque cette union est dissoute en 1814 à la suite des guerres napoléoniennes, la Norvège est cédée à la Suède, tandis que le Danemark conserve le Groenland, l'Islande et les îles Féroé.C'est donc par héritage historique, à travers l'union médiévale entre la Norvège et le Danemark, que le Groenland devient officiellement danois.Une colonie puis une province danoiseAu XIXe siècle, le Groenland devient une colonie danoise à part entière. En 1953, il est intégré à la Constitution du Danemark et devient une province danoise, avec représentation au Parlement danois.Mais cette intégration politique ne signifie pas assimilation culturelle : la population est majoritairement inuite, avec sa propre langue et ses traditions. Progressivement, une volonté d'autonomie se fait sentir.Une autonomie croissanteEn 1979, le Danemark accorde au Groenland un statut d'autonomie interne, lui permettant de gérer ses affaires locales. En 2009, un nouveau pas est franchi avec l'octroi du « gouvernement autonome » : le Groenland obtient le contrôle de presque tous les domaines, sauf la défense, les affaires étrangères et la monnaie, qui restent gérés par Copenhague.Aujourd'hui, le Groenland est un territoire autonome au sein du Royaume du Danemark, avec son propre gouvernement et son propre Parlement. Il est même sorti de l'Union européenne en 1985, contrairement au Danemark, à la suite d'un référendum.En résuméLe Groenland est danois en raison de liens historiques anciens avec la Norvège, puis du héritage politique laissé par l'union avec le Danemark. Mais il est aussi un territoire autonome, à l'identité forte, qui pourrait un jour — qui sait ? — choisir de devenir totalement indépendant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:34 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le Lesotho, pays pauvre d'Afrique australe, entièrement enclavé dans l'Afrique du Sud, est en tête de la liste des nombreux pays frappés par les droits de douane additionnels massifs présentés mercredi par Donald Trump. Des entreprises textiles américains y ont délocalisé leur production.