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Récréation Sonore - Radio Campus Paris
un monde sonore, partie 2 : corps en résonance

Récréation Sonore - Radio Campus Paris

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 52:22


Le dernier numéro de La Revue Documentaires, dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe, est consacré au "monde sonore" ! On poursuit son exploration avec la bande sonore du film Pourquoi la mer rit-elle ? d'Aude Fourel travaillée avec Thomas Fourel, un "éloge de la langue française par les étrangers" et par la chanson réalisé par Sylvie Gasteau et des musiques de Jean-Marie Massou.

Récréation sonore
Récréation Sonore : un monde sonore, partie 2 (corps en résonance)

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022


[embed]https://www.radiocampusparis.org/podcasts/recreationsonore/RCS_2022_11_20_MONDE%20SONORE%202.wav[/embed] La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce deuxième épisode, on parcourt  la partie "corps en résonance".  Aude Fourel, Pourquoi la mer rit-elle ?, 2019  À lire : Des résonances sans territoire certain, Conversation avec Aude Fourel et Thomas Fourel, Jacopo Rasmi, page 149 Pour regarder le film : http://derives.tv/pourquoi-la-mer-rit-elle/, un site fantastique sur lequel vous pouvez aussi retrouvez les autres films d'Aude Fourel et un textes de réflexions rédigés avant le tournage de Pourquoi la mer rit-elle ? http://derives.tv/dou-venait-elle-ou-allait-elle/ !  Sylvie Gasteau, ÉLOGEs de la langue française par les étrangers : éloge par la chanson   À lire : Situations d'enregistrement, Entretiens croisés avec des documentaristes sonores, Fanny Dujardin et Alix Tulipe, page 131 Pour écouter les autres éloges, rendez-vous sur le soundcloud de Sylvie Gasteau : https://soundcloud.com/inouie/sets/eloges-de-la-langue-francaise-par-des-etrangers Jean-Marie Massou, Sodorome & La citerne de Coulanges À lire : Écrire sa vie sur la bande, Olivier Brisson, page 183 Pour écouter ses autres musiques sur le bandcamp de La Belle Brute : https://labellebrute.bandcamp.com/ Il y a aussi une exposition consacrée à Jean-Marie Massou du 23 novembre 2022 au 19 mars 2023 au Art et marges musée-museum dans le cadre de photo brut bxl. Et La Belle Brute vient de sortir un livre, c'est par ici https://labellebrute.bandcamp.com/album/jean-marie-massou?fbclid=IwAR3sqWsUZXylWiU-6EGbL4FKXn05JF1TkqNMK-6DcPNTtEjAt0VZsMJj-UE Le film d'Antoine Boutet avec Jean-Marie Massou https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/25837_1  La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour  faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil,  le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm  Cette émission a été produite par ella bellone 

Récréation sonore
Récréation Sonore : un monde sonore, partie 2 (corps en résonance)

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 52:23


[embed]https://www.radiocampusparis.org/podcasts/recreationsonore/RCS_2022_11_20_MONDE%20SONORE%202.wav[/embed] La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce deuxième épisode, on parcourt  la partie "corps en résonance".    Aude Fourel, Pourquoi la mer rit-elle ?, 2019  À lire : Des résonances sans territoire certain, Conversation avec Aude Fourel et Thomas Fourel, Jacopo Rasmi, page 149 Pour regarder le film : http://derives.tv/pourquoi-la-mer-rit-elle/, un site fantastique sur lequel vous pouvez aussi retrouvez les autres films d'Aude Fourel et un textes de réflexions rédigés avant le tournage de Pourquoi la mer rit-elle ? http://derives.tv/dou-venait-elle-ou-allait-elle/ !    Sylvie Gasteau, ÉLOGEs de la langue française par les étrangers : éloge par la chanson   À lire : Situations d'enregistrement, Entretiens croisés avec des documentaristes sonores, Fanny Dujardin et Alix Tulipe, page 131 Pour écouter les autres éloges, rendez-vous sur le soundcloud de Sylvie Gasteau : https://soundcloud.com/inouie/sets/eloges-de-la-langue-francaise-par-des-etrangers   Jean-Marie Massou, Sodorome et La citerne de Coulanges À lire : Écrire sa vie sur la bande, Olivier Brisson, page 183 Pour écouter ses autres musiques sur le bandcamp de La Belle Brute : https://labellebrute.bandcamp.com/ Il y a aussi une exposition consacrée à Jean-Marie Massou du 23 novembre 2022 au 19 mars 2023 au Art et marges musée-museum dans le cadre de photo brut bxl. Et La Belle Brute vient de sortir un livre, c'est par ici https://labellebrute.bandcamp.com/album/jean-marie-massou?fbclid=IwAR3sqWsUZXylWiU-6EGbL4FKXn05JF1TkqNMK-6DcPNTtEjAt0VZsMJj-UE Le film d'Antoine Boutet avec Jean-Marie Massou https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/25837_1      La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour  faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil,  le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm      Cette émission a été produite par ella bellone 

Récréation sonore
Récréation Sonore : un monde sonore, partie 2 (corps en résonance)

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022


[embed]https://www.radiocampusparis.org/podcasts/recreationsonore/RCS_2022_11_20_MONDE%20SONORE%202.wav[/embed] La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce deuxième épisode, on parcourt  la partie "corps en résonance".    Aude Fourel, Pourquoi la mer rit-elle ?, 2019  À lire : Des résonances sans territoire certain, Conversation avec Aude Fourel et Thomas Fourel, Jacopo Rasmi, page 149 Pour regarder le film : http://derives.tv/pourquoi-la-mer-rit-elle/, un site fantastique sur lequel vous pouvez aussi retrouvez les autres films d'Aude Fourel et un textes de réflexions rédigés avant le tournage de Pourquoi la mer rit-elle ? http://derives.tv/dou-venait-elle-ou-allait-elle/ !    Sylvie Gasteau, ÉLOGEs de la langue française par les étrangers : éloge par la chanson   À lire : Situations d'enregistrement, Entretiens croisés avec des documentaristes sonores, Fanny Dujardin et Alix Tulipe, page 131 Pour écouter les autres éloges, rendez-vous sur le soundcloud de Sylvie Gasteau : https://soundcloud.com/inouie/sets/eloges-de-la-langue-francaise-par-des-etrangers   Jean-Marie Massou, Sodorome et La citerne de Coulanges À lire : Écrire sa vie sur la bande, Olivier Brisson, page 183 Pour écouter ses autres musiques sur le bandcamp de La Belle Brute : https://labellebrute.bandcamp.com/ Il y a aussi une exposition consacrée à Jean-Marie Massou du 23 novembre 2022 au 19 mars 2023 au Art et marges musée-museum dans le cadre de photo brut bxl. Et La Belle Brute vient de sortir un livre, c'est par ici https://labellebrute.bandcamp.com/album/jean-marie-massou?fbclid=IwAR3sqWsUZXylWiU-6EGbL4FKXn05JF1TkqNMK-6DcPNTtEjAt0VZsMJj-UE Le film d'Antoine Boutet avec Jean-Marie Massou https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/25837_1      La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour  faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil,  le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm      Cette émission a été produite par ella bellone 

Récréation Sonore - Radio Campus Paris
un monde sonore, partie 1 : phonoscopies & sons témoins

Récréation Sonore - Radio Campus Paris

Play Episode Listen Later Nov 11, 2022 49:46


La Revue Documentaires vient de sortir un numéro autour du "monde sonore", dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe ! On a voulu le faire entendre, avec cette semaine des sons de Floriane Pochon, du journaliste sonore Peter Cusack, de l'ethnomusicologue Steven Feld et la bande sonore du film Les tourmentes de Pierre-Yves Vandeweerd.

Récréation sonore
Récréation Sonore : un monde sonore, partie 1 (phonoscopies & sons témoins)

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Nov 6, 2022


La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce premier épisode, on s'attarde sur les parties "phonoscopies" et "sons témoins".  Floriane Pochon, Tiny tunes from the wilder world : butterfly, 2018  À lire : Qui vive, Floriane Pochon, page 19 Pour écouter les autres mélodies du monde sauvage sur Phaune Radio https://soundcloud.com/phaune-radio/sets/tiny-tunes Peter Cusack, Sounds from Dangerous Places, 2011  À lire : La piste sonore, Pauline Nadrigny, page 23 On écoute les pistes "places, oilfield soundwalk 2" et  "accordion, kids and a dog".  Le site du projet : https://sounds-from-dangerous-places.org/  Steven Feld, Voices of the Rainforest, 1991 À lire : Des images extradiégétiques ? Le tournant acoustique en anthropologie visuelle, Jonathan Larcher, page 73 On écoute les pistes "cutting tree" et 'from night to inside night".  Pierre-Yves Vandeweerd, Les tourmentes, 2013  À lire : Les territoires de l'âme. Entretien avec Pierre-Yves Vandeweerd, Gabriel Matteï, page 47  Pour regarder le film : https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/brouillon-d-un-reve/les-tourmentes La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour  faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil,  le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm  Cette émission a été produite par ella bellone 

Récréation sonore
Récréation Sonore : un monde sonore, partie 1 (phonoscopies et sons témoins)

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Nov 6, 2022 49:46


La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce premier épisode, on s'attarde sur les parties "phonoscopies" et "sons témoins".    Floriane Pochon, Tiny tunes from the wilder world : butterfly, 2018  À lire : Qui vive, Floriane Pochon, page 19 Pour écouter les autres mélodies du monde sauvage sur Phaune Radio https://soundcloud.com/phaune-radio/sets/tiny-tunes   Peter Cusack, Sounds from Dangerous Places, 2011  À lire : La piste sonore, Pauline Nadrigny, page 23 On écoute les pistes "places, oilfield soundwalk 2" et  "accordion, kids and a dog".  Le site du projet : https://sounds-from-dangerous-places.org/    Steven Feld, Voices of the Rainforest, 1991 À lire : Des images extradiégétiques ? Le tournant acoustique en anthropologie visuelle, Jonathan Larcher, page 73 On écoute les pistes "cutting tree" et 'from night to inside night".    Pierre-Yves Vandeweerd, Les tourmentes, 2013  À lire : Les territoires de l'âme. Entretien avec Pierre-Yves Vandeweerd, Gabriel Matteï, page 47  Pour regarder le film : https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/brouillon-d-un-reve/les-tourmentes     La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour  faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil,  le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm      Cette émission a été produite par ella bellone 

Récréation sonore
Récréation Sonore : un monde sonore, partie 1 (phonoscopies et sons témoins)

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Nov 6, 2022


La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce premier épisode, on s'attarde sur les parties "phonoscopies" et "sons témoins".    Floriane Pochon, Tiny tunes from the wilder world : butterfly, 2018  À lire : Qui vive, Floriane Pochon, page 19 Pour écouter les autres mélodies du monde sauvage sur Phaune Radio https://soundcloud.com/phaune-radio/sets/tiny-tunes   Peter Cusack, Sounds from Dangerous Places, 2011  À lire : La piste sonore, Pauline Nadrigny, page 23 On écoute les pistes "places, oilfield soundwalk 2" et  "accordion, kids and a dog".  Le site du projet : https://sounds-from-dangerous-places.org/    Steven Feld, Voices of the Rainforest, 1991 À lire : Des images extradiégétiques ? Le tournant acoustique en anthropologie visuelle, Jonathan Larcher, page 73 On écoute les pistes "cutting tree" et 'from night to inside night".    Pierre-Yves Vandeweerd, Les tourmentes, 2013  À lire : Les territoires de l'âme. Entretien avec Pierre-Yves Vandeweerd, Gabriel Matteï, page 47  Pour regarder le film : https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/brouillon-d-un-reve/les-tourmentes     La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour  faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil,  le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm      Cette émission a été produite par ella bellone 

Paris Podcast Festival
PPF22 - MASTERCLASS - Yann Paranthoën, héritage et résonances contemporaines En partenariat avec la Scam

Paris Podcast Festival

Play Episode Listen Later Oct 21, 2022 90:05


 La Scam et la création sonore : quels droits pour les auteurs ? Avec Sandrine Ferra, responsable du pôle média Scam et Vianney Baudeu, juriste en charge du répertoire sonore. Puis   Yann Paranthoën, héritage et résonances contemporaines        Il y a 17 ans, Yann Paranthoën,figure de la création radiophonique nous quittait. Ses nombreuses œuvres comme,Questionnaire pour Lesconil (prix Italia 1980), On Nagra (1987), Lulu (1988) ont marqué l'histoire de la radio. Ses deux filles ont décidé de remettre toute l'œuvre de leur père au répertoire de la Scam pour que la nouvelle génération du podcast puisse s'en emparer. Antoine Chao revient avec Camille Juzeau et Fanny Dujardin, sur les résonances contemporaines de son œuvre.  

Le labo - RTS
L'échappée

Le labo - RTS

Play Episode Listen Later Dec 18, 2021 29:48


Août 2020, une colonie de vacances sur la ZAD de Notre-Dame des Landes. Une vingtaine de jeunes, entre enfance et adolescence, vivent cette aventure rythmée par les amitiés naissantes, les amourettes, les disputes passagères, les jeux, les tâches ménagères, et les excursions dans la « Zone ». Ils découvrent l'autogestion comme mode d'organisation collective, et la radio, dont ils s'emparent pour raconter le quotidien.  L'échappée, réalisé par Fanny Dujardin et Claire Messager Montage : Boris Gobin Coup de coeur du Centre Wallonie-Bruxelles / Prix Découvertes Pierre Schaeffer 2021

la vie manifeste
Radio D'autodéfense Populaire. Fragments composés

la vie manifeste

Play Episode Listen Later Dec 2, 2020 63:27


Réalisation : Fanny Dujardin et Jimmy Kirnisky, avec l'aide de Samuel Fely, 2020 En 2018, le président Emmanuel Macron engage un chantier pour réformer le système de retraites français. Fin été 2019, le rapport Delevoye présente un nouveau système dit « universel » qui devra être débattu à l'Assemblée entre janvier et mars 2020. La réforme rencontre une forte opposition. Les syndicats contestent la destruction d'un système de cotisation par branche de métier, au profit d'un calcul plus individualiste des pensions de retraite. Dans le détail, sont critiqués : le report de l'âge de départ à taux plein (64 ans au lieu de 62 ans), la fin des régimes spéciaux, et l'instauration d'un système à points. Le 5 décembre 2019, une grève interprofessionnelle commence. Un peu plus d'un an après le début du mouvement des gilets jaunes, elle marque le retour en force des syndicats dans les mobilisations sociales. Une petite équipe de radio se constitue pour accompagner la grève et les manifestations par une émission de 12 heures. Émise depuis les studios de radio Cause commune porte de Sainte Ouen à Paris, elle sera relayée par une dizaine de radio pirates ou associatives. L'expérience de la Radio d'autodéfense populaire se prolongera avec la création de l'Acentrale, réunissant plus d'une trentaine de radios, webradios et collectifs sonores. Cette dernière relaye jusqu'à aujourd'hui les luttes sociales en émettant périodiquement depuis Nantes, Rennes, ou Montreuil.

la vie manifeste
Vintimille Calais. Nous ne ferons pas marche arrière.

la vie manifeste

Play Episode Listen Later Feb 4, 2020 126:10


Composition collective en direct d'un documentaire de 120mn à l'intérieur de la marche solidaire pour les migrants de Vintimille à Calais. Une polyphonie à 8 micros sur le passage de la marche à Marseille. Réalisation : Annabelle Bindl, Fanny Dujardin, Marie Flacon, Jean-Baptiste Imbert, Jimmy Kirinsky, Emmanuel Moreira, Anne-Sophie Pyvka, Clément Regnacq, avec la complicité de Maxime Reverchon. Production > Radio Grenouille, Marseille

Récréation Sonore - Radio Campus Paris
Récréation sonore #23 La nature 1 Sophie Berger, Les voix étranges

Récréation Sonore - Radio Campus Paris

Play Episode Listen Later Oct 13, 2019 57:59


Voici une nouvelle saison de Récréation Sonore qui commence, cette année avec, Fanny Dujardin, Aurore Juvenelle, Marcela Lopez-Romero, Julie Maréchal, Abi McNeil, Muriel Sanchez-Kremp, Vanessa Vudo et votre serviteur, François Bordonneau. Pour cette saison, grâce à l’Association pour le Développement du Documentaire et de la Création Sonore, l’Addor (www.addor.org), nous avons fait appel à de très nombreux auteurs d’œuvres sonores. Nous leur avons demandé de nous proposer des pièces – documentaires ou créations artistiques – en rapport avec une liste de dix thèmes : la nature, la voix, la nuit, “ce qui se cache sous”, le travail, les archives, l’invisible, les répétitions, la rêverie et les listes. Cette semaine, et jusqu’au 27 octobre, nous parlerons de la nature, avec Sophie Berger – ingénieure du son et auteure-voyageuse – et Les Voix Etranges. On écoute donc 49°00 Sud, périple de Sophie Berger dans les Terres australes et antarctiques françaises, en bateau, sur le Marion Dufresne, qui assure la liaison entre ces îles du bout du monde, et à pied, notamment aux îles Kerguelen et Crozet. www.sophieberger.com On écoute également Arbre, une des quatre Fables de l’Autotune créées par Les Voix Etranges et des élèves du collège de Felletin dans la Creuse… … et on pourra en entendre bien plus sur le site de Radio Vassivière, http://radiovassiviere.com/category/musicales/voix-etranges/ On se retrouve la semaine prochaine, même antenne, même heure, et on parle toujours de la nature, cette fois-ci du point de vue des animaux. A suivre !

Récréation Sonore - Radio Campus Paris
Récréation sonore #20 Vivre dans les brèches (génocide Rwanda, crise du logement France)

Récréation Sonore - Radio Campus Paris

Play Episode Listen Later Apr 7, 2019 52:48


L’équipe de Récréation Sonore vous présente aujourd’hui une émission autour de deux documentaires qui convoquent chacun des résonances singulières avec l’actualité. Le premier fait intimement écho aux commémorations des 25 ans du génocide au Rwanda. C’est une rediffusion d’un documentaire signé Abi McNeil. Le second vous est proposé par Fanny Dujardin et a pour sujet la vie d’un squat, à Angers, en ce début de mois d’avril où la trêve hivernale s’achève et où les habitants de ce genre de lieux précaires sont menacés d’expulsion. 15 000 photos de Abi McNeil « J’ai interviewé Aimé pour un épisode de Radio Campus Paris sur le thème de la guerre et de la paix. Je n’avais jamais parlé avec lui du génocide rwandais auparavant. C’est un ami, mais nous nous connaissons depuis peu. Nous avons discuté en français, et ça m’a prit quelque temps pour digérer la conversation. Sur le coup je n’avais pas ressenti beaucoup d’émotion. C’est seulement en rentrant chez moi, sur mon vélo, que j’ai réalisé quelle histoire je voulais raconter. Ce n’était pas celle d’Aimé perdant son père, ce n’était pas des accusations ou de nouvelles révélations au sujet de la vie au Rwanda ou du génocide. C’était l’histoire du « vide », de toutes les brèches, des choses qu’il ne connaîtrait jamais, des choses dont il ne se souvient pas. Quand je lui ai demandé si je pouvais voir une photo de son père, il a fouillé partout pendant vingt minutes en disant qu’il cherchait un album dans lequel il était sûr de pouvoir me montrer quelque chose...» Texte : Abi McNeil, traduction : Fanny Dujardin La Grande Ourse, de Fanny Dujardin À Angers, le squat de la Grande Ourse, est menacé d’expulsion suite à la fin de la trêve hivernale. Il héberge à ce jour des étudiants ou travailleurs précaires, des mineurs isolées, des demandeurs d’asile. C’est à la fois un lieu de vie en communauté, où des personnes en détresses retrouvent un peu de solidarité, et un espace où s’organise la lutte politique pour le droit au logement, et pour créer des modes de vie autonomes. Ce documentaire de 38mn dresse le portrait du lieu et de ses habitants, dans une tentative de saisir les réalités multiples qui s’y côtoient, notamment le clivage entre l’engagement politique des jeunes militants, et le recours par défaut à un mode d’habitat précaire, parfois difficile à vivre pour d’autres. Musique du générique : Niklas Paschburg – Tuur mang Welten Cette émission a été réalisée par Fanny Dujardin assistée dans la mise en ligne par Vanessa Vudo

Récréation sonore
Récréation Sonore : Vivre dans les brèches // 07.04.2019

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Apr 7, 2019 52:48


Vivre dans les brèches L'équipe de Récréation Sonore vous présente aujourd’hui une émission autour  de deux documentaires qui convoquent chacun des résonances singulières avec l’actualité. Le premier fait intimement écho aux commémorations des 25 ans du génocide au Rwanda. C’est une rediffusion d’un documentaire signé Abi McNeil. Le second vous est proposé par Fanny Dujardin et a pour sujet la vie d’un squat, à Angers, en ce début de mois d’avril où la trêve hivernale s’achève et où les habitants de ce genre de lieux précaires sont menacés d’expulsion.   15 000 photos de Abi McNeil Photo : Aimé "J’ai interviewé Aimé pour un épisode de Radio Campus Paris sur le thème de la guerre et de la paix. Je n’avais jamais parlé avec lui du génocide rwandais auparavant. C’est un ami, mais nous nous connaissons depuis peu. Nous avons discuté en français, et ça m’a prit quelque temps pour digérer la conversation. Sur le coup je n’avais pas ressenti beaucoup d’émotion. C’est seulement en rentrant chez moi, sur mon vélo, que j’ai réalisé quelle histoire je voulais raconter. Ce n’était pas celle d’Aimé perdant son père, ce n’était pas des accusations ou de nouvelles révélations au sujet de la vie au Rwanda ou du génocide. C’était l’histoire du « vide », de toutes les brèches, des choses qu’il ne connaîtrait jamais, des choses dont il ne se souvient pas. Quand je lui ai demandé si je pouvais voir une photo de son père, il a fouillé partout pendant vingt minutes en disant qu’il cherchait un album dans lequel il était sûr de pouvoir me montrer quelque chose. Je surveillais l’heure du coin de l’oeil car nous n’avions pas beaucoup de temps, mais assez vite, j’ai compris qu’en fait il n’avait rien à me montrer. Et qu’il ne savait pas comment me le dire. Il a fini par trouver une photo sur son téléphone – une photo récente de la maison où il avait vécu avec sa mère, son père, et trois frères et sœurs à Kigali. On aurait dit qu’il redécouvrait cette image. Dessus, on ne peut pas vraiment voir la maison, elle est cachée derrière. Tout ce qu’on peut voir c’est une allée bétonnée et un portail en métal encadré par de petits murets en brique. Aimé s’attarde sur chaque détail, il me décrit méticuleusement toutes les couleurs et les textures de l’image. Il évoque le souvenir des enfants dans le village qui utilisaient le muret de brique comme un toboggan. C’est comme si l’image devenait la clef qui ouvre le coffre de ses souvenirs. À ce moment précis, devant cette simple photo, Aimé me révélait que toute sa vie il avait regretté son enfance perdue et voulu retrouver son passé. En levant les yeux, je réalisais que sa maison était remplie de l’expression de ce désir qui passait par les images – des photos du Rwanda, des gens ou des paysages, étaient collées dans tout l’appartement. Il venait d’ailleurs de s’inscrire à des cours de photo et remplissait les étagères avec des albums de sa petite fille, qui embrassait la vie, dormait, baillait, marchait à quatre pattes, ou mangeait. Aimé documentait sa vie pour que faire durer ces souvenirs-là et peut-être, pour enterrer l’horreur de son passé." Texte : Abi McNeil, traduction : Fanny Dujardin Version originale du texte : I interviewed Aimé for a RCP episode themed on war and peace. I’d never spoken to him before about the rwandan genocide, he’s a friend but i’ve only known him for a short period. We spoke in french so it took me longer to digest – at the time of listening I wasn’t really feeling any strong emotions. It wasn’t til I was cycling home that I realised the story I wanted to tell. It wasn’t him losing his father, or retribution, or new revelations about life or genocide. It was a story about « le vide », all the gaps, the things he’ll never know, the things he doesn’t remember. When I asked Aimé for photo of his childhood he fumbled around for 20 minutes saying he was looking for an album and that he was sure he had something to show me. I was looking at the clock because we didn’t have much time and it soon became clear that he didn’t actually have anything to show me. And he didn’t know how to tell me. He finished by finding a photo on his phone - a recent picture of the front of the house where he lived with his mum, dad and 3 siblings in Kigali. He seemed to be rediscovering the picture after a long time away from it. You can’t actually see the house – it’s hidden behind the fence - all you can see in the picture is a concrete driveway, and a metal gate with short brick borders on either side of it. Aimé lingers on every single detail, meticulously describing all the colors and textures in the picture – he evokes a memory of kids in the village using the brick border as a kind of slippery slide. It’s as though this picture is the key to opening up his treasure chest of memories. In this moment in front of a single photo, Aimé revealed a lifetime of yearning for a lost childhood and a desire to revisit this past. Looking around his home, I realised that this yearning through pictures was all around me - photographs of Rwandan landscapes and people hung on every wall. He’d recently enrolled in photography classes and was filling up his shelves with albums of his baby daughter embracing life, sleeping, yawning, crawling, eating. Aimé is documenting to make his memories last and perhaps bury the horror of the past.   La Grande Ourse, de Fanny Dujardin Photo : Lali À Angers, le squat de la Grande Ourse, est menacé d’expulsion suite à la fin de la trêve hivernale. Il héberge à ce jour des étudiants ou travailleurs précaires, des mineurs isolées,  des demandeurs d’asile. C’est à la fois un lieu de vie en communauté, où des personnes en détresses retrouvent un peu de solidarité, et un espace où s’organise la lutte politique pour le droit au logement, et pour créer des modes de vie autonomes. Ce documentaire de 38mn dresse le portrait du lieu et de ses habitants, dans une tentative de saisir les réalités multiples qui s’y côtoient, notamment le clivage entre l’engagement politique des jeunes militants, et le recours par défaut à un mode d’habitat précaire, parfois difficile à vivre pour d’autres. Présentation de la Grande Ourse par elles et eux-mêmes, sur leur page facebook : Ouverte depuis le 3 septembre dernier, La Grande Ourse naît de trois constats. Le premier se situe au niveau national : il s’agissait de réagir au projet de loi ELAN. Les deux autres se jouent au niveau local, avec en premier lieu la crise de l’hébergement d’urgence des personnes sans-abris sur la ville d’Angers : à la halte de nuit du 115, ce sont chaque soir 20 à 30 personnes laissées sans solutions. Pour les personnes en demande d’asile, comme pour les sdf nés en France : situation d’accueil déplorable, droits bafoués pour une très large catégorie d’invidu.e.s (mineur.e.s, familles avec parfois enfants en bas âge, ou femmes enceintes) et multiples évictions des squats habitatifs – où ces personnes peuvent se réfugier quand il n’y a plus de solution. Le second versant de cette crise locale concerne la question du logement des étudiant.e.s. Face à l’inflation de l’immobilier, le nombre de jeunes qui n’ont pas trouvé d’hébergements en ce début d’année a simplement explosé. Face à cela, la Grande Ourse a ouvert ses portes avec pour objectif de palier au mieux ces crises en proposant en son sein, et avec la force de simples bénévoles, des solutions d’hébergement à des individu.e.s en situation de grande vulnérabilité – familles, femmes seules, sdf ou étudiant.e.s, subissant ces décisions politiques. Elle a fait son nid dans l’ancienne CPAM du quartier de la Doutre, laissée à l’abandon depuis plusieurs années, et que le propriétaire actuel souhaite vendre pour la raser et construire à sa place un parking. Alors que le compromis de vente n’est pas encore signé, que les dates de démolition restent floues, et face à l’urgence que pose cette crise du logement et de l’hébergement, il devenait plus que légitime l’investissement immédiat du lieu, même sans l’accord préalable du propriétaire ou des autorités.   Ce documentaire a été projeté vendredi 29 mars à la Grande Ourse dans le cadre du festival « Etat des lieux ». Merci encore à tou·tes les habitant·es pour leur accueil et leur participation. Vous retrouverez également ce documentaire sur soundcloud . Si vous souhaitez plus d'informations sur les squats, nous vous invitons à découvrir le travail de l'anthropologue Florence Bouillon, dans cet article du Monde Diplômatique, ou dans la deuxième partie de cette émission diffusée sur France Culture. Pour d'autres informations sur la loi ELAN et la lutte pour le droit au logement, vous pouvez visiter le site du DAL. Sinon, la semaine prochaine se tiendra la 11ème édition du FIDÉ, festival international du documentaire émergeant, qui projette des films de jeunes réalisateurs et réalisatrices.  Au programme, projections, débats, concerts, bar, et repas cuisinés avec amour par l’équipe. Vous pourrez y voir des films fragiles et sensibles, audacieux ou troublants et toujours pleins de fraîcheurs. Le FIDÉ aura lieu du mercredi 10 au dimanche 14 avril au Shakirail, 72 rue Riquet dans le 18ème arrondissement de Paris. Plusieurs membres de l’équipe y seront, nous espérons vous y croiser !* Liens vers le FIDÉ, Festival international de Documentaire Emergeant : - Page Facebook : https://www.facebook.com/fide.festival/ - Site : http://www.fide.festivaldoc.com/   https://vimeo.com/326874881 Musique du générique : Niklas Paschburg - Tuur mang Welten   Cette émission  a été réalisée par Fanny Dujardin assistée dans la mise en ligne par Vanessa Vudo

Récréation sonore
Récréation Sonore : Vivre dans les brèches

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Apr 6, 2019


Vivre dans les brèches L'équipe de Récréation Sonore vous présente aujourd'hui une émission autour  de deux documentaires qui convoquent chacun des résonances singulières avec l'actualité. Le premier fait intimement écho aux commémorations des 25 ans du génocide au Rwanda. C'est une rediffusion d'un documentaire signé Abi McNeil. Le second vous est proposé par Fanny Dujardin et a pour sujet la vie d'un squat, à Angers, en ce début de mois d'avril où la trêve hivernale s'achève et où les habitants de ce genre de lieux précaires sont menacés d'expulsion. 15 000 photos de Abi McNeil Photo : Aimé "J'ai interviewé Aimé pour un épisode de Radio Campus Paris sur le thème de la guerre et de la paix. Je n'avais jamais parlé avec lui du génocide rwandais auparavant. C'est un ami, mais nous nous connaissons depuis peu. Nous avons discuté en français, et ça m'a prit quelque temps pour digérer la conversation. Sur le coup je n'avais pas ressenti beaucoup d'émotion. C'est seulement en rentrant chez moi, sur mon vélo, que j'ai réalisé quelle histoire je voulais raconter. Ce n'était pas celle d'Aimé perdant son père, ce n'était pas des accusations ou de nouvelles révélations au sujet de la vie au Rwanda ou du génocide. C'était l'histoire du « vide », de toutes les brèches, des choses qu'il ne connaîtrait jamais, des choses dont il ne se souvient pas. Quand je lui ai demandé si je pouvais voir une photo de son père, il a fouillé partout pendant vingt minutes en disant qu'il cherchait un album dans lequel il était sûr de pouvoir me montrer quelque chose. Je surveillais l'heure du coin de l'oeil car nous n'avions pas beaucoup de temps, mais assez vite, j'ai compris qu'en fait il n'avait rien à me montrer. Et qu'il ne savait pas comment me le dire. Il a fini par trouver une photo sur son téléphone – une photo récente de la maison où il avait vécu avec sa mère, son père, et trois frères et sœurs à Kigali. On aurait dit qu'il redécouvrait cette image. Dessus, on ne peut pas vraiment voir la maison, elle est cachée derrière. Tout ce qu'on peut voir c'est une allée bétonnée et un portail en métal encadré par de petits murets en brique. Aimé s'attarde sur chaque détail, il me décrit méticuleusement toutes les couleurs et les textures de l'image. Il évoque le souvenir des enfants dans le village qui utilisaient le muret de brique comme un toboggan. C'est comme si l'image devenait la clef qui ouvre le coffre de ses souvenirs. À ce moment précis, devant cette simple photo, Aimé me révélait que toute sa vie il avait regretté son enfance perdue et voulu retrouver son passé. En levant les yeux, je réalisais que sa maison était remplie de l'expression de ce désir qui passait par les images – des photos du Rwanda, des gens ou des paysages, étaient collées dans tout l'appartement. Il venait d'ailleurs de s'inscrire à des cours de photo et remplissait les étagères avec des albums de sa petite fille, qui embrassait la vie, dormait, baillait, marchait à quatre pattes, ou mangeait. Aimé documentait sa vie pour que faire durer ces souvenirs-là et peut-être, pour enterrer l'horreur de son passé." Texte : Abi McNeil, traduction : Fanny Dujardin Version originale du texte : I interviewed Aimé for a RCP episode themed on war and peace. I'd never spoken to him before about the rwandan genocide, he's a friend but i've only known him for a short period. We spoke in french so it took me longer to digest – at the time of listening I wasn't really feeling any strong emotions. It wasn't til I was cycling home that I realised the story I wanted to tell. It wasn't him losing his father, or retribution, or new revelations about life or genocide. It was a story about « le vide », all the gaps, the things he'll never know, the things he doesn't remember. When I asked Aimé for photo of his childhood he fumbled around for 20 minutes saying he was looking for an album and that he was sure he had something to show me. I was looking at the clock because we didn't have much time and it soon became clear that he didn't actually have anything to show me. And he didn't know how to tell me. He finished by finding a photo on his phone - a recent picture of the front of the house where he lived with his mum, dad and 3 siblings in Kigali. He seemed to be rediscovering the picture after a long time away from it. You can't actually see the house – it's hidden behind the fence - all you can see in the picture is a concrete driveway, and a metal gate with short brick borders on either side of it. Aimé lingers on every single detail, meticulously describing all the colors and textures in the picture – he evokes a memory of kids in the village using the brick border as a kind of slippery slide. It's as though this picture is the key to opening up his treasure chest of memories. In this moment in front of a single photo, Aimé revealed a lifetime of yearning for a lost childhood and a desire to revisit this past. Looking around his home, I realised that this yearning through pictures was all around me - photographs of Rwandan landscapes and people hung on every wall. He'd recently enrolled in photography classes and was filling up his shelves with albums of his baby daughter embracing life, sleeping, yawning, crawling, eating. Aimé is documenting to make his memories last and perhaps bury the horror of the past. La Grande Ourse, de Fanny Dujardin Photo : Lali À Angers, le squat de la Grande Ourse, est menacé d'expulsion suite à la fin de la trêve hivernale. Il héberge à ce jour des étudiants ou travailleurs précaires, des mineurs isolées,  des demandeurs d'asile. C'est à la fois un lieu de vie en communauté, où des personnes en détresses retrouvent un peu de solidarité, et un espace où s'organise la lutte politique pour le droit au logement, et pour créer des modes de vie autonomes. Ce documentaire de 38mn dresse le portrait du lieu et de ses habitants, dans une tentative de saisir les réalités multiples qui s'y côtoient, notamment le clivage entre l'engagement politique des jeunes militants, et le recours par défaut à un mode d'habitat précaire, parfois difficile à vivre pour d'autres. Présentation de la Grande Ourse par elles et eux-mêmes, sur leur page facebook : Ouverte depuis le 3 septembre dernier, La Grande Ourse naît de trois constats. Le premier se situe au niveau national : il s'agissait de réagir au projet de loi ELAN. Les deux autres se jouent au niveau local, avec en premier lieu la crise de l'hébergement d'urgence des personnes sans-abris sur la ville d'Angers : à la halte de nuit du 115, ce sont chaque soir 20 à 30 personnes laissées sans solutions. Pour les personnes en demande d'asile, comme pour les sdf nés en France : situation d'accueil déplorable, droits bafoués pour une très large catégorie d'invidu.e.s (mineur.e.s, familles avec parfois enfants en bas âge, ou femmes enceintes) et multiples évictions des squats habitatifs – où ces personnes peuvent se réfugier quand il n'y a plus de solution. Le second versant de cette crise locale concerne la question du logement des étudiant.e.s. Face à l'inflation de l'immobilier, le nombre de jeunes qui n'ont pas trouvé d'hébergements en ce début d'année a simplement explosé. Face à cela, la Grande Ourse a ouvert ses portes avec pour objectif de palier au mieux ces crises en proposant en son sein, et avec la force de simples bénévoles, des solutions d'hébergement à des individu.e.s en situation de grande vulnérabilité – familles, femmes seules, sdf ou étudiant.e.s, subissant ces décisions politiques. Elle a fait son nid dans l'ancienne CPAM du quartier de la Doutre, laissée à l'abandon depuis plusieurs années, et que le propriétaire actuel souhaite vendre pour la raser et construire à sa place un parking. Alors que le compromis de vente n'est pas encore signé, que les dates de démolition restent floues, et face à l'urgence que pose cette crise du logement et de l'hébergement, il devenait plus que légitime l'investissement immédiat du lieu, même sans l'accord préalable du propriétaire ou des autorités. Ce documentaire a été projeté vendredi 29 mars à la Grande Ourse dans le cadre du festival « Etat des lieux ». Merci encore à tou·tes les habitant·es pour leur accueil et leur participation. Vous retrouverez également ce documentaire sur soundcloud . Si vous souhaitez plus d'informations sur les squats, nous vous invitons à découvrir le travail de l'anthropologue Florence Bouillon, dans cet article du Monde Diplômatique, ou dans la deuxième partie de cette émission diffusée sur France Culture. Pour d'autres informations sur la loi ELAN et la lutte pour le droit au logement, vous pouvez visiter le site du DAL. Sinon, la semaine prochaine se tiendra la 11ème édition du FIDÉ, festival international du documentaire émergeant, qui projette des films de jeunes réalisateurs et réalisatrices.  Au programme, projections, débats, concerts, bar, et repas cuisinés avec amour par l'équipe. Vous pourrez y voir des films fragiles et sensibles, audacieux ou troublants et toujours pleins de fraîcheurs. Le FIDÉ aura lieu du mercredi 10 au dimanche 14 avril au Shakirail, 72 rue Riquet dans le 18ème arrondissement de Paris. Plusieurs membres de l'équipe y seront, nous espérons vous y croiser !* Liens vers le FIDÉ, Festival international de Documentaire Emergeant : - Page Facebook : https://www.facebook.com/fide.festival/ - Site : http://www.fide.festivaldoc.com/ https://vimeo.com/326874881 Musique du générique : Niklas Paschburg - Tuur mang Welten Cette émission  a été réalisée par Fanny Dujardin assistée dans la mise en ligne par Vanessa Vudo

Récréation Sonore - Radio Campus Paris
Récréation Sonore #15 Les Chineuses épisode 1 // 10.02.2019

Récréation Sonore - Radio Campus Paris

Play Episode Listen Later Mar 6, 2019 59:23


Aujourd’hui dans récréation sonore, nous re-diffusons « les chineuses » une émission amie, produite sur l’éphémère « Radio Ad’hoc » en janvier dernier. Cette radio est animée par les étudiant·e·s du CREADOC (cette fameuse école de documentaire sonore d’Angoulême) dans leur ville pendant le festival international de la bande-dessinée. Equipée d’un émetteur et d’une antenne, accrochée tant bien que mal sur un toit au bout d’un mât, elle diffuse en FM pendant quatre jours. Cette radio est un lieu d’apprentissage collectif et d’expérimentation pour des faiseurs de sons en herbe. Chacun·e peut proposer une émission, s’essayer à la réalisation, à l’animation ou à la technique, aller à la rencontre des habitant·e·s locaux, ou des artistes du festival, parler de bande-dessinée ou de toute autre chose, de sujets tendres ou polémiques, poétiques ou politiques, d’actualité, de radio … Le tout dans un esprit d’improvisation où l’on s’essaye à la radio cousue bouche qu’on aime tant. On y diffuse aussi des documentaires de création dans « les chineuses ». Vous entendrez donc deux documentaires ainsi qu’une discussion autour de la table entre leurs auteur·e·s et leurs camarades de 1ère année. i. Quand c’est plus l’heure, de Marie Flacon (2016) « En 1966, De Gaulle lançait sa campagne d'essais nucléaires en Polynésie. Aujourd'hui restent des questions informes et hésitantes, on les formule en regardant nos pieds. La plus grande d'entre toutes: Mamie est-elle morte à cause des bombes de Moruroa? Je la pose à ma mère, sa fille. » Documentaire réalisé dans le cadre du Master 1 Ecriture et Réalisation de Documentaires de Créations (juin 2016) Mention "Coup de coeur du jury" au Prix Longueur d'Ondes de la Création Documentaire (février 2017). ii. Le Désensableur, un documentaire de Fanny Dujardin (2017) « Jean-Paul, 82 ans, passe sa vie depuis la retraite à désensabler les bunkers abandonnés du mur de l’Atlantique. Il s’appelle lui-même « le désensableur ». Que cherche-t-il dans ce geste digne de Sisyphe, répété à l’infini ? Que veut-il sauver dans ces ruines, de l’histoire qui s’est jouée là, ou de sa propre mémoire ? » Documentaire réalisé à Soulac-sur-Mer, monté à Angoulême (dans le cadre du CREADOC) en mars 2017. Sélectionné en compétition pour le prix "petites ondes" au festival Longueur d'Ondes 2018 (Brest). Lien vers d’autres documentaires de l’auteure : https://soundcloud.com/fannydujardin/le-desensableur Vous pouvez retrouver toutes les émissions de la saison 2019 de Radio Ad’hoc en podcast ici : https://www.mixcloud.com/RadioAdHoc/ Plus d’information sur leur page facebook : https://www.facebook.com/adhocradio/ Musique du générique de début : Yann Marc Une émission présentée par Fanny Dujardin Merci à Jeahanne, Amélie, Jimmy

Récréation Sonore - Radio Campus Paris
Récréation Sonore #6 la guerre – Emission fait maison//18.11.2018

Récréation Sonore - Radio Campus Paris

Play Episode Listen Later Mar 2, 2019 58:41


11 novembre et centenaire de l’Armistice de 1918 : cette semaine, l’équipe de Récréation Sonore a planché sur le thème de la guerre. Dans la partie « rubriques » de cette émission, vous retrouverez une lecture mise en ondes et notre nouvelle chronique, « L’Oreille et la Plume », consacrée à l’actualité du livre audio. Marcela Lopez-Romero propose « Colombie : le pays que l’on porte », une pièce qui revient sur l’enfance de sa génération trentenaire : « Nous avons grandi dans une des périodes les plus difficiles de la Colombie. Pendant les années 90notre pays a souffert la guerre des cartels, les attentats, les prises d’otage et les attaques des groupes armés. Aujourd’hui quelques choses ont changé mais il y a encore beaucoup à faire. Voilà le pays que nous portons. » Abi Mc Neil vous propose « 15 mille photos » : « Christian n’a jamais vu de photos de lui quand il était bébé. Toutes les traces de son enfance ont été effacées dans le génocide rwandais. » Et enfin, Fanny Dujardin, la petite nouvelle de l’équipe, vous propose d’entendre le témoignage d’un jeune homme sur son rapport à la « guerre » qui se joue dans la rue, dans les affrontements entre la police et les manifestants, depuis le mouvement social de 2016. Il raconte son expérience de la violence, parle de la peur au cœur de l’action, des stratégies pour la combattre. Il parle aussi de la révolte intérieure, la profonde, celle qui ne le quitte pas, dans un temps où il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. Et comme il est désormais de coutume une fois par mois, vous retrouverez nos rubriques : L’Oreille et la Plume, ou l’actualité du livre audio, avec Stéphane Devernay, président de l’association Lire dans le Noir. Un Texte, une Voix, des Sons, lecture d’Aurore Juvenelle, sonorisée par Camille Chabert. Cette semaine, on écoute un passage du « Silence de la Mer », une nouvelle signée Vercors (pseudonyme de Jean Bruller), publiée clandestinement aux Editions de Minuit en 1942. Nous sommes en 1941 : un officier allemand, épris de culture française, tente de se rapprocher de Français – un homme âgé et sa nièce – dont il a réquisitionné la maison et dont le patriotisme s’exprime par un mutisme total… Cette émission a été préparée et présentée par François Bordonneau, avec l’aide d’Abi Mc Neil, Aurore Juvenelle, Camille Chabert, Fanny Dujardin et Marcela Lopez-Romero, et la participation de Stéphane Devernay.

Récréation sonore
Récréation Sonore : Les Chineuses épisode 1 // 10.02.2019

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Feb 8, 2019


Telecharger le podcast ici  Aujourd’hui dans récréation sonore, nous re-diffusons « les chineuses » une émission amie, produite sur l’éphémère « Radio Ad’hoc » en janvier dernier. Cette radio est animée par les étudiant·e·s du CREADOC (cette fameuse école de documentaire sonore d’Angoulême) dans leur ville pendant le festival international de la bande-dessinée. Equipée d’un émetteur et d’une antenne, accrochée tant bien que mal sur un toit au bout d’un mât, elle diffuse en FM pendant quatre jours. Cette radio est un lieu d’apprentissage collectif et d’expérimentation pour des faiseurs de sons en herbe. Chacun·e peut proposer une émission, s’essayer à la réalisation, à l’animation ou à la technique, aller à la rencontre des habitant·e·s locaux, ou des artistes du festival, parler de bande-dessinée ou de toute autre chose, de sujets tendres ou polémiques, poétiques ou politiques, d’actualité, de radio … Le tout dans un esprit d’improvisation où l’on s’essaye à la radio cousue bouche qu’on aime tant. On y diffuse aussi des documentaires de création dans « les chineuses ». Vous entendrez donc deux documentaires ainsi qu’une discussion autour de la table entre leurs auteur·e·s et leurs camarades de 1ère année. i. Quand c’est plus l’heure, de Marie Flacon (2016) « En 1966, De Gaulle lançait sa campagne d'essais nucléaires en Polynésie. Aujourd'hui restent des questions informes et hésitantes, on les formule en regardant nos pieds. La plus grande d'entre toutes: Mamie est-elle morte à cause des bombes de Moruroa? Je la pose à ma mère, sa fille. »      Documentaire réalisé dans le cadre du Master 1 Ecriture et Réalisation de Documentaires de Créations (juin 2016) Mention "Coup de coeur du jury" au Prix Longueur d'Ondes de la Création Documentaire (février 2017). ii. Le Désensableur, un documentaire de Fanny Dujardin (2017) « Jean-Paul, 82 ans, passe sa vie depuis la retraite à désensabler les bunkers abandonnés du mur de        l’Atlantique. Il s’appelle lui-même « le désensableur ». Que cherche-t-il dans ce geste digne de Sisyphe, répété à l’infini ? Que veut-il sauver dans ces ruines, de l’histoire qui s’est jouée là, ou de sa propre mémoire ? » Image : Fanny Dujardin Documentaire réalisé à Soulac-sur-Mer, monté à Angoulême (dans le cadre du CREADOC) en mars 2017. Sélectionné en compétition pour le prix "petites ondes" au festival Longueur d'Ondes 2018 (Brest). Lien vers d’autres documentaires de l’auteure : https://soundcloud.com/fannydujardin/le-desensableur Vous pouvez retrouver toutes les émissions de la saison 2019 de Radio Ad’hoc en podcast ici : https://www.mixcloud.com/RadioAdHoc/ Plus d’information sur leur page facebook : https://www.facebook.com/adhocradio/   Musique du générique de début : Yann Marc Une émission présentée par Fanny Dujardin Merci à Jeahanne, Amélie, Jimmy

Récréation sonore
Récréation Sonore : Noël ! – Emission fait maison // 16.12.2018

Récréation sonore

Play Episode Listen Later Dec 11, 2018 52:50


Ce dimanche dans Récréation Sonore, c’est l’émission produite par les membres de l’équipe. Le 16 décembre, on parle de Noël, Noël à la maison mais aussi, actualité oblige, Noël dans la rue, où le rouge a des reflets jaunes. TELECHARGER LE PODCAST ICI (clic-droit sur "ICI" puis sur "Enregistrer la cible du lien sur") [caption id="attachment_77421" align="aligncenter" width="945"] Noël (Fanny Dujardin)[/caption] « Essai radiophonique » Comment faire un documentaire sonore sur Noël quand le mois de décembre est enflammé par la colère sociale ? Je voulais faire un reportage sur le Père Noël, aller dans les grands magasins, interviewer les gens qui sont payés pour jouer ce rôle, enregistrer un enfant qui y croit, un enfant qui n'y croit plus... mais le mouvement des « gilets jaunes » a éclaté et les bonnets de Père Noël je les ai vus sur la tête des manifestants, et les sapins dans les barricades. Que faire dans mon documentaire quand les violences dans la rue forcent les grands magasins à fermer leurs rideaux ?  Par Fanny Dujardin - Texte adapté de Claude Levi-Strauss, « Le Père Noël supplicié », et lu par Vincent Couesme.  « Petit clip sonore de circonstance » On déambule dans l'univers de Noël au gré de sons divers et variés, de films surtout, sur le thème de la famille : « je suis partie de l’idée de parler de la famille, car les fêtes de Noël ça se passe le plus souvent...en famille. Mais comment on en est tous arrivés là ? Et bien demandons à Freud et à Levi-strauss…» Par Elsa Fiévez « Quand il descend du ciel » « Quand il descend du ciel : le Père Noël » « … les Chants » « … le Mensonge » « … les Déceptions de Noël » Voici les quatre épisodes de la mini-série « Quand il descend du ciel ». Marcela López Romero et Sonia Leyglene ont fait parler de Noël à des enfants et des adultes, en leur posant les mêmes questions... Avec, les enfants Alix, Evans, Natasha, Josephine et Bérénice, les ados Luana, Martin et Colline et les adultes Claire-Sophie, Thiago, Angela et Catherine. « Le calendrier de l'Avent » De petites cases que l'on découvre et qui cachent des chocolats, avec des petits jouets ; avec du maquillage, des bières ou des sextoys… depuis quelques années, le calendrier de l’Avent est à la mode, si bien qu’on y trouve tout et n’importe quoi. Avec quelques sons et une voix de synthèse, voici un retro-planning de Noël, dont la suite, le « calendrier de l’après », sera disponible dans notre émission de janvier. Par François Bordonneau  Et comme chaque mois, nos rubriques Bonjour l’ambiance : « Bienvenue en Inde ! » Sur les routes urbaines saturées des villes de New Delhi et Mumbai pour partir à la découverte du caractère sonore intense de la circulation indienne. Prenez place à bord du traditionnel "tuktuk" indien pour vous plonger dans l'environnement sonore quotidien d'un indien en tentant de comprendre son rapport au son et l'usage intensif du klaxon. Petite entrevue locale avec la participation de Mony Khubchand, acteur important du mouvement No Horn de New Delhi et de Christine Guillebaud, chercheur au CNRS et au centre de recherche en Ethnomusicologie (CREM), LESC/Université Paris Nanterre. Par Joachim Poutaraud Un texte, une voix, des sons : « Napoléon le Petit » de Victor Hugo. Victor Hugo, réfugié à Bruxelles suite au coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte, le 2 décembre 1851, écume sa rage dans le pamphlet "Napoléon le Petit". Introduit clandestinement en France, l'ouvrage vaudra à Hugo d'être expulsé de Belgique. Toute ressemblance avec des faits existants n'est pas du tout fortuite. Par Aurore Juvenelle. Guitare : Clément Husson, de la Compagnie Jolie Môme Cabinet de curiosités sonores : « Le Passage des rennes » 45'' de pur son nature : les rennes de la tribu des Dukha paissant sous la neige dans la région de Khövsgöl en Mongolie. Par Abi Mc Neil Cabinet de curiosités sonores : « Samedi 8 décembre, avenue des Champs-Elysées » A quinze jours de Noël, c’est tout autre chose que du shopping que l’on fait sur la « Plus belle avenue du monde ». Tenue : gilet jaune. Ambiance garantie. Un enregistrement livré brut et sans filtre. Par Aurore Juvenelle. Pochette surprise : « Antilles Méchant Bateau » Il y a comme un air de fête sur cette plage des Antilles, la nuit, mais les illusions sont trompeuses. Il s'agit d'une longue complainte. Un Noël d'Outre-Mer en quelque sorte… Pour cette fin d'année le label Born Bad Records nous offre une sélection de musiques antillaises des années 1960. Au programme Deep Biguine et Gwo-Ka. A l'image de cette riche et douloureuse histoire  musicale la pochette crée par l'illustrateur FLX invente le bleu créole. Une manière de nous conter ce blues des Caraïbes. C'est le sujet de la Pochette Surprise d'aujourd'hui.   Par Sébastien Lecordier et Erwan Le Mao, de notre partenaire La Fabrique Documentaire Cette émission a été réalisée et présentée par François Bordonneau      

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Récréation Sonore : la guerre - Emission fait maison

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Play Episode Listen Later Nov 17, 2018


TÉLÉCHARGER LE PODCAST ICI 11 novembre et centenaire de l'Armistice de 1918 : cette semaine, l'équipe de Récréation Sonore a planché sur le thème de la guerre. Dans la partie "rubriques" de cette émission, vous retrouverez une lecture mise en ondes et notre nouvelle chronique, "L'Oreille et la Plume", consacrée à l'actualité du livre audio. Marcela Lopez-Romero propose « Colombie : le pays que l'on porte », une pièce qui revient sur l'enfance de sa génération trentenaire : « Nous avons grandi dans une des périodes les plus difficiles de la Colombie. Pendant les années 90 notre pays a souffert la guerre des cartels, les attentats, les prises d'otage et les attaques des groupes armés. Aujourd'hui quelques choses ont changé mais il y a encore beaucoup à faire. Voilà le pays que nous portons. » Abi Mc Neil vous propose « 15 mille photos » : « Christian n'a jamais vu de photos de lui quand il était bébé. Toutes les traces de son enfance ont été effacées dans le génocide rwandais. » Et enfin, Fanny Dujardin, la petite nouvelle de l'équipe, vous propose d'entendre le témoignage d'un jeune homme sur son rapport à la « guerre » qui se joue dans la rue, dans les affrontements entre la police et les manifestants, depuis le mouvement social de 2016. Il raconte son expérience de la violence, parle de la peur au cœur de l'action, des stratégies pour la combattre. Il parle aussi de la révolte intérieure, la profonde, celle qui ne le quitte pas, dans un temps où il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme.   Et comme il est désormais de coutume une fois par mois, vous retrouverez nos rubriques : L'Oreille et la Plume, ou l'actualité du livre audio, avec Stéphane Devernay, président de l'association Lire dans le Noir. Un Texte, une Voix, des Sons, lecture d'Aurore Juvenelle, sonorisée par Camille Chabert. Cette semaine, on écoute un passage du « Silence de la Mer », une nouvelle signée Vercors (pseudonyme de Jean Bruller), publiée clandestinement aux Editions de Minuit en 1942. Nous sommes en 1941 : un officier allemand, épris de culture française, tente de se rapprocher de Français – un homme âgé et sa nièce – dont il a réquisitionné la maison et dont le patriotisme s'exprime par un mutisme total… Cette émission a été préparée et présentée par François Bordonneau, avec l'aide d'Abi Mc Neil, Aurore Juvenelle, Camille Chabert, Fanny Dujardin et Marcela Lopez-Romero, et la participation de Stéphane Devernay.

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Récréation Sonore : la guerre – Emission fait maison//18.11.2018

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Play Episode Listen Later Nov 13, 2018 58:41


TÉLÉCHARGER LE PODCAST ICI 11 novembre et centenaire de l’Armistice de 1918 : cette semaine, l’équipe de Récréation Sonore a planché sur le thème de la guerre. Dans la partie "rubriques" de cette émission, vous retrouverez une lecture mise en ondes et notre nouvelle chronique, "L'Oreille et la Plume", consacrée à l'actualité du livre audio. Marcela Lopez-Romero propose « Colombie : le pays que l'on porte », une pièce qui revient sur l’enfance de sa génération trentenaire : « Nous avons grandi dans une des périodes les plus difficiles de la Colombie. Pendant les années 90 notre pays a souffert la guerre des cartels, les attentats, les prises d'otage et les attaques des groupes armés. Aujourd'hui quelques choses ont changé mais il y a encore beaucoup à faire. Voilà le pays que nous portons. » Abi Mc Neil vous propose « 15 mille photos » : « Christian n'a jamais vu de photos de lui quand il était bébé. Toutes les traces de son enfance ont été effacées dans le génocide rwandais. » Et enfin, Fanny Dujardin, la petite nouvelle de l’équipe, vous propose d’entendre le témoignage d’un jeune homme sur son rapport à la « guerre » qui se joue dans la rue, dans les affrontements entre la police et les manifestants, depuis le mouvement social de 2016. Il raconte son expérience de la violence, parle de la peur au cœur de l’action, des stratégies pour la combattre. Il parle aussi de la révolte intérieure, la profonde, celle qui ne le quitte pas, dans un temps où il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme.   Et comme il est désormais de coutume une fois par mois, vous retrouverez nos rubriques : L’Oreille et la Plume, ou l’actualité du livre audio, avec Stéphane Devernay, président de l’association Lire dans le Noir. Un Texte, une Voix, des Sons, lecture d'Aurore Juvenelle, sonorisée par Camille Chabert. Cette semaine, on écoute un passage du « Silence de la Mer », une nouvelle signée Vercors (pseudonyme de Jean Bruller), publiée clandestinement aux Editions de Minuit en 1942. Nous sommes en 1941 : un officier allemand, épris de culture française, tente de se rapprocher de Français – un homme âgé et sa nièce – dont il a réquisitionné la maison et dont le patriotisme s’exprime par un mutisme total… Cette émission a été préparée et présentée par François Bordonneau, avec l’aide d’Abi Mc Neil, Aurore Juvenelle, Camille Chabert, Fanny Dujardin et Marcela Lopez-Romero, et la participation de Stéphane Devernay.