Capital of Rwanda
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Le Tour de France, ce n'est pas seulement du sport… C'est aussi un immense enjeu économique et marketing. À l'occasion du Grand Départ 2025 à Lille, capitale des Flandres et terre de cyclisme, Eco d'ici Eco d'ailleurs pose ses micros au cœur de l'événement pour décrypter les stratégies des sponsors et les mutations économiques du cyclisme mondial. Présentation : Bruno Faure.
A quatre mois de l'élection présidentielle, la collecte des parrainages citoyens a commencé en Côte d'Ivoire. A Goma, l'AFC/M23 s'est exprimé pour la première fois dans une conférence de presse depuis l'accord signé entre Kigali et Kinshasa : ils ont demandé l'abandon des poursuites judiciaires à leur encontre. Enfin, nous recevons dans ce journal la réalisatrice Yamina Benguigui pour son film "Rumba congolaise, les héroïnes", sur la trace des oubliées de ce genre musical iconique.
The conflict in the Democratic Republic of the Congo (DRC) involving a long history with neighboring Rwanda has created one of the largest humanitarian crises in the world. With a United States-brokered agreement between the DRC and Rwanda to end the war, will there be peace? In this episode: Kambale Musavuli (@kambale), Analyst, Center for Research on the Congo-Kinshasa Episode credits: This episode was produced by Amy Walters, Sonia Bhagat, and Chloe K. Li, with Phillip Lanos, Spencer Cline, Melanie Marich, Kisaa Zehra, Remas Alhawari, and our guest host, Manuel Rápalo. It was edited by Kylene Kiang. Our sound designer is Alex Roldan. Our video editor is Hisham Abu Salah. Alexandra Locke is the Take’s executive producer. Ney Alvarez is Al Jazeera’s head of audio. Connect with us: @AJEPodcasts on Instagram, X, Facebook, Threads and YouTube
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le procès de Benyamin Netanyahu pour corruption et les mutineries de soldats au Niger. Accord de paix RDC-Rwanda : vers la neutralisation des FDLR ? Après trois décennies d'insécurité à l'est de la RDC, Kinshasa et Kigali ont signé un accord de paix à Washington, sous l'égide des États-Unis. Le texte prévoit le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR. Quand peut-on espérer le désarmement effectif de ce groupe de rebelles rwandais ? RDC-Rwanda : qui surveillera la bonne application de l'accord de paix ? Malgré les engagements signés entre la RDC et le Rwanda, la mise en œuvre de l'accord de paix reste incertaine dans une région marquée par la méfiance et les enjeux géostratégiques. Quels mécanismes sont prévus pour s'assurer que l'accord sera respecté ? Pourquoi les rebelles de l'AFC/M23 ne sont-ils pas mentionnés dans le document conclu à Washington ? RDC-Rwanda : à quand un accord avec le M23 ? La signature de l'accord de la paix entre Kinshasa et Kigali a eu lieu à Washington, sous la médiation américaine. Parallèlement, des négociations sont en cours au Qatar entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Où en sont les discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu gagne un sursis dans son procès pour corruption Alors qu'il devait comparaître cette semaine dans son procès pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a obtenu un nouveau sursis judiciaire avec le report des audiences. De son côté, Donald Trump a déclaré qu'il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès. Le président américain a-t-il pu influencer la décision du tribunal de Jérusalem ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Niger : pourquoi des soldats se rebellent-ils ? La semaine dernière, deux unités de l'armée nigérienne se sont mutinées à Filingué et Tera. Depuis le mois de mars, quatre mouvements de colère ont été recensés au sein des forces armées. Quelles sont les revendications de ces soldats ? Ces soulèvements risquent-ils de se propager ? Quel sort est réservé aux mutins ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au conseil militaire suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).
In Episode 215, Dave starts the show discussing Trump's repeated SCOTUS wins before turning his attention to a peace deal in Congo, the US economy, tariff's, and a potential Fed rate cut in September. After all of that, Dave circles back and discusses the SCOTUS ruling allowing South Carolina to prohibit Medicaid money for Planned Parenthood. Dave closes the show with a round up of news and current events related to the pushback on mass unchecked migration in the UK, Northern Ireland, many EU countries, Australia, and the US. Article Links: Justice Amy Coney Barrett humiliates Justice Ketanji Brown Jackson over her apparent ignorance of American law by Joseph MacKinnon from Blaze Media Congo and Rwanda will sign a US-mediated peace deal to end the conflict in eastern Congo by Edith M. Lederer at the United Nations, Justin Kabumba in Goma, Congo, Ignatius Ssuuna in Kigali, Rwanda, and Matthew Lee in Washington from SRN News Key read on inflation rose last month and Americans cut back on spending from SRN News Fed's Kashkari expects two rate cuts this year, with pause possible by Ann Saphir from SRN News MASSIVE WIN: Planned Parenthood takes major hit to abortion 'care' by BlazeTV Staff Noem prepares to deport 500,000 immigrants from one long-troubled island by Candace Hathaway from Blaze Media Support Dave by visiting his new website at Two Rivers Outfitter for all of your preparedness needs and you can also visit his Etsy shop at DesignsbyDandTStore for fun clothing options. Available for Purchase - Fiction: When Rome Stumbles | Hannibal is at the Gates | By the Dawn's Early Light | Colder Weather | A Time for Reckoning (paperback versions) | Fiction Series (paperback) | Fiction Series (audio) Available for Purchase - Non-Fiction: Preparing to Prepare (electronic/paperback) | Home Remedies (electronic/paperback) | Just a Small Gathering (paperback) | Just a Small Gathering (electronic)
Rwanda and the DRC have signed a US-brokered peace deal aimed at ending years of bloodshed in eastern Congo. Deadly clashes have ravaged the mineral-rich region, with the DRC accusing Rwanda of backing the M23 rebel group, a claim Kigali denies. While previous peace efforts failed, this new accord includes commitments to cease hostilities and disarm militias. Critics, however, warn it could become a cover for foreign interests to exploit the DRC's vast resources once again. Bongiwe Zwane spoke to Africa analyst and Unisa researcher, Advocate Sipho Mantula
Il semble loin le temps où l'Afrique était juste une source d'inspiration pour des créateurs européens ou américains. Aujourd'hui, le continent donne le la et la mode africaine connait un essor fulgurant sur la scène internationale. Ses créateurs et ses créatrices trouvent leur place sur les podiums de Paris, New York, Milan ou Abuja. Et, s'ils continuent d'inspirer les autres, ils s'imposent et ils innovent aussi. Née au Niger et installée aujourd'hui au Sénégal, Alia Baré trace sa route depuis plus de dix ans en mettant en valeur les tissus d'Afrique de l'Ouest. La collection West Side Story qu'elle présentera le 31 juillet 2025 à Kigali en témoigne. Alia Baré et Sara Codjo, créatrice de la marque Perlicious sont les invitées de Sur le pont des arts. La maison de mode Alia Baré a été créée en 2015 à Dakar. Au programme de l'émission : ►Chronique Les librairies du monde Ambroise Kom, de la librairie des Peuples noirs à Yaoundé, nous présente Les années Biya de Haman Mana récemment publié aux éditions du Schabel. ► Playlist du jour - Bombino - Aitma - Koody Fagbemi – Yoyo.
Il semble loin le temps où l'Afrique était juste une source d'inspiration pour des créateurs européens ou américains. Aujourd'hui, le continent donne le la et la mode africaine connait un essor fulgurant sur la scène internationale. Ses créateurs et ses créatrices trouvent leur place sur les podiums de Paris, New York, Milan ou Abuja. Et, s'ils continuent d'inspirer les autres, ils s'imposent et ils innovent aussi. Née au Niger et installée aujourd'hui au Sénégal, Alia Baré trace sa route depuis plus de dix ans en mettant en valeur les tissus d'Afrique de l'Ouest. La collection West Side Story qu'elle présentera le 31 juillet 2025 à Kigali en témoigne. Alia Baré et Sara Codjo, créatrice de la marque Perlicious sont les invitées de Sur le pont des arts. La maison de mode Alia Baré a été créée en 2015 à Dakar. Au programme de l'émission : ►Chronique Les librairies du monde Ambroise Kom, de la librairie des Peuples noirs à Yaoundé, nous présente Les années Biya de Haman Mana récemment publié aux éditions du Schabel. ► Playlist du jour - Bombino - Aitma - Koody Fagbemi – Yoyo.
durée : 00:01:50 - Esprit sport - Le projet Africa 2025 est mis à l'honneur toute cette semaine dans Esprit sport. Ce programme doit permettre à des cyclistes africains de prendre part aux mondiaux de cyclisme sur route qui auront lieu à Kigali, au Rwanda, fin septembre. Quatrième épisode avec deux jeunes béninoises de 18 et 20 ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Lester Kiewit gets The Africa Report with Kiri Rupiah of The Continent. They discuss Rwanda’s decision to leave the regional bloc over the DRC; paramilitary group leaves Mali; a South Sudanese editor re-emerges after six months. See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:01:59 - Esprit sport - On parle cyclisme toute cette semaine dans Esprit Sport en s'intéressant au projet Africa 2025 qui doit mener treize cyclistes africains au départ des premiers mondiaux sur route de l'histoire en Afrique, prévus en septembre prochain. Premier épisode avec Jacques Landry, à l'origine du projet.
Le Club RFI Kigali (Rwanda), en partenariat avec la bibliothèque Le Phare, a organisé la première édition du Mindful Minds Debate Challenge 2025. Cette compétition de débats a réuni plus de 18 écoles de la région. Les finalistes ont échangé autour de thématiques d'actualité telles que le recyclage comme solution environnementale ou encore la responsabilité dans la prévention des grossesses précoces. Invitée/cousine : Sandra Maria Bossio, responsable de la bibliothèque, Le Phare. Musique : Ariel Wayz, Wose Gusa.
Au Burundi, les résultats des législatives du 5 juin sont sans surprise. Le parti au pouvoir CNDD-FDD est crédité de 96% des voix et rafle la totalité des 100 sièges de la nouvelle Assemblée nationale. Le président Évariste Ndayishimiye consolide donc son pouvoir au moment où la population s'inquiète de plus en plus de voir partir des soldats burundais au Congo, au risque de leur vie. Le Burundi risque-t-il d'être le grand oublié d'un éventuel accord entre le Rwanda et la RDC ? L'avocat congolais Reagan Miviri est chercheur sur les conflits à l'institut Ebuteli. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le pouvoir burundais voulait faire de ces législatives un plébiscite en sa faveur. Officiellement, c'est réussi. Mais qu'en est-il en réalité ? Reagan Miviri : En réalité, c'est un pouvoir qui est de plus en plus contesté, qui est confronté à une situation économique désastreuse et à une méfiance venant d'une population qui ne comprend pas l'implication militaire en RDC alors même qu'il y a de graves problèmes au Burundi, surtout des problèmes économiques. Le principal opposant, Agathon Rwasa, n'a pas pu présenter de candidat à ces élections. Est-ce le signe que le pouvoir se méfie encore de son poids politique ? On peut le dire ainsi. Je pense que le pouvoir, surtout dans ces moments de crise économique, se rassure de ne pas avoir une autre menace de plus. Et surtout toute personne qui peut mobiliser contre le régime est écartée. La société civile burundaise accuse le président Ndayishimiye de brandir exagérément la menace militaire du Rwanda et du M23 pour justifier une répression accrue contre les opposants. Mais n'y a-t-il tout de même pas une offensive des troupes rwandaises et du M23 depuis quelques mois ? Oui, bien sûr. Je pense que la question sécuritaire est réelle. Les M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont maintenant dans la plaine de la Ruzizi et ils se rapprochent beaucoup plus de la frontière burundaise, ce qui peut vraiment inquiéter le Burundi. Depuis l'accord de coopération militaire d'août 2023, il y a eu jusqu'à 10 000 soldats burundais qui ont combattu au côté de l'armée congolaise au Nord et au Sud-Kivu. Mais depuis la bataille de Ngungu en décembre dernier face aux troupes du Rwanda et du M23, est-ce qu'on a une idée des pertes subies par l'armée burundaise ? C'est difficile d'avoir des chiffres exacts mais les pertes pourraient aller jusqu'à des centaines, voire même peut-être un millier. Quand il y a des pertes, ça rajoute encore du mécontentement au point que le pouvoir, voyant les élections approcher, a vu qu'il fallait réduire un peu sa présence et son empreinte en RDC. Il y a eu aussi quelques contacts entre les sécurocrates burundais et rwandais. D'ailleurs à un moment, on parlait d'une sorte de pacte de non-agression et c'est depuis ces temps-là que l'on voit que dans la plaine de la Ruzizi, alors même qu'il y a encore des affrontements entre les M23 et les Wazalendo, les militaires burundais qui sont souvent dans les mêmes zones ne sont pas impliqués dans ces affrontements. À lire aussiLa RDC et le Burundi signent un accord de coopération sécuritaire Donc Gitega et Kigali se sont parlés pour ne pas s'agresser directement ? En tout cas, on peut confirmer qu'il y a eu des pourparlers. Depuis plusieurs semaines, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont fortement encouragés par les médiateurs à négocier en vue d'un accord à la fois politique et commercial. Est-ce que le Burundi ne risque pas d'être le grand oublié de cet éventuel accord à venir ? Oui, je pense. Si ça continue toujours dans le format Doha et Washington, il me semble que le Burundi – et pas que le Burundi d'ailleurs, il y a aussi l'Ouganda de l'autre côté – risquent d'être des parties qui vont se sentir un peu oubliées. Et je pense que ça, c'est un risque de ne pas avoir un accord durable parce que ça serait très difficile d'avoir un accord avec le Rwanda sans l'avoir avec le Burundi et l'Ouganda. Et c'est pour cela que beaucoup de voix s'élèvent, pour que les processus internationaux soient les plus inclusifs possibles. Si on n'a pas cette question sur la table et si elle n'est pas gérée, il y a risque que l'on résolve peut-être le conflit dans une partie du Congo, par exemple dans le Nord-Kivu, mais que les tensions continuent par exemple dans la plaine de la Ruzizi. Le Burundi possède des terres rares, donc si demain le Rwanda et la RDC sont autorisés à exporter plus de richesses minières vers les États-Unis, le Burundi voudra aussi y trouver son compte, c'est ça ? Oui. Je pense que, dans un deal sur le minerai, il faut prendre en compte tous les acteurs en tant que pays de production mais aussi de traitement, de transit, parce qu'on peut aussi parler par exemple de l'or du Sud-Kivu qui passait par le Burundi. Et qui maintenant passe par le Rwanda ? Oui, et ça, c'est quelque chose qui doit inquiéter le Burundi. Et le Burundi voudrait quand même aussi avoir sa part dans tous ces différents deals miniers. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée
On Call with Insignia Ventures with Yinglan Tan and Paulo Joquino
In this episode of On Call with Insignia, we go on a world tour of fintech innovation with Pat Patel, Co-CEO of GFTN Forums & CEO of USA, LATAM, MEA at the Global Finance and Technology Network (GFTN), the non-profit behind the Singapore FinTech Festival.Over the past decade, Pat has been at the intersection of tech, finance, and policy—shaping ecosystems from London to Kigali, Tokyo to Perth. Drawing from his deep experience building corridors between regulators, founders, and investors, Pat gives us a first-hand look at how fintech markets are evolving worldwide.We cover everything from programmable banking and AI-native fintech stacks to unlocking corridors between Japan, Africa, Australia, and Southeast Asia. Pat also shares what's next for Singapore as it marks a decade of the FinTech Festival and what the next wave of fintech disruption might look like.Whether you're a founder expanding globally, a regulator exploring innovation, or an investor scouting cross-border opportunities—this episode is your field guide.Timestamps(00:00) Intro to Pat Patel and GFTN's global footprint(02:00) Three frontier technologies redefining fintech: AI, tokenization, quantum(04:30) The rise of programmable banking and agent-stablecoin integration(06:30) Key stablecoin use cases: e-commerce, supply chains, cross-border B2B(08:00) Japan's fintech evolution and why it's now open for global startups(10:30) Working with the JFSA and navigating Japan's regulatory shift(12:30) Building corridors between Japan and Southeast Asia(14:00) Tips for founders entering Japan: long lead times, local trust(16:00) What makes Australia's fintech scene unique—and what to watch(18:00) Why GFTN chose Perth: green energy, academia, and real Black Swans(20:00) Preparing for the next Black Swan through tech-academic collaboration(21:00) How Southeast Asia startups can scale into Africa(22:30) Corridors and harmonization: Rwanda, Ghana, and Project 54(24:30) Africa's “Singapore”: Why Rwanda could lead in fintech governance(26:00) What advantages SEA fintechs have in African markets(28:00) Opportunities in payments, banking infrastructure, and open finance(29:00) What SEA fintechs can learn from Europe's consumer UX game(31:00) The next decade of Singapore's FinTech evolution(33:00) GFTN's strategy: from forums to advisory to fund(35:00) The three foundational techs of Web3: AI, quantum, decentralized networks(36:00) Where competitive advantage lies: regulator relationships and AI-native stacks(37:00) Why legacy fintechs must reinvent—or be disruptedFollow us on LinkedIn for more updatesSubscribe to our monthly newsletter for all the news and resourcesDirected by Paulo JoquiñoProduced by Paulo JoquiñoThe content of this podcast is for informational purposes only, should not be taken as legal, tax, or business advice or be used to evaluate any investment or security, and is not directed at any investors or potential investors in any Insignia Ventures fund. Any and all opinions shared in this episode are solely personal thoughts and reflections of the guest and the host.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'affaire des bébés volés au Chili, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles et le retrait du Rwanda de la CEEAC. Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi Après deux attaques jihadistes meurtrières, l'armée malienne s'est retirée du camp militaire de Boulkessi, dans le centre du pays. Pourquoi a-t-elle décidé de se désengager de cette localité stratégique au lieu d'envoyer des renforts ? Ce retrait signifie-t-il que la ville est désormais sous le contrôle des jihadistes ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.Chili : le scandale des 20 000 enfants volés La justice chilienne a ordonné la détention provisoire de cinq personnes accusées d'avoir participé à un vaste réseau d'enfants volés pour être revendus entre 1950 et 1990. Comment un tel trafic a-t-il pu durer autant d'années sans être découvert ? Qui sont les personnes inculpées dans cette affaire ?Avec Théo Conscience, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles Alors que Los Angeles est secouée par des manifestations contre sa politique migratoire, Donald Trump a annoncé l'envoi de 4 000 soldats de la Garde nationale pour « rétablir l'ordre » malgré l'opposition des autorités locales. Le président américain respecte-t-il la Constitution américaine en agissant ainsi ? Ce déploiement ne risque-t-il pas d'empirer la situation dans la mégalopole californienne ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Rwanda : quelles conséquences après le retrait de Kigali de la CEEAC ? Le Rwanda a annoncé son départ de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale en déplorant « l'instrumentalisation de l'organisation par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ». Quelles pourraient être les conséquences diplomatiques et économiques de l'isolement de Kigali au sein de la région ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.
Au Congo-Brazzaville, le gouvernement a annoncé la fin d'une mesure controversée : la mise à disposition de terres notamment pour des projets agricoles à des entreprises rwandaises. Des accords avaient été signés en 2022, mais ils avaient provoqué un tollé dans une partie de l'opinion. Aujourd'hui, les conventions sont déclarées caduques. C'est une déclaration qui a fait grand bruit jeudi dernier lors de la conférence de presse de la « quinzaine du gouvernement » congolais. « Vous vous rappelez la polémique sur la fameuse histoire des terres rwandaises, la salive, l'encre que tout cela a fait couler, interroge le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla s'adressant aux journalistes. Mais pourquoi vous ne vous êtes pas demandés quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. »Dossier terminé même si aucun document officiel sur cette résiliation n'a été fourni. Les entreprises titulaires d'un bail sur ces terres auraient été notifiées. Le conglomérat rwandais Crystal Ventures au cœur du dossierCe que rapporte le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, c'est qu'une clause dans les contrats initiaux prévoyait que si aucun projet n'avait été réalisé 8 décembre 2024 sur les zones, l'accord devenait caduc. « Figurez-vous que le 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif eu en tout cas, pas de retour cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État Mabiala, ministre des Affaires foncières, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé », explique Thierry Moungalla.Pourtant, les zones d'ombre restent immenses dans ce dossier. On trouve trace dans le Journal officiel congolais du 18 mai 2022 de la mise à disposition de 12 000 hectares à la société Eleveco Congo pour une durée de 20 ans dans le département de la Bouenza. Il s'agit d'une filiale du conglomérat Crystal Ventures, propriété du FPR, le parti au pouvoir au Rwanda.Des accords critiqués au Congo-BCe qui inquiétait Kinshasa, c'étaient surtout les accords concernant la zone économique spéciale (ZES) de Maloukou. Des terres à 70 km de Brazzaville, au bord du fleuve Congo, juste en face de la RDC, dont la gestion avait été confiée à la holding rwandaise.Le Congo-Brazzaville s'est toujours justifié sur ce rapprochement avec Kigali. « Dans un premier temps, les autorités congolaises ont fait prévaloir le principe de coopération Sud-Sud à travers ces accords. Ce que nous constatons, c'est qu'il y a comme une espèce de reculade du côté de Brazzaville. Par conséquent, est-ce qu'elles n'ont pas cédé à la pression populaire ? », se demande le journaliste économique indépendant Alphonse Ndongo. « Ces accords ont été critiqués par l'essentiel du peuple congolais, qu'il s'agisse des hommes politiques de l'opposition et même parfois de manière confidentielle, par ceux qui sont au pouvoir ». Ce dossier est-il vraiment clos ? Le ministre rwandais des Affaires étrangères assurait ce mardi n'avoir reçu aucune information n'allant dans le sens d'une résiliation des contrats.À lire aussiLe Congo-Brazzaville stoppe la mise à disposition de terres à des entreprises et entrepreneurs rwandais
Le Rwanda s'est retiré de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), dénonçant une organisation "instrumentalisée" par la République démocratique du Congo (RDC), sur fond de conflit dans l'est de ce pays. La décision a été prise samedi lors de la conférence des dirigeants de la CEEAC, à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette session extraordinaire a prolongé d'une année supplémentaire le mandat du président équatoguinéen à la tête de l'organisation, alors que Kigali devait en prendre la tête.
For the first time ever, Earn Your Leisure comes to Rwanda. In this landmark episode of The Long Form Podcast, I sit down with Rashad Bilal and Troy Millings, the creators of Earn Your Leisure — a global movement redefining what Black wealth looks like.We talk about their first impressions of Rwanda, why Africa is a rising frontier for Black investment, and how financial literacy connects communities from Harlem to Kigali. This episode goes beyond business — it's a deep conversation about identity, ownership, Pan-Africanism, and what Africans and African-Americans can learn from each other in the fight for economic freedom.Whether you're in New York, Nairobi, or Nyabugogo — this is the financial and cultural conversation you've been waiting for.#EarnYourLeisure #RashadBilal #TroyMillings #TheLongFormPodcast #BlackWealth #PanAfricanism #InvestInAfrica #RwandaBusiness #RwandanDiaspora #AfricanAmericanInvestors #GlobalBlackExcellence #KigaliConversationsListen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
Le Club RFI Kigali (Rwanda), en partenariat avec la bibliothèque Le Phare, a organisé la première édition du Mindful Minds Debate Challenge 2025. Cette compétition de débats a réuni plus de 18 écoles de la région. Les finalistes ont échangé autour de thématiques d'actualité telles que le recyclage comme solution environnementale ou encore la responsabilité dans la prévention des grossesses précoces. Invitée/cousine : Sandra Maria Bossio, responsable de la bibliothèque, Le Phare.Musique : Ariel Wayz, Wose Gusa.
From a small village to running a multi-million-dollar tech company—this is the story of Davis Nteziryayo.In this episode of The Long Form Podcast, I sit down with the Founder and CEO of Huza, a Rwandan HR fintech now valued at over $10 million, with operations across East and West Africa. We explore his journey as a software engineer turned CEO, the role of Kigali's tech hubs like Norrsken, and whether Rwanda is on the brink of producing its first billion-dollar startup.We also dive into the future of jobs, AI, blockchain disruption, and what advice Davis has for young Africans dreaming of launching their own ventures. This conversation is a masterclass in ambition, strategy, and staying rooted in your purpose.#AfricanTech #RwandaStartups #DavisNteziryayo #TheLongFormPodcast #KigaliInnovation #TechInAfrica #AIinAfrica #HuzaTech #NorrskenKigali #YouthEmpowerment #RwandanDiaspora #DigitalAfrica #BlockchainAfricaListen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
In this episode, host Ana Miljački speaks with Christian Benimana, Patricia Gruits, and Alan Ricks, co-executive directors of MASS Design Group, about philanthropy in the design process, the political economy of building, and what is possible across different global contexts. MASS was founded in 2008 as a 501(c)(3) not-for-profit organization. More than 15 years later, this global, multidisciplinary collective has over 200 members with offices in Boston; in Kigali, Rwanda; Poughkeepsie, New York; and Santa Fe, New Mexico.
Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »
Dans moins de deux ans, le Sénégal accueillera les Jeux olympiques de la Jeunesse 2026, une première en Afrique. À Dakar, les chantiers s'accélèrent en vue de cet événement sportif planétaire, qui a également de grands enjeux économiques, en particulier touristiques. De notre correspondante à Dakar,Des milliers de visiteurs sont attendus au Sénégal pour les Jeux olympiques de la Jeunesse de 2026. Une opportunité unique pour faire rayonner la destination Sénégal et miser sur le tourisme comme moteur de développement économique. « Tous les projecteurs seront braqués sur Dakar, se réjouit Adama Ndiaye, le directeur de l'Agence sénégalaise pour la promotion du tourisme. C'est l'occasion de montrer ce que nous avons de meilleur, culturellement, sportivement… C'est une opportunité unique pour vendre notre cachet artistique à travers le sport, en particulier le sport traditionnel comme la lutte sénégalaise. »Lier hébergements et équipementsEn 2018, à Buenos Aires, plus d'un million de spectateurs ont assisté aux JOJ, dont plus de 200 000 rien que pour la cérémonie d'ouverture. Le Sénégal s'attend donc à une affluence historique. Pour accueillir cette vague, l'offre touristique se renforce, avec des dizaines d'hôtels en construction, des pôles de sport et de tourisme en plein essor, notamment à Diamniadio, autour de la nouvelle Arena multisports et du stade de football.« Un des constats majeurs a été l'importance de raisonner en consortiums pour que les projets aient un maximum d'impact, souligne Nelson Camara, le fondateur de Sport Impact, une agence qui utilise le sport comme un levier de développement. Quand vous construisez un grand centre de conférence ou un grand stade, comme le stade Abdoulaye-Wade, il faut des réceptifs hôteliers autour, sinon les évènements ne viennent pas et on ne pérennise pas les infrastructures sur une longue période. »À lire aussiLe Sénégal inaugure en grande pompe son nouveau stade national Abdoulaye-WadeBesoin de former les jeunesL'événement devrait aussi créer des emplois. « On va recevoir beaucoup de monde, souligne Cheikh Gaye, du syndicat des agences de voyage. Il va falloir penser à employer des jeunes parce que ces infrastructures en auront besoin. Donc, sur le plan socio-économique, c'est très important. » Le comité d'organisation des JOJ prévoit justement de former des jeunes à l'accueil des visiteurs, avec l'ambition de pérenniser ces emplois.Au-delà des JOJ, le Sénégal veut capitaliser sur le sport à long terme, à l'image de la Basketball Africa League, une compétition portée par la NBA qui attire des foules sur le continent, y compris à Dakar. « Il faut que l'Afrique montre qu'elle est capable d'organiser des grands évènements sportifs avec des standards internationaux, souligne Cheikh Gaye, du syndicat des agences de voyage. Je pense que ça a été le cas, on le voit à travers les différentes compétitions. On a des mondiaux de cyclisme qui arrivent très prochainement à Kigali. » Nelson Camara plaide désormais pour qu'une prochaine CAN ait lieu à Dakar.À écouter aussiDakar 2026 fait le pari de l'investissement privé pour ses JO de la Jeunesse
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la condamnation de l'ancien président mauritanien, des propos polémiques du président William Ruto et le rapprochement entre les États-Unis et le Rwanda. RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa.Mauritanie : 15 ans de prison pour l'ancien président Condamné en première instance à cinq ans de prison ferme pour enrichissement illicite, l'ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a vu sa peine s'alourdir à quinze ans de prison lors de son procès en appel. Comment expliquer ce verdict plus sévère ? Quelles sont les chances que la peine soit réduite en cassation ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.Kenya : polémique après les déclarations du président sur les enlèvements politiques William Ruto affirme que les militants enlevés lors des manifestations antigouvernementales de ces derniers mois ont été rendus à leurs familles. Lors de la mobilisation contre la loi de finance, des dizaines de personnes avaient disparu dans des circonstances mystérieuses. Y a-t-il des preuves qui confirment les propos du chef de l'État ? Comment expliquer ces disparitions alors que William Ruto avait promis de mettre fin aux enlèvements politiques ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.États-Unis/Rwanda : signature d'un accord inédit sur l'étain Le groupe minier Trinity Metals a signé une lettre d'intention avec la société américaine Nathan Trotter afin de créer une chaîne d'approvisionnement d'étain vers les États-Unis. Pourtant, Donald Trump a appelé le gouvernement rwandais à cesser tout soutien aux rebelles du M23. Comment expliquer ce rapprochement entre Washington et Kigali ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.
In this deeply personal and important conversation, we speak with Dr. Celestin Mutuyimana, psychotherapist and founder of Baho Smile Institute, about:· Rwanda as a "traumatized, low-trust society"· Why depression and PTSD are rising· Why women suffer more, and men are dying in silence· The truth behind alcohol & drug abuse among youth· The unseen dangers of social media· What healing looks like—individually and nationallyThis episode is a must-watch for anyone who cares about youth, family, and mental health in Rwanda and across Africa. The full episode will be available wherever you listen to podcasts at 6am and on YouTube at 3pm Kigali time tomorrow! LINK IN BIO #MentalHealthLeadership #AfricanHealing #TraumaInformedCare #Rwanda #YouthMentalHealth #TheLongFormPodcastListen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
Episode 174 with Faizal Bhana and Claire Machin, who are recognised voices in global finance and private wealth, working at the forefront of family governance, cross-border investment, and wealth structuring. Faizal serves as the director for the Middle East, Africa, and India at Jersey Finance, while Claire is the group director and head of private wealth at Suntera Global. Together, they bring extensive experience advising families, corporates and institutions on how to build, manage and preserve wealth across generations.In this episode, Faizal and Claire discuss how African family businesses are evolving in their approach to investment and succession. They explore the growing interest in establishing formal family office structures, the increasing influence of the next generation, and the rise of alternative financing methods, including Sharia-compliant finance, green finance and tokenisation.Drawing on their deep understanding of markets across East and West Africa, they examine how improved governance, enhanced regulatory frameworks and international financial centres such as Jersey and Kigali are supporting the ambitions of African families.Faizal and Claire's shared vision is to help African families navigate complexity with confidence and unlock economic opportunity that creates value not just for themselves but for communities and economies across the continent.What We Discuss With Faizal and ClaireWhy Africa's next generation is reshaping how family wealth is structured, governed and invested globally.How African families are building their own family offices to take control of investment strategy and succession planning.The growing appeal of Sharia compliant and green finance as mainstream investment tools for African family businesses.How international financial centres like Jersey and Kigali are helping African families unlock global markets and manage cross border wealth. Why corporate governance is becoming essential for African families seeking to grow and professionalise their businesses. Did you miss my previous episode where I discus Africa's Biodiversity Economy: Transforming Conservation Into Economic Growth and Sustainable Development? Make sure to check it out!Like this show? Please leave us a review here -- even one sentence helps!Connect with Terser:LinkedIn - Terser AdamuInstagram - unlockingafricaTwitter (X) - @TerserAdamuConnect with Faizal:LinkedIn - Faizal BhanaTwitter - @jerseyfinanceConnect with Claire:LinkedIn - Claire MachinTwitter - @sunteraglobalDo you want to do business in Africa? Explore the vast business opportunities in African markets and increase your success with ETK Group. Connect with us at www.etkgroup.co.uk or reach out via email at info@etkgroup.co.ukSubscribe to our newsletter for exclusive content, behind-the-scenes insights, and bonus material - Unlocking Africa Newsletter
In this hard-hitting episode of The Long Form Podcast, I sit down with Charles Haba, founder and Managing Director of Century Real Estate, to unpack the forces reshaping Rwanda's real estate market. From skyrocketing property prices and rising rents to the lack of affordable housing and the influx of foreign buyers, we explore whether Kigali is headed for a property bubble—and what it means for ordinary Rwandans. Charles offers sharp insights on wealth creation through property, financing options for first-time buyers, and where smart investors should be looking in 2025. A must-watch for anyone interested in Rwandan real estate, youth investment strategies, and Africa's urban future.#CharlesHaba #RwandaRealEstate #KigaliHousingCrisis #AfricanPropertyMarket #TheLongFormPodcast #AffordableHousing #DiasporaInvestment #Kigali #YouthAndWealthListen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
« François Bayrou au pied du mur de l'affaire Bétharram », titre le Parisien-Dimanche. « Le Premier ministre a préparé en cercle restreint un rendez-vous crucial : son audition, mercredi, par la Commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires. L'enjeu est considérable », remarque le journal.Bétharram, c'est cette école privée catholique qui fait face à de nombreuses plaintes et accusations pour violences et agressions sexuelles à partir des années 1980 et 1990. Le Parisien-Dimanche rappelle le contexte : « François Bayrou était ministre de l'Éducation nationale entre 1993 et 1997 et parent d'élèves scolarisés dans cet établissement où son épouse enseignait le catéchisme. Il aura d'autant moins le droit à l'erreur qu'il s'exprimera sous serment ». Le Nouvel Obs, qui consacre sa Une à l'affaire Bétharram et au Premier ministre, dit la même chose, mais plus crûment : ce sera pour François Bayrou, « l'occasion de livrer ses vérités. Espérons qu'il ait la décence de la saisir, alors qu'il s'est jusqu'ici enferré dans le déni et le mensonge ». « Le 11 février, à l'Assemblée nationale, rappelle le Parisien-Dimanche, François Bayrou a d'abord nié en bloc, assurant n'être au courant de rien, avant de changer de version par la suite. » Les plaintes s'accumulentLe Nouvel Obs, de son côté, a décidé d'élargir le sujet. Pour l'hebdomadaire, « l'affaire Bétharram est une bombe à fragmentation ». Elle nous oblige, nous dit-on, « à regarder en face le caractère endémique des violences faites aux enfants, dans les familles, mais pas seulement »car « l'école n'est pas toujours un sanctuaire pour nos enfants ».Et le Nouvel Obs dresse ce constat : « l'enseignement catholique est au cœur des dernières révélations. Pratiques déviantes, faiblesse des contrôles de l'état, voire protection de l'institution par des élites qui en sont souvent issues ». L'hebdomadaire parle donc de « bombe à fragmentation » et précise encore que « depuis février, de nouveaux cas d'établissements déviants apparaissent chaque semaine, des plaintes s'accumulent – pas moins de 200 pour Bétharram – et des affaires tues pendant des décennies font la Une des journaux. » « Aucun responsable politique local ne décroche son téléphone »De son côté, la Tribune-Dimanche a rencontré l'une des victimes de Bétharram, leur porte-parole Alain Esquerre. Il est l'auteur du livre Le Silence de Bétharram et il est, nous dit le journal, « le visage de tous ceux qui ont souffert dans ce qui s'apparente aujourd'hui à l'un des plus grands scandales de pédophilie de l'histoire de l'éducation française ». C'est lui qui a recueilli sur un groupe Facebook des dizaines de témoignages.« Aux appels d'anciens élèves, raconte la Tribune-Dimanche, succèdent ceux de la presse régionale qui commence à relater le scandale. Dans les familles, chacun découvre ce que son père, son frère, son mari a vécu dans son enfance », sans avoir jamais osé le raconter. Malgré ces témoignages, « aucun responsable politique local, tous bords politiques confondus, ne décroche son téléphone ». « On est seul, tout le monde s'en fout », constate Alain Esquerre, jusqu'à ce que le premier ministre lui-même décroche son téléphone. « Je le sens dépassé », dit-il. « Il est sincère, mais il est le reflet d'une époque qui ne comprend pas (…) Pour lui, c'est une histoire de gifles et de punitions qui ne font pas de mal aux enfants ».Des « creuseurs » des mines payés 5 dollars par jour en RDCDans la presse hebdomadaire également cette semaine, un long reportage du Point sur la République démocratique du Congo, plus précisément dans le Nord-Kivu, où les envoyés spéciaux du magazine Guillaume Perrier et Vivien Latour ont rencontré des « creuseurs » des mines de Rubaya. « Sommairement équipés, ils descendent en escalier, armés de pioches, ils font ensuite remonter le sable et le minerai en se passant des sacs de main en main. Les visages sont juvéniles (…) les éboulements sont leur hantise. » Un travail harassant « payé 5 dollars par jour ».La région est riche en minerai et notamment en coltan, et elle est depuis longtemps la cible de nombreuses convoitises, qui se concrétisent par des affrontements armés. « Le président de la RDC, Félix Tshisékédi, rappelle le Point, accuse le M23 de chercher à s'approprier les ressources du Kivu : 150 tonnes de coltan seraient, selon lui, détournées vers le Rwanda chaque mois. Kigali dément ».Calme relatifÀ Goma, le Point a rencontré Corneille Nangaa, le chef de l'Alliance Fleuve Congo, coalition formée autour du M23. « Il incarne le nouveau pouvoir », explique le magazine. Et lui aussi accuse : « Il avait acquis des titres miniers sur le gisement d'or de Zani-Kodo, en Ituri. Des proches du président Tshisekedi l'en auraient spolié après 2021 », explique le Point, qui décrit ainsi la situation depuis la fin des combats : « Goma reprend vie. Le port sur le lac Kivu retrouve son agitation vespérale (…) mais les combats de la fin janvier ont laissé des traces. Les violences ont fait entre 3 000 et 8 000 morts, selon les estimations. »Et la sérénité n'est pas vraiment à l'ordre du jour. Certains habitants se plaignent d'être « rackettés par des membres de l'armée gouvernementale en civil ». « La guerre n'est pas terminée », regrette l'un de ces habitants.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur de nouveaux systèmes de défense envoyés à l'Ukraine, un rapport sur la provenance des armes des groupes jihadistes et la volonté de Donald Trump de rouvrir la prison d'Alcatraz. Rwanda/États-Unis : vers la signature d'un accord migratoire ?Après l'abandon de l'accord migratoire par Londres l'année dernière, Kigali est désormais en discussion avec l'administration Trump pour accueillir des migrants expulsés des États-Unis. Quel intérêt le Rwanda a-t-il à recevoir ces migrants ? Comment la population rwandaise perçoit-elle ce potentiel accord ?Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.Guerre en Ukraine : le système de défense « Patriot », un tournant dans la guerre ?L'Ukraine devrait recevoir dans les prochains mois deux systèmes de défense anti-aérienne américains pour se protéger des missiles balistiques russes. Quel est l'intérêt pour les États-Unis de livrer ce matériel militaire alors qu'ils sont au cœur des négociations pour un arrêt définitif de la guerre ? Ces armes pourraient-elles permettre à l'armée ukrainienne de bénéficier d'un avantage sur le terrain ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.Sahel : d'où proviennent les armes des groupes jihadistes ?Un rapport de l'ONG Conflict Armament Research (CAR) retrace la provenance des armes utilisées par les deux plus influents groupes jihadistes au Sahel, le Jnim (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans) et l'État islamique au Sahel. Comment cette enquête a-t-elle été réalisée ? Comment expliquer que la majorité de leur armement provienne des armées nationales de la région ?Avec Léo Jarry, enquêteur principal à l'ONG Conflict Armament Research (CAR).États-Unis : pourquoi Donald Trump veut-il rouvrir la prison d'Alcatraz ?Le président américain a ordonné la réouverture de la célèbre prison d'Alcatraz, située sur la baie de San Francisco. Comment Donald Trump justifie-t-il sa décision alors que le centre pénitentiaire a été fermé en 1963 en raison de son entretien très coûteux ? Sa réouverture est-elle réellement utile ?Avec Françoise Coste, historienne et professeur d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
Le journal Le Monde, à Paris, nous raconte l'histoire de Dosseh. Un jeune togolais de 27 ans, originaire d'un village proche d'Aného. Elève brillant, il obtient une licence d'histoire à l'université de Lomé, cherche ensuite à partir pour gagner plus de sous. Il tente sa chance au Canada, puis en France, mais aucun pays ne l'accepte.Aucun, sauf la Russie ! Il part donc étudier à l'Université d'État de Saratov, mais en février, plus de nouvelles. Sa famille s'inquiète et ce n'est qu'un mois après qu'il réapparait dans une vidéo YouTube, interviewé par un ukrainien. « Il porte une combinaison bleu marine et se contente de hocher la tête pour signifier qu'il comprend son interlocuteur », décrit le quotidien français.Il raconte les derniers mois : ces policiers qui lui font signer un contrat en russe, langue qu'il ne sait pas lire, avant d'être conduit dans un camp à Donetsk pour y suivre une formation militaire et ensuite être envoyé sur le front où il sera capturé.Le Monde n'a pas réussi à s'entretenir avec Dosseh, mais son frère Michel l'assure, il n'est pas allé faire la guerre volontairement : « Même quand il était au Togo, on lui a proposé de rejoindre l'armée et il a dit non. Dosseh n'est pas un militaire. Alors pourquoi là-bas il accepterait ? À quel prix ? ». Le prix, on le connaît pour les jeunes hommes recrutés : 200 000 roubles, soit plus de 2130 euros pour se battre pour un pays qui n'est pas le sien et risquer sa vie sur le champ de bataille.Facebook et Instagram, peut-être bientôt fermés au Nigéria…« La confrontation vient de prendre une tournure critique » écrit le Financial Afrik. Alors que Méta, la maison mère des deux réseaux sociaux s'est vue infliger une amende de près de 290 millions de dollars et menace maintenant de les fermer dans le pays. Un bras de fer qui « soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique, la régulation des entreprises technologiques globales et la protection des consommateurs dans les économies émergentes », selon le journal.Le Nigéria compte 30 millions d'utilisateurs Facebook, 12 millions 600 mille pour Instagram et 51 millions pour WhatsApp ! Alors qui gagnera ce combat qui implique d'un côté, un pays qui insiste sur le respect des lois et de l'autre, un géant du web qui menace de perturber des millions de personnes et de petites entreprises ? Une chose est sûre dit le Financial Afrik : « L'issue de ce bras de fer façonnera inévitablement le paysage de la régulation numérique pour les années à venir ».À la veille du début du conclave, à Rome, pour élire un nouveau Pape, à Kigali, le New Times se félicite de la présence d'un cardinal rwandaisAntoine Kambanda, 66 ans, archevêque de Kigali. C'est la première fois que cela arrive. « Cette inclusion est plus que symbolique », affirme le journal, « elle témoigne de la diversité croissante de l'Église catholique et du rôle essentiel que joue l'Afrique dans l'avenir de la foi », ajoute-t-il, tout en plaidant pour l'élection d'un Pape réformateur, audacieux, qui s'attaquera aux abus, à la corruption et qui fera entendre la voix du Sud.Le New Times attend donc beaucoup du futur souverain pontife et conclut : « L'Église – et le monde – méritent un pape pour demain, et non pour hier ».« God Protect Ibrahim Traoré »Ce serait le nom de la dernière chanson de Beyoncé, publiée il y a peu sur internet.Problème, c'est faux ! La chanteuse, actuellement en tournée, ne l'a jamais chantée, et pour cause, c'est une intelligence artificielle qui l'a créé. C'est ce que nous rapporte Jeune Afrique : la naissance de vraies-fausses chansons à la gloire de ! « Ainsi a-t-on vu fleurir les titres "Victory" d'un avatar de Gims et même un prétendu duo entre Drake et Shakira : "Tribute to Burkina Faso & Captain Ibrahim Traoré officiel 2025" ».Ce qui effraie le plus sans doute, c'est la crédulité de certains internautes : « brave fille d'Afrique et d'Amérique » commente l'un… « Hommage bien mérité à notre capitaine » réagit un second… Mais, comme le dit Jeune Afrique : « difficile de savoir si ces posts ne sont pas eux-mêmes rédigés par des manipulateurs » avant de conclure « un outil artificiel qui profite à un camp finit par servir l'autre ».
Gaza's health system nears collapse as UNRWA issues urgent alarm Gaza's healthcare is on the brink, warns the UN Relief and Works Agency for Palestine Refugees. The agency says one-third of vital medical supplies are gone, with another third vanishing fast—blaming Israel's siege and relentless bombardment. Commissioner-General Philippe Lazzarini grimly cautions that the blockade risks silently killing more women and children beyond the bombs. Israel's military invasion in Gaza has killed over fifty-two thousand four hundred Palestinians since October 2023, while Tel Aviv faces genocide charges at the International Court of Justice. Yemeni Houthis target Tel Aviv airport with hypersonic missile strike Yemeni Houthis said they have launched a hypersonic ballistic missile targeting Ben Gurion Airport in Tel Aviv, warning international airlines of the airport's unsafe conditions. Houthi spokesman Yahya Saree confirmed the missile hit the target, and another struck Ashkelon. Israeli authorities suspended flights at the airport after a missile landed near Terminal 3, injuring six people. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed retaliation against the Houthis and their Iranian backers. In response, US warplanes conducted airstrikes on Houthi positions in Yemen. Romania's presidential election heads to a second round Romania will proceed to a second round of presidential elections on May 18, following the failure of any candidate to secure the required 50+1 percent majority in the first round. Far-right George Simion led with over 40.2 percent of the vote, based on results from over 98 percent of ballots. He was followed by Bucharest Mayor Nicusor Dan, who garnered 20.8 percent, and Crin Antonescu of the Social Democratic Party, who earned nearly 20.5 percent. The first-round victory of pro-Russian candidate Calin Gorgescu was annulled in November 2024 following allegations of electoral violations and Russian interference, which Moscow has denied. Simion emerged to replace Gorgescu after his ban from the new race. Fighting in eastern DRC escalates as rebels take key town M23 rebels and allies seized Lunyasenge, a strategic fishing town on Lake Edward's west coast in eastern Democratic Republic of Congo, after deadly clashes with the army that left 17 dead, including seven soldiers. The Congolese military condemned the assault as a blatant ceasefire violation. As rebels advance in North Kivu, Kinshasa warns of retaliation. Rwanda faces renewed accusations of backing M23, amid ongoing peace talks in Doha and Washington. Kigali denies any involvement. Trump imposes full tariff on non-US movies President Donald Trump has announced plans to impose a 100 percent tariff on foreign-made films, claiming Hollywood of being ""devastated"" as US filmmakers turn to other countries for production incentives. The decision, shared via Truth Social media platform, follows criticism of his aggressive trade policies. While the full impact on the movie industry remains unclear, Trump insists it's a matter of national security. Meanwhile, talks with China and other nations on trade deals continue, with potential agreements on the horizon.
In this episode of The Long Form, I sit down with Nathalie Munyampenda—CEO of Kepler and one of Rwanda's most influential voices in education, sports and strategic communications. We dive deep into her journey from Kinshasa to Kigali, her bold leadership at Kepler University, and her insights on AI's role in reshaping African education. Nathalie also opens up about her experience on the RPF Disciplinary Committee, the impact of the DRC crisis on international fundraising, and her unique take on politics, sports, and youth employment in Rwanda. A must-listen for anyone interested in African education, women in leadership, Rwandan politics, and the continent's future.Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
La mission militaire des pays d'Afrique australe, la SADEC, a commencé mardi à évacuer Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. Ses soldats y étaient bloqués depuis l'offensive éclair du groupe armé M23 en janvier. Ce retrait avait été acté lors d'un sommet mi-mars, après la mort de 17 militaires alors que le M23 s'était emparé de Goma et Bukavu. D'intenses combats opposent ces jours-ci les forces de Kinshasa au groupe armé M23, soutenu par Kigali. Dans le même temps, les processus de paix se multiplient. Patrick Muyaya, ministre de la Communication de la RD Congo, est l'invité du Journal de l'Afrique.
« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».
Uns verbindet ganz eindeutig die Freude am Essen. Und auch die aufrichtige Liebe zu Spaghetti-Eis. Auf anderer Ebene sind dann aber gravierende Unterschiede zu entdecken, denn die Moderatorin, Journalistin und Podcasterin Anna Dushime hat stets ein Fläschchen Kefir in ihrer Handtasche, soll ja sehr gesund sein, aber schon wenn ich es schreibe, zieht sich mein Mund zusammen. Anna kann wunderbar erzählen, hat einen schnellen und schönen Humor und ein gutes Gedächtnis, denn sie kann sich noch an viel von dem erinnern, was lange zurückliegt. „Toast Hawaii“ ist nicht der Podcast, in dem wir diesbezüglich näher ins Detail gehen werden, aber zu Annas Leben gehört nicht nur das ziemlich erfolgreiche und sicherlich angenehme Hier und Jetzt, sondern auch eine Zeit, die extrem gefährlich und herausfordernd war, um dieses verhältnismäßig nüchterne Wort zu benutzen. Sie kam 1988 in Kigali, der Hauptstadt Ruandas, zur Welt. Ihr Vater wird ermordet, die Mutter flieht 1994 mit den Kindern vorm Völkermord über Uganda nach England, 4 Jahre später lebt die Familie in Deutschland. Anna studiert Marketing in den Niederlanden und in Ungarn, es klingt nach einem Leben in Bewegung und vielleicht erklärt das ihren gegenwärtigen Hang zum „Drinnie“-Sein. Zu Hause! Gemütlich! Ihr Schönstes. Und so sprechen wir nicht nur über ihre früheste Kindheit in Ruanda mit Sonntagsbraten und gebratenen Heuschrecken, sondern auch über Spontan-Käufe im Internet, Mi-Nudeln mit Curry, das sogenannte „Marry me“-Chicken und einen Berg Nutella-Toasts, die man natürlich am besten vorm Fernseher isst. *** WERBUNG Toast Hawaii wird unterstützt von dmBio, die Bio-Lebensmittelmarke von dm-drogerie markt. Ganz nach dem Motto „Natürlich lecker erleben“ bietet dmBio mit mehr als 550 Produkten eine vielfältige Auswahl – von leckeren Snacks für zwischendurch bis hin zu original italienischen Tomatensaucen. Haben auch Sie eine dmBio-Geschichte, die im Podcast erzählt werden soll? Dann schreiben Sie uns gerne unter rustberlin@icloud.com ÖKO-Kontrollstelle: DE-ÖKO-007
Welcome to Season 2 of Moments to Movements, the podcast dedicated to amplifying bold, authentic conversations with young changemakers around the globe! This season, we're shifting our storytelling hub to Kigali, Rwanda, guided by our dynamic new host, Vivi Ndaya, a vibrant storyteller and musician whose African heritage fuels her passion for culture, creativity, and social impact.Together, we'll explore provocative topics like financial dependency versus foreign aid, accountability in the age of cancel culture, the real-world impact of influencer activism, and the hidden costs of changemaking. Expect deep conversations on overcoming imposter syndrome, managing relationships as a changemaker, and an interactive live listener Q&A finale.Join us, starting May 23, as we celebrate diverse voices, spark meaningful dialogue, and uncover powerful stories that inspire action and connection. This season promises authenticity, inspiration, and the tools to help you turn your moments into movements. Let's create change, one story at a time.Moments to Movements is presented by Peace First.It is executive produced by Isaac Cudjoe and Nadia Posada. Researched with help from Zachary Tombo.
This week we have a special report from the Arsenal Africa Fan Festival in Kigali, Rwanda, as Gunners fans from around the continent got together.We take a look at the CAF African Schools Football Championship 2025, taking place in Ghana.And with Liverpool likely to be crowned EPL champions this weekend, we look at the race for the Champions League places.
Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »
This week on The Long Form, Sanny Ntayombya sits down with Ivan Murenzi, the Director General of the National Institute of Statistics of Rwanda (NISR), for an unfiltered conversation on data, development, and the truth behind Rwanda's numbers.
Pour essayer de résoudre le conflit meurtrier dans l'est de la RDC, l'Union africaine va chercher aujourd'hui un médiateur qui vient d'un pays très éloigné du théâtre des opérations. Il s'agit de Faure Gnassingbé, le président du Togo. Pourquoi ce choix ? A-t-il plus de chances de réussir que son prédécesseur, l'Angolais Joao Lourenço ? Pour l'Institut Ebuteli, Pierre Boisselet est responsable des recherches sur les violences en République Démocratique du Congo. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'attaque des quartiers ouest de Goma le week-end dernier est-elle le signe que le M23 ne contrôle pas la totalité du territoire qu'il a conquis ces trois derniers mois dans l'est du Congo ? Pierre Boisselet : Oui, en tout cas, c'est certainement le signe que leM23 n'est pas totalement en mesure d'assurer la paix et la sécurité dans le territoire sous son contrôle. Alors les événements du week-end dernier sont probablement les plus spectaculaires qui ont eu lieu, au moins depuis que le M23 a pris les villes de Goma et Bukavu, au début de l'année… Mais il y en a eu d'autres. On pense notamment aux explosions qui ont eu lieu à Bukavu peu après la conquête de cette ville, en marge d'un meeting de Corneille Nangaa. Il y a aussi eu ces derniers jours des incursions de miliciens wazalendo aux abords de la localité de Kavumu, au Sud-Kivu, où l'on trouve le principal aéroport de cette province du Sud-Kivu. Donc, on voit que, à plusieurs endroits et à plusieurs moments, le M23 a montré que son contrôle de la situation n'était pas total.Il y a un mois, le M23 s'est emparé aussi de la ville de Walikale, sur la route de Kisangani. Et puis, quelques jours plus tard, le mouvement rebelle s'est retiré de cette position importante. Est-ce un retrait stratégique ou politique ? Alors, c'est probablement un peu des deux. Ce qu'on peut dire, c'est qu'on a constaté que le M23 avait beaucoup de difficultés à maintenir ses lignes logistiques jusqu'à cette localité de Walikale qu'il venait de conquérir, notamment la route entre Masisi et Walikale n'était pas du tout sécurisée et les convois étaient à la merci d'attaques de harcèlement. Mais par ailleurs, ce retrait est aussi intervenu au moment où les discussions étaient relancées par le Qatar. Une des conséquences de la prise de Walikale, ça a été la fermeture de la mine d'Alphamin qui est contrôlée par des capitaux américains. Et donc voilà, le fait qu'il se soit retiré, ça a permis l'annonce au moins de la reprise de la production dans cette mine. Donc on peut imaginer qu'il y a pu aussi avoir des pressions politiques qui ont abouti à ce retrait.Et le retrait du M23 de Walikale a coïncidé avec la visite d'un émissaire américain à Kigali ?Tout à fait, Monsieur Boulos, qui d'ailleurs a lui-même annoncé la reprise des activités d'Alphamin dont je parlais à l'instant. Donc voilà, on peut imaginer qu'il y a eu un message de passé à cette occasion.Y a-t-il eu un deal entre messieurs Trump et Kagame ?Alors… Là, je ne saurais m'avancer jusque-là. Ce qu'on sait, c'est qu'il y a eu des discussions. Alors en réalité, surtout entre le gouvernement congolais et le gouvernement américain sur l'accès aux immenses ressources minérales congolaises. Alors est-ce qu'il y a eu d'autres négociations parallèles ? Ça, je ne le sais pas.Du côté des médiations internationales, le Qatar a réussi un joli coup, c'était le 18 mars dernier, quand il a réuni les présidents Tshisekedi et Kagame à Doha. Mais est-ce que cela n'a pas été un succès sans lendemain ? Alors c'est peut-être un tout petit peu tôt pour l'affirmer, mais c'est vrai que ça n'a pas forcément embrayé avec un processus très convaincant, je dirais. On sait que, depuis ce 18 mars, il y a eu des délégations du M23 et du gouvernement congolais qui devaient se rencontrer à Doha pour poursuivre sur la lancée du sommet. Mais à ce stade, il y a vraiment peu d'écho. Il semblerait qu'il y ait assez peu d'avancées dans ces discussions qui ont donc suivi le sommet.Dernière surprise, c'était le week-end dernier : l'Union africaine a désigné le président togolais Faure Gnassingbé comme nouveau médiateur à la place de l'Angolais João Lourenço. Est-ce que João Lourenço se heurtait à la méfiance de Paul Kagame ? Ce qui n'est peut-être pas le cas du nouveau médiateur togolais ? Alors ce qui est certain, c'est que le Togo entretient de très bonnes relations avec le Rwanda. Ce qui était peut-être un peu moins le cas de João Lourenço. Donc ça, ça peut être un point positif.Faure Gnassingbé s'entend bien aussi avec Felix Tshisekedi ?Oui, il semblerait. Et donc, l'arrivée fracassante du Qatar dans cette médiation n'avait pas forcément été anticipée par l'Union africaine et l'a quelque peu marginalisée. Donc probablement qu'il s'agit aussi, au moins en partie, de replacer l'Union africaine dans cette médiation.En allant chercher un pays en Afrique de l'Ouest, très loin du théâtre des opérations ?Oui, notamment. Alors c'est vrai que, contrairement à João Lourenço d'ailleurs, le président togolais ne siège dans aucune de ces deux organisations que sont la SADEC et l'EAC, dont on connaît les tensions. Et donc ça pourrait lui donner un avantage en termes de neutralité. Mais peut-être que la difficulté, par contre, ça sera pour le président togolais d'arriver à convaincre les deux présidents d'arriver à un compromis. On ne voit pas forcément de quel moyen de pression, il dispose pour leur tordre le bras et y arriver.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: le président togolais désigné médiateur par l'Union africaine
Au Rwanda, comment les nouvelles technologies permettent-elles de faciliter le travail des vétérinaires et des éleveurs ? L'entreprise Zipline, connue pour son service de livraison par drones de poches de sang et de médicaments dans les centres de santé du pays, a lancé un nouveau programme depuis 2022, cette fois-ci dans le secteur animal. Les drones sont utilisés pour distribuer aux vétérinaires les vaccins et inséminations pour les élevages bovins et porcins. De notre envoyée spéciale à Muhanga,Dans la pharmacie de Zipline, les commandes de vétérinaires et éleveurs arrivent presque en continu. « C'est quelqu'un qui demande l'insémination artificielle pour une race sud-africaine », explique Pierre Kayitana, le directeur de l'entreprise au Rwanda.En quelques instants, tout le matériel est placé dans un carton doté d'un parachute. Les préparateurs sonnent une cloche. À l'extérieur, le pilote récupère le colis. « Il va scanner le code QR sur le paquet, comme cela le drone sait où aller. Nos drones sont autonomes, c'est beaucoup d'intelligence artificielle aussi parce que quand le drone quitte Muhanga, il doit arriver le plus tôt possible. Au retour, il doit faire des manœuvres pour se retrouver à la maison », selon lui.Des drones, aux allures d'avions miniatures, sont lancés quasiment chaque minute. Avec une vitesse de plus de 100km/h, ils atteignent les centres les plus reculés du pays bien plus rapidement que n'importe quel convoi. « Le point le plus éloigné de notre Zipline c'est Mibirizi. Par exemple, quitter Kigali et aller à Mibirizi, cela prend de 7h à 8h de route. Mais nous, on quitte ici Muhanga et on leur fournit des produits en moins de 40 minutes », détaille le directeur.À quelques kilomètres, dans son élevage porcin, Ernestine Muhawenimana marche le long des enclos vers sa dernière portée née il y a quelques semaines. « Quand on voit qu'une femelle est en chaleur, on passe une commande pour que les produits arrivent avec Zipline. On peut même choisir la race », s'enthousiasme-t-elle.Les drones lâchent désormais leurs colis à proximité, permettant d'éviter les retards ou les trajets posant le risque de dégradation des produits par la rupture de la chaîne du froid. « On inséminait parfois une femelle après sa période de fertilité à cause des retards. Cela ne marchait pas ou on avait des morts nés. Maintenant, on est livré à temps, les truies sont inséminées au bon moment, et nous n'avons ces problèmes comme avant », raconte-t-elle.Au Rwanda, près de 40 % des activités de Zipline concerne les services vétérinaires. Depuis 2022, l'entreprise estime avoir contribué à la naissance de près 70 000 porcelets.À lire aussiRwanda: les agriculteurs s'inquiètent de l'accès aux terres agricoles [3/3]
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la loi sur la chefferie traditionnelle au Bénin et les négociations entre Washington et Téhéran sur le nucléaire. RDC/Rwanda : un nouveau médiateur ?Le président angolais à la tête de l'Union africaine, également ancien médiateur entre Kinshasa et Kigali, a proposé le nom de Faure Gnassingbé pour poursuivre la médiation. Pourquoi le choix de João Lourenço s'est-il porté sur son homologue togolais ? Quelles relations Faure Gnassingbé entretient-il avec les deux parties ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Bénin : les chefs traditionnels réduits au silence politique ?Les députés ont adopté une loi visant « à clarifier et structurer » la chefferie traditionnelle au Bénin. Le texte interdit désormais aux rois et chefs traditionnels de s'impliquer dans la vie politique du pays sous peine de sanctions. Comment expliquer cette nouvelle disposition ? Comment les principaux concernés réagissent-ils ?Avec Jean-Luc Aplogan, correspondant de RFI à Cotonou.Iran/États-Unis : des discussions en cours sur le nucléaireAlors que Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans, Donald Trump a annoncé des discussions « directes » sur le nucléaire iranien. Quelle est la position de l'Iran concernant ces négociations ? Pourquoi reprendre le contact maintenant alors que Donald Trump avait, lors de son premier mandat, retiré les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien ?Avec Thierry Coville, chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), spécialiste de l'Iran.
Massad Boulos, conseiller spécial pour l'Afrique du président américain Donald Trump, termine une tournée d'une semaine sur le continent africain. Lors de sa dernière escale, à Kigali, il s'est entretenu avec le président rwandais Paul Kagamé. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération économique mais aussi sur la question de la paix dans la région des Grands lacs.
Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayomulika shughuli za shirika lisilo la kiserikali la KINNAPA Development Programme la huko nchini Tanzania katika kutekeleza Malengo ya Maendeleo Endelevu likijikita zaidi katika usawa wa kijinsia. Pia tunakuletea muhtasari wa habari na mashinani:Uganda, ambayo tayari ni mwenyeji wa wakimbizi wengi zaidi barani Afrika, inakabiliwa na shinikizo kubwa baada ya wakimbizi zaidi ya 41,000 kutoka Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC kuingia nchini humo tangu Januari mwaka huu, wakikimbia machafuko mapya mashariki mwa nchi yao limesema leo Shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi UNHCR. UNHCR imesema watu walioko katika mazingira hatarishi wanatambuliwa kwa msaada maalum, huku familia zilizotengana zikisaidiwa kuunganishwa tena.Siku kumi baada ya matetemeko ya ardhi ya kutisha yaliyoitikisa Myanmar tarehe 28 Machi, idadi ya vifo inaendelea kuongezeka. Titon Mitra, Mwakilishi wa Kikanda wa Shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Maendeleo UNDP nchini humo, akiripoti leo akiwa katika jiji liloharibiwa sana la Mandalay, kwa njia ya video ameripoti kwa waandishi wa habari jijini Geneva, Uswisi akisema, “idadi ya vifo ya hivi karibuni imepita watu 3,500 na “inaweza kuendelea kuongezeka.”Kenya, Uganda na Rwanda zitanufaika na mpango wa mlo shuleni baada ya leo Shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Chakula Duniani (WFP) kutangaza kuwa linaendeleza ushirikiano wake na Taasisi ya Novo Nordisk, kupitia ushirikiano wa kihistoria kati ya sekta binafsi na ya umma unaojumuisha Wizara ya Mambo ya Nje ya Denmark na Taasisi ya Grundfos, ili kupanua mpango wa mlo shuleni kutokana na chakula kinachozalishwa ndani ya nchi husika. Ushirikiano huu utajenga mfumo wa msaada unaohakikisha uendelevu wa muda mrefu wa mpango huu.Na mashinani mashinani jana tarehe 7 Aprili hapa Umoja wa Mataifa kumefanyika kumbukizi ya miaka 31 ya mauaji ya kimbari nchini Rwanda ambapo mmoja wa wazungumzaji alikuwa Germaine Tuyisenge Müller, manusura wa mauaji hayo na wakati huo alikuwa na umri wa miaka 9 wakiishi mji mkuu Kigali.Mwenyeji wako ni Leah Mushi, karibu!
Ditch the desk job—this Platform Chats episode takes us to Rwanda, where engineers swapped spreadsheets for socket wrenches and the cubicle for Kigali. Host Walt Blesser talks with Jim Costigan, PE, Senior Engineer – Field Services, Modjeski and Masters, and Erin O'Malley, PE, Bridge Engineer, HDR Engineering, about building a suspension bridge by hand with the local community through the organization Bridges to Prosperity.The featured keynote at the AREMA 2025 Railroad Bridge Symposium, Bridges to Prosperity, is a nonprofit organization that envisions a world without poverty caused by rural isolation and is dedicated to ending it one trail bridge at a time. From jet lag to hauling cables with no cranes in sight, they share how a simple bridge can transform lives and careers. If you think your job has challenges, wait until you hear this.Tune in for laughs, insights, and a reminder that real impact often happens off the tracks. For more information about Bridges to Prosperity, visit https://bridgestoprosperity.org/.
Le président burundais Evariste Ndayishimiye a accusé son homologue rwandais Paul Kagame d'avoir "un plan pour attaquer" son pays, des propos que Kigali a aussitôt dénoncés et jugés "regrettables". Kigali soutient le groupe armé M23, qui s'est emparé avec l'appui de soldats rwandais de vastes régions de l'est du Congo au cours des derniers mois, notamment le long des frontières avec le Rwanda et le Burundi.
Clement Manyathela and the listeners share their thoughts on Qatar taking a step to mediate for peace between Rwanda and the DRC; and the decline of Gautrain passengersSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Valentin nous raconte ses 2 titres consécutifs en challenger au Rwanda, à Kigali. 10 victoires épiques et beaucoup de tie breaks qui tournent en la faveur du français qui nous explique comment et pourquoi.
Mozambique's President Daniel Chapo has started a dialogue with opposition parties on ending post-electoral tensions and reaching a political compromise. But his main political opponent was not included. Can there be a compromise deal without the participation of Venancio Mondlane? Why do so many African women die of breast cancer? It is now one of the top causes of cancer deaths on the continent. Cancer specialists met in the Rwandan capital, Kigali, to discuss how to bring the numbers down. And why has a move towards a royal divorce caused a scandal in the Zulu kingdom?Presenter: Audrey Brown Technical Producer: Jonathan Greer Producers: Sunita Nahar and Nyasha Michelle in London Senior Journalist: Patricia Whitehorne Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Rwanda has sent troops across the border to the Democratic Republic of Congo to support the rebel M23 groups, triggering the Congolese foreign minister to call for international sanctions against Kigali. We speak to the UN force supporting the DRC national forces and a local journalist in Goma to find out the latest. Also on the programme: President Trump has said Palestinians should move from Gaza to neighbouring Arab countries, we speak to Richard Haass, President Emeritus of the Council on Foreign Relations; and the latest on the Presidential election in Belarus which EU leaders have labelled a farce.(Image: Internally displaced people who fled from various camps following fighting between M23 rebels and the Armed Forces of the Democratic Republic of the Congo, gather outside Saint Esprit parish in Goma, eastern Democratic Republic of Congo on January 26, 2025. Credit: Arlette Bashizi for Reuters)