Capital of Rwanda
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Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la loi sur la chefferie traditionnelle au Bénin et les négociations entre Washington et Téhéran sur le nucléaire. RDC/Rwanda : un nouveau médiateur ?Le président angolais à la tête de l'Union africaine, également ancien médiateur entre Kinshasa et Kigali, a proposé le nom de Faure Gnassingbé pour poursuivre la médiation. Pourquoi le choix de João Lourenço s'est-il porté sur son homologue togolais ? Quelles relations Faure Gnassingbé entretient-il avec les deux parties ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Bénin : les chefs traditionnels réduits au silence politique ?Les députés ont adopté une loi visant « à clarifier et structurer » la chefferie traditionnelle au Bénin. Le texte interdit désormais aux rois et chefs traditionnels de s'impliquer dans la vie politique du pays sous peine de sanctions. Comment expliquer cette nouvelle disposition ? Comment les principaux concernés réagissent-ils ?Avec Jean-Luc Aplogan, correspondant de RFI à Cotonou.Iran/États-Unis : des discussions en cours sur le nucléaireAlors que Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans, Donald Trump a annoncé des discussions « directes » sur le nucléaire iranien. Quelle est la position de l'Iran concernant ces négociations ? Pourquoi reprendre le contact maintenant alors que Donald Trump avait, lors de son premier mandat, retiré les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien ?Avec Thierry Coville, chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), spécialiste de l'Iran.
Massad Boulos, conseiller spécial pour l'Afrique du président américain Donald Trump, termine une tournée d'une semaine sur le continent africain. Lors de sa dernière escale, à Kigali, il s'est entretenu avec le président rwandais Paul Kagamé. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération économique mais aussi sur la question de la paix dans la région des Grands lacs.
Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayomulika shughuli za shirika lisilo la kiserikali la KINNAPA Development Programme la huko nchini Tanzania katika kutekeleza Malengo ya Maendeleo Endelevu likijikita zaidi katika usawa wa kijinsia. Pia tunakuletea muhtasari wa habari na mashinani:Uganda, ambayo tayari ni mwenyeji wa wakimbizi wengi zaidi barani Afrika, inakabiliwa na shinikizo kubwa baada ya wakimbizi zaidi ya 41,000 kutoka Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC kuingia nchini humo tangu Januari mwaka huu, wakikimbia machafuko mapya mashariki mwa nchi yao limesema leo Shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi UNHCR. UNHCR imesema watu walioko katika mazingira hatarishi wanatambuliwa kwa msaada maalum, huku familia zilizotengana zikisaidiwa kuunganishwa tena.Siku kumi baada ya matetemeko ya ardhi ya kutisha yaliyoitikisa Myanmar tarehe 28 Machi, idadi ya vifo inaendelea kuongezeka. Titon Mitra, Mwakilishi wa Kikanda wa Shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Maendeleo UNDP nchini humo, akiripoti leo akiwa katika jiji liloharibiwa sana la Mandalay, kwa njia ya video ameripoti kwa waandishi wa habari jijini Geneva, Uswisi akisema, “idadi ya vifo ya hivi karibuni imepita watu 3,500 na “inaweza kuendelea kuongezeka.”Kenya, Uganda na Rwanda zitanufaika na mpango wa mlo shuleni baada ya leo Shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Chakula Duniani (WFP) kutangaza kuwa linaendeleza ushirikiano wake na Taasisi ya Novo Nordisk, kupitia ushirikiano wa kihistoria kati ya sekta binafsi na ya umma unaojumuisha Wizara ya Mambo ya Nje ya Denmark na Taasisi ya Grundfos, ili kupanua mpango wa mlo shuleni kutokana na chakula kinachozalishwa ndani ya nchi husika. Ushirikiano huu utajenga mfumo wa msaada unaohakikisha uendelevu wa muda mrefu wa mpango huu.Na mashinani mashinani jana tarehe 7 Aprili hapa Umoja wa Mataifa kumefanyika kumbukizi ya miaka 31 ya mauaji ya kimbari nchini Rwanda ambapo mmoja wa wazungumzaji alikuwa Germaine Tuyisenge Müller, manusura wa mauaji hayo na wakati huo alikuwa na umri wa miaka 9 wakiishi mji mkuu Kigali.Mwenyeji wako ni Leah Mushi, karibu!
Dans le cadre de la semaine de la Langue française, le Club RFI Kigali a organisé la deuxième édition de son tournoi intercommunautaire de football. Des équipes de plusieurs communautés francophones (Burkina Faso, Centrafrique, Cameroun, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali, RDC, Rwanda, Tchad) ont participé à cette rencontre sportive. L'équipe du Cameroun remporte la finale de cette compétition face au Bénin (5-1). Avec la participation de Richard Murigande (président du Club RFI Kigali).Cousin/invité : Preston Kwapnang, coach de l'équipe du Cameroun.Proverbe : Abishyize hamwe ntakibananira (Rien n'est impossible pour ceux qui unissent leurs efforts).Programmation musicale : Bana, Shaffy feat. Chriss Eazy.
Les têtes d'affiches de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Simon Bourtembourg. Notre première tête d'affiche est originaire du Tchad. Diplômé des universités de Yaoundé et de l'Aube Nouvelle à Ouagadougou, Mario Nderngue Djiraibaye possède un master 2 en sciences de l'environnement ainsi qu'un diplôme d'ingénieur de travaux en génie électrique spécialisation électricité industrielle. En 2023, il a créé « G2E Mountara », une start-up qui développe des solutions énergétiques. Notre seconde tête d'affiche est originaire du Rwanda. Eugène Rwagasore possède une licence en informatique obtenue à l'Institut des sciences et technologies de Kigali. Il est donc cofondateur de « Pindo », une start-up qui facilite l'accessibilité numérique. « Pindo » travaille dans le domaine de la communication en Afrique, et ce, grâce à l'intelligence artificielle vocale pour ceux qui ont des compétences limitées en lecture.
Ditch the desk job—this Platform Chats episode takes us to Rwanda, where engineers swapped spreadsheets for socket wrenches and the cubicle for Kigali. Host Walt Blesser talks with Jim Costigan, PE, Senior Engineer – Field Services, Modjeski and Masters, and Erin O'Malley, PE, Bridge Engineer, HDR Engineering, about building a suspension bridge by hand with the local community through the organization Bridges to Prosperity.The featured keynote at the AREMA 2025 Railroad Bridge Symposium, Bridges to Prosperity, is a nonprofit organization that envisions a world without poverty caused by rural isolation and is dedicated to ending it one trail bridge at a time. From jet lag to hauling cables with no cranes in sight, they share how a simple bridge can transform lives and careers. If you think your job has challenges, wait until you hear this.Tune in for laughs, insights, and a reminder that real impact often happens off the tracks. For more information about Bridges to Prosperity, visit https://bridgestoprosperity.org/.
Le président burundais Evariste Ndayishimiye a accusé son homologue rwandais Paul Kagame d'avoir "un plan pour attaquer" son pays, des propos que Kigali a aussitôt dénoncés et jugés "regrettables". Kigali soutient le groupe armé M23, qui s'est emparé avec l'appui de soldats rwandais de vastes régions de l'est du Congo au cours des derniers mois, notamment le long des frontières avec le Rwanda et le Burundi.
In this powerful episode of Kroc Pod, Dr. Cindi Cassady—Kroc School alumna and clinical psychologist—reveals her groundbreaking work establishing Kigali's first ketamine clinic to address Rwanda's critical mental health challenges. With one in five citizens struggling with depression, anxiety, and PTSD, Dr. Cassady shares how strategic partnerships and innovative ketamine treatments offer a transformative approach to healing in a nation still processing historical trauma. Her work not only provides hope for individuals battling mental health issues but also represents a crucial intersection of peace, justice, and psychological recovery. Join us for an illuminating conversation that explores how targeted medical interventions can help rebuild individual and collective mental wellness in post-conflict Rwanda.
Rwanda has accused Belgium of undermining it constantly and cut diplomatic ties. Brussels is leading calls for the European Union to sanction Kigali over its support for the rebel group at the centre of crisis in DR Congo — the M23. Josey Mahachi talks to Fredrick Golooba Mutebi, a researcher on the Great Lakes region and DW's correspondent Nasra Bishumba in Rwanda.
Clement Manyathela and the listeners share their thoughts on Qatar taking a step to mediate for peace between Rwanda and the DRC; and the decline of Gautrain passengersSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Coup de théâtre au Qatar, où le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame se sont rencontrés secrètement hier. Les deux chefs d'État ont décidé de « poursuivre les discussions entamées hier pour établir les bases solides d'une paix durable », dit le communiqué final. Jusqu'à présent, on croyait que l'Angola faisait médiation entre les deux pays en guerre. Mais après la rencontre d'hier, tout est en train de changer. Trésor Kibangula est analyste politique l'Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette rencontre au Qatar ? Trésor Kibangula : Oui, comme tout le monde. C'était une grande surprise, en tout cas dans la forme, mais pas totalement dans le fond. Parce qu'on sait que Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. On se souvient encore d'une tentative en 2023 déjà, mais jusqu'ici, Kinshasa s'y montrait toujours réticent, notamment parce que le Qatar est perçu par les autorités congolaises comme proche de Kigali, notamment avec des investissements au Rwanda et la construction d'un aéroport au Rwanda. Mais au regard des blocages dans les autres formes de médiation, je pense que cette rencontre offre quand même un progrès sur un point essentiel : elle permet aujourd'hui aux deux chefs d'État de se parler directement. Et c'est la première fois depuis des mois que Tshisekedi et Kagame se retrouvent face à face dans un cadre, où ils peuvent discuter sans intermédiaires régionaux.Il y a trois mois, une rencontre entre les deux présidents était déjà prévue, c'était à Luanda, mais à la dernière minute, Paul Kagame avait renoncé à y aller. Pourquoi ça a marché hier ? Plusieurs éléments ont évolué depuis décembre. Les contextes militaires et diplomatiques ont basculé. En décembre, Kinshasa refusait encore totalement l'idée de négocier avec le M23. Kigali, de son côté, a posé comme condition sine qua non des négociations directes entre le gouvernement congolais et les M23, ce que Tshisekedi refusait. Donc beaucoup de choses ont évolué. Les rapports de forces ont changé sur le terrain. Fin janvier, le M23 a pris le contrôle de Goma. Puis en février, Bukavu est tombé aussi. L'armée congolaise n'a pas réussi à reprendre l'initiative et, aujourd'hui, le M23 continue à consolider ses positions. Et sur le plan diplomatique, Kinshasa a finalement accepté l'idée de ce dialogue direct avec le M23. Et de l'autre côté, on voit aussi toutes ces sanctions qui tombent sur le Rwanda. Donc, je pense que, face à cette situation, les deux parties avaient finalement plus d'intérêt à parler aujourd'hui qu'en décembre.Dans le communiqué final d'hier soir, les deux chefs d'État insistent sur le processus conjoint, le processus fusionné, que l'organisation EAC des pays d'Afrique de l'Est et l'organisation SADEC des pays d'Afrique australe ont mis en place le mois dernier à Dar es Salam en faveur de la paix au Congo. Pourquoi cette attention particulière ? Je pense que l'initiative de Luanda n'avait pas vraiment réussi à avoir la confiance de Kigali. Elle était portée par l'Angola de manière plus ou moins isolée. Et aujourd'hui, Doha ne cherche pas à créer un énième format parallèle de médiation. Parce que, lorsqu'on lit les communiqués qataris, on voit très bien effectivement que ce sont les discussions sous l'égide de l'EAC et de la SADEC qui sont encouragées, ce qu'on appelle aujourd'hui les processus fusionnés. Je pense que ces choix peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs parce que, un : il correspond aux préférences de Kigali qui a toujours misé sur ces processus fusionnés pour gérer la crise, parce que Kigali a une certaine influence sur l'EAC. Deuxième chose, c'est que ce choix de Doha de préférer les processus fusionnés permettent d'éviter un affrontement entre plusieurs initiatives concurrentes. Parce qu'on était un peu dans une cacophonie d'initiatives de médiation. Avec Doha, maintenant, on essaie de proposer une ligne et c'est le choix des processus fusionnés.Est-ce à dire que les premières négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 n'auront pas lieu à Luanda sous l'égide de l'Angola, mais quelque part ailleurs en Afrique, sous l'égide de ce processus fusionné entre l'EAC et la SADEC ?Ça devient vraiment très difficile d'envisager que la médiation angolaise puisse reprendre la main, à cause de ce déficit de confiance, surtout du côté du M23 et de Kigali. Mais comme les deux parties doivent se parler et qu'il y a eu un progrès avec la rencontre de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi à Doha, on pense que le processus pourrait continuer, peut-être en marge des discussions EAC/SADEC qui se tiennent dans le cadre de ces processus fusionnés.À lire aussiTrésor Kibangula: «Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda»
Revirement de dernière minute… La délégation de l'AFC-M23 ne se rendra pas ce mardi dans la capitale angolaise pour parler de la paix dans l'est de la RDC.La rébellion justifie cette annulation, précise Jeune Afrique, « par l'annonce, hier, de nouvelles sanctions imposées par l'Union européenne. Ces mesures visent plusieurs membres du M23, dont le président de sa branche politique, Bertrand Bisimwa, qui avait été officiellement invité par l'Angola à participer au dialogue. Outre des officiers rwandais sanctionnés pour leur soutien aux rebelles, ces mesures ciblent aussi différents cadres du mouvement, dont le “colonel“ John Imani Nzenze, chargé du renseignement au sein du M23, ou encore John Musanga Bahati, alias “Erasto“, nommé “gouverneur“ du Nord-Kivu après la prise de Goma ». « Sabotage ! »« L'AFC-M23 évoque (donc) un sabotage du processus de paix, pointe le site congolais Actualité CD. Le groupe rebelle estime que ces décisions (notamment les sanctions européennes) renforcent la position du président Félix Tshisekedi, qu'il accuse de poursuivre une politique belliciste. L'AFC-M23 affirme également que les forces congolaises et leurs alliés poursuivent leurs offensives sur plusieurs fronts, notamment par des bombardements aériens et l'utilisation de drones de combat CH-4. Selon le mouvement, ces attaques rendent toute négociation impossible ».« Presque simultanément aux sanctions européennes, relève pour sa part Le Monde Afrique, le Rwanda a décidé de “rompre les relations diplomatiques avec effet immédiat“ avec la Belgique. Kigali accuse l'ex-puissance coloniale d'avoir “pris parti [pour Kinshasa] bien avant et pendant le conflit en cours [en RDC]“ ».Le M23 en position de force…Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC s'interroge : « le choix de l'Union européenne d'annoncer des sanctions contre le M23 et le Rwanda la veille de négociations à Luanda était-il vraiment judicieux ? Et est-ce que l'annulation de la rencontre entre le M23 et le gouvernement congolais n'arrange finalement pas tout le monde ? Sur le carambolage de calendrier entre l'annonce de l'Union européenne et les négociations de Luanda, on peut clairement dire qu'il s'agit d'une erreur, estime Afrikarabia, permettant d'offrir, sur un plateau, un prétexte idéal au M23 pour claquer la porte. D'autant que les Européens planchent sur ces sanctions depuis plusieurs semaines. On peut également se demander, pointe encore le site, si les rebelles et Kinshasa avaient vraiment envie de cette rencontre surprise, organisée dans la précipitation par João Lourenço ? Le M23 est dans une telle position de force militaire qu'il peut tout se permettre en restant maître du jeu et des horloges ».En effet, « gagner du temps est plutôt favorable aux rebelles, qui continuent d'avancer sur le terrain, notamment en progressant vers la ville de Walikale. Face à une armée congolaise qui n'est plus offensive, le M23 peut espérer s'emparer de nouveaux territoires, au Nord, à l'Ouest et au Sud, laissant ainsi Kinshasa avec des marges de manœuvre de plus en plus limitées lorsqu'il sera venu le temps de négocier. Quant au pouvoir congolais, relève encore Afrikarabia, on sait que le président Tshisekedi, qui a répété à l'envi pendant de longs mois qu'il ne négocierait jamais avec le M23, semble vouloir retarder le moment fatal où il sera bientôt obligé de s'asseoir en face de la rébellion ».Responsable…Pour Ledjely en Guinée, « le M23 porte l'entière responsabilité de cette autre occasion manquée. Si les autorités congolaises avaient réussi à surmonter leurs réticences à dialoguer directement avec les rebelles, ce sont finalement ces derniers qui ont opté pour le boycott et la chaise vide. Ce choix du M23 est d'autant plus condamnable qu'il révèle le manque d'intérêt du mouvement rebelle pour le rétablissement de la paix et de la tranquillité. En particulier, se cacher derrière les sanctions adoptées hier par l'Union européenne pour refuser de participer aux négociations relève d'un chantage malsain ».Qui sera le « bon sapeur-pompier » ?Alors « et maintenant ? », s'interroge WakatSéra au Burkina Faso. « Que vaudra la “feuille de route“ accouchée par les ministres des Affaires étrangères de la Communauté de l'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement d'Afrique australe, au cours de leur rencontre conjointe d'Harare, hier, sur la base des recommandations des chefs d'état-major des deux régions ? Luanda reviendra-t-il encore à l'ordre du jour, avec les sanctions prises et celles en vue, et que l'AFC-M23 pointe du doigt comme un frein à la marche vers la sortie de conflit ? (…) Pour le moment, soupire WakatSéra, la RDC attend toujours le bon sapeur-pompier, alors que les ingrédients s'accumulent dans la marmite et la rendent davantage explosive ! »
Valentin nous raconte ses 2 titres consécutifs en challenger au Rwanda, à Kigali. 10 victoires épiques et beaucoup de tie breaks qui tournent en la faveur du français qui nous explique comment et pourquoi.
Der Tennissport expandiert zunehmend in neue Märkte, und Afrika rückt dabei immer stärker in den Fokus. Mit dem Rwanda Challenger in Kigali findet bereits zum zweiten Mal ein ATP Challenger-Turnier in Zentralafrika statt. Das 14-tägige Event ist ein wichtiger Schritt für die Entwicklung des Tennissports auf dem afrikanischen Kontinent, der bisher nur wenige hochklassige Turniere beheimatet. Kigali, die Hauptstadt und größte Metropole Ruandas mit etwa 1,7 Millionen Einwohnern, gilt als eine lebendige und sich rasch entwickelnde Metropole im Herzen des afrikanischen Kontinents. Sie liegt im zentralen Teil Ruandas und ist nicht nur politisches und wirtschaftliches Zentrum des Landes, sondern auch ein kultureller ... WERBUNG 10 Euro gratis bei NEO.bet Sichert euch 10 Euro gratis beim Wettanbieter NEObet, ganz ohne Einzahlung. Einfach den Promotion-Code tennis10 bei der Registrierung auf neobet.de eingeben und sofort mit den 10 Euro loswetten. Link zur NEObet-Registrierung: https://neobet.de/de/Sportwetten#account/Account Du möchtest deinen Podcast auch kostenlos hosten und damit Geld verdienen? Dann schaue auf www.kostenlos-hosten.de und informiere dich. Dort erhältst du alle Informationen zu unseren kostenlosen Podcast-Hosting-Angeboten. kostenlos-hosten.de ist ein Produkt der Podcastbude.Gern unterstützen wir dich bei deiner Podcast-Produktion.
Mozambique's President Daniel Chapo has started a dialogue with opposition parties on ending post-electoral tensions and reaching a political compromise. But his main political opponent was not included. Can there be a compromise deal without the participation of Venancio Mondlane? Why do so many African women die of breast cancer? It is now one of the top causes of cancer deaths on the continent. Cancer specialists met in the Rwandan capital, Kigali, to discuss how to bring the numbers down. And why has a move towards a royal divorce caused a scandal in the Zulu kingdom?Presenter: Audrey Brown Technical Producer: Jonathan Greer Producers: Sunita Nahar and Nyasha Michelle in London Senior Journalist: Patricia Whitehorne Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Our guest this week on The Long Form podcast is Josh Doctson. A former NFL star, Josh relocated his entire family to Rwanda and now plans to open the first ever high-end vegan restaurant in Kigali.We shall discuss his early life and sports career, the challenges he faced managing the millions of dollars he earned from the NFL, why he chose to leave the US permanently and settle in Kigali and also why he believes that veganism can work in Rwanda.Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
La grève des avocats au Cameroun en est à son 3e et dernier jour. Afrik.com, s'en fait l'écho. « Les avocats camerounais en grève pour protester contre les violences policières », titre le site d'information, qui précise que ce mouvement se caractérise « par une suspension du port de la robe ». « Le Conseil de l'ordre des avocats », ajoute Afrik.com, « entend protester contre les abus dont souffrent les avocats de la part des forces de l'ordre », qu'ils qualifient de « violences physiques, barbarie et autres traitements humiliants ».« Deux incidents récents », dont l'un rendu public par une vidéo, sont à l'origine de ce mouvement de grève. Cette vidéo montre « des policiers infligeant des violences inacceptables à un avocat, dans une scène choquante et inhumaine », raconte Afrik.com. Le 2e incident concerne un avocat « victime d'une séquestration par des forces de sécurité, pour avoir simplement osé dénoncer les violations des droits de ses clients ». Média Afrique News relate également cette « fronde des avocats », qui « s'inscrit dans un contexte politique marqué par un durcissement du régime du président Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 42 ans ». L'ONG Human Rights Watch, rappelle Média Afrique News, a récemment alerté sur « la répression gouvernementale croissante contre l'opposition et la dissidence, à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025. »Vague de sanctions sans précédentDans la presse africaine également, la guerre dans l'est de la RDC et les sanctions contre le Rwanda. C'est le média congolais le Maximum qui revient sur les sanctions internationales imposées au Rwanda, expliquant que « plus un jour ne passe sans que de nouvelles sanctions ne soient annoncées contre Kigali pour son agression caractérisée de la RDC. » Le Maximum cite notamment l'Allemagne, qui a « annoncé la suspension de nouveaux engagements financiers envers le Rwanda », ou encore le Canada, qui a, de son côté, annoncé « la suspension de la délivrance du permis pour l'exportation au Rwanda de biens et technologies réglementés ».À ces deux pays, il faut ajouter le Royaume Uni et le Luxembourg, qui ont, eux aussi, annoncé leur intention de sévir. Le Maximum souligne que « cette vague sans précédent de sanctions qui s'abat sur Kigali », « intervient alors que le président rwandais Paul Kagamé a déjà urgemment besoin de quelque 120 millions de dollars pour combler le manque à gagner du financement du secteur de la santé après la fermeture de l'USAID par l'administration Trump ».Récifs coralliensEnfin, une fuite de gaz sur un champ de pétrole au large du Sénégal et de la Mauritanie, suscite l'inquiétude. « Exploité par BP, le champ GTA est au cœur d'une controverse après la détection d'une fuite de gaz », explique Sénéplus. « Tandis que l'entreprise minimise l'incident, Greenpeace Afrique alerte sur les risques pour l'écosystème marin. » Le groupe pétrolier BP, à propos de l'incident, évoque « un faible débit » et un « impact négligeable », alors que Greenpeace Afrique estime que « cette fuite n'est pas un simple accident, mais la conséquence logique d'une industrie qui privilégie ses profits au détriment des écosystèmes et des populations locales ». « Le champ GTA abrite l'un des plus grands récifs coralliens en eau profonde », ajoute Greenpeace, « un seul déversement peut anéantir des décennies de biodiversité, contaminer la chaîne alimentaire et bouleverser l'équilibre écologique de toute la région ».De son côté, Walfnet s'intéresse aux arguments développés par le think tank LEGS – AFRICA, qui « interpelle le ministère des hydrocarbures, Petrosen (la compagnie pétrolière sénégalaise), ainsi que l'exploitant BP », sur « l'urgence à informer les sénégalais sur les causes, l'ampleur et les impacts de cette fuite de gaz sur l'environnement marin, la sécurité et la santé des populations ainsi que les émissions sur le climat »
Le site Africa Intelligence révélait cette semaine que Félix Tshisekedi avait dépêché en février des émissaires à Washington pour tenter de passer un accord avec l'administration américaine. Accord qui consisterait à sécuriser l'approvisionnement américain des minerais provenant de la RDC en échange d'une pression accrue sur Kigali. Dans l'est du pays, les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. C'est une des causes de l'instabilité dans la région. Dans une étude pour la fondation Jean-Jaurès parue cette semaine, le diplomate Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur de France à Kinshasa, s'intéresse aux fonctionnements de ces mines et à la façon dont les minerais parviennent à quitter le pays. RFI : Le titre de l'étude que vous publiez pour la Fondation Jean Jaurès est évocateur. Vous ne parlez pas du conflit dans l'est de la RDC mais des conflits, expliquez-nous...Pierre Jacquemot : Oui, parce que ces conflits se développent sur un territoire très important qui va de la frontière de l'Ouganda à la frontière du Burundi. Bien évidemment, les caractéristiques communes de ces conflits, c'est la violence dont sont victimes les populations. Cela se traduit par des pillages, des viols et des déplacements massifs. C'est cela la constance de conflits qui durent maintenant depuis une trentaine d'années.À l'origine, vous le dites, il y a d'abord des conflits locaux très ancrés qui ont débouché sur la création de milices d'autodéfense et de nombreux groupes armés dans toute la région...On compte actuellement environ 120 groupes armés. Ils sont de différentes tailles. Certains ont une taille régionale ou même des ramifications à Kinshasa, voire à l'étranger. C'est le cas du célèbre M23. D'autres sont nés d'activités de milices d'autodéfense, qui ont pris parfois une place plus importante et sont devenus relativement autonomes. Il y a donc une foultitude de groupes armés qui se financent essentiellement par les activités minières, par le commerce des mines et qui achètent des armes par ce truchement.On sait que la région a un sous-sol très riche. Les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. Vous décrivez minutieusement le fonctionnement de ces mines et la façon dont sortent les minerais du pays. Qui a réellement la main aujourd'hui sur ces minerais, en particulier dans le Kivu ?Ces mines sont contrôlées par des groupes armés très largement, mais également par l'armée nationale. Là, j'évoque la situation qui prévalait encore au mois de décembre dernier, les choses ayant profondément évolué avec le déploiement du M23 sur deux provinces et la reprise d'un certain nombre d'activités minières par ce groupe qui est appuyé par des forces rwandaises.Vous écrivez que ces minerais sont exportés par deux corridors principaux : la voie ougandaise et la voie rwandaise. Quelle est leur destination finale ?Une partie, en particulier l'or, passe par Dubaï et par les Émirats arabes unis. Là, il y a une liaison directe entre l'Ouganda et Dubaï pour de l'or qui vient principalement de l'Ituri. L'Ouganda ne produit quasiment pas d'or mais le transforme légèrement et ensuite l'exporte. Pour ce qui concerne le tantale, c'est à peu près la même chose, pour des quantités qui sont importantes et qui permettent au Rwanda de dire qu'ils sont le principal exportateur. En fait, ce tantale – on l'appelle localement le coltan – vient très largement du Nord-Kivu, notamment d'une mine. Rien que la prise d'une mine par les forces du M23 appuyées par le Rwanda, la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de tantale qui est aussi indispensable pour l'électronique. Ce tantale traverse donc la frontière, fait l'objet d'une première transformation au Rwanda. Il part ensuite vers l'Asie et part vers l'Europe et l'Amérique du Nord, faussement étiqueté, blanchi par différents mécanismes que l'on a maintenant parfaitement identifiés, qui sont censés décontaminer, moraliser les filières, mais qui en fait ne le sont pas. Ce qui fait que, par exemple, Apple est accusée d'utiliser pour ses iPads ou ses iPhones du tantale qui vient de ces régions en conflit et qui sont contrôlées par des groupes armés.On parle beaucoup de la prédation des ressources minières mais vous le rappelez dans cette étude, ce n'est pas la seule explication à l'instabilité dans la région...Il y a un terreau ethno-sociologique qui est important puisqu'on a une cohabitation de ce qu'on appelle localement des autochtones et des allochtones. Les allochtones étant majoritairement d'origine Tutsis. Et dès lors qu'il y a des situations conflictuelles, on assiste au réveil de ces tensions ethniques. Ces tensions sont alimentées par des rumeurs diverses, des infox diverses. Cela exacerbent les tensions communautaires. Puis, il y a un troisième facteur : c'est l'incapacité du gouvernement congolais, il faut bien le dire à assurer la sécurité des populations et une activité économique qui permette une juste répartition des richesses au bénéfice des populations. À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prix
« Le timing était presque parfait, relève Jeune Afrique. Le 21 février, l'opposant Jean-Marc Kabund, incarcéré depuis août 2022 et condamné à sept ans de réclusion pour “outrage au chef de l'État“ et “propagation de faux bruits“, a soudainement été libéré. Le jour suivant, Félix Tshisekedi réunissait les membres de l'Union sacrée, à Kinshasa, et leur annonçait son intention de former un gouvernement d'union nationale dans un contexte de crise sécuritaire dans l'est de la RDC. » Le 1ᵉʳ mars, « toujours à la surprise générale, deux nouveaux opposants bénéficiaient d'une libération “conditionnelle“. »Alors, s'interroge Jeune Afrique, « faut-il voir dans ces libérations une volonté de détendre le climat politique ? (…) Félix Tshisekedi espère-t-il s'épargner un dialogue national semé d'embûches pour passer directement à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale ? » Peut-être, mais « peu nombreuses sont les formations d'opposition qui se disent disposées à accepter la main tendue du président congolais. Les camps de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Matata Ponyo Mapon, Delly Sesanga et même de Jean-Marc Kabund se sont prononcés contre l'initiative, qu'ils jugent contre-productive, pointe le site panafricain. Martin Fayulu, qui avait été le premier à proposer un dialogue pour cimenter l'unité nationale, semble partant, à condition que les discussions préalables soient supervisées par les Églises catholique et protestante. (…) Dans ce contexte, la décrispation paraît illusoire, relève Jeune Afrique, d'autant que Félix Tshisekedi a déjà dit qu'il ne ferait pas un pas en direction de ceux qui, selon lui, “portent les intérêts étrangers“. Dans sa ligne de mire : l'ancien président Joseph Kabila, qu'il accuse d'être derrière le M23. »Kabila : la mémoire courte ?Justement, Kabila sort du bois… Comme nous l'évoquions hier, l'ex-président a apparemment l'intention « de revenir au premier plan, à un moment critique où la présidence Tshisekedi est clairement menacée par le M23. Mais ce qui interroge dans les sorties médiatiques de Joseph Kabila, relève le site spécialisé sur la RDC,Afrikarabia, c'est qu'il donne l'impression de ne pas avoir été au pouvoir pendant 17 ans, et fait comme si sa présidence avait été “normale ». Comme s'il n'avait pas prolongé son dernier mandat de deux ans pour tenter de s'accrocher à son fauteuil. Comme si la crise pré-électorale de 2015-2018 n'avait pas été réprimée dans le sang. Comme si Floribert Chebeya n'avait pas été assassiné. Comme si les élections de 2011 et 2018 n'avaient pas été dénuées de toute crédibilité et de toute transparence. (…) Comme si les enquêtes des ONG internationales n'avaient pas documenté les milliards de dollars évaporés par la corruption. Des accusations que Joseph Kabila formule aujourd'hui… à l'encontre de Félix Tshisekedi et de son régime. Un sacré culot, s'exclame Afrikarabia. Mais peut-être que l'ancien président pense que les Congolais ont la mémoire courte. »Kagame : le paria ?Côté rwandais, à présent, le président Kagame parait de plus en plus isolé… « Nouveau coup de massue pour le Rwanda », s'exclame le site congolais Objectif Infos. « Berlin a annoncé avant-hier la suspension de ses aides au développement, assortie d'un réexamen de sa coopération bilatérale avec Kigali. (…) Concrètement, le Rwanda se voit privé d'une enveloppe annuelle de 50 millions d'euros, destinée à des projets de développement économique, énergétique, climatique et vaccinal. »« L'Allemagne emboîte ainsi le pas au Royaume-Uni et au Canada, qui ont pris des décisions semblables », note Le Monde Afrique.Pour ce qui concerne l'Union européenne, relève L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « même si pour le moment, il n'y a pas de sanctions prises à l'encontre du Rwanda, le Parlement européen a adopté récemment une résolution demandant la suspension d'un accord sur les minerais rares avec le Rwanda en raison de son soutien aux rebelles. Mais, les choses ne semblent pas encore totalement actées. »En tout cas, conclut le site burkinabé, « jusqu'à présent, l'homme fort de Kigali ne semble pas s'émouvoir outre mesure de ces sanctions ; il reste sourd à toutes les voix qui le conjurent de lever le pied dans l'est du Congo et de donner une chance à la paix. »En janvier dernier, Paul Kagame lors d'une allocution au corps diplomatique avait traité Félix Tshisekedi d' « idiot ». Le New Times à Kigali reprend l'invective et affirme que « le régime de Tshisekedi est en train de creuser sa propre tombe », que « la RDC est une nation en chute libre. (…) Et tout ce que nous pouvons faire, nous, poursuit le quotidien rwandais, est de nous fortifier. Accrochons-nous ! »
Après six ans de silence, Joseph Kabila revient sur la scène médiatique congolaise. Il y a eu cette tribune publiée il y a 10 jours par le Sunday Times en Afrique du Sud et hier, l'ancien président a accordé une interview à la presse namibienne, dont un extrait a été diffusé sur les réseaux sociaux. Extrait repris par le site d'information congolais 7 sur 7. Le voici : « notre intention est d'être très disponible pour servir notre pays et de continuer à servir notre peuple. »Au sujet de la guerre dans l'Est, rapporte encore 7 sur 7, « Joseph Kabila s'est montré favorable au départ de toutes les armées étrangères qui sont présentes en République démocratique du Congo. Pour lui, ça serait déjà un premier pas vers la solution. »Revenir dans le jeu politique…Pour Le Point Afrique, ce « retour médiatique n'a rien d'anodin. Selon ses proches, il s'inscrit dans une stratégie plus large : Kabila veut reprendre pied dans le jeu politique congolais et relancer son parti, le PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. Sur le terrain, les tensions avec Félix Tshisekedi n'ont cessé de s'intensifier. La coalition FCC-CACH, issue de leur accord, a volé en éclats, laissant place à une défiance mutuelle. En 2023, Kabila avait même interdit à ses partisans de briguer un mandat sous l'administration Tshisekedi, signe d'une rupture assumée. »Récemment, poursuit Le Point Afrique, « dans sa tribune publiée dans la presse sud-africaine, Kabila se pose en observateur critique du régime actuel : “l'implosion est imminente, affirme-t-il. Si le problème congolais n'est pas traité en profondeur, la crise persistera bien au-delà du conflit avec le Rwanda“. Un message qui, pour certains, ressemble moins à une analyse qu'à un avertissement. (…) Selon Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du PPRD, toujours dans les colonnes du Point Afrique, Kabila cherche avant tout à rappeler à l'opinion nationale et internationale que la situation actuelle est le résultat de l'échec du pouvoir en place, notamment dans la gestion de l'intégrité territoriale et de la sécurité du pays. »Des critiques à peine voilées en direction de Félix Tshisekedi.Fausse route pour Tshisekedi ?Le site d'information Afrik.com, sur un autre plan, n'épargne pas non plus le président congolais.« Depuis plusieurs mois, l'Est de la RDC est en proie à une offensive militaire menée par le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda. Cette guerre fait rage, tandis que le gouvernement de Félix Tshisekedi semble détourner son attention d'une menace grandissante pour se concentrer sur des problèmes internes qui semblent moins urgents », affirme Afrik.com. Afrik.com qui évoque la récente condamnation à mort de 55 soldats de l'armée congolaise à Butembo dans le Nord-Kivu, accusés de lâcheté devant l'ennemi. Commentaire du site panafricain : « plutôt que de renforcer ses troupes ou de rechercher des solutions diplomatiques, Tshisekedi semble préférer se concentrer sur des purges internes, punissant des soldats qui fuient la guerre plutôt que de renforcer les capacités de son armée face à une menace de plus en plus pressante. » Et « au-delà des problèmes militaires, poursuit Afrik.com, le gouvernement congolais semble mener une série de tentatives de contrôle sur des acteurs politiques et religieux, dans un contexte de tensions internes croissantes. »Poil à gratter…Référence à l'audition le week-end dernier par les autorités congolaises d'Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire général du PPRD, puis du secrétaire général de la CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien N'Shole.Commentaire de L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « si l'interrogatoire de Ramazani Shadary (très proche de Kabila), peut se comprendre dans une certaine mesure, plus problématique est celle du secrétaire général de la CENCO. En réalité, Tshisekedi ne pardonne pas à la CENCO, qui a entrepris avec les pasteurs évangéliques une mission de bons offices qui les avait conduits à Goma, à Kigali et en Belgique, appelant à un dialogue entre toutes les parties, notamment entre le pouvoir congolais et la rébellion du M23, au grand dam des autorités congolaises qui ne veulent pas en entendre parler et avaient tout de suite désavoué ladite mission. »Et L'Observateur Paalga de rappeler que « l'Église catholique a toujours été le poil à gratter des dirigeants, tous régimes confondus, depuis le temps de Mobutu. Les prélats n'ayant jamais manqué la moindre occasion de mettre les hommes politiques devant leurs responsabilités. »
Les prochains championnats du monde sur route sont prévus fin septembre à Kigali, une grande première pour l'Afrique. Face aux meilleurs de la planète, quel rôle peuvent espérer jouer les coureurs et coureuses du continent ? De notre envoyé spécial à Kigali,Le classement final du 17ᵉ Tour du Rwanda laisse apparaître de belles promesses : 3 coureurs africains dans le top 10, un jeune Rwandais, Vainqueur Masengesho, est arrivé en 7ᵉ position. Mais aux Mondiaux, avec des Pogacar ou Vingegaard annoncés, la concurrence sera bien plus relevée. De plus, le parcours pourrait être un « mini Paris-Roubaix à l'africaine », selon David Louvet, l'entraîneur de l'équipe du Rwanda depuis 2023.Paris-Roubaix donc pour les pavés, la distance, 270 km, à cela s'ajoute l'altitude et de nombreuses ascensions. Un cocktail qui fait de ces Mondiaux les plus durs, peut-être, de l'Histoire. « Avoir un Africain à l'arrivée, c'est sûr que ça va être compliqué, juge David Louvet. Au niveau du classement, moi, je pense qu'on peut reprendre celui de l'année dernière et on aura les mêmes coureurs à l'arrivée. » C'est-à-dire Tadej Pogacar, loin devant et pas grand monde à l'arrivée.À Zurich, où s'est disputée la dernière édition, le parcours très vallonné avait eu raison des sprinteurs. Même Biniam Girmay, maillot vert du dernier Tour de France, avait jeté l'éponge en cours de route. Alors que fera l'Érythréen cette année ? Peut-il lui, le grand coureur que l'Afrique attendait, zapper les premiers Mondiaux sur le continent ? Tout est possible, disait-il à notre micro fin janvier. Aujourd'hui, l'hypothèse impasse semble la plus avancée. « On a discuté ensemble, la Fédération, le ministère des Sports et Biniam, explique Samson Solomon, sélectionneur de l'Érythrée. J'aimerais qu'il soit au départ de ces Mondiaux, le gouvernement, le peuple, tout le monde aimerait ! Mais c'est son choix. Cette course n'est pas adaptée à son profil, il n'a pas très envie de prendre le départ pour le principe, sans pouvoir terminer. On ne peut pas décider pour lui, l'obliger à venir, donc je pense que Biniam ne participera pas à ces championnats au Rwanda. » À lire aussi Cyclisme : pour David Lappartient, « il n'y a pas de risques pour ces Mondiaux au Rwanda »« Il faut que l'Afrique soit présente »Mais il n'y a pas que Girmay et les stars de la catégorie Élite, heureusement. 13 épreuves sont prévues sur la semaine de compétitions et les parcours ne sont pas tous aussi durs. Certaines courses seront plus ouvertes. « Au niveau Élite, ça va être difficile, analyse l'Ivoirien Yao Allah-Kouamé, nouveau président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC). Maintenant, au niveau des jeunes, surtout au niveau des dames, il y a encore des possibilités. Donc le message que moi, je vais lancer à votre micro, c'est de faire en sorte que les fédérations africaines fassent en sorte qu'il y ait beaucoup de dames qui viennent à ces Mondiaux-là. Ce sont nos Mondiaux. Ce n'est pas une affaire du Rwanda, c'est une affaire de toute l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit présente. »Le président de la CAC dit espérer au moins 40 Fédérations africaines en septembre pour des chances de médaille minimes. Reste le plus important peut-être, l'élan.L'héritage que ces Mondiaux doivent laisser : un programme de formation supervisé par l'Union cycliste internationale vient déjà d'être inauguré au Rwanda. Il doit pouvoir profiter à tous les coureurs du continent.À lire aussi Cyclisme : comment l'étape test des Mondiaux est tombée à l'eau au Tour du Rwanda
Eventual saída das forças ruandeses de Cabo Delgado traria "recuo ao pico da violência", alerta analista. Presidente angolano, João Lourenço, participa em cimeira da Liga Árabe que debate conflito na Faixa de Gaza. Presidente dos EUA, Donald Trump, suspende ajuda militar à Ucrânia.
The Rwanda-backed M23 rebel group handed over FDLR fighters to Kigali. They say leaders of the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) were involved in the 1994 Rwandan genocide. The Congolese government dismissed the claims as "fabricated." So, how does Rwanda see peace succeeding in the region? DW's Eddy Micah Jr speaks to Rwanda's government spokesperson, Yolande Makolo.
Enfourchons nos bicyclettes pour vivre à Kigali l'arrivée du Tour du Rwanda 2025, avec Simon Hupperetz, conseiller technique auprès de la fédération rwandaise de cyclisme, Joseph Ndwaniye, écrivain passionné par la petite reine et la juriste et sociologue Donatille Karurenzi Vacciné au rayon de bicyclette, Simon Hupperetz est né dans la région de Malmédy. Cela fait huit ans qu'il partage sa passion au pays des mille collines et aujourd'hui il nous emmène dans son univers Joseph Ndwaniye est originaire de Kibuye. Infirmier, il travaille d'abord dans les hôpitaux rwandais avant de venir compléter sa formation en Belgique. Arrivé chez nous il y a vingt ans, il prend soin des patients des cliniques Saint Luc à Bruxelles et mets sa plume inspirée au service des lecteurs du Vif sous forme de chronique. Il vient aussi nous présenter son dernier ouvrage réalisé avec Paul De Gobert ‘Les Milles Collines à Coups de Pédale' L'adolescence de Donatille Karurenzi est brisée par le génocide du Rwanda. Elle livre cette douloureuse période de sa vie dans le livre ‘Un Génocide en Héritage'. Arrivée chez nous par amour, elle travaille comme conseillère chez Solidaris et enseigne le kinyarwanda aux enfants de l'école Umuco dans la région liégeoise. Pour reconnecter ces jeunes à leur histoire, elle les emmène sur les traces de ce massacre et permet la réalisation du documentaire de la RTBF ‘La force des racines' qui a reçu, fin 2024, le Prix du Journalisme de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Chaque dimanche, Adrien Joveneau vous ouvre de nouveaux horizons et jette des ponts entre les cultures avec les Belges du bout du monde à 9 heures sur la Première mais aussi en podcast à volonté sur Auvio.be Rwanda - 02/03/25 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les dimanches de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
On Daybreak Africa: African countries have appointed ex-Kenya president Uhuru Kenyatta, ex-Ethiopia prime minister Hailemariam Desalegn and ex-Nigeria president Olusegun Obasanjo as "facilitators" of a new peace process in the DRC while an International Criminal Court (ICC) prosecutor arrived Tuesday to investigate the upsurge in violence. Plus, Britain plans to pause some bilateral aid to Rwanda over Kigali's role in the conflict in neighboring DRC. The UN again expresses concern over the humanitarian crisis and loss of life in eastern DRC. Malawi vendors march to Parliament and stone ministers amid economic crises. Sudan's RSF paramilitary group explains the details behind the new parallel government. For these and more, tune in to Daybreak Africa!
Britain on Tuesday said it would pause some bilateral aid to Rwanda and impose other diplomatic sanctions on Kigali over its role in the conflict in neighboring Democratic Republic of Congo, according to Reuters. Rwanda denies backing the M23 group but says its own troops are acting in self-defense against hostile groups based in the DRC. Thierry Gatete Ruhumuliza, a Rwandan lawyer and Senior Fellow at the Institute of Political Analysis and Research, tells VOA's Douglas Mpuga, sanctions against Rwanda will not end the conflict in DRC
Ledjely en Guinée s'interroge : « se dirige-t-on vers la fin de l'immunité dont jouissait jusqu'ici le président rwandais, malgré son implication avérée et documentée dans la guerre qui secoue l'est de la République démocratique du Congo ? Il est peut-être trop tôt pour se réjouir du réveil de la communauté internationale, pointe le site d'information guinéen. Mais au moins, on peut constater que les lignes commencent à bouger contre le parrain des rebelles du M23. En effet, après les États-Unis la semaine dernière, c'est l'Union européenne qui vient de s'accorder sur la nécessité de dire stop au Rwanda dans son soutien actif au mouvement rebelle et à son agression contre son voisin. Avec à la clé des menaces de sanctions. Décidément, le mythe Kagame est en train de tomber. »Même pas peur…Alors pour l'instant, les sanctions sont timides… « L'Union européenne suspend les consultations sur la défense avec le Rwanda et annonce le réexamen de ses accords sur les minerais stratégiques », relève le site congolais 7 sur 7. « Cette décision va donc (notamment) priver l'armée rwandaise de l'assistance militaire et sécuritaire de l'Union européenne. »« Alors que les combats entre l'armée congolaise et l'AFC/M23 se poursuivent, la position de l'Union européenne vise à renforcer la pression diplomatique sur Kigali, sans exclure d'autres mesures en cas d'aggravation de la situation sur le terrain », remarque pour sa part le site Actualités CD.« Kigali et Paul Kagamé ont-ils peur de ces sanctions ? », s'interroge WakatSéra. Assurément non, répond le site burkinabé. « Les condamnations et les sanctions font comme monter l'adrénaline du côté de l'Alliance Fleuve Congo-M23 qui continue de marcher, dans le sang des Congolais, vers des objectifs qu'elle seule et son maître de Kigali se sont fixés. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne verraient pas d'un mauvais œil, la chute de Kinshasa, avec comme cerise sur le gâteau, celle de Félix Tshisekedi […]. »Kabila en embuscade ?Et c'est dans ce contexte tendu que Joseph Kabila est sorti du bois le week-end dernier… « Pour la première fois depuis son départ du pays en janvier 2024, pointe Le Forum des As à Kinshasa, Joseph Kabila a pris la parole sur plusieurs sujets brûlants, notamment la crise politique, sécuritaire et sociale qui secoue le pays. Dans une tribune publiée dans le journal sud-africain Sunday Times, l'ex-président a dénoncé un état de fait qu'il considère comme une menace pour la stabilité de la RDC et de la région. Joseph Kabila accuse l'actuel président congolais d'avoir instauré un régime de “terreur“, caractérisé par la répression des opposants politiques, les arrestations arbitraires et les exécutions extrajudiciaires. Il dénonce également l'exil forcé des journalistes, des leaders d'opinion et même des responsables religieux. (…) Reste à savoir, pointe encore le quotidien congolais, si cette prise de parole marque le début d'un retour actif de Kabila sur la scène politique congolaise ou s'il s'agit simplement d'une critique ponctuelle contre le régime de Félix Tshisekedi. Quoi qu'il en soit, cette déclaration risque d'intensifier les tensions déjà vives au sein du paysage politique congolais. »Nouvelle épine au pied de Tshisekedi…« Kabila sort la sulfateuse », s'exclame Afrikarabia. Cette « volée de bois vert contre son successeur laisse songeur, relève le site spécialisé sur la RDC, lorsque l'on pense à la répression, à l'époque de Kabila, des manifestations dans le sang, à l'assassinat de Floribert Chebeya, à la centaine de morts et au verrouillage des médias pendant la crise pré-électorale de 2016. Pourtant, cette sortie médiatique de l'ancien président congolais signifie aujourd'hui qu'il est bien de retour sur le devant de la scène avec des ambitions de revanche à peine voilées. (…) Pour Félix Tshisekedi, il n'y a d'ailleurs pas de doute, relève encore Afrikarabia. Derrière le M23, il y a Joseph Kabila. Une nouvelle épine dans le pied qui risque d'être tenace pour le président congolais. »En effet, constate également L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « une décennie après, coucou, revoilà Kabila (…), qui renoue secrètement avec une certaine agitation politique. Mais sans la moindre compassion pour ces milliers de victimes civiles, pour ces centaines de milliers de déplacés, sans la moindre condamnation de la rébellion du M23, sans la moindre désapprobation des visées impérialistes de Paul Kagame sur les minerais stratégiques de l'Est de la RDC. »
The United Nations Security Council has called on Rwanda's military to stop supporting the M23 rebels in the eastern Democratic Republic of Congo and immediately withdraw of all troops from captured territory without preconditions. Kigali denies the allegation that they are behind the rebels. The call comes as the M23 continue to capture more land while appointing a parallel administration in the eastern DRC. Moses Havyarimama reports
Des policiers congolais sont arrivés depuis Bukavu au port de Goma dimanche. Deux villes sous le contrôle des rebelles du M23. Ils ont été "enrôlés" par le mouvement soutenu par Kigali et vont recevoir une "formation idéologique" avant de retourner travailler sur le terrain. À Goma, l'insécurité est toujours présente. Plusieurs jeunes hommes ont été retrouvés morts dans un quartier de l'ouest du centre-ville.
Nur eine Woche nach seinem ersten Titelgewinn auf den Kanarischen Inseln setzte Pablo Carreño Busta seine Dominanz fort und gewann auch das Tenerife Challenger 2. Vor vollen Rängen auf dem Center Court der Abama Tennis Academy, setzte sich der ehemalige Weltranglisten-10. am Sonntag souverän mit 6:3, 6:2 gegen den österreichischen Qualifikanten Filip Misolic durch. Durch seinen erneuten Triumph verbessert sich der Spanier in der ATP-Weltrangliste auf Platz 111 und rückt damit seinem Ziel, in die Top 100 zurückzukehren, immer näher. Das Finale des Tenerife Challenger 2 verlief nach einem klaren Muster: Carreño Busta dominierte mit seinem präzisen Spiel die meisten Ballwechsel und ließ ... WERBUNG 10 Euro gratis bei NEO.bet Sichert euch 10 Euro gratis beim Wettanbieter NEObet, ganz ohne Einzahlung. Einfach den Promotion-Code tennis10 bei der Registrierung auf neobet.de eingeben und sofort mit den 10 Euro loswetten. Link zur NEObet-Registrierung: https://neobet.de/de/Sportwetten#account/Account Du möchtest deinen Podcast auch kostenlos hosten und damit Geld verdienen? Dann schaue auf www.kostenlos-hosten.de und informiere dich. Dort erhältst du alle Informationen zu unseren kostenlosen Podcast-Hosting-Angeboten. kostenlos-hosten.de ist ein Produkt der Podcastbude.Gern unterstützen wir dich bei deiner Podcast-Produktion.
« Où s'arrêteront le M23 et le Rwanda ? » : question posée par le site d'information guinéen Ledjely. « La facilité avec laquelle les rebelles viennent de prendre le contrôle des deux principales régions du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, en l'espace d'un mois seulement, doit inquiéter les autorités congolaises ».D'autant que« sur le plan diplomatique, personne ne répond, pointe Ledjely. Personne n'écoute vraiment les doléances de Félix Tshisekedi. À l'ONU, à la Communauté de l'Afrique de l'Est, à la Communauté de développement de l'Afrique australe et à l'Union africaine, on n'ose même pas citer le Rwanda comme agresseur. Seuls le Royaume-Uni et la France, après la chute de Bukavu le week-end dernier, ont eu le courage d'appeler nommément le pays de Kagame à se retirer des zones qu'il a contribué à conquérir. Mais en vain. (…) Dans ces conditions, conclut le site guinéen, il n'y a donc pas de véritable obstacle susceptible d'arrêter le M23, s'il décidait de conquérir Kinshasa ». « Condamnations tièdes… »La communauté internationale reste donc les bras croisés… C'est ce que dénonce avec force dans une tribune publiée par Le Monde Afrique le chercheur américain Jason Stearns, fondateur du Groupe d'étude sur le Congo.« Trois semaines se sont écoulées depuis la chute de Goma, sans autre réaction que des condamnations tièdes, s'insurge-t-il. Au sein de l'UE, où les décisions de suspension de l'aide nécessitent un consensus, quelques intérêts étroits ont bloqué l'action. Le Rwanda a déployé des troupes dans le nord du Mozambique, où elles ont repoussé les militants islamistes, protégeant ainsi un projet pétrolier de 20 milliards de dollars appartenant à TotalEnergies. Cela a rendu la France réticente à faire pression sur le Rwanda. Depuis le début de la crise en 2021, Élysée a joué un rôle-clé en soutenant la hausse du financement à Kigali, dénonce encore Jason Stearns. Aux États-Unis, poursuit-il, les postes les plus élevés concernant l'Afrique n'ont pas encore été pourvus, ce qui a ralenti l'action. Parmi les pays africains, le manque de leadership, associé à l'efficacité diplomatique de Kigali, a empêché toute mention explicite de la présence du Rwanda en RDC dans les déclarations officielles des organismes régionaux ».Résultat, soupire Jason Stearns : « quel est le pays étranger le plus populaire aujourd'hui ? La Russie, qui n'a pratiquement aucune présence politique ou économique dans le pays. La crise du M23 est un signe supplémentaire des changements géopolitiques dans le monde. La Chine, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Turquie sont en plein essor en Afrique, tandis que les États-Unis, qui semblent désormais déterminés à démanteler la plus grande organisation humanitaire au monde, et l'Europe se replient sur eux-mêmes, en proie au nativisme et au populisme ».« Dépoussiérer » le pouvoir…Autre tribune cette fois publiée par le site burkinabé WakatSéra. Elle est signée Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France. Pour lui, le dialogue reste la clé… Il se félicite de la démarche de paix engagée par les religieux congolais : « les Églises Catholique et Protestante doivent en extraire le meilleur, affirme-t-il, en équilibre dans “la part“ à accorder à toutes les parties. Pour nous, précipiter le départ de Félix Tshisekedi avant la fin de son deuxième mandat, en 2028, n'aurait aucun apport positif, poursuit-il. Bien au contraire. L'essentiel, c'est de dépoussiérer urgemment les rouages gangrénés de la bonne gouvernance, au travers d'une forme de gouvernement de transition et d'union nationale. D'une manière ou d'une autre, avec un Tshisekedi “régnant sans gouverner“. La formule est possible, assure encore Jean-Jules Lema Landu. Cela permettrait d'organiser les prochaines élections dans des conditions apaisées et de transparence. C'est tout ce dont le peuple congolais a besoin ».… et dialoguer avec le M23 ?Enfin, à lire également l'éditorial du New Times à Kigali, quotidien proche du pouvoir rwandais, qui estime que Kinshasa doit négocier avec le M23. « L'est de la RDC a besoin de solutions audacieuses et non conventionnelles, écrit le New Times. Le M23 pourrait bien être la pilule amère que Kinshasa doit avaler (…). Pour le bien de millions de personnes, il est temps d'envisager l'impensable. Kinshasa ne devrait pas considérer le M23 comme une menace, affirme encore le quotidien rwandais, mais comme une opportunité. Une opportunité d'écraser les milices. De ramener les réfugiés chez eux. De construire un avenir meilleur. La question est : auront-ils le courage d'essayer ? »
Many thanks to SRAA contributor Dan Greenall, who shares the following recording and notes:Broadcaster: Deutsche Welle, Kigali, Rwanda relay 1971Frequency: 11.965 MHzReception location: Ancaster, Ontario, CanadaReceiver and antenna: Hallicrafters S-52 using a longwire antennaNotes: When this recording was made in 1971, the easiest way to add Rwanda to your "countries heard" totals was to log the Deutsche Welle (Voice of Germany) relay in Kigali. The station could be heard quite well here in southern Ontario, Canada even though broadcasts were not directed to eastern North America. My QSL card has them using 11965 kHz, however I am not fluent in German and this recording could possibly have been made on a different frequency. This relay station was closed down in 2015 after 50 years of operation.
Our guest this week is Marc Hoogsteyns. Marc, a veteran Belgian journalist, has just returned to Kigali from a five day trip to Goma, the M23 held capital of North Kivu Province DRC. We'll discuss what he saw in Goma and the state of the M23 after its recent victories as well as what the rebel's aim to do moving forward. We'll also try to predict what the future holds not just for the M23 and the peoples of Eastern DRC, but also the leadership in Kinshasa as well as Bujumbura.Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
« Les rebelles du M23 et les soldats rwandais qui les appuient n'ont eu que faire des semonces venues d'Addis-Abeba où se tenait, ce week-end, un sommet de l'Union africaine, relève Le Monde Afrique. Après avoir pris l'aéroport de Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu en RDC, puis avoir pénétré ses faubourgs, vendredi, ils sont entrés dans le cœur de la ville hier. (…) À la différence de leur conquête de Goma, la capitale du Nord-Kivu, fin janvier, les insurgés congolais ont cette fois pris sans combattre cette agglomération de près d'un million d'habitants. Selon divers témoignages recueillis par Le Monde Afrique, les soldats des forces armées de la RDC avaient pour l'essentiel déserté la ville la veille, pour prendre la direction d'Uvira, plus au sud. »« Ce qui étonne, remarque pour sa part Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, c'est la rapidité et la relative facilité avec laquelle le M23 fait battre en retraite l'armée congolaise et ses groupes armés supplétifs Wazalendo. La prise de la ville de Goma n'aura finalement pas créé d'électrochoc dans l'armée régulière, malgré les déclarations du président Félix Tshisekedi qui avait promis une "riposte vigoureuse". Après la chute de Bukavu, on est en droit de se demander qui soutient encore Félix Tshisekedi ?, s'exclame Afrikarabia. Son armée est en déroute. Les rivalités régionales entre ses frères africains les condamnent à l'inaction et la communauté internationale, ONU et Union européenne en première ligne, hésitent toujours à sanctionner le Rwanda. »L'UA pieds et poings liés ?L'Union africaine, quant à elle, était donc en conclave ce week-end à Addis-Abeba, pour désigner le successeur de Moussa Faki Mahamat à la tête de la commission de l'Union. C'est le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf qui a été élu. Jusque-là ministre des Affaires étrangères de son pays, il n'aura pas la tâche facile face à l'épineux dossier congolais.En effet, s'interroge Aujourd'hui à Ouagadougou, « comment pourrait-il faire preuve d'ingratitude à l'égard du président rwandais, si ses patrons de chefs d'État ne le font pas ? D'ailleurs, en a-t-il les moyens ? Non, répond le journal. En effet, les réformes de la Commission, qui ont instauré la rotation, ont pour maître à penser un certain Paul Kagame. Et c'était justement le tour de l'Afrique de l'Est. Ce qui a permis au Djiboutien d'être élu. La gêne et la pusillanimité donc à Addis-Abeba, ce week-end, et l'équipée hégémonique du M23 à Bukavu, ont confirmé de fait qu'en dépit des efforts diplomatiques, c'est bien l'escalade qui prévaut à l'est de ce pays-continent. »« Autant dire que les pourparlers à venir, s'ils ont lieu un jour, promettent des étincelles », renchérit L'Observateur Paalgaqui s'interroge : « qui parviendra à faire asseoir autour de la même table, Fatshi et l'Homme mince de Kigali qui ne peuvent plus se voir en peinture et qui n'échangent guère plus que par diatribes interposées ? Avec hélas, le constat d'impuissance des organisations sous-régionales et de l'UA qui, toutes pourtant, redoutent la généralisation du conflit dans une région des Grands Lacs aux eaux aussi troublées. »« Très regrettable… »Une impuissance qu'a reconnue et regrettée Moussa Faki Mahamat ce week-end. C'est ce que souligne Le Point Afrique : « dans son discours d'ouverture du 38ème sommet de l'instance, le président sortant de la Commission s'en est pris au Conseil de paix et de sécurité l'UA, l'organe censé faire taire les armes. "Il est très regrettable que ses décisions soient parfois contraires à nos principes et, quand elles ne le sont pas, elles restent souvent lettre morte", a dénoncé le Tchadien qui a passé huit ans à la tête de la Commission. L'an dernier, Faki avait déjà insisté sur les 93 % des décisions de l'UA qui n'ont jamais été mises en œuvre. L'arrivée d'un nouveau président, décrit comme un fin diplomate, pourrait cependant redynamiser l'instance », ose espérer Le Point Afrique. En effet, « pendant la campagne, Youssouf a mis l'accent sur l'accélération des réformes enclenchées au sein de l'UA depuis 2017, mais aussi sur le retour de la paix sur le continent. » Toutefois, reconnait le journal, « la tâche s'annonce ardue au vu des crises qui traversent l'Afrique. »
C'est un rapport « explosif », rappelle Senego. « Des responsables de l'ancien régime sont dans le viseur, des mesures judiciaires sont annoncées ». Ce rapport, qui porte sur la gestion des finances publiques de 2019 à 2024, met en lumière des « manquements graves », « dont les responsables seront traduits en justice », a assuré hier le ministre de la Justice Ousmane Diagne. Le ministre qui a énuméré les « faits susceptibles de qualification pénale », explique Senego, notamment « faux en écriture, fraude informatique, détournement de deniers publics, escroquerie, blanchiment d'argent ou encore enrichissement illicite ». La liste est longue, et les accusations accablantes, pour l'ancien président Macky Sall. « Sera-t-il poursuivi pour haute trahison ? », se demande Le soleil qui, lui aussi, cite le ministre de la Justice Ousmane Diagne, lequel reste prudent : « Nous sommes dans une dynamique d'enquête », dit-il, « rien n'est exclu ».À lire aussiSénégal : le ministre de la Justice annonce des enquêtes sur la gestion des finances publiquesRisque financierLe ministre sénégalais des Finances s'est, lui aussi, exprimé hier, Cheikh Diba nous dit Seneplus, a présenté « un vaste programme de réformes visant à redresser la gouvernance financière du pays ». « Chaque franc dépensé doit désormais être justifié », a-t-il dit, et « chaque engagement budgétaire doit être optimisé ». Il n'empêche, selon Dakaractu.com, « Moody's et Standard and Poors, pourraient abaisser la note du Sénégal ». Selon l'expert Mark Bohlund, cité par Dakaractu, « la note souveraine du Sénégal pourrait être dégradée. Ce qui entraînerait une hausse du coût de l'emprunt pour le Sénégal, rendant plus difficile l'accès aux financements internationaux. Cela pourrait freiner la croissance économique du pays, et avoir des conséquences sociales importantes. »À lire aussiSénégal : le rapport de la Cour des comptes pointe des manquements dans la gestion des finances du paysPrétextes fallacieuxAutres réactions : celles du camp de Macky Sall, l'ancien président. C'est Walfnet qui s'en fait l'écho. L'APR, l'Alliance pour la République, « dénonce "une nouvelle machination politicienne", orchestrée par le gouvernement actuel ». L'APR dénonce aussi une « entreprise de vassalisation des institutions, une fuite en avant du président Ousmane Sonko, qu'il accuse de chercher des prétextes fallacieux, pour ne pas assumer ses responsabilités ». Le parti de l'ancien président s'interroge notamment sur la « qualité du rapport du nouveau gouvernement, pointant du doigt des "incohérences" ». Il dénonce aussi une « attitude irresponsable » du nouveau régime qui, selon lui, « va coûter très cher au Sénégal en réputation et en coût d'emprunt ».Un sommet sur un volcanDans la presse africaine, également ce matin, la guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. Avec cet éditorial de Wakatsera, au Burkina Faso, qui suit de près le conflit et s'interroge sur le sommet de l'Union africaine qui va se tenir à Addis-Abeba, ce week-end. « Un sommet sur un volcan », s'exclame Wakatsera, estimant que « les dirigeants du continent vont se retrouver au chevet d'une Afrique bien mal en point ». Des dirigeants qui vont devoir affronter, nous dit-on, « l'ampleur régionale inquiétante prise par une guerre qui se caractérise, par les nombreux morts, blessés, et personnes déplacées, mais aussi les viols et enrôlements d'enfants, qui, avec les femmes, sont toujours les premières victimes innocentes de cette grosse bêtise humaine », se désole Wakatsera.Rwandair embarrasséeUn conflit dans l'est de la RDC dont les conséquences sont aussi visibles dans le ciel. Cette semaine, la RDC a fermé son espace aérien aux avions rwandais. « Une mesure », nous dit Afrik.com, « qui impacte directement Rwandair et les échanges commerciaux ». « Les conséquences de cette interdiction », poursuit Afrik.com, « se font déjà ressentir dans le ciel africain et au-delà. Les avions en provenance de Kigali doivent désormais contourner le territoire congolais, rallongeant leur temps de vol et entraînant des retards significatifs. » Plus en détails, Afrik.com cite le cas « d'un avion reliant Kigali à Londres, qui a dû modifier son plan de vol, arrivant à Heathrow avec plusieurs heures de retard. » Et cela a un coût, « notamment à cause d'une consommation accrue de carburant ». Mais Rwandair s'exprime « avec prudence », « expliquant qu'elle explore des solutions alternatives, pour limiter l'impact sur ses clients ».
Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les combats ont repris hier dans le Sud-Kivu après plusieurs jours d'accalmie. La communauté internationale a toujours du mal à faire entendre sa voix et à faire stopper les hostilités. Comment y parvenir ? Dans ce dossier, la France a-t-elle raison de continuer à discuter avec les deux pays ou doit-elle s'aligner sur la position congolaise ? Autant de questions posées à François Hollande, l'ancien président socialiste, aujourd'hui député. RFI : Quel regard portez-vous sur la situation dans l'est de la RDC ? François Hollande : Je porte un regard à la fois attristé, et d'une certaine façon, révolté. Car c'est un conflit qui est tout à fait grave dans ses conséquences, avec des vies humaines, des civils, aussi des forces congolaises qui sont attaquées. Et c'est aussi sans réaction de la part de la communauté internationale au niveau qui serait nécessaire. Car nous voyons bien que, aujourd'hui, même si le Secrétaire général des Nations unies a pris position, même s'il y a eu des déclarations de tel ou tel gouvernement, ce n'est pas à la hauteur de l'agression dont la République démocratique du Congo est la victime de la part du Rwanda, pour parler tout à fait clairement. Car derrière le M23, c'est le Rwanda qui est en cause.Que devrait faire alors la communauté internationale selon vous ? Faire pression sur le Rwanda beaucoup plus fortement. Le Rwanda bénéficie d'une certaine faveur. Il y a le passé qui compte. Nous savons très bien ce qui s'est produit avec le génocide et nous savons très bien combien la personnalité aussi d[u président rwandais Paul] Kagame peut avoir comme importance dans l'ensemble des pays africains. Mais il n'empêche, là, il y a une agression qui est démontrée, qui est avouée de la part du Rwanda sur le soutien qu'il apporte à ce mouvement rebelle, qui n'est en fait, même si je ne nie pas son existence, mais qui n'est en fait que la face immergée de ce qu'est l'influence du Rwanda.Et donc de voir un pays comme la République démocratique du Congo depuis des années, mais cette fois-ci avec une intensité plus grande, être finalement envahi, ses ressources naturelles confisquées, des villes qui sont occupées, c'est un manquement très grave au droit international. Et c'est d'ailleurs assez conforme à ce qui se produit dans le monde aujourd'hui. On voit ce qui se passe en Ukraine, on voit un certain nombre de pays qui ne respectent plus les règles de la communauté internationale. Eh bien, nous en sommes là aussi en République démocratique du Congo avec une forme d'invasion de son territoire.La France fait-elle suffisamment entendre sa voix dans ce dossier selon vous ? Elle l'a fait. Le gouvernement s'est exprimé, mais, je ne pense pas à un niveau suffisant. Le président de la République doit, sur ce sujet, dans un contexte que nous connaissons, celui du manquement aux règles de droit international, avec déjà ce qui se passe au Soudan, qui est suffisamment préoccupant, avec des conséquences que ça peut avoir, y compris en termes humanitaires et en termes aussi de migrations.Là, sur la République démocratique du Congo, grand pays francophone avec lequel nous sommes liés, nous devons absolument défendre non pas un régime, non pas un président en l'occurrence, mais nous devons défendre des principes. Le principe, c'est l'intangibilité des frontières, c'est le refus de la guerre qui est utilisée pour prendre des ressources naturelles et c'est le refus aussi de toute négociation d'envergure. Puisque chaque fois qu'il y a des rendez-vous, ils sont reportés, annulés ou en tout cas, ils n'ont pas d'effet. Donc, l'initiative qu'il faut prendre, c'est de faire une pression très forte sur le Rwanda et d'exiger le retrait des forces qui sont présentes en République démocratique du Congo.Est-ce que la politique d'équilibriste ou la position d'équilibriste, pourrait-on dire, d'Emmanuel Macron est la voie à suivre ? Ou est-ce qu'il faudrait que la France s'aligne plus sur la position congolaise et mette en place des sanctions à l'égard de Kigali ? La France ne peut pas prendre seule des sanctions, elle doit le faire dans le cadre européen, c'est là qu'elles seront les plus efficaces. Et donc la France doit maintenant s'orienter vers cette voie si le Rwanda n'entend pas raison, s'il y a encore des forces militaires qui progressent dans l'est, ce qui est le cas. Car ça ne s'arrêtera pas forcément à Goma, donc avec un risque d'une progression de ses forces, il faut qu'il y ait un coup d'arrêt qui soit porté.
Ce matin, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur l'utilisation de l'IA dans les guerres, ses effets néfastes sur le climat et la suspension de la Fécofoot. RDC/Rwanda : comment se positionne la Chine dans le conflit ? Pékin a demandé à Kigali de prendre en compte les appels internationaux qui lui demandent de cesser de soutenir les rebelles du M23 dans leur offensive dans l'est de la République Démocratique du Congo. Alors que la Chine a des intérêts économiques en RDC, quelles sont ses relations avec le Rwanda ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Défense : l'usage de l'IA dans les armes de guerreAlors que l'intelligence artificielle s'impose dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne, cette technologie se fait une place grandissante au sein des armées. L'IA est déjà opérationnelle sur certains champs de bataille, notamment en Ukraine et dans la bande de Gaza. Comment l'IA est-elle utilisée dans ces guerres ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Climat : l'IA, un danger pour l'environnement ? Dans un rapport, l'ONG « Beyond Fossil Fuels » alerte sur les effets néfastes de l'intelligence artificielle qui pourrait mettre en danger la lutte contre le réchauffement climatique. En quoi l'IA contribue-t-elle au dérèglement climatique ? Avec Maxime Efoui-Hess, responsable du programme numérique au Shift Project. Football : pourquoi la Fifa a-t-elle suspendu la Fécofoot ? Après des mois de crise, la Fifa a suspendu la Fédération congolaise de football privant les équipes de toute participation aux compétitions continentales et internationales. Que reproche concrètement la Fifa ? La Fécofoot peut-elle faire appel de cette décision à l'approche des qualifications pour le Mondial 2026 ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.
Question posée par L'Observateur Paalga au Burkina Faso.Alors que le Sommet pour l'action sur l'IA se déroule actuellement à Paris, comment se positionne en effet le continent face à cette avancée technologique majeure ?« Certes, le continent noir est présent à Paris à travers quelques délégations gouvernementales, répond le quotidien ouagalais. Mais reconnaissons que le fossé, qui le sépare des autres, demeure abyssal, même si des pays comme le Rwanda, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font figure de modèles assez avancés. Il faut donc craindre, soupire L'Observateur Paalga, que dans son ensemble, le berceau de l'humanité, déjà en retard dans la course vers les technologies de pointe, ne rate le train de la révolution de l'intelligence artificielle. C'est vrai, de nombreux autres défis, comme la lutte contre la pauvreté, la faim, l'analphabétisme, l'insécurité, les conflits et les effets du changement climatique occupent des places de choix dans nos politiques publiques. Mais, pointe le quotidien burkinabé, il ne faut pas perdre de vue les immenses possibilités qu'offre l'intelligence artificielle en matière de réponses à tous ces maux qui continuent d'assaillir l'Afrique. Moteur de croissance de développement, la souveraineté technologique est aussi un formidable accélérateur vers la souveraineté politique et économique du continent ».L'Afrique du Sud, le Nigeria, le Rwanda et le Maroc en pointeAlors, en effet, précise Jeune Afrique, « plusieurs pays africains partagent le même souhait de devenir des leaders en matière d'innovation technologique. Il s'agit notamment de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Rwanda et du Maroc. Chacun dispose de spécificités économiques, géopolitiques et culturelles qui rendent la compétition très rude entre ces territoires d'innovation ».Les domaines développés sur le continent qui impliquent l'intelligence artificielle, concernent notamment la santé, avec la robotique médicale, la robotique aérienne, c'est-à-dire la livraison de médicaments par drones, ou encore la télémédecine.Lors du sommet de Paris, relève pour sa part le site marocain Yabilabi, « a été lancé Current AI, une initiative visant à promouvoir une intelligence artificielle d'intérêt général, parrainé par 11 dirigeants du secteur technologique. Le partenariat réunit plusieurs pays fondateurs, des pays occidentaux mais aussi le Maroc, le Nigeria et le Kenya. (…) L'objectif est de lever 2 milliards et demi de dollars sur cinq ans afin de faciliter l'accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l'éducation ».Objectif : Transform AfricaEt on revient à Jeune Afrique qui pointe la présence à ce sommet de Paris sur l'IA de plusieurs grands acteurs du continent… Sont à Paris en effet plusieurs ministres de l'Économie numérique, venant du Togo, du Maroc, du Nigeria, du Kenya, du Rwanda, de la Sierra Leone, du Lesotho et de la Guinée Bissau.« L'ivoirien Lacina Koné, directeur général de l'Alliance Smart Africa, est présent également à Paris, relève encore Jeune Afrique, pour promouvoir le lancement du Conseil africain pour l'intelligence artificielle et rassembler les acteurs concernés autour d'une réflexion sur la structuration de cette initiative. D'ici à juillet prochain, cet organe doit être en mesure d'avoir élaboré “un plan stratégique d'un an“ qui sera présenté lors du Sommet Transform Africa, prévu du 22 au 24 juillet de cette année à Kigali ».La question du financement et de la formation…Alors, on le voit, « l'Afrique n'est pas en reste », souligne Le Pays. « Mais les principaux défis, pour le continent, restent largement encore les financements des infrastructures comme les data centers et les moyens de collecte et de stockage des données. Il y a aussi la formation des ingénieurs, en adéquation avec les réalités du continent. Autant dire, pointe le journal, que ce n'est pas demain la veille que l'Afrique sera dans le peloton de tête de la course à l'IA. Pour autant, le continent noir ne doit pas se mettre en retrait, encore moins abdiquer. Au contraire, s'exclame Le Pays, il doit savoir tirer le meilleur profit de l'IA pour booster son développement. Car, de l'agriculture à la santé en passant par l'éducation, les opportunités sont d'autant plus nombreuses que l'IA s'impose aujourd'hui comme une réponse à des défis aussi bien sociaux, économiques qu'environnementaux ».
Les armes se sont tues hier dimanche dans le Sud-Kivu après l'appel au cessez-le-feu lancé la veille lors du sommet conjoint de la Communauté de l'Afrique de l'est et la Communauté de développement de l'Afrique australe.Un sommet qui a abouti à un « service minimum » estime Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Il y a comme une impression de « déjà-vu » : « La résolution principale appelle à un “cessez-le-feu immédiat et inconditionnel“ et à la fin des hostilités. Le texte prévoit également la “sécurisation de la ville de Goma“ et la réouverture de l'aéroport et des voies d'approvisionnement de la capitale du Nord-Kivu. Des mesures prises devant l'urgence humanitaire de la situation à Goma ».Dos au mur…En fait, analyse Afrikarabia, « les résolutions de Dar es Salam posent plus de questions qu'elles n'apportent de réponses. Aucun élément n'est donné sur la manière dont le cessez-le-feu peut être imposé sachant qu'aucun d'entre eux n'a été respecté jusque-là. Personne n'explique qui sécurisera la ville de Goma, aujourd'hui entièrement occupée par le M23 et l'armée rwandaise : la Monusco, qui a brillé par son absence lors de la prise de Goma ? La SADC que le Rwanda considère désormais comme une force belligérante ? ».En tout cas, estime encore Afrikarabia, « Félix Tshisekedi est désormais dos au mur. (…) La question n'est plus de savoir si le président congolais va négocier avec le M23, il n'a plus le choix. La difficulté est de savoir ce qu'il peut encore négocier et avec qui ? Car pour mettre fin au conflit, il faudra, à la fois trouver un terrain d'entente avec Kigali, mais aussi avec le M23 et l'AFC, qui, même téléguidés par le voisin rwandais, possèdent une certaine autonomie d'action ».« Il en faudra plus pour faire taire les armes… »« RDC : Gesticulation et paralysie », renchérit La Libre Afrique, le site du quotidien belge La Libre Belgique consacré à l'actualité africaine.« Deux semaines après la chute de Goma, la grande ville de la province du Nord-Kivu, les sanctions se font attendre. Et les rebelles congolais continuent leur progression avec, cette fois, en ligne de mire, la ville de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu ».Dubitatif également, WakatSéra au Burkina Faso : « ce sommet extraordinaire conjoint SADC-EAC, n'a été qu'une rencontre supplémentaire, car il en faudra plus pour faire taire les armes, et le cas échéant, obtenir le retrait du M23 qui tient des positions solides ».Attention, prévient également Le Pays, « si les engagements pris à Dar es Salam, ne sont pas respectés, il faudra craindre pour la suite des évènements. Car, l'appétit venant en mangeant, le M23, fort de sa victoire militaire sur le terrain, promet, après la prise de Goma, de continuer sa progression vers Kinshasa. Quant au président Paul Kagamé, il ferait mieux d'arrêter de jouer les pyromanes au prétexte que son pays, en s'engageant aux côtés du M23, cherche à se défendre ». Nord-Mali : attaque meurtrièreÀ la Une également, cette attaque vendredi dans le Nord-Mali d'un convoi civil escorté par des militaires.« Le drame s'est déroulé près du village de Kobe, relate Afrik.com, à une trentaine de kilomètres de Gao. Le convoi, imposant, (qui se rendait sur un site d'orpaillage) rassemblait 22 minibus, 6 gros bus et 8 camions. Il bénéficiait d'une escorte militaire composée d'une dizaine de véhicules des FAMa, les Forces armées maliennes, et de membres du groupe Wagner. Mais cela n'a pas suffi à dissuader les attaquants qui ont surgi des deux côtés de la route et ouvert le feu sans sommation sur les civils et les militaires ».Le bilan reste incertain, souligne Afrik.com : « l'armée malienne évoque 25 morts, “terroristes“ et civils confondus, ainsi que 13 blessés, principalement des orpailleurs étrangers. Un responsable local contredit ces chiffres, attestant du transport d'au moins 56 corps à l'hôpital de Gao ».Commentaire du site panafricain :« un bilan, contesté donc entre l'armée et les sources hospitalières, un bilan qui illustre la fragilité sécuritaire persistante dans le nord du Mali et l'importance de la communication pour le gouvernement malien ».Justement la presse malienne, notamment le site Sahel Tribune, rapporte le communiqué victorieux de l'armée qui fait état d'une « riposte immédiate des FAMa. (…) Les opérations de ratissage toujours en cours ont permis de retrouver 19 corps de terroristes et 4 blessés et de récupérer plusieurs armes et matériels de guerre ».
Our guest on The Long Form is Herve Kimenyi—comedian, writer, stage director, and award-winning actor.We go backstage before his sold-out show in Kigali and discuss the highs and lows of comedy, the untold cost of making people laugh, and what makes Rwandan comedy distinct. Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 février 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.ÉLECTIONS PARTIELLES : UNE DROITE REVIENT ?La droite est ressortie le week-end dernier avec trois bons résultats à des élections partielles. Aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, Kristell Niasme la candidate Les Républicains, l'a emporté avec 49% des voix contre 38,75 % pour l'insoumis Louis Boyard et 12,25 % pour le maire sortant Philippe Gaudin. Un succès auquel s'est ajouté le même jour, celui de la législative partielle à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, où la candidate LR Elisabeth de Maistre est arrivée largement en tête au premier tour, éliminant la macroniste Laurianne Rossi de Renaissance, soutenue par Gabriel Attal ; sans oublier l'élection de la LR Claire Pouzin comme maire à Francheville dans le Rhône. Des résultats, qui s'additionnent aux deux élections partielles qui se sont tenues dans les Ardennes en décembre et en Isère en janvier, permettent d'observer un léger rebond du parti Les Républicains qui lui permet de retrouver le goût de la victoire, après des années de déboires électoraux et le départ de son ancien président Éric Ciotti, désormais allié du Rassemblement national.Ils sont nombreux à droite à expliquer ce regain de forme électorale des Républicains par leur retour au premier plan et au gouvernement après la dissolution. « Les LR ont retrouvé de l'oxygène » grâce à leur retour aux responsabilités, confiait récemment l'éphémère Premier ministre Michel Barnier, en privé, louant la « crédibilité » des ministres issus de LR. Laurent Wauquiez, lui, estime que « la refondation de la droite avance », et fait tout pour rappeler que la droite n'est « pas soluble » dans le macronisme, vis-à-vis duquel il demeure très offensif, malgré le partage du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau va plus loin : « la droite est vraiment de retour », se félicite-t-il sur X. Il assure que les premiers mois au gouvernement l'ont « convaincu qu'il y avait un espace » pour la droite, observant que sa cote de popularité mordait tant sur l'électorat macroniste que lepéniste.Toutefois, les ressorts du vote d'une élection nationale sont rarement transposables à un scrutin local, martèlent les politologues. Il est délicat de se baser sur deux municipales pour invoquer un regain de forme électorale national, font-ils valoir, et la droite dirigeait déjà les exécutifs sortants. « Il n'y a pas de décalque mécanique des élections nationales vers les élections locales, et d'autant plus vers les élections municipales », souligne Bruno Cautrès, chercheur à Sciences Po et au CNRS.RWANDA / RDC : DE QUOI S'AGIT-IL ?Depuis qu'en novembre 2021 la rébellion du Mouvement du 23 mars, dit « M23 », soutenue par le Rwanda, a relancé les affrontements contre la République démocratique du Congo (RDC) dans l'est de ce pays, près d'1,5 million de personnes se sont réfugiées aux abords de Goma, où vivent déjà un million d'habitants. Le M23 est un mouvement armé composé initialement de miliciens de la communauté Banyamulenge (Tutsis Congolais) intégrés dans l'armée congolaise par l'accord du 23 mars 2009. Ils se sont mutinés en 2012 et ont créé ce mouvement rebelle avec le nom de la date de leur incorporation dans l'armée. La prise de Goma, le 27 janvier, fait courir le risque d'un désastre humanitaire d'une immense ampleur dans une zone marquée par des décennies de conflits.Ce n'est pas la première fois que la capitale de la province du Nord-Kivu tombe aux mains du groupe armé hostile au gouvernement de la RDC, tandis que le Rwanda reprend son soutien à la rébellion. Son armée « a continué d'apporter un soutien systématique au M23 et de contrôler de facto ses opérations », dénonce un sixième rapport des Nations-Unies publié début janvier 2025. Il lui fournit des armes sophistiquées - missiles sol-air, drones, véhicules blindés, tandis que 4.000 soldats rwandais sont actuellement présents dans le Kivu.Paris et Washington ont « condamné » l'offensive du M23 tandis que Londres s'est dit « fortement préoccupé » et a appelé à la « désescalade ». Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, s'il a dénoncé le « mépris éhonté » de la souveraineté de la RDC, il s'est contenté de réclamer le retrait « des forces extérieures », sans les nommer explicitement. Car aux yeux des Occidentaux, le Rwanda, le Pays des mille collines est l'incarnation d'une success-story, la vitrine d'une aide au développement qui fonctionne. En face, la République démocratique du Congo, grevée par des conflits depuis plusieurs décennies, gangrenée par la corruption et dotée d'une armée indisciplinée et prédatrice, fait figure de repoussoir pour certains. Quant aux États-Unis, l'Afrique n'est pas actuellement une priorité de l'administration Trump. Le conflit a pour toile de fond le génocide des Tutsis de 1994 que les Occidentaux n'ont à l'époque pas su empêcher et la manne minière de la région. Grande comme quatre fois la France, la RDC abrite 60 à 80 % des réserves mondiales de coltan, un minerai indispensable à la fabrication des smartphones.Le 29 janvier, le président de la RDC Félix Tshisekedi a promis « une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains », affirmant vouloir « reconquérir chaque parcelle du territoire ». Pendant que Kinshasa exige, comme préalable, le retrait du M23 de toutes les positions qu'il occupe, Kigali réclame l'ouverture de négociations directes avec les rebelles. Or, pour le président Tshisekedi, discuter avec des « terroristes », ainsi les considère-t-il, est la « ligne rouge » à ne pas franchir. À l'allure où vont les choses, une régionalisation du conflit est à craindre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Laurens en Stefan gaan verder. Samen met Thomas. Vanaf een bed in Kigali.Duizend kilometer door het hart van Afrika. Gravel, bergen, hitte, regen – de Race Around Rwanda zit erop.Het is tijd voor de nabespreking. Of misschien wel te vroeg juist.En hoe zat het ook alweer met die drinkyoghurt van Stefan? Je hoor het allemaal in een nieuwe aflevering van de Live Slow Ride Fast podcast.
* Israel to release 183 Palestinians; Hamas to free 3 Israelis Hamas has named three Israeli captives set for release today in exchange for 183 Palestinian prisoners under the ceasefire deal. The latest exchange follows official statements in which authorities in Gaza accuse Israel of blocking humanitarian aid and essential supplies from entering the territory. * US approves $7.4B sale of bombs, missiles to Israel The US has approved a $7.4 billion arms sale to Israel, including bombs, missiles, and related equipment used in its war on Gaza. The State Department signed off on $6.75 billion in bombs and guidance kits, plus $660 million in Hellfire missiles. The Defence Security Cooperation Agency has notified Congress of the sale. * Seventy-nine ICC member nations condemn US sanctions in joint statement Seventy-nine parties to the International Criminal Court condemned US President Donald Trump's sanctions, warning they increase the "risk of impunity" for serious crimes. A joint statement, led by Slovenia, Luxembourg, Mexico, Sierra Leone, and Vanuatu, said the move threatens global order and security. They were joined by dozens of other nations, including Britain, France, Germany, Canada, Brazil and Bangladesh. The ICC also condemned the sanctions, vowing to continue delivering justice. * Tanzania to host DRC, Rwanda leaders as Kigali-backed M23 rebels fight on Rwandan President Paul Kagame and DRC's Felix Tshisekedi will meet in Tanzania as regional leaders seek to ease the conflict in eastern DRC. The summit in Dar es Salaam on Saturday will gather leaders from the East African Community and the South African Development Community. The Rwanda-backed M23 armed group has seized territory in eastern DRC, causing thousands of deaths and mass displacement. * Türkiye's Oruc Reis conducted seismic studies in Somali waters Türkiye's Oruc Reis vessel has completed 50% of its seismic studies in Somali waters, Energy Minister Alparslan Bayraktar announced. The vessel has been exploring oil and gas off Somalia's coast since docking in Mogadishu last October. Bayraktar met Somalia's Petroleum Minister Dahir Shire Mohamed in Istanbul to discuss the next phase of exploration and potential collaborations on land.
Le cessez-le-feu décrété par le M23 mardi n'aura guère duré… si tant est qu'il ait été effectif… Les rebelles poursuivent leur progression dans le Sud-Kivu. C'est ce rapportent l'Agence France Presse et plusieurs médias congolais qui s'appuient sur des sources locales.Ainsi, relate le site Actualité CD, « les rebelles du M23 ont conquis la cité de Nyabibwe, située dans le territoire de Kalehe, hier, après des combats intenses avec les FARDC, les Forces armées congolaises. (…) Nyabibwe se trouve à 28 kilomètres de Kalehe (le chef-lieu du territoire) sur la route nationale numéro 2 qui mène également à Bukavu (la capitale du Sud-Kivu distante de seulement 100 km). Avant-hier mardi, rapporte encore Actualité CD, la société civile de Kalehe avait alerté sur le renforcement des rebelles en hommes et en matériels dans les villages de Murambi et Kabugizi. Des renforts étaient venus de Goma. Des convois de véhicules avaient été aperçus par les populations. »« C'est bien la preuve que le cessez-le feu unilatéral qui avait été décrété était comme d'habitude un leurre », a réagi le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya. Réaction citée par Le Monde Afrique qui rappelle qu'une « demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves conclus entre les deux parties n'ont jamais été respectés dans ce conflit, qui dure depuis plus de trois ans. Des sources locales et militaires notaient, ces derniers jours, que l'armée congolaise comme le M23 et ses alliés rwandais étaient en train de se renforcer en troupes et en matériel dans la région. »Espoir de règlement diplomatique ?Parallèlement, note encore Le Monde Afrique, « les organisations régionales, des pays médiateurs comme l'Angola et le Kenya, les Nations unies, l'Union européenne et la communauté internationale tentent de trouver une issue diplomatique à cette crise, craignant un embrasement régional. Félix Tshisekedi et son homologue rwandais, Paul Kagame, doivent participer, samedi à Dar es-Salaam, à un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe. »Le président congolais, qui jusqu'à présent a toujours refusé de négocier avec le M23, sera-t-il présent à ce sommet ? Pour Le Pays à Ouagadougou, « il faut espérer que les dirigeants rwandais et congolais qui ont été à la base de l'échec des précédents rendez-vous, pourront enfin accepter de s'asseoir autour d'une même table pour ensemble trouver des solutions. Mais ce sommet de tous les espoirs permettra-t-il d'aboutir à un accord de paix durable ? La question reste posée. En tout cas, l'heure n'est pas à l'optimisme, soupire Le Pays, tant les divisions, à la veille de ce sommet, ne manquent pas. Notamment entre le Rwanda et l'Afrique du Sud accusée par Kigali, de soutenir la RDC au lieu de demeurer dans son rôle de médiateur. »Les Eglises congolaises à la manœuvre…Enfin, il y a le rôle des Eglises congolaises… C'est ce que rapporte notamment Jeune Afrique : « les Églises catholiques et protestantes congolaises ont lancé un processus de réflexion pour trouver des solutions à la crise politique et militaire que traverse la RDC. Élaborées par des commissions d'experts, ces solutions pourraient ensuite être discutées lors d'un “forum pour le consensus national“, lequel pourrait inclure le M23 et Corneille Nangaa, le chef de l'Alliance Fleuve Congo. “Quand on veut régler un conflit, on fait des concessions“, résume Eric Nsenga, porte-parole de l'Église du Christ au Congo. »Commentaire de Jeune Afrique : « il est bien sûr prématuré de dire si le M23 voudra bien s'asseoir à la table des négociations et s'il y sera accepté. » Reste que« les hommes en soutanes, si souvent décriés par le pouvoir, prennent donc place au centre du jeu, constate le site panafricain, prêts à faire le grand écart entre opposition, rebelles et gouvernement. “Les uns et les autres doivent mettre de l'eau dans leur vin“, explique un catholique. “L'Église parle avec tout le monde“, soutient-il. Même avec les rebelles (…). »Toutefois, s'interroge WakatSéra, sur quelles bases pourraient s'appuyer ces pourparlers ? « Sur quoi négocier, face à des adversaires qui ne peuvent tenir un cessez-le-feu qu'ils ont décidé eux-mêmes, et semblent ne connaître que le langage des armes, avec pour objectif visible et indubitable, de conquérir autant d'espace qu'ils le peuvent ? »
C'est une information RFI. Depuis quelques jours, trois grands joueurs de football se mobilisent pour essayer de convaincre le club du Paris Saint-Germain (PSG) de renoncer à son partenariat avec le Rwanda. Il s'agit des deux internationaux français Randal Kolo Muani et Presnel Kimpembé, et de l'ancien international congolais Youssouf Mulumbu. Tous trois appuient la démarche de la ministre congolaise des Affaires étrangères, qui a écrit la semaine dernière au PSG, mais aussi à Arsenal et au Bayern Munich. Le PSG va-t-il les écouter ? Youssouf Mulumbu, qui a joué dans ce club, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous pensez de la lettre de la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui demande au PSG, à Arsenal et au Bayern de renoncer au sponsoring du Rwanda ?Youssouf Mulumbu : Ben, je pense que c'est assez légitime, parce que ça enverra un message fort. Aujourd'hui, le Rwanda fait preuve d'ingérence et de soutien à des rebelles qui ôtent la vie des Congolais et sèment la terreur. Donc, ça ne colle vraiment pas avec le sport. Ça ne colle pas avec l'image du PSG. Que ce soit le PSG ou Arsenal, je ne pense pas que ça colle avec leur image.Vous êtes sportif, mais vous êtes aussi Congolais, vous avez été le capitaine de la sélection nationale de RDC lors de la CAN 2015. Évidemment, tout cela vous concerne ?Oui, bien sûr que ça nous concerne. On ne peut pas passer à côté aujourd'hui des vidéos qu'on a vues. Et on ne peut pas passer aussi à côté parce qu'on a de la famille, on a des amis qui vivent dans la région. J'ai moi-même un ami proche qui a perdu sa femme lors des combats du mois dernier et donc on aimerait que ça s'arrête une bonne fois pour toutes.Et le drame qui a touché la femme de votre ami, ça s'est passé où ?Ça s'est passé à Gisenyi, elle avait déjà fui Goma parce que la ville était déjà attaquée et donc elle a reçu malheureusement un obus qui est tombé sur le balcon de l'immeuble. Elle a perdu la vie ce jour-là.Alors le Rwanda et le football, c'est une longue histoire. On sait que Paul Kagamé, le président rwandais, est un fan du club Arsenal dont il suit chaque match. On sait que ce club londonien est justement le premier club européen dont les joueurs ont arboré le slogan “Visit Rwanda” sur leur maillot, c'était en 2018, quand vous avez vu cela, qu'est-ce que vous vous êtes dit ?Ben, la première des choses qu'on se dit, c'est que le Rwanda se vend très bien au niveau international et je sais un peu leur manière de travailler et c'est purement du marketing et ça ne reflète vraiment pas la politique du Rwanda aujourd'hui et de Kigali. Et sur ces derniers événements, on voit très bien que le Rwanda est impliqué dans ce conflit, donc ça prête à confusion un peu, avec ce qu'il propose en termes d'image à l'international.À lire aussi[Vos questions] Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le RwandaAlors pour l'instant, aucun des 3 clubs concernés, Arsenal, le PSG, le Bayern, n'a réagi à la demande de la RDC. Pourquoi cette prudence à votre avis ?Ben, je pense qu'il va falloir aller plus loin. Il va falloir peut-être insister et aller voir les dirigeants au siège et c'est une démarche que, moi, je suis personnellement en train de faire, vu que j'ai toujours des liens avec le PSG. J'irai discuter directement avec le président Nasser al-Khelaïfi pour lui expliquer tout simplement la situation. Parce que je pense qu'il y a une désinformation que plusieurs responsables de ces clubs-là ne connaissent pas vraiment. Ils ignorent la situation qui sévit actuellement à l'Est de la RDC.Donc vous avez envoyé un petit message à Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG ?Pas directement, mais j'ai quelques liens encore. Et puis je suis en train de tout faire pour avoir une réunion officielle, et puis j'irai plaider la cause du Congo, tout simplement.Mais vous sentez bien que les grands clubs de foot comme le PSG ne veulent pas rentrer pour l'instant dans ce débat politique, hein ?Oui, exactement. Après, les clubs de sport sont souvent apolitiques. Mais là, ce n'est plus seulement une question de politique, c'est une question de vie. C'est une question humanitaire. Donc il va falloir agir et il va falloir arrêter cette hypocrisie tout simplement.Vous avez donc approché le Qatari Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. Comment réagissent actuellement les joueurs du PSG, comme notamment votre ami Presnel Kimpembe, qui est d'origine congolaise ?Ben, justement, je pense qu'ils sont plus à même de pouvoir en parler avec le président et je pense qu'ils sont aussi affectés. Et c'est la raison pour laquelle je disais que j'avais encore des liens avec le club. Donc par le biais de certains joueurs, nous allons pouvoir toucher le président et nous allons pouvoir étaler un peu les raisons pour lesquelles ce partenariat doit cesser dans l'immédiat.Oui, parce que les joueurs ont leur mot à dire aussi ?Exactement. Les joueurs ont leur mot à dire, et surtout les joueurs qui sont d'origine congolaise. Bon, je parle aussi du cas de Randal Kolo Muani qui est maintenant parti à la Juve, mais ce sont des appuis qui peuvent faire pencher la balance pour que ce partenariat s'arrête tout simplement.Donc, Randal Kolo Muani, Presnel Kimpembe et vous-même, vous êtes actifs en ce moment ?Bien sûr, c'est une cause qui touche tous les Congolais, donc on est en train de s'unir et d'aller dans la même démarche pour que, tout simplement, la demande de la ministre Thérèse Kayikwamba Wagner soit prise en compte. Et puis qu'immédiatement, je le répète bien immédiatement, ce partenariat puisse prendre fin.À lire aussi«Visit Rwanda», sponsor du club de foot du Paris Saint-Germain: la polémique monte, une pétition est lancée
Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »
This week I speak with Hewlette Pearson who taught incarcerated persons and returning citizens general education, job readiness skills, character education, and life skills. She is the president and founder of iLove Now, Inc., a non-profit organization that promotes love through humanitarian programs and activities in inner-city communities. Two of its flagship events include: •Lunch in the Park for The Homeless—where food, hygiene products, clothing, prayer, and a listening ear are provided to those in need. •The Love Thrives Community Conference—a biennial event focusing on the spiritual and personal development of persons in communities. Hewlette's enthusiasm for empowering others to pursue purpose and authenticity is palpable. Her pursuit of excellence in teaching, motivating, and preaching the Gospel of Jesus Christ led her to earn master's degrees in education and divinity from Johns Hopkins University and Regent University, respectively. She also holds a Doctor of Divinity degree from Emet Theological Seminary. A gifted non-fiction writer and aspiring fiction author, Hewlette has published three impactful books:•The View from the Mountain: The Process of Destiny, foreword by Keith Duncan •The Most Important Word, with a foreword by legendary Gospel artist Andraé Crouch •Get Got! Empowerment for Every Day Life SuccessesHewlette's ministry and humanitarian efforts have taken her across the Caribbean, Africa, and the United States. She was a keynote speaker at the Pastors' Wives International Conference in Kigali, Rwanda, and a guest speaker and missions sponsor at an assembly in Kampala, Uganda, in 2023. In January 2024, she served as keynote speaker at The Mr. & Mrs. Adams Family Life Conference in West Palm, Florida, and in October 2024 was the opening keynote speaker at the 30th Year National Women's Conference of the Jamaica Council of Churches of God 7th Day. Today, Hewlette continues to travel globally, teaching and preaching the Gospel of Jesus Christ and motivating others to practice love and goodness on earth. Empowering others gives her joy, but God is her passion. We look at her childhood up to the present to find the beautiful thred of Jesus in her life. You won't want to miss this inspiring episode!Connect at:X (Twitter): ShowLoveTodayFacebook: @iLovenow100Instagram: ilove_nowYouTube Channel: iLove Now! - @ilovenow1896Website: iLoveNow.orgFacebook: Hewlette PearsonInstagram: HewletttepearsonYouTube Channel: @HewlettePearson*Theme music “Blessed Time” by Ketsa
Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.
In this episode of Hold Your Fire!, Richard Atwood is joined by Crisis Group's Great Lakes Director Richard Moncrieff to discuss the fall of Goma, the capital of DR Congo's North Kivu province, to the Rwandan-backed M23 rebel group and its implications for Kinshasa and the broader region. They unpack the rapid collapse of Congolese forces in Goma, the role of Rwandan troops in the offensive, and how the city's residents view the M23. They look at the Rwandan army's presence in the Kivus, Kigali's strategic interests there and its shift from denying involvement to justifying it. They talk about DRC President Félix Tshisekedi's political standing in Kinshasa in the wake of Goma's fall and how he might respond. Finally, they assess the role of other African leaders and prospects for diplomacy. They also look at Rwanda's status as a regional power player and why Western capitals have been reluctant to put more pressure on Kigali to stop meddling. Click here to listen on Apple Podcast or Spotify. For more, be sure to check out our latest statement “Fall of DRC's Goma: Urgent Action Needed to Avert a Regional War”, our EU Watch List Commentary “Turbulence in the DRC Raises Hard Questions for the EU”, and our Great Lakes regional page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Rwanda has sent troops across the border to the Democratic Republic of Congo to support the rebel M23 groups, triggering the Congolese foreign minister to call for international sanctions against Kigali. We speak to the UN force supporting the DRC national forces and a local journalist in Goma to find out the latest. Also on the programme: President Trump has said Palestinians should move from Gaza to neighbouring Arab countries, we speak to Richard Haass, President Emeritus of the Council on Foreign Relations; and the latest on the Presidential election in Belarus which EU leaders have labelled a farce.(Image: Internally displaced people who fled from various camps following fighting between M23 rebels and the Armed Forces of the Democratic Republic of the Congo, gather outside Saint Esprit parish in Goma, eastern Democratic Republic of Congo on January 26, 2025. Credit: Arlette Bashizi for Reuters)