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Pierre Ammiche vous raconte ce qui dans l'actualité sportive à retenu son attention et inspiré sa plume.
Youlian Boubnov vous raconte ce qui dans l'actualité sportive à retenu son attention et inspiré sa plume.
Vivre à la campagne, loin du brouhaha des centres villes, tel est le rêve de nombreux citadins… On s'éloigne alors des zones urbaines et on respire. Cependant ces zones sont souvent mal desservies par les transports en communs et les infrastructures vélo restent discrètes. Les foyers vivant dans ces zones disposent souvent de deux véhicules. Dans une majorité des cas, c'est justement avec ce deuxième véhicule que les trajets du quotidien sont effectués et ce sont ces mêmes trajets qui pourraient être fait en vélo. SANKA souhaite y répondre et remplacer la deuxième voiture avec son vélo Bob. Avec Bob, un vélo qui reprend les codes de la voiture (vélo cargo quadriporteur capotable) la startup Sanka, fondée par Benoit Tholence, propose une solution de mobilité durable aux citoyens qui n'habitent pas dans des centres urbains pourvus de transports en commun. L'idée derrière ce véhicule hors du commun, est bien d'être une alternative à la 2ème voiture du foyer pour les trajets du quotidien, courts, de moins de 10 kms, et qui nécessitent de pouvoir transporter la famille confortablement et surtout en toute sécurité. Même s'il est presque 2 fois moins large qu'une smart, ce vélo, permet néanmoins d'être bien visible des autres utilisateurs sur la chaussée. En effet, les routes de campagne ne sont pas souvent dotées d'infrastructures pour le vélo, ce qui rend dangereux de les emprunter quand on est à bicyclette. Avec Bob ce problème est donc réglé. Par ailleurs les 2 autres avantages majeurs de cette solution, sont qu'il permet de bénéficier d'une vraie assistance électrique fiable et robuste et suffisamment de place pour transporter 2 enfants, des sacs de courses et éventuellement un autre adulte.Les trajets domicile - travail, domicile – école avec les enfants, ou encore vers le supermarché après la sortie de l'école sont donc tous envisageables ! Vous êtes conquis et vous vous rêvez au guidon-volant de ce mode de transport bas carbone ? Ce projet que nous présente Benoit n'est pas encore live mais va sortir fin mars en pilote dans quelques collectivités en Auvergne Rhône Alpes et Bourgogne notamment. Il sera notamment proposé par les collectivités selon un modèle de location longue durée auprès des particuliers. De quoi élargir l'usage du vélo, contribuer à une remise en mouvement des usagers de la route et apaiser nos trajets du quotidien qui se feront avec moins de pollution sonore et gazeuse et surtout moins de stress ! Pour en savoir plus et connaitre la genèse de ce projet, les motivations de la startup Sanka et de son fondateur Benoit Tholence ainsi que les alternatives à la voiture pour une mobilité multimodale plus durable, écoutez l'intégralité de cet épisode ! En selle !
Roland-Garros, c'est parti !
C'est l'invité exceptionnel de Court Numéro 1 : Jérémy Chardy, 36 ans, est de retour sur les courts. Après un an et demi d'absence, le Français a remporté son 1er tour à l'Open d'Australie. Pourtant, il a même cru ne jamais revenir entre sa blessure au genou et le Covid. Avec une triple casquette, de joueur de haut niveau, d'entraineur d'Ugo Humbert et de patron du tournoi de Pau, le Français n'arrête jamais. Il se confie au micro d'Anthony Rech, Eric Salliot et Sarah Pitkowski.
La couleur ocre à Roland-Garros, le vert à Wimbledon, et le bleu à l'US Open. Savez-vous pourquoi les organisateurs du tournoi américain ont opté pour cette couleur ? Tu veux une médaille ? est un podcast Eurosport, écrit et présenté par Clément Lefebvre et produit par Bababam. Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici. Pour les autres épisodes de Tu veux une médaille ? c'est ici, sur :SpotifyEurosport PodcastApple PodcastsDeezer Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La couleur ocre à Roland-Garros, le vert à Wimbledon, et le bleu à l'US Open. Savez-vous pourquoi les organisateurs du tournoi américain ont opté pour cette couleur ?Tu veux une médaille ? est un podcast Eurosport, écrit et présenté par Clément Lefebvre et produit par Bababam. Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici.Pour les autres épisodes de Tu veux une médaille ? c'est ici, sur :SpotifyEurosport PodcastApple PodcastsDeezer Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Paris accueille en ce moment à Roland-Garros les plus grands joueurs de tennis au monde. Un événement parfois caricaturé et un sport souvent présenté comme « celui des riches ». Un cliché qui a la vie dure, mais la réalité est peut-être plus nuancée. Sur les courts, des élèves d'une école primaire de Villiers-le-Bel issus d'un quartier populaire de la région parisienne ont récemment été initiés à la petite balle jaune.
Ottawa assouplit les exigences pour les voyages de courte durée. Plus de 12 000 doses du vaccin AstraZeneca détruites au Québec. Les autorités exhortent tous les résidents de la région d'Abbotsford, en Colombie-Britannique, à évacuer le secteur. | Mathieu Belhumeur (journaliste-présentateur)
Une sélection de 22 courts métrages à voir dans votre salon en février, merci Locarno festival !
Une sélection de 22 courts métrages à voir dans votre salon en février, merci Locarno festival !
Chris Bowler Collège de France Biodiversité et écosystèmes (chaire annuelle) Année 2020-2021 La biodiversité et les écosystèmes à travers le temps et l'espace La biodiversité concerne la variété de la vie sur terre. Cette vie, sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, se produit dans le contexte des écosystèmes : elle dépend d’autres organismes et de l’environnement physique, et interagit avec eux. La biodiversité représente le « savoir » collectif acquis par les espèces en évolution depuis des millions d’années, sur la façon de survivre dans les conditions environnementales très variables que la Terre connaît. En d’autres termes, la biodiversité, telle qu’elle a été façonnée par l’évolution depuis l’apparition de la vie sur terre il y a plus de trois milliards d’années, est une composante essentielle du fonctionnement du système de la Terre. Cette biodiversité est bien évidemment en lien direct avec les conditions géoclimatiques et physico-chimiques des écosystèmes dans laquelle elle se déploie. Or, du fait du changement climatique rapide induit par l’activité humaine, nous assistons à un véritable effondrement de la biodiversité à l’échelle planétaire. Dans ce portrait de la série des CourTs du Collège de France, Chris Bowler présente ses activités de recherche et d’enseignement.
Chris Bowler Collège de France Biodiversité et écosystèmes (chaire annuelle) Année 2020-2021 La biodiversité et les écosystèmes à travers le temps et l'espace La biodiversité concerne la variété de la vie sur terre. Cette vie, sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, se produit dans le contexte des écosystèmes : elle dépend d’autres organismes et de l’environnement physique, et interagit avec eux. La biodiversité représente le « savoir » collectif acquis par les espèces en évolution depuis des millions d’années, sur la façon de survivre dans les conditions environnementales très variables que la Terre connaît. En d’autres termes, la biodiversité, telle qu’elle a été façonnée par l’évolution depuis l’apparition de la vie sur terre il y a plus de trois milliards d’années, est une composante essentielle du fonctionnement du système de la Terre. Cette biodiversité est bien évidemment en lien direct avec les conditions géoclimatiques et physico-chimiques des écosystèmes dans laquelle elle se déploie. Or, du fait du changement climatique rapide induit par l’activité humaine, nous assistons à un véritable effondrement de la biodiversité à l’échelle planétaire. Dans ce portrait de la série des CourTs du Collège de France, Chris Bowler présente ses activités de recherche et d’enseignement.
durée : 00:02:12 - Esprit sport - Si les terrains ouverts on pu rouvrir dès les 11 mai, les terrains couverts et les cours collectifs n'ont repris que le 8 juin avec des règles sanitaires strictes. Exemple au club de Balma, près de Toulouse.
Notre collaborateur cinéma Pierre Blais nous parle des actualités cinéma et série de la semaine : - Prends ça court se poursuit cette semaine avec les choix de Maria Gracia Turgeon, Frédérick Pelletier, Rafaël Ouellet et Denis Villeneuve. - Les Misérables et Antigone disponibles en ligne et en DVD cette semaine. - Artemis Fowl de Disney sortira en ligne le 12 juin. - Le nouveau film de Ken Scott obtient du financement de la SODEC. - Suggestions films et séries à voir : les films Bad Education et Swallow, la série The Eddy. - À surveiller : La série I Know This Much is True à Super Écran et HBO, la série Snowpiercer et les films Fonzo, Ema et Roads not Taken.
Roger Federer a annoncé ce jeudi son forfait pour la tournée américaine de mars et surtout pour Roland Garros apres avoir subi une opération du genou droit son retour est prévu pour Wimbledon !
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2018-2019Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France"Transcription de la vidéo :Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l'enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l'enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle.Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d'étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats.Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l'Europe.Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu'il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu'il savait qu'ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage.Le droit romain, avant d'appartenir à l'Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu'est-ce, au fond, que le droit romain ? C'est une formalisation des rapports sociaux. Il s'agit de choix de valeurs et il s'agit d'un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d'une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c'est surtout l'ouvrage, l'œuvre des juristes. Donc il s'agit d'un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse.Le rôle du juriste romain n'était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d'intérêts. C'est ça qui fait l'attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l'histoire médiévale et moderne de l'Europe.Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d'étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s'agit de fragments de papyrus témoins d'ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d'une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu'à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d'une structure cachée. La structure cachée, c'est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d'ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l'antiquité tardive.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2018-2019 Usages juridiques du passé (dans la pensée des juristes romains) : Présentation "Les courTs du Collège de France" Transcription de la vidéo : Le digeste de Justinien et le Corpus iuris civilis dont il fait partie, qui seront au centre de l’enseignement de la Chaire « Droit, culture et société de la Rome antique » à partir de cette année au Collège de France, ont également été au centre de l’enseignement des universités européennes à partir du XIe siècle. Les universités elles-mêmes sont nées autour de la lecture du Corpus iuris civilis grâce à son attrait. Le droit romain recueilli dans ces volumes a donc nourri la culture de générations d’étudiants devenus ensuite juges, fonctionnaires ou avocats. Bien entendu avec des inflexions nationales et locales, avec des mouvements de résistance et de réception, le droit romain est toujours resté un point de repère incontournable. Le Corpus iuris civilis est donc en quelque sorte le livre de chevet de l’Europe. Connaître le droit romain nous offre donc la clé pour la connaissance du développement de cette culture juridique, mais pas seulement la culture juridique. Par exemple Guillaume Budé, le promoteur du Collège de France, lorsqu’il décida au XVIe siècle de restaurer la langue latine, se tourna vers les œuvres des juristes romains parce qu’il savait qu’ils se distinguaient par la précision et la beauté de leur langage. Le droit romain, avant d’appartenir à l’Europe, a appartenu à la Rome antique. Et mon enseignement va porter surtout sur le moment ancien du droit romain. Mais qu’est-ce, au fond, que le droit romain ? C’est une formalisation des rapports sociaux. Il s’agit de choix de valeurs et il s’agit d’un raisonnement. Parce que, oui, il y avait des lois, même d’une certaine envergure, comme la Loi des Douze Tables, mais les lois ne parlent pas seules, il faut que les juristes leur prêtent leur voix. Et donc le droit romain, c’est surtout l’ouvrage, l’œuvre des juristes. Donc il s’agit d’un produit intellectuel. Je dirai, une gigantesque rhétorique sans ruse. Le rôle du juriste romain n’était pas le rôle des avocats. Ils étaient des intellectuels qui cherchaient, par le biais du raisonnement, la solution la plus équitable des conflits d’intérêts. C’est ça qui fait l’attrait du droit romain et qui a permis son réemploi dans l’histoire médiévale et moderne de l’Europe. Une question se pose : comment peut-on renouveler un sujet qui a une tradition d’étude si longue ? Mon séminaire va présenter de nouveaux textes de droit romain que mon équipe et moi avons découverts et publiés. Il s’agit de fragments de papyrus témoins d’ouvrages des juristes romains. Mais derrière le renouvellement d’une discipline historique, il y a aussi le renouvellement du questionnement. Est-ce que les œuvres des juristes romains ont continué à être lues et à fonctionner comme la structure de base du droit même après Dioclétien et jusqu’à Justinien. Eh bien ! la réponse des papyrus est affirmative. On continuait à les copier, à les lire. Donc nous parlons d’une structure cachée. La structure cachée, c’est la pensée des juristes romains incorporée dans ce type d’ouvrage qui a continué à fonctionner même dans l’antiquité tardive.
Yanick Lahens Chaire Mondes Francophones (2018-2019) Collège de France Présentation "Les courTs du Collège de France" Yanick Lahens est la première personnalité à occuper cette chaire créée en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le Collège de France et l’AUF entendent ainsi illustrer la diversité et la richesse des mondes francophones en donnant une tribune aux chercheurs des pays ayant le français en partage. Créée pour trois ans, cette chaire accueillera chaque année une grande voix de la francophonie issue de différents domaines des lettres, des arts et des sciences. La langue restant le lien premier de cet espace francophone, c’est une grande figure de la littérature haïtienne, prix Femina 2014 pour Bain de lune (Sabine Wespieser éditeur), qui a été invitée à inaugurer cette chaire : Yanick Lahens, « une personnalité remarquable de la littérature et de la culture en langue française », selon le Pr Antoine Compagnon, titulaire de la chaire Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie. La leçon inaugurale de Yanick Lahens ainsi que l’ensemble de son enseignement bénéficieront d’une large diffusion grâce au relais privilégié de RFI (France Médias Monde), de TV5MONDE, du réseau des campus numériques francophones de l’AUF, et de l’Institut français, qui soutiennent la diffusion des travaux de la chaire Mondes francophones.
Yanick Lahens Chaire Mondes Francophones (2018-2019) Collège de France Présentation "Les courTs du Collège de France" Yanick Lahens est la première personnalité à occuper cette chaire créée en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le Collège de France et l’AUF entendent ainsi illustrer la diversité et la richesse des mondes francophones en donnant une tribune aux chercheurs des pays ayant le français en partage. Créée pour trois ans, cette chaire accueillera chaque année une grande voix de la francophonie issue de différents domaines des lettres, des arts et des sciences. La langue restant le lien premier de cet espace francophone, c’est une grande figure de la littérature haïtienne, prix Femina 2014 pour Bain de lune (Sabine Wespieser éditeur), qui a été invitée à inaugurer cette chaire : Yanick Lahens, « une personnalité remarquable de la littérature et de la culture en langue française », selon le Pr Antoine Compagnon, titulaire de la chaire Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie. La leçon inaugurale de Yanick Lahens ainsi que l’ensemble de son enseignement bénéficieront d’une large diffusion grâce au relais privilégié de RFI (France Médias Monde), de TV5MONDE, du réseau des campus numériques francophones de l’AUF, et de l’Institut français, qui soutiennent la diffusion des travaux de la chaire Mondes francophones.
Yanick Lahens Chaire Mondes Francophones (2018-2019) Collège de France Présentation "Les courTs du Collège de France" Yanick Lahens est la première personnalité à occuper cette chaire créée en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le Collège de France et l’AUF entendent ainsi illustrer la diversité et la richesse des mondes francophones en donnant une tribune aux chercheurs des pays ayant le français en partage. Créée pour trois ans, cette chaire accueillera chaque année une grande voix de la francophonie issue de différents domaines des lettres, des arts et des sciences. La langue restant le lien premier de cet espace francophone, c’est une grande figure de la littérature haïtienne, prix Femina 2014 pour Bain de lune (Sabine Wespieser éditeur), qui a été invitée à inaugurer cette chaire : Yanick Lahens, « une personnalité remarquable de la littérature et de la culture en langue française », selon le Pr Antoine Compagnon, titulaire de la chaire Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie. La leçon inaugurale de Yanick Lahens ainsi que l’ensemble de son enseignement bénéficieront d’une large diffusion grâce au relais privilégié de RFI (France Médias Monde), de TV5MONDE, du réseau des campus numériques francophones de l’AUF, et de l’Institut français, qui soutiennent la diffusion des travaux de la chaire Mondes francophones.
Yanick Lahens Chaire Mondes Francophones (2018-2019) Collège de France Présentation "Les courTs du Collège de France" Yanick Lahens est la première personnalité à occuper cette chaire créée en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le Collège de France et l’AUF entendent ainsi illustrer la diversité et la richesse des mondes francophones en donnant une tribune aux chercheurs des pays ayant le français en partage. Créée pour trois ans, cette chaire accueillera chaque année une grande voix de la francophonie issue de différents domaines des lettres, des arts et des sciences. La langue restant le lien premier de cet espace francophone, c’est une grande figure de la littérature haïtienne, prix Femina 2014 pour Bain de lune (Sabine Wespieser éditeur), qui a été invitée à inaugurer cette chaire : Yanick Lahens, « une personnalité remarquable de la littérature et de la culture en langue française », selon le Pr Antoine Compagnon, titulaire de la chaire Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie. La leçon inaugurale de Yanick Lahens ainsi que l’ensemble de son enseignement bénéficieront d’une large diffusion grâce au relais privilégié de RFI (France Médias Monde), de TV5MONDE, du réseau des campus numériques francophones de l’AUF, et de l’Institut français, qui soutiennent la diffusion des travaux de la chaire Mondes francophones.
Yanick Lahens Chaire Mondes Francophones (2018-2019) Collège de France Présentation "Les courTs du Collège de France" Yanick Lahens est la première personnalité à occuper cette chaire créée en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le Collège de France et l’AUF entendent ainsi illustrer la diversité et la richesse des mondes francophones en donnant une tribune aux chercheurs des pays ayant le français en partage. Créée pour trois ans, cette chaire accueillera chaque année une grande voix de la francophonie issue de différents domaines des lettres, des arts et des sciences. La langue restant le lien premier de cet espace francophone, c’est une grande figure de la littérature haïtienne, prix Femina 2014 pour Bain de lune (Sabine Wespieser éditeur), qui a été invitée à inaugurer cette chaire : Yanick Lahens, « une personnalité remarquable de la littérature et de la culture en langue française », selon le Pr Antoine Compagnon, titulaire de la chaire Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie. La leçon inaugurale de Yanick Lahens ainsi que l’ensemble de son enseignement bénéficieront d’une large diffusion grâce au relais privilégié de RFI (France Médias Monde), de TV5MONDE, du réseau des campus numériques francophones de l’AUF, et de l’Institut français, qui soutiennent la diffusion des travaux de la chaire Mondes francophones.
Eric Desmet vous donne ses points de vue sur la 5eme édition du Festival du Cinéma Et Musique de film de la Baule
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Claire Mathieu Collège de France Informatique et sciences numériques (2017-2018) partenariat Inria Algorithmes Les courTs du Collège de France La recherche en conception et analyse d'algorithmes a beaucoup évolué ces dernières années. De nouveaux modèles de calcul sont apparus, car les données, désormais trop massives pour tenir en mémoire en un seul lieu, sont d'accès plus difficile que dans les modèles classiques ; ou elles sont accessibles partiellement, modulo certaines incertitudes (algorithmes stochastiques). Pour les problèmes les plus difficiles, on apprend à se contenter de solutions approchées, ou de solutions qui ne marchent en temps raisonnable qu'en posant des hypothèses supplémentaires. Des méthodes de conception plus sophistiquées se sont également développées : méthodes de type Monte-Carlo, méthodes de type primal-dual de la programmation linéaire, ou hiérarchie de relaxations semi-définies. À travers des exemples de quelques problèmes phares, on montrera la diversité des techniques. Les séances seront largement indépendantes les unes des autres. Les questions suivantes seront abordées : Reconstruction de données cachées Mariage stable, partage de gâteau, et comment éviter les regrets Données incertaines, robustesse et algorithmes stochastiques Combinatoire des graphes et voyageur de commerce Physique statistique et algorithmique Dualité, programmation linéaire, méthodes gloutonnes et algorithmes en-ligne Convergence de méthodes itératives et recherche locale Flux de données, analyses de traffic, et problèmes de données massives
Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 Transcription de la vidéo : J'inaugure cette nouvelle chaire Histoire turque et ottomane avec un cours, cette année, qui portera sur le long XIXe siècle et sur la transformation de l'Empire ottoman face à l'Occident. L'objectif est d'analyser, d'examiner dans le détail, les dynamiques de ces relations entre un Empire que l'on dit mourant et une Europe qui est extrêmement puissante, qui est de plus en plus arrogante, donc c'est une relation assez conflictuelle mais aussi une relation d'amour, d'admiration puisque la modernisation ottomane va se faire à l'aune de l'Occident, c'est-à-dire qu'on va copier, on va émuler et on va essayer d'imiter ce que l'on considère être une formule de réussite. Alors l'idée est de trouver un rythme pour ce XIXe siècle et ce rythme, je l'établis en trois temps. Un premier temps qui est celui du flirt, en quelque sorte, où l'Empire ottoman commence à découvrir, mais très superficiellement, la réalité occidentale, notamment par des innovations technologiques. Un deuxième temps est celui de l'union, disons presque du mariage. Les Ottomans réalisent que des corrections ponctuelles ne suffisent plus et qu'il faut, par conséquent, se lancer dans un remaniement, une reconstruction de l'État et on se lance dans ce projet avec beaucoup d'enthousiasme, il faut le dire, à partir des années 1840, mais ça n'est pas que l'État, c'est aussi la société que l'on essaie de transformer par le haut et je crois que le point culminant de ce processus, c'est 1856, un décret qui, pour la première fois, parle de l'égalité de tous les sujets. Or, l'égalité, c'est quelque chose qui, dans un contexte ottoman traditionnel, n'a pas de sens puisque c'est une société hiérarchisée où vous avez, déjà, de l'esclavage mais aussi une inégalité de fond entre les musulmans et les non-musulmans. Et pour un moment ça marche. J'appelle ça un printemps des peuples ottomans. Pendant vingt ans, l'État joue le jeu, c'est-à-dire qu'il commence à recruter des non-musulmans dans les rangs de la bureaucratie. Ça ne dure pas longtemps parce que c'est un peu contre nature – c'est le XIXe, c'est l'âge des nationalismes – et surtout la gestion est mauvaise. Au bout de vingt ans il y a un essoufflement à la fois politique et économique qui mène à une crise, et c'est cette crise qui va ouvrir la troisième phase de ce long XIXe siècle, une phase de divorce, en quelque sorte, entre l'Empire ottoman et l'Occident où l'Empire ottoman, pensant être trahi par l'Europe, va se replier sur lui-même. Ça devient un empire de plus en plus islamique, de plus en plus turc, puisque la langue est turque, puisque le nationalisme turc est en train de naître et c'est ce qui fonde l'État turc dans sa modernité et une modernité assez sombre puisque c'est la période des massacres perpétrés contre les Arméniens et qui préfigurent une violence étatique qui va caractériser le XXe siècle. Donc tout cela pour dire que le XIXe siècle est extrêmement formateur, est crucial pour comprendre les dynamiques de transformation d'un Empire en État-nation, un processus fascinant qui mérite d'être étudié dans le détail en donnant la primauté aux voix locales parce que l'un des problèmes de l'historiographie de cette période, c'est que l'on a énormément de sources occidentales qui ont déjà une vision assez biaisée des choses et par conséquent, ce qu'il faut faire, c'est essayer de donner une voix aux textes locaux, aux textes ottomans, pas uniquement turcs, grecs, arméniens, essayer de voir comment cette période se forme et s'exprime à partir d'une documentation que l'on va lire dans le détail pour essayer de comprendre un peu comment ça marche.
Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 Transcription de la vidéo : J'inaugure cette nouvelle chaire Histoire turque et ottomane avec un cours, cette année, qui portera sur le long XIXe siècle et sur la transformation de l'Empire ottoman face à l'Occident. L'objectif est d'analyser, d'examiner dans le détail, les dynamiques de ces relations entre un Empire que l'on dit mourant et une Europe qui est extrêmement puissante, qui est de plus en plus arrogante, donc c'est une relation assez conflictuelle mais aussi une relation d'amour, d'admiration puisque la modernisation ottomane va se faire à l'aune de l'Occident, c'est-à-dire qu'on va copier, on va émuler et on va essayer d'imiter ce que l'on considère être une formule de réussite. Alors l'idée est de trouver un rythme pour ce XIXe siècle et ce rythme, je l'établis en trois temps. Un premier temps qui est celui du flirt, en quelque sorte, où l'Empire ottoman commence à découvrir, mais très superficiellement, la réalité occidentale, notamment par des innovations technologiques. Un deuxième temps est celui de l'union, disons presque du mariage. Les Ottomans réalisent que des corrections ponctuelles ne suffisent plus et qu'il faut, par conséquent, se lancer dans un remaniement, une reconstruction de l'État et on se lance dans ce projet avec beaucoup d'enthousiasme, il faut le dire, à partir des années 1840, mais ça n'est pas que l'État, c'est aussi la société que l'on essaie de transformer par le haut et je crois que le point culminant de ce processus, c'est 1856, un décret qui, pour la première fois, parle de l'égalité de tous les sujets. Or, l'égalité, c'est quelque chose qui, dans un contexte ottoman traditionnel, n'a pas de sens puisque c'est une société hiérarchisée où vous avez, déjà, de l'esclavage mais aussi une inégalité de fond entre les musulmans et les non-musulmans. Et pour un moment ça marche. J'appelle ça un printemps des peuples ottomans. Pendant vingt ans, l'État joue le jeu, c'est-à-dire qu'il commence à recruter des non-musulmans dans les rangs de la bureaucratie. Ça ne dure pas longtemps parce que c'est un peu contre nature – c'est le XIXe, c'est l'âge des nationalismes – et surtout la gestion est mauvaise. Au bout de vingt ans il y a un essoufflement à la fois politique et économique qui mène à une crise, et c'est cette crise qui va ouvrir la troisième phase de ce long XIXe siècle, une phase de divorce, en quelque sorte, entre l'Empire ottoman et l'Occident où l'Empire ottoman, pensant être trahi par l'Europe, va se replier sur lui-même. Ça devient un empire de plus en plus islamique, de plus en plus turc, puisque la langue est turque, puisque le nationalisme turc est en train de naître et c'est ce qui fonde l'État turc dans sa modernité et une modernité assez sombre puisque c'est la période des massacres perpétrés contre les Arméniens et qui préfigurent une violence étatique qui va caractériser le XXe siècle. Donc tout cela pour dire que le XIXe siècle est extrêmement formateur, est crucial pour comprendre les dynamiques de transformation d'un Empire en État-nation, un processus fascinant qui mérite d'être étudié dans le détail en donnant la primauté aux voix locales parce que l'un des problèmes de l'historiographie de cette période, c'est que l'on a énormément de sources occidentales qui ont déjà une vision assez biaisée des choses et par conséquent, ce qu'il faut faire, c'est essayer de donner une voix aux textes locaux, aux textes ottomans, pas uniquement turcs, grecs, arméniens, essayer de voir comment cette période se forme et s'exprime à partir d'une documentation que l'on va lire dans le détail pour essayer de comprendre un peu comment ça marche.
Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 Transcription de la vidéo : J'inaugure cette nouvelle chaire Histoire turque et ottomane avec un cours, cette année, qui portera sur le long XIXe siècle et sur la transformation de l'Empire ottoman face à l'Occident. L'objectif est d'analyser, d'examiner dans le détail, les dynamiques de ces relations entre un Empire que l'on dit mourant et une Europe qui est extrêmement puissante, qui est de plus en plus arrogante, donc c'est une relation assez conflictuelle mais aussi une relation d'amour, d'admiration puisque la modernisation ottomane va se faire à l'aune de l'Occident, c'est-à-dire qu'on va copier, on va émuler et on va essayer d'imiter ce que l'on considère être une formule de réussite. Alors l'idée est de trouver un rythme pour ce XIXe siècle et ce rythme, je l'établis en trois temps. Un premier temps qui est celui du flirt, en quelque sorte, où l'Empire ottoman commence à découvrir, mais très superficiellement, la réalité occidentale, notamment par des innovations technologiques. Un deuxième temps est celui de l'union, disons presque du mariage. Les Ottomans réalisent que des corrections ponctuelles ne suffisent plus et qu'il faut, par conséquent, se lancer dans un remaniement, une reconstruction de l'État et on se lance dans ce projet avec beaucoup d'enthousiasme, il faut le dire, à partir des années 1840, mais ça n'est pas que l'État, c'est aussi la société que l'on essaie de transformer par le haut et je crois que le point culminant de ce processus, c'est 1856, un décret qui, pour la première fois, parle de l'égalité de tous les sujets. Or, l'égalité, c'est quelque chose qui, dans un contexte ottoman traditionnel, n'a pas de sens puisque c'est une société hiérarchisée où vous avez, déjà, de l'esclavage mais aussi une inégalité de fond entre les musulmans et les non-musulmans. Et pour un moment ça marche. J'appelle ça un printemps des peuples ottomans. Pendant vingt ans, l'État joue le jeu, c'est-à-dire qu'il commence à recruter des non-musulmans dans les rangs de la bureaucratie. Ça ne dure pas longtemps parce que c'est un peu contre nature – c'est le XIXe, c'est l'âge des nationalismes – et surtout la gestion est mauvaise. Au bout de vingt ans il y a un essoufflement à la fois politique et économique qui mène à une crise, et c'est cette crise qui va ouvrir la troisième phase de ce long XIXe siècle, une phase de divorce, en quelque sorte, entre l'Empire ottoman et l'Occident où l'Empire ottoman, pensant être trahi par l'Europe, va se replier sur lui-même. Ça devient un empire de plus en plus islamique, de plus en plus turc, puisque la langue est turque, puisque le nationalisme turc est en train de naître et c'est ce qui fonde l'État turc dans sa modernité et une modernité assez sombre puisque c'est la période des massacres perpétrés contre les Arméniens et qui préfigurent une violence étatique qui va caractériser le XXe siècle. Donc tout cela pour dire que le XIXe siècle est extrêmement formateur, est crucial pour comprendre les dynamiques de transformation d'un Empire en État-nation, un processus fascinant qui mérite d'être étudié dans le détail en donnant la primauté aux voix locales parce que l'un des problèmes de l'historiographie de cette période, c'est que l'on a énormément de sources occidentales qui ont déjà une vision assez biaisée des choses et par conséquent, ce qu'il faut faire, c'est essayer de donner une voix aux textes locaux, aux textes ottomans, pas uniquement turcs, grecs, arméniens, essayer de voir comment cette période se forme et s'exprime à partir d'une documentation que l'on va lire dans le détail pour essayer de comprendre un peu comment ça marche.
Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 Transcription de la vidéo : J'inaugure cette nouvelle chaire Histoire turque et ottomane avec un cours, cette année, qui portera sur le long XIXe siècle et sur la transformation de l'Empire ottoman face à l'Occident. L'objectif est d'analyser, d'examiner dans le détail, les dynamiques de ces relations entre un Empire que l'on dit mourant et une Europe qui est extrêmement puissante, qui est de plus en plus arrogante, donc c'est une relation assez conflictuelle mais aussi une relation d'amour, d'admiration puisque la modernisation ottomane va se faire à l'aune de l'Occident, c'est-à-dire qu'on va copier, on va émuler et on va essayer d'imiter ce que l'on considère être une formule de réussite. Alors l'idée est de trouver un rythme pour ce XIXe siècle et ce rythme, je l'établis en trois temps. Un premier temps qui est celui du flirt, en quelque sorte, où l'Empire ottoman commence à découvrir, mais très superficiellement, la réalité occidentale, notamment par des innovations technologiques. Un deuxième temps est celui de l'union, disons presque du mariage. Les Ottomans réalisent que des corrections ponctuelles ne suffisent plus et qu'il faut, par conséquent, se lancer dans un remaniement, une reconstruction de l'État et on se lance dans ce projet avec beaucoup d'enthousiasme, il faut le dire, à partir des années 1840, mais ça n'est pas que l'État, c'est aussi la société que l'on essaie de transformer par le haut et je crois que le point culminant de ce processus, c'est 1856, un décret qui, pour la première fois, parle de l'égalité de tous les sujets. Or, l'égalité, c'est quelque chose qui, dans un contexte ottoman traditionnel, n'a pas de sens puisque c'est une société hiérarchisée où vous avez, déjà, de l'esclavage mais aussi une inégalité de fond entre les musulmans et les non-musulmans. Et pour un moment ça marche. J'appelle ça un printemps des peuples ottomans. Pendant vingt ans, l'État joue le jeu, c'est-à-dire qu'il commence à recruter des non-musulmans dans les rangs de la bureaucratie. Ça ne dure pas longtemps parce que c'est un peu contre nature – c'est le XIXe, c'est l'âge des nationalismes – et surtout la gestion est mauvaise. Au bout de vingt ans il y a un essoufflement à la fois politique et économique qui mène à une crise, et c'est cette crise qui va ouvrir la troisième phase de ce long XIXe siècle, une phase de divorce, en quelque sorte, entre l'Empire ottoman et l'Occident où l'Empire ottoman, pensant être trahi par l'Europe, va se replier sur lui-même. Ça devient un empire de plus en plus islamique, de plus en plus turc, puisque la langue est turque, puisque le nationalisme turc est en train de naître et c'est ce qui fonde l'État turc dans sa modernité et une modernité assez sombre puisque c'est la période des massacres perpétrés contre les Arméniens et qui préfigurent une violence étatique qui va caractériser le XXe siècle. Donc tout cela pour dire que le XIXe siècle est extrêmement formateur, est crucial pour comprendre les dynamiques de transformation d'un Empire en État-nation, un processus fascinant qui mérite d'être étudié dans le détail en donnant la primauté aux voix locales parce que l'un des problèmes de l'historiographie de cette période, c'est que l'on a énormément de sources occidentales qui ont déjà une vision assez biaisée des choses et par conséquent, ce qu'il faut faire, c'est essayer de donner une voix aux textes locaux, aux textes ottomans, pas uniquement turcs, grecs, arméniens, essayer de voir comment cette période se forme et s'exprime à partir d'une documentation que l'on va lire dans le détail pour essayer de comprendre un peu comment ça marche.
Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 Transcription de la vidéo : J'inaugure cette nouvelle chaire Histoire turque et ottomane avec un cours, cette année, qui portera sur le long XIXe siècle et sur la transformation de l'Empire ottoman face à l'Occident. L'objectif est d'analyser, d'examiner dans le détail, les dynamiques de ces relations entre un Empire que l'on dit mourant et une Europe qui est extrêmement puissante, qui est de plus en plus arrogante, donc c'est une relation assez conflictuelle mais aussi une relation d'amour, d'admiration puisque la modernisation ottomane va se faire à l'aune de l'Occident, c'est-à-dire qu'on va copier, on va émuler et on va essayer d'imiter ce que l'on considère être une formule de réussite. Alors l'idée est de trouver un rythme pour ce XIXe siècle et ce rythme, je l'établis en trois temps. Un premier temps qui est celui du flirt, en quelque sorte, où l'Empire ottoman commence à découvrir, mais très superficiellement, la réalité occidentale, notamment par des innovations technologiques. Un deuxième temps est celui de l'union, disons presque du mariage. Les Ottomans réalisent que des corrections ponctuelles ne suffisent plus et qu'il faut, par conséquent, se lancer dans un remaniement, une reconstruction de l'État et on se lance dans ce projet avec beaucoup d'enthousiasme, il faut le dire, à partir des années 1840, mais ça n'est pas que l'État, c'est aussi la société que l'on essaie de transformer par le haut et je crois que le point culminant de ce processus, c'est 1856, un décret qui, pour la première fois, parle de l'égalité de tous les sujets. Or, l'égalité, c'est quelque chose qui, dans un contexte ottoman traditionnel, n'a pas de sens puisque c'est une société hiérarchisée où vous avez, déjà, de l'esclavage mais aussi une inégalité de fond entre les musulmans et les non-musulmans. Et pour un moment ça marche. J'appelle ça un printemps des peuples ottomans. Pendant vingt ans, l'État joue le jeu, c'est-à-dire qu'il commence à recruter des non-musulmans dans les rangs de la bureaucratie. Ça ne dure pas longtemps parce que c'est un peu contre nature – c'est le XIXe, c'est l'âge des nationalismes – et surtout la gestion est mauvaise. Au bout de vingt ans il y a un essoufflement à la fois politique et économique qui mène à une crise, et c'est cette crise qui va ouvrir la troisième phase de ce long XIXe siècle, une phase de divorce, en quelque sorte, entre l'Empire ottoman et l'Occident où l'Empire ottoman, pensant être trahi par l'Europe, va se replier sur lui-même. Ça devient un empire de plus en plus islamique, de plus en plus turc, puisque la langue est turque, puisque le nationalisme turc est en train de naître et c'est ce qui fonde l'État turc dans sa modernité et une modernité assez sombre puisque c'est la période des massacres perpétrés contre les Arméniens et qui préfigurent une violence étatique qui va caractériser le XXe siècle. Donc tout cela pour dire que le XIXe siècle est extrêmement formateur, est crucial pour comprendre les dynamiques de transformation d'un Empire en État-nation, un processus fascinant qui mérite d'être étudié dans le détail en donnant la primauté aux voix locales parce que l'un des problèmes de l'historiographie de cette période, c'est que l'on a énormément de sources occidentales qui ont déjà une vision assez biaisée des choses et par conséquent, ce qu'il faut faire, c'est essayer de donner une voix aux textes locaux, aux textes ottomans, pas uniquement turcs, grecs, arméniens, essayer de voir comment cette période se forme et s'exprime à partir d'une documentation que l'on va lire dans le détail pour essayer de comprendre un peu comment ça marche.
Claire Mathieu Collège de France Informatique et sciences numériques (2017-2018) partenariat Inria Algorithmes Les courTs du Collège de France La recherche en conception et analyse d’algorithmes a beaucoup évolué ces dernières années. De nouveaux modèles de calcul sont apparus, car les données, désormais trop massives pour tenir en mémoire en un seul lieu, sont d’accès plus difficile que dans les modèles classiques ; ou elles sont accessibles partiellement, modulo certaines incertitudes (algorithmes stochastiques). Pour les problèmes les plus difficiles, on apprend à se contenter de solutions approchées, ou de solutions qui ne marchent en temps raisonnable qu’en posant des hypothèses supplémentaires. Des méthodes de conception plus sophistiquées se sont également développées : méthodes de type Monte-Carlo, méthodes de type primal-dual de la programmation linéaire, ou hiérarchie de relaxations semi-définies. À travers des exemples de quelques problèmes phares, on montrera la diversité des techniques. Les séances seront largement indépendantes les unes des autres. Les questions suivantes seront abordées : Reconstruction de données cachées Mariage stable, partage de gâteau, et comment éviter les regrets Données incertaines, robustesse et algorithmes stochastiques Combinatoire des graphes et voyageur de commerce Physique statistique et algorithmique Dualité, programmation linéaire, méthodes gloutonnes et algorithmes en-ligne Convergence de méthodes itératives et recherche locale Flux de données, analyses de traffic, et problèmes de données massives
Claire Mathieu Collège de France Informatique et sciences numériques (2017-2018) partenariat Inria Algorithmes Les courTs du Collège de France La recherche en conception et analyse d’algorithmes a beaucoup évolué ces dernières années. De nouveaux modèles de calcul sont apparus, car les données, désormais trop massives pour tenir en mémoire en un seul lieu, sont d’accès plus difficile que dans les modèles classiques ; ou elles sont accessibles partiellement, modulo certaines incertitudes (algorithmes stochastiques). Pour les problèmes les plus difficiles, on apprend à se contenter de solutions approchées, ou de solutions qui ne marchent en temps raisonnable qu’en posant des hypothèses supplémentaires. Des méthodes de conception plus sophistiquées se sont également développées : méthodes de type Monte-Carlo, méthodes de type primal-dual de la programmation linéaire, ou hiérarchie de relaxations semi-définies. À travers des exemples de quelques problèmes phares, on montrera la diversité des techniques. Les séances seront largement indépendantes les unes des autres. Les questions suivantes seront abordées : Reconstruction de données cachées Mariage stable, partage de gâteau, et comment éviter les regrets Données incertaines, robustesse et algorithmes stochastiques Combinatoire des graphes et voyageur de commerce Physique statistique et algorithmique Dualité, programmation linéaire, méthodes gloutonnes et algorithmes en-ligne Convergence de méthodes itératives et recherche locale Flux de données, analyses de traffic, et problèmes de données massives
Stéphane Mallat Collège de France Science des données Année 2017-2018 Les courTs du Collège de France Transcription de la vidéo : Cette année, au Collège de France, je vais introduire cette nouvelle chaire de « Sciences des données » et ce premier cours va introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux pour comprendre les grandes questions autour de la modélisation et de l'apprentissage en sciences des données. Actuellement, le point de vue posé par les mathématiques et l'informatique, c'est la possibilité de développer des algorithmes automatiques. Les résultats de ces algorithmes, on les retrouve dans la vie de tous les jours : c'est par exemple la reconnaissance d'images avec votre téléphone portable qui est capable de reconnaître votre visage ou votre voix, c'est aussi le champion du monde de go qui a été récemment battu par une machine ou même la traduction automatique de textes. L'enjeu est à la fois de comprendre les algorithmes mais aussi de comprendre les principes mathématiques qui font que ces algorithmes, effectivement, peuvent marcher ou peuvent, de temps en temps, ne pas fonctionner et avoir des erreurs. Ces algorithmes commencent par une phase d'apprentissage où les paramètres sont ajustés en fonction des exemples qu'on donne, par exemple une image où l'on dit « c'est un chien », une autre « c'est un chat », une troisième « c'est un cerf », etc. et l'algorithme apprend à répondre de manière à ne pas faire d'erreur sur les exemples. Évidemment, l'enjeu fondamental, c'est d'être capable de généraliser. Ça veut dire que, si l'on donne une nouvelle image que l'algorithme n'a jamais vue, il faut qu'il soit capable de donner la bonne réponse. Alors pourquoi est-ce qu'on peut généraliser ? La raison est que les phénomènes sous-jacents ont de la régularité. Par exemple, si vous faites une expérience en chimie, vous allez faire quelques expériences puis prédire les conditions que vous ne connaissez pas en traçant, par exemple, une courbe régulière entre les points de l'expérience. Eh bien c'est la même chose qu'un tel algorithme va faire : il va utiliser une forme de régularité pour prédire les valeurs inconnues à partir des valeurs connues. Pourquoi est-ce que le problème est très difficile ? Le problème est très difficile parce que les données que l'on va considérer, que ce soit des textes, des images, des sons, ont énormément de variables Et là on fait face à ce que l'on appelle la malédiction de la dimensionnalité, c'est-à-dire l'explosion des possibles, et pour pouvoir effectivement généraliser, il faut une régularité qui est très forte et l'enjeu mathématique est de comprendre la nature de cette régularité. Quels sont les grands principes qui permettent d'analyser cette régularité ? D'abord, une idée très fondamentale en sciences, c'est l'idée de parcimonie. On peut généraliser si le nombre d'hypothèses ou le nombre d'attributs que l'on extrait est petit. Une deuxième propriété fondamentale est le fait que le monde est structuré avec des éléments hiérarchiques à travers les échelles. Pensez à la physique : vous passez des particules aux atomes, aux molécules, aux cristaux polymères, jusqu'aux galaxies. Cette hiérarchie est fondamentale pour comprendre la complexité et il y a toute une théorie, que l'on appelle la théorie des ondelettes, qui permet de comprendre mathématiquement cette organisation multiéchelles hiérarchique et qui apparaît dans cette compréhension de la généralisation et de la régularité. Mon propre chemin de recherche est passé par la construction de ces bases orthogonales d'ondelettes, les algorithmes rapides, la compréhension de cette structure mathématique, qui a notamment donné lieu à des applications comme la compression d'image, et on retrouve ce type de structure dans les réseaux de neurones et il y a un véritable mystère mathématique pour comprendre comment cela se fait que ces réseaux de neurones avec une architecture assez bien déterminée sont capables de répondre à des questions aussi diverses que celles portant sur des problèmes de traitement d'image, de son, de physique quantique. Si vous prenez, par exemple, la voiture autonome où il y a actuellement des réseaux de neurones qui sont présents ou même des applications médicales, on voit bien que l'enjeu d'avoir des algorithmes robustes maîtrisés mathématiquement est tout à fait fondamental.
Stéphane Mallat Collège de France Science des données Année 2017-2018 Les courTs du Collège de France Transcription de la vidéo : Cette année, au Collège de France, je vais introduire cette nouvelle chaire de « Sciences des données » et ce premier cours va introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux pour comprendre les grandes questions autour de la modélisation et de l'apprentissage en sciences des données. Actuellement, le point de vue posé par les mathématiques et l'informatique, c'est la possibilité de développer des algorithmes automatiques. Les résultats de ces algorithmes, on les retrouve dans la vie de tous les jours : c'est par exemple la reconnaissance d'images avec votre téléphone portable qui est capable de reconnaître votre visage ou votre voix, c'est aussi le champion du monde de go qui a été récemment battu par une machine ou même la traduction automatique de textes. L'enjeu est à la fois de comprendre les algorithmes mais aussi de comprendre les principes mathématiques qui font que ces algorithmes, effectivement, peuvent marcher ou peuvent, de temps en temps, ne pas fonctionner et avoir des erreurs. Ces algorithmes commencent par une phase d'apprentissage où les paramètres sont ajustés en fonction des exemples qu'on donne, par exemple une image où l'on dit « c’est un chien », une autre « c’est un chat », une troisième « c’est un cerf », etc. et l'algorithme apprend à répondre de manière à ne pas faire d'erreur sur les exemples. Évidemment, l'enjeu fondamental, c'est d'être capable de généraliser. Ça veut dire que, si l'on donne une nouvelle image que l'algorithme n'a jamais vue, il faut qu'il soit capable de donner la bonne réponse. Alors pourquoi est-ce qu'on peut généraliser ? La raison est que les phénomènes sous-jacents ont de la régularité. Par exemple, si vous faites une expérience en chimie, vous allez faire quelques expériences puis prédire les conditions que vous ne connaissez pas en traçant, par exemple, une courbe régulière entre les points de l'expérience. Eh bien c'est la même chose qu'un tel algorithme va faire : il va utiliser une forme de régularité pour prédire les valeurs inconnues à partir des valeurs connues. Pourquoi est-ce que le problème est très difficile ? Le problème est très difficile parce que les données que l'on va considérer, que ce soit des textes, des images, des sons, ont énormément de variables Et là on fait face à ce que l'on appelle la malédiction de la dimensionnalité, c'est-à-dire l'explosion des possibles, et pour pouvoir effectivement généraliser, il faut une régularité qui est très forte et l'enjeu mathématique est de comprendre la nature de cette régularité. Quels sont les grands principes qui permettent d'analyser cette régularité ? D'abord, une idée très fondamentale en sciences, c'est l'idée de parcimonie. On peut généraliser si le nombre d'hypothèses ou le nombre d'attributs que l'on extrait est petit. Une deuxième propriété fondamentale est le fait que le monde est structuré avec des éléments hiérarchiques à travers les échelles. Pensez à la physique : vous passez des particules aux atomes, aux molécules, aux cristaux polymères, jusqu'aux galaxies. Cette hiérarchie est fondamentale pour comprendre la complexité et il y a toute une théorie, que l'on appelle la théorie des ondelettes, qui permet de comprendre mathématiquement cette organisation multiéchelles hiérarchique et qui apparaît dans cette compréhension de la généralisation et de la régularité. Mon propre chemin de recherche est passé par la construction de ces bases orthogonales d'ondelettes, les algorithmes rapides, la compréhension de cette structure mathématique, qui a notamment donné lieu à des applications comme la compression d'image, et on retrouve ce type de structure dans les réseaux de neurones et il y a un véritable mystère mathématique pour comprendre comment cela se fait que ces réseaux de neurones avec une architecture assez bien déterminée sont capables de répondre à des questions aussi diverses que celles portant sur des problèmes de traitement d'image, de son, de physique quantique. Si vous prenez, par exemple, la voiture autonome où il y a actuellement des réseaux de neurones qui sont présents ou même des applications médicales, on voit bien que l'enjeu d'avoir des algorithmes robustes maîtrisés mathématiquement est tout à fait fondamental.
Stéphane MallatCollège de FranceScience des donnéesAnnée 2017-2018Les courTs du Collège de FranceTranscription de la vidéo :Cette année, au Collège de France, je vais introduire cette nouvelle chaire de « Sciences des données » et ce premier cours va introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux pour comprendre les grandes questions autour de la modélisation et de l'apprentissage en sciences des données.Actuellement, le point de vue posé par les mathématiques et l'informatique, c'est la possibilité de développer des algorithmes automatiques. Les résultats de ces algorithmes, on les retrouve dans la vie de tous les jours : c'est par exemple la reconnaissance d'images avec votre téléphone portable qui est capable de reconnaître votre visage ou votre voix, c'est aussi le champion du monde de go qui a été récemment battu par une machine ou même la traduction automatique de textes. L'enjeu est à la fois de comprendre les algorithmes mais aussi de comprendre les principes mathématiques qui font que ces algorithmes, effectivement, peuvent marcher ou peuvent, de temps en temps, ne pas fonctionner et avoir des erreurs. Ces algorithmes commencent par une phase d'apprentissage où les paramètres sont ajustés en fonction des exemples qu'on donne, par exemple une image où l'on dit « c'est un chien », une autre « c'est un chat », une troisième « c'est un cerf », etc. et l'algorithme apprend à répondre de manière à ne pas faire d'erreur sur les exemples. Évidemment, l'enjeu fondamental, c'est d'être capable de généraliser. Ça veut dire que, si l'on donne une nouvelle image que l'algorithme n'a jamais vue, il faut qu'il soit capable de donner la bonne réponse.Alors pourquoi est-ce qu'on peut généraliser ? La raison est que les phénomènes sous-jacents ont de la régularité. Par exemple, si vous faites une expérience en chimie, vous allez faire quelques expériences puis prédire les conditions que vous ne connaissez pas en traçant, par exemple, une courbe régulière entre les points de l'expérience. Eh bien c'est la même chose qu'un tel algorithme va faire : il va utiliser une forme de régularité pour prédire les valeurs inconnues à partir des valeurs connues.Pourquoi est-ce que le problème est très difficile ? Le problème est très difficile parce que les données que l'on va considérer, que ce soit des textes, des images, des sons, ont énormément de variables Et là on fait face à ce que l'on appelle la malédiction de la dimensionnalité, c'est-à-dire l'explosion des possibles, et pour pouvoir effectivement généraliser, il faut une régularité qui est très forte et l'enjeu mathématique est de comprendre la nature de cette régularité.Quels sont les grands principes qui permettent d'analyser cette régularité ? D'abord, une idée très fondamentale en sciences, c'est l'idée de parcimonie. On peut généraliser si le nombre d'hypothèses ou le nombre d'attributs que l'on extrait est petit. Une deuxième propriété fondamentale est le fait que le monde est structuré avec des éléments hiérarchiques à travers les échelles. Pensez à la physique : vous passez des particules aux atomes, aux molécules, aux cristaux polymères, jusqu'aux galaxies. Cette hiérarchie est fondamentale pour comprendre la complexité et il y a toute une théorie, que l'on appelle la théorie des ondelettes, qui permet de comprendre mathématiquement cette organisation multiéchelles hiérarchique et qui apparaît dans cette compréhension de la généralisation et de la régularité.Mon propre chemin de recherche est passé par la construction de ces bases orthogonales d'ondelettes, les algorithmes rapides, la compréhension de cette structure mathématique, qui a notamment donné lieu à des applications comme la compression d'image, et on retrouve ce type de structure dans les réseaux de neurones et il y a un véritable mystère mathématique pour comprendre comment cela se fait que ces réseaux de neurones avec une architecture assez bien déterminée sont capables de répondre à des questions aussi diverses que celles portant sur des problèmes de traitement d'image, de son, de physique quantique. Si vous prenez, par exemple, la voiture autonome où il y a actuellement des réseaux de neurones qui sont présents ou même des applications médicales, on voit bien que l'enjeu d'avoir des algorithmes robustes maîtrisés mathématiquement est tout à fait fondamental.
Stéphane Mallat Collège de France Science des données Année 2017-2018 Les courTs du Collège de France Transcription de la vidéo : Cette année, au Collège de France, je vais introduire cette nouvelle chaire de « Sciences des données » et ce premier cours va introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux pour comprendre les grandes questions autour de la modélisation et de l'apprentissage en sciences des données. Actuellement, le point de vue posé par les mathématiques et l'informatique, c'est la possibilité de développer des algorithmes automatiques. Les résultats de ces algorithmes, on les retrouve dans la vie de tous les jours : c'est par exemple la reconnaissance d'images avec votre téléphone portable qui est capable de reconnaître votre visage ou votre voix, c'est aussi le champion du monde de go qui a été récemment battu par une machine ou même la traduction automatique de textes. L'enjeu est à la fois de comprendre les algorithmes mais aussi de comprendre les principes mathématiques qui font que ces algorithmes, effectivement, peuvent marcher ou peuvent, de temps en temps, ne pas fonctionner et avoir des erreurs. Ces algorithmes commencent par une phase d'apprentissage où les paramètres sont ajustés en fonction des exemples qu'on donne, par exemple une image où l'on dit « c’est un chien », une autre « c’est un chat », une troisième « c’est un cerf », etc. et l'algorithme apprend à répondre de manière à ne pas faire d'erreur sur les exemples. Évidemment, l'enjeu fondamental, c'est d'être capable de généraliser. Ça veut dire que, si l'on donne une nouvelle image que l'algorithme n'a jamais vue, il faut qu'il soit capable de donner la bonne réponse. Alors pourquoi est-ce qu'on peut généraliser ? La raison est que les phénomènes sous-jacents ont de la régularité. Par exemple, si vous faites une expérience en chimie, vous allez faire quelques expériences puis prédire les conditions que vous ne connaissez pas en traçant, par exemple, une courbe régulière entre les points de l'expérience. Eh bien c'est la même chose qu'un tel algorithme va faire : il va utiliser une forme de régularité pour prédire les valeurs inconnues à partir des valeurs connues. Pourquoi est-ce que le problème est très difficile ? Le problème est très difficile parce que les données que l'on va considérer, que ce soit des textes, des images, des sons, ont énormément de variables Et là on fait face à ce que l'on appelle la malédiction de la dimensionnalité, c'est-à-dire l'explosion des possibles, et pour pouvoir effectivement généraliser, il faut une régularité qui est très forte et l'enjeu mathématique est de comprendre la nature de cette régularité. Quels sont les grands principes qui permettent d'analyser cette régularité ? D'abord, une idée très fondamentale en sciences, c'est l'idée de parcimonie. On peut généraliser si le nombre d'hypothèses ou le nombre d'attributs que l'on extrait est petit. Une deuxième propriété fondamentale est le fait que le monde est structuré avec des éléments hiérarchiques à travers les échelles. Pensez à la physique : vous passez des particules aux atomes, aux molécules, aux cristaux polymères, jusqu'aux galaxies. Cette hiérarchie est fondamentale pour comprendre la complexité et il y a toute une théorie, que l'on appelle la théorie des ondelettes, qui permet de comprendre mathématiquement cette organisation multiéchelles hiérarchique et qui apparaît dans cette compréhension de la généralisation et de la régularité. Mon propre chemin de recherche est passé par la construction de ces bases orthogonales d'ondelettes, les algorithmes rapides, la compréhension de cette structure mathématique, qui a notamment donné lieu à des applications comme la compression d'image, et on retrouve ce type de structure dans les réseaux de neurones et il y a un véritable mystère mathématique pour comprendre comment cela se fait que ces réseaux de neurones avec une architecture assez bien déterminée sont capables de répondre à des questions aussi diverses que celles portant sur des problèmes de traitement d'image, de son, de physique quantique. Si vous prenez, par exemple, la voiture autonome où il y a actuellement des réseaux de neurones qui sont présents ou même des applications médicales, on voit bien que l'enjeu d'avoir des algorithmes robustes maîtrisés mathématiquement est tout à fait fondamental.
Stéphane Mallat Collège de France Science des données Année 2017-2018 Les courTs du Collège de France Transcription de la vidéo : Cette année, au Collège de France, je vais introduire cette nouvelle chaire de « Sciences des données » et ce premier cours va introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux pour comprendre les grandes questions autour de la modélisation et de l'apprentissage en sciences des données. Actuellement, le point de vue posé par les mathématiques et l'informatique, c'est la possibilité de développer des algorithmes automatiques. Les résultats de ces algorithmes, on les retrouve dans la vie de tous les jours : c'est par exemple la reconnaissance d'images avec votre téléphone portable qui est capable de reconnaître votre visage ou votre voix, c'est aussi le champion du monde de go qui a été récemment battu par une machine ou même la traduction automatique de textes. L'enjeu est à la fois de comprendre les algorithmes mais aussi de comprendre les principes mathématiques qui font que ces algorithmes, effectivement, peuvent marcher ou peuvent, de temps en temps, ne pas fonctionner et avoir des erreurs. Ces algorithmes commencent par une phase d'apprentissage où les paramètres sont ajustés en fonction des exemples qu'on donne, par exemple une image où l'on dit « c’est un chien », une autre « c’est un chat », une troisième « c’est un cerf », etc. et l'algorithme apprend à répondre de manière à ne pas faire d'erreur sur les exemples. Évidemment, l'enjeu fondamental, c'est d'être capable de généraliser. Ça veut dire que, si l'on donne une nouvelle image que l'algorithme n'a jamais vue, il faut qu'il soit capable de donner la bonne réponse. Alors pourquoi est-ce qu'on peut généraliser ? La raison est que les phénomènes sous-jacents ont de la régularité. Par exemple, si vous faites une expérience en chimie, vous allez faire quelques expériences puis prédire les conditions que vous ne connaissez pas en traçant, par exemple, une courbe régulière entre les points de l'expérience. Eh bien c'est la même chose qu'un tel algorithme va faire : il va utiliser une forme de régularité pour prédire les valeurs inconnues à partir des valeurs connues. Pourquoi est-ce que le problème est très difficile ? Le problème est très difficile parce que les données que l'on va considérer, que ce soit des textes, des images, des sons, ont énormément de variables Et là on fait face à ce que l'on appelle la malédiction de la dimensionnalité, c'est-à-dire l'explosion des possibles, et pour pouvoir effectivement généraliser, il faut une régularité qui est très forte et l'enjeu mathématique est de comprendre la nature de cette régularité. Quels sont les grands principes qui permettent d'analyser cette régularité ? D'abord, une idée très fondamentale en sciences, c'est l'idée de parcimonie. On peut généraliser si le nombre d'hypothèses ou le nombre d'attributs que l'on extrait est petit. Une deuxième propriété fondamentale est le fait que le monde est structuré avec des éléments hiérarchiques à travers les échelles. Pensez à la physique : vous passez des particules aux atomes, aux molécules, aux cristaux polymères, jusqu'aux galaxies. Cette hiérarchie est fondamentale pour comprendre la complexité et il y a toute une théorie, que l'on appelle la théorie des ondelettes, qui permet de comprendre mathématiquement cette organisation multiéchelles hiérarchique et qui apparaît dans cette compréhension de la généralisation et de la régularité. Mon propre chemin de recherche est passé par la construction de ces bases orthogonales d'ondelettes, les algorithmes rapides, la compréhension de cette structure mathématique, qui a notamment donné lieu à des applications comme la compression d'image, et on retrouve ce type de structure dans les réseaux de neurones et il y a un véritable mystère mathématique pour comprendre comment cela se fait que ces réseaux de neurones avec une architecture assez bien déterminée sont capables de répondre à des questions aussi diverses que celles portant sur des problèmes de traitement d'image, de son, de physique quantique. Si vous prenez, par exemple, la voiture autonome où il y a actuellement des réseaux de neurones qui sont présents ou même des applications médicales, on voit bien que l'enjeu d'avoir des algorithmes robustes maîtrisés mathématiquement est tout à fait fondamental.
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La mode est aussi présente sur les courts de tennis. C'est ce qu'on apprend au travers de ce témoignage avec une ancienne championne de tennis. Charlène Seateun a 23 ans, elle nous parle des codes vestimentaires sur les tournois, de la pression des sponsors sur les joueurs et de son envie de s'affranchir de ces mêmes codes en achetant ses propre tenues de tennis sur les marchés. Une jeune femme libre qui nous parle sans tabou d'un milieu assez inconnu du grand public. Réalisation sonore et montage : Florence Baumann See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
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