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On la consomme à l'apéritif, dans des pâtisseries, les barres énergétiques et en cuisine, la pistache a de plus en plus la côte dans le monde. Ses prix ont augmenté de plus de 25% en un an et comme souvent, c'est un déséquilibre entre l'offre et la demande qui a poussé les prix vers le haut. Premier facteur de hausse des prix, une offre plus limitée pour cette saison commerciale chez le premier fournisseur mondial de pistaches, les États-Unis. La culture de la pistache, comme tant d'autres, donne une bonne récolte une année sur deux. Et 2024 correspondait précisément à une année creuse pour les arbres américains qui ont vu leur production baisser d'un quart – soit 503 000 tonnes en 2024 –, explique Jose Gutierrez, analyste de marché chez S&P Global.En face, l'appétit pour le petit fruit sec à coque n'a pas ralenti, au contraire. Depuis plusieurs années, on grignote plus d'en cas, de pâte à tartiner et de confiseries à base de pistaches. L'engouement pour le chocolat Dubaï, une tablette fourrée à la pâte de pistache, qui a enflammé TikTok est l'illustration même de cette passion grandissante pour le fruit sec à la couleur verte si caractéristique.Demande en hausse en Asie et au Moyen-Orient. La consommation augmente en particulier en Asie, grâce à un pouvoir d'achat de la classe moyenne en hausse, notamment en Inde, en Chine, et en Thaïlande. Au Moyen-Orient, la pistache est depuis longtemps utilisée par l'industrie et la pâtisserie traditionnelle, mais la demande continue de grimper, c'est le cas en Turquie et aux Émirats arabes unis pour ne citer que ces deux marchés.Pour cette campagne, qui a débuté en octobre dernier et qui doit prendre fin en septembre, la demande devrait augmenter de 6% cette année, selon les chiffres du ministère américain de l'Agriculture (USDA). Mais elle est toujours fortement liée à l'appétit de la Chine, le premier acheteur.La Turquie, un producteur qui monteCes dernières années, la récolte de pistache n'a pas cessé de grandir en Turquie. Le pays s'impose peu à peu le deuxième producteur mondial, place qui était occupée par l'Iran jusque-là, explique l'analyste de S&P Global. La spécificité, c'est que la production turque a toujours été majoritairement consacrée au marché local. Avec la hausse des prix, les producteurs turcs pourraient être tentés d'exporter plus, notamment sur le marché chinois. Mais ce scénario dépendra de l'évolution des prix, qui est elle-même très liée au maintien ou non des tarifs douaniers de rétorsion, imposés par Pékin sur les produits américains. D'autant que les États-Unis devraient voir leur production remonter cette année : l'Association américaine des producteurs de pistache prévoit une récolte d'environ 700 000 à 750 000 tonnes. Si la guerre commerciale persiste entre Pékin et Washington la pistache pourrait coûter plus cher en Chine à court terme, en raison des taxes. À plus long terme, les stocks pourraient augmenter aux États-Unis, ce qui sera là un facteur de baisse.
La Turquie s'apprête à vivre une journée de forte tension politique. À l'occasion de la Journée de la souveraineté nationale, le principal parti d'opposition, le CHP, appelle à manifester devant le Parlement à Ankara malgré l'interdiction décrétée par les autorités. Cette mobilisation, organisée en réponse à l'arrestation du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, prend une dimension hautement symbolique dans un contexte de crispation croissante entre pouvoir exécutif et opposition républicaine.
Les fêtes de l'Aïd avaient ramené le calme, mais cette contestation inédite depuis dix ans a repris dans les universités d'Istanbul, d'Ankara et ailleurs. Le correspondant du Washington Post dresse le bilan de ces dernières semaines. « Maintenant, la question pour l'opposition est de savoir comment transformer l'élan dans ces rues en un capital politique suffisant pour mobiliser des électeurs », prévient le journal. La prochaine élection présidentielle en Turquie en mai 2028 n'est pas tout de suite, mais les adversaires de Recep Tayyip Erdoğan ont du boulot. « Leurs rangs sont divisés entre factions pro-kurdes, centristes, de gauche et nationalistes, qui s'opposent depuis longtemps », indique le Washington Post.Le parti du maire d'Istanbul devant celui d'Erdoğan dans les sondages« Le parti du maire d'Istanbul, centriste et laïque, veut construire une alliance durable », remarque le Washington Post. Un récent sondage l'enorgueillit de 37 %, devant le parti islamiste d'Erdoğan, qui a chuté à 30 %. La question clé, selon le journal américain, « est de savoir ce que fera le parti pro-kurde. L'arrestation du maire d'Istanbul le mois dernier est intervenue trois semaines seulement après qu'Abdullah Öcalan, chef embastillé du PKK, a demandé à son mouvement de déposer les armes après une insurrection de plusieurs décennies ».« Le parti pro-kurde est désormais confronté à un dilemme », remarque le Washington Post. Car « s'il soutient fermement le reste de l'opposition, il risque de faire dérailler le processus de paix ». Le tout alors que les bombardements se poursuivent sur les bases du PKK retranchées en Irak et que les Kurdes de Syrie affiliés au PKK maintiennent une paix fragile avec le nouveau pouvoir de Damas.Covid-19, Chine et Maison BlancheAux États-Unis, la Maison Blanche remplace son site web consacré au Covid-19 par une démonstration complotiste accusant la Chine d'être responsable de la pandémie. Le site gouvernemental Covid.gov, qui fournit habituellement des informations sur le virus et qui permet aux gens de commander des tests, redirige désormais vers une page web appelée « lab leak » (soit « fuite de laboratoire ») : deux mots avec une figurine Trump au milieu.Le New York Times décrit « la nouvelle page est illustrée par une image satellite de Wuhan, en Chine, ville où le Covid-19 a commencé à se répandre. (...). Mis en exergue : l'Institut de virologie de Wuhan, laboratoire spécialisé dans les coronavirus qui a participé à des projets de recherche que certains scientifiques considéraient comme dangereux ».« Mais la page web ne tient pas compte des lacunes de cette théorie »décriée de toutes parts - par la Chine, par la communauté scientifique, et par la CIA. « Le virus s'est plutôt propagé des animaux aux humains sur un marché illégal, rappelle le New York Times. La purge de cet ancien site web Covid reflète une pratique plus large de l'administration Trump, consistant à mettre au placard les sites web sur la santé qui ne s'alignent pas sur la vision de la Maison Blanche. Y compris ceux liés au changement climatique et aux personnes LGBT. »Les derniers hommes du présidentLe journal français Libération tire le portrait des derniers proches du chef d'État français, décrit comme « isolé ». Autour de lui resterait « moins d'une vingtaine » de collaborateurs « engagés le plus souvent à sa communication, à sa protection. ». « Eux ne sont pas de ces nombreux déçus, essorés, perdus dans l'usure du pouvoir, décrit Libé. Ils sont restés par conviction, parfois par calcul, par obligation. »De la dissolution ratée de l'an dernier à l'élection de Donald Trump, l'article décrit l'intimité des dernières années de pouvoir d'Emmanuel Macron.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:31 - Le Grand Reportage - par : Catherine Petillon - En février dernier, Abdullah Öcalan, le fondateur du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), la guérilla kurde, lançait un appel à déposer les armes. Que pensent les Kurdes de Diyarbakir de cet appel à la paix après plus de 40 ans de guerre et des dizaines de milliers de morts ? - réalisation : Annie Brault
durée : 00:03:34 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Au Moyen-Orient, la Syrie est le théâtre est d'une guerre d'influence entre Israël et la Turquie. On est encore loin du conflit ouvert mais les deux pays s'approchent d'une zone dangereuse.
L'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a suscité une onde de choc en Turquie et à l'international. Accusé de corruption et de soutien au terrorisme, le principal rival politique du président Erdogan a été incarcéré le 23 mars 2025, déclenchant des manifestations massives à travers le pays. Cet évènement soulève des questions cruciales sur le calendrier de cette arrestation, l'état de la démocratie en Turquie, les motivations du président Erdogan et la capacité de l'opposition à maintenir la pression sur le gouvernement.Erdogan est au pouvoir depuis 22 ans et œuvre à l'érosion de la démocratie turque alors que la Turquie était jusqu'à présent un pays où l'opposition pouvait gagner des élections. Ce n'est plus le cas.L'arrestation d'Ekrem Imamoglu marque un tournant, tandis que l'Europe est occupée par l'Ukraine et ses difficultés avec Donald Trump. Ankara défend Kiev sans rompre avec Moscou. Stratégie qui lui confère une position unique. La Turquie est ainsi une alliée majeure et incontournable pour l'Europe, face au désengagement américain. L'armée turque, la deuxième plus importante de l'OTAN est plus vitale que jamais et Erdogan a bien compris que sa fuite en avant autoritaire ne mobiliserait pas les foules en dehors de la Turquie.Invités : Dorothée Schmid, directrice du Programme Turquie/Moyen-Orient à l'IFRI. Ahmet Insel, ancien professeur à l'Université Galatasaray. Éditeur et chroniqueur.
Face à l'ampleur des manifestations, Erdogan garde plusieurs cartes en mains, en l'occurrence tout l'appareil répressif d'un pays aux traditions ultra-autoritaire, appareil d'Etat entièrement nommé ou contrôlé par lui. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Rachel Notteau qui rentre d'Arabie saoudite ; suivi d'une table-ronde sur le rôle de la Turquie dans la défense européenne. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rachel Notteau Journaliste à l'hebdomadaire Le Pèlerin; Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Aurélien Denizeau Chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l'Ifri (Institut Français des Relations Internationales)
durée : 00:37:36 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que l'Europe cherche de nouvelles alliances face au possible retrait des États-Unis du Vieux Continent, Ankara, avec ses atouts militaires et industriels, cherche à se positionner comme un partenaire clé dans la défense du continent. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Aurélien Denizeau Chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l'Ifri (Institut Français des Relations Internationales)
durée : 00:55:37 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce vendredi autour de Renaud Blanc.
Il y a une semaine, le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu était interpellé pour « corruption » et « liens avec des organisations terroristes », puis incarcéré quelques jours plus tard. Ses opposants ainsi qu'une grande partie de la population turque y voient la volonté de faire taire celui qui était pressenti comme le principal opposant du président Recep Tayyip Erdogan. Chaque soir, des milliers de personnes font entendre leur colère, des manifestations qui ont abouti à plus de 1 400 interpellations. Que signifie l'incarcération d'Ekrem Imamoglu ? Sur quoi la mobilisation actuelle peut-elle déboucher ? Pour en débattre :- Dorothée Schmid, chercheuse, responsable du programme Turquie - Moyen-Orient de l'Institut français des relations internationales. Autrice du livre La Turquie en 100 questions, éditions Tallandier- Marc Pierini, chercheur auprès du think-tank Carnegie Europe, ancien ambassadeur de l'UE en Turquie - Ahmet Insel, ancien professeur de l'Université Galatasaray, chroniqueur et éditeur. Il est co-auteur du livre Le national-capitalisme autoritaire, éditions Bleu autour.
Il y a une semaine, le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu était interpellé pour « corruption » et « liens avec des organisations terroristes », puis incarcéré quelques jours plus tard. Ses opposants ainsi qu'une grande partie de la population turque y voient la volonté de faire taire celui qui était pressenti comme le principal opposant du président Recep Tayyip Erdogan. Chaque soir, des milliers de personnes font entendre leur colère, des manifestations qui ont abouti à plus de 1 400 interpellations. Que signifie l'incarcération d'Ekrem Imamoglu ? Sur quoi la mobilisation actuelle peut-elle déboucher ? Pour en débattre :- Dorothée Schmid, chercheuse, responsable du programme Turquie - Moyen-Orient de l'Institut français des relations internationales. Autrice du livre La Turquie en 100 questions, éditions Tallandier- Marc Pierini, chercheur auprès du think-tank Carnegie Europe, ancien ambassadeur de l'UE en Turquie - Ahmet Insel, ancien professeur de l'Université Galatasaray, chroniqueur et éditeur. Il est co-auteur du livre Le national-capitalisme autoritaire, éditions Bleu autour.
Alors que la contestation monte en Turquie avec l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu ce dimanche 23 mars 2025, Florian Gazan vous explique pourquoi Ankara est la capitale de la Turquie et pas Istanbul... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Union européenne se trouve face à une question difficile : comment gérer la Turquie, à la fois partenaire et candidate à l'adhésion, mais dirigée par un gouvernement autoritaire. La situation interne en Turquie est tendue, avec la répression politique, notamment l'incarcération de l'opposant Ekrem Imamoglu. Sur le plan européen, la Turquie fait partie de l'OTAN, mais ses relations avec l'UE sont complexes, entre nécessité diplomatique et inquiétudes sur la dérive autocratique d'Erdogan. L'Europe doit naviguer avec précaution, entre realpolitik et soutien aux valeurs démocratiques, avant que la situation ne devienne irréversible. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur l'annonce de l'octroi du contrat du futur F-47 à Boeing, vendredi. La Turquie en ébullition. Le procès de Depardieu s’est ouvert hier et devrait se terminer aujourd’hui. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Séisme politique en Turquie. Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été incarcéré ce dimanche. Le principal rival du président Erdogan était en garde à vue depuis plusieurs jours. Son arrestation a suscité des manifestations, un peu partout dans le pays.Qui est Ekrem Imamoglu, pourquoi est il en prison ? La Turquie bascule-t-elle dans l'autocratie ? On a posé toutes ces questions à Anne Andlauer, notre correspondante en Turquie.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Revue de presse internationale avec des sujets en Turquie sur les manifestations contre l'arrestation du maire d'Istanbul, en Espagne sur un guide d'interrogatoire des victimes de violences sexistes, et au Royaume-Uni sur la construction d'un nouveau stade de Manchester United.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Recep Tayyip Erdogan est-il le nouveau Vladimir Poutine ? Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été incarcéré dimanche, accusé de corruption. Son arrestation a déclenché une vague de protestation inédite dans le pays. Écoutez l'analyse de Max-Valentin Robert, docteur en sciences politiques, spécialiste de la Turquie, chercheur à l'Espol (European School of Political and Social Sciences). Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 24 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Revue de presse internationale avec des sujets en Turquie sur les manifestations contre l'arrestation du maire d'Istanbul, en Espagne sur un guide d'interrogatoire des victimes de violences sexistes, et au Royaume-Uni sur la construction d'un nouveau stade de Manchester United.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Recep Tayyip Erdogan est-il le nouveau Vladimir Poutine ? Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été incarcéré dimanche, accusé de corruption. Son arrestation a déclenché une vague de protestation inédite dans le pays. Écoutez l'analyse de Max-Valentin Robert, docteur en sciences politiques, spécialiste de la Turquie, chercheur à l'Espol (European School of Political and Social Sciences). Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 24 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On commence avec du football et la qualification des bleus en demi finale de la ligue des nations face à la Croatie
La Turquie en pleine ébullition secouée, depuis 6 jours, par une vague de protestation inédite dans le pays depuis 12 ans, des centaines de milliers de personnes dans les rues pour protester contre l'arrestation et l'incarcération du très populaire maire social-démocrate d'Istanbul Ekrem Imamoglu, la bête noire et le principal opposant politique du président Recep Tayyip Erdogan. Le « raïs » turc qui, depuis plus de 2 décennies, tient d'une main de fer les destinées de son pays, et qui semble avoir choisi le scénario du pire en se débarrassant brutalement de son rival, menaçant de faire basculer la Turquie dans une véritable autocratie. Après des années de dérive autoritaire, la démocratie turque a-t-elle vécu ? Jusqu'où ira la contestation populaire face à la répression du régime ? Avec nos invités : - Adel Bakawan, directeur de l'Institut européen d'Études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (European Institute for Studies on the Middle East and North Africa), chercheur associé au programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI, auteur de La décomposition du Moyen-Orient à paraître, en mai 2025, aux éditions Eyrolles - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS (Institut des Relations internationales et stratégiques), spécialiste du Moyen-Orient, auteur de Désoccidentalisation. Repenser l'ordre du monde (Agone).
Séisme politique en Turquie. Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été incarcéré ce dimanche. Le principal rival du président Erdogan était en garde à vue depuis plusieurs jours. Son arrestation a suscité des manifestations, un peu partout dans le pays.Qui est Ekrem Imamoglu, pourquoi est il en prison ? La Turquie bascule-t-elle dans l'autocratie ? On a posé toutes ces questions à Anne Andlauer, notre correspondante en Turquie.
On commence avec du football et la qualification des bleus en demi finale de la ligue des nations face à la Croatie
Ils étaient une nouvelle fois des dizaines de milliers : une véritable « marée humaine hier, s'exclame le Monde à Paris, pour le cinquième soir de manifestation contre l'incarcération d'Ekrem Imamoğlu, désigné candidat à la présidentielle de 2028. » Et « ils étaient des millions, hier, à participer à la primaire organisée par le Parti républicain du peuple, principale formation de l'opposition. L'arrestation de la bête noire du président Erdoğan continue de provoquer partout dans le pays des rassemblements, malgré les interdictions et la brutalité des forces de police ».« Erdoğan semble avoir perdu toute mesure avec l'arrestation de son rival, commente le Süddeutsche Zeitung à Munich. Un dirigeant qui fait arrêter son challenger quelques jours avant l'investiture, et qui l'accable par le biais d'une justice complaisante d'une kyrielle d'accusations fallacieuses, doit être assez nerveux. Recep Tayyip Erdoğan craint manifestement tellement le populaire maire d'Istanbul Ekrem İmamoğlu qu'il préfère s'accommoder de manifestations de masse dans tout le pays plutôt que de risquer une compétition loyale dans les urnes. C'est clair comme de l'eau de roche : Erdoğan estime que ses chances de victoire pour la présidentielle sont minces. »La démocratie en périlPour Libération à Paris, « la Turquie bascule bel et bien dans l'autocratie. » Dimanche 23 mars, « le Parti républicain du peuple a (donc) décidé de maintenir la primaire prévue au sein du parti pour désigner son candidat présidentiel. Le parti a appelé tous les citoyens turcs à participer au scrutin et à voter pour l'édile écroué. Il s'agit là d'une élection symbolique et contestataire, tant Ekrem Imamoğlu, outre son incarcération, ne peut plus légalement se présenter à une présidentielle depuis l'invalidation de son diplôme universitaire. »Mais les électeurs se sont pressé aux urnes : une quinzaine de millions. Et « aussi symbolique soit-il, relève Libération, avec plus de 13 millions de voix en faveur de l'édile, ce scrutin a intronisé Ekrem Imamoğlu en leader incontestable de l'opposition au régime de Recep Tayyip Erdoğan, l'érigeant ainsi en martyr d'une démocratie turque en péril. »Israël : une autre « autocratie » ?« Autocratie », c'est le terme qu'utilise également le quotidien suisse Le Temps, mais cette fois à propos d'Israël. « Israël, cet État qui se voulait juif et démocratique depuis 77 ans, est sur le point de devenir une autocratie, s'exclame en effet le journal genevois. En cause, les attaques de Benyamin Netanyahu contre les services de sécurité et la justice. La perspective a mené ce week-end des milliers d'Israéliens à descendre dans les rues du pays, d'Haïfa à Jérusalem et de Tel-Aviv à Beer-Sheva. L'ancien président de la Cour suprême Aharon Barak l'avait dit jeudi soir : “Nous avons franchi de nombreuses lignes rouges“, et il mettait en garde contre une “guerre civile“. Et en quasi vingt ans à la tête du pays, pointe encore Le Temps, le premier ministre en aura transgressé d'innombrables pour rester au pouvoir et échapper à ses juges. Mais Benyamin Netanyahu s'attaque aujourd'hui à deux piliers de l'État : le patron de la sécurité intérieure (le Shin Bet) Ronen Bar, et la procureure générale Gali Baharav-Miara, qu'il veut limoger tous les deux. C'est inédit. »Gaza sous contrôle total israélien ?Toujours à propos d'Israël, « le gouvernement se prépare à occuper la bande de Gaza, à rétablir l'autorité militaire et à contrôler totalement la population palestinienne » : C'est du moins ce qu'affirme Haaretz à Tel Aviv.Pour L'Orient-Le Jour à Beyrouth, c'est clair : « Israël fait sauter le dernier tabou : Gaza sera israélienne ou ne sera pas. Il n'est plus permis de douter des plans de Benyamin Netanyahu. À l'issue de cette guerre, même si le Hamas est totalement vaincu, même si l'enclave est totalement démilitarisée, même si les blocus égyptien et israélien sont maintenus, Gaza sera sous l'autorité directe ou indirecte d'Israël. Ou bien vidée de sa population. Benyamin Netanyahu n'ayant aucune limite, tout dépendra donc de Donald Trump et des pays arabes, relève encore le quotidien libanais. De la capacité et de la volonté du premier de tordre le bras de ses alliés pour qu'ils accueillent les rescapés ou de la capacité et de la volonté des seconds à proposer un plan alternatif acceptable aux yeux d'Israël. Seul compte ici le rapport de force. »
La Turquie s'embrase après l'arrestation d'Ekrem Imamoglu, le 19 mars, le principal rival de Recep Tayyip Erdogan, le président sortant, à la prochaine présidentielle de 2028. Ecoutez Le monde en marche avec William Galibert du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Turquie s'embrase après l'arrestation d'Ekrem Imamoglu, le 19 mars, le principal rival de Recep Tayyip Erdogan, le président sortant, à la prochaine présidentielle de 2028. Ecoutez Le monde en marche avec William Galibert du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:56 - Le Reportage de la rédaction - La Turquie, grand pays de football mais où le foot apparaît de plus en plus souvent à la rubrique faits divers. Violence, corruption, arbitres achetés, patron de clubs sur la sellette… la situation ne cesse de se dégrader. Le foot turc serait-il le reflet des maux de la société ?
durée : 00:04:56 - Le Reportage de la rédaction - La Turquie, grand pays de football mais où le foot apparaît de plus en plus souvent à la rubrique faits divers. Violence, corruption, arbitres achetés, patron de clubs sur la sellette… la situation ne cesse de se dégrader. Le foot turc serait-il le reflet des maux de la société ?
Mes chers camarades, bien le bonjour !Un sujet dont on parle beaucoup en ce moment, c'est les Kurdes avec le cas du PKK. Mais en vrai, le sujet est hyper complexe, et je vais essayer de vous résumer ça pour que vous ayez les tenants et aboutissants de la situation !Bonne écoute !➤ Merci à Adnan Çelik, anthropologue et Maître de conférences de l' EHESS au Centre d'Études Turques, Ottomanes, Balkaniques et Centrasiatiques (CETOBaC) pour sa relecture !
À la suite de l'appel « historique » fin février d'Abdullah Ocalan, le fondateur de la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan, la Turquie et le groupe armé kurde s'engagent dans un processus de paix incertain, le second dans l'histoire de ce conflit qui dure depuis 40 ans. Si les combattants du PKK sont retranchés dans les montagnes du Kurdistan irakien, c'est en Irak également, dans le camp de Makhmour, que se sont réfugiés près de 8 000 civils, sympathisants de la guérilla et fuyant les persécutions en Turquie au mitan des années 1990. De notre envoyé spécial de retour de Makhmour,À Makhmour, où de nombreux jeunes ont rejoint le PKK, les mères des combattants espèrent que cette paix pourra faire revenir leurs enfants. Dans ce camp battu par les vents du désert irakien, la résistance à la Turquie rythme la vie des réfugiés kurdes et être mère, c'est se préparer à voir un jour partir ses enfants sur les sentiers de la guérilla. « Je me souviens bien quand il m'a annoncé son départ, se rappelle Saria, soixante ans, le visage creusé par les rides, incapable d'oublier le jour où son fils s'en est allé. Il m'a dit : "Maman, je vais rejoindre la résistance". Une maman n'oublie jamais un tel moment. J'avais une montre. Je la lui ai donnée. Je lui ai dit de la garder… C'était trop dur, mais j'étais obligée d'accepter son choix. » Le camp de Makhmour, qui compte 8 000 habitants, a donné plus de 500 de ses enfants à la cause kurde. Le dernier est mort au mois de février 2025 au cours de combats au Kurdistan irakien entre le PKK et la Turquie. Leur mémoire est célébrée dans la maison des martyrs, une pièce étouffante où les murs sont placardés de portraits. « C'est mon fils, Dyar, indique Saria, en désignant la photographie d'un homme aux traits juvéniles, ciblé par une frappe turque il y a deux ans. Personne ne souhaite apprendre la mort de ses enfants. Mais parfois, il faut accepter ce sacrifice. Le mal que nous fait la Turquie est intolérable. En tant que mamans kurdes, nous sommes obligées d'accepter que nos enfants puissent mourir pour la liberté des Kurdes. »Le deuxième fils de Saria, Baroz, a suivi les pas de son grand frère dans les montagnes du Kurdistan. Alors pour cette mère, le processus de paix fragile qui s'amorce entre la Turquie et la guérilla kurde suscite le vain espoir de voir rentrer son garçon : « Qui ne souhaiterait pas revoir son enfant ?, s'exclame-t-elle. Ocalan a appelé à la paix et je souhaite que ce processus réussisse, mais nous ne pouvons pas faire confiance à la Turquie. J'aimerais que Baroz puisse revenir, mais sans la liberté des Kurdes, ce sera trop difficile pour lui de rentrer… »À lire aussiTurquie: le chef kurde Abdullah Öcalan appelle à la dissolution du PKK« Le PKK, c'est devenu notre identité »Les enfants de Makhmour sont tous nés dans l'exil, en Irak, après que leurs parents ont abandonné leurs villages ravagés par l'armée turque dans les années 1990. Le soir, au coin du feu, ils discutent de politique… « L'appel à désarmer et dissoudre le PKK, ça ne m'a pas vraiment plu : le PKK, c'est devenu notre identité, alors c'est difficile à accepter, confie Dilan, 25 ans. Même si je pense qu'Ocalan a annoncé ça dans l'intérêt des Kurdes. »Le matin même, le camp de Makhmour était survolé par les drones turcs, de quoi susciter la méfiance de ces jeunes sympathisants du PKK : « Est-ce que la Turquie va répondre à l'appel d'Ocalan ? Le PKK a fait le premier pas, mais la Turquie souhaite-t-elle la paix ?, interroge Dilan. Parce que ça n'a pas toujours été le cas, nous attendons leur réaction. »Pour l'heure et en dépit d'un cessez-le-feu, le bruit des armes résonne toujours au Kurdistan irakien. Tous les mercredis, les mamans de Makhmour rendent hommage aux disparus en espérant que cette paix puisse aboutir et leur rendre leurs enfants. À écouter dans Grand reportageGénocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens
Ce mercredi 12 mars, l'appel du secrétaire général de l'OTAN qui exhorte l'Union européenne à collaborer plus étroitement avec la Turquie sur la question sécuritaire, a été abordé par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
durée : 00:12:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce 27 février, le fondateur du Parti des Travailleurs du Kurdistan, Abdallah Öcalan, a appelé l'organisation à déposer les armes et dissoudre le parti. Un appel historique lancé depuis sa prison, et vite repris par les cadres du PKK qui ont déclaré ce week-end un cessez-le-feu. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Adel Bakawan Directeur du Centre Français de Recherche sur l'Irak, chercheur associé au Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI), membre de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO)
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Tour d'horizon de l'actualité internationale avec les dernières nouvelles du Liban, de Turquie et d'Argentine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La Turquie est-elle proche de tourner la page de quarante ans de guerre contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan ? Le gouvernement et le MHP ont initié, il y a quatre mois, un processus de négociations dont le but est d'amener le PKK à désarmer et à s'autodissoudre. Turquie / PKK Recep Tayyip Erdogan et, surtout, son allié au pouvoir, le MHP ultranationaliste, ont ouvert les négociations il y a quatre mois.Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du PKK, pourrait appeler son organisation à abandonner les armes dans quelques jours. Le 15 marque en effet le 26ème anniversaire de son arrestation. Mais la paix a-t-elle le même sens pour tous ? Pour le pouvoir, il s'agit de promouvoir une Turquie plus forte au plan régional car débarrassée de son principal problème sécuritaire. Mais pour beaucoup de Kurdes, se pose toujours la question de leurs droits, d'une Turquie plus démocratique, d'une citoyenneté vraiment égale entre Turcs et Kurdes. L'espoir est-il possible et à quelles conditions ? Reportage, Anne Andlauer. Kemi Badenoch Au Royaume-Uni, le parti d'extrême droite Reform UK est arrivé en tête des intentions de vote pour la première fois depuis les dernières élections dans un sondage Yougov du 3 février 2025. Juste un point devant les travaillistes au pouvoir et 4 derrière les conservateurs. Le parti Tory, laminé aux législatives de juillet 2024, peine à se refaire une santé. Cela fait 100 jours que Kemi Badenoch en a pris la direction. Grande admiratrice de Margaret Thatcher la ‘dame de fer', la quatrième femme à diriger la droite et première issue de l'immigration, Kemi Badenoch a du mal à convaincre. Portrait signé Marie Billon. La chronique musique de Vincent Théval Viestesana, la tarentelle revisitée de l'Italienne Maria Mazzotta. Expo : «Sous les yeux de tous : Bénin, Nigeria»En Suisse depuis 2023, 7 musées (principalement dans le canton de Bâle, à l'avant-garde sur le sujet) s'interrogent sur la provenance de leurs collections en vue de la restitution de certaines œuvres. Propriétaire d'une vingtaine de bronzes du royaume du Bénin, le Musée des cultures de Bâle partage son questionnement avec le public au travers d'une exposition atypique. Reportage, Wyloën Munhoz-Boilot.
La Turquie est-elle proche de tourner la page de quarante ans de guerre contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan ? Le gouvernement et le MHP ont initié, il y a quatre mois, un processus de négociations dont le but est d'amener le PKK à désarmer et à s'autodissoudre. Turquie / PKK Recep Tayyip Erdogan et, surtout, son allié au pouvoir, le MHP ultranationaliste, ont ouvert les négociations il y a quatre mois.Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du PKK, pourrait appeler son organisation à abandonner les armes dans quelques jours. Le 15 marque en effet le 26ème anniversaire de son arrestation. Mais la paix a-t-elle le même sens pour tous ? Pour le pouvoir, il s'agit de promouvoir une Turquie plus forte au plan régional car débarrassée de son principal problème sécuritaire. Mais pour beaucoup de Kurdes, se pose toujours la question de leurs droits, d'une Turquie plus démocratique, d'une citoyenneté vraiment égale entre Turcs et Kurdes. L'espoir est-il possible et à quelles conditions ? Reportage, Anne Andlauer. Kemi Badenoch Au Royaume-Uni, le parti d'extrême droite Reform UK est arrivé en tête des intentions de vote pour la première fois depuis les dernières élections dans un sondage Yougov du 3 février 2025. Juste un point devant les travaillistes au pouvoir et 4 derrière les conservateurs. Le parti Tory, laminé aux législatives de juillet 2024, peine à se refaire une santé. Cela fait 100 jours que Kemi Badenoch en a pris la direction. Grande admiratrice de Margaret Thatcher la ‘dame de fer', la quatrième femme à diriger la droite et première issue de l'immigration, Kemi Badenoch a du mal à convaincre. Portrait signé Marie Billon. La chronique musique de Vincent Théval Viestesana, la tarentelle revisitée de l'Italienne Maria Mazzotta. Expo : «Sous les yeux de tous : Bénin, Nigeria»En Suisse depuis 2023, 7 musées (principalement dans le canton de Bâle, à l'avant-garde sur le sujet) s'interrogent sur la provenance de leurs collections en vue de la restitution de certaines œuvres. Propriétaire d'une vingtaine de bronzes du royaume du Bénin, le Musée des cultures de Bâle partage son questionnement avec le public au travers d'une exposition atypique. Reportage, Wyloën Munhoz-Boilot.
Le Journal en français facile du mardi 4 février 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BNnS.A
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
La revue de presse internationale aborde trois sujets majeurs. Au Brésil, l'ex-président Jair Bolsonaro se voit interdire par la Cour suprême de se rendre aux États-Unis pour l'investiture de Donald Trump, craignant une fuite pour échapper à la justice dans le cadre d'une enquête sur un coup d'État présumé. Au Maroc, le pays devient la première destination touristique africaine en 2024, avec 17,4 millions de visiteurs en 2023, dépassant l'Égypte, notamment grâce à l'affluence record à Marrakech. En Turquie, l'immobilier connaît une flambée des prix, certaines maisons voyant leur valeur augmenter de 1146% en 5 ans, en raison de l'inflation, de la chute de la livre turque et des coûts de construction post-Covid, aggravés par les séismes de 2023. La stabilisation des prix reste incertaine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale aborde trois sujets majeurs. Au Brésil, l'ex-président Jair Bolsonaro se voit interdire par la Cour suprême de se rendre aux États-Unis pour l'investiture de Donald Trump, craignant une fuite pour échapper à la justice dans le cadre d'une enquête sur un coup d'État présumé. Au Maroc, le pays devient la première destination touristique africaine en 2024, avec 17,4 millions de visiteurs en 2023, dépassant l'Égypte, notamment grâce à l'affluence record à Marrakech. En Turquie, l'immobilier connaît une flambée des prix, certaines maisons voyant leur valeur augmenter de 1146% en 5 ans, en raison de l'inflation, de la chute de la livre turque et des coûts de construction post-Covid, aggravés par les séismes de 2023. La stabilisation des prix reste incertaine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Direction Istanbul où Mathilde Wardat nous rapporte les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères. Ce dernier exhorte la France à rapatrier et juger les djihadistes français retenus en Syrie par les forces kurdes, alliées de la France dans la lutte contre Daesh. Un sujet sensible qui illustre les tensions entre la Turquie et les Kurdes, considérés comme terroristes par Ankara.Ensuite, c'est à Beyrouth qu'Inès Gilles nous emmène. Les médias libanais se concentrent sur l'élection du nouveau président, Joseph Aoun. Un événement porteur d'espoir pour la population après plus de deux ans sans président. Mais son élection soulève des interrogations, notamment concernant ses relations avec le puissant mouvement chiite Hezbollah.Enfin, nous terminons notre tour du monde à Tokyo avec Bernard Delattre. La Une de la presse japonaise est dominée par l'Exposition universelle d'Osaka, qui ouvrira ses portes dans seulement trois mois. Mais les préparatifs accusent du retard et peinent à susciter l'engouement du public japonais, ce qui fait craindre un fiasco pour le Japon.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Direction Istanbul où Mathilde Wardat nous rapporte les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères. Ce dernier exhorte la France à rapatrier et juger les djihadistes français retenus en Syrie par les forces kurdes, alliées de la France dans la lutte contre Daesh. Un sujet sensible qui illustre les tensions entre la Turquie et les Kurdes, considérés comme terroristes par Ankara.Ensuite, c'est à Beyrouth qu'Inès Gilles nous emmène. Les médias libanais se concentrent sur l'élection du nouveau président, Joseph Aoun. Un événement porteur d'espoir pour la population après plus de deux ans sans président. Mais son élection soulève des interrogations, notamment concernant ses relations avec le puissant mouvement chiite Hezbollah.Enfin, nous terminons notre tour du monde à Tokyo avec Bernard Delattre. La Une de la presse japonaise est dominée par l'Exposition universelle d'Osaka, qui ouvrira ses portes dans seulement trois mois. Mais les préparatifs accusent du retard et peinent à susciter l'engouement du public japonais, ce qui fait craindre un fiasco pour le Japon.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - Les Américains ont déjà un contact direct, les Français arrivent demain… Tout en restant « vigilants » face à la nature islamiste des nouveaux maîtres de la Syrie, les Occidentaux renouent avec Damas pour appuyer le retour à la stabilité. La Turquie, elle, a déjà un coup d'avance…
Après des mois de brouille concernant un protocole d'accord controversé signé par l'Ethiopie avec la région séparatiste somalienne du Somaliland pour un accès à la mer, Addis Abeba et Mogadiscio ont signé mercredi en Turquie un accord pour mettre fin aux tensions. L'accord a été salué dans la foulée par l'Union africaine, qui a "fortement encouragé" les deux pays voisins à le mettre en œuvre.
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Justine Brabant qui s'est rendue en Ukraine ; suivi d'une table-ronde sur les ambitions turques en Syrie et au Moyen-Orient. - réalisation : Margot Page - invités : Justine Brabant Journaliste; Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Dorothée Schmid Docteure en sciences politiques, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri
durée : 00:35:53 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que des groupes djihadistes ont lancé une offensive contre les forces du régime d'Assad, la Turquie, qui entretient des relations tumultueuses avec la Syrie depuis 2011, est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans le déclenchement de l'offensive. - réalisation : Margot Page - invités : Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Dorothée Schmid Docteure en sciences politiques, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri; Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde