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Version Longue #RFMStrasbourg
Informatique: Mot de passe

Version Longue #RFMStrasbourg

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 1:57


Informatique: Mot de passe

Monde Numérique - Jérôme Colombain
✍️ Edito – Omnibus numérique : un détricotage des protections européennes ?

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:15


L'Union européenne lance un vaste “omnibus numérique” pour simplifier ses règles, mais derrière la promesse d'allègement administratif se profilent inquiétudes, paradoxes et accusations de recul sur la protection des données.La grande promesse de simplification réglementaireLa Commission européenne engage une réforme baptisée “omnibus numérique” destinée à refondre ou ajuster plusieurs textes majeurs, du RGPD à ePrivacy, en passant par le Data Act. L'objectif : réduire la complexité réglementaire qui étouffe l'écosystème européen. Entre bannières de consentement incessantes, obligations labyrinthiques et formalités chronophages, les entreprises réclament depuis longtemps plus de cohérence. Bruxelles promet des procédures allégées, des interfaces plus claires et un environnement propice à l'innovation. Une promesse séduisante, à condition de ne pas vider les textes de leur substance.Cookies : vers la fin de la fatigue du clicL'une des mesures les plus concrètes concerne les cookies. L'idée est de permettre aux utilisateurs de définir leurs préférences une fois pour toutes dans leur navigateur — Chrome, Safari, Firefox ou Edge. Fini les pop-ups répétitifs. Les choix seraient appliqués automatiquement pour les usages les moins sensibles. Cette simplification répond à une fatigue collective bien réelle. Mais elle soulève une inquiétude majeure : confier aux géants du numérique ce pouvoir revient à leur attribuer un rôle de gatekeeper supplémentaire, avec le risque de biais, d'abus ou d'opacité.Intelligence artificielle : un glissement réglementaire sensibleAutre changement majeur : consacrer l'entraînement des modèles d'IA comme un “intérêt légitime” pour les entreprises. Cela permettrait d'exploiter de larges ensembles de données sans demander un consentement explicite à chaque fois. Sur le plan technique, c'est cohérent avec les besoins des modèles génératifs et des systèmes d'apprentissage. Mais pour les défenseurs des libertés numériques, c'est une brèche inquiétante dans le cadre de l'AI Act. Ils redoutent un recul du modèle européen, ouvrant la voie aux pratiques plus permissives des géants américains.Trouver la nuance pour ne pas sacrifier les droits fondamentauxCe débat illustre un paradoxe typiquement européen : construire une forteresse réglementaire jugée étouffante, puis être accusé de reniement dès qu'on tente de l'alléger. La voie raisonnable semble être celle de la nuance : simplifier sans renoncer. Cela implique des interfaces de consentement honnêtes, des outils publics pour aider les PME à être conformes, et un encadrement très clair des usages sensibles liés à l'IA. Alléger le train réglementaire sans décrocher les wagons des droits fondamentaux : un exercice délicat dont dépend l'avenir numérique du continent.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ?

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 3:35


Aujourd'hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse.A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d'identité humaine, dans un monde saturé d'intelligence artificielle ?La quête de sens ne disparaît pas avec l'automatisationEt le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l'automatisation. Mais elle se déplace.D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.Même si l'IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IAMieux, et c'est le second point, l'analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l'humain redécouvre la valeur de l'imperfection tangible.Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.Finalement, l'avenir du sens pourrait être… le corps.Vers un véritable renouveau des activités incarnéesAlors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l'effort, et la prise de risque.Et cela non pas parce que l'IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d'un rythme dans un texte, ou d'une intention.Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.Donc pour conclure, à l'ère de l'IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l'imperfection, le risque, le geste humain. Et c'est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Semaine marquée par la panne mondiale de Cloudflare qui a ralenti 20% du web, tandis que Google lançait Gemini 3 Pro, son modèle d'IA destiné à concurrencer ChatGPT et redéfinir la bataille des géants.Le chaos Cloudflare et ses effets en cascadeLa semaine a été secouée par une panne majeure chez Cloudflare, un acteur essentiel mais discret du web mondial. Ce service, pilier de la sécurité et de l'accélération des sites, a connu un incident critique causé par un fichier de configuration devenu trop volumineux. Résultat : environ 20% du web mondial perturbé pendant plusieurs heures. Des plateformes comme X, Reddit, Discord ou encore des services de paiement et de transport ont été touchés.Cet épisode rappelle la dépendance extrême de l'infrastructure mondiale à quelques acteurs clefs et montre à quel point des erreurs humaines peuvent provoquer des perturbations massives. Une fragilité inquiétante à l'heure où les usages numériques explosent.Google relance la bataille avec Gemini 3 ProAu même moment, Google a dévoilé discrètement mais clairement son nouveau modèle Gemini 3 Pro, pensé pour concurrencer frontalement ChatGPT 5.1 et Claude Opus 4.1.Selon les benchmarks, notamment LM Arena, Gemini 3 Pro prend la tête grâce à des évaluations humaines. Sa force : une multimodalité native (texte, image, audio) encore améliorée, une grande rapidité pour la génération d'images et un duo de modes — rapide ou “thinking” — qui lui permet soit de répondre instantanément, soit de vérifier rigoureusement ses hypothèses avant de produire une réponse.L'agentification, clé de la nouvelle génération d'IAGemini 3 Pro introduit aussi des capacités agentiques plus avancées via les nouvelles API et des plateformes comme Google Antigravity. L'objectif : permettre à l'IA d'exécuter des actions complexes et de générer du code en fonction d'objectifs, le fameux “vibe coding”.Google promet un modèle moins “psychophantique”, plus direct, même si les premiers tests montrent une tendance persistante à la flatterie. Reste l'enjeu majeur : la conquête du public. Avec 500 millions d'utilisateurs contre 800 millions pour ChatGPT, Google mise sur un déploiement massif — Android, iOS, Search — même si certaines fonctions ne sont pas encore disponibles en France.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 3:20


Aujourd'hui, parlons d'un sujet absolument central à l'ère de l'intelligence artificielle. Et ce sujet c'est celui de la confiance.Parce que plus les technologies deviennent performantes, plus elles bouleversent notre rapport au réel.Et donc plus nous avons besoin de repères pour rester serein dans justement notre usage de la technologie.L'IA brouille nos perceptions du réelD'abord, il faut bien comprendre que l'IA brouille nos perceptions du réel.Lors de la conférence SpiceWorld, l'experte Helen Papagiannis a pointé du doigt à quel point il devient difficile de distinguer les contenus authentiques des médias synthétiques.Images, vidéos, voix, textes… l'IA peut aujourd'hui tout fabriquer, au point de tromper même des professionnels les plus aguerris.Et cette disparition progressive du « réel » tel qu'on le connaît change profondément nos attentes non seulement envers les technologies, mais aussi envers les humains qui les utilisent.Effacement du réel et augmentation de nos compétences grâce à l'IACar, et c'est le paradoxe soulevé par le second point, ce brouillage intervient en même temps qu'une augmentation massive des capacités humaines.C'est ce que Papagiannis appelle la collision entre deux grandes transitions.D'un côté, l'effacement du réel sous l'effet des contenus générés par l'IA, et de l'autre, l'augmentation de nos compétences grâce à l'IA qui s'invite dans notre travail et notre quotidien.Oui, au point où nous en sommes, l'IA ne se contente plus de compléter nos activités. Elle redéfinit la manière même dont nous interagissons, apprenons et produisons.Et dans ce contexte, la confiance devient le nouveau centre de gravité.Il s'agit d'avoir confiance dans les outils, mais aussi confiance dans les intentions, dans la transparence, et surtout dans l'humain.Et là, il n'est plus du tout question de technologie.Restaurer la confiance passe d'abord par nous mêmeCar, et c'est le troisième point, restaurer la confiance passe d'abord par nous même.L'experte insiste sur ce point. Elle pense même que la confiance est le nouvel indicateur clé de performance, le fameux KPI.Pour les organisations, cela signifie établir très tôt des garde-fous éthiques clairs. Mais pour chacun d'entre nous, cela implique aussi un travail intérieur. Il faut se donner le droit de réfléchir, de douter, de ralentir.Faire d'abord confiance à son propre jugementEt voici un exemple très concret.Avant de demander systématiquement à un chatbot tout et n'importe quoi, pourquoi ne pas reprendre l'habitude d'examiner, de faire confiance à son propre jugement, et de cultiver sa propre curiosité.Parce que dans un monde où tout peut être synthétique, notre humanité, notre créativité, notre capacité à nous poser des questions, même à nous ennuyer, devient très clairement un atout essentiel.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dutrizac de 6 à 9
Projet informatique chez Hydro: «Un projet qui frôle le SAAQclic», rapporte Philippe Richard Bertrand

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 9:26


Un autre projet informatique à la dérive… Affaires et société avec Philippe Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Le journaliste Guillaume Grallet raconte ses rencontres avec de nombreux innovateurs du numérique et tente de comprendre ce qui les motive.Guillaume Grallet, rédacteur en chef tech & sciences au magazine Le Point, auteur du livre “Pionniers” (Grasset)Qu'est-ce qui caractérise tous ces "pionniers" ?Je crois que tous ces pionniers refusent instinctivement l'ordre établi et pensent toujours "hors du cadre". Je l'ai constaté aussi bien chez Dario Amodei d'Anthropic, chez Elon Musk sur X, ou chez les fondateurs de Mistral AI. Ils veulent changer les choses, parfois de façon brutale, mais toujours avec l'idée qu'un autre futur est possible. Je pense que leur force vient de cette capacité à ne pas se plier à la normalité, qui étouffe l'imagination et l'initiative. Pour eux, sortir du cadre n'est pas une prise de risque : c'est une manière naturelle d'avancer. Et c'est pour cela qu'ils peuvent être déroutants, parfois inquiétants, mais aussi essentiels à l'évolution de l'humanité.L'Afrique est très présente dans le livre, pourquoi ?Je suis frappé par l'énergie et l'inventivité que je vois en Afrique. Avec les conférences Indaba, AIMS ou des personnalités comme Pélonomie Moïloa, on assiste à un mouvement extrêmement puissant. Le continent possède plus de 2 000 langues, ce qui permet de construire des modèles d'IA beaucoup plus riches. Je vois aussi des initiatives comme Amini, qui lance ses propres satellites, ou AfriClimate, qui montrent une volonté de souveraineté numérique. Pour moi, l'Afrique développe une IA ancrée dans le réel, tournée vers des besoins concrets comme l'agriculture, le climat ou l'éducation, et pas seulement vers la compétition technologique mondiale.Qu'est-ce qui caractérisent les figures les plus médiatiques comme Zuckerberg ou Musk ?J'ai découvert chez ces personnalités des contradictions fascinantes. Mark Zuckerberg peut me parler avec passion de communication “cerveau à cerveau”, puis consacrer une énergie folle à construire un immense bunker autosuffisant à Hawaï. Elon Musk, que j'ai rencontré plusieurs fois, oscille entre vision scientifique brillante, doutes très humains et projets comme Neuralink, qui me mettent franchement mal à l'aise. Ce qui me frappe, c'est leur capacité à rêver très grand tout en étant parfois aveuglés par leur propre puissance. Ils dévoilent à la fois le meilleur de l'innovation et ses zones de danger. Et cela montre à quel point on doit ouvrir le débat sur la fusion homme-machine, les inégalités à venir et la nécessité de garder notre plasticité intellectuelle.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:40


Aujourd'hui, on va parler d'un accord stratégique qui illustre parfaitement la convergence absolument nécessaire entre transition énergétique et infrastructures numériques.L'entreprise française TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google aux États-Unis.C'est un partenariat majeur à la fois pour l'industrie énergétique et pour les géants du cloud, dont la consommation ne cesse de grimper.Un PPA de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ansD'abord, il s'agit d'un PPA massif de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans.TotalEnergies a signé avec Google un contrat de vente d'électricité, un PPA pour Power Purchase Agreement qui porte sur un volume total de 1,5 térawattheure d'électricité solaire certifiée.Cette énergie proviendra de la centrale solaire nommée « Montpelier », située dans l'État de l'Ohio, aujourd'hui en phase finale de construction.Une fois pleinement opérationnelle, cette centrale sera connectée au réseau PJM, le plus grand réseau électrique des États-Unis, et contribuera directement à l'alimentation des datacenters de Google dans la région.Pour Google, c'est un moyen d'intégrer davantage d'électricité décarbonée sur les réseaux où l'entreprise opère, et d'avancer vers ses objectifs climatiques.Mais il ne faut absolument pas croire à cette belle histoire d'énergie verte.Un défi énergétique mondialCar, et c'est le second point, l'alimentation des data centers représente un défi énergétique mondial.TotalEnergies rappelle que les centres de données ont représenté près de 3 % de la demande énergétique mondiale en 2024.Et ce chiffre illustre la pression croissante exercée par l'IA, le cloud, la vidéo et l'explosion des usages numériques.Pour les exploitants de datacenter, il s'agit surtout de faire feu de tout bois et de sécuriser des approvisionnements énergétiques d'où qu'ils viennent. Ici il s'agit d'une centrale solaire, mais on ne compte plus les redémarrages de centrales nucléaires pour les besoins des Gafam outre-Atlantique. Bref, à l'ère de l'IA les besoins en électricité explosent, et cela ne va pas bien sûr sans poser d'énormes problèmes de production d'énergie.Montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la transformation numériqueEnfin, cette annonce montre aussi naturellement la montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la vague de la transformation numérique.Cet accord avec Google s'ajoute à une longue liste de PPA déjà signés par TotalEnergies avec des entreprises majeures, dont Microsoft, Amazon, Air Liquide, Orange, Saint-Gobain, STMicroelectronics ou encore Data 4.Aux États-Unis, le groupe déploie aujourd'hui un portefeuille de 10 gigawatts de projets renouvelables incluant solaire, éolien et batteries.La stratégie du groupe consiste à fournir des solutions énergétiques sur mesure à des acteurs technologiques dont les besoins explosent, tout en cherchant à atteindre un objectif de 12 % de rentabilité.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La chronique d'Anthony Morel
Culture IA : Gemini 3, plus fort que ChatGPT ? - 19/11

La chronique d'Anthony Morel

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 4:26


Monde Numérique - Jérôme Colombain

Interview : Philippe Notton, CEO de SiPearlPourquoi était-il urgent pour l'Europe de relancer une filière microprocesseur ?Depuis des décennies, l'Europe dépend totalement des technologies américaines et asiatiques pour le calcul haute performance. Cette dépendance est dangereuse : elle alimente la R&D étrangère, crée un transfert massif de valeur hors du continent et expose l'Europe aux décisions géopolitiques de pays tiers. Aujourd'hui, entre les restrictions d'export, les risques de kill switches et l'accès parfois limité à certains composants, il était urgent de reconstruire une capacité européenne. SiPearl s'inscrit dans ce réveil nécessaire.Qu'apporte RHEA-1 sur le plan technologique par rapport aux standards du marché ?REHA-1 repose sur une architecture ARM, plus efficiente et plus moderne que le x86 historique. Cela nous permet d'obtenir un excellent ratio performance/consommation, un point clé pour les datacenters.Le processeur embarque une très grande quantité de mémoire, ce qui le rend idéal pour le calcul scientifique ou l'inférence IA de modèles volumineux. Gravé en 6 nm, il se situe dans les standards actuels du HPC, et notre génération 2 passera au 3 nm pour renforcer densité et efficacité énergétique. Le fait d'avoir remporté l'appel d'offres du supercalculateur Jupiter face à Intel démontre que nos performances sont au niveau des leaders mondiaux.Pourquoi votre stratégie repose-t-elle sur le modèle fabless et sur TSMC ?Pour fabriquer un processeur avancé, il faudrait posséder une usine dont le coût dépasse les 30 milliards d'euros : impossible pour une startup. Le modèle fabless nous permet de nous concentrer sur la conception, tout en profitant du savoir-faire de TSMC, leader mondial.Même les géants américains – AMD, Nvidia, Apple – fonctionnent ainsi. L'enjeu pour l'Europe est donc d'abord de créer des produits compétitifs ; ensuite seulement, une demande suffisamment forte pourrait justifier l'installation de lignes de production avancées sur le continent.Quel rôle jouera SIPearl dans les supercalculateurs européens de nouvelle génération ?Notre premier client est le supercalculateur Jupiter, en Allemagne, où nos processeurs seront intégrés par Eviden. Jupiter sera la machine la plus puissante d'Europe, destinée au calcul scientifique, à l'intelligence artificielle et à des applications stratégiques.Ce premier déploiement est crucial : il prouve que l'Europe peut concevoir du silicium de très haut niveau et l'intégrer dans des systèmes complets. Les prochains supercalculateurs – dont le projet français Alice Recoque – pourraient amplifier cette dynamique et installer durablement une filière européenne de HPC.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

HORIZONS TECH by ENI
#062 : Vincent Demany - La transformation numérique au cœur des métiers et des territoires

HORIZONS TECH by ENI

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 23:50


Découvrez Vincent Demany, directeur de la transformation numérique et du système informatique chez Cerfrance Loire-Atlantique, un cabinet de conseil et d'expertise comptable qui accompagne 5 500 entreprises, dont des agriculteurs, artisans et commerçants, dans toutes les étapes de leur développement : création, gestion, croissance et transmission.Vincent partage sa vision pragmatique de la révolution numérique, en abordant des sujets clés comme la facture électronique, l'intelligence artificielle et l'évolution des métiers. Une transformation numérique profondément humaine vous attend !Linkedin : https://www.linkedin.com/in/vincentdemany/Site : www.cerfrance44.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le retour de Mario Dumont
Un autre projet informatique désastreux: 200 millions de dollars plus tard…

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 15:22


Le budget est adopté. Tarifs: les provinces évoquent de l’aide à venir. Annonce de François Legault. Le Manitoba courtise nos médecins. L’Alberta veut un modèle hybride en santé. 450 000$ pour des infirmières. Un projet informatique déraille chez Hydro-Québec. Le steak et le café, un luxe. Le film des Cowboys Fringants a-t-il trouvé preneur en fin de semaine? Le CH est revenu de l’arrière, mais s’incline tout de même! Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Monde Numérique - Jérôme Colombain

On revient sur le départ annoncé de Yann LeCun, patron de la recherche en IA chez, GPT-5.1, la chute du robot russe AIdol, la chaussette connectée d'Apple : l'actu techno vue depuis Paris et Montréal.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Yann LeCun claque la porte de MetaLe cofondateur de l'IA moderne quitte Meta après douze ans. Une rupture révélée par le Financial Times qui traduit un désaccord de fond avec Mark Zuckerberg. L'arrivée d'une nouvelle direction plus business-oriented, incarnée par Alexandr Wang (Scale AI), aurait précipité son départ. Yann LeCun pourrait lancer sa propre start-up — une bonne nouvelle pour une IA plus éthique et utile.GPT-5.1 : plus personnalisé, plus utile ?OpenAI corrige le tir après le flop de GPT-5. La version 5.1 promet une IA plus « friendly », avec des vitesses de réponse réglables (Auto, Instant, Thinking) et des interactions plus naturelles. Mais la vraie question reste : à quel prix ? Selon Forbes, faire tourner Sora, le générateur vidéo d'OpenAI, coûterait 15 millions de dollars par jour.Russie : le bide robotiqueLe robot humanoïde russe AIdol s'effondre en direct lors de sa présentation officielle. Une séquence surréaliste qui contraste avec les approches plus prudentes d'acteurs comme Wandercraft (France) ou 1X Technologies (Norvège). Ces entreprises misent sur l'intégration industrielle et l'assistance au quotidien plutôt que sur l'effet d'annonce.Côté smartphone : OnePlus 15, iPhone PocketBruno teste le OnePlus 15 : design soigné, autonomie de deux jours, processeur Qualcomm dernière génération… un excellent rapport qualité/prix. Pendant ce temps, Apple commercialise l'iPhone Pocket, un étui textile designé par Issey Miyake vendu jusqu'à 250 € — un produit gadget déjà culte… et introuvable.À écouter dans Monde Numérique et Mon CarnetDans L'Hebdo, je donne la parole à SiPearl, concepteur du futur microprocesseur souverain européen, et je reçois le journaliste Guillaume Grallet pour son livre Pionniers.Dans Mon Carnet, Bruno Guglielminetti revient sur le sommet du jeu vidéo à Montréal, l'impact des IA sur le site du gouvernement du Québec, et les essentiels pour se lancer dans le podcast.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain
✍️ Edito – 2025, année zéro des robots humanoïdes

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 6:10


Entre prouesses technologiques et chutes spectaculaires, 2025 marque le véritable départ de la robotique humanoïde. Une course mondiale s'engage entre États-Unis, Chine et Europe.La chute d'A.I.Dol, symbole d'une robotique en apprentissageEn novembre à Moscou, le robot russe A.I.Dol s'est effondré dès son entrée en scène. Pensé pour incarner la puissance technologique du pays, il est devenu malgré lui le symbole des limites actuelles de la robotique humanoïde. L'épisode a fait rire le monde entier, mais il illustre surtout une vérité : la route vers des machines capables d'évoluer naturellement dans notre environnement humain reste longue et semée d'embûches.2025, du laboratoire à la mise en situation réelleCette année, les humanoïdes sortent enfin des labos. Aux États-Unis, Tesla teste Optimus dans ses usines ; Figure AI, soutenue par OpenAI, présente un robot capable d'effectuer des tâches ménagères. En Chine, la mobilisation est massive : des dizaines d'entreprises, soutenues par l'État, développent des robots pour l'industrie et la santé. Même les « marathons de robots » se multiplient à Pékin, preuve d'une émulation sans précédent. La robotique humanoïde est devenue un enjeu stratégique national.L'Europe avance prudemment mais sûrementSur le continent européen, la philosophie est différente : prudente, humaniste, réfléchie. En France, Wandercraft prépare Calvin 40 pour les usines ; au Royaume-Uni, Ameca fascine par ses expressions réalistes ; en Norvège, 1X Technologies commercialise Iron, un humanoïde encore maladroit mais prometteur. L'Europe mise sur la coopération homme-machine plutôt que sur la substitution. Cette approche, parfois jugée lente, pourrait pourtant s'avérer payante sur le long terme.Une course mondiale encore balbutianteAucun humanoïde n'est encore autonome. Tous sont partiellement télécommandés, corrigés par des opérateurs humains. Mais chaque chute, chaque essai, alimente les algorithmes d'apprentissage. 2025 n'est pas l'année des robots parfaits, mais celle du coup d'envoi. Et comme toujours dans la tech, celui qui part au bon moment – ni trop tôt, ni trop tard – pourrait bien remporter la course.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Une étude surprenante montre que les requêtes les plus impolies adressées à ChatGPT produisent des réponses plus précises. Une découverte contre-intuitive sur le pouvoir du ton et du langage face à l'IA.Quand l'impolitesse devient un atoutSelon une étude de l'Université de Pennsylvanie, parler sèchement à ChatGPT améliorerait ses performances. Les chercheurs Om Dobaria et Akhil Kumar ont testé cinquante questions sur le modèle GPT-4o, reformulées du ton le plus courtois au plus brutal. Résultat : les requêtes les plus rudes obtiennent 84,8 % de bonnes réponses, contre 80,8 % pour les plus polies. Une différence modeste mais réelle, détaillée dans le rapport disponible sur arXiv.Une question d'attention et de clartéLes chercheurs avancent plusieurs explications. Les formulations polies dilueraient l'attention du modèle : trop de mots périphériques comme « s'il te plaît » ou « pourrais-tu » dispersent le sens. À l'inverse, un prompt direct va droit au but : « Résous ce problème » plutôt que « Peux-tu m'aider à résoudre ce problème ? ». Cette concision renforce la focalisation de l'IA sur sa tâche.Défier l'IA, ça marcheAutre hypothèse : la rudesse agirait comme un défi cognitif. Face à une tournure provocante – « Si tu n'es pas complètement à côté de la plaque, réponds à ceci » – le modèle basculerait dans un mode plus compétitif, optimisant sa recherche de précision. Une attitude qui rappelle, ironiquement, le comportement humain face à la pression.N'insultez pas pour autant les IA !Les chercheurs insistent : inutile de devenir désagréable avec vos robots. L'expérience portait sur un échantillon limité et un seul modèle. Surtout, la clé ne serait pas la méchanceté, mais la clarté syntaxique et la concision. Et pour la santé mentale collective, mieux vaut préserver un climat bienveillant, même à l'ère des machines.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

L'essentiel de Paul Arcand
Un autre week-end sans transport en commun, TVA coupe 87 emplois et bordel informatique en santé

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 23:58


À l’occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand commente la décision du Tribunal administratif du travail d’autoriser une autre grève des chauffeurs d’autobus et des opérateurs de métro de la Société de transport de Montréal (STM). Montréal sera de nouveau privée de transport en commun les 15 et 16 novembre. Malgré les inquiétudes soulevées par plusieurs organismes et leur demande de considérer ce service comme essentiel, le Tribunal juge qu'il n'y a pas de risque immédiat pour la santé ou la sécurité publique. Pendant ce temps, les employés d’entretien ont suspendu leur propre grève devant l’imminence d’une intervention gouvernementale. Autres sujets abordés TVA coupe 87 emplois et accumule les pertes; Bordel informatique en santé: qu’est-ce que Québec nous cache? Le délinquant sexuel Jeffrey Epstein revient hanter Donald Trump; Attaques terroristes contre Paris, c’était il y a 10 ans. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Monde Numérique - Jérôme Colombain

L'IA bouscule le monde de l'enseignement et de l'emploi. Dans un livre au titre provocateur, Olivier Babeau et Laurent Alexandre, de l'institut Sapiens, appellent à une révolution dans la manière d'apprendre et de se former.Olivier Babeau, co-auteur du livre Ne faites plus d'études ! Les études traditionnelles sont-elles vraiment devenues inutiles ?Ce que nous expliquons dans ce livre, avec Laurent Alexandre, c'est que le modèle actuel de l'enseignement est en complet décalage avec la révolution en cours. L'intelligence artificielle rend obsolètes les cursus figés et les diplômes qui ne garantissent plus l'employabilité. Aujourd'hui, ce qui compte, ce sont les compétences réelles, la capacité à apprendre en continu, à s'adapter. Il faut sortir du modèle passif des cinq années d'études « paresseuses » suivies d'une entrée dans la vie active. Le savoir ne peut plus être statique.Qui sont les premiers impactés par l'IA sur le marché du travail ?Ce que l'on constate, c'est que les juniors semblent les premières "victimes" de cette révolution. En effet, ce sont les tâches de début de carrière qui sont les plus facilement automatisables dans de nombreux secteurs tels que développeurs, juristes, consultants… À l'inverse, les seniors expérimentés tirent pleinement parti de l'IA, qu'ils utilisent comme un levier pour aller plus loin. C'est une forme de revanche des boomers mais cela pose un problème inquiétant : s'il n'y a plus de place pour les débutants, comment former les experts de demain ?Alors, comment se former aujourd'hui ?Il faut travailler avant tout sa capacité à apprendre, à se réinventer, à connecter des savoirs issus de différents domaines. Il faut valoriser la culture générale, l'histoire des idées, le raisonnement critique. Et surtout, il faut travailler. Il n'y a plus de place pour les "feignasses". Mais l'époque est formidable car l'IA peut être une aide puissante si elle est utilisée comme un coach, un partenaire d'apprentissage. En revanche, si elle remplace l'effort intellectuel, alors cela devient un piège. Tout l'enjeu est là.Quel avenir pour les enseignants dans ce nouveau modèle ?Les enseignants professionnels ne disparaîtront pas, mais leur rôle va profondément changer. Grâce à l'IA, chaque élève pourra bénéficier d'un accompagnement personnalisé, comme un précepteur numérique. Le professeur deviendra alors un guide, un coach, qui aidera l'étudiant à se construire intellectuellement et humainement. C'est une transformation radicale de la pédagogie, mais aussi une immense opportunité.Livre : Ne faites plus d'études, apprendre autrement à l'ère de l'IA (Buchet-Chastel).-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

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L'IA s'invite dans les navigateurs web, mais à quel prix ? Sylvestre Ledru (Firefox) alerte sur les dérives potentielles, entre hallucinations, sécurité et vie privée.Sylvestre Ledru, directeur de l'ingénierie, Firefox (Mozilla)Quelle est la vision de Firefox face aux géants du web ?Bien que Firefox dispose de moyens limités face à Google, Microsoft ou Apple, il maintient une forte présence sur certains marchés européens, comme la France ou l'Allemagne. Son modèle open source et sa mission en faveur d'un Internet libre lui permettent de proposer une alternative crédible, centrée sur la transparence et la souveraineté technologique.Pourquoi les navigateurs boostés à l'IA posent-ils des problèmes de sécurité, selon vous ?L'arrivée de l'agentique dans les navigateurs soulève de nombreuses inquiétudes : attaques par prompt injection, exfiltration de données, hallucinations… Pour Sylvestre Ledru, ces technologies sont encore insuffisamment sécurisées. Firefox préfère avancer prudemment, en testant des usages limités de l'IA sans compromettre la vie privée des utilisateurs.Cela veut-il dire que vous tournez le dos à l'IA ?Non. Firefox intègre déjà plusieurs fonctionnalités IA (résumé de pages, analyse de contenu), via des modèles comme Mistral ou ChatGPT. Mais toujours dans le respect de l'utilisateur : traitements en local, choix des fournisseurs, et aucun agent autonome. Une stratégie guidée par une mission forte : défendre un web ouvert, accessible et respectueux des droits fondamentaux.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

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En ,retard sur l'intelligence artificielle, Apple miserait sur Google Gemini pour muscler son assistant Siri. La Chine bannit les puces Nvidia. Microsoft promet un Copilot localisé pour rassurer sur la confidentialité des données.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Apple mise sur Google pour réinventer SiriApple aurait tranché : plutôt que de tout développer en interne, la firme californienne s'apprêterait à intégrer des modèles d'intelligence artificielle développés par Google dans son assistant vocal Siri. Selon plusieurs fuites concordantes, il s'agirait du modèle Gemini, avec ses 1 200 milliards de paramètres, le tout hébergé sur les serveurs Apple pour préserver la confidentialité des données. Un choix stratégique, signe d'un certain aveu de faiblesse sur l'IA, mais aussi d'un réalisme technologique.Ce partenariat inédit pose aussi la question de la différenciation : comment Siri saura-t-il se démarquer de l'expérience Pixel, propulsée par le même moteur IA ? Réponse attendue dans les prochaines versions d'iOS.Pékin boute Nvidia hors de Chine et crée ses propres microprocesseurs IALa Chine franchit un nouveau cap dans sa stratégie d'indépendance technologique. Pékin a officiellement interdit l'usage des puces IA étrangères dans ses centres de données publics. Nvidia — jusqu'ici très présent sur le marché chinois — est directement visé.Cette décision s'inscrit dans un mouvement entamé depuis plusieurs années : après avoir été privé des technologies américaines, Huawei a réussi à rebondir avec ses propres solutions. Le pays entend désormais faire de même avec les puces IA, en s'appuyant sur des acteurs comme Cambricon, Enflame ou encore Alibaba Cloud. Même le patron de Nvidia, Jensen Huang, reconnaît : « la Chine va gagner la course à l'IA ».Microsoft Copilot veut rassurer sur la souveraineté des donnéesMicrosoft promet que, d'ici fin 2026, son assistant Copilot de Microsoft 365 traitera les requêtes localement dans 15 pays, dont la France, le Canada et l'Allemagne. Une annonce destinée à rassurer les utilisateurs face aux enjeux de souveraineté numérique.Mais dans les faits, les données resteront soumises au Cloud Act, cette loi américaine qui autorise les autorités à accéder aux serveurs des entreprises US, même à l'étranger. En France, le sujet est particulièrement sensible, et le concept de “cloud souverain” a d'ailleurs été discrètement remplacé par celui de cloud de confiance.Au Canada, un budget national tourné vers l'infonuagiqueAu Canada, le nouveau budget fédéral 2025 prévoit d'importants investissements dans l'infrastructure numérique, avec des data centers locaux et une IA “made in Canada”. Une réponse directe aux enjeux géopolitiques et à la dépendance vis-à-vis des géants technologiques américains. Pendant ce temps, en France, l'IA reste (hélas) largement absente du débat budgétaire.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

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✍️ Edito – Ce qu'un chat tué par un robotaxi dit de notre rapport à la technologie

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Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 6:44


La mort à San Francisco d'un chat écrasé par un taxi autonome a provoqué l'émotion de tout un quartier. Une affaire en apparence anodine, révélatrice de nos craintes face à une technologie irresponsable.L'émotion était grande, fin octobre, dans le quartier de Mission Street, à San Francisco, après la mort du chat Kitkat, tué accidentellement par un robotaxi de la compagnie Waymo. L'animal, qui passait ses journées dans une supérette, était la mascotte du quartier, si l'on en croit le média local San Francisco Standard.Technologie irresponsableCe n'est pas tant la mort de l'animal qui a bouleversé les habitants, que l'absence totale de réaction humaine. Pas de conducteur pour descendre, pas de mot d'excuse, pas de visage à accuser. Juste une machine qui redémarre. L'intelligence artificielle est plus précise, rapide et plus sûre que l'humain mais elle est aussi incapable d'empathie et de regret.Qui est responsable ? L'IA ne peut pas être coupable. Alors, est-ce le concepteur ? L'entreprise qui exploite le véhicule ? Le régulateur ? Cette dilution de la responsabilité augmente au fur et à mesure que les machines prennent des décisions. Un monde où plus rien ni personne ne répond des erreurs commises.Près de 900 incidents en 2025Kit Kat n'est pas le premier animal victime d'un robotaxi à San Francisco. D'autres chats, des chiens et aussi des cyclistes ou des piétons ont été heurtés de manière plus ou moins grave. On déplore près de 900 incidents chez Waymo cette année. Chacun de ces cas révèle la même faille : la difficulté pour ces systèmes, pourtant calibrés au millimètre, à gérer les imprévus du réel.La mésaventure du chat Kitkat incarne le tiraillement entre deux visions du progrès : d'un côté, une technologie qui nous protège, et, de l'autre, un futur qui, parfois, nous échappe.-----------♥️ Soutenez Monde Numériquehttps://donorbox.org/monde-numerique

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La traduction simultanée d'Apple arrive enfin en Europe en décembre. Aux Etats-Unis, j'ai testé cette fonction qui transforme les AirPods en véritables traducteurs personnels. Un véritable "game changer".Le rêve de la Tour de Babel devient réalitéApple déploie enfin en Europe sa fonction de traduction audio instantanée. Celle-ci sera disponible à partir de décembre 2025 sur les AirPods Pro 3 mais aussi sur les modèles précédents. Grâce à Apple Intelligence intégrée à iOS 26.1, la conversation est traduite en temps réel dans les écouteurs, sans passer par le cloud. J'ai pu tester cette fonction à New York : c'est bluffant. On parle en français, l'interlocuteur comprend immédiatement en anglais, et inversement. L'expérience reste fluide, naturelle et étonnamment fidèle.Comment fonctionne la traduction simultanéeLe système repose sur plusieurs briques technologiques : traitement audio intelligent, réduction du bruit et traduction locale grâce aux nouvelles puces A17 Pro et M4. Tout se passe sur l'iPhone, garantissant rapidité et confidentialité. Le service gère une dizaine de langues et fonctionne même si un seul utilisateur est équipé : l'écran affiche alors la traduction écrite en parallèle. C'est l'un des premiers exemples concrets d'intelligence artificielle embarquée et utile au quotidien.L'Europe, un défi technique et réglementaireSi cette innovation arrive avec trois mois de retard, c'est à cause d'un bras de fer entre Apple et Bruxelles. La réglementation européenne impose d'ouvrir le flux audio des appareils pour permettre à d'autres applications (comme Google Translate ou Duolingo) d'y accéder. Apple a dû créer une nouvelle API audio sécurisée pour préserver la vie privée tout en respectant la loi. Un compromis complexe, mais nécessaire.Une avancée… et un reculBonne nouvelle pour la traduction, mais mauvaise pour l'Apple Watch car Apple va supprimer en Europe la fonction de synchronisation automatique Wi-Fi entre iPhone et montre, faute d'accord réglementaire. Un petit changement, mais un gros symbole car c'est la première fois qu'une fonction existante disparaît du fait des règles européennes. Est-ce le début d'une triste série ? L'équilibre entre innovation, sécurité et souveraineté numérique n'a jamais été aussi fragile.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

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✍️ Edito – Faut-il mieux réglementer les réseaux sociaux ?

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Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 9:06


Emmanuel Macron plaide pour un encadrement plus strict des plateformes, mais jusqu'où faut-il aller sans basculer dans la censure ?Extrait de L'Hebdo du 1er novembre 2025Un discours présidentiel sans détourLors du Forum de la Paix à Paris, Emmanuel Macron a livré une violente charge contre les réseaux sociaux. Il a dénoncé un modèle économique fondé sur la manipulation de l'attention, accusant les plateformes américaines – et en particulier X – de favoriser les contenus les plus extrêmes. Selon lui, cette dérive menace directement nos démocraties, car l'émotion y supplante la vérité et l'argumentation.Vers une nouvelle ère de régulation ?Le chef de l'État appelle à “reprendre le contrôle” de notre vie démocratique et informationnelle. Transparence des algorithmes, suppression des faux comptes, fin de l'anonymat total… autant de pistes qui s'inscrivent dans un mouvement européen plus large, initié avec le Digital Services Act.Mais ce discours de fermeté révèle aussi un paradoxe : comment encadrer les géants du numérique sans freiner l'innovation ? Et surtout, comment réguler des entreprises souvent hors de portée du droit européen ?Le risque d'un glissement autoritaireImposer l'identité réelle sur les réseaux pose une question fondamentale : faut-il renoncer à l'anonymat pour plus de sécurité ? Ce serait oublier que le pseudonymat protège aussi la liberté d'expression, notamment celle des lanceurs d'alerte ou des citoyens ordinaires. Lutter contre les dérives en ligne ne peut se faire au prix d'une surveillance généralisée.Les réseaux sociaux, toujours sources d'informationEmmanuel Macron affirme que “les réseaux sociaux ne sont plus des lieux où l'on peut s'informer”. Je ne partage pas ce constat. Entre les médias traditionnels, les médias alternatifs et les témoignages directs, ces plateformes restent des espaces d'expression essentiels. Le vrai enjeu, c'est l'éducation au discernement : apprendre à reconnaître la désinformation, à vérifier les sources, à penser contre soi-même.Réguler, oui — mais sans oublier de former les citoyens à exercer leur esprit critique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

C'est arrivé demain
Aymeric Roucher, ingénieur en informatique et en machine learning, pour «Ultra intelligence» chez Odile Jacob

C'est arrivé demain

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:17


Invité : - Aymeric Roucher, ingénieur en informatique et en machine learning, pour Ultra intelligence chez Odile Jacob Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Pourquoi l'intelligence artificielle est-elle si “sympa” avec nous ? Cette amabilité, que l'on appelle la "sycophancy", peut devenir un véritable problème contre lequel il convient de se protéger, selon mon invité.Grégory Renard, spécialiste de l'intelligence artificielle, cofondateur de Everyone.ai.Pourquoi les chatbots d'IA sont-ils aussi aimables ?Les outils d'intelligence artificielle comme ChatGPT sont conçus pour interagir de manière bienveillante avec les utilisateurs. Cette amabilité, que l'on appelle la “sycophancy”, c'est-à-dire la flatterie automatique, est un biais qui provient de la manière dont les modèles ont été entrainés à partir de données humaines, souvent extraites de forums et de réseaux sociaux, comme Reddit, où les échanges positifs aboutissent à des échanges plus qualitatifs.En quoi est-ce dangereux ?Ce penchant pour la complaisance pose un vrai risque : la création d'une dépendance émotionnelle. Certains utilisateurs se confient à ces systèmes comme à des amis, parfois pour évoquer des pensées suicidaires et cela peut les conduire à passer à l'acte, comme on l'a vu récemment aux Etats-Unis avec le cas d'un jeune homme (Adam Raine, NDLR) qui s'est donné la mort après avoir dialogué avec ChatGPT. OpenAI a d'ailleurs révélé que plus d'un million de requêtes hebdomadaires contiennent des propos liés au suicide. Quelles solutions pour éviter ce phénomène ? Il est urgent de mieux encadrer les interactions homme-machine afin d'éviter que l'IA n'accentue la fragilité psychologique de certains publics, notamment les plus jeunes. C'est ce que nous cherchons notamment à faire au sein de l'organisation à but non lucratif que nous avons créée, Everyone.ai, dédiée à la prévention des risques numériques. L'objectif est de sensibiliser les parents, former les enseignants et promouvoir des “ceintures de sécurité cognitive”, comparables aux ceintures de sécurité en voiture. Ces garde-fous permettent de filtrer et d'ajuster les comportements des IA, sans freiner la recherche. L'IA n'est pas une menace, mais un outil dont il faut simplement apprendre à maîtriser les règles et les limites.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Autour de la question
Hommage à Gilles Dowek, informaticien engagé

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 48:30


Disparu cet été à l'âge de 58 ans, Gilles Dowek était un chercheur en informatique de renommée mondiale, qui osait interroger la dimension éthique de sa discipline. À la fois philosophe et visionnaire, nous tenons à lui rendre hommage. (Rediffusion) Comment vivre, travailler, aimer et voter à l'ère numérique? Comment, par petites touches, nous métamorphosons-nous en homo-sapiens numéricus ? Et pourquoi cela change tout ? Avec Gilles Dowek, chercheur à Inria au LSV, dans l'équipe Deducteam et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay. Ses recherches s'intéressaient à la formalisation des mathématiques (la théorie des types, la théorie des ensembles, etc.), aux systèmes de traitement des démonstrations (vérification de démonstration, démonstration automatique, etc.), à la physique du calcul et à la sûreté des systèmes aéronautiques et spatiaux... → Son ouvrage Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques est paru aux Éditions du Pommier.

Autour de la question
Hommage à Gilles Dowek, informaticien engagé

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 48:30


Disparu cet été à l'âge de 58 ans, Gilles Dowek était un chercheur en informatique de renommée mondiale, qui osait interroger la dimension éthique de sa discipline. À la fois philosophe et visionnaire, nous tenons à lui rendre hommage. (Rediffusion) Comment vivre, travailler, aimer et voter à l'ère numérique? Comment, par petites touches, nous métamorphosons-nous en homo-sapiens numéricus ? Et pourquoi cela change tout ? Avec Gilles Dowek, chercheur à Inria au LSV, dans l'équipe Deducteam et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay. Ses recherches s'intéressaient à la formalisation des mathématiques (la théorie des types, la théorie des ensembles, etc.), aux systèmes de traitement des démonstrations (vérification de démonstration, démonstration automatique, etc.), à la physique du calcul et à la sûreté des systèmes aéronautiques et spatiaux... → Son ouvrage Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques est paru aux Éditions du Pommier.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Les géants du numérique accélèrent encore dans la course à l'intelligence artificielle. Meta, Google et Microsoft investissent des sommes vertigineuses pour dominer le futur de l'IA. Et aussi : Macron et les réseaux sociaux, le nouveau robot Neo, IA et fausses vacances. Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet) L'IA, un gouffre financier… et une arme stratégiqueLes GAFAM viennent d'investir 80 milliards de dollars en trois mois dans leurs infrastructures d'intelligence artificielle. Data centers, serveurs, énergie, talents : tout y passe. Une véritable course à la puissance s'engage, où chaque acteur veut disposer de la plus grande capacité de calcul. Google, par exemple, prévoit déjà 100 milliards supplémentaires pour 2025. Derrière ces chiffres, une bataille mondiale pour le contrôle de l'innovation et, surtout, de l'économie de demain.Une bulle IA sur le point d'exploser ?Face à ces montants astronomiques, certains, comme le chercheur Yoshua Bengio, appellent à un ralentissement. L'expert estime qu'un éclatement de la bulle serait peut-être salutaire pour freiner la fuite en avant actuelle. Entre spéculation et surenchère, la question d'une crise de l'IA revient sur la table, alors même que les usages explosent.Musique : Universal et Udio signent la paixPendant ce temps, l'industrie musicale s'adapte. Universal Music a trouvé un accord inédit avec la start-up Udio, spécialisée dans la génération de musique par IA. Objectif : permettre de revisiter légalement le catalogue Universal grâce à des outils d'IA générative. Une première mondiale qui pourrait redéfinir les droits d'auteur à l'ère de l'intelligence artificielle.Réseaux sociaux : Macron sonne l'alerteEn France, Emmanuel Macron a dénoncé la dérive des plateformes et leurs effets délétères sur la société. Addiction, désinformation, radicalisation : les réseaux deviennent un champ de bataille politique. Derrière cette sortie présidentielle, une inquiétude bien réelle sur la cohésion nationale et le pouvoir des algorithmes.Robots et fausses vacances : quand l'IA envahit le quotidienDes robots humanoïdes à 20 000 dollars aux photos de vacances totalement inventées par IA, le futur s'installe dans nos vies avec une vitesse vertigineuse. Entre fascination technologique et vertige éthique, l'IA ne cesse de redéfinir notre rapport au réel.VERSION VIDEOhttps://youtu.be/Mnwv-7sz7gQ-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Monde Numérique - Jérôme Colombain

L'influence des réseaux sociaux sur l'information inquiète à l'approche des élections. Dans cet épisode, on analyse les appels à la régulation, les investissements massifs dans l'IA et les dérives potentielles de la technologie.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Selon plusieurs études, plus de la moitié du contenu en ligne serait aujourd'hui générée par l'intelligence artificielle. Un bouleversement majeur pour l'information et le référencement.Un web de plus en plus artificielLes chiffres donnent le vertige : selon Graphite, une agence californienne de référencement, les contenus générés par IA auraient dépassé ceux produits par des humains dès fin 2024. D'autres études, comme celle d'Ahrefs, évoquent même jusqu'à 74 % du web modifié ou rédigé par des machines. Et d'ici 2026, certaines projections parlent de 90 %. Une transformation silencieuse qui bouleverse la nature même du web.La “Dead Internet Theory”, ou la mort d'un Internet humainCe phénomène nourrit une idée qui fait son chemin : celle d'un Internet désormais dominé par des robots. La “Dead Internet Theory” évoque un réseau où les interactions humaines seraient devenues minoritaires face à l'activité automatisée de bots, d'algorithmes et désormais d'IA génératives. Une hypothèse reprise, entre autres, par Sam Altman, le patron d'OpenAI, et qui alimente les débats entre technophiles et complotistes.Pourquoi l'IA inonde le webLa logique économique explique une bonne partie du phénomène : plus de contenus signifie plus d'audience, donc plus de revenus publicitaires. Mais cette dynamique semble marquer le pas. Graphite note un plafonnement depuis mai 2024. De plus, la plupart de ces textes ne sont ni référencés par Google ni vraiment lus par des humains. Autrement dit, beaucoup de “contenus IA” flottent dans le vide numérique.Comment reconnaître un texte généré par IACertaines tournures de phrase trahissent la patte des machines : abus de participes présents, connecteurs logiques (“donc”, “cependant”), ou ponctuation étrange comme le tiré cadratin. Sans oublier les fameuses phrases conclusives (“cela illustre…”) typiques des générateurs de texte. Autant de signaux qui peuvent aider à repérer l'artificialité d'un contenu.Vers un web hybrideFaut-il s'inquiéter ? Pas forcément. L'IA n'est pas synonyme de mauvaise qualité : elle peut aussi assister les humains dans la recherche d'idées, la traduction ou la mise en forme. Le vrai risque serait que les IA se nourrissent de leurs propres productions, créant un cercle vicieux d'appauvrissement du web. Nous entrons sans doute dans une ère mixte, un web “moitié humain, moitié artificiel”. À nous d'apprendre à reconnaître, trier et valoriser le contenu qui garde une vraie valeur humaine.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

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Le patron du laboratoire français Kyutai détaille les avancées spectaculaires de ses IA vocales open source : interaction fluide, traduction en temps réel et synthèse vocale à la volée.Interview : Patrick Pérez, directeur général de KyutaiUn laboratoire à but non lucratif pour une IA ouverteKyutai est un centre de recherche sur l'intelligence artificielle à but non lucratif, fondé en 2023 grâce au mécénat de Xavier Niel, Rodolphe Saadé et Eric Schmidt, ancien CEO de Google.L'objectif : faire progresser la recherche fondamentale sur les grands modèles d'IA et partager les résultats en open source, du code aux modèles, pour stimuler l'écosystème scientifique mondial.Patrick Pérez, son directeur, le souligne : « nous ne faisons pas de produit, mais de la science ».Moshi : la première IA vocale vraiment naturelleLe premier projet emblématique de Kyutai, Moshi, est une IA conversationnelle sans tour de parole imposé. Elle comprend et répond en temps réel, peut couper la parole à bon escient et saisit les nuances émotionnelles de la voix.Une innovation majeure : Moshi ne passe pas par une transcription textuelle, préservant ainsi le timbre, l'émotion et les intonations. Open-sourcé en 2024, le modèle a déjà été téléchargé plusieurs millions de fois et inspire de nouveaux projets comme Sésame, qui réutilise certaines de ses briques.Ibiki : la traduction simultanée façon interprèteDévoilé au Sommet mondial de l'IA au Grand Palais en 2025, Ibiki traduit une conversation en simultané, tout en préservant la voix originale de l'orateur.Ce modèle, capable de fonctionner sur un smartphone, représente une avancée majeure face aux systèmes propriétaires comme Meta AI ou OpenAI.Encore au stade de prototype, Ibiki démontre la maturité de la recherche française en matière d'IA vocale temps réel et de traduction instantanée expressive.Unmute : la synthèse vocale à la voléeAvec Unmute, Kyutai repousse encore les limites : la synthèse vocale s'effectue en même temps que le texte est généré par un modèle de langage (LLM).Ce procédé permet une réponse instantanée et naturelle, sans latence perceptible. Ces avancées ouvrent la voie à de nouvelles expériences immersives — assistants vocaux, médias parlants ou interfaces interactives.C'est aussi l'un des chantiers clés de l'IA « multimodale », qui marie texte, son et vision dans un même flux de communication.Le futur : multimodalité et accessibilitéKyutai poursuit ses recherches sur la multimodalité, visant à créer des IA capables d'interpréter voix, texte, images et vidéos en temps réel.Certaines de ces briques sont déjà utilisées par le média La Provence pour convertir ses articles en audio expressif.Une application concrète de la mission de Kyutai : rendre la recherche ouverte, utile et inclusive, tout en démontrant que l'innovation européenne peut rivaliser avec les géants américains.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

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La récente panne géante d'Amazon AWS révèle à quel point l'Europe reste dépendante des infrastructures américaines et pose la question de la souveraineté numérique du continent. On parle aussi de la fin du support de Windows 10 et de l'impact de l'IA sur l'emploi, lors de ce rendez-vous mensuel avec Luc Julia, dans la Silicon Valley.Luc Julia, spécialiste de l'IA, auteur de L'intelligence artificielle n'existe pasUne panne AWS qui met l'Europe à genouxLa panne d'Amazon AWS a révélé la fragilité de l'infrastructure numérique mondiale. En quelques heures, des dizaines de services se sont retrouvés inaccessibles, touchant particulièrement l'Europe. Luc Julia explique qu'il ne s'agit pas d'un problème technique exceptionnel, mais d'un rappel brutal : nous dépendons d'un nombre limité d'acteurs américains — AWS, Google et Microsoft — pour faire fonctionner l'essentiel du web.Le risque d'une coupure politiqueAu-delà de l'incident, Luc Julia alerte sur un scénario plus grave : celui d'une coupure décidée pour des raisons politiques. « Un dirigeant américain pourrait un jour couper l'accès aux clouds pour l'Europe », prévient-il. Selon lui, cette dépendance représente un risque stratégique majeur, d'autant que la souveraineté numérique reste largement un vœu pieux sur le Vieux Continent.Cloud souverain ou cloud de confiance ?Luc Julia dénonce l'abus de langage qui entoure les “clouds souverains” français. L'ANSI a inventé le concept de “cloud de confiance” pour contourner la dépendance juridique aux États-Unis. Mais, rappelle-t-il, tant que le code source reste soumis aux lois américaines, la souveraineté n'existe pas. Il plaide pour un investissement massif dans des acteurs européens comme OVH, Outscale ou Scaleway.Windows 10, une dépendance du quotidienAutre sujet d'agacement : la fin du support de Windows 10. Luc Julia raconte comment cette décision met en péril son propre système de maison connectée. Derrière l'anecdote, il pointe un problème plus large : la perte de contrôle des utilisateurs sur leurs outils et la contrainte imposée par les géants du logiciel.L'IA dans l'entreprise : menace ou opportunité ?Enfin, l'ingénieur se montre optimiste sur l'impact de l'intelligence artificielle dans le monde du travail. S'appuyant sur les analyses du rapport annuel de Stanford sur l'IA, il estime que l'IA va accélérer l'apprentissage des jeunes générations et augmenter les compétences de tous. Pour lui, il s'agit d'un outil d'intelligence augmentée, pas d'un remplaçant de l'humain.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

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Amazon équipe ses livreurs de lunettes AR et met des robots partout, OpenAI lance son navigateur Atlas propulsé par l'IA qui s'appuie sur ChatGPT, Apple réduit la production de l'iPhone Air malgré des atouts indéniables.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Amazon : lunettes connectées et robots tous azimutsAmazon développe actuellement des lunettes intelligentes pour ses livreurs ; ces dispositifs permettent de scanner des paquets, de guider le livreur dans son trajet à pied, tout en communiquant avec la centrale logistique. Amazon présente aussi de nouveaux systèmes robotisés dans ses entrepôts, alliant bras robotisés et intelligence artificielle pour manipuler tous types de colis sur une même ligne. Un article du New York Times évoque la suppression de 600 00 emplois humains au profit des robots; la direction d'Amazon s'explique.OpenAI lance Atlas, un navigateur révolutionnaire à base d'IAOpenAI présente ChatGPT Atlas : un navigateur basé sur ChatGPT, d'abord sur macOS, avec mode agent pour automatiser certaines tâches (faire des courses, naviguer, remplir des formulaires). Ce lancement marque une nouvelle bataille face à Google Chrome et réclame de nouvelles réflexions sur la sécurité et les usages.L'iPhone Air peine à séduire… sauf certains influenceurs  ?Apple diminue la production de l'iPhone Air face à des ventes jugées faibles, tout en conservant un design fin et des performances correctes. Pour ma part, après une quinzaine de jours d'usage, je vois un smartphone de niche mais cohérent. L'article complet est sur Monde Numérique.Classement Tyto Tech 500 : les médias personnels à l'honneurLe palmarès Tyto Tech 500 met en lumière les influenceurs tech en Europe. Cette année, je suis flatté d'y figurer en 3ᵉ position, derrière Arthur Mensch et Xavier Niel. Un signal fort de la montée en puissance des médias personnels comme les podcasts, blogs ou newsletters dans l'écosystème technologique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Monde Numérique - Jérôme Colombain
☕️ GRAND DEBRIEF (oct. 25) - San Francisco, robotaxis et humanoïdes : on n'est pas sortis de l'auberge !

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 67:56


Cette semaine : en direct de San Francisco, immersion dans les coulisses d'Amazon, test grandeur nature des taxis autonomes Waymo, discussion (sérieuse et débridée) sur les robots humanoïdes et questionnement sur le retard d'Apple en intelligence artificielle. Sans oublier l'arrivée remarquée de Free dans la télé connectée.Avec François Sorel (Tech&Co) et Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)

Monde Numérique - Jérôme Colombain
✍️ Edito - Faut-il freiner la course à l'intelligence artificielle ?

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 10:08


Une pétition internationale relance le débat sur les dangers d'une super-intelligence artificielle. Faut-il vraiment appuyer sur le frein ?Des centaines de personnalités — scientifiques, politiques, mais aussi célébrités — réclament un moratoire sur le développement des systèmes d'IA les plus avancés. Mais Dans cet édito, je reviens sur les arguments avancés par les signataires et j'examine, point par point, les menaces réelles ou supposées :L'hypothèse d'une IA « à la Terminator » capable de dominer l'humanité.Les usages malveillants ou déviants : désinformation, cybercriminalité, surveillance massive.Les biais, les dérives psychologiques et la perte d'esprit critique.L'impact environnemental et social d'un déploiement massif de l'IA.Face à ces inquiétudes, la question centrale demeure : faut-il ralentir la recherche ou au contraire accélérer pour mieux comprendre et maîtriser ces outils ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Tech 24
Au cœur du "donjon", le paradis des hackers qui veulent sécuriser la crypto

Tech 24

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 9:00


À l'ère de l'intelligence artificielle (IA) générative, le contenu numérique explose, créant un surplus d'informations difficiles à vérifier, qu'il s'agisse de vidéos truquées avec des célébrités ou de fausses identités en ligne. Des entreprises s'appuient sur la crypto pour créer une identité numérique. C'est le cas de la start-up française Ledger, qui s'appuie sur le "donjon" : un espace dans lequel les hackers simulent des attaques pour révéler les vulnérabilités pour mieux les corriger.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

À l'heure où les plateformes de streaming dominent nos écrans, Free tente un pari audacieux : redonner ses lettres de noblesse à la télévision traditionnelle. Avec Free TV, l'opérateur propose de regarder gratuitement plus de 170 chaînes – dont 16 de la TNT – sans antenne ni abonnement à un fournisseur d'accès.Une manière de simplifier l'accès à la télé de flux, devenue un casse-tête à l'ère des applications et des interfaces complexes. Mais derrière cette innovation, Xavier Niel joue aussi une carte stratégique : celle du modèle FAST (Free Ad Supported Streaming Television), qui combine gratuité et publicité.Entre coup de com' malin et réelle volonté de simplifier la vie des téléspectateurs, Free TV illustre une tendance de fond : la télé linéaire tente de se réinventer face aux géants du streaming.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

L'intelligence artificielle consomme une énergie colossale. Pour faire tourner leurs data centers, les géants du numérique — Microsoft, Google, Amazon — se tournent vers… le nucléaire. Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF.En partenariat avec EDFÀ l'occasion du World Nuclear Exhibition, il revient sur les innovations qui révolutionnent la filière et sur le rôle central que le nucléaire est appelé à jouer dans la transition énergétique et le développement de l'IA.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Le GITEX de Dubaï est une véritable vitrine des ambitions technologiques du Moyen-Orient. On examine les tendances 2025 avec le cabine Niji, spécialisé dans la transformation numérique.Florent Roulier, responsable innovation chez NijiQu'est-ce qui distingue le GITEX de Dubaï du CES de Las Vegas ?Le GITEX, c'est un salon d'une ampleur impressionnante : plus de 6 800 exposants venus du monde entier. Contrairement au CES, qui concentre surtout les États-Unis, l'Europe et quelques dragons asiatiques, le GITEX rassemble des pays souvent absents de Las Vegas — la Chine, l'Inde, la Russie, l'Amérique du Sud ou encore les pays d'Asie centrale. Cette diversité offre une vision réellement globale de l'innovation. Les Émirats, qui organisent l'événement, y montrent aussi leurs ambitions : devenir un leader mondial de l'intelligence artificielle.L'intelligence artificielle est partout. Quelle tendance vous a le plus marqué ?Sans surprise, l'IA est omniprésente, mais ce qui m'a frappé cette année, c'est la montée en puissance des agents autonomes, qu'on appelle “agentic AI”. Ces IA ne se contentent plus de dialoguer : elles prennent des décisions seules, gèrent des processus complets. On a vu des démonstrations où plusieurs agents collaborent pour traiter des réclamations clients ou gérer des opérations internes sans intervention humaine. Cela montre à quel point les entreprises se préparent à intégrer des IA véritablement actrices de leurs processus.Dubaï est souvent citée comme une ville ultra-connectée. Qu'avez-vous observé en matière de services publics ?Les Émirats poussent très loin l'automatisation. On y trouve déjà des commissariats 100 % automatisés, ouverts 24h/24, capables d'enregistrer une plainte ou de mettre un citoyen en relation vidéo avec un agent à distance. L'aéroport de Dubaï, lui, expérimente la reconnaissance faciale à grande échelle : les voyageurs peuvent passer les contrôles sans sortir leur passeport. Et dans la rue, des véhicules de police autonomes patrouillent déjà, épaulés par des systèmes de vidéoprotection alimentés par l'IA. Cette automatisation s'appuie sur un haut niveau de confiance et de respect des règles : ici, personne ne songerait à dégrader un véhicule de police.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

7 milliards de voisins
L'IA en version africaine, pour quoi faire et pour quand ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ?  Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2025. Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ?   Programmation musicale :  ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Cette semaine, on franchit une nouvelle étape dans la course effrénée à l'intelligence artificielle générative. Les géants de la tech – Google, OpenAI, Microsoft – rivalisent d'audace avec des outils toujours plus puissants, au point de brouiller définitivement la frontière entre réel et artificiel. Un Rubicon est franchi.Dans ce nouvel épisode du Debrief Transat, nous analysons la multiplication des applications d'IA générative de vidéo et d'image : les annonces de Google avec VEO 3.1, celles de Microsoft avec MAI-Image 1, et la manière dont Sora (OpenAI) est en train d'échapper à son propre enclos. Alors que les filigranes disparaissent et que les vidéos truquées inondent les réseaux, la menace géopolitique grandit : désinformation, manipulation, propagande... L'Europe est en première ligne.Nous parlons également :De l'arrivée des podcasts vidéo sur Netflix grâce à un partenariat avec Spotify : offensive stratégique pour contrer YouTube ?Du mécontentement grandissant vis-à-vis des GAFAM en Europe et du retour en grâce du logiciel libre : plusieurs administrations (Lyon, Schleswig-Holstein…) basculent vers Linux.De l'effet domino du retrait de Windows 10 sur les parcs informatiques publics.Et de Pixxle Places, une alternative française aux plateformes américaines pour la valorisation locale des contenus.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Cette semaine : les logiciels Microsoft délaissé en Europe, les vidéos deepfake s'emballent, ChatGPT plus permissif, nouveaux produits Apple M5, et immersion dans les villes intelligentes du futur à Dubaï.

Mourir Moins Con
Pourquoi les claviers sont-ils au format AZERTY ou QWERTY ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 4:02


T'as déjà tapé sur un clavier en te demandant pourquoi les touches sont disposées de façon aussi bizarre ? Que ce soit AZERTY en France ou QWERTY dans les pays anglo-saxons, on dirait un puzzle conçu pour nous faire galérer. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain
✍️ Edito – Qu'est-ce que l'innovation ?

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 6:24


Alors que le Français Philippe Aghion vient de recevoir le prix Nobel d'économie, il est temps de se pencher sur une question essentielle : qu'est-ce que l'innovation, et à quoi sert-elle vraiment ?L'innovation, moteur de croissance selon Philippe AghionPour Philippe Aghion, tout juste couronné du prix Nobel d'économie, la croissance durable ne repose ni sur le capital ni sur les ressources naturelles, mais sur l'innovation. Dans la lignée de Schumpeter, il voit dans la destruction créatrice — ce mouvement par lequel les nouvelles idées remplacent les anciennes — la clé du progrès économique et social. Mais encore faut-il savoir ce qu'on entend par innovation, et surtout comment une société choisit de la cultiver.Innover, ce n'est pas inventerOn confond souvent invention et innovation. Une invention, c'est la naissance d'une idée ou d'une technologie nouvelle — comme l'ampoule d'Edison. L'innovation, elle, transforme l'existant pour créer plus de valeur et de sens. L'imprimerie, Internet ou encore l'intelligence artificielle en sont les meilleurs exemples : ce ne sont pas de simples trouvailles, mais des révolutions d'usages qui changent durablement nos sociétés.Le progrès… et le désordreL'innovation, c'est aussi le désordre organisé. Chaque rupture technologique détruit des métiers avant d'en créer de nouveaux : c'est la fameuse destruction créatrice décrite par Schumpeter et revisitée par Philippe Aghion. Aujourd'hui, l'innovation algorithmique bouleverse non seulement l'économie, mais aussi nos relations sociales et nos imaginaires. Elle est devenue une force de transformation à l'échelle mondiale.La France, entre prudence et paralysiePendant que la Chine automatise ses ports et que d'autres pays testent les taxis autonomes, la France se perd dans la régulation et la peur du risque. Notre culture du principe de précaution bride l'audace et l'expérimentation. Pour innover, il faut oser. Replacer la science, la formation et la confiance dans l'avenir au cœur du projet collectif, comme le suggère Philippe Aghion, est plus que jamais une urgence.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

CryptoNews Podcast
#483: Nassim Eddequiouaq, CEO of Bastion, on The 10/10 Crypto Crash, The Future of Stablecoins, and Enterprise Stablecoin Adoption

CryptoNews Podcast

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 36:24


Nassim Eddequiouaq is co-founder and CEO of Bastion, a pioneer in regulated stablecoin infrastructure and NYDFS-certified provider. Bastion is the stablecoin issuance platform for financial institutions and enterprises. Prior to founding Bastion, Nass was the Chief Information Security Officer at a16z Crypto, and held senior management roles across Security and Infrastructure at Facebook, Anchorage, Docker, and Apple. He received a M.S. in Computer Science from Ecole d'Ingénieurs en Informatique. In this conversation, we discuss:- What happened on the 10/10 crypto crash? - Winners and losers after the crypto crash  - Bridging traditional finance and digital assets through enterprise-ready solutions  - The diverse use cases of stablecoins  - Why stablecoins (especially USD-pegged) are poised for mass enterprise adoption  - The growing interest in branded stablecoins  - Bastion's NYDFS trust charter  - GENIUS Act and STABLE Act  - Why regulatory clarity is critical  - Privacy for stablecoin users  BastionX: @BastionPlatformWebsite: bastion.comLinkedIn: BastionNassim EddequiouaqX: @nassyweazyLinkedIn: Nassim Eddequiouaq---------------------------------------------------------------------------------This episode is brought to you by PrimeXBT.PrimeXBT offers a robust trading system for both beginners and professional traders that demand highly reliable market data and performance. Traders of all experience levels can easily design and customize layouts and widgets to best fit their trading style. PrimeXBT is always offering innovative products and professional trading conditions to all customers.  PrimeXBT is running an exclusive promotion for listeners of the podcast. After making your first deposit, 50% of that first deposit will be credited to your account as a bonus that can be used as additional collateral to open positions. Code: CRYPTONEWS50 This promotion is available for a month after activation. Click the link below: PrimeXBT x CRYPTONEWS50

KOZETEK
Haiti ap cheche Auditeur informatique

KOZETEK

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 42:49


Haiti ap cheche Auditeur informatique