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Cette semaine : annonces Tesla, nouveau robot Xpeng, microprocesseurs chinois vs Nvidia, objets connectés Ikea, alliance Apple-Google en IA, Firefox et les navigateurs IA, comment l'IA révolutionne l'enseignement.
La mort à San Francisco d'un chat écrasé par un taxi autonome a provoqué l'émotion de tout un quartier. Une affaire en apparence anodine, révélatrice de nos craintes face à une technologie irresponsable.L'émotion était grande, fin octobre, dans le quartier de Mission Street, à San Francisco, après la mort du chat Kitkat, tué accidentellement par un robotaxi de la compagnie Waymo. L'animal, qui passait ses journées dans une supérette, était la mascotte du quartier, si l'on en croit le média local San Francisco Standard.Technologie irresponsableCe n'est pas tant la mort de l'animal qui a bouleversé les habitants, que l'absence totale de réaction humaine. Pas de conducteur pour descendre, pas de mot d'excuse, pas de visage à accuser. Juste une machine qui redémarre. L'intelligence artificielle est plus précise, rapide et plus sûre que l'humain mais elle est aussi incapable d'empathie et de regret.Qui est responsable ? L'IA ne peut pas être coupable. Alors, est-ce le concepteur ? L'entreprise qui exploite le véhicule ? Le régulateur ? Cette dilution de la responsabilité augmente au fur et à mesure que les machines prennent des décisions. Un monde où plus rien ni personne ne répond des erreurs commises.Près de 900 incidents en 2025Kit Kat n'est pas le premier animal victime d'un robotaxi à San Francisco. D'autres chats, des chiens et aussi des cyclistes ou des piétons ont été heurtés de manière plus ou moins grave. On déplore près de 900 incidents chez Waymo cette année. Chacun de ces cas révèle la même faille : la difficulté pour ces systèmes, pourtant calibrés au millimètre, à gérer les imprévus du réel.La mésaventure du chat Kitkat incarne le tiraillement entre deux visions du progrès : d'un côté, une technologie qui nous protège, et, de l'autre, un futur qui, parfois, nous échappe.-----------♥️ Soutenez Monde Numériquehttps://donorbox.org/monde-numerique
Aujourd'hui, on parle d'un sujet aussi fascinant qu'inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d'introspection des intelligences artificielles.Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l'intérieur d'elles-mêmes ».Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ?Une forme d'auto-analyseD'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d'Anthropic ont mené une série d'expériences sur seize versions de leur modèle Claude.Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d'auto-analyse.Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d'introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?Injection de conceptsEt bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu'ils appellent l'injection de concepts.Imaginez qu'on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l'IA. Et ce alors qu'elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu'elle a perçu une modification dans son propre état interne.Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.Expliquer les décisions mais aussi mentirCertes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d'une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La traduction simultanée d'Apple arrive enfin en Europe en décembre. Aux Etats-Unis, j'ai testé cette fonction qui transforme les AirPods en véritables traducteurs personnels. Un véritable "game changer".Le rêve de la Tour de Babel devient réalitéApple déploie enfin en Europe sa fonction de traduction audio instantanée. Celle-ci sera disponible à partir de décembre 2025 sur les AirPods Pro 3 mais aussi sur les modèles précédents. Grâce à Apple Intelligence intégrée à iOS 26.1, la conversation est traduite en temps réel dans les écouteurs, sans passer par le cloud. J'ai pu tester cette fonction à New York : c'est bluffant. On parle en français, l'interlocuteur comprend immédiatement en anglais, et inversement. L'expérience reste fluide, naturelle et étonnamment fidèle.Comment fonctionne la traduction simultanéeLe système repose sur plusieurs briques technologiques : traitement audio intelligent, réduction du bruit et traduction locale grâce aux nouvelles puces A17 Pro et M4. Tout se passe sur l'iPhone, garantissant rapidité et confidentialité. Le service gère une dizaine de langues et fonctionne même si un seul utilisateur est équipé : l'écran affiche alors la traduction écrite en parallèle. C'est l'un des premiers exemples concrets d'intelligence artificielle embarquée et utile au quotidien.L'Europe, un défi technique et réglementaireSi cette innovation arrive avec trois mois de retard, c'est à cause d'un bras de fer entre Apple et Bruxelles. La réglementation européenne impose d'ouvrir le flux audio des appareils pour permettre à d'autres applications (comme Google Translate ou Duolingo) d'y accéder. Apple a dû créer une nouvelle API audio sécurisée pour préserver la vie privée tout en respectant la loi. Un compromis complexe, mais nécessaire.Une avancée… et un reculBonne nouvelle pour la traduction, mais mauvaise pour l'Apple Watch car Apple va supprimer en Europe la fonction de synchronisation automatique Wi-Fi entre iPhone et montre, faute d'accord réglementaire. Un petit changement, mais un gros symbole car c'est la première fois qu'une fonction existante disparaît du fait des règles européennes. Est-ce le début d'une triste série ? L'équilibre entre innovation, sécurité et souveraineté numérique n'a jamais été aussi fragile.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Le jeu vidéo, c'est bien plus qu'un simple loisir : c'est une industrie culturelle majeure, un laboratoire d'innovations et une fabrique d'imaginaires.En 2025, on compte plus de 3,6 milliards de joueurs dans le monde pour un chiffre d'affaires estimé à 190 milliards de dollars (Newzoo, Global Games Market Report 2025).En France, 40 millions de personnes jouent régulièrement (SELL / Ipsos 2024).Dans cet épisode de DSI et des Hommes, Nicolas BARD échange avec Fabien Thollot, entrepreneur, ingénieur et fondateur d'un studio de jeux vidéo à Saint-Étienne.Fabien raconte son parcours, ses débuts sur un Atari 520, la création de son univers de fantasy Tenebrae, et la fondation d'un premier studio indépendant, Angel Corp, avant de lancer son nouveau projet centré sur le jeu vidéo.L'épisode aborde :
Emmanuel Macron plaide pour un encadrement plus strict des plateformes, mais jusqu'où faut-il aller sans basculer dans la censure ?Extrait de L'Hebdo du 1er novembre 2025Un discours présidentiel sans détourLors du Forum de la Paix à Paris, Emmanuel Macron a livré une violente charge contre les réseaux sociaux. Il a dénoncé un modèle économique fondé sur la manipulation de l'attention, accusant les plateformes américaines – et en particulier X – de favoriser les contenus les plus extrêmes. Selon lui, cette dérive menace directement nos démocraties, car l'émotion y supplante la vérité et l'argumentation.Vers une nouvelle ère de régulation ?Le chef de l'État appelle à “reprendre le contrôle” de notre vie démocratique et informationnelle. Transparence des algorithmes, suppression des faux comptes, fin de l'anonymat total… autant de pistes qui s'inscrivent dans un mouvement européen plus large, initié avec le Digital Services Act.Mais ce discours de fermeté révèle aussi un paradoxe : comment encadrer les géants du numérique sans freiner l'innovation ? Et surtout, comment réguler des entreprises souvent hors de portée du droit européen ?Le risque d'un glissement autoritaireImposer l'identité réelle sur les réseaux pose une question fondamentale : faut-il renoncer à l'anonymat pour plus de sécurité ? Ce serait oublier que le pseudonymat protège aussi la liberté d'expression, notamment celle des lanceurs d'alerte ou des citoyens ordinaires. Lutter contre les dérives en ligne ne peut se faire au prix d'une surveillance généralisée.Les réseaux sociaux, toujours sources d'informationEmmanuel Macron affirme que “les réseaux sociaux ne sont plus des lieux où l'on peut s'informer”. Je ne partage pas ce constat. Entre les médias traditionnels, les médias alternatifs et les témoignages directs, ces plateformes restent des espaces d'expression essentiels. Le vrai enjeu, c'est l'éducation au discernement : apprendre à reconnaître la désinformation, à vérifier les sources, à penser contre soi-même.Réguler, oui — mais sans oublier de former les citoyens à exercer leur esprit critique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Invité : - Aymeric Roucher, ingénieur en informatique et en machine learning, pour Ultra intelligence chez Odile Jacob Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi l'intelligence artificielle est-elle si “sympa” avec nous ? Cette amabilité, que l'on appelle la "sycophancy", peut devenir un véritable problème contre lequel il convient de se protéger, selon mon invité.Grégory Renard, spécialiste de l'intelligence artificielle, cofondateur de Everyone.ai.Pourquoi les chatbots d'IA sont-ils aussi aimables ?Les outils d'intelligence artificielle comme ChatGPT sont conçus pour interagir de manière bienveillante avec les utilisateurs. Cette amabilité, que l'on appelle la “sycophancy”, c'est-à-dire la flatterie automatique, est un biais qui provient de la manière dont les modèles ont été entrainés à partir de données humaines, souvent extraites de forums et de réseaux sociaux, comme Reddit, où les échanges positifs aboutissent à des échanges plus qualitatifs.En quoi est-ce dangereux ?Ce penchant pour la complaisance pose un vrai risque : la création d'une dépendance émotionnelle. Certains utilisateurs se confient à ces systèmes comme à des amis, parfois pour évoquer des pensées suicidaires et cela peut les conduire à passer à l'acte, comme on l'a vu récemment aux Etats-Unis avec le cas d'un jeune homme (Adam Raine, NDLR) qui s'est donné la mort après avoir dialogué avec ChatGPT. OpenAI a d'ailleurs révélé que plus d'un million de requêtes hebdomadaires contiennent des propos liés au suicide. Quelles solutions pour éviter ce phénomène ? Il est urgent de mieux encadrer les interactions homme-machine afin d'éviter que l'IA n'accentue la fragilité psychologique de certains publics, notamment les plus jeunes. C'est ce que nous cherchons notamment à faire au sein de l'organisation à but non lucratif que nous avons créée, Everyone.ai, dédiée à la prévention des risques numériques. L'objectif est de sensibiliser les parents, former les enseignants et promouvoir des “ceintures de sécurité cognitive”, comparables aux ceintures de sécurité en voiture. Ces garde-fous permettent de filtrer et d'ajuster les comportements des IA, sans freiner la recherche. L'IA n'est pas une menace, mais un outil dont il faut simplement apprendre à maîtriser les règles et les limites.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
De la violence familiale à entrepreneur en cybersécurité au Luxembourg : découvrez le parcours bouleversant de Jean-Marie Bourbon, fondateur de Boss. Une histoire de résilience qui prouve que "peu importe d'où l'on vient, ce qui compte c'est où on veut aller".LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/jean-marie-bourbon/?originalSubdomain=luSite web : https://www.boffsec-services.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Disparu cet été à l'âge de 58 ans, Gilles Dowek était un chercheur en informatique de renommée mondiale, qui osait interroger la dimension éthique de sa discipline. À la fois philosophe et visionnaire, nous tenons à lui rendre hommage. (Rediffusion) Comment vivre, travailler, aimer et voter à l'ère numérique? Comment, par petites touches, nous métamorphosons-nous en homo-sapiens numéricus ? Et pourquoi cela change tout ? Avec Gilles Dowek, chercheur à Inria au LSV, dans l'équipe Deducteam et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay. Ses recherches s'intéressaient à la formalisation des mathématiques (la théorie des types, la théorie des ensembles, etc.), aux systèmes de traitement des démonstrations (vérification de démonstration, démonstration automatique, etc.), à la physique du calcul et à la sûreté des systèmes aéronautiques et spatiaux... → Son ouvrage Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques est paru aux Éditions du Pommier.
Disparu cet été à l'âge de 58 ans, Gilles Dowek était un chercheur en informatique de renommée mondiale, qui osait interroger la dimension éthique de sa discipline. À la fois philosophe et visionnaire, nous tenons à lui rendre hommage. (Rediffusion) Comment vivre, travailler, aimer et voter à l'ère numérique? Comment, par petites touches, nous métamorphosons-nous en homo-sapiens numéricus ? Et pourquoi cela change tout ? Avec Gilles Dowek, chercheur à Inria au LSV, dans l'équipe Deducteam et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay. Ses recherches s'intéressaient à la formalisation des mathématiques (la théorie des types, la théorie des ensembles, etc.), aux systèmes de traitement des démonstrations (vérification de démonstration, démonstration automatique, etc.), à la physique du calcul et à la sûreté des systèmes aéronautiques et spatiaux... → Son ouvrage Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques est paru aux Éditions du Pommier.
Les géants du numérique accélèrent encore dans la course à l'intelligence artificielle. Meta, Google et Microsoft investissent des sommes vertigineuses pour dominer le futur de l'IA. Et aussi : Macron et les réseaux sociaux, le nouveau robot Neo, IA et fausses vacances. Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet) L'IA, un gouffre financier… et une arme stratégiqueLes GAFAM viennent d'investir 80 milliards de dollars en trois mois dans leurs infrastructures d'intelligence artificielle. Data centers, serveurs, énergie, talents : tout y passe. Une véritable course à la puissance s'engage, où chaque acteur veut disposer de la plus grande capacité de calcul. Google, par exemple, prévoit déjà 100 milliards supplémentaires pour 2025. Derrière ces chiffres, une bataille mondiale pour le contrôle de l'innovation et, surtout, de l'économie de demain.Une bulle IA sur le point d'exploser ?Face à ces montants astronomiques, certains, comme le chercheur Yoshua Bengio, appellent à un ralentissement. L'expert estime qu'un éclatement de la bulle serait peut-être salutaire pour freiner la fuite en avant actuelle. Entre spéculation et surenchère, la question d'une crise de l'IA revient sur la table, alors même que les usages explosent.Musique : Universal et Udio signent la paixPendant ce temps, l'industrie musicale s'adapte. Universal Music a trouvé un accord inédit avec la start-up Udio, spécialisée dans la génération de musique par IA. Objectif : permettre de revisiter légalement le catalogue Universal grâce à des outils d'IA générative. Une première mondiale qui pourrait redéfinir les droits d'auteur à l'ère de l'intelligence artificielle.Réseaux sociaux : Macron sonne l'alerteEn France, Emmanuel Macron a dénoncé la dérive des plateformes et leurs effets délétères sur la société. Addiction, désinformation, radicalisation : les réseaux deviennent un champ de bataille politique. Derrière cette sortie présidentielle, une inquiétude bien réelle sur la cohésion nationale et le pouvoir des algorithmes.Robots et fausses vacances : quand l'IA envahit le quotidienDes robots humanoïdes à 20 000 dollars aux photos de vacances totalement inventées par IA, le futur s'installe dans nos vies avec une vitesse vertigineuse. Entre fascination technologique et vertige éthique, l'IA ne cesse de redéfinir notre rapport au réel.VERSION VIDEOhttps://youtu.be/Mnwv-7sz7gQ-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Aujourd'hui, on parle des navigateurs d'intelligence artificielle, ces nouveaux outils censés révolutionner notre manière de naviguer sur le web.Mais sachez qu'ils font déjà frémir les experts en cybersécurité.La grande question c'est donc faut-il leur faire confiance ? Une nouvelle génération de navigateurs internetD'abord il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une nouvelle génération de navigateurs internet. OpenAI par exemple vient tout juste de lancer ChatGPT Atlas, un navigateur qui intègre directement ChatGPT à l'intérieur de chaque onglet.L'idée paraît simple. Votre assistant IA vous accompagne partout sur le web, comprend ce que vous faites et peut même exécuter des actions pour vous, comme passer une commande en ligne, résumer un texte, ou encore analyser un dépôt GitHub.Atlas rejoint ainsi une nouvelle vague de navigateurs dits intelligents, comme Perplexity Comet, ou encore Dia. Mais derrière ces promesses d'efficacité se cache un vrai casse-tête côté sécurité et confidentialité.Le cauchemar des injections par des promptA commencer le cauchemar des injections par des prompt, en anglais on parle de prompt injection. Concrètement, cela signifie qu'un pirate peut tromper le modèle d'IA pour qu'il contourne ses propres garde-fous et exécute des actions non autorisées.Et comme ces assistants ont souvent les mêmes privilèges que l'utilisateur connecté, les dégâts peuvent être considérables. OpenAI assure investir « massivement » pour détecter ce type d'attaques. Mais comme le résume le développeur Simon Willison, « question sécurité, 99 % de réussite, c'est déjà un échec ».Mais au delà des attaques, la question de la vie privée est cardinale avec ces nouveaux navigateurs d'IA.La question du respect de la vie privéeCertes, OpenAI a prévu un mode déconnecté et un mode surveillance, censés redonner un peu de contrôle à l'utilisateur.Mais les experts restent sceptiques, car autoriser une IA à explorer tout votre historique de navigation, c'est lui ouvrir une fenêtre sur toute votre vie numérique.Eamonn Maguire, de Proton, va même plus loin. Selon lui, la navigation IA transforme la recherche en une forme de capitalisme de surveillance ultra-personnalisée parce que les IA ne voient plus seulement ce que vous cherchez, mais comment vous pensez et ce que vous ferez ensuite.Alors, faut-il adopter un navigateur IA ?Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Voici la réponse courte. Et bien pas encore.Et si vous voulez tester navigateur d'IA, évitez d'y connecter vos comptes sensibles, et surveillez de près les permissions que vous accordez.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'influence des réseaux sociaux sur l'information inquiète à l'approche des élections. Dans cet épisode, on analyse les appels à la régulation, les investissements massifs dans l'IA et les dérives potentielles de la technologie.
Mini Mag du vendredi 31 octobre 2025 sur RDL 103.5 FM de Colmar dans les coulisses du spectacle son et lumière immersif événement de Colmar TERRA ALSATIA 2 représentations par soir jusqu'au dimanche 16 novembre 2025 à l'église Saint-Joseph de Colmar du lundi au vendredi : 18H30 et 20H45 / samedi et dimanche: 17H30 et 20H 1h20 de spectacle, 60 comédiens et figurants sur scène, 23 vidéoprojecteurs lasers et 400 projecteurs d'ambiance 6.000 spectateurs ont déjà vu le spectacle et 13.000 réservations à ce jour ! Anne-Claire et Yann de "100% Lifestyle" sont allés voir le spectacle et interviewer de nombreux acteurs qui ont participé à l'élaboration du spectacle : Julia CHAMPEAU, assistante régie Jean-Pierre JACOB, comédien Lucile PLIGOT, comédienne et costumière Jérémy, technicien vidéo et lumière Tout savoir sur TERRA ALSATIA ! Courez-vite le voir avant le dimanche 16 novembre 2025 Infos et réservations sur terra-alsatia.fr
Selon plusieurs études, plus de la moitié du contenu en ligne serait aujourd'hui générée par l'intelligence artificielle. Un bouleversement majeur pour l'information et le référencement.Un web de plus en plus artificielLes chiffres donnent le vertige : selon Graphite, une agence californienne de référencement, les contenus générés par IA auraient dépassé ceux produits par des humains dès fin 2024. D'autres études, comme celle d'Ahrefs, évoquent même jusqu'à 74 % du web modifié ou rédigé par des machines. Et d'ici 2026, certaines projections parlent de 90 %. Une transformation silencieuse qui bouleverse la nature même du web.La “Dead Internet Theory”, ou la mort d'un Internet humainCe phénomène nourrit une idée qui fait son chemin : celle d'un Internet désormais dominé par des robots. La “Dead Internet Theory” évoque un réseau où les interactions humaines seraient devenues minoritaires face à l'activité automatisée de bots, d'algorithmes et désormais d'IA génératives. Une hypothèse reprise, entre autres, par Sam Altman, le patron d'OpenAI, et qui alimente les débats entre technophiles et complotistes.Pourquoi l'IA inonde le webLa logique économique explique une bonne partie du phénomène : plus de contenus signifie plus d'audience, donc plus de revenus publicitaires. Mais cette dynamique semble marquer le pas. Graphite note un plafonnement depuis mai 2024. De plus, la plupart de ces textes ne sont ni référencés par Google ni vraiment lus par des humains. Autrement dit, beaucoup de “contenus IA” flottent dans le vide numérique.Comment reconnaître un texte généré par IACertaines tournures de phrase trahissent la patte des machines : abus de participes présents, connecteurs logiques (“donc”, “cependant”), ou ponctuation étrange comme le tiré cadratin. Sans oublier les fameuses phrases conclusives (“cela illustre…”) typiques des générateurs de texte. Autant de signaux qui peuvent aider à repérer l'artificialité d'un contenu.Vers un web hybrideFaut-il s'inquiéter ? Pas forcément. L'IA n'est pas synonyme de mauvaise qualité : elle peut aussi assister les humains dans la recherche d'idées, la traduction ou la mise en forme. Le vrai risque serait que les IA se nourrissent de leurs propres productions, créant un cercle vicieux d'appauvrissement du web. Nous entrons sans doute dans une ère mixte, un web “moitié humain, moitié artificiel”. À nous d'apprendre à reconnaître, trier et valoriser le contenu qui garde une vraie valeur humaine.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Ludovic Dubost, président du programmez 2025, nous parle de la nouvelle édition d'Open Source Experience qui se tiendra les 10 et 11 décembre à la cité des sciences (Paris)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le patron du laboratoire français Kyutai détaille les avancées spectaculaires de ses IA vocales open source : interaction fluide, traduction en temps réel et synthèse vocale à la volée.Interview : Patrick Pérez, directeur général de KyutaiUn laboratoire à but non lucratif pour une IA ouverteKyutai est un centre de recherche sur l'intelligence artificielle à but non lucratif, fondé en 2023 grâce au mécénat de Xavier Niel, Rodolphe Saadé et Eric Schmidt, ancien CEO de Google.L'objectif : faire progresser la recherche fondamentale sur les grands modèles d'IA et partager les résultats en open source, du code aux modèles, pour stimuler l'écosystème scientifique mondial.Patrick Pérez, son directeur, le souligne : « nous ne faisons pas de produit, mais de la science ».Moshi : la première IA vocale vraiment naturelleLe premier projet emblématique de Kyutai, Moshi, est une IA conversationnelle sans tour de parole imposé. Elle comprend et répond en temps réel, peut couper la parole à bon escient et saisit les nuances émotionnelles de la voix.Une innovation majeure : Moshi ne passe pas par une transcription textuelle, préservant ainsi le timbre, l'émotion et les intonations. Open-sourcé en 2024, le modèle a déjà été téléchargé plusieurs millions de fois et inspire de nouveaux projets comme Sésame, qui réutilise certaines de ses briques.Ibiki : la traduction simultanée façon interprèteDévoilé au Sommet mondial de l'IA au Grand Palais en 2025, Ibiki traduit une conversation en simultané, tout en préservant la voix originale de l'orateur.Ce modèle, capable de fonctionner sur un smartphone, représente une avancée majeure face aux systèmes propriétaires comme Meta AI ou OpenAI.Encore au stade de prototype, Ibiki démontre la maturité de la recherche française en matière d'IA vocale temps réel et de traduction instantanée expressive.Unmute : la synthèse vocale à la voléeAvec Unmute, Kyutai repousse encore les limites : la synthèse vocale s'effectue en même temps que le texte est généré par un modèle de langage (LLM).Ce procédé permet une réponse instantanée et naturelle, sans latence perceptible. Ces avancées ouvrent la voie à de nouvelles expériences immersives — assistants vocaux, médias parlants ou interfaces interactives.C'est aussi l'un des chantiers clés de l'IA « multimodale », qui marie texte, son et vision dans un même flux de communication.Le futur : multimodalité et accessibilitéKyutai poursuit ses recherches sur la multimodalité, visant à créer des IA capables d'interpréter voix, texte, images et vidéos en temps réel.Certaines de ces briques sont déjà utilisées par le média La Provence pour convertir ses articles en audio expressif.Une application concrète de la mission de Kyutai : rendre la recherche ouverte, utile et inclusive, tout en démontrant que l'innovation européenne peut rivaliser avec les géants américains.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
La récente panne géante d'Amazon AWS révèle à quel point l'Europe reste dépendante des infrastructures américaines et pose la question de la souveraineté numérique du continent. On parle aussi de la fin du support de Windows 10 et de l'impact de l'IA sur l'emploi, lors de ce rendez-vous mensuel avec Luc Julia, dans la Silicon Valley.Luc Julia, spécialiste de l'IA, auteur de L'intelligence artificielle n'existe pasUne panne AWS qui met l'Europe à genouxLa panne d'Amazon AWS a révélé la fragilité de l'infrastructure numérique mondiale. En quelques heures, des dizaines de services se sont retrouvés inaccessibles, touchant particulièrement l'Europe. Luc Julia explique qu'il ne s'agit pas d'un problème technique exceptionnel, mais d'un rappel brutal : nous dépendons d'un nombre limité d'acteurs américains — AWS, Google et Microsoft — pour faire fonctionner l'essentiel du web.Le risque d'une coupure politiqueAu-delà de l'incident, Luc Julia alerte sur un scénario plus grave : celui d'une coupure décidée pour des raisons politiques. « Un dirigeant américain pourrait un jour couper l'accès aux clouds pour l'Europe », prévient-il. Selon lui, cette dépendance représente un risque stratégique majeur, d'autant que la souveraineté numérique reste largement un vœu pieux sur le Vieux Continent.Cloud souverain ou cloud de confiance ?Luc Julia dénonce l'abus de langage qui entoure les “clouds souverains” français. L'ANSI a inventé le concept de “cloud de confiance” pour contourner la dépendance juridique aux États-Unis. Mais, rappelle-t-il, tant que le code source reste soumis aux lois américaines, la souveraineté n'existe pas. Il plaide pour un investissement massif dans des acteurs européens comme OVH, Outscale ou Scaleway.Windows 10, une dépendance du quotidienAutre sujet d'agacement : la fin du support de Windows 10. Luc Julia raconte comment cette décision met en péril son propre système de maison connectée. Derrière l'anecdote, il pointe un problème plus large : la perte de contrôle des utilisateurs sur leurs outils et la contrainte imposée par les géants du logiciel.L'IA dans l'entreprise : menace ou opportunité ?Enfin, l'ingénieur se montre optimiste sur l'impact de l'intelligence artificielle dans le monde du travail. S'appuyant sur les analyses du rapport annuel de Stanford sur l'IA, il estime que l'IA va accélérer l'apprentissage des jeunes générations et augmenter les compétences de tous. Pour lui, il s'agit d'un outil d'intelligence augmentée, pas d'un remplaçant de l'humain.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Amazon équipe ses livreurs de lunettes AR et met des robots partout, OpenAI lance son navigateur Atlas propulsé par l'IA qui s'appuie sur ChatGPT, Apple réduit la production de l'iPhone Air malgré des atouts indéniables.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Amazon : lunettes connectées et robots tous azimutsAmazon développe actuellement des lunettes intelligentes pour ses livreurs ; ces dispositifs permettent de scanner des paquets, de guider le livreur dans son trajet à pied, tout en communiquant avec la centrale logistique. Amazon présente aussi de nouveaux systèmes robotisés dans ses entrepôts, alliant bras robotisés et intelligence artificielle pour manipuler tous types de colis sur une même ligne. Un article du New York Times évoque la suppression de 600 00 emplois humains au profit des robots; la direction d'Amazon s'explique.OpenAI lance Atlas, un navigateur révolutionnaire à base d'IAOpenAI présente ChatGPT Atlas : un navigateur basé sur ChatGPT, d'abord sur macOS, avec mode agent pour automatiser certaines tâches (faire des courses, naviguer, remplir des formulaires). Ce lancement marque une nouvelle bataille face à Google Chrome et réclame de nouvelles réflexions sur la sécurité et les usages.L'iPhone Air peine à séduire… sauf certains influenceurs ?Apple diminue la production de l'iPhone Air face à des ventes jugées faibles, tout en conservant un design fin et des performances correctes. Pour ma part, après une quinzaine de jours d'usage, je vois un smartphone de niche mais cohérent. L'article complet est sur Monde Numérique.Classement Tyto Tech 500 : les médias personnels à l'honneurLe palmarès Tyto Tech 500 met en lumière les influenceurs tech en Europe. Cette année, je suis flatté d'y figurer en 3ᵉ position, derrière Arthur Mensch et Xavier Niel. Un signal fort de la montée en puissance des médias personnels comme les podcasts, blogs ou newsletters dans l'écosystème technologique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Cette semaine : en direct de San Francisco, immersion dans les coulisses d'Amazon, test grandeur nature des taxis autonomes Waymo, discussion (sérieuse et débridée) sur les robots humanoïdes et questionnement sur le retard d'Apple en intelligence artificielle. Sans oublier l'arrivée remarquée de Free dans la télé connectée.Avec François Sorel (Tech&Co) et Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)
Cette semaine : navigateur IA Atlas, panne massive AWS, l'IA à la française chez Kyutai, casque Samsung XR, test de l'iPhone Air.
Une pétition internationale relance le débat sur les dangers d'une super-intelligence artificielle. Faut-il vraiment appuyer sur le frein ?Des centaines de personnalités — scientifiques, politiques, mais aussi célébrités — réclament un moratoire sur le développement des systèmes d'IA les plus avancés. Mais Dans cet édito, je reviens sur les arguments avancés par les signataires et j'examine, point par point, les menaces réelles ou supposées :L'hypothèse d'une IA « à la Terminator » capable de dominer l'humanité.Les usages malveillants ou déviants : désinformation, cybercriminalité, surveillance massive.Les biais, les dérives psychologiques et la perte d'esprit critique.L'impact environnemental et social d'un déploiement massif de l'IA.Face à ces inquiétudes, la question centrale demeure : faut-il ralentir la recherche ou au contraire accélérer pour mieux comprendre et maîtriser ces outils ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
À l'ère de l'intelligence artificielle (IA) générative, le contenu numérique explose, créant un surplus d'informations difficiles à vérifier, qu'il s'agisse de vidéos truquées avec des célébrités ou de fausses identités en ligne. Des entreprises s'appuient sur la crypto pour créer une identité numérique. C'est le cas de la start-up française Ledger, qui s'appuie sur le "donjon" : un espace dans lequel les hackers simulent des attaques pour révéler les vulnérabilités pour mieux les corriger.
À l'heure où les plateformes de streaming dominent nos écrans, Free tente un pari audacieux : redonner ses lettres de noblesse à la télévision traditionnelle. Avec Free TV, l'opérateur propose de regarder gratuitement plus de 170 chaînes – dont 16 de la TNT – sans antenne ni abonnement à un fournisseur d'accès.Une manière de simplifier l'accès à la télé de flux, devenue un casse-tête à l'ère des applications et des interfaces complexes. Mais derrière cette innovation, Xavier Niel joue aussi une carte stratégique : celle du modèle FAST (Free Ad Supported Streaming Television), qui combine gratuité et publicité.Entre coup de com' malin et réelle volonté de simplifier la vie des téléspectateurs, Free TV illustre une tendance de fond : la télé linéaire tente de se réinventer face aux géants du streaming.
L'intelligence artificielle consomme une énergie colossale. Pour faire tourner leurs data centers, les géants du numérique — Microsoft, Google, Amazon — se tournent vers… le nucléaire. Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF.En partenariat avec EDFÀ l'occasion du World Nuclear Exhibition, il revient sur les innovations qui révolutionnent la filière et sur le rôle central que le nucléaire est appelé à jouer dans la transition énergétique et le développement de l'IA.
Le GITEX de Dubaï est une véritable vitrine des ambitions technologiques du Moyen-Orient. On examine les tendances 2025 avec le cabine Niji, spécialisé dans la transformation numérique.Florent Roulier, responsable innovation chez NijiQu'est-ce qui distingue le GITEX de Dubaï du CES de Las Vegas ?Le GITEX, c'est un salon d'une ampleur impressionnante : plus de 6 800 exposants venus du monde entier. Contrairement au CES, qui concentre surtout les États-Unis, l'Europe et quelques dragons asiatiques, le GITEX rassemble des pays souvent absents de Las Vegas — la Chine, l'Inde, la Russie, l'Amérique du Sud ou encore les pays d'Asie centrale. Cette diversité offre une vision réellement globale de l'innovation. Les Émirats, qui organisent l'événement, y montrent aussi leurs ambitions : devenir un leader mondial de l'intelligence artificielle.L'intelligence artificielle est partout. Quelle tendance vous a le plus marqué ?Sans surprise, l'IA est omniprésente, mais ce qui m'a frappé cette année, c'est la montée en puissance des agents autonomes, qu'on appelle “agentic AI”. Ces IA ne se contentent plus de dialoguer : elles prennent des décisions seules, gèrent des processus complets. On a vu des démonstrations où plusieurs agents collaborent pour traiter des réclamations clients ou gérer des opérations internes sans intervention humaine. Cela montre à quel point les entreprises se préparent à intégrer des IA véritablement actrices de leurs processus.Dubaï est souvent citée comme une ville ultra-connectée. Qu'avez-vous observé en matière de services publics ?Les Émirats poussent très loin l'automatisation. On y trouve déjà des commissariats 100 % automatisés, ouverts 24h/24, capables d'enregistrer une plainte ou de mettre un citoyen en relation vidéo avec un agent à distance. L'aéroport de Dubaï, lui, expérimente la reconnaissance faciale à grande échelle : les voyageurs peuvent passer les contrôles sans sortir leur passeport. Et dans la rue, des véhicules de police autonomes patrouillent déjà, épaulés par des systèmes de vidéoprotection alimentés par l'IA. Cette automatisation s'appuie sur un haut niveau de confiance et de respect des règles : ici, personne ne songerait à dégrader un véhicule de police.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2025. Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ? Programmation musicale : ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.
Cette semaine, on franchit une nouvelle étape dans la course effrénée à l'intelligence artificielle générative. Les géants de la tech – Google, OpenAI, Microsoft – rivalisent d'audace avec des outils toujours plus puissants, au point de brouiller définitivement la frontière entre réel et artificiel. Un Rubicon est franchi.Dans ce nouvel épisode du Debrief Transat, nous analysons la multiplication des applications d'IA générative de vidéo et d'image : les annonces de Google avec VEO 3.1, celles de Microsoft avec MAI-Image 1, et la manière dont Sora (OpenAI) est en train d'échapper à son propre enclos. Alors que les filigranes disparaissent et que les vidéos truquées inondent les réseaux, la menace géopolitique grandit : désinformation, manipulation, propagande... L'Europe est en première ligne.Nous parlons également :De l'arrivée des podcasts vidéo sur Netflix grâce à un partenariat avec Spotify : offensive stratégique pour contrer YouTube ?Du mécontentement grandissant vis-à-vis des GAFAM en Europe et du retour en grâce du logiciel libre : plusieurs administrations (Lyon, Schleswig-Holstein…) basculent vers Linux.De l'effet domino du retrait de Windows 10 sur les parcs informatiques publics.Et de Pixxle Places, une alternative française aux plateformes américaines pour la valorisation locale des contenus.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2025. Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ? Programmation musicale : ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.
Cette semaine : les logiciels Microsoft délaissé en Europe, les vidéos deepfake s'emballent, ChatGPT plus permissif, nouveaux produits Apple M5, et immersion dans les villes intelligentes du futur à Dubaï.
T'as déjà tapé sur un clavier en te demandant pourquoi les touches sont disposées de façon aussi bizarre ? Que ce soit AZERTY en France ou QWERTY dans les pays anglo-saxons, on dirait un puzzle conçu pour nous faire galérer. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Alors que le Français Philippe Aghion vient de recevoir le prix Nobel d'économie, il est temps de se pencher sur une question essentielle : qu'est-ce que l'innovation, et à quoi sert-elle vraiment ?L'innovation, moteur de croissance selon Philippe AghionPour Philippe Aghion, tout juste couronné du prix Nobel d'économie, la croissance durable ne repose ni sur le capital ni sur les ressources naturelles, mais sur l'innovation. Dans la lignée de Schumpeter, il voit dans la destruction créatrice — ce mouvement par lequel les nouvelles idées remplacent les anciennes — la clé du progrès économique et social. Mais encore faut-il savoir ce qu'on entend par innovation, et surtout comment une société choisit de la cultiver.Innover, ce n'est pas inventerOn confond souvent invention et innovation. Une invention, c'est la naissance d'une idée ou d'une technologie nouvelle — comme l'ampoule d'Edison. L'innovation, elle, transforme l'existant pour créer plus de valeur et de sens. L'imprimerie, Internet ou encore l'intelligence artificielle en sont les meilleurs exemples : ce ne sont pas de simples trouvailles, mais des révolutions d'usages qui changent durablement nos sociétés.Le progrès… et le désordreL'innovation, c'est aussi le désordre organisé. Chaque rupture technologique détruit des métiers avant d'en créer de nouveaux : c'est la fameuse destruction créatrice décrite par Schumpeter et revisitée par Philippe Aghion. Aujourd'hui, l'innovation algorithmique bouleverse non seulement l'économie, mais aussi nos relations sociales et nos imaginaires. Elle est devenue une force de transformation à l'échelle mondiale.La France, entre prudence et paralysiePendant que la Chine automatise ses ports et que d'autres pays testent les taxis autonomes, la France se perd dans la régulation et la peur du risque. Notre culture du principe de précaution bride l'audace et l'expérimentation. Pour innover, il faut oser. Replacer la science, la formation et la confiance dans l'avenir au cœur du projet collectif, comme le suggère Philippe Aghion, est plus que jamais une urgence.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Nassim Eddequiouaq is co-founder and CEO of Bastion, a pioneer in regulated stablecoin infrastructure and NYDFS-certified provider. Bastion is the stablecoin issuance platform for financial institutions and enterprises. Prior to founding Bastion, Nass was the Chief Information Security Officer at a16z Crypto, and held senior management roles across Security and Infrastructure at Facebook, Anchorage, Docker, and Apple. He received a M.S. in Computer Science from Ecole d'Ingénieurs en Informatique. In this conversation, we discuss:- What happened on the 10/10 crypto crash? - Winners and losers after the crypto crash - Bridging traditional finance and digital assets through enterprise-ready solutions - The diverse use cases of stablecoins - Why stablecoins (especially USD-pegged) are poised for mass enterprise adoption - The growing interest in branded stablecoins - Bastion's NYDFS trust charter - GENIUS Act and STABLE Act - Why regulatory clarity is critical - Privacy for stablecoin users BastionX: @BastionPlatformWebsite: bastion.comLinkedIn: BastionNassim EddequiouaqX: @nassyweazyLinkedIn: Nassim Eddequiouaq---------------------------------------------------------------------------------This episode is brought to you by PrimeXBT.PrimeXBT offers a robust trading system for both beginners and professional traders that demand highly reliable market data and performance. Traders of all experience levels can easily design and customize layouts and widgets to best fit their trading style. PrimeXBT is always offering innovative products and professional trading conditions to all customers. PrimeXBT is running an exclusive promotion for listeners of the podcast. After making your first deposit, 50% of that first deposit will be credited to your account as a bonus that can be used as additional collateral to open positions. Code: CRYPTONEWS50 This promotion is available for a month after activation. Click the link below: PrimeXBT x CRYPTONEWS50
Et si on faisait une pause pour parler de vous, les auditeurs de Monde Numérique ? Dans cet épisode spécial, je partage les résultats du grand sondage réalisé du 19 septembre au 5 octobre : profil des auditeurs, habitudes d'écoute, sujets préférés, attentes, critiques constructives…On y parle aussi des coulisses du podcast : les formats, la pub, les interviews en partenariat, l'usage de l'IA et les pistes d'amélioration pour l'avenir. Un épisode transparent, introspectif et convivial — bref, un vrai “monde numérique vu de l'intérieur”.
Faut-il forcément être utile pour exister ? C'est la question que pose Olivier Mével, fondateur de la maison d'édition d'objets Multiplié, avec sa nouvelle création baptisée La Machine : un petit cube électronique qui, lorsqu'on l'allume, s'éteint aussitôt. Un gadget aussi absurde que fascinant, héritier d'une invention de Marvin Minsky et Claude Shannon, pionniers de l'intelligence artificielle dans les années 1950.Dans cet épisode, Olivier Mével revient sur la genèse de ce projet singulier, son lien avec l'histoire de l'informatique, mais aussi sur la place de la poésie et de l'inutile dans un monde technologique obsédé par la performance.Fabriquée en France, La Machine revendique son inutilité comme une forme de résistance joyeuse face à la high-tech anxiogène : « être utile ne sert à rien ».
Et si l'intelligence artificielle risquait de nous rendre paresseux ? Dans son nouvel essai Le paradoxe du tapis roulant, Marion Carré, entrepreneuse dans l'IA et cofondatrice d'Ask Mona, invite à repenser notre rapport à ces technologies.Pour elle, l'IA n'est pas condamnée à appauvrir notre réflexion : tout dépend de la manière dont nous l'utilisons. L'enjeu n'est pas de rejeter l'IA, mais d'apprendre à l'utiliser de façon éclairée, pour qu'elle renforce notre créativité plutôt que de la remplacer.Dans cet épisode, nous parlons de :La métaphore du “tapis roulant” : une IA qui nous fait avancer sans effort, mais dans la même direction que tout le monde.La nécessité de rester “aux commandes” de nos usages numériques.Comment éviter la “paresse intellectuelle” à l'ère de l'IA générative.L'impact sur l'éducation et la formation : pourquoi il faut repenser la pédagogie face à Chat GPT.Et cette question essentielle : comment transformer l'IA en “tapis de course” pour muscler notre réflexion ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Haiti ap cheche Auditeur informatique
Alors que ChatGPT s'ouvre aux services tiers et prend des allures de « super app », Google déclenche la polémique en privant la France de son nouveau mode IA. Avec Bruno Guglielminetti.
Cette semaine : les humanoïdes domestiques frappent à la porte avec le robot Figure 03, OpenAI veut transformer ChatGPT en interface du futur, la France toujours privée d'innovations Google, et une carte à puce post-quantique. Sans oublier l'IA qui nous rend paresseux selon Marion Carré, et un gadget totalement inutile donc indispensable signé Olivier Mével.
Un texte explosif secoue Bruxelles : le projet “Chat Control”, qui doit être examiné le 14 octobre par la Commission européenne, prévoit de scanner les messages privés sur WhatsApp, Signal, Messenger ou Telegram pour détecter les contenus pédopornographiques. Mais la méthode soulève une onde de choc : pour fonctionner, le dispositif impliquerait l'installation d'un logiciel espion capable d'analyser les messages avant même leur envoi.Les défenseurs des libertés numériques crient à la surveillance de masse, évoquant une atteinte directe à la confidentialité des communications et au droit fondamental à la vie privée. Le texte divise profondément les États membres : l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique s'y opposent, tandis que d'autres pays, dont la France, restent plus nuancés.Entre protection des enfants et risque de dérive autoritaire, “Chat Control” illustre parfaitement le dilemme européen : jusqu'où peut-on aller pour garantir la sécurité sans sacrifier nos libertés ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
OpenAI franchit une nouvelle étape en transformant ChatGPT en véritable plateforme applicative. Annoncée lors du Dev Day du 6 octobre, cette évolution pourrait bouleverser notre manière d'interagir avec les services en ligne, en intégrant des applications comme Spotify, Canva ou Booking directement dans l'interface de ChatGPT.Ce qu'il faut retenir :Le modèle de ChatGPT évolue : il ne s'agit plus seulement de répondre à des questions, mais d'exécuter des tâches concrètes via des applications tierces intégrées. À la manière de l'App Store d'Apple, OpenAI entend créer un écosystème complet au sein de ChatGPT.Grâce à des kits de développement (SDK) fournis aux développeurs, des services comme Spotify, Canva, Booking ou encore TripAdvisor pourront interagir nativement avec l'utilisateur via l'interface du chatbot. Objectif : permettre aux utilisateurs de créer une playlist, réserver un hôtel ou générer des slides sans quitter ChatGPT.Ce mouvement stratégique pourrait marquer un tournant majeur dans l'histoire du web. Certains y voient les prémices d'un « navigateur conversationnel » susceptible de concurrencer les smartphones ou les moteurs de recherche traditionnels. Cette ambition s'accompagne d'investissements colossaux, notamment dans les infrastructures (achat massif de puces Nvidia et partenariat avec AMD) pour supporter cette vision à long terme.Mais la stratégie n'est pas sans risques : perte de contrôle pour les éditeurs, dépendance à la plateforme, enjeux commerciaux… Un modèle qui rappelle les débuts de Facebook ou d'Apple, avec des succès… et des échecs.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
L'intelligence artificielle a un coût énergétique colossal. Derrière les prouesses des modèles génératifs, des data centers engloutissent toujours plus d'électricité et de ressources matérielles. Faut-il s'en inquiéter ? Peut-on rendre l'IA plus frugale ? Ludovic Moulard, directeur développement durable chez Fifty-five, cabinet de conseil spécialisé dans la data et partenaire du Shift Project, décrypte le rapport alarmant sur la soutenabilité de l'IA. Il explique comment la croissance exponentielle des usages met en tension les réseaux électriques, crée des conflits d'usage locaux — et risque de compromettre la transition énergétique.➡️ Au programme :Pourquoi la consommation énergétique des data centers va exploser d'ici 2035Le risque de dépendance accrue aux énergies fossilesL'exemple de l'Irlande, victime de sa “data centerisation”Comment concevoir des IA plus sobres et des usages plus responsablesLes bonnes pratiques pour “prompter à l'économie”Et pourquoi, selon Ludovic Moulard, l'enjeu n'est pas de culpabiliser mais d'apprendre à mieux utiliser l'IA-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Et si l'intelligence artificielle devenait l'assistante idéale des praticiens de santé ? Frédéric Valette, cofondateur de Markus Santé, présente son IA “super secrétaire” destinée à soulager les kinés, orthophonistes, médecins ou diététiciens de leurs tâches administratives.Frédéric Valette explique comment Markus, un agent conversationnel basé sur les grands modèles de langage (GPT, Gemini, etc.), permet de rédiger automatiquement bilans, courriers et comptes rendus médicaux, tout en respectant le cadre réglementaire français et la protection des données de santé (HDS, RGPD).
OpenAI bouleverse à nouveau les usages de l'IA avec Sora 2, une application de génération vidéo devenue réseau social. Une nouvelle ère s'ouvre : celle des deepfakes assumés et partagés en boucle.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet, Montréal).➡️ Au programme :Sora 2, entre prouesse technologique et réseau social : Des vidéos bluffantes, une qualité sonore améliorée, et une mécanique inédite façon TikTok... mais peuplée uniquement de deepfakes. OpenAI ouvre-t-il la voie à un Internet encore plus virtuel ?Les questions éthiques : Peut-on rire d'un monde où plus rien n'est vrai ? L'accès restreint à la plateforme suffit-il à éviter les dérives ?Les données personnelles en jeu : En échange de la création de vidéos personnalisées, les utilisateurs donnent leur visage et leur voix. Pour OpenAI, une mine d'or pour l'entraînement de ses modèles.Tilly, l'actrice 100 % IA : Une figure virtuelle qui suscite autant la fascination que la colère à Hollywood. L'industrie du cinéma est-elle prête pour ce virage ?Tensions autour du streaming : Paramount + Warner contre Netflix ? Les grandes manœuvres s'accélèrent.L'IA au service de la santé : Focus sur Marcus Santé, une startup française qui automatise les tâches administratives dans les cabinets médicaux.Le poids écologique de l'IA : Un rapport français tire la sonnette d'alarme sur la consommation électrique exponentielle liée aux modèles d'IA.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Cette semaine : Sora 2, le nouvel outil de génération vidéo d'OpenAI, pousse les limites du réalisme… et donne naissance à un réseau social de deepfakes. À Hollywood, une actrice virtuelle affole les professionnels du cinéma. Et pendant ce temps, un rapport du Shift Project alerte sur l'explosion énergétique liée à l'IA.
L'Europe devient peu à peu une zone où les nouveautés technologiques arrivent en retard, voire pas du tout. Entre Apple Intelligence, Meta AI ou encore certaines fonctions de Google, les innovations américaines sont de plus en plus bloquées aux frontières européennes.En cause : la réglementation du vieux continent. Le DMA, le DSA ou encore l'IA Act ont pour objectif de protéger les citoyens et d'assurer une concurrence équitable. Mais en retour, les géants de la Silicon Valley préfèrent retarder, adapter, voire abandonner leurs lancements européens.Résultat : un bras de fer qui laisse les consommateurs sur le carreau, et qui pose une question cruciale : l'Europe est-elle en train de se transformer en forteresse numérique, au risque de décrocher dans la course mondiale à l'innovation ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Qonto, la néobanque devenue partenaire incontournable des PME et indépendants, repense en profondeur la gestion financière des entreprises. Aymeric Augustin, directeur technique de Qonto, explique comment la dématérialisation, l'automatisation et l'intelligence artificielle transforment le quotidien des entrepreneurs.En partenariat avec QontoLoin des démarches fastidieuses et des tickets de caisse à conserver, Qonto propose une approche fluide et dématérialisée : photographier une note de frais suffit pour qu'elle soit intégrée et certifiée électroniquement, tandis que les factures sont synchronisées et suivies en temps réel. Résultat : une charge mentale réduite et un gain de temps considérable pour les dirigeants, qui peuvent se concentrer sur leur cœur de métier.L'intelligence artificielle joue un rôle central dans cette transformation. Elle permet d'automatiser la lecture et le traitement de documents financiers, mais aussi d'améliorer l'expérience utilisateur grâce à des services personnalisés. Chez Qonto, l'IA sert aussi bien à générer des logos pour les jeunes entreprises qu'à répondre instantanément aux questions fréquentes des clients. Dans certains cas, le chatbot IA obtient même de meilleurs taux de satisfaction que les conseillers humains, preuve de son efficacité lorsqu'il s'agit de fournir des réponses rapides et précises.Au programme de l'interview :Comment Qonto est passé du simple compte pro à une véritable plateforme de gestion financière.Les usages concrets : notes de frais dématérialisées, trésorerie en temps réel, facturation électronique.L'apport de l'intelligence artificielle : de la lecture automatisée des factures à l'assistance client, en passant par des fonctionnalités inédites comme la génération de logos.La cybersécurité vue de l'intérieur : protéger les clients sans alourdir leur expérience.Les prochaines étapes : paiements instantanés, extension des services de crédit et avenir de la facture électronique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique