Female follower of Dionysus
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Vous écoutez Dig Dig Diggers, l'émission hebdomadaire et collaborative des radios Ferarock !On commence cette émission avec les membres du groupe Bacchantes au micro de Yann de Canal B à l'occasion de la sortie de leur album Pas un bruit. Découvrez l'univers de ce nouvel opus avec un regard sur leur processus de création à plusieurs, l'équilibre de leur propos entre l'intériorité de chacune et la violence du monde mais aussi sur l'écriture de leurs paroles et leur rapport à la poésie.On poursuit cette émission avec la deuxième découverte de la semaine des radios, Klô Pelgag et son album Abracadabra au micro de Lucie de Ouest-Track. On revient sur ses débuts, son rapport à la musique comme un support pour exprimer les sentiments de la vie mais aussi la place de la poésie dans l'écriture.On clôture cette émission avec le dispositif des Inouïs du Printemps de Bourges qui fête sa 40e édition en avril prochain. Alors que les inscriptions pour candidater et faire partie de cette édition anniversaire 2025 sont ouvertes jusqu'au 12 novembre, retrouvez tout de suite Zaho de Sagazan au micro de Anaëlle de Fréquence Mutine, artiste inouïs rencontrée sur le plateau Ferarock en direct du festival en 2022. Puis apprenez-en plus sur le dispositif d'accompagnement qui met en lumière les artistes émergent·s avec Rita Sa Rego, directrice du réseau Printemps, au micro de Elina de la Ferarock.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dionysos, dieu du vin et du théâtre, naît de la cuisse de Zeus après la mort de sa mère, Sémélé. Dieu errant, son culte orgiaque est mené par les Bacchantes et les satyres. Le roi de Thèbes, Penthée, les emprisonne, ignorant la nature divine de Dionysos. Celui-ci, se venge, transforme la famille de Penthée en Bacchantes et les enivre, conduisant à la mort du roi. Dionysos, malgré sa dualité effrayante, est célébré dans des poèmes et des spectacles, mais ses cultes débauchés sont finalement interdits par le Sénat romain.Immersion sonore : ImportanteMythologie GrecqueProduction : Aurélien Hérault, Damien Maric, Chloé LuizardChargée de production : Agathe LedeinAuteur : Aude GoeminneComédien : Ambre LarrazetStudio : Load StudioHabillage Sonore : Illustrason Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:44:35 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux - Nous recevons l'artiste capverdienne pour son spectacle "Bacchantes – prélude pour une purge" au 104 (à Paris) du 1er au 3 décembre, dans le cadre du Festival d'Automne. - invités : Marlene Monteiro Freitas danseuse chorégraphe
durée : 00:44:35 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux - Nous recevons l'artiste capverdienne pour son spectacle "Bacchantes – prélude pour une purge" au 104 (à Paris) du 1er au 3 décembre, dans le cadre du Festival d'Automne. - invités : Marlene Monteiro Freitas danseuse chorégraphe
La semaine du cidre du Québec bat son plein! C'est l'occasion d'en découvrir et d'en déguster plusieurs. Les Méchants raisins s'accordent pour dire que la qualité et la quantité sont maintenant au rendez-vous. Bonne fête le cidre, comme dirait Mathieu. On vous fait aussi des suggestions de vins et entre autres de quelques délicieux rosés à boire rapidement! Suggestions: Patrick Alain Mathias, Chablis 2019, France 33 $ - Code SAQ 14170131 - 13 % - 2 g/L Protos, 27 2018, Ribera del Duero, Espagne 37,50 $ - Code SAQ 13601825 - 15 % - 1,8 g/L Nadia Clos du Tue-Bœuf, Cheverny 2021, Rouillon, France 34 $ - Code SAQ 14790576 – 12,15 % - 1,3 g/L – Nature Le Caillou, Côtes-du-Rhône rosé 2021, France 26,05 $ - Code SAQ 14408656 – 13 % - 2,9 g/L – Biologique Alma Compagnie de Cidre, Assemblage Rouge 2, Cidre du Québec 20 $ - Épiceries fines – 6,9 g/L Mathieu L'Orpailleur 2021 - rosé - Québec 16,05$ - Code SAQ14721950 – 12,5% - 3,9 g/L Yann Chave Crozes-Hermitage Le Rouvre 2018 44,50$ - Code SAQ11152421 – 13,55 – 1,8 g/L En dégustation: Cidre Nordiq 03 X Hemmingford x Bacchantes 20 $ - Épiceries fines - 6,5 % Michel Jodoin # Sans Filtre Cidre Non filtré 14,80 $ (4 x 330 ml) - Code SAQ 14950517 - 6,4 % - 2 g/L Cidrerie Autour de la pomme, Dans ma bulle, Brut Zéro, Cidre du Québec 20,95 $ – Site du producteur https://autourdelapomme.com/product/dans-ma-bulle-brut-zero/ – 8 % - 0 g/L Cidrerie Compton, Apfelwein, Cidre du Québec 22 $ - Épiceries fines – 6,5 % Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Cette semaine, les Méchants Raisins ont l'honneur de recevoir la vigneronne québécoise Geneviève Thisdel et de goûter en primeur son premier vin nouveau fait au Québec. Pour la petite histoire, quand Sébastien Daoust du vignoble Les vignes des Bacchantes cherchait quelqu'un pour vinifier ses raisins, il est tombé par hasards sur Geneviève qui revenait de 6 années dans le Beaujolais. Et il lui aurait dit: « Je n'ai pas de raisins à vendre, mais j'ai une job ! ». Elle nous propose aujourd'hui sa première cuvée primeur au Québec élaborée avec un cépage bien de chez nous. Un délice! CONCOURS: Courrez la chance de mettre la main sur un magnum de son vin nouveau La roue libre ! Pour participer, il suffit de visiter la page Facebook des Méchants Raisins et de répondre correctement aux cinq questions. Un tirage au sort le 24 novembre à 16h des personnes ayant obtenu les cinq bonnes réponses déterminera la personne gagnante. Garrrrrrrrrochez-vous !!!! https://www.facebook.com/mechantsraisins En dégustation Famille Chasselay Beaujolais Quatre Saisons 2020 20,50$ - Code SAQ14559921 – 12,5% - 3,8 g/L La Grange Tiphaine, Touraine 2020, Trinqu'âmes, France 21,60 $ - Code SAQ 14024011 – 13 % – 1,8 g/L Suggestions: Patrick Bodegas Murviedro, La Comarcal Delmoro 2020, Valencia, Espagne 20,35 $ - Code SAQ 14791851 – 13 % - 1,7 g/L – Biologique La Colombière, Les Frontons Flingueurs 2020, Fronton, France 22,55 $ - Code SAQ 14228516 – 12,5 % - 1,4 g/L - Biologique Nadia Les Pélerins de Lafon-Rochet, Saint-Estèphe 2018, France 45,50 $ - Code SAQ 14712017 – 14,5 % - 1,8 g/L Parés Baltà, Penedès 2020, Materia Prima, Espagne 24,75 $ - Code SAQ 14800738 – 11,5 % -
Ce mois-ci, on s'interroge sur la notion de beauté. Cholay veut la comprendre, Gwen la traque sur les réseaux sociaux, Lucie cible la beauté des femmes chez les fans de musique, Anne-Laure débriefe Maquillée de Daphné B. et Mélanie fait le bilan (calmement). Retrouvez aussi non pas une mais deux interviews : Bacchantes, en première partie de Laetitia Shériff le 6 novembre au Fuzz'Yon, et Ayo, depuis le festival Les Nuits Courtes le 26 octobre dernier. Musique diffusée : Marie Sigal, Beauté (Les Géraniums, 2019) Tash Sultana, Pretty Lady (Terra Firma, 2021) Sister Sledge, Il Macquillage Lady (The Sisters, 1982) Bacchantes, Sécheresse (Bacchantes, 2021) Coco & Clair Clair, Pretty (Treat Like Gold, 2020) Ayo, Beautiful (Royal, 2020) Générique : Heart, Barracuda (Little Queen, 1977) x Jane Fonda interviewée par Delphine Seyrig en 1976 le tube mystère...
https://www.hoppophop.fr/artiste/bacchantes/ Production : Radio Campus Orléans
https://www.hoppophop.fr/artiste/bacchantes/ Production : Radio Campus Orléans
Au théâtre du Galpon, à partir du 14 septembre et jusqu'au 28 novembre, Les olympiades théâtrales. 6 pièces proposées avec : « Clytemnestre » de Catherine Mavrikakis, « Cassandre Hallucinée » de Justine Ruchat, « Moins de marbre que de béton » d'après Kae Tempest, « Tu n'Obéiras point ! » d'après Antigone, »Une nuit de Folie Ordinaire » d'après les Bacchantes, »Horrendous Banquet » de Catherine Mavrikakis. Nathalie Tacchella, co-fondatrice du Galpon nous éclaire sur ce projet
Les Envahisseurs ressortent la soucoupe pour animer votre couvre-feu en musique.Au programme, environ 2H de programmation musicale éclectique (il y en a pour tout le monde!) ainsi que quelques bonnes blagues, afin de bien vous détendre les esgourdes! Vous pouvez aussi nous écouter tout en faisant un bon scrabble bien sûr!
Les Envahisseurs ressortent la soucoupe pour animer votre couvre-feu en musique.Au programme, environ 2H de programmation musicale éclectique (il y en a pour tout le monde!) ainsi que quelques bonnes blagues, afin de bien vous détendre les esgourdes! Vous pouvez aussi nous écouter tout en faisant un bon scrabble bien sûr!
Indie News, Goat Girl, Django Django, Bacchantes ...
Vous écoutez Dig Dig Diggers, le magazine des radios Ferarock ! Music On Hold vous présente son premier album "30 Minutes Of", en dix titres sacrément bien troussés, le trio parisien nous livre des chansons aux atours de bedroom pop faussement indolente et à la LoFi bien malicieuse. Découvrez les coulisses de la production de ce premier album dans cette interview signée Radio Béton. Le quatuor rock féminin Bacchantes sort son premier album éponyme, elles nous envoûtent avec un instrumentarium mystique qui leur est totalement propre entre acoustique et électrique ; guitare, batterie, claviers et harmonium indien. Découvrez leur univers singulier à travers cette interview signée Canal B Radio Primitive vous fait voyager dans sa grille de programmation et vous présente une carte sonore de son antenne !
Les Envahisseurs se proposent d'ambiancer votre couvre-feu avec tout un tas de morceaux mieux les uns que les autres, dans une playlist encore bien éclectique comme il se doit.Pour piloter la soucoupe, l'équipe sera constituée de Bruno, Flo et l'ami Greg ' Nelson' Monfort qui ne manquera pas de s'illustrer en tant que traducteur international officiel des Envahisseurs!
Les Envahisseurs se proposent d'ambiancer votre couvre-feu avec tout un tas de morceaux mieux les uns que les autres, dans une playlist encore bien éclectique comme il se doit.Pour piloter la soucoupe, l'équipe sera constituée de Bruno, Flo et l'ami Greg ' Nelson' Monfort qui ne manquera pas de s'illustrer en tant que traducteur international officiel des Envahisseurs!
Book (Wine) Club: Reading Between the Wines with Lauren Popish
On today’s episode Thomas, Isabelle, and I will be discussing how a Count copes with being put on house arrest in one of Moscow’s most luxurious hotels in A Gentleman in Moscow by Amor Toles. This one’s got charming descriptions, hidden rooms, and more Russian literature than Robert Muller’s future memoir.Today we’ll be paring our read with a glass or three of a 2017 Côtes du Rhône, Dom. des Bacchantes.This was selected by my friend Emily, she is a sommelier in LA - here is her selection story:"The book references Chateauneuf – du - Pape (pronounced phonetically like sha-tuh-nuf-du-pop) so I thought we’d run with it. “CDP” as I’ll call it from here on outliterally translates to "the Pope's new castle". In the 14th century the Pope's residences were moved to Avignon in the Southern Rhône valley, and they tried to advance the viticulture of the surrounding area. Extremely long story short, the wine from that area began to be known as the "wine from the pope's new castle", and has been dominating ever since. That said, it's also hella expensive. CDP runs at ~$40 on the cheapest end.SO as a compromise, I recommend this wine – which is just under $15! It’s from the area known as the Côtes du Rhône – which you’ve probably heard of – and it’s right across the river from CDP. This wine’s base is mostly Syrah, which makes it a little more robust and closer to the style of CDP than some other wines from the Southern Rhône Valley. There is also some Grenache and Mourvèrde in there, helping to keep it juicy and smooth."Read my extended review on Goodreads: https://www.goodreads.com/review/show/2614258048 We rated the book as follows:Thomas - 2.5 (out of 3)Isabelle - 2.8 (out of 3)Lauren - 2.78 (out of 3)Our guests can reached here:Thomas - @poketom317Isabelle - @isabellefisher821Lauren - @laurenpopish
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Vinciane Pirenne-DelforgeCollège de FranceReligion, histoire et société dans le monde grec antiqueAnnée 2018-2019Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu'on l'a rencontrée déjà, tant au pluriel qu'au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d'une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l'aspect « marqué » d'une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d'une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d'une action divine conjoncturelle, que l'on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s'enchainent dans une suite que l'on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l'on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s'interroge sur l'attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d'Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d'Euripide, ou encore Rhésos qualifié d'anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l'existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l'hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Céline Minard – Bacchantes - Rencontre animée par Nathalie Crom Alors qu'un typhon menace la baie de Hong Kong, la brigade de Jackie Thran encercle la cave à vin la plus sécurisée du monde, installée dans d'anciens bunkers de l'armée anglaise. Un trio de braqueuses, aux agissements excentriques, s'y est infiltré et retient en otage l'impressionnant stock de M. Coetzer, estimé à trois cent cinquante millions de dollars. Soudain, la porte blindée du bunker Alpha s'entrouvre. Une main gantée apparaît, pose une bouteille sur le sol. Un pied chaussé d'un escarpin noir sort de l'entrebâillement et pousse le corps de verre sur la chaussée. Revisitant avec brio les codes du film de braquage, Céline Minard signe un roman drôle et explosif, où la subversion se mêle à l'ivresse. À lire – Céline Minard, Bacchantes, Rivages, 2019. Vendredi 8 février 2019
L'actualité vue par les livres avec Nicolas Tittley; un an après la tuerie de Parkland. L'actualité culturelle à Paris avec Olivia de Lamberterie. Isabelle Racicot et Patrick Masbourian ont vu la série Il Miracollo, du romancier Niccolò Ammaniti. Le mot à définir avec Jean-Philippe Warren; artiste. Une entrevue avec Heather O'Neil pour Mademoiselle Samedi soir. Qu’écoutent les Finlandais? Le club de lecture avec Isabelle Craig qui a lu Bacchantes, de Céline Minard, Ogden Ridjanovic avec Le modèle de Nice, de Patrick Brisebois et Marc Coiteux avec Fée, d'Eisha Marjara.
Hugues Robert, notre libraire préféré, reçoit l'autrice Céline Minard pour parler des sorcières et de son dernier livre qui vient de sortir, Bacchantes, chez Rivages.
Hugues Robert, notre libraire préféré, reçoit l'autrice Céline Minard pour parler des sorcières et de son dernier livre qui vient de sortir, Bacchantes, chez Rivages. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
À propos du livre : " Bacchantes" Paru aux éditions Rivages Céline Minard revisite avec brio les codes du film de braquage autour de la thématique du vin pour distiller un cocktail explosif où l'ivresse se mêle à la subversion. Voilà cinquante-neuf heures que la brigade de Jackie Thran encercle la cave à vin la plus sécurisée de Hong Kong, installée dans d'anciens bunkers de l'armée anglaise. Un groupe de malfaiteurs est parvenu à s'y introduire et garde en otage l'impressionnant stock qui y est entreposé. Soudain, la porte blindée du bunker Alpha s'entrouvre. Une main gantée apparaît, pose une bouteille sur le sol. Un pied chaussé d'un escarpin noir sort de l'entrebâillement et pousse le corps de verre sur la chaussée. L'acier claque à nouveau… Lauréate du prix Inter (2014) pour Faillir être flingué, Céline Minard est également l'auteur du Dernier Monde (2007), Bastard Battle (2008), et So long, Luise (2011). Elle est considérée aujourd'hui comme l'une des voix les plus originales de la littérature contemporaine.