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Au théâtre, le crime politique trouve son illustration dans la tragédie : de l'Antiquité (Sophocle, Eschyle, Euripide) à l'époque classique (Racine, Corneille), de la redécouverte des pièces de Shakespeare aux drames romantiques (Hugo, De Musset), jusqu'à l'époque contemporaine (Anouilh, Koltès). En tant que spectacle vivant, le théâtre entretient un lien particulièrement étroit avec l'actualité. La mise en scène invente le sens nouveau que peut recouvrir un drame d'antan. Modérateurs : Sylvain BELLENGER, historien de l'art, alors directeur du château et conservateur des musées de Blois Maurice SARTRE, professeur d'Histoire ancienne à l'université de Tours. Participant·e·s : Gérard FONTAINE, philosophe spécialiste d'esthétique et d'opéraGildas LE BOTERF, alors directeur de la Scène nationale de la Halle aux grainsClaude MOSSÉ, historienne spécialiste de la cité grecque à l'âge classiqueAnne UBERSFELD, historienne du théâtreDébat issue de la première édition des Rendez-vous de l'histoire, en 1998, sur le thème "Crime et Pouvoir". © Sylvain Bellenger, Gérard Fontaine, Gildas Le Boterf, Claude Mossé, Maurice Sartre, Anne Ubersfeld, 1998.Nous cherchons à entrer en contact avec les ayants droit de Gildas Le Boterf, Claude Mossé et Anne Ubersfeld : écrivez-nous à l'adresse archives@rdv-histoire.com si vous avez des informations.Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:38 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Le tragique est souvent associé à la tragédie grecque et à ses représentants les plus connus, Eschyle, Sophocle et Euripide. Mais le tragique tel que nous l'entendons est-il celui des Grecs ? Que représentent le destin et la malédiction pour ces auteurs ? - invités : Pierre Judet de La Combe Helléniste, directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche émérite au CNRS; Létitia Mouze Maîtresse de conférences HDR à l'université Toulouse Jean Jaurès
Leili Yahr fait dialoguer la tragédie d'Eschyle et des témoignages de femmes exilées d'Iran The post Les Perses : Eschyle et l'exil de femmes iranniennes liés first appeared on Radio Vostok.
Leili Yahr fait dialoguer la tragédie d'Eschyle et des témoignages de femmes exilées d'Iran The post Les Perses : Eschyle et l'exil de femmes iranniennes liés first appeared on Radio Vostok.
Le roi des Perses, Xerxès, veut en finir avec la coalition d'une trentaine de cités grecques décidées à lui résister. Abusé par une ruse de Thémistocle, il se laisse attirer à l'endroit choisi par l'homme d'État athénien pour livrer bataille sur mer : le débouché d'un goulet qui sépare l'île de Salamine du littoral attique, occupé par les Perses. À l'endroit le plus étroit, ce goulet ne fait que 1 500 mètres. Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous fait le récit de cette interminable bataille navale dont les Grecs sont sortis victorieux. Vous pouvez retrouver Le Moment Histoire sur Apple Podcast, Spotify, Deezer, Amazon Music et toutes les plateformes d'écoutes. Montage : Antoine Lion-RantyHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 480 avant J.-C., le roi des Perses, Xerxès, prend la tête d'une immense armée. On y trouve des soldats de tous les peuples de son empire, qui va de l'Asie mineure à l'Égypte, du Caucase aux confins de l'Inde. Ses guerriers franchissent l'Hellespont, aujourd'hui le détroit des Dardanelles, et déferlent sur la Grèce. Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous raconte comment l'auteur a pris part à la bataille de Salamine, avant de lui consacrer à une tragédie. Vous pouvez retrouver Le Moment Histoire sur Apple Podcast, Spotify, Deezer, Amazon Music et toutes les plateformes d'écoutes. Montage : Antoine Lion-RantyHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prométhée enchaîné, tragédie grecque d'Eschyle écrite au Vème siècle avant notre ère. Elle faisait partie d'une trilogie consacrée à Prométhée dont les autres pièces ne sont connues que sous forme fragmentaire (Prométhée délivré et Prométhée porte-feu). Traduction de Paul Mazon Livre audio complet produit sous licence CC BY-SA : https://creativecommons.org/licenses/...
durée : 02:14:59 - Les Nuits de France Culture - Par Guy Erismann - Avec Gérard Michel (directeur de la discothèque de l'ORTF) - Avec en illustration "Les Perses" oratorio d'après Eschyle, texte de Jean Prat et musique de Jean Prodromidès par l'orchestre philharmonique de la RTF, et un concert avec les disques de la discothèque centrale dont "Jeanne au bûcher" oratorio de Paul Claudel et Arthur Honegger, Gaby Morlay dans "La Voix humaine" de Jean Cocteau - Réalisation Janine Antoine
Saviez-vous que le roi de France Louis VII le Pieux (1120-1180) devait son règne à un cochon errant? Le 13 octobre 1131, le prince Philippe, héritier de la couronne, chevauche sa monture dans les rues de Paris quand soudain, un cochon fait irruption dans les pattes de son cheval. Effrayé, l'animal se cabre et le jeune prince fait une chute mortelle. Cet accident fâcheux mènera Louis, son jeune frère à la tête du royaume. De la mort légendaire du tragédien grec Eschyle, tué en 456 avant J.-C. par une tortue tombée du ciel, à la rencontre terrifiante de l'écrivain Jean-Jacques Rousseau avec un chien féroce, en 1776, retour sur quelques accidents fâcheux de l'Histoire…
Les Rendez-vous de PHILOPOP, émission du 25 avril 2021 Prométhée, de la technique à la politique Nous aborderons la lecture du mythe de Prométhée présenté par le sophiste Protagoras dans le dialogue éponyme de Platon. (édition Garnier/Flammarion, traduction de F. Ildefonse). Cette lecture nous permettra de réfléchir aux questions de la nature humaine, de la technique et de la politique. Ce dialogue a été probablement rédigé vers 390 avant JC. C'est la 3ème version du mythe de Prométhée, après celle du poème Les Travaux et les jours d'Hésiode (entre le VIIIème siècle et le VIIème siècle avant JC), et après celle de la tragédie Le Prométhée enchaîné d'Eschyle (au début du Vème siècle avant JC). 1- Lecture du mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon a- La distribution par Epiméthée des capacités qui doivent permettre aux animaux d'assurer leur conservationb- L'étourderie d'Epiméthée et le vol de Prométhée pour la réparer. Epiméthée a oublié de doter l'homme et il ne lui reste plus aucune capacité à distribuer. Son frère Prométhée « voit tous les vivants harmonieusement pourvus en tout, mais l'homme nu, sans chaussures, sans couverture, sans armes ». Le vol du savoir technique et du feu aux dieux Héphaïstos et Athéna par Prométhée permet aux hommes d'assurer leur conservation par l'invention des techniquesc- La technique ne suffit pas à assurer la conservation des hommes. Il leur faut aussi l'art politique, sinon ils risquent de périr sous les coups des bêtes sauvages et .par la violence des autres hommesd- L'intervention de Zeus : son messager Hermès est chargé d'apporter aux hommes la vergogne et la justice, qualités morales qui permettent d'acquérir et d'exercer l'art politique. De quelle manière doit se faire le don de ces qualités ? Il y a deux solutions : ou les donner seulement à quelques uns comme c'est le cas de l'art médical, ou les donner à tous. Zeus choisit la 2ème solution, elle fonde la démocratie. 2- L'intérêt de cette lecture : a- Une réflexion sur la politique : est-elle une affaire d'experts ou est-elle l'affaire de tous ? (l'opposition entre Protagoras et Platon) b- Une réflexion sur l'homme et la technique : l'homme est-il un animal démuni qui doit compenser sa vulnérabilité naturelle par la technique, ou est-il au contraire un animal avantageusement organisé par sa constitution physique ? (la réfutation de la thèse de Protagoras par Aristote, dans le traité Les Parties des animaux, l'exemple de la polyvalence de la main) Lecture conseillée : Le Protagoras de Platon, édition G/F
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2020-2021 Norme religieuse et questions d'autorité dans le monde grec La dernière leçon de l’année propose quelques conclusions d’étape, puisque la thématique de la norme religieuse et des questions d’autorité est loin d’être épuisée. Après avoir synthétisé les éléments abordés au fil des semaines sur les champs sémantiques de hieros, themis (avec thesmos) et nomos, on convoque la tragédie de la norme par excellence que sont Les Euménides d’Eschyle. Présentée à Athènes en 458, la trilogie de l’Orestie, dont Les Euménides forment le troisième élément, met en scène l’enchaînement des meurtres qui ensanglantent le palais de Mycènes dès le retour du roi Agamemnon après la chute de Troie. Oreste venge le meurtre de son père en mettant ses assassins à mort, à savoir sa propre mère et l’amant de celle-ci. Poursuivi par les Érinyes vengeresses, mais soutenu par l’Apollon delphique, Oreste se rend à Athènes où Athéna fonde le tribunal de l’Aréopage pour le juger. Le verdict absout le jeune homme et les Érinyes se transforment en déesses bienveillantes pour Athènes où elles ont désormais une place. Tissée des entrelacs de thesmos et de nomos que l’on a abordés précédemment, la tragédie ne témoigne guère d’un ordre humain qui se serait substitué à un ordre divin, mais bien de l’importance des notions de répartition et d’honneur, au double sens de la timê que les hommes doivent aux dieux et de celle que les dieux accordent aux hommes. Ce « contrat » implicite dans le cadre de toute polis deviendra plus clair encore avec la mise en place d’autres champs sémantiques que l’on abordera l’an prochain.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2020-2021 Norme religieuse et questions d'autorité dans le monde grec La dernière leçon de l’année propose quelques conclusions d’étape, puisque la thématique de la norme religieuse et des questions d’autorité est loin d’être épuisée. Après avoir synthétisé les éléments abordés au fil des semaines sur les champs sémantiques de hieros, themis (avec thesmos) et nomos, on convoque la tragédie de la norme par excellence que sont Les Euménides d’Eschyle. Présentée à Athènes en 458, la trilogie de l’Orestie, dont Les Euménides forment le troisième élément, met en scène l’enchaînement des meurtres qui ensanglantent le palais de Mycènes dès le retour du roi Agamemnon après la chute de Troie. Oreste venge le meurtre de son père en mettant ses assassins à mort, à savoir sa propre mère et l’amant de celle-ci. Poursuivi par les Érinyes vengeresses, mais soutenu par l’Apollon delphique, Oreste se rend à Athènes où Athéna fonde le tribunal de l’Aréopage pour le juger. Le verdict absout le jeune homme et les Érinyes se transforment en déesses bienveillantes pour Athènes où elles ont désormais une place. Tissée des entrelacs de thesmos et de nomos que l’on a abordés précédemment, la tragédie ne témoigne guère d’un ordre humain qui se serait substitué à un ordre divin, mais bien de l’importance des notions de répartition et d’honneur, au double sens de la timê que les hommes doivent aux dieux et de celle que les dieux accordent aux hommes. Ce « contrat » implicite dans le cadre de toute polis deviendra plus clair encore avec la mise en place d’autres champs sémantiques que l’on abordera l’an prochain.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2020-2021 Norme religieuse et questions d'autorité dans le monde grec La dernière leçon de l’année propose quelques conclusions d’étape, puisque la thématique de la norme religieuse et des questions d’autorité est loin d’être épuisée. Après avoir synthétisé les éléments abordés au fil des semaines sur les champs sémantiques de hieros, themis (avec thesmos) et nomos, on convoque la tragédie de la norme par excellence que sont Les Euménides d’Eschyle. Présentée à Athènes en 458, la trilogie de l’Orestie, dont Les Euménides forment le troisième élément, met en scène l’enchaînement des meurtres qui ensanglantent le palais de Mycènes dès le retour du roi Agamemnon après la chute de Troie. Oreste venge le meurtre de son père en mettant ses assassins à mort, à savoir sa propre mère et l’amant de celle-ci. Poursuivi par les Érinyes vengeresses, mais soutenu par l’Apollon delphique, Oreste se rend à Athènes où Athéna fonde le tribunal de l’Aréopage pour le juger. Le verdict absout le jeune homme et les Érinyes se transforment en déesses bienveillantes pour Athènes où elles ont désormais une place. Tissée des entrelacs de thesmos et de nomos que l’on a abordés précédemment, la tragédie ne témoigne guère d’un ordre humain qui se serait substitué à un ordre divin, mais bien de l’importance des notions de répartition et d’honneur, au double sens de la timê que les hommes doivent aux dieux et de celle que les dieux accordent aux hommes. Ce « contrat » implicite dans le cadre de toute polis deviendra plus clair encore avec la mise en place d’autres champs sémantiques que l’on abordera l’an prochain.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2020-2021 Norme religieuse et questions d'autorité dans le monde grec La dernière leçon de l’année propose quelques conclusions d’étape, puisque la thématique de la norme religieuse et des questions d’autorité est loin d’être épuisée. Après avoir synthétisé les éléments abordés au fil des semaines sur les champs sémantiques de hieros, themis (avec thesmos) et nomos, on convoque la tragédie de la norme par excellence que sont Les Euménides d’Eschyle. Présentée à Athènes en 458, la trilogie de l’Orestie, dont Les Euménides forment le troisième élément, met en scène l’enchaînement des meurtres qui ensanglantent le palais de Mycènes dès le retour du roi Agamemnon après la chute de Troie. Oreste venge le meurtre de son père en mettant ses assassins à mort, à savoir sa propre mère et l’amant de celle-ci. Poursuivi par les Érinyes vengeresses, mais soutenu par l’Apollon delphique, Oreste se rend à Athènes où Athéna fonde le tribunal de l’Aréopage pour le juger. Le verdict absout le jeune homme et les Érinyes se transforment en déesses bienveillantes pour Athènes où elles ont désormais une place. Tissée des entrelacs de thesmos et de nomos que l’on a abordés précédemment, la tragédie ne témoigne guère d’un ordre humain qui se serait substitué à un ordre divin, mais bien de l’importance des notions de répartition et d’honneur, au double sens de la timê que les hommes doivent aux dieux et de celle que les dieux accordent aux hommes. Ce « contrat » implicite dans le cadre de toute polis deviendra plus clair encore avec la mise en place d’autres champs sémantiques que l’on abordera l’an prochain.
Cette semaine dans Histoire de Passer le temps, nos collaboratrices vous ont préparé une émission de qualité. Rosalie Racine nous explique l’importance et le poids des jeunesses hitlérienne dans l’organisation du parti puis du régime nazi. Puis, Magalie Laguë-Maltais nous présente l’auteur tragique préféré des Athéniens, Eschyle. Et enfin, Chloé Poitras-Raymond vient nous parler des femmes dans les forces auxiliaires de la deuxième guerre mondiale. À l’animation, en alternance Chloé Poitras-Raymond et Magalie Laguë-Maltais, et à la régie une mite en pull-over.
Revisit our November 2020 interview with the incredibly talented baritone, Sidney Outlaw. Lauded by The New York Times as a “terrific singer” with a “deep, rich timbre” and the San Francisco Chronicle as an “opera powerhouse” with a “weighty and forthright” sound, Sidney Outlaw was the Grand Prize winner of the Concurso Internacional de Canto Montserrat Caballe in 2010 and continues to delight audiences in the U.S. and abroad with his rich and versatile baritone and engaging stage presence. A graduate of the Merola Opera Program and the Gerdine Young Artist Program at Opera Theatre of Saint Louis, this rising American baritone from Brevard, North Carolina recently added a GRAMMY nomination to his list of accomplishments for the Naxos Records recording of Darius Milhaud’s 1922 opera trilogy, L’Orestie d’Eschyle in which he sang the role of Apollo. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app Support this podcast: https://anchor.fm/blackopera/support
durée : 02:14:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Guy Erismann - Avec Gérard Michel (directeur de la discothèque de l'ORTF) - Avec en illustration "Les Perses" oratorio d'après Eschyle, texte de Jean Prat et musique de Jean Prodromidès par l'orchestre philharmonique de la RTF, et un concert avec les disques de la discothèque centrale dont "Jeanne au bûcher" oratorio de Paul Claudel et Arthur Honegger, Gaby Morlay dans "La Voix humaine" de Jean Cocteau - Réalisation Janine Antoine - réalisation : Virginie Mourthé
Sébastien Lamarre vous présente un grand tragédien grec, Eschyle.
durée : 00:55:48 - Avignon - Fictions - Avec Les Suppliantes, Eschyle atteint un tel dépouillement dramatique que l'intrigue en devient archétypique. A partir d'un groupe de femmes persécutées venues demander asile au roi d’Argos, la pièce parvient à évoquer les questions essentielles relatives à l'exil qui résonnent encore aujourd'hui.
durée : 00:55:48 - Avignon - Fictions - Avec Les Suppliantes, Eschyle atteint un tel dépouillement dramatique que l'intrigue en devient archétypique. A partir d'un groupe de femmes persécutées venues demander asile au roi d’Argos, la pièce parvient à évoquer les questions essentielles relatives à l'exil qui résonnent encore aujourd'hui.
durée : 00:55:48 - Avignon - Fictions - Avec Les Suppliantes, Eschyle atteint un tel dépouillement dramatique que l'intrigue en devient archétypique. A partir d'un groupe de femmes persécutées venues demander asile au roi d’Argos, la pièce parvient à évoquer les questions essentielles relatives à l'exil qui résonnent encore aujourd'hui.
durée : 00:02:29 - Mare latinu
This episode features my interview with the legendary Dr. Jerry Blackstone. Jerry is a Grammy award-winning conductor who is well known for his work as a professor of choral music at the University of Michigan. In our discussion, Jerry shares his views on repertoire, inspiring musicians, and the art of music-making. Topics include: (04:09) Jerry talks about his life, background, and current role as a visiting professor at Wheaton College (12:32) Score study (30:05) Connecting students to the music they perform (34:20) Rehearsal methodology (42:31) Framing verbal instruction (47:28) Jerry’s approach to conducting (1:11:37) Getting musicians to fall in love with music (1:15:04) Favorite rehearsal tactics (1:16:24) Why do we teach music? (1:20:15) Todd discusses leaders that have made an impact on his life (1:24:20) Advice for music educators Links: Jerry’s University of Michigan page: https://smtd.umich.edu/about/faculty-profiles/jerry-blackstone/ Jerry conducting Ein deutsches Requiem, op. 45 at UoM: https://www.youtube.com/watch?v=iAGxnqRpiF0 Jerry conducting William Brehm’s “Allulia” and “Jubilee!” at UoM: https://www.youtube.com/watch?v=AWVFUfXRkzE Jerry giving a clinic on compelling musical performances: https://www.youtube.com/watch?v=vw8FtiyRXMo Bio: Grammy Award winner Jerry Blackstone is a leading conductor and highly respected conducting pedagogue. Now emeritus professor of conducting, he served on the faculty of the University of Michigan School of Music, Theatre & Dance for thirty years where as director of choirs he led the graduate program in choral conducting and oversaw the University’s eleven choirs. In February 2006, he received two GRAMMY Awards (“Best Choral Performance” and “Best Classical Album”) as chorusmaster for the critically acclaimed Naxos recording of William Bolcom’s Songs of Innocence and of Experience. The Naxos recording of Milhaud’s monumental L’Orestie d’Eschyle, on which Blackstone served as chorusmaster, was nominated for a 2015 GRAMMY Award (“Best Opera Recording”). Opera Magazine reviewer Tim Ashley wrote: “the real stars, though, are the University of Michigan’s multiple Choirs, who are faced with what must be some of the most taxing choral writing in the entire operatic repertory. Their singing has tremendous authority and beauty, while the shouts and screams of Choéphores are unnerving in the extreme. Their diction is good too: the occasions when we don’t hear the words are Milhaud’s responsibility, rather than theirs. It’s an extraordinary achievement, and utterly mesmerizing.” The University of Michigan Chamber Choir, conducted by Blackstone, performed by special invitation at the inaugural conference in San Antonio of the National Collegiate Choral Organization (NCCO) and presented three enthusiastically received performances in New York City at the National Convention of the American Choral Directors Association (ACDA). As conductor of the University of Michigan Men’s Glee Club from 1988-2002, Professor Blackstone led the ensemble in performances at ACDA national and division conventions and on extensive concert tours throughout Australia, Eastern and Central Europe, Asia, South America, and the United States. In 2017, NCCO presented him with its prestigious Lifetime Achievement Membership Award and, in 2006, for “significant contributions to choral music,” he received the ACDA-Michigan chapter’s Maynard Klein Lifetime Achievement Award. From 2003-2015, Dr. Blackstone served as conductor and music director of the University Musical Society (UMS) Choral Union, a large community/university chorus that frequently appears with the Detroit Symphony Orchestra (DSO) and the Ann Arbor Symphony and presents yearly performances of Handel’s Messiah and other major works for chorus and orchestra. Choirs prepared by Blackstone have appeared under the batons of Valery Gergiev, Neeme Järvi, Leonard Slatkin, Hans Graf, Michael Tilson Thomas, John Adams, Helmuth Rilling, James Conlon, Nicholas McGegan, Rafael Frühbeck de Burgos, Peter Oundjian, and Yitzak Perlman. Professor Blackstone is considered one of the country’s leading conducting teachers, and his students have been first place award winners and finalists in both the graduate and undergraduate divisions of ACDA’s biennial National Choral Conducting competition. His 2016 rehearsal techniques DVD, Did You Hear That? (GIA Publications) deals with the conductor’s decision-making process during rehearsal. Santa Barbara Music Publishing distributes Blackstone’s acclaimed educational DVD, Working with Male Voices and also publishes the Jerry Blackstone Choral Series. Blackstone is an active guest conductor and workshop presenter and has appeared in forty-two states as well as New Zealand, Australia, Hong Kong, Shanghai, and Sicily. In the summer, he leads the Adult Choir Camp and the Choral Conducting Institute at the Interlochen Center for the Arts. Prior to coming to the University of Michigan in 1988, Dr. Blackstone served on the music faculties of Phillips University in Oklahoma, Westmont College in California, and Huntington University in Indiana.
Cette semaine, La Contrexpo décrypte Bacon en toutes lettres, au Centre Pompidou. Guillaume Peigné, historien de l'art, vous donne son point de vue et sa critique de cette exposition à découvrir jusqu'au 20 janvier 2020. En savoir + : "À la suite des monographies consacrées à Marcel Duchamp, René Magritte, André Derain ou encore Henri Matisse, le Centre Pompidou poursuit la relecture des œuvres majeures du 20ème siècle et consacre une vaste exposition à Francis Bacon. Les six salles de « Bacon en toutes lettres » placent la littérature en leur cœur. De grandes voix lisent en français et en anglais des textes d’Eschyle, Nietzsche, Bataille, Leiris, Conrad et Eliot. Ces auteurs, qui ont tous inspiré à Bacon des œuvres et des motifs, partagent un univers poétique, forment comme une famille spirituelle dans laquelle s’est reconnu le peintre. Ils ont en commun la même vision réaliste, amoraliste du monde, une conception de l’art et de ses formes libérée des a priori de l’idéalisme." Bacon en toutes lettres au Centre Pompidou : centrepompidou.fr/cpv/agenda/event.action?param.id=FR_R-98422f4ec997b38e22b5fcc316c6dff7¶m.idSource=FR_E-98422f4ec997b38e22b5fcc316c6dff7
Une immersion dans l’univers poétique et les sources d’inspiration littéraires de Francis Bacon avec la lecture d’extraits de textes dont l’atmosphère, les images ont façonné les peintures. Réalisation : Centre PompidouExtraits littéraires : T.S. Eliot, Georges Bataille, Joseph Conrad, Eschyle, Michel Leiris, Friedrich NietzscheVoix : Mathieu Amalric, Carlo Brandt, Valérie Dréville, Hippolyte Girardot, Dominique Reymond et André WilmsTexte : Didier OttingerDesign musical : Sixième Son Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
An immersion in Francis Bacon’s poetic world and sources of literary inspiration, with readings from the texts whose atmosphere and imagery shaped the paintings. Produced by: Centre PompidouLiterary extracts: T.S. Eliot, Georges Bataille, Joseph Conrad, Eschyle, Michel Leiris, Friedrich NietzscheVoices: Jean-Marc Barr and Anna Hiddleston-GalloniText: Didier OttingerMusic design: Sixième Son Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
A la fin du mois de mars 2019, une représentation de la pièce « Les Suppliantes » d’Eschyle à la Sorbonne a fait scandale, accusée d'être raciste. Elle a été annulée. La troupe, majoritairement blanche, utilisait un maquillage « blackface » en se peinturant la peau en marron ou noir, ou portait des masques sombres.Le président de l'université a critiqué cette décision d'annuler la pièce, mettant en garde contre l'atteinte à la liberté de création et d'expression. L'art est-il libre de tout ? Quelles sont les origines du blackface, et pourquoi est-ce une pratique raciste ? Mélanie Wanga interroge Mame-Fatou Niang, maîtresse de conférence, et Ghyslain Vedeux, président du CRAN.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Mélanie Wanga. Cet épisode a été produit en juillet 2019 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Vincent Hiver. Chargée de production et d’édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Illustration : Giphy. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Les vadrouilleurs avec Jean-François Nadeau, Patrick Bellerose et le compteur Jean-François Gibeault: Le monastère à Berthierville, dépôt du rapport sur l’aide médicale à mourir et devrait on imposer davantage les options d’achat? Segment historique avec l’historien Éric Bédard : La désobéissance civile sur la laïcité. Chronique avec Christian Rioux, correspondant du Devoir à Paris: Une cinquantaine de militants contre la représentation des Suppliantes d’Eschyle et le débat sur la laïcité du Québec fait les nouvelles en France. Entrevue avec Nathalie Roy, députée caquiste de Montarville et ministre de la culture: Un monastère patrimonial détruit, mais qui pourrait être sauvé par le gouvernement de la CAQ. Une production de QUB radio Avril 2019
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2018-2019 Diverses orientations sémantiques traversent les tragédies complètes que nous avons conservées. La première est celle de la synonymie entre theos et daimôn, telle qu’on l’a rencontrée déjà, tant au pluriel qu’au singulier. Certaines occurrences qui relèvent d’une telle alternance semblent toutefois la dépasser en ajoutant l’aspect « marqué » d’une action divine dans le monde, comme le cas de Dionysos qualifié de daimôn « manifeste » dans les Bacchantes. La deuxième orientation sémantique concerne la « cristallisation » d’une action divine qui prend une consistance propre, dans le bien comme dans le mal attribué aux humains. La troisième voie fait passer d’une action divine conjoncturelle, que l’on pourra parfois traduire par « le sort », à une situation structurelle où les actions s’enchainent dans une suite que l’on peut alors désigner sous le terme de « destinée ». La quatrième orientation est étroitement liée à la précédente et concerne ce que l’on peut appeler brièvement « le daimôn familial ». Il évoque la récurrence, de génération en génération dans une même lignée, du bonheur ou du malheur, la matière tragique faisant plutôt droit au daimôn négatif, par exemple dans la famille des Atrides ou celle des Labdacides. Enfin, en cinquième et dernière instance, on s’interroge sur l’attribution du nom daimôn à des défunts comme Darius dans les Perses d’Eschyle, Alceste dans la pièce éponyme d’Euripide, ou encore Rhésos qualifié d’anthrôpodaimôn dans la pièce éponyme du pseudo-Euripide. Dans ce dernier cas, le contexte de l’existence post-mortem de Rhésos invite à rapprocher l’hapax anthrôpodaimôn du daimôn dios que devient Phaéthon à la fin de la Théogonie.
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Chronique avec Christian Rioux, correspondant du Devoir à Paris: Une cinquantaine de militants contre la représentation des Suppliantes d’Eschyle et le débat sur la laïcité du Québec fait les nouvelles en France.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
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Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Vinciane Pirenne-Delforge Collège de France Religion, histoire et société dans le monde grec antique Année 2017-2018 Après avoir analysé les implications de l’usage du terme de « religion », il s’agit de procéder à un même type d’exercice pour le terme de « polythéisme ». Les différentes étapes de l’histoire du mot sont analysées, depuis l’usage unique de polytheos dans une tragédie d’Eschyle au Ve siècle avant notre ère jusqu’aux usages actuels du mot « polythéisme » dans les études sur la religion grecque antique, pour souligner la pluralité du monde supra-humain des Grecs. Entre ces deux temps, l’analyse porte sur l’usage de polytheos/polytheia chez Philon d’Alexandrie et les Pères de l’Église, puis sur les traités de Guillaume Budé qui récupère ces mots grecs en les translittérant en latin pour désigner l’idolâtrie et le paganisme antiques, tandis que Jean Bodin forge le terme français de polythéisme pour stigmatiser les hérésies chrétiennes. Ensuite, on assiste à un changement de paradigme, puisque le mot de polythéisme vient progressivement remplacer l’idolâtrie, en atténuant ainsi la charge négative que véhiculait ce mot hérité de la traduction grecque de la Bible. Enfin, la réflexion sur la religion et les religions menée par les différentes sciences humaines qui se mettent en place au XIXe siècle introduit le polythéisme parmi les étapes qu’aurait traversées l’histoire religieuse de l’humanité et le définit par contraste avec d’autres systèmes en –isme, comme l’animisme, le totémisme, le fétichisme, le monothéisme, etc., jusqu’à ce que la deuxième moitié du XXe siècle ne fasse de ce terme un outil en soi – et pas seulement par contraste – pour désigner les systèmes religieux qui peuplent la sphère supra-humaine d’une pluralité d’entités.
Extrait de « Les Perses » d'Eschyle • Lecture par Les Livreurs • www.leslivreurs.com •