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En ce lendemain d'élection présidentielle américaine, 3600 secondes d'histoire vous invite à réfléchir sur les notions on ne peut plus d'actualité de citoyenneté et de communauté en compagnie de Claire Dolan, professeure retraitée d'histoire à l'Université Laval. En plus d'aborder les résultats de son tout dernier colloque international tenu à Québec en octobre dernier, cette émission sera l'occasion de poser les assises historiques de ces concepts sous l'Ancien régime. Ainsi, peut-on vraiment parler de « citoyenneté » aux XVIe et XVIIe siècles? Comment se construit la communauté à l'Époque moderne? Quels rapports entretient-elle avec le pouvoir? Et existe-t-il réellement une participation active de ces communautés à la vie politique? Première diffusion le 11 novembre 2016 sur les ondes de CHYZ 94,3 (Université Laval)
durée : 01:28:07 - Musique sacrée, musique spirituelle (1/5) : La France - par : François-Xavier Szymczak - En cette semaine de l'Avent, nous explorons quelques partitions de musiques sacrées pour en apprécier, quelles que soient les croyances, toute la musicalité, la profondeur, toute la consolation ou l'espérance. - réalisé par : Céline Parfenoff
durée : 00:15:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Emile Dana - Avec Pierre Gaxotte, Ernest Labrousse, Jacques Madaule et Roger Priouret - réalisation : Virginie Mourthé
13h20 : Le droit privé sous l'ancien régime Nous sommes en 1771, à Namur, au cours d'un procès qui doit faire la part des responsabilités dans une affaire qui oppose les associés d'une verrerie. Le litige dégénère rapidement en accusation de débauche d'une des parties. Débauche qui expliquerait un coupable laisser-aller dans la gestion de l'entreprise. Dans le compte-rendu du procès, on peut ainsi lire : « Il est de notoriété publique que l'intimé s'était laissé posséder d'une passion pour une fille de ce moulin en dépits même des devoir conjugaux, et qu'il a poussé ses poursuites si loin qu'il lui a suscité de la postérité. Peut-on s'imaginer d'avoir dû parvenir à couronner ses feux criminels, sans de longues et fréquentes assiduités ? ». L'accusation d'immoralité est un procédé courant employé par les praticiens du droit privé, à l'époque. Il s'agit de déprécier l'adversaire. Pour y parvenir, on peut aussi arguer de sa cupidité, de son goût pour la chicane ou encore de sa sottise. Qu'en est-il de la pratique du droit privé sous l'Ancien Régime, c'est la question du jour ? Invité : Marc Ronvaux, président de la Société royale Sambre et Meuse. Thèse de doctorat en sciences juridiques à l'UCL sur le droit privé de l'Ancien Régime. 14 heures : La naissance de la physique quantique (5/5) « Grâce à cette révolution scientifique du début du XXe siècle, nous disposons aujourd'hui de la science de l'infiniment petit. Grâce à la physique quantique, notre technologue s'est considérablement développée et nous avons pu mettre au point les GPS, téléphones portables, ordinateurs, écrans leds, pet scan..... » Une série réalisée par Cécile Poss avec les voix d'Einstein, Max Planck, Niels Bohr en archives et plus récemment Etienne Klein et Michel Cazenave et de nouvelles interviews : -Pierre Marage : Professeur à l'Université Libre de Bruxelles - Physique des particules élémentaires - Histoire des Sciences -Pasquale Nardone : Professeur à l'Université Libre de Bruxelles - Mécanique quantique -Marc Henneaux : Directeur des Instituts Physique et Chimie Solvay - Professeur à l'Université Libre de Bruxelles - Théorie quantique des champs - Physique des particules élémentaires. -Nicolas Coupain : Historien et Consultant auprès du Groupe Solvay. -Jean-Marie Solvay : Arrière-arrière-petit-fils d'Ernest Solvay
Marc Ronvaux, président de la Société royale Sambre et Meuse. Thèse de doctorat en sciences juridiques à l'UCL sur le droit privé de l'Ancien Régime.
13h20 : Le droit privé sous l'ancien régime Nous sommes en 1771, à Namur, au cours d'un procès qui doit faire la part des responsabilités dans une affaire qui oppose les associés d'une verrerie. Le litige dégénère rapidement en accusation de débauche d'une des parties. Débauche qui expliquerait un coupable laisser-aller dans la gestion de l'entreprise. Dans le compte-rendu du procès, on peut ainsi lire : « Il est de notoriété publique que l'intimé s'était laissé posséder d'une passion pour une fille de ce moulin en dépits même des devoir conjugaux, et qu'il a poussé ses poursuites si loin qu'il lui a suscité de la postérité. Peut-on s'imaginer d'avoir dû parvenir à couronner ses feux criminels, sans de longues et fréquentes assiduités ? ». L'accusation d'immoralité est un procédé courant employé par les praticiens du droit privé, à l'époque. Il s'agit de déprécier l'adversaire. Pour y parvenir, on peut aussi arguer de sa cupidité, de son goût pour la chicane ou encore de sa sottise. Qu'en est-il de la pratique du droit privé sous l'Ancien Régime, c'est la question du jour ? Invité : Marc Ronvaux, président de la Société royale Sambre et Meuse. Thèse de doctorat en sciences juridiques à l'UCL sur le droit privé de l'Ancien Régime. 14 heures : La naissance de la physique quantique (5/5) « Grâce à cette révolution scientifique du début du XXe siècle, nous disposons aujourd'hui de la science de l'infiniment petit. Grâce à la physique quantique, notre technologue s'est considérablement développée et nous avons pu mettre au point les GPS, téléphones portables, ordinateurs, écrans leds, pet scan..... » Une série réalisée par Cécile Poss avec les voix d'Einstein, Max Planck, Niels Bohr en archives et plus récemment Etienne Klein et Michel Cazenave et de nouvelles interviews : -Pierre Marage : Professeur à l'Université Libre de Bruxelles - Physique des particules élémentaires - Histoire des Sciences -Pasquale Nardone : Professeur à l'Université Libre de Bruxelles - Mécanique quantique -Marc Henneaux : Directeur des Instituts Physique et Chimie Solvay - Professeur à l'Université Libre de Bruxelles - Théorie quantique des champs - Physique des particules élémentaires. -Nicolas Coupain : Historien et Consultant auprès du Groupe Solvay. -Jean-Marie Solvay : Arrière-arrière-petit-fils d'Ernest Solvay
Marc Ronvaux, président de la Société royale Sambre et Meuse. Thèse de doctorat en sciences juridiques à l'UCL sur le droit privé de l'Ancien Régime.
13h20 : Pour Dieu et pour le Roi : L'alliance de l'Eglise et de l'Etat sous l'ancien Régime Nous sommes le 05 décembre 1793, à Paris. La scène se passe dans la chapelle de la Sorbonne. Là où repose, depuis 101 ans, dans un caveau, sous un mausolée en marbre de Carrare, la dépouille du cardinale de Richelieu. Les assaillants exhument le corps , puis le décapitent ; le reste est jeté à la Seine ou placé en fosse commune. La profanation sera à l'origine d'un trafic de reliques plus ou moins authentiques : tête, cheveux, petit doigt.. Dans son « Testament politique », le cardinal de Richelieu avait écrit : « Le règne de Dieu est le principe du gouvernement des Etats et c'est une chose si absolument nécessaire que, sans ce fondement, il n'y a point de prince qui puisse régner ni d'Etat qui puisse être heureux ». Principal ministre de Louis XIII, Richelieu est un ecclésiastique et un homme d'Etat de premier plan. Il n'est pas le seul sous l'Ancien Régime. Quelles ont été la nature et l'évolution des relations entre le Trône et l'Autel jusqu'à la Révolution française ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre... Invitée : Marie-Joëlle Guillaume « Pour Dieu et pour le Roi » Editions Perrin. 14 Heures : Georges Simenon (4 /4) « Ce dernier volet s'attache aux mécanismes d'écritures et aux rituels d'écriture de l'écrivain. Une promenade, un environnement, un souvenir, chaque détail peut inspirer Simenon et ouvrir la voie à un nouveau roman. » Une série réalisée par Cécile Poss
13h20 : La galanterie : bien plus qu'une affaire mondaine ? Nous sommes au début du dix-neuvième siècle. Dans ses « Causeries du lundi », Sainte-Beuve, critique et écrivain français, s'intéresse à une personnalité dix-septième siècle, le Chevalier de Méré, représentant du courant galant. Il écrit : « Vous êtes-vous jamais demandé quelle nuance précise il y a entre l'honnête homme et le galant homme ? Le chevalier va vous le dire. Un galant homme a de certains agréments qu'un honnête homme n'a pas toujours ; mais un honnête homme en a de bien profonds, quoiqu'il s'empresse moins dans le monde. On n'est jamais tout-à-fait honnête homme que les dames ne s'en soient mêlées ; cela est encore plus vrai du galant homme. Cette dernière qualité plaît surtout dans la jeunesse ; prenez garde qu'elle ne passe avec elle aussi, comme une fleur ou comme un songe. Le véritable galant homme ne devrait être qu'un honnête homme un peu plus brillant, ou plus enjoué qu'à son ordinaire, un honnête homme dans sa fleur. » Comment la galanterie, idéal social de distinction sous l'Ancien Régime, est-elle devenue un sujet de polémique qui défraie régulièrement la chronique ? Traversons les siècles ... Invité : Alain Viala, professeur émérite à l'université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et à l'université d'Oxford. « La galanterie - Une mythologie française. » aux éditions Seuil, coll. La couleur des idées. 14 heures : Georges Simenon (1 /4) Georges Simenon est né à Liège le 13 février 1903. Très vite, il observe le monde qui l'entoure, ses amis, ses voisins, sa famille, ses parents. Ces derniers auront une influence considérable sur les personnages de ses romans et sur ce qui passionnera l'écrivain d'un bout à l'autre de son œuvre, à savoir les relations complexes qui unissent les êtres humains. Chacun de ses livres est imprégné de ce monde des petites gens, comme se plaisait à le dire Simenon. » Une série réalisée par Cécile Poss
ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS : LES REDIFFUSIONS DE RCF - Dans le contexte d'épidémie de coronavirus, les équipes RCF se mobilisent pour vous informer, vous accompagner et permettre à tous de rester en communion par la prière. Durant cette période de confinement, RCF vous propose de réentendre des émissions pour vous évader et vous aérer. > En savoir plus Pour beaucoup d'entre nous il est évident que les conditions de vie de nos aïeux sous l'Ancien Régime étaient insupportables. Et que la Révolution française a trouvé sa source dans ces inégalités profondes. Or, les travaux des historiens les plus récents tendent à infirmer cette vision : la façon dont les Français percevaient leur vie et ressentaient leur condition n'était sans doute pas si noire, en tout cas pas si uniforme. Ce que nous explique Agnès Walch, auteure de "La vie sous l'Ancien Régime" (éd. Perrin). Quand Talleyrand parlait du "plaisir de vivre" "Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1780 n'a pas connu le plaisir de vivre." Certes, Talleyrand (1754-1838), à qui l'on doit cette affirmation, appartient à la haute société. Et, "tous les contemporains l'ont signalé", nous dit Agnès Walch, "quand on vit en ville, quand on est privilégié", il y a à cette époque "une vraie douceur de vivre". Mais ce "plaisir de vivre" était-il partagé au-delà du cercle des privilégiés ? Les sources convergent vers un sentiment de bonheur, notent les historiens. Qui avancent tout de même prudemment car les paysans pour la grande majorité n'écrivaient pas et "on n'a pas la voix des plus pauvres". Cependant, "on a l'impression, par quelques témoignages de personnes qui ont eu une grande ascension sociale et qui ont laissé des écrits, ou qui ont pu raconter leur expérience d'ascension sociale, même venant d'un milieu très pauvre, ils ont un sentiment de temps, disons, heureux". La souffrance en toile de fond À la fin du XVIIIe siècle, l'hygiène était déplorable, le taux de mortalité infantile de un sur deux. "Les vivants" étaient "des morts en sursis", comme l'écrit Agnès Walch. Mais les Français sur ce point étaient égaux : Louis XIV lui-même avait perdu toutes ses dents avant 40 ans ! Quand on évoque aujourd'hui cette douceur de vivre, on a conscience de cette noirceur en toile de fond. "Seule la souffrance est égalitaire", note l'historienne. Avant la Révolution, on ne peut pas encore parler d'inégalités de traitement, en ce qui concerne les soins médicaux. Cet aspect-là de la vie sous l'Ancien Régime ne peut donc entrer en ligne de compte quand on étudie le bonheur des uns et le malheur des autres. une société d'ordre Pourquoi donc un sentiment de douceur de vivre ? Cela "vient sans doute de ce que les relations sociales sont très claires", selon l'historienne. "Ça veut dire que les gens savent exactement où ils sont, qui est qui, et comment se comporter." La société d'Ancien Régime est une société d'ordre, par essence pacifique. Quand l'ordre est "intériorisé" : pour l'historienne, "ce n'est pas l'État ni l'Église qui imposent [cet ordre] mais qui tiennent un discours qui permet d'intérioriser ces différences sociales et de vivre dans un monde cohérent". À condition que tout le monde joue le jeu... Le point noir de cette période reste le système fiscal. "Un système qui est profondément injuste, il faut le reconnaître, c'est ceux qui ne peuvent pas se défendre qui sont les plus taxés." Émission d'archive diffusée en février 2020
Particulièrement influents du temps de l'Ancien Régime, les "fermiers généraux" étaient les collecteurs d'impôts qui taxaient la marchandise, avant de verser une partie de la somme au roi. Très décriés par le peuple, les représentants de ce système inique furent une des causes majeures de la Révolution française... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Comment vivait-on sous l'Ancien Régime et à l'époque moderne? Comment être précisément "ancien" et "moderne" à la fois? Dans son dernier livre consacré à la vie sous l'Ancien Régime, Agnès Walch fait le point sur la situation politique, économique et sociale des Français. Elle donne, pour les auditeurs de Storiavoce, une série de trois [Cours d'Histoire]. Après avoir abordé le rapport des Français avec le pouvoir monarchique, puis les cinq sens sous l'Ancien Régime, elle termine cette série avec la question des plaisirs de la vie : l'esprit, les lettres et l'amour. Notre invitée: Professeur des universités, Agnès Walch est spécialiste d l'Ancien Régime ainsi que de l'histoire du mariage et du couple. Elle est l'auteur de Histoire de l'adultère et de la Marquise de Brinvilliers. Elle vient de publier aux éditions Perrin: la Vie sous l'Ancien Régime (363 pages, 24€).
Comment vivait-on sous l'Ancien Régime et à l'époque moderne? Comment être précisément "ancien" et "moderne" à la fois? Dans son dernier livre consacré à la vie sous l'Ancien Régime, Agnès Walch fait le point sur la situation politique, économique et sociale des Français. Elle entame, pour les auditeurs de Storiavoce, une série de trois [Cours d'Histoire]. Après avoir abordé le rapport des Français avec le pouvoir monarchique ainsi que la question économique, elle se penche ici sur les cinq sens sous l'Ancien Régime. La semaine prochaine, elle terminera avec la question des plaisirs de la vie : l'esprit, les lettres et l'amour. Notre invitée: Professeur des universités, Agnès Walch est spécialiste d l'Ancien Régime ainsi que de l'histoire du mariage et du couple. Elle est l'auteur de Histoire de l'adultère et de la Marquise de Brinvilliers. Elle vient de publier aux éditions Perrin: la Vie sous l'Ancien Régime (363 pages, 24€).
Comment vivait-on sous l'Ancien Régime et à l'époque moderne? Comment être précisément "ancien" et "moderne" à la fois? Dans son dernier livre consacré à la vie sous l'Ancien Régime, Agnès Walch fait le point sur la situation politique, économique et sociale des Français. Elle entame, pour les auditeurs de Storiavoce, une série de trois [Cours d'Histoire]. Le premier est consacré au rapport des Français avec le pouvoir monarchique ainsi qu'à la question économique et notamment des inégalités. Dans un deuxième volet, elle traitera de l'Ancien Régime à travers les cinq sens. Enfin, elle terminera avec la question des plaisirs de la vie : l'esprit, les lettres et l'amour. Notre invitée: Professeur des universités, Agnès Walch est spécialiste d l'Ancien Régime ainsi que de l'histoire du mariage et du couple. Elle est l'auteur de Histoire de l'adultère et de la Marquise de Brinvilliers. Elle vient de publier aux éditions Perrin: la Vie sous l'Ancien Régime (363 pages, 24€).
durée : 00:03:57 - Histoire en Touraine France Bleu Touraine - Un sac à procès plus rarement appelé sac de procès, est un sac en toile de jute, de chanvre ou en cuir qui était utilisé sous l'Ancien Régime, lors des affaires judiciaires, et qui contenait tous les éléments du dossier à des fins d'archivage.
durée : 00:04:45 - Histoire en Touraine France Bleu Touraine - 20 ans de travail et de recherches pour Fabrice Mauclair, professeur d'histoire géographie à Richelieu
durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - Concordance des temps - Les ancêtres de José Bové : les rebellions paysannes sous l'ancien régime (1ère diffusion : 27/09/2003)
durée : 00:03:14 - La vie de musicien sous l'Ancien Régime : une base de données du CMBV - par : Suzanne Gervais - Suzanne Gervais se penche aujourd'hui sur la vie des musiciens sous l'Ancien Régime.
durée : 00:58:30 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - La décennie 1840, marquée par la récession de 1846-1847 puis la révolution de 1848 opère la bascule entre les crises frumentaires de l'Ancien Régime et celles propres aux économies industrielles en train de se développer. De quoi alimenter la pensée socialiste qui se structure autour d'Engels. - invités : Patrice Baubeau historien spécialiste de l'histoire économique financière et monétaire, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université Paris Ouest Nanterre-La Défense; Fabrice Bensimon Professeur d’histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d’Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4)
C'est l'histoire d'une région française dont la renommée dépasse les frontières nationales. C'est l'histoire d'un peuple venu d'ailleurs, d’une religion faite de mythes et de légendes, d'une langue qui fascine et qui se chante... La Bretagne est une énigme et un mystère pour ceux qui veulent la découvrir, mais c'est aussi et surtout une histoire réelle et une aventure vécue. Pourquoi les Bonnets rouges ? Et pourquoi en Bretagne ? Qui est réellement la duchesse Anne ? Peut-on parler d’une identité bretonne ? La Bretagne en France :est-elle synonyme d'un destin malheureux ? Mari-Gwenn Carichon reçoit Joël Cornette pour nous présenter une région aux multiples facettes et nous initier à une histoire qui a l’allure d’une épopée mondiale. L’invité : Joël Cornette (https://www.franceculture.fr/personne/joel-cornette) est historien moderniste, reconnu pour ses travaux et publications sur la France de l'Ancien Régime. Il est surtout LE spécialiste de la Bretagne. En 2015 son Histoire de la Bretagne et des Bretons a reçu le Grand prix d'histoire de l'Académie française. Il vient de publier un ouvrage collectif aux éditions Tallandier : La Bretagne, une aventure mondiale. Dans cet ouvrage collectif, de brillants chercheurs (Olivier Chaline, Jean Kerhervé, Christian Bougeard, Roger Dupuy, Jean-Clément Martin, Éva Guillorel, et la« Bretonne et républicaine » Mona Ozouf), mais aussi Donatien Laurent, ethnologue en quête des traditions orales, sont ici réunis pour nous faire découvrir et partager les secrets d'un territoire original et nous aider à comprendre l'irréductible et forte personnalité de cette singulière Armorique.
Après 1789, comme pour mieux traduire la rupture entre le monde d’avant et le monde d’après, les révolutionnaires qualifièrent la monarchie d’ancien régime. Ce n’était pas la première fois que l’on assistait à une volonté de rupture ou de coupure avec le passé : ainsi la Renaissance avait qualifié la période entre la fin de l’Empire romain et le XVIe siècle d’ "âge moyen" et donc de "Moyen-Âge". La Renaissance étant là en quelque sorte pour renouveler son temps. Au XIXe siècle, Tocqueville, pour l’Ancien Régime a montré ce que cette coupure pouvait avoir d’artificiel. Quant à la Renaissance, nous savons depuis quelques décennies que l’époque médiévale en a vécu au moins deux ou trois… Pourtant, les images restent comme gravée dans un marbre idéologique. Pour s’en tenir à l’Ancien Régime, il serait d’abord judicieux de distinguer l’époque des Valois, de celle des Bourbons. En effet, la monarchie bourbonnienne correspond à un nouvel exercice du pouvoir, un pouvoir que l’on a dit absolu. Comment ce pouvoir se caractérise t’il ? Pourquoi, quelques décennies après son apogée va-t-il tomber sous des forces centripètes ? A cet égard, Chateaubriand disait de la journée du 17 juin 1789, le jour où les Etats généraux se transformèrent en une Assemblée nationale souveraine : « C’est une erreur de croire que [la Révolution] a renversé la monarchie : elle n’a fait qu’en disperser les ruines. » Précisément, sans tomber dans l’uchronie, ce pouvoir monarchique aurait-il pu se renouveler ? Une question posée à l'historien moderniste Guy Chaussinand-Nogaret. Il est interrogé par Christophe Dickès. L'invité: Guy Chaussinand-Nogaret est historien, spécialiste de l'histoire des élites au XVIIIe siècle. Directeur d’études honoraire à l’École des hautes études en sciences sociales, il est l’auteur de nombreux ouvrages fondamentaux. Il est bien connu du grand public pour ses nombreux ouvrages sur le XVIIIe siècle français, comme La Noblesse au XVIIIe siècle (prix de l’Académie française 1976) et ses biographies de Mirabeau, Casanova et D'Alembert, une vie d'intellectuel au siècle des Lumières (Fayard, 2007). Il a été lauréat du prix de l’Académie française en 1979 pour La vie quotidienne des Français sous Louis XV et en 2001 pour Le Cardinal Dubois. Il vient de publier aux Editions Vendémiaire: Variations sur l'Ancien Régime (168 pages, 19€). _______________________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Dans la Grèce antique, le mot Scholè désignait le temps disponible et les loisirs. Le temps qui permettait à l’homme de la Cité de ne plus être absorbé par les travaux serviles. Il s’agissait donc du temps de la Culture. Le mot grec Scholè a donné le mot école qui vient donc de la civilisation grecque. Contrairement aux idées reçues, l'école gratuite, pour tous et obligatoire ne date pas de Jules Ferry et de la fin du XIXe siècle. La mise en place de l'institution scolaire en France a été progressive, ce qui nous porte vers de nombreuses interrogations: quand apparaît-elle sur notre territoire? L’école était-elle réservée à une élite ? Qui payait l'école et qui étaient ses maîtres ? Quel a été la place de l'Etat dans l'enseignement et l'école a t'elle vécu des mutations à travers les siècles? Autant de questions auxquelles Virginie Subias Konofal répond dans son livre Histoire incorrecte de l'école, de l'Ancien Régime à aujourd'hui (Editions du Rocher). Elle est interrogée par Christophe Dickès.
Eliane Viennot, historienne de l'Ancien Régime, Christine Bard, historienne de l'époque contemporaine et Françoise Gaspard, sociologue et femme politique, 4 juin, 18h30
Au XVIIe siècle, à l'heure où la christianisation des moeurs devient une question centrale dans la société française de l'Ancien Régime, la femme et son éducation constituent l'un des pivots d'un tel projet. Le souci de former les futures épouses et les futures mères, qui transmettront et revivifieront le message chrétien dans le royaume, confronte les éducateurs, et plus particulièrement les éducatrices, à de nouvelles questions pédagogiques.
Au XVIIe siècle, à l'heure où la christianisation des moeurs devient une question centrale dans la société française de l'Ancien Régime, la femme et son éducation constituent l'un des pivots d'un tel projet. Le souci de former les futures épouses et les futures mères, qui transmettront et revivifieront le message chrétien dans le royaume, confronte les éducateurs, et plus particulièrement les éducatrices, à de nouvelles questions pédagogiques.
Le luxe fait l'objet au XVIIIe siècle d'un vaste débat auquel participent de très nombreux auteurs, majeurs ou mineurs. Quel sens donner à ce foisonnement polémique ? Pourquoi le luxe devient-il à ce moment là un sujet de publication visible dans l'espace de l'imprimé de l'Ancien Régime ? On verra au cours de cette conférence comment la question du luxe a été prise en charge à partir des années 1760 par des auteurs qui entreprennent d'en fixer la nature et la définition. Cet investissement intensif du sujet est le moyen pour des polygraphes de second rang de prendre place au sein de la République des lettres. L'affrontement autour du mot « luxe » met en jeu les compétences des hommes de lettres, mais aussi leur autorité à établir des valeurs communes, ce qui concurrence la légitimité monarchique à fixer les termes du débat politique public. Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, agrégée d'histoire, Audrey Provost a soutenu en 2002 une thèse intitulée : « Les usages du luxe : formes et enjeux des publications sur le luxe en France dans la seconde moitié du dix-huitième siècle (vers 1760-1789) ».
Le luxe fait l'objet au XVIIIe siècle d'un vaste débat auquel participent de très nombreux auteurs, majeurs ou mineurs. Quel sens donner à ce foisonnement polémique ? Pourquoi le luxe devient-il à ce moment là un sujet de publication visible dans l'espace de l'imprimé de l'Ancien Régime ? On verra au cours de cette conférence comment la question du luxe a été prise en charge à partir des années 1760 par des auteurs qui entreprennent d'en fixer la nature et la définition. Cet investissement intensif du sujet est le moyen pour des polygraphes de second rang de prendre place au sein de la République des lettres. L'affrontement autour du mot « luxe » met en jeu les compétences des hommes de lettres, mais aussi leur autorité à établir des valeurs communes, ce qui concurrence la légitimité monarchique à fixer les termes du débat politique public. Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, agrégée d'histoire, Audrey Provost a soutenu en 2002 une thèse intitulée : « Les usages du luxe : formes et enjeux des publications sur le luxe en France dans la seconde moitié du dix-huitième siècle (vers 1760-1789) ».
Le luxe fait l'objet au XVIIIe siècle d'un vaste débat auquel participent de très nombreux auteurs, majeurs ou mineurs. Quel sens donner à ce foisonnement polémique ? Pourquoi le luxe devient-il à ce moment là un sujet de publication visible dans l'espace de l'imprimé de l'Ancien Régime ? On verra au cours de cette conférence comment la question du luxe a été prise en charge à partir des années 1760 par des auteurs qui entreprennent d'en fixer la nature et la définition. Cet investissement intensif du sujet est le moyen pour des polygraphes de second rang de prendre place au sein de la République des lettres. L'affrontement autour du mot « luxe » met en jeu les compétences des hommes de lettres, mais aussi leur autorité à établir des valeurs communes, ce qui concurrence la légitimité monarchique à fixer les termes du débat politique public. Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, agrégée d'histoire, Audrey Provost a soutenu en 2002 une thèse intitulée : « Les usages du luxe : formes et enjeux des publications sur le luxe en France dans la seconde moitié du dix-huitième siècle (vers 1760-1789) ».
S'il est vrai, comme l'affirme Aristote, que l'homme est dans « l'impossibilité d'être à la peine continuellement », il ne saurait exister de société humaine où le jeu n'ait sa place. Dans cette histoire universelle des jeux, le Moyen Âge et l'Ancien Régime constituent, en Europe du moins, une période clé qui voit l'essor de jeux nouveaux promis à un bel avenir : jeux de cartes qu'on a pu dire, au XVIIe siècle aussi innombrables que les étoiles du ciel ou le sable de la mer, jeu de l'oie, loteries, jeux nouveaux régis par des règles que précisent des traités constamment réédités. Ils consacrent un extraordinaire engouement qui affecte toutes les classes de la société. Jeux de hasard et jeux d'argent acquièrent progressivement une place économique importante et cristallisent peu à peu toutes les contradictions de la société d'Ancien Régime, entre fascination et répulsion, contrôle et répression…