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Si on prend les exemples les plus connus de la légende du rock, les Beatles, les Rolling Stones ou encore Queen, on apprend qu'ils ont vécu des débuts très difficiles avec un métier qui ne croit pas en eux, ne leur laissant qu'une misère et la foi en leur musique pour vivre.Et bien si cela a été le cas pour les membres de Supertramp, sachez que nous n'aurions en fait jamais dû en entendre parler, ils n'auraient jamais commis les tubes et les albums que nous connaissons par cœur s'ils n'avaient pas été aidé par un homme totalement désintéressé, ou presque. Et ça, c'est une belle story.Au début des années 50, dans le sud de l'Angleterre, un défilé militaire défile à Swindon, une ville ouvrière de la taille de Liège. A son passage un petit garçon nommé Rick Davies ouvre la porte de sa maison pour les voir passer. Il ne rate jamais une fanfare, il adore ça. Particulièrement le son métallique du tambour, c'est ça qui le fait vibrer. Aussi, à l'occasion d'un anniversaire, un ami de la famille qui est bricoleur lui offre une batterie qu'il a fabriquée lui-même à l'aide de boîtes de biscuit en métal. Ca fait un boucan d'enfer, au grand dam des parents mais le petit adore ça et il se débrouille drôlement bien. En faut-il plus pour qu'il entre à l'académie ? Du tout, Rick est super motivé et il apprend le solfège, la musique, la batterie. A l'âge de douze ans, ça y est : il en possède une vraie. Un véritable événement, ses parents ne sont pas riches avec un père dans la marine marchande et une maman coiffeuse dans un petit salon.A l'âge de 15 ans, Rick découvre le rock'n'roll avec Cliff Richard et les Shadows, c'est le coup de foudre. Il s'est mis entretemps au piano et à l'orgue électrique dont il a appris tout seul à jouer. Une nouvelle fois, admiration de ses parents et de ses amis.Sûr, ce gamin ne mérite pas la vie dure de ses parents, aussi ils l'envoient dans l'enseignement supérieur où Rick rencontre d'autres musiciens avec qui il forme un groupe de rock. Le batteur se nomme Gilbert O'Sullivan. Oui, LE Gilbert O'Sullivan qui sera un jour une superstar mondiale et à qui, il le clamera haut et fort, Rick Davies a tout appris puisqu'au départ il n'est que le batteur du groupe.Mais voilà, son père tombé gravement malade et pour longtemps, Rick doit abandonner les études et son groupe pour travailler : c'est sur lui que pèse désormais la charge de faire rentrer de l'argent à la maison. La soudure à l'usine, ça n'a rien à voir avec la musique : jour après jour, mois après mois, la routine s'installe. Ce n'est plus dans la vie rêvée des Beatles dans A Hard Days Night mais plutôt Le Voyage au bout de l'enfer avec Robert de Niro et Meryl Streep.Qui pourrait croire que ce jeune type qui arrive l'usine le matin, la mine sombre avec dans son sac sa boîte et son thermos va un jour écrire et chanter des chansons que le monde entier reprendra durant des décennies ? Seul un rêveur pourrait y croire.
Mandana Javan n’en revient pas des textes qui ont été publiés suite à l’annonce de Jean-François Roberge sur son intention de légiférer sur les prières de rues. Particulièrement celui d’Isabelle Hachey qui croit sur parole sur parole Bara Abuhamed, l’un des organisateurs de ces marches propalestiniennes. Entrevue avec Mandana Javan, militante politique pour la laicité et pour les droits des femmes, physicienne et Femme d’affaires. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Donald Trump passe à la vitesse supérieure dans la guerre qu'il entend mener contre les cartels de la drogue qui inondent le territoire américain. Depuis la mi-août, rapporte Le Monde à Paris, la marine américaine renforce sa présence aux abords des eaux territoriales vénézuéliennes de la mer des Caraïbes. Au total, « huit bâtiments, dont un sous-marin à propulsion nucléaire, et quelque 4500 marines » seraient sur place. Et avant-hier, le président américain « a annoncé que les forces américaines avaient mené un bombardement contre une petite embarcation se trouvant "dans les eaux internationales" et "transportant des stupéfiants illégaux à destination des États-Unis", tuant onze "narcoterroristes" ». Directive secrète… Cette « attaque directe avant-hier, dans la mer des Caraïbes, relève le New York Times, marque une rupture nette avec l'approche, en vigueur depuis des décennies, qui consistait (simplement) à arraisonner les navires suspectés de transporter de la drogue et à saisir leur cargaison ». La légalité internationale de cette attaque est très discutable, pointe le quotidien américain qui révèle que « le président Trump a signé le mois dernier une directive encore secrète ordonnant au Pentagone d'utiliser la force militaire contre certains cartels de la drogue latino-américains que son administration qualifie d'organisations "terroristes" ». Particulièrement visé, le Venezuela, donc, et son président, Nicolas Maduro, accusé d'être à la tête d'un cartel de la drogue. Maduro chef de cartel ? Alors vrai ou faux ? Le New York Times tente d'y voir plus clair : « déjà en 2020, rappelle le journal, le ministère de la Justice avait accusé Nicolas Maduro et 14 complices d'avoir conspiré avec des groupes armés colombiens pour expédier de la cocaïne aux États-Unis, affirmant qu'il avait personnellement négocié des expéditions et fourni des armes aux trafiquants. Le président vénézuélien n'a pas été jugé et de nombreuses accusations restent non prouvées. Cependant, selon les analystes, affirme le New York Times, Nicolas Maduro profiterait de revenus illicites pour se maintenir au pouvoir : des revenus issus de contrats corrompus, du trafic de drogue, de l'exploitation minière illégale d'or ou encore du détournement de fonds destinés à des programmes publics ». Ce qui est sûr, remarque encore le New York Times, c'est que « le Venezuela n'est pas un grand producteur de cocaïne, mais il sert de plaque tournante. Sa longue frontière poreuse avec la Colombie – premier producteur mondial – et son long littoral permettent aux trafiquants d'accéder aux marchés mondiaux ». Le Wall Street Journal pour sa part se félicite de ce qu'il appelle « la guerre de Trump contre la drogue ». Le Wall Street Journal qui ne s'embarrasse pas de précautions oratoires envers le président vénézuélien : « les cartels vénézuéliens et leur chef de file, Maduro, ont reçu le message 5 sur 5. (…) Ce durcissement de la lutte américaine contre le trafic de drogue est susceptible de tarir, du moins à court terme, les revenus en dollars de la dictature de Maduro, issus du trafic, sur lesquels elle compte pour se maintenir au pouvoir, plus encore que sur le pétrole ». Hier, pointe encore le quotidien américain, « le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a qualifié Maduro de "chef de file d'un narco-État, pas vraiment élu". Interrogé sur l'objectif d'un changement de régime, il a ajouté : "nous sommes prêts, avec tous les moyens dont dispose l'armée américaine" ». Passer par la légalité ? Enfin, El Pais à Madrid, a un autre point de vue… « L'intervention militaire constitue une dangereuse escalade, affirme le quotidien espagnol. Aucune solution durable ne surgit de la violence : chaque opération armée accroît le risque de déclencher un conflit aux conséquences imprévisibles. (…) Le défi, poursuit El Pais, consiste à trouver une voie qui évite le cynisme agressif de Trump ou la victimisation égoïste de Maduro. Cette voie passe par la légalité internationale. Les instruments existent : des sanctions ciblées visant à faire pression sur les élites sans punir davantage la population ; un travail diplomatique constant avec le soutien des organisations régionales et multilatérales ; et un engagement sincère des pays influents – dans la région et au-delà – à exercer une pression conjointe ».
En RD Congo, la rentrée des classes est particulière dans l'est du pays : c'est la première depuis la prise de contrôle des territoires dans le Nord et le Sud-Kivu. Malgré les doutes sur cette rentrée scolaire, les écoliers ont répondu présents. Reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula et Fidèle Kitsa.
Au micro de Yannick Le Guillanton et depuis la New Galerie, la photographe et cinéaste Marion Scemama revient sur l'histoire d'amitié passionnée qui l'a liée à l'artiste new yorkais David Wojnarowicz de 1983 jusqu'à la mort de ce dernier du sida en 1992. De cette rencontre naîtront de nombreuses collaborations. Leur dialogue complice célèbre l'énergie brute, l'émulation fulgurante et le bouillonnement absolu qui prévalaient au sein du quartier underground de l'East Village de l'époque, quand les marges étaient les lieux où s'exprimaient la quête d'une réflexion profonde sur la sexualité, le corps, la violence, la maladie, la mort.
durée : 00:42:12 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Moustiques, frelons asiatiques, punaises de lit, ils nous pourrissent la vie... Particulièrement aujourd'hui alors que le réchauffement climatique accentue leur prolifération. Entre enjeux écologiques, sanitaires et sociaux, comment s'en débarrasser ? Une coexistence est-elle possible ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___Le beau gosse sur la photo est un Poisson-Ange empereur (Pomacanthus imperator). Il est souvent considéré comme un des plus beaux poissons du monde.La famille des Poissons-Anges regroupe 80 espèces peuplant la totalité des eaux tropicales du globe. Les scientifiques ont baptisé cette famille Pomacanthidés. Ce nom signifie “épine sur la joue”. En effet, les Poissons-Anges sont caractérisés par une épine située au bas de l'opercule de l'ouïe. On les reconnaît facilement à leur livrée vivement colorée et à leur forme aplatie. Dans leur environnement naturel, les récifs coralliens, les Poissons-Anges vivent en général en harem, autour d'un mâle.Le régime alimentaire diffère selon les espèces. Les Pomacanthidés peuvent être ainsi divisés en trois groupes.Les herbivores sont représentés par le genre Centropyge. De petite taille (3 à 10cm), ils vivent en couple dans les zones récifales peu profondes.Les planctonophages du genre Genicanthus (15 cm) sont de taille moyenne. Ils évoluent de préférence le long des pentes récifales externes.Le reste des espèces, dont font partie les grands Poissons-Anges du genre Pomacanthus ou Holacanthus (30-40 cm), se spécialisent sur les invertébrés sessiles (fixés au substrat) tels que les éponges, les tuniciers et les ascidies? D'autres se focalisent sur les œufs de poissons.Ce sont des poissons qui grognent ! En aquarium on peut les entendre grogner en faisant claquer une partie de leur vessie natatoire, un comportement de ronchon d'après les soigneurs !Pomacanthus imperator, le Poisson-Ange empereur, nous sert de vignette pour le podcast que vous écoutez! Particulièrement hypnotique sous sa forme juvénile, ce poisson prendra d'autres couleurs avec l'âge, totalement différente de celle du juvénile !Merci à Sylvain Corbel, qui a autorisé à utiliser sa photo de juvénile de Poisson-Ange empereur. Découvrez d'autres photos de Sylvain ici.___
Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___La famille des Poissons-Anges regroupe 80 espèces peuplant la totalité des eaux tropicales du globe. Les scientifiques ont baptisé cette famille Pomacanthidés. Ce nom signifie “épine sur la joue”. En effet, les Poissons-Anges sont caractérisés par une épine située au bas de l'opercule de l'ouïe. On les reconnaît facilement à leur livrée très colorée et à leur forme aplatie. Dans les récifs coralliens, les Poissons-Anges vivent en général en harem, autour d'un mâle.Le régime alimentaire diffère selon les espèces. Les Pomacanthidés peuvent être ainsi divisés en 3 groupes :Les herbivores sont représentés par le genre Centropyge. De petite taille (3 à 10cm), ils vivent en couple dans les récifs peu profonds.Les planctonophages du genre Genicanthus (15 cm) sont de taille moyenne. Ils évoluent de préférence le long des pentes externes des récifs.Le reste des espèces, dont font partie les grands Poissons-Anges du genre Pomacanthus ou Holacanthus (30-40 cm), se spécialisent sur les invertébrés sessiles (fixés au substrat) tels que les Éponges, les Tuniciers et les Ascidies. D'autres se focalisent sur les œufs de poissons.Ces poissons grognent ! Le son est produit en faisant vibrer une partie de leur vessie natatoire, un comportement de ronchon d'après les soigneurs des aquariums...Dans cette famille de sublimement beaux, Pomacanthus imperator, le Poisson-Ange empereur, nous sert de vignette pour le podcast que vous écoutez ! Particulièrement hypnotique sous sa forme juvénile, ce poisson prendra d'autres couleurs avec l'âge, totalement différente de celles du juvénile !Merci à Sylvain Corbel, qui a autorisé à utiliser sa photo de juvénile de Poisson-Ange empereur. Découvrez d'autres photos de Sylvain ici.___
Dans cet épisode, je vous aider à naviguer la dynamique avec l'autre parent de votre enfant. Que vous ayez des enfants ou non cet épisode peut toutefois vous aider à traverser toute épreuve ou contexte de vie irréversible que vous auriez voulu que ce soit différent. Beaucoup de notion précieuse sont partagées dans cet épisode doux. Bon écoute à tous !Bonne marche à tous !Pour tous les détails sur DÉLIVRANCE, c'est ICIPour une consultation gratuite, c'est ICI Pour me suivre sur instagram, c'est ICIPour rejoindre le groupe Facebook le Walk the Talk avec Alex, c'est ICI
Yvon Le Men est un poète contemporain majeur. Il est l'auteur d'une soixante d'ouvrages. Apprécié du grand public, il a déjà reçu de nombreuses distinctions comme le Prix de Poésie 2010 de l'Académie Littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire pour l'ensemble de son œuvre, le Prix Théophile-Gautier de l'Académie Française en 2012, et plus récemment le Prix Goncourt de la Poésie, en 2019. Dans sa maison du Trégor, entourée d'arbres et de pierres, il nous a reçu pour le temps d'une flânerie poétique à la fois légère et profonde, douce et lumineuse. Avec lui, nous avons abordé les sujets qui lui sont chers. Ses parents et ses racines bretonnes. Sa vocation de poète, le choix d'y être fidèle malgré premières années de précarité. Les voyages dans le monde entier, de la Chine à l'Amérique du Sud en passant par le Liban. Ce qui compte beaucoup dans la vie d'Yvon Le Men, ce sont les nombreuses rencontres marquantes. Celles du quotidien, comme celles des écrivains et des poètes qui lui ont été très proches. Parmi lesquels Christian Bobin, Michel Le Bris, Xavier Grall, Eugène Guillevic, Jean Lavoué ou encore, plus proches de nous, François Cheng et Stéphane Bataillon (invité récent de Zeteo #311). « Entre l'éclaircie et la mort » : Tel est l‘univers d'Yvon Le Men, sa réponse un jour à la question d'une journaliste qui lui demandait quel était son pays. Avec lui, nous explorons les paysages intimes de nos lumières, de nos souffrances, de nos amours, de notre quête du bonheur, de la mort et de l'au-delà, notamment lorsqu'il s'agit du départ de ceux qui lui sont proches. C'est notamment le cas de Philippe, l'ami disparu il y a peu à qui Yvon Le Men consacre son recueil de poésie le plus récent : Un soir d'avoir été. Parmi les artistes, ceux qui ont la tâche de nous révéler la beauté et l'amour, le poète a une mission très particulière. Son talent est de rendre visible l'invisible, avec les mots comme outils, dont la puissance créatrice est si proche de la puissance infinie du divin. Devenue intelligible et sensible avec le poète Yvon Le Men, la grâce s'éveille en nous. Pour lire Un soir d'avoir été, le recueil le plus récent d'Yvon Le Men, cliquer ici. Pour lire La seconde du parfum, le livre d'entretiens d'Yvon Le Men avec Christian Bobin, Stéphane Bataillon, Claude Vigée... , cliquer ici 4 millions Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Ce vendredi 18 juillet, nous avons la joie d'avoir passé le cap des 4 millions d'écoutes depuis la création de Zeteo, en janvier 2020. De tout notre cœur, et avec vous, chers amis, invités et témoins, auditeurs, messagers et donateurs, nous tenons à exprimer toute notre gratitude pour l'aventure incroyable que nous vivons depuis maintenant 340 épisodes. Si j'ai « lancé » Zeteo, il y a maintenant cinq ans et demi, c'est parce que je ressentais alors que ce besoin très fort en moi de ressourcement spirituel, affectif, psychologique et parfois même intellectuel, il devait être partagé autour de moi. Depuis des années, je pratiquais de multiples podcasts, et j'appréciais fortement ce format libre et si étendu de diffusion de contenus que l'on reçoit au plus intime de soi-même, en confiance, les yeux souvent fermés. Les podcasts que je parcourais m'ont beaucoup apporté. Ils m'ont fait découvrir la méditation, les sagesses orientales, celles que j'ai pu approfondir ensuite par les livres et les rencontres. Je ressentais pourtant que malgré la profusion de podcasts remarquables, il manquait quelque chose de très important. Particulièrement en notre vieille civilisation européenne, fortement irriguée par la spiritualité chrétienne, et pas toujours prête à assimiler facilement de vieilles sagesses issues de traditions parfois millénaires… alors que nous détenons ici aussi des trésors inestimables, souvent enfouis et oubliés. C'était avant de vivre une rencontre douce au cours d'une nuit de printemps, et l'évidence de la présence si intime et si profonde du Christ en moi. Quelques jours plus tard naissait l'idée de créer un podcast destiné à ceux qui cherchent pour trouver (c'est la signification du mot Zeteo en grec ancien), avec le Christ au centre et au cœur, et à l'effigie du podcast. Mon plus grand désir : que d'autres puissent vivre la même expérience que celle que j'avais vécu. Je ne savais pas alors que le besoin d'un podcast de ressourcement spirituel était aussi fort. Je n'imaginais pas que Zeteo franchirait un jour le seuil des 4 millions d'écoutes, ni même les seuils précédents. Je suis heureux d'exprimer ce que je ressens personnellement ce matin : la gratitude et le dépassement. Je ne savais pas où irait l'aventure de Zeteo. Je ne le sais pas davantage aujourd'hui, mais je suis infiniment heureux de la vivre et de la partager avec tant d'entre vous ! Quel sera l'avenir de Zeteo ? Un jour, le regretté Jean Lavoué, ami proche d'Yvon Le Men, l'invité de l'épisode d'aujourd'hui, m'avait dit qu'avec le temps, Zeteo s'ouvrait comme un bouquet de fleurs. J'espère que cette belle aventure durera longtemps, aussi longtemps qu'elle pourra être utile et bénéfique. La semaine dernière, j'adressais un appel aux dons important, au cœur de l'été. Justement pour que cette aventure puisse durer, si telle était la volonté divine. Aujourd'hui, je me réjouis et je rends grâce que cette volonté divine a su susciter des donateurs parmi vous. L'aventure peut continuer. Elle devrait pouvoir traverser l'été. L'avenir n'est jamais sûr, mais pourquoi vouloir s'assurer l'avenir, quand c'est uniquement le présent qui compte ? Je remercie de tout cœur ceux qui ont répondu à mon appel par un don. Et j'appelle ceux qui n'y ont pas encore répondu. Il n'est jamais trop tard. C'est par votre contribution que pourront se tourner les prochaines pages de l'aventure, pour ouvrir toujours plus belle la fragile fleur de Zeteo, notamment auprès de ceux qui ont besoin de la beauté et de l'amour, que nous essayons de transmettre. Du cœur de l'été, un cœur battant, avec un merci particulier pour ceux qui prient pour nous et pour la mission de Zeteo, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Dans la région de Kindia, à 140 km de Conakry, le suivi de la santé infantile constitue un défi majeur. Difficultés d'accès aux services de soins, manque de structures de santé et de personnel formé, pauvreté et pratiques néfastes, sont autant d'obstacles à l'épanouissement des enfants de 0 à 3 ans. Pour répondre à ces problématiques, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) soutient un programme local de développement de la petite enfance : prévention de la malnutrition chronique, sensibilisation à l'importance de l'allaitement maternel et de la vaccination, lutte contre le paludisme et les maladies infantiles liées à l'eau, mais également préapprentissage par le jeu et stimulation intellectuelle et motrice des petits… Si cette initiative est une réussite, c'est notamment parce que l'éducation parentale s'appuie sur la dynamique communautaire. Les activités sont mises en place par des groupements de femmes et des relais communautaires sous la supervision des agents de santé. Cela passe par un soutien contre la malnutrition, mais aussi par des activités d'éveil, en particulier pendant la période critique des 1000 premiers jours, comme l'explique Dr Théophile Bansimba, chef nutrition du Fonds des Nations unies pour l'enfance Guinée : « De la conception à l'âge de 2, voire 3 ans, lorsque l'enfant est bien nourri, bien soigné, bien stimulé, ça nourrit le cerveau, ça facilite les connexions synaptiques, qui coordonnent le bien-être, la motricité, la sociabilité, le langage. »
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
Anne-Laure et moi sommes devant le Bateau-Lavoir à Montmartre. Nous évoquons l'époque où Picasso avait son atelier dans ce bâtiment sans eau ni chauffage et le fameux banquet organisé par Picasso en l'honneur du Douanier Rousseau. www.onethinginafrenchday.com #FrenchPodcast #LearnFrench #MontmartreParis #FrenchCulture #PicassoAtelier #BateauLavoir #FrenchHistory #ParisWalk #FrenchConversation #FrenchImmersion
Abonnez-vous à la Newsletter : mailchi.mp/372ce005d7cc/explizik Cette semaine dans Explizik, Un épisode un peu spécial, en direct de Belgique, où je participe depuis Liège à l'excellente conférence Wallifornia. Un gage m'a été donné par mes amis Belge, je le relève avec plaisir. Alors de quoi allons nous parler aujourd'hui, ben d'IA pardi. Particulièrement de la polémique de ce début d'été, à savoir The Velvel Sundown.
durée : 00:02:45 - Le CHU de Clermont-Ferrand face à la canicule - L'épisode de forte chaleur de ces derniers jours s'est ressenti dans le nombre de passages aux urgences du CHU de Clermont-Ferrand. Particulièrement entre le lundi 30 juin et le mercredi 2 juillet, au plus fort de la canicule. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis quelques années, la scène musicale électronique irakienne se développe. C'est à Erbil, au Kurdistan irakien, que ce genre musical se fait le plus entendre, à l'occasion de grandes célébrations qui réunissent plusieurs milliers de mélomanes pour danser aux rythmes de DJs parfois venus de l'étranger. Ces fêtes s'ouvrent de plus en plus aux femmes irakiennes, qui, elles aussi, souhaitent s'imposer comme DJ et passer derrière les platines. De notre correspondant à Erbil, Elles sont cinq femmes, la vingtaine, toutes réunies par leur passion de la musique électronique dans le studio de l'ONG Action Humanitaire et Journalisme à Erbil. Pour une semaine, la DJ française Olympe 4000 leur enseigne les ficelles du métier. Nour, concentrée sur ses platines numériques, raconte sa rencontre avec la techno : « J'ai commencé à aller à des fêtes, à vraiment aimer la musique, se remémore-t-elle. J'avais envie d'essayer, je me suis mise à le faire pour rigoler chez mes amis. Ma copine jouait et je m'amusais à appuyer sur les boutons avec elle... Puis je me suis dit que je devais apprendre, que je devais devenir une DJ moi aussi, parce que je m'en sortais super bien. » Cette passion n'a pourtant rien d'évident lorsqu'on est une jeune femme ayant grandi à Bagdad, comme en témoigne une de ses camarades, DJ 5AM. « La perception est négative... Particulièrement pour les filles, partage-t-elle. Les hommes, personne ne les jugera. Mais nous sommes des filles en Irak et toutes les femmes DJ seront confrontées à leur jugement ». Ayant déjà fait les frais de cette défiance, la musicienne préfère rester discrète. « Je l'ai personnellement expérimentée avec mon chef, raconte la jeune femme. Il a souligné que j'avais une position élevée dans l'entreprise, pourquoi est-ce que je choisirais alors de devenir DJ ? Je lui ai dit que c'était juste un loisir. Ça ne l'a pas tout à fait convaincu, mais je me moque de son opinion. J'ai fait ce que je voulais. » À lire aussiRegards sur l'Iran : l'art comme acte de résistance Cette persévérance suscite l'admiration d'Olympe 4000. La DJ est une habituée des clubs européens, mais c'est sa première expérience en Irak, où elle s'est fixé plusieurs objectifs au cours de la formation qu'elle dispense auprès de Nour, 5AM et leurs camarades. « J'essaie de les accompagner dans le développement de leur carrière, de faire en sorte qu'elles s'autonomisent et surtout leur donner confiance, explique-t-elle. Il y en a quelques-unes qui savent déjà mixer, mais qui ne se sentent juste pas légitimes de jouer devant un public. Le peu d'amis DJ qu'elles ont autour d'elles, ce sont principalement des hommes. » Encore balbutiante, la scène électronique émergente d'Erbil se veut inclusive et protectrice, des valeurs au cœur des soirées que Nour organise avec ses amis. « Lors de nos évènements, de nombreuses femmes dansent librement, c'est un environnement sécurisant : nous nous efforçons de créer un espace où elles se sentent à l'aise de faire ce qu'elles veulent, tous leurs droits sont garantis », témoigne la DJ. L'un des principaux obstacles à l'expansion de cette industrie musicale, c'est la difficulté pour ses artistes de voyager afin de se produire en Europe où les visas sont délivrés au compte-goutte pour les Irakiens. Pas de quoi effrayer Nour : « Je rêve en grand : je me vois un jour jouer dans les grands festivals. Je sais que j'en suis capable, et j'y arriverai un jour. » À lire aussiMusique : où sont les femmes ?
Depuis quelques années, la scène musicale électronique irakienne se développe. C'est à Erbil, au Kurdistan irakien, que ce genre musical se fait le plus entendre, à l'occasion de grandes célébrations qui réunissent plusieurs milliers de mélomanes pour danser aux rythmes de DJs parfois venus de l'étranger. Ces fêtes s'ouvrent de plus en plus aux femmes irakiennes, qui, elles aussi, souhaitent s'imposer comme DJ et passer derrière les platines. De notre correspondant à Erbil, Elles sont cinq femmes, la vingtaine, toutes réunies par leur passion de la musique électronique dans le studio de l'ONG Action Humanitaire et Journalisme à Erbil. Pour une semaine, la DJ française Olympe 4000 leur enseigne les ficelles du métier. Nour, concentrée sur ses platines numériques, raconte sa rencontre avec la techno : « J'ai commencé à aller à des fêtes, à vraiment aimer la musique, se remémore-t-elle. J'avais envie d'essayer, je me suis mise à le faire pour rigoler chez mes amis. Ma copine jouait et je m'amusais à appuyer sur les boutons avec elle... Puis je me suis dit que je devais apprendre, que je devais devenir une DJ moi aussi, parce que je m'en sortais super bien. » Cette passion n'a pourtant rien d'évident lorsqu'on est une jeune femme ayant grandi à Bagdad, comme en témoigne une de ses camarades, DJ 5AM. « La perception est négative... Particulièrement pour les filles, partage-t-elle. Les hommes, personne ne les jugera. Mais nous sommes des filles en Irak et toutes les femmes DJ seront confrontées à leur jugement ». Ayant déjà fait les frais de cette défiance, la musicienne préfère rester discrète. « Je l'ai personnellement expérimentée avec mon chef, raconte la jeune femme. Il a souligné que j'avais une position élevée dans l'entreprise, pourquoi est-ce que je choisirais alors de devenir DJ ? Je lui ai dit que c'était juste un loisir. Ça ne l'a pas tout à fait convaincu, mais je me moque de son opinion. J'ai fait ce que je voulais. » À lire aussiRegards sur l'Iran : l'art comme acte de résistance Cette persévérance suscite l'admiration d'Olympe 4000. La DJ est une habituée des clubs européens, mais c'est sa première expérience en Irak, où elle s'est fixé plusieurs objectifs au cours de la formation qu'elle dispense auprès de Nour, 5AM et leurs camarades. « J'essaie de les accompagner dans le développement de leur carrière, de faire en sorte qu'elles s'autonomisent et surtout leur donner confiance, explique-t-elle. Il y en a quelques-unes qui savent déjà mixer, mais qui ne se sentent juste pas légitimes de jouer devant un public. Le peu d'amis DJ qu'elles ont autour d'elles, ce sont principalement des hommes. » Encore balbutiante, la scène électronique émergente d'Erbil se veut inclusive et protectrice, des valeurs au cœur des soirées que Nour organise avec ses amis. « Lors de nos évènements, de nombreuses femmes dansent librement, c'est un environnement sécurisant : nous nous efforçons de créer un espace où elles se sentent à l'aise de faire ce qu'elles veulent, tous leurs droits sont garantis », témoigne la DJ. L'un des principaux obstacles à l'expansion de cette industrie musicale, c'est la difficulté pour ses artistes de voyager afin de se produire en Europe où les visas sont délivrés au compte-goutte pour les Irakiens. Pas de quoi effrayer Nour : « Je rêve en grand : je me vois un jour jouer dans les grands festivals. Je sais que j'en suis capable, et j'y arriverai un jour. » À lire aussiMusique : où sont les femmes ?
Dans la bande de Gaza, accéder à la nourriture et à l'aide humanitaire reste une mission quasi impossible. Les distributions d'aide alimentaire, gérées par la Gaza Humanitarian Foundation, une ONG pilotée par Israël et les États-Unis, virent à la tuerie presque quotidienne. Quelques camions d'aide humanitaire sont entrés cette semaine dans l'enclave, mais incapable d'enrayer la menace de famine généralisée qui pèse sur les deux millions de Gazaouis. Depuis le début de l'année, chaque jour, 112 enfants sont admis à l'hôpital pour malnutrition. Une situation dramatique renforcée par une pénurie criante de lait infantile. De nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Derrière la voix du docteur Ahmad Al Farra qui dirige le service pédiatrie et maternité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, les images de bébés prématurés en souffrance dans leur incubateur se succèdent. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, le pédiatre a tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur une situation devenue critique pour ces nouveaux nés, particulièrement à risque.« Comme vous pouvez le voir là, nous avons un bébé prématuré qui dépend complètement intégralement sur une formule de lait artificielle pour les prématurés dont la quantité disponible dans l'hôpital Nasser est proche de zéro. » Et sans entrée rapide et massive de l'aide humanitaire, les conséquences pour ces enfants prématurés sont dramatiques.« Il subira un arrêt de son métabolisme, un déséquilibre électrolytique, il sera dans un état grave, cela peut potentiellement menacer sa vie. » Particulièrement tragique pour les bébés prématurés hospitalisés, cette pénurie frappe toute l'enclave où survit un million d'enfants Sous une tente à Gaza City, Thareefa Bassal 32 ans, essaie de calmer sa fille Qasar, un an. « Il y a une semaine, j'ai réussi à lui trouver du lait en poudre pour 23 euros. Mais maintenant, c'est terminé, je ne peux plus me le permettre. » À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition Rien ne compense le manque de lait Incapable de s'offrir du lait comme tant d'autres, Thareefa cherche tant bien que mal des solutions. « J'essaie de remplacer cela avec des suppléments alimentaires, mais ce n'est pas suffisant. Je pense aussi à acheter plus de conserves de fruits ou de légumes fondus. Mais rien de tout cela ne compense le manque de lait. Ses os sont en train de se former, ils ont besoin de lait en poudre, elle a besoin du calcium et de tout ça. » Et l'absence de nutriment adapté se fait sentir sur la santé de Qasar : « Elle a maintenant un an et il est temps pour elle de commencer à marcher et à faire ses dents. Mais je ne sais absolument plus quoi faire pour l'aider à se nourrir correctement. Pendant 14 ans, je n'ai pas réussi à tomber enceinte et maintenant qu'elle est née, je ne peux pas lui assurer certaines choses essentielles. Certains documents à l'hôpital indiquaient qu'elle souffrait de malnutrition sévère, sa température est élevée et elle tousse énormément. Elle est très malade. » En mai, selon l'Unicef, plus de 5 000 enfants entre six mois et cinq ans ont été admis à l'hôpital pour malnutrition aiguë. À lire aussi« Mon enfant fait des convulsions »: la malnutrition accable les enfants de Gaza
C'est la dernière de la saison, avant un retour le lundi 25 août
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Dans la bande de Gaza, accéder à la nourriture et à l'aide humanitaire reste une mission quasi impossible. Les distributions d'aide alimentaire, gérées par la Gaza Humanitarian Foundation, une ONG pilotée par Israël et les États-Unis, virent à la tuerie presque quotidienne. Quelques camions d'aide humanitaire sont entrés cette semaine dans l'enclave, mais incapable d'enrayer la menace de famine généralisée qui pèse sur les deux millions de Gazaouis. Depuis le début de l'année, chaque jour, 112 enfants sont admis à l'hôpital pour malnutrition. Une situation dramatique renforcée par une pénurie criante de lait infantile. De nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Derrière la voix du docteur Ahmad Al Farra qui dirige le service pédiatrie et maternité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, les images de bébés prématurés en souffrance dans leur incubateur se succèdent. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, le pédiatre a tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur une situation devenue critique pour ces nouveaux nés, particulièrement à risque.« Comme vous pouvez le voir là, nous avons un bébé prématuré qui dépend complètement intégralement sur une formule de lait artificielle pour les prématurés dont la quantité disponible dans l'hôpital Nasser est proche de zéro. » Et sans entrée rapide et massive de l'aide humanitaire, les conséquences pour ces enfants prématurés sont dramatiques.« Il subira un arrêt de son métabolisme, un déséquilibre électrolytique, il sera dans un état grave, cela peut potentiellement menacer sa vie. » Particulièrement tragique pour les bébés prématurés hospitalisés, cette pénurie frappe toute l'enclave où survit un million d'enfants Sous une tente à Gaza City, Thareefa Bassal 32 ans, essaie de calmer sa fille Qasar, un an. « Il y a une semaine, j'ai réussi à lui trouver du lait en poudre pour 23 euros. Mais maintenant, c'est terminé, je ne peux plus me le permettre. » À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition Rien ne compense le manque de lait Incapable de s'offrir du lait comme tant d'autres, Thareefa cherche tant bien que mal des solutions. « J'essaie de remplacer cela avec des suppléments alimentaires, mais ce n'est pas suffisant. Je pense aussi à acheter plus de conserves de fruits ou de légumes fondus. Mais rien de tout cela ne compense le manque de lait. Ses os sont en train de se former, ils ont besoin de lait en poudre, elle a besoin du calcium et de tout ça. » Et l'absence de nutriment adapté se fait sentir sur la santé de Qasar : « Elle a maintenant un an et il est temps pour elle de commencer à marcher et à faire ses dents. Mais je ne sais absolument plus quoi faire pour l'aider à se nourrir correctement. Pendant 14 ans, je n'ai pas réussi à tomber enceinte et maintenant qu'elle est née, je ne peux pas lui assurer certaines choses essentielles. Certains documents à l'hôpital indiquaient qu'elle souffrait de malnutrition sévère, sa température est élevée et elle tousse énormément. Elle est très malade. » En mai, selon l'Unicef, plus de 5 000 enfants entre six mois et cinq ans ont été admis à l'hôpital pour malnutrition aiguë. À lire aussi« Mon enfant fait des convulsions »: la malnutrition accable les enfants de Gaza
Marie de Hennezel nous invite à méditer amoureusement sur notre solitude. Qu'elle soit subie ou choisie, la solitude est le propre de l'être humain. Une expérience impartageable, que nous rencontrons tous dans nos vies. Pour réussir ce qu'elle appelle notre voyage vers notre intériorité, Marie de Hennezel nous offre de nombreuses clés. Pour sa quatrième participation à Zeteo, elle commente certains extraits de son nouveau livre : Dans son très riche Dictionnaire amoureux de la solitude, elle apporte son regard personnel et profond, fruit d'une "longue promenade solitaire", éclairée par de nombreux personnalités marquantes, artistes, écrivains, religieux, héros du quotidien, artistes... À tous les âges, la solitude nous accompagne au quotidien. Quand elle est subie, après une rupture, un deuil, avec la maladie ou avec le grand-âge. Il s'agit alors de l'isolement, un véritable fléau qu'il faut combattre personnellement et solidairement pour en soulager les plus fragiles. Quand elle est accueillie et même attendue. La solitude est le lieu indispensable pour le dialogue intérieur, celui du ressourcement psychologique, de l'inspiration personnelle, de l'écoute de notre voix intérieure, de nos rêves et de nos désirs. La solitude est aussi un lieu de rencontre, pour nous connecter aux grands courants de sagesse et de spiritualité, avec les maîtres que sont les artistes comme les mystiques, avec les réalités spirituelles, dont les entités invisibles, et même l'ange gardien sur lequel Marie de Hennezel aime se pencher particulièrement. Une exploration intime et apaisante, pour aller aux sources de notre être, pour éclairer les zones d'ombres qui obstruent souvent notre liberté intérieure, et pour aller ainsi au devant de tous nos prochains avec harmonie et puissance. Pour lire le Dictionnaire amoureux de la solitude, le nouveau livre de Marie de Hennezel, cliquer ici. POUR QUE ZETEO PASSE L'ÉTÉ Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Comme chaque année à la même période, nous voyons arriver l'été avec la joie de la perspective des beaux jours, des temps de repos et des retrouvailles avec ceux qui nous sont chers, des voyages… et, nous l'espérons aussi, du ressourcement personnel. Celui auquel nous invite Marie de Hennezel dans l'épisode que nous diffusons dès aujourd'hui. Avec l'intelligence, la profondeur et la grâce que nous lui connaissons, elle nous propose une exploration intérieure au plus intime de chacun de nous. Pour y rencontrer la paix, la libération, l'estime de soi, et l'élan pour aller, renouvelés, vers les autres. Nous avons une pensée pour tous ceux pour qui la saison estivale n'est pas synonyme de vacances. Particulièrement ceux qui sont malades, ceux qui souffrent, ceux qui vivent dans des conditions difficiles voire impossibles (notamment ceux qui subissent les guerres tout autour de nous), ceux qui sont seuls… Cet épisode est aussi pour eux. Il révèle bien des ressources indispensables à tous, notamment ceux qui sont fragiles. Pour Zeteo, à cette période de l'année, nous sommes un peu comme celui qui contemple la traversée qui l'attend. Une traversée riche en aventures et en rencontres : Comme chaque année, nous n'interromperons pas nos diffusions, et nous vous proposerons chaque semaine de nouveaux épisodes. Les temps que nous vivons sont intenses. Nous ressentons un réel besoin d'apporter chaque semaine la Bonne Nouvelle. Heureusement, elle ne part jamais en vacances. Et nous voulons au contraire profiter de cette période estivale propice à la réflexion pour continuer de la faire vivre et de la diffuser : nos audiences en été sont toujours élevées. Cette traversée est toujours incertaine. Au cours des semaines à venir, notre effort ne faiblira pas. Notre besoin de soutien ne diminuera non plus. Il se prononcera peut-être avec plus d'importance : Au cœur de l'été, il est fréquent que les donateurs se raréfient. D'où ce message et cet appel, cette semaine, particulièrement à ceux qui apprécient Zeteo, qui peuvent contribuer à notre effort et prendre ainsi une part décisive pour permettre la diffusion gratuite de tous nos contenus. Comme à ceux qui ont déjà aidé par le passé, et qui pouraient à nouveau nous faire profiter de leur générosité. Nous sommes dans la confiance, l'accueil et la gratitude de ce qui surviendra. Et nous profitons de ce message pour remercier ceux qui ont récemment fait un don à Zeteo. Belle entrée dans l'été 2025 à tous ! Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Au lendemain du meurtre de Mélanie G., 31 ans et surveillante dans un collège à Nogent, une cellule psychologique a été mise en place. Elle permet aux élèves de l'établissement de venir se confier sur le drame qui s'est produit, pour certains sous leurs yeux.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au lendemain du meurtre de Mélanie G., 31 ans et surveillante dans un collège à Nogent, une cellule psychologique a été mise en place. Elle permet aux élèves de l'établissement de venir se confier sur le drame qui s'est produit, pour certains sous leurs yeux.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Drame en pleine matinée dans un collège de Haute-Marne. Une surveillante de 31 ans a été poignardée à mort par un élève de 14 ans. Le collégien a été interpellé alors que des gendarmes contrôlaient les sacs à l'entrée de l'établissement. Son profil interroge : élève sans antécédent judiciaire, issu d'une famille sans difficulté, et même ambassadeur contre le harcèlement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Soir avec Agnès Bonfillon et Yves Calvi du 11 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Drame en pleine matinée dans un collège de Haute-Marne. Une surveillante de 31 ans a été poignardée à mort par un élève de 14 ans. Le collégien a été interpellé alors que des gendarmes contrôlaient les sacs à l'entrée de l'établissement. Son profil interroge : élève sans antécédent judiciaire, issu d'une famille sans difficulté, et même ambassadeur contre le harcèlement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nanarland, le podcast - Les mauvais films sympathiques en audio
Prêts aux pires cruautés pour le profit malhonnête, soumis à leurs appétits grotesques et aimant par dessus tout emmerder le monde, ce sont les méchants !Ce coup ci nous nous penchons sur trois films qui se démarquent par leurs antagonistes, entre plans diaboliques et looks infernaux.Mathilde revient sur Beowulf, qui oppose Christophe Lambert à des effets spécieux.Fabien est lui aussi parti pour un vol au dessus d'un nid de CriCri avec Gideon. Et Julien dévoile un terrible complot antipakistanais qui verse dans le satanique autant que dans l'absurde. Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction les États-Unis pour une remise de diplômes très particulière cette année dans la prestigieuse université de Harvard, au moment où Donald Trump tente d'interdire la présence d'étudiants étrangers...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toutes les réponses à tes questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Éric de Kermel est journaliste, écrivain et éditeur. Il est l'auteur d'une dizaine de romans où la présence de la nature et des jardins reflète l'engagement important de sa vie pour la cause écologique. Éric de Kermel nous invite ici à un voyage à la fois géographique et intérieur. Dans son nouveau roman, L'archipel de Claire, il nous mène à la découverte de l'île enchanteresse de Bréhat. Avec les femmes qui sont les personnages de son récit, il nous mène à la rencontre de figures marquantes, aux profils dont la dimension psychologique, humaine, poétique et spirituelle touchera autant les auditrices que les auditeurs. Ce désir d'une île, inscrit quelque part en chacun de nous, il est celui de Claire. À Bréhat, elle a trouvé le lieu qui lui a permis d'accepter l'épreuve du deuil, de se reconnaître fragile, de savoir se mettre à distance, avant de se relever et de se reprendre. Sur l'île de Bréhat, Claire est psy, elle aide ses patientes à défaire les pelotes emmêlées de leurs vies pour les retricoter plus librement. La géographie d'une île se prête sans doute mieux au travail de guérison des âmes et des corps. Elle offre le contact d'une nature belle et généreuse, la protection de la mer, et l'absence des bruits et des lumières de la ville. Les couleurs sont très présentes dans l'univers d'Éric de Kermel. En particulier celles de la nuit. Libérée des éclairages nocturnes, elle permet aux étoiles et aux nuages d'exercer leurs bienfaits sur le cœur des hommes. « Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, c'est en plongeant dans son obscurité ». Cette citation de Carl Jung employée par Éric de Kermel illustre le travail de Claire, qui écoute les nuits, attend leurs révélations, parce qu' « elles ont ce silence que n'ont pas les jours ». Autour de Claire, l'archipel est composé d'autres femmes dont Sidonie, boulangère et libraire, passionnée par l'alchimie de la fabrication du pain, et Aëlwenn, ethnologue attirée et tiraillée en même temps par la puissance merveilleuse du vivant. L'Archipel de Claire est un hymne à la guérison. Il va au cœur de l'âme humaine, en explorant aussi les mystères des secrets de famille, de leurs poids, et de la possibilité de s'en libérer grâce à une démarche de psychanalyse transgénérationnelle. En choisissant des femmes comme héroïnes de son livre, Éric de Kermel poursuit cette conviction que leur profondeur, leur disponibilité et leur lien immédiat avec le vivant font d'elles les premières médiatrices de la guérison et de révélation de la beauté de la vie. Pour faire face aux enjeux, aux épreuves, aux souffrances et aux maladies, Éric de Kermel invite à vivre au quotidien ce qui l'anime : « Se lever chaque jour prêt à embrasser ce qui vient, l'attraper à bras le cœur, à bras le corps. Parfois lutter, s'adapter, faire avec, espérant par-dessus tout s'émerveiller jusqu'au bout ». Et il ajoute : « La seule promesse qui ne cesse de tenir la vie, c'est de multiplier les imprévus. » Pour lire L'archipel de Claire, le livre de Éric de Kermel, cliquer ici. LES UNS AVEC LES AUTRES Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Les semaines se suivent, les épisodes actuels de Zeteo sont tous reliés par un fil inattendu. Depuis la rencontre avec Sandrine Chenivesse au début de cette année, certains de nos invités ont évoqué en profondeur l'importance de nos histoires familiales. N'avons-nous pas tous dans nos histoires familiales des figures marquantes dont l'empreinte a influencé des générations ? Oubliés dans les plis du temps, il y a souvent aussi des drames ou des accidents qui ont été cachés. Pour libérer nos âmes et nos cœurs des douleurs psychologiques et morales de la vie, le recours si nécessaire à la psychanalyse est souvent insuffisant. Éric de Kermel pointe du doigt ses limites. Surtout, Il révèle les perspectives d'une approche transgénérationnelle : « La seule interrogation des conditions de notre enfance ne suffit pas à éclairer les greniers de notre âme, remonter plus loin à la recherche de la mémoire imprimée dans nos cellules comme dans notre esprit. » À son tour, après Sandrine Chenivesse, Charles Wright et Jean-Philippe de Tonnac, Éric de Kermel nous invite à explorer nos histoires familiales. À la clé, une libération. Pour les vivants, le moyen de sortir de schémas de l'échec, de destinées pré-écrites. Et, peut-être aussi, pour les défunts qui attendent notre démarche pour partir en paix. Nous souhaitons à tous de pouvoir rencontrer cette paix personnelle qui va avec l'apaisement des relations familiales. Cette démarche transgénérationnelle a des effets inattendus. Comme l'écrit encore Éric de Kermel, « il y a toujours un effet domino quand un secret est mis en lumière. » Il y a d'autres liens, que beaucoup appelleraient des synchronicités, qui ont rapproché les invités cités ici et Zeteo. Nous allons continuer de les suivre dans les semaines et les mois qui viennent. Nous rendons grâce pour ces semaines passées ensemble, les lumières apportées par nos invités, et l'apaisement qui émane tellement d'eux. Nous rendons grâce pour ce chemin de Zeteo qui continue, qui emprunte parfois des sentiers inattendus, et tellement libérateurs ! Nous rendons grâce pour tous nos auditeurs, pour leurs messages si souvent bouleversants. Nous rendons grâce pour tous nos donateurs. Particulièrement ceux qui ont effectué un don récemment. Et ceux qui vont les rejoindre aujourd'hui et demain, si Dieu le veut ! Nous rendons grâce pour cette aventure vécue tous ensemble, les uns avec les autres. Nous avons tous besoin des autres, nous ne pouvons pas avancer les uns sans les autres, et nous sommes tous appelés à nous reconnaître, nous pardonner, et nous aimer sans limites, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
C'est une nouvelle guerre qui menace d'éclater. Un nouvel affrontement entre l'Inde et le Pakistan, deux ennemis jurés qui s'opposent, depuis presque 80 ans, sur le contrôle de la région du Cachemire. Dans la partie indienne, des hommes armés ont tué 26 touristes, mardi 22 avril. New Delhi accuse Islamabad d'être derrière cette attaque. Un énième incident dans l'histoire des deux pays, qui a rapidement fait monter les tensions et qui fait craindre le pire entre ces deux puissances nucléaires, dans un contexte régional et mondial déjà très compliqué. Comment expliquer une situation aussi inflammable ? Jusqu'où cette nouvelle escalade va-t-elle aller ? Quel rôle peut jouer la communauté internationale ? Avec notre invité Gilles Boquérat, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).
Aux États-Unis, l'administration Trump poursuit sa politique d'expulsion à grande échelle. Des centaines de migrants accusés d'être membres de gangs ont ainsi été envoyés de manière expéditive dans une prison géante au Salvador. Partout dans le pays, les services de contrôle de l'immigration procèdent à des arrestations de migrants illégaux, d'autres voient leur statut de résident révoqué brutalement. À tel point qu'un climat de peur règne au sein de la communauté latino. Particulièrement au Texas où elle est très nombreuse. De notre correspondant à Houston,Devant l'université de Houston-Downtown, nous rencontrons Gladys, 21 ans dont 20 ans passés aux États-Unis. Mais elle n'a pas encore la nationalité puisqu'elle est née au Guatemala : « J'ai peur pour tous les sans-papiers. Ils vivent dans la peur. Les gens n'osent plus sortir dans la rue, quand on frappe à la porte, ils n'osent plus ouvrir de peur que ce soit la police de l'immigration. J'ai vu des gens emmener leur passeport ou la monnaie de leur pays d'origine sur eux au cas où ils se feraient expulser. » Et ces personnes planifient leur vie quotidienne comme si elles pouvaient être expulsées à tout moment. « Oui, à tout moment », confirme Gladys.Dans ce climat, on est surpris de la décontraction de Martin. « Je ne parle pas espagnol, lui pas très bien anglais, mais avec l'aide des mains, on arrive à se comprendre. » Cela fait 32 ans qu'il vend ses fruits et ses légumes sur ce marché de Houston, mais il n'a ni la nationalité américaine, ni de permis de résidence : « Non, pas de carte verte. Je suis Mexicain. Il n'y a pas de problème ! Ça fait 32 ans que je suis ici, et je n'ai jamais eu de problème avec les services de l'immigration. »À lire aussiLes États-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500 000 étrangers et leur ordonnent de quitter le paysPeur d'être arrêté à tout momentSur le parking du marché, Maria remplit son coffre. Elle a trois enfants, trois garçons. Eux ont la nationalité américaine. Pas elle. Alors le simple fait de sortir faire des courses est une source d'angoisse : « J'ai très peur. On ne sait jamais ce qui peut se passer en cas de contrôle routier. C'est très effrayant. Imaginer que je puisse être détenue alors que mes enfants sont à l'école, c'est… ». Elle s'arrête un instant puis reprend : « Le beau-père de mon frère a été arrêté la semaine dernière avec d'autres membres de sa famille. Et on ne sait rien, on ne peut même pas leur rendre visite. Ils sont seuls et personne ne sait ce qui va leur arriver. »Les papiers de Gladys sont en règle alors, elle joue parfois les éclaireurs : « J'ai une amie mexicaine qui m'a appelée un jour pour me demander d'aller voir si ICE [les services de contrôle de l'immigration, NDLR] était près d'un magasin. Je suis allée voir et c'était vrai : il y avait quatre voitures des services de l'immigration ! Les gens couraient de peur d'être arrêtés et expulsés. J'ai prévenu mon amie, et comme son appartement se trouve juste derrière ce magasin, elle n'a pas osé sortir de la journée. Elle n'est même pas allée travailler ce jour-là. »À lire aussiÉtats-Unis: l'administration Trump prive des milliers d'immigrés de la sécurité sociale en les déclarant morts
Dans un paysage de la chasse de tête sinistré, marqué par une chute d'activité de 17% en 2024, et une vague de consolidation une agence fait figure d'exception : AFemaleAgency, cofondée par Sarah Huet. Leur secret ? Une radicalité assumée : ne recruter que des femmes pour les postes de direction.Ancienne du fonds Partech, Sarah Huet a quitté le monde feutré du capital-risque pour transformer un secteur figé depuis les années 1960. Exit les Egon Zehnder et consorts, place à une approche "B2C" disruptive : AFemaleAgency chasse pour un réseau de 4 000 talents féminins européens et internationaux, bâtie depuis un simple compte Instagram devenu véritable vivier. Résultat : 200 femmes placées en quatre ans, et une croissance insolente de 30 % en 2023.Particulièrement efficace dans le domaine de la Tech, le modèle est simple, mais redoutable : cooptation, accompagnement individualisé et outils maison pour sourcer les profils. Une réponse concrète au plafond de verre qui fracture les parcours féminins autour de 35 ans. Alors que les femmes représentent à peine 18 % des dirigeants en France, leur présence s'efface aux étages du pouvoir. Et dans un marché au ralenti, leur modèle détonne : parce qu'il redonne aussi du sens à un métier devenu mécanique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:29:26 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Olivier Grondeau était détenu par la République islamique d'Iran depuis le 12 octobre 2022. Il a été libéré le 20 mars 2025. Nous avions commencé un dialogue avec lui, il y a quelques mois, depuis sa prison à Téhéran. Dans cet épisode, il nous raconte sa vie en prison et ses conditions de détention. - réalisation : Emmanuel Geoffroy - invités : Olivier Grondeau Ancien otage détenu par la République Islamique d'Iran
durée : 00:29:26 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Olivier Grondeau était détenu par la République islamique d'Iran depuis le 12 octobre 2022. Il a été libéré le 20 mars 2025. Nous avions commencé un dialogue avec lui, il y a quelques mois, depuis sa prison à Téhéran. Dans cet épisode, il nous raconte sa vie en prison et ses conditions de détention. - réalisation : Emmanuel Geoffroy - invités : Olivier Grondeau Ancien otage détenu par la République Islamique d'Iran
Nathalie Renoux passe une heure avec Riss, auteur de "Ainsi soient-ils... A la recherche de la foi", un film et un livre dans lequel le dessinateur s'interroge sur le divin, le blasphème, et l'humour dans les trois grandes religions monothéistes. Ecoutez Le Journal Inattendu avec Nathalie Renoux du 12 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode est une lecture de ma newsletter disponible ici. Vous pouvez retrouver la vidéo de cet épisode sur Youtube sur la chaîne de Vlan!Dans cette époque particulièrement dystopique, la gentillesse trône au sommet de la hiérarchie des vertus recherchées.On la réclame, on la valorise, on l'érige en panacée contre toutes les violences contemporaines. Partout, on implore la bonté, on quémande la générosité, on s'abreuve avidement aux sources des énergies positives.Et je m'y plie avec dévotion depuis ma plus tendre enfance.Je me suis toujours défini comme un « gentil » et c'est probablement ainsi que mon entourage me décrirait sans hésiter quoique c'est sans doute présomptueux de ma part. Mais cette vertu tant louée dissimule-t-elle des zones d'ombre que je refuse obstinément de reconnaître ou plutôt contre lesquelles je ne travaille pas assez?Il y a quelques mois, le jour de mon anniversaire, une amie autrice britannique, Taiye Selasi, m'a lancé cette phrase qui m'a ébranlé : « The problem, Greg, is that you are a nice guy when you should be kind instead ».Encore une fois, une nuance linguistique anglaise qui m'échappait. Car comme vous sans doute, à cet instant précis, j'étais incapable de distinguer entre « nice » et « kind », les deux se fondant dans le même mot français : « gentil ». Je lui ai donc demandé d'éclairer ma lanterne.Gentil ou authentique : le dilemme qui vous détruitElle m'a expliqué que « kind » incarnait une forme de bienveillance et de bonté du cœur qui circule dans les deux sens – envers les autres, mais aussi, et c'est crucial, envers soi-même.Une personne « kind » connaît intimement ses propres limites et pose des frontières claires aux autres. Tandis qu'une personne « nice » serait rongée par un besoin viscéral d'être aimée, au point que toutes ses barrières s'effondrent – transformant cette prétendue qualité en authentique défaut.Elle m'a alors recommandé la lecture de « No More Mister Nice Guy » de Robert Glover, que j'ai reçu sans tarder sur Vlan !L'épisode étant en anglais, j'ai décidé d'en faire cette newsletter pour vous expliquer pourquoi ce sujet me touche personnellement, et partager avec vous ce que j'en retire.Il y a tant de personnes méchantes et sournoises dans ce monde, pourquoi donc questionner la gentillesse ?Existe-t-il véritablement un « syndrome du gentil » ?La gentillesse pourrait-elle cacher des faces obscures ? Comment être gentil de manière juste ? Doit-on adhérer entièrement à la réflexion de Robert Glover ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?La gentillesse comme bouclier contre les coupsPour saisir pourquoi ce sujet me touche particulièrement, je dois vous embarquer dans la construction de mon identité, et je pressens que cela résonnera avec certains d'entre vous.Ma mère n'était pas fondamentalement maltraitante, mais elle nous battait, mon frère et moi, de façon régulière (oui j'ai traité le sujet avec elle depuis).J'ai donc appris très tôt cette équation fatale : pour être aimé, il fallait être gentil, se plier en quatre pour tenter désespérément de faire plaisir.Bien sûr, je suis naturellement doté d'une bonté et d'une générosité profonde, mais vous remarquerez sans doute que la gentillesse dans laquelle je me suis enfermé n'était pas authentiquement la mienne. J'y reviendrai.Mon objectif premier ? Éviter les coups, tout simplement, mais surtout – gagner l'amour de ma mère. Cela implique que j'ai également intégré l'idée que les coups pouvaient s'entrelacer à l'amour – mais c'est un autre sujet que j'explorerai en temps voulu.Mon enfance s'est structurée sur ces fondations : la gentillesse comme mécanisme instinctif de protection et le rire comme échappatoire vitale. Comment refuser d'aimer une personne gentille ? Une personne qui s'évertue à devancer vos moindres attentes ?Au fil des années, je me suis métamorphosé en véritable caméléon, tentant de devenir ce que j'imaginais que les autres attendaient de moi, fuyant le conflit comme la peste.“Qu'est-ce qu'ils vont penser ?” : le mantra des dominésIl y a évidemment une part naturelle de socialisation et un besoin viscéral d'appartenance dans tout cela.Particulièrement quand, comme moi, vous êtes métis sans racines solides d'un côté puisque « descendant d'esclaves », portant le fardeau de la culpabilité d'être différent, écrasé par la pression sociétale d'être un « bon français », ce qui en France, avec notre modèle d'intégration républicaine, suppose d'être « plus blanc que blanc ».Ma mère nous a inculqué très tôt l'obligation d'être plus polis, plus irréprochables que quiconque, nous martelant régulièrement cette question : « qu'est-ce qu'ils vont penser ? ».Déjà qu'on nous montrait du doigt dans le village de mes grands-parents paternels – il semblait évident qu'on devait faire profil bas.Cqfd : cette stratégie est vouée à l'échec. On vous reprochera toujours votre couleur de peau jusqu'à ce que vous vous intégriez socialement, c'est-à-dire jusqu'à ce que vos revenus ou votre statut vous permettent de transcender cette réalité.Et même dans ce cas, dans certains contextes, cela reste illusoire.Pour être sincère, les gens tombent toujours des nues quand j'évoque le racisme ordinaire qui a jalonné mon existence, car après tout « on ne dirait pas vraiment que tu es noir toi, on pourrait penser que tu es italien, israélien, libanais, marocain, etc. ».J'ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois et ma réponse reste invariablement la même : « ce qui est certain, c'est que je ne suis pas blanc, et je peux t'assurer que la rue, la police, les institutions me le rappellent régulièrement ». Je vous le confie ici : je suis né d'un père bourguignon et d'une mère martiniquaise, elle-même métisse noire et indienne – et aujourd'hui, j'en porte fièrement l'héritage.Par ailleurs, il faut savoir qu'une règle tacite règne presque universellement (y compris sur les continents africain et asiatique) : plus la peau est claire, plus on vous valorise – le noir occupant le bas de l'échelle, particulièrement pour les femmes malheureusement pour elles, les études sont unanimes.Je vous raconte tout cela car ce phénomène a exacerbé un complexe qui grandissait insidieusement en moi.Votre gentillesse vous étouffe - et les autres le sententComme Robert Glover l'explique, être un "nice guy" suppose de dissimuler sa véritable nature pour éviter de froisser quiconque.Cette dynamique rappelle étrangement le "doublethink" décrit par Orwell dans "1984" – cette capacité à maintenir simultanément deux croyances contradictoires. D'un côté, notre authenticité profonde, et de l'autre, l'image que nous projetons pour être acceptés.Le terme qui définirait le plus justement ce type de gentillesse serait peut-être « débonnaire », qui signifie selon le Larousse « être bon jusqu'à la faiblesse ».Un terme rarement utilisé mais qui capture parfaitement ce que Robert Glover décrit, et que j'adopterai désormais dans cette newsletter pour définir ce type de « gentillesse ».Cela me permet en outre de préserver le terme « gentil » qui me semble fondamentalement précieux.Les débonnaires, donc, sont tellement obsédés par la dissimulation de leur véritable nature et par les désirs des autres qu'ils en oublient leurs propres aspirations.Une voix intérieure nous souffle : « ça sera plus simple comme ça, sinon ça va créer du conflit et on doit pouvoir l'éviter ». Deux scénarios se présentent alors : soit notre interlocuteur, presque malgré lui, repousse les limites et devient maltraitant – un comportement infantile qui révèle le besoin que quelqu'un fixe des frontières.Soit le débonnaire accumule tant de frustrations qu'il finit par exploser, provoquant précisément les tensions qu'il s'efforçait d'éviter.Dans les deux cas, nous sommes inéluctablement perdants.Je suis gentil, donc je ne suis pasSelon Robert Glover, la débonnaireté s'enracine dans deux terrains principaux : une honte toxique accompagnée d'une petite voix intérieure qui murmure « je ne suis pas assez bien comme je suis » ou simplement « je ne suis pas assez », et une angoisse dévorante d'être abandonné ou blessé.On retrouve ici les personnes avec un attachement anxieux. J'ai d'ailleurs consacré un épisode de Vlan ! à ce sujet, si vous souhaitez l'approfondir.En deux mots, la théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, distingue trois types principaux d'attachement : anxieux, sécurisé et évitant. Ces modèles d'attachement se forgent généralement durant l'enfance.L'attachement anxieux se développe lorsque la réponse aux besoins émotionnels de l'enfant est imprévisible ou incohérente.En grandissant, ces individus vivent dans la crainte perpétuelle de perdre l'affection ou l'attention d'autrui, cherchant à compenser cette insécurité fondamentale par des comportements de dépendance affective marqués.Une personne ayant développé un attachement anxieux sera particulièrement vulnérable à la codépendance.Elle s'enferme dans une dynamique où ses besoins, ses désirs et son équilibre émotionnel dépendent étroitement du regard et de l'attention de l'autre.Cette dépendance excessive engendre souvent un cercle vicieux : plus la personne s'accroche, plus elle risque d'éloigner l'autre, confirmant ainsi sa peur primordiale de l'abandon.Vivre par procuration : l'existence fantômeLa codépendance est un concept initialement forgé dans le contexte des addictions, spécifiquement pour décrire le comportement des proches de personnes dépendantes à l'alcool ou à des substances. Il émerge aux États-Unis dans les années 1970, en parallèle de la prise de conscience des dynamiques relationnelles au sein des familles d'alcooliques.Originellement, être codépendant signifiait adopter un comportement centré sur l'autre, jusqu'à s'oublier soi-même, dans une tentative désespérée de contrôler, sauver ou protéger la personne dépendante.Au fil du temps, le concept de codépendance a transcendé le cadre strict des addictions pour décrire des relations affectives marquées par une anxiété relationnelle intense. Aujourd'hui, la codépendance désigne une tendance à s'investir excessivement dans les relations, à dépendre viscéralement de l'approbation d'autrui pour nourrir son estime de soi, et à éprouver une anxiété dévorante liée à la peur de l'abandon ou du rejet.Prendre conscience de ces mécanismes permet de mieux comprendre et d'apaiser ces dynamiques relationnelles en travaillant notamment sur la sécurisation de son attachement et sur l'affirmation de soi.Personnellement, je ne pense pas avoir vécu de véritable codépendance, mais j'ai longtemps navigué avec un attachement anxieux que j'ai laborieusement travaillé en thérapie, me permettant d'atteindre aujourd'hui un attachement bien plus sécurisé. D'ailleurs, plus que de codépendance, Robert Glover préfère parler de « fonctionnement emprunté » (« borrowed functioning »).Ce concept décrit une situation où l'on s'appuie excessivement sur les compétences, les émotions ou la validation d'autrui pour fonctionner quotidiennement, faute de pouvoir mobiliser ses propres ressources intérieures. Cette perspective souligne l'importance cruciale de cultiver une véritable autonomie émotionnelle plutôt que de vivre par procuration.Le contrat invisible qui pourrit vos relationsCette démarche, observée avec recul, recèle une dimension profondément auto-centrée : la personne cherche avant tout à éviter l'abandon, à s'assurer d'être aimée – il s'agit fondamentalement d'elle-même, non de l'autre.Comme l'explique Robert Glover, cela revient implicitement à dire : « regarde comme je suis gentil, regarde tout ce que je fais pour toi, regarde comme il n'y a jamais de problème avec moi ».L'injustice fondamentale de cette approche réside dans le contrat tacite que le débonnaire établit : « si j'agis ainsi pour toi, alors tu dois agir ainsi pour moi » – mais l'autre ignore tout de ce contrat implicite, et l'émetteur lui-même n'en a souvent pas conscience.J'évoquais plus haut l'effet « cocotte-minute » des débonnaires, un phénomène que je m'efforce d'éviter mais auquel je me dois d'avour que je succombe encore régulièrement.Robert Glover explique que cela peut culminer en un véritable déversement victimaire : « regarde comme tu me traites alors que moi, j'ai fait tout cela pour toi, et moi, et moi... »L'injustice fondamentale tient au fait que le débonnaire incrimine l'autre pour des choses qu'elle n'a jamais explicitement demandées.Parfois, ce comportement sabote la relation elle-même : à force de vouloir éviter de heurter qui que ce soit, on finit par causer des blessures bien plus profondes.Le paradoxe fatal : blesser en voulant protégerJe me souviens d'une situation emblématique entre une amie très proche, de passage à Paris, et ma nouvelle compagne de l'époque, il y a 15 ou 20 ans.Toutes deux souhaitaient me voir au même moment, et je désirais les voir toutes les deux.Plutôt que d'aborder franchement la situation avec l'une ou l'autre, j'ai tenté de les voir toutes les deux, résultant en une double frustration : aucune n'avait eu suffisamment de mon temps.Sur le moment, j'ai trouvé leur réaction profondément injuste, alors qu'il aurait suffi d'exprimer clairement la situation, sans craindre un désaccord imaginaire, pour que tout se résolve naturellement.En réalité, nous présupposons les réactions des autres sans jamais solliciter leur avis – c'est l'un des travers majeurs des débonnaires, qui deviennent ainsi, paradoxalement, manipulateurs.Le paradoxe, c'est que j'apprécie profondément cette facette de ma personnalité : ma générosité, mon empathie, ma nature accommodante.La question n'est évidemment pas de renier ces qualités, mais plutôt d'apprendre à reconnaître ce qui nous dérange, à l'exprimer sereinement et à établir des limites claires.Dit ainsi, cela semble simple – mais je sais pertinemment qu'on ne réalise souvent qu'après coup qu'on n'a pas respecté ses propres limites.Vers une gentillesse authentique : pistes de reconstructionComment s'extraire de ces mécanismes, ou comment accompagner quelqu'un qui s'y reconnaît ?Je crois que l'essentiel réside dans la communication ouverte, la compréhension des traumas sous-jacents, puis un travail personnel, en couple et généralement avec un thérapeute in fine.Un conseil précieux que j'ai reçu et que je m'efforce d'appliquer : quand on est fondamentalement cérébral, il peut être révélateur de se tourner vers des approches thérapeutiques centrées sur le corps – et inversement.Notre tendance naturelle nous pousse vers des thérapies qui font écho à notre fonctionnement, mais l'inverse peut s'avérer profondément transformateur.J'ai d'ailleurs consacré plusieurs épisodes au corps, notamment sur la posture juste avec Thierry Janssen, chirurgien devenu thérapeute, sur le nerf vague avec Ludovic Leroux, ou encore sur l'intelligence corporelle avec Eve Berger.On peut commencer par cultiver l'affirmation de soi, apprendre l'art du refus, exprimer clairement ses ressentis, et privilégier son bien-être personnel.S'exercer simplement à dire « non » dans des contextes peu menaçants pour renforcer progressivement sa confiance.C'est en tout cas, ce que je m'assigne à faire.Parallement, si cela peut résonner avec vous, consignez régulièrement dans un journal les situations où vous avez peiné à établir vos limites, en identifiant précisément ce que vous auriez préféré dire ou faire.Une thérapie cognitive comportementale (TCC) peut également vous aider à repérer vos schémas de pensée automatiques et à les remplacer par des perspectives plus réalistes et affirmées.De mon côté, je crois que je vais aller avec un thérapeute somatique pour terminer le travail déjà bien débuté.Si vous n'êtes pas concernée mais que vous côtoyez une personne encline à cette gentillesse excessive, vous pouvez l'aider délicatement à prendre conscience de ses propres limites.Au lieu d'entretenir indirectement ce déséquilibre, encouragez-la à exprimer clairement ses désirs et besoins, même lorsqu'ils diffèrent des vôtres.Proposez-lui des échanges réguliers où elle peut s'exercer à l'affirmation de soi, dans un espace sécurisant où elle peut librement exprimer ses véritables émotions.Évitez tout jugement ou culpabilisation, mais valorisez chaque avancée, même infime, vers l'affirmation personnelle.La question de la masculinité : limite de l'approche de GloverJe diverge de Robert Glover concernant sa vision des relations de genre – son livre s'adresse aux hommes et soutient l'idée que la masculinité serait menacée.Dans notre conversation, il explique qu'historiquement, en raison du patriarcat, les femmes dépendaient financièrement de leurs maris puisqu'elles ne travaillaient pas (ce qui, soit dit en passant, est inexact pour le Moyen Âge).Selon lui, la situation s'est inversée : les femmes seraient devenues plus compétitrices que les hommes.Ces derniers seraient plus passifs, se retrouveraient en position de dépendance, cherchant désespérément à séduire et à plaire.Il dépeint également les réseaux sociaux et les services comme Uber ou Deliveroo comme des « assassins de la masculinité », renforçant prétendument la passivité masculine.Pendant ce temps, les femmes seraient constamment dans la prise de décision et l'action. Elles travaillent majoritairement et, de retour au foyer, assument l'essentiel de la charge mentale et des responsabilités parentales (école, médecin, anticipation des besoins...) – toutes ces activités s'inscrivant dans une dynamique d'action associée, selon lui, à une énergie « masculine ».Selon lui, elles auraient besoin qu'on honore leur féminité, tandis que les hommes devraient reprendre les rênes décisionnelles et l'initiative, sans pour autant chercher à contrôler leurs partenaires.Je ne m'oppose pas totalement à ces pensées mais n'ayant pas approfondi cette dimension avec lui, je peine à cerner pleinement sa penséeToutefois, il me semble important de mentionner que certains lui reprochent une approche qualifiée de masculiniste.Je consacrerai prochainement une newsletter à la masculinité – un sujet fascinant, tant je constate la désorientation de nombreux hommes face à des demandes féminines parfois contradictoires, qu'elles soient conscientes ou non.Être vrai avant d'être gentil : le nouveau contrat social"Si la gentillesse demeure une valeur cardinale, elle doit s'exercer dans un respect égal de soi-même et d'autrui. Comme l'écrivait George Orwell à propos de son engagement contre le fascisme durant la guerre civile espagnole : « Si vous m'aviez demandé pourquoi j'avais rejoint la milice, j'aurais répondu : 'Pour lutter contre le fascisme', et si vous m'aviez demandé pour quoi je me battais, j'aurais répondu : 'Pour la décence commune'. »Cette « décence commune » pourrait bien constituer la clé d'une gentillesse authentique – non pas une gentillesse qui mendie l'approbation à tout prix, mais une bienveillance ancrée dans l'intégrité personnelle, consciente de ses propres limites tout en s'ouvrant généreusement aux autres.Le chemin est sinueux, semé d'obstacles, mais chaque pas vers cette authenticité représente une victoire.Car être véritablement gentil, c'est avant tout être vrai. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dès leur arrivée à Ua Pou, le ton est donné avec une piste d'atterrissage réputée pour sa difficulté et un pilote local au sens de l'humour. Leur premier jour a été une immersion douce dans le village de Hakahau où ils ont exploré un centre d'artisanat local, découvrant sculptures sur bois et colliers de graines marquisiens. Un moment fort de découverte culturelle et un excellent moyen de se plonger dans la vie locale.La famille a aussi eu la chance de découvrir la pierre fleurie, un galet particulier qui révèle des motifs floraux une fois poli. Camille recommande la découverte des sites archéologiques où l'esprit du lieu, le mana, se fait sentir puissamment.Pour écouter l'épisode en entier
durée : 00:07:45 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - D'après un sondage Ifop pour la fondation Jean-Jaurès, publié mi-octobre, 18 % des Françaises ont été victimes de harcèlement sexuel ou de sexisme au travail l'année précédente. Le milieu du cinéma n'échappe pas à cette réalité. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019
durée : 02:31:07 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mylène Jaccoud Professeure à l'école de criminologie de l'université de Montréal ; Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019; Dominique Simonnot Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL); Karine Tuil Ecrivaine; Claire Marin Philosophe, professeure de philosophie en classe préparatoire et écrivaine; Jean-Pierre Siméon Poète, romancier, dramaturge, directeur du Printemps des Poètes
durée : 00:05:28 - Avec sciences - par : Alexandre Morales - La collaboration internationale "Glambie" fait le point sur la disparition des glaciers du monde entier dans une publication parue dans Nature.
durée : 00:19:40 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Dans "Nos cœurs déracinés", à paraître le 5 mars chez Grasset, la journaliste, productrice et réalisatrice dévoile l'histoire de ses grands-parents juifs venus d'Europe de l'Est et s'interroge sur sa propre identité. - invités : Marie DRUCKER - Marie Drucker : Journaliste
durée : 00:08:45 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - L'ONG Transparency Watch vient de publier son Indice de Perception de la Corruption 2024, et la France a dégringolé dans le classement de manière inédite : elle tombe en 25ᵉ position. Comment expliquer ce déclassement ? La classe politique française est-elle particulièrement corrompue ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Béatrice Guillemont Docteure en droit, chercheuse associée au laboratoire CERCCLE de l'Université de Bordeaux, membre de L'Observatoire de l'éthique publique
durée : 00:58:18 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1940, près de 15 000 soldats juifs sont faits prisonniers de guerre par l'armée allemande. Transférés vers des camps aux côtés des autres soldats, ils échappent à la politique d'extermination nazie. Comment expliquer ces trajectoires et cette mémoire singulières ? - réalisation : Thomas Beau, Anna Holveck - invités : Delphine Richard Docteur en histoire