Podcast appearances and mentions of ruben um nyob

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Invité Afrique
Cameroun: Daniel Um Nyobe espère de la France «la reconnaissance» de ses torts et de l'assassinat de son père Ruben

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 13:22


Il est né dans le maquis camerounais en 1957, un an avant que son père soit assassiné par l'armée française... le 13 septembre 1958. Daniel Um Nyobe, le fils du leader indépendantiste Ruben Um Nyobe est notre invité ce matin. Alors qu'est paru fin janvier le rapport de la commission Cameroun sur le rôle de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes, il appelle désormais le président français à « assumer les faits » et à reconnaître la responsabilité de la France dans la mort de Ruben Um Nyobè et de ses camarades. Il témoigne aussi sur son parcours, marqué par le combat de son père. RFI : Daniel Um Nyobé, suite à la publication du rapport de la Commission Cameroun, qu'est-ce que vous attendez aujourd'hui ?Daniel Um Nyobé : C'est la reconnaissance des faits, la responsabilité du gouvernement français de l'époque dans ce qui s'est passé. Et, éventuellement, présenter des excuses et mettre en place un processus de réparation. Cette histoire-là, il faut l'assumer, sinon ça va être une histoire politicienne.Cette histoire, c'est aussi la vôtre, Daniel Um Nyobe, puisque vous êtes né dans le maquis, un an avant l'assassinat de votre père.De la date du 13 septembre 1958, je reste le seul survivant. Donc ce jour-là, non seulement Ruben Um Nyobe a été assassiné, mais son plus proche collaborateur Yem Back a été également assassiné. Ma grand-mère maternelle, Ruth Ngo Kam a été aussi assassinée. Et il faut dire qu'au moment de cet assassinat, j'étais à côté d'elle, ce qui fait que j'ai ramassé une balle. Symboliquement, je me dis que dans le rouge du drapeau camerounais, j'y suis aussi pour quelque chose. C'est aussi mon sang qui y est versé.Par la suite, dans quelles conditions vivez-vous avec votre mère ? Comment est-ce qu'on fait pour vivre ou survivre lorsqu'on s'appelle Um Nyobé dans ces années-là ?C'est très très très difficile. Donc, on vit du peu qu'on a des récoltes des champs, et tout ça, c'est dans la misère. Mais bon, il faut quand même avouer qu'on avait certains sympathisants qui de temps en temps passaient nous donner quelque chose et tout ça.Vous avez mis plusieurs années à oser aller vous recueillir sur sa tombe ?Oui, c'était interdit. On y allait la nuit. Je me rappelle les premiers jours, c'était la nuit, clandestinement. Il fallait le faire, ç'avait une valeur pour moi.Est-ce que vous avez envisagé de changer de nom ?Non, surtout pas. C'est une fierté pour moi d'avoir été le fils de cet homme-là !En 1991, une loi a réhabilité plusieurs leaders indépendantistes, dont votre père. Qu'est-ce que ça a changé, est-ce que c'est suffisant ?Ça n'a rien changé. Bon, là, on peut prononcer son nom, on peut prononcer le nom de ses camarades, on peut se revendiquer de lui. Mais, dans les discours officiels au Cameroun, on ne cite pas ces noms-là. Rien n'est fait, il n'y a pas de lieux de mémoire. J'envisage de transférer la tombe à Boumnyébel, parce que ce sont les assassins qui ont choisi le lieu d'enterrement à Ezéka. Donc, voilà pourquoi j'aimerais ramener cet homme-là. Mais au mois de novembre dernier, je suis allé, j'ai seulement mis une seule plaque indicative pour dire que, bientôt, la tombe de Mpodol [surnom de Ruben Um Nyobè, NDLR] sera installée à cet endroit. Dans la journée, j'ai eu la visite, cinq fois, des gendarmes et des policiers.Aujourd'hui, l'UPC, le parti fondé par votre père, est profondément divisé. En mai 2017, vous avez été désigné premier vice-président de l'une de ses branches, celle dirigée par Bapooh Lipot qui est considérée comme proche du président Paul Biya. Pourquoi ce choix ?Ça, c'est quelque chose qui m'a été imposé comme ça, mais je n'ai jamais exercé de fonction de premier vice-président.C'est de la récupération ?Oui, oui, je crois. On ne confondra jamais l'UPC, le parti nationaliste qui a revendiqué l'indépendance, avec tout ce qui est fait aujourd'hui. Il y en a qui le font par conviction et d'autres qui le font par opportunisme.En 2018, on vous prête d'avoir appelé à voter pour Paul Biya ?Je l'assume, parce que je croyais que c'était son dernier mandat. Je me disais, avec l'âge, l'expérience qu'il a, avant de partir, on pouvait mettre en place quelque chose plus tard. Ça n'a pas été le cas.Mais que répondez-vous à ceux qui estiment que soutenir Paul Biya revient en fait à trahir la mémoire de votre père, dans le sens où lui-même est héritier direct de ceux qui ont été placés au pouvoir au détriment des vrais indépendantistes ?Alors ça, c'est le tribunal de l'histoire. Et moi, je suis de ceux qui pensent que, tout être humain peut changer, pour l'intérêt du pays.En 2018, vous pensiez qu'il poserait un geste s'agissant de votre père ?Ah oui !  Il avait dit à ma mère : « Je poursuis le travail commencé par votre mari. » Donc, j'attendais quelque chose venant de lui. Je m'attendais quand même à ce qu'on facilite le transfert des restes de ces personnes-là, qu'on cite leurs noms dans les discours, qu'il y ait des lieux de mémoire, les dates de commémorations, tout ça. Si je vous dis que je ne suis pas déçu, c'est que je suis un menteur. À lire aussiLe rapport sur la colonisation française au Cameroun remis au président Paul Biya

Invité Afrique
«La France a mené une guerre de décolonisation au Cameroun», pour Karine Ramondy, autrice d'un rapport

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 19:31


À la fin des années 1950, la France a mené au Cameroun une « guerre » marquée par des « violences extrêmes », affirme un rapport d'historiens français et camerounais, qui a été remis le mardi 28 janvier 2025 à Yaoundé au président camerounais Paul Biya. Y a-t-il eu des avancées sur les circonstances de la mort de l'indépendantiste Ruben Um Nyobé et sur les commanditaires de l'empoisonnement de son camarade Félix Moumié ? Quelles suites attendre de ce rapport ? Karine Ramondy est l'une des 14 autrices et auteurs de ce document de plus de 1 000 pages. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que la France a mené une «guerre totale » au Cameroun ? Karine Ramondy : Déjà, on commence par dire que la France a mené une « guerre » au Cameroun. Une guerre de décolonisation. C'est déjà poser quelque chose qui ne va pas de soi, surtout en France où cette page d'histoire est relativement méconnue, même s'il y a eu déjà des ouvrages fondateurs sur cette question. Pourquoi une « guerre totale » ? Parce qu'on part évidemment du constat qu'il y a eu véritablement des violences répressives qui ont été exercées par les autorités coloniales et l'armée française, avant et après l'indépendance, et que ces violences se sont peu à peu inscrites dans ce qu'on appelle la doctrine de la guerre révolutionnaire, qui pratique donc un certain nombre de violences physiques, psychologiques, des violences collectives, des déplacements forcés de populations.Pourquoi déplace-t-on les populations ? Parce qu'une population regroupée, c'est une population qui est coupée de ses bases familiales, claniques. Et ça permet aussi, quand on regroupe les populations, de mieux les contrôler et d'avoir une véritable action psychologique sur ces personnes.Le 13 septembre 1958, Ruben Um Nyobé est abattu dans le maquis. Ses carnets personnels sont alors saisis par l'armée française, mais depuis, ils sont introuvables. Est-ce que vous avez pu en savoir plus ? Alors, écoutez, oui, parce qu'évidemment, on savait qu'il y avait une très forte attente sur ces carnets. Nous avons vraiment retourné toutes les archives [militaires] de Vincennes pour retrouver ces carnets. Nous n'avons malheureusement pas pu retrouver ces carnets. Par contre, là où nous avons fait une véritable avancée, me semble-t-il, c'est que ces fameux carnets, qui ont été retranscrits par Georges Chaffard dans son ouvrage Les Carnets de la décolonisation.Le journaliste Georges ChaffardTout à fait. Et nous avons découvert qu'il y a eu très clairement une correspondance entre Lamberton, le lieutenant-colonel Lamberton,Donc l'un des chefs de la répression françaiseTout à fait, entre Lamberton et Georges Chaffard, à qui Lamberton aurait donc fourni une recopie de ces carnets. Ce qui signifie donc, en fait, qu'on a progressé sur la traçabilité de ces carnets.À partir de 1958, vous dites que, côté français, la répression au Cameroun est également supervisée à Paris par Jacques Foccart, le conseiller spécial du général De Gaulle. Qui a donné l'ordre de tuer par empoisonnement Félix Moumié, ce sera le 3 novembre 1960 à Genève ?Là encore, les ordres ne sont jamais écrits, ou très rarement. Donc on a pu retracer une chaîne de commandement hypothétique, mais qui est réelle, dans le sens où, en fait, on voit très bien comment cette chaîne de commandement a pu se mettre en place, tout simplement parce que nous avons eu aussi accès à des archives, qui étaient jusqu'alors classifiées, sur William Bechtel, qui était l'agent du SDECE [Service de documentation extérieure et de contre-espionnage - NDLR], qui a donc empoisonné Félix Moumié à Genève quelques jours avant son décès, le 3 novembre, comme vous l'évoquiez.C'est assez intéressant parce que ces archives nous ont permis de creuser sur le portrait de cet agent qui apparaissait comme un simple honorable correspondant au départ. Mais là, on s'aperçoit que c'est vraiment un cador du renseignement et quelqu'un d'extrêmement introduit, protégé, qui a même pu peut-être laisser beaucoup de preuves derrière lui car il savait qu'il ne serait absolument pas inquiété.Alors, vous écrivez qu'il s'agit d'un assassinat politique impliquant la responsabilité du gouvernement français. Est-ce que Foccart est dans le coup ? [Rires] Oui.À l'origine de ce rapport, que vous avez rédigé avec vos 13 collègues camerounais et français, il y a une initiative du président français Emmanuel Macron. Aujourd'hui, qu'attendez-vous de lui ? Des suites. Nous lui avons formulé un certain nombre de recommandations. C'est une reconnaissance effective de certains faits par des discours, par une lettre. Il y a aussi une très forte demande pour inscrire cette page d'histoire totalement méconnue, ou très peu connue, dans les programmes scolaires. C'est une évidence.Alors du côté du Manidem d'Anicet Ekane, qui est l'un des partis qui se revendiquent de l'héritage de l'UPC de Ruben Um Nyobe, on dit que « les Camerounais ne peuvent pas demander au bourreau de faire le bilan de son œuvre » et que l'initiative mémorielle d'Emmanuel Macron vise en fait à disculper la France de ses responsabilités.Je dirais que les historiens n'ont pas de nation. Ils travaillent en objectivité sur des archives et, pour la plupart d'entre nous, nous ne nous sommes pas illustrés pour avoir réalisé des travaux qui étaient à l'éloge « des bourreaux », pour reprendre vos termes. Donc, je pense que, si on veut considérer qu'aujourd'hui, en France, des historiens français ne peuvent pas écrire cette histoire avec objectivité, c'est faire injure à notre expertise.

N'Autre Histoire
#38 Du Kamerun au Cameroun avec Rose Ndengue

N'Autre Histoire

Play Episode Listen Later Apr 1, 2022 46:08


#38 Du Kamerun au CamerounEpisode 1. L'impossible décolonisationAujourd'hui, nous vous proposons un épisode sur l'histoire du Cameroun de la période de l'indépendance à nos jours, en compagnie de la chercheuse Rose Ndengue, professeure d'histoire à l'université de York, au Canada.Le Cameroun est à la fois un pays proche de la France et mal connu des Français·es. Proche, car il a été sous tutelle française et a fait partie de l'empire colonial français entre 1916 et 1960. L'immigration camerounaise en France est actuellement composée de plus de 50 000 personnes, ce qui en fait la 4e communauté d'immigréEs établis en France. Politiquement, le Cameroun appartient à la Françafrique, c'est-à-dire un espace composé par d'anciens territoires colonisés par la France qui restent sous son influence économique, politique et culturelle. En même temps, l'histoire de ce pays est peu évoquée dans les médias français et à l'école. Son histoire coloniale, qui nous éclaire sur sa situation actuelle, est notamment très peu étudiée en France, y compris dans le milieu universitaire. C'est la raison pour laquelle N'Autre Histoire lui consacre cet épisode divisé en deux parties.Références :Arte, Au Cameroun, les Bamoun en leur royaume, Invitation au voyage (07/02/2022).Rose Ndengue, « La citoyenneté au Cameroun au tournant des années 1940-1950 : une fiction au cœur d'imaginaires en tension », Outre-mers, 2019, 2, n° 404-405.Rose Ndengue, « Mobilisations féminines au Cameroun français dans les années 1940-1950 : l'ordre du genre et l'ordre colonial fissurés », Mouvement Social, 2016/2, n° 255.Cases Rebelles (podcast), Épisode 80 | Femmes, mobilisations et engagements politiques au Cameroun, avec Rose Ndengue, 2018.Le Monde Afrique (23/05/18) « Panafricain-e-s : Ruben Um Nyobè, le héros oublié du Cameroun ».INA, « Proclamation de l'indépendance au Cameroun » (1/12/60).INA, « Yaoundé célèbre la réunification des deux Cameroun », 11/10/61.Alqarra TV, “Cameroun : La Guerre cachée”.France 24, « Cameroun anglophone : retour sur la crise qui secoue le pays »Jeune Afrique, « Cameroun : la crise anglophone expliquée en 2 minutes »Musique :Anne-Marie Nzié, Mbamba nlem.Witty Minstrel, Be Proud. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

La Potion
Blick Bassy et la magie du peuple bassa

La Potion

Play Episode Listen Later May 28, 2021 11:34


Aujourd'hui dans La Potion, le musicien camerounais Blick Bassy. Après avoir illuminé le sombre blues de Skip James dans l'excellent Akö, Blick Bassy signait en 2019 son disque le plus politique, 1958, en mettant sa voix, sa Gibson et sa folk bassa au service de l'histoire du militant Ruben Um Nyobè, père oublié de l'indépendance camerounaise assassiné par l'armée française au terme d'une traque épique, le 13 septembre 1958. Avec cet album, Blick Bassy explique qu'il a voulu donner corps à la mémoire de Ruben Um Nyobè pour pousser aujourd'hui le Cameroun et la France à prendre leur responsabilité, et donner ainsi aux jeunes le courage de se saisir de leur destin, la clé de leur auto-détermination. Blick Bassy était l'invité de Chambre Noire mercredi soir pour nous offrir en live le répertoire de 1958, et bien sûr, j'en ai profité pour l'attirer dans la Potion. Un épisode dans lequel le musicien, en passe de devenir chef spirituel au Cameroun, revient sur la magie du peuple bassa, arme de résistance pendant la colonisation française et "science naturelle" selon lui. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Fitzcarraldo
Fitzcarraldo #29: First cow - Kelly Reichardt

Fitzcarraldo

Play Episode Listen Later Dec 6, 2020 80:06


#Fitz29 ❄️❄️❄️ Ha llegado el invierno de nuestro descontento con granizo, temporales y aventuras varias. Entramos en trance y exorcizamos nuestros demonios con Augenwasser alias de Elias Raschles y su tema Paid he Rent / Going Out, que abre su nuevo álbum «Sleepdancer» Un disco con nueve cortes. Introspectivo, en su segunda parte experimental. Canciones tarareadas, sintetizadores que envuelven, sección de vientos. Es pop, es soul. No ponemos flamencos y nos vamos a los coches de choque con “Tú me dejaste de querer», el nuevo hit de C.Tangana aka El Madrileño que cuenta con la colaboración de La Húngara y El Niño de Elche. Sin duda, como él ya anunció, la canción más importante de su carrera. Pucho nos llega al corazón con esta “rumbachata” , una mezcla de estilos que ha superado en tiempo record los 37 millones de reproducciones en YouTube. Con su voz conmovedora, BLICK BASSY se ha convertido en uno de los cantautores más creativos de África ,su estilo mezcla influencias africanas, latinoamericanas y americanas, Nacido en Camerún, ha trabajado en Brasil y ahora vive en un pueblo del norte de Francia .Bassy en su disco “1958” (2019) puso su música al servicio de Ruben Um Nyobé, el líder anticolonial que se dirigió a las Naciones Unidas para exigir la independencia de Camerún y fue asesinado por las fuerzas francesas en septiembre de 1958. Compartimos el tema “Ngui Yi”, con regustos crepusculares. Joe Crepúsculo acaba de sacar Supercrepus II disco doble con 17 temas, El antiguo componente de Tarántula, mientras escribía las canciones, pensó que muchas de ellas se asemejaban al laureado Supercrepus (2008), y de ahí esta secuela, con una rosa que fuma en la portada. Humor surrealista y pastiche sonoro posthumanista para hacernos bailar y pensar y llorar. Justo antes de que se decretase el estado de alarma concluyó este trabajo, a excepción de “Cuarentena sin ti”, el tema que pinchamos, amores en tiempos de pandemia. “Program” del Silver Apples, un auténtico “Clásico Cañamina”. La actividad del dúo neoyorquino real fue corta, del 67 al 69. Antes de Silver Apples hubo inventores de sintetizadores primitivos e ingenieros (tanto hombres como mujeres) que trastearon con la música electrónica, pero el proyecto formado por Simeon Coxe y Danny Taylor en 1967 fue el primero que la tocó con una finalidad pop, plantando la semilla del árbol genealógico del que brotarían Kraftwerk y tantos otros. Y que modernos suena todavía. Sampleando al mismísimo Vivaldi. Robert Smith, cantante y guitarrista de The Cure, se ha encargado del remix del tema “Teenager” de Deftones. Esta colaboración es un adelanto de “Black Stallion”, el álbum de remixes del disco “White Pony” de Deftones. Smith ofrece un acercamiento minimalista al sonido etéreo de ‘Teenager’, añadiendo su inimitable personalidad al paisaje sonoro de White Pony . 39:30 ▶️▶️La peli de la semana “First Cow” de Kelly Reichardt La revista TIME que acaba de elegirla como la mejor película de 2020 la define como: “Tranquila y deslumbrante, 'First Cow' de Kelly Reichardt es una canción de este extraño y accidentado tramo de tierra robada que llamamos Estados Unidos, un lugar donde la ternura sigue siendo el bien más preciado". Parece ser una opinión compartida con Gijon International Film Festival (Official Site) que en su 58ª edición (celebrada online entre Filmin y Festhome del 20 al 28 de noviembre) ha coronado a esta producción con el premio a Mejor Película en la sección Albar del certamen, dedicada a los cineastas consagrados. Este conmovedor canto a la amistad en forma de western crepuscular también nos ha encantando en Fitzcarraldo.

Nova dans la gueule du monde
Blick Bassy chante la mémoire du héros camerounais Ruben Um Nyobè

Nova dans la gueule du monde

Play Episode Listen Later Dec 1, 2019 63:10


Juste avant son concert dans le théâtre antique de Lyon lors du festival Les Nuits de Fourvière, le bluesman camerounais s'est livré au micro de Mathieu Girod sur son quatrième album "1958".… Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Afrofuturismes
Afrofuturismes - #Afrofuturismes 4/5 : Quand l’afrofuturisme traverse l’Atlantique

Afrofuturismes

Play Episode Listen Later Jun 10, 2019


Depuis les années 70, nombre d’artistes ont suivi les chemins de traverse afrofuturistes. Désormais, ces idées ont traversé l’Atlantique et résonnent aussi en Europe, en particulier chez les afrodescendants, mais aussi en Afrique. Sur le Continent, de jeunes designers, stylistes et musiciens d’aujourd’hui s’emparent en effet de l’afrofuturisme et utilisent ses codes. Avec : • Ibaaku, artiste électro sénégalais qui depuis 2014 et sa participation à un défilé-performance de Selly Raby Kane lors de la biennale de Dakar, s’est constitué un alter égo fictionnel. Fils d’un humain et d’une alien, c’est lui qui apparaît sur scène lors des concerts, ainsi que dans les clips de l’artiste et de son équipe.  → Le clip de Yang Fogoye → Le clip de Processhun • Ishmael Butler, rappeur et membre du groupe américain de hip-hop expérimental Shabazz Palaces. Dans les deux derniers albums du groupe, il apparaît comme Quazarz, un personnage venu d’ailleurs qui découvre l’Amérique, et raconte à sa manière, directe, le spectacle auquel il assiste. Interview réalisée lors du passage du groupe au Festival Sons d’Hiver. • Blick Bassy est un auteur, chanteur et musicien camerounais vivant actuellement en France. Son dernier album, 1958, rend hommage au leader indépendantiste Ruben Um Nyobè qui fut assassiné justement en 1958. Une manière pour lui d’insister sur le fait que les Africains doivent se reconnecter avec leur histoire et leur culture pour se construire un futur sur des bases solides. Le clip de Ngwa, issu de l’album, le met en scène en maquisard de l’époque, poursuivi par une horde de cavaliers médiévaux. → Découvrez aussi la websérie où il donne, sur l’histoire d’Um Nyobè, la parole à Binda Ngazolo, conteur qu’on a également entendu dans les premiers épisodes de la série. • Souleymane Bachir Diagne est philosophe, spécialiste de l’histoire des sciences et de la pensée islamique. Né à Saint-Louis du Sénégal, il vit à New York et enseigne à l’université de Columbia. Il a récemment écrit (avec Jean-Loup Amselle) : En quête d’Afrique(s) : universalisme et pensée décoloniale (Albin Michel, 2018). Merci à Écouter le Monde pour les magnifiques ambiances sonores notamment celle de Toubab Dialaw Abonnez-vous dès maintenant : iTunes Deezer Google Podcasts Spotify TuneIn Castbox Soundcloud

Musiche dal mondo
Blick Bassy: 1958

Musiche dal mondo

Play Episode Listen Later May 6, 2019 26:40


L'Africa di oggi offre uno uno spettacolo assai diverso da quello della stagione delle indipendenze, con le sue grandi speranze sul futuro del continente: e non è un caso che i più consapevoli tra i giovani africani sentano in questi ultimi anni il bisogno di cercare ispirazione in alcune delle grandi figure che hanno guidato l'Africa verso un orizzonte di libertà, verso la fine del dominio coloniale. Una ricerca di punti di riferimento che si è spesso manifestata da diversi anni a questa parte anche nella musica. Blick Bassy, cantante camerunese che vive da vent'anni in Francia e che è immerso in pieno nel nostro tempo (un brano del suo album precedente è stato utilizzato dalla Apple per la campagna pubblicitaria dell'Iphone 6), intitola la sua nuova uscita 1958, in omaggio a Ruben Um Nyobé, la figura di punta della lotta per l'indipendenza del Camerun, che nel 1958 fu ucciso dall'esercito francese mentre alla macchia combatteva per la libertà del proprio paese. Nelle canzoni dell'album Bassy non è tenero nei confornti di chi in questi sessant'anni non è stato all'altezza del sacrificio di Nyobé, né è indulgente nei confronti dei giovani che sacrificano i valori che arrivano loro dalla tradizione per inseguire l'apparenza e gli illusori sogni di ricchezza veicolati dalla pubblicità. Fuori dagli schemi, quella di questo album è musica di un artista africano che impiega il violoncello e fa a meno di batteria e percussioni: di grande sensibilità e raffinatezza, cantato da Bassy con un pathos delicato, un album toccante e pieno di poesia.

Musiche dal mondo
Blick Bassy: 1958

Musiche dal mondo

Play Episode Listen Later May 5, 2019 26:40


L'Africa di oggi offre uno uno spettacolo assai diverso da quello della stagione delle indipendenze, con le sue grandi speranze sul futuro del continente: e non è un caso che i più consapevoli tra i giovani africani sentano in questi ultimi anni il bisogno di cercare ispirazione in alcune delle grandi figure che hanno guidato l'Africa verso un orizzonte di libertà, verso la fine del dominio coloniale. Una ricerca di punti di riferimento che si è spesso manifestata da diversi anni a questa parte anche nella musica. Blick Bassy, cantante camerunese che vive da vent'anni in Francia e che è immerso in pieno nel nostro tempo (un brano del suo album precedente è stato utilizzato dalla Apple per la campagna pubblicitaria dell'Iphone 6), intitola la sua nuova uscita 1958, in omaggio a Ruben Um Nyobé, la figura di punta della lotta per l'indipendenza del Camerun, che nel 1958 fu ucciso dall'esercito francese mentre alla macchia combatteva per la libertà del proprio paese. Nelle canzoni dell'album Bassy non è tenero nei confornti di chi in questi sessant'anni non è stato all'altezza del sacrificio di Nyobé, né è indulgente nei confronti dei giovani che sacrificano i valori che arrivano loro dalla tradizione per inseguire l'apparenza e gli illusori sogni di ricchezza veicolati dalla pubblicità. Fuori dagli schemi, quella di questo album è musica di un artista africano che impiega il violoncello e fa a meno di batteria e percussioni: di grande sensibilità e raffinatezza, cantato da Bassy con un pathos delicato, un album toccante e pieno di poesia.

Musiche dal mondo
Blick Bassy: 1958

Musiche dal mondo

Play Episode Listen Later May 5, 2019 26:40


L'Africa di oggi offre uno uno spettacolo assai diverso da quello della stagione delle indipendenze, con le sue grandi speranze sul futuro del continente: e non è un caso che i più consapevoli tra i giovani africani sentano in questi ultimi anni il bisogno di cercare ispirazione in alcune delle grandi figure che hanno guidato l'Africa verso un orizzonte di libertà, verso la fine del dominio coloniale. Una ricerca di punti di riferimento che si è spesso manifestata da diversi anni a questa parte anche nella musica. Blick Bassy, cantante camerunese che vive da vent'anni in Francia e che è immerso in pieno nel nostro tempo (un brano del suo album precedente è stato utilizzato dalla Apple per la campagna pubblicitaria dell'Iphone 6), intitola la sua nuova uscita 1958, in omaggio a Ruben Um Nyobé, la figura di punta della lotta per l'indipendenza del Camerun, che nel 1958 fu ucciso dall'esercito francese mentre alla macchia combatteva per la libertà del proprio paese. Nelle canzoni dell'album Bassy non è tenero nei confornti di chi in questi sessant'anni non è stato all'altezza del sacrificio di Nyobé, né è indulgente nei confronti dei giovani che sacrificano i valori che arrivano loro dalla tradizione per inseguire l'apparenza e gli illusori sogni di ricchezza veicolati dalla pubblicità. Fuori dagli schemi, quella di questo album è musica di un artista africano che impiega il violoncello e fa a meno di batteria e percussioni: di grande sensibilità e raffinatezza, cantato da Bassy con un pathos delicato, un album toccante e pieno di poesia.

TV5MONDE - 300 millions de critiques
Michel Bussi / Femmes dans la BD / J.-P. Claverie / Blick Bassy

TV5MONDE - 300 millions de critiques

Play Episode Listen Later Mar 30, 2019 51:20


Au sommaire : L'instantané de la semaine Les chroniqueurs évoquent la photo marquante de la semaine et proposent cinq mots clefs sur le compte Instagram de l'émission. Un rêve devenu réalité 8 millions de livres vendus, traduits dans 34 langues, un 12e roman... L'écrivain français Michel Bussi est un discret phénomène qui sort « J'ai dû rêver trop fort », un titre emprunté à la chanson d'Alain Bashung « Vertige de l'amour ». Car Michel Bussi aime la chanson française et vient d'écrire pour Gauvain Sers. Cherchez la femme Focus sur une exposition qui se tient à Charleroi jusqu'au 26 juin 2019 : La place du personnage féminin dans la BD belgo-française, de figurante à héroïne ! Un reportage de Télésambre. Entretien Avec Jean-Paul Claverie, le conseiller spécial de Bernard Arnault, PDG de LVMH, qui nous présente l'auditorium de la Fondation Louis Vuitton. Le fond et la forme Dans son nouvel album « 1958 », le camerounais Blick Bassy rend hommage aux héros de l'indépendance camerounaise et plus précisément à Ruben Um Nyobé, exécuté en 1958. Invité : Jean-Paul Claverie, conseiller spécial de Bernard Arnault. Présentation : Guillaume Durand. Avec la participation de Michel Cerutti (RTS), Sylvestre Defontaine (RTBF), Myriam Fehmiu (Radio-Canada), Laura Tenoudji (France Télévisions), Estelle Martin (TV5MONDE), Yves Bigot (TV5MONDE). Depuis la Fondation d'entreprise Louis Vuitton à Paris.