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durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Gwen Pennarun Pêcheur, président de l'Association des ligneurs de la Pointe de Bretagne et président de l'Association Low Impact Fishers of Europe (LIFE); Didier Gascuel Professeur en écologie marine à L'Institut Agro; Anne Brunner Directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure
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Depuis plus de dix ans, un dispositif piloté par l'Éducation nationale et le ministère de l'Intérieur permet aux parents étrangers primo-arrivants, d'apprendre le français, mais aussi de comprendre le fonctionnement du système scolaire. Les ateliers OEPRE, acronyme de « Ouvrir l'école aux parents pour la réussite des élèves », sont dispensés par des associations agréées sur l'ensemble du territoire français. Reportage à Vierzon, en région Centre-Val de Loire. Chaque jeudi, à l'école Pierre Bodin-Jean Zay de Vierzon, dans le centre de la France, Sarah Geneix de l'association C'est possible autrement anime l'atelier de formation d'un groupe de cinq parents non francophones. Petite séance de révision avant le début du cours. Après avoir revu des notions déjà apprises, le cours du jour porte sur la construction de la phrase négative. Pendant que les apprenantes font des exercices, Sarah Geneix, la formatrice, rappelle le but de ces ateliers : « La finalité est de faciliter la communication entre les parents et les enseignants et de permettre aux parents de mieux se repérer dans le système scolaire et d'accompagner au plus près les besoins de leurs enfants. »Les formations OEPRE sont gratuites et se font sur la base du volontariat et de la volonté sans faille des parents. La formatrice raconte une anecdote qui lui fait toujours plaisir : « Je me souviens d'une maman qui m'a dit "mais c'est cela, la récré !" parce que son fils lui parlait toujours de la récré, mais elle ne savait pas ce que c'était, la récréation. Et puis la motivation, elle se voit par leur assiduité. Il y a très rarement d'absence. »Car il s'agit de parents très motivés pour la réussite scolaire de leurs enfants, comme Nadira, originaire du Kazakhstan et mère de quatre enfants. « Avant que je faisais les devoirs avec mon fils, je ne comprenais pas comment faire. Maintenant, je comprends plusieurs choses et c'est très important pour moi et pour mon fils », explique-t-elle. Chayma, elle, n'a pas trop de difficultés en français. Ce qui a surtout motivé cette mère de famille tunisienne, c'est de comprendre le fonctionne de l'école en France. « Comment cela se déroule à l'école, les agendas, comment on doit vérifier à la maison, ce que nos enfants doivent faire et tout ça. J'ai une idée plus claire concernant l'école », se réjouit-elle.En 2014, une évaluation du dispositif OEPRE a prouvé son efficacité à plusieurs niveaux, comme l'indique Séverine Goblet, inspectrice de l'Éducation nationale en charge du programme dans la circonscription de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher. « L'opération a prouvé son efficacité avec une progression linguistique perçue pour 70% des parents, une baisse de l'absentéisme chez les élèves dont les parents suivent le programme, la satisfaction des chefs d'établissement ou des directeurs quant aux effets du dispositif OEPRE sur les parents et le corps enseignant », détaille-t-elle. Tout parent primo-arrivant en France peut s'inscrire aux formations OEPRE durant l'année. En 2023, près de 19 500 adultes ont participé à plus d'un millier d'ateliers du dispositif Ouvrir l'école aux parents, pour la réussite des élèves.À écouter aussi8 milliards de voisins: parents d'élèves, à distance ou au cœur de l'école ?
On va parler d'un mois important : le mois des fiertés, ou Pride Month.1. Pourquoi juin ? Petite leçon d'histoireTout commence à New York, en juin 1969, avec les émeutes de Stonewall.À cette époque, la police faisait régulièrement des descentes dans les bars fréquentés par des personnes LGBT, en toute impunité.Je te parle en détail des émeutes et pourquoi, depuis, le mois des fiertés se passe en juin. 2. La France et la Belgique : dates clés et progrès… en dents de scieJe vais également parler de l'évolution des droits de la communauté LGBTQA+ en France et en Belgique. Tu vas découvrir : ➡La dépénalisation de l'homosexualité en France➡La création et l'instauration du PACS (France)➡Le mariage pour tous en France ➡Les absurdités juridiques et l'inégalité concernant la PMA 3. Être LGBT aujourd'hui : les droits, mais aussi les réalitésEn 2025, est-ce que tout va bien ? Pas tout à fait.En France et en Belgique :➡Les agressions homophobes et transphobes sont en hausse➡Les personnes trans ont toujours du mal à accéder aux soins ou à changer leur état civil➡Dans les écoles, le harcèlement scolaire lié à l'orientation sexuelle ou l'identité de genre reste massifLes droits LGBT ne sont jamais acquis.4. La Pride, ce n'est pas un carnaval : c'est un acte politiquePourquoi continuer à faire des marches ? La marche des fiertés, c'est un acte de résistance. C'est aussi :➡Une occasion de visibiliser les identités marginalisées (trans, non-binaires, intersexes, racisé·es…)➡Une plateforme pour dénoncer les violences et les discriminations➡Un espace pour célébrer qui on est, sans se cacher“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord pour continuer à partager et se rencontrer. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions sont disponibles dans les livres “Le français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La tentation était trop grande, les organisateurs du Tour n'ont pas pu y résister. Un an après la formidable course olympique qui avait rassemblé plus de 500 000 spectateurs enthousiastes dans les rues de Paris, le Tour de France empruntera à son tour une partie de ce tracé lors de la dernière étape du Tour le 27 juillet prochain. Et parmi les quartiers traversés il y aura donc la fameuse butte Montmartre et son emblématique rue Lepic, ses pavés et sa côte qui devraient nous donner l'occasion de vibrer une dernière fois dans cette grande boucle 2025. L'annonce a été faite la semaine dernière par Christian Prudhomme et évidemment, comme toujours, l'idée n'a pas fait que des heureux, certains coureurs se seraient bien passés de ce dernier effort. Christophe Cessieux, Maria Azé, Pierre Koetschet et Jérôme Coppel en débattent ! Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Coralie Digoude
Le Journal en français facile du mardi 27 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BhwI.A
L'émission 28 minutes du 21/05/2025 Le témoignage posthume de Fatma Hassona sur l'enfer de GazaCinéaste iranienne engagée, Sepideh Farsi s'est exilée en France à l'âge de 17 ans après avoir été emprisonnée en Iran pour avoir hébergé une camarade manifestante. Après l'obtention d'un diplôme de mathématiques, l'enseignement lui permet de financer la réalisation de ses premiers films. Son dernier documentaire, intitulé “Put your soul on your hand and walk” a été présenté au Festival de Cannes dans la sélection parallèle de l'Acid le 15 mai, et sortira en salles le 24 septembre. On y fait la connaissance de Fatma Hassona, jeune photojournaliste vivant à Gaza. Pendant près d'un an, du 24 avril 2024 au 15 avril 2025, les deux femmes dialoguent via des conversations téléphoniques et vidéos, malgré des connexions difficiles faute de réseau internet stable. Sepideh Farsi filme ces échanges, témoignages d'une vie au milieu de l'horreur. Le 15 avril, la réalisatrice annonce la sélection du film à Cannes à Fatma. Le lendemain, la photojournaliste palestinienne est assassinée avec sept membres de sa famille par un missile israélien à Gaza, créant l'émoi au-delà des frontières. Investissements étrangers : la France est-elle toujours aussi attractive ? La 8e édition du sommet “Choose France”, destiné à attirer les investisseurs étrangers en France, s'est tenue sous les ors du château de Versailles ce lundi 19 mai. Cet événement annuel semble prouver que la France attire toujours les entreprises : 20 milliards d'euros d'investissements ont été annoncés, tandis que 17 autres milliards d'euros, préalablement décidés au Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle qui s'est tenu en février à Paris, ont été confirmés. Mais si ces chiffres sont une excellente nouvelle pour la santé économique de la France, des parts d'ombre subsistent : l'Hexagone n'est qu'en 9e position du classement sur le ratio d'emplois créés par projets investis. Une enquête du magazine économique “L'Usine Nouvelle” montre que la majeure partie des investissements ne sont pas des créations d'usines mais des réinvestissements sur des sites existants. Sans compter les crises actuelles subies par les PME et la concurrence américaine, où les investissements étrangers ont augmenté de 20 % en 2024. La France est-elle aussi performante que ce sommet le laisse entendre ?Xavier Mauduit revient sur l'annonce du cancer de la prostate de Joe Biden, et nous raconte l'histoire du président Woodrow Wilson, ou comment un AVC devint l'une des plus grandes crises de succession présidentielle. Marie Bonnisseau nous raconte comment un couple britannique, exaspéré par le flot de ballons tombant dans leur jardin depuis une école voisine, a obtenu gain de cause en justice.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 21 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Au menu de ce vendredi avec Nicolas Vidal :2:30 L'art de la diarrhée verbale de Macron
A l'occasion du huitième sommet de Choose France, Pascal Cagni, président du conseil de l'administration de Business France, met en lumière les avantages dont dispose l'Hexagone sur la scène internationale. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe Blefari est Staff Data Engineer, auteur de la newsletter data la plus connue au sein de l'écosystème français (Blef.fr), co-fondateur de nao et surtout selon moi l'un des plus gros experts data en France.On aborde :
Aujourd'hui 120 Secondes Essentiel se penche sur le prix du tabac en France. Qui décide du tarif et des augmentations ? Quelles taxes sont appliquées ? Capital démêle le vrai du faux. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte le destin de Marie-Thérèse de France qui a passé 4 années enfermée dans la prison du Temple avec son père Louis XVI, sa mère Marie-Antoinette, sa tante Madame Élisabeth et son jeune frère Louis-Charles de France. Une famille dont elle sera la dernière survivante avant d'entamer une vie d'exil, durant 40 longues années, en vivant au rythme des soubresauts du pouvoir... Quelle prisonnière Marie-Thérèse de France a-t-elle été pendant la Révolution ? Comment a-t-elle été érigée en symbole sous la Restauration ? Quel rôle a-t-elle eu pendant le règne de Louis XVIII ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Victoria Mas, écrivaine, auteure de "L'Orpheline du Temple" (Albin Michel) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Albane Le Conte. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de Stéphane Bern raconte le destin de Marie-Thérèse de France qui a passé 4 années enfermée dans la prison du Temple avec son père Louis XVI, sa mère Marie-Antoinette, sa tante Madame Élisabeth et son jeune frère Louis-Charles de France. Une famille dont elle sera la dernière survivante avant d'entamer une vie d'exil, durant 40 longues années, en vivant au rythme des soubresauts du pouvoir... Quelle prisonnière Marie-Thérèse de France a-t-elle été pendant la Révolution ? Comment a-t-elle été érigée en symbole sous la Restauration ? Quel rôle a-t-elle eu pendant le règne de Louis XVIII ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte le destin de Marie-Thérèse de France qui a passé 4 années enfermée dans la prison du Temple avec son père Louis XVI, sa mère Marie-Antoinette, sa tante Madame Élisabeth et son jeune frère Louis-Charles de France. Une famille dont elle sera la dernière survivante avant d'entamer une vie d'exil, durant 40 longues années, en vivant au rythme des soubresauts du pouvoir... Quelle prisonnière Marie-Thérèse de France a-t-elle été pendant la Révolution ? Comment a-t-elle été érigée en symbole sous la Restauration ? Quel rôle a-t-elle eu pendant le règne de Louis XVIII ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Victoria Mas, écrivaine, auteure de "L'Orpheline du Temple" (Albin Michel) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Albane Le Conte. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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François Mazure, journaliste pour un Monde à part haute nous emmène à la découverte de la Haute Marne, une région de France peu connue mais qui vaut le détour pour sa nature et ses forêts préservées. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La tomate marocaine était devenue pour une partie des agriculteurs français le symbole des menaces qui pèsent sur la souveraineté agricole de l'Hexagone. Après des mois de tensions et de négociations, les producteurs français et marocains se sont retrouvés fin avril au Salon international de l'agriculture au Maroc. Les discussions ont finalement abouti à la signature d'une déclaration d'intention conjointe. Un document dont le contenu précis n'a pas été dévoilé, mais qui, selon les filières des deux pays, vise à « renforcer leur coopération ». De notre correspondant à Rabat,Mai 2024. Des agriculteurs français détruisent des cargaisons de tomates marocaines. Ils se disent victimes de concurrence déloyale. Main d'œuvre à bas coût, utilisation d'insecticides interdits en Europe : la tomate marocaine, et surtout la tomate cerise, se retrouverait à prix cassés sur les étals en France. Ce coup de colère paraît déjà bien lointain. « Aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre. Je pense qu'il n'y a plus de problème entre nous », assure Rachid Benali, président de la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (Comader), alors qu'une déclaration d'intention entre producteurs français et marocains vient d'être signée.« Aujourd'hui, c'est une occasion qu'il ne faut vraiment pas louper, juge-t-il. La France revient vers l'Afrique en puissance en passant par le Maroc et ça, c'est important pour nous. La porte d'entrée du Maroc vers l'Europe, c'est l'Espagne et la France. Il y a de la place pour tout le monde. Il y a des potentialités énormes pour les deux pays. On peut travailler, on peut améliorer et il y a des choses à faire ensemble. »Réchauffement diplomatiqueL'heure est désormais à la relance du partenariat France-Maroc, dans la lignée du réchauffement diplomatique entre Paris et Rabat. Plus question de remettre en cause l'accord de libre-échange avec l'Union européenne qui permet aux tomates marocaines d'être exemptées de droits de douane moyennant quotas. Un accord qui permet aussi aux céréaliers français de rester les premiers fournisseurs de blé du Maroc. « Je pense qu'on est arrivé à l'objectif qu'on s'était fixé de renouer le dialogue, renchérit Cyril Pogu, coprésident de l'association Légumes de France. Ça fait déjà quelques années qu'il y a de l'incompréhension parce que justement, il n'y a pas d'échanges. »L'accord de libre-échange n'est plus remis en causeLa déclaration d'intention ne comporte aucun engagement de la partie marocaine à limiter ses exportations durant la saison de production française. C'est pourtant ce que réclamaient certains agriculteurs de l'Hexagone. « Je ne suis pas persuadé que l'on puisse demander à la filière marocaine de respecter une saisonnalité, dans la mesure où ils produisent toute l'année et que rien ne les empêche de produire toute l'année, poursuit Cyril Pogu. Je reste convaincu que les producteurs doivent se parler. Les deux filières doivent se parler et qu'il y a de la place pour tout le monde et que, en se parlant, chacun réussira à trouver sa place. »La hache de guerre est enterrée, mais pour combien de temps ? Un nouveau modèle de barquette aux couleurs du drapeau français vient de faire son apparition sur le marché. Des producteurs ont décidé de miser sur le patriotisme pour concurrencer les tomates marocaines.
Le 1er mai est un jour de lutte pour tous les travailleurs et travailleuses en France. RFI se penche sur une problématique propre aux professions libérales, la question du congé maternité. Exemple chez les avocates, parmi lesquelles 17 % ne prendrait pas leur congé maternité, contre 10 % dans les autres professions. La maternité reste un parcours difficile pour ces avocates : mise au placard, licenciement, perte de clients. Des syndicats d'avocats se battent pour faire respecter les droits des futures mères, et notamment leurs congés maternité. Dans la 13e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, l'atmosphère est tendue. Une vingtaine d'avocats et avocates, robes noires sur le dos, sont venus soutenir Lola de Laâge. Cette avocate demande un renvoi d'audience, c'est-à-dire le report du procès sur lequel elle doit intervenir, car elle est enceinte. « Ma consœur devait partir en congé maternité plus tard. Pour des raisons médicales, elle a dû commencer son congé plus tôt que prévu. Elle en a avisé dès que possible le président de la chambre correctionnelle concerné. Qui lui a indiqué qu'il fallait qu'elle se prépare à ce que cette demande de renvoi soit rejeté et que son client soit jugé sans elle », déplore Manon, l'une de ses amies.Lola de Laâge est absente depuis le déclenchement de son arrêt maternité. Alors c'est sa consœur Sophie Allaert qui plaide pour elle. L'audience est mouvementée. Le président de l'audience, Guillaume Daïeff lève les yeux au ciel durant la plaidoirie. Le représentant du parquet s'agace. Selon lui, Lola de Laâge a gardé le dossier, malgré son arrêt, pour continuer à toucher de l'argent. Les avocats se lèvent, indignés. Le report de l'audience est finalement accepté, mais pas d'explosion de joie chez les avocats.À la sortie de l'audience, Sophie Allaert semble lessivée. « C'était la pire audience de ma vie. Aujourd'hui, en 2025, on est en train de nous dire qu'un arrêt maternité, et encore plus pathologique, ne justifie pas un renvoi. Donc, on est encore au point zéro. Moi, j'aimerais qu'on pose une question. Je n'ai pas dix ans de barre, je n'ai pas vingt ans de barre. Mais de mon expérience, je n'ai jamais vu un renvoi refusé lorsqu'un confrère fait état d'une problématique médicale. Et là, c'est exactement le cas. On est sur un arrêt pathologique et on s'en fiche », s'indigne-t-elle.Lola de Laâge n'était pas présente, mais ses collègues lui ont raconté l'audience. Elle est sous le choc : « À la base, c'est peut-être naïf de ma part, je n'ai pas imaginé que ça allait poser des difficultés. Je ne comprends pas que ce ne soit pas un motif légitime de renvoi. Et qu'on doive se justifier et venir expliquer des choses que je considère de l'ordre de l'intime à une audience. Franchement, c'est regrettable. » Le cas de Lola n'est pas une première. Il y a un an, une avocate a perdu les eaux et fait une crise d'épilepsie en pleine audience au tribunal de Paris. La raison ? Le renvoi de son audience avait été refusé par le tribunal.Pour Chloé, avocate, il y a un problème de sexisme au sein de la profession et faire partie d'une profession libérale n'arrange rien. « Il faut savoir que très peu d'avocates sont salariés. Quand on est libérale, on n'est pas protégées par le droit du travail. Donc, il y a ce risque d'être licenciée du jour au lendemain. Il y a aussi le sujet de comment on garde ses clients si l'on est arrêtés pendant quatre mois comme c'est notre droit. On est de fait interdit de travailler, sinon on n'a pas le droit à nos indemnités maternité. Mais en même temps, les dossiers continuent, donc il y a beaucoup de questions organisationnelles sur lesquelles on a besoin de mettre en place un certain nombre de mesures. Une mesure simple, c'est déjà de dire que quand il y a un dossier qui tombe pendant cette courte période de quatre mois, le renvoi doit être absolument de principe, sauf situation exceptionnelle », estime-t-elle. Une situation qui la touche personnellement, car Chloé est enceinte de quelques moisÀ lire aussiLe Barreau des arts, des avocats bénévoles au service des artistes précaires
Une bonne nouvelle pour l'Église catholique de France. Selon un rapport de la Conférence des évêques, le nombre d'adultes qui se sont fait baptiser pour Pâques a quasiment doublé par rapport à 2024. Ils sont plus de 10 000 à franchir le pas cette année. Et ce alors que l'Église catholique de France est en difficulté, en proie à de nombreux scandales de pédocriminalité. D'où vient cet intérêt soudain des jeunes adultes pour le catholicisme ? RFI est allée poser la question aux premiers concernés à Paris. La paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, dans le XVe arrondissement de Paris, se réjouit. Une vingtaine d'adultes se préparent au baptême. Une première depuis très longtemps. Cinq d'entre eux sauteront le pas à Pâques. Gabriel est l'un d'entre eux. À 20 ans, il est étudiant en école de commerce. Son chemin vers le baptême commence il y a quatre ans. À l'époque, il traverse des difficultés. « Ça m'a apporté une stabilité, beaucoup de calme, beaucoup d'apaisement. C'est comme si on était accompagné d'un guide qui nous aide à faire le bien autour de nous. Cela m'aide à être une meilleure personne », estime-t-il.À quelques kilomètres, dans le quartier populaire de Belleville, dans le onzième arrondissement, à la paroisse Saint-Joseph-des-Nations, Ferdinand vient lui aussi d'être baptisé, après un an et demi de préparation. Pour cet étudiant à Sciences Po Paris, le baptême a été motivé par un événement bien particulier. « C'est avant tout une espèce de façon de comprendre nos vies. C'est un moyen d'accepter l'absence de réponse. Beaucoup de paradoxes aussi, explique le jeune homme de 24 ans. C'est devenu une idée concrète lorsque j'étais en échange universitaire en Amérique du Sud, au Chili. J'ai passé un an là-bas, à aller de plus en plus fréquemment à la messe. À mon retour, j'ai entamé la préparation. Ce sont des motivations très personnelles, liées à des réflexions, des lectures. »Selon Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, les baptêmes des adolescents et des adultes sont en hausse en France depuis deux ou trois ans. « Apparemment, il y a un retour un peu spontané. Alors, spontané veut dire suite à une rencontre. Une rencontre avec quelqu'un, lors d'un événement. On va à un baptême, à mariage, on va à une messe, à un pèlerinage. Des choses de ce genre-là », explique-t-il. Peu d'enquêtes ont été menées sur le sujet, mais il semble que la hausse des baptêmes relève d'abord de démarches individuelles. Il ne s'agirait donc pas d'un mouvement de société. Mais il pourrait y avoir d'autres raisons. « L'incendie de Notre-Dame n'aurait-il pas éventuellement joué un rôle ? Par l'énorme rappel que cela a été, tout de même. De la possibilité d'une catastrophe qui frapperait notre tradition religieuse, notre tradition catholique française ? » interroge-t-il. Toujours d'après Jean-Louis Schlegel, cela ne suffira pas à sortir l'Église de la crise qu'elle traverse. Aujourd'hui, seuls 2 % des Français se disent catholiques pratiquants.À lire aussiReligions du monde: Pâques 2025: l'unité des chrétiens
Ce week-end les cloches reviennent de Rome et comme chaque année, elles ne reviennent pas la robe vide ! Et si cette fois elles ne distribuaient pas des œufs, lapins poules en chocolats mais des maroilles, roqueforts et camemberts ? En tous cas, il existe une cloche à fromage géante capable de contenir une centaine de fromages...C'est elle qui nous intéresse aujourd'hui ! Matthias Bruiant, Directeur de la restauration du Mercure Chantilly nous fait découvrir la plus grande cloche à fromages du monde... Ecoutez C'est ça la France avec Vincent Perrot du 19 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Christophe Bordet scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, retour sur les tensions entre la France et l'Algérie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Christophe Bordet scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, retour sur les tensions entre la France et l'Algérie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La dépression Hans va apporter des quantités de pluies et de neige conséquentes de la Méditerranée aux Alpes. La France, la Suisse et l'Italie sont en alerte. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La dépression Hans va apporter des quantités de pluies et de neige conséquentes de la Méditerranée aux Alpes. La France, la Suisse et l'Italie sont en alerte. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En concert au Stade de France de Paris ce vendredi 18 avril 2025, Burna Boy est le premier chanteur africain à s'y produire, dans un stade presque complet. C'est en 2012 que l'artiste s'est fait connaître avec le tube Like To Party. Depuis, il a sorti sept albums et a conquis la planète. Il a contribué à populariser l'afro-fusion, un genre musical qui mêle afro-pop, reggae, soul et d'autres influences. Et comme toutes les stars internationales, Burna Boy a de nombreux fans à travers le monde. Certains l'ont vu plus de dix fois en concert et ne ratent pas une occasion de rencontrer leur idole. Rencontre avec deux d'entre elles qui se rendront au Stade de France. À lire aussiEntre furie et génie, le concert fou de Burna Boy au Stell'Air d'Abidjan À lire aussiL'Afrobeats nigérian se prépare à une année triomphale en 2025
« Je suis obligée de m'occuper de mes grands frères au pays », « je me sens pris au piège », « il faut être un dur à cuire pour ne pas donner »... Ils et elles sont originaires du Sénégal, du Mali, d'Afghanistan ou d'Albanie. Chaque mois ou plus régulièrement encore, ils envoient de l'argent à leur famille restée au pays. Un reportage long format de Charlie Dupiot Cette émission est une rediffusion du 17 février 2025Plusieurs dizaines d'euros, des centaines parfois… Des sommes qu'ils auraient pu choisir de dépenser en France, pour leurs propres besoins quotidiens. Pris en étau entre leur famille au pays et celle qu'ils construisent dans leur nouvelle vie, la plupart évoquent le sentiment d'une grande « responsabilité ». Pour eux, donner n'est pas une question. Les attentes familiales, bien que souvent tacites, pèsent sur eux. Quelle « dette » symbolique lie ces immigrés à leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs cousins, mais aussi au pays qu'ils ont quitté ? À quels sacrifices ce devoir les mène-t-il ? Comment sont perçus ceux qui refusent de contribuer à ce qu'ils dépeignent comme une forme d'assistanat ? Reportage long-format de Charlie Dupiot, avec les témoignages de plusieurs hommes et femmes qui ont immigré en France, et les éclairages d'Elgas, docteur en sociologie et journaliste à RFI, Flore Gubert, directrice de recherche en économie à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et Abdul-Hakim Hamidi, réfugié afghan et doctorant en sociologie-anthropologie à l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Programmation musicale :► l'Afrique qui sourit - Mustafa Naham ► Nbendia - Arat Kilo feat. Mamani Keïta
durée : 00:02:20 - Le vrai ou faux - Sur les réseaux sociaux, plusieurs comptes affirment que les distributeurs automatiques de billets vont disparaître fin 2025. Un tweet viral prétend également sur X qu'il faudra désormais un justificatif pour retirer de l'argent à l'un de ces automates.
« Je suis obligée de m'occuper de mes grands frères au pays », « je me sens pris au piège », « il faut être un dur à cuire pour ne pas donner »... Ils et elles sont originaires du Sénégal, du Mali, d'Afghanistan ou d'Albanie. Chaque mois ou plus régulièrement encore, ils envoient de l'argent à leur famille restée au pays. Un reportage long format de Charlie Dupiot Cette émission est une rediffusion du 17 février 2025Plusieurs dizaines d'euros, des centaines parfois… Des sommes qu'ils auraient pu choisir de dépenser en France, pour leurs propres besoins quotidiens. Pris en étau entre leur famille au pays et celle qu'ils construisent dans leur nouvelle vie, la plupart évoquent le sentiment d'une grande « responsabilité ». Pour eux, donner n'est pas une question. Les attentes familiales, bien que souvent tacites, pèsent sur eux. Quelle « dette » symbolique lie ces immigrés à leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs cousins, mais aussi au pays qu'ils ont quitté ? À quels sacrifices ce devoir les mène-t-il ? Comment sont perçus ceux qui refusent de contribuer à ce qu'ils dépeignent comme une forme d'assistanat ? Reportage long-format de Charlie Dupiot, avec les témoignages de plusieurs hommes et femmes qui ont immigré en France, et les éclairages d'Elgas, docteur en sociologie et journaliste à RFI, Flore Gubert, directrice de recherche en économie à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et Abdul-Hakim Hamidi, réfugié afghan et doctorant en sociologie-anthropologie à l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Programmation musicale :► l'Afrique qui sourit - Mustafa Naham ► Nbendia - Arat Kilo feat. Mamani Keïta
Il est né dans le maquis camerounais en 1957, un an avant que son père soit assassiné par l'armée française... le 13 septembre 1958. Daniel Um Nyobe, le fils du leader indépendantiste Ruben Um Nyobe est notre invité ce matin. Alors qu'est paru fin janvier le rapport de la commission Cameroun sur le rôle de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes, il appelle désormais le président français à « assumer les faits » et à reconnaître la responsabilité de la France dans la mort de Ruben Um Nyobè et de ses camarades. Il témoigne aussi sur son parcours, marqué par le combat de son père. RFI : Daniel Um Nyobé, suite à la publication du rapport de la Commission Cameroun, qu'est-ce que vous attendez aujourd'hui ?Daniel Um Nyobé : C'est la reconnaissance des faits, la responsabilité du gouvernement français de l'époque dans ce qui s'est passé. Et, éventuellement, présenter des excuses et mettre en place un processus de réparation. Cette histoire-là, il faut l'assumer, sinon ça va être une histoire politicienne.Cette histoire, c'est aussi la vôtre, Daniel Um Nyobe, puisque vous êtes né dans le maquis, un an avant l'assassinat de votre père.De la date du 13 septembre 1958, je reste le seul survivant. Donc ce jour-là, non seulement Ruben Um Nyobe a été assassiné, mais son plus proche collaborateur Yem Back a été également assassiné. Ma grand-mère maternelle, Ruth Ngo Kam a été aussi assassinée. Et il faut dire qu'au moment de cet assassinat, j'étais à côté d'elle, ce qui fait que j'ai ramassé une balle. Symboliquement, je me dis que dans le rouge du drapeau camerounais, j'y suis aussi pour quelque chose. C'est aussi mon sang qui y est versé.Par la suite, dans quelles conditions vivez-vous avec votre mère ? Comment est-ce qu'on fait pour vivre ou survivre lorsqu'on s'appelle Um Nyobé dans ces années-là ?C'est très très très difficile. Donc, on vit du peu qu'on a des récoltes des champs, et tout ça, c'est dans la misère. Mais bon, il faut quand même avouer qu'on avait certains sympathisants qui de temps en temps passaient nous donner quelque chose et tout ça.Vous avez mis plusieurs années à oser aller vous recueillir sur sa tombe ?Oui, c'était interdit. On y allait la nuit. Je me rappelle les premiers jours, c'était la nuit, clandestinement. Il fallait le faire, ç'avait une valeur pour moi.Est-ce que vous avez envisagé de changer de nom ?Non, surtout pas. C'est une fierté pour moi d'avoir été le fils de cet homme-là !En 1991, une loi a réhabilité plusieurs leaders indépendantistes, dont votre père. Qu'est-ce que ça a changé, est-ce que c'est suffisant ?Ça n'a rien changé. Bon, là, on peut prononcer son nom, on peut prononcer le nom de ses camarades, on peut se revendiquer de lui. Mais, dans les discours officiels au Cameroun, on ne cite pas ces noms-là. Rien n'est fait, il n'y a pas de lieux de mémoire. J'envisage de transférer la tombe à Boumnyébel, parce que ce sont les assassins qui ont choisi le lieu d'enterrement à Ezéka. Donc, voilà pourquoi j'aimerais ramener cet homme-là. Mais au mois de novembre dernier, je suis allé, j'ai seulement mis une seule plaque indicative pour dire que, bientôt, la tombe de Mpodol [surnom de Ruben Um Nyobè, NDLR] sera installée à cet endroit. Dans la journée, j'ai eu la visite, cinq fois, des gendarmes et des policiers.Aujourd'hui, l'UPC, le parti fondé par votre père, est profondément divisé. En mai 2017, vous avez été désigné premier vice-président de l'une de ses branches, celle dirigée par Bapooh Lipot qui est considérée comme proche du président Paul Biya. Pourquoi ce choix ?Ça, c'est quelque chose qui m'a été imposé comme ça, mais je n'ai jamais exercé de fonction de premier vice-président.C'est de la récupération ?Oui, oui, je crois. On ne confondra jamais l'UPC, le parti nationaliste qui a revendiqué l'indépendance, avec tout ce qui est fait aujourd'hui. Il y en a qui le font par conviction et d'autres qui le font par opportunisme.En 2018, on vous prête d'avoir appelé à voter pour Paul Biya ?Je l'assume, parce que je croyais que c'était son dernier mandat. Je me disais, avec l'âge, l'expérience qu'il a, avant de partir, on pouvait mettre en place quelque chose plus tard. Ça n'a pas été le cas.Mais que répondez-vous à ceux qui estiment que soutenir Paul Biya revient en fait à trahir la mémoire de votre père, dans le sens où lui-même est héritier direct de ceux qui ont été placés au pouvoir au détriment des vrais indépendantistes ?Alors ça, c'est le tribunal de l'histoire. Et moi, je suis de ceux qui pensent que, tout être humain peut changer, pour l'intérêt du pays.En 2018, vous pensiez qu'il poserait un geste s'agissant de votre père ?Ah oui ! Il avait dit à ma mère : « Je poursuis le travail commencé par votre mari. » Donc, j'attendais quelque chose venant de lui. Je m'attendais quand même à ce qu'on facilite le transfert des restes de ces personnes-là, qu'on cite leurs noms dans les discours, qu'il y ait des lieux de mémoire, les dates de commémorations, tout ça. Si je vous dis que je ne suis pas déçu, c'est que je suis un menteur. À lire aussiLe rapport sur la colonisation française au Cameroun remis au président Paul Biya
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur les dangers qui pèsent sur la démocratie française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 2 avril 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BY9k.A
Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Tom Lefevre du 25 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:01:51 - Le brief politique - Ce plan, dont la répartition des fonds est en train d'être discuté sera voté en juin au conseil régional d'Occitanie, présidé par Carole Delga. L'objectif est de renforcer les entreprises de défense et d'encourager les investissements.
Nouveau revers pour l'initiative de Gabriel Attal sur la justice des mineurs : la proposition de loi de l'ancien Premier ministre français a été largement amoindrie ce mardi en commission au Sénat, avant son examen la semaine prochaine dans l'hémicycle. Comparution immédiate, dérogations à l'excuse de minorité... Plusieurs mesures phares ont été supprimées de ce texte qui vise à « restaurer l'autorité » de la justice à l'égard des mineurs délinquants. Où placer le curseur de la fermeté tout en respectant les droits des mineurs ? La justice actuelle est-elle adaptée à la violence des plus jeunes ? Pour en débattre :- Manon Lefebvre, procureure pour enfants au Tribunal de Lille et secrétaire nationale au syndicat de la magistrature- Lyes Louffok, militant des droits de l'enfance, référent protection de l'enfance à l'Hôpital Georges Pompidou et membre fondateur du Comité de vigilance des enfants placés- Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, vice-président de la commission des Affaires sociales.
Nouveau revers pour l'initiative de Gabriel Attal sur la justice des mineurs : la proposition de loi de l'ancien Premier ministre français a été largement amoindrie ce mardi en commission au Sénat, avant son examen la semaine prochaine dans l'hémicycle. Comparution immédiate, dérogations à l'excuse de minorité... Plusieurs mesures phares ont été supprimées de ce texte qui vise à « restaurer l'autorité » de la justice à l'égard des mineurs délinquants. Où placer le curseur de la fermeté tout en respectant les droits des mineurs ? La justice actuelle est-elle adaptée à la violence des plus jeunes ? Pour en débattre :- Manon Lefebvre, procureure pour enfants au Tribunal de Lille et secrétaire nationale au syndicat de la magistrature- Lyes Louffok, militant des droits de l'enfance, référent protection de l'enfance à l'Hôpital Georges Pompidou et membre fondateur du Comité de vigilance des enfants placés- Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, vice-président de la commission des Affaires sociales.
⚢ Le Café des Femmes de l'E-Commerce, c'est le podcast qui donne enfin la parole aux femmes du digital, de la tech, du retail : bref, des femmes qui font du e-commerce et qui osent se livrer, partager, émouvoir et surtout apporter un éclairage différent sur la startup nation, les internets et les licornes. Dans cet épisode, Lara Rosquet, Country Manager France chez Shopify, partage son parcours et sa vision du commerce unifié. De son arrivée chez Shopify en 2016 à Toronto jusqu'à son retour en France pour structurer et accélérer la croissance de Shopify sur le marché local, Lara nous plonge dans les coulisses d'une entreprise qui transforme le commerce en ligne et physique.Ce que vous découvrirez dans cet épisode : Son parcours : De l'EM Lyon au conseil en stratégie, puis son arrivée chez Shopify au Canada.L'essor de Shopify en France : Comment la plateforme est passée d'un acteur peu connu à un leader du e-commerce, notamment grâce aux partenariats avec les agences et une stratégie de notoriété locale.Le commerce unifié : Pourquoi Shopify est devenu un acteur clé pour les marchands souhaitant intégrer e-commerce, retail et B2B en une seule plateforme.L'intelligence artificielle et l'hyper-personnalisation : Comment Shopify utilise la data et l'IA pour simplifier la gestion des marchands et améliorer l'expérience client.Lancement de Shopify POS en France : Une avancée majeure pour fluidifier l'expérience entre boutique physique et en ligne.Le futur du commerce : Un commerce plus personnalisé, hybride et sans friction.➡️ Shopify en France : la nouvelle ère du commerce unifié – avec Lara Rosquët, c'est l'épisode 21 du Café des Femmes de l'E-Commerce.Pour en savoir plus sur Shopify : https://www.shopify.com/frRejoignez le groupe WhatsApp du podcast Le Café de l'E-Commerce et le groupe dédié aux femmes de l'e-commerce : https://forms.gle/ELGD1fwawijpbtxf9 Pour vous abonner au podcast, c'est ici : https://podcast.ausha.co/le-cafe-de-l-ecommerce Tous les évènements e-commerce à ne pas rater : https://lecafedelecommerce.notion.site/v-nements-e-commerce-6d63be96581749229b84264dc58bd373 WIRE, revient à Lille le 03 avril prochain : https://www.wire-business.io/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:19:27 - Journal de 18h - Améliorer la protection des populations, anticiper les risques et adapter les activités humaines à des conditions extrêmes, voilà l'ambition du 3e plan national d'adaptation au changement climatique. Un plan qui intègre le scénario d'un réchauffement moyen de 4 degrés d'ici la fin du siècle.
durée : 00:19:27 - Journal de 18h - Améliorer la protection des populations, anticiper les risques et adapter les activités humaines à des conditions extrêmes, voilà l'ambition du 3e plan national d'adaptation au changement climatique. Un plan qui intègre le scénario d'un réchauffement moyen de 4 degrés d'ici la fin du siècle.
Aujourd'hui, Joëlle-Dago Serry, Étienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 06/03/2025, il revient sur l'allocution du Président de la République Emmanuel Macron, hier soir. "La Russie est devenue une menace pour la France" "La patrie a besoin de vous". Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
durée : 00:22:20 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - À 8h20, à J-2 de l'ouverture du Salon de l'agriculture, table ronde avec Ulysse Thevenon, auteur de l'enquête "Le sens du bétail", Élodie Ricordel, éleveuse laitière et Thierry Caquet de l'INRAE.
durée : 00:22:20 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - À 8h20, à J-2 de l'ouverture du Salon de l'agriculture, table ronde avec Ulysse Thevenon, auteur de l'enquête "Le sens du bétail", Élodie Ricordel, éleveuse laitière et Thierry Caquet de l'INRAE.
« Je suis obligée de m'occuper de mes grands frères au pays », « je me sens pris au piège », « il faut être un dur à cuire pour ne pas donner »... Ils et elles sont originaires du Sénégal, du Mali, d'Afghanistan ou d'Albanie. Chaque mois ou plus régulièrement encore, ils envoient de l'argent à leur famille restée au pays. Un reportage long format de Charlie Dupiot Plusieurs dizaines d'euros, des centaines parfois… Des sommes qu'ils auraient pu choisir de dépenser en France, pour leurs propres besoins quotidiens. Pris en étau entre leur famille au pays et celle qu'ils construisent dans leur nouvelle vie, la plupart évoquent le sentiment d'une grande « responsabilité ». Pour eux, donner n'est pas une question. Les attentes familiales, bien que souvent tacites, pèsent sur eux. Quelle « dette » symbolique lie ces immigrés à leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs cousins, mais aussi au pays qu'ils ont quitté ? À quels sacrifices ce devoir les mène-t-il ? Comment sont perçus ceux qui refusent de contribuer à ce qu'ils dépeignent comme une forme d'assistanat ? Reportage long-format de Charlie Dupiot, avec les témoignages de plusieurs hommes et femmes qui ont immigré en France, et les éclairages d'Elgas, docteur en sociologie et journaliste à RFI, Flore Gubert, directrice de recherche en économie à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et Abdul-Hakim Hamidi, réfugié afghan et doctorant en sociologie-anthropologie à l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Programmation musicale :► l'Afrique qui sourit - Mustafa Naham ► Nbendia - Arat Kilo feat. Mamani Keïta
« Je suis obligée de m'occuper de mes grands frères au pays », « je me sens pris au piège », « il faut être un dur à cuire pour ne pas donner »... Ils et elles sont originaires du Sénégal, du Mali, d'Afghanistan ou d'Albanie. Chaque mois ou plus régulièrement encore, ils envoient de l'argent à leur famille restée au pays. Un reportage long format de Charlie Dupiot Plusieurs dizaines d'euros, des centaines parfois… Des sommes qu'ils auraient pu choisir de dépenser en France, pour leurs propres besoins quotidiens. Pris en étau entre leur famille au pays et celle qu'ils construisent dans leur nouvelle vie, la plupart évoquent le sentiment d'une grande « responsabilité ». Pour eux, donner n'est pas une question. Les attentes familiales, bien que souvent tacites, pèsent sur eux. Quelle « dette » symbolique lie ces immigrés à leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs cousins, mais aussi au pays qu'ils ont quitté ? À quels sacrifices ce devoir les mène-t-il ? Comment sont perçus ceux qui refusent de contribuer à ce qu'ils dépeignent comme une forme d'assistanat ? Reportage long-format de Charlie Dupiot, avec les témoignages de plusieurs hommes et femmes qui ont immigré en France, et les éclairages d'Elgas, docteur en sociologie et journaliste à RFI, Flore Gubert, directrice de recherche en économie à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et Abdul-Hakim Hamidi, réfugié afghan et doctorant en sociologie-anthropologie à l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). Programmation musicale :► l'Afrique qui sourit - Mustafa Naham ► Nbendia - Arat Kilo feat. Mamani Keïta
La France se hisse au deuxième rang mondial du tourisme d'hiver, derrière les Etats-Unis. Cette économie des sports d'hiver doit toutefois relever un défi de taille : le réchauffement climatique et ses conséquences sur le manque de neige. À basse et moyenne altitude, les Alpes ont perdu un mois d'enneigement en cinquante ans. Pour assurer leur avenir, plusieurs stations sont désormais contraintes de se réinventer. Reportage.
L'INTERVIEW D'AYMERIC. Cette longue conversation avec François Hollande s'est tenue dans ses bureaux, rue de Rivoli, à Paris. Aujourd'hui député, l'ancien président de la République a répondu à des questions très diverses : sur la santé mentale d'un chef de l'État comme sur la pratique du pouvoir, sur son parcours personnel comme sur sa conception de ce signifie « être de gauche ». J'espère que cette discussion politique (au sens large du terme) vous intéressera. N'hésitez pas à m'indiquer ce que vous en avez pensé, en prenant soin, comme à chaque fois, de respecter les opinions exprimées par les uns et les autres dans la partie commentaires. Merci ! Aymeric"L'interview Brut. des gens connus" est un podcast produit par Brut.Journaliste : Aymeric GoetschyCoordination éditoriale : Annabel MoraJournaliste outro : Annabel MoraDirection éditoriale : Laurent Lucas
La balle est dans le camp des parlementaires ! Réunis demain jeudi (30 janvier 2025) en commission mixte paritaires, ces derniers devront trancher sur les coupes dans le sport proposées par le gouvernement et qui ont entraîné une levée de boucliers. Si les baisses évoquées sont confirmées, le budget du ministère des sports serait réduit d'un tiers par rapport à l'an dernier. (2024) Qu'est-ce que ces pistes disent de la considération du sport en France aujourd'hui ? Cela stoppe-t-il « l'effet JO » ? À quel point le sport est-il nécessaire pour notre santé ? Pour en débattre :- Seghir Lazri, sociologue du sport à l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Laboratoire de recherche rattaché au CNRS/EHESS et chroniqueur au Nouvel Obs- PhilippeBana, président de la Fédération française du handball- Régis Juanico, ancien député de la Loire, expert en politique publique sportive, membre du collectif « Pour une France en forme ». Auteur de Bougeons ! Manifeste pour des modes de vies moins sédentaires », éditions de l'Aube.
La balle est dans le camp des parlementaires ! Réunis demain jeudi (30 janvier 2025) en commission mixte paritaires, ces derniers devront trancher sur les coupes dans le sport proposées par le gouvernement et qui ont entraîné une levée de boucliers. Si les baisses évoquées sont confirmées, le budget du ministère des sports serait réduit d'un tiers par rapport à l'an dernier. (2024) Qu'est-ce que ces pistes disent de la considération du sport en France aujourd'hui ? Cela stoppe-t-il « l'effet JO » ? À quel point le sport est-il nécessaire pour notre santé ? Pour en débattre :- Seghir Lazri, sociologue du sport à l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Laboratoire de recherche rattaché au CNRS/EHESS et chroniqueur au Nouvel Obs- PhilippeBana, président de la Fédération française du handball- Régis Juanico, ancien député de la Loire, expert en politique publique sportive, membre du collectif « Pour une France en forme ». Auteur de Bougeons ! Manifeste pour des modes de vies moins sédentaires », éditions de l'Aube.
durée : 00:32:05 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2002, France Culture rediffusait les fameuses causeries radiophoniques que Pierre Mendès France adressa aux Français à un rythme à peu près hebdomadaire durant les sept mois et quelques jours où il gouverna le pays. Le dernier épisode s'étend de la fin 1954 au 29 janvier 1955. - réalisation : Laurence Millet - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955